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UNIVERSITÉ KASDI MARBAH OUARGLA
Faculté Des Sciences Appliquées
Département de Génie des Procédés
MÉMOIRE
MASTER ACADEMIQUE Domaine : Sciences et Technologies
Filière : Génie des Procédés
Spécialité : Génie de l’Environnement
Présenté par : BOUGLAM RADJA SAADIA
Thème
Le rôle du système de Management
environnemental SME dans la réduction de la
consommation des ressources (Eau et Energie) pour
la protection de l’environnement Cas de l’unité de
Traitement de Brut Sud a Hassi Messaoud
Soutenu le 22/05/2016 Devant le jury composé de :
Mr. TABCHOUCH AHMED MAA Président
Dr. CHAOUCH NOURA
Dr. SELLAMI Med
HACENE
MCA
MCA
Examinateur
Examinateur
Dr.CHAOUKI MOURAD MCB Rapporteur
ANNÉE UNIVERSITAIRE : 2015/2016
Remerciement
Tout d’abord, Je remercie le Dieu, notre créateur de
m’avoir donné la force pour accomplir ce travail.
Je tiens à remercier vivement notre encadreur Mr
CHAOUKI pour ses précieux conseils et orientations
qui nous ont été très utiles.
je tiens à remercier également les membres de jury
et je remercie enfin les personnes qui ont contribué
de Prés ou de loin à me porter assistance pour la
réalisation de ce travail et particulièrement
MR.GHORAB, Chef De Département MR.LEKMITI,
Chef de service et l'ingénieur de surface
MR.TASSINE de l’UTBS de Hassi Messaoud.
DEDICACES
Je dédie ce modeste travail à toute ma famille, à mon cher Riad Qui sème le bonheur dans mon chemin
À tous les enseignantes et enseignants qui ont contribué A ma formation, et à tout le personnel du département
Génie des Procédés Je le dédie également à mes amies :Kaltoum , Hadjer,
Hanane et à tous ceux qui m’ont assisté.
PARTIE I SYNTHESE BIBLIGRAPHQUE
Chapitre I
V.1. Introduction 3
V.2. La notion d’environnement 3
V.3. L’entreprise et l’environnement 3
V.4. L’intérêt de la démarche environnementale 3
V.5. Définition d’un SME 6
V.6. Définition de l’ISO 6
V.7. La construction du SME 7
V.12. Conclusion 14
Chapitre II La consommation des ressources
I.1. Introduction 15
I.2. le contexte énergétique mondial 15
I.4. L’eau dans l’industrie 15
I.5. Contexte et situation énergétique en Algérie 16
I.6.1. Les consommations des industries non-Energétiques 17
I.6.2. La Consommation des Industries Energétiques 17
I.7. Présentation de l’entreprise SONATRACH 17
I.8. Présentation du champ pétrolier Hassi Messaoud 17
Chapitre III Présentation du complexe industriel sud
II.1. Introduction 19
II.2.Présentation du Complexe Industriel Sud ‘CIS’ 19
II.3.diagnostic interne 22
II.4. Impact de la consommation sur l’environnement : 30
II.4.Conclusion 32
chapitre IV présentation de l’UTBS
III.1. Introduction 33
III.2. Présentation de l’UTBS 33
III.3. Description de l’unité 34
III.4. Diagnostic interne 37
III.5. Impact de la consommation sur l’environnement 44
Liste des tableaux
Tableau Titre Page
Chapitre III
Tableau III. 01 Consommation d’eau au niveau de CIS par (m3/an) 24
Tableau III. 02 Consommation d’eau au niveau de CIS par (m3/j) 25
Tableau III. 03 La consommation annuelle de l’énergie électrique dans CIS 25
Tableau III. 04 Consommation d’énergie électrique (KWh/j) 26
Tableau III. 05 Consommation électrique en (Tep/j) 26
Tableau III. 06 La consommation annuelle de fuel gaz et produits pétroliers 27
Tableau III. 07 La consommation journalière de fuel gaz et produits pétroliers 27
Tableau III. 08 La consommation journalière de fuel gaz et produits pétroliers en
Tep
28
Tableau III. 09 La quantité des pertes d’eau au niveau CIS 28
Tableau III. 10 La quantité des gaz torchés en Nm3/an. 29
Tableau III. 11 La quantité des pertes liées au gaz torchés en Tep 29
Tableau III. 12 Bilan global « Consommation et pertes » de site N°1 30
Tableau III. 13 Composition du gaz naturel 31
Tableau III. 14 La quantité d’émission de CO2 pour les gaz naturel 23
Tableau III. 05 La quantité d’émission de CO2 pour les gaz torchés 32
Chapitre IV
Tableau IV. 01. La consommation d’eau (m3/an) au niveau de l’UTBS 39
Tableau IV. 02. La consommation des eaux en m3/j dans l’UTBS 39
Tableau IV. 03. Quantité des eaux huileuses et usées dans l’UTBS 40
Tableau IV. 04. La consommation annuelle d’énergie électrique dans l’UTBS 40
III.6. Conclusion 45
PARTIE II PARTIE PRATIQUE
Chapitre V : Analyse et discutions
IV.1. Introduction 46
IV.2. Comparaison entre les deux sites 46
IV.3. La lutte contre les pertes et protection de l’environnement 48
IV.4. Conclusion 52
Conclusion générale 53
Tableau IV. 05. La consommation d’énergie électrique par équipement en KWh/j 41
Tableau IV. 06. La consommation électrique au niveau de l’UTBS en Tep/j 41
Tableau IV. 07. La consommation du gaz naturel et produits pétroliers en m3/an 42
Tableau IV. 08. La consommation du gaz naturel et produits pétroliers en Tep/j 42
Tableau IV. 09. La quantité des gaz torchés au niveau de l’UTBS par an 43
Tableau IV. 10. La quantité journalière des gaz torchés en Nm3 et Tep 43
Tableau IV. 11. Bilan global « consommations et pertes » au niveau de l’UTBS 43
Tableau IV. 12. La composition de gaz naturel 44
Tableau IV. 13. Quantité d’émission de CO2 par le gaz naturel dans l’UTBS 45
Tableau IV. 14. Quantité d’émission de CO2 par les gaz torchés dans l’UTBS 45
Chapitre V
Tableau V.1. 01 La différence de la consommation énergétique entre les deux
sites
46
Tableau V. 1. 02 La différence de la consommation d’eau entre les deux sites 47
Tableau V.1. 03 La différence des pertes de ressources entre les deux sites 47
Liste des figures
figure Titre Page
Chapitre II
Figure II.1 Situation géographique DE champ de Hassi-Messaoud 18
Chapitre III
Figur III.1 Schéma représente l’eau consommé au niveau de CIS 23
Figure III.2 histogramme de Quantité des pertes liées aux gaz torchés (CIS) 29
Chapitre IV
Figure IV.1 Situation Géographique UTBS 33
Figure IV.2 Réseau de collecte du Brute 34
Figure IV.3 Séparation d’Huile Brute 35
Figure IV.4 Dessaleur de l’unité UTBS 35
Figure IV.5 Schéma d’eau utilisée dans l’unité 38
Figure IV.6 Histogramme de la quantité des gaz torchés au niveau de l’UTBS
43
Chapitre V
Figure V.1 La différence de la consommation énergétique entre les deux
sites
46
Figure V.2 La différence de la consommation d’eau entre les deux sites 47
Figure V.3 La différence des pertes entre les deux sites 48
ABREVIATIONS
AFNOR : Association Française de Normalisation
AI: Anti incendie
AIE: Agence internationale de l'énergie
API: Unité de traitement des eaux usées
BTP: Bâtiment et Travaux Publics
CIS: Complexe industriel sud
CE: Evaluation de la Conformité aux directives Européennes
CO2: Dioxide de Carbonne.
DCO: Demande Chimique en Oxygène
EMAS: Environmental Management and Audit Scheme (Eco-Management and Audit
Schème)
FE: Facteur d’émission
FO: Facteur d'oxydation
GN: Gaz naturel
GPL: Gaz pétrole liquifié
HEH: Haoud el hamra (unité de stockage)
HC: Hydrocarbures
ISO: Organisation internationale de normalisation .
LDBP: Ligne directe basse pression
LDHP: Ligne directe haute pression
OPEP: Organisation des pays exportateurs de pétrole
PCS: Pouvoir calorifique supérieur .
PME: Petites et moyennes entreprises.
RD: Réservoir dégazeur
RHM: la raffinerie
RS: Réservoir de stockage
SONATRACH : Société Nationale pour la Recherche, la Production, le Transport, la
Transformation, et la Commercialisation des Hydrocarbures
STEP: Unité traitement des eaux usées.
TVR: Tension de vapeur red
UTBS: Unité de traitement de brute sud.
UTEH: Unité de traitement des eaux huileuses.
ZATD: Zone de traitement des déchets solides
Introduction générale
Dès le début des années 70, la dégradation constante de l'environnement a entraîné
gravité des atteintes que l'homme inflige à la nature, l’impactune conscience généralisée de la
de ce dernier sur l’environnement fait partie intégrante de l’actualité.
On trouve aussi qu’il est responsable, au moins en partie si ce n’est entièrement, de
l’augmentation des gaz à effet de serre qui engendrent le phénomène de réchauffement
climatique.
Les activités humaines telles que l’utilisation de combustibles fossiles, l’exploitation
des forêts tropicale exercent une influence croissante sur le climat et la température de la terre
importance vitale pour l'humanité de la protection de l'environnement, tout comme une L'
action décisive d'un grand nombre d'organismes voués à la protection de l'environnement, a
ue sur les abouti, au fil des années, à l'adoption d'une importante réglementation juridiq
questions relatives à la protection et à la préservation de l'environnement naturel.
D’autre coté les ressources naturelles (Eau et Energie) sont très sollicitées par notre mode de
vie et la majorité de ces ressources ne sont pas renouvelables, ce qui pose un grand problème
d’approvisionnement pour les générations futures puisque la terre compte plus de 6 milliards
d’habitants.
Hassi Messaoud (HMD) est une très grande région industrielle de production des
hydrocarbures connue non seulement par sa production de pétrole brut (350 000 bbl/j), mais
aussi par sa production de Gaz associé (50 MSm3/j), de GPL (5000 Tonne/j), de produits
raffinés (Essence, Gasoil et Kérosène) qui alimentent toute la région sud du pays en
carburants., cette consommation débridée de ressources particulièrement au niveau des
installations de surface a un impact direct sur :
- l’environnement (impact environnemental)
- Le prix de revient du baril (impact économique)
Afin de s’adhérer à l’effort national en matière de préservation des ressources naturelles et de
la protection de l’environnement en se conformant au cadre législatif et réglementaire
Algérien.
La direction régionale de Hassi Messaoud à implémenté un système de management
environnemental au niveau de l’unité de traitement de brute sud.
Notre thème est formalisé on cinq chapitres :
Le premier chapitre portera sur le Système de Management Environnemental
selon le référentiel ISO 14001, Les différentes étapes de ce système et on
finalise par les bénéfices de la démarche environnementale.
Le second chapitre comporte une vue générale sur le contexte énergétique
mondiale.
Le troisième chapitre sera une présentation du complexe industriel sud qui
représente le Site 1 unité non certifiée SME ISO 14001 ou on va identifier les
principales consommations et pertes suivi par un bilan des consommations et
pertes et l’impact de ces dernières sur l’environnement.
Le quatrième chapitre contient une présentation de l’unité de traitement de brut
sud qui représente le Site 2 ‘UTBS’ unité certifiée SME ISO 14001, on
procède de la même manière que le site1.
Le cinquième chapitre est consacré pour présenter les résultats de l’étude
comparative entre les deux sites, les solutions préconisées pour une
préoccupation environnementale.
Enfin, la conclusion générale synthétisera l’apport de ce travail.
Chapitre I -Le système de management environnemental
I.1.introduction
De plus en plus soucieux du respect et de l’amélioration de la qualité de
l’environnement, ainsi que de la protection de la Santé humaine, des organismes de toutes
tailles attachent une importance croissante aux impacts environnementaux potentiels de leurs
activités, produits ou services. Les parties intéressées, qu’elles soient internes ou externes, ont
tendance à considérer comme prioritaires les performances en matière d’environnement d’un
organisme. Une bonne performance environnementale implique que tout l’organisme
s’engage dans une approche systématique doublée d’une volonté d’amélioration continue du
système de management environnemental (SME).
I.2. La notion d’environnement
I.2.1. Définition de l’environnement
L’environnement est une notion connue de tous, mais qui prend souvent une
signification particulière suivant l’interlocuteur à qui l’on s’adresse. Afin de limiter cette
diversité et de préciser cette notion.
Selon l’ISO 14000 version 1996, l’environnement est défini comme étant le « Milieu dans
lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l‘eau, la terre, les ressources naturelles, la
flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations » [10
L’encyclopédie universalise ne définit pas directement le terme environnement mais renvoie à
des domaines qui s’y rapportent, tels que l’éco-toxicologie humaine, la protection de la
nature, les cycles bio géochimiques, le droit et la politique.
Le petit Larousse définit l’environnement comme étant «Ce qui entoure, ce qui constitue le
voisinage. Ensemble des éléments physiques, chimiques ou biologiques naturels et artificiels,
qui entourent un être humain, un animal, un végétal ou une espèce ».
Selon la définition donnée par le cabinet BECA Environnement « L’environnement est un
système complexe composé d’éléments vivants et non vivants, réunis par de nombreuses
relations ». Le terme écosystème terrestre est également évoqué [11].
I.2.2. Objectif environnemental
L’objectif environnemental est le but général défini par l’entreprise à atteindre pour
améliorer ses performances environnementales et dont la responsabilité est clairement
attribuée. L’objectif environnemental doit être mesurable, quand cela est possible, et en
accord avec la politique environnementale de l’entreprise [12].
I.2.3. Aspect environnemental
L’aspect environnemental est l’élément des activités, produits ou services d’un
organisme susceptible d’interactions avec I’ environnement [12].
I.2.4. Impact environnemental
L’impact environnemental est toute modification de l’environnement, négative ou
bénéfique, résultant totalement ou partiellement des activités, produits ou services d’un
organisme [12].
I.2.5. Amélioration continue
L’amélioration continue est le processus d’enrichissement du Système de Management
Environnemental pour obtenir des améliorations de la performance environnementale globale
en accord avec la politique environnementale de l’organisme [12].
L`application de le SME est base sur la "roue de Deming", connue aussi comme la "boucle
d'amélioration continue PDCA" (Plan – Planifier, Do – faire, Check – vérifier, Act – Agir ou
Réexaminer).
Figure I.1 : la roue de Deming
I.2.6. Cible environnementale
La cible environnementale est l’exigence de performance détaillée, quantifiée si cela
est possible, pouvant s’appliquer a l’ensemble ou a une partie de l’organisme, qui résulte des
objectifs environnementaux, et qui doit être fixée et réalisée pour atteindre ces objectifs [12].
I.3. L’entreprise et l’environnement
Ces dernières années, l’opinion publique et les pouvoir publics à considérer les
entreprises, et particulièrement celles de production, comme les principales responsables de la
pollution mondiale.
En outre, le manque de communication environnementale efficace de la part des entreprises a
contribué à renforcer cette opinion. Il n’y a pas si longtemps, parler de performances
environnementales était considéré comme dangereux pour le développement d’une entreprise.
Heureusement, cette situation a changé, du moins en ce qui concerne les grandes entreprises
multinationales. Actuellement, on tend plutôt à intégrer l’environnement dans la gestion
courante de l’entreprise [10].
I.4. L’intérêt de la démarche environnementale :
Il serait regrettable que les entreprises subissent des pressions externes dans le
domaine environnemental sans adopter une attitude proactive dans la gestion d’entreprise
pour améliorer leur compétitivité. Au-delà des pressions existantes, d’autres facteurs peuvent
les inciter à s’engager dans des démarches Environnementales [10].
Pour certaines entreprises, la valeur ajoutée dégagée par la démarche environnementale doit
être cherchée à l’intérieur de l’entreprise en termes de rentabilité et d’optimisation des
processus suivants [10] :
Maîtrise économique des matières premières.
Gestion correcte des déchets
Motivation du personnel.
I.5. Définition du SME :
Un Système de Management Environnemental (SME) est l’ensemble des mécanismes
propres à l'entreprise qui ont pour objectif la gestion et/ou l'amélioration de la performance
environnementale apparues dans les années 1990. Il s’agit d’une démarche volontaire et
transversale à l’entreprise.
Le contenu et la structure du SME seront fortement liés aux spécificités (historique, activités,
taille, localisation, culture...). Il n’est donc pas seulement réservé au monde industriel et aux
multinationales, il est aussi accessible aux PME.
Les solutions les plus connues sont la norme ISO 14001 et le règlement EMAS. Cette étape
permet d'améliorer le SME grâce au regard extérieur du certificateur et de communiquer
auprès des partenaires sur la stratégie environnementale.
La norme ISO 14001 et le règlement européen EMAS ne sont donc pas des SME à
proprement parler mais bien deux solutions pour une entreprise de faire reconnaître
officiellement son système, en répondant à certaines exigences.
Plusieurs définitions du SME existent :
La norme internationale ISO 14001 le définit comme « une composante du système
de management d’un organisme utilisée pour développer et mettre en œuvre sa politique
environnementale et gérer ses aspects environnementaux. Un système de management est un
ensemble d’élément, liés entre eux, utilisé pour établir une politique et des objectifs afin
d’atteindre ces derniers. Ce système comprend la structure organisationnelle, les activités de
planification, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources»
[13]
La commission Européenne (CE) le définit: « la partie du système global de
management qui comprend la structure organisationnelle, les activités de planification, les
responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources pour développer,
mettre en œuvre, réaliser , analyser et maintenir la politique environnementales »[14]
I.6. Définition de l’ISO
ISO (Organisation internationale de normalisation) est le plus grand organisme de
normalisation au monde. L'ISO a pour activité principale l'élaboration de normes techniques,
qui ont aussi d'importants aspects économiques et sociaux. Les normes ISO ont une influence
positive pour la société dans son ensemble, et surtout pour les ingénieurs et les fabricants,
auxquels elles apportent des solutions à des problèmes fondamentaux de production et de
distribution. [16].
I.7. La construction d'un SME
La construction d’un SME parait difficile sans une phase de transition permettant la
sensibilisation aux préoccupations environnementales et aux enjeux liés, ainsi qu’une
information sur les conséquences environnementales de l'activité et les moyens de les
maîtriser. De plus, un SME tel que défini par la norme ISO 14001 ou le règlement européen
est un outil de gestion, qui organise l'intégration globale de l'environnement dans l'entreprise
et se situe dans le moyen et le long terme. Il demande à être complété par un outil de pilotage
au quotidien, organisant le prélèvement, l'exploitation et le suivi de l'information sur le
terrain. Dans les entreprises, où le degré de formalisation de l'information est souvent faible,
la mise en place de cet outil complémentaire est indispensable [18].
Le SME selon la norme ISO 14001 concepts et éléments principaux:
La norme ISO 14001 :
La norme ISO 14001 est un élément fédérateur pour les démarches environnementales
des entreprises et fournit une méthodologie de travail exhaustive. Elle décrit les exigences
demandées pour la mise en place d’un système de management environnemental dans le but
de gérer les impacts environnementaux de l’entreprise et de les réduire dans le temps.
Ce système contient des exigences spécifiques et permet d’obtenir une certification du
système de management environnemental mis en place, c’est-à-dire une vérification et une
reconnaissance externe de la part d’un organisme qualifié et neutre. Elle est donc une norme
contractuelle.
L’entreprise doit non seulement montrer avoir mis en place un système structuré de
management des aspects environnementaux, mais aussi en avoir planifié la réduction dans le
temps, et de façon continue, de son impact sur l’environnement. Bien que l’étendue et la
vitesse de l’amélioration ne soient pas précisées, puisque cette norme doit être applicable à
tout type d’entreprise, il s’agit ici d’une orientation nouvelle et très significative.
Selon la norme ISO 14001, la mise en place d’un SME est basée sur des exigences prioritaires
qui peuvent être résumées ainsi :
Identification et analyse des impacts et des aspects environnementaux significatifs.
Définition d’une politique environnementale de l’entreprise.
Engagement au respect et à la gestion de la législation environnementale.
Définition des objectifs d’amélioration et du programme environnemental.
Amélioration continue des performances environnementales de l’entreprise.
Communication environnementale.
Maitrise des cas d’urgence et gestion des risques environnementaux.
L’application de ces exigences au management de l’entreprise donne comme résultat une
gestion environnementale performante, basée sur l’amélioration continue et la réduction des
impacts sur l’environnement. [19]
Au niveau du continue, les exigences de la norme ISO 14001 se déclinent en 6 chapitres, soit
respectivement :
Ch.4.1 : Exigences générales (introduction).
Ch.4.2 : politique environnementale.
Ch.4.3 : Planification.
Ch.4.4 : Mise en œuvre et fonctionnement.
Ch.4.5 : Contrôle et actions correctives.
Ch.4.6 : Revue de direction.
I.7.2. Les cinq étapes clés pour mettre en place votre système de
management environnemental :
Etape 1 : La politique environnementale : exigences de la norme et sa place
dans le SME
Rédiger la politique environnementale est un élément essentiel du système de
management environnemental et une exigence spécifique de la norme ISO 14001.
1. Fonction de la politique environnementale :
La politique environnementale a essentiellement trois fonctions :
- Reconnaissance de la dimension environnementale dans les valeurs et la mission de
l’organisme.
- Engagement formel de la direction, en interne et vis à vis de l’extérieur, à mettre en œuvre
ces valeurs.
- En interne, définition de conditions cadres de base de planification pour la conduite
d’entreprise et sur les décisions touchant à sa performance environnementale (activité,
produits, services).
- Reconnaissance de la responsabilité environnementale de l’organisme vis à vis des
partenaires externes de l’entreprise, ce qui pose les bases pour d’éventuelles discussions à
venir renforcer sa capitale confiance.
2. Trois engagements dans la politique :
Peut être conforme à la norme ISO 14001, la politique environnementale doit présenter :
un engagement d’amélioration continue.
un engagement de prévention de la pollution.
un engagement de conformité réglementaire.
3. La politique est définie par la direction à son plus haut niveau
Il est important que la politique soit définie tout au moins approuvé par la direction de
l’organisme à son plus haut niveau car c’est à travers elle que va être impulsé la démarche de
mise en place du système de management environnemental.
Etape 2 : Analyse environnementale Initiale (Planification)
Avant toute chose, l'organisme doit connaître sa situation actuelle par rapport à
l'environnement. Il va donc réaliser ce que l'on appelle un état des lieux.
Ce bilan initial connu aussi sous le nom de revue environnementale initiale. Cet état des lieux
va permettre par la suite à l’entreprise de se fixer, en connaissance de cause, des objectifs et
cibles réalistes, mesurables et limités dans le temps. C’est en quelque sorte la cheville
ouvrière du système.
1. Identification des aspects et Impacts Environnementaux
L'organisme va identifier dans ses activités, produits et services, ceux qui sont
susceptibles d'avoir des effets sur l'environnement. Ces éléments sont appelés
Aspects Environnementaux. Par exemples :
- les rejets dans l'air, ex : les fumées qui proviennent du four à combustion des matières
premières
- les nuisances sonores, ex : le bruit d'un compresseur.
- les rejets dans l'eau, ex : une fuite de fioul dans un égout qui se déverse dans la rivière.
- la production et la gestion des déchets.
L'organisme va ensuite reprendre chacun des aspects environnementaux qu'il a recensé et va
examiner les modifications qu'ils entraînent sur l'environnement, que les modifications soient
négatives ou positives. Ces modifications sur l'environnement sont appelées Impacts
Environnementaux. Par exemple :
- les fumées modifiés la qualité de l’air
- la nappe s’épuise en fonction d'un pompage excessif.
- le bruit gène le voisinage.
- la faune et la flore de la rivière sont partiellement et/ou temporairement détruites par des
produits chimiques.
- les déchets sont stockés en vrac, certains produits chimiques détruisent la végétation et
polluent le sol.
2. Evaluation des impacts
La norme ISO 14004 propose, pour savoir si un impact est significatif ou non, de prendre en
compte :
Les données environnementales
Degré de l’impact, sévérité de l’impact, probabilité d’occurrence de l’impact, persistance de
l’impact.
Les données économiques
a) L’existence éventuelle de dispositions légales et réglementaires.
b) la difficulté de changer d’impact.
c) le coût d’un changement d’impact.
d) l’effet d’un changement sur les autres activités et procédés.
e) les inquiétudes des parties intéressées.
f) l’effet sur l’image de marque.
4. choisir des objectifs et cibles
Pour vous fixer des objectifs et cibles vous devez prendre en considération :
Les exigences légales et autres applicables.
Les aspects/impacts significatifs.
Les options technologiques, exigences financières, opérationnelles.
les points de vue des parties intéressées.
Les objectifs et cibles doivent faire ensuite l’objet d’indicateurs permettant de les mesurer et
de suivre leur évolution. Enfin et les objectifs doivent être spécifiques et les cibles doivent
être mesurables.
5. Etablir un ou des programme(s) de management
Parmi les exigences les plus significatives de la norme ISO 14001, l’obligation à
l’amélioration de la performance environnementale est plus novatrice. L’entreprise doit, donc,
préciser ses objectifs et cibles d’amélioration environnementale et rédiger un programme de
réalisation. Ces éléments aident l’entreprise à traduire sa politique environnementale en
actions précises intégrés dans le management d’entreprise au quotidien [20].
Qui ? Fait quoi ? Par quel moyen ? Dans quels délais
?
Etape 3 : Mise en œuvre et fonctionnement
Le SME demande la mise en place d’un système structuré pour mesurer les variables
environnementales de l'entreprise et de garantir la maîtrise environnementale opérationnelle
des activités effectuées. Cela signifie la création ou la mise à jour de la documentation
opérationnelle, dans le but d'assurer que le personnel prendra en compte ces critères
environnementaux dans l'exécution de ses tâches.
Objectifs et cibles
Elle inclut :
La définition d’une structure organisationnelle et l’attribution de responsabilité.
La formation et la sensibilisation du personnel.
La communication du SME.
la maîtrise documentaire.
la maîtrise opérationnelle.
la prévention des situations d’urgence.
1. Formation, sensibilisation et compétence
Le but de cette partie de la norme est que chacun dans son travail quotidien respecte la
gestion de l'environnement conformément au SME mis en œuvre. Chacun dans votre
organisation SME doit savoir comment réagir par rapport à une situation environnementale
donnée, d'où l'importance de la formation.
2. Communication interne et externe
La communication interne
Cette communication consiste à un échange d'infos qui permet d'optimiser le fonctionnement
du système. La première chose à communiquer à chacun est bien entendu la politique
environnementale et les objectifs et cibles.
Pour respecter les exigences de la norme, ont doivent également établir et maintenir des
procédures pour assurer la communication interne entre les différents niveaux et fonctions de
votre organisme.
La communication externe
Votre entreprise doit pouvoir réagir à toute demande d'information provenant de l'extérieur,
par exemple vos clients, l'administration, ou une association de riverains.
Vous devez également informer les fournisseurs et sous-traitants des règles à respecter en
matière environnementale vis- à-vis de l'organisme.
3. Maîtrise de la documentation
Maîtriser la documentation revient à s'assurer que les documents sont :
écrits et révisés par les personnes compétentes.
validés par les personnes autorisées.
lisibles et facilement compréhensibles.
Facilement localisables, et disponibles là où s'effectuent des opérations essentielles.
Communiqués aux personnes concernées.
Identifiés correctement.
Retirés des endroits de diffusion lorsque périmés.
Etape 4 : Contrôle et actions correctives
C’est un élément clé de votre système de management environnemental qui survient
après la planification de votre politique et sa mise en œuvre.
L’évaluation dont il est question à cette s’inscrit da le principe de la démarche d’amélioration
continue à laquelle vous vous êtes engagé avec le politique environnement.
Cette évaluation passe par quatre phases :
- Surveillance et mesurage.
- Audit de système de management environnemental.
- Non-conformité, action corrective et préventive.
- Enregistrements.
1- Faire des audits du système de management environnemental
L'audit permet de vérifier de manière objective et à intervalles réguliers que tout fonctionne
de manière correcte, et de repérer des dysfonctionnements éventuels.
De plus, il fournit des données sur le degré de performance environnementale de l'organisme.
Pour réaliser un audit, certains membres du personnel vent être formés en tant qu'auditeurs
internes [20].
Etape 5 : Revue de direction : valider le fonctionnement du système
1. Revue de direction.
2. Audit externe.
Cet audit est réalisé par un tiers extérieur à l'entreprise. L'auditeur examiner que votre système
respecte les exigences de la norme ISO 14001 et est adapté à votre organisme.
Une certification accordée suite à un audit extérieur évidemment porteuse en termes d'image
de marque et de communication externe.
I.12. Conclusion
Un projet de SME nécessite également une évaluation régulière de tous les concepts
susmentionnés afin de savoir si ces derniers sont toujours actifs et d’actualité.
Un SME, même mis en place avec le plus grand soin possible, deviendra en effet rapidement
inefficace s’il reste immobile et statique alors que l’environnement est, lui, en continuelle
mouvance.
Chapitre II- La consommation des ressources
II.1. Introduction
L’énergie est devenue un grand souci pour les états et les nations puisque la majorité
de ces ressources ne sont pas renouvelables ce qui pose un grand problème
d’approvisionnement pour les générations futures qui ne cessent d’augmenter d’une façon
vertigineuse à travers le monde.
Parmi les gros consommateurs de ressources naturelles (l’énergie et l’eau), en Algérie on
trouve le secteur industriel en particulier celui liée au pétrole et au gaz, en effet les unités de
production de traitement, de transport et de transformation des hydrocarbures demeurent de
grandes consommatrices d’eau et d’énergie et également de grands polluants.
II.2. le contexte énergétique mondial
Au niveau mondial, la demande énergétique est tendanciellement en forte progression.
Sous l’effet de la croissance démographique et de la croissance économique, tirées
principalement par les pays émergents, en particulier la Chine et à moyen terme l’Inde, elle
pourrait doubler à l’horizon 2050[1].
II.3. L’impact climatique et l’acceptabilité des politiques énergétiques
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines étaient responsables du
changement climatique en cours. Le réchauffement pourrait atteindre 6 °C en moyenne à la
surface du globe à l’horizon 2100 selon les trajectoires d’émissions retenues. Un
accroissement important de la température du globe augmenterait l’occurrence de certains
phénomènes climatiques extrêmes (tempête, inondation, canicule, etc.), engendrerait une
élévation du niveau des océans, et plus généralement risquerait de modifier profondément les
conditions à la surface du globe. Il mettrait en péril de nombreuses populations et
occasionnerait un coût important. La communauté internationale s’est donné pour objectif de
limiter la hausse des températures moyennes à 2 °C à long terme. Cela requiert, avec une
probabilité de 50 %, que la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre ne dépasse pas
450 ppm [1].
II.4. L’eau dans l’industrie
La présence d’une ressource en eau abondante et de bonne qualité est souvent un
facteur d’implantation d’industries près des cours d’eau. L’eau peut ainsi être utilisée pour
réaliser de nombreuses opérations :
1-le chauffage ou le refroidissement.
2-le lavage.
La consommation industrielle d’eau représente environ 20 % de la consommation mondiale.
Elle varie selon les pays et les secteurs d’activité. Les industries de transformation sont les
plus gourmandes en eau.
II.5. Contexte et situation énergétique en Algérie
II.5.1. Etat énergétique Algérien
En dépit de ses potentialités très prometteuses, notre territoire reste encore sous exploré avec
9 puits/10.000 Km2, alors que la moyenne mondiale est de 100 puits/10.000 Km
2 [3].
II.5.2. Production des hydrocarbures
La production d'hydrocarbures n'a cessé de croître ces dernières années, elle a connu
durant la période 1999 – 2012 un niveau jamais atteint auparavant. Elle a été tirée par
l'augmentation de la production de pétrole brut et de gaz naturel.
Avec l’entrée en production d’importants gisements ces dernières années, le secteur a
accumulé les records années après année. En volume, la croissance du secteur était de 6,4%
en 1997, 4% en 1998, 6,1% en 1999 et 4,7% en 2000. Seule l'année 2001, elle a enregistré un
indice de production en régression de 2,8% par rapport à 2000, suite essentiellement à la
réduction des quotas OPEP [3].
II.5.2.1. Production de pétrole en Algérie
L’importance du secteur de l’énergie, dont celui des hydrocarbures, est établie et de
notoriété publique, ne serait-ce qu’en raison de la part des exportations d’hydrocarbures, qui,
représente aujourd’hui 98% des recettes du pays. A titre illustratif, des exercices de
prospective portant sur des simulations de revenus d’exportation d’hydrocarbures sur le très
long terme montrent que l’Algérie dispose suffisamment de pétrole et de gaz pour réaliser des
recettes de 55 milliards $/an, jusqu’en 2040 en supposant que les prix restent à ce niveau.
L'Algérie occupe le douzième rang mondial des pays producteurs de pétrole et la troisième
place africaine derrière la Libye et le Nigeria.
II.5.2.2. Production de gaz naturel en Algérie
La production de gaz naturel est passée de 6,9 Mtep en 1977 à 74,7 Mtep en 2007 soit plus de
cent fois plus en l’espace de 30 ans. La part de la production de Gaz du total de la production
d’énergie primaire, elle est passée de 11 % en 1977 à 47 % en 2013.
II.6.1. Les consommations des industries non-Energétiques
Elles concernent l’ensemble des produits énergétiques qui sont utilisés comme matière
première dans les différents secteurs d'activité tels que la pétrochimie, les BTP,...etc. Ce
secteur avec 5,6 % en 2007, représente la part la plus petite de la consommation totale
d’énergie primaire. Dans le scénario de consommation énergétique forte cette part passera à
6% de la consommation totale à l’horizon 2030.
II.6.2. La Consommation des Industries Energétiques
Représente 19 % de la consommation totale d’énergie. Elle concerne tous les produits
énergétiques consommés dans les industries productrices d'énergie. Selon le scénario
tendanciel, sa part dans la consommation totale devra légèrement diminué pour passer de 19
% à 17 % d’ici 2030.
II.7. Présentation de l’entreprise SONATRACH
SONATRACH est la compagnie Algérienne de recherche, d’exploitation, de transport
par canalisation, de transformation et de commercialisation des hydrocarbures et de leurs
dérivés.
Elle intervient également dans d’autres secteurs tels que la génération électrique, les énergies
nouvelles et renouvelables ainsi que le dessalement d’eau de mer.
Elle exerce ses métiers en Algérie et partout dans le monde où des opportunités se présentent.
Les principales activités pétrolières de cette compagnie se situent dans le champ de Hassi
Messaoud.
II.7 L’objectif du Groupe SONATRACH en terme de HSE
Le groupe SONATRACH devra se différencier dans la recherche et la réalisation de la
performance en matière de Santé, Sécurité et Environnement.
Les principes majeurs à respecter sont clairement résumés par la formule : « pas d’accident,
aucune atteinte aux personnes, aucun dommage à l’environnement ».
Santé
La réduction des maladies professionnelles doit et devrait être un objectif prioritaire en raison
des répercussions économiques et sociales importantes que ceux-ci engendrent pour le
travailleur, l’entreprise et la société.
Sécurité
La politique de SONATRACH privilégie la sécurité des personnes et des activités. La
formation et la prévention sont les clés de l’amélioration des résultats de sécurité au sein du
groupe. La réduction du nombre et de la gravité des accidents du travail concernant le
personnel permanent, les salariés temporaires et les prestataires externes, est un objectif
primordial pour la SONATRACH.
Environnement
Compte tenu des activités du groupe, la protection de l’environnement est un enjeu majeur.
Cependant, SONATRACH consacre chaque année d’importants moyens humains et
financiers pour améliorer ses performances dans la protection de l’environnement tout en
agissant dans une perspective de Développement Durable, en privilégiant le principe de
prévention de la pollution. Les objectifs de réduction de l’impact de toutes les activités de
SONATRACH sur l’environnement.
II.8. Présentation du champ pétrolier Hassi Messaoud
Situation Géographique
Le champ de Hassi Messaoud se situe au Nord-est du Sahara Algérien, à 850 Km au
Sud-est d’Alger et 350 Km de la frontière Algéro-tunisienne. Les dimensions du champ
atteignent 2500 Km², il est limité au Nord par Touggourt et au Sud par Gassi-Touil, et à
l’Ouest par Ouargla, et à l'Est par El Bourma. [3]
Chapitre III – Présentation du complexe industriel sud
III.1. Introduction :
La production d’un puis est un mélange d’hydrocarbures, d’eau et d’impureté pouvant
se présenter dans des conditions thermodynamiques déterminées sous forme d’un liquide d’un
gaz ou d’un tri phasique (cas de gisement de Hassi Messaoud).
Le traitement consiste à séparer les principaux composants de l’effluent brut qui, à l’origine
se trouve dans le gisement dans un état d’équilibre, dépendant de sa composition et des
conditions thermodynamiques existant dans la formation. L’exploitation d’un gisement de
brut détruit cet équilibre, l’effluent subit des opérations successives provoquant le dégazage
de l’huile et la condensation de l’eau.
La séparation des différents constituants d’un fluide est basée sur la différence des propriétés
physiques de chacun des constituants (huile, gaz et eau).
Au niveau de la région Hassi Messaoud les opérations de traitement sont réalisées dans quatre
(4 complexe 2 sur le champ nord (CINA et ZCINA) et deux (2) complexes sur le champ sud
(CIS et Z-CIS).
Sur le champ sud il est implanté deux complexes:
1- Le complexe industriel CIS
2- Le complexe zone sud Z-CIS
III.2.Présentation du Complexe Industriel Sud ‘CIS’
Le complexe industriel CIS est situé au sud du champ de Hassi- Messaoud, il est composé
d’une chaine d’unités industrielles afin de traiter, stocker et évacuer le pétrole brut et le gaz. Il
reçoit la production totale en huile et en gaz de la zone sud, cette production provient
essentiellement des unités satellites et directement des puits.
Pour acheminer cette production vers les lieux de consommation et de raffinage, le pétrole
brut subit un traitement sur le champ de production afin de lui conférer les spécifications
au norme commerciale :
- TVR (tension de vapeur raid) entre 0.73 a 37.50 C
- Salinité 40mg/l.
- BSW 0.1% volume.
III.2.1Le complexe industriel sud (CIS)
Le complexe cis composé d’une chaine de procédés plus au moins complexe a pour
fonction le traitement des effluents provenant des puits du champ sud du gisement de Hassi
Messaoud.
Les Unités qui le composent sont :
Unité de traitement du pétrole brut qui a pour but : la séparation le dessalage la
stabilisation partiel et le stockage du pétrole brut.
unité de GPL ayant pour but le traitement du gaz associé produit lors du processus de
traitement du pétrole brut afin de récupérer les constituants valorisables (C3, C4 et C5+)
des unités de boosting ou unité de compression pour comprimer les gaz produit au
niveau des étages de séparation jusqu'à la pression d’alimentation des unités de GPL
unité de réinjection du gaz pour la compression et la réinjection des gaz traite dans le
gisement pour le maintient de pression.
une raffinerie pour la production des carburants (essence, gas oïl, kérosène) afin
d’assurer l’approvisionnement du sud Est algérien
unité de traitement des eaux de rejet pour le traitement des eaux industriel polluées,
générées lors de l’opération du traitement de pétrole brut
III2.2. description de l’Unité de traitement d’huile de CIS
L’unité de traitement est conçu pour recevoir la totalité de la production des puits du
champ sud soit directement (appelé ligne directe) soit a travers des unités extérieures au
complexe (appelé unités satellites).
elle comprend les sections suivantes :
Manifold de production.
Unité de séparation par étages.
Unité de dessalage.
Unité de stabilisation.
Unité de stockage et d’expédition.
III.2.2.1. Manifolds (collecteurs) Le manifold est un ensemble de pipes qui permet de collecter La production
provenant des unités satellites et des lignes directe (ligne directe haut pression LDHP, ligne
directe basse pression LDBP ligne directe moyenne pression LDMP) afin alimenter l’unité de
séparation suivant le niveau de pression ( LDHP 28 bar LDBP 11 bar LBMP 4 bar
III.2.2.2. Unité de Séparation
L’unité de séparation est composée de 4 étage de séparation
1-séparation LDHP : Comprend 4 séparateurs horizontaux HP fonctionnent a 28 bars
2-séparation LDBP : Comprend 4 séparateurs horizontaux bi phasiques fonctionnent a 11
bars
3-séparation 2ème
étage : comprend 9 séparateurs horizontaux fonctionnent a 4 bars
4- séparation 4eme étage : comprend de 5 séparateurs verticaux appelé dégazeurs
fonctionnent a 0,2 bar utilises pour parfaire le dégazage avant le stockage
III.2.2.3. Unités de dessalage
Cette section est constitué de 6 dessaleur électrostatiques qui permet de réduire sa
salinité a moins de 30 mg/l <tableau de capacité>
III.2.2.4. Unité de stabilisation
Unité de stabilisation du CIS est une petite unité qui permet de stabiliser partiellement
le pétrole brut par distillation afin de réduire sa TVR
I II.2.2.5. Stockage et Pomperie d’expédition
Cette section permet de stocker le pétrole brut prétraité avant d’être envoyé par les
pompes d’expédition vers la raffinerie vers l’UTBS ou vers HEH
III.2.3 unité de traitement de gaz
Le CIS regroupe 2 unités de traitement de gaz le GPL1 et le GPL2 le rôle de ces unités
est la récupération du (GPL) melange de (c3 et c4) et des condensats c5+ contenus dans les gaz
associes
le procédé de traitement est basé sur :
La compression.
Le refroidissement par aéro réfrigèrent.
La déshydratation par tamis moléculaire.
La liquéfaction est obtenue a basse températures par turbo-expandeur.
Le fractionnement par distillation déethaniseur (pour enlever le c1 et le c2),
débutaniseur (pour séparer le GPL du condensât), dépropaniseur (pour fractionner
une partie du GPL en butane et propane commerciale pour le besoin des régions du
sud.
Le GPL et le condensat sont envoyés vers HEH
Le butane et le propane commercial sont envoyés a naftal pour la mise en bouteille
Unité de boosting (compression)
Cette section composé de turbo et de moto compresseur permet de comprimer les gaz
issus des unité de séparation :
Compresseur LDBP au nombre de 3, compriment le gaz de 11 A 28 BAR
Compresseur LDMP au nombre de 2, compriment le gaz de 4 A 28 BAR
Compresseur 3 éme étage au nombre de deux, compriment le gaz de 0.2 bar A 11 bar
Stations de réinjection du gaz :
Composé de 10 stations (turbocompresseur) de 70000 chevaux chacune en moyenne, ces
stations permettent de comprimer le gaz a 400 bar et le réinjecter dans les puits pour le
maintien de pression de
III.2.4. unité du traitement des eaux de rejet
Conçu pour traiter 8000 m3 d’eau de rejet polluée issu des unités de séparation de
dessalage de stabilisations et de stockage
L’eau traitée dont les spécifications sont compatibles avec les normes environnementales
(mes< 35 ppm et la teneur en hydrocarbure <10 ppm ) est réinjectée dans les puits a travers
des stations de réinjection d’eau
III.2.5. Réseau torche
Le réseau de torche est composé de pipes de différents diamètres qui relient toutes les
unités du complexe aux torches. Ce réseau comprend également des ballons de séparations
qui permettent d’éliminer au maximum les entrainements vésiculaires diminuant ainsi
considérablement le dégagement de fumées noire
Chaque torche possède un système d’allumage avec trois (03) pilotes 4 [4]
III.3. Diagnostic interne
III.3.1. Identification des ressources utilisées
Principales consommations
Consommations d’eaux
A) Eau albien
L’eau brute provient d’un forage éruptif à 60°C dans la couche aquifère albien situé à moins
d’un kilomètre de l’unité de traitement de brute sud. L’eau est expédiée au travers d’une
canalisation vers l’unité.et est utilisée comme eau industriel
B) Eau éocène
Produit à partir de puits non éruptif et est utilisée comme eau sanitaire
Eau albien Rejets
liquides
Eau huileuse
Rejets liquides
Eau éocène
Eaux usees
Eaux usées
Figure II.1 : Schéma représente l’eau consommé au niveau de CIS
Services
laboratoires+restaurations
Potabilisations
Sanitaires
Dessalage
Eau de service
Système anti-incendie
Consommations d’énergies
L’unité de traitement de brut sud consomme différentes types d’énergies tel que :
L’électricité : Cette énergie est consommée principalement au niveau de :
- Moteurs (Pompes, compresseurs, ventilateurs, agitateurs…).
- Eclairage (Interne & Externe).
- Chauffage industriel (Résistances).
- Electrodes dessaleurs.
- Climatisation/ chauffage bâtiments.
Le gaz combustible (Fuel gaz)
est utiliser dans les :
- Fours de rebouillage.
- Turbines à gaz.
- Pilotes de torches.
- Pressurisation.
Le gaz oïl
Le Gasoil est utilisé pour faire fonctionner les moteurs diesel, des pompes anti-incendie et des
compresseurs d’air et est également utilisé comme fluide colporteur de rebouillage pour
certaines installations.
III.3.2. Principales pertes
Pertes d’eaux (Eaux Huileuses, Eaux Usées)
Pertes d’énergies (Les Gaz torchés) :
Les gaz torches sont constitués de gaz excédentaire (quantité de gaz disponible supérieur
à la capacité installée) et de gaz torchés dus aux arrêts curatifs et programmés des
installations
III.3.3. Bilan des consommations et pertes
La consommation d’eau :
L’eau consommée = l’eau albien + l’eau éocène
Tableau III.1 : Consommation d’eau au niveau de CIS par (m3/an) [5]
Tableau III.2 : consommation d’eau au niveau de CIS par (m3/j)
Année Charge
traitée
tonne/jour
Consommation d’eau (m3/j)
Total lavage service domestique potable AI
2013 25605 620 78 500 67 9 1274
2014 25300 650 79 613 70 10 1422
2015 26812 680 118 558 75 9 1440
moyenne 25905 650 91 557 70 9 1377
La consommation d’énergie :
Energie électrique
Tableau III.3 : La consommation annuel de l’énergie électrique dans CIS [5]
Année
La consommation d’électrique pour Equipement (KWh)
Consommation
totale
Les moteurs Eclairage Chauffage
industriel
Electrodes
dessaleurs
Climatisatio
n/chauffage
bâtiments
2013 1028604400 360655860 171871945 338534680 277671765 2177338650
2014 1026604015 460855700 379871385 440534680 376071725 2683937505
2015 1000604800 260755780 275871905 239534680 173871745 1950638910
Moyenne 1018604405 360755780 275871745 339534680 275871745 2270638355
Année Charge
traitée
tonne/an
Consommation d’eau(m3/an)
total lavage service domestique potable AI
2013 9 345 900 226300 28470 182500 24455 3285 465010
2014 9 234 500 237250 28835 223745 25550 3650 519030
2015 9 786 500 248200 43070 203670 27375 3285 525600
Moyenne 9455633 237250 33458 203305 25793 3406 503212
Tableau III.4 : La consommée d’énergie électrique (KWh /j)
Equipement Quantité
consommée (KWh
/j)
Moteurs (Pompes, compresseurs,
ventilateurs, agitateurs…)
2790697
Eclairage (Interne & Externe) 988372
Chauffage industriel (Résistances 755813
Electrodes dessaleurs 930232
Climatisation/chauffage bâtiments 755813
Total 66222200992277
La quantité d’énergie électrique consommée en Tep
1MWh=0.086 Tep
Tableau III.5 : La consommation électrique en (Tep /j)
Equipement Quantité consommée
(Tep /j)
Moteurs (Pompe, compresseurs,
ventilateurs, agitateurs…)
240
Eclairage (Interne & Externe) 85
Chauffage industriel
(Résistances
65
Electrodes dessaleurs 80
Climatisation/ chauffage
bâtiments
65
Total 535
La consommation de fuel gaz et produits pétroliers
Tableau III.6 : La consommation annuel de gaz naturel et produits pétroliers
Année Fuel gaz
(Nm3/an)
Gaz oïl (m3/an)
2013 271206226 144
2014 255830239 321
2015 253213050 191
Moyenne 260083171 219
Tableau III.7 : La consommation journalière de fuel gaz et produits pétroliers
Année Fuel gaz Tonne /j Gaz oïl Tonne /j
2013 586994 0,33
2014 553715 0,74
2015 548050 0,44
Moyenne 562920 0,5
La quantité d’énergie consommée en TEP
- Gaz combustible: PCS = 11155 Kcal / Nm3,*
1 thermie = 1000 Kcal, / 1 thermie = 0, 00009 Tep*
- Gaz oil: ρgazoïl =0, 84Kg /L, 1tonne=1,025TEP
Tableau III.8 : La consommation journalière de fuel gaz et produits pétroliers en Tep
Année Fuel gaz
Tep/j
Gaz oïl
Tep/j
2013 745 0,33
2014 703 0,76
2015 696 0,45
Moyenne 714 0,52
Bilan énergétique global
Consommation Totale d’énergie en TEP = consommation d’électricité en TEP +
consommation de fuel gaz en TEP + consommation de produits pétroliers en TEP
La consommation globale d’énergie en TEP = CE (535 tep) + CGN (714 tep) + CGO (0.52
tep)=1249.52 tep/j
Estimation des pertes
Les pertes d’eaux
Tableau III.9 : La quantité des pertes d’eaux au niveau CIS
Année Eaux
Huileuses
(m3/j)
Eaux Usées
(m3/j)
totale (m3/j)
2013 5500 500 6000
2014 3500 615 4115
2015 3000 560 3560
Moyenne 4000 558 4558
CT = CE +CGN + CPP
Les pertes énergétiques
• Pertes liées aux gaz torches
Tableau III.10 : La quantité des pertes liées aux gaz torchés [6]
Année 2013 2014 2015 Moyenne
Gaz torchés (Nm3/an) 311999810 388999845 366999835 355999830
Tableau III.11 : La quantité des pertes liées aux gaz torchés
Année Gaz torché
Nm3/j
Valeur
énergétique
Gaz torché
(Tep)
Gaz
torché
%
2013 854794 954 3,8
2014 1065753 1189 4,7
2015 1005479 1121 4,5
Moyenne 975342 1088 4,4
Figure III.2: La quantité des pertes liées aux gaz torchés (CIS)
0
200000
400000
600000
800000
1000000
1200000
2013 2014 2015 La
qu
anti
té d
es p
erte
s li
ées
aux g
az t
orc
hés
Année
2013
2014
2015
o Bilan global « Consommations et Pertes » :
Tableau III.14 : Bilan global « Consommations et Pertes » de site N° 1
Eau (Tonne/j) Energie (Tep/j)
Consommation 1377 1249.52
Pertes 4 558 1043,51
Total 8558 2292,5
III.4. Impact de la consommation sur l’environnement :
Les activités, produits et services de CIS sont susceptibles d’avoir des effets sur
l’environnement, parmi ces impacts :
Le bruit gène le voisinage.
Les déchets stockés en vrac sont évacués tel quel vers une décharge.
Les produit chimiques polluent sur place le sol et détruisent la végétation voisine.
Les fumés modifient la qualité de l’air puisque elle contient des gaz très dangereux
III.4.1. Les émissions de CO2
o La combustion :
L’équation de La combustion des hydrocarbures ayant la formule généralisée CnHm est la
suivante : CnHm + (n+m/4) O2 n CO2 + m/2 H2O +
Tableau III.15 : La composition de gaz naturel
Elément Mi(Gaz) nc(CO2) Teneur
en % Xi xi *Mi Xi*nc
Méthane CH4 16,043 1 80,91 0,8091 12,9803913
0,8091
Ethane C2H6 30,07 2 10,28 0,1028 3,091196 0,2056
Propane C3H8 44,097 3
4,09 0,0409 1,8035673 0,1227
iso-butane
iC4H10 58,123 4 0,63 0,0063 0,3661749 0,0252
n-butane nc4h10 58,123 4 0,92 0,0092 0,5347316
0,0368
Iso-pentane
iC5H12 72,156 5 0,45 0,0045 0,324702 0,0225
n-pentane
nC5H12 72,156 5 0,35 0,0035 0,252546
0,0175
Hexane C6H14 86,177 6 0,03 0,0003 0,0258531 0,0018
C7H16 100 7 0 0 0 0
Dioxyde carbo
C02 44,01 1 0,21 0,0021 0,092421 0,0021
Azote N2 28,014 2,03 0,0203 0,5686842 0
Hydrogène
H2 2,016 0,31 0,0031 0,0062496 0
100,21
1 20,046517 1,2433
Soit:
D Gaz : densité du gaz.
Gaz(n) : masse volumique du gaz dans les conditions normales (1,01325 bar et 0°C).
ρ Air (n) : masse volumique de l’air dans les conditions normales = 1,292923 kg/N m3.
xi : fraction molaire du constituant "i" (i = méthane, éthane,…).
n.ci : nombre de carbones du constituant "i"
Méthode de calcul :
1 mol 1,24 (co2)
Consommation de gaz naturel (mol/an) X
ngaz =mgaz/ Mgaz , ngaz × Mco2 , emissionCO2 (tonne/j)/365
Tableau III.16 : La quantité d’émission de CO2 pour le fuel gaz [7]
Quantité de fuel
gaz(nm3/an)
L’émission de
CO2 (tonne/j)
2013 271206226 1334.09
2014 255830239 1258.45
2009 253213050 1245.58
moyenne 260083171 1279.37
o Pour les gaz torchés
Tableau III.17 : La quantité d’émission de CO2 pour le gaz torché
Quantité de gaz torchée (nm3)
L’émission de CO2 (tonne/j)
2013 311999810 816.75
2014 388999845 1018.32
2015 366999835 690.73
Moyenne 355999830 842.07
III.4.Conclusion
D’après les résultats obtenus de cette étude, il s’
avère que l’unité CIS consomme deux fois la norme internationale. Cette surconsommation
d’énergie a un autre défaut, la pollution de l’air par les émissions atmosphériques des gaz à
effet de serre.
Chapitre IV : présentation de l’UTBS
1. Introduction
Dans le cadre du développement du champs pétrolier, l’unité de traitement de brut sud
« UTBS » à été réalisé pour prendre en charge la production du CIS actuelle et celles prévues
au futur tout en assurant une qualité conforme aux normes commerciales du brut stabilisée en
terme de TVR ,salinité et teneur en eau.
Cette unité a été construite selon les nouvelles normes HSE et est certifié ISO 14001.
L'UTBS est destinée à recevoir et à traiter l’huile non stabilisée et non dessalée provenant de
six champs satellites existants dans la région de Hassi-Messaoud Sud et d’expédier l’huile
stabilisée vers le centre de stockage situé à Haoud El Hamra.
Le site est situé au Sud-ouest du Centre Industriel Sud distant à 7 Km environ.
Figure.1: Situation Géographique UTB
2. Présentation de l’UTBS
L’UTBS a été mise en service en aout 2010 et elle a pour objectif :
D’améliorer la qualité de brut .
D’augmenter la production d’huile stabilisée.
elle comprend les unités suivantes :
- Un réseau de collecte de brut (6 pipelines) pour acheminer l’huile non stabilisée des
satellites existants vers la nouvelle installation.
- Trois unités de traitement de brut afin de dessaler et stabiliser le brut provenant de ces
satellites.
- Une unité de compression comportant 4 trains.
- Une unité de traitement d’huile hors-spec et un bac de stockage d’huile hors-spec.
- Quatre bacs de stockage d’huile stabilisée.
- Une pomperie d’expédition de l’huile stabilisée.
- Une unité de traitement des eaux huileuses.
- Des pipelines d’expédition (huile stabilisée, gaz associé, eau traitée).
- Les systèmes utilités nécessaires pour le fonctionnement de l’unité.
3. Description de l’unité :
L’UTBS comprend trois unités de traitement d’huile identiques pouvant produire
chacune 100,000 barils par jour d’huile stabilisée à partir du brut provenant des satellites
existants. Les unités de traitement permettent d’atteindre les spécifications requises pour
l’expédition en termes de :
- TVR (tension de vapeur raid) entre 0.73 kg/cm2 a 37.5
0 C
- Salinité 40mg/l.
- la teneur en eau 0.1% volume.
3.1. Réseau de Collecte Production de Satellite
Le réseau de collecte permet d’acheminer le brut non stabilisé des satellites existants
vers le manifold M01 situé à l’entrée de l’UTBS.
Figure .2 : Réseau de Collecte du Brut
3.2. Séparation d’Huile Brute
Figure .3: Séparation d’Huile Brute
La séparation huile/eau/gaz se fait sur deux étages, le premier étage de séparation est
constitué d’un ballon de séparation tri-phasique et le second étage d’un ballon bi-phasique.
3.3. Dessalage
chaque train comprend un dessaleur électrostatique pour le dessalage du brut avant
l’opération de stabilisation
Figure.4 : Dessaleur de l’unité UTBS
A l’intérieur de chaque dessaleur, un champ électrostatique est imposé afin de favoriser la
coalescence des gouttelettes d’eau dispersées et pour former des gouttes plus grandes qui se
séparent plus facilement par gravité. L’eau de lavage est injectée en amont du deuxième étage
de dessalage pour dissoudre les cristaux du sel contenus dans le brut.
3.4. Colonne de stabilisation
Le brut dessalé est ensuite envoyé vers une colonne de stabilisation munie de vingt-et-un
plateaux à clapets fixes.
La colonne de stabilisation opérant à 5 bars permet de retirer les composés les plus légers du
brut et d’atteindre en fond de colonne la TVR requise pour le stockage. Son principe de
fonctionnement est la distillation.
3.5. Le four de rebouillage
Une partie de l’huile au fond de colonne alimente le rebouilleur grâce aux pompes. Le four
apporte la chaleur nécessaire à la stabilisation et permet la vaporisation d’une partie de l’huile
stabilisée, créant ainsi la vapeur nécessaire à la distillation du brut.
3.6. Le refroidissement final
Avant stockage le refroidissement final est assuré par les réfrigérants d’huile stabilisée,
constitués de 4 batteries en parallèle, chaque batterie comporte deux ventilateurs, dont l’un à
pales variables.
3.7 Stockage-Expédition du brut
Le brut stabilisé est ensuite stocké dans quatre bacs à toit flottant ayant chacun une capacité
brute de 50 000 m3. La pomperie d’expédition est composée de pompe de gavage et de
pompes d’expédition.
La ligne d’expédition de brut stabilisé de trente pouces à partir de l’UTBS se raccorde sur la
nouvelle ligne vingt-quatre pouces reliant le CIS à Haoud El Hamra (HEH).
3.8. Système d’Huile Hors-Spec
Le système d’huile hors-spec est utilisé de façon exceptionnelle lors du démarrage de
l’installation ou du déclenchement d’une ou plusieurs unités de traitement d’huile .Le bac de
stockage d’huile hors-spec est également utilisé en opération normale. Il reçoit en effet le
liquide collecté dans le ballon de drains fermés et dans les ballons de torche, ainsi que les
effluents huileux du package de traitement des eaux huileuses et du traitement API.
Le séparateur d’huile hors-spec est opéré à 3 bars.
3.9. Compression – Expédition du Gaz
A) Compression du gaz :
La station de compression est composée de quatre trains de compression.
Les gaz associés au brut, venant des séparateurs et des colonnes de stabilisation des trains de
traitement, sont rassemblés dans un manifold puis dirigés vers les trains de compression.
Le gaz est alors envoyé dans un séparateur appelé «gaz flash ». A la sortie, le gaz est envoyé à
l’aspiration du premier étage du compresseur centrifuge. Le gaz est ensuite refroidi grâce à un
aéro-réfrigérant.
B) Expédition du gaz
Le gaz issu des trains de compression est expédié vers le CIS par un pipeline de seize
pouces (16). Ce pipeline est connecte au manifold «28 Bar » au niveau du CIS pour alimenter
les unités GPL
3.10 Traitement des eaux huileuses
Unité de traitement des eaux huileuses
L’unité de traitement des eaux huileuses est dimensionnée pour traiter les eaux huileuses de
procédé ainsi que les eaux pré-déshuilées des drains ouverts.
L'eau huileuse est traitée au travers un package de traitement des eaux huileuses dont le
fonctionnement est le suivant :
1. L'eau huileuse passe d'abord dans un ballon dégazeur. Le dégazeur a deux fonctions :
Permettre le dégazage de l'huile présente dans l'eau et faciliter la coalescence et la séparation
de l'huile de la phase aqueuse.
2. Le gaz est envoyé vers la torche.
3. L’huile monte à la surface et se déverse dans un compartiment à partir duquel elle est
pompée et envoyée vers le stockage de brut hors-spec.
4. L'eau partiellement traitée coule par gravité vers l'unité de flottation qui permet de faire
monter à la surface l'huile grâce à de fines bulles de gaz.
5. L'eau traitée est dirigée vers le réservoir d'eau traitée.
Bassin d’évaporation :
Le bassin d’évaporation permet de recevoir l’eau provenant des installations de l’UTBS,
en cas de défaillance de l’expédition vers l’unité d’injection d’eau. Le bassin d’évaporation,
dimensionné pour pouvoir contenir la quantité d’eau normalement réinjectée pendant 10
jours, est composé de trois compartiments indépendants, disposant chacun d’une membrane
étanche pour éviter les infiltrations d’eau dans le sol. [5]
4. Diagnostic interne
4.1. Identification des ressources utilisées
4.1.1 Principales consommations :
La consommation d’eau :
Eau albien : consommée comme eau dessalage, Système anti-incendie,service.
Eau éocène : consommée comme eau sanitaire, potable, restauration
Rejets
Eau albien liquides
Eaux
Huileuses
eau rejets
Éocène liquides
Eaux
Usées
Figure III.5 : Schéma d’eau utiliser dans l’unité
Consommations d’énergies :
Electricité : l’énergie électrique est consommé essentiellement dans :
- Moteurs (Pompes, compresseurs, ventilateurs, agitateurs…).
- Eclairage (Interne & Externe).
- Chauffage industriel (Résistances).
- Electrodes dessaleurs.
- Climatisation/ chauffage bâtiments.
Fuel gaz
le fuel gaz provient du CIS a travers un pipe de 8’’
Puits injecteurs d’eau
Sanitaires
STEP Potabilisations
Services
laboratoires restaurations
Dessalage
Système anti-incendie
Eau de service
UTEH
il traverse un filtre dans lequel les solides et liquides sont piéges. Le gaz est réchauffé au
travers un réchauffeur électrique à contact direct permettant une surchauffe de 5°C avant
d’asservir le réseau de fuel gaz, ce gaz est utilisé pour :
- les Fours.
-les Pilotes de torches.
- la Pressurisation.
Gaz oil est utilisé pour :
- Pompe de secours anti incendie
- Compresseur de secours air instrument
- Groupe électrogènes
- Engins et véhicules
4.1.2. Principales pertes
- Les pertes d’eaux
- Les pertes énergétiques (Les gaz torchés)
Pilotes des torches, bruleur de four, compression des gaz
4.2. Bilan des consommations et pertes
4.2.1. La consommation d’eau : le tableau suivant montre les différentes
consommations d’eau au niveau de la nouvelle unité de traitement de brut.
Tableau IV.1 : La consommation des eaux en m3/an dans l’UTBS [5]
Année
Charge
traitée
tonne/an
Consommation d’eau
total
lavage
service
domestique
potable
AI
2013 13700136 1642500. 8400 14600 7300 1825 196375
2014 12692451 162790 8900 15330 8030 2190 197240
2015 12338463 138335 9010 14965 8760 2008 173078
Tableau IV.2 : La consommation des eaux en m3/jour dans l’UTBS
Année
Charge
traitée
tonne/jour
Consommation d’eau
total lavage service domestique potable AI
2013 37534 450 23 40 20 5 538
2014 34773 446 24 42 22 6 540
2015 33804 379 24 41 24 5.5 474
Moyenne 35370 425 24 41 22 5.5 517.5
Les eaux huileuses et usées produit par l’unité :
Tableau IV.3 : Quantité des eaux huileuses et usées dans l’UTBS
Année Les eaux huileuses m3 /j Les eaux usées m
3 /j Total m
3 /j
2013 1041 3 1044
2014 1250 3 1253
2015 1230 3 1233
Moyenne 1173 3 1176
2.2. La consommation d’énergie
La consommation électricité UTBS
Tableau IV.4 : La consommation annuel d’énergie électrique dans l’UTB
Année
La consommation d’électrique pour Equipement (KWh) Consom
mation
totale Les
moteurs
Eclairage Chauffage
industriel
Electrodes
dessaleurs
Climatisation/chauffage
bâtiments
2013 865810948 369134680
390755780
200406790
350287340
2176395
538
2014 905816920 310934680
340755580
300406790
334267340
2192181
310
2015 825813967 338534680
350755980
250406790
372247340
2137758
757
Moyenne 865813945 339534680
360755780
250406790
352267340
2168778
535
Tableau IV.5 : La consommation d’énergie électrique par équipement en (KWh/j)
Equipement
Quantité consommée (KWh /j)
Moteurs (Pompes, compresseurs,
ventilateurs, agitateurs…)
2372093
Eclairage (Interne & Externe) 930232
Chauffage industriel (Résistances 988372
Electrodes dessaleurs 686046
Climatisation/chauffage bâtiments 965116
Total 5813953
Tableau IV.6 : La consommation électrique au niveau de l’UTBS en (Tep/j)
Equipement
Quantité
consommée
(Tep /j)
Moteurs (Pompes, compresseurs,
ventilateurs, agitateurs…)
204
Eclairage (Interne & Externe) 80
Chauffage industriel (Résistances 85
Electrodes dessaleurs 59
Climatisation/ chauffage bâtiments 83
Total 500
La consommation de Gaz naturel et produits pétroliers :
Tableau IV.7 : La consommation de fuel gaz et gaz oil en (m3/ans) et en (m
3/j) [5]
Année Charge
traitée
Fuel gaz
Nm3/an
Fuel gaz
Nm3/j
Gaz oil
Nm3/an
Gazoil
Nm3/j
2013 37534 31755000 87000 94 0.25
2014 34773 31570000 86500 90 0.24
2015 33804 30587000 83000 98 0.26
Moyenne 35370 31304000 85500 94 0.25
La consommation de fuel gaz et gaz oil en TEP
Tableau IV.8 : La consommation de fuel gaz et gaz oil en (Tep /j)
Année Fuel gaz Gaz oil
2013 87.3 0.21
2014 86.3 0.20
2015 84 0.22
Moyenne 86 0.21
Bilan énergétique global
Consommation Totale d’énergie en TEP =Consommation d’Electricité en TEP
+Consommation de Gaz Naturel en TEP +Consommation de Produits Pétroliers en TEP
La consommation globale d’énergie en TEP = CE (500 tep) + CGN (86 tep) + CGO (0,21
tep) + CEss (0,19 tep) = 586,21 Tep/j
Estimation des pertes
Pertes des eaux
- la quantité des eaux perdues est estimée a 20 m3/j en moyenne
CT = CE +CGN + CPP
Tableau IV.9 : La quantité des pertes d’eaux au niveau d’UTBS
Année
Eau
usée m3/an
Eau usée m3/j
2013 00 00
2014 00 00
2015 22000 60
Moyenne 733 20
Pertes énergétiques
Tableau IV.10 : La quantité des gaz torchés au niveau de l’UTBS par an et par jour. [6]
Année Gaz torché m3/an Gaz torche m
3/j Tep/j
2013 1508464 4132 5
2014 1468396 4023 4.4
2015 1380000 3780 4
Moyenne 4356860 3978 4.5
Figure II.6: La quantité des pertes liées aux gaz torchés (UTBS)
Bilan global « Consommations et Pertes » :
Tableau IV.14 : Bilan global « Consommations et Pertes » de site N° 2
Eau m3/j Energie tep /j
Consommation 517 586.5
Perte 20 4.5
Total 537 591
1300000 1320000 1340000 1360000 1380000 1400000 1420000 1440000 1460000 1480000 1500000 1520000
2013 2014 2015
La q
uan
tité
e d
e ga
z to
rch
é (N
m3/a
n)
Année
5. Impact de la consommation sur l’environnement
Puisque l’UTBS a pris en charge ces aspects environnementaux elle a presque annulé les
impacts négatifs sur l’environnement.
Pour les déchets solides : l’unité comprend une zone de trie appelée ZATD.
Pour les produits chimiques, l’unité a réservé des moyens de stockage, transports, et
manipulation très sécurisés pour assurer la protection et la santé de personnel et la
préservation de l’environnement.
IV.5.1. Les émissions de CO2
Tableau IV.15 : La composition de gaz naturel
Méthane Gaz Mi(Gaz) nc(CO2) %mol Xi m(Gaz)=xiMi Xi*nc
Méthane CH4 16,043 1 78,34
0,7834 12,5680862 0,7834
Ethane C2H6 30,07 2 13,24
0,1324 3,981268 0,2648
propane C3H8 44,097 3 6,06 0,0606 2,6722782 0,1818
iso-butane iC4H10 58,123 4 0.69 0,0063 0,3661749 0,0252
n-butane nc4h10 58,123 4
0.99 0,0092 0,5347316 0,0368
Iso-
pentane
iC5H12 72,156 5 0.47 0,0045 0,324702 0,0225
n-pentane nC5H12 72,156 5 0.95 0,0035 0,252546 0,0175
Hexane C6H14 86,177 6 0.73 0,0003 0,0258531 0,0018
C7H16 100 7
0,98 0,0098 0,98 0,0686
Dioxyde
carbone
C02 44,01 1 1 0,0021 0,092421 0,0021
Azote N2 28,014 2.13 0,0203 0,5686842
0
Hydrogèn
e
H2 2,016 0.31 0,0031 0,0062496 0
99,62
1 22,3729948 1,24045
Pour le fuel gaz :
Tableau IV.12 : Quantité d’émission de CO2 par le gaz naturel dans l’UTBS [7]
Année
Fuel gaz
Nm3/an
L’émission de CO2
(tonne/j)
2013 31755000 156.20
2014 31570000 155.30
2015 30587000 150.46
Moyenne 31304000 153.98
Pour les gaz torchés:
Tableau IV.13: Quantité d’émission de CO2 par les gaz torchés dans l’UTBS
Année Gaz torché
m3/an
L’émission de CO2
(tonne/j)
2013 1508464 3,91
2014 1468396 3.84
2015 1380000 3.61
Moyenne 4356860 3,78
IV.6. Conclusion :
D’après les résultats obtenus dans cette étude nous constatons que les pertes énergétiques et
d’eaux « sont presque négligeable a l’UTBS ». L’unité certifiée ISO 14001 montre que la
consommation par rapport aux pertes est proche de la norme
Une étude comparative entre L’UTBS ce site 2 et le traitement CIS site 1 va être réaliser pour
mettre en évidence la valeur ajouter ramener par le SME
pour le site 1 les calcules sont fait de la même manière que pour l’UTBS
Chapitre IV : Résultats
IV.1. Introduction
Après le diagnostic interne fait, sur les deux sites, une étude comparative est nécessaire pour
déterminer, la différence des consommations et des pertes entre ces deux installations mettent
en évidence l’apport du SME .
IV.2. Comparaison entre les deux sites :
La consommation d’énergie
Tableau IV.1 : Différence de la consommation énergétique entre les deux sites.
Type
d’énergie
(Tep/j)
UTBS CIS Différence(Tep) Différence(%)
Gaz
combustible
86 714 628 87.95
Gaz oil
0,21 0,52 0,31 59
Electricité
500
535 35 6.5
Figure IV.1 : La différence de la consommation énergétique entre les deux sites.
D’après la figure IV.1 on constate une déférence importante de la consommation de fuel
gaz entre les deux sites, tandis que pour le gaz oil, et électricité la consommation de deux
site est proche l’une de l’autre. Avec une diminution positiveconstatée au niveau de
l’UTBS.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
Gaz combustible Gaz oil Electricité
86
0,21
500
714
0,52
535
La
conso
mat
ion é
ner
get
iqu
e
UTBS
CIS
Différence
La consommation d’eau :
Tableau IV.2 : Différence de la consommation d’eau entre les deux sites.
UTBS
CIS
Différence
Différence(%)
Eau
consommé m3/ J
500 1387 878 63.71
Figure IV.2 : La différence de la consommation d’eau entre les deux sites.
Pour la consommation d’eau, on remarque que pour le même débit de production, la
quantité d’eau consommée par le site 1 (CIS) est deux fois plus importante que le site
2 (UTBS).
Les pertes :
Tableau IV.3 : Différence des pertes de ressources entre les deux sites.
UTBS CIS Différence
Différence(%)
Pertes
d’eaux(m3/j )
20 6500 6485 99 ,69
Pertes
d’énergies
(Tep /j)
4,4 1043.51 1038,6 98,61
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
UTBS CIS Différence
500
1370
878
Eau
conso
mm
ée m
3/j
UTBS
CIS
Différence
Figure IV.3 : Différence des pertes de ressources entre les deux sites.
D’après la figure IV.3 on observe que les pertes d’eaux correspondantes au site 2 (UTBS)
sont presque nulles. Par contre le site 1 (CIS) a des pertes énormes. Ce qui montre le rôle
majeur des unités de traitement des eaux huileuses et usés existantes au niveau de site 2
(UTBS).
IV.3. La lutte contre les pertes et protection de l’environnement
Un site qui fonctionne selon « un Système de Management de l’environnement »
conformément à la norme ISO14001 peut nous aider à:
1. Eliminer les pertes.
2. Réduire les émissions atmosphériques « GES »
.
is au
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
Pertes d’eaux Pertes d’énergies
20 14,4
6500
1043
Dif
fére
nce
des
per
tes
de
ress
ou
rces
UTBS
CIS
Différence
Système de
Management
environnemental
Un moyen de protection de
l’environnement
Un excellent moyen pour
faire des Economies
Un excellent moyen pour faire des Economies de ressources
Afin de lutter contre les pertes il faut généraliser le système de management environnementale
qui doit respecter la:
Conformité aux normes ISO 14001(norme international)
Conformité réglementaire aux :
- Loi sur la protection de l’environnement en Algérie.
- Loi sur la consommation d’eau en Algérie.
Solution
Dans notre cas on propose l’implémentation d’un SME au niveau du complexe industriel sud.
Deux facteurs sont décisifs dans la généralisation souhaitable du management
environnemental dans l'industrie :
• le bilan coûts/bénéfices de la mise en place d'un système de management environnemental.
• la performance environnementale d'un système SME.
Par performance environnementale nous entendons :
• d'une part, la capacité de réduire l'impact sur l'environnement (local, régional) des activités
du site certifié.
• d'autre part, le fonctionnement d'un système de management, qui garantit la capacité de
réduction des impacts.
Le SME peut conduire à éviter ou réduire certains coûts, engendrés par des pollutions du
milieu ou des accidents : frais de remise en état de l’environnement, amendes, dommages-
intérêts, augmentation des primes d’assurances...
On peut obtenir également un meilleur lissage des coûts d’investissement, car ils sont intégrés
dans un cadre d’amélioration continue. Le management environnemental s’appuie sur des
perspectives à long terme. Il limite donc les risques de pertes d’argent liées à des actions non
cohérentes entre elles ou à des erreurs induites par un raisonnement à court terme.
o Bilan coûts - bénéfices d'un SME certifié :
Coûts
Bénéfices
Investissements de mise en place
Infléchissement des coûts
environnementaux
Investissements en métrologie et
équipements
Economies d'énergie/d'eau/de matières
premières
Changement de technologie et/ou matières
premières
Diminution de l'impact et des risques
environnementaux
Coût de fonctionnement
Coûts de traitement des déchets, de
dépréciation des biens et d'assurance.
Dans le CIS l’investissement doit être à ces niveaux :
Pour minimiser les pertes d’eau
- le CIS doit renouveler ses unités de traitement des eaux huileuses pour les réinjecter dans les
puits au lieu de les rejeter vers bourbier.
- Faire des travaux de maintenance pour l’API unité de traitement des eaux usés.
Pour minimiser la consommation d’eau au CIS
On doit installer un système de contrôle précis et instaurer un suivi rigoureux de la qualité du
brut à l’entrer et a la sortie des dessaleurs (les dessaleurs représentes les grands
consommateurs d’eau )
Pour minimiser les pertes énergétiques :
- Torchage : pour baisser la quantité des gaz torché, il faut doubler la capacité de
compression au CIS pour récupérer le maximum de gaz lors d’un déclenchement et éviter de
l’envoyer vers torche.
- Les fuites : la principale cause des fuites au niveau de ces unités est la corrosion, il faut
donc protéger les circuits par injection optimisée des produit chimiques
IV.4. Conclusion
L’étude comparative sur la consommation des ressources (Energie et Eau) au sein des
installations pétrolières nous a montré clairement qu’elle peut varier d’une façon considérable
d’un procédé à un autre pour une même charge à traiter.
Pour le cas des procédés conçus selon les normes environnementales, ils offrent des
opportunités significatives d’économie d’énergie et d’eau.
Donc, l’implémentation d’un système de management environnemental a non seulement un
impact positif sur l’environnement mais aussi un impact économique très significatif.
Conclusion générale
Les résultats de cette étude montrent que la consommation d’énergie et la gestion des
pertes au niveau de L’UTBS sont mieux optimisées que celles du CIS
Dans l’industrie des hydrocarbures, la bonne maitrise des consommables et des pertes
permettent de faire beaucoup d’économie tout en prenant en considération l’aspect
environnement.
Dans ce contexte, nous présentons le Système de Management Environnemental comme un
outil permettant de respecter la réglementation en matière de protection de l’environnement
afin d’améliorer les relations avec la population et de donner une meilleure image de
l'entreprise.
La maitrise de la consommation de ressources au niveau de nos installations est possible grâce
à une gestion normalisée selon les normes (ISO 14001).
L’implémentation du SME est une nécessité aujourd’hui et non pas un choix.
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