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Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat
BURKINA FASO
Unité - Progrès - Justice
Secrétariat Général
Direction Générale des Etudes
et des Statistiques Sectorielles
Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat
BURKINA FASO
Unité - Progrès - Justice
Secrétariat Général
Direction Générale des Etudes
et des Statistiques Sectorielles
Tableau de Bord Statistique du Commerce, de l’Industrie et de
l’Artisanat 2016
Octobre 2018
Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat
BURKINA FASO
Unité - Progrès - Justice
Secrétariat Général
Direction Générale des Etudes
et des Statistiques Sectorielles
Tableau de Bord Statistique 2016
Octobre 2018
3
Avant-propos
Le Ministère du Commerce, de l'Industrie et de
l'Artisanat, dans sa quête de diffusion de
l'information, met à la disposition des utilisateurs, le
tableau de bord statistique 2016. Cela traduit une
fois de plus l'effort constant de mon département à
faciliter l'exploitation des données statistiques
produites et contenues dans les annuaires
statistiques.
Ce document analyse les données contenues dans
l'annuaire statistique de son année de référence. Les principaux indicateurs dans les
domaines du commerce, de l'industrie et de l'artisanat sur la période 2007-2016 y
sont analysés, toute chose qui permet une meilleure prise de décisions de la part des
décideurs ainsi que des investisseurs.
La production de cette édition a nécessité une fois de plus une synergie d'actions
des structures productrices de données. Je voudrais traduire ma reconnaissance et
mes encouragements à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour l'élaboration
de la présente édition.
Je les exhorte à maintenir les efforts pour la production régulière de ce document
dans les délais requis et à la quête permanente de l'amélioration de sa qualité.
Conscient des insuffisances que pourrait comporter ce document, mon département
accueillera favorablement les observations, suggestions et compléments
susceptibles d'améliorer la qualité, la présentation des informations contenues dans
cette publication.
Tout en vous souhaitant une bonne lecture, j'ose espérer que ce document
contribuera un tant soit peu à la visibilité des actions de développement en matière
de commerce, d'industrie et d'artisanat.
4
SOMMAIRE Contexte ................................................................................................................................ 17
1. MOYENS DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT 19
1.1. Moyens humains .................................................................................................................. 19
1.2. Moyens financiers ............................................................................................................... 21
2. LES ENTREPRISES ....................................................................................................... 23
2.1. Les entreprises enregistrées à la CCI-BF ..................................................................... 23
2.2. Les entreprises enregistrées aux CEFORE .................................................................. 25
2.3. Les sociétés d’Etat dans leur ensemble ....................................................................... 27
2.4. Les sociétés d’Etat AGETEER et AGETIB ..................................................................... 31
2.5. Les sociétés d’Etat BUMIGEB et CEGECI ..................................................................... 33
2.6. Les sociétés d’Etat LNBTP et LONAB ........................................................................... 35
2.7. Les sociétés d’Etat ONEA et SONABEL ........................................................................ 37
2.8. Les sociétés d’Etat SONABHY et SONAGESS ............................................................ 39
2.9. Les sociétés d’Etat SONAPOST et SONATUR ............................................................. 41
2.10. Les sociétés d’Etat SOPAFER-B et SEPB ................................................................. 43
2.11. Les sociétés d’Etat CARFO et CNSS .......................................................................... 45
2.12. Les sociétés d’Etat ACOMOD et MINOFA ................................................................. 47
2.13. La société d’Etat SOGEMAB ......................................................................................... 49
2.14. Les sociétés d’Etat SBT et SONATER........................................................................ 51
3. L’ENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES .................................................................... 53
3.1. Quelques indicateurs économiques sur l’environnement des entreprises ......... 53
3.2. Documents d’investissements......................................................................................... 55
3.3. Documents de commerce ................................................................................................. 57
4. LA PROPRIETE INDUSTRIELLE ................................................................................... 59
5. LA QUALITE ................................................................................................................... 61
6. LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES .......................................................................... 64
6.1. Les entreprises industrielles enregistrées à la CCI-BF ............................................. 64
6.2. Les entreprises industrielles enregistrées au répertoire de la Direction Générale de l’Industrie (DGI) ........................................................................................................ 67
6.3. L’Indice harmonisé de la production industrielle ....................................................... 70
7. COMMERCE ................................................................................................................... 72
7.1. Les entreprises commerciales enregistrées à la CCI-BF .......................................... 72
7.2. Le commerce extérieur ...................................................................................................... 74
7.2.1 Principaux produits exportés ....................................................................................... 76
7.2.2 Principaux produits importés ....................................................................................... 79
7.3. Le commerce intérieur ....................................................................................................... 82
7.3.1 Prix de détail de produits sur quelques marchés ..................................................... 82
5
7.3.2 Prix de bétail sur quelques marchés ............................................................................ 85
7.3.3 Prix des hydrocarbures ................................................................................................... 88
7.3.4 Indice harmonisé des prix à la consommation .......................................................... 90
7.3.5 Commercialisation du bétail ........................................................................................... 93
8. L’ARTISANAT ................................................................................................................ 95
8.1 Le Village Artisanal de Ouagadougou ...................................................................... 97
Annexes ................................................................................................................................ 99
Glossaire des termes utilisés .............................................................................................. 99
6
SIGLES ET ABREVIATIONS ABNORM AE
ABNORM : : Agence burkinabé de normalisation, de la métrologie et de la qualité : Autorisation d'exercer le commerce par les étrangers
AGETEER : Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural
AGETIB : Agence des travaux d’infrastructures du Burkina
APEX-Burkina : Agence pour la promotion des exportations du Burkina
ASE : Autorisation spéciale d'exportation
ASI : Autorisation spéciale d'importation
BCEAO : Banque centrale des états de l'Afrique de l'ouest
BUMIGEB : Bureau des mines et de la géologie du Burkina
CARFO : Caisse autonome de retraite des fonctionnaires
CCI-BF : Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso
CEFORE : Centre de formalités des entreprises
CEGECI : Centre de gestion des cités
CGCE : Classification par grandes catégories économiques
CIPRES : Conférence Interafricaine de la prévoyance sociale
CNPI : Centre national de la propriété industrielle
CNSS : Caisse nationale de sécurité sociale
CO : Certificat d'origine
CPC CTCI
: Carte professionnelle de commerçant : Classification type pour le commerce international
DAF : Direction de l’administration et des finances
DGA : Direction générale de l'artisanat
DGCRF : Direction générale du contrôle économique et de la répression des
fraudes
DGESS : Direction générale des études et des statistiques sectorielles
DGI : Direction générale de l'industrie
DGPE : Direction générale de la promotion de l’entreprise
DGU-CI : Direction des guichets uniques du commerce et de l'investissement
DPI : Déclaration préalable d'importation
DRH : Direction des ressources humaines
FCFA : Franc des communautés financières d'Afrique
GIE : Groupement d’intérêt économique
IDH : Indice de développement humain
IGAE : Inspection générale des affaires économiques
INSD : Institut national de la statistique et de la démographie
IPH : Indice de pauvreté humaine
LNBTP : Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics
LONAB : Loterie nationale burkinabè
MEBF : Maison de l'entreprise du Burkina Faso
MICA : Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat
Na : Non applicable
Nd : Non disponible
Nda OAPI
: Non désigné ailleurs : Organisation africaine de la propriété intellectuelle
ONATEL-SA : Office national des télécommunications-société anonyme
7
ONEA : Office national de l’eau et de l’assainissement
PNUD : Programme des nations unies pour le développement
RSE : Répertoire statistique des entreprises
SA : Société anonyme
SARL : Société à responsabilité limitée
SCP : Société civile professionnelle
SEM : Société d’économie mixte
SEPB : Société d’exploitation des phosphates du Burkina
SIAO : Salon international de l’artisanat de Ouagadougou
SOGEAO : Société de gestion de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou
SONABEL : Société nationale d’électricité du Burkina
SONABHY : Société nationale burkinabè d’hydrocarbures
SONAGESS : Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire
SONAPOST : Société nationale des postes
SONATUR : Société nationale d’aménagement des terrains urbains
SOPAFER-B : Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina
VAO : Village artisanal de Ouagadougou
8
Liste des tableaux
Tableau 05 : Indicateurs des sociétés d'Etat (en millions de F CFA) ........................................................ 28 Tableau 06 : Indicateurs globaux des sociétés d’Etat (en millions de F CFA) ........................................... 28 Tableau 07 : Effectifs du personnel des sociétés d’Etat ........................................................................... 29 Tableau 08 : Quelques données sur AGETEER et AGETIB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre ..................................................................................................................................................... 32 Tableau 09 : Quelques données sur BUMIGEB et CEGECI (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre ..................................................................................................................................................... 34 Tableau 10 : Quelques données sur LNBTP et LONAB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre ..................................................................................................................................................... 36 Tableau 11 : Quelques données sur ONEA et SONABEL (en millions FCFA) et le personnel employé en nombre ..................................................................................................................................................... 38 Tableau 12 : Quelques données sur SONABHY et SONAGESS (en millions FCFA) et le personnel employé en nombre ................................................................................................................................................ 40 Tableau 13 : Quelques données sur SONAPOST et SONATUR (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre ................................................................................................................................. 42 Tableau 14 : Quelques données sur SOPAFER-B et SEPB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre ..................................................................................................................................................... 44 Tableau 15 : Quelques données sur CARFO et CNSS (en millions F CFA) et le personnel en nombre ..... 46 Tableau 16 : Quelques données sur ACOMOD et MINOFA (en millions F CFA) et le personnel en nombre .................................................................................................................................................................. 48 Tableau 17 : Quelques données sur SOGEMAB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre .................................................................................................................................................................. 50 Tableau 18 : Quelques données sur SBT et SONATER (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre ..................................................................................................................................................... 52 Tableau 19 : Quelques indicateurs économiques .................................................................................... 54 Tableau 20 : Répartition des documents d'investissements délivrés à Ouagadougou ............................ 56 Tableau 21 : Documents de commerce délivrés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso .......................... 58 Tableau 22 : Dépôts de demandes de titres acceptées auprès de l'OAPI ................................................ 60 Tableau 23 : Contrôles métrologiques effectués par type d'instruments de mesure ............................. 62 Tableau 24 : Contrôles de qualité effectués par type de produits ........................................................... 62 Tableau 25 : Analyses de qualité effectuées par type de produits .......................................................... 63 Tableau 26 : Répartition des entreprises industrielles selon la branche d'activité ................................. 65 Tableau 27 : Top 5 des entreprises industrielles en termes d'effectifs selon la branche d'activité en 2015 .......................................................................................................................................................... 68 Tableau 28 : Top 5 de la production des entreprises industrielles en 2015 selon la branche d'activité (en millions de F CFA) ............................................................................................................................... 68 Tableau 29 : Top 5 en terme de chiffre d'affaires des entreprises industrielles en 2015 selon la branche d'activité (en millions de F CFA) ............................................................................................................. 68 Tableau 30 : Top 5 de la consommation en matières premières des entreprises industrielles selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA) ................................................................................... 68 Tableau 31 : Top 5 de la consommation en produits pétroliers des entreprises industrielles selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA) ................................................................................... 69 Tableau 32 : Top 5 de la consommation en électricité des entreprises industrielles selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA) ................................................................................................. 69 Tableau 33 : Top 5 des entreprises industrielles en termes de masse salariale selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA) ................................................................................................. 69 Tableau 34 : Evolution des variables de gestion des entreprises industrielles (en millions de F CFA) .... 69 Tableau 35 : Evolution de l'indice trimestriel de production industrielle par type d’industries.............. 71
9
Tableau 36 : Nombre d'entreprises commerciales par type de commerce ............................................. 73 Tableau 37 : Evolution des importations et des exportations (en milliards de FCFA) ............................. 75 Tableau 38 : Evolution des principaux produits exportés selon la nomenclature CTCI (en milliards de F CFA) .......................................................................................................................................................... 77 Tableau 41 : Evolution des principaux produits importés (en milliards FCFA) ......................................... 80 Tableau 42 : Evolution des importations des produits de grande consommation (en milliers de tonnes) .................................................................................................................................................................. 80 Tableau 43 : Evolution des importations par continent (en milliards FCFA) ............................................ 80 Tableau 44 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Ouagadougou ........................................................................................................................................... 83 Tableau 45 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Bobo-Dioulasso .................................................................................................................................................. 83 Tableau 46 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Dori ........ 83 Tableau 47 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Solenzo .. 83 Tableau 48 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à .............................. 86 Ouagadougou abattoir (en milliers de FCFA) ........................................................................................... 86 Tableau 49 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à Pouytenga abattoir (en milliers de FCFA) ................................................................................................................................. 86 Tableau 50 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à Kaya (en milliers de FCFA) ......................................................................................................................................................... 86 Tableau 51 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à Gorom-Gorom (en milliers de FCFA) ....................................................................................................................................... 86 Tableau 52 : Variation du prix de vente à la pompe du litre des hydrocarbures à Ouagadougou en FCFA ( en kilogramme pour le gaz butane). ...................................................................................................... 89 Tableau 53 : Variations moyennes annuelles de l'indice des prix à la consommation par fonction de 2007 à 2016 .............................................................................................................................................. 91 Tableau 54 : Evolution des abattages contrôlés par espèces (en carcasses) ........................................... 94 Tableau 55 : Evolution du nombre d’entreprises artisanales par statut juridique .................................. 96 Tableau 56 : Evolution des ventes des produits artisanaux au VAO ........................................................ 98
10
Liste des graphiques
Graphique 01: Evolution du personnel du MCIA...................................................................................... 20 Graphique 02: Répartition du personnel du MCIA en 2016 par tranche d’âge ....................................... 20 Graphique 03 : Répartition du personnel du MCIA en 2015 selon la catégorie professionnelle ............. 20 Graphique 04 : Répartition des effectifs du personnel du MCIA en 2015 selon la région ....................... 20 Graphique 05 : Evolution des dotations budgétaires du MCIA (en milliards de FCFA) ............................ 22 Graphique 06 : Structure du budget du MCIA (en %) .............................................................................. 22 Graphique 07 : Evolution du taux d’exécution du budget du MCIA (en %) ............................................. 22 Graphique 08 : Evolution de la part du budget du MCIA (en %) par rapport au budget national ........... 22 Graphique 09 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF en 2013 par localité ..................... 24 Graphique 10 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF en 2013 par catégorie d’activité .. 24 Graphique 11 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF selon le statut juridique en 2013 . 24 Graphique 12 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF selon l'origine des capitaux en 2013 .................................................................................................................................................................. 24 Graphique 13 : Evolution du nombre d'entreprises créées aux CEFORE ................................................. 26 Graphique 14 : Répartition des entreprises créées (en %) aux CEFORE selon la localité en 2016 .......... 26 Graphique 15 : Evolution des indicateurs de gestion des sociétés d'Etat (en milliards de FCFA) ........... 29 Graphique 16 : Evolution des indicateurs de gestion des sociétés d'Etat (en milliards de FCFA) ........... 29 Graphique 17 : Evolution de la masse salariale globale des sociétés d'Etat (en milliards de FCFA) ........ 30 Graphique 18 : Evolution de l’effectif global des employés des sociétés d’Etat ..................................... 30 Graphique 19 : Evolution des indicateurs de gestion de AGETEER (en millions de FCFA) ....................... 32 Graphique 20 : Evolution de la productivité du personnel de AGETEER ................................................. 32 Graphique 21 : Evolution des indicateurs de gestion de AGETIB (en millions de FCFA) .......................... 32 Graphique 22 : Evolution de la productivité du personnel du AGETIB .................................................... 32 Graphique 23 : Evolution des indicateurs de gestion du BUMIGEB (en millions de FCFA) ...................... 34 Graphique 24 : Evolution de la productivité du personnel du BUMIGEB ................................................ 34 Graphique 25 : Evolution des indicateurs de gestion du CEGECI (en millions de FCFA) .......................... 34 Graphique 26 : Evolution de la productivité du personnel du CEGECI .................................................... 34 Graphique 27 : Evolution des indicateurs de gestion du LNBTP (en millions de FCFA) ........................... 36 Graphique 28 : Evolution de la productivité du personnel du LNBTP ...................................................... 36 Graphique 29 : Evolution des indicateurs de gestion de la LONAB (en millions de FCFA) ....................... 36 Graphique 30 : Evolution de la productivité du personnel de la LONAB ................................................. 36 Graphique 31 : Evolution des indicateurs de gestion de l’ONEA (en millions de FCFA) .......................... 38 Graphique 32 : Evolution de la productivité du personnel de la l’ONEA ................................................. 38 Graphique 33 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONABEL (en millions de FCFA) ................... 38 Graphique 34 : Evolution de la productivité du personnel de la SONABEL ............................................. 38 Graphique 35 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONABHY ..................................................... 40 Graphique 36 : Evolution de la productivité du personnel de la SONABHY ............................................. 40 Graphique 37 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONAGESS (en millions de FCFA)................. 40 Graphique 38 : Evolution de la productivité du personnel de la SONAGESS ........................................... 40 Graphique 39 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONAPOST ................................................... 42 Graphique 40 : Evolution de la productivité du personnel de la SONAPOST ........................................... 42 Graphique 41 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONATUR ..................................................... 42 Graphique 42 : Evolution de productivité du personnel de la SONATUR ................................................ 42 Graphique 43 : Evolution des indicateurs de gestion de la SOPAFER-B ................................................... 44 Graphique 44 : Evolution de productivité du personnel de la SOPAFER-B .............................................. 44 Graphique 47 : Evolution des indicateurs de gestion de la CARFO .......................................................... 46 Graphique 48 : Evolution de la masse salariale de la CARFO ................................................................... 46 Graphique 49 : Evolution des indicateurs de gestion de la CNSS............................................................. 46
11
Graphique 50 : Evolution de la masse salariale de la CNSS ...................................................................... 46 Graphique 51 : Evolution des indicateurs de gestion de l’ACOMOD ....................................................... 48 Graphique 53 : Evolution des indicateurs de gestion de la MINOFA ....................................................... 48 Graphique 55 : Evolution des indicateurs de gestion de la SOGEMAB .................................................... 50 Graphique 57 : Evolution de l'indice harmonisé des prix à la consommation ......................................... 54 Graphique 58 : Evolution du volume des investissements directs étrangers (milliards de FCFA) ........... 54 Graphique 59 : Evolution du crédit intérieur fourni au secteur privé rapporté au PIB (en %) ................ 54 Graphique 60 : Evolution du classement Doing business du Burkina Faso (%)........................................ 54 Graphique 61 : Evolution des documents d'investissements délivrés à Ouagadougou .......................... 56 Graphique 62 : Répartition des documents d’investissement délivrés à Ouagadougou en 2015 ........... 56 Graphique 63 : Evolution du nombre d'autorisation d'implantations d'unités industrielles et des investissements prévisionnels .................................................................................................................. 56 Graphique 64 : Evolution des constatations de démarrage des activités ................................................ 56 Graphique 65 : Evolution des déclarations préalables d'importation ..................................................... 58 Graphique 66 : Evolution des autorisations spéciales pour le commerce extérieur ............................... 58 Graphique 67 : Evolution de la délivrance des C.P.C et des C.O .............................................................. 58 Graphique 68 : Répartition des documents de commerce délivrés en 2016 ........................................... 58 Graphique 69 : Evolution de l'ensemble des demandes de titres à l'OAPI .............................................. 60 Graphique 70 : Répartition de l'ensemble des demandes de titres auprès de l'OAPI en 2016 ............... 60 Graphique 73 : Répartition des entreprises industrielles selon le statut juridique en 2013 ................... 65 Graphique 74 : Répartition des entreprises industrielles enregistrées par localité (%) .......................... 66 Graphique 75 : Répartition des entreprises industrielles en 2013 (%) .................................................... 66 Graphique 76 : Répartition des entreprises industrielles par tranche d'âge en 2013 ............................. 66 Graphique 77 : Evolution du nombre d'entreprises industrielles enregistrées ....................................... 66 Graphique 78 : Indice global de production industrielle (base 100 en 2007) .......................................... 71 Graphique 79 : Evolution de l'indice de production des industries extractives (base 100 en 2007) ....... 71 Graphique 80 : Evolution de l'indice de production des industries alimentaires et tabac (base 100 en 2007) ......................................................................................................................................................... 71 Graphique 81 : Evolution de l'indice de production des industries du papier (base 100 en 2007) ......... 71 Graphique 82 : Répartition des entreprises commerciales par localité en 2013 ..................................... 73 Graphique 83 : Répartition des entreprises commerciales selon le statut juridique en 2013 ................ 73 Graphique 84 : Répartition des entreprises commerciales selon la durée de l'existence en 2013 ......... 73 Graphique 85 : Répartition des entreprises commerciales selon le type de commerce ......................... 73 Graphique 86 : Evolution des importations et des exportations (en milliards de F CFA) ........................ 75 Graphique 87 : Evolution des importations et des exportations (en milliards de F CFA) ........................ 75 Graphique 88 : Evolution de la balance commerciale (en milliards de F CFA) ......................................... 75 Graphique 89 : Evolution du taux de couverture de la balance commerciale (en %) .............................. 75 Graphique 90 : Evolution des principaux produits exportés selon la nomenclature CTCI (en milliards FCFA) ......................................................................................................................................................... 78 Graphique 91 : Evolution des exportations selon les principaux pays de destination des produits burkinabé (en milliards FCFA) .................................................................................................................. 78 Graphique 92 : Evolution des principaux produits importés selon la nomenclature CTCI (en milliards FCFA) ......................................................................................................................................................... 81 Graphique 93 : Evolution des importations selon les principaux pays de provenance (en milliards FCFA) .................................................................................................................................................................. 81 Graphique 94 : Evolution des prix de quelques céréales à Ouagadougou (en FCFA/ kg) ........................ 84 Graphique 95 : Evolution des prix de quelques céréales à Bobo-Dioulasso (en FCFA/ kg) ...................... 84 Graphique 96 : Evolution des prix de quelques céréales à Dori (en FCFA/ kg) ........................................ 84 Graphique 97 : Evolution des prix de quelques céréales à Solenzo (en FCFA/ kg) .................................. 84 Graphique 98 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Ouagadougou (en milliers de FCFA) .. 87 Graphique 99 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Pouytenga (en milliers de FCFA) ....... 87 Graphique 100 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Kaya (en milliers de FCFA) ............... 87
12
Graphique 101 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Gorom-Gorom (en milliers de FCFA) .................................................................................................................................................................. 87 Graphique 102 : Evolution des prix de vente du super à Ouagadougou (en FCFA/litre) ......................... 89 Graphique 103 : Evolution du prix de vente du gasoil à Ouagadougou (en FCFA/litre) .......................... 89 Graphique 104 : Evolution des prix de vente du gaz butane à Ouagadougou (en FCFA/kg) ................... 89 Graphique 105 : Evolution des prix de vente du DDO AC à Ouagadougou (en FCFA/litre) ..................... 89 Graphique 106 : Evolution de l'indice harmonisé des prix à la consommation ....................................... 91 Graphique 107 : Evolution de l'indice des prix des produits alimentaires ............................................... 91 Graphique 108 : Evolution de l'indice des prix du logement, eau, gaz, électricité .................................. 92 Graphique 109 : Evolution de l'indice des tarifs de transports ................................................................ 92 Graphique 112 : Répartition des entreprises artisanales selon le statut juridique en 2013 ................... 96 Graphique 113 : Répartition des entreprises artisanales selon la localité en 2013 ................................. 96 Graphique 114 : Evolution par type de ventes des produits artisanaux au VAO en 2016 ....................... 98 Graphique 115 : Répartition des ventes des produits artisanaux au VAO en 2016 ................................. 98
13
RESUME
Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA) compte en 2016, 417
agents dont plus de trois quart exercent dans la capitale Ouagadougou. Cet effectif
enregistre une croissance moyenne de 6,1% par an et se caractérise par sa jeunesse
(plus de la moitié du personnel a moins de 40 ans) et sa prédominance masculine
(70%).
Une dotation budgétaire de 4,28 milliards de francs CFA a été allouée en 2016 et
enregistre une hausse de 31,3% par rapport à l’année précédente. Le budget alloué au
département a évolué en dents de scie sur la décade 2007-2016 mais demeure inférieur
à 1% du budget national.
Suivant le fichier NERE de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
(CCI-BF), on dénombre 66 044 entreprises enregistrées en 2013. Elles se caractérisent
par leur extrême jeunesse (69% ont moins de 10 ans) et sont constituées à 84%
d’entreprises individuelles. Plus de la moitié (54%) d’entre elles exercent dans le
commerce. On note également que 99% des capitaux des entreprises sont détenus par
des nationaux.
En 2016, vingt-une (21) entreprises figurent dans le portefeuille de l’Etat. Ces sociétés
d’Etat dans leur ensemble ont réalisé un chiffre d’affaires global de 958,189 milliards de
FCFA en 2016, soit une baisse de 1,3% par rapport à 2015. La valeur ajoutée et
l’excédent brut d’exploitation sont respectivement en baisse de 12,9% et 21,5% par
rapport à l’exercice précédent. Contrairement, le bénéfice net est en hausse de 35,2%
par rapport à 2015 due essentiellement à l’amélioration du résultat net de la Sonabel.
Elles ont contribué à hauteur de 215,215 milliards de FCFA au budget national en 2016
contre 196,253 milliards en 2015.
L’indice harmonisé de la production industrielle (IHPI) a connu une hausse de 108 en
2016. En termes de glissement annuel, cet indice enregistre une variation en hausse
sur les quatre trimestres de l’année 2015.
Au cours de l’année 2016, 53 030 documents d’investissement et de commerce ont été
délivrés, soit une hausse de 57,5% par rapport à 2015. Les autorisations d’implantation
d’unités industrielles ont connu une hausse de 30,6% contre 8,6% en ce qui concerne
les agréments au code des investissements. Parmi les documents de commerce
délivrés en 2016, les déclarations préalables d’importation ont représenté 78,5% contre
87% en 2015.
14
Le nombre de demandes de titres adressées à l’OAPI, en croissance continue entre
2011 et 2014, a connu une baisse en 2015 mais en 2016 il s’est établi à 197 en 2016,
soit une hausse de 1,5% par rapport à l’année précédente. Ces demandes ont concerné
essentiellement les noms commerciaux (46%), les marques (3,4%), les demandes
d’antériorité (13%) et les brevets (3%).
La balance commerciale du Burkina Faso demeure déficitaire en 2016 de 482,2 milliards
de F CFA, soit une accentuation du déficit de 0,9% par rapport à 2015. En effet, les
exportations du Burkina Faso sont passées de 1287,5 milliards de FCFA en 2015 à
1490,9 milliards de francs CFA en 2016, tandis que les importations sont passées de
1765,5 milliards de francs CFA à 1973,1 milliards de francs CFA sur la même période.
L’or demeure le premier produit d’exportation du Burkina Faso en 2016 avec une valeur
920,4 milliards de francs CFA, suivi du coton avec 236,5 milliards de francs CFA. La
Suisse, la France et le Singapour ont été les destinations privilégiées des produits
burkinabè. Le commerce intra-africain quant à lui demeure très faible en 2016, soit
13,3%.
En définitive, suivant le classement mondial Doing Business en 2016, le Burkina Faso
a occupé le 143e rang sur 189 pays. Il enregistre ainsi une amélioration de son
classement comparativement à 2015, où il occupait la 167e place sur 189 pays.
15
SUMMARY
The Ministry of Trade, Industry and Handicraft had 417 employees in 2016, of whom
34⁄ of them are working in the capital city. This workforce recorded an average
growth of 6.1% per year and is characterize by its youth. More than half of the staff
is under 40 years old and is male predominant (70%).
The budget allocated to the Ministry has been on a par on the decade 2007-2016
but remains below 1% of the national budget. This allocation was 4.28 billion CFA
francs in 2016, an increase of 31.3% compared to the previous year.
According to the NERE file of Burkina Faso Chamber of Commerce and Industry
(CCI) there are 66,044 companies registered in 2013. They are characterized by their
extreme youth (69% are under 10 years old) and are constituted by 84% of individual
companies. More than half (54%) of them are in the trade sector. We also noted that
nationals hold 99% of companies' capital.
ln 2016, twenty-one (21) companies were included in the state portfolio. These state
owned companies have generated an aggregate turnover of 958.189 billion CFA francs
in 2016, a decrease of 1.3% compared to 2015. The Value added and gross operating
surplus were respectively down 12.9% and 21.5% compared to 2015, mainly due to
the improvement in SONABEL 's net income. They contributed an amount of 215,215
billion FCA to the national budget in 2016 compared to 196,253 billion in 2015.
The Harmonized Index of Industrial Production (HIIP) evolved by 108 in 2016. In terms
of sliding annually, this index registers an increase in variation over the four trimesters
of 2015.
During 2016, 53,030 investment and commercial documents were issue. An increase
of 57.5% compared to 2015. Authorizations for the establishment of industrial units
increased by 30.6% compared to 8.6% for investment code approvals.
Among the commercial documents issued in 2016, prior tax declarations represented
78.5%, compared to 87% in 2015.
16
The number of applications for securities sent to AOIP (African Organization for
Intellectual Property), which continued to grow between 2011 and 2014, decreased in
2015, but reached 197 in 2016, an increase of 1.5% compared to the previous
year.These requests mainly concerned trade names (46%); brands (3.4%),
applications for anteriority (13%) and patents (3%).
Burkina Faso's trade balance remains in deficit of 482.2 billion CFA in 2016, that is, a
deficit increase of 0.9% compared to 2015. In fact, Burkina Faso's exports increased
from 1287.5 billion in 2015 to1490.9 billion in 2016, while imports increased from
1,765.5 billion to 1,973.1 over the same period.
Gold remains Burkina's leading export product in 2016 with a value of 920.4 billion,
followed by cotton with 236.5 billion. Switzerland, France and Singapore have been
the preferred destinations for Burkinabe products. Intra-African trade remained very
weak in 2016, that is, 13.3%.
To conclude and according to World Doing Business ranking in 2016, Burkina ranked
143𝑟𝑑 out of 189 countries. It recorded an improvement in its ranking compared to
2015, where it was 167𝑡ℎ out of 189 countries.
17
Contexte
Selon le recensement général de la population et de l’habitation (RGPH 2006) du Burkina Faso, la population est évaluée à 13,8 millions d’habitants avec 51,7% de femmes contre 48,3% d’hommes. Cette dynamique est marquée par une nette accélération du taux de croissance annuel de la population qui se situe à 3,1%. En 2016, sa population est estimée à 19,03 millions d’habitants. Elle est extrêmement jeune (59,1% de moins de 20 ans) avec un âge médian de 15,5 ans. Elle est inégalement répartie sur le territoire national et à forte dominance rurale (77,3%) et un taux d’analphabétisme des plus élevés au monde (71,3%). La pauvreté est essentiellement rurale avec des disparités régionales, bien qu’elle soit en croissance en milieu urbain.
Sur le plan international, les performances de 2016 ont été possibles grâce une conjoncture extérieure favorable marquée par une remontée des cours des matières premières exportées, dont l’or en progression de 7,6%, le zinc en accroissement de 8,2%, le coton en hausse de 5,6% et un niveau bas du cours du baril de pétrole. Cependant, l’économie mondiale s’est déroulée dans un environnement marqué par le fléau du terrorisme, devenu un phénomène planétaire et une préoccupation pour tous les pays du monde.
Au plan national, le Burkina Faso a renoué avec la démocratie avec les élections présidentielles de fin novembre 2015, et la mise en place des conseils municipaux et régionaux en 2016. En Juillet 2016 le nouveau référentiel de développement en l’occurrence le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), adopté en juillet 2016. Cependant, c’est dans un contexte difficile marqué par des attaques terroristes que l’année 2016 débutera. En effet, les terroristes ont semé, dans les cœurs des populations, la stupeur, l’inquiétude et la psychose, par les attaques de l’Hôtel Splendid et du Cappuccino. Ces attaques se sont enchaînées dans d’autres localités du pays notamment la région du Sahel, du Nord et de l’Est. Nonobstant la question sécuritaire, l’année 2016 a été marquée par une nette reprise de l’activité économique avec un taux de croissance du PIB de 6,2%, soit de 2,2 points de pourcentage, comparé aux performances de 2015. Cette accélération sensible du rythme de la croissance découle principalement de la reprise de l’activité dans le secteur primaire qui a enregistré une hausse en valeur ajoutée de 4,5%, d’une amélioration de l’activité dans le secondaire de 5,1% et d’une résilience du secteur tertiaire de 5,9%. Le contexte macroéconomique a été caractérisé par une inflation en baisse de 0,2% en 2016 alors qu’il était de 0,9% en 2015 ; une légère amélioration de la
18
balance commerciale de 6,5 milliards de FCFA et une hausse des avoirs extérieurs de 45% et du crédit intérieur de 1,7%. Plusieurs actions ont contribué à la réalisation de ces performances. L’amélioration du climat des affaires par la réduction du capital minimum pour la création des Sarl ; la mise en place du Système Intégré des Guichets Uniques (SIGU) ; l’adoption du Registre des Sociétés Civiles et des Métiers ; l’adoption de la Loi sur les Bureaux d’Information sur le Crédit (BIC) sont de cet ordre. A cela s’ajoute l’opérationnalisation du Système de Liaison Virtuelle pour les opérations d’Importation et d’Exportation (SYLVIE) et le renforcement du contrôle et de la lutte contre la fraude. Ces actions ont contribué à l’amélioration du rang du Burkina Faso au titre du classement Doing business 2016 de la Banque mondiale, en se classant 143ème sur 189 pays dans le monde contre 167ème sur 189 en 2015. Le rapport 2016 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur le développement humain estime l’Indice de développement humain du Burkina Faso à 0,402, le classant ainsi parmi les pays à développement humain faible.
19
1. MOYENS DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
1.1. Moyens humains
Points saillants :
Baisse de 4,6% de l’effectif du personnel du MCIA en 2016 par rapport à 2015 ;
48,7% de l’effectif du personnel a un âge compris entre 30 et 39 ans ;
Plus de trois quart des agents du MCIA exercent dans la seule région du Centre.
Commentaires :
L’effectif des agents exercant au MCIA en 2016 s’élève à 417 agents contre 437 en
2015, avec une prédominance masculine, soit plus de 70%. Cette faible répresentativité
féminine au sein du département est à l’image de l’ensemble des effectifs des différents
départements ministériels. Sur la décade 2007- 2016, l’effectif du personnel a enregistré
une croissance moyenne de 6,1% par an. La structure par âge du personnel, montre
que tranche d’âge la plus réprésentative est celle comprise entre 35 et 39 ans. Elle
constitue avec celle de 30 à 34 ans plus de la moitié des effectifs. Cela traduit la
prépondérance des jeunes au sein du MCIA et constitue une source de dynamisation
et par ailleurs un catalyseur pour l’atteinte sans nulle doute des objectifs assignés au
département. La structuration par catégorie fait ressortir que le personnel est constitué
sensiblement à part égale (soit 45%) autant en cadres supérieurs (catégorie A et
assimilés) que de cadres moyens (catgorie B et C, et assimilés) et d’un personnel
d’appui et assimilés estimé à environ 10% des effectifs.La répartition du personnel
suivant l’ancienneté fait ressortir que 77,46% du personnel a moins de 10 ans
d’ancienneté contre 3,36% ayant plus de trente années de service. Sur le plan de la
répartition spatiale, plus de trois quart des agents du MCIA exercent dans la région du
Centre, précisement à Ouagadougou. Cette situation traduit une faible présence du
ministère sur le territoire national, Cette situation impacte négativement la réalisation de
ses missions notamment la veille économique, la protection du consommateur et la
promotion des PME/ PMI. Le département est insuffisamment doté en personnel au
regard des nombreuses attentes des populations et des attentes en matière de
transformation de l’économie du pays.
Source : Direction des ressources humaines
20
Tableau 01 : Evolution du personnel du MCIA selon le sexe
Effectif en 2016
Variation / 2007 (%)
Variation/ 2015 (%)
Homme 310 73,2 -6,3
Femme 107 35,4 0,9
Ensemble 417 61,6 -4,6
Graphique 01: Evolution du personnel du MCIA
Graphique 02: Répartition du personnel du MCIA en 2016 par tranche d’âge
Graphique 03 : Répartition du personnel du MCIA en 2015 selon la catégorie professionnelle
Graphique 04 : Répartition des effectifs du personnel du MCIA en 2015 selon la région
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Hommes Femmes Ensemble
0
20
40
60
80
100
120
18 à24ans
25 à29ans
30 à34ans
35 à39ans
40 à44ans
45 à49ans
50 à54ans
55 à59ans
60ans etplus
Cadres supérieurs
45%
Cadres moyens
45%
Personnel d’appui
10%
Autres0%
332
23
12
9
12
7
5
6
6
5
CENTRE
HAUTS-BASSINS
CENTRE-OUEST
NORD
CASCADES
CENTRE-EST
BOUCLE DU MOUHOUN
CENTRE-NORD
EST
SUD-OUEST
0 100 200 300 400
21
1.2. Moyens financiers
Points saillants :
Hausse de 31,3% de la dotation budgetaire du MCIA en 2016 et répresente
0,22% du budget de l’Etat ;
Bonne exécution budgétaire des ressources allouées au MCIA.
Commentaires :
En 2016, la dotation budgetaire du MCIA s’est élevée à 4,28 milliards de F CFA soit une
hausse de 31,3% par rapport à 2015. Cette hausse résulte de l’augmentation des
provisions de dépenses de personnel (34,6%), des transferts (29%) et des
investissements (79,2%), ce par rapport à l’année précédente. Cependant , sur la même
période, les dépenses de fonctionnement sont en baisse de 19,1%.
L’analyse de la structure de la dotation du budget en 2016, fait ressortir que le tiers est
alloué aux dépenses de personnel, les investissements (20,1%), les transferts (37,3%)
et le fonctionnement (8,9%). Il ressort que moins de 10% du budget est alloué au
fonctionnement des structures centrales du département, ce qui n’est pas sans
conséquence sur le financement des activités de ces dernières, et partant l’atteinte des
objectifs assignés au département. Aussi, en comparaison avec le budget global de
l’Etat, la dotation allouée au MCIA n’a représenté que 0,22% de ce dernier, ce malgré
la place prépondérante qu’occupe ce département dans la transformation structurelle
de l’économie. Aussi, le secteur de planification du PNDES « transformations
industrielles et artisanales » dont l’ambition est entre autres d’accroître la compétitivité
des entreprises industrielles, artisanales par le biais de l’accroissement des capacités
de production, l’accroissement et la diversification des exportations des produits
manufacturés ne saurait être une réalité si des efforts de mobilisation de ressources
conséquentes ne sont pas opérés.
Sur le plan de l’exécution budgétaire, en 2016, le département en charge du commerce
a enregistré des taux d’exécution des dépenses du budget appréciables. En effet,
l’exécution des dépenses tant de personnel, de transferts ainsi que d’investissement
s’est établie à 100% contre 98,6% en ce qui concerne les dépenses de fonction. Cela
traduit une bonne capacité d’absorption des ressources allouées au département.
Source : Direction de l’administration et des finances
22
Tableau 02 : Evolution des dotations budgétaires du MCIA (en milliards de FCFA)
Budget 2016
Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Total Budget MCIA 4,28 161,0 31,3
Personnel 1,44 220,0 34,6
Fonctionnement 0,38 280,0 -19,1
Transfert 1,6 88,2 29,0
Investissement 0,86 258,3 79,2
Total budget Etat 1945,2 88,4 36,6
Graphique 05 : Evolution des dotations budgétaires du MCIA (en milliards de FCFA)
Graphique 06 : Structure du budget du MCIA (en %)
Graphique 07 : Evolution du taux d’exécution du budget du MCIA (en %)
Graphique 08 : Evolution de la part du budget du MCIA (en %) par rapport au budget national
0
1
2
3
4
5
Personnel FonctionnementTransfert Investissement
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Personnel Fonctionnement
Transfert Investissement
65
70
75
80
85
90
95
100
105
Fonctionnement Transferts
Investissements
0,00
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
0,60
23
2. LES ENTREPRISES
2.1. Les entreprises enregistrées à la CCI-BF
Points saillants :
Hausse de 10,1% des entreprises enregistrées à la CCI-BF en 2013 par rapport
à 2012 ;
Plus de la moitié (54%) des entreprises enregistrées à la CCI-BF en 2013
exercent dans le commerce.
Commentaires :
Entre 2012 et 2013, le nombre d’entreprises enregistrées à la CCI-BF a connu une
hausse de 10,1%. Cette hausse a concerné toutes les catégories d’activité et résulte
des reformes opérées et entrant dans l’amélioration du climat des affaires. La plus forte
hausse a été enregistrée dans le secteur de l’artisanat, soit 16,3%, suivie de l’industrie
11,3%.
L’analyse spatiale montre que la plupart des entreprises enregistrées sont installées à
Ouagadougou, en raison certainement des opportunités offertes par la capitale. Suivant
les branches d’activités, l’analyse des entreprises enregistrées fait ressortir qu’elles
exercent leurs activités en majorité dans le commerce (54%), les services (27%),
l’industrie (13%) et enfin dans l’artisanat (6%). On relève que le secteur industriel est
très peu développé. Aussi, une attention particulière lui est accordée au regard de son
potentiel de création de valeur ajoutée. C’est en cela que le PNDES ambitionne
d’accroitre la compétitivité des entreprises industrielles par le biais de l’accroissement
des capacités de production, l’accroissement et la diversification des exportations des
produits manufacturés et ce par la transformation des produits locaux.
L’analyse des données sur les entreprises enregistrées montre qu’en ce qui concerne
la classification selon la forme juridique, les entrepreneurs ont des préférences tournées
vers la création d’entreprises individuelles (84%), les sociétés à responsabilité limitée
(14%) et les sociétés anonymes (2%). Suivant leur ancienné dans l’exercice des
activités, les entreprises sont caractérisées par leur extrême jeunesse ; 69% ont moins
de 10 ans d’existence, 30% ont entre 11 et 20 ans et seul 1% ont plus de 20 ans
d’existence en 2013.
Source : Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
24
Tableau 03 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF selon la catégorie d'activité
Nombre
(en milliers) 2013
Variation / 2005 (%)
Variation / 2012 (%)
Industrie 8,98 126,9 11,3
Commerce 35,49 121,0 9,2
Services 17,83 96,5 10,2
Artisanat 3,75 279,1 16,3
Ensemble 66,04 119,6 10,1
Graphique 09 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF en 2013 par localité
Graphique 10 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF en 2013 par catégorie d’activité
Graphique 11 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF selon le statut juridique en 2013
Graphique 12 : Répartition des entreprises enregistrées à la CCI-BF selon l'origine des capitaux en 2013
05 000
10 00015 00020 00025 00030 00035 00040 00045 00050 000
7 431
48 413
10 200
Industrie13%
Commerce54%
Services27%
Artisanat6%
Entreprise individuelle
84%
Société anonyme
2%
Société à responsa
bilité limitée
14%
Autres0%
Moins de 10 ans
69%
11 à 20 ans30%
Plus de 20 ans
1%
25
2.2. Les entreprises enregistrées aux CEFORE
Points saillants :
Forte hausse (54,2%) des entreprises enregistrées aux CEFORE en 2016 ;
Forte présence des entreprises enregistrées aux CEFORE à Ouagadougou en
2016.
Commentaires :
L’effectif des entreprises nouvelles enregistrées aux CEFORE en 2016 a été de 11 661
entreprises. Les enregistrements en hausse de 54,2% par rapport à l’année précédente,
s’expliquent entre autres par la relance des activités économiques à la faveur de la
sortie du pays de la période de Transition politique avec les élections couplées de 2015.
En effet, depuis la création des CEFORE, le nombre des entreprises enregistrées n’a
cessé de croître sauf entre 2014-2015 où une baisse a été constatée, ce relativement
à la crise politique qu’a connu le pays.
L’analyse des données suivant la région montre que toutes les régions ont été
concernées par une hausse du nombre d’entreprises enregistrées en 2016 . Les régions
du Centre-Est et du Nord sont celles qui ont enregistré les plus fortes hausses, soit plus
du double par rapport à 2015. Contrairement, la région du Centre enregistre la plus
faible hausse, soit 42,9%, sur la même période.
La majorité des entreprises ont été enregistrées dans la région du Centre, soit 64%. Elle
est suivie de la région des Hauts-Bassins (15%) ; les autres régions cumulant 21%.
Source : Centre de formalités des entreprises
26
Tableau 04 : Entreprises créées aux CEFORE par région
Effectif en Variation / (%)
2016 2007 2015
Boucle du Mouhoun
216 292,7 87,8
Centre 7466 178,3 42,9
Centre-Est 472 155,1 100,9
Centre-Nord 284 na 83,2
Centre-Ouest 406 na 92,4
Est 208 na 70,5
Hauts-Bassins 1787 395,0 71,8
Nord 467 186,5 104,8
Sahel 170 2328,6 49,1
Sud-Ouest 185 340,5 52,9
Ensemble 11661 229,5 54,2
Graphique 13 : Evolution du nombre d'entreprises créées aux CEFORE
Graphique 14 : Répartition des entreprises créées (en %) aux CEFORE selon la localité en 2016
3 539
3 797
3 974
4 6014 805
5 960
7 180
8 561
7 564
11 661
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Centre64%
Hauts-Bassins
15%
Autres régions
21%
27
2.3. Les sociétés d’Etat dans leur ensemble
Points saillants :
Faible baisse en 2016 du chiffre d’affaires global des sociétés d’Etat ; Forte hausse du bénéfice global des sociétés d’Etat entre 2015 et 2016.
Commentaires :
L’Etat burkinabé disposait dans son portefeuille de 23 sociétés d’Etat en 2016 dont 21
en activité ont déposé leurs états financiers à l’examen de la 25è session de
l’Assemblée Générale des Sociétés d’Etat. Ces sociétés d’Etat, dans leur ensemble, ont
réalisé un chiffre d’affaires de 958,189 milliards de F CFA au cours de l’exercice 2016,
en baisse de 1,3% par rapport à l’exercice 2015. Cette contre-performance tire son
origine des performances de la SONABHY dont le chiffre d’affaires représente plus de
40% du chiffre d’affaires global, a connu une baisse sur l’exercice 2016, soit 18,8%.
Corrélativement à la baisse du chiffre d’affaires global, la valeur ajoutée et l’excédent
brut d’exploitation enregistrent des baisses respectives de 12,9% et 21,5% par rapport
à l’exercice précédent. Contrairement, le résultat net affiche sur l’exercice un bénéfice
de 111,503 milliards de F CFA, en hausse de 35,2% par rapport à l’exercice 2015. Cette
performance s’explique par l’amélioration de la santé financière de la nationale de
l’électricité au cours de l’exrecice. On note que sur les 21 entreprises, 13 ont réalisé un
résultat bénéficiaire contre 08 qui sont déficitaires au terme de l’exercice.
L’effectif global du personnel des sociétés d’Etat est de 7 086 en 2016 et marque une
hausse de 2,25% par rapport à 2015. Cette hausse est fortement liée à la hausse des
effectifs de la SONABEL et la SONAPOST constituant plus de 45% des effectifs des
sociétés d’Etat en 2016. La masse salariale globale est de 48,074 milliards de F CFA
en 2016, soit une baisse de 6,7% relativement à l’exercice 2015.
La contribution au budget de l’Etat des sociétés d’Etat s’est élevée à 215,215 milliards
de F CFA en 2016, contre 196,253 milliards de F CFA en 2015, soit une hausse de
9,7%.
Source : Direction générale de la promotion de l’entreprise
28
Tableau 05 : Indicateurs des sociétés d'Etat (en millions de F CFA)
Sociétés d’Etat
Valeur ajoutée 2016
Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Résultat net/ Chiffres
d’affaires en 2016 (%)
Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
ACOMOD-
Burkina 233 100,9 6,4
AGETEER 61 -81,8 -96,2 927,7
AGETIB 41 -555,6 -95,5 -42,8
BUMIGEB 1730 194,2 20,4 44,4 888,2
CEGECI 628 35,1 2,5 -126,0
LNBTP 1191 38,0 44,7 -9,6 -174,7 -66,6
LONAB 19917 408,1 17,1 9,5 132,3 -8,0
MINOFA -248 90,8 -137,0
ONEA 23342 86,5 0,0 7,8 124,3 26,4
SOGEMAB 341 16,8 -3,5
SONABEL 53936 96,5 75,2 3,4 -26,7 -126,6
SONABHY 15807 -33,8 -75,0 2,7 -63,3 -30,1
SONAGESS 710 162,0 -17,5 2,6 -96,1 -70,9
SONAPOST 11729 674,7 13,7 9,2 -63,8 30,0
SONATUR 3515 677,7 3,4 23,2 5122,5 4,3
SOPAFERB 374 14,7 -3,4 11,5 -6,4 11,7
SEPB 98 188,2 -52,3 -93,5
CARFO nd nd 48,9 19,1 17,5
CNSS nd nd 33,4 48,1 -17,8
SBT -420 35,5 -9354,8 -90,8
SONATER -29 -109,8 -1647,6 5513,1
Tableau 06 : Indicateurs globaux des sociétés d’Etat (en millions de F CFA)
Valeur en
2016
Variation / Variation /
2007 (%) 2015 (%)
Chiffre d'affaires 958 189 122,3 -1,3
Valeur ajoutée 132 956 67,7 -12,9
Excédent brut d'exploitation
85 926 49,7 -21,5
Bénéfices 111 503 151,3 35,2
Masse salariale 48 074 64,2 -6,7
29
Tableau 07 : Effectifs du personnel des sociétés d’Etat
Effectif Variation / Variation /
en 2016 2007 (%) 2015 (%)
ACOMOD-
Burkina 20 42,9
AGETEER 43 4,9
AGETIB 22 0,0
BUMIGEB 165 -15,4 -1,2
CEGECI 52 -1,9
LNBTP 275 19,0 -6,1
LONAB 337 84,2 2,4
MINOFA 25
ONEA 957 43,7 1,8
SOGEMAB 45
SONABEL 2 119 39,4 2,6
SONABHY 371 57,9 -0,5
SONAGESS 148 59,1 14,7
SONAPOST 1144 33,0 3,2
SONATUR 71 47,9 -7,8
SOPAFER-B 30 20,0 7,1
SEPB 16 0,0
CARFO 182 114,1 0,6
CNSS 987 3,4 3,5
SBT 26 0,0 116,7
SONATER 51 0,0 -3,8
Ensemble 7 086 39,05 2,25
Graphique 15 : Evolution des indicateurs de gestion des sociétés d'Etat (en milliards de FCFA)
Graphique 16 : Evolution des indicateurs de gestion des sociétés d'Etat (en milliards de FCFA)
0
200000
400000
600000
800000
1000000
1200000
Chiffre d'affaires global Valeur ajoutée globale
-20000
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
EBE Bénéfice
30
Graphique 17 : Evolution de la masse salariale globale des sociétés d'Etat (en milliards de FCFA)
Graphique 18 : Evolution de l’effectif global des employés des sociétés d’Etat
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
55 000
Masse salariale globale
5 000
5 500
6 000
6 500
7 000
7 500
31
2.4. Les sociétés d’Etat AGETEER et AGETIB
Points saillants :
Résultat net de l’AGETEER déficitaire en 2016 de 350 millions de FCFA ;
Baisse de 26% du résultat net déficitaire l’AGETIB entre 2015 et 2016.
Commentaires :
Les soldes de gestion de l’AGETEER se sont dégradés au cours de l’exercice 2016. En
effet, on constate une baisse du chiffre d’affaires passant de 652,3 millions de FCFA en
2015 à 363,7 millions de FCFA en 2016, soit une baisse de 44,2% sur la période ;
essentiellement due à la diminution du volume des activités de l’agence. La valeur
ajoutée de la société enregistre une forte baisse sur l’exercice avec un excédent brut
d’exploitation négatif. Il en découle un résultat net déficitaire de l’ordre de 350 millions
F CFA au terme de l’exercice. L’effectif du personnel en hausse de 4,9% entre 2015 et
2016 a entrainé une hausse de 3,3% de la masse salariale sur la même période. La
productivité du personnel enregistre une baisse continue sur la période 2011-2016.
L’AGETIB a enrgistré une hausse 29,4% de son chiffre d’affaires au cours de l’exercice
2016 et affiche une valeur de 176 millions de F CFA, ce comparativement à l’exercice
précédent. Cependant les principaux indicateurs de gestion de la société se sont
dégradés. En effet, on enregistre une baisse de l’exécedent brut d’exploitation ainsi que
du résultat net déficitaire respectivement de 25,8% et 26% sur la période revue. La
productivité du personnel connait une hausse mais reste insuffisante pour permettre
une amélioration significative des indicateurs de gestion.
Source : Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural Agence des travaux d’infrastructures du Burkina
32
Tableau 08 : Quelques données sur AGETEER et AGETIB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
AGETEER AGETIB
Valeur en
2016
Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2010 (%) 2015 (%) 2016 2012 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 364 -45,1 -44,2 176 29,4
Valeur ajoutée 61 -84,9 -81,8 41 17,1 -555,6
Excédent brut d'exploitation
-334 -275,8 1236,0 -135 297,1 -25,8
Bénéfices -350 -497,7 473,8 -168 -26,0
Masse salariale 314 67,0 3,3 176 225,9 1,7
Personnel employé 43 53,6 4,9 22 46,7 0,0
Graphique 19 : Evolution des indicateurs de gestion de AGETEER (en millions de FCFA)
Graphique 20 : Evolution de la productivité du personnel de AGETEER
Graphique 21 : Evolution des indicateurs de gestion de AGETIB (en millions de FCFA)
Graphique 22 : Evolution de la productivité du personnel du AGETIB
0
200
400
600
800
1000
1200
2 0 0 9 2 0 1 0 2 0 1 1 2 0 1 2 2 0 1 3 2 0 1 4 2 0 1 5 2 0 1 6
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
16,0
18,0
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Productivité du personnel
-100
0
100
200
300
400
500
600
700
2012 2013 2014 2015 2016
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée -2,0
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
2012 2013 2014 2015 2016
33
2.5. Les sociétés d’Etat BUMIGEB et CEGECI
Points saillants :
Forte amélioration du résultat net bénéficiaire du BUMIGEB en 2016 ;
Forte régression du chiffre d’affaires de la CEGECI entre 2015 et 2016.
Commentaires :
Les soldes de gestion du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB)
ont connu une amélioration au cours de l’exercice 2016. En effet, le chiffre d’affaires est
passé de 576 millions de FCFA en 2015 à 717 millions en 2016, soit une hausse de
24,4% sur la période. Cette hausse est la résultante de l’augmentation du volume des
activités notamment les prestations en sécurité minière, des hydrocarbures. La valeur
ajoutée et l’excédent brut d’exploitation sont en hausse respective de 20,4% et 125,6%.
En définitive, il en résulte au terme de l’exercice 2016 un résultat bénéficiaire, soit 318
millions de F CFA, contre 24,58 millions de F CFA en 2015. L’effectif du personnel
employé et la masse salariale ont enregistré une tendance baissière au cours de
l’exercice, cependant on note une amélioration continue de la productivité du personnel,
ce depuis 2011.
Le Centre de Gestion des Cités (CEGECI) a connu une amélioration de ses indicateurs
de gestion en 2016. Le chiffre d’affaires du Centre est passé de 1,413 milliards de F
CFA en 2015 à 1,505 milliards de FCFA en 2016, soit une hausse de 6,5% sur la
période. La valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation sont également en hausse
respectivement de 35,1% et 95,4% comparativement à l’exercice 2015. Le résultat net
est bénéficiaire et chiffré à 38 millions de F CFA. La productivité du personnel a évolué
en dents de scie sur la période 2011-2016.
Source : - Bureau des mines et de la géologie du Burkina - Centre de gestion des cités
34
Tableau 09 : Quelques données sur BUMIGEB et CEGECI (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
BUMIGEB CEGECI
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015 (%) 2016 2012 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 717 50,9 28,7 1 505 142,7 6,5
Valeur ajoutée 1 730 194,2 20,4 628 35,1
Excédent brut d'exploitation
801 1095,5 125,6 338 95,4
Bénéfices 318 1172,0 38 -92,1 127,7
Masse salariale 781 47,1 -15,7 257 90,4 0,8
Personnel employé 165 -15,4 -1,2 52 13,0 -1,9
Graphique 23 : Evolution des indicateurs de gestion du BUMIGEB (en millions de FCFA)
Graphique 24 : Evolution de la productivité du personnel du BUMIGEB
Graphique 25 : Evolution des indicateurs de gestion du CEGECI (en millions de FCFA)
Graphique 26 : Evolution de la productivité du personnel du CEGECI
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
Productivité du personnel
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
2011 2012 2013 2014 2015 2016
35
2.6. Les sociétés d’Etat LNBTP et LONAB
Points saillants :
Hausse de 15,3% du chiffre d’affaires du LNBTP en 2016 ;
Amélioration appréciable de tous les indicateurs de gestion de la LONAB en 2016
par rapport à 2015.
Commentaires :
Avec pour missions la réalisation d’études, de contrôles de travaux routiers et
d’ouvrages de génie civil, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics
(LNBTP) a connu une amélioration de ses principaux indicateurs de gestion entre 2015
et 2016. Le chiffre d’affaires est passé de 1,890 milliards de F CFA en 2015 à 2,180
milliards de F CFA en 2016, soit une hausse de 15,3%. La valeur ajoutée est en hausse
de 44,7% sur la même période en s’établissant à 1,191 milliards de F CFA mais
demeure insuffisante pour une amélioration significative des soldes de gestion. La
productivité du personnel a évolué en dents de scie sur les dix dernières années.
Spécialisée dans l’organisation des jeux du hasard, la mission de la Loterie nationale
Burkinabé (LONAB) est d’assurer le soutien de l’Etat dans sa quête du développement
économique et social. La LONAB a réalisé au terme de l’exercice 2016 un chiffre
d’affaires de 109,883 milliards de F CFA contre 88,527 milliards en 2015, soit une
hausse de 24,1% sur la période. Cet indicateur est en hausse continue depuis 2007 et
a été multiplié par plus de trois sur les dix dernières années. Les autres indicateurs de
gestion de la société connaissent tous des variations à la hausse. La valeur ajoutée,
l’excédent brut d’exploitation sont haussse respectives de 17,1% et 18,9% entre 2015
et 2016. Il en résulte un résultat bénéficiaire de 10,386 milliards de F CFA en 2016, soit
une hausse de 14,2% par rapport à l’exercice précédent. L’effectif du personnel et la
masse salariale enregistrent des hausses respectives de 2,4% et 11% en 2016. Sur la
période 2007-2016, la productivité du personnel présente une tendance haussière et
traduit la performance et la capacité de la société à rentabiliser.
Source : - Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics - Loterie nationale Burkinabé
36
Tableau 10 : Quelques données sur LNBTP et LONAB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
LNBTP LONAB
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015 (%) 2016 2007 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 2 180 81,7 15,3 109 883 286,7 24,1
Valeur ajoutée 1 191 38,0 44,7 19 917 408,1 17,1
Excédent brut d'exploitation
282 -29,0 -286,8 16 134 549,8 18,9
Bénéfices -209 -235,7 -61,5 10 386 798,4 14,2
Masse salariale 844 81,1 3,2 3 347 133,1 11,0
Personnel employé 275 19,0 -6,1 337 84,2 2,4
Graphique 27 : Evolution des indicateurs de gestion du LNBTP (en millions de FCFA)
Graphique 28 : Evolution de la productivité du personnel du LNBTP
Graphique 29 : Evolution des indicateurs de gestion de la LONAB (en millions de FCFA)
Graphique 30 : Evolution de la productivité du personnel de la LONAB
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
Productivité du personnel
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
80,0
Productivité du personnel
37
2.7. Les sociétés d’Etat ONEA et SONABEL
Points saillants :
Forte amélioration du résultat net bénéficiaire de l’ONEA en 2016 ; Amélioration de la situation financière de la SONABEL en 2016.
Commentaires :
L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a pour objet social
principalement la création et l’exploitation d’infrastructures de production et de
distribution d’eau potable en milieu urbain. L’Office a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires
de 37,767 milliards de F CFA et est en hausse de 2,3% par rapport à 2015. La valeur
ajoutée y afférente s’est établie à 23,342 milliards et demeure stable par rapport à 2015.
Par contre, l’excédent brut d’exploitation enregistre une baisse de 2,8% en 2016. Malgré
cette situation, le résultat net demeure bénéficiaire et présente une hausse de 29,3%
par rapport à l’exercice précédent. L’effectif du personnel et la masse salariale sont en
hausse respective de 1,8% et 4,5% entre 2015 et 2016. On note une légère baisse de
la productivité du personnel en 2016.
Chargée de la production, de l’importation, de l’exportation, de la distribution et, à titre
de monopole, le transport de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national, la
Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a connu une amélioration de ses
indicateurs de gestion entre 2015 et 2016. En effet, d’une valeur de 139,47 milliards de
F CFA en 2015, le chiffre d’affaires de la SONABEL a atteint 152,49 milliards de F CFA
au terme de l’exercice 2016, soit une hausse de 9,3%. La valeur ajoutée et l’excédent
brut d’exploitation sont respectivement de 53,93 milliards de F CFA et 36,57 milliards
de F CFA, soient des hausses de 75,2% et 148,7% par rapport à l’année 2015. Le
résultat net de la société est bénéficiaire de 5,147 milliards de F CFA contre un déficit
de 17,69 milliards de F CFA en 2015. On note une augmentation de la masse salariale
de l’ordre de 6% consécutive à la hausse de l’effectif du personnel de 2,6%. La
productivité du personnel présente une tendance haussière depuis 2012.
Source : -Office national de l’eau et de l’assainissement -Société nationale d’électricité du Burkina
38
Tableau 11 : Quelques données sur ONEA et SONABEL (en millions FCFA) et le personnel employé en nombre
ONEA SONABEL
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015 (%) 2016 2005 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 37 767 85,0 2,3 152 492 103,8 9,3
Valeur ajoutée 23 342 86,5 0,0 53 936 96,5 75,2
Excédent brut d'exploitation
14 088 69,1 -2,8 36 571 100,2 148,7
Bénéfices 2 939 315,1 29,3 5147 49,4 -129,1
Masse salariale 9 254 121,0 4,5 13 745 49,6 6,0
Personnel employé 957 43,7 1,8 2 119 39,4 2,6
Graphique 31 : Evolution des indicateurs de gestion de l’ONEA (en millions de FCFA)
Graphique 32 : Evolution de la productivité du personnel de la l’ONEA
Graphique 33 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONABEL (en millions de FCFA)
Graphique 34 : Evolution de la productivité du personnel de la SONABEL
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
40,0
Productivité du personnel
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
160000
180000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
6,0
11,0
16,0
21,0
26,0
31,0
Productivité du personnel
39
2.8. Les sociétés d’Etat SONABHY et SONAGESS
Points saillants :
Diminution du résultat net bénéficiaire de la SONABHY et de la SONAGESS en
2016 ;
Dégradation des indicateurs de la SONABHY en 2016.
Commentaires :
La SONABHY, détentrice d’un monopole de droit pour l’importation et le stockage des
hydrocarbures liquides et gazeux, est chargée du transport, du conditionnement, la
vente et la distribution de ces produits. En 2016, les activités de la SONABHY ont permis
d’atteindre un chiffre d’affaires de 407, 887 milliards de F CFA contre 502,180 milliards
de F CFA en 2015, soit une baisse de 18,8%. Cette diminution s’explique par la baisse
des prix de vente des hydrocarbures à la pompe. La valeur ajoutée et l’excédent brut
d’exploitation sont respectivement en baisse de 75% et 81%. Il en ressort un résultat
net bénéficiaire de l’ordre de 11,070 milliards de F CFA en 2016 contre 19,485 milliards
de F CFA en 2015, soit une baisse de 43,2%. La masse salariale a enregistré une
hausse de 13,2% en 2016, par contre on note une forte baisse de la productivité du
personnel.
Avec pour mission principale, la gestion du stock national de sécurité et du stock
d’intervention, la SONAGESS assure l’approvisionnement des zones déficitaires et/ou
en rupture d’approvisionnements. Au cours de l’année 2016, la société a réalisé un
chiffre d’affaires de 5,889 milliards de F CFA, soit une hausse de 62,9% par rapport à
l’exercice 2015 et s’explique par l’encaissement des ventes de la période.
Contrairement, la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation enregistrent des
baisses respectives de 17,5% et 64,4% entre 2015 et 2016. Quant au résultat net, il est
passé de 318,979 millions de F CFA en 2015 à 151,045 millions de F CFA en 2016 et
enregistre une baisse de 52,7%. L’effectif du personnel et la masse salariale ont connu
des hausses respectives de 14,7% et 11,5% tandis que la productivité du personnel,
connaît une baisse sur la même période.
Source : Société nationale burkinabé d’hydrocarbures Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire
40
Tableau 12 : Quelques données sur SONABHY et SONAGESS (en millions FCFA) et le personnel employé en nombre
SONABHY SONAGESS
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015 (%) 2016 2007 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 407 887 86,8 -18,8 5 889 1540,4 62,9
Valeur ajoutée 15 807 -33,8 -75,0 710 162,0 -17,5
Excédent brut d'exploitation
11 273 -48,4 -81,0 117 67,1 -64,4
Bénéfices 11 070 -31,4 -43,2 151 -35,7 -52,7
Masse salariale 4 534 48,5 13,2 593 195,0 11,5
Personnel employé 371 57,9 -0,5 148 59,1 14,7
Graphique 35 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONABHY
Graphique 36 : Evolution de la productivité du personnel de la SONABHY
Graphique 37 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONAGESS (en millions de FCFA)
Graphique 38 : Evolution de la productivité du personnel de la SONAGESS
-100000
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
-100,0
-50,0
0,0
50,0
100,0
150,0
200,0
Productivité du personnel
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
Productivité du personnel
41
2.9. Les sociétés d’Etat SONAPOST et SONATUR
Points saillants :
Faible baisse du chiffre d’affaires de la SONAPOST en 2016 ;
Baisse du chiffre d’affaires et du résultat net bénéficiaire de la SONATUR en
2016.
Commentaires :
La Société nationale des postes (SONAPOST) a en charge le désenclavement,
l’aménagement du pays par l’équipement en infrastructures postales. En outre, la
société s’occupe de la collecte, de l’acheminement et de la distribution des objets de
correspondance ainsi que de la mobilisation et la promotion de l’épargne nationale. La
nationale des Postes a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 21,287 milliards de F CFA
contre 21,437 milliards de F CFA en 2015, soit une baisse de 0,7% sur la période. Les
autres indicateurs de la société se sont améliorés par rapport à 2015. En effet, la valeur
ajoutée, l’excédent brut d’exploitation et le résultat net bénéfciaire sont en hausse
respectivement de 13,7%, 8,3% et 29,1%. L’effectif du personnel s’élève en 2016 à 1
144 agents, soit une hausse de 3,2% par rapport à 2015 avec une masse salariale de
6,279 milliards de FCFA, elle-même en hausse de 9,3%. La productivité du personnel
connait une hausse de 1 point de pourcentage en 2016.
La SONATUR est l’instrument de la politique de l’habitat du Gouvernement pour
l’impulsion du sous-secteur de la viabilisation. A ce titre, elle est chargée de l’acquisition,
l’aménagement et la commercialisation de parcelles viabilisées. Son chiffre d’affaires
au titre de l’année 2016 s’est élèvé à 9,121 milliards de F CFA, en baisse de 4,9% par
rapport à 2015. Il en est de même pour du résultat net bénéficiaire, en baisse de 0,8%
sur la même période. Par contre, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation sont
en hausse respectivement de 3,4% et 5,7%. A la suite de la dinimution de l’effectif du
personnel employé de 7,8%, la masse salariale a baissé de 14,1% entre 2015 et 2016.
La productivité du personnel affiche une hausse de 5,3 points de pourcentage en 2016.
Source : Société nationale des postes Société nationale d’aménagement des terrains urbains
42
Tableau 13 : Quelques données sur SONAPOST et SONATUR (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
SONAPOST SONATUR
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015 (%) 2016 2007 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 21 287 552,0 -0,7 9 121 68,5 -4,9
Valeur ajoutée 11 729 674,7 13,7 3 515 677,7 3,4
Excédent brut d'exploitation
4 946 -421,4 8,3 3 021 967,5 5,7
Bénéfices 1 961 136,0 29,1 2 112 8700,0 -0,8
Masse salariale 6 279 105,6 9,3 352 107,1 -14,1
Personnel employé 1 144 33,0 3,2 71 47,9 -7,8
Graphique 39 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONAPOST
Graphique 40 : Evolution de la productivité du personnel de la SONAPOST
Graphique 41 : Evolution des indicateurs de gestion de la SONATUR
Graphique 42 : Evolution de productivité du personnel de la SONATUR
0
5000
10000
15000
20000
25000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
16,0
Productivité du personnel
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
16,0
Productivité du personnel
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
Productivité du personnel
43
2.10. Les sociétés d’Etat SOPAFER-B et SEPB
Points saillants :
Hausse du chiffre d’affaires de SOPAPER-B et de SEPB en 2016;
Diminution du résultat net déficitaire de SEPB en 2016.
Commentaires :
La Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) a en charge
la gestion des intérêts et du patrimoine de l’Etat dans le cadre d’une convention de
concession du service public des transports ferroviaires, conclue avec SITARAIL en
1997. Au terme de l’exercice 2016, le chiffre d’affaires de SOPAFER-B s’est établi à 738
millions de F CFA correspondant à une hausse de 0,1% par rapport à 2015. Malgré
cette légère hausse du chiffre d’affaires, la valeur ajoutée ainsi que l’excédent brut
d’exploitation ont enregistré des baisses par rapport à 2015, soit respectivement 3,4%
et 33,1%. En définitive, le résultat net demeure bénéficiaire de 85 millions de F CFA et
affiche une hausse 11,8% par rapport à 2015. L’effectif du personnel employé et la
masse salariale ont enregistré des hausses respectives de 7,1% et 18,1% par rapport
à 2015. La productivité du personnel s’est dépréciée de 1,3 point de pourcentage en
2016, ce par rapport à 2015.
La Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) quant à elle, est chargée
entre autres de formuler à partir des phosphates bruts, de l’engrais en vue de réduire
les importations du Burkina Faso. La SEPB a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de
109 millions de F CFA contre 15,49 millions de F CFA en 2015, essentiellement dû à
l’augmentation du volume des activités. La valeur ajoutée a atteint la valeur de 97,9
millions de F CFA avec un excédent brut d’exploitation de 13,404 millions de FCFA. Le
résultat net est déficitaire de 57,16 millions de F CFA contre un déficit de 120,968
millions de F CFA en 2015. La masse salariale malgré une stagnation des effectifs
s’accroit de 33,3% par rapport à 2015 en raison de la prise en compte d’indemnités de
départ à la retraite et la correction d’erreurs de comptabilisation d’indemnités. La
productivité du personnel enregistre une hausse de 4 points de pourcentage entre 2015
et 2016.
Source : Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina Société d’exploitation des phosphates du Burkina
44
Tableau 14 : Quelques données sur SOPAFER-B et SEPB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
SOPAFER B SEPB
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015(%) 2016 2013 (%) 2015(%)
Chiffre d’affaires 738 26,2 0,1 109 -78,8 626,7
Valeur ajoutée 374 14,7 -3,4 98 -62,6 188,2
Excédent brut d'exploitation
105 -18,6 -33,1 13 -94,0 -144,8
Bénéfices 85 18,1 11,8 -57 -235,7 -52,9
Masse salariale 254 28,9 18,1 84 82,6 33,3
Personnel employé 30 20,0 7,1 16 -69,2 0,0
Graphique 43 : Evolution des indicateurs de gestion de la SOPAFER-B
Graphique 44 : Evolution de productivité du personnel de la SOPAFER-B
Graphique 45 : Evolution des indicateurs de gestion de la SEPB
Graphique 46 : Evolution de productivité du personnel de la SEPB
-200
0
200
400
600
800
1000
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée -10,0
-5,0
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
0
100
200
300
400
500
600
2013 2014 2015 2016
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
2013 2014 2015 2016
45
2.11. Les sociétés d’Etat CARFO et CNSS
Points saillants :
Forte amélioration des indicateurs de gestion de CARFO et CNSS en 2016. Commentaires :
La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) est chargée de la gestion
du régime de retraite des fonctionnaires, militaires, magistrats, contractuels de la
fonction publique et des agents des collectivités territoriales ainsi que de la gestion du
régime de prévention et de réparation des risques professionnels. Sur les dix dernières
années, le chiffre d’affaires de la société n’a cessé de croître traduisant sa performance.
En effet, le chiffre d’affaires a doublé passant de 67,576 milliards de F CFA en 2007 à
137,888 milliards de F CFA en 2016. Les bénéfices sont passés 23,012 milliards de F
CFA en 2015 à 33,042 milliards de F CFA en 2016. Sur la même période, la masse
salariale s’est accrue de 21,3% et table à 1,217 milliards de F CFA.
A l’image de la CARFO, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) assure le
service des prestations sociales en faveur des travailleurs salariés et assimilés du
secteur privé au Burkina Faso. La société enregistre une amélioration de ses indicateurs
entre 2015 et 2016. En effet, le chiffre d’affaires connait une hausse appréciable de
28,6% passant de 107,246 milliards de F CFA en 2015 à 137,888 milliards de F CFA
en 2016. Les bénéfices quant à eux sont en hausse de 5,7% durant la même période.
La masse salariale connait une légère hausse de 1,1% pendant que l’effectif du
personnel s’est accru de 3,5%.
Source : Caisse autonome de retraite des fonctionnaires Caisse nationale de sécurité sociale
46
Tableau 15 : Quelques données sur CARFO et CNSS (en millions F CFA) et le personnel en nombre
CARFO CNSS
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en Variation / Variation /
2016 2007 (%) 2015 (%) 2016 2007 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 67 576 208,5 22,2 137 888 146,6 28,6
Bénéfices 33 042 267,5 43,6 46 072 265,2 5,7
Masse salariale 1 217 165,1 21,3 8 331 31,4 1,1
Personnel employé 182 114,1 0,6 987 3,4 3,5
Graphique 47 : Evolution des indicateurs de gestion de la CARFO
Graphique 48 : Evolution de la masse salariale de la CARFO
Graphique 49 : Evolution des indicateurs de gestion de la CNSS
Graphique 50 : Evolution de la masse salariale de la CNSS
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
Chiffre d'affaires Bénéfices
200
400
600
800
1000
1200
1400
Masse salariale
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
Chiffre d'affaires Bénéfices
5 000
5 500
6 000
6 500
7 000
7 500
8 000
8 500
9 000
Masse salariale
47
2.12. Les sociétés d’Etat ACOMOD et MINOFA
Points saillants :
Forte amélioration du chiffre d’affaires de l’ACOMOD et de MINOFA en 2016 ;
Résultat net bénéficiaire de l’ACOMOD en 2016 contre un déficit à MINOFA.
Commentaires :
L’agence de conseil et de maitrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement
urbain (ACOMOD) après une dépréciation de ses indicateurs entre 2014 et 2015 connait
une amélioration de ceux-ci entre 2015 et 2016. En effet, le chiffre d’affaires est passé
de 173,068 millions de F CFA en 2015 à 344,092 millions de F CFA en 2016, soit une
hausse de 98,84%. La valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation enregistrent des
variations similaires. Il en est résulté une amélioration significative du bénéfice net
atteignant la valeur de 21,807 millions de F CFA en 2016 contre 8,554 millions de F
CFA en 2015. La masse salariale s’est accrue de 79,79% du fait de l’augmentation de
42,86% de l’effectif du personnel. La productivité du personnel quant à elle s’est établie
à 11,7% en 2016 contre 8,3% en 2015.
La Minoterie du Faso (MINOFA) a pour objet la production de farines, d’aliments pour
bétail et tous autres sous-produits. La société a réalisé un chiffres d’affaires de 386
millions en 2016 contre 4,688 millions de F CFA en 2015. Cependant, les indicateurs
de gestion à savoir la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation et le résultat net sont
tous négatifs en 2016 même si ces derniers se sont améliorés par rapport à 2015.
Malgré une diminution de l’effectif du personnel de 13,79%, la masse salariale a
augmenté de 26,39%. La productivité du personnel connait tout aussi une dégradation
en 2016, soit une perte de 5,4 point de pourcentage par rapport à 2015.
Source : Agence de conseil et de maitrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain
Minoterie du Faso
48
Tableau 16 : Quelques données sur ACOMOD et MINOFA (en millions F CFA) et le personnel en nombre
ACOMOD MINOFA
Valeur en Variation / Variation /
Valeur en
Variation /
Variation /
2016 2014 (%) 2015 (%) 2016 2014 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 344 859900,0 98,84 386 7620,00
Valeur ajoutée 233 -595,7 100,86 -248 115,7 90,77
Excédent brut d'exploitation 45 -148,9 104,55 -363 116,1 59,91
Bénéfices 22 -123,2 144,44 -529 234,8 0,00
Masse salariale 169 312,2 79,79 91 85,7 26,39
Personnel employé 20 150,0 42,86 25 257,1 -13,79
Graphique 51 : Evolution des indicateurs de gestion de l’ACOMOD
Graphique 52 : Evolution de productivité du personnel
de l’ACOMOD
Graphique 53 : Evolution des indicateurs de gestion de la MINOFA
Graphique 54 : Evolution de productivité du personnel
de la MINOFA
-100
0
100
200
300
400
2014 2015 2016
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée-10,0
-5,0
0,0
5,0
10,0
15,0
2014 2015 2016
-200
-100
0
100
200
300
400
500
2014 2015 2016
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée -20,0
-15,0
-10,0
-5,0
0,0
2014 2015 2016
49
2.13. La société d’Etat SOGEMAB
Points saillants :
Hausse significative du chiffre d’affaires de SOGEMAB en 2016 ;
Résultat net déficitaire de la SOGEMAB en 2016.
Commentaires :
La Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB)
a enregistré une hausse significative (96,4%) de son chiffre d’affaires qui s’est établi à
1,858 milliards de F CFA en 2016. La valeur ajoutée a suivi la même tendance et affiche
340,912 millions de F CFA contre 292,298 millions de F CFA en 2015. Cependant,
l’excédent brut d’exploitation est négatif et traduit le poids des charges de personnel sur
l’activité. En effet, sur la période la masse salariale s’est accru de 20,2% alors que
l’effectif du personnel est resté stable entre 2015 et 2016. La productivité du personnel
enregistre une légère amélioration, soit un gain de 1,1 point de pourcentage entre 2015
et 2016.
Source : Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale
50
Tableau 17 : Quelques données sur SOGEMAB (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
SOGEMAB
Valeur en
2016 Variation / 2014 (%)
Variation / 2015 (%)
Chiffre d’affaires 1 858 208,1 96,4
Valeur ajoutée 341 89,4 16,8
Excédent brut d'exploitation -80 6,7 33,3
Bénéfices -65 -112,7 -135,3
Masse salariale 386 65,0 20,2
Personnel employé 45 45,2 0,0
Graphique 55 : Evolution des indicateurs de gestion de la SOGEMAB
Graphique 56 : Evolution de productivité du personnel
de la SOGEMAB
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
2000
2014 2015 2016
Chiffre d'affaires Valeur ajoutée5,0
5,5
6,0
6,5
7,0
7,5
8,0
2014 2015 2016
51
2.14. Les sociétés d’Etat SBT et SONATER
Points saillants :
Opérationnalisation progressive de la SBT en 2016.
Forte baisse du chiffre d’affaires de SONATER en 2016.
Commentaires :
La Société burkinabé de télédiffusion (SBT) a connu en 2016 une hausse de son chiffre
d’affaires, passant de 390 000 F CFA en 2015 à 1,24 millions de F CFA. En dehors de
du chiffre d’affaires, les autres indicateurs de gestion n’ont pas connu une évolutions
satisfaisante au cours de l’exercice 2016. En effet, la valeur ajoutée s’est détériorée
passant de d’un déficit de 310,374 millions de F CFA en 2015 à 420,433 millions de F
CFA en 2016. Sur la même période, le déficit de l’excédent brut d’exploitation s’est
accentué, passant ainsi de 394,829 millions de F CFA à 574,563 millions de F CFA. A
terme, le résultat net de la société est déficitaire de l’ordre de 115,860 millions de F CFA
en 2016 contre un déficit de 396,282 millions de F CFA l’année précédente. Cette
situation de la société pourrait s’expliquer par l’opérationnalisation de celle-ci et le
démarrage timide de ses activités. La variation de la masse salariale s’explique par les
recrutements progressifs en vue du fonctionnement du réseau de diffusion.
La Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER)
a connu une dégradation des soldes de gestion au cours de l’exercice 2016. Le chiffre
d’affaires de la société est passé de 201,207 millions de F CFA en 2015 à 21 millions
de FCFA en 2016, soit une baisse de 89,6%, ce en raison du faible niveau d’activités.
La valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation ainsi que les bénéfices sont tous
négatifs pour l’exercice 2016. La baisse de l’effectif de 3,1% entre 2015 et 2016 a
entraîné une baisse de la masse salariale de 7,8% sur la même période.
Source : Société burkinabé de télédiffusion Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural
52
Tableau 18 : Quelques données sur SBT et SONATER (en millions F CFA) et le personnel employé en nombre
SBT SONATER
Valeur en
2016
Variation /
Valeur en 2016
Variation /
2015 (%) 2015 (%)
Chiffre d’affaires 1,24 217,9 21 -89,6
Valeur ajoutée -420 -98,6 -29 -109,8
Excédent brut d'exploitation -575 45,6 -321 2369,2
Bénéfices -116 -70,7 -346 486,4
Masse salariale 154 83,3 259 -7,8
Personnel employé 26 116,7 51 -3,8
53
3. L’ENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES
3.1. Quelques indicateurs économiques sur l’environnement des entreprises
Points saillants :
Baisse du niveau général des prix entre 2015 et 2016 ;
Amélioration du classement Doing Business du Burkina Faso en 2016.
Commentaires :
Sur la période 2007-2016, le niveau général des prix, mesuré à travers l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) a une tendance haussière. En effet, d’un niveau équivalent à 90,4 en 2007, l’indice a atteind la valeur de 108 en 2016, soit une variation de 19,5%. Cependant, on note une baisse de 0,3% du niveau des prix entre 2015 et 2016. Le volume des investissements directs étrangers s’est établi à 179,7 milliards de F CFA en 2016, soit une hausse de 40,1% par rapport à l’année précédente. Cette hausse traduit une amélioration de l’attrait des investisseurs étrangers, ce à la faveur de la sortie du pays de la Transition politique suite à l’organisation des élections couplées de 2015. Le crédit intérieur au secteur privé rapporté au PIB hausse depuis 2010. Il a atteint
30,4% en 2016 et marque une croissance de 5,6% par rapport à 2015 . Au cours des
dix dernières années, le niveau de crédit à l’économie augmenté de 79,9%.
Le taux de ponction fiscale a été de 16% en 2016, soit une croissance de 13,5% par
rapport à l’année précédente ; cependant cette évolution n’a pas permis au pays de se
conformer de la norme de 20% dans l’espace communautaire UEMOA.
Le classement Doing Business du Burkina Faso a évolué en dents de scie sur la période 2007-2016. En effet, le pays qui avait enregistré une amélioration continue de son classement entre 2007 et 2010 connaît un regain de positionnement en 2016 se classant ainsi à la 143è place sur 189 pays avec un score de 50,81.
Source : DGEP/BCEAO/INSD/ Rapport sur le système de suivi des performances du secteur privé
54
Tableau 19 : Quelques indicateurs économiques
Valeurs en 2016
Variation / Variation /
2007 (%) 2015 (%)
Indice harmonisé des prix à la consommation 108 19,5 -0,3 Volume des investissements directs étrangers (en milliards de FCFA)
179,7 9,2 40,1
Crédit intérieur fourni au secteur privé (% PIB) 30,4 79,9 5,6
Taux de ponction fiscale (%) 16,0 28,0 13,5
Graphique 57 : Evolution de l'indice harmonisé des prix à la consommation
Graphique 58 : Evolution du volume des investissements directs étrangers (milliards de FCFA)
Graphique 59 : Evolution du crédit intérieur fourni au secteur privé rapporté au PIB (en %)
Graphique 60 : Evolution du classement Doing business du Burkina Faso (%)
90
92
94
96
98
100
102
104
106
108
110
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
16,917,7
17 17,3
19,8
21,6
30,4
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2016
0,50
0,55
0,60
0,65
0,70
0,75
0,80
0,85
0,90
0,95
1,00
55
3.2. Documents d’investissements
Points saillants :
Hausse de 31% des auorisations d’implantation d’unités industrielles.
Commentaires :
Le nombre de documents d’investissement délivrés en 2016 a connu une augmentation par rapport à 2015. En effet, les autorisations d’implantation d’unités industrielles hausse de 30,6% par rapport à 2015 et les agréments au code des investissements affichent une variation de 8,6%. Cette augmentation du nombre de documents délivrés pourrait s’expliquer par la hausse du volume des investissements directs étrangers conjuguée à l’amélioration du crédit intérieur fourni au secteur privé entre les deux dernières années mais aussi par le retour à une situation politique normalisée après une période une transition politique.
Source : Direction des guichets uniques du commerce et de l’investissement
56
Tableau 20 : Répartition des documents d'investissements délivrés à Ouagadougou
Valeurs
2016
Variation /
2007 (%) 2015 (%)
Autorisation d'implantation d’unités industrielles 209 226,6 30,6
Agrément au code des investissements 38 -13,6 8,6
Agrément en qualité de distributeur de produits pétroliers et dérivés
0
Constatation de démarrage des activités des entreprises agréées au code des investissements
9
Ensemble
Graphique 61 : Evolution des documents d'investissements délivrés à Ouagadougou
Graphique 62 : Répartition des documents d’investissement délivrés à Ouagadougou en 2015
Graphique 63 : Evolution du nombre d'autorisation d'implantations d'unités industrielles et des investissements prévisionnels
Graphique 64 : Evolution des constatations de démarrage des activités
0
30
60
90
120
150
180
210
240
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Autorisation d'implantation d’U.I
Agrément au C.I
Agrément QDPPD
Constatation de démarrage
Autorisation d'implantation d’unités
industrielles
Agrément au code des
investissements
0
50
100
150
200
250
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Nombre d'entreprises autorisées
Investissements prévisionnels (milliards FCFA)
0
10
20
30
40
50
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Nombre d'entreprises autorisées
Investissements prévisionnels (milliards FCFA)
57
3.3. Documents de commerce
Points saillants :
Augmentation du nombre de documents de commerce délivrés en 2016 ;
Diminution du nombre d’autorisations spéciales d’exporter, de certificat d’origine
délivrés en 2016.
Commentaires :
Au total 53 030 documents de commerce ont été délivrés au cours de l’année 2016 ; ils sont en croissance de 57,5% par rapport à l’année précédente. L’analyse sur la typologie des documents montre que ces documents sont constitués essentiellement de Déclarations préalables d’importation (78,5%) et de cartes professionnelles de commerçants (16,1%). On note une reprise des activités économiques et cela est matérialisée par une envie de commercer à travers l’augmentation des déclarations préalables d’importation (41,4%), des autorisations spéciales d’importation (46,3%) et d’autorisations d’exercer le commerce par les étrangers (15,5%), ce par rapport à l’année 2015. Cette évolution à la hausse des titres délivrés pourrait tirer des sources à l’augmentation du volume des investissements directs étrangers et des crédits intérieurs fournis au secteur privé constatée au cours de l’année 2016.
Cependant, au terme de l’année 2016, la délivrance des autorisations spéciales
d’exporter, des certificats d’origine et des attestations d’activité baissent respectivement
de 29%, 5,5% et 19,2% comparativement à 2015.
Source : Direction des guichets uniques du commerce et de l’investissement
58
Tableau 21 : Documents de commerce délivrés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso
Valeurs
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Déclarations préalables d'importation (DPI) 41 625 113,2 41,4
Autorisation spéciale d'importer (ASI) 713 207,9 46,3
Autorisation spéciale d'exporter (ASE) 137 93,0 -29,0
Autorisation d'exercer le commerce par les étrangers (AE) 369 70,6 15,5
Cartes professionnelles des commerçants (CPC) 8 556 0,0 480,1
Certificats d'origine (CO) 1 508 0,0 -5,5
Attestation d'activité (AA) 126 0,0 -19,2
Ensemble 53 030 164,5 57,5
Graphique 65 : Evolution des déclarations préalables d'importation
Graphique 66 : Evolution des autorisations spéciales pour le commerce extérieur
Graphique 67 : Evolution de la délivrance des C.P.C et des C.O
Graphique 68 : Répartition des documents de commerce délivrés en 2016
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
0
100
200
300
400
500
600
700
800
(ASI) (ASE)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
CPC CO 0 20 000 40 000
Déclaration Préalabled'Importation
Autorisations Spéciales
Autorisation spécialed'exportation (ASE)
Autorisation d'Exercer lecommerce par les étrangers
CPC
Certificat d'Origine
Attestation d'activité (AA)
59
4. LA PROPRIETE INDUSTRIELLE
Points saillants :
Augmentation de 15% du nombre de demandes de titres de propriété
acceptées par l’OAPI en 2016 .
Commentaires :
En 2016, 197 demandes de titres de propriété ont été acceptées par l’OAPI. Ces demandes sont en hausse de 1,5% comparativement à l’année 2015. L’analyse typologique revèle qu’elles étaient constituées principalement de noms commerciaux (46%), de marques (3,4%) et de demandes d’antériorité (13%). On note que les demandes de brevets n’ont représenté que 3% des demandes introduites et cela traduit le faible niveau de créativité et d’invention source de création de valeur ajoutée à travers l’utilisation des résultats de la recherche et des innovations.
Les demandes de propriété de marques et celles de recherches d’antériorité ont connu une augmentation entre 2015 et 2016 et sont respectivement de 42,6% et 4,2%. Par contre, les demandes de propriété de « dessins et modèles industriels » sont en baisse de 25%, celles de « noms commerciaux » et « d’annuités de brevets » connaissent des baisses respectives de 22,4% et 20%. Certes, on constate sur la période 2007-2016 une évolution à la hausse des demandes de titres de propriété acceptées à l’OAPI mais des actions d’incitation pour la promotion de la recherche et de protection des résultats doivent être intensifiés afin de booster la contribution du secteur privé au développement économique du pays.
Source : Centre national de la propriété industrielle
60
Tableau 22 : Dépôts de demandes de titres acceptées auprès de l'OAPI
Catégorie de titre Nombre
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Brevets 5 0,0 0,0
Marques 67 157,7 42,6
Dessins et modèles industriels 3 0,0 -25,0
Noms commerciaux 90 125,0 -22,4
Modèles d'utilité 1 0,0 0,0
Renouvellement des marques 2 0,0 0,0
Recherches d'antériorités 25 0,0 4,2
Renouvellement de nom commercial 0 0,0 0,0
Restauration de marques 0 0,0 -100,0
Annuité de brevets 4 0,0 -20,0
Ensemble 197 198,5 1,5
Graphique 69 : Evolution de l'ensemble des demandes de titres à l'OAPI
Graphique 70 : Répartition de l'ensemble des demandes de titres auprès de l'OAPI en 2016
0
50
100
150
200
250
300
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Brevets 3%
Marques 34%
Renouvellement des marques
3%
Noms commerciau
x 46%
Modèles d'utilité
0%
Renouvellement des
marques1%
Recherches d’antériorités
13%
Annuité de brevets
2%
61
5. LA QUALITE Points saillants :
Augmentation du nombre de contrôles métrologiques effectués en 2016 ;
Augmentation des contrôles de qualité effectués en 2016.
Commentaires :
Au cours de l’année 2016, l’ABNORM a effectué 3 870 contrôles métrologiques, soit une hausse de 5,3% par rapport aux réalisations de l’année 2015. Cette hausse s’explique par l’augmentation du volume des activités qui y ont été menées. En effet, les contrôles métrologiques sur les distributeurs routiers ont concerné 2 215 appareils, cet effectif est en hausse de 11,3%. Des variations à la hausse sont également constatées en ce qui concerne les contrôles des compteurs volumétriques, des ponts bascules, des doseuses pondérales et des masses. Par contre, on enregistre une baisse du nombre de contrôles effectués sur les bascules romaine (8,7%) et les balances électroniques (60%). 398 contrôles de qualité ont été opérés sur différents produits, soit une augmentation de 6,7%. Cette variation est la résultante de la hausse des contrôles effectués sur les bouteilles de gaz (87%) et sur les huiles de pétrole (25,7%), ce au détriment des contrôles opérés sur les autres produits notamment les pneumatiques (57,1%) et les matériaux de construction (27,5%). En somme, 83% des activités réslisées par l’ABNORM en 2016, étaient relatives à des contrôles métrologiques, 9% des analyses de qualité et 8% des contrôles de qualité.
Source : Agence burkinabé de normalisation, de la métrologie et de la qualité
62
Tableau 23 : Contrôles métrologiques effectués par type d'instruments de mesure
Nombre
2016 Variation / 2009 (%)
Variation / 2015 (%)
Distributeurs routiers 2 215 14,4 11,3
Compteurs volumétriques 38 -5,0 137,5
Instruments de pesage (bascule romaine) 1 400 -8,7
Balances électroniques 24 -98,9 -60,0
Ponts bascules 36 89,5 20,0
Doseuses pondérales 66 24,5 153,8
Masses 91 44,4 333,3
Ensemble 3 870 -8,5 5,3
Tableau 24 : Contrôles de qualité effectués par type de produits
Nombre
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Pneumatiques 3 -87,5 -57,1
Matériaux de construction 74 362,5 -27,5
Bouteilles de gaz 43 377,8 87,0
Carbure 1 -50,0 0,0
Piles électriques 0 -100,0 -100,0
Sachets en plastique et vaisselles, articles de ménage, d’hygiène ou de toilette en plastique
66 1000,0 0,0
Huile de pétrole 210 0,0 25,7
Tissus 0 0,0 0,0
Appareils et instruments de pesage et de mesurage 1 0,0 -80,0
Jouets et articles pour jeux de société 0 0,0 -100,0
Ensemble 398 586,2 6,7
63
Tableau 25 : Analyses de qualité effectuées par type de produits
Nombre
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Pneumatiques 3 -85,0 -57,1
Matériaux de construction 74 -40,8 -27,5
Bouteilles de gaz 43 258,3 87,0
Carbure 1 -50,0 0,0
Piles électriques 0 -100,0 -100,0
Sachets en plastique et vaisselles, articles de ménage, d’hygiène ou de toilette en plastique
66 13,8 0,0
Huile de pétrole 210 0,0 25,7
Tissus 0 0,0 0,0
Appareils et instruments de pesage et de mesurage 1 0,0 -80,0
Jouets et articles pour jeux de société 0 0,0 -100,0
Ensemble 398 80,1 6,7
Graphique 71 : Répartition des opérations de contrôles réalisées par l'ABNORM en 2016
Graphique 72 : Répartition des contrôles métrologiques effectués en 2016
Contrôles métrologi
ques83%
Contrôles de qualité
8%
Analyses de qualité
9%
Distributeurs routiers
2%
Compteurs volumétriqu
es85%
Instruments de pesage (bascules à romaine)
1%
Balances électroniqu
es2%
Ponts bascules
4%
Doseuses pondérales
6%
64
6. LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES
6.1. Les entreprises industrielles enregistrées à la CCI-BF
Points saillants :
Plus de trois quart des enetrprises enregistrées exercent dans les BTP ;
Trois quart des entreprises constituées en entreprises individuelles ;
1% des entreprises enregistrées ont plus de 20 années d’existence.
Commentaires :
A travers le fichier Néré, au total 8 975 entreprises industrielles on été dénombrées en 2013 contre 7 988 en 2012, soit une hausse de 11%. L’analyse typologique montre que le secteur du « bâtiments et travaux publics » occupe le premier rang des entreprises industrielles enregistrées à la CCI-BF avec un effectif de 6 821 entreprises et représentent 76% des effectifs. Elles sont suivies de celles exerçant dans l’industrie du textile et du papier à raison de 632 entreprises, soit 7% des entreprises totales. Cette dernière catégorie détient une proportion identique à celle de la branche « industrie du bois, des métaux et industries diverses » tandis que celles des « industries agro-alimentaires » et des « industries extractives » en regroupent environ respectivement 6% et 2%. L’analyse des entreprises enregistrées selon la forme juridique montre que 75% des entreprises industrielles sont constituées sous la forme d’entreprises individuelles, 20% en sociétés à responsabilité limitée (SARL) et 5% en sociétés anonymes. L’analyse spatiale fait ressortir que les entreprises sont fortement représentées dans la capitale Ouagadougou et dans une moindre mesure à Bobo-Dioulasso. Sur le plan de l’ancienneté dans l’activité, il ressort que les entreprises sont majoritairement jeunes. En effet, en 2013, 68% d’entre elles avaient au plus 10 ans d’existence, 31% avaient entre 11 et 20 ans et seulement 1% avaient plus de 20 ans d’existence.
Source : Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso
65
Tableau 26 : Répartition des entreprises industrielles selon la branche d'activité
Nombre en
2013 Variation / 2005 (%)
Variation / 2012 (%)
Bâtiments et travaux publics 6 821 123 11
Industries agro-alimentaires 530 154 10
Industries chimiques 170 130 6
Industries des produits minéraux et industries métallurgiques de base
62 138 19
Industries du textile et du papier 632 114 10
Industries du bois, des métaux et industries diverses
589 178 13
Industries extractives 171 122 20
Ensemble 8 975 127 11
Graphique 73 : Répartition des entreprises industrielles selon le statut juridique en 2013
Bâtiments et travaux publics
76%
Industries agro-
alimentaires6%
Industries du textile et du
papier7%
Industries du bois, métaux et
divers7%
Autres4%
66
Graphique 74 : Répartition des entreprises industrielles enregistrées par localité (%)
Graphique 75 : Répartition des entreprises industrielles en 2013 (%)
Graphique 76 : Répartition des entreprises industrielles par tranche d'âge en 2013
Graphique 77 : Evolution du nombre d'entreprises industrielles enregistrées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Bobo-Dioulasso Ouagadougou Autres localités
Entreprise individuelle
75%
Société anonyme
5%
Société à responsa
bilité limitée
20%
Autres 0%
0 à 10 ans68%
11 à 20 ans31%
Plus de 20 ans1%
Nationaux99%
Etrangers1%
67
6.2. Les entreprises industrielles enregistrées au répertoire de la Direction Générale de l’Industrie (DGI)
Points saillants :
Amélioration des principaux indicateurs de gestion des entreprises industrielles
en 2015 .
Commentaires :
Les variables de gestion des entreprises industrielles enregistrées au repertoire de la Direction générale de l’industrie, ont connu dans leur majorité une évolution à la hausse au cours de l’exercice 2015. En effet, la production des entreprises a atteint la valeur de 601,901 milliards de FCFA, soit une hausse de 70,3% comparativement à l’exercice 2014. Elle est la résultante de l’augmentation de la consommation de matières premières (24,1%), de produits pétroliers (24,5%) et d’électricité (125,7%). Corrélativement à l’amélioration de la production, la masse salariale enregistre une hausse de 14,6% tandis que les effectifs employés sont en baisse de 6,5% au cours du même exercice. En matière de production, la branche « textile » demeure leader en matière de production avec une valeur enregistrée de 231,073 milliards de FCFA en 2015. Elle est suivie par les branches « énergie » et « boisson » avec respectivement une production de 141,298 milliards de FCFA et 74,99 milliards de FCFA. En matière de chiffre d’affaires, avec une réalisation de 139,472 milliards de FCFA la branche « énergie » est leader du top 5, suivie de la branche « boisson » (108,458 milliards de FCFA). Avec une consommation de 67,883 milliards de FCFA de produits pétroliers en 2015, la branche « énergie » détient la palme d’or, elle est suivie du « textile » et de la « boisson » respectivement avec 14,287 milliards de FCFA et 3,406 milliards de FCFA. En termes de consommation en électricité, la branche « construction métallique » constitue la plus énergétivore (11,703 milliards de FCFA), suivie de la branche « industrie extractive » (4,787 milliards de FCFA) et du « textile » (4,784 milliards de FCFA), elle-même première pourvoyeuse d’emplois (1 654 empoyés) mais aussi en matière de masse salariale, soit 17,289 milliards de FCFA.
Source : Direction générale de l’industrie
68
Tableau 27 : Top 5 des entreprises industrielles en termes d'effectifs selon la branche d'activité en 2015
Classement Branche d'activité Effectifs
1er Textile 1 654
2 Energie 1 603
3 Agroalimentaire 1 592
4 Construction métallique 850
5 Boisson 652
Tableau 28 : Top 5 de la production des entreprises industrielles en 2015 selon la branche d'activité (en millions de F CFA)
Classement Branche d'activité Production
1er Textile 231 073
2 Energie 141 298
3 Boisson 74 999
4 Industries extractives 59 524
5 Construction métallique 36 196
Tableau 29 : Top 5 en terme de chiffre d'affaires des entreprises industrielles en 2015 selon la branche d'activité (en millions de F CFA)
Classement Branche d'activité Production
1er Energie 139 472
2 Boisson 108 458
3 Industrie extractive 70 702
4 Agroalimentaire 62 081
5 Construction métallique 59 209
Tableau 30 : Top 5 de la consommation en matières premières des entreprises industrielles selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA)
Classement Branche d'activité Production
1er Energie 139 472
2 Textile 80 320
3 Industrie extractive 50 790
4 Construction métallique 36 102
5 Agroalimentaire 17 055
69
Tableau 31 : Top 5 de la consommation en produits pétroliers des entreprises industrielles selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA)
Classement Branche d'activité Production
1er Energie 67 883
2 Textile 14 287
3 Boisson 3 406
4 Autres industries 1 962
5 Agroalimentaire 1 197
Tableau 32 : Top 5 de la consommation en électricité des entreprises industrielles selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA)
Classement Branche d'activité Production
1er Construction Mécanique 11 703
2 Industrie extractive 4 787
3 Textile 4 784
4 Boisson 2 117
5 Agroalimentaire 850
Tableau 33 : Top 5 des entreprises industrielles en termes de masse salariale selon la branche d'activité en 2015 (en millions de F CFA)
Classement Branche d'activité Production
1er Textile 17 289
2 Energie 16 089
3 Agroalimentaire 5 143
4 Boisson 4 519
5 Construction métallique 1 985
Tableau 34 : Evolution des variables de gestion des entreprises industrielles (en millions de F CFA)
Valeur en 2015
Variation / 2007 (%)
Variation / 2014 (%)
Production 601 901 39,0 70,3
Masse salariale 49 686 32,9 14,6
Chiffre d'affaires 526 638 0,9 -20,4
Consommation matières premières 351 622 59,4 24,1
Consommation des produits pétroliers 89 496 128,6 24,5
Consommation électricité 25 650 134,9 125,7
Effectif employé 8 151 -12,6 -6,5
70
6.3. L’Indice harmonisé de la production industrielle
Points saillants :
Evolution en dents de scie de l’IHPI en 2016 ;
Accroissement de l’indice de production des industries extractives en 2016 ;
Commentaires :
Au cours de l’année 2016, la valeur de l’indice harmonisé de la production industrielle (IHPI) a décru sur les trois premiers trimestres avant de connaître une évolution à la hausse. En effet, d’un niveau d’indice de 155,8 au premier trimestre, sa valeur s’est stabilisée à 139,4 au troisième trimestre puis à 156,5 au dernier trimestre. En glissement annuel, seul le second trimestre présente une décroissance de 1,2% entre les années 2015 et 2016. En revanche, le troisième trimestre enregistre la plus forte croissance de l’IHPI, soit 16,4%. L’indice de production des industries extractives s’est accru au cours de l’année 2016, en passant d’un niveau de 864,70 au premier trimestre à 1 203,4 au quatrième trimestre. On note qu’en termes de glissement annuel, les trois derniers trimestres connaissent une tendance haussière. L’indice de production des « industries alimentaires et du tabac » tout comme celui des « industries métalliques » et des « Autres industries de fabrication » enregistrent des variations à la hausse en 2016, ce en glissement annuel. Cependant, les « industries du bois et meubles », « du verre et de la céramique » connaissent des baisses de production en glissement entre les années 2015 et 2016. Il en est de même du secteur de l’électricité, gaz et eau qui a aussi évolué en yoyo durant la même période.
Indices calculés : Indices de Laspeyres de volume Nomenclatures : NAEMA, NOPEMA Année de base : 2007 Champs couvert : entreprises industrielles exerçant au Burkina Faso Echantillon : 56 entreprises et 86 produits-entreprises Source : Institut national de la statistique et de la démographie
71
Tableau 35 : Evolution de l'indice trimestriel de production industrielle par type d’industries
Pondérat
ion
2016 Glissement annuel (%)
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Industries extractives 111,5 864,70 914,20 1 130,50 1 203,40 -14,3 1,9 121,0 38,9
Industries alimentaires et de tabac
3 180,70 196,2 216,4 189,3 204,7 4,9 8,9 18,3 5,2
Industries textiles et du cuir
1 300,70 111,20 30,00 12,10 67,60 5,4 -45,9 45,8 40,5
Industries du bois et meubles
1,4 28,7 28,2 19 12,8 -73,6 -28,4 -24,6 -9,9
Industries du papier, carton et édition
77 158,70 216,30 214,30 215,30 -33,4 25,0 28,8 23,2
Industries pétrolières, chimiques et caoutchouc, plastiques
364,5 62,3 77,7 76,5 71,9 -19,1 -2,3 -1,3 17,9
Industries du verre, de la céramique
1 324,80 38,70 31,60 31,20 35,70 -59,3 -52,3 -33,3 -21,4
Industries métalliques 1 186,40 163,2 109,4 163,2 154,6 89,3 4,3 67,9 62,1
Autres industries de fabrication
335,5 194,50 208,50 208,40 209,20 29,8 25,8 25,5 32,9
Electricité, gaz et eau 2 117,60 164,4 193,1 142,2 164,2 1,0 -4,7 -13,2 10,3
Ensemble industries 10 000 155,8 152,5 139,4 156,5 2,8 -1,2 16,4 15,5
Graphique 78 : Indice global de production industrielle (base 100 en 2007)
Graphique 79 : Evolution de l'indice de production des industries extractives (base 100 en 2007)
Graphique 80 : Evolution de l'indice de production des industries alimentaires et tabac (base 100 en 2007)
Graphique 81 : Evolution de l'indice de production des industries du papier (base 100 en 2007)
60,0
80,0
100,0
120,0
140,0
160,0
180,0
0,0
500,0
1 000,0
1 500,0
46,0
96,0
146,0
196,0
246,0
40,0
90,0
140,0
190,0
240,0
290,0
72
7. COMMERCE
7.1. Les entreprises commerciales enregistrées à la CCI-BF
Points saillants :
Le commerce de détail est le plus répandu dans le domaine commercial ;
L’entreprise individuelle est la forme juridique la plus répandue ;
Les entreprises commerciales execent en majorité dans la capitale.
Commentaires :
Au total, 35 491 entreprises commerciales ont été dénombrées en 2013, dans le fichier néré. Cet effectif est en hausse de 9,2% par rapport à 2012. Suivant le type de commerce mené, le commerce de détail constitue le type de commerce le plus pratiqué sur la période 2005-2013. Il enregistre une hausse de 7% par rapport à 2012. Cette prédominance du commerce de détail pourrait s’expliquer par la faible capacité financière qu’exige ce type de commerce comparativement aux commerces de gros et de demi-gros. Le petit commerce occupe le deuxième rang avec 14,0% des entreprises enregistrées en 2013, suivent respectivement le commerce de gros (7,2%) et celui de demi-gros (7,1%). Les entreprises commerciales au Burkina Faso sont en majorité jeunes ; 68% d’entre elles ont entre 0 et 10 ans, 31% entre 11 et 20 ans et seulement 1% ont plus de 20 ans. Ceci pourrait laisser transparaitre que l’économie burkinabè est une économie en construction. Selon le statut juridique des entreprises enregistrées, les entrepreneurs commerciaux ont pour préférence les entreprises individuelles, en témoignent leur nombre élevé (90%) contre 9% pour les SARL et 1% pour les autres. S’agissant de la répartition spatiale, la plupart des entreprises commerciales exercent à Ouagadougou (69%), suivi de Bobo-Dioulasso (13%) tandis que les autres localités enregistrent 18%. Cette concentration dans la capitale peut s’expliquer par l’existence d’un marché plus important d’où la nécessité de rapprocher les produits de la clientèle.
Source : Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
73
Tableau 36 : Nombre d'entreprises commerciales par type de commerce
Effectif en
2013 Variation / 2005 (%)
Variation / 2012 (%)
Commerce de gros 2 559 219,9 29,2
Commerce de demi-gros 2 526 120,6 12,6
Commerce de détail 25 422 115,4 7,0
Petit commerce 4 984 115,7 10,1
Ensemble 35 491 121,0 9,2
Graphique 82 : Répartition des entreprises commerciales par localité en 2013
Graphique 83 : Répartition des entreprises commerciales selon le statut juridique en 2013
Graphique 84 : Répartition des entreprises commerciales selon la durée de l'existence en 2013
Graphique 85 : Répartition des entreprises commerciales selon le type de commerce
Bobo-Dioulasso
13%
Ouagadougou69%
Autres localités
18%
Entreprise individuelle
90%
Société à responsabilité limitée
9%
Autres statuts
1%
0 à 10 ans68%
11 à 20 ans31%
Plus de 20 ans1%
0
10000
20000
30000
40000
Commerce de gros Commerce de demi-gros
Commerce de détail Petit commerce
74
7.2. Le commerce extérieur
Points saillants :
Augmentation des importations et des exportations en 2016 ; Amélioration du taux de couverture de la balance commerciale en 2016
Commentaires :
Le commerce extérieur du Burkina Faso présente un solde structurellement déficitaire. En effet, tout comme les années antérieures, en 2016, les importations demeurent supérieures aux exportations, soient respectivement 1 973,1 milliards de FCFA contre 1 490,9 milliards de FCFA. On note que les exportations sont en hausse de 15,8% entre 2015 et 2016 contre une hausse de 11,7% en ce qui concerne les importations. Cette augmentation des exportations a été la résultante d’une réduction de la croissance du déficit, ressortie à 0,9% entre 2015 et 2016 contre 6,5% entre 2014 et 2015. Cette variation tire ses origines de la remontée des cours des matières premières exportées notamment l’or et le coton, ce conjugué à la baisse du cours du baril de pétrole au cours de l’année 2016. L’évolution des importations sur les dix dernières années présente une forte croissance jusqu’en 2013 et marquant le pic (2 057 milliards de FCFA) ; suivie d’un fléchissement en 2014. Cependant, la reprise de la croissance se manifeste dès 2015, suite à la Transition politique du pays. Les exportations quant à elles, ont évolué avec la même tendance haussière sur la période 2007-2016. Les exportations du Burkina, constituées essentiellement de matières premières non transformées notamment l’or et le coton, dénote d’une faiblesse de son tissu industriel ou de sa compétitivité. Un niveau de développement plus élevé pourrait non seulement contribuer à transformer ces produits locaux, accroître leur valeur ajoutée à l’exportation, mais aussi permettre de mettre à disposition du marché (local et communautaire) des produits de substitution aux importations. Par ailleurs, la promotion et l’utilisation des énergies renouvelables (notamment solaire et bio-énergétique) au détriment des énergies fossiles et l’usage d’équipements moins énergétivores contribueraient certes à atténuer la forte dépendance énergétique du pays et améliorer son solde commercial.
Source : Institut national de la statistique et de la démographie
75
Tableau 37 : Evolution des importations et des exportations (en milliards de FCFA)
Valeur en
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Exportations 1 490,9 555,3 15,8
Importations 1 973,1 159,1 11,7
Balance commerciale -482,2 -9,7 0,9
Graphique 86 : Evolution des importations et des exportations (en milliards de F CFA)
Graphique 87 : Evolution des importations et des exportations (en milliards de F CFA)
Graphique 88 : Evolution de la balance commerciale (en milliards de F CFA)
Graphique 89 : Evolution du taux de couverture de la balance commerciale (en %)
0
500
1000
1500
2000
2500
Exportations Importations
0
500
1000
1500
2000
2500
Exportations Importations
-1000
-900
-800
-700
-600
-500
-400
-300
-200
-100
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
76
7.2.1 Principaux produits exportés
Points saillants :
L’or demeure le premier produit d’exportation du Burkina Faso en 2016. La Suisse, la France et Singapour ont été les principales destinations des
produits burkinabè en 2016. Commentaires :
En 2016, les exportations totales du Burkina Faso se sont chiffrées à 1 490,9 milliards
de francs CFA, soit une hausse de 15,8% comparativement à l’année 2015. L’or et les
alliages d’or à usage non monétaire demeurent le premier produit d’exportation du pays.
Sa valeur est estimée à 920,4 milliards de francs CFA en 2016 contre 794,6 milliards
de francs CFA en 2015, soit une hausse de 15,8%. En valeur, les exportations d’or ont
représenté 61,7% des exportations totales en 2016. Le Burkina Faso a produit 38,7
tonnes d’or métal en 2016 contre 41,8 tonnes en 2015.
Le coton, second produit d’exportation du Burkina, a représenté 15,9% des recettes
totales d’exportation en 2016 avec une valeur de 236,5 milliards de francs CFA, soit une
hausse de 39,6% contre une hausse de 23,6% en masse, ce comparativement à l’année
précédente. Cette hausse s’explique par les effets conjugués de l’abandon de la culture
du coton Bt transgénique dû à la qualité inférieure des fibres et la remontée des cours
du coton.
Le zinc enregistre une production soutenue depuis quelques années et est passée de
137,3 milliers de tonnes en 2015 à 170,3 milliers tonnes en 2016, soit une hausse de
24,03% avec des recettes évaluées à 53,7 milliards de francs CFA. Cependant, les
graines de sésame ont connu une baisse de leur production par rapport à l’année 2015.
Elles sont passées de 171,5 milliers de tonnes à 159,8 milliers de tonnes. Les noix de
cajou enregistrent aussi une baisse de 13,8% de leur production comparativement à
2015.
Les principales destinations des produits made in Burkina en 2016 demeurent l’Europe
et l’Asie avec respectivement 799,3 milliards de francs CFA et 274,66 milliards de francs
CFA. Plus spécifiquement, les produits ont pour destination finale la Suisse, la France
et Singapour. Les exportations du Burkina en direction de l’Afrique (13,3% en 2016)
connaissent une baisse de 3,7% comparativement à 2015 et s’établissent à 198,4
milliards de francs CFA avec comme destination principale la Côte d’Ivoire.
Source : Institut national de la statistique et de la démographie
77
Tableau 38 : Evolution des principaux produits exportés selon la nomenclature CTCI (en milliards de F CFA)
Tableau 39 : Evolution des principaux produits exportés selon la nomenclature CTCI (en milliers de tonnes)
Valeur en
2016 Variation / 2008 (%)
Variation / 2015 (%)
% des exportations
en 2015
Or et alliages d'or à usage non monétaire 920,4 1 555,4 15,8 61,7
Coton (non compris les linters) en masse 236,5 169,1 39,6 15,9
Graines de sésame 67,4 512,7 -32,5 4,5
Noix de cajou fraîches ou sèches, même sans leurs coques ou décortiquées
66,9 4 678,6 29,9 4,5
Zinc 53,7 64,2 3,6
Farines de graines et de fruits oléagineux, non déshuilés, sauf celle de moutarde
22,6 201,3 3,2 1,5
Total des exportations 1 490,9 574,3 0,0
Tableau 40 : Evolution des exportations par continent (en milliards FCFA)
Valeur Variation / Variation /
en 2016 2008 (%) 2015 (%)
Afrique 198,4 258,1 -3,7
Amérique 11,9 77,6 45,1
Asie 274,66 913,5 -18,8
Europe 799,3 454,3 8,7
Océanie 0,06 0,0 0,0
Ensemble 1490,9 574,3 15,8
Valeur en
2016 Variation / 2008 (%)
Variation / 2015 (%)
Coton (non compris les linters) en masse 306,9 120,0 23,6
Graines de sésame 159,8 672,0 -6,8
Farines de graines et de fruits oléagineux, non déshuilés, sauf celle de moutarde
119,6 41,5 -12,9
Noix de cajou fraîches ou sèches, même sans leurs coques ou décortiquées
94 586,1 -13,8
Zinc 170,3 24,0
78
Graphique 90 : Evolution des principaux produits exportés selon la nomenclature CTCI (en milliards FCFA)
Graphique 91 : Evolution des exportations selon les principaux pays de destination des produits burkinabé (en milliards FCFA)
0
200
400
600
800
1000
Or et alliages d'or Coton en masseGraines de sésame Noix de cajouZinc
0
200
400
600
800
1000
Suisse Afrique du SudSingapour FranceCôte d'Ivoire Royaume-Uni
79
7.2.2 Principaux produits importés
Points saillants :
Les huiles lubrifiantes constituent le premier produit d’importation ;
Le premier partenaire commercial du Burkina Faso est la Chine ;
Commentaires :
D’une valeur globale de 1 973,1 milliards de FCFA en 2016, les importations du Burkina sont en hausse de 11,7% par rapport à l’année précédente. Les différents postes de produits importés enregistrent une hausse de leur valeur. En effet, elles ont atteint 59,1% pour les huiles lubrifiantes, 10,1% en ce qui concerne les voitures automobiles, les brisures de riz 8,2%, les ciments hydrauliques 7,2%, les appareils électriques pour la téléphonie 5,6%, les motocycles 5,5% et le propane et butane liquéfiés 4,4%. En valeurs métriques, on note une augmentation de 22,6% des quantités de brisures de riz importées par rapport à l’année 2015, soit une importation de 286 700 tonnes en 2016. Les ciments hydrauliques quant à eux, estimés à 1 383 800 tonnes en 2016 sont en hausse de 14,9% comparativement à 2015. Par contre, sur la même période une baisse des quantités importées « d’huiles de palme », de « sucres raffinés » et de « farine de froment » a été enregistrée, soient respectivement 19,7%, 5,1% et 2,6%. Le continent asiatique a été le premier partenaire commercial du Burkina en 2016. Les importations y ont atteint 622,19 milliards de FCFA et sont en hausse de 31,4% par rapport à l’année 2015. Le vieux continent jusque-là premier partenaire commercial voit ses échanges baisser de 11,9% avec une valeur de 574,83 milliards de FCFA. Les échanges commerciaux avec l’Afrique ont atteint 528,73 milliards de FCFA et connaissent une hausse de 18,1% en rapport avec l’année 2015. Les produits importés proviennent essentiellement de la Chine (272,4 milliards de FCFA), la Côte d’Ivoire (171,2 milliards de FCFA), de la France (161,2 milliards de FCFA) et des Etats Unis d’Amérique (160,6 milliards de FCFA).
Source : Institut national de la statistique et de la démographie
80
Tableau 41 : Evolution des principaux produits importés (en milliards FCFA)
Valeur en
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015
(%)
% des importations
en 2016
Huiles lubrifiantes et autres huiles lourdes de pétrole ou de minéraux bitumineux
373,4 147,8 -11,8 59,1
Toxines, cultures de micro-organismes contenant d'autres substances
0 -100,0 -100,0 0,0
Voitures automobiles à tous moteurs pour le transport des personnes
63,6 143,7 8,5 10,1
Ciments hydrauliques 45,7 66,8 -3,4 7,2
Motocycles et vélocipèdes avec moteur auxiliaires avec ou sans side-car
34,7 144,4 13,8 5,5
Engrais, nda, contenant les trois éléments fertilisants: azote, phosphore
0 154,8 -100,0 0,0
Brisures de riz 51,6 258,3 70,3 8,2
Appareils électriques pour la téléphonie et la télégraphie par fil
35,1 328,0 18,2 5,6
Propane et butane liquéfiés 27,7 264,5 -5,8 4,4
Total des importations 1973,10 -17,0 -16,7 100
Tableau 42 : Evolution des importations des produits de grande consommation (en milliers de tonnes)
Valeur Variation /
Variation /
en 2016 2007 (%) 2015 (%)
Brisures de riz 286,7 130,8 22,6
Farine de froment ou de méteil 49,5 192,9 -2,6
Huiles de palme 74,3 289,0 -19,7
Ciments hydrauliques 1 383,80 138,3 14,9
Sucres raffinés et autres produits du raffinage du sucre ou betterave bruts, sol
78,3 21,8 -5,1
Tableau 43 : Evolution des importations par continent (en milliards FCFA)
Valeur Variation / Variation /
en 2016 2007 (%) 2015 (%)
Afrique 528,73 113,7 18,1
Amérique 225,72 230,0 24,0
Asie 622,19 227,8 31,4
Europe 574,83 128,0 -11,9
Océanie 21,62 500,6 98,3
Ensemble 1973,1 159,1 11,7
81
Graphique 92 : Evolution des principaux produits importés selon la nomenclature CTCI (en milliards FCFA)
Graphique 93 : Evolution des importations selon les principaux pays de provenance (en milliards FCFA)
0
200
400
600
Huiles lubrifiantes ToxinesVoitures automobiles Ciments hydrauliquesMotocycles et vélocipèdes
0
50
100
150
200
250
300
France Côte d'IvoireChine Etats-Unis d'AmériquePays-Bas
82
7.3. Le commerce intérieur
7.3.1 Prix de détail de produits sur quelques marchés
Points saillants :
Relative variation du prix moyen des principales céréales sur les différents
marchés
Commentaires :
A Ouagadougou, les principales céréales ont enregistré une baisse de leur prix sur marché en 2016, exception faite du maïs blanc. La plus importante baisse a concerné le riz, soit 23,7% avec un prix moyen de 400 FCFA le kilogramme. Le maïs blanc a enregistré une hausse de 9,2% du prix au kilogramme compartivement à l’année 2015. A Bobo-Dioulasso, on a enregistré une légère baisse des prix moyens du sorgho blanc et du riz importé au cours de l’année 2016 ; les prix se stabilisant respectivement à 158 FCFA et 379 FCFA le kilogramme. Par contre, les prix moyens du mil et du maïs blanc ont enregistré sur la même période des hausses respectives de 1,5% et 7,7% par rapport à l’année 2015, et affichent 201 FCFA et 153 FCFA le kilogramme. Au Sahel, précisement à Dori, le mil, denrée prisée dans cette localité, a enregistré une hausse de 4,3% du prix au kilogramme entre 2015 et 2016, soit la plus forte de cette céréale au plan national et table à 241 FCFA. Le sorgho blanc et la maïs blanc affichent respectivement des prix moyens de 193 FCFA et 199 FCFA. A Solenzo, dans la Boucle du Mouhoun, les prix moyens des céréales sont les plus bas au cours de l’année 2016 et confirme son appellation « grenier du Burkina » au regard de sa forte production en céréales. En effet, les prix moyens du sorgho blanc, du mil et du maïs blanc ont affiché respectivement 107 FCFA, 144 FCFA et 113 FCFA. On note que les prix moyens du sorgho blanc et du mil sont en baisse respectives de 7% et 1,4% tandis que ceux du maïs blanc ont enregistré une hausse de 5,6%, ce par rapport à l’année 2015.
Source : Institut national de la statistique et de la démographie Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire
83
Tableau 44 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Ouagadougou
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Sorgho blanc 186 16,3 -1,6
Mil 199 12,4 -1,5
Maïs blanc 154 1,3 9,2
Riz importé 400 1,0 -23,7
Tableau 45 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Bobo-Dioulasso
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Sorgho blanc 158 62,9 -0,6
Mil 201 66,1 1,5
Maïs blanc 153 68,1 7,7
Riz importé 379 40,9 -0,5
Tableau 46 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Dori
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Sorgho blanc 193 50,8 0,5
Mil 241 68,5 4,3
Maïs blanc 199 59,2 -2,0
Riz importé 403 35,7 -1,0
Tableau 47 : Evolution des prix moyens annuels à la consommation de quelques produits à Solenzo
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Sorgho blanc 107 37,2 -7,0
Mil 144 58,2 -1,4
Maïs blanc 113 54,8 5,6
84
Graphique 94 : Evolution des prix de quelques céréales à Ouagadougou (en FCFA/ kg)
Graphique 95 : Evolution des prix de quelques céréales à Bobo-Dioulasso (en FCFA/ kg)
Graphique 96 : Evolution des prix de quelques céréales à Dori (en FCFA/ kg)
Graphique 97 : Evolution des prix de quelques céréales à Solenzo (en FCFA/ kg)
0
100
200
300
400
500
600
Sorgho blanc MilMaïs blanc Riz importé
0
100
200
300
400
500
Sorgho blanc MilMaïs blanc Riz importé
0
100
200
300
400
500
Sorgho blanc MilMaïs blanc Riz importé
0
50
100
150
200
250
Sorgho blanc Mil Maïs blanc
85
7.3.2 Prix de bétail sur quelques marchés
Points saillants :
Baisse des prix moyen du taureau/bœuf à Ouagadougou, Kaya et Gorom-Gorom
en 2016 ;
Hausse des prix moyens des ovins à Ouagadougou contre une baisse à Kaya et
Pouytenga en 2016.
Commentaires :
Sur différents marchés du Burkina, notamment à Ouagadougou, Kaya, Pouytenga et Gorom-Gorom, on a enregistré une baisse du prix moyen du taureau/bœuf au cours de l’année 2016, ce comparativement à l’année 2015. Cette baisse varie entre 1,3% et 9,1%. Les prix moyens affichés sont de l’ordre de 319 350 FCFA à Gorom-Gorom contre 348 200 FCFA à Kaya, 378 560 FCFA à Ouagadougou (abattoir) et 406 600 FCFA à Pouytenga. La baisse des prix moyens a aussi concerné ceux du taurillon/génisse à Ouagadougou, Kaya et Gorom-Gorom, variant entre 4,8% et 19,6%. Les prix moyens affichés étaient de 142 310 FCFA à Gorom-Gorom, 184 600 FCFA à Kaya et 209 690 FCFA à Ouagadougou. Contrairement, à Pouytenga, le prix moyen du taurillon/génisse en hausse de 7,5% s’échangeait à 238 900 FCFA. En ce qui concerne les ovins, (en l’occurrence le bélier mossi, bélier sahélien, bouc castré mossi et chèvre mossi), pendant que les prix moyens enregistraient une hausse à Ouagdougou, ils étaient en baisse sur les marchés de Pouytenga et Kaya au cours de l’année 2016. Les hausses ont varié entre 3,3% et 5,3% par contre les baisses quant à elles, ont évolué entre 2,8% et 11,1%, ce comparativement à l’année 2015. En somme, un bélier (sahélien/mossi) s’échangeait contre un prix moyen variant entre 36 100 FCFA et 90 420 FCFA tandis que le prix moyen d’un bouc/chèvre variait entre 20 800 FCFA et 30 650 FCFA.
Source : Ministère des ressources animales et halieutiques
86
Tableau 48 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à
Ouagadougou abattoir (en milliers de FCFA)
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Taurillon/Génisse 209,69 136,1 -4,8
Taureau/Bœuf 378,56 64,3 -1,3
Bélier mossi 72,4 135,8 4,4
Bélier sahélien 90,42 56,7 3,3
Bouc castré mossi 30,65 40,0 5,3
Chèvre mossi 25,1 18,4 3,6
Tableau 49 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à Pouytenga abattoir (en milliers de FCFA)
Valeur en
2016 Variation/ 2007 (%)
Variation/ 2015 (%)
Taurillon/Génisse 199,26 41,42 -10,30
Taureau/Bœuf 362,98 13,97 -18,81
Bélier mossi 47,24 74,32 22,92
Bélier sahélien 87,99 41,46 28,38
Bouc castré mossi 33,33 14,14 8,36
Chèvre mossi 29,32 99,46 19,14
Tableau 50 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à Kaya (en milliers de FCFA)
Valeur en Variation/
2007 (%)
Variation/
2016 2015 (%)
Taurillon/Génisse 182,38 16,61 -6,45
Taureau/Bœuf 307,91 19,3 -14,07
Bélier mossi 42,93 37,6 -0,28
Bélier sahélien 83,31 55,14 4,85
Bouc castré mossi 24,79 37,72 -6,98
Chèvre mossi 22,5 40,63 -3,27
Tableau 51 : Evolution des prix moyens annuels de quelques bétails en bon état à Gorom-Gorom (en milliers de FCFA)
Valeur en
2016 Variation/ 2007(%)
Variation/ 2015 (%)
Taurillon/Génisse 149,36 17,51 -0,56
Taureau/Bœuf 255,96 2,10 0,10
Bélier sahélien 62,44 25,63 10,75
87
Graphique 98 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Ouagadougou (en milliers de FCFA)
Graphique 99 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Pouytenga (en milliers de FCFA)
Graphique 100 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Kaya (en milliers de FCFA)
Graphique 101 : Evolution des prix annuels de quelques bétails à Gorom-Gorom (en milliers de FCFA)
0
100
200
300
400
500
Taurillon/Génisse Taureau/bœuf
Bélier mossi Bélier sahélien
Bouc castré mossi Chèvre mossi
0
100
200
300
400
500
Taurillon/Génisse Taureau/bœuf
Bélier mossi Bélier sahélien
Bouc castré mossi Chèvre mossi
0
100
200
300
400
Taurillon/Génisse Taureau/bœuf
Bélier mossi Bélier sahélien
Bouc castré mossi Chèvre mossi
0
50
100
150
200
250
300
Taurillon/Génisse Taureau/bœuf
Bélier sahélien
88
7.3.3 Prix des hydrocarbures
Points saillants :
Niveau plus bas du prix du baril de pétrole en 2016 ;
Baisse des prix de vente des hydrocarbures à la pompe en 2016 .
Commentaires :
A partir de 2014, au plan mondial, on a constaté un certain ralentissement de la croissance de l’économie de la Chine. Ce ralentissement a eu pour conséquence une baisse de la croissance de la demande de pétrole, entrainant ainsi une baisse du prix du pétrole. En effet, en 2016, le prix du baril de pétrole a atteint son niveau le plus bas, soit 40,68 dollars contre 96,29 dollars en 2014.
Au plan national, cette baisse a eu pour répercution, des baisses des prix de vente à la pompe des hydrocarbures. Aussi, à Ouagadougou, les prix de vente ont enregistré des baisses entre 2015 et 2016 de l’ordre de 12,8% en ce qui concerne le super 91, le gasoil 14,3%, le DDO-AC 12,7% et le pétrole 15,5%. Le litre de super 91 s’échangeait contre 602 FCFA tandis que le gasoil se vendait à 480 FCFA.
Source : Société nationale burkinabé d’hydrocarbures
89
Tableau 52 : Variation du prix de vente à la pompe du litre des hydrocarbures à Ouagadougou en FCFA ( en kilogramme pour le gaz butane).
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Super 602 -5,2 -12,8
Pétrole 480 9,6 -15,5
Gasoil 526 -7,7 -14,3
DDO-AC 447 11,8 -12,7
Mélange 610 -2,4 -7,6
Gaz butane 400 25,0 -33,3
Graphique 102 : Evolution des prix de vente du super à Ouagadougou (en FCFA/litre)
Graphique 103 : Evolution du prix de vente du gasoil à Ouagadougou (en FCFA/litre)
Graphique 104 : Evolution des prix de vente du gaz butane à Ouagadougou (en FCFA/kg)
Graphique 105 : Evolution des prix de vente du DDO AC à Ouagadougou (en FCFA/litre)
200
300
400
500
600
700
800
Super (sortie dépôt Bingo)
Super (à la pompe)
200
300
400
500
600
700
Gasoil (sortie dépôt Bingo)
Gasoil (à la pompe)
250
350
450
550
650
750
Gaz butane (sortie dépôt Bingo)
Gaz butane (à la pompe)
250
300
350
400
450
500
550
600
DDO AC (sortie dépôt Bingo)
DDO AC (à la pompe)
90
7.3.4 Indice harmonisé des prix à la consommation
Points saillants :
Baisse du niveau général des prix des produits en 2016 ;
Faible hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcollisées.
Commentaires :
L’IHPC a évolué en dents de scie sur les dix dernières années. Après une hausse de 1% en 2015, on constate une baisse de 0,3% du niveau général des prix en 2016. Cette baisse est la résultante de la la baisse des tarifs de transports (-4,1%). En effet, depuis 2014, les dépenses liées à cette fonction n’ont cessé de baisser. Cela traduit la conséquence de la baisse du cours de baril de pétrole au niveau mondial. La variation des prix des hydrocarbures a eu pour effet de freiner l’évolution à la hausse des prix de certains produits, se matérialisant par une faible variation des prix des « produits alimentaires et boissons non alcollisées » (+0,9%) et de « l’enseignement » (+0,4%). Par ailleurs, on constate une relative stabilité des dépenses liées à certaines fonctions, notamment les «articles d’habillement et de chaussures », la « santé », les « loisirs et culture », la « communication » et les « biens et services divers ». En somme, la variation du général des prix (-0,3% en 2016) conforte le respect par le Burkina Faso du critère de convergence relatif au taux d’inflation au sein de l’UEMOA, soit un maximum de 3%.
Source : Institut national de la statistique et de la démographie
91
Tableau 53 : Variations moyennes annuelles de l'indice des prix à la consommation par fonction de 2007 à 2016
base 100 en 1996 base 100 en 2008
2007 2008 2009 2010 2011 2014 2015 2016
I- Produits alimentaires et boissons non alcoolisées
-0,013 0,233 0,025 -0,303 0,061 -0,032 0,024 0,009
II- Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants
0,018 0,049 0,014 -0,308 0,018 -0,028 -0,018 0,007
III- Articles d'habillement et chaussures
0,021 0,029 0,035 -0,236 0,006 -0,001 0,000 0,001
IV- Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles
-0,016 0,121 0,107 -0,313 0,038 0,028 0,030 -0,007
V- Meubles, articles de ménage et entretien
0,005 0,070 -0,001 -0,154 0,004 0,001 -0,006 -0,002
VI- Santé 0,001 0,017 0,007 -0,105 0,006 0,000 0,001 0,003
VII- Transports -0,019 0,057 -0,019 -0,356 0,023 0,069 -0,020 -0,041
VIII- Communication 0,000 0,000 0,000 -0,518 -0,186 0,009 -0,002 0,000
IX- Loisirs et culture -0,004 0,011 0,015 -0,101 0,002 -0,007 0,005 0,004
X- Enseignement 0,068 0,004 0,000 -0,319 0,004 0,009 0,028 0,004
XI- Restaurants et hôtels 0,025 0,027 0,074 -0,378 0,065 -0,020 -0,007 -0,002
XII- Biens et services divers 0,002 0,065 -0,031 -0,151 0,008 0,009 0,001 0,001
Ensemble 0,106 0,027 -0,3001 0,027 0,039 -0,003 0,010 -0,003
Graphique 106 : Evolution de l'indice harmonisé des prix à la consommation
Graphique 107 : Evolution de l'indice des prix des produits alimentaires
90
100
110
120
130
140
150
90
100
110
120
130
140
150
160
Graphique 108 : Evolution de l'indice des prix du logement, eau, gaz, électricité
Graphique 109 : Evolution de l'indice des tarifs de transports
90
100
110
120
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140
150
160
90
100
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120
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150
160
93
7.3.5 Commercialisation du bétail
Points saillants :
Baisse du nombre de carcasses contrôlées dans les abattoirs en 2016 ;
Baisse des ventes moyennes journalières de carcasses à Bobo-Dioulasso en 2016.
Commentaires :
En 2016, 1 392 055 carcasses d’animaux toutes espèces confondues ont été contrôlées dans les différents abattoirs et aires d’abattage au Burkina Faso. Cet effectif est en baisse de 35,9% comparativement à l’année 2015. Ces baisses ont concerné toutes espèces d’animaux. Ces baisses varient entre 1,8% et 83%. La vente moyenne journalière en carcasses dans la ville de Bobo-Dioulasso au cours de l’année 2016 a été de 658 carcasses (toutes espèces confudues) ; elle est en baisse de 1,64% comparativement à l’année précédente. Cette vente est constituée de 155 bovins soit 23,6% des carcasses totales, de 247 ovins (37,5%) et 256 caprins (38,9%).
Source : - Direction générale de la prévision, des statistiques et de l’économie de l’élevage /Ministère des ressources animales et halieutiques
- Abattoir frigorifique de Ouagadougou
94
Tableau 54 : Evolution des abattages contrôlés par espèces (en carcasses)
Valeur en
2016 Variation /
2007 (%) Variation / 2015 (%)
Asins 20 889 72,0 -1,8
Bovins 126 882 -31,8 -58,2
Camelins 164 -25,8 -82,4
Canins 5 329 21,1 -28,8
Caprins 856 328 3,4 -31,0
Equins 68 -73,5 -83,0
Ovins 231 162 -24,7 -44,9
Porcins 151 233 -11,0 -23,0
Ensemble 1 398 855 -7,3 -35,9
Graphique 110 : Evolution des ventes moyennes par jour à l’abattoir de Ouagadougou (en carcasses)
Graphique 111 : Evolution des ventes moyennes par jour à l’abattoir de Bobo-Dioulasso (en carcasses)
0
50
100
150
200
250
300
Bovins Ovins Caprins Porcs
100
150
200
250
300
350
400
Bovins Ovins Caprins
95
8. L’ARTISANAT Points saillants :
Plus de 90% des entreprises artisanales constituées sous forme d’entreprises
individuelles ;
Plus de ¾ des entreprises artisanales situées à Ouagadougou.
Commentaires :
L’artisanat comprend 110 métiers regroupés en neuf (09) corporations que sont les « métiers du bâtiment et de la terre », de la « forge et assimilés », des « services », de la « maintenance et de la réparation », du « textile et de l’habillement », des « cuirs et peaux » ,de « l’alimentation et de l’hygiène », des « métaux précieux », du « bois et de la paille », de « l’artisanat d’art ». Le volet utilitaire est dominant dans les activités artisanales qui sont diverses. On peut citer entre autres la vannerie, la maroquinerie, la broderie, le tissage, la teinture, la sculpture sur bois ou en bronze, la peinture et la bijouterie. Le nombre d’entreprises artisanales enregistrées s’est accru de 16,3% entre 2012 et 2013 passant ainsi de 2 749 entreprises à 3 753 entreprises. Selon le statut juridique, les entreprises individuelles sont les plus nombreuses, soit 91% en 2013, suivies des sociétés à responsabilité limitée (Sarl) 8%. La croissance du nombre d’entreprises individuelles entre 2012 et 2013 est de 16,1% contre 19,8% pour les sociétés à responsabilité limitée. Suivant la localisation géographique, 79% des entreprises artisanales ont été enregistrées à Ouagadougou, 8% à Bobo-Dioulasso et 13% dans les autres localités.
Source : Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
96
Tableau 55 : Evolution du nombre d’entreprises artisanales par statut juridique
Effectif Variation / Variation /
en 2013 2005 (%) 2012 (%)
Entreprise individuelle 3 416 260,7 16,1
Groupement d’intérêt économique 4 33,3
Société anonyme 16 128,6 6,7
Société à responsabilité limitée 315 826,5 19,8
Société coopérative 1 0,0 0,0
Société en nom collectif 1 0,0 0,0
Ensemble 3 753 279,1 16,3
Graphique 112 : Répartition des entreprises artisanales selon le statut juridique en 2013
Graphique 113 : Répartition des entreprises artisanales selon la localité en 2013
Entreprise individuelle
91%
Société à responsa
bilité limitée
8%
Autres 1%
Bobo-Dioulasso
8%
Ouagadougou79%
Autres localités
13%
97
8.1 Le Village Artisanal de Ouagadougou
Points saillants :
Baisse du chiffre d’affaires du VAO en 2016 ;
70% des ventes du VAO en 2016 sont réalisées en ateliers.
Commentaires :
Le Village artisanal de Ouagadougou, structure rattachée du Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat contribue à l’atteinte des missions du département à travers la promotion de l’artisanat. Aussi, en 2016, le VAO disposait de 85 ateliers contre 80 ateliers en 2015. En termes de ventes, le VAO a réalisé un chiffre d’affaires de 379,5 millions de FCFA en 2016, soit une baisse de 8,69% comparativement à l’année précédente. Ce résultat fait suite à la baisse des ventes en atelier de 11,59% et des commandes de 15,43% en comparaison à l’année 2015. L’évolution des résultats du VAO présente une baisse continue des ventes depuis l’année 2013. Les ventes en ateliers constituent 70,5% des ventes totales en 2016 tandis que celles réalisées dans les salles d’exposition et les commandes en représentent respectivement 19,5% et 10%.
Source : Le Village artisanal de Ouagadougou
98
Tableau 56 : Evolution des ventes des produits artisanaux au VAO
Valeur en
2016 Variation / 2007 (%)
Variation / 2015 (%)
Salle d'exposition 79,9 -50,80 6,11
atelier (guichet) 270 -24,01 -11,59
Commandes 29,6 -60,16 -15,43
ventes totales 379,5 -35,90 -8,69
Graphique 114 : Evolution par type de ventes des produits artisanaux au VAO en 2016
Graphique 115 : Répartition des ventes des produits artisanaux au VAO en 2016
0
100
200
300
400
500
600
700
Salle d’exposition Atelier (guichet)
Commandes Ventes totales
Salle d’exposition ;
19,5%
Atelier (guichet)
70,5%
Commandes; 10%
99
Annexes
Glossaire des termes utilisés
Balance commerciale :
Compte qui retrace la valeur des biens exportés et la valeur des biens importés. Pour établir la balance commerciale, la comptabilité nationale procède à l'évaluation des importations et des exportations de biens à partir des statistiques douanières de marchandises. Si la valeur des exportations dépasse celle des importations, on dit qu'il y a excédent commercial ou que la balance commerciale est excédentaire ; si les importations sont supérieures aux exportations, le pays a un déficit commercial ou que la balance commerciale est déficitaire.
Chiffre d'affaires :
Montant total des ventes réalisées au cours d'une période donnée (jour, mois, trimestre, semestre, année, etc.).
Entreprise individuelle :
Entreprise non financière qui n'a pas la forme juridique de société. Elle appartient généralement à un individu ou à une famille et ne possède pas de personnalité juridique distincte de celle de la personne physique de son exploitant.
Entreprise :
Unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché.
Une entreprise peut avoir plusieurs établissements.
Etablissement public à caractère administratif (EPA) :
Personne morale de droit public disposant d'une certaine autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d'intérêt général autre qu'industrielle et commerciale, précisément définie, sous le contrôle de l'État ou d'une collectivité territoriale.
Etablissement public :
Personne morale de droit public financée par des fonds publics et qui doit remplir une mission d'intérêt général. Ils se distinguent des entreprises publiques qui sont des personnes morales de droit privé à capitaux publics qui ne remplissent pas nécessairement une mission d'intérêt général.
Etablissement :
Entreprise ou partie d'entreprise située en un lieu unique et dans laquelle une seule activité de production (non auxiliaire) est exercée, ou dans laquelle la majeure partie de la vie de la valeur ajoutée provient de l'activité de production principale.
Indicateur du développement humain (IDH) :
100
Indicateur composite mesurant les résultats moyens obtenus au niveau de trois dimensions fondamentales du développement humain: une vie longue et en bonne santé, la connaissance et un niveau de vie décent.
Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) :
Mesure l’évolution moyenne des prix des biens et services consommés par les ménages entre deux périodes. Il s’agit d’un indice de type Laspeyres calculé mensuellement. L’indice annuel est une moyenne simple des indices élémentaires mensuels. Il est dit harmonisé car sa méthodologie est commune à tous les pays de l’UEMOA.
Indices harmonisés de la production industrielle (IPI) :
Instrument statistique qui mesure les variations des quantités produites dans l'industrie. Si l'on se réfère à la classification traditionnelle des activités économiques en trois secteurs, les IPI se rapportent au secteur dit secondaire : usines, chantiers, mines et carrières. Les produits suivis sont situés à tous les niveaux des processus de fabrication. Il est dit harmonisé car sa méthodologie est commune à tous les pays de l’UEMOA.
Investissements directs étrangers (IDE) :
Achats de titres d'entreprises par des agents non-résidents afin d'obtenir "un intérêt durable et la capacité d'exercer une influence dans la gestion". Ils peuvent prendre la forme d’une création d’entreprise, du rachat d’une entreprise existante, ou encore d’une simple prise de participation dans le capital d’une entreprise, à condition que cela permette d’obtenir un pouvoir de décision effectif dans la gestion.
Prix courants :
Prix tels qu'ils sont indiqués à une période donnée, ils sont alors dits en valeur nominale.
Produit intérieur brut (PIB) :
Agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. Il peut se définir de trois manières :
- le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité) ;
- le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations ;
- le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d'exploitation et revenu mixte.
Productivité du personnel :
Rapport entre la valeur ajoutée et l’effectif du personnel. Il mesure la part de richesse créée par chaque salarié et permet d’apprécier le niveau de compétitivité de l’entreprise.
Produit intérieur brut par tête :
Rapport entre le PIB et l’effectif de la population.
101
Société à responsabilité limitée (SARL) :
Société dont la responsabilité est limitée aux apports, et les parts détenues dans le capital ne sont pas librement cessibles. Il faut l'accord de tous les associés.
Société anonyme (SA) :
Société dont le capital est divisé en actions et qui est constituée entre des associés qui tirent les profits ou supportent les pertes à concurrence de leurs apports.
Société d'économie mixte (SEM) :
Société anonyme dont le capital est majoritairement détenu par l'État ou par des collectivités locales telles que la commune, la région, que ce soit directement ou par l'intermédiaire d'établissements publics et pour partie par des partenaires économiques et financiers privés.
Société financière :
Société ou quasi-société dont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation financière (intermédiaires financiers) et/ou à exercer des activités financières auxiliaires (auxiliaires financiers).
Société non financière :
Société ou quasi-société dont la fonction principale consiste à produire des biens et des services marchands non financiers.
Société :
Entité juridique, créée dans le but de produire des biens ou des services pour le marché, qui peut être une source de profit ou d'autres gains financiers pour son ou ses propriétaires. Elle est la propriété collective de ses actionnaires, qui ont le pouvoir de désigner les administrateurs responsables de sa direction générale.
Les sociétés exercent leurs activités sous de nombreuses formes juridiques dont les plus fréquentes sont : société, société par action, société de capitaux, société en commandite simple, société de personnes à responsabilité limitée, entreprises publiques, entreprises privées, etc.
Statut juridique d'une entreprise :
Nature légale qui confère à l'entreprise sa personnalité. Les statuts les plus couramment rencontrés sont :
- Entreprise individuelle : elle appartient généralement à un individu ou à une famille ;
- Société d'économie mixte (SEM) ;
- Association de personnes ;
- Société à responsabilité limitée (SARL) ;
- Société d'Etat ;
- Société anonyme (SA) ;
- Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) ;
- Groupement d'intérêt économique (GIE).
Taux d’accroissement naturel de la population :
102
Différence entre le taux brut de natalité et le taux brut de mortalité. Il mesure l’augmentation d’une population au cours d’une période donnée du fait uniquement des naissances et des décès.
Taux d’inflation :
Indicateur qui mesure l’évolution moyenne des prix des biens et services consommés par les ménages. Il est mesuré à travers l’IHPC.
Taux de pression fiscale :
Indicateur représentant le rapport entre le montant des recettes fiscales et le PIB nominal dans une économie. Il définit l’importance relative des prélèvements obligatoires dans l’économie nationale et traduit l’effort de recouvrement des recettes de l’Etat pour faire face à ses charges.
Valeur ajoutée :
Différence entre la production et les consommations intermédiaires. Il s’agit du solde du compte de production.
La valeur ajoutée peut être évaluée nette de la consommation de capital fixe.
103
Equipe d’élaboration du tableau de bord statistique
Nom et prénom (s) Fonction Contacts
ILBOUDO Fidèle
Directeur Général des Etudes et des Statistiques Sectorielles
ilboudofidele@yahoo.fr
70 22 24 05/78 80 74 43
COMPAORE Serge Eric
Directeur des Statistiques Sectorielles
sergeericompaore@yahoo.fr
70 74 60 70/ 78 10 04 93
Da Quentin Chef de Service de la Collecte des Données
isaacda20@yahoo.fr
79 15 69 97/70 03 48 45
GONGO Mahamoudou Chef de Service de la production des statistiques
gongomahamoudou3@gmail.com 70 33 65 03
TARNAGDA Boukary Agent à la Direction des Statistiques Sectorielles
typis90@gmail.com
71 70 05 01/ 68 79 56 88
104
© Direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS)
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