tunis sous les ottomans
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Tunis sous les OttomansArt et Architecture
• L’histoire de l’architecture maghrébine datant de l’époque moderne (XVIe-XIXe siècles) est restée longtemps mal connue.
• Priorité était accordée au Moyen Age.• Les villes historiques d’aujourd’hui (Tunis, Tripoli et Alger)
sont un héritage direct des trois ou quatre derniers siècles. • Pourtant l’époque moderne des régences maghrébines présente
un champ propice à la recherche et présente plusieurs avantages dans le domaine de l’histoire urbaine, architectural et artistique de cette ère.
• Les sources historiques sont variés et riches de renseignements.
Repères historiques de la régence de Tunis
• 1574 : Fin de la dynastie Hafside, de l’occupation espagnole et la conquête ottomane de Tunis par le Kapudan Sinan Pacha.
• 1574-1594 : Règne des premiers beylerbeys (Pachas). • 1594-1640 : Règne des deys,• 1632-1702 : La dynastie Mouradites• 1705-1957 : La monarchie Husaynides• 1881-1956 : Le protectorat français
La médina de Tunis
• Tunis, naguère petite bourgade berbère, (oppidum tunicense), étalée à flanc de côteau sur la colline descendant en douceur jusqu'aux rives du lac (la Bdira) est de ces sites privilégiés que de la géographie favorisa et que l'histoire a élu.
• Sa proximité de la fameuse Carthage romaine, faisait qu’elle vivait toujours à son ombre, mais jamais elle ne l’a dénudé de toute importance .
• Au VIIe siècle, ce village se convertit en une forteresse qui réunit les soldats musulmans, et devenait ainsi le point de départ de toutes les invasions musulmanes.
Formation de la Régence de Tunis (Tunus Eyaleti)
• Le XVIe siècle se caractérise essentiellement par le conflit hispano-turque pour l’occupation du bassin méditerranéen à savoir : Charles Quint , l’empereur chrétien de la péninsule ibérique et Soliman le Magnifique le sultan ottoman.
• Tunis se trouvait conquise plusieurs fois, tantôt par les espagnols, tantôt par les Ottomans et je cite successivement : Kheireddine Barberousse, Charles Quint, Euldj’ Ali, Don Juan d’Autriche et Sinan.
• Septembre 1574 : Conquête du Royaume d’Ifriqiya, qui été sous la suzeraineté espagnole, par les troupes ottomanes, amenées d’Istanbul par le Kapudan Sinan Pacha.
• Fin de la dynastie Hafside et formation d’une province de l’Empire avec à sa tête un Pacha, dépendant d’abord d’Alger.
• A partir de 1587, le Pacha correspondait directement avec le Sultan de la Sublime Porte (al-bâb al-’âlî).
• Le Pacha est un haut fonctionnaire, représentant le sultan à la tête de la régence, nommé d’Istanbul pour une durée limitée.
• Ainsi, les premiers beylerbeys étaient ; Haydar, Rajab, Ja’far, Mustafa , Hasan, Muhammed et Husayn Pacha, qui n’ont pas laissé de réalisations architecturales connues.
Les premières réalisations sous Sinan Pacha et ses successeurs
• Vers la fin du siècle et après l’établissement des Ottomans, Tunis était une ville en moitié ruine.
• Les premières réalisations datant de cette époque :
- Réparation des murailles de la médina.
- Rénovation de Kasba pour y installer le diwân, la résidence du Pacha et celle du Dey.
NB : Le Dey est le chef du commandement de la milice des janissaires.
Le règne des Deys et leurs fondations
• En 1594 : Le règne des Pachas prend fin après 3 ans de turbulence.
• Un nouveau régime s’installe correspondant au Dey, élu par le nouveau dîwân et qui devient le chef réel de la province.
• Les premiers deys étaient Ibrahim Rodhelsi et Mûssa Dey.• Le vrai fondateur du régime fut ‘Uthmân Dey.
Dâr ‘Uthmân( ‘Uthmen Dey 1598-1610)
• Plus connu sous le nom de Dâr al-Aoula, il s’agit d’un palais privé de l’un des
premiers deys de Tunis.• Il se situe dans la partie sud
de la médina de Tunis. Ce choix se justifie par la recherche d’une retraite agréable et sûre en dehors de l’exercice du pouvoir.
• De même, il se justifie par son à proximité du port et de son lac maritime avec lequel il communique avec la porte de la mer (Bâb al-Bahr).
Plan du Dâr ‘Uthmen
Colonnes de marbre blanc à chapiteaux andalous de la cour
Gros plan sur l'une des portes ouvrant par un arc brisé outrepassé à claveaux noirs et
blancs
Détail du décor mural Décoration intérieure associant plâtre sculpté, marbres et céramiques
Le complexe de Yûsef Dey (1610-1637)
• Introduction de la notion de « Külliye » ou complexe architectural dans le cadre d’une intervention urbanistique.
• La zone d’intervention de Yûsef Dey était un dépotoir. • Ainsi, le complexe intégré de Yûsef Dey comprend :- Des édifices religieux (La mosquée, la turba (édifié 2 ans par
son fils) , la midhâ et la madrasa).- Des édifices d’utilité publique (Cafés, Sâbil).- Des édifices à caractère économique (Les souks).Souk al-BshamkiyaSouk des turcs (al-trouk)Souk al-birqaSouk des Djerbiens (ou Laffa)
Plan général du complexe de Yûsef Dey
La mosquée de Yûsef Dey
Inscription datant avec exactitude la date de construction 10 shawwâl 1023 / 13 novembre 1614 – 22 ramadan 1024/ 14 octobre 1615
Plan de la mosquée de Yûsef Dey
Utilisation de chapiteaux de ré-emploi antiques venant de divers sites archéologiques (probablement de Carthage)
• Introduction du minbar (la chaire) maçonné en marbre.
Le minbar de la mosquée de Yûsef Dey 1615
Minbar en marbre de la basilique Aya Sofya – Sultan Mehmet Fatih
• Introduction du rite hanafite en dépit du malékisme de la régence.
• Pour faire distinguer une mosquée hanafite d’une malékite, les nouveaux souverains de la régence ont opté pour un minaret octogonal au lieu du minaret classique ifriqiyen à base d’un plan carré.
Minaret de la mosquée ‘UqbaKairouan
Minaret de la mosquée de Yüsef Dey - Tunis
• Introduction de la calligraphie en cursive orientale
الثلث . خط• Dans d’autres régions de la régence, nous décelons
quelques inscriptions en turc Osmanli.
Inscription au niveau de la turba de Yûsef Dey en cursive orientale
Mausolée de Sidi Kacem al-JaliziTurba de Yûsef Dey
• Introduction de la cippe à turban et décoration de la pierre tombale.
Exemples de cippes à turban de la turba de Yûsef Dey
• Mise en place d’un mahfil , espace conçu pour les khawâja-s.
Mahfil de la mosquée de Yûsef Dey
Khatma de la mosquée de Yûsef Dey
• La mosquée de Yûsef Dey devient ainsi un prototype architectural de la mosquée tunisoise pendant l’époque moderne, à l’exception de celle du souverain mouradite Muhammed Bey.
Fin du règne des Deys et l’instauration de la monarchie Mouradites
• Dès la 1ère moitié du XVIIe siècle, l’extension des beys au détriment de celle des deys est devenu une réalité concrète dans l’exercice du pouvoir dans la régence.
NB : Le bey était à l’origine le chef des troupes terrestres; son rôle était d’assurer l’ordre et de lever les impôts à l’intérieur du pays.• Le commandant Ramdhân, désigné par Sinan Pacha à la tête
des troupes qu’il laissa en Tunisie aurait eu des officiers pour le seconder et qui ont eu le titre de bey.
• L’un d’eux fut Moratto Corso ou Murâd Ier , esclave d’origine corse.
• Muratto Corso succéda son maître dès 1613. Il s’est doté d’une façon lente et progressive de larges pouvoirs.
• En 1631, le sultan ottoman octroie à Muratto le titre du Pacha sur un Fireman. Ainsi, il quitta ses fonctions de bey pour imposer son fils Muhammed pour le succéder, connu sous le nom de Hammûda Pacha al-Murâdî.
• Après la mort du dey, Usta Murad, Hammûda Pacha va s’imposer en monarque absolu, avec l’appui favorable des la population de Tunis ainsi que d’autres villes notamment Kairouan, Sousse, Gabés, Gafsa, Kef et Bizerte.
Les grands travaux et aménagement de la ville de Tunis sous Hammûda Pacha al-Murâdî
• Parmi les réalisations à mettre sur le compte des deys qui partageait le pouvoir avec le nouveau souverain de la régence nous citons :
• Turba de Mohammed Lâz (1647-1653).
• Turba de Ahmed Khûja (1640-1647).
• Parmi la réalisation de Hammûda Pacha :
- Des travaux importants dans le minaret de la mosquée al-Zaytûna, qui fut remplacé au XIXe siècle par le minaret actuel.
- L’embellissement et les extensions des souks de la médina
- L’extension du quartier israélite (Le quartier des juifs Livournais appelé les Grânâ-s, à proximité de la Hara ).
La mosquée de Hammûda Pacha al-Mûradi (1631-1666)
• Hammûda Pacha édifia son complexe architectural, qui s’organise autour d’une grande mosquée.
• Selon Ibn Abî Dînar, Hammûda Pacha édifia sa moquée sur l’emplacement de maisons d’habitations achetés à leurs propriétaires à des prix élevés.
Plan de la mosquée de Hammûda Pacha al-Murâdî
Minbar maçonné en marbre – Mosquée Hamûda Pacha
Minbar maçonné en marbre – Mosquée Hamûda Pacha
Le mausolée des Mouradites
• L’édifice présente une disposition proche de celle de la mosquée de Yûsef Dey : une salle de prière bordée sur 3 côtés par des cours précédées par des galeries.
• Contrairement à la mosquée de Yûsef Dey, les murs de l’oratoire de celle de Hammûda Pacha ont reçu un revêtement somptueux, tapissés par un lambris de marbre.
La mosquée de Hammûda Pacha
Le souk des chéchiasFondé par Muahmmed Bey (1675-1696)
• Muhammed Bey fut le bâtisseur du grand complexe soukier dans la médina de Tunis.
• Il ordonna en 1691 la construction des trois souks de Chéchias comme l’affirme al-Wazîr al-Sarrâj.
• Le souk des chéchias communément appelé Chaouachine, occupe une position stratégique au cœur des souks centraux de la médina de Tunis.
• Il est à proximité des grandes fondations du siècle dernier à savoir : Dâr el-Bey, la mosquée de Hammûda Pacha, la mosquée de Yûsef Dey et le souk des turcs.
• Ainsi , ce complexe il se considère le dernier monument dans cette partie de la médina de Tunis.
Le souk des chéchias
La mosquée de Muhammed Bey (1692-1696)
• L’inspiration ottomane orientale est très évidente dans la fondation de Muhammed Bey.
• Il s’agit de l’unique mosquée tunisienne qui dérive d’un prototype turc à l’instar de la mosquée Yeni Valide.
• La fondation de la mosquée se situe dans le cadre de la rénovation et l’aménagement du quartier de Bâb al-Suwayqa.
La mosquée Sidi Muhriz (Muhammed Bey)
• Avec sa coupole monumentale, cette mosquée qui l’une des plus imposantes de la médina. Elle domine complétement le quartier.
• La fondation se dresse en face du mausolée du saint Patron de Tunis : Sidi Muhriz, où il borde le souk qui porte le même souk, et qui avec les souks al-Hût et celui des Livournais « al-Grâna », relie la zone centrale de la médina au faubourg Nord de Tunis à la porte médiévale Bâb al-Suwayqa.
Plan de la mosquée de Sidi Muhriz
Elévation de la mosquée de Sidi Muhriz dressé par l’architecte français D’Avlier
• Importation de la faïence d’Iznik - Turquie
La faïence d’Iznik de la mosquée de Muhammed Bey
La faïence d’Iznik de la mosquée de Muhammed Bey
La faïence d’Iznik de la mosquée de Muhammed Bey
Fin du règne des Mouradites et l’instauration des Husseinites
• Au XVIIe siècle, la régence a connu de profondes mutations.• Le pouvoir héréditaire instauré par les beys Mouradites,
trouvera sa prolongation avec les Husseinites après un bref intermède correspondant au règne de Ibrahim Chérif (1702-1705).
• Husayn Ben Ali Turki, devint bey de Tunis en 1705, reçut d’Istanbul le titre de Pacha avec le rang de beylerbey.
• Tout au long de son règne, Tunis et ses environs connurent une véritable prospérité : il enrichit l’ancien palais Hafside du Bardo, il créa des madrasas, rédiffia le souk des sakkâgîne, et le dota de plusieurs fondouks.
Le complexe des Teinturiers (1724-1727)
Plan général du complexe Sabbâghîn ( Les teinturiers)
Le minbar de la mosquée des teinturiers
La faïence d’Iznik de la mosquée des teinturiers
La faïence d’Iznik de la mosquée des teinturiers
La faïence d’Iznik de la mosquée des teinturiers
La madrasa al-Nakhla
• Suite à son avènement à la tête de la Régence de Tunis, Husayn Ben ‘Ali entama une série de constructions au sein de la médina.
• Après l'achèvement de sa première madrasa dite al-Husayniya al-Sughrâ, sise rue Essourdou près de Bâb al-Jadîd, il fonda une seconde à proximité de la grande mosquée al-Zaytûna, sur l'emplacement d'un ancien fondouk appelé fondouk al-zbîb.
La façade de la madrasa al-Nakhla
Vue intérieure de la madrasa al-Nakhla
Chapiteau du type « Turc »
Le conflit Husayni-Bâchi Ali Pacha – Le nouveau souverain de la régence
• Ali Pacha, neveu de Husayn Ben Ali, était l’héritier légitime du règne de la régence. Le fondateur de la monarchie n’avait pas eu encore de descendance mâle.
• Toutefois, Husayn Ben Ali Turki eut des enfants d’une captives génoise et il écarta son neveu Ali.
• Avec l’appui de la régence d’Alger, Ali Pacha chassa son oncle de la régence depuis 1728.
• En 1740, l’oncle fut décapité par le fils d’Ali Pacha (Yûnes) dans la ville du Kairouan.
• La régence de Tunis devient de nouveau sous la souveraineté d’un Pacha de 1735 à 1756.
• Ali Pacha fut le grand bâtisseur de la régence de Tunis.
Parmi ses réalisations on cite : - La madrasa de Hawânit Ashûr- La Turba d’al-Jallaz- La madrasa al-Bâchiya- La madrasa al-Slimâniya- La madrasa de Bîr Lahjâr- La turba Bâchiya- Le complexe d’el Kashshâshîne.
La madrasa al-bâchiya
La madrasa al-slimâniya
La madrasa de Bîr Lahjâr
• La madrasa de Bîr Lahjâr se situe dans le quartier de Dâr el-Pacha, actuellement Rue el-Pacha.
• Quelques mois avant sa chute en 1756, Ali Pacha décide la construction de cette madrasa.
• Il fut ensuite tué avant l’achèvement des travaux et c’est son gendre Rejeb Ben Mami qui se chargea de la fin du chantier.
• L’influence ottomane au niveau de la madrasa de Bîr Lahjâr se manifeste à travers la combinaison des différents supports les uns avec les autres.
• L’oratoire comporte un bandeau épigraphique en cursif oriental portant les noms de Dieu, parcourant les murs de l’oratoire et séparant les lambris des carreaux de céramiques des revêtements en stuc à l’instar des monuments d’Istanbul.
Combinaison épigraphie et lambris de carreaux de faïence
Combinaison épigraphie et lambris de carreaux de faïence Palais Topkapi Istanbul
La faïence localeà influence ottomane
Vase de la Vie
Reprise de la souveraineté par les fils de Husayn Ben Ali ( Muhammed Rachid Bey et Ali Bey )
• Le scénario de la fin du règne de Husayn Ben Ali se reproduira en 1756.
• Les janissaires de la régence d’Alger envahissent cette fois ci Tunis, accompagnés par les deux fils du fondateur de la dynastie.
• Après la chute de la capitale le 26 Août 1756, Ali Pacha fut prisonnier par le bey de Constantine, puis assassiné.
• La souveraineté de la régence revient aux héritiers légitimes du trône husseinite.
• Parmi les réalisations d’Ali Bey on cite: - Le souk des tanneurs- Les takkiya-s- Le complexe de Turbet el-Bey- La madrasa al-Husayniya al-Kûbra
Turbet el-Bey : le Panthéon des Husseinites
• Ce complexe funéraire s’organisent autour de deux patios et se compose de 8 salles couvertes toutes de coupoles peu différentes par la dimension, la forme et la structure.
• Nécropole royale, la turba du bey est la plus remarquable des fondations de Ali Bey et elle prend une place importante dans l’art funéraires de la Tunisie Husseinite.
Plan de Turbet el-Bey
Vue intérieure de Turbet el-Bey
• La turba du Bey témoigne par son architecture l’évolution des techniques locales et des différents apports étrangers orientaux et européens.
• On décèle la marqueterie de marbre agrémentant les muraux, les colonnes, les chapiteaux portant les arcs ainsi que les pierres tombales ciselés dans le même matériaux et qui représentent un répertoire de marbre sculpté assez riche de plusieurs centaines de panneaux.
• De même, il recèle les plus importants et les plus complets des inscriptions funéraires.
Vue intérieure de Turbet el-Bey
Le complexe de Yûsef Sâhib al-Tâbaa
Extrait du plan parcellaire de Tunis – Place Halfaouine
Plan de la mosquée de Yûsef Sâhib Tâbaa
Vue générale de la mosquée de Yûsef Sâhib Tâbaa
• L’inspiration ottomane réside essentiellement dans la notion de complexe ou « Kûlliye », le minbar maçonné en marbre, le mahfil et la khatma,
• Toutefois, cette mosquée représente un modèle de forte influence européenne notamment italienne à travers la décoration et les chapiteaux.
Exemples de chapiteaux de la mosquée de Yûsef Sâhib Tâbaa
Le mihrab de la mosquée de Yûsef Sâhib Tâbaa
Influence italienne dans la décoration de la mosquée de Yûsef Sâhib Tâbaa
Tunis à l’époque des Tanzimats
• Les Tanzimat furent une ère de réformes dans l'Empire ottoman qui durèrent de 1839 à 1876, date à laquelle fut promulguée la Constitution ottomane, suivie de l'élection d'un premier Parlement ottoman.
• Les régences se basculaient entre un projet impérial réformateur et une modernisation locale.
• Apparition d’un nouveau style architectural « Arabisance » alliant le style occidental avec les traditions locales.
• Toutefois quelques influences ottomanes sont perceptibles.
Taksim Kışlası – fondée en 1806 par le sultan Selim III
Collége Sadiki– fondé en 1857 par Sadok Bey
Ministère des finances – Place de la Kasbah
Conclusion
• Un rapport continu et un rattachement avec Istanbul facilité par la main d’œuvre, les matériaux de construction et les techniques, etc.
• Conservation des traditions locales• Apport étranger• Ouverture sur l’Europe• Formation d’un art caractéristique de cette époque (faïence, marbre,
calligraphie, etc) inspiré des arts ottomans de la capitale de l’Empire.
Merci pour votre attention
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