sri nisargadatta maharaj - je suis

Post on 06-Aug-2015

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Si l'on avait demandé à Sri Nisagadatta Maharaj de nous raconter sa vie, Ce dernier aurait certainement répondu qu’il n'y a rien de tel qu’une naissance, une croissance et que rien n’est jamais arrivé... C'est donc auprès de parents ou disciples qu’on peut savoir que Sri Nisagadatta Maharaj est né à Bombay en mars 1897 et que son prénom est Maruti. Sun père et sa mère menèrent la vie de simples fermiers au Sud de Bombay. C’est dans une ambiance laborieuse et religieuse que s’écoula l'enfance de Maharaj. En 1918, quelques années après la mort de son père, Maharaj fut engagé comme employé de bureau, mais son esprit independant et énergique lui fit préférer la vie de commerçant. L’ouverture d'une échoppe de petites cigarettes indiennes (bidis) fut rapidement suivie de plusieurs autres. En 1924, il se maria à Sunatibaï qui lui donna un fils et une filles. Sa soif de recherche intérieure qui s’était manifestée alors qu’il etait enfant demandait des réponses. C’est alors qu’un de ses amis lui fit faire la connaissance en 1933 de celui qui allait devenir son Maître Sri Siddharameshwar Maharaj de la Tradition des Navnath Sampradaya(1) Ce dernier lui conseilla de ne s’occuper que d’une seule chose Tu n’es pas ce que tu crois être. Trouve ce que tu es. Observe le sens de Je Suis découvre ton véritable Soi. ]’ai fait ce qu’il m’a dit de faire. Tout temps gagné, je le consacrais à m’observer en silence. Cela opéra en moi un changement rapide et profond. Il ne me fallut pas plus de trois années pour réaliser mon être véritable. En 1937, un an après la mort de son Maître, Maharaj abandonna sa famille, ses affaires et mena une vie de moine errant à travers l’Inde. En chemin vers les Himalaya, où il avait projeté de passer le reste de ses jours, il fit la rencontre d’un des disciples de son Maître qui le persuada des défauts d’une vie totalement détachée du monde et de l’immense fécondité spirituelle qu’il y a à s’abstenir de passion dans l’action. A son retour à Bombay, Maharaj trouva toutes ses échoppes à l’abandon, sauf une. Satisfait de peu, il se remit à la tâche, dans le seul intérêt de sa famille, consacrant toute son énergie au travail spirituel. Il se construisit au-dessus de ses deux petites pièces un endroit pour la méditation. Peu à peu, les gens furent attirés par sa sagesse et son don de parole. Plus tard, quand son fils prit sa succession, les réunions passèrent de la rue à sa loggia. Au fil des années, Maharaj perdit sa femme et deux de ses filles. C’est là, dans ce quartier surpeuplé de Bombay que Maurice Frydman, le traducteur du présent livre, découvrit celui qui allait devenir son Maître. Patiemment, lui qui avait rencontré Ramana Maharshi, et qui avait suivi inlassablement pendant plus de trente années J. Krishnamurti, se mit tout d’abord à écouter, puis à enregistrer et enfin à retranscrire, avec la plus grande rigueur, l’extraordinaire livre d’entretiens que

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