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Table des matières :
Polyvalente Ste‐Thérèse
Mensonge riche Daniel Puget 6Velours de métal Kelvin Pilon 7La ronde des saisons Lydia Dépeault, Darianne Perrier, Noémie Coulombe 8Sans remède Justine Zimmer 9La délivrance Mathilde Goyette‐Forget 10La malice de l'injustice Rachel Lanthier 11 École Curé‐Antoine‐Labelle Confiance en soi Ariane Morency‐Lapointe 12La peur de l'ennui Kimberly Gauthier, William Paradis 13Trop tard, si tôt Catherine Gareau 14Mon frère, mon meilleur ami Jérémy Llarena 15La vie Benjamin Fihn 16 École Cap Jeunesse L’ombre d’un secret Melina Daigle Labelle 17J’ai peur Vicky Morand 18Court‐circuit Arianne Tétrault 19La lumière au bout de la bouteille Frédéric Labelle 20Lueur d’espoir Yogane Petit 21
École secondaire des Patriotes Mais je t’aime Papa … Maxime Loiselle 22Citoyen parfait Vincent Legault 23Ma cible Victoria Kaseya Kabeya 24Je m’ennuie de toi, Maman Guillaume Fier 25On oublie la nature Coralie‐Kim Gauthier 26
Table des matières :
École Leblanc
Du jour au lendemain Jessy Scaramella 27Les émotions sont bien cachées Benjamin Caron, Jean Emmanuel Yao 28Humanoïde Sarah Goupil, Maude Salette‐Longpré, Émilie Paquin 29La Feuille William Gentile‐Bélanger 30La maladie Hugo Festoso 31 École Mont‐De‐la Salle La solitude Samantha Dumeignil 33La technologie William Pitton 34La lutte pour la paix Ferhat Coskun 35Plusieurs mauvaises actions font peur Elias Zarifoglu 36Le combat de ta vie Vanessa Akl 37 Polyvalente Deux‐Montagnes The World is Turning Benjamin Lapierre et Jean‐Sébastien Beaulne 38My Head is Just a Jail Julie Lecours LeClair 39Valkyrie Jade Simard 40Alone in my Oblivion Frédérick Labbé 41Little Girl Vanessa Miron 42 École Père‐Marquette Qui a dit Adryanne Salgado 43Signification de nos actes Myron Thoni 44La pauvreté de l’argent Mehdi Betata 45La guerre Kamîl Zaamoum 46Je ne peux plus m'en passer Colin Reheir 47
Table des matières :
Polyvalente Saint‐Jérôme
On est comme on nait! Ludovick Krakoski 48L'aube arrivera Olivier Parent 49Je t'aime Antoine Juteau 50Jeux vidéo Gabrielle Dubé 51Les 3 épais Samuel Dallaire, Samuel Provost, Gabriel Fraga Latour 52
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Mensonge riche : Daniel Puget
Ça se termine dans les parloirs fantômes Vêtu de tes plus beaux vêtements Passe de la richesse à la détresse Tu sauras rapidement qui ment Des kalachnikovs tenues par des bipolaires T’ordonnent : « Les mains en l’air » Soudain tu changes un peu d’air Car ton âme se retrouvera en enfer Un jour tu verras ce que c’est la vie Ton cri ne sera pas celui d’un soumis Tu comprendras pourquoi tu pries Quand ça sera fini Tous les fastoches qui ont des airs farouches Tu crois avoir un calibre à la bouche Mais il n’y a plus de cartouches Ils n’ont pas fait mouche Tu n’as peut‐être pas la télécommande Mais c’est la télé qui te commande T’as du cran pour dire sur le plein écran Toutes les conneries des paparazzis T’as vraiment rien compris! Un jour tu verras ce que c’est la vie Ton cri ne sera pas celui d’un soumis Tu comprendras pourquoi tu pries Quand ça sera fini
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Velours de métal : Kelvin Pilon
Une poupée mécanique, Velours de métal, Qui semble être l'idéal, Une poupée d'acier, Un corps en fer déguisé. Tic tac elle craque Tic toc elle tombe en loque Tic tac elle craque Tic toc son cœur qui bloque
Dont le cœur ne fait plus tic, Ses nombreux bris d'engrenages, Cachés derrière un joli visage. Elle se force à sourire, En se disant qu'elle a vu bien pire, Même si les couleurs lui semblent fades, Elle entre dans la mascarade. Dans son cœur de verre, Elle entrepose ses secrets, Cachés de ses pairs, Si seulement ils le savaient. Velours de métal, Qui semble être l'idéal, Une poupée d'acier, Un corps en fer déguisé. Tic tac elle craque Tic toc elle tombe en loque Tic tac elle craque Tic toc son cœur qui bloque Elle suit la cadence, Pour sauver les apparences, Elle garde le silence, Pour sauver les apparences. Elle n'a pas eu de chance, Elle garde les apparences, Alors elle danse, danse, danse, Autant sauver les apparences. Dans son cœur de verre, Elle entrepose ses secrets, Cachés de ses pairs, Si seulement ils le savaient.
8
La ronde des saisons: Lydia Dépeault, Darianne Perrier, Noémie Coulombe
C’est à travers la fenêtre, Que je vois les saisons. Dans un cycle interminable, Un cycle incontrôlable. La vie défile devant moi, Je lui dis ne t’en va pas. Car je dois chasser les tempêtes, Qui veulent entrer dans ma tête. De mes erreurs, j’ai appris à vivre, Désarmer les peurs, qui encore me tirent. Entres en mon cœur et nous regarderons, Défiler les saisons. Je suis assis tranquillement, Et je vois tournoyer le temps. Comme un oiseau échaudé, Qui ne peut plus s’envoler. De mes erreurs, j’ai appris à vivre, Désarmer les peurs, qui encore me tirent. Entres en mon cœur et nous regarderons, Défiler les saisons.
9
Sans remède: Justine Zimmer
Couchée sur mon lit Perdue dans mes pensées Je songe à mon ancienne vie Là où je pouvais me laisser aller Maintenant je suis comme dans un cocon Tous ces fils qui me retiennent Je suis comme dans une prison Mes amis vont et viennent Je suis tannée, épuisée, écœurée De me réveiller en sursaut, en pleurs De faire ces traitements qui me donnent mal au cœur Dieux, s’il te plait, peut‐tu m’aider? Quand je vois mon reflet dans le miroir Quand je touche mon crâne sans cheveux Quand je pense à ma vie sans espoir Quand je sais que j’ai toujours besoin d’eux Je suis tannée, épuisée, écœurée De me réveiller en pleurs De faire ces traitements qui me donnent mal au cœur Dieux, s’il te plait, peut‐tu m’aider? Cette nuit, j’admire les étoiles, elles sont étincelantes Elles m’aident à oublier ce cauchemar Puis un ange est venu me visiter Je lui demande : peux‐tu me sauver?
10
La délivrance: Mathilde Goyette‐Forget
Il me faisait rêver jour et nuit Je voguais dans un océan de bonheur Le vent me soufflait cette voix qui m’avait séduite Les oiseaux me chantaient un air à toutes heures Par une soirée remplie de flocons virevoltant Ses yeux me déboussolèrent Mon cœur me souffla la vérité à temps Mes malheureux espoirs se brisèrent Mon regard rempli d’eau, plongé dans le sien Tout bonheur ayant quitté mon esprit Le suppliant de devenir mien Il me disait qu’on resterait amis Le chant des oiseaux s’était éteint La tristesse faisait suffoquer mon âme Le regard désolé, il m’a étreint Des torrents de larmes noyant ma flamme Chaque baiser volé à ma « jumelle » Me déchirant encore plus les entrailles Me plongeant dans une noirceur éternelle Le temps semblait empli de grisaille Mais un jour, j’entendis les oiseaux fredonner La lumière du jour perça mes défenses Me montrant cet ange prétendant m’aimer Ce fut ma tant attendue délivrance
11
La malice de l’injustice: Rachel Lanthier
Richesse et Pauvreté étaient deux sœurs Leur mère étant nommée Injustice Garda l’une dans le privilège du bonheur Lui enseignant l’art de créer l’artifice Jetant l’autre dans le rejet et le malheur Richesse aimait se couvrir de parures D’or, d’argent et de pierreries Pour garder sa fière et noble allure Et pour cacher la laideur de ses fourberies Le monde entier l’adorant ainsi Pauvreté dans sa quasi‐nudité Ayant réellement pour seuls vêtements Ses valeurs, son cœur et ses qualités Devait parfois les piétiner Dans le seul espoir de pouvoir manger Elles eurent toutes les deux des descendants Ceux de Pauvreté demandant seulement Un peu d’égalité et d’humanité Aux descendants de la riche lignée Que leur déni tua lentement
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Confiance en soi: Ariane Morency‐Lapointe
Tu ne parles pas Tu te sens mieux comme ça Ils ne peuvent pas te juger Ils n’ont rien à te reprocher Faible ? Idiote ? Stupide ? Loin de ça, crois‐moi Seulement démolie Et pas encore reconstruite La confiance en soi se nommerait‐elle ainsi? Parce que tout comme la soie, d’un seul coup il suffit Pour qu’elle soit très vite rompue Et qu’on en ait presque plus ? Quelques secondes pour la démolir Une éternité pour la reconstruire Mais eux ils ne s’en rendent pas compte Car leur ego monte, monte, monte La confiance se bâtit en dedans de soi Là où toi seul es le véritable roi Laisse‐les donc parler Laisse‐les se ridiculiser Donne‐toi comme objectif cible De devenir quelqu’un d’indestructible Et à la fin tu verras Tu auras confiance en toi
13
La peur de l’ennui: Kimberly Gauthier, William Paradis
Chaque fois que le téléphone résonne, Je suis figé d’anxiété. Et de tout mon corps je frissonne, De peur que tu sois condamnée. Et je suis horrifié, De te laisser t’envoler. À me perdre dans ton silence, J’apprivoiserai la souffrance. De ton lit d’hôpital Tu es partie vers les étoiles. Seras‐tu plus heureuse, Entre quelques nébuleuses ? C’est en ton absence, Que je ressens ton silence. Je ne peux plus vivre ce mensonge, Je fais de toi un songe. Depuis c’est un cauchemar, Je ne peux plus voir qu’en ta mort, Que les yeux qui m’ont croisé, Que les pleurs qu’on a versés. De ton lit d’hôpital, Tu es partie vers les étoiles. Seras‐tu plus heureuse, Entre quelques nébuleuses ? C’est en ton absence, Que je ressens ton silence. Je ne peux plus vivre ce mensonge, Je fais de toi un songe.
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Trop tard, si tôt: Catherine Gareau
Toi tu me contrôles toujours C'est toi qui impose tes limites C'est toi qui dicte le fil des jours et Je te dois chacune de mes minutes On se sent pressé, tellement stressé Il nous manque le temps de respirer Tu me files entre les doigts Ici bas c’est toi qui fais la loi Il faut beaucoup de temps pour voir du changement Et en quelques secondes on retombe à zéro Le temps nous méprise Pourquoi se soumettre à des nombres S'abaisser devant des aiguilles Qui tournent en rond L'horloge nous soumet au temps Qui un peu trop souvent nous ment Même quand on arrive au bon moment Quand je te cherche tu es ici Tu disparais aussitôt Tes seconds se meurent et tes heures sont infiniment longues C'est toi qui décides quand il est tard C'est toi qui décides quand il est tôt et moi je suis à ta merci Tu dessines ma vie Il faut beaucoup de temps pour changer le monde Et en quelques secondes on retombe à zéro Le temps m'hypnotise Pourquoi se soumettre à des nombres S'abaisser devant des aiguilles Qui tournent en rond L'horloge nous soumet au temps Qui un peu trop souvent nous ment Même quand on arrive au bon moment
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Mon frère, mon meilleur ami: Jérémy Llaréna
Dès que tu es né J’ai su qu’on allait s’aimer Peu de mois nous séparaient Tout le monde trouvait qu’on se ressemblait Comme des jumeaux, on ne se quittait jamais Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami À jamais dans ma vie Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami Mon temps c’est avec toi que j’aime le passer Même si parfois c’est à se tirailler Quand tu pars pour la journée Je suis bien content de te revoir le bout du nez Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami À jamais dans ma vie Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami Mes joies, mes peines C’est avec toi que je les partage Tu me comprends même si tu te fous de ma gueule Même quand je t’haïs, je t’aime On a des rêves différents Mais dans dix ans On se promet un road trip en Westfalia Welcome California! Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami J’te l’ai jamais dit Et j’te l’dirai probablement jamais Mais je t’aime gros Je serai là, maintenant et toujours
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La vie: benjamin Fihn
La vie est comme une plume Et, éventuellement, nous finirons dans une urne Vivez votre vie au meilleur de vos capacités Avant de devoir l’oublier On va tous finir par mourir Alors pourquoi continuer à se mentir Vivez tous les jours comme s’il n’y avait aucun lendemain Même si vous n’avez presque rien Oui, la vie est un combat Ce n’est quand même pas une raison pour baisser les bras II ne faut pas abandonner Au risque de tout donner La vie est comme une plume Et, éventuellement, nous finirons dans une urne Vivez votre vie au meilleur de vos capacités Avant de devoir l’oublier Chéris tes amis Car ils sont ton paradis Trace ton propre chemin Jusqu’à la fin On n’aura jamais tout ce que l’on veut Mais on trouvera quand même toujours mieux Vivre pour l’argent, le temps, ton bilan? Non! Vivre pour le moment présent Je n’ai jamais compris Pourquoi s’enlever la vie Alors qu’on a été bénis D’écrire cette autobiographie La vie est comme une plume Et, éventuellement, nous finirons dans une urne Vivez votre vie au meilleur de vos capacités Avant de devoir l’oublier
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L’ombre d’un secret: Melina Daigle Labelle
Quand sa sœur s’est réveillée C’est elle qui l’a trouvée Inconsciente et innocente Elle n’a pas été prudente Son père, lui, n’en savait rien Il pensait qu’elle allait bien Personne ne l’a aidée On l’a beaucoup regretté Mais c’était déjà trop tard Elle avait perdu espoir Ses amies, elles, encore pire Elles ne se doutaient de rien Elles la laissaient souffrir C’est de ça qu’elle se souvient Les ciseaux dans la salle de bain N’étaient sûrement pas pour rien Personne ne l’a aidée On l’a beaucoup regretté Mais c’était déjà trop tard Elle avait perdu espoir Son père, lui, n’en savait rien Il pensait qu’elle allait bien Les ciseaux dans la salle de bain N’étaient sûrement pas pour rien Aujourd’hui elle n’est plus là Pourtant elle avait l’air heureuse Ce n’était sûrement pas le cas Elle était une très bonne menteuse
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J’ai peur: Vicky Morand
J’ai peur de me réveiller Que tu m’aies quittée En ce jour sombre j’ai peur d’être oublier Pourquoi ce sentiment? Pourquoi est‐ce si fort? Je ne veux pas avoir à l’endurer J’ai peur d’aimer De ne pas pouvoir être rattrapée J’ai peur que tu me laisses tomber J’ai peur de l’amour De tous ces grands détours J’ai peur que tu me laisses aller Je suis perdue seule Sans espoir d’être de ceux Qui veulent aimer pour toujours Et garder leur amour J’ai cessé d’y croire Par ta faute, J’ai peur du désespoir J’ai peur d’aimer De ne pas pouvoir être rattrapée J’ai peur que tu me laisses tomber J’ai peur de l’amour De tous ces grands détours J’ai peur que tu me laisses aller Aujourd’hui victime de l’amour J’ai peur de souffrir et d’en mourir Peur de ne jamais revoir le jour Aujourd’hui, j’ai peur et je te le dit J’ai peur d’aimer De ne pas pouvoir être rattrapée J’ai peur que tu me laisses tomber J’ai peur de l’amour De tous ces grands détours J’ai peur que tu me laisses aller
19
Court‐circuit: Arianne Tétrault
Je n’en peux plus de tes histoires. Je n’en plus, je broie du noir. Je ne peux plus être sous l’emprise, D’une telle cage qui se brise autour de moi. Je n’en peux plus de ces regards. Je ne peux plus compter les corps. Car le tic‐tac se retournera contre toi, Pour une fois. Frappée de plein fouet, Dans ces filets, Qui tombent, qui tombent. Des milliers de chemins, Pour m’éloigner du tien. Ça nous ronge. Me ronge. Je n’en peux plus de tes silences. Réduisant de trop ma confiance. Je ne sais pas si je dois aimer ou détester sans tout lâcher. Frappée de plein fouet, Dans ces filets, Qui tombent, qui tombent. Des milliers de chemins, Pour m’éloigner du tien. Ça nous ronge. Me ronge.
20
La lumière au bout de la bouteille: Frédérick Labelle
Ce matin, comme chaque matin, bouteille à la main Tu me fixes d’un regard indécent, inhumain. Oh mon cher père, combien en as‐tu bu dis‐ moi ? Mon cœur d’enfant se sent seul, mon âme en effroi. Les ecchymoses qui me tapissent en disent très long, Comment dois‐je réagir quand tu me traites de con ? Souvent, je fige, j’ai froid, je frisonne, je faiblis. Je désespère, autour de moi tout s’assombrit. Depuis maintenant dix ans que tu bats ma mère, Peux‐tu t’admirer dans une glace en étant fier ? Cesse tes mascarades, mensonges, manipulations. N’ai‐je pas pensé plus tôt à la dénonciation ? J’ai désormais trouvé la fin du labyrinthe. Maintenant, je continue d’avancer, sans crainte. Je tourne la page papa, je vis ma vie d’enfant. Je suis comme tous les autres, je souris à pleines dents. Bien trop souvent, j’ai essayé de te comprendre Bien trop souvent, assez que j’en suis à me perdre. J’entends les cris de rage qui rongent ton petit cœur, Que se cache‐t‐il derrière ce masque de roi de cœur ? Je rêve de jours meilleurs, d’avenir prometteur. Dois‐je garder silence ou dire qui est le batteur ? Tu ne voudrais pas terminer au carcéral ? J’avoue que pour te rependre, c’est pas l’idéal. Que suis‐je donc en train de faire ? Voudrais‐je laisser une chance Laisser une chance à qui ? À un monstre en évidence. Toutes ces questions se bousculent dans ma tête d’enfant, Je suis si troublé, j’avance tel un non‐voyant
21
Lueur d’espoir: Yogane Petit
Je me demandais si quelqu’un allait m’aimer Je voulais quelqu’un pour me réconforter Quelqu’un qui me donnerait du rayonnement Quelqu’un qui voudrait de moi véritablement Tant de questions, d’interrogations Tant d’indécisions, d’hésitations Tant de réflexions, de destructions Tant d’imperfections, de privations Pendant tant d’années à être seule sans espoir Tant de doutes en moi tant de désespoir Suis‐je appréciable, approuvable Ou plutôt négligeable, misérable La confiance galvaude, dégrade Les peines s’accumulent et débordent Comment être heureuse, comblée et ravie Sans personne ce mode n’a plus de vie Tant de questions, d’interrogations Tant d’indécisions, d’hésitations Tant de réflexions, de destructions Tant d’imperfections, de privations Je pense à l’abandon, l’abdication Mais je sais qu’il est à proximité, le bon Je vais continuer, pas me décourager Les efforts sont récompensés, pas ravagés
22
Mais je t’aime Papa: Maxime Loiselle
Notre relation a des hauts et des bas Malgré nos efforts, je vois la tristesse qui nous abat Mais je t’aime Papa … Un moment de joie, un moment d’effroi Un moment plus froid, un moment avec toi Il y a des moments avec toi où tout est parfait Comme il y a des fois où tout est mauvais Mais je t’aime Papa … Un moment de joie, un moment d’effroi Un moment plus froid, un moment avec toi Je vois que tu n’es pas le seul là‐dedans Je vois que je pourrais être meilleur Je me sentirais moins voleur Mais je t’aime Papa … Un moment de joie, un moment d’effroi Un moment plus froid, un moment avec toi Malgré tout ce qui se passe Tu resteras toujours mon héros Puis moi toujours ton flo Ta présence est importante pour moi Car sans toi plus rien ne va Même s’il y a des fois où je ne veux plus de toi Mais je t’aime Papa …
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Citoyen parfait: Vincent Legault
Les statistiques disent que cette année, il y aura plus de redoubleurs Mais on ne fait que questionner les professeurs Il y a des dyslexiques comme des dysphasiques Mais le système se dit que leur perte n’est rien de tragique Tout ce que le gouvernement veut ce sont des citoyens parfaits Alors pourquoi coupe‐t‐il dans le budget ? On se dit qu’on a passé, que tout va bien aller dans la nouvelle année Mais dans le fond on ne réalise pas que c’est à cause des cours d’été Mais mes parents et mes profs me disent que je ne me force pas Mais c’est faux, je fais de mon mieux, et j’y vais pas par pas On ne me laisse pas prendre mon temps Il faut juste me donner un instant Assis derrière ce bureau En regardant le tableau J’essaye de suivre le cours Mais la leçon va vite comme sur une autoroute Je veux réussir Mais je crains ne pas poursuivre À chaque examen on me dit que j’ai un tiers du temps de plus Mais cela ne m’aide pas à avoir des A+ À chaque étape je m’améliore À chaque leçon j’essaye de la garder en mémoire J’essaye de faire de mon plus fort J’espère juste qu’il n’est pas trop tard La fin d’année arrive Il faut pas partir à la dérive Il faut que je me prenne en main Pour réussir mes examens Il faut que j’étudie tous les soirs Pour que dans le futur je ne sois pas sur le trottoir
24
La cible: Victoria Kaseya Kabeya
C’est rendu presque impossible D’atteindre le milieu de la cible Ils sont tous devenus pressés De dénicher un bon baiser Mais, qui suis‐je pour juger ? Moi qui pensais être différent J’me sens assez innocent Et toutes les belles promesses Ça suffit, tu me blesses J’ai cru être épargné De cette triste vérité Apparue comme un ange Moi qui pensais être différent J’me sens assez innocent Et toutes les belles promesses Ça suffit, tu me blesses
25
Je m’ennuie de toi, Maman: Guillaume Fier
Tu as toujours été là pour moi C’est à mon tour d’être là pour toi C’est toi qui m’as appris à marcher C’est toi qui m’as appris à parler Je m’ennuie du temps où tu venais me demander Ce que je voulais pour souper Tous ces souvenirs ensemble, je ne veux pas les oublier Tous ces moments passés à tes côtés Le temps passe beaucoup trop vite Quand je viens te rendre visite Tu souris tout le temps Mais maintenant ça ne dure pas aussi longtemps Pour prolonger le temps On va manger au restaurant Quand on te pose une question Tu nous réponds en retard Mais ce n’est jamais trop tard Quand je te vois, je fais attention Parce que je veux t’avoir encore longtemps Pas te perdre pour autant Je m’ennuie de nous deux Quand on était heureux On se parlait tout le temps Maintenant on se parle moins souvent J’veux retourner dans le passé Pour être à tes côtés T’as toujours été là pour moi
C’est à mon tour d’être là pour toi C’est toi qui m’as appris à marcher C’est toi qui m’as appris à parler Je m’ennuie du temps où tu venais me demander Ce que je voulais pour souper Tous ces souvenirs ensemble, je ne veux pas les oublier Tous ces moments passés à tes côtés
Quand je t’ai regardé J’ai senti la fin s’approcher Tu t’en viens comme grand‐mère Dans ta cellule prisonnière J’ai hâte de te revoir Pour te raconter mes histoires
26
On oublie la nature: Coralie‐Kim Gauthier
Les gens marchent pour l’argent À en oublier leur environnement Tous font semblant d’être au courant En parlant les poches pleines d’argent La nature crie pour nous avertir Mais on l’oublie pour s’enrichir Tout le monde dit que c’est pas personnel Au contraire pour eux c’est rationnel Le jour où la roue va arrêter de tourner Vous verrez bien que vous êtes emprisonnés Dans une catastrophe que vous aurez causée Sans même pouvoir y remédier Le jour où la fin se rapprochera tellement Que les glaciers seront désagrégés Que les forêts seront vides comme le néant Et que les océans seront asséchés Les animaux auront tous disparus Sans laisser de marque, comme des inconnus Certains auront compris avant Mais les autres n’auront pas vu à temps Ils comprendront que l’argent Ne sert seulement qu’en attendant Et que le temps est compté Des jours, des mois, mais pas des années Pour l’instant, continuer à ignorer Tous les conseils et toutes les idées Ce jeu là, il se joue à deux Votre argent ne fera pas long feu Y’a pas dix mille solutions Un jour vous verrez que j’ai raison
27
Du jour au lendemain: Jessy Scaramella
Moi je me rappelle qu'au tout début tout allait bien Mais le lendemain à l’hôpital, je te visitais Tu étais mal, mais tu faisais semblant Mon père, je voyais, combien que ça le détruisait. À chaque jour je pense à toi j'm'accroche à ton visage Le souvenir de ta grandeur ton calme exceptionnel Et j'aimerais ta présence pour que tu comprennes Que c'est dur sans toi Du jour lendemain. Chaque jour, je priais pour que ton sort s'améliore Mais c‘était déjà trop tard Tu étais intubé incapable de respirer Moi je n'en pouvais plus. À chaque jour je pense à toi j'm'accroche à ton visage Le souvenir de ta grandeur ton calme exceptionnel Et j'aimerais ta présence pour que tu comprennes Que c'est dur sans toi Du jour lendemain. Tu étais un bien précieux pour moi Et jamais j’t'oublierai malgré ta tumeur crois moi L'image de ton visage et la flamme autour de toi Seront les beaux souvenirs que je garderai de toi J't'avoue que j'ai des regrets pour tout ce que j'tai pas dit Même si les dernières heures étaient au ralenti Et j'serai jamais le même, tu ne seras pas parti pour rien Car je suis devenu plus fort Du jour au lendemain. À chaque jour je pense à toi j'm'accroche à ton visage Le souvenir de ta grandeur ton calme exceptionnel Et j'aimerais ta présence pour que tu comprennes Que c'est dur sans toi Du jour lendemain.
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Les émotions sont bien cachées: Benjamin Caron, Jean Emmanuel Yao
Ma vie n’est certes pas un paradis, Mais tout le monde l’envie. Nous les garçons, Nous cachons nos émotions. Comment s’ouvrir si on n’a pas de mots à dire. Une rage contrôlée par une dose de bonté ́. Mon cerveau est un robot. Une émotion ? Mais quelle émotion ? Que voulez‐vous je suis un garçon. J’ai une armure de métal, pour résister à tous les scandales. Un amour repoussé pour ne plus être brisé. Rester fonctionnel, osti que ma vie est belle. Faut tout retenir, pas capable d’interagir. Me faire assimiler est le seul moyen de me camoufler. Mon cerveau est un robot. Une émotion ? Mais quelle émotion ? Que voulez‐vous je suis un garçon. Au fond de moi, il y a un humain, Mais il ne veut pas prendre ma main. Il est pris au piège par des cordes de liège. Il pointe son nez et il veut déjà rentrer. Être capable de rêver, lui redonne sa liberté. Mon cerveau est un robot. Une émotion ? Mais quelle émotion ? Que voulez‐vous je suis un garçon. Un garçon dépourvu d’émotions !
29
Humanoïde: Sarah Goupil, Maude Salette‐Longpré, Émilie Paquin
Il s’arrête, le temps, Je remarque que je suis différent, De vous, d’eux, de toi. Je me souviens il y a longtemps, Au temps de mon enfance, Où les rires brisaient le silence. Mon cœur, lui, battait le son du silence. Nous ne comprenons jamais, La vie, le temps. La colère, la joie, la peine, Je serai peut‐être toujours rempli d’un vide J’ai le même sang qu’eux dans mes veines, Et pourtant, je me sens Humanoïde Pourquoi est‐ce impossible, pour moi, de ressentir, De pouvoir vivre? Je ne sais même pas si je souffre encore. Oh! Tous ces rires, Ils résonnent encore. Des couples s’embrassent, s’enlacent, C’est comme une absence, Tout au fond de mon cœur, Qu’on m’apporte ma délivrance. La colère, la joie, la peine, Je serai peut‐être toujours rempli d’un vide J’ai le même sang qu’eux dans mes veines, Et pourtant, je me sens Humanoïde
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La feuille: William Gentile‐Bélanger
La feuille ! Blanche comme la neige, Aussi douce que le sable sur la plage, Aussi coupante qu’une lame de rasoir... La feuille part au vent, Comme une feuille qui tombe d’un arbre. La beauté de cet outil est sa délicatesse et sa fragilité. La feuille n’est pas qu’une simple feuille, Elle peut aussi être le miroir de tes émotions Ou même le reflet de tes qualités. Il faut savoir apprécier la feuille, Comme si c’était notre meilleure amie, Même dans les moments les plus difficiles. La feuille est notre vie, Nos qualités Et même notre personnalité. Si on n’aime pas la feuille, On n’aime donc rien Puisque ce matériau est l’âme d’une personne parfaite ! C’est grâce à cette feuille que Léonard Da Vinci A réussi tous ses exploits et tous ses dessins. Comme je vous le disais, Cette feuille est la personne la plus parfaite Avec son blanc neige, Sa douceur, Sa délicatesse et sa fragilité. C’est donc ça l’harmonie à mes yeux : Le silence et la tranquillité d’une feuille.
31
La maladie : Hugo Festoso
Par cette grosse journée de misère, Je suis né dans ce lit d’hôpital Avec cette maladie que je n’aime guère. Je souffrais, je pleurais, je criais, je m’énervais, je bougeais. Je n’étais pas heureux, j’étais peureux, apeuré, nerveux. Mes parents étaient anéantis par cette tragédie. Pendant que les docteurs essayaient de me guérir, Je me plaignais… Je pleurais… C’était long ! J’suis tanné, oui, tanné de cette misère. Je veux juste rentrer dans un endroit qui va me plaire. Cette maladie que j’ai, La Tourette, qu’on l’appelle. Des tics de toutes sortes qui me chamboulent toutes les années. J’suis tanné, j’suis toujours entrain de pleurer et de crier. Je vais bientôt exploser, éclater, me frapper, plus me contrôler. C’est dur, même très dur d’en parler. J’ai le goût de m’incruster dans mon coin… De ne parler à personne… Car, avec cette maladie que j’ai sur les épaules, J’suis même plus capable de lire dans mes paumes. Pour toute cette rage que j’ai en dedans de moi, Il est où le remède docteur ? Je suis plus capable de vivre dans la noirceur… Aidez‐moi docteurs, aidez‐moi ! Je vis dans la haine… dans le vide… Avec cette maladie de MERDE qui gâche la vie. Des fois, je ne sais plus ce que c’est que la belle vie, Car les maudits tics et cette maladie me détruisent.
32
La maladie : Hugo Festoso (suite)
Je pleurs, je cris, je me morfonds tout seul dans ma chambre Rien que pour prendre un souffle, le seul que j’ai à prendre. Cette bouffée d’oxygène qui me reste Pour respirer et pour me calmer, Pour passer du bon temps avec mes parents Qui font tout depuis le jour un. Merci pour cette formidable vie ! Vous me trainez vers l’infini Pour me libérer… La bouche, la tête, le cou, les jambes, les bras, Les yeux qui bougent, Car je suis nerveux. Les orteils, les pieds, les membranes cellulaires, les tissus, Car mon corps ne se contrôle plus. Cette maladie hante mon corps, Mais, je me suis relevé. Je me contrôle, mais c’est très dur. Et, je vais continuer à me battre Jusqu’à temps que mon corps ne fonctionne plus. Oui, je surmonte cette maladie, J’en suis fier… C’est fini, oui, c’est fini ! Enfin, je pourrai vivre ma belle vie. Je remercie tous ceux qui m’ont donné La chance de me battre avec mon cœur. Je remercie mes parents Qui m’ont encouragé dans cette misère…
33
La solitude: Samantha Dumeignil
Le son du silence m’envahit Personne ne m’a recueilli J’attends que quelqu’un tende sa main Ce que je vois, n’est que la fin Tous les jours, je porte un poids Mais je veux être proche de toi Seul un jour, seul toujours Voilà une vie sans amour J’ai tant lutté au quotidien À petits et grands coups de poing Lassé de trouver l’amitié Je me suis vraiment raisonné Je me suis levé, j’ai foncé Seul, je m’étais isolé Mais maintenant c’est terminé J’ai mené à bien mon combat Sans jamais baisser les bras Garder espoir, Apporte la victoire
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La technologie: William Pitton
Les jeunes abusent de la technologie, Et ils refusent de l'oublier aussi, Ils ne vont plus jouer a l'extérieur, Ils restent «buggés» , sur leur ordinateur, Jeux vidéos, ils font plus leur devoirs, Les p'tits, les gros, j'ai perdu espoir, Technologique, ou une vie synthétique, Oh! Du charisme, ou juste de l'égoïsme. Système informatique, Qui nous rend illogiques, Machine électronique, Nous sommes égocentriques! Ils «watch d'la porn», puis des vidéos d'm., Un seau d'pop corn, maudit qu’ils sont attardés, Les réseaux sociaux ça rend les gens accros, Hypnotisés pour ensuite être «brainwashés», Pour ensuite être contrôlés, Pour ensuite devoir payer. Système informatique, Qui nous rend illogiques, Machine électronique, Nous sommes égocentriques! Si ça continue, d'ici plusieurs années, Nous n'pourrons plus être en liberté, Comme des tortues, chavirées sur l'dos, Nous n'pourrons plus sauver notre peau... Système informatique, Qui nous rend illogiques, Machine électronique, Nous sommes égocentriques!
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La lutte pour la paix: Ferhat Coskun
Je vois à l'horizon l'arrivée de la colombe Ne vous inquiétez pas, elle ne tardera pas C'est à elle seule que cette tâche incombe Ne vous inquiétez pas, nous y arriverons pas à pas Lorsqu'on parle du sujet de la paix Les hauts dirigeants sont sourds, aveugles et muets Ne réalisant pas les résultats de la violence Frappant les petits cœurs vivant sous l'innocence Attaché sous son bec, la colombe arrive avec le bonheur Pour nous faire oublier les douleurs du malheur Les gens impatients d'avoir la tranquillité Auront mérité de vivre dans la sérénité Cette lutte consiste à détruire le rêve De ces pauvres innocents Cette guerre consiste à détruire la vie De ces pauvres inconscients Les jeunes lutteront de leur côté Pour vivre en paix à longueur d'année Il fera soleil quand la noirceur de la haine s'envolera Et c'est là que l'oiseau de la paix retournera Où s'installera enfin la tendresse
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Plusieurs mauvaises actions font peur : Elias Zarifoglu
La guerre est remplie de malheur Plusieurs mauvaises actions font peur Beaucoup de gens se font tuer Le taux de mortalité est en train d’augmenter L’utilisation d’armes et de fusils Crée dans le monde beaucoup de soucis Il y a beaucoup d’injustice À cause de tous ces jugements racistes Plusieurs bombes sont utilisées Pour bombarder et pour tuer Toutes les guerres doivent arrêter Avant que tout le monde commence à s’intégrer Des peuples se font torturer pour aucune raison Mais pourquoi ne pas s’occuper de ses oignons? Ces peuples ont déjà trop de problèmes Pourquoi faut‐il que l’on s’en mêle? Les hommes doivent arrêter de s’entretuer Et commencer à vivre en sérénité Arrêtez tous ces problèmes Après tout nous sommes tous les mêmes
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Le combat de ta vie: Vanessa Akl
La vie peut être calme, normale Jusqu’à un jour où tout tourne mal Une mauvaise journée devient une mauvaise année Ton histoire devient toute bouleversée Changement d’habitude, changement de vie Arrêt d’expérience, plus d’amis Aucune bonne nouvelle, dès le début Fermé du monde, rejeté pour toi‐même Emprisonné dans ta tête, harcelé par tes idées Recherche ton cœur, recherche ton courage Ton histoire n’arrête pas ici Ton livre a encore plusieurs pages Tu peux faire briller le soleil Changer les nuages gris en ciel bleu Aie confiance! Saisis ton moment Avec ta force seul toi tu peux Dans ce combat, c’est toi qui gagnes Je te promets que tu iras mieux Continue à monter ta montagne La vue d’en haut, je sais que tu la veux
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The World is Turning : Benjamin Lapierre et Jean‐Sébastien Beaulne
Yet we just live our lives As if nothing was wrong And we’re still too blind to see Why we can’t all get along. There are wars raging on Killing the innocent, fuelling the strong But still we refuse to see That there’s something wrong The world is turning, turning, turning Places flooding, places burning The world is turning, turning, turning Children starving, children hurting What kind of world do we live in? Where you can’t speak your mind What kind of world do we live in? Where you can't risk your life! The world is turning, turning, turning Places flooding, places burning The world is turning, turning, turning People crying, people hurting
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My Head is Just a Jail : Julie Lecours Leclair
Stuck in a room Dark and insecure Alone with my head Could you be? No I won’t My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape I’m stuck in my mind Constantly an empty sound Ringing in the back Of my mind Could you be? No I won’t My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape I’m stuck in my mind Firecrackers mess me up Watch out I’m done It’s gonna be the end Can’t you see? My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape I’m stuck in my mind
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Valkyrie: Jade Simard
My eyes won’t close Bad thoughts are on my mind And I’m staring at the sky Though I know I should sleep tonight Trying to tell my head to stop Then I suddenly wake up Wondering what I can change Can I change myself today? And once you’ve helped Me find myself Stay with me ‘Cause you’re the one Stay with me My Valkyrie Honestly I need help I’m all messed up inside my head And I can’t seem to think clear When I look you disappear Just help me find my way My brain wares off more every day Trying to find what I can do ‘Cause I’m lost without you And once you’ve helped Me find myself Stay with me ‘Cause you’re the one Stay with me My Valkyrie
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Alone in my Oblivion: Frédérick Labbé
Sat at the table Alone in the hospital I don’t know what I’m doing there I can’t believe that I’m so scared I can’t remember some words What do I do with a chair? All my memories are blurred I forgot the ones who care We fear our tears, we cry our fears But what if I fear to forget What if I cry my regrets? Alone in my oblivion I’m like a goldfish in a jar I can’t get out The world is too far I look at your face with doubt What are all those faces Who are all those strangers I suddenly realize They all have my eyes We fear our tears, we cry our fears But what if I fear to forget What if I cry my regrets Alone in my oblivion Now that I’m about to pass Among my loved ones you’re the last I can’t remember all the things we have done I can’t keep in mind all the ones that are gone I can’t die with dignity I’m forced to die by suffering By not having any memory I’m forced to die without knowing that I’m loved
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Little Girl: Vanessa Miron
I see it in the way you act All the pain you hide inside You’ve set yourself an all‐new life Based on all your lies You stopped to look for answers Cause you can’t face the truth Little girl, you don’t even know who you really are Too long you have had your monsters Imprisoned in you Little girl, I know your pain and your sadness Cause I had the same in my heart It’s you and me little girl You and me little girl You’re all alone again Feeling like dying You’re so sick of crying You just stop trying That’s what you are The caricature of a girl who has everything But you’re nothing Little girl, I know your pain and your sadness Cause I had the same in my heart It’s you and me little girl You and me little girl The punishment flows in your veins And the pain never heals Sometimes you got pain Sometimes you’re in tears But remember that I’m here Little girl you’re so strong It’ll be hard But we’ll get through it together
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Qui a dit: Adryanna Salgado
On veut toujours en posséder davantage État enfant, habitué à tout recevoir : Des bonbons, des jouets, des vêtements, de gros cadeaux Dans le fond, on se croit dépositaire du pouvoir N’as‐tu pas honte? Pense aux personnes les plus démunies Qui a dit qu’elles rêvent d’être à notre place? Qui a dit qu’ils rêvent d’un paradis Ne prends pas cet air abasourdi! Qui a dit… En devenant adulte, rien ne s’améliore Tu commences par conquérir un bureau Ensuite vient la maison, le quartier, la ville, le pays, la Terre et puis l’univers… Tu te penses fait en or N’as‐tu pas honte? Pense aux personnes les plus démunies Qui a dit qu’elles rêvent d’être à notre place? Qui a dit qu’elles rêvent d’un paradis Ne prends pas cet air abasourdi! Qui a dit… Nous ne sommes que des visiteurs de la Terre Rien ne nous appartient T'agis comme si tu n’en savais rien
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Signification de nos actes: Myron Thoni
On a tous déjà fait quelque chose Un geste que nous regrettons Un acte dont on ne connait pas la cause On a toujours voulu avancer Mais ils n'ont fait que nous devancer Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous? Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous? La société nous crée une vision Ils choisissent notre direction Ils n'ont fait que nous regarder On était obligé de s'évader Ils nous bourrent le crâne avec leur histoires Avec ces propos qui m'empêchent de voir Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous à nous regarder? Tous ces vols causés par l'envie Tous ces meurtres juste par jalousie Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous à nous juger? Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous ? Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous ? Il ne faut pas se laisser faire, s'écraser Il faut leur montrer qu'on sait s'exprimer
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La pauvreté de l’argent: Mehdi Betata
Le démon nous monte, nous lâche Il est présent, mais reste un sujet qui fâche Il crée des gens vulgaires Il nous fabrique des guerres On en perd nos vies Faites de ce roi qui nous rend tout petits Il nous prend le rôle du plus grand Entre nous, nous devenons complètement impuissants La pauvreté de l’argent nous guette Il nous brise la fête Le jeu n’est plus chouette Notre vie est plutôt imparfaite La pauvreté de l’argent nous rend bêtes Son bruit nous racole Son odeur nous enjôle Son toucher nous console Son regard nous met en geôle L’argent nous enlève nos mœurs On perd toutes nos valeurs On passe de trimeur à voleur On en oublie carrément nos sœurs Le fait était de même pour nos ancêtres On commence maitres On devient de simples êtres Et on en finit piètres La pauvreté de l’argent nous guette Il nous brise la fête Le jeu n’est plus chouette Notre vie est plutôt imparfaite La pauvreté de l’argent nous rend bêtes
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La guerre: Kamîl Zaamoum
La guerre, une façon violente de détruire la terre Qui n’emmène que cendres et poussière La guerre, ce mal créant la misère dans l’atmosphère Ce fléau qui provoque un immense chaos À cause de la guerre, certaines personnes perdent leurs frères On ne peut en être fier Peu importe qui est le gagnant, tout le monde en sort perdant Même les plus puissants conquérants La guerre, une façon inhumaine d’agir Qui consiste à tout détruire Ses dirigeants qui effacent la paix en faisant ce qui leur plait Pour servir leurs propres intérêts Ils ne se sont guère souciés du mal provoqué Des familles déchirées et la tristesse engendrée Par ces hommes sans pitié qui sont indifférents Comme de vrais méchants La guerre, même une fois finie Quand tout semble avoir été détruit Les gens regardent autour d’eux et constatent à quel point Tout cela n’a servi à rien
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Je ne peux plus m’en passer: Colin Reiher
Je ne peux plus m'en passer Depuis quelques temps, quelques secondes j'y pense Tu me trottes dans la tête je t'en supplie arrête T'es une addiction qui me percute pour de bon J'ai honte de toi je te consomme en cachette Tu me consumes de l'intérieur Mais ça ressort à l'extérieur J'ai peur de te perdre, de péter au frète On me traite d'accro je ressors mes crocs Et prends le micro pour exprimer mon désespoir Mais encore est‐ce que ça calme mes larmes? PAS DU TOUT donc du coup je prends un coup, me tord le cou Et retourne me coucher. En route pour un lendemain en vain En route pour un autre constat sans fin Tous ces moments passés avec toi Toutes ces images créées grâce à toi Au début je m'en moquais, maintenant c'est vrai Je ne peux plus m'en passer, je ne peux plus m'en passer Ta couleur, ton odeur, ton manque de pudeur, tes caractéristiques Qui peuvent me rendre extatique, fébrile, parfois même sénile Un courant rafraîchissant, réfléchissant à l'image du Nil Prisonnier d'une île, dans ma tête, j'y pense à vouloir retrouver mon indépendance Sortir de cette séquence, ce cercle vicieux Je n'ai pas le goût de me retrouver vieux Encore addict, plein de tics Affaibli par une vie qui me livre ce message‐ci Consomme, consomme toujours plus Non merci pour cette fois, non merci pour 7 vies Mais avec une réflexion bien poussée Je me vois dans le regret De devoir constater Que c'est incontournable, sans, c'est interminable Vous avez sûrement deviné, le sort qui m'est désigné Coincé, impuissant et accablé Je ne peux plus m'en passer Tous ces moments passés avec toi Toutes ces images créées grâce à toi Au début je m'en moquais, maintenant c'est vrai Je ne peux plus m'en passer, je ne peux plus m'en passer
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On est comme on naît: Ludovick Krakoski
Puisque c'est normal Ne te fais pas tant de mal Et s’ils s’aiment comme on s’aime Alors laissons‐les s’aimer Ne me parle pas de péché On a tous le droit de prier Regarde‐nous, regarde‐les S’aimer en toute liberté On est comme on naît Je t’aime comme tu es À tous ceux qui pensent le contraire Ça doit être dur de voir le monde à l’envers À tous ceux qui pensent de travers Laissons‐les s’aimer Qui te demande de changer? On a tous le droit d’être vrais Regardez‐nous, Regardez‐les Rêver en toute liberté On est comme on naît Je t’aime comme tu es À tous ceux qui pensent le contraire Ça doit être dur de voir le monde à l’envers À tous ceux qui pensent de travers Laissons‐les s’aimer
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L’aube arrivera: Olivier Parent
Je ne sais pas comment trouver La force pour ce dont j’ai été assigné Ma confiance a disparu Comme le crépuscule qu’on ne voit plus Je suis pris entre le jour et la nuit Éclipsé par leur lumière qui me nuit Soleil et lune, une brillante paire. Mais qui pourrait donc me dire comment faire? Mais une voix me dit : «Je serai fort, Je n’ai pas peur, Malgré ceux qui me disent avoir tort. Je ferai des erreurs, Je les prendrai toutes bien en appui, Je ne me cacherai plus ici, me voici. L’aube viendra, L’aube arrivera» J’en ai fait beaucoup pour arriver ici; Traversé tous les ponts, tous les défis. Je suis tombé mais je n’ai jamais fui, J’ai vu l’amour et toute son énergie. Je suis pris entre le jour et la nuit, Éclipsé par la lumière qui me nuit Soleil et lune, une brillante paire Mais qui pourrait donc me dire comment faire? Mais une voix me dit : «Je serai fort, Je n’ai pas peur, Malgré ceux qui me disent avoir tort. Je ferai des erreurs, Je les prendrai toutes bien en appui, Je ne me cacherai plus ici, me voici. L’aube viendra, L’aube arrivera»
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Je t’aime : Antoine Juteau
La tête baissée, le cœur déchiré, Je m’écroule tel un assassiné. Tu m’as tout pris, Ma joie, mon âme, et c’est sur moi que tu jettes le blâme. Mon cœur est noir comme le plus sombre des ciels, Pris à jamais dans un froid éternel. Je te cherche dans mes rêves, je te cherche toutes les nuits, Je me réveille en pleurs tu hantes mon esprit La tête en larme, le cœur sans armes Je m’abandonne à toi, pour revenir dans tes bras. Il faut que je crie, je souffre en silence. C’est un tranquille supplice, en permanence Les souvenirs me tuent, Je n’ai plus de larmes Plus de sentiments Je suis indiffèrent La tête en larme, Le cœur sans armes Je m’abandonne à toi, pour revenir dans tes bras. Mon cœur a mal mais tu t’en fous. Tu ignores que pour moi tu étais tout. Et je me demande chaque jour Ce que j’ai fait pour que tu me laisse tomber Même si pour moi, Tu ne ressens que de la haine, Je veux que tu saches Mon amour, Je t’aime.
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Jeux vidéo: Gabrielle Dubé
Ellie aimait vraiment jouer aux jeux vidéo, Ça l’éloignait de tous ces mauvais mots. Un père qui buvait des verres de trop, Une mère qui était là haut, C’était dur de ne pas être de trop, Dans ce monde beaucoup trop beau. Sa meilleure amie Émie, Qui voulait ôter tout ce mépris, N’ayant pas tous les moyens, Pour la sortir de ce pétrin, Elle avait essayé de la convaincre. Elle restait enfermée pendant des journées Encore à jouer à ces stupidités. Elle avait bien beau essayer, C’était dur de ne pas se noyer, Parmi ce monde sans pitié, Elle voulait simplement se sauver. À force d’être enfermée autant, Elle avait perdu la notion du temps. Elle commençait vraiment à perdre la tête, Il fallait que quelqu’un l’arrête! Emy avait beau s’inquiéter, Ellie refusait de l’écouter. Ce que son amie ne comprenait pas, C’est que sans ces jeux, elle ne serait pas là. Elle voulait simplement noyer ses querelles, Qu’elles soient avec son père ou même avec elle. Elle se remettait souvent en question, Mais elle était sur cette terre pour de bon. Peu importe ce que les gens pouvaient dire, Elle pouvait tout contenir. Elle aimait rentrer chez elle, Pour entrer dans ce monde irréel. Plus rien ne pouvait l’empêcher, Les jeux vidéo savaient la gâter.
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Les 3 épais: Samuel Dallaire, Samuel Provost, Gabriel Fraga Latour
C'est la légende de trois épais Qui se sont rencontrés au local de retrait Ils étaient des épais Un groupe d'amis parfait Les trois amis Ont fait des folies À l'école des saintes conneries Maintenant ils ont vieilli Ils n'ont toujours pas compris Ils ont fait la fête Ils ont perdu la tête Ils ont fait des conneries trop bêtes Ils sont devenus adultes Mais sont restés incultes Ils l’ont regretté Maintenant ils vivent dans la pauvreté S’ils avaient eu l’idée De seulement travailler Et d’un peu étudier Au lieu de niaiser Aujourd’hui, ils pourraient en profiter
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