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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
THÈME:L’ÉVALUATION DE LA GESTION INFORMATISÉE DES
IMPÔTS INDIRECTS ET TAXES ASSIMILÉES(CAS DE LA DGI MALI)
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 9
CHAPITRE PRELIMINAIRE : PRESENTATION GENERALE DU MALI ET DE SON ECONOMIE
13
PARTIE I : ASPECT THEORIQUE 16
CHAPITRE I : LES DIFFERENTS IMPOTS INDIRECTS ET TAXES ASSIMILEES AU MALI
17
SECTION I : LES DIFFERENTES TYPES D’IMPOTS INDIRECTS ET TAXES DU MALI
17
SECTION II : MODE DE CONTROLE, DE SANCTION, DE PRESCRIPTION, ET DE CONTENTIEUX
30
CHAPITRE II : L’ORAGANISATION DE LA DGI : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
33
SECTION I : LA STRUCTURE ORGANISATION NELLE 33
SECTION II : LES ENJEUX DE LA NOUVELLE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA DGI
39
PARTIE II : LE NOUVEAU SYSTEME INFORMATISEE ET SON IMPACT SUR L’AMELIORATION DES RECETTES FISCALES
42
CHAPITRE I : LE NOUVEAU SYSTEME INFORMATISEE 44
SECTION I : LES CAUSES DE L’INFORMATISATION : PAMORI 44
SECTION II : EVALUATION FINANCIERE DES REFORMES FISCALES 48
CHAPITRE II : ANALYSES DES RESULTATS 55
SECTION I : SITUATION DES RECOUVREMENTS DES IMPOTS ET TAXES ASSIMILEES
55
SECTION II : LES LIMITES DE L’INFORMATISATION DES IMPOTS 68
CONCLUSION GENERALE 70
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
A Mon père Oumar Fambougoury
Et à Ma mère Aminata KONÉ.
L’arbre que vous avez planté commence à donner des fruits ; ce résultat est le votre.
Je vous souhaite longue vie afin que vous puissiez bénéficier du fruit de vos efforts.
A Mes frères :
Boubacar
Ibrahim
Mamadou
Ousmane
Et Mes sœurs :
Mariam
Soungalo
Korotoumou
Ce travail est le résultat de tous les sacrifices que vous avez bien voulu consentir pour moi.
Vos encouragements et conseils m’ont été d’un grand réconfort tout au long de ma formation et de la rédaction de ce travail.
Je vous remercie du fond du cœur.
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REMERCIEMENTS
Je remercie le bon DIEU et son prophète Mohamet (Paix et salut à son âme).
Mes remerciements s’adressent notamment :
A mon père et ma mère pour leurs soutiens moraux et Affectifs.Merci de m’avoir donné la chance de bénéficier d’une bonne formation enpayant mes études depuis le bas âge jusqu’à la fin à l’ESIG.
A Monsieur Dionké DIARRA, Directeur général de la DGI, A mon Encadrant Mr DIALLO Adama, et tous les autres agents de la
Cellule des Affaires générales de la DGI. A Monsieur Omar HJIEJ, Directeur ESIG Fès, A mon encadrant Mr ALLAOUI Azzédine, pour sa disponibilité et son
sens élevé du devoir accompli, Aux corps professoral de l’ESIG Fès dans son ensemble, pour leurs
professionnalismes et pour leurs disponibilités durant ces (04) quatreannées de formation de pointe que je viens d’acquérir et Merci àl’ensemble de l’administration de l’ESIG,
A tout le personnel de la DGI pour l’accueil chaleureux et fraternel quim’a été réservé durant mes 60 jours de stage au sein de la DGI.
Je ne saurais terminer sans exprimer mes sincères remerciements à mesfrères et mes sœurs encore une fois de plus qui m’ont beaucoup encouragéainsi que toutes les personnes citées ci-dessous pour leurs dévouements,leurs soutiens et leurs sympathies : Maïmouna KONE, Maïmouna DIALLO,Halima DICKO, DRAME, DIARRA Kady, Ibrahim M TRAORE,Fatoumata COULIBALY, Aminata TRAORE, Oumar TRAORE, BahNOUMA, Hawa CHERIF, Aldjouma CISSE, Soumy, SOR, et Zin et tous lesmaliens et maliennes de l’ESIG – Fès, au corps professoral de l’ESIG etc.
Je remercie une fois de plus mes parents, mes amis, mes proches et tous ceuxqui de près ou loin, avec qui j’ai passé les meilleurs comme les plussombres moments de ma vie,
A tous, j’exprime ma reconnaissance et mes vivessalutations.
AVANT PROPOS
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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L’école Supérieure Internationale de Gestion "ESIG" située à Fès au Maroc, est ungroupe qui est spécialisé dans le domaine de la formation de cadres gestionnairesde haut niveau dans les spécialités :
Finance
Gestion internationale
Informatique
Marketing
La durée de formation est de 4 années ouverte aux titulaires, d’un baccalauréat
scientifique, Economique et littéraire. Le programme est dispensé par des
enseignants très compétents issus du milieu professionnel et universitaire. Il est
basé sur les méthodes pédagogiques Nord Américaines qui ont montré leur preuve
universellement.
Cherchant à répondre aux besoins des entreprises en établissant à l’intérieur de ses
programmes un équilibre entre des assises conceptuelles solides et les bénéfices
d’une formation pratique. C’est suite à ses considérations que chaque étudiant est
tenu d’effectuer de la 1ère année à la 4ème année quatre stages en entreprise qui vont
lui permettre d’atteindre des objectifs entre autres :
□ Mettre en pratique ses connaissances théoriques universitaires et découvrir un
monde professionnel différent ;
□ Se familiariser avec le monde du travail, apprendre le fonctionnement et la gestion
de l’entreprise au quotidien ;
□ S’Initier au sein d’une grande organisation en terme de comportement et
d’aptitude.
Celui de la 4ème année est un stage de perfectionnement, permettant à l’étudiant de
réaliser un projet de fin d’étude en relation avec son domaine de spécialisation, pour
l’obtention d’une double diplômassions :
oLe Diplôme des Études Supérieures en Management de l’ESIG.
oLe Bachelor en Administration de l’Université du Québec à Chicoutimi.
SIGLES ET ABREVIATIONSMémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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SIGLES SIGNIFICATIONS
ACDI Agence Canadienne de Développement International
CAGE Cellule des Affaires Générales
CAF Coût, Assurance et Fret
CEDEAO Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest
CGI Code Général des Impôts
DAF Direction Administrative et Financière
DGI Direction Générale des Impôts
ESIG Ecole Supérieure Internationale de Gestion
FAFPA Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle Apprentissage
F CFA Franc des Colonies Françaises d’Afrique
NIF Numéro d’Identification Fiscale
PAMORI Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures
PIB Produit Intérieur Brut
PNB Produit National Brut
SDGE Sous Direction des Grandes Entreprises
SDI Sous Direction Informatique
SDLFC Sous Direction Législation Fiscale et Contentieux
SDOCS Sous Direction Organisation et Contrôle des Services
SIGTAS Standard Integrated Government Tax Administration System
TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
UEMOA Union Economique Monétaire Ouest Africain
LISTE DE FIGURES ET TABLEAUX
LISTE DES DIFFERENTES FIGURES
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Figure 1 : ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS, PAGE N°57
Figure 2 : INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT HUMAIN, PAGE N° 66
Figure 3 : EVOLUTION DES RECETTES FISCALES DE L’ETAT, PAGE N° 68
Figure 4 : EVOLUTION DU NOMBRE DE CONTRIBUABLES, PAGE N°70
Figure 5 : AUGMENTATION DES RECETTES FISCALES ET DU PIB, N°72
Figure 6 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE I DU DISTRICT, PAGE N°74
Figure 7 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE II DU DISTRICT, PAGE N°75
Figure 8 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE III DU DISTRICT, PAGE
N°77
Figure 9 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE IV DU DISTRICT, PAGE N°78
Figure 10 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE V DU DISTRICT, PAGE N°80
Figure 11 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE VI DU DISTRICT, PAGE N°81
Figure 12 : SITUATION DES RECETTES SUR LE PLAN NATIONAL DE 1998 A 2005, PAGE N°83
LISTE DES DIFFERENTES TABLEAUX
Tableau 1 : TABLEAU DES BAREMES POUR LE CALCUL DE L’ITS, PAGE N° 30
Tableau 2 : POUR LES REDUCTIONS DE CHARGES DE FAMILLES, PAGE N°31
Tableau 3 : EVOLUTION DU NOMBRE DES CONTRIBUABLES, PAGE N°69
Tableau 4 : AUGMENTATION DES RECETTES FISCALES ET DU PIB, PAGE N°72
Tableau 5 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE I DU DISTRICT, PAGE
N°73
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Tableau 6 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE II DU DISTRICT, PAGE
N°75
Tableau 7 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE III DU DISTRICT, PAGE
N°76
Tableau 8 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE IV DU DISTRICT, PAGE
N°77
Tableau 9 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE V DU DISTRICT, PAGE N°79
Tableau 10 : SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE VI DU DISTRICT, PAGE
N°81
Tableau 11 : SITUATION DES RECETTES SUR LE PLAN NATIONAL DE 1998 A 2005,
PAGE N°83
INTRODUCTION GENERALE
Le sous-développement, caractéristique des pays du tiers monde, est un
processus évolutif caractérisé par un écart entre les besoins d’un peuple et ses
ressources. Pour mieux les satisfaire, il devient alors une priorité pour les pays
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en développement de sortir du canevas qui les confine dans le rôle de réservoir
à vider et de réduire, voir supprimer l’écart.
Pour ce faire ces pays se tournent vers leurs sources de financement qui sont
traditionnellement les revenus tirés des secteurs économiques à savoir :
Le secteur public : les revenues des domaines de l’Etat ;
Le secteur commercial, industriel et financier : les bénéfices industriel et
commercial, les emprunts et épargnes;
Le secteur foncier
A ceux là s’ajoute les recours aux emprunts et aides.
Pour assurer sa croissance économique et lutter contre la pauvreté, le Mali a
entamé un vaste programme de libéralisation du commerce et de l’industrie. A
part quelques entreprises, toutes les sociétés et entreprises d’Etat ont été
privatisées.
Notre Pays offre des biens publics indispensables au développement
économique et social. Pour la satisfaction des besoins, il assure les dépenses de
fonctionnement des institutions de la république, des ministères, des
ambassades et consulats, des services centraux. Il s’agit des dépenses de
salaires, de fournitures, d’équipements, d’entretien etc. Ces dépenses se
caractérisent par leur permanence et leur augmentation constante.
Vu le besoin d’assumer ces dépenses, la réduction progressive du secteur
public et les contraintes liées à l’obtention des emprunts, le pays est obligé de
s’orienter vers les recettes fiscales du secteur privé.
Mais aujourd’hui, les entreprises maliennes évoluent dans un environnement de
plus en plus complexe et riche en péripétie. Les décisions qui étaient de par le
passé plus faciles à prendre dans un environnement simple et stable, présentent
actuellement plus de difficultés dans un environnement risqué. Ce changement
plus ou moins prévisible démontre la volonté de certaines entités à ne pas
vouloir s’acquitter légalement et par voie d’autorité au paiement correcte de
leurs impôts et taxes pour le bien être de tous, mais plutôt à cherché se faire
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d’importante ressource financière et ne se souciant guère de l’enveloppe fiscale
de leur nation, autrement dit ne s’acquittant pas ou presque plus de leur
obligation citoyenne (qui passe par le paiement de leurs impôts et taxes),
chose que la direction générale des impôts du Mali, tente de s’y pencher.
Pour ce faire, vu cette difficulté à recouvrir ses impôts et taxes normalement la
direction générale des impôts du Mali, s’est fait le challenge d’intégrer une
nouvelle technologie, à savoir le module SIGTAS Système Intégré de Gestion
des Taxes Assimilées et Impôts Indirects.
Ce Défi restent aujourd’hui, un projet, c’est-à-dire une suite d’action délimité
dans le temps afin de produire un résultat bien déterminé, que nous tenterons
d’évaluer dans ce présent mémoire.
Ainsi nous avons voulu nous attarder sur la question suivante comme notre
problématique pour ce mémoire, à savoir : L’Informatisation des impôts et
taxes assimilées est elle un moyen d’augmenter le rendement des impôts et
taxes assimilées ?
A partir donc de notre problématique, nous avons dégagé (03) trois questions
afin de nous faciliter les recherches et de nous évité de nous perdre dans la
rédaction de ce mémoire :
▪ L’informatisation de la chaîne opérationnelle de traitement des impôts et taxes
indirects permettra t-elle de recouvrir plus d’impôts et taxes tout en évitant la
fraude et l’évasion fiscale?
▪ Est-ce que l’informatisation des impôts est une source de mobilisation des
ressources endogène ?
▪ Ce changement de style de gestion lui à t-il été favorable ou pas ?
D’où le thème de notre mémoire « L’Évaluation de la gestion informatisée des
impôts indirects et taxes assimilées : Cas de la DGI Mali ».
Mais avant nous devons souligner que la Direction Générale des Impôts
« D.G.I » est un service public évoluant dans la fiscalité, la c’est-à-dire chargé
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du recouvrement des divers impôts directs et indirects pour le compte de l’Etat
d’une part et d’autre part considéré au même titre que les services de douanes
et du cadastre les principales sources de revenus de l’Etat.
La D.G.I est par ailleurs un service public détenant un savoir faire et une
renommé dans la gestion et le recouvrement des Impôts et taxes. C’est suite à
ces considérations que j’ai opté de passer mon stage de fin d’étude au sein de
cette prestigieuse structure alliant style de gestion moderne tout en respectant
les normes socio-économiques du Mali, et aussi voulant chercher à
m’imprégner personnellement de la situation de perception des recettes fiscales
dans mon pays.
Les objectifs de ce mémoire sont de présenter le nouveau système informatisé
et son impact sur l’amélioration des recettes fiscales, d’exposer et définir ses
spécificités, et enfin faire une analyse des performances du nouveau SIGTAS
depuis son entré en service à la DGI : « Direction Générale des Impôts» du
Mali.
Ce mémoire sera, ainsi structuré en (02) deux grands parties en plus d’un
chapitre préliminaire :
Nous allons dans un chapitre préliminaire présenter le Mali en générale, et faire
une description de son économie basée sur des concepts de managements
traditionnels.
- La première partie sera consacrée à l’aspect théorique. Le chapitre 1er débutera
par la présentation des différentes taxes et impôts au Mali. Le chapitre 2ème
portera sur l’organisation de la DGI.
- La deuxième partie sera consacrée à l’étude d’un cas pratique. Il s’agira, du
nouveau système informatisé et son impact sur l’amélioration des recettes
fiscales. Le 1er chapitre concernera l’exposition de ce nouveau système
informatisé et le 2ème chapitre traitera l’étude et les résultats obtenus appuyés
par des statistiques de la direction générale des impôts.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Au cours de ce mémoire, les sources d’informations primaires et secondaires
feront leurs apparitions dans les différentes parties de ce travail, dans la mesure
où nous allons utiliser des bases de données, des revues spécialisées, des
journaux, des ouvrages, ainsi qu’à des entrevues et des enquêtes.
CHAPITRE PRELIMINAIRE : Présentation générale du Mali et de son économie :
La République du Mali est une ancienne colonie française devenue
indépendante en 1960. Le Mali est un pays de l’Afrique Occidentale, il est
enclavé au cœur de la zone sahélo Saharienne entre la République du Niger à
l’Est, l’Algérie et la Mauritanie au Nord, le Sénégal et la Guinée Conakry à
l’Ouest, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au Sud.
Le climat est tropical avec 8 mois de saison sèche. La pluviométrie varie du
Sud au Nord de 800 mm à 150 mm voir 50 m au désert malien. A ce climat
correspondent quatre formations géo climatiques à savoir :
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
la savane arborée au Sud et à l’Ouest
la savane herbacée au Centre
la zone Sahélo – sahélienne
la zone Saharienne
Le Mali est peuplée de 13.918.0001 d’habitants dont près de 80% vivent en
milieu rural. Sa capitale est Bamako situé sur le fleuve Niger au flanc des
contreforts des monts Mandingues.
L’économie du pays est dominée par l’Agriculture, l’Elevage, la pêche fluviale
pour 40% du PIB. Ce secteur emploie environ 80% de la population. Il compte
8.000.000 de bovins, 20.000.000 d’ovins – caprins, 600.000 Camelins. Il
produit par an 4.000.000 T de céréales (riz, mil, maïs, tubercules), fruits et
légume, 600.000 T de Coton graine, 350 000 T d’arachide, etc.
Voici quelques indicateurs2 économiques:
o Taux d'inflation (indice des prix à la consommation): 2,6% (2007)o PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant: $1,200 (2007)
o Taux de croissance de : 5,4% (2ème dans la zone UEMOA, Après le Burkina Faso) (2007)
o PNB (Produit National Brut): $14.18 milliards (2007)
Le Secteur Minier caractérisé par les mines d’or et de diamant se développe à
l’Ouest et Sud Ouest du pays. La production d’or est actuellement et par ans en
pleine croissance. La recherche pétrolière vient de confirmer l’existence dans
le Tilemsi malien (au nord), d’importants gisements exploitables. Par ailleurs,
le Mali dispose d’importants gisements de phosphate, de calcaire, de marbre,
de fer non exploité.
Le Secteur commercial et industriel est caractérisé par :
un secteur d’importation et de distribution de produits de premières
nécessités et de biens et service ;
1 Source : Ministère de l’Administration Territoriale et Collectivité Locale (MATCL) 20082 Source: CIA World Factbook:2007
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
un secteur de collecte, de distribution et ou d’exportation des
productions nationales (or, coton, bétail, céréales, fruits et légumes, etc.…).
L’économie industrielle du Mali est née à la suite de l’indépendance du Pays.
Ce secteur est très jeune et peu développé. En plus des usines d’égrenage du
coton, de rizerie, de sucrerie, de huilerie – savonnerie, de minoterie, les usines
de fabrication ou de montage d’articles manufacturés et biens et services
(Tannerie, Cimenterie, Marbrerie, Montage de Cyclomoteur, Fabrique de
Cigarette et allumette, conditionnement de lessives, vinaigre pèles sèches).
L’ensemble de ce secteur est frappé de plein fouet par les conséquences de la
libre concurrence, l’introduction frauduleuse d’articles et marchandises
similaires.
Les coûts de production très élevés eu égard aux coûts exorbitants
d’acquisition des équipements et services après vente, aux difficultés d’accès
au crédit bancaire et au coût très élevé des banques et du transport en Afrique.
Le tout avec comme corollaire une fiscalité mal maîtrisé ou lésée par la fraude
et l’évasion fiscale enfonçant du coût les recettes budgétaires dans le déficit
depuis plus de (02) décennies.
L’exportation de bétail sur pied est un maillon très important, et actif en
direction des pays voisins : Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun, Togo,
Algérie, etc.
Le Développement du secteur commercial et industriel figure au centre des
préoccupations des autorités et offre de perspectives prometteuses à l’avenir
pour les générations futures.
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
PARTIE I : présentation générale
CHAPITRE I : Les Différents Impôts et taxes au
Mali :
L’Impôt se présente en définition, comme étant un prélèvement pécuniaire
(c’est-à-dire numéraire en nature) opéré auprès des contribuables, par voie
d’autorité à titre définitif et sans contre partie en vue de la couverture des
charges publiques.
Ainsi la fiscalité, sert d’outils macro-économiques pour jouer sur des politiques
mais aussi en plus et surtout un moyen de financement du budget de l’Etat.
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Les Impôts Indirects se définissent comme étant des impôts assis sur des
données intermittents, c’est-à-dire portant sur des dépenses et sa perception se
poursuit tout au long de l’année.
Selon le dictionnaire économique ‘’Economica’’, l’impôt Indirect est un impôt
répercuté par le contribuable sur des tiers. L’obligation fiscale résulte donc
d’un événement : le fait générateur (par exemple une vente).
Les contribuables Maliens sont repartis entre deux (02) régimes d’imposition,
il s’agit :
du régime synthétique pour les contribuables ayant un chiffres d’affaires
inférieur ou égale à trente millions et
du régime réel pour ceux ayant un chiffre d’affaires supérieur à trente
millions.
Les contribuables peuvent par option changer de régime.
Ceux inscrit aux réels sont assujettis à deux types d’impôts : les impôts directs
et les impôts indirects.
Dans ce chapitre nous allons traiter les impôts indirects et taxes
assimilées
Section 1 : Les différents types d’impôts indirects
et taxes assimilées :
Ces impôts tirent leur caractères indirects du fait que le contribuable auquel
l’Etat demande de reverser l’impôt « le redevable légal » n’est pas celui qui
supporte réellement l’impôt, il n’est qu’un intermédiaire entre le consommateur
final qui supporte entièrement l’impôt « le redevable réel » et l’Etat.
Au Mali, il existe entre autres (09) types d’impôts indirects :
Ce sont : la TVA ; ITS ; ISCP ; TCA ; TIPP ; TAF ; CF ; TA ; TL
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
NB : l’ITS et la CF sont des impôts directs mais c’est le mode de recouvrement
qui fait d’eux des impôts indirects.
1. La Taxe sur la valeur ajoutée :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA), créée en 1954, est une invention française
s’appliquant aujourd’hui dans près de trente pays, principalement en Europe et
aussi au Mali. C’est un impôt indirect proportionnel, calculé sur le prix de
vente hors taxes de tous les biens et services. Les exportations sont exonérées
de la TVA malienne mais subissent la TVA du pays de destination. La banque,
les activités médicales ou le secteur associatif sont exonérés de TVA mais sont
soumis, en contrepartie, à la taxe sur les salaires.
a. Champ d’application :
La TVA est une taxe qui frappe l’ensemble des éléments constitutifs du prix de
vente des biens et services. Sa charge est supportée par le consommateur final
des biens et services. Cela est possible grâce au principe des déductions.
Les Taxes sur le Chiffre Affaires ont un champ limité dans l’espace : c’est la
territorialité. Il faut que les affaires soient faites au Mali.
L’opération est faite au Mali, si elle est réalisée aux conditions de la livraison
de la marchandise au Mali.
Les travaux immobiliers sont imposables s’ils sont effectués au Mali.
Les prestations sont imposables lorsque le service rendu ou l’objet loué est
utilisé ou exploité au Mali.
Il existe (02) deux types d’assujettis : les assujettis de plein droit et les
assujettis volontaires ou sur option qui sont exclus du champ d’application
mais demandent à être assujettis à la TVA.
b. Assiette de la TVA et taux :
La base d’imposition des opérations taxables est définie à l’article 488.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Pour les produits importés, par la valeur CAF3 franco frontière.
Pour les ventes et les prestations, par toutes les sommes, valeurs, biens ou
services reçus ou à recevoir par le vendeur ou le prestataire en contre partie.
Pour les travaux immobiliers, par le montant des marchés, mémoires ou
factures.
Pour les livraisons à soi-même, par le prix de revient des biens faisant l’objet
de ces livraisons.
Le taux est unique et fixé à 18%.
c. Le fait générateur et exigibilité:
Le fait générateur est l’événement qui donne naissance à la créance de l’Etat ;
cette créance devient exigible lorsqu’elle peut être recouvrée sans délai par
toutes voies de droit.
Le fait générateur pour les importations est le franchissement du cordon
douanier et l’exigibilité, la mise à la consommation.
Pour les ventes, le fait générateur et l’exigibilité sont confondus. Le fait
générateur est la livraison, l’exigibilité également est la livraison.
Pour les travaux immobiliers, le fait générateur est l’exécution des travaux,
l’exigibilité est l’encaissement.
Lorsque les travaux donnent lieu à l’établissement des décomptes ou à des
encaissements successifs, le fait générateur est réputé intervenir lors de
l’expiration des périodes auxquelles ces décomptes et encaissements se
rapportent, et l’exigibilité lors de l’encaissement des acomptes ou du prix.
3 CAF : Coût, Assurance, et Fret
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
d. Les déductions:
La taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les éléments du prix d’une opération
imposable est déductible de la TVA applicable à cette opération. Article 497 du
nouveau CGI.
Ce qui implique que la TVA payée en amont d’une opération taxable est
déductible de la TVA collectée.
Pour être déductibles, les biens et services acquis par l’entreprise doivent être
la propriété de l’entreprise, nécessaires à l’exploitation et affectés à celle-ci.
Les biens et services doivent être affectés à la réalisation d’une opération
taxable ou assimilée frappés de la TVA et non expressément exclus du droit à
déduction par une disposition particulière.
Seuls les assujettis à la TVA sur l’ensemble de leurs activités peuvent déduire
l’intégralité de la taxe ayant grevée leurs acquisitions de biens et services.
Pour les entreprises qui réalisent à la fois les opérations exonérées et les
opérations taxables, la TVA est en partie déductible. La fraction déductible est
déterminée en appliquant à la taxe en cause un pourcentage de déduction
appelé « prorata ».
Le prorata résulte du rapport existant entre le montant annuel des recettes
afférentes à des opérations ouvrant droit à déduction (numérateur) et le
montant annuel des produits de toute nature des cessions d’éléments de l’actif
immobilisé, des subventions d’équipement, des indemnités d’assurance ne
constituant pas la contrepartie d’une opération soumise à la taxe sur la valeur
ajoutée, et des débours (dénominateur).
Certains biens et services sont exclus du droit à déduction ; n’est pas déductible
la taxe sur la valeur ajoutée ayant grevée les biens ou services utilisés par des
tiers, des dirigeants ou le personnel de l’entreprise, tels que le logement ou
l’hébergement, les frais de réception, de restaurant, de spectacles ou de toute
dépense ayant un lien direct avec les déplacements ou la résidence. N’ouvrent
pas droit à déduction les immeubles autres que les bâtiments et locaux à usage
industriel, commercial, artisanale ou professionnel. N’est également pasMémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
déductible la taxe ayant grevée les biens cédés et les services rendus
gratuitement ou à un prix sensiblement inférieur au prix de revient, à titre de
commissions, gratifications, rabais, bonifications, cadeaux, quel que soit la
qualité du bénéficiaire sauf quand il s’agit d’objets publicitaires de très faible
valeur.
e. Obligations des contribuables:
Le contribuable a l’obligation de déclarer et de payer lui-même la TVA dont il
est redevable vis-à-vis du trésor public.
La déclaration du chiffre d’affaires doit être déposée et payée au centre du
domicile fiscal du contribuable dans les quinze premiers jours de chaque mois
pour les opérations effectuées le mois précédent.
Le centre des impôts assure le recouvrement de l’impôt non payé au moment
de la déclaration.
Les redevables soumis au régime de la déclaration du chiffre d’affaires doivent
tenir une comptabilité régulière comportant :
- un livre journal coté et parafé ;
- un journal auxiliaire « ventes » ;
- un journal auxiliaire « achats » ;
- un livre d’inventaire ;
- un fichier de comptabilité informatisée dont le logiciel permet de
procéder à tout contrôle.
Tout redevable de la taxe sur la valeur ajoutée qui livre des biens ou rend des
services à un autre redevable ou qui lui réclame des acomptes donnant lieu à
exigibilité de la taxe doit lui délivrer une facture ou un document en tenant
lieu.
Ces factures ou documents en tenant lieu établis par les redevable de la taxe sur
la valeur ajoutée doivent obligatoirement faire apparaître d’une manière
distincte le pris hors taxe sur la valeur ajoutée, le taux, le montant de la taxe sur
la valeur ajoutée, le prix net des marchandises ou des services, le régime
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d’imposition du fournisseur ainsi que le numéro d’identification fiscal du
vendeur et de l’acheteur.
2. L’Impôt sur les traitements et salaires :
Sont imposés à l’ITS, les traitements et salaires désignant tous les éléments qui
participent à la rémunération du salarié. Il s’agit des salaires de base, les primes
et indemnités divers, les majorations pour heures supplémentaires, les
avantages en nature, les congés payés. Sont également imposables dans cette
catégorie les pensions et les rentes viagères.
L’article 3 du nouveau CGI énumère les éléments de salaires non imposables. Il
s’agit des les allocations familiales et d’assistance à la famille versées par
l’Etat et les organismes de prévoyance sociale ; les majorations de soldes,
d’indemnités ou de pensions attribuées en considération des charges de famille
et à condition que tous les salariés de l’entreprise sans distinction, bénéficient
d’une allocation d’un montant identique pour une même situation familiale ;
les indemnités spéciales destinées à couvrir les frais de mission ou de
déplacement, les indemnités de risque ou tout autre dont l’exonération est
prévue par un texte réglementaire. La retraite des combattants, les pensions
servies aux victimes civiles et militaires de la guerre ou à leurs ayants droits.
Les rentes viagères et indemnités temporaires attribuées aux victimes
d’accident du travail. Les indemnités de licenciement et de départ à la retraite,
dans la limite des montants fixés par le code du travail.
L’impôt sur les traitements et salaires est calculé et retenu par l’employeur ou
la partie versante, pour le compte du trésor (Article 09 du nouveau CGI).
L’impôt dû est calculé par l’application au revenu net imposable des taux
d’imposition conformément au barème ci-dessous.
Tableau des barèmes :
TRANCHES DE REVENU TAUX
0 à 175 000 0%
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175 0001 à 600 000 5%
600 001 à 1 200 000 13%
1 200 001 à 1 800 000 20 %
1 800 001 à 2 400 000 28%
2 400 001 à 3 500 000 34%
Au-delà de 3 500 000 40%
L’article 11 du nouveau CGI stipule: la réduction pour charge de famille
applicable à l’impôt brut est déterminée comme suit :
REDUCTIONS POUR CHARGES DE FAMILLES TAUX
Célibataire divorcé ou veuf, sans enfant à charge 0%
Par enfant à charge, jusqu’au dixième inclus 2,5%
Marié(e) sans enfant, à charge 10%
L’enfant majeur infirme donne droit à une
réduction d’impôt de
10%
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Toute personne physique ou morale qui paye des sommes imposables est tenue
d’effectuer, pour le compte du trésor la retenue de l’impôt (Article 16 du
nouveau CGI).
Tout employeur doit remettre dans le courant du mois de janvier de chaque
année à la direction régionale des impôts, un état présentant, pour chacune des
personnes qu’il a occupées au cours de l’année précédente, les indications
suivantes :
- nom, prénom, emploi et adresse.
- Montant des traitements et autres avantages en argent ou en nature pendant la
dite année, après la réduction des retenues pour la retraite.
- Période à laquelle s’appliquent les paiements lorsqu’elle est inférieure à une
année.
- Montant des allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la
fonction ou à l’emploi.
- Montant des retenues opérées par leurs soins et reversées au trésor.
Tout employeur qui n’a pas opéré les retenues est passible d’une amende
fiscale égale au montant des retenues non effectuées (Article 27 du nouveau
CGI).
3. L’Impôt spécial sur certains produits :
a. Champ d’application: Les opérations taxable à l’ISCP sont constituées par les importations et les
livraisons à la consommation des produits suivants : boissons alcoolisées,
boissons gazeux, tabacs, armes et munitions, noix de cola, produits miniers
nationaux. Les produits sont choisis conformément aux dispositions de
l’UEMOA.
Cet impôt n’est du qu’une seule fois pour un même produit.
b. Assiette: La base de calcul de l’impôt spécial sur certains produits est constituée :
A l’importation, par la valeur en douane majorée des droits taxes dus à
l’entrée, l’exception de la TVA et de l’ISCP ;Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
En régime intérieur, c'est-à-dire pour les produits de fabrication locale, par
le prix de vente sortie usine, à l’exception bien sur de la TVA et de l’ISCP
lui-même.
Dans le cas de cession à titre gratuit ou à un prix inférieur au prix de revient et
de prélèvements effectués par les fabrications pour leurs propres besoins, la
base de calcul est constituée par le prix de revient des biens faisant l’objet de
ces cessions ou prélèvements.
Les fourchettes, des taux applicables sont indiquées dans les tableaux annexés
à l’article 587 de CGI. C’est le conseil des Ministres qui fixe par voie de décret
les taux applicables qui doivent respecter les limites de ces fourchettes.
c. Les assujettis:L’ISCP est acquitté par les personnes effectuant les opérations imposables
(importateurs et fabricants).
Sa liquidation est effectuée au vu des déclarations qu’elles souscrivent.
En ce qui concerne les produits importés c’est le service de douanes qui est
chargé d’asseoir et de liquider cet impôt. Le service des impôts est compétent
pour les produits de fabrication locale.
4. La Taxe sur les affaires financières (TAF):Les activités financières des banques et établissements financiers sont soumises
à une taxe spécifique appelée Taxe sur les affaires financières (TAF).
La TAF frappe en principe toutes opérations financières des banques et des
établissements financiers. Elle est acquittée par la banque et l’établissement
financier. Contrairement à ce qui se passe en matière de TVA, le contribuable
de la TAF ne peut récupérer cette taxe.
a. Champ d’application: Pour être imposable à la TAF, l’opération doit se rattacher à une activité
financière constituée soit par le commerce de l’argent, soit par le commerce des
valeurs. Le commerce de l’argent est constitué par toutes les opérations
d’emprunt bancaire classiques ainsi que toutes transactions sur les devises. Le
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commerce des valeurs est tout ce qui est relatif aux valeurs mobilières, c’est le
commerce des titres.
La diversité des produits qui naissent de la mise en œuvre de ces opérations est
évidemment très grande. Les plus courants sont les suivants :
Les produits sur opérations avec la clientèle : il s’agit des intérêts et
produits assimilés, y compris les commissions de découvert se
rapportant avec la clientèle ;
Les produits sur opération de change : les commissions acquises à
l’occasion des opérations de change relèvent de la TAF ;
Les produits sur opérations hors bilan : il s’agit des produits relatifs aux
engagements par signature du banquier en faveur de son client. Ces
engagements par signature peuvent prendre la forme de caution, d’aval,
de garantie. Pour cela, le banquier perçoit une commission qui sera
soumise à la TAF.
b. Les assujettis:Il existe deux catégories de personnes imposables :
Les professionnels du commerce des valeurs et de l’argent sont
assujettis à la TAF du seul fait qu’ils réalisent à titre professionnel
des opérations soumises à la TAF, peu importe d’ailleurs que
l’opération soit effectuée à titre principal ou non. Parmi ces
professionnels du commerce des valeurs et de l’argent figurent en
premier chef les banques et les établissements financiers.
Les personnes réalisant à titre principal des opérations de nature
bancaire ou financière ; ici la qualité d’assujetti est indépendante du
statut juridique de la personne, celle-ci pouvant être soit une
personne physique, soit une personne morale. Toute personne sera
considérée comme assujettie à la TAF dès lors qu’elle réalise des
opérations de nature bancaire ou financière à titre principal.
Cette catégorie comprend surtout les escompteurs et les remisiers.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
c. Les exonérations:
Il existe deux causes principales d’exonération à la TAF :
Les opérations hors du champ d’application de la TAF sont :
Les activités financières des assurances : les activités financières des
entreprise d’assurances relèvent du champ d’application du droit
d’enregistrement et plus précisément de la taxe sur les contrats
d’assurances ;
Les opérations soumises à TVA : il s’agit ici de l’opération de crédit bail
qui est une technique par laquelle la vente est faite non pas à
l’utilisateur, mais à l’établissement financier qui devient propriétaire du
bien, le loue et le revendra éventuellement en fin de bail à l’utilisateur.
Cette méthode de financement des investissements relève du champ
d’application de la TVA.
Les opérations ne se rattachant pas au commerce de l’argent et des valeurs
parmi ces genres d’opération et des bons de caisse.
Les opérations exonérées par une disposition expresse :
L’exonération peut être accordée d’abord à raison de la qualité de
l’intervenant. Comme les opérations réalisées par la banque centrale
ainsi que les sommes versées par le trésor public à cette dernière.
L’exonération peut être également accordée à raison de la nature de
l’opération. cette exonération concerne les opérations suivantes : les
intérêts et commissions relatifs aux opérations réalisées sur le marché
monétaire, les opérations de réescompte ou de pension d’effets.
d. Assiett e:
Pour les opérations bancaire et financière et de façon générale, toutes les
opérations qui se rattachent au commerce des valeurs et de l’argent, la base
d’imposition est constituée par l’ensemble des recettes réalisées à l’occasion
des opérations imposables, exclusion faite de la TAF elle-même. Elle ne
s’applique pas sur le principal, mais soit sur les intérêts ou soit sur les
commissions. Le taux de la TAF est unique et est égal à 15%
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
5. La Contribution forfaitaire :
Tous particuliers et société passible de l’IBIC4 et de l’impôt sur les bénéfices
agricoles sont assujettis à cette contribution (article 303).
Cette contribution dont le taux est fixé à 5,5% est calculée sur le montant brut
des rémunérations, traitements, salaires, indemnités payés à l’ensemble sur
l’ensemble de son personnel y compris la valeur réelle des avantages en nature.
6. La Taxe de logement :Tous particuliers, sociétés, groupements ou associations passibles de l’IBIC
sont assujettis au paiement de la TL5 sous réserve de l’application des accords,
conventions ou protocoles. La base de la taxe est la même que celle de la CF 6 à
la charge des employeurs. Son taux est fixé à 1% de la masse salariale brute
totale supportée par les employeurs publics et privés.
7. Taxe d’apprentissage ou taxe de formationprofessionnelle (T.A) ou (T.F.P) :
Perçue par le service des impôts pour le compte de Fonds d’Appuis à la
Formation Professionnelle Apprentissage (ci-après FAFPA). Son taux est de
2% sur les salaires bruts.
Sont assujettis au paiement de la TA tous particuliers, sociétés, groupements ou
associations passibles de l’IBIC.
8. Taxe sur les contrats d’assurances :Son assiette est constituée des conventions d’assurances ou de rentes viagères
conclues dans les conditions visées aux articles 870 et 871 du CGI.
La taxe est perçue sur le montant des sommes stipulées au profit de l’assureur
et de tous accessoires dont celui-ci bénéficie directement ou indirectement du
fait de l’assuré (art 872).
Le tarif de la taxe est fixé à :
4 IBIC : 5 Taxe de logement6 Contribution forfaitaire
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4% pour les contrats d’assurances contre les risques de toute nature de
navigation maritime, fluviale, aérienne ou terrestre ;
20% pour tous les autres contrats d’assurance (vol, incendie, responsabilité
civile auto…).
Sont exemptés de cette taxe : les réassurances, les assurances sur la vie et
assimilés, les contrats de rente viagère…
9. Taxe intérieure sur les produits pétroliers :
C’est une taxe intérieure sur les produits pétroliers est une taxe qui frappe
l’ensemble des produits pétroliers sans exception.
Section 2 : Mode de Contrôle, de Sanction, de Prescription et Contentieux :
Tous les impôts indirects et taxes assimilées ont presque les mêmes procédés
de contrôle, de sanction, et de contentieux.
1. Le Contrôle :Le droit de contrôle et de rehaussement de l’administration s’exerce comme en
matière d’impôt sur les bénéfices. Les redressements en matière d’impôts
indirects peuvent avoir des incidences sur le résultat fiscal.
Déduction en cascade des rappels d’impôt indirect :
Lorsque l’impôt indirect est vérifié en même temps que les impôts sur le
revenu, les contribuables peuvent demander, avant l’établissement des
cotisations d’impôts sur le revenu, que le rehaussement de l’indirect afférent à
un exercice donné soit déduit pour la détermination de la base imposable de
l’impôt sur le résultat du même exercice.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Régularisation des déductions d’impôts :Toute augmentation ou diminution des déductions comporte en contrepartie
une diminution ou une augmentation de la charge de l’impôt non récupérable
imputée sur le résultat imposable.
2. Sanctions:Elles sont fonctions de l’obligation ou de l’ampleur de l’omission commise par
le contribuable.
Défaut ou retard de dépôt de la déclaration d’existence, dedéclarations modificatives :
Ils sont sanctionnés respectivement par une amende de 50.000F et 250.000F.
Mention abusive de l’impôt sur une facture :
Elle est sanctionnée par une pénalité de 200%.
Dépôt tardif de la déclaration d’impôt :
Si le retard est :
Inférieur ou égal à un mois, une amende de 5% est
appliquée aux droits déclarés.
Si le retard dépasse un mois l’amende encourue est de
25% des droits déclarés.
Si le dépôt tardif est intervenu après une mise en
demeure de l’administration, une pénalité de 50% est due.
Défaut de dépôt de la déclaration d’impôt :
Si le contribuable, 10 jours après mise en demeure ne souscrit pas sa
déclaration, l’administration est en droit de le taxer d’office. Il encourt une
pénalité de 100% des droits arrêtés.
Insuffisance de la déclaration de l’impôt : Lorsque l’insuffisance ou l’omission est de bonne foi, la pénalité encourue est
de 50%. La pénalité est portée à 100% en cas de mauvaise foi. Retard de paiement :
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Le retard de paiement est passible d’une majoration de 2% par mois de retard.
La majoration est cependant plafonnée à 20%.
Cas particuliers :
Pour les contribuables exonérés en vertu de textes autre que le CGI et les
déclarations souscrites en retard ou non déposées mais ne comportant aucun
droit, l’amende est de 50.000F.
3. Prescription :
Le pouvoir de rectification des déclarations donc de redressement et le
recouvrement des dettes fiscales ne peuvent être exercé par l’administration
que pendant un certains laps de temps. Ce temps s’appelle délai de
prescription. Il convient de distinguer la prescription d’assiette et la
prescription de recouvrement.
La prescription d’assiette :
Pour les impôts indirects, le délai dont dispose l’administration pour réparer les
omissions ou insuffisances expire le 31/12 de la 3ème année suivant celle au titre
de la quelle l’imposition est établie.
La prescription de recouvrement : En matière d’impôts indirects, la prescription intervient dans les quatre ans de
la mise en recouvrement.
4. Le Contentieux:
Le contribuable peut en cas de désaccord contester par voie hiérarchique et
devant les tribunaux les impositions mises à sa charge. Il peut aussi même en
absence de désaccord demander la clémence de l’administration par un recours
gracieux.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
CHAPITRE II : L’Organisation de la DGI : Structure et Fonctionnement
Depuis juillet 2002, la Direction Nationale des Impôts s’est transformée en
Direction Générale des Impôts. Placée sous l’autorité du Ministère des
Finances, elle a pour mission d’élaborer et de veiller à la mise en œuvre des
éléments de la politique nationale en matière de fiscalité intérieure.
Section 1 : La Structure Organisationnelle :Le Décret N°02-332/P-RM du 06 Juin 2002 fixe l’organisation de la direction
Générale des Impôts de la manière suivante :
1. La Direction:
La Direction générale des impôts est dirigée par un Directeur Général nommé
par décret pris en conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé des
finances.
Le directeur Générale est chargé de diriger, coordonner, animer et contrôler les
activités de la Direction Générale des Impôts.
Il est assisté d’un Directeur Général Adjoint nommé par arrêté du Ministre
chargé des finances sur proposition du Directeur Général des Impôts. Les
attributions du Directeur général Adjoint sont fixées par l’arrêté de nomination.
2. Les Structures:
Elles sont constituées par trois cellules en staff et cinq Sous-directions :
A. La Cellule des Affaires Générales 7 (CAGE):
Elle est chargée de gérer la documentation du service et de suivre en rapport
avec la DAF8 du Ministère chargé des finances, la gestion des ressources
humaines, financières et matérielles de la Direction Générale des Impôts.
7 CAGE : Cellule des Affaires Générales 8 DAF : Direction Administrative Et Financière
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
B. La Cellule Planification et Suivi 9 (CPS):
Elle est chargée d’établir les prévisions annuelles d’émission, de recouvrement
des impôts et taxes ainsi que de produire les statistiques et de faire des analyses
les données relatives aux activités de la Direction Générale des Impôts.
C. La Cellule Communication 10 (CC):
Elle est chargée d’élaborer les stratégies de communication entre la Direction
et les contribuables.
D. La Sous Direction Organisation et Contrôle des
Services 11 (SDOCS):
Elle comprend deux divisions, la division organisation et méthodes et la
division contrôle des services.
Ces deux divisions sont chargées de :
- Faire l’Audit des procédures pour s’assurer de leur pertinence et engager
les reformes requises;
- Effectuer les études relatives à l’organisation et à l’utilisation de toute
forme de technologie, dans le cadre de l’exécution des activités de la
Direction Générale des Impôts ;
- Former les Sous Directions et Services Régionaux à l’utilisation de
procédures comme outil d’organisation du travail ;
- Concevoir les procédures et les imprimés de travail, avec la participation
des Sous Directions et Services Régionaux ;
- Tenir à disposition, mettre à jour et diffuser les procédures auprès des
agents ;
- Proposer entre autres, une utilisation plus poussée de l’outil informatique
en relation avec la Sous Direction de l’informatique ;
- Vérifier l’exécution des tâches ;
- Faire des observations et recommandations aux Sous Directions et Services
Régionaux concernés ;
9 CPS : Cellule de planification et de Suivi10 CC : Cellule à la Communication11 SDOCS : Sous Direction Organisation et Contrôles des Services
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
- Produire des rapports de contrôle et en assurer le suivi.
E. La Sous Direction Législation Fiscale et Contentieux 12
(SDLFC):
Elle comprend, la division législation fiscale et la division contentieux
fiscal.
1. La Division législation fiscale:
Elle est chargé de :
- Préparer les textes législatifs et réglementaires relatifs aux impôts et taxes
intérieurs ;
- Assurer l’interprétation et prévoir toutes les mesures en vue de leurs
applications;
- Instruire les demandes des contribuables sollicitant des exonérations ou
des avantages fiscaux ;
- Participer à l’élaboration des conventions fiscales internationales et des
clauses fiscales contenues dans les contrats, accords, conventions, traités
et marchés que l’Etat passe avec les particuliers, les autres Etats et les
Organisations Etrangère ou Internationales et assurer l’interprétation et
l’application de ces textes ;
- Effectuer des études sur la fiscalité des projets de monographie.
2. La Division Contentieux Fiscal:
Elle est chargée de :
- Procéder à l’enregistrement du contentieux ;
- Instruire les dossiers de réclamations qui doivent faire l’objet de décisions
relevant de la compétence du Directeur Général des Impôts ou du
Ministre chargé des Finances ;
- Notifier les décisions aux services et aux contribuables concernés ;
- Suivre les dossiers des affaires devant être portées devant les
commissions nationales prévues par la réglementation fiscale.
12 SDLFC : Sous Direction Législation Fiscale et Contentieux
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
F. La Sous - direction Informatique 13 (SDI):
Est chargée de procéder à l’informatisation progressive des activités de la DGI.
Elle planifie et met en œuvre l’informatisation du service, centralise, contrôle
et exploite les documents devant faire l’objet de traitement informatique.
La Sous Direction informatique comprend : deux (02) divisions :
1. La Division SIGTAS14 :
Elle est chargé de :
- Assurer la sécurité et l’intégrité des programmes et bases de données de
SIGTAS ;
- Modifier SIGTAS afin de répondre aux demandes des agents des Impôts ;
- Effectuer les études nécessaires pour élargir l’utilisation de SIGTAS afin
d’intégrer l’ensemble des opérations de la Direction Générale des Impôts ;
- Procéder à toutes études relatives à l’utilisation de l’informatique en matière
fiscale ;
- Offrir le soutien nécessaire aux utilisateurs ;
- Fournir à partir des différents fichiers qu’elle détient tous les états statistiques
ou autres demandés par les utilisateurs ;
- Assurer le bon fonctionnement des équipements sur lesquels opère SIGTAS ;
2. La Division Traitement Informatique des Émissions :
Elle est chargée de :
- Centraliser les documents devant faire l’objet de traitement informatique,
contrôler leur contenu, assurer leur exploitation et renvoyer aux services
intéressés les documents édités ;
- Fournir, à partir des différents fichiers qu’elle détient, tous les états statistiques
ou autres demandés par les utilisateurs ;
G. La Sous direction des grandes entreprises 15 (SDGE) : Elle comprend cinq (05) divisions :
13 SDI : Sous Direction Informatique14 SIGTAS : Système Intégré de Gestion des Impôts et Taxes Assimilées15 SDGE : Sous Direction des Grandes entreprises
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
1. La Division Accueil et Encaissement2. La Division Émission 3. La Division Recouvrement
4. La Division Vérifications des Grandes Entreprises :
Elle est chargée de :
- Sélectionner les dossiers des contribuables à vérifier ;
- Vérifier la situation de la comptabilité des entreprises en matière
d’impôts, droits et taxes intérieurs ;
- Effectuer les redressements des droits compromis ;
- Procéder à des recoupements chez les tiers afin de mieux cerner
l’assiette ;
- Instruire les réclamations relatives aux vérifications ;
- Elaborer les rapports de vérification.
5. La Division Gestion des Dossiers :
Elle est chargée de :
- Recevoir les documents et inscrire leur date de réception ;
- Enregistrer les documents fiscaux reçus dans SIGTAS ;
- Créer les dossiers physiques des contribuables, les classer et en limiter
l’accès ;
- Recevoir les demandes de consultation des dossiers ;
- Inscrire tout mouvement, entrée et sortie, des dossiers physiques dans
SIGTAS.
H. La Sous D irection Recherches et Appui à la Vérification:
Elle est chargée de rechercher par enquête et par recoupement toutes les
informations sur les contribuables et d’apporter son appui technique aux
vérificateurs.
La Sous Direction Recherche et Appui à la Vérification comprend deux (02)
divisions :
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
1. Division Recherche:
Elle est chargée de :
- Rechercher les contribuables défaillants ;
- Centraliser toute information provenant des Sous Directions, des services
régionaux et sub-régionaux, permettant une mise à jour systématique du
fichier des contribuables dans SIGTAS ;
- Recouper et centraliser les résultats des recherches chez les tiers afin de
connaître les activités des contribuables et déterminer avec précision
l’assiette ;
- Intégrer dans la base de donnée SIGTAS les résultats de ses recherches et
les diffuser vers les différents services en vue de leur exploitation ;
- Faire modifier les données des contribuables afin de prendre en
considération tout changement ayant une incidence fiscale ;
- Echanger l’information avec les autres services de l’Administration et les
administrations fiscales étrangères, afin de procéder à des recoupements.
2. La Division Appui à la Vérification :
Elle est chargé de :
- Préparer les objectifs annuels de vérification des services ;
- Elaborer le programme annuel de vérification de la DGI ;
- Etablir les programmes et former des vérificateurs ;
- Contrôler la qualité des vérifications et appuyer techniquement les
vérificateurs ;
- Concevoir les procédures de vérification.
Section 2 : Les enjeux de la nouvelle structureorganisationnelle de la DGI :
Au delà du simple changement d’appellation, c’est une toute nouvelle
philosophie d’organisation et de Gestion de l’administration Fiscale que cette
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
dénomination cherche à traduire dans les faits. On doit noter (02) deux enjeux
majeurs :
La responsabilisation et l’élargissement de l’assiette fiscale.
En fait, tout est parti de l’ambition de la Direction des Impôts d’être
l’administration fiscale la plus moderne, la plus efficace et la plus efficiente de
la CEDEAO16 à l’écoute du contribuable et la volonté, exprimée en objectif
d’atteindre une assiette fiscale à un niveau équivalent à 16,5% du Produit
Intérieur Brut en 2005.
Deux objectifs majeurs dont l’atteinte est nécessairement lié à la mise en
œuvre d’une réforme de la structure organisationnelle. Cette réforme consistera
à mettre en place une structure moderne, plus apte à planifier, à gérer et à
exécuter, avec efficacité et efficience ses activités en vue de l’accroissement
des recettes et à inculquer une philosophie de gestion axée sur la
responsabilisation du personnel.
La mise en place de structure organisationnelle implique en effet la mise en
œuvre d’un ensemble de mécanismes organisationnels et de gestion visant à
doter le service des moyens lui permettant d’atteindre les objectifs fixés. Ces
mécanismes sont constitués par les liens hiérarchiques et fonctionnels, le
partage des responsabilités, le circuit décisionnel, la coordination et le contrôle
incluant l’imputabilité et le partage de l’information.
Une plus grande responsabilisation des cadres est l’objectif recherché de la
réforme. Elle s’opérera par la délégation, en partie, de l’autorité du Directeur
Général.
Pour la mise en œuvre effective de la délégation, des sous-directions ont été
créées. Fonctionnant précédemment comme des divisions, sous l’ancienne
Direction Nationale de Impôts, les nouvelles Sous-directions sont les
suivantes :
La sous Direction de la Législation Fiscale et du contentieux ;
La Sous-direction recherches et Appui à la Vérification ;
16 CEDEAO : Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
La sous direction organisation et contrôle des services ;
La Sous direction des Grandes entreprises ;
La sous Direction Informatique.
L’organigramme17 ci-dessous en l’illustration graphique de la DGI :
17 Source : Direction Générale des Impôts consulté le 30/08/2008 (Organigramme DGI 2003)
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
PARTIE II :Le nouveau système informatisé et son impact sur l’amélioration des recettes fiscales
En 1997, les services de CRC SOGEMA ont été retenus par l’Agence
canadienne de développement international (ci-après ACDI) afin de réaliser au
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Mali le Projet d’appui à la mobilisation des recettes intérieures (ci-après
PAMORI). D’une durée prévue de cinq ans, le projet devait se terminer
initialement en décembre 2002. À la suite des recommandations d’une mission
d’évaluation réalisée en 2001, il a été prolongé de trois ans. Au Mali, l’outil
informatique (SIGTAS) a été introduit dans l’administration fiscale Malien par
PAMORI. Dans cette partie nous exposerons le nouveau système informatisé
(fruit du PAMORI) et d’autre part nous nous attèlerons à l’étude de son impact
dans l’amélioration des recettes fiscales ainsi qu’à l’analyse des résultats
obtenus par ce nouveau système. Des résultats que nous tenterons d’appuyer
par des statistiques.
CHAPITRE I : Le nouveau système informatisé :
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Section1 : Les causes de l’informatisation : PAMORI :
L’informatisation des impôts est une résultante de la coopération Canado-
Malienne. L’équipement informatique permet un traitement des données à
travers un système dénommé: SIGTAS : Standard Integrated Government
Tax Administration System traduit en français par la DGI Mali comme étant
le Système Informatique de Gestion des Taxes et Assimilées (SIGTAS).
SIGTAS - Système intégré de gestion des taxes (selon l’entreprise de
conception CRC SOGEMA) est un système d'information intégré qui permet
aux gouvernements d'informatiser l'administration des taxes, impôts et
patentes. Il a été développé pour répondre aux besoins des pays en
développement et en émergence désireux d'accroître le contrôle des revenus de
l'État en se dotant de systèmes automatisés.
Depuis 1996, CRC SOGEMA a procédé à l'implantation de SIGTAS dans 19
pays d'Afrique et des Caraïbes, du Proche-Orient, d'Europe de l'Est et d'Asie du
Sud-est.
SIGTAS a été conçu pour s'adapter aux changements touchant la politique
fiscale du pays et aucune programmation n'est requise pour la modification
des formulaires de déclaration et des taux d'imposition de pénalités et
d'intérêts. SIGTAS gère toutes les facettes de l'administration fiscale grâce à un
système intégré : immatriculation des contribuables, traitement des déclarations
fiscales, cotisations (incluant les paiements et retenues à la source),
recouvrement, encaissement, calcul des pénalités et intérêts, et vérification
(repérage et suivi de cas). Le logiciel est également en mesure de traiter la
documentation, le contentieux (recours) et les ententes de paiement. Il est aussi
possible de développer des interfaces pouvant relier SIGTAS à des systèmes
externes tels que les Douanes, les logiciels financiers gouvernementaux ou
autres divisions gouvernementales.
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
SIGTAS peut fonctionner en trois langues simultanément, ce qui permet aux
agents fiscaux d'effectuer des opérations dans la langue de leur choix et de
faciliter d'emblée la correspondance avec les contribuables.
Accompagné du module d'impôts fonciers (SIGTAS-IF), SIGTAS permet la
gestion de la préparation du rôle foncier, l'informatisation de l'évaluation des
propriétés et la préparation annuelle du compte de taxe foncière et des autres
taxes spéciales reliées à la propriété, à la taxe d'eau et à la gestion électronique
des documents. Le module des impôts fonciers peut être relié au système de
publication foncière et aux systèmes d'information géographique (SIG)
classiques des bureaux de cadastre ou de planification.
SIGTAS peut aussi être combiné au système d'inscription des titres de propriété
(SIIT). Ce module, spécialement adapté pour les départements responsables de
l'enregistrement des titres, a été conçu pour gérer spécifiquement les droits de
propriété, les droits de timbre ainsi que l'historique des titres, particulièrement
le suivi des hypothèques légales et conventionnelles.
C’est un système développé dans un environnement de base de données
rationnelles et fonctionnant sur PC en mode réseau. Elle permet le partage en
temps réel des données entre les différents sites reliés.
C’est ainsi que dans un centre informatisé, toute la chaîne de gestion de
l’impôt, de l’émission au recouvrement, est modernisée avec une application
automatique et impartiale des règles fiscales.
Les activités d’un centre des impôts informatisé sont exercées principalement
par trois sections : la section recensement et service à la clientèle, la section
émission et la section recouvrement aussi importantes les unes que les autres.
En 1997, les services de CRC SOGEMA (une entreprise canadienne qui a plus
de 30 années d’expertise dans le domaine de la gestion des projets intégrées)
ont été retenus par l’Agence canadienne de développement international
(ACDI) afin de réaliser au Mali le Projet d’appui à la mobilisation des recettes
intérieures (PAMORI). D’une durée prévue de cinq ans, le projet devait seMémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
terminer initialement en décembre 2002. À la suite des recommandations d’une
mission d’évaluation réalisée en 2001, il a été prolongé de trois ans.
La finalité du PAMORI était de contribuer à augmenter de façon durable la
capacité endogène de l’État malien à satisfaire les besoins de base et à réduire
la pauvreté. Le moyen envisagé pour ce faire était d’augmenter de manière
soutenable les recettes intérieures du Mali. Cette méthode était d’autant plus
importante étant donné le contexte d’intégration économique sous-régionale du
pays dans le cadre de l’Union économique et monétaire ouest africaine
(UEMOA18) qui tend à réduire significativement les recettes de poste.
A ce titre, un des principaux axes du PAMORI visait à optimiser la fiscalité par
rapport au potentiel fiscal de l’économie malienne en proposant une réforme
devant permettre de mieux mobiliser les recettes intérieures que l’économie
peut générer de façon durable. Pour y parvenir, différents travaux ont été
réalisés dans le cadre d’une vaste réforme non seulement de la fiscalité, mais
aussi de l’administration fiscale. Dans ce contexte, plusieurs changements de
politique fiscale ont été réalisés, cela entraînant de nouvelles mesures
relativement au système fiscal qui existait à l’époque.
Parmi ces réformes, il y a celle du PAMORI c’est-à-dire appuyer le service des
impôts à fin de mobiliser ses propres ressources intérieures c’est-à-dire celle
provenant de l’intérieure du Mali.
Le projet PAMORI qui à été mis en route pour une dizaine d’années (Durée du
projet : 1997 – 2006) avait pour finalité d’augmenter, de façon pérenne, la
capacité endogène de l’État malien à satisfaire les besoins de base de la
population et à réduire la pauvreté. Plus particulièrement, il visait à :
Appuyer l’État malien dans la conception et la mise en place effective d’une
réforme fiscale permettant d’accroître l’importance relative des impôts
intérieurs dans la structure des recettes budgétaires;
Contribuer à augmenter, de façon durable, les recettes fiscales;
Rendre la société civile plus apte au débat sur les finances publiques.
18 UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Pour atteindre ces trois objectifs, le projet s’est doté des quatre composantes
suivantes :
Appui à la conception stratégique d’une fiscalité intérieure adaptée à
l’environnement malien;
stratégie interactive de communication/information ciblée sur les besoins de
la société civile;
instrumentation, mise en place des systèmes informatisés, réingénierie des
processus d’affaires et équipement;
programmes de formation fiscale, technique et économique visant le
renforcement des capacités internes du Ministère et l’appropriation à long
terme.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Section 2: Evaluation financière des réformesfiscales :
Pour évaluer les réformes fiscales, nous devons analyser un certains nombres
d’indicateurs :
Indicateur du développement humain Evolution des recettes fiscales Evolution du nombre de contribuable Performance fiscale Impact de la reforme fiscale
1. L’Indicateur de développement humain:Depuis 1990, le Programme des Nations Unies pour le développement (ci-
après PNUD) publie un indice synthétique du développement humain (ci-après
IDH). Il s’agit en fait de compléter les indicateurs traditionnels (tel le PIB) par
un indicateur plus synthétique qui est construit à partir de critères
fondamentaux qui sont liés au degré de développement d’un pays. L’IDH
privilégie la longévité, le savoir et le niveau de vie. Il est actuellement calculé à
partir de quatre variables de base soit le revenu, l’espérance de vie,
l’alphabétisation des adultes et le nombre moyen d’années d’études19.Au début du PAMORI, le Mali avait un faible indice de développement
humain. En effet, à cette période, il occupait le 171e rang parmi les 174 pays
analysés6. Or, sept ans plus tard, la situation n’a pas vraiment changé, il se
situe encore parmi les pays les moins développés du monde. Selon le rapport
des Nations Unies, publié en 2004, le Mali est classé au 174e rang sur 177 pays.Le graphique 1 montre que l’IDH malien est en baisse depuis 2001. En effet,
la valeur attribuée à son IDH est passée de 0,378 en 2001 à 0,326 en 2004. De
plus, pour la période étudiée, l’écart entre la valeur de l’IDH du Mali par
rapport à la valeur globale de l’Afrique subsaharienne s’agrandit
continuellement.Graphe 1 20 (ci-dessous)
19 Voir la vitrine Internet du Dictionnaire suisse de la politique sociale, à l'adresse URL : www.socioalinfo.ch. 20 Source : Rapport de l’ONU sur l’IDH 2004.Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
2. Evolution des recettes fiscales:
Le diagnostic initial de la situation fiscale et économique du Mali permettait de
soulever plusieurs constats qui indiquaient, dès lors, certaines pistes de
réformes10. Entre autres, cette première étude soulignait la faiblesse des
recettes gouvernementales. En conséquence, l’État n’arrivait pas à satisfaire
convenablement aux besoins de base de sa population et il lui était difficile de
favoriser le développement économique du pays11. Or, dans le cadre du
processus des réformes fiscales, il était question d’améliorer cette situation,
ainsi il semble pertinent de vérifier si cet objectif a été atteint.
Recettes fiscales de l'État :À cet égard, le graphique 2 permet d’apprécier l’évolution des recettes fiscales
du gouvernement malien, de 1997 à 2003. L’analyse de ces données démontre
que les recettes fiscales du Mali ont cru considérablement pendant la période
mentionnée. Elles sont passées de 196 milliards de F CFA en 1997 à 362
milliards de F CFA en 200321. En fait, les recettes de 2003 représentent 1,8 fois
celles de 1997. De plus, il est intéressant de porter une attention particulière à la croissance
plus prononcée que connaissent les recettes fiscales maliennes depuis l’année
2000. Il semblerait qu’elles aient connu une augmentation plus importante à
21 Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
partir de ce moment et que par le fait même, cela coïncide avec les premières
retombées de la mise en œuvre des réformes fiscales.
Graphique 2 : Évolution des recettes fiscales de l’État (en milliards de F CFA)
3. L’Evolution du nombre de contribuable:Au commencement du PAMORI, il a été souligné que le régime d’imposition
était basé sur un bassin de contribuables trop restreint et que le secteur informel
nécessitait d’être plus fiscalisé22. Pour palier ce problème, plusieurs actions ont
été posées. Entre autres, des lettres circulaires ont été envoyées pour
sensibiliser les organismes internationaux, les corps diplomatiques et les
expatriés à communiquer certains renseignements aux autorités fiscales. De
plus, certaines mesures ont amélioré l’identification des contribuables et une
nouvelle forme d’impôt a été instaurée, soit l’impôt synthétique23. Pour vérifier les répercutions de ces actions, il est intéressant de vérifier
l’évolution du nombre de contribuables au cours des dernières années, soit de
1997 à 2004. Le tableau suivant démontre que pour le District de Bamako, ce
nombre a plus que doublé pendant la période étudiée. En effet, il est passé de
9 910 à 33 368. D’ailleurs, l’impôt synthétique, qui remplace l’impôt
22 FMI, Département des finances publiques, République du Mali, Le renforcement du système fiscal, 2004, p. 10.
23 PAMORI, CRC SOGEMA, Étude sur le potentiel fiscal global de l’économie malienne, 2000, p. 6.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
forfaitaire, semble assujettir davantage de personnes. Les contribuables qui y
sont soumis sont passés de 7 373 à 26 289. Il semble donc que le problème
initial ait été pris en compte et que la situation se soit améliorée. Toutefois, ces
données ne concernent que le District de(Bamako,!il n’est donc pas possible de
généraliser cette conclusion à l’ensemb|e du pays.
Tableau 1 24 : Évolution du nombre de contribuables du District de Bamaoo, de
1997 à 2004, répartis selon leur classement :
1997 1999 2004
Centre des impôts :
Réel 2 537 3 t67 7 079
Synthétique & forfaitamre 7!373 15 461 26 289
Total 9 910 20 999 33 368
4. Performance fi{cale:L’analyse de la performance fiscale de certakns impôts eu taxes permet de faire
ressortir lesquels sont les plus terformants ou les plus prometteurs25. Il s’agit de
qualités importantes à vérifier pour conoaître l’évolution de(l’efficience du24 Sources : SIGTAS, étude sectorielle sur le commerce et DID.25 PAMORI, CRC SOGEMA, op. cit., note 6, p. 14.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
système fiscal. À la suite d’une telle analywe, il est possible d’apporter des
changements constructifs ou des attentions particulières sur certaines facettes
du régime existant. Au Mali, la TVA est la taxe la plus performante. En effet,
c’est elle qui a rapporté le plus de recettes et qui connaît en même temps une
excellente croissance. La deuxième sousce en importance demeure les droits de
douane. Cependant, leur faible croissance au cours de la période analysée
s’explique par la mise en place de la politique commerciale commune de
l’UEMOA. De plus, il est qossible de constater que la taxe Ad valorem et le
CPS suv l’or sont ìes formes de taxation qum connaissent la pl}s forte
croissance, bien que les recettes qu’elles génèrunt sont particulièrement faibles.
Quant aux perspuctives t’avenir, les recettes du secteur minier semblent très
prometteuses. L’analyse nous permeu auwsi de remarquer que l’impôt sur les
revenus fonciers26 hci-aprøs IRF) est le seul ayant connu une décroissance au
cours des dernières années. En effet, en 1997, il rapportait près de deux
milliards de F`CFA, alors qu’en 2003 il a généré seulement 500 millions de F
CFA. Le FMI soulignait, dans son rapport`de janvier 2004, que la faiblesse des
recettes de l’IRF27 démontre!son dysfonctionnement28. De plus, il y est stipulé
qu’il existe une confusion au niveau du mode de paiement et qu’il apparaît
facile de le contourner29. Les autorités maliennes loivent absolument!se
pencher`sur ce problème,"car cet impôt pourrait être une source de revenus
appréciable.
5. Impact de la reforme fiscale :Il semble intéressant, à la suite"des réformes fiscales, de connaître l’impact
financier de celles-ci. Cet indice cherche à estimer la part de l’augmentation
des recettes fiscales qui est attribuable aux réformes encourues. Plus
spécifiquement, il identifie la paru imputable aux modifications législatives et
celle`attribuable à l’amélioration de l’administration fiscale.
Dans un premier temps, aux fins de cette évaluatiïn, il a été établi qum les
recettes fiscales ont augmenté plus rapidement que l’économie du tays. Elles26 Les données sur l’impôt sur les revenus fonciers comprennent les recettes de la taxe de mainmorte. 27 IRF : Impôt sur le revenu foncier 28 FMI, Département des finances publiques, République du Mali, Le renforcement du système fiscal, 2004, p. 80. 29 Idem
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
ont cru 1,5 fois plus vite que le PIB30. À cet effet, le tableau 2 présente
l’augmentation des recettes fiscales et celle du PIB.
Tableau 2 31 : Augmentation des recettes fiscales et du PIB
(En milliards de F CFA)
1997 2003 Augmentation %
recettes fiscales 196,3 362,5 166,2 84,6
PIB 1 574 2 461 987 56,3
30 84,6 % / 56,3 % = 1,502. 31 Source : Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
CHAPITRE II : Analyses des résultats :Section 1: Situation des recouvrements!des impôts indirects et taxes assimilées :
Po}r plus de détail nous examinerons d’abore la situation des recouvrements
par centre du district, puis sur le plan natmonal.
A. Sktuation des recouvrements dans les six centres du
district de 2004 à 2006 :
NB : Les données sont en Millions de Francs
1. Centre I : Situation dew recettes de 2004< 2005, et 2006¢:
Tableau 1 32 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Anníes 2004 r005 2006
Prévisions 310 2332 2206
Réalisations 419 1995 1786
Ecart 109 -377 -420
Taux de réalisation 135% 86% 81%
32 Source: situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la CPS/DGI
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
ᄂ m
Figure 1: Situation des!recettes de 2004, 2005, et 2006 :
-
-
Inuerprétation 1 º
En 2004 la réalisation du`centre a dépassé la prùvision avec un écart$de
109 FCFa, soit un taux de rëalisation de 135%. En 2405 la prévision a été plus
grande sue la réalisavion. L’écart prévision-réalisation est négatif, soit –337
FCFA ou un taux de réalisation de 86%. Le centre a malgré cela dépassé la
réalisation de 2004 avec un taux de croissance de 376%. En 2006 après son
informatisation il fut une réalisation de 2206 FCFA inférieur à la prévision avec
un écart de –420 FCFA. Ce déficit s’explique par le fait que les agents avaient
besoin de formation et de temps pour s’adapter à l’outil informatique.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
2. Centre II : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 2 33 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Années 2004 2005 2006
Prévisions3320 4903 5506
Réalisations 3425 5004 5338
Ecarts 105 101 -168
Taux de réalisation 103% 102% 97%
Taux de croissance 376% 7%
Figure 2: Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
33 Source : Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ;2005 ;2006 de la CPS/DGI
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Interprétation 2 :
Informatisé en fin 2003, il enregistre un taux de réalisation de 103%, soit un
dépassement de l’objectif de 105 FCFA en 2004. En 2005 sa réalisation se
chiffra à 5004, soit un taux de réalisation de 102% et un écart de 101 par
rapport à la prévision. Cela a permit une augmentation de ses recettes par
rapport à l’année 2004 avec un taux de croissance de 376%.
En 2006, il réalisa 5338 FCFA sur 5506 FCFA de prévu, soit un taux de
recouvrement de 97% et un écart de –168 FCFA. Cela représente 7% de taux
de croissance. Cet écart négatif est du à la mauvaise volonté des contribuables.
3. Centre III : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 3 34: Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
34 Source : Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la CPS/DGI
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Années 2004 2005 2006
Prévisions 930 8401 9434
Réalisation 1998 8569 9726
Ecarts 1068 168 292
Taux de réalisation 215% 102% 103%
Taux de croissance 320% 14%
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Figure 3: Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Interprétation3:
Au cours de l’année 2004 ce centre a réalisé 1998 FCFA de recette
contre une prévision de 930 FCFA, soit un taux de réalisation de
215% ou un écart positif de 1068 FCFA. Après son informatisation
en fin 2004, en 2005 sur 8401 FCFA de prévu, il réalisa 8569 FCFA
avec écart positif de 168FCFA ou un taux de réalisation de 102%
soit un taux d’accroissement de 320% par rapport à 2004. En 2006
ses recettes se sont chiffrées à 9726 FCFA sur 9434 FCFA de prévu,
soit un taux de réalisation de 103% avec un écart positif de 292
FCFA et un taux de croissance de 14% par rapport à 2005.
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
4. Centre IV : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 4 35 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Figure 4:
35 Source : Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la
CPS/DGI
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Années 2004 2005 2006
Prévisions750 1502 2913
Réalisations 476 2063 2934
Ecarts -274 561 21
Taux de réalisation 63% 137% 101%
Taux de croissance 333% 42%
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Interprétation 4 :
La réalisation de ce centre en 2004 se chiffre à 476 FCFA soit un taux de
réalisation de 63% et un écart négatif de 274 FCFA par rapport à l’objectif de
750 FCFA. La réalisation de 2005 dépassa celle de 2004 avec un taux
d’accroissement de 333%.La réalisation au titre de la même année est de 2063
FCFA pour une prévision de 1502 FCFA, soit un écart positif de 561 FCFA et
un taux de réalisation de 137%. En 2006 la situation s’améliore après son
informatisation à la fin de l’année 2005 avec une réalisation de 2934 FCFA et
un écart de 21 FCFA pour une de prévision de 2913 FCFA, soit un taux de
réalisation de 101% et un taux d’accroissement de 42% par rapport à 2005.
5. Centre V : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 5 36 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
36 Source : Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la CPS/DGI
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
Années 2004 2005 2006
Prévisions525 1867 1790
Réalisations 383 1926 2098
Ecarts -142 59 308
Taux de réalisation 73% 103% 117%
Taux de croissance 39% 9%
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Figure 5 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Interprétation 5 :
Par rapport à l’objectif de 2005, la réalisation de ce centre s’élève à 1926 FCFA
soit un taux de réalisation de 103% et un taux de croissance de 39% par rapport
à la réalisation de 383 FCFA en 2004 pour une prévision de 525 FCFA. Ainsi
en 2004 le centre enregistra un taux de réalisation de 73% et un écart négatif de
142 FCFA. En fin d’année le centre fut informatisé. Ainsi en 2006 le centre
réalisa 2098 FCFA soit un taux de réalisation de 117% par rapport à la
prévision qui se chiffrait à 1790 FCFA, avec un écart de 308 FCFA et un taux
de croissance de 9% par rapport à l’année 2005.
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
6. Centre VI : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 6 37 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
F
Figure 6 : Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
37 Source : Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la CPS/DGI
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
Années 2004 2005 2006
Prévisions905 3505 4455
Réalisations 671 4045 2401
Ecarts -234 540 -2054
Taux de réalisation 74% 115% 54%
Taux de croissance 502% -68%
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Interprétation 6 :
En 2004 le centre VI n’a pas atteint son objectif de 905 FCFA en recette. Il
réalisa 671 FCFA soit un écart négatif de 234 FCFA et un taux de réalisation de
74%. En 2005 il y a eu une nette amélioration des recettes avec un taux
d’accroissement de 502%. La réalisation au titre de la même année s’élève à
4045 FCFA pour une prévision de 3505. Soit un écart de 540 FCFA et un taux
de réalisation de 115%. Malgré son informatisation en fin 2005, les recettes de
2006 se chiffrant à 2401 FCFA étaient inférieures à la prévision de 4455 FCFA
avec un écart négatif de 2054 FCFA et un taux de croissance de -68% par
rapport à 2005.
Au vu de ces résultats, les (06) six centres du district de Bamako, n’ont pas
encore atteint leurs vitesses de croisière espérée même avec l’informatisation,
mais on remarque une certaine tendance de hausse dans tous les centres du
district, chose qui se doit d’être pérenniser pour que dans le futur les prévisions
de recettes escomptent les réalisations.
B. Situation des recouvrements sur le plan national :
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Tableau 7 38 : Situation des recettes pour la période 1998-2005
Périodes
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004 2005
Recettes
42765
50189
60618
72272
78319
90781
111379
120252
Taux deCroissa
nce
12% 17% 21% 19% 8% 16% 23% 8%
Figure 7 : Graphe sur la Situation des recettes pour la période 1990-2005
Interprétation :
38 Source : Situation des recettes pour la période 1990-2005 de la CP S/DGI
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5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Sur le pan national le processus d’informatisation a commencé en 2000.
Le graphique ci-dessus nous montre que les recettes en indirect croient d’année
en année. Mais on constate que les taux de croissance des années 2001, 2002
et 2005 sont respectivement inférieurs à ceux de 2000, 2001 et 2004 ces baisses
des taux de croissance sont dues à la mauvaise volonté des contribuables et à la
non stabilité de leur chiffre d’affaire.
Notre analyse de la situation nous fait ressortir d’après nos statistiques c’est-à-
dire les chiffres des (06) centres principaux du district et notamment des
chiffres sur le territoire national, en comparaison faite sur les (03) dernières
années passés depuis l’instauration du module SIGTAS dans les (06) six
centres des impôts du district, que dans tous les centres, les recettes fiscales
sont en hausse, sensiblement situé entre 7% et souvent jusqu’à + 90% dans
certains centre du district.
Il est à noté aussi que le faible taux de recouvrement dans certains centre du
district s’explique par une faiblesse d’infrastructure socio-économique
notamment dans les zones de Lafiabougou, Banconi ou Niamakoro. Dans ces
communes on note en réalité une absence notoire de magasins, de commerce
générale et d’entrepôts qui sont généralement les sources de revenus pour les
impôts indirects et taxes assimilées dans ces communes urbaine. Du descriptif
de la situation économique dans notre pays, il ressort que la période 2000-2001
fut pour l'économie malienne une sorte de "traversée de désert". Notre pays a
d'abord accusé les effets conjugués de l'effondrement de la production du coton
qui a chuté de 530.000 tonnes à 243 000 tonnes et de la mauvaise pluviométrie
qui a affecté la production céréalière. Il a aussi subi le contrecoup de la hausse
du prix des hydrocarbures alors que les cours de l'or et du coton (deux de ses
principaux produits d'exportation) dégringolaient. Ces facteurs négatifs ont
débouché sur un abaissement du taux de croissance qui est passé de 5,6 % en
2000 à 1,3 % cette année. Malgré cette situation économique défavorable,
l'inflation a cependant été maîtrisée avec un taux de 1,2 % en 2001 contre 3,3
% en 2000 par rapport au produit intérieur brut. Les choses s'annoncent sous de
meilleurs auspices en 2002. La relance de l'économie avec la reprise des
productions de l'or et du coton entraînera une croissance attendue du PIB à 7,2
% en termes réels. Cette croissance est assurée surtout par le secteur primaireMémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
moteur de notre économie et par le tertiaire dans une moindre mesure. Leur
réalisation passe par une dynamique de mobilisation accrue des recettes
budgétaires et la maîtrise des dépenses publiques et du déficit budgétaire.
Ainsi, les recouvrements prévus sont estimés à 565,516 milliards de F CFA39
contre 518,829 milliards des prévisions rectifiées de 2001, soit une hausse de
8,99 %. Cette augmentation est la résultante des progressions des diverses
composantes du Budget des impôts. La progression du pourcentage global de
8,99 % résulte des augmentations des impôts directs (24,62 %) et indirects
(14,21 %). Ces avancées notables sont surtout dues à la mise en œuvre du plan
d'action de l'étude sur le potentiel fiscal de l'économie menée par le PAMORI,
de l'amélioration des recettes fiscales indirects, des recettes issues de la
modernisation des impôts à travers la mise en service du module SIGTAS
depuis l’an 2000. De façon générale, les réformes fiscales semblent avoir
rempli leur mission en ce qui a trait à l’augmentation des recettes du
gouvernement. Bien que ces impacts soient positifs, les efforts quant à
l’augmentation des recettes doivent être maintenus, puisque les besoins
financiers ne feront que croître pour les prochaines années. Il est intéressant
aussi de porter une attention particulière à la croissance plus prononcée que
connaissent les recettes fiscales maliennes depuis l’année 2000. Il semblerait
qu’elles aient connu une augmentation plus importante à partir de ce moment et
que par le fait même, cela coïncide avec les premières retombées de la mise en
œuvre des réformes fiscales. En somme de l’analyse qu’on vient de faire de la
situation du recouvrement des impôts montre inlassablement les performances
de l’informatisation de notre fiscalité intérieure.
39 Franc des Colonies Françaises d’AfriqueMémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Section 2 : Les limites de l’informatisation des impôts
Dans cette section nous allons analyser les limites de l’informatisation en deux
paragraphes.
1. Les limites liées à la gestion des impôts:
SIGTAS dans sa conception est un outil très performant de gestion. Mais pour
le moment on n’est pas arrivé à informatiser tous les impôts (comme exemple
on a l’IRVM40 et les droits d’enregistrement). La raison évoquée pour la non
informatisation de ces impôts, en premier lieu est qu’ils n’ont pas de
périodicité fixe. C’est à dire que les sociétés n’ont pas de date fixe pour
partager leur dividende, par ailleurs un contribuable peut à tout moment venir
déclarer un droit d’enregistrement. En deuxième lieu, les exigences de SIGTAS
font que la date de création des comptes est obligatoirement 01 janvier 2006
même si le contribuable est nouveau, ainsi on ne peut pas maîtriser le
contribuable puisque sa date d’enregistrement est déjà fausse, en cas de
redressement.
Au niveau des autres impôts la seule contrainte notable est la retenu TVA qui
ne s’affiche pas toujours correctement.
2. Les limites liées aux objectifs:40 Impôt sur les revenus des valeurs mobilières
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Les objectifs majeurs assignés à l’informatisation étaient :
La mobilisation massive des recettes intérieures
La diminution de la fraude et de l’évasion fiscale
Et une harmonisation de la gestion des impôts
Les tableaux dans la section 1 ci-dessus de ce chapitre, nous prouvent que les
recettes ont beaucoup augmenté depuis l’informatisation.
Cependant en matière de recette les centres informatisés peuvent plus que ce
qu’ils ont déjà fait.
Qu’en à la fraude, elle a beaucoup diminué mais pas complètement disparu. Par
exemple dans le cas où le contribuable joue de manière experte sur ses données
comptables le système informatique ne peut rien, il faut la vigilance du
gestionnaire pour détecter cette fraude.
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
CONCLUSION GENERALE
De nos jours à l’instar des Etats modernes l’interventionnisme étatique à fait
place à la promotion du secteur privé dans la vie économique des pays.
Toute fois, force est de reconnaître que le secteur privé ne saurait se substituer
à tout égard à l’Etat.
En effet, l’Etat doit à tout moment être en mesure de collecter les ressources
nécessaires pour faire face à ses dépenses. L’impôt étant justifié par le besoin
de couvrir les dépenses publiques, qui se définissent elles-mêmes par l’emploi
d’une somme d’argent, doit être payé en espèce.
Aujourd’hui le souci primordial de tout gouvernement est la couverture des
dépenses publiques sur l’étendu du territoire national. Cela est d’autant plus
vrai surtout pour un pays comme le Mali engagé dans le processus
d’ajustement structurel qui nécessite d’important effort en matière de
réalisation des recettes fiscales et la recherche des équilibres
macroéconomiques, conditions bénéfiques de l’aide extérieur. Ainsi la
réalisation des recettes fiscales est le gage de l’effort national et de la
crédibilité de nos gouvernements aux yeux de nos bailleurs de fond.
A la lumière de notre l’analyse, les hypothèses formulées au début de ce
mémoire, ont tous été vérifiez une à une et avec efficience et du coup ont
montré que l’importance de l’informatisation de la chaîne opérationnelle de
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
traitement des taxes et des impôts à permis le recouvrement de plus d’impôts,
diminuant du coup l’évasion et la fraude dans bon nombre de cas.
SIGTAS a aussi été un instrument sûre en matière de recouvrement d’impôts
puisque le nombre de contribuable à augmenter.
Enfin, il à apporter une nouvelle culture d’entreprise au sein de l’administration
du fisc malien, l’extirpant d’un modèle bureaucratique de gestion (lenteur et
lourdeur administratif) vers un modèle de gestion plus responsabilisant et
efficace inculquant aux agents et cadres des impôts une nouvelle dynamique de
gestion basé sur le satisfaction personnel et du devoir accompli.
Il nous est donc permis de croire, que l’informatisation des impôts a mené des
changements positifs au sein de notre système fiscal. Dans l’ensemble, les
recettes fiscales du pays se sont grandement améliorées.
Tout cela à été réalisé grâce au Projet de mobilisation des ressources intérieure
qui a muri l’idée de l’information de la chaîne opérationnel de traitement des
impôts indirects et taxes assimilées avec le logiciel SIGTAS est un outil très
performant de gestion, mais l’une de ses limites est qu’il n’est pas utilisé de
manière effective dans tous les centres d’impôts du pays et aussi un manque
moralité chez bon nombre d’agents chargé du recouvrement des différents
impôts indirects dans les différents centres.
Pour parvenir à cette utilisation effective du module, et de la modernisation
des impôts du Mali certaines mesures doivent être prises, que nous avons
formulées ici en recommandations notamment :
Des sessions de formation des agents à l’utilisation de l’outil informatique
et du module SIGTAS dans toute sa forme ;
L’amélioration de la coopération entre les agents de la chaîne
opérationnelle de gestion informatisée des impôts.
Les centres n’ont pas à tout moment atteint leurs objectifs, ces insuffisances
sont à mettre au compte du changement de moralité des agents de l’assiette qui
doivent s’amender. L’inexécution de leur tache est la plus grande faute qui crée
les problèmes de trésorerie de l’Etat.Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
Ainsi les agents chargés du recouvrement doivent par conséquent avoir une
conscience professionnelle élevée et ne jamais ignorer la portée de leur tâche.
Par ailleurs il faut savoir que l’accumulation des ressources n’est pas la
condition suffisante, mais leur mode d’emplois compte beaucoup. Il faut que le
contribuable se rende compte de l’utilité de l’impôt qu’il paie. L’Etat, en
investissant dans des secteurs clés et productifs de l’économie (infrastructures
socio-sanitaires et éducatives, transport, …) incitera le citoyen à payer l’impôt.
Nous pouvons alors assister à une élévation du niveau de vie, des revenus des
populations. Ainsi le contribuable convaincu de l’utilité de sa contribution sera
prompt à s’acquitter de ses obligations vis à vis de la société.
Dans l’espoir que les divers efforts entrepris par les pouvoirs publics, en vue
d’améliorer les structures financiers du pays, la DGI pourra atteindre un
meilleur recouvrement des impôts indirects et taxes assimilées en particulier et
de tous les autres impôts en générale afin de pouvoir satisfaire les besoins de
développement économique.
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
ANNEXES
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5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
1. GREENWALD, D., Dictionnaire économique, 3e éd., Paris,
Economica, 1987, Pages 19,20, 23, 64,169 ,170 et 171.
2. Mali 2000, du Quotidien National d’information « l’ESSOR »,
Pages 61, 62 et 63.
3. Le Code général des impôts, IMSI : 5000427926.
4. Rapport sur la gestion des finances publiques au Mali :
Novembre 2003, DGI, Pages 2, 3, 4, 5, 7 et 13.
5. Guide du contrôle sur pièce : Août 2006
6. Impôt.com : N°000 Janvier/Février/Mars 2004
7. Impôt.com : N°007 Janvier/Mars 2007
8. Les finances publiques du Mali et la théorie générale des
finances publiques.
9. Approche méthodologique pour une réforme fiscale dans un
pays en développement. Etude de cas : la reforme fiscale
au Mali
10.Recueil 2000, Code et textes usuels de la république du Mali,
tome 1, Pages 9, 10,11, et 222
11.Aliou BAGAYOKO, Fiscalité intérieur du Mali : problématique de
la fraude fiscale IUG, 2006, Pages 31, 32, 34 et 35
1. www.fiscalité-etudiant.fr/memoires.php consulté le 17-05-08
2. http://fr.wikipédia.org/wiki/Optimisation_des_processus Idem
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
3. http://www.temoust.org/spip.php?article5877 consulté 21-06-08
4. http://www.fiscalité-developpement.org/analyses-et-
debats/debats-conceptuels consulté le 19-08-2008
5. http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/ressources-depenses-etat/ressources/quels-sont-differents-impots-percus-par-etat.html consulté le 10-09-08
TABLES DES MATIERES
SOMMAIRE 2
DEDICACES 3
REMERCIEMENTS 4
SIGLES ET ABREVIATIONS 5
LISTES DES FIGURES ET TABLEAUX 6
INTRODUCTION GENERALE 9
CHAPITRE PRELIMINAIRE : PRESENTATION GENERALE DU MALI ET DE SON ECONOMIE
13
PARTIE I : ASPECT THEORIQUE 16
CHAPITRE I : LES DIFFERENTS IMPOTS INDIRECTS ET TAXES ASSIMILEES AU MALI 17
SECTION I : LES DIFFERENTES TYPES D’IMPOTS INDIRECTS ET TAXES ASSIMILEES 18
1. LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE 18
a. Champ d’application 18
b. L’Assiette 19
c. Le Fait générateur et l’exigibilité 19
d. Les Déductions 20
e. Les Obligations des contribuables 21
2. L’IMPOT SUR LES TRAITEMENTS ET SALAIRES 22
3. L’IMPOT SPECIAL SUR CERTAINS PRODUITS 25
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5
Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
a. Champ d’application 25
b. L’Assiette 25
c. Les Assujettis 25
4. LES TAXES SUR LES AFFAIRES FINANCIERES 26
a. Champ d’application 26
b. Les Assujettis 26
c. Les Exonérations 27
d. L’Assiette 28
5. LA CONTRIBUTION FORFAITAIRE 28
6. LA TAXE DE LOGEMENT 28
7. TAXE D’APPRENTISSAGE OU TAXE DE FORMATION PROFESSIONNEL 29
8. LA TAXE SUR LES CONTRATS D’ASSURANCES 29
9. LA TAXE INTERIEURE SUR LES PRODUITS PETROLIERS 29
SECTION 2 : MODE DE CONTROLE, DE SANCTION, DE PRESCRIPTION, ET CONTENTIEUX
30
1. CONTROLE 30
2. SANCTIONS 30
3. PRESCRIPTIONS 31
4. CONTENTIEUX 32
CHAPITRE II : L’ORAGANISATION DE LA DGI : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT 33
SECTION 1 : STRUCTURE ORGANISATIONELLE 33
1. LA DIRECTION 33
2. LES STRUCTURES 33
A. LA CELLULE DES AFFAIRES GENERALES 34
B. LA CELLULE PLANIFICATION ET SUIVI 34
C. LA CELLULE COMMUNICATION 34
D. LA SOUS DIRECTION DES ORGANISATIONS ET CONTROLES DES SERVICES 34
E. LA SOUS DIRECTION LEGISLATION FISCALE ET CONTENTIEUX 35
1. DIVISION LEGISLATION FISCALE 35
2. DIVISION CONTENTIEUX 35
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
F. LA SOUS DIRECTION INFORMATIQUE 36
1. DIVISION SIGTAS 36
2. DIVISION TRAITEMENT INFORMTIQUE DES EMISSIONS 36
G. LA SOUS DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES 37
1. LA DIVISION ENCAISSEMENT ET ACCUEIL 37
2. LA DIVISION EMISSION 37
3. LA DIVISION RECOUVREMENT 37
4. LA DIVISION VERIFICATIONS DES GRANDES ENTREPRISES 37
5. LA DIVISION GESTION DES DOSSIERS 37
H. LA SOUS DIRECTION RECHERCHE ET APPUI A LA VERIFICATION 38
1. LA DIVISION RECHERCHE 38
2. LA DIVISION APPUI A LA VERIFICATION 38
SECTION II : LES ENJEUX DE LA NOUVELLE STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA DGI
39
L’ORGANIGRAMME 41
PARTIE II : LE NOUVEAU SYSTEME INFORMATISEE ET SON IMPACT SUR L’AMELIORATION DES RECETTES FISCALES :
42
CHAPITRE 1 : LE NOUVEAU SYSTEME INFORMATISEE 44
SECTION 1 : LES CAUSES DE L’INFORMATISATION : PAMORI 44
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE DES REFORMES FISCALES 48
1. L’INDICATEUR DU DEVELOPPEMENT HUMAIN 48
2. L’EVOLUTION DES RECETTES FISCALES 49
3. L’EVOLUTION DU NOMBRE DE CONTRIBUABLE 50
4. PERFORMANCE FISCALE 52
5. IMPACT DE LA REFORME FISCALE 53
CHAPITRE II : ANALYSE DES RESULTATS 55
SECTION1 : SITUATION DES RECOUVREMENTS DES IMPOTS INDIRECTS ET TAXES ASSIMILEES
55
A. SITUATION DE RECOUVREMENTS DANS LES SIX CENTRES DU DISTRICT 55
1. CENTRE I : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET 2006 55
2. CENTRE II : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET 2006 57
Mémoire de fin d’étude – ESIG Fès Gestion Internationale Promotion 2004 – 2008TRAORE Adama
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Thème : L’Evaluation de la gestion informatisée des impôts ettaxes assimilées (Cas de la DGI Mali)
3. CENTRE III : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET 2006 58
4. CENTRE IV : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET 2006 60
5. CENTRE V : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET 2006 61
6. CENTRE VI : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET 2006 63
B. SITUATION DE RECOUVREMENTS DES RECETTES SUR LE PLAN NATIONAL 64
SECTION 2 : LES LIMITES DE L’INFORMATISATION DES IMPOTS : 68
1. LES LIMITES LIEES A LA GESTION DES IMPOTS 68
2. LES LIMITES LIEES AUX OBJECTIFS 68
CONCLUSION GENERALE 70
ANNEXES 73
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES 74
SITE WEB VISITES 74
TABLES DES MATIERES 75
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