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Traitement des sols aux liants hydrauliques.
Application à la réalisation des couches de base
Traitement des sols aux liants hydrauliques
Application à la réalisation des couches de base
Wirtgen GmbHReinhard-Wirtgen-Strasse 2 · 53578 Windhagen · Allemagne
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Introduction
Notre « Guide du traitement des sols aux liants hydrauliques appliqué à la réalisation des couches de base » entend aider le planifi cateur, l’exécu-tant et le superviseur dans leur travail respectif quotidien
Son objectif est de présenter de la manière la plus claire possible les différentes normes, réglemen-tations, directives et notices techniques, ainsi que nos propres connaissances, afi n d’en faire un ouvrage pratique de référence en la matière.
Ce guide se base à la fois sur la réglementation allemande et sur notre expérience de longue date, sans toutefois prétendre à l’exhaustivité et/ou à la véracité absolue de son contenu.
Nous souhaiterions ici adresser tous nos remer-ciements à la société Holcim (Süddeutschland) GmbH, qui a bien voulu mettre à notre disposi-tion son « Manuel relatif au traitement des sols et des couches de base avec des liants hydrau-liques ».
Ce guide est une traduction de l’allemand.
Sommaire
1 Traitement des sols 11
1.1 Définitions 12
1.1.1 Définitions selon RStO 12 12
1.1.2 Termes et réglementations du traitement des sols 14
1.1.3 Relation entre les réglementations et les différentes couches concernées 16
1.2 Définitions des termes du traitement des sols 18
1.2.1 Stabilisation des sols 18
1.2.2 Amélioration des sols 18
1.2.3 Amélioration des sols renforcée 18
1.2.4 Couches de base traitées aux liants hydrauliques 18
1.3 Études géotechniques 19
1.3.1 Généralités 19
1.3.2 Description des types de sols selon DIN EN ISO 14688-1 (anciennement 4022, partie 1) 19
1.3.3 Classification des sols selon DIN 18196 20
1.3.3.1 Groupes de sols 20
1.3.3.2 Principe de la classification des sols 21
1.3.3.3 Sols à gros grains 22
1.3.3.4 Sols à grains mixtes 22
1.3.3.5 Sols à grains fins 22
1.3.3.6 Sols organogènes et organiques 22
1.3.3.7 Illustration 23
1.3.3.8 Classification des sols selon leurs caractéristiques plastiques 24
1.3.3.8.1 Détermination de la consistance 24
1.3.3.8.2 Diagramme de plasticité pour le classement des types de sols à grains fins 25
1.3.3.9 Classification des sols selon DIN 18196 26
1.4 Sensibilité au gel des sols et des roches de résistance variable 30
1.4.1 Classification des groupes de sols selon leur sensibilité au gel 30
1.4.2 Sensibilité au gel après amélioration des sols aux liants 31
1.5 Application 32
1.5.1 Amélioration des sols 32
1.5.2 Amélioration des sols renforcée 32
1.5.2.1 Réduction de l’épaisseur du corps de chaussée grâce à une amélioration de sol renforcée 34
1.5.2.2 Exigence requise pour une amélioration de sol renforcée 35
1.5.3 Stabilisation des sols 36
1.5.3.1 Stabilisation des sols sans imputation au corps de chaussée 36
1.5.3.2 Stabilisation des sols avec imputation au corps de chaussée 37
1.5.3.3 Extrait du tableau 1 de RStO 12 38
1.5.3.4 Extrait du tableau 2 de RStO 12 40
1.6 Principes applicables au terrassement 42
1.6.1 Compactage 42
1.6.2 Exigences requises pour le compactage du sol support et de la couche de forme 42
1.6.3 Exigences requises pour la plate-forme support de chaussée 43
1.6.4 Module de déformation sur la plate-forme support de chaussée (quantile minimum 10 %) 44
1.6.5 Exigences requises pour les indices de compactage 45
1.7 Contrôle qualité 46
1.7.1 Essais préalables à l’exécution des travaux 46
1.7.1.1 Essais effectués par le donneur d’ordre 46
1.7.1.2 Essais effectués par le maître d’œuvre 46
1.7.1.3 Réglementations de contrôle applicables aux essais d’aptitude 49
1.7.2 Essais en cours d’exécution des travaux 50
1.7.2.1 Type et ampleur des essais dans le cadre du traitement des sols 50
1.7.2.2 Méthodes et procédures d’essai 52
1.7.2.2.1 Méthodes d’essai pour le contrôle des indices de compactage 53
1.7.2.2.2 Procédure d’essai pour le calcul des indices de compactage 54
1.7.2.2.3 Contrôle du module de déformation, de l’épaisseur selon le profil voulu
et de la planéité sur la plate-forme support de chaussée 57
1.8 Aptitude des sols et matériaux minéraux au traitement des sols 58
1.8.1 Sols aptes (selon DIN 18196) 58
1.8.2 Sols (selon DIN 18196) et matériaux partiellement aptes 58
1.8.3 Sols non aptes 58
1.8.4 Granulats naturels et artificiels et matériaux recyclés 59
1.8.5 Influence des sulfates 59
1.9 Liants 60
1.9.1 Généralités 60
1.9.2 Types de liants 60
1.9.3 Action des liants 60
1.9.3.1 Chaux 60
1.9.3.2 Ciments 62
1.9.3.3 Liants mixtes 62
1.9.4 Liants à caractéristiques particulières 63
1.9.4.1 Liants à émission réduite de poussière 63
1.9.4.2 Liants hydrophobes 63
1.9.5 Domaines d’application des liants 64
1.9.6 Temps de traitement des liants 66
1.9.7 Temps de réaction des liants 66
1.10 Eau 68
1.11 Influences météorologiques 70
1.11.1 Précipitations 70
1.11.2 Vent 70
1.11.3 Température 71
1.12 Traitement des sols – Exécution des travaux 72
1.12.1 Procédés de mélange 72
1.12.2 Adjonction de liant sans poussière 72
1.12.3 Mixed-in-Place (procédé de mélange en place) 74
1.12.3.1 Principes du procédé de mélange en place
(pour tous les domaines du traitement des sols) 74
1.12.4 Exigences requises pour le traitement des sols 80
1.12.4.1 Quantité de liant 80
1.12.4.2 Indices de compactage 80
1.12.4.3 Justification de la quantité de liant 82
1.12.4.4 Surface 82
1.12.4.5 Planéité 82
1.12.4.6 Épaisseur de pose 82
1.13 Travaux de remblaiement 84
1.13.1 Définitions 84
Sommaire
1.13.2 Matériaux 84
1.13.2.1 Zone de drainage 84
1.13.2.2 Zone de remblai et de recouvrement 84
1.13.3 Compactage 85
1.14 Remplissage de tranchées de canalisation 86
1.14.1 Généralités 86
1.14.2 Incorporation du liant 86
1.14.3 Compactage 86
2 Couches de base traitées aux liants hydrauliques 91
2.1 Généralités 91
2.2 Terminologie 92
2.3 Couches de base traitées aux liants hydrauliques selon
ZTV Beton-StB et stabilisation des sols selon ZTV E-StB 93
2.4 Principes de réalisation 94
2.4.1 Généralités 94
2.5 Essais – Définitions 95
2.5.1 Essai initial (essai d’aptitude) 95
2.5.2 Contrôle de production interne 95
2.5.3 Essai d’auto-contrôle 97
2.5.4 Essai de contrôle 97
2.6 Matériaux 98
2.6.1 Sols et granulats pour couches stabilisées 98
2.6.2 Granulats et mélanges granulaires pour couches de base traitées aux liants hydrauliques 99
2.6.3 Granulats et mélanges granulaires pour couches de base en béton 102
2.6.4 Liants hydrauliques 103
2.6.5 Eau 104
2.6.6 Additifs / adjuvants pour béton 104
2.7 Exigences requises pour les couches de base traitées aux liants hydrauliques 105
2.7.1 Dimensionnement 105
2.7.2 Corps de chaussée traité au liant 105
2.7.3 Épaisseurs de pose minimum 105
2.7.3.1 Couches stabilisées 105
2.7.3.2 Couches de base traitées aux liants hydrauliques 105
2.7.3.3 Couches de base en béton 106
2.7.4 Réalisation des bordures des couches de base 106
2.7.4.1 Informations détaillées sur la réalisation des bordures 107
2.7.5 Drainage des couches de base 108
2.7.6 Exécution à basse et haute température, et en cas de gel 108
2.7.7 Épaisseur selon le profil voulu 108
2.7.8 Planéité 108
2.7.9 Tolérances d’épaisseur de pose 109
2.7.10 Entailles ou joints 109
2.7.11 Traitement ultérieur 110
2.7.11.1 Tableau synoptique des exigences requises pour les couches
de base traitées aux liants hydrauliques selon ZTV Beton-StB 112
2.8 Réalisation des couches stabilisées 114
2.8.1 Exigences requises pour les enrobés pour couches stabilisées 114
2.8.2 Production 114
2.8.3 Procédé de mélange en place 114
2.8.4 Procédé de mélange en centrale 115
2.8.5 Pose et compactage 116
2.8.6 Exigences requises pour le taux de compactage 116
2.9 Réalisation des couches de base traitées aux liants hydrauliques 117
2.9.1 Exigences requises pour l’enrobé 117
2.9.2 Production, transport et pose 117
2.9.3 Exigences requises pour la couche terminée 118
2.10 Type et ampleur des essais 119
2.10.1 Essai initial sur couches stabilisées 119
2.10.2 Essai initial sur couches de base traitées aux liants hydrauliques 121
2.10.3 Essais d’auto-contrôle et de contrôle sur couches stabilisées 122
2.10.4 Essais d’auto-contrôle et de contrôle sur couches de base traitées aux liants hydrauliques 124
Sommaire
2.10.5 Essais d’auto-contrôle et de contrôle sur couches de base en béton 125
2.11 Valorisation des granulats d’enrobé de récupération et des matériaux de récupération
à base de poix dans les couches de base traitées aux liants hydrauliques 126
2.11.1 Généralités 126
2.11.2 Matériaux de base – Granulats 126
2.11.3 Adjuvants 126
2.11.4 Stockage des matériaux de récupération à base de poix 127
2.11.5 Mélanges granulaires 127
2.11.6 Exigences 127
2.11.7 Essai initial 127
Bibliographie 128
Réglementations techniques 129
10 l 11
Le traitement des sols (amélioration et stabilisa-tion) aux liants repose sur des méthodes éprou-vées qui ont pris une importance économique croissante dans le terrassement depuis le milieu des années 1950.Les études menées à cette époque ont permis d’élaborer les différentes réglementations en la matière qui, aujourd’hui encore, servent de base à la réalisation des travaux.
Les progrès réalisés en terrassement, comme le raccourcissement du temps d’exécution des tra-vaux, les plus grandes sollicitations en termes de charge (trafi c des poids lourds, voies rapides, etc.), et la préservation des ressources dans le respect de la loi allemande sur la gestion du recyclage et les déchets, viennent modifi er les règles du jeu dans le domaine du terrassement.
Les objectifs de la politique environnementale vi-sant à réduire les émissions de CO2 entraînent eux aussi une modifi cation des conditions-cadre dans le BTP. Ces évolutions exigent de travailler dans de mauvaises conditions météorologiques tout en utilisant les sols en présence ou en revalorisant les sols, les granulats et les matériaux recyclés dans le respect de l’environnement.
Le traitement des sols offre ici des solutions à la fois optimales et économiquement avantageuses.
Les mélanges sol-liant permettent d’augmenter durablement la portance des sols (même en cas d’infi ltration d’eau), d’améliorer nettement la résistance au cisaillement et de limiter considé-rablement le phénomène de tassement. Tout cela permet de disposer d’un large éventail d’applica-tions dans de nombreux domaines de la construc-tion routière et du terrassement.
1. Traitement des sols
Généralités
Corps de chausséeCouche de surface associée à une ou plusieurs couches de base.
Corps de chaussée entièrement liéCorps de chaussée en enrobé : couche de surface et couche de base en enrobé sur la plate-forme support de chausséeCorps de chaussée en béton : couche en béton, matériau non tissé et couche de base traitée aux liants hydrauliques directement sur la plate-forme support de chaussée.
Couche de surface en enrobéCouche de liaison en enrobé recouverte d’une
couche de roulement en enrobé ou couche de roulement seule.
Couche de surface en bétonCouche en béton, monocouche ou bicouche
PavagePavés, lit de pose et jointure.
DallageDalles, lit de pose et jointure.
Couche de base / roulementCouche en enrobé monocouche faisant offi ce de couche de base et de couche de roulement.
1.1 Défi nitions
1.1.1 Défi nitions selon RStO 12
Plate-forme support de chaussée
Couche de forme
Corps de chaussée
Sol support
Sol support / couche de forme (éventuellement stabilisée)
Couche antigel
Couche de base en grave ou gravillon
Couche de base en enrobé ou couche de base traitée aux liants hydrauliques
Couche de surface en enrobé
Digue Tranchée
Accotement
q 2,5 % après traitement du sol
q 4,0 % en cas de sols sensibles à l’eau
q 4,0 % au point culminant
12 l 13
Couche de baseCouche sous-jacente à la couche de roulement, à distinguer selon sa composition entre :
> Couche de base non traitée au liant- couche antigel- couche de base en grave- couche de base en gravillon
> Couche de base traitée au liant- couche stabilisée aux liants hydrauliques- couche de base liée aux liants hydrauliques - couche de base en béton- couche de base en enrobé
> Couche de base à caractéristiques particulières - couche de base en béton compacté au rou-leau (BCR)- couche de base en béton drainant
Sol supportSol ou roche directement sous-jacents au corps de chaussée ou à la couche de forme
Couche de formeCouche artifi cielle entre le sol support et le corps de chaussée.
Domaine d’utilisation
Terme générique
Termes
Sol support /couche de forme
Traitement des sols
Amélioration des solsAmélioration des sols renforcée
ZTV E-StB Fiche technique relative à la
stabilisation et à l’amélioration des sols aux liants
ZTV E-StB Fiche technique relative à la
stabilisation et à l’amélioration des sols aux liants
Attribution des réglementations
Application et économies réalisées
Augmentation de la portance de la plate-forme support de
chaussée
Augmentation de la portance de la plate-forme support de
chaussée
Réduction de l’épaisseur du corps de chaussée grâce à l’amélioration renforcée des sols support de classe F3
1.1.2 Termes et réglementations du traitement des sols
14 l 15
Corps de chaussée
Couches de base traitées aux liants hydrauliques
Stabilisation aux liants hydrauliques
Couches de base liées aux liants hydrauliques
Stabilisation des sols
Sol de classe F2/F3Sol de classe F1
RStO ZTV E-StB Fiche technique relative à la
stabilisation et à l’amélioration des sols avec des liants
RStO ZTV Beton-StB
RStO ZTV Beton-StB
Réduction de l’épaisseur du corps de chaussée
par stabilisation du sol de classe F2 / F3
Amélioration de la portance des sols à gros grains avec
imputation au corps de chaussée
Réduction de l’épaisseur du corps de chaussée en enrobé
Pas d’imputation de la stabilisation en cas de corps de chaussée entièrement lié
Attribution des termes
1.1.3 Relation entre les réglementations et les différentes couches concernées
Couche de surface (enrobé/béton)
Couche de base en enrobé
Sos support/couche de forme - éventuellement stabilisés -
ou amélioration des sols renforcée
Couche de base en grave ou gravillon et / ou couche antigel
ou couche en matériau non gélif
Couche de base traitée au liant hydraulique
et / ou
16 l 17
ZTV Beton-StB
ZTV Beton-StB
ZTV E-StB
ZTV SoB-StB
TL Asphalt-StBTL Beton-StB
TL Beton-StB
RStO
TL BuB E-StB
TL Gestein-StB
Le traitement des sols regroupe différentes mé-thodes permettant de modifi er les sols afi n de leur donner les propriétés requises.
Il comprend les méthodes de la stabilisation des sols et de l’amélioration des sols.
1.2 Défi nitions des termes du traitement des sols
1.2.1 Stabilisation des sols
La stabilisation des sols permet d’augmenter la résistance des sols aux sollicitations induites par la circulation et par le climat en recourant à
l’adjonction de liants afi n de rendre le sol durable-ment portant et non gélif.
1.2.2 Amélioration des sols
L’amélioration des sols vise à améliorer l’aptitude des sols à la pose et au compactage ainsi qu’à faciliter l’exécution des travaux.
1.2.3 Amélioration des sols renforcée
L’amélioration des sols renforcée est une améliora-tion des sols répondant à des exigences élevées, notamment en termes de gélivité et de portance.
1.2.4 Couches de base traitées aux liants hydrauliques
Les couches de base traitées aux liants hydrauliques regroupent les couches de base liées aux liants hydrauliques, réalisées selon un procédé de mé-lange en centrale, au niveau du corps de chaussée, ainsi que les couches stabilisées selon un procédé de mélange en place ou en centrale au niveau du corps de chaussée ou de la plate-forme support de chaussée. Les couches de base traitées aux liants hydrauliques absorbent les charges statiques et dynamiques exercées dans la couche de roulement
et les redirigent vers le sol support ou la couche de forme.
Elles sont imputées au corps de chaussée.
L’épaisseur est un facteur de dimensionnement essentiel pour la couche de base. Elle est déterminée à partir de
> la charge due à la circulation> la portance de la couche de forme> les exigences en termes de gélivité
18 l 19
Le sol doit être sondé et analysé en temps voulu pour évaluer
> ses propriétés> son aptitude en tant que fondation ou matériau> la nécessité d’éventuels remblais> la présence éventuelle de polluants
afi n de prendre ces données en compte lors
> de la planifi cation> des conclusions en matière de construction> de la conception du déroulement et de
l’exécution des travaux.
Il est important de pouvoir évaluer les sols éventuel-lement exploitables provenant de tranchées, coupes et prélèvements latéraux afi n de déterminer s’il sera possible ou non de les utiliser.
Il est ainsi possible de déterminer à l’avance si d’autres analyses seront nécessaires dans le cadre des travaux.
Les études géotechniques à remettre dans le cadre d’un appel d’offre doivent être réalisées par le donneur d’ordre.
Si le projet est exécuté sur la base d’un appel d’offre secondaire, le maître d’œuvre doit encore procéder à des études complémentaires afi n de prouver la faisabili-té technique et l’adéquation des options disponibles.
1.3 Études géotechniques
1.3.1 Généralités
1.3.2 Description des types de sols selon DIN EN ISO 14688-1 (anciennement 4022, partie 1)
Les types de sols inorganiques sont uniformément classés et désignés selon le tableau suivant.
Si les types de sols comportent des éléments de granularité différente, ils sont également désignés selon ce même tableau.
Les types de sols composites sont désignés par
> un substantif correspondant au constituant principal et
> un ou plusieurs adjectifs se rapportant aux constituants secondaires.
Les règles suivantes s’appliquent :
Le constituant principal est
> l’élément présent de plus grande fraction massique
> l’élément déterminant les caractéristiques du sol
Les constituants secondaires sont les éléments non déterminants pour les caractéristiques du sol, mais pouvant infl uer sur ces dernières.Pour les sols à gros grains et à grains mixtes, les constituants secondaires
> infl uant peu sur la propriété du sol sont quali-fi és de « faibles »
> infl uant beaucoup sur la propriété du sol sont qualifi és de « forts ».
Si des sols à gros grains présentent deux consti-tuants principaux dans une même proportion, ayant chacun une infl uence égale sur la propriété du sol, on utilise deux substantifs reliés par « et ».
Granulométrie / Désignation Abréviation DIN EN 14688
Abréviation DIN 4022 Classe granulaire [mm]
Sols grenus (sols graveleux et
sableux)
Blocs Bo Y > 200 mm
Cailloux Co X de > 63 mm à 200 mm
Gravillons Gravillons à gros grains Gravillons à grains
moyens Gravillons à grains fi ns
Gr (Gravel)CGrMGr
FGr
GgGmG
fG
de > 2 mm à 63 mm de > 20,0 mm à 63,0 mm de > 6,3 mm à 20,0 mm
de > 2,0 mm à 6,3 mm
Sables Sable à gros grains Sable à grains moyens Sable à grains fi ns
Sa (Sand)CSaMSaFSa
SgSmSfS
de > 0,06 mm à 2 mm de > 0,6 mm à 2,0 mm de > 0,2 mm à 0,6 mm de > 0,06 mm à 0,2 mm
Sols fi ns(sols limoneux et
argileux)
Limons Limon à gros grains Limon à grains moyens Limon à grains fi ns
Si (Silt)CSiMSiFSi
UgUmUfU
de > 0,002 mm à 0,06 mm de > 0,02 mm à 0,06 mm de > 0,006 mm à 0,02 mm de > 0,002 mm à 0,006 mm
Argile (grains très fi ns) Cl (Clay) T < 0,002 mm
1.3.3 Classifi cation des sols selon DIN 18196
Afi n de décrire les propriétés techniques et l’aptitude des sols, les types de sols sont répartis conformément à DIN 18196 en groupes principaux
et en groupes présentant pratiquement la même structure de matériaux et des caractéristiques similaires.
1.3.3.1 Groupes de sols
20 l 21
La classifi cation des sols pour usages techniques de la construction permet de défi nir diverses classes de matériaux selon
> leur classe granulaire> leurs caractéristiques plastiques> leurs composants organiques
Pour désigner les types de sols, on utilise des abréviations, la première lettre représentant le constituant principal et la deuxième, le constituant secondaire, oùG = gravillons O = constituants organiquesS = sables H = tourbe, humusU = imon F = sapropèleT = argile K = chauxZ = tourbe humifi éeN = tourbe pratiquement non humifi ée
Selon la granulométrie, on utiliseW = granulométrie étaléeE = granulométrie serréeI = granulométrie semi-étalée
Pour désigner les caractéristiques plastiques, on utiliseL = peu plastiqueM = moyennement plastiqueA = très plastique
1.3.3.2 Principe de la classifi cation des sols
Limons et argiles : les sols organogènes et les sols à constituants organiques sont classifi és selon le diagramme de plasticité. Ils se trouvent en dessous de la ligne A.
Sols à gros grains et à grains mixtes : ils sont différenciés selon le type de constituants (humus, chaux, gravillons).
1.3.3.6 Sols organogènes et organiques
Les sols à gros grains sont des gravillons et des sables dont la fraction de grains fi ns < 0,06 mm est de 5 %m maximum.
1.3.3.3 Sols à gros grains
Les sols à grains mixtes sont des mélanges à base de gravillons, sables, limons et argiles dont
la fraction de grains fi ns < 0,06 mm est comprise entre 5 %m et 40 %m.
1.3.3.4 Sols à grains mixtes
La classifi cation des sols à grains fi ns s’effectue selon leurs caractéristiques plastiques.Le critère déterminant est la plasticité déterminée
selon la teneur en eau avec la limite de liquidité wL et l’indice de plasticité Ip.
1.3.3.5 Sols à grains fi ns
22 l 23
1.3.3.7 Illustration
Sols à gros grainsClassification des sols
selon la distribution gra-nulométrique
Non cohésif
Contact grain à grainGrain fin < 0,063 mm :< 5 %m« Sols non gélif »faible compressibilité
MacroporesPerméabilité à l’eau élevée ou relativement élevée,faible capacité de rétention d’eau
Gravillons et sables Tourbe, humus, sapropèle
Gravillons et sables argilo-limoneux Limons et argiles
Peu cohésif
Contact grain à grainGrain fin < 0,063 mm :5 à 15 %m« Sols peu gélifs »Faible compressibilité
MacroporesPerméabilité à l’eau élevée,faible capacité de rétention d’eau
Cohésif
Pas de contact grain à grainLe gros grain « flotte » dans une matrice de grains finsGrain fin < 0,063 mm :15 à 40 %m« Sols très gélif »Les caractéristiques du grain fin sont détermi-nantes.
MicroporesFaible perméabilité à l’eau,capacité de rétention d’eau moyenne
Très cohésif
MicroporesTrès faible perméabilité à l’eau,capacité de rétention d’eau élevée à très élevée
Cohésif lâche
Structure fibreuse
« Sols très gélifs »
MicroporesTrès faible perméabilité à l’eau et capacité de rétention d’eau très élevée
Sols organiquesSols à grains finsClassification des sols unique-ment selon les caractéristiques plastiques (limites de consis-
tance selon DIN 18122)
Sols à gros grainsClassification des sols selon la distribution
granulométrique et les caractéristiques plastiques
Grain fin < 0,063 mm : < 5 M.-%
Granulométrie < 2 mm
> 40 M.-% < 40 M.-%
GE SE
GW SW
GI SI
Grain fin < 0,063 mm : > 40 M.-%
IP 4 % ou en
dessous de la
ligne A
IP 7 % ou
au-dessus de la ligne
UL TL
UM TM
UA TA
Grain fin < 0,063 mm : < 5 M.-%
< 15 M.-% > 15 M.-%
Granulométrie < 2 mm
> 40 M.-% < 40 M.-%
GU SU
GT ST
GU* SU*
GT* ST*
Structureen parallèle
Structure réticulée
Structure agglutinée
Macropores
Micropores
Limites et plages de consistance
1.3.3.8.1 Détermination de la consistance
1.3.3.8 Classifi cation des sols selon leurs caractéristiques plastiques
Le sol se désagrège lorsqu’on essaie de former des fils de 3 mm d’épaisseur, mais est suffisamment humide pour pouvoir former une boule.
Limite de plasticité wP
Teneur en eau lors du passage de l’état plastique à
l’état semi-solide
Limite de liquidité wL
Teneur en eau lors du passage de l’état liquide
à l’état plastique
Limite de retrait wS
Teneur en eau lors du passage de l’état semi-solide
à l’état solide.
Le sol se trouve dans la plage de teneur en eau optimale lors du passage de l’état semi-solide à l’état solide, c’est-à-dire qu’il est
parfaitement approprié à la pose et au compactage.
Le sol ne se laisse plus modeler, il se casse
Le sol se laisse difficilement modeler, mais peut être modelé sous forme de fils de 3 mm d’épaisseur sans se casser, ni se désagréger.
Le sol se laisse facilement modeler.
L’eau du sol s’écoule entre les doigts lorsqu’on le serre dans la main
Liquide
IC = 0 Limite de liquidité wL
Pla
ge
de
pla
stic
ité
avec
ind
ice
de
pla
stic
ité
I P
Limite de plasticité wP
Limite de retrait wS
IC = 0,50
IC = 0,75
IC = 1,00
IC = ws
Très mou
Mou
Consistant
Semi-consistant
Consistant
Plage de consistance
Plage de consistance
24 l 25
1.3.3.8.2 Diagramme de plasticité pour le classement des types de sols à grains fi ns
(selon DIN 18196, édition : 10.88)
1) L’indice de plasticité des sols à basse limite de liquidité ne peut être déterminé qu’à l’aide d’essais imprécis. Les sols se trouvant dans la plage intermédiaire doivent donc être classés dans les argiles et limons selon d’autres procédés, par ex. selon DIN 4022, partie 1, 09.87, paragraphes 8.5 à 8.9.
Mélanges de sables et limons SU
Plage intermédiaire 1)
Argiles moyenne-ment plastiques TM
Mélanges de sables et limons SU
Mélanges de sables et argiles ST
Argiles très plastiques TA
Argiles peu plastiques TL
Limons à consti-tuants orga-
niques et limons organogènes OU et limons
moyennement plastiques UM
Argiles à constituants organiques, argiles organogènes OT et limons
très compressibles UA
0 10 20 30 35 40 50 60 70 80
50
40
30
20
10
7
4
Limite de liquidité wL en %
Lign
e A :
I P =
0,73
(wL-
20)
Ind
ice
de
pla
stic
ité
I P e
n %
1.3.3.9 Classifi cation des sols selon DIN 18196
Définition et désignation
Classe de sensibilité au gel selon ZTV E-StB
Lig
ne
Gro
upes
p
rinci
pau
x Teneur granulo-métrique en %m
Indice de plasticité
et position par rapport à la ligne A(cf. illustra-
tion)
Ab
révi
atio
nS
ymb
ole
du
grou
pe
Diamètre des grains
0,06 mm 2 mm
1
Sol
s à
gros
gra
ins
< 5%
60% –
Gravillons à granulométrie serrée GE
F1
2 Mélanges de gravillons et sables à granulométrie étalée GW
3 Mélanges de gravillons et sables à granulométrie semi-étalée GI
4
> 60% –
Sables à granulométrie serrée SE
5 Mélanges de gravillons et sables à granulométrie étalée SW
6 Mélanges de gravillons et sables à granulométrie semi-étalée SI
7
Sol
s à
grai
ns m
ixte
s 5 - 15 %
60%
–
Mélanges de gravillons et limons
5 - 15 M.-% 0,06 mm
GU
F2 *)8 Mélanges de gravillons
et argiles GT
9> 60%
Mélanges de sables et limons SU
10 Mélanges de sables et argiles ST
11
15 - 40 %
60%
–
Mélanges de gravillons et limons
15 - 40 M.-% 0,06 mm
GU*
F312 Mélanges de gravillons
et argiles GT*
13> 60%
Mélanges de sables et limons SU*
14 Mélanges de sables et argiles ST*
15
Sol
s à
grai
ns fi
ns
> 40% –
IP 4 % ou en
dessous de la ligne A
Limons peu plastiques wL < 35% UL
F3
16 Limons moyennement plastiques 35% wL 50% UM
17 Limon très plastique wL > 50% UA
18IP 7 % et au-dessus
de la ligne A
Argiles peu plastiques wL < 35% TL
19 Argiles moyennement plastiques 35% wL 50% TM
20 Argiles très plastiques wL > 50% TA F2
La classifi cation des sols selon DIN 18196 sert à répartir les sols selon leurs propriétés techniques.
*) Classés dans F1 si, avec U 15,0, la fraction de constituants pouvant être débourbés (d < 0,063 mm) est 5,0 %m ou si, avec U 6,0, la fraction de constituants pouvant être débourbés (d < 0,063 mm) est 15,0 %m. Dans la plage 6,0 < U < 15,0, la fraction de grains inférieure à 0,063 mm pour l’assignation à la classe F1 peut être estimée par interpolation linéaire (cf. illustration).
26 l 27
Marques distinctives en autres pour les lignes 16 à 21
Exemples
Résistance à sec Réaction lors de l’essai de la table à secousses
Plasticité lors d’essai de filage
Ligne granulométrique raide en raison de la prédominance d’une plage granulaire Gravillons alluviaux et marins
Graves de terrassement
Scories volcaniques
Ligne granulométrique passant sur plusieurs classes granulaires
Ligne granulométrique en escalier en raison de l’absence d’une ou de plusieurs classes granulaires
Ligne granulométrique raide en raison de la prédominance d’une plage granulaire
Sable de dune et sable volant, sable mouvant, sable de Berlin, sable de bassin, sable tertiaire
Ligne granulométrique raide en raison de la prédominance d’une plage granulaire Sable alluvionnaire, sable de terrassement,
granite altéréLigne granulométrique raide en raison de la prédominance d’une plage granulaire
Ligne granulométrique à granulométrie étalée
ou semi-étalée
La fr
actio
n d
e gr
ains
fins
est
limoneuse
Gravillons alluvionnairesGravillons érodés
ÉboulisArgile à blocaux
argileuse
limoneuse
argileuse
limoneuse Sable tertiaire
argileuse Argile alluvionnaire, lœss sableux
limoneuse Sable tertiaire, sable mouvant
argileuse Argile à blocaux/marne à blocaux
faible rapide aucune à légère Lœss, loam alluvial
faible à moyenne lente légère à moyenne Argile lacustre, limon de bassin
élevée aucune à lente moyenne à marquée Sols volcaniques, sols ponceux
moyenne à élevée aucune à lente aucune à légère Marne à blocaux, argile varvée
élevée aucune aucune à légère Loam lœssique, argile de bassin, argile keupérien, argile marine
très élevée aucune aucune à légère Terras, argile de Lauenburg, argile de bassin
1.3.3.9 Classifi cation des sols selon DIN 18196
La classifi cation des sols selon DIN 18196 sert à répartir les sols selon leurs propriétés techniques.
Définition et désignation
Classe de sensibilité au
gel selon ZTV E-StBLi
gne
Gro
upes
p
rinci
pau
x Teneur granulo-métrique en %m
Indice de plasticité
et position par rapport à la ligne A(cf. illustra-
tion)
Ab
révi
atio
nS
ymb
ole
du
grou
pe
Diamètre des grains
0,06 mm 2 mm
21
Sol
s or
gano
gène
s 1) e
t so
ls
à co
nstit
uant
s or
gani
que
s > 40%
–
IP 7 % et en
dessous de la
ligne A
Limons à constituants organiques et limons organogènes
Non inflam-mable,
non carboni-
sable
35% wL 50% OU F3
22Argiles à constituants organiques et argiles organogènes
wL > 50% OT
F223
< 40% –
Sols à grains gros à mixtes, à constituants de type humique
OH
24
Sols à grains gros à mixtes, à formations calcaires et gravillon-naires
OK
25
Sol
s or
gani
que
s
– –
Tourbes non humifiées à moyennement humifiées (humus)
inflam-mable
ou carboni-
sable
HN
26 Tourbes humifiées HZ
27
Boues comme terme générique pour les boues organiques, le gyttja, le dy et le sapropèle
F
1) Sols formés sous l’infl uence d’organismes*) Classés dans F1 si, avec U 15,0, la fraction de constituants pouvant être débourbés (d < 0,063 mm) est 5,0 %m ou si, avec U 6,0, la
fraction de constituants pouvant être débourbés (d < 0,063 mm) est 15,0 %m. Dans la plage 6,0 < U < 15,0, la fraction de grains inférieure à 0,063 mm pour l’assignation à la classe F1 peut être estimée par interpolation linéaire (cf. illustration).
28 l 29
Marques distinctives en autres pour les lignes 16 à 21
Exemples
Résistance à sec Réaction lors de l’essai de la table à secousses
Plasticité lors d’essai de filage
moyenne lente à très rapide moyenneCraie lacustre
KieselguhrTerre végétale
élevée aucune très marquéeSlikkeKlei
Argiles charbonneuses tertiaires
Constituants de type végétal, de teinte généralement sombre, odeur de moisi, perte de combustion jusqu’à environ 20 % de la masse
Terre végétalePaléosols
Constituants de type non végétal, de teinte généralement clair, poids léger, forte porosité
Sable calcaireSable de tuf
Calcaire agricole
Formations humiques nées sur place
Degré d’humification de 1 à 5, fibreux, forte teneur en bois, de brun clair à brun
Tourbe minérotrophe Tourbe ombrotrophe Tourbe marécageuse
Degré d’humification de 6 à 10, brun foncé à noir
Boues (sédimentaires) déposées au fond de l’eau issues des restes végétaux, fèces et microorganismes, contenant souvent du sable,
de l’argile et du calcaire, bleu-noir ou verdâtre à jaune-brun, parfois gris-brun foncé à bleu-noir, élastique, tendre et spongieux
Boues organiquesSapropèle
1.4 Sensibilité au gel des sols et des roches de résistance variable
Les groupes de sols se distinguent les uns des autres par leur sensibilité au gel selon la classifi ca-tion fi gurant dans le tableau suivant.
La sensibilité au gel est un facteur déterminant pour les roches de résistance variable.
1) Classés dans F1 si, avec U 15,0, la fraction de constituants pouvant être débourbés (d < 0,063 mm) est 5,0 %m ou si, avec U 6,0, la fraction de constituants pouvant être débourbés (d < 0,063 mm) est 15,0 %m. Dans la plage 6,0 < U < 15,0, la fraction de grains inférieure à 0,063 mm pour le classement dans la classe F1 peut être estimée par interpolation linéaire (cf. illustration).
1.4.1 Classifi cation des groupes de sols selon leur sensibilité au gel
Sensibilité au gelGroupes de sols
(DIN 18196)
F1 Sol non gélifGW, GI, GESW, SI, SE
F2Sol peu à
moyennement gélif
TAOT, OH, OK
ST, GTSU, GU
F3 Sol très gélif
TL, TMUL, UM, UA
OUST*, GT*SU*, GU*
1 5 10 15
Coefficient d’uniformité U =d60
d10
15
10
5
0
Frac
tion
d
0,0
63 m
m (%
m)
ST*, GT*SU*, GU*TL, TMUL, UM, UAOU
ST, GTSU, GU
ST, GTSU, GUTAOT, OHOK
F 1
F 2
GW, GI, GESW, SI, SE
F 1
}1)
30 l 31
Les sols des groupes TL, TM, UL, UM, UA, ST*, SU*, GU* sont classés dans la classe F2 en termes de sensibilité au gel si les exigences requises pour une amélioration de sol renforcée sont satisfaites (cf. Application Amélioration des sols renforcée).
1.4.2 Sensibilité au gel après amélioration des sols aux liants
Le passage d’une classe à l’autre permet de réduire l’épaisseur de la construction conformément à RStO 12.
Cela se traduit par des économies considé-rables dans le corps de chaussée.
On peut recourir à l’amélioration des sols dans la couche de forme ou le sol support lors des travaux de terrassement pour la construction de chaus-sées et d’aires de circulation.Exemples : réalisation de digues, de talus, de remblais, de travaux de remplissage, de voies de transport sur les chantiers, etc.
L’amélioration aux liants des sols humides et insuf-fi samment compactables les rend
> aptes à la pose et au compactage> plus portants> plus résistants aux intempéries
Dans les zones de nivellements, de talus et autres surfaces, l’amélioration des sols aux liants augmente la protection contre l’érosion et les intempéries.
1.5 Application
1.5.1 Amélioration des sols
1.5.2 Amélioration des sols renforcée
On peut recourir à l’amélioration des sols renfor-cée dans la couche de forme ou le sol support lors des travaux de terrassement pour la construction de chaussées et d’aires de circulation.Exemples : réalisation de digues, talus, remblais, plate-forme support de chaussée.
L’amélioration des sols renforcée contribue à
> augmenter la portance> réduire les phénomènes de tassement et de
déformations> augmenter la résistance au cisaillement> rendre les sols moins gélifs
L’amélioration des sols renforcée permet aux sols de classe de sensibilité au gel F3 d’acquérir les propriétés des sols de classe de sensibilité au gel F2.
Le passage d’une classe à l’autre permet de réduire l’épaisseur de la construction confor-mément à RStO 12.Cela se traduit par des économies considé-rables dans le corps de chaussée.
32 l 33
Digue routière avec culée de pont surélevée, remblai avec sol amélioré et échelonnement de la
teneur en liant.
Sol support, en escalierAmélioration des sols renforcéeavec par ex. 5 %m de liant mixte
Amélioration des sols renforcéeavec par ex. 3 %m de liant mixte
Amélioration des sols renforcéeavec par ex. 4 %m de liant mixte
Amélioration des sols renforcéeavec par ex. 5 %m de liant mixte
1.5.2.1 Réduction de l’épaisseur du corps de chaussée grâce à une amélioration de sol renforcée
Lors de la réalisation d’une amélioration renfor-cée de sols d’une épaisseur d’au moins 25 cm, le sol support ou la couche de forme peuvent passer dans la classe de sensibilité au gel F2. Les données des sols de la classe de sensibilité au gel F2 peuvent être utilisées comme valeurs
initiales permettant de dimensionner l’épaisseur minimum de la structure de chaussée non gélive (cf. RStO, tableau 6) en présence d’un module de déformation Ev2 70 MN/m2 dans la plate-forme support de chaussée.
RStO 12, tableau 6Valeurs initiales permettant de déterminer l’épaisseur minimum de la structure de chaussée non gélive
Classe de sensibilité au gelÉpaisseur en cm pour classe de sollicitation
Bk100 – Bk10 Bk3,2 – Bk1,0 Bk0,3
F2 55 50 40
F3 65 60 50
Sols aptes à une amélioration des sols renforcée Les sols des groupes TL, TM, UL, UM, UA, ST*, SU*, GU* sont classés dans la classe F2 en termes de sensibilité au gel si les exigences requises pour une amélioration de sol renforcée sont satisfaites.
Cette modifi cation du classement permet de réduire l’épaisseur de la construction confor-mément à RStO 12. Cela se traduit par des économies considérables dans le corps de chaussée.
34 l 35
Exemple d’une réduction de 10 cm du corps de chaussée non gélif conformément au tableau 6, RStO 12, classes de construction III – IV grâce à une amélioration des sols renforcée.
1.5.2.2 Exigence requise pour une amélioration de sol renforcée
Amélioration renforcée de la plate-forme support de chausséeLa quantité de liant doit être choisie de façon à satisfaire les exigences suivantes : – Module de déformation Ev2 70 MN/m2
– Résistance à la compression uniaxiale selon TP BF-StB partie B 11.3 0,5N/mm2, Après immersion de 24 heures, la baisse de rigidité ne doit pas dépasser 50 %
– Alternative : coeffi cient CBR selon TP BF-StB
partie B 7.1 40 %, éprouvettes stockées 28 jours. Après immersion de 24 heures, la baisse de rigidité ne doit pas dépasser 50 %
– L’essai peut également être réalisé au bout de 7 jours et/ou à d’autres moments pendant l’essai
– Quantité de liant 3 %mAmélioration des sols renforcée pour d’autres applicationsDétermination de la quantité de liant selon le calcul de statique des sols.
Valeur EV2 > 45 MN / m2 Valeur EV2
> 45 MN / m2
Valeur EV2 > 70 MN / m2
Valeur EV2 > 45 MN / m²
Sol de classe F3 Sol de
classe F3
Sol de classe F2
Sol de classe F2*
Épaisseur du corps de chaussée 50 cm
Sur sol F2
Valeurs initiales permettant de déterminer l’épaisseur de la structure de chaussée non gélive, Classe de sollicitation BK 3,2 à BK 1,0 (Tableau 6 RStO 12)
Épaisseur du corps de chaussée 60 cm
Sur sol F3
Épaisseur du corps de chaussée 50 cm
Sur sol F2*
Économie de 10 cm sur le corps de chaussée etsur l’élimi-nation du matériau de terrassement
Plate-forme support de chaussée
1.5.3.1 Stabilisation des sols sans imputation au corps de chaussée
1.5.3 Stabilisation des sols
On a recours à la stabilisation des sols dans la zone supérieure de la couche de forme ou du sol support pour la réalisation de chaussées et d’aires de circulation. Ce procédé permet d’augmenter la portance des chaussées, et donc la résistance aux charges exercées, mais aussi contribue à amélio-
rer la structure de la chaussée en termes de sensi-bilité au gel. Exemples d’aires de circulations : chemins ruraux, voies piétonnes et cyclables, aérodromes, aires de stockage de conteneurs, aires industrielles.
Sols de classe F2 et F3 :Les épaisseurs de couche fi gurant dans les ta-bleaux 1 à 4 supposent un module de déformation sur la plate-forme support de Ev2 45 MPa.
Pour les constructions présentant un corps de chaussée entièrement lié, il est recommandé, pour
les sols de classe de sensibilité au gel 3, et en pré-sence de conditions hydrologiques défavorables également pour les sols de classe de sensibilité au gel 2, de stabiliser le sol support ou la couche de forme sur une épaisseur minimum de 15 cm ne devant pas être imputée à l’épaisseur du corps de chaussée.
36 l 37
Sols de classe F2 et F3 :L’épaisseur du corps de chaussée non gélif peut être réduite de 20 cm
> si la zone supérieure du sol support ou de la couche de forme est stabilisée conformément à ZTV E-StB.
Sols de classe F1 :Si le sol support ou la couche de forme situés juste en dessous du corps de chaussée sont constitués de sols de classe de sensibilité au gel F1 peu portants ou peu résistants aux charges exercées par la circulation (par ex. sables à granu-lométrie serrée),
> la couche antigel est superfl ue en cas de mesures de stabilisation conformes à ZTV Beton-StB.
Le sol de classe F1 doit présenter au moins la même épaisseur que celle de la couche antigel d’un sol de classe F2 ou F3.
Illustration 5 de RStO : constructions sur un sol de classe F1 avec stabilisation selon ZTV Beton-StB :
1.5.3.2 Stabilisation des sols avec imputation au corps de chaussée
La couche stabilisée fait partie intégrante du corps de chaussée de l’aire de circulation et est traitée dans ZTV Beton-StB.
Choix du corps de chaussée selon RStO comme à partir du bord supérieur de la couche stabilisée dans :tableau 1, lignes 2.2 et 2.3tableau 2, lignes 1.2 et 1.3
Sol support / couche de forme Sol de classe F1 d’épaisseur suffisante
Stabilisation selon ZTV Beton-StBÉpaisseur selon RStO,tableau 1 ou tableau 2 : 15 à 25 cm
1.5.3.3 Extrait du tableau 1 de RStO 12
Couches de base traitées aux liants hydrauliques sous-jacentes à une couche de surface en enrobé
(épaisseur en cm ;
valeurs minimum Ev2 en MN / m2)
Tableau 1 : constructions avec couche de surface en enrobé pour chaussées sur sol support/couche de forme de classe F2 et F3
1) En cas de valeurs divergentes, les épaisseurs de la couche antigel ou du matériau non gélif doivent être déterminées par soustraction
2) Avec des granulats ronds, utilisation possible uniquement avec probation sur site
3) Utilisation possible uniquement avec des granulats concassés et probation sur site
4) Utilisation possible uniquement si le matériau non gélif et le matériau à stabiliser peuvent être posés comme une seule couche
Lign
e
Classe de sollicitation Bk100
B [Mio.]
Épaisseur du corps de chaussée non gélif 1) 55 65 75 85
2.1
Couche de base en enrobé et couche
Couche de surface en enrobé
Couche de base en enrobé
Couche de base liée aux liants hydrauliques (HGT)
Couche antigel
– – 34 2) 44
2.2
Couche de surface en enrobé
Couche de base en enrobé
Couche stabiliséeCouche en matériau non gélif (F1)– granulométrie étalée ou semi-étalée selon DIN 18196 –
Épaisseur de la couche en matériau non gélif 10 4) 20 4) 30 40
2.3
Couche de surface en enrobé
Couche de base en enrobé
Couche stabilisée
Couche en matériau non gélif (F1)
– à granulométrie serrée selon
DIN 18196 –
Épaisseur de la couche en matériau non gélif 5 4) 15 4) 25 35
120
45
45
50
20
18
12
45
41
15
15
18
14
12
12
45
38 l 39
Bk32 Bk10 Bk3,2 Bk1,8 Bk1,0 Bk0,3
> 10 – 32 > 3,2 – 10 > 1,8 – 3,2 > 1,0 – 1,8 > 0,3 – 1,0 0,3
55 65 75 85 55 65 75 85 45 55 65 75 45 55 65 75 45 55 65 75 35 45 55 65
de base au liant hydraulique sur couche antigel ou couche en matériau non gélif
– 28 3) 38 48 – 30 2) 40 50
14 4) 24 34 44 18 4) 28 38 48 10 4) 20 30 40 14 4) 24 34 44 16 4) 26 36 46 6 4) 16 4) 26 36
9 4) 19 4) 29 39 13 4) 23 33 43 5 4) 15 4) 25 35 14 4) 24 34 44 16 4) 26 36 46 6 4) 16 4) 26 36
120 120
45 45
45 45 45 45 45 45
46 42 4031 29 29
20 20 20
15 15 1514 10 10
12 10 1012 12 10
4 4 4
41 37 35 31 29 29
37 35
1515 15
15 15 15
15 15
14 10 1012 10 10
10 8
12 12
12 12 104 4 4
45 45 45 45 45 45
1.5.3.4 Extrait du tableau 2 de RStO 12
Couches de base traitées aux liants hydrauliques sous-jacentes à une couche de surface en béton
(épaisseur en cm ;
valeurs minimum Ev2 en MN / m2)
Tableau 2 : constructions avec couche de surface en béton pour chaussées sur sol support / couche de forme de classe F2 et F3
1) En cas de valeurs divergentes, les épaisseurs de la couche antigel ou du matériau non gélif doivent être déterminées par soustraction
2) Avec des granulats ronds, utilisation possible uniquement avec probation sur site
3) Utilisation possible uniquement avec des granulats concassés et probation sur site
4) Utilisation possible uniquement si le matériau non gélif et le matériau à stabiliser peuvent être posés comme une seule couche
Les clauses complémentaires de chaque Land doivent être respectées.
Le traitement des sols peut être utilisé comme mesure de protection pour les sols de la classe de pose 2.Il est conseillé de se reporter à la « Fiche technique relative au traitement des sols et des matériaux aux liants visant à la réduction de l’élution des substances dangereuses pour l’environnement ».
Lign
e
Classe de sollicitation Bk100
B [Mio.]
Épaisseur du corps de chaussée non gélif 1) 55 65 75 85
1.1
Couche de base traitée au liant hydraulique
Couche de surface en béton
Matériau non tissé 8)
Couche de base liée aux liants hydrauliques
Couche antigel
Épaisseur de la couche antigel – – 33 2) 43
1.2
Couche de surface en béton
Matériau non tissé 8)
Couche stabiliséeCouche en matériau non gélif (F1)– granulométrie étalée ou semi-étalée selon DIN 18196 –
Épaisseur de la couche enmatériau non gélif 8 4) 184) 28 38
1.3
Couche de surface en béton
Matériau non tissé 8)
Couche stabiliséeCouche en matériau non gélif (F1)– à granulométrie serrée selon DIN 18196 –
Épaisseur de la couche en matériau non gélif 3 4) 13 4) 23 33
120
45
45
45
42
47
52
15
20
25
27
27
27
40 l 41
Bk32 Bk10 Bk3,2 Bk1,8 Bk1,0 Bk0,3
> 10 – 32 > 3,2 – 10 > 1,8 – 3,2 > 1,0 – 1,8 > 0,3 – 1,0 0,3
55 65 75 85 55 65 75 85 45 55 65 75 45 55 65 75 45 55 65 75 35 45 55 65
sur couche antigel ou couche en matériau non gélif
– 24 3) 34 44 – 25 3) 35 45 – – 26 3) 36 – – 273) 37
14 4) 24 34 44 15 4) 25 35 45 6 4) 16 26 36 – – 273) 37
9 4) 19 29 39 104) 20 30 40 1 4) 11 4) 21 31 24) 124) 22 32 104) 20 30 40 – 104) 20 30
120 120 120 120
4545 45 4545 45
45 45 45 45
45 45 45 45
4546 44 3543 35
41 40 39 38
41 40 39 38
2020 20
1520
15
15 15 15 15
15 15 15 15
2526 24 2023 20
26 25 24 23
26 25 24 23
Au début des travaux de compactage, le maître d’œuvre doit procéder à des essais pratiques afi n de prouver que les exigences requises en termes de compactage seront satisfaites.
L’épaisseur du recouvrement (ou l’épaisseur maxi-mum de la couche améliorée) doit être dimension-née de façon à atteindre la compacité prescrite sur toute l’épaisseur de la couche.
Les zones de talus sont soumises à des conditions particulières en termes de compactage ou d’exé-cution des travaux, ce qui peut avoir des répercus-sions sur la largeur de recouvrement d’une digue lors d’une stabilisation des sols ou d’une stabilisa-tion du corps de chaussée.
Pour la pose de matériaux sensibles aux intem-péries, les surfaces de recouvrement doivent être mises en place avec un dénivelé d’au moins 6 %.
1.6 Principes applicables au terrassement
Zone Groupes de sols DPr en % na en % volumique
Plate-forme support de chaussée jusqu’à 1,00 m de profondeur pour les digues,
plate-forme support de chaussée jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GW, GI, GESW, SI, SE
GU, GT, SU, ST100 –
1,00 m en dessous de la plate-forme de chaussée jusqu’à l’assise de la digue
GW, GI, GESW, SI, SE
GU, GT, SU, ST98 –
Plate-forme support de chaussée jusqu’à l’assise de la digue, plate-forme support de chaussée
jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GU*, GT*, SU*, ST*U, T, OU1), OT1) 97 122)
1.6.1 Compactage
1.6.2 Exigences requises pour le compactage du sol support et de la couche de forme
Le sol support ou la couche de forme des routes et chemins doivent être compactés de façon à remplir les exigences suivantes : quantile minimum
de 10 % pour le taux de compactage DPr ou quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus na.
1) Ces exigences ne s’appliquent aux groupes de sols OU et OT que si leur aptitude et les conditions de pose ont fait l’objet d’une étude particulière et ont été déterminées en accord avec le donneur d’ordre.
2) Si les sols ne font pas l’objet d’une stabilisation ou d’une stabilisa-tion renforcée, l’exigence du quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus est recommandée
· en cas de pose de sols à grains mixtes et à grains fi ns sensibles à l’eau de 8 %vol,
· en cas de pose de roches de résistance variable de 6 %vol.Cette information doit être mentionnée dans le cahier des charges.
42 l 43
1.6.3 Exigences requises pour la plate-forme support de chaussée
La plate-forme support doit être réalisée selon le profi l voulu tout en étant plane et portante.
Exigences en termes de précision du profi l :Écart ± 3 cm par rapport à la hauteur de
consigne ± 2 cm s’il est prévu de poser une couche
de base liée par dessus
Le dévers de la plate-forme support de chaussée doit être :
> 4,0 % en cas de sols et de matériaux sensibles à l’eau
> 2,5 % après un traitement des sols aux liants
Exemple : qChaussée = 2,5 % qPlate-forme support de chaussée = 4,0 % Largeur de la plate-forme support
de chaussée = 6,00 m
Économie : env. 0,30 m3/m
Il est nécessaire de prévoir une contre-pente pour la plate-forme support de chaussée sur le bord le plus élevée de la chaussée.
La réduction du dévers après un traitement des sols permet de réaliser d’énormes économies potentielles en ce qui concerne le matériau du corps de chaussée.
La formation des bords lors d’un traitement des sols réalisé au niveau de la plate-forme support de chaussée exige le cas échéant – selon la tech-nique des machines ou de la mise en œuvre – des travaux de surprofi lage dans le cas de digues.
VoieAccotement Accotement Voie
6 % 2,5 %
12 %
1 : 1,5
La plate-forme support de chaussée doit servir de base au corps de chaussée et présenter des caractéristiques de portance et de déformation appropriées.
Les modules de déformation statiques ou dynamiques fi gurent dans le tableau suivant.
1.6.4 Module de déformation sur la plate-forme support de chaussée (quantile minimum 10 %)
Sol support ou couche de forme non gélifs (sols F1)
Classe de sollicitation Bk100 – Bk1,0
Ev2 120 MN/m2
Evd 65 MN/m2
Classe de sollicitation Bk0,3Ev2 100 MN/m2
Evd 50 MN/m2
Sol support ou couche de formegélifs (sols F2 et F3)
Classe de sollicitation Bk100 – Bk0,3Ev2 45 MN/m2
Sol support ou couche de forme gélifs (sols F2 et F3)
après la réalisation d’une amélioration des sols renforcée
Ev2 70 MN/m2
Si le module de déformation requis pour la plate-forme support de chaussée ne peut pas être obtenu par compactage, il est nécessaire
> de procéder à une amélioration ou à une stabili-sation du sol support ou de la couche de forme ou
> d’augmenter l’épaisseur de la couche de base non liée
44 l 45
1) Également amélioration des sols renforcée2) Exigence d’un quantile minimum de 10 % du taux de compactage
du mélange sol-liant immédiatement après le compactage
3) Ces exigences ne s’appliquent aux groupes de sols OU et OT que si leur aptitude et les conditions de pose ont fait l’objet d’une étude particulière et ont été déterminées en accord avec le donneur d’ordre.
na teneur en air occlus
1.6.5 Exigences requises pour les indices de compactage
Dans le cas de travaux de terrassement particulière-ment complexes (et aussi pour les travaux concernant des zones uniquement, par exemple le remblai d’ou-vrages), de plus strictes exigences de compactage peuvent être stipulées dans le cahier des charges.
La formation des bords lors d’un traitement des sols au niveau de la plate-forme support de chaussée requiert le cas échéant des travaux de surprofi lage dans le cas de digues.
Exigences d’un quantile minimum de 10 % pour le taux de compactage DPr ou d’un quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus na pour l’amélioration ou la stabilisation du sol support
TranchéeExigences Ev2
cf. tableau supplémentaire
Digue Exigences Ev2
cf. tableau supplémentaire
Plate-forme support de chaussée
Plate-forme support de chaussée
0,00 m
0,00 m
0,50
m
0,50
m
1,00
m
Sol support stabilisé
Couche de forme stabilisée
DPr 98 % 2)
immédiatement après le compactage
DPr 98 % 2)
immédiatement après le compactage
Sol supportamélioré 1)
Couche de forme améliorée 1)
Sol support amélioré*
DPr 100 % pour GW, GI, GE, SW, SI, SE, GU, GT, SU, STDPr 97 % et na 12 % pour GU*, GT*, SU*, ST*, U, T, OU3), OT3)
DPr 100 % pour GW, GI, GE, SW, SI, SE, GU, GT, SU, STDPr 97 % et na 12 % pour GU*, GT*, SU*, ST*, U, T, OU3), OT3)
DPr 98 % pour GW, GI, GE, SW, SI, SE, GU, GT, SU, STDPr 97 % et na 12 % pour GU*, GT*, SU* , ST*, U, T, OU3), OT3)
Exigences en termes de statique terrestre Exigences en termes de statique terrestre
Il est nécessaire de réaliser des essais d’aptitude dans le cadre du traitement des sols.
L’exécution d’essais d’aptitude, d’auto-contrôle et de contrôle s’effectue conformément aux réglementations techniques en vigueur.
1.7 Contrôle qualité
1.7.1 Essais préalables à l’exécution des travaux
1.7.1.1 Essais effectués par le donneur d’ordre
Afi n d’évaluer correctement les prestations à inclure dans l’appel d’offres, il est nécessaire de procéder à des essais sur le sol ou le matériau visant à déterminer la portance, la revalorisation du matériau comme remblai de digue ainsi que l’aptitude des sols au traitement aux liants.
Ces essais doivent être effectués par le donneur d’ordre dans le cadre de la reconnaissance des sols et de la préparation des travaux.
1.7.1.2 Essais effectués par le maître d’œuvre
Les essais d’aptitude doivent être effectués dans le cadre de l’exécution des travaux.
L’entreprise exécutante doit confi er les essais d’aptitude à un centre d’essai expérimenté et reconnu en traitement des sols, par exemple un centre agréé selon les directives RAP Stra.
Le maître d’œuvre indique la quantité de liant ressortant de l’essai d’aptitude afi n de garantir l’exécution en bonne et due forme de la prestation dont il est responsable.
L’essai d’aptitude s’étend sur une certaine durée :
> pour la stabilisation des sols env. 5 semaines
> pour l’amélioration des sols renforcée env. 2 à 5 semainesCette période peut être abrégée s’il est pos-sible de procéder à une évaluation au moyen de la résistance à 7 jours.
> pour l’amélioration des sols env. 1 à 2 semaines
Cette période peut se rallonger s’il est nécessaire de procéder à des essais complémentaires, comme par exemple :
> les essais de résistance au gel (essai d’alter-nance gel-dégel / essai de gonfl ement au gel)
> la détermination de la compatibilité avec l’eau
46 l 47
Les essais d’aptitude permettent de défi nir la nature et la quantité de liant et d’eau, ainsi que la quantité d’adjuvants devant être éventuellement incorporés. Ils permettent aussi de déterminer si les sols et mélanges sol-liant conviennent pour l’utilisation prévue.
Les valeurs du tableau suivant servent de réfé-rence pour déterminer la quantité de liant lors d’un essai d’aptitude.
Tableau : Valeurs expérimentales selon les sols relatives à la quantité de liants à utiliser pour la stabilisation, l’amélioration et l’amélioration renforcée des sols (Fiche technique, édition 2004)
Quantité de liant en %m
Groupe de sols Chaux vive selon
DIN EN 459-1
Chaux hydratée selon DIN EN 459-1
Ciment selon DIN EN 197-1 DIN-1164-10
Liants hydrau-liques pour sols et couches de
base selon DIN 18506
Liant mixte
Sta
bili
sati
on
des
so
ls
Sols à gros grains (GE, GW, GI, SE,
SW, SI)– – 3-7 3-7 3-7
Sols à grains mixtes (GU, GT, SU, ST,
GU*, GT*, SU*, ST*)4-6+* 4-8* 4-12 4-12 4-12
Sols à grains fins (UL, TL, UM, UA,
TM, TA)4-6 4-8 7-16 7-16 4-16
Granulats artificiels – – 5-12 5-12 5-12
Matériaux recyclés – – 4-10 4-10 4-10
Am
élio
rati
on
des
so
ls**
Sols à gros grains (GE, GW, GI, SE,
SW, SI)– – 3-6 3-6 3-6
Sols à grains mixtes (GU, GT, SU, ST,
GU*, GT*, SU*, ST*)2 (3)-4 2 (3)-5 3-6 3-6 2 (3)-6
Sols à grains fins (UL, TL, UM, UA, TM, TA)
2 (3)-4 2 (3)-5 3-6 3-6 2 (3)-6
* Uniquement en cas de proportion suffi sante de matériaux réactifs dans le sol** Les valeurs entre parenthèses se référent à l’amélioration des sols renforcée
48 l 49
1.7.1.3 Réglementations de contrôle applicables aux essais d’aptitude
Utilisation de liants hydrauliques
> Dans le cadre d’une stabilisation des sols, l’essai d’aptitude doit être effectué selon TP BF-StB, partie B 11.1.
> Dans le cadre d’une amélioration des sols ou d’une amélioration des sols renforcée, l’essai d’aptitude doit être effectué selon TP BF-StB, partie B 11.3. (Fiche technique, édition 2004)
Utilisation de chaux
> Dans le cadre d’une stabilisation, d’une amélioration ou d’une amélioration renforcée des sols, l’essai d’aptitude doit être effectué selon TP BF-StB, partie B 11.3.
Utilisation de liant mixte
> Dans le cadre d’une stabilisation des sols, l’es-sai d’aptitude doit être effectué en fonction de la composition des différents constituants selon TP BF-StB, partie B 11.1 ou partie B 11.3.
> Dans le cadre d’une amélioration ou d’une amélioration renforcée des sols, l’essai d’aptitude doit être effectué selon TP BF-StB, partie B 11.3.
Temps de réactionLe temps de réaction entre l’incorporation et le compactage est déterminé en fonction du liant dans TP BF-StB. Il est, en règle générale, pour les liants hydrauliques : de 1 à 2 heurespour les liants mixtes : de 4 heurespour les chaux : 6 heures
1.7.2.1 Type et ampleur des essais dans le cadre du traitement des sols
Les essais ont pour objectifs d’assurer la qualité en respectant les procédés et méthodes d’essai selon ZTV E-StB et TP BF-StB.
1.7.2 Essais en cours d’exécution des travaux
* L’ampleur de l’essai est fonction de la méthode d’essai choisie (méthode M1, M2 ou M3)
Stabilisation des sols
Paramètres Essai d’auto-contrôle Essai de contrôle
LiantConcordance entre la livraison et la nature et le type de liant convenu
À chaque livraison (bordereau de livraison)
Par échantillonnage
SolDistribution granulométrique Grandeurs d’étatConstituants organiques Teneur en eauDensité Proctor et teneur en eau correspondante
Tous les 250 m ou 3 000 m²Selon les exigences
Tous les 250 m ou 3 000 m² Selon les exigences
–
Par échantillonnage
Pour la stabilisation des sols prévusTaux de compactageÉpaisseur selon le profil voulu
*Tous les 20 m, trois fois
Tous les 250 m ou 3 000 m²Par échantillonnage
Couche stabiliséeTaux de compactage
Quantité de liantÉpaisseur selon le profil vouluPlanéité
Tous les 250 m ou 3 000 m²
Selon les exigencesTous les 20 m ou 3 000 m²
Selon les exigences
Tous les 20 m ou 3 000 m² au moins une fois par jour
Tous les 1 000 m²Tous les 50 m
Selon les exigences
Épaisseur de coucheÉpaisseur de couche Selon les exigences Tous les 1 000 m²
Module de déformation sur la plate-forme support de chaussée
Module de déformation Ev2
Module de déformation Evd Selon la méthode d’essai M1 ou M2
50 l 51
Type, ampleur et fréquence des essais d’auto-contrôle et de contrôle pour le traitement des sols :
Amélioration des sols renforcée Amélioration des sols
Essai d’auto-contrôle Essai de contrôle Essai d’auto-contrôle Essai de contrôle
À chaque livraison (bordereau de livraison)
Par échantillonnage À chaque livraison (bordereau de livraison)
Par échantillonnage
Tous les 250 m ou 3 000 m² Selon les exigences
Tous les 250 m ou 3 000 m² Selon les exigences
-
Par échantillonnage
Tous les 250 m ou 3 000 m²
Selon les exigences Tous les 20 mm, trois fois
Selon les exigences
Tous les 250 m ou 3 000 m²Au moins une fois par jour
Tous les 1 000 m²Tous les 50 m
Selon les exigences
Selon la méthode d’essai M1 ou M2 Selon la méthode d’essai M1 ou M2
Le maître d’œuvre et le donneur d’ordre doivent effectuer conjointement les essais d’auto-contrôle et de contrôle sur les couches stabilisées immédiate-ment après le compactage.
Les essais d’auto-contrôle effectués en présence d’un responsable mandaté par le donneur d’ordre peuvent être reconnus comme essais de contrôle.
En raison du court temps de mise en œuvre des liants hydrauliques, les essais d’auto-contrôle et de contrôle doivent être effectués ensemble par le donneur d’ordre et le maître d’œuvre immédiatement après avoir procédé au traitement du sol.
Plus tard, il ne sera plus possible de contrôler la te-neur en liant, le taux de compactage et la portance.Une éventuelle modifi cation du processus de travail ou une éventuelle correction de l’épaisseur de couche, de la planéité ou de l’épaisseur au profi l voulu ne seront possibles que dans une moindre mesure.
La détermination de la résistance à la compression uniaxiale sur des carottes ou des morceaux prélevés dans la couche réalisée ne permet pas de tirer de conclusions quant au respect des exigences posées dans ZTV E-StB.
Il n’est donc pas prévu d’effectuer un essai de résistance à la compression sur une couche stabi-lisée. Sur des sols à résistance relativement faible, les carotteuses ont du mal à prélever des carottes parfaites. En outre, les premiers signes de fi ssuration et la présence de différents gros grains infl uent sur les surfaces de cisaillement qui se forment lors de l’essai de résistance à la compression.
Les essais de résistance à la compression servent uniquement à calculer la quantité de liant appropriée dans le cadre de l’essai d’aptitude.
1.7.2.2 Méthodes et procédures d’essai
Lors de l’exécution des essais, il faut faire la dis-tinction entre les méthodes d’essai et les procé-dures d’essai.
Méthode d’essai : désigne le mode opératoire systématique permettant de contrôler la qualité prévue conformément aux exigences prescrites pour les indices de compactage.
Procédure d’essai : défi nit et détermine les caractéristiques de l’essai. Les procédures d’essai comprennent des instructions de travail concrètes destinées à déterminer les indices de compactage.
52 l 53
Méthode M1 : mode opératoire conformément au protocole d’essai statiqueLe mode opératoire repose sur la partie E 1 de TP BF-StB.
La méthode M1 permet de déterminer la répartition statique de la caractéristique d’essai observée dans le cadre d’un lot d’essai par échantillonnage. Sur la base des résultats obtenus par échantillonnage, on décide si le lot d’essai est recevable ou bien doit être rejeté (cf. également « Fiche technique relative au compactage du sol support et de la couche de forme dans le cadre de la construction routière »). La méthode M1 peut être utilisée sur tous types de sols.
L’utilisation de la méthode M1 est recommandée surtout dans les cas suivants :> pour les grands lots d’essai,> pour les lots d’essai destinés à évaluer
l’homogénéité du compactage,> pour les lots d’essai sur lesquels sont
appliquées des procédures d’essai rapides et dont les résultats peuvent être fournis immédiatement.
Méthode M2 : mode opératoire pour l’utilisation des procédés de mesure dynamiques sur sur-faces étenduesLe mode opératoire repose sur la partie E 2 de TP BF-StB.
La méthode M2 utilise un appareil de mesure installé sur le compacteur pour déterminer une valeur de mesure dynamique sur surfaces étendues à partir de l’interaction entre le compacteur et le sol, cette valeur étant en corrélation avec la rigidité et le compactage du sol. Cette méthode permet donc de décider, grâce au « contrôle total » d’une couche compactée (= surface d’essai) selon une procédure d’essai indirecte (= valeur de mesure dynamique), si la surface d’essai (= lot d’essai) est recevable ou doit être rejetée.
Les « Fiche technique relative aux procédés de contrôle de compactage dynamique sur surfaces étendues » et « Fiche technique relative au compac-tage du sol support et de la couche de forme dans le cadre de la construction routière » apportent des informations complémentaires.
L’utilisation de la méthode M2 est recommandée surtout dans les cas suivants :> pour les chantiers à rendements journaliers
élevés et aux types de sols de composition majo-ritairement homogène,
> pour les surfaces d’essai devant être soumises à une évaluation de l’homogénéité du compactage,
> lorsque l’évaluation du compactage doit faire par-tie intégrante du processus de travail.
Méthode M3 : mode opératoire pour le contrôle du procédé de travailLe mode opératoire repose sur la partie E 3 de TP BF-StB.
La méthode M3 permet généralement de détermi-ner l’aptitude d’un procédé de compactage choisi en effectuant un compactage d’essai. Les résul-tats obtenus servent de base pour élaborer des instructions de travail applicables au compactage. Les travaux de compactage effectués sur l’ouvrage de terrassement décrit dans l’appel d’offres seront effectués conformément aux dites instructions de travail. Le respect de ces instructions de travail doit être documenté.
La « Fiche technique relative au compactage du sol support et de la couche de forme dans le cadre de la construction routière » apporte des informations complémentaires.
La méthode M3 est recommandée par exemple sur les chantiers de petite envergure et en espace exigu.
1.7.2.2.1 Méthodes d’essai pour le contrôle des indices de compactage
Le prélèvement d’éprouvettes et l’exécution des essais sont soumis aux réglementations tech-niques de contrôle appliquées aux sols et aux roches dans le cadre de la construction routière (TP BF-StB).
1. Taux de compactage DPr
Le taux de compactage indique le pourcentage de masse volumique sèche d dans la densité Proctor
Pr (= 100 %) de la carotte.
hat.DPr = x 100 [%] d
Pr
La densité Proctor doit être calculée à partir de la carotte prélevée sur le terrain.Si les sols et les matériaux sont de composition homogène, la densité Proctor déterminée lors de l’essai d’aptitude ou du compactage d’essai peut servir de base.
2. Masse volumique sèche d et teneur en vides nS’il est impossible de déterminer la densité Proctor de façon fi able (par exemple roches de résistance variable, sols pierreux, matériaux recyclés, certains sous-produits industriels, etc.), il est possible de prendre comme indicateurs la masse volumique sèche d et la teneur en vides n.
Les valeurs requises doivent être convenues conjointement par donneur d’ordre et le maître d’œuvre> sur la base de l’expérience acquise sur place> sur la base de l’analyse préliminaire.
Teneur en vides n = 1- [-] d
s
d = masse volumique particulaire du sol en présence
3. Teneur en air occlus na
La teneur en air occlus est calculée à partir des résultats de mesure de la densité et de la détermi-nation de la teneur en eau.La teneur en air occlus peut être utilisée comme indice de compactage complémentaire.
1.7.2.2.2 Procédure d’essai pour le calcul des indices de compactage
Teneur en air occlus na =
1 - w x d - [-] d
s
54 l 55
4. Procédures d’essai indirectes pour le taux de compactage
Pour les sols à gros grains (GE, GW, GI, SE, SW, SI) et les sols à grains mixtes dont la fraction de grains fi ns est inférieure à 15 %m (GU, GT, SU, ST), il est également possible de déterminer le taux de compactage en procédant aux essais de substitution suivants :
> essai statique de charge à plaque selon DIN 18 134
> essai dynamique de charge à plaque selon TP BFStB partie B 8.3.
Des essais d’étalonnage permettent de détermi-ner le rapport entre la procédure d’essai indirecte choisie et le taux de compactage.
Les sols à gros grains doivent respecter les valeurs suivantes conformément à ZTV E-StB :
Valeurs indicatives de correspondance entre le module de déformation statique Ev2 et le rapport Ev2 / Ev1 avec le taux de compactage DPr pour les sols à gros grains :
Si la valeur Ev1 représente déjà 60 % de la valeur indiquée Ev2, des valeurs plus élevées du rapport Ev2 / Ev1 sont admissibles.
Groupe de sols Module de déformation statique Ev2 en MN / m²
Rapport Ev2 / Ev1 Taux de compactage DPr en %
GW, GI 100 80
2,3 2,5
100 98
GE, SE, SW, SI 80 70
2,3 2,5
100 98
Groupe de sols Module de déformation dynamique
Evd en MN / m²
Taux de compactage DPr en %
GW, GI, GESW, SI, SE
50 40
100 98
Valeurs indicatives de correspondance entre le module de déformation dynamique Evd et le taux de compactage DPr pour les sols à gros grains :
56 l 57
Les caractéristiques de portance et de défor-mation de la plate-forme support de chaussée doivent être mises en évidence par le module de déformation Ev2 ou le module de déformation dynamique Evd.
Le contrôle doit être exécuté avec les méthodes suivantes :
> Méthode d’essai M1 (protocole d’essai sta-tique)Le contrôle s’effectue au moyen de
- l’essai statique de charge à plaque selon DIN 18134
- l’essai dynamique de charge à plaque selon TP BF-StB partie B 8.3
> Méthode d’essai M2 (procédure de mesure dynamique sur surface étendues), pour autant que la mécanique des sols permette son utilisation. Les résultats de l’essai doivent être calibrés en fonction du module de déformation Ev2 ou Evd (TP BF-StB partie E 4).
> Méthode d’essai M3 (mode opératoire pour le contrôle du procédé de travail avec essais indi-viduels) selon DIN 18134 ou TP BF-StB partie B 8.3
1.7.2.2.3 Contrôle du module de déformation, de l’épaisseur selon le profi l voulu et de la planéité sur la plate-forme support de chaussée
Un essai d’aptitude permet de déterminer si les sols sont aptes ou non au traitement des sols (en fonction du liant). Les sols traités doivent être de composition majoritairement homogène.
(Fiche technique, édition 2004 / Clauses contrac-tuelles techniques complémentaires et directives relatives aux travaux de terrassement dans le cadre de la construction routière, édition 2009)
1.8 Aptitude des sols et matériaux minéraux au traitement des sols
1.8.1 Sols aptes (selon DIN 18196)
> Sols à gros grains d’une granulométrie maxi-male de 63 mm GE, GW, GI, SE, SW, SI
> Sols à grains fi ns et mixtes SU, ST, GU, GT, SU*, ST*, GU*, GT*, UL, UM,
UA, TL, TM
1.8.2 Sols (selon DIN 18196) et matériaux partiellement aptes
> Argiles très plastiques, dans la mesure où elles présentent une consistance molle à rigide et peuvent être suffi samment concassées TA
> Sols à grains mixtes d’une granulométrie supé-rieure à 63 mm, dans la mesure où ils peuvent être triés ou concassés en l’état érodé
> Sols à constituants organiques et sols organo-gènes
> Sols de composition ou structure non homo-gène
> Granulats recyclés et de production industrielle> Roches de résistance variable (limons et
argiles), dans la mesure où elles peuvent être suffi samment concassées et présentent une teneur en eau suffi sante pour le compactage (réduction de teneur en air occlus)
1.8.3 Sols non aptes
Les sols non aptes sont les sols pour lesquels l’augmentation de la teneur en liant et la mise en œuvre d’engins courants ne suffi sent pas à obtenir une nette amélioration (aptitude à la pose et au compactage) ou une stabilisation suffi sante (portance, résistance au gel).
> Argiles très plastiques semi-consistantes à consistantes TA
> Roches de résistance variable (limons et ar-giles), dans la mesure où elles ne peuvent pas être suffi samment concassées
> Sols organiques
58 l 59
Des gonfl ements résultant des réactions chimiques entre les sulfates et sulfi tes (pyrite) et le calcium libre provenant de la chaux ou du ciment (ou des deux constituants dans le liant mixte) peuvent entraîner la destruction de l’ouvrage.La formation de sels expansifs (thaumasite ou ettringite) entraîne une augmentation de volume de 10 à 30 % à des pressions de gonfl ement pouvant atteindre 5 MPa.
En principe, les sols critiques sont tous les sols contenant des sulfates, ou encore la combinaison d’eau, de pyrite et d’anhydrite avec du calcium libre à une valeur pH > 10,5.
Critères d’évaluation pour les sols en question
> Absence de risque : conductivité électrique du sol saturé extrait < 200 μS/cm
> Risque minime : teneur en sulfate de 3 000 à 5 000 ppm
> Risque moyen à élevé : teneur en sulfate de 5 000 à 8 000 ppm
> Sol non apte à un traitement de sol : teneur en sulfate > 8 000 ppm
Les types de sols critiques doivent toujours être soumis à une étude minéralogique afi n d’exclure tout risque pour l’ouvrage.
En outre, d’autres facteurs peuvent entraîner la formation de thaumasite ou d’ettringite.Ce sont notamment :
> la température (réaction à une température > 15 °C)
> les cycles humide-sec> taille des vides du mélange de sol (compac-
tage)> le type et la solubilité des sulfates> la teneur en argile du sol (une proportion < 10
% n’est pas problématique)
Les granulats naturels sont classifi és selon DIN 18196 selon leur distribution granulométrique.
Les granulats artifi ciels et matériaux recyclés doivent satisfaire aux exigences environnemen-tales et aux directives de gestion de l’eau.
Celles-ci sont notamment fi xées dans : RuA-StB, RuVA-StB, TL Gestein.
Il faut toujours contrôler la présence de sulfates dans les matériaux recyclés utilisés pour le traitement des sols !
1.8.5 Infl uence des sulfates
1.8.4 Granulats naturels et artifi ciels et matériaux recyclés
Pour le traitement des sols, les liants suivants peuvent être utilisés sans accord supplémentaire dans la mesure où ils sont conformes à la norme correspondante :
> Ciments selon DIN 197-1 et DIN 197-4> Ciments selon DIN 1164-10> Chaux selon DIN EN 459-1
et satisfont aux exigences complémentaires relatives à la réactivité et à la distribution granulo-métrique selon ZTV-E
> Liants hydrauliques pour sols et couches de base selon DIN 18506
> Liants mixtes issus de liants hydrauliques normés ou de leurs principaux constituants hydrauliques
Il est possible d’utiliser d’autres liants si leur aptitude a été prouvée et si le donneur d’ordre et le maître d’œuvre les utilisent d’un commun accord.
Avant de choisir les liants, il faut tout d’abord défi -nir la mission et l’objectif d’un traitement des sols.À cet effet, il convient de prendre en compte les caractéristiques du sol en question et les exigences requises pour l’ouvrage en termes de statique terrestre.Ensuite, il faut défi nir par quel moyen (améliora-tion des sols, amélioration des sols renforcée) et dans quelle mesure les propriétés et indices du sol correspondant peuvent être améliorés.
Afi n de choisir le liant et le procédé de mélange, il est nécessaire de défi nir et de déterminer les caractéristiques mécaniques du sol à traiter.Pour cela, il faut notamment déterminer la résistance au cisaillement, la rigidité, les carac-téristiques de gonfl ement et de retrait, ainsi que la consistance du sol afi n de réaliser un ouvrage durable.Une étude minéralogique et de mécanique des sols permet de déterminer le type, le moyen et la formule adaptés au traitement du sol.
1.9 Liants
1.9.2 Types de liants
1.9.1 Généralités
1.9.3 Action des liants
1.9.3.1 Chaux
L’action de la chaux vive se divise en réaction immédiate et réaction à long terme. La réaction immédiate se produit quelques minutes après l’incorporation et se termine au bout de quelques jours.
La réaction à long terme commence après quelques jours et dure jusqu’à plusieurs années.La rigidité obtenue n’est généralement que mo-dérée.
60 l 61
Réaction immédiate :
> Réduction rapide de la teneur en eau du mélange sol-liant résultant- de l’aération produite lors du malaxage- de la liaison chimique de l’eau- de l’évaporation comme conséquence du
dégagement de chaleur produit lors de l’ex-tinction de la chaux vive
> Formation de grumeaux par réactions chimiques dans les minéraux argileux et à leurs interfaces
> Agrégation des sols à grains fi ns> Augmentation de la limite de plasticité> Ce qui fait augmenter l’indice de consistance Ic
et baisser l’indice de plasticité Ip.
Résultat :
> Amélioration de l’aptitude au compactage> Amélioration des caractéristiques de plasticité
et donc sensibilité décroissante à l’eau> La courbe Proctor se déplace vers le côté
humide, la masse volumique sèche diminue et la teneur en eau augmente
> La portance s’en trouve améliorée
Mas
se v
olu
miq
ue s
èche
[t/
m3 ]
Teneur en eau w [%]10 12 14 16 18 20 22 24
1,85
1,80
1,75
1,70
1,65
1,60
1,55
wPr wPr
97 % DPr
97 % DPr
Sol argileux (TM), non traité
Traité avec 2 % de liant
Traité avec 6 % de liant
Traité avec 4 % de liant
Réaction à long terme :
> Stabilisation pouzzolanique (transformation chimique des minéraux argileux)
> Échange de cations> Formation de ponts> Carbonatation (avec CO2)
Résultat :
> Sur plusieurs mois à plusieurs années, stabilité volumique, augmentation de la stabilité à long terme, portance durable et résistance au gel
L’action des liants mixtes (produits à base de chaux et de ciment) repose sur les effets de syner-gie de la chaux et du ciment, exploitant toutes les caractéristiques positives des deux produits.
Aussi les liants mixtes composés selon un mélange approprié peuvent-ils être utilisés pour pratiquement tous les types de sols.
1.9.3.3 Liants mixtes
L’action du ciment repose sur les effets de liaison inhérents à la pierre de ciment.Les granulats sont entourés et reliés, et il se produit une réaction avec l’eau contenue dans les vides.
La formation de pierre de ciment permet d’obtenir une grande rigidité.
1.9.3.2 Ciments
Types de sols se prêtant parfaitement à un traitement au ciment : sols à gros grains à très faible teneur en limons
Types de sols se prêtant parfaitement à un traitement au liant mixte :argiles peu à moyennement plastiques, sols à grains mixtes (peu à moyennement plastiques), sols à gros grains saturés d’eau
Types de sols se prêtant parfaitement à un traitement à la chaux : argiles moyennement plastiques à très plastiques
62 l 63
Les liants hydrophobes sont utilisés lorsque les liants ne peuvent pas être incorporés immédiate-ment après le répandage ou lorsque le traitement des sols a lieu à une saison présentant de fortes précipitations.
Seul le processus de fraisage met fi n à l’hydropho-bisation. Le traitement peut donc s’effectuer dans un délai moins serré.
1.9.4.2 Liants hydrophobes
1.9.4 Liants à caractéristiques particulières
Les liants à émission réduite de poussière sont utilisés lorsqu’il est nécessaire de limiter la forma-tion normale de poussière. Cela est notamment le cas à proximité de zones résidentielles, d’objets d’infrastructure, de façades en métal léger, de surfaces en verre et d’autres zones sensibles.
L’utilisation de ce liant spécial traité selon un pro-cédé breveté permet de réduire considérablement la formation de poussière lors du répandage et du fraisage.Produits : par exemple tous les mélanges DORO-SOL, DOROPORT TB N
1.9.4.1 Liants à émission réduite de poussière
1.9.5 Domaines d’application des liants
Les principaux critères motivant le choix du liant dans l’essai géotechnique sont le plus souvent la distribution granulométrique ou la plasticité et la teneur en eau du sol.
Les domaines d’utilisation des types de liants sont représentés dans le diagramme de distribution granulométrique.
a) Dans le cadre d’une amélioration des sols, l’ac-tion des liant mixtes est optimale sur les sols à grains mixtes peu à moyennement plastiques.En présence de sols aptes, il est possible de ré-duire la teneur en eau naturelle et d’augmenter la portance en une seule étape de travail. Selon la courbe granulométrique, le liant approprié peut être choisi d’après l’illustration.
b) Pour les sols à grains mixtes et peu plastiques (TL, GU*), la rigidité – à teneur en liant égale – est déterminée par la proportion hydraulique du liant. La rigidité maximum peut être obtenue avec un liant mixte à forte teneur en ciment ou avec un liant pour couche de base (ciment).Pour les argiles moyennement plastiques (TM), ce sont les liants mixtes qui garantissent la plus grande rigidité. Pour les argiles moyennement plastiques à la limite d’un TA et pour les argiles très plastiques, la rigidité maximum s’obtient en utilisant un liant mixte à haute teneur en chaux ou à base de chaux.
c) Pour les sols à gros grains, on utilise des liants mixtes à haute teneur en ciment ou des liants pour couche de base (ciment).
d) Pour les sols à haute teneur en eau, on choisit un liant mixte contenant une proportion de chaux plus élevée afi n de réduire la teneur en eau et d’obtenir une consistance de pose opti-male du mélange sol-liant.
Frac
tio
n m
assi
que
des
gra
ins
< d
en
% d
u vo
lum
e to
tal
0,001 0,002 0,006 0,01 0,02
fins
Limons
Sols limoneux et argileux
moyenstrès fins
Chaux vive
Type de sols : TA
Type de sols : TM, TL, UM
Non aptes, non concassables
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
64 l 65
Diamètre des grains d [mm]
0,06 0,1 0,2 0,6 1 2 6 10 20 60 100
fins fins
Sables Gravillons
Sols graveleux et sableux
moyens moyensgros gros gros Cailloux
Liant mixteLiant pour couche de base
Type de sols : GU, SU
Type de sols : GW, GI
Non aptes, grains trop grossiers
Type de sols :GU*, SU*
Le temps de traitement d’un liant désigne le temps écoulé entre le répandage du liant et le compac-tage du sol (exception : liant hydrophobe).
Le temps écoulé lors du traitement du mélange sol-liant est le suivant :
> En cas d’utilisation de ciment ou de liant pour couche de base : du début du répandage ou de l’adjonction du liant jusqu’à la fi n des travaux de compactage- 2,0 heures maximum à des températures
inférieures ou égales à 20 °C- 1,5 heure maximum à des températures
supérieures à 20 °C
> En cas d’utilisation d’un ciment hydrophobe ou d’un liant pour couche de base hydro-phobe : de l’incorporation du liant jusqu’à la fi n des travaux de compactage- 2,0 heures maximum à des températures
inférieures ou égales à 20 °C- 1,5 heure maximum à des températures
supérieures à 20 °C
> En cas d’utilisation d’un liant mixte : du début du répandage ou de l’adjonction du liant jusqu’à la fi n des travaux de compactage- 4,0 heures maximum à des températures infé-
rieures ou égales à 20 °C- 3,0 heures maximum à des températures
supérieures à 20 °C
Ces durées découlent des différents comporte-ments de réaction des liants :
> Le ciment et le liant pour couche de base réagissent au contact du sol humide et ont un temps de traitement relativement court.
> Le ciment hydrophobe et le liant pour couche de base hydrophobe ne réagissent qu’une fois incorporés dans le sol.
> Les liants mixtes réagissent au contact du sol humide et leur temps de traitement est plus long que celui du ciment.
1.9.6 Temps de traitement des liants
1.9.7 Temps de réaction des liants
Le temps de réaction d’un liant désigne le temps écoulé entre l’incorporation du liant et le compac-tage du sol.
Une modifi cation du temps de réaction a un impact important sur la densité Proctor et sur la rigidité.
Si le temps de réaction est rallongé, pour tous les liants,
> la teneur optimale en eau est augmentée
> la densité Proctor est réduite
> la rigidité du mélange sol-liant est diminuée
66 l 67
Si le temps de réaction est rallongé pour le ciment, on observe une nette réduction de la rigidité. Le temps de réaction d’une heure pour la stabilisation des sols selon TP BF-StB, partie B 11.1 doit égale-ment être respecté pour l’amélioration des sols. On obtient alors une portance maximum et le mé-lange sol-liant présente une sensibilité minimum à l’immersion.
La chaux vive nécessite des temps de réaction plus longs. Les prescriptions selon TP BF-StB,
partie B 11.3 avec un temps de réaction de 6 heures entraînent un déplacement important de la courbe Proctor. En tenant également compte de l’évolution de la rigidité, il est possible d’opter pour des temps de réaction plus courts, ce qui permet un travail mieux adapté à la pratique.
Les temps indiqués ci-après entre l’incorporation du liant et le compactage doivent être respectés :
Liant -Ciment CEM I
Liant mixteChaux vive
CL90Q
Temps de réaction h 1 3 - 5 > 6
Les temps de réaction des liants mixtes devront être compris entre 3 et 5 heures, selon leur propor-tion hydraulique.
Il est possible, le cas échéant, d’adapter le temps de réaction des liants mixtes en fonction des com-posants principaux du liant.
1.10 Eau
La teneur en eau du sol doit correspondre à la teneur en eau optimale pour la pose et le compac-tage.
Si, dans le cadre d’un traitement de sol, la teneur en eau d’un sol à gros grains ou à grains mixtes est trop faible, il faut dans le cas d’un sol à grains fi ns, humidifi er le sol à temps jusqu’à obtenir un sol uniformément humide avant l’incorporation du liant.
L’eau peut également être injectée dans le com-partiment de fraisage pendant le processus de fraisage.
L’eau ne doit pas contenir de composants et/ou constituants susceptibles de nuire au traitement du sol.
Si, dans le cadre d’un traitement de sol, la teneur en eau d’un sol à grains mixtes ou à grains fi ns est nettement supérieure à la teneur optimale en eau, il faut la faire baisser en prenant les mesures appropriées.
Ce sera le cas notamment en utilisant des liants mixtes. La présence de chaux vive dans le liant permet de réduire la teneur en eau et d’obtenir des conditions optimales pour la pose et le compac-tage.
La teneur en eau naturelle du sol ainsi que la densité Proctor à atteindre ont un impact sur la quantité de liant.
68 l 69
Ciment :Réduction de l’eau d’env. 0,3 % pour 1 % de liant
par ex. DOROSOL C 30 :Réduction de l’eau d’env. 0,5 à 1,0 % pour 1 % de liant
par ex. DOROSOL C 50 :Réduction de l’eau d’env. 1,0 à 1,5 % pour 1 % de liant
Chaux vive :Réduction de l’eau d’env. 2,0 à 2,5 % pour 1 % de liant
1 2 3 4 5
Qua
ntité
de
liant
p
our
97 %
DP
r
Qua
ntité
de
liant
p
our
100
% D
Pr
= W nat. < W opt.
= W nat. = W opt.
= W nat. > W opt.
Addition de liant (% poids)
Teneur en eau optimale
100 % DPr
97 % DPr
Tene
ur e
n ea
u (%
po
ids)
Exemple :
Règle approximative pour la réduction de la teneur en eau :
1.11 Infl uences météorologiques
Pendant les travaux, il faut prévoir un drainage effi cace afi n d’éviter tout dommage causé par la stagnation ou l’écoulement des eaux.
En cas de faibles précipitations, le l’incorporation d’un liant répandu doit s’effectuer immédiatement après le répandage pour empêcher l’humidifi ca-tion et l’agrégation du liant. Si des grumeaux se forment malgré tout, ils devront être suffi samment concassés pendant le fraisage.
En général, il n’y a pas formation de grumeaux avec les ciments ou les liants pour couches de base hydrophobes.
Si, en raison de précipitations, la teneur en eau requise pour le compactage du sol est dépassée et que de ce fait le mélange sol-liant ne peut pas être suffi samment compacté, il est nécessaire d’interrompre les travaux jusqu’à ce que le sol soit suffi samment sec.
1.11.1 Précipitations
1.11.2 Vent
Afi n d’éviter la dispersion du liant, des liants spéciaux (par ex. B. DOROSOL PRO C) peuvent être utilisés, ce qui contribue également à réduire considérablement la formation de poussière.
Toutefois, en cas de vent fort, il vaut mieux inter-rompre le répandage du liant si sa dispersion est telle qu’elle présente un risque inacceptable pour l’environnement ou un danger pour les usagers de la route.
70 l 71
Si la température du sol ou de l’air est inférieure à +5 °C, il est préférable de ne pas procéder à des travaux de stabilisation du sol ou d’amélioration renforcée.
Si un traitement des sols doit être effectué à des températures inférieures à +5 °C, les mesures de protection nécessaires doivent être ajoutées au cahier des charges. Il faut alors veiller à ce que la température du mélange sol-liant ne reste pas trop longtemps en dessous de +5 °C, au moins les trois premiers jours. Le cas échéant, on posera la couche suivante en guise de protection.
Le traitement des sols gelés n’est pas autorisé.
S’il faut compter avec le phénomène de gel, le drainage doit être suffi samment effi cace pour évi-ter le gel de la couche stabilisée saturée d’eau.
Si la température de l’air est supérieure à 25 °C ou en cas de rayonnement solaire intense, il faut veiller à ce que la teneur en eau reste optimale lors du compactage des mélanges granulaires.
1.11.3 Température
1.12 Traitement des sols – Exécution des travaux
1.12.1 Procédés de mélange
On distingue généralement entre deux procédés de mélange pour la production du mélange sol-liant.
> Mixed-in-Plant (procédé de mélange en centrale)
Si, pour des raisons techniques ou de rentabili-té, le procédé de mélange en place est impos-sible (par exemple présence de cheminées de visite, tracés de routes, élargissement de routes, aires de chantiers, fossés, etc.), il est possible de poser un mélange sol-liant produit selon le procédé de mélange en centrale.La production d’un mélange sol-liant selon le procédé de mélange en centrale dans le cadre du traitement des sols n’est généralement pas rentable.
> Mixed-in-Place (procédé de mélange en place)
Le procédé de mélange en place est le procédé de pose le plus courant pour le traitement des sols.
Le malaxeur roule sur la couche préparée pour le traitement de sol et incorpore le liant appliqué au préalable ainsi que la quantité d’eau éven-tuellement requise.
Pour ce qui concerne l’enchaînement des différentes étapes, différentes variantes sont possibles selon le lieu de prélèvement et le chantier de pose.
> Forme spéciale
S’il est impossible de mettre en œuvre un malaxeur sur le chantier de pose (dans le cas d’élargissements de chaussée, de remplissage de tranchées de canalisation, à proximité de localités où il faut éviter les dispersions de liant, etc.), la répartition et l’incorporation du liant peut avoir lieu dans la zone d’enlèvement. Le mélange sol-liant est ensuite transporté sur le chantier, puis posé et compacté.
1.12.2 Adjonction de liant sans poussière
Intégré en option aux WR 240, WR 240 i ou WR 250, l’épandeur de liant «S-Pack» (Sprea-der-Pack) permet un épandage de liant sans pous-sière dans les travaux de recyclage à froid et de stabilisation de sol. Régulé par microprocesseur, il répand de la chaux ou du ciment directement devant le rotor de fraisage et de malaxage. C’est en particulier sur les chantiers d’autoroutes, dans les zones industrielles et commerciales aux régle-mentations strictes en termes d’émissions, dans les zones résidentielles ou encore dans les parcs naturels, que l’épandeur intégré «S-Pack»
permet d’assurer un traitement du liant en toute fi abilité et surtout sans formation de poussière.Le remplissage complet de l’épandeur s’effectue en moins de cinq minutes, et il suffi t de deux heures au «S-Pack» pour vider un camion-silo courant de 27 tonnes. L’utilisation et la surveillance du processus d’épandage s’effectuent de manière intuitive depuis l’écran de contrôle. L’extrême manœuvrabilité tout terrain de la série WR permet une application de liant précise et fi able là où les lourds épandeurs de liant automoteurs ne peuvent plus être utilisés.
72 l 73
1.12.3 Mixed-in-Place (procédé de mélange en place)
1.12.3.1 Principes du procédé de mélange en place (pour tous les domaines du traitement des sols)
Stabilisation des solsAmélioration des
sols renforcéeAmélioration des sols
Enlever l’humus et les composants végétaux.Scarifi er ou concasser les sols compacts agglomérés ou à grains semi-rigides, fi ns ou mixtes.Enlever les pierres d’un diamètre > 63 mm, tout en respectant le profi l et l’épaisseur de la couche stabilisée.L’addition de chaux vive permet de neutraliser les sols trop acides. Défi nir un temps de réaction convenable de plusieurs jours au moyen d’un essai d’aptitude approfondi.Pour les sols à grains mixtes ou à grains fi ns des groupes GU*, GT*, SU*, ST*, U, T, OU et OT, défi nir la teneur en eau de façon à ne pas dépasser la valeur maximum (quantile maximum 10 %) pour la teneur en air occlus du mélange sol-liant compacté de 12 %-vol (cf. ZTV E-StB).Avant de répandre le liant, le sol doit être nivelé et compacté selon ZTV E-StB.Défi nir le niveau de la plate-forme support de chaussée précom-pactée de façon à bien respecter le niveau de consigne et l’épais-seur de la couche en tenant compte de l’ampleur du compactage de la couche stabilisée.Pour les granulats artifi ciels et les granulats recyclés, il faut tenir compte de leurs caractéristiques intrinsèques. Les fi ches tech-niques correspondantes doivent être prises en compte.
L’amélioration des sols doit être exécutée de façon à ce que la couche terminée soit suffi sam-ment compactée et présente une épaisseur selon le profi l voulu. La couche améliorée doit présenter une épaisseur uniforme. Il faut donc niveler le sol avant de répandre le liant.
Travaux préliminaires
74 l 75
Le liant doit être uniformément réparti en utili-sant les engins appropriés. L’utilisation d’épandeurs d’engrais ou de camions-silos ne garantit pas une répartition uniforme du liant.L’utilisation de camions-silos est toujours proscrite en raison des risques d’accident et de la pollution environnementale qui en découlent. Les fi ches de sécurité européennes doivent être respectées lors de la mise en œuvre de liants hydrauliques et de chaux.La quantité de liant répandue doit être contrôlée au moyen de panneaux d’essai appropriés (cf. TP BF-StB, partie B 11.2). Pour le procédé de mélange en place, la quantité de liant est indiquée en kg/m² et pour le procédé de mé-lange en centrale elle est indiquée en %m par rapport à la masse volumique sèche du sol.Dans les zones diffi ciles d’accès, il est préfé-rable de mettre en œuvre un mélange sol-liant fabriqué à l’extérieur du chantier.Il est nécessaire de prévoir une protection suf-fi sante contre les dispersions de liant pendant l’exécution des travaux. Les engins de répan-dage doivent être équipés des dispositifs de protection correspondants (par ex. de tabliers abaissés).
Dans le cadre d’une amélioration des sols, la formation de poussière due au vent peut être limitée si la surface a été scarifi ée avant le répandage du liant. En outre, il existe des liants qui produisent peu de poussière lors du traitement.Le répandage et l’incorporation du liant doivent en principe se succéder rapidement. De par leurs caractéristiques hydrofuges, les ciments hydrophobes présentent un temps de traitement plus élevé, le temps de réaction ne commençant qu’à partir de l’incorporation.
Travaux préliminaires
Stabilisation des solsAmélioration des
sols renforcéeAmélioration des sols
Stabilisation des solsAmélioration des
sols renforcéeAmélioration des sols
Dans le cadre d’une stabilisation des sols, seuls des engins puis-sants (par ex. des fraiseuses) doivent être mis en œuvre pour ob-tenir un mélange sol-liant parfaitement homogène. Il faut mélanger jusqu’à obtenir une teinte uniforme, une teneur en eau homogène et une structure de sol fi nement grumeleuse sur toute l’épaisseur de couche donnée.
Pour les sols pierreux, l’uti-lisation de scarifi cateurs, de herses à disques et ainsi que de bulldozers munis d’équi-pements supplémentaires appropriés a fait ses preuves. Ce premier passage permet d’aérer le sol et d’éliminer les grosses pierres (blocs).La seule mise en œuvre de niveleuses et de bulldozers scarifi cateurs ou excavateurs ne suffi t pas à obtenir un mé-lange intense.
Mélange
76 l 77
Mélange après une opération de fraisage
Mélange après deux opérations de fraisage
Mélange après trois opérations de fraisage
Stabilisation des solsAmélioration des
sols renforcéeAmélioration des sols
Nivellement et compactage
Le poids propre de la fraiseuse entraîne une différence de précompactage entre les traces laissées par les roues et le matériau fraisé. Il faut éliminer cet écart en effectuant des travaux de compactage avant le nivellement.Dans le cadre de stabilisation de couches, ce n’est que dans des cas exceptionnels qu’il faudra procéder à un nivellement avant le com-pactage. Cette opération ne doit s’effectuer que ponctuellement, sinon la continuité de l’épais-seur de couche ne serait plus assurée.
La « Fiche technique relative au compactage du sol support et de la couche de forme dans le cadre de la construction routière » apporte des informations sur le compactage et les engins à mettre en œuvre. Le choix des engins dépend du type de sol, de l’épaisseur de couche et du
nombre de passages. Le taux de compactage requis doit être garanti sur toute l’épaisseur de couche et sur tout le profi l, même sur les bords. Dans ce but, le maître d’œuvre doit procéder à un compactage d’essai au début des travaux de compactage afi n de vérifi er si les exigences requises pourront être atteintes avec le procédé choisi.
Pour le procédé en question, une instruction de travail déterminera - l’engin de compactage choisi- le mode de pose- le nombre de passages requis pour le com-
pactage- la hauteur de recouvrement maximum des
différentes couches posées.
78 l 79
Stabilisation des solsAmélioration des
sols renforcéeAmélioration des sols
Traitement ultérieur
Le traitement ultérieur est destiné à empêcher le séchage précoce d’une couche stabilisée aux liants hydrauliques. Les couches stabilisées doivent être maintenues dans un état humide en permanence pendant au moins trois jours, par ex. par une fi ne pulvérisation d’eau. Il est également possible de pulvériser une émulsion de bitume (U 60 K) d’épaisseur uniforme sur la couche humide venant d’être compactée, de façon à créer un mince fi lm continu. La quantité à pulvériser doit être dans tous les cas déter-minée dans le cadre d’essais préalables. Si des véhicules de chantier doivent rouler sur le sol ainsi traité ou stabilisé, l’émulsion de bitume doit
être protégée par une couche de gravillons (par ex. granulométrie 1/3 mm ou 2/5 mm) répandus immédiatement après son application.Les valeurs de référence applicables peuvent être de 0,7 kg/m² pour les sols à grains fi ns et d’env. 1,1 kg/m² pour les sols à gros grains.Un traitement ultérieur peut être superfl u si une couche supplémentaire est posée sur la couche compactée encore fraîche, en veillant toutefois à ne pas endommager ni enfoncer la couche sous-jacente. Généralement, un traitement ulté-rieur dans le cadre d’un traitement des sols à la chaux ou d’une amélioration des sols aux liants mixtes n’est pas nécessaire.
1.12.4 Exigences requises pour le traitement des sols
Stabilisation de sols
Pour les sols à gros grains :ZTV Beton-StB s’applique.Pour les sols à grains fi ns ou à grains mixtes :La quantité de liant doit être choisie de façon à satisfaire les exigences suivantes :
Exigences requises pour :
Exigences d’un quantile minimum de 10 % pour le taux de compactage DPr ou d’un quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus na
GW, GI, GESW, SI, SEGU, GT, SU, ST
DPr > 100 %
GU*, GT*, SU*, ST*U, T, OU1), OT1)
DPr > 97 % et na < 12 %
Groupes de sols Résistance au gel (soulèvement de l’éprouvette)
Résistance à la compression 1) (à 28 jours)
GU, GT, SU, ST2) 6,0 N / mm2
GU*, SU*, UL, UMGT*, ST*, TL, TM, TA –
Granulats recyclés et de production industrielle
6,0 N / mm2
II
1 ‰
II
1 ‰
II
1 ‰
1) La résistance à la compression se rapporte à un diamètre d’éprou-vette de 10 cm. Dans certains cas, il est possible de contrôler la rigidité à 7 jours en tenant compte de l’évolution de la rigidité du liant. Pour les liants hydrauliques, dont résulte une évolution lente de la rigidité du mélange sol-liant, il peut s’avérer nécessaire de déterminer la résistance à la compression à 28 jours.
2) Si le sol est de classe de sensibilité au gel 1, seul l’essai de résistance à la compression sera effectué. Si le sol est de classe de sensibilité au gel 2, les deux essais doivent être effectués.
Chaux vive et chaux hydratée
selon TP BF-StB, partie B 11.5Résistance sur cylindre après l’action du gel > 0,2 N / mm2, quantité de liant > 4 %m
Exigence requise pour la couche devant être stabilisée (seulement selon le procédé de mélange en place)
Exigence requise pour le taux de compactage de la couche stabilisée immédiatement après le compactage1) Ces exigences ne s’appliquent aux groupes de sols OU et OT que
si leur aptitude et les conditions de pose ont fait l’objet d’une étude particulière et ont été déterminées en accord avec le donneur d’ordre.
1.12.4.2 Indices de compactage
DPr > 98 % de la densité Proctor du mélange sol-liant
1.12.4.1 Quantité de liant
Liants hydrauliques et liants mixtes
80 l 81
Amélioration des sols renforcée Amélioration des sols
Quantité de liant 3 %m
Amélioration renforcée de la plate-forme support de chausséeLa quantité de liant doit être choisie de façon à satisfaire les exigences suivantes :Résistance à la compression uniaxiale à 28 jours et essai selon TP BF-StB partie B 11.3 0,5 N/mm². Après immersion de 24 heures, la baisse de rigidité ne doit pas dépasser 50 %. Alternative : valeur CBR à 28 jours et essai selon TP BF-StB partie B 7.1 40 %.Après immersion de 24 heures, la baisse de résistance ne doit pas être supérieure à 50 %.L’essai peut également être réalisé au bout de 7 jours et / ou à d’autres moments de l’essai
Amélioration des sols renforcée pour d’autres applicationsDétermination de la quantité de liant selon le calcul de statique terrestre
Exigence requise pour le compactage
Exigences d’un quantile minimum de 10 % pour le taux de com-pactage DPr ou d’un quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus na
Zone Groupes de sols DPr en %
na en %
Plate-forme support de chaussée jusqu’à 1,00 m de profondeur pour les diguesPlate-forme support de chaussée jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GW, GI, GESW, SI, SEGU, GT, SU, ST
> 100 –
1,00 m en dessous de la plate-forme de chaussée jusqu’à l’assise de la digue
GW, GI, GESW, SI, SEGU, GT, SU, ST
> 98 –
Plate-forme support jusqu’à l’assise de la digue Plate-forme support de chaussée jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GU*, GT*, SU*, ST*U, T, OU1), OT1) > 97 < 12
Exigence requise pour le compactage
Exigences d’un quantile minimum de 10 % pour le taux de compactage DPr ou d’un quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus na
Zone Groupes de sols DPr en %
na en %
Plate-forme support de chaussée jusqu’à 1,00 m de profondeur pour les diguesPlate-forme support de chaussée jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GW, GI, GESW, SI, SEGU, GT, SU, ST
> 100 –
1,00 m en dessous de la plate-forme de chaussée jusqu’à l’assise de la digue
GW, GI, GESW, SI, SEGU, GT, SU, ST > 98 –
Plate-forme support jusqu’à l’assise de la digue Plate-forme support de chaussée jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GU*, GT*, SU*, ST*U, T, OU1), OT1) > 97 < 12
1.12.4.4 Surface
À partir des résultats de l’essai d’aptitude, le maître d’œuvre indique la quantité de liant - en kg / m² pour le procédé de mélange en place - en %m pour le procédé de mélange en centrale.
La quantité de liant livrée pour le tronçon de chan-tier ne doit pas être
supérieure de 5 % en valeur relativeinférieure de 8 % en valeur relative
à la valeur défi nie par l’essai d’aptitude
Les quantités de liant individuellement détermi-nées (selon TP BF-StB partie 11.2) ne doivent pas être
inférieures de 10 % en valeur relative supérieures de 15 % en valeur relative
à la valeur de consigne défi nie par l’essai d’apti-tude
Écart max. de la surface par rapport à la hauteur de consigne : ± 2 cm
2,0 cm en dessous de la distance mesurée de 4 m si la couche stabilisée est directement sous-jacente au corps de chaussée
Écart max. de l’épaisseur de pose par rapport à la valeur de consigne : ± 10 %
Stabilisation des solsExigences requises pour :
1.12.4.3 Justifi cation de la quantité de liant
1.12.4.5 Planéité
1.12.4.6 Épaisseur de pose
82 l 83
À partir des résultats de l’essai d’aptitude, le maître d’œuvre indique la quantité de liant- en kg/m² pour le procédé de mélange en place- en %m pour le procédé de mélange en centrale
La quantité de liant livrée pour le tronçon de chan-tier ne doit pas êtresupérieure de 5 % en valeur relativeinférieure de 8 % en valeur relativeà la valeur défi nie par l’essai d’aptitude.
Les quantités de liant individuellement détermi-nées (selon TP BF-StB partie 11.2) ne doivent pas êtreinférieures de 10 % en valeur relativesupérieures de 15 % en valeur relativeà la valeur de consigne défi nie par l’essai d’apti-tude
Exigence résultant de l’emplacement dans l’ouvrage
Exigence résultant de l’emplacement dans l’ouvrage
Exigence résultant de l’emplacement dans l’ouvrage
Exigence résultant de l’emplacement dans l’ouvrage
Exigence résultant de l’emplacement dans l’ouvrage
Exigence résultant de l’emplacement dans l’ouvrage
Amélioration des sols renforcée Amélioration des sols
1.13 Travaux de remblaiement
Zone de remblaiZone de drainage (la zone de drainage fait partie de la zone de remblai) Zone de recouvrement
1.13.1 Défi nitions
1.13.2 Matériaux
1.13.2.1 Zone de drainage
1.13.2.2 Zone de remblai et de recouvrement
Les matériaux utilisés doivent être résistants aux intempéries, et leurs constituants ne doivent pas être sujets au gonfl ement, sensibles à la décompo-sition ou agressifs pour l’ouvrage.
L’addition de liant permet d’augmenter la portance du remblai et de réduire le tassement propre.
La zone de drainage doit être constituée d’un sol à gros grains (DIN 18196).
> Sols à gros grains (SW, SI, SE, GW, GI, GE)> Sols à grains mixtes (SU, ST, GU, GT)> Sols à grains mixtes (SU*, ST*, GU*, GT*) et
sols à grains fi ns (TL, TM, UM, UL) associés à une amélioration des sols renforcée
> Granulats de production industrielle et maté-riaux recyclés
> La cendre volante de houille, les épontes de houille et les matériaux recyclés contenant de l’enrobé ne peuvent être utilisés qu’en dehors de la zone de drainage
En outre, il est possible de poser un mélange sol-liant pour garantir un compactage réglementaire ou éviter l’accumulation d’eau
> lorsque les zones de remblai sont diffi ciles d’accès
> en dessous d’une ligne sous laquelle il est impossible de drainer un remblai lorsqu’il n’y a pas de dérivation et que le sol support est peu perméable.
Si on utilise des sols à grains mixtes, il est néces-saire de poser une couche de drainage de 1,0 m d’épaisseur.
84 l 85
Pour les
> zones de remblai> zones de recouvrement> zones de talus sur les côtés de l’ouvrage,l’exigence du quantile minimum de 10 % du taux de compactage s’applique.
Dans la zone de remblai et de recouvrement, le matériau doit être posé et compacté uniformément en couches de 30 cm d’épaisseur maximum. Le talutage sur les côtés de l’ouvrage doit être réalisé en même temps que le remblai ou le recouvrement. Le raccord de la zone de remblai à une digue ou à un talus de tranchée doit être réalisé en gradin et selon un principe d’imbrication.
1.13.3 Compactage
DPr = 100 %
Le sol excavé est réutilisé pour des travaux de remplissage, selon les besoins et en fonction de son aptitude.L’aptitude à la pose du sol entreposé doit être maintenue au moyen de mesures appropriées.
Un sol excavé saturé d’eau peut être transformé en un sol apte à la pose s’il est traité aux liants.
1.14 Remplissage de tranchées de canalisation
1.14.1 Généralités
1.14.2 Incorporation du liant
Le liant est incorporé à côté de la tranchée de canalisation à l’aide d’un godet mélangeur ou sur une aire de stockage du matériau à l’aide d’une fraiseuse de terrassement.
En présence de constructions attenantes, il est nécessaire d’empêcher la dispersion du liant. Le cas échéant, il faudra utiliser des liants à émission réduite de poussière.
1.14.3 Compactage
Dans le cas de tranchées de canalisation, le sol de remplissage doit être compacté dans le corps de chaussée de façon à atteindre les exigences
suivantes concernant le quantile minimum de 10 % pour le taux de compactage DPr ou le quantile maxi-mum de 10 % pour la teneur en air occlus na.
Zone Groupes de sols DPR en % na en %vol
Plate-forme support de chaussée jusqu’à 1,00 m de pro-fondeur pour les digues, plate-forme support de chaussée
jusqu’à 0,50 m de profondeur pour les tranchées
GW, GI, GE, SW, SI, SE, GU, GT, SU, ST 100 –
1,00 m en dessous de la plate-forme de chaussée jusqu’à l’assise de la digue
GW, GI, GE, SW, SI, SE, GU, GT, SU, ST 98 –
Plate-forme support jusqu’à l’assise de la diguePlate-forme support de chaussée jusqu’à 0,50 m
de profondeur pour les tranchées
GU*, GT*, SU*, ST*U, T, OU1), OT1) 97 122)
1) Ces exigences ne s’appliquent aux groupes de sols OU et OT que si leur aptitude et les conditions de pose ont fait l’objet d’une étude particulière et ont été déterminées en accord avec le donneur d’ordre.
2) Si les sols ne font pas l’objet d’une stabilisation ou d’une stabili-sation renforcée, la recommandation pour l’exigence du quantile maximum de 10 % pour la teneur en air occlus est, - en cas de pose de sols à grains mixtes et à grains fi ns sensibles à
l’eau, de 8 %vol - en cas de pose de roches de résistance variable, de 6 %vol
86 l 87
Si des tranchées de canalisations se trouvent à l’intérieur et à l’extérieur du corps de chaussée, l’exigence d’un quantile minimum de 10 % du
taux de compactage est de 97 % pour la zone de canalisations.
88 l 89
Les couches de base traitées aux liants hy-drauliques sont utilisées aujourd’hui en tant que couches stabilisées, couches liées au liant hydrau-lique (HGT) ou encore couches en béton.
Les couches de base constituent la partie infé-rieure du corps de chaussée. Elles permettent de répartir les charges statiques et dynamiques exercées sur la couche de surface dans la couche de forme ou le sol support.
Le présent guide traite des couches stabilisées aux liants hydrauliques et des couches liées aux liants hydrauliques.
Les autres couches de base ne sont citées que par souci d’exhaustivité.
Les couches de base traitées aux liants hydrau-liques étaient déjà mises en œuvre avec succès du temps des Romains.Aujourd’hui, on trouve encore sous certaines rues de Munich des couches de base en « béton maigre » qui datent du tournant du siècle. Et déjà avant la Seconde Guerre mondiale, les liants hydrauliques étaient utilisés dans la construction d’autoroutes et de pistes d’aéroports.
Dans l’Allemagne des années 1960, on est fi nale-ment arrivé à la conclusion qu’il était nécessaire de produire – dans le respect des principes de la mécanique des sols –des mélanges granulaires liés au ciment pour la réalisation de couches de base.
Pour des raisons techniques et économiques, les couches de base traitées aux liants hydrauliques sont de plus en plus utilisées.Outre les avantages tels que l’effet de dalle entraî-nant une sollicitation moindre du sol support ou de la couche de forme, et l’insensibilité aux fl uctua-tions de température, la réalisation de couches de base traitées aux liants hydrauliques présente encore les avantages suivants :
> Moindre sensibilité aux charges de longue durée, pas de phénomène de fl uage
> Pas de déformations durables dues aux charges exercées à des températures élevées
> Possibilité d’utiliser des matériaux recyclés appropriés et des sous-produits industriels
> Longue durée de vie de la couche de base
Introduction
90 l 91
2. Couches de base traitées aux liants hydrauliques
2.1 GénéralitésSelon RStO, on distingue
> les couches de base sans liant> les couches de base traitées aux liants
hydrauliques> les couches de base aux caractéristiques
particulières
Les mélanges granulaires sont des mélanges constitués de granulats d’une granulométrie déterminée, sans liant ni eau.
Les enrobés sont des mélanges granulaires auxquels ont été ajoutés du liant et de l’eau.
En cas d’utilisation de mélanges granulaires contenant des matériaux recyclés, il faut détermi-ner l’élution des substances polluantes.
Selon la technologie, le matériau de départ et le procédé de mélange, les couches de base traitées aux liants hydrauliques se divisent en
> Couche stabilisée aux liants hydrauliques La stabilisation des sols est un procédé de construction permettant d’augmenter la résistance des couches de base non liées aux sollicitations dues à la circulation et au climat. Le mélange granulaire est compacté ultérieu-rement. On ajoute aux sols ou aux mélanges granulaires des liants hydrauliques et de l’eau selon un procédé de mélange en place ou en centrale.
- Procédé de mélange en placeLe malaxeur roule sur la couche préparée en vue d’être stabilisée ; il la scarifi e et y incorpore le liant hydraulique prévu ainsi que la quantité d’eau nécessaire.
- Procédé de mélange en centraleLe sol ou le mélange granulaire est mélangé au liant prévu et à l’eau (addition d’eau) dans des centrales stationnaires, puis acheminé sur le chantier pour y être posé.
> Couches de base liées aux liants hydrau-liques(HGT, fabriquées uniquement selon le procédé de mélange en centrale)Les couches de base liées aux liants hydrau-liques sont constituées de mélanges granulaires concassés et/ou non concassés et de liants hy-drauliques. La distribution granulométrique doit être comprise dans la plage granulaire défi nie. L’enrobé doit être fabriqué dans des centrales d’enrobage.
> Couches de base en bétonLes couches de base en béton sont des couches de base en béton selon DIN EN 206-1 et DIN 1045-2.
2.2 Terminologie
92 l 93
2.3 Couches de base traitées aux liants hydrau-liques selon ZTV Beton-StB et stabilisation des sols selon ZTV E-StB
Épaisseur des couches de base traitées aux liants hydrauliques selon ZTV Beton-StB
Épaisseur de la couche stabilisée dans le sol support ou la couche de forme selon ZTV E-StB
Couche de surface en enrobé
Couche de base en enrobé
Couche de surface en béton
PavageCorps de chaussée
en béton
Couche de surface en enrobé
Couche de base en enrobé
Couche de surface en béton
Matériau non gélif (posé ou déjà en place)
Couches de base traitées aux liants
hydrauliques
Couche stabilisée du sol support ou de la
couche de forme
Sol support (sols des classes
F2/F3)
Module de déforma-tion sur la plate-forme support de chaussée
Ev2 45 MN/mm²
Taux de compactage de la couche stabili-
sée DPr 98 %
Str
uctu
re n
on
gél
ive
Str
uctu
re n
on
gél
ive
2.4 Principes de réalisation
Les couches stabilisées et les couches liées aux liants hydrauliques sont réalisées selon les prin-cipes de la mécanique des sols, c’est-à-dire :
> La densité Proctor et la teneur en eau optimale correspondante sont déterminées en fonc-tion du mélange sol-liant ou mélange granu-laire-liant par l’essai Proctor.
> La teneur en liant requise est déterminée par l’essai de résistance à la compression et l’essai de résistance au gel sur l’éprouvette Proctor.
> Le taux de compactage est calculé à partir de la densité Proctor et la densité en place.
Le béton pour couches de base en béton est produit selon DIN EN 206-1 et DIN 1045-2. La résistance à la compression et la résistance au gel sont testées sur des cubes d’essai.
2.4.1 Généralités
94 l 95
Les essais initiaux sont à la charge du maître d’œuvre. Ils doivent être effectués selon TL Beton-StB et TP Beton-StB avant la première utilisation.
Ces essais sont destinés à justifi er de l’aptitude des matériaux, des mélanges granulaires et des
enrobés aux conditions de pose et à l’utilisation prévues selon les spécifi cations contractuelles.
La preuve doit en être apportée par des certifi cats d’essai établis par un centre d’essai agréé pour les matériaux et mélanges granulaires correspon-dants.
2.5 Essais – Défi nitions
2.5.1 Essai initial (essai d’aptitude)
2.5.2 Contrôle de production interne
Il est nécessaire d’effectuer des contrôles de pro-duction internes sur les
> sols> mélanges granulaires> enrobés
lors de leur livraison. Les résultats de ces contrôles de production internes devront être présentés.
Si les sols, les mélanges granulaires ou les enrobés sont fournis ou produits par l’entreprise chargée de la pose, le contrôle de production interne fait partie intégrante de l’auto-contrôle.
Type de couche de base Essai initial Contrôle de
production interne
Liant
Type et sorte de liantCouche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Comparaison des bordereaux de livraison à chaque livraison
Sol ou mélange granulaire
Distribution granulométriqueCouche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Dans tous les casToutes les 2 500 t de quantité
livrée commencée, au moins une fois par jour
Teneur en fines Couche stabilisée Dans tous les cas Selon les exigences
Teneur en eau Couche stabilisée Dans tous les cas Selon les exigences, au moins une fois par jour
Densité Proctor et teneur en eau correspondante Couche stabilisée Dans tous les cas –
Structure des granulats Couche de base liée au liant hydraulique Dans tous les cas Contrôle visuel
Enrobé
Teneur en liantCouche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Dans tous les cas Selon les exigences, au moins une fois par jour
Densité ProctorCouche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Dans tous les cas –
Teneur en eauCouche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Dans tous les cas Au moins deux fois par jour
Résistance à la compression sur l’éprouvette
Couche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Dans tous les cas Selon les exigences
Résistance au gelCouche stabilisée et couche de base liée au liant hydraulique
Pour les sols ou les matériaux contenant des fines
0,063 mmentre 5 et 15 %m
–
Structure des granulats Couche de base liée au liant hydraulique – Contrôle visuel
Essais initiaux et contrôles de production internes sur les couches stabilisées et les couches de base liées aux liants hydrauliques :
96 l 97
Les essais d’auto-contrôle sont à la charge du maître d’œuvre.
Ils servent à vérifi er si les caractéristiques
> des matériaux> des enrobés> de la prestation fournie
correspondent aux spécifi cations contractuelles.
Les essais de contrôle sont à la charge du don-neur d’ordre.Ils servent à vérifi er si les caractéristiques
> des matériaux> des mélanges granulaires et des enrobés> de la prestation fournie
correspondent aux spécifi cations contractuelles.La réception des travaux dépend des résultats de ces essais.
Une analyse d’arbitrage est la répétition d’un essai de contrôle dont l’exécution dans les règles de l’art est mise en doute par le donneur d’ordre ou le maître d’œuvre. Elle doit être réalisée à la demande d’une partie contractante par un centre d’essai reconnu par le maître d’œuvre et le donneur d’ordre et n’ayant pas effectué l’essai de contrôle.Le résultat de l’analyse d’arbitrage remplace alors le résultat précédent. Les frais sont à la charge de la partie perdante.
2.5.3 Essai d’auto-contrôle
2.5.4 Essai de contrôle
Peuvent être utilisés pour les couches stabilisées :
> Sols à gros grains selon DIN 18196> Sols à grains mixtes des groupes GU, SU, GT
et ST, si conformes à la classe de sensibilité au gel F1
> Granulats satisfaisant aux exigences de l’an-nexe G de TL Gestein-StB
Les sols utilisés dans les couches stabilisées font l’objet d’un contrôle de qualité selon TL G SoB-StB.
La valorisation des granulats d’enrobé de récupé-ration et des matériaux de récupération à base de poix est fi xée dans TL Beton-StB, annexe G.Dans ce contexte, il faut également respecter les « Directives relatives à la valorisation éco-compa-tible des matériaux de récupération à base de poix et de l’enrobé de récupération dans le cadre de la construction routière » (RuV A-StB).
2.6 Matériaux
2.6.1 Sols et granulats pour couches stabilisées
Si la fraction granulaire est comprise entre 5 %m et 15 %m, l’essai d’aptitude (essai initial) doit également prouver la résistance au gel de l’enrobé durci dans le cadre d’un essai de résistance au gel.
1 5 10 15
Coefficient d’uniformité U =d60
d10
15
10
5
0
Frac
tion
d
0,0
63 m
m (%
m)
ST*, GT*SU*, GU*TL, TMUL, UM, UAOU
ST, GTSU, GU
ST, GTSU, GUTAOT, OHOK
F 1
F 2
GW, GI, GESW, SI, SE
F 1
98 l 99
2.6.2 Granulats et mélanges granulaires pour couches de base traitées aux liants hydrauliques
Peuvent être utilisés pour les couches de base liées aux liants hydrauliques :
> Granulats naturels, concassés et non concassés ; les granulats et mélanges granulaires pour couches de base traitées aux liants hydrau-liques doivent satisfaire aux exigences de TL Gestein-StB. Ils font l’objet d’un contrôle de qualité selon TL G SoB-StB.
> Granulats artifi ciels (SFA, HOS, HS, SWS, CUG, GUS, GKOS, SKG et scories volcaniques) et SFA comme adjuvant ou additif au mélange granulaire. Si l’on utilise des granulats de production industrielle ou recyclés ou des scories volcaniques, il convient de respecter les domaines d’utilisation du tableau de la page 98.
> Les granulats recyclés conformes à la « Fiche technique relative à la revalorisation du béton des couches de surface des chaussées » – dans la mesure où l’enlèvement et la pose ont lieu sur le même chantier – peuvent être utilisés sans autre contrôle.
La valorisation des granulats d’enrobé de récupé-ration et des matériaux de récupération à base de poix est fi xée dans TL Beton-StB, annexe G.Dans ce contexte, il faut également respecter les « Directives relatives à la valorisation éco-compa-tible des matériaux de récupération à base de poix et de l’enrobé de récupération dans le cadre de la construction routière » (RuV A-StB).
Propriété Couche stabiliséeCouche de base liée
aux liants hydrau-liques
Couche de base en béton
Désignation du matériau Détermination des caractéristiques pétrographiques selon DIN EN 932-3
Teneur en fines des classes granulaires 0/2 et 0/5 ; À indiquer. La teneur en fines
admissible dans les mélanges granulaires ne doit pas être dépassée
f3
Teneur en fines des classes granulaires 2/4 et 32/63 ; f1
Forme des gros granulats SI50 (FI50)
Distribution granulométrique
Classes granulaires/Granulats livrésGF80 pour 0/5 GF85
GC80/20 pour 5/11, 11/22, 22/32, 32/45 et 45/56
Classes granulaires/Granulats livrés GC85/20 pour 2/4, 4/8, 8/16, 16/32 et 32/64 GC90/15 pour 5/8, 8/11, 11/16 et 16/22
Classes granulaires regroupées pour D/d < 4 : GTC20/15 ; pour D/d 4 : GTC20/17,5 ; pour granulats selon DIN EN 13242 : GTNR
Tolérances de distribution granulométrique GTANR Tolérances selon le tableau 4, lignes 1 + 2 de TL Gestein
Masse volumique apparente À indiquer.
Absorption d’eau Wcm 0,5
Résistance au gel F4
Coup de soleil dans le basalte SBSZ (SBLA)
Impuretés organiques mLPC NR
Décomposition du silicate bicalcique pour HOS ou GKOS Pas de décomposition
Décomposition du fer pour HOS ou GKOS Pas de décomposition
Stabilité volumique SWS V5 SWS non utilisable
Réaction alcali-silice Respect de la directive alcali de la commis-sion allemande du béton armé (DAfStB)
Indiquer les classes de sensibilité à l’alcali
Contrôler l’éventuelle présence de constituants perturbateurs pour la prise
et le durcissementÀ trouver
Caractéristiques environnementales Les caractéristiques environnementales doivent être respectées avec les granulats de production industrielle et les matériaux RC
Exigences requises pour les granulats pour couches de base traitées aux liants hydrauliques selon TL Gestein-StB :
100 l 101
Domaines d’utilisation des granulats de production industrielle ou recyclés :
Matériaux SFAHOS, HS, CUG,
CUS, GKOS, SKG, scories volcaniques
SWS RC1) HMVA
Classe de construction SV, I à VI SV, I à VI SV, I à VI SV, I à VI IV à VI
Couches stabilisées Comme additif au granulat Comme granulat Comme granulat Comme granulat Limitée 2)
Couches de base liées aux liants hydrauliques
Comme additif au granulat Comme granulat Comme granulat Comme granulat 3)
Couches de base en béton Comme adjuvant Comme granulat 3) Comme granulat 3)
SFA : cendre volante de houilleHOS : laitier de haut fourneauHS : sable de haut fourneauCUG/CUS : laitier issu de la production du cuivreGKOS : laitier de cubilot de fonderie
SKG : granulat de four de fonderieSWS : laitier d’aciérieRC : grains minéraux issus du recyclageHMVA : cendres de combustion des ordures
ménagères
1) Les granulats recyclés conformes à la « Fiche technique relative à la revalorisation du béton des couches de surface des chaussées » peuvent être utilisés sans autre contrôle pour les couches de base traitées aux liants hydrauliques – dans la mesure où l’enlèvement et la pose ont lieu sur le même chantier.
2) Conformément à la « Fiche technique relative à la valorisation des cendres de combustion des ordures ménagères dans le cadre de la construction routière » (M HMV-A)
3) À ne pas utiliser
Granulats décrits au paragraphe 2.6.2, granulats et mélanges granulaires pour couches de base liée aux liants hydrauliques, avec la restriction que le SFA approprié ne peut pas être utilisé comme
additif aux granulats, mais uniquement comme ad-juvant. Les courbes granulométriques à respecter découlent des exigences des normes DIN EN 206-1 et DIN 1045-2 (cf. également annexe 8).
2.6.3 Granulats et mélanges granulaires pour couches de base en béton
102 l 103
On utilise comme liants des ciments selon DIN EN 197 ou DIN 1164-10 conformément au tableau ou bien des liants hydrauliques pour sol
ou couche de base selon DIN 18506 (classes de rigidité 12,5 et 32,5).
1) Uniquement valable pour le trass selon DIN 51043 comme constituant principal jusqu’à 40 %m max.2) Uniquement valable pour le trass selon DIN 51043 comme constituant principal
2.6.4 Liants hydrauliques
Ciments courants Désignation des ciments courants Constituants principaux
CEM I Ciment Portland
CEM II
Ciment Portland de haut fourneau A / B S Sable de haut fourneau
Ciment Portland à la fumée de silice A D Fumée de silice
Ciment Portland à la pouzzolane A / B P/Q Pouzzolane
Ciment Portland aux cendres volantes A V Cendre volante
Ciment Portland au schiste calciné A / B T Schiste calciné
Ciment Portland au calcaire A LL Calcaire
CEM II-M Ciment Portland composé
A
S-D, S-T, S-LL
S-P, S-V
D-T, D-LL, D-P
D-V
T-LL
P-V, P-T, P-LL
V-T, V-LL
B
S-D, S-T, S-P
D-T, D-P
P-T
CEM III Ciment de haut fourneauA S
B S
CEM IV Ciment de pouzzolane B P 1)
CEM V Ciment composéA
S-P 2)
2.6.5 Eau
Tout type d’eau naturelle conforme aux exigences de la norme DIN EN 1008 peut être utilisé pour l’addition d’eau. Pour les couches de bases traitées aux liants hydrauliques, il est possible
d’utiliser de l’eau résiduelle correspondant aux prescriptions des normes DIN EN 206-1, DIN EN 1008 et DIN 1045-2.
2.6.6 Additifs / adjuvants pour béton
Les additifs pour béton doivent satisfaire aux exigences de la norme DIN EN 934-2 ou disposer d’un agrément de l’offi ce de surveillance des travaux publics. Pour l’utilisation des additifs pour béton selon DIN EN 934-2, la norme DIN V 20000-100 doit être respectée. Les adju-vants pour béton doivent satisfaire aux exigences de la norme DIN EN 450, de la norme
DIN EN 12620 pour les fi nes, ou encore disposer d’un agrément de l’offi ce de surveillance des tra-vaux publics. Il convient de respecter les prescrip-tions des normes DIN EN 206-1 et DIN 1045-2.Il est possible d’améliorer la distribution granulo-métrique des sols en ajoutant de la cendre volante de houille conforme aux exigences de la norme DIN EN 450-1.
104 l 105
Le type et l’épaisseur des couches de base traitées au liant hydraulique sous-jacentes aux couches de surface en béton et en enrobé ainsi que des corps de chaussée entièrement liés doivent être déterminés en fonction de la classe de construction et du type de la couche de base.
Selon RStO 12, dans le cas d’une couche de base traitée aux liants hydrauliques, pour les classes de sollicitation BK100 – BK 10, l’épaisseur de la couche de base en enrobé est réduite de 8 à 6 cm par rapport à la pose d’une couche de base en enrobé sur couche antigel.
2.7 Exigences requises pour les couches de base traitées aux liants hydrauliques
2.7.1 Dimensionnement
2.7.2 Corps de chaussée traité au liant
Les épaisseurs de pose minimum des couches de base traitées aux liants hydrauliques sont fi xées dans la directive ZTV Beton-StB.
2.7.3 Épaisseurs de pose minimum
2.7.3.1 Couches stabilisées
Pour les couches stabilisées, l’épaisseur de pose minimum dépend du procédé de mélange et de la grosseur de grain maximum du mélange granu-laire. L’épaisseur minimum des couches stabili-sées doit être
> pour le procédé de > 12 cmmélange en centrale
et> pour le procédé de mélange en place > 15 cm.
Selon la grosseur de grain maximum, l’épaisseur de pose minimum sera> pour les mélanges
granulaires 0/32 mm > 12 cm,> pour les mélanges
granulaires 0/45 mm > 15 cmet> pour les mélanges
granulaires > 0/45 mm > 20 cm.
2.7.3.2 Couches de base traitées aux liants hydrauliques
L’épaisseur minimum de chaque couche d’une couche de base liée aux liants hydrauliques doit être, à l’état compacté,
> les mélanges granulaires 0/32 mm > 12 cm
et> pour les mélanges
granulaires 0/45 mm > 15 cm
L’épaisseur de pose minimum de chaque couche d’une couche de base en béton doit être de
12 cm, dans le cas d’un compactage à vibreurs internes de 15 cm.
2.7.3.3 Couches de base en béton
2.7.4 Réalisation des bordures des couches de base
En l’absence de bordures, les couches de base doivent être plus larges (d’au moins 50 cm) que la couche de surface et il est nécessaire de les taluter.L’élargissement des couches de base améliore la portance du corps de chaussée sur les bords et constitue une surface d’appui rigide pour un coffrage ou la surface de roulement d’une machine à coffrage glissant. Si la largeur de la surface de
roulement de la machine à coffrage glissant est supérieure à 40 cm, le porte-à-faux doit corres-pondre au moins à la largeur de la surface de rou-lement + 10 cm. Pour les couches de base traitées aux liants hydrauliques, il faut prévoir, au niveau du porte-à-faux latéral situé sur le bord le plus élevé de la chaussée, une contrepente menant vers l’extérieur afi n d’éviter que l’eau ne s’infi ltre par le côté dans l’ouvrage.
106 l 107
2.7.4.1 Informations détaillées sur la réalisation des bordures
Réalisation de la bordure d’une couche de surface en béton sur couche de base traitée aux liants hydrauliques :
Réalisation de la bordure d’une structure en enrobé sur couche stabilisée :
Réalisation de la bordure d’une structure en enrobé sur couche stabilisée :
20 50 100
20 10 100
20 10 100
4 %
4 %
4 %
q 4 %
q 4 %
q 4 %
2020
20
1 : 1,5
1 : 1,5
1 : 1,5
q 2,5 %
q 2,5 %
q 2,5 %
2 : 1
2 : 1
Couche de surface en béton
Couche de base en enrobé
Couche de liaison en enrobé, le cas échéant
Couche de liaison en enrobé, le cas échéant
Couche de base en enrobé
Couche de roulement en enrobé
Couche de base en enrobé
Matériau non tissé
Couche de base traitée au liant hydraulique (HGT)
Couche de base traitée au liant hydraulique (couche stabilisée)
Couche de base traitée au liant hydraulique
Couche antigel
Couche antigel
Couche antigel
Plate-forme support de chaussée
Plate-forme support de chaussée
Plate-forme support de chaussée
2.7.5 Drainage des couches de base
La contre-pente doit être réalisée jusqu’à 1,0 m en dessous du revêtement de chaussée (mesuré à partir du bord du revêtement de la chaussée). Si tel n’est pas le cas, il faudra prévoir des mesures
particulières. En outre, il est nécessaire de prévoir des dispositifs de drainage effi caces qu’il faudra adapter et sécuriser en fonction de l’avancement des travaux afi n d’assurer leur bon fonctionnement.
La réalisation des couches de base sur une sur-face gelée et la pose de mélanges granulaires ou d’enrobés gelés ne sont pas autorisées.Les enrobés pour couches de base traitées aux liants hydrauliques doivent être uniquement travaillés à une température > 5 °C. S’il est prévu une période de gel dans les 7 jours suivant la réalisation de la couche de base, celle-ci doit être
protégée de façon à éviter toute apparition de dommages. Les enrobés pour couches de base en béton ne doivent être posés que si la température du béton frais est comprise entre 5 °C et 30 °C. Si les prévisions de température de l’air sont infé-rieures à 5 °C ou supérieures à 30 °C pendant la pose du béton, il faut prendre les mesures particu-lières spécifi ées dans la directive ZTV Beton-StB.
2.7.6 Exécution à basse et haute température, et en cas de gel
2.7.7 Épaisseur selon le profi l voulu
L’écart de hauteur autorisé pour la surface des couches de base traitées aux liants hydrauliques est de ± 1,5 cm par rapport à la hauteur de consigne.Sous les couches de surface en béton, l’écart de
hauteur autorisé pour les couches de base traitées aux liants hydrauliques par rapport à la hauteur de consigne ne doit pas dépasser + 0,5 cm ou -1,5 cm.
2.7.8 Planéité
Les irrégularités superfi cielles des couches sta-bilisées et des couches de base liées aux liants hydrauliques ne doivent pas être supérieures à 1,5 cm sur une distance mesurée de 4 m.
Les irrégularités superfi cielles des couches de base en béton ne doivent pas être supérieures à 1,0 cm sur une distance mesurée de 4 m.
108 l 109
2.7.9 Tolérances d’épaisseur de pose
La masse de pose prescrite (en kg/m²)
> d’une couche stabilisée> d’une couche de base liée aux liants
hydrauliques> d’une couche de base en béton ne doit pas
être dépassée vers le bas de plus de 10 %.
En règle générale, la masse de pose de la totalité du tronçon de chantier, ou d’au moins une journée de travail, sert de base à la détermination de la masse de pose de la couche en question.
L’épaisseur de pose prescrite (en cm) ne doit pas,
> pour une couche stabilisée ou une couche base traitée aux liants hydrauliques, lui être inférieure de 3,0 cm
> pour une couche de base en béton, lui être inférieure de 2,5 cm.
Pour déterminer l’épaisseur de pose, on applique la moyenne arithmétique de toutes les valeurs isolées pour la couche en question sur l’ensemble du tronçon de chantier.
Toutes les couches de base traitées aux liants doivent être séparées des infrastructures fi xes par des joints de dilatation.Sous les couches en enrobés, les couches de base traitées aux liants hydrauliques doivent être entaillées ou divisées par des joints de retrait. La distance entre les entailles ou les joints de retrait est généralement de 5 m maximum.
Afi n d’éviter les fi ssures de réfl exion dans la couche de surface ainsi que l’érosion de la couche de base, il faut insérer un matériau non tissé entre une
couche de base traitée aux liants hydrauliques et la couche de surface en béton (méthode de construc-tion réglementaire). Comme alternative, on peut aussi poser une couche de base en enrobé.
Dans les cas particuliers où les travaux sont effectués sans matériau non tissé et où la couche de surface en béton est directement posée sur la couche de base, les joints et les entailles réalisées dans la couche de base s’alignent sur les joints longitudinaux de compression et les joints de retrait de la couche de surface.
2.7.10 Entailles ou joints
Selon la directive ZTV Beton-StB, la profondeur d’entaille doit représenter au moins 35 % de l’épaisseur de pose prévue. Sous les couches de surface en béton, les entailles de la couche de base doivent correspondre au quadrillage des joints de la couche de surface en béton.
Les joints de fi n de travaux ou de fi n de journée doivent être réalisés verticalement par rapport à l’épaisseur de pose. Les joints de fi n de travaux doivent être des joints de compression. En bordure de bâtiments et autour d’infrastructures, il convient de réaliser des joints de dilatation.
Sur les aires de trafi c aérien, l’épaisseur plus im-portante de la couche de béton peut être soumise à des réglementations particulières.
2.7.11 Traitement ultérieur
La couche stabilisée doit faire l’objet d’un trai-tement ultérieur pendant au moins 3 jours si la couche de base n’est pas immédiatement recou-verte par une autre épaisseur ou une autre couche.Possibilités de traitement ultérieur :
> traitement par voie humide> répandage d’une émulsion de bitume> application d’un revêtement hydrofuge
En cas de traitement ultérieur par voie humide, la couche stabilisée doit être humidifi ée après la pose et le compactage pendant 3 jours et mainte-nue dans un état mat-humide brillant.En cas de traitement ultérieur à l’émulsion de bitume C60B1-S, l’émulsion sans solvant doit être appliquée uniformément juste après le dépas-sement de l’état mat-humide de la couche de
base compactée. La quantité répandue est d’env. 0,5 kg/m². Le résultat doit être un fi lm mince et continu. Avant que ne commence la rupture de l’émulsion de bitume, la couche revêtue d’émul-sion doit être recouverte de gravillons 2/5 et être compactée au rouleau. S’il y a circulation sur la couche de base plus tôt que prévu, le fi lm continu risque de s’enrouler ou de se dérouler.
Dans le cas d’un traitement par application d’un revêtement hydrofuge, la couche de base liée aux liants hydrauliques, compactée et mat-humide brillante doit être recouverte d’une toile de jute ou d’un fi lm.
Le traitement ultérieur à l’aide de produits de cure pour béton n’est pas approprié.
Joints longitudinaux et transversaux destinés à être recouverts par une couche en enrobé
110 l 111
Un traitement ultérieur peut être superfl u si de l’enrobé est posé sur la couche compactée encore fraîche. Il faudra alors toutefois veiller à ne pas détruire la structure de la couche de base traitée aux liants hydrauliques.
De plus, l’enrobé chaud a un impact positif pour l’évolution de la rigidité de la couche de base. Une couche de base traitée aux liants hydrau-liques recouverte d’une couche en enrobé d’au moins 8 cm d’épaisseur peut être immédiatement ouverte à la circulation.
Traitement ultérieur par voie humide d’une couche de base traitée aux liants hydrauliques terminée
1) Densité Proctor2) Exigence générale3) Exigence spécifi que sous les couches de surface en béton4) Sous les structures en enrobé5) Aucune exigence spécifi que sous les couches de surface en béton6) L’épaisseur de pose est donnée par la moyenne arithmétique de
toutes les valeurs isolées d’épaisseur de pose pour la couche en question sur l’ensemble du tronçon de chantier.
7) En règle générale comme moyenne pour l’ensemble du tronçon de chantier, mais éventuellement valeurs moyennes pour des tronçons partiels correspondant au moins à une journée de travail.
8) Testé sur une éprouvette Proctor H / D = 125 / 150 mm ; si des éprouvettes H / D = 120 / 100 mm sont testées, les valeurs de résistance à la compression obtenues doivent être multipliées par 1,25 pour être comparables avec les valeurs fi gurant dans le tableau.
9) Moyenne de trois éprouvettes apparentées dont les moyennes isolées ne varient par plus de ± 2,0 N/mm² de la moyenne.
10) Valeur isolée11) Moyenne12) La quantité de liant est donnée par la moyenne arithmétique de
toutes les valeurs isolées de la quantité de liant de la couche stabilisée sur l’ensemble du tronçon de chantier. Le calcul de la moyenne prend en compte uniquement les quantités supplémen-taires étant jusqu’à 15 % supérieures en valeur relative à la valeur de consigne.
13) Pour un compactage à vibreurs internes 15 cm14) La proportion < 0,063 mm ne doit pas dépasser de 2,0 %m la
valeur défi nie lors de l’essai initial et augmentée de la teneur en liant.
2.7.11.1 Tableau synoptique des exigences requises pour les couches de base traitées aux liants hydrauliques selon ZTV Beton-StB
Taux de compactage de la couche à stabiliser
Taux de compactage de la couche stabilisée
Écart de la surface par rapport à la hauteur de consigne (épaisseur selon le profil voulu)
Planéité
Écart admissible par rapport à l’épaisseur de pose 6) / à la masse de pose 7)
Résistance à la compression dans le cadre de l’essai initial
Résistance à la compression dans le cadre de l’essai de contrôle
Classe de rigidité
Résistance au gel pour une proportion de grains < 0,063 mm entre 5 et 15 %m
Quantité de liant minimum
Quantité de liant dans le cadre de l’essai de contrôle 12)
Épaisseur minimum de chaque couche ou épaisseur
Exigences en termes de distribution granulométrique
Écart admissible par rapport à la distribution granulométrique déterminée dans l’essai d’aptitude (%m)
112 l 113
Couche stabilisée Couche de base liée aux liants
hydrauliques Couche de base en
bétonProcédé de mélange en place Procédé de mélange
en centrale
100 % 1) – – –
98 % 1)
± 1,5 cm 2)
+ 0,5 cm bzw. -1,5 cm 3)
1,5 cm / 4 m
Valeurs isolées 3,0 cmEn moyenne 10 %
Valeurs isolées 2,5 cmEn moyenne 10 %
7,0 N/mm2 4) 8) 9)
15,0 N/mm2 3) 8) 9) fck
3,5 N/mm2 4) 10)
n = 1 6,0 N/mm2 3) 8) 10)
n 8 8,0 N/mm2 3) 8) 11)
n 9 10,0 N/mm2 3) 8) 11)
fci fck - 4 N/mm2
fcm fck + 4 N/mm2
– – – C 12/15 à C 20/25
Variation de longueur 1 ‰ –
> 3,0 M.-% –
En moyenne -5 à +8 % en valeur relative
Valeurs isolées -10 à +15 % en valeur relative 4) 5)
– – –
15 cm ( 0/45)20 cm (> 0/45)
12 cm ( 0/32)15 cm (0/45)
20 cm (> 0/45)12 cm (0/32)15 cm (0/45) 12 cm 13)
– –
< 0,063 mm 15 %m,> 2 mm entre 55 et 84 %m,
classe granulaire la plus grosse 10 %m,
Granulat surdimensionné 10 %m
Selon DIN 1045 ou DIN EN 206
– – pour 2 mm, 8 mm et 16 mm± 8 < 0,063 mm 14) –
La composition de l’enrobé doit être déterminée dans un essai initial.
2.8.1 Exigences requises pour les enrobés pour couches stabilisées
2.8 Réalisation des couches stabilisées
2.8.2 Production
Chaque couche ou épaisseur d’une couche stabilisée doit être réalisée de façon à présenter des caractéristiques qualitatives uniformes et à satisfaire les exigences formulées.Les joints de fi n de travaux ou de fi n de journée doivent être réalisés verticalement par rapport à l’épaisseur de pose. Avant la pose d’une bande adjacente à une couche stabilisée durcie, tous les constituants meubles doivent être enlevés.
Les épaisseurs ou couches supplémentaires peuvent être mises en place sur une couche sta-bilisée fraîchement posée si la couche stabilisée n’est pas enfoncée de manière non autorisée et que l’eau nécessaire au durcissement n’est pas éliminée de la couche stabilisée.Les couches stabilisées peuvent être réalisées selon les procédés de mélange en place ou en centrale.
2.8.3 Procédé de mélange en place
Pour commencer, il faut niveler la couche à stabiliser selon le profi l voulu. En même temps, la couche devra être compactée jusqu’à atteindre le taux de compactage prévu et la planéité requise. Ce faisant, il convient de ne pas dépasser la te-neur en eau optimale de la couche stabilisée ni de dépasser vers le bas le taux de compactage.
Pour le procédé de mélange en place, une fraiseuse incorpore sur le chantier la quantité de liant requise dans le sol ou le mélange granulaire devant être stabilisé et compacté. Un épandeur équipé d’un dispositif de dosage répand la quanti-té de liant déterminée lors de l’essai initial.
Ensuite, des fraiseuses haute performance appro-priées incorporent et malaxent le liant. L’addition
d’eau éventuelle n’a lieu qu’après le processus de malaxage ou, si l’on utilise un malaxeur d’entrée, pendant le processus de malaxage.
L’addition d’eau s’effectue soit par un véhicule d’arrosage, soit au moyen d’une rampe d’arrosage intégrée au compartiment de fraisage.
L’opération de malaxage de la couche en question et du liant doit être bien pensée et coordonnée afi n de réaliser la couche stabilisée rapidement sur toute sa section en respectant le temps de traitement du mélange granulaire (le temps de trai-tement depuis l’addition du ciment normal jusqu’à la fi n du compactage est de 2 heures maximum à des températures jusqu’à 20 °C, de 1,5 heure maximum à des températures plus élevées).
114 l 115
Si les couches stabilisées sont réalisées en plu-sieurs bandes adjacentes, il faut travailler « frais à frais ». Chaque bande adjacente terminée doit être
fraisée et compactée avec la bande voisine sur une largeur de chevauchement d’au moins 20 cm.
2.8.4 Procédé de mélange en centrale
Pour le procédé de mélange en centrale, le sol ou le mélange granulaire est mélangé avec le liant et la quantité d’eau nécessaires dans un malaxeur à circulation forcée. Les malaxeurs à chute libre ne sont pas autorisés.Le dosage des matériaux de départ s’effectue au poids ou au volume. Les installations de malaxage doivent être suffi samment puissantes afi n que la pose et le compactage puissent être exécutés sans attendre.
Le malaxage doit durer jusqu’à obtention d’un mélange homogène entre le sol ou mélange granulaire, le liant et l’eau – l’enrobé doit présenter une teinte uniforme. L’enrobé obtenu doit être pro-tégé contre les infl uences météorologiques pour être acheminé sur le chantier, où il sera en règle générale posé par des fi nisseurs. Avant la pose, le substrat doit être nivelé à la hauteur requise et généralement humidifi é afi n d’éviter l’évaporation de l’eau contenue dans le liant à poser.
L’enrobé doit être posé uniformément afi n d’éviter toute ségrégation et d’obtenir l’épaisseur de
couche requise, la planéité superfi cielle et le taux de compactage prescrit.
2.8.5 Pose et compactage
Si l’on a choisi le procédé de mélange en place, l’enrobé frais et prêt à être compacté se trouve sur le chantier. L’enrobé issu du procédé de mélange en centrale doit être acheminé par camions sur le chantier. Si la centrale se trouve loin du chantier ou en cas de conditions météorologiques défavo-rables, il est impératif de recouvrir l’enrobé avec des bâches pendant le transport. L’enrobé peut être posé par des fi nisseurs, des niveleuses ou des bulldozers.Selon la grosseur de grain et le type d’enrobé, l’épaisseur de pose minimum de chaque couche ou épaisseur à l’état compacté est
> pour les mélanges 0/32 mm 12 cm,> pour les mélanges 0/45 mm 15 cm et> pour les mélanges > 0/45 mm 20 cm.> L’épaisseur minimum des couches de base en
béton doit être de 12 cm.
Pour obtenir une liaison parfaite de plusieurs couches ou épaisseurs, il faut opter pour le procé-dé de pose « frais à frais ». Une couche de base traitée aux liants hydrauliques déjà compactée mais encore fraîche doit encore subir une opéra-tion de surfaçage permettant d’en augmenter la rugosité avant de poser la couche suivante.Pour réaliser une surface selon le profi l voulu, il est recommandé d’éviter d’enlever et en particulier d’appliquer de l’enrobé frais.
Pour le compactage de l’enrobé sont mis en œuvre (seuls ou combinés) :
> des compacteurs sur roues de 12 à 32 tonnes> des compacteurs de 6 à 16 tonnes> des vibreurs pour grandes superfi cies
2.8.6 Exigences requises pour le taux de compactage
Le taux de compactage DPr de la couche à stabiliser selon le procédé de mélange en place doit correspondre au moins à 100 % de la densité Proctor du sol ou du mélange granulaire.
Le taux de compactage DPr de la couche compac-tée avant la prise doit représenter au moins 98 % de la densité Proctor de l’enrobé.
116 l 117
La composition optimale de l’enrobé doit être déterminée lors d’essais initiaux.
Lors de la pose de l’enrobé, la teneur en eau optimale ne doit pas être supérieure et le taux de compactage ne doit pas être inférieure aux valeurs prescrites.
La proportion de granulats supérieurs à 2 mm, 8 mm et 16 mm de l’enrobé doit respecter une tolérance de +/- 8,0%m par rapport à l’essai initial du mélange granulaire sec. La fraction granulaire du mélange granulaire sec < 0,063 mm ne doit pas être dépassée de plus de 2,0 %m.
2.9 Réalisation des couches de base traitées aux liants hydrauliques
2.9.1 Exigences requises pour l’enrobé
2.9.2 Production, transport et pose
L’enrobé pour couches de base liées aux liants hydrauliques est produit selon le procédé de mé-lange en centrale conformément à l’essai initial.L’enrobé est transporté par camions sur le chantier de pose. En cas de conditions météorologiques défavorables ou de longues distances de trans-port, il est nécessaire de recouvrir l’enrobé de bâches.L’enrobé doit être acheminé et posé de façon à éviter toute ségrégation.
L’enrobé est généralement posé par des fi nisseurs. Si une couche de base liée aux liants hydrauliques est posée le long d’une bande déjà en place, il est nécessaire de réaliser des joints verticaux et d’éliminer les éléments meubles de la couche de base durcie.Les autres couches ou épaisseurs peuvent être posées sur la couche de base si, pendant la pose, il n’y a pas d’enfoncement non autorisé sur la couche de base en cours de durcissement et si l’eau nécessaire au durcissement n’est pas éliminée.
Pour le compactage de l’enrobé sont mis en œuvre (seuls ou combinés) :
> des compacteurs sur roues de 12 à 32 tonnes> des compacteurs de 6 à 16 tonnes> des vibreurs pour grandes superfi cies
Une couche de base liée aux liants hydrauliques compactée avant la prise doit présenter un taux de compactage d’au moins 98 %.Sous des couches de surface en béton, la résis-tance à la compression à 28 jours de la couche de base liée aux liants hydraulique ne doit pas être inférieure, lors de l’essai de contrôle, à
> 6,0 N/mm² comme valeur isolée et > 8,0 N/mm² comme moyenne résultant de moins
de 9 valeurs isolées apparentées ou> 10,0 N/mm² comme moyenne résultant de plus
de 8 valeurs isolées apparentées,
le calcul étant fait sur une éprouvette de hauteur H = 125 mm et de diamètre D = 150 mm.
Sous des couches de surface en enrobé, la résis-tance à la compression à 28 jours de la couche de base liée aux liants hydraulique ne doit pas être inférieure, lors de l’essai de contrôle, à
> 3,5 N/mm² comme valeur isolée et > 8,0 N/mm² comme moyenne résultant de moins
de 9 valeurs isolées apparentées ou> 10,0 N/mm² comme moyenne résultant de plus
de 8 valeurs isolées apparentées,
le calcul étant fait sur une éprouvette de hauteur H = 125 mm et de diamètre D = 150 mm.
2.9.3 Exigences requises pour la couche terminée
118 l 119
Les sols et mélanges granulaires jusqu’à 63 mm de grosseur de grain se prêtent à la réalisation de couches stabilisées. La fraction granulaire < 0,063 mmne doit pas dépasser 15 %m. Si la fraction granulaire < 0,063 mm est comprise entre 5 %m et 15 %m, l’essai initial doit également prouver la résistance au gel de l’enrobé durci. Une résistance au gel suffi sante est atteinte si la variation de longueur du mélange granulaire durci n’est pas supérieure à 1 ‰ lors de l’essai de résistance au gel.
La quantité de liant doit être choisie de façon à ce que la résistance à la compression moyenne de trois éprouvettes apparentées (diamètre = 150 mm, hauteur = 125 mm) soit, lors de l’essai initial,
> sous les couches en enrobé 7,0 N/mm² et> sous les couches en béton 15,0 N/mm².
L’essai initial doit respecter les exigences suivantes :
> La quantité de liant minimum représente 3,0 %m du sol ou mélange granulaire sec.
> Pour les couches stabilisées sous des couches en enrobé, la résistance à la compression moyenne de trois éprouvettes apparentées doit être de 7 N/mm². Si, pour une quantité de liant minimum de 3,0 %m, la résistance à la compression de 7 N/mm² est dépassée, c’est la quantité de liant minimum qui sera détermi-nante.
> Pour les couches stabilisées sous des couches en béton, la résistance à la compression moyenne de trois éprouvettes apparentées doit être au moins de 15 N/mm².
> Les valeurs isolées de résistance à la compres-sion par quantité de liant choisie ne doivent pas être supérieures ou inférieures de plus de 2,0 N/mm² à la moyenne correspondante.
> La variation de longueur déterminée lors de l’essai de résistance au gel ne doit pas dé-passer 1 ‰. Si un essai de résistance au gel indique une quantité plus importante de liant, c’est cette quantité qui sera déterminante.
2.10 Type et ampleur des essais
2.10.1 Essai initial sur couches stabilisées
Critères de détermination de la quantité de liant lors de l’essai initial d’enrobés pour couches stabilisées :
Les exigences requises en termes de résistance à la compression se rapportent à une éprouvette de hauteur A de 125 mm et de diamètre D de 150 mm.
Type de sols et/ou de mélanges granulaires
Résistance au gel Variation de longueur
Résistance à la compression à 28 jours
[‰]Sous couches en enrobé
[N/mm²] Sous couches en béton [N/mm2]
Proportion de fines dans les sols et/ou mélanges
granulaires 5 %m –
7 15,0
Proportion de fines dans les sols et/ou mélanges granu-
laires > 5 et 15 %ml 1,0
Arbre de détermination de la quantité de liant minimum :
Sols ou mélanges granulairesProportion de fines < 0,063 mm
5 %m
Sols ou mélanges granulairesProportion de fines < 0,063 mm
> 5 et 15 %m
Essai de résistance au gel l 1‰
Teneur en liant minimum3,0 %m
Teneur en liant pour l’exécution des travaux
Résistance à la compression à 28 jours
Procédé de pose d’enrobé7 N / mm²
Procédé de pose de béton 15 N / mm²
Teneur en liant ressortant de l’essai initial
3 M.-%(cas général)
3 M.-%(cas particulier)
Résistance à la compression à 28 jours
Procédé de pose d’enrobé7 N / mm²
Procédé de pose de béton 15 N / mm²
120 l 121
Les mélanges granulaires jusqu’à 31,5 ou 45 mm de grosseur de grain se prêtent à la réalisation de couches de base liées aux liants hydrauliques. La fraction granulaire supérieure à la plus grande taille de grain ne soit pas être supérieure à 10 %m et la fraction granulaire 0,063 mm ne doit pas dépasser 15 %m. En outre, la fraction granulaire 2 mm doit être comprise entre 16 et 45 %m et la granulométrie parmi la plus grande taille de grain (22,4 mm ou 31,5 mm) doit être inférieure à 90 %m. La quantité de liant ne doit pas être inférieure de 3,0 %m par rapport au mélange granulaire sec.
La quantité de liant doit être déterminée par inter-polation. Si la fraction granulaire 0,063 mm est comprise entre 5 %m et 15 %m, l’essai initial doit également prouver la résistance au gel de l’enrobé durci.
La quantité de liant doit être choisie de façon à ce que la résistance à la compression moyenne de trois éprouvettes apparentées (diamètre = 150 mm, hauteur = 125 mm) soit, lors de l’essai initial,
> sous les couches en enrobé 7,0 N/mm² et> sous les couches en béton 15,0 N/mm².
L’essai initial doit respecter les exigences suivantes :
> La quantité de liant minimum représente 3,0 %m du mélange granulaire sec.
> Pour les couches de base liées aux liants hy-drauliques (HGT) sous des couches en enrobé, la moyenne de la résistance à la compression de trois éprouvettes apparentées doit être de 7 N / mm². Si, pour une quantité de liant mini-mum de 3,0 %m, la résistance à la compres-sion de 7 N / mm² est dépassée, c’est cette quantité de liant minimum qui sera détermi-nante.
> Pour les couches de base liées aux liants hy-drauliques (HGT) sous des couches en béton, la moyenne de la résistance à la compression de trois éprouvettes apparentées doit être d’au moins 15 N / mm².
> Les valeurs isolées de résistance à la compres-sion par quantité de liant choisie ne doivent pas être supérieures ou inférieures de plus de 2,0 N / mm² à la moyenne correspondante.
> La variation de longueur déterminée lors de l’essai de résistance au gel ne doit pas dé-passer 1 ‰. Si un essai de résistance au gel indique une quantité plus importante de liant, c’est cette quantité qui sera déterminante.
2.10.2 Essai initial sur couches de base traitées aux liants hydrauliques
La conformité de la pose des couches de base traitées aux liants hydrauliques doit être contrô-lée par des essais d’auto-contrôle et des essais
de contrôle. Le type et l’ampleur des essais sont défi nis dans le tableau ci-contre :
Critères de détermination de la quantité de liant lors de l’essai initial des couches de base liées aux liants hydrauliques :
Les exigences requises en termes de résistance à la compression se rapportent à une éprouvette de hauteur A de 125 mm et de diamètre D de 150 mm.
2.10.3 Essais d’auto-contrôle et de contrôle sur couches stabilisées
Type de sols et/oude mélanges granulaires
Résistance au gelVariation de longueur Résistance à la compression
à 28 jours
[‰]Sous couches en enrobé
[N/mm2]Sous couches en béton
[N/mm2]
Proportion de fines dans les sols et/ou mélanges granu-
laires 5 %m–
7 15,0
Proportion de fines dans les sols et/ou mélanges
granulaires > 5 et 15 %m
l 1,0
122 l 123
1. Couche stabilisée
Essai d’auto-contrôle Essai de contrôle
Einbaugemisch
a) Concordance avec l’essai initial Comparaison des bordereaux de livrai-son ou contrôle visuel à chaque livraison
b) Résistance à la compression ou teneur en liants
Au moins tous les 500 m ou 6 000 m² de couche de base
commencés
Sous les couches en enrobé, il est per-mis de contrôler la teneur en liant au lieu de la résistance à la compression.
Au moins tous les 100 m ou 1 000 m² de couche de base commen-
cés, mais au moins une fois par jour
Pour un procédé de mélange en place sur la couche à stabiliser
a) Taux de compactage Tous les 250 m ou 3 000 m² commencés
b) Épaisseur selon le profil voulu Selon les exigences
c) Quantité de liant Selon les exigences
Sur la couche stabilisée (immédiatement après le compactage, indépendamment du procédé de réalisation et du type de la couche supérieure)
a) Épaisseur de couche Selon les exigences Au moins tous les 100 m ou 1 000 m² commencés
b) Épaisseur selon le profil voulu et planéité Selon les exigences À intervalles ne dépassant pas 50 m
c) Taux de compactage Au moins tous les 250 m ou 3 000 m² commencés
Au moins tous les 500 m ou 6 000 m² de couche de base commen-
cés, mais au moins une fois par jour
La conformité de la pose des couches de base traitées aux liants hydrauliques doit être contrô-lée par des essais d’auto-contrôle et des essais
de contrôle. Le type et l’ampleur des essais sont défi nis dans le tableau suivant.
2.10.4 Essais d’auto-contrôle et de contrôle sur couches de base traitées aux liants hydrauliques
2. Couche de base liée aux liants hydrauliques
Essai d’auto-contrôle Essai de contrôle
Sur le mélange granulaire ou la prestation fournie
a) Concordance avec l’essai initialComparaison des bordereaux de
livraison ou contrôle visuel à chaque livraison
b) Distribution granulométriqueSelon les exigences, au moins
tous les 6 000 m² de couche de base commencés
c) Densité Proctor Au moins deux fois par jour
d) Résistance à la compression du l’éprou-vette de diamètre D = 150 mm et de hauteur H = 125 mm
Selon les exigences, au moins tous les 6 000 m² de couche de base
commencés
e) Structure du mélange granulaire Contrôle visuel
f) Teneur en eau tous les 3 000 m² commencés, mais au moins deux fois par jour
Sur la prestation fournie
a) Épaisseur de pose / masse de pose Tous les 250 m ou 3 000 m² commencés
Au moins tous les 100 m ou 1 000 m² commencés
b) Épaisseur selon le profil voulu et planéité Selon les exigences À intervalles ne dépassant pas 50 m
c) Taux de compactage (de la couche non encore prise)
À intervalles inférieurs à 500 m, mais au moins tous les 6 000 m² commencés
Selon les exigences, au moins tous les
6 000 m² de couche de base commen-cés
124 l 125
La conformité de la pose des couches de base traitées aux liants hydrauliques doit être contrô-lée par des essais d’auto-contrôle et des essais
de contrôle. Le type et l’ampleur des essais sont défi nis dans le tableau suivant.
2.10.5 Essais d’auto-contrôle et de contrôle sur couches de base en béton
3. Couche de base en béton
Essai d’auto-contrôle Essai de contrôle
Sur le mélange granulaire ou la prestation fournie
a) Concordance avec l’essai initialComparaison des bordereaux de livraison ou contrôle visuel
à chaque livraison
b) Consistance et masse volumique apparente du béton frais Au moins tous les 3 000 m² Selon les exigences
c) Valeur W/z du béton frais Au moins tous les 3 000 m²
d) Résistance à la compression et masse volumique apparente du béton durci Au moins tous les 3 000 m² Tous les 3 000 m²
e) Épaisseur de pose Au moins tous les 3 000 m² Tous les 3 000 m²
f) Épaisseur selon le profil voulu et planéité Selon les exigences À intervalles ne dépassant pas 50 m
Ce chapitre apporte des informations supplémen-taires sur l’utilisation des mélanges granulaires contenant plus de 30 %m de granulats d’enrobé, et sur les matériaux de récupération à base de poix dans les couches de base traitées aux liants hydrauliques.Les matériaux de récupération à base de poix peuvent être utilisés pour réaliser des couches stabilisées ou des couches de base liées aux liants hydraulique car le traitement aux liants hydrau-liques réduit nettement l’élution des substances
polluantes de la couche terminée, à supposer une pose conforme et un compactage satisfaisant aux exigences. Dans ce contexte, il faut respecter les « Directives relatives à la valorisation éco-compa-tible des matériaux de récupération à base de poix et de l’enrobé de récupération dans le cadre de la construction routière » (RuV A-StB).Selon la fi che technique MVB-K, les matériaux de récupération à base de poix doivent être mélangés au liant et à l’eau selon le procédé de mélange en centrale.
2.11.1 Généralités
2.11 Valorisation des granulats d’enrobé de récupération et des matériaux de récupération à base de poix dans les couches de base traitées aux liants hydrauliques
2.11.2 Matériaux de base – Granulats
En cas d’utilisation de matériaux de récupération à base de poix, il faut éviter autant que possible le mélange avec des matériaux n’étant pas à base de poix. Afi n d’obtenir une structure des plus denses et hydrofuges, on peut ajouter aux maté-riaux à base de poix au maximum 15 %m – par rapport au mélange granulaire sec - de nouveaux granulats selon TL Gestein-StB et/ou d’adjuvants. Il faut également prouver la résistance suffi sante au gel. La matière passée au tamis de 2 mm du
mélange granulaire utilisé doit être d’au moins 25 %m. La granulométrie maximum est limitée à 45 mm.Une part de 10 %m de granulats surdimensionnés jusqu’à 56 mm est autorisée. Les granulats d’en-robé doivent respecter les « Conditions techniques de livraison des granulats d’enrobé » (TL AGStB). Ils doivent être produits et stockés selon la « Fiche technique relative à la valorisation d’enrobé » (MWA).
2.11.3 Adjuvants
Peuvent être utilisés comme adjuvants (fi nes) les roches pulvérisées selon TL Gestein-StB ou la cendre volante de houille selon DIN EN 450.
126 l 127
Les matériaux de récupération à base de poix stockés ou entreposés doivent être protégés de toute infi ltration d’eau afi n d’éviter l’écoulement de substances polluantes solubles. Si ces matériaux ne sont pas stockés sous abri, ils doivent impé-rativement reposer sur un support imperméable
à l’eau muni d’un système de collecte des eaux d’infi ltration. Ils doivent également être recou-verts d’une bâche imperméable les protégeant de l’humidité. L’eau d’infi ltration doit être éliminée en bonne et due forme.
2.11.4 Stockage des matériaux de récupération à base de poix
2.11.5 Mélanges granulaires
Lors de l’utilisation de matériaux de récupération à base de poix, il faut, dans le cadre de l’essai initial, non seulement tenir compte des exigences en matière de technique de construction, mais aussi déterminer la quantité du liant hydraulique et/ou la
teneur en adjuvants de façon à obtenir une struc-ture suffi samment dense conforme aux exigences de RuVA-StB en termes d’élution des substances polluantes.
2.11.6 Exigences
Lors de l’utilisation de matériaux de récupération à base de poix, la fraction granulaire < 2 mm du mélange granulaire ne doit pas être supérieure ou
inférieure de 8,0 %m à la valeur déterminée lors de l’essai d’aptitude.
2.11.7 Essai initial
Si, pour l’essai initial, on utilise un granulat d’enro-bé ou un matériau de récupération à base de poix issu d’un traitement effectué à l’essai, il faut faire varier la distribution granulométrique de façon à couvrir toute la palette granulométrique possible rencontrée lors du traitement technique. En plus de ces essais, il faut procéder, en cas d’utilisation de matériaux à base de poix, à des essais d’élu-
tion destinés à prouver la réduction des subs-tances polluantes conformément à TP Gestein-StB, partie 7.1.2. Les éluats sont pro-duits à partir d’éprouvettes Proctor stabilisées à 28 jours selon le procédé de l’auge, et soumis à une analyse des HAP selon EPA et indice phénol selon TP Gestein-StB.
Eifert, H. ; Vollpracht, A. ; Hersei, O. :Straßenbau heute – Betondecken, 2004Éditeur : BetonMarketing DeutschlandGmbH, ErkrathVerlag Bau+Technik GmbH, Düsseldorf
Eifert, H. :Straßenbau heute – Tragschichten, Planung und Ausführung, 2006Éditeur : BetonMarketing DeutschlandGmbH, ErkrathVerlag Bau+Technik GmbH
Hersei, O. ; Dürrwang R. ; Hotz, C. :Zementstabilisierte Böden – Anwendung, Planung, Ausführung, 2007Éditeur : BetonMarketing DeutschlandGmbH, ErkrathVerlag Bau+Technik GmbH
Gemische für Tragschichten mit hydraulischen BindemittelnZement – Merkblatt Straßenbau p. 3, juin 2007Helmut Eifert, Verein Deutscher Zementwerke e.V.,Düsseldorf · www.vdz-online.de
Der Bau von Tragschichten mit hydraulischen BindemittelnZement – Merkblatt Straßenbau p. 3, juin 2007Helmut Eifert, Verein Deutscher Zementwerke e.V.,Düsseldorf · www.vdz-online.de
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Kalk Kompendium, Bodenverbesserung, Boden-verfestigung mit KalkBundesverband der Deutschen Kalkindustrie e.V.www.kalk.de
Die Reaktionsfähigkeit von Mischbindemitteln im Vergleich zu Kalk und ZementHans-Werner Schade, Institut für MaterialprüfungDr. Schellenberg, LeipheimVortrag bei der 3. Fachtagung der GBB Güte-gemeinschaft Bodenverfestigung Bodenver-besserung in Stuttgart, 2008
Bodenbehandlung im StraßenbauOliver Kuhl, Hessisches Landesamt für Straßen- und Verkehrswesen, WiesbadenVortrag bei der 4. Fachtagung der GBB Güte-gemeinschaft Bodenverfestigung Bodenver-besserung in Walsrode, 2009
Erwünschte und unerwünschte Reaktionsmecha-nismen bei der Bodenstabilisierung mit Binde-mittelnKarl-Josef Witt, Bauhaus-Universität, WeimarVortrag bei der 4. Fachtagung der GBB Güte-gemeinschaft Bodenverfestigung Bodenver-besserung in Walsrode, 2009
Bibliographie
128 l 129
Réglementations techniques
DIN 1)
Source 1) Beuth Verlag GmbH, Burggrafenstr. 6, 10787 Berlin, Allemagnede référence : Téléphone : +49 30 /26 01-22 60, Fax : +49 26 01-12 60
E-mail : info@beuth.de, Internet : www.beuth.de
VOB/B Vergabe- und Vertragsordnung für Bauleistungen – Teil B :Allgemeine Vertragsbedingungen für die Ausführung von Bauleistungen – DIN 1961 (Réglementation allemande des marchés administratifs relevant de la construction (VOB) - Partie B : Clauses contractuelles générales pour l’exécution des travaux de bâtiment)
VOB/C Vergabe- und Vertragsordnung für Bauleistungen – Teil C : Allgemeine Technische Vertragsbedingungen für Bauleistungen (ATV) (Réglementation allemande des marchés administratifs relevant de la construction (VOB) - Partie C : Clauses contractuelles techniques générales relatives aux travaux de construction (ATV))
DIN 1048 Prüfverfahren für Beton (Méthodes d’essais pour le béton)DIN 1164 Zement mit besonderen Eigenschaften – Zusammensetzung, Anforderungen, Übereinstimmungsnachweis
(Ciment avec propriétés spéciales – Composition, spécifi cations et attestation de conformité)DIN 4020 Geotechnische Untersuchungen für bautechnische Zwecke (Reconnaissance géotechnique pour usages
techniques de la construction)DIN 18121 Baugrund – Untersuchung von Bodenproben – Wassergehalt (Sol, reconnaissance et essai - Teneur en eau)DIN 18125 Baugrund, Untersuchung von Bodenproben – Bestimmung der Dichte des Bodens (Sol, reconnaissance et
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Proctor)DIN 18134 Baugrund; Versuche und Versuchsgeräte – Plattendruckversuch (Sol - Méthodes et appareils d’essais - Essai
de charge à plaque)DIN 18196 Erd- und Grundbau – Bodenklassifi kation für bautechnische Zwecke (Terrassement et fondation - Classifi ca-
tion des sols pour usages techniques de la construction)DIN 18299 VOB - Teil C : Allgemeine Technische Vertragsbedingungen für Bauleistungen (ATV) – Allgemeine Regelungen
für Bauarbeiten jeder Art (Réglementation allemande des marchés administratifs relevant de la construction (VOB) - Partie C : Clauses contractuelles techniques générales pour l’exécution des travaux de bâtiment (ATV) - Règles générales pour tout type de travaux)
DIN 18300 VOB - Teil C : Allgemeine Technische Vertragsbedingungen für Bauleistungen (ATV) – Erdarbeiten (Réglemen-tation allemande des marchés administratifs relevant de la construction (VOB) - Partie C : Clauses contrac-tuelles techniques générales pour l’exécution des travaux de bâtiment (ATV) - Travaux de terrassement)
DIN 18316 VOB Teil C : Allgemeine Technische Vertragsbedingungen für Bauleistungen (ATV) – Verkehrswegebauar-beiten – Oberbauschichten mit hydraulischen Bindemitteln (Réglementation allemande des marchés administratifs relevant de la construction (VOB) - Partie C : Clauses contractuelles techniques générales pour l’exécution des travaux de bâtiment (ATV) - Travaux de construction routière - Couches d’usure avec liants hydrauliques)
DIN 18506 Hydraulische Boden- und Tragschichtbinder – Zusammensetzung, Anforderungen und Konformitätskriterien (Liants hydrauliques pour sol et couches de base – Composition, spécifi cations et critères de conformité)
DIN EN 206-1 Beton – Teil 1 : Festlegung, Eigenschaften, Herstellung und Konformität (Béton - Partie 1 : Spécifi cation, performance, production et conformité)
DIN EN 197-1 Zement – Teil 1 : Zusammensetzung, Anforderungen und Konformitätskriterien von Normalzement (Ciment - Partie 1 : Composition, spécifi cations et critères de conformité des ciments courants)
DIN EN 197-4 Zement – Teil 4 : Zusammensetzung, Anforderungen und Konformitätskriterien von Hochofenzement mit nie-driger Anfangsfestigkeit (Ciment – Partie 4 : Composition, spécifi cations et critères de conformité des ciments de haut fourneau et à faible résistance à court terme)
DIN EN 459-1 Baukalk – Teil 1 : Defi nitionen, Anforderungen und Konformitätskriterien (Chaux de construction - Partie 1 : Défi nitions, spécifi cations et critères de conformité)
DIN EN 1097-6 Prüfverfahren für mechanische und physikalische Eigenschaften von Gesteinskörnungen – Teil 6 : Bestim-mung der Rohdichte und der Wasseraufnahme (Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats - Partie 6 : Détermination de la masse volumique réelle et du coeffi cient d’absorp-tion d’eau)
DIN EN 1367-1 Prüfverfahren für thermische Eigenschaften und Verwitterungsbeständigkeit von Gesteinskörnungen – Teil 1 : Bestimmung des Widerstandes gegen Frost-Tau-Wechsel (Essais de détermination des propriétés thermiques et de l’altérabilité des granulats - Partie 1 : Détermination de la résistance au gel-dégel)
DIN EN 12350 Prüfung von Frischbeton (Essai pour béton frais), éditions partielles à partir de 2000DIN EN 12390 Prüfung von Festbeton (Essai pour béton durci), éditions partielles à partir de 2000 DIN EN 14227-1 Hydraulisch gebundene Gemische – Anforderungen – Teil 1 : Zementgebundene Gemische (Mélange à
base de liants hydrauliques et mélanges non traités - Spécifi cations - Partie 1 : Mélanges granulaires liés au ciment)
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DIN EN ISO 14689 Geotechnische Erkundung und Untersuchung – Benennung, Beschreibung und Klassifi zierung von Fels (Reconnaissance et essais géotechniques – Dénomination, description et classifi cation des roches)
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130 l 131
FGSV 2)
Source 2) FGSV Verlag GmbH, Wesselinger Str. 17, 50999 Cologne, Allemagnede référence : Tél. : +49 22 36/38 46 30, Fax : /38 46 40
E-mail : info@fgsv-verlag.de, Internet : www.fgsv-verlag.deATV Allgemeine Technische Vertragsbedingungen für Bauleistungen (Clauses contractuelles techniques générales
pour l’exécution des travaux de bâtiment) (FGSV 024)FDVK Flächendeckende Dynamische Verdichtungskontrolle (Contrôle de compactage dynamique sur surfaces
étendues) (FGSV 547)H GeoMess Hinweise zur Anwendung geotechnischer und geophysikalischer Messverfahren im Straßenbau (Instruc-
tions relatives à l’application de méthodes de mesure géotechniques et géophysiques dans le cadre de la construction routière) (FGSV 558)
MBEB Merkblatt für die Bauliche Erhaltung von Verkehrsfl ächen aus Beton (Fiche technique relative à l’entretien des aires de circulation en béton) (FGSV 823)
MLs Merkblatt über die Verwendung von Lavaschlacke im Straßen- und Wegebau (Fiche technique relative à l’utilisation de scories volcaniques pour la pose de routes et chemins) (FGSV 611)
MRC Merkblatt über die Wiederverwertung von mineralischen Baustoffen als Recycling-Baustoffe im Straßenbau (Fiche technique relative à la revalorisation des matériaux minéraux comme matériaux recyclables dans le cadre de la construction routière) (FGSV 616/3)
MVB-K Merkblatt für die Verwertung von pechhaltigen Straßenausbaustoffen und von Asphaltgranulat in bitumenge-bundenen Tragschichten durch Kaltaufbereitung in Mischanlagen (Fiche technique relative à la valorisation par traitement à froid en centrales d’enrobage des matériaux de récupération à base de goudron-poix et des granulat d’enrobé de récupération dans les couches de base liées au bitume) (FGSV 755)
M TS E Merkblatt über Bauweisen für technische Sicherungsmaßnahmen beim Einsatz von Böden und Baustoffen mit umweltrelevanten Inhaltsstoffen im Erdbau (Fiche technique relative aux méthodes de construction d’équipements de sécurisation en cas d’utilisation de sols et de matériaux comprenant des substances dangereuses pour l’environnement dans le cadre de la construction routière) (FGSV 559) Merkblatt über Bodenverbesserungen und Bodenverfestigungen mit Bindemitteln (Fiche technique relative à l’amélioration et à la stabilisation des sols aux liants) (FGSV 551)Merkblatt über den Einfl uss der Hinterfüllung auf Bauwerke (Fiche technique relative à l’infl uence du remblai sur les ouvrages) (FGSV 526)Merkblatt über die Behandlung von Böden und Baustoffen mit Bindemitteln zur Reduzierung der Eluierbarkeit umweltrelevanter Inhaltsstoffe (Fiche technique relative au traitement des sols et des matériaux aux liants visant à la réduction de l’élution des substances dangereuses pour l’environnement) (FGSV 560)Merkblatt über die gebirgsschonende Ausführung von Spreng- und Abtragsarbeiten an Felsböschungen (Fiche technique relative à l’exécution de travaux de minage et d’enlèvement de talus en ménageant le terrain rocheux) (FGSV 537)Merkblatt über die Verwendung von Blähton als Leichtbaustoff im Unterbau und Untergrund von Straßen (Fiche technique relative à l’utilisation d’argile expansée comme matériau léger dans la couche de forme et le sol support des chaussées) (FGSV 556)Merkblatt über Felsgruppenbeschreibung für bautechnische Zwecke im Straßenbau (Fiche technique relative à la description des groupes de roches pour usages techniques de la construction routière) (FGSV 532)Merkblatt über fl ächendeckende dynamische Verfahren zur Prüfung der Verdichtung im Erdbau (Fiche tech-nique relative aux procédés de contrôle de compactage dynamique sur surfaces étendues) (FGSV 547)Merkblatt über Straßenbau auf wenig tragfähigem Untergrund (Fiche technique relative à la construction de chaussées sur un sol support peu portant) (FGSV 542)Merkblatt für die Herstellung von Oberfl ächentexturen auf Fahrbahndecken aus Beton (M OB) (Fiche tech-nique relative à la réalisation de textures de surface sur les chaussées en béton)Merkblatt zur Wiederverwendung von Beton aus Fahrbahndecken (Fiche technique relative à la revalorisation du béton des couches de surface des chaussées) Merkblatt für den Bau von Tragschichten und Tragdeckschichten mit Walzbeton für Verkehrsfl ächen (Fiche technique relative à la pose de couches de base et de couches de base/roulement en béton compacté au rouleau pour les aires de circulation)
RAP Stra Richtlinien für die Anerkennung von Prüfstellen für Baustoffe und Baustoffgemische im Straßenbau (Directives relatives à l’agrément des centres d’essais pour les matériaux et enrobés dans le cadre de la construction routière) (FGSV 916)
RiStWag Richtlinien für bautechnische Maßnahmen an Straßen in Wasserschutzgebieten (Directives relatives aux mesures techniques de construction sur les routes situées dans des zones de protection des eaux) (FGSV 514)
RLW Richtlinien für den ländlichen Wegebau (Directives relatives à la construction de chemins ruraux) (FGSV 675/1)
RStO Richtlinien für die Standardisierung des Oberbaues von Verkehrsfl ächen (Directives relatives à la standardisation des corps de chaussées) (FGSV 499)
RuA-StB Richtlinien für die umweltverträgliche Anwendung von industriellen Nebenprodukten und Recycling-Bau-stoffen im Straßenbau (Directives relatives à l’application éco-compatible des sous-produits industriels et matériaux recyclables dans le cadre de la construction routière) (FGSV 642)
RuVA-StB Richtlinien für die umweltverträgliche Verwertung von Ausbaustoffen mit teer-/pechtypischen Bestandteilen sowie für die Verwertung von Ausbauasphalt im Straßenbau (Directives relatives à la valorisation éco-compa-tible des matériaux de récupération à base de goudron-poix et de l’enrobé de récupération dans le cadre de la construction routière) (FGSV 795)
TL BE-StB Technische Lieferbedingungen für Bitumenemulsionen (Conditions techniques de livraison d’émulsions de bitume) (FGSV 793)
TL Beton-StB Technische Lieferbedingungen für Baustoffe und Baustoffgemische für Tragschichten mit hydraulischen Bindemitteln und Fahrbahndecken aus Beton (Conditions techniques de livraison appliquées aux matériaux et aux enrobés destinés aux couches de base traitées aux liants hydrauliques et aux chaussées en béton) (FGSV 891)
TL G SoB-StB Technische Lieferbedingungen für Baustoffgemische und Böden zur Herstellung von Schichten ohne Binde-mittel im Straßenbau, Teil : Güteüberwachung (Conditions techniques de livraison appliquées aux enrobés et aux sols destinés à la réalisation de couches sans liants dans le cadre de la construction routière), partie : contrôle qualité (FGSV 696)
TL BuB E-StB Technische Lieferbedingungen für Böden und Baustoffe im Erdbau des Straßenbaues (Conditions techniques de livraison appliquées aux sols et aux matériaux destinés aux travaux de terrassement dans le cadre de la construction routière) (FGSV 597)
TL Gestein-StB Technische Lieferbedingungen für Gesteinskörnungen im Straßenbau (Conditions techniques de livraison appliquées aux granulats dans le cadre de la construction routière) (FGSV 613)
TL SoB-StB Technische Lieferbedingungen für Baustoffgemische und Böden für Schichten ohne Bindemittel im Straßen-bau (Conditions techniques de livraison appliquées à l’enrobé et aux sols destinés à la réalisation de couches sans liants dans le cadre de la construction routière) ; partie : contrôle qualité (FGSV 697)
TP Beton-StB Technische Prüfvorschriften für Tragschichten mit hydraulischen Bindemitteln und Fahrbahndecken aus Beton (Réglementations techniques de contrôle appliquées aux couches de base traitées aux liants hydrau-liques et aux chaussées en béton (FGSV 892)
TP BF-StB Technische Prüfvorschriften für Boden und Fels im Straßenbau (Réglementations techniques de contrôle appliquées aux sols et aux roches dans le cadre de la construction routière) (FGSV 591)
TP D-StB Technische Prüfvorschriften zur Bestimmung der Dicken von Oberbauschichten im Straßenbau (Réglemen-tations techniques de contrôle appliquées à la détermination de l’épaisseur des corps de chaussées dans le cadre de la construction routière) (FGSV 974)
TP Gestein-StB Technische Lieferbedingungen für Gesteinskörnungen im Straßenbau (Réglementations techniques de contrôle appliquées aux granulats dans le cadre de la construction routière) (FGSV 610)
ZTV A-StB Zusätzliche Technische Vertragsbedingungen und Richtlinien für Aufgrabungen in Verkehrsfl ächen (Clauses contractuelles techniques complémentaires et directives relatives aux travaux de déblaiement des aires de circulation) (FGSV 976)
ZTV Beton-StB Zusätzliche Technische Vertragsbedingungen und Richtlinien für den Bau von Tragschichten mit hydrau-lischen Bindemitteln und Fahrbahndecken aus Beton (Clauses contractuelles techniques complémentaires et directives relatives à la réalisation de couches de base traitées aux liants hydraulique et de chaussées en béton) (FGSV 899)
132 l 133
ZTV E-StB Zusätzliche Technische Vertragsbedingungen und Richtlinien für Erdarbeiten im Straßenbau (Clauses contractuelles techniques complémentaires et directives relatives aux travaux de terrassement dans le cadre de la construction routière) (FGSV 599)
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ZTVLW Zusätzliche Technische Vorschriften und Richtlinien für die Befestigung ländlicher Wege (Réglementations techniques complémentaires et directives relatives à la stabilisation de chemins ruraux) (FGSV 675)
ZTV SoB-StB Zusätzliche Technische Vertragsbedingungen und Richtlinien für den Bau von Schichten ohne Bindemittel im Straßenbau (Clauses contractuelles techniques complémentaires et directives relatives à la réalisation de couches sans liants sans le cadre de la construction routière (FGSV 698)
134 l 135
Illustrations et textes non contractuelles, pouvant contenir des équipements en option. Sous réserve de toutes modifi cations techniques. Rendements dépendent des conditions d’emploi.Nr. 2478088 FR-01/16 © by Wirtgen GmbH 2016. Imprimé en Allemagne.
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