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Post on 15-Sep-2018
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présente
danbéUn concert narratif
D’après le texte de Aya Cissoko et Marie Desplechin
(éd. Calmann-Lévy)
Création musicale et sonore Pierre Badaroux et Laurent Sellier
Adaptation Olivia Kryger
Création lumière et régie généraleFrédéric Gillmann
Olivia Kryger, voix parléePierre Badaroux, contrebasse, basse, ukulélé, kalimba, électronique live, voix parlée
Laurent Sellier, guitare, percussions, futujara, électronique live, voix parlée
sous casques
Extraits de presse3T Télérama “Outre l’exceptionnel talent des interprètes (une narratrice et deux musiciens), le dispositif est une expérience unique à vivre.” Télérama
Le concert est organisé avec une parfaite rigueur, le récit sobrement animé de quelques gestes précis, comme on indique une direction. Et le travail du son, en accord avec celui de la voix, est d’une très grande beauté : musique en direct, et sons enregistrés permettent à la voix de faire vivre toutes les nuances, et font aussi entrer le spectateur dans une communauté intime unique. La vision naît par l’oreille, vaste et libre. Beauté sans pathos… Théâtre du Blog
On ressort de ce spectacle bouleversé (par son histoire personnelle), transporté (par la forme concert totalement atypique et réussie) et reboosté (tant cette femme est d’une force mentale et physique incroyable). Un beau spectacle sur le courage, la ténacité et la quête de sens, à voir absolument ! Théâtre et +
“On retiendra le passionnant récit-concert de la cie (Mic)zzaj. Un voyage sonore dense, intense, conté avec les mots de Marie Desplechin et la voix envoûtante d’Olivia Kryger.” Dernières nouvelles d’Alsace.
Tournée 2015/2016• 10 octobre 2015 - Passés par la case prison - l’Usine - TOURNEFEUILLE (31)• 3 novembre 2015 - Danbé - Festival NovAdo - RODEZ (12) • 13 novembre 2015 - Clima(x) - La Coupole - VILLARD-DE-LANS (38)• du 17 au 20 novembre 2015 - Histoire de Clara - Le Dôme Théâtre - ALBERTVILLE (73)• 24 novembre 2015 - Danbé - Le Toboggan - DECINES (69)• 29 novembre 2015 - les Aventures du Prince Ahmed- Forum des Images - PARIS (75)• 8 décembre 2015 - Histoire de Clara - La Ferme du Buisson - NOISIEL (77)• 22 janvier 2016 - Danbé - Espace 1789 - SAINT-OUEN (93)• 29 et 30 janvier 2016 - Histoire de Clara - Le Triangle - HUNINGUE (68)• 5 et 6 février 2016 - Danbé - Centre Culturel Jean Houdremont - LA COURNEUVE (93)• 10 mars 2016 - Histoire de Clara - L’Eclat - PONT-AUDEMER (27)• 15 mars 2016 - Clima(x) - Espace Malraux - CHAMBERY (73)• 21 et 22 avril 2016 - Danbé - l’Arc - REZE (44)• 10 mai 216 - Histoire de Clara - Relais Culturel - WISSEMBOURG (67)• 13 mai 2016 - Histoire de Clara - MAC Robert Lieb - BISCHWILLER (67)• 18 mai 2016 - Histoire de Clara - Le Brassin - SCHILTIGHEIM (67)• 20 et 21 mai 2016 - Histoire de Clara - Espace Grün - CERNAY (68)• 27 mai 2016 - Danbé - Théâtre Paul Eluard - BEZONS (95)• 31 mai 2016 - Clima(x) - Train-Théâtre - PORTES-LES-VALENCE (26)• Juin 2016 - Finis Terrae - Le Dôme Théâtre - ALBERTVILLE (73)
Pierre Badaroux est compositeur associé au Dôme Théâtre, scène conventionnée d’Albertville.
Note d’intentionDans le dispositif étonnant des concerts sous casques, DANBE est à la fois un portrait sonore et littéraire de la France des 40 dernières années, une pièce musicale et radiophonique, une forme de théâtre documentaire.
Conçue autour de la question du sonore, l’écriture musicale intègre la voix parlée, et navigue librement entre musique électroacoustique, concrète, paysages sonores, jazz contemporain, formes mélodiques ou improvisées. Elle demeure indissociable du jeu et de l’interaction scénique entre les musiciens et la comédienne, se construisant en complémentarité avec le texte, sans illustration, mais dans une recherche permanente de sens, de poésie, et d’émotion.
Artistes et public partagent le même espace. Chaque spectateur- auditeur, muni d’un casque, peut s’abandonner entièrement à une écoute rêveuse, où l’infiniment petit est entendu et où le regard n’est pas obligatoirement sollicité. Pour une expérience d’écoute intime et collective.
L’HistoireAya Cissoko est née à Paris en 1978. Elle évoque la douceur de son enfance, heureuse et lumineuse, aux côtés de ses parents et de ses trois frères e t soeurs dans un quart ier popula ire du 20e arrondissement .
En novembre 1986, son père, Sagui et sa petite soeur, Massou, meurent dans l’incendie criminel de leur immeuble du 22 rue de Tlemcen. La petite Aya, huit ans, est précipitée dans la tragédie. Massiré, sa mère choisit de s’opposer à la tradition malienne en restant en France. Elle est alors rejetée par la famille de son mari. Massiré élève seule ses enfants, dans le respect du “Danbé”, la dignité en bambara.
Aya croise alors sur sa route la boxe, dont elle devient plus tard championne du monde. Elle mène là avec ténacité son combat contre le “Drukutu” (le malheur), pour surmonter les deuils et inventer sa propre vie.
La compagnie (Mic)zzaj Née en 2002 sous l’impulsion du compositeur et contrebassiste Pierre Badaroux, (Mic)zzaj s’inscrit dans un croisement des langages et des formes artistiques, dont l’énergie initiale est la musique et le sonore. L’univers musical croise l’improvisation, les formes écrites (jazz contemporain, formes mélodiques, oniriques, répétitives…) et l’électro-acoustique (sons environnementaux, sons abstraits, transformation en temps réel, modes de diffusion). La singularité des propositions artistiques, à travers des formes originales et renouvelées, des choix thématiques forts et impliqués, inscrits dans le réel, l’alliance de plusieurs langages artistiques (musique et textes littéraire, poétique, documentaire, musique et image…), ont permis la rencontre de très nombreux publics, tant en séances scolaires qu’en représentations tout public, ainsi que la reconnaissance de nombreux réseaux professionnels.
(Mic)zzaj propose à ce jour des cinéma-concerts - du solo au quartet -, des concerts sous casques (l’Histoire de Clara, Danbé, A l’Impossible o n e st t e n u ) , u n co n ce r t d o c u m e n t a i re ( C l i m a ( x ) ) m a i s a u ss i d e s projets instrumentaux et de nombreuses actions pédagogiques innovantes.
Installée en Savoie, la compagnie travaille en lien étroit avec des structures labellisées (Dôme Théâtre, Scène Nationale de Chambéry) ainsi qu’avec les institutions départementales et régionales, pour mener de nombreuses actions sur le territoire – concerts, ateliers, stages – tout en faisant éclore et rayonner des projets musicaux dans tout l’Hexagone. Ses concerts narratifs sous casques, Danbé et l’Histoire de Clara, ont donné lieu à plus de 300 représentations à travers la France dans des lieux et des territoires très divers.
Les spectacles de la compagnie ont notamment été accueillis par les scènes nationales de Dunkerque, Mâcon, Cavaillon, Cergy, le Centre Dramatique National de Lille-Tourcoing, l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne, la Maison des Métallos à Paris, le GRAME à Lyon, les Festivals d’Ile-de-France, Extension (La Muse en Circuit), Les Détours de Babel - Centre International des Musiques Nomades, le Musée du Quai Branly, la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme…
D’après le roman éponyme de Aya Cissoko et Marie Desplechin,
«Danbé» (Calmann-‐lévy)
Adapta7on de Olivia Kryger
Créa7on musicale et sonore de Pierre Badaroux et Laurent Sellier
avecOlivia Kryger, voix parlée
Pierre Badaroux, contrebasse, basse électrique, ukulélé, kalimba, électronique live, voix parlée
Laurent Sellier, guitare, percussion, guitare préparée, futujara, électronique live, voix parlée
Une produc+on de la compagnie (Mic)zzaj
Ce projet a été réalisé grâce au sou7en de :de la DRAC Rhône-‐Alpes
du Conseil Général de la Savoie, de la Cité Na7onale de l’Histoire de l’Immigra7on, le Bateau Feu-‐Scène Na7onale de Dunkerque,
le Théâtre, Scène Na7onale de Macon, la Ferme de Bel Ebat, la Traverse, le Carré Belle-‐Feuille
L’Alsace - 10 février 2014
Momix, le plein d’émotionsLa 23e édition du festival Momix s’est achevée avec, hier encore, de très belles propositions. Ce deuxième week-end, comme le premier, s’est joué presquepartout à guichets fermés.
Le retour de la Compagnie (Mic)zzajEt puis, il y a eu hier après-midi un momenttrès attendu par des fidèles du festival, ledernier spectacle de la compagnie Miczzaj,Danbé. En 2012, leur Histoire de Clara avaitbouleversé le public et remporté le prix Momix.Ils reviennent avec le même dispositif,un texte littéraire, une comédienne, des musiciensbruiteurs bidouilleurs qui produisenten live la bande-son du récit. Les spectateurssont invités à mettre un casque, ils peuventaussi s’allonger confortablement sur le grandtapis, avant de partir en voyage.Le récit autobiographique d’Aya Cissoko avecles mots de Marie Desplechin, une écriturepuissante et dépouillée, qui raconte l’essentiel,sans pathos et sans fioriture, d’un parcoursétonnant. Là encore, la performance dela comédienne, Olivia Kryger (qui signe aussil’adaptation), en fait une expérience intérieureet collective éblouissante.
Frédérique Meichler
Dernières Nouvelles d’Alsace - 12 février 2013
Dans les spectacles présentés au cours de la semaine, on retiendra (...) le passionnant récit-concert de lacompagnie Miczzaj, Danbé, qui restitue l’incroyable parcours de vie d’Aya Cissoko. Un voyage sonoredense, intense, conté avec les mots de Marie Desplechin et la voix envoûtante d’Olivia Kryger.
LA TRAGIQUE BEAUTÉ DU DANBÉAprès-‐texte -‐ Vendredi 23 Novembre 2012
À l'Espace La Traverse, Danbé est un « spectacle sous casques » : à la fois concert et récit, une expérience inFme pour unecommunauté de spectateurs placée au centre de la scénographie. Une créaFon de la Cie Mic(zzaj)... (ça se prononce"mixage")Une histoire de vie confiée au creux de l’oreille.Ça commence avec un récit de genèse personnelle : l’héroïsme banal de migrants africains qui construisent une famille pleine d’amour pour des enfants « français d’origine malienne ». Le courage digne d’Aya et sa mère fait face aux tragédies qui s’abaDent sur la famille Cissoko. CeDe dignité comme aGtude face à la vie, transmise d’une généraJon à l’autre chez les malinkés : c’est le danbé… Ce principe est un des piliers sur lesquels une peJte parisienne noire se hisse jusqu’aux championnats du monde de boxe et jusqu’à Sciences Po…Aussi romanesque que cela semble, cela Jent du documentaire car rien n’est inventé. Tout est tellement vrai qu’Aya et sa mère ne souhaitent pas le (re)vivre lors d’un spectacle sous casques où « les morts occupent la place que les vivants n’ont pas su prendre ».
Où est la scène ? Où sont les fauteuils de spectateur ?Dans la salle de spectacle, il y a plein de coussins et sur chacun se trouve un bon gros casque audio que l’on se met sur la tête. Sans image, le rapport à l’oeuvre est pourtant « très cinémaJque dans le rapport au temps, aux tensions et à l’intensité…» expliqueront les arJstes. Autour du public, la scénographie est élaborée en écho à ceDe noJon avec un grand écran où rien n’est projeté, comme une page blanche où l’histoire va s’écrire. En face : une comédienne et un micro posés sur un écran comme sur un ring de boxe sans corde. Deux écrans colorés, un de chaque côté, avec deux compositeurs cernés d’un aGrail d’instruments de musique, de micros et de machines étranges…
Dramaturgie sonoreTout est joué en direct, à part trois sensaJons d’Afrique : un marché, un chant et des oiseaux dans la savane. CeDe nouvelle lutherie est associée à une paire de programmes informaJques et le moindre son est retravaillé avant d’arriver à nos oreilles. Le traitement sonore va plus loin que la stéréo (gauche et droite). Avec la spaJalisaJon, l’univers est perçu en 3D : profondeur et hauteur. La voix se déplace et on l’entend parfois parler au-‐dessus de notre tête… et même à l’intérieur, entre nos deux oreilles.
Bain musical et déferlantes d’émo+onsCertains spectateurs regardent la comédienne, d’autres tentent de suivre les musiciens, d’autres encore fixent le grand écran où rien n’est projeté si ce n’est ce qu’il se passe dans leur tête. Il y en a aussi qui gardent les yeux clos ou qui cherchent le regard des autres comme pour dire « toi aussi t’as entendu ce son incroyable ? tu crois à ce coup de théâtre ? » La composiJon musicale et la narraJon sont une seule oeuvre : on ne perçoit pas de découpage comme sur un album mais ça pourrait faire penser à des créaJons spéciales pour des radios... Ça serait certainement différent de recevoir ça autrement qu'avec le casque.Les sensibilités sont emportées par la voix et l’histoire, au risque de rater une subJlité sonore… ou bien, à l’inverse, ce sont les textures électroacousJques qui menacent de submerger la conscience. Ce qui nous perd vraiment c’est la beauté du danbé, la force de ces femmes hors du commun, l’une dans l’ombre et l’autre sous les projecteurs un peu malgré elle. Les plus éprouvés regreDeront qu'il n'y ait pas davantage d'instants de légèreté dans ceDe histoire.
Forcément, Le Prétexte est allé à la rencontre de la Compagnie Mic(zzaj) pour en savoir un peu plus…Olivia Kryger a adapté le livre de Aya Cissoko et Marie Desplechin (EdiJon Calmann-‐Levy) pour condenser les 180 pages en une vingtaine. Elle a ensuite appris le texte au fur et à mesure, en lien avec la créaJon sonore de Pierre Badaroux et Laurent Sellier. Le spectacle a été monté entre mai et octobre 2012. Pierre vient du jazz et a élaboré des ciné-‐concerts, entre autres. Laurent a déjà 10 ans de concerts sous casques derrière lui et il voulait aller vers une forme plus écrite. Ce n’est pas leur première créaJon sous casques : L’histoire de Clara ou La Barbe Bleue sont de précédentes « lacrymostéréophonies »… L’après-‐midi du vendredi 23/12/12, c’était leur onzième représentaJon et tous les trois l’ont parJculièrement bien vécue : c’est en effet un art délicat que d’être parfaitement ensemble dans ceDe performance, séparés par l’espace et le public, tous reliés par les micros et les casques. En plus, la très belle histoire qu’ils interprètent peut les submerger d’émoJons autant que le public : ils étaient en larmes à la fin des premier filages… Si les musiciens arrivent à présent à s’en détacher un peu, Olivia a du fil de comédienne à retordre lors des représentaJons. Le soir même, L'Espace La Traverse a accueilli une soixantaine de spectateurs qui ont eu la chance de discuter avec le trio de Mic(zzaj) après le spectacle... même si tout le mondé était un peu groggy.
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