universite Çukurova institut des sciences sociales ... · les personnages principaux des romans...
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UNIVERSITE ÇUKUROVA
INSTITUT DES SCIENCES SOCIALES
DEPARTEMENT D’EDUCATION DE LA LANGUE FRANÇAISE
LA FEMME ET L’AMOUR DANS LES ROMANS DE
“THERESE RAQUIN” D’EMILE ZOLA ET “EUGENIE GRANDET” DE BALZAC
Serpil NACAR
THESE DE MAITRISE
ADANA, 2006
UNIVERSITE ÇUKUROVA
INSTITUT DES SCIENCES SOCIALES
DEPARTEMENT D’EDUCATION DE LA LANGUE FRANÇAISE
LA FEMME ET L’AMOUR DANS LES ROMANS DE
“THERESE RAQUIN” D’EMILE ZOLA ET “EUGENIE GRANDET” DE BALZAC
Serpil NACAR
Directeur de These: Prof. Dr. A. Necmi YAŞAR
THESE DE MAITRISE
ADANA, 2006
Çukurova Üniversitesi Sosyal Bilimler Enstitüsü Müdürlüğüne,
Bu çalışma Jürimiz tarafından Fransız Dili Eğitimi Anabilim Dalı'nda
YÜKSEK LİSANS TEZİ olarak kabul edilmiştir.
Başkan Prof.Dr.A.Necmi YAŞAR
(Danışman)
Üye Yard.Doç.Dr.Mediha ÖZATEŞ
Üye Doç.Dr.Erdoğan BADA
ONAY
Yukarıdaki imzaların,adı geçen öğretim elemanlarına ait olduklarını onaylarım.
..../..../2006
Prof.Dr.Nihat KÜÇÜKSAVAŞ
Enstitü Müdürü
Not:Bu tezde kullanılan özgün ve başka kaynaktan yapılan bildirişlerin,çizelge,şekil ve
fotoğrafları kaynak gösterilmeden kullanımı,5846 Sayılı Fikir ve sanat eserleri Kanunu'ndaki
hükümlere tabidir.
I
REMERCİEMENTS
Je remercie beaucoup à mon professeur Monsieur A Necmi Yaşar qui était mon
directeur et qui m'a fait beaucoup de confiance pour cette these.
Je remercie beaucoup à Doç.Dr.Lut Tamam qui m'a encouragé psychologiquement
pendant ma these et qui m'a fait confiance.
Je remercie beaucoup à ma mère qui m'a soutenu pendant toute ma vie.
Et Je remercie beaucoup à Mustafa Mavaşoğlu qui m'a aidé beaucoup pour ma these.
II
ÖZET
BALZAC’IN “EUGENİE GRANDET” VE EMİLE ZOLA’NIN “THERESE
RAQUİN” ROMANLARINDA KADIN VE AŞK
Serpil NACAR
Yüksek Lisans Tezi,Fransız Dili Eğitimi Anabilim Dalı
Danışman: Prof. Dr. A.Necmi YAŞAR
Aralık 2006,69 sayfa
Bu tez Emile Zola'nın Therese Raquin ve Balzac'ın Eugenie Grandet adlı
romanlarındaki iki kadın kahramanın aşk yaşantılarının irdelenmesi üzerine
kurulmuştur. İncelenen romanlarda iki kadının aşk yaşantısı ve bunun doğurduğu
sonuçların bu kadınlar üzerindeki olumsuz etkileri incelenmiştir.
Yaptığim çalışmanın amacı,kadınların aşk yaşantıları,aşkın Therese Raquin ve
Eugenie Grandet üzerindeki etkileri,aşklarına sebeb olan ortak geçmişleri ikiside
mutsuz bir yaşantı içerisindedir,Eugenie zengin ama cimri bir babaya
sahiptir.Therese’in ailesi yoktur.Teyzesi ve hastalıklı kuzeniyle
yaşamaktadır.Sonunda hastalıklı kuzeniyle evlenmek zorunda kalır.Ve bu hayatını
daha tahammül edilmez bir hale getirir.Bu ortak mutsuz yaşantı iki kadını yanlış
aşklara sürüklemiştir.İki kadında aşık olur fakat aşk onları cansıkıcı ve monoton
hayatlarından kurtarmaz.Bu kadınların aşk karşısındaki psikolojik durumu,aynı
zamanda incelenmiştir.Eugenie çevresindeki insanlardan farklı gördüğü kuzeni
Charles’a aşık olur.Çünkü Charles iyi giyimlidir,diğerleri gibi babasının parasında
gözü yoktur.Kibar bir adamdır.Therese bir ressam olan Laurent’e aşık olur.O
yakışılıdır. ve en önemlisi sağlıklı bir insandır.
Bu çalışma giriş kısmı,dört ana bölüm ve bir sonuç bölümünden oluşmuştur.
oluşmuştur.Giriş bölümünde yazarlar hakkında genel bilgi verilmiştir. 1.bölümde
çalışmanın konusu üzerinde durulmuştur.İkinci bölümde Eugenie Grandet’nin aşk
III
yaşantısından söz edilmiştir.3.bölümde Therese Raquin’in aşk yaşantısından söz
edilmiştir.
Sonuç bölümü olan dördüncü bölümde ise genel bir değerlendirme yapılarak
iki roman kahramanı karşılaştırılmıştır.Çalışmamamız bir kaynakça ile sona
erdirilmiştir.
Anahtar sözcükler: Emile Zola, Balzac, Eugenie Grandet, Therese Raquin, aşk
IV
SOMMAIRE
LA FEMME ET L’AMOUR DANS LES ROMANS DE “THERESE RAQUIN”
D’EMILE ZOLA ET “EUGENIE GRANDET” DE BALZAC
Serpil NACAR
Thèse de Maitrise,Département d'Education de la
Langue Française Directeur de Thèse:Prof.Dr. A.Necmi YAŞAR
Décembre 2006,69 pages
Cette thèse est une analyse comparative de la vie amoureuse de deux femmes qui sont
les personnages principaux des romans Therese Raquin d'Emile Zola et Eugenie Grandet de
Balzac et aussi des effets négatifs qu’elles subissent à cause de leurs amours.
Le but de ce travail est la vie des femmes,les effetes de l’amour sur Eugenie Grandet
et Therese Raquin.Elles ont une histoire commune.Cette histoire attache ces deux femmes
dans la même direction.Eugenie a un père riche mais il est un avare.Therese n’a pas de
famille.Elle vit avec sa tante et sa cousine malade.En effet,elle doit se marier avec son cousin
malade et cela fait la vie insupportable de Therese.Ces vies malheureux dirigent ces deux
femmes. En effet elles tombent toutes les deux amoureuses mais l’amour ne les sauvent pas
de leur vie monotone et ennuyeuse. L’état psychologique de ces femmes vis à vis à l’amour
sera également étudié.Eugenie tombe à amoureux à Caharles qui est différent des gens qui
l’entourent.Car Charles s’habille bien et il n’a pas le but de mettre la main sur la fortune de
son père comme d’autres. Therese tombe amoureux Laurent qui est un peintre.Il est beau et en
bonne santé.
Cette travail comporte un introduction,quatre parties et une conclusion.Dans
introduction,on avait donné le renseignement générale.Dans le premiere partie on avait étudié
le sujet de notre travail.Dans le deuxieme partie on avait étudié la vie d’amour
d’Eugénie.Dans le troisieme partie on avait étudié la vie d’amour de Therese.
V
Dans la conclusion,on avait comparé ces deux héros femmes.Notre travail avait fini
avec une ouvrages cites et consultes.
Mots-Clés: Emile Zola, Balzac, Eugenie Grandet, Therese Raquin, l'amour
VI
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS..........................................................................................................I
ÖZET..................................................................................................................................II
SOMMAIRE.....................................................................................................................IV
INTRODUCTION..............................................................................................................1
1.PREMIERE PARTIE
LE THEME DE L'AMOUR ET LA FEMME DANS LA LITTERATURE
FRANÇAISE……........................................................7
1.1.Sur la femme................................................................................................................7
1.2.Sur l'amour...................................................................................................................8
2.DEUXIEME PARTIE.
EUGENIE GRANDET DE BALZAC..........................................................................10
2.1.Les descriptions dans Eugénie...................................................................................10
2.2.L'amour d'Eugénie.....................................................................................................12
3.TROISIEME PARTIE
THERESE RAQUIN D'EMILE ZOLA......................................................................22
3.1.La relation entre Therese,Camille et Laurent............................................................22
3.2.L'interet de Laurent dans cette amour........................................................................23
3.3.La fin de Camile…………………………………………………………………….24
3.4.Deux assassinats et les hallucinations………………………………………………27
3.5.La fin de deux assasinats……………………………………………………………30
4.QUATRIEME PARTIE
ETUDE COMPERATIVE DES DEUX ROMANS....................................................31
4.1.Les traces naturalistes dans Therese Raquin.............................................................31
4.2.Les traces réalistes dans Eugénie Grandet.................................................................31
4.3.Comparaisons des deux romans................................................................................31
CONCLUSION..............................................................................................................64
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................65
CURRICULUM VITAE..................................... .........................................................69
1
INTRODUCTION
Balzac et Emile Zola sont des écrivains qui ont vécu dans de differentes
époques, l’un est le représentant du réalisme, l’autre est celui du naturalisme.Pour ces
écrivains,on dit réaliste et naturaliste.
Pour ces écrivains,on dit réaliste et naturaliste.
Balzac prend une bonne éducation grâce à son père. il fait des études de droit. il
y a l'effet de cette éducation dans son métier. Il voulait être un écrivain et entrer dans la
société. Il est le représentant du réalisme, et écrit dans tous les domaines, dans tous les
métiers: médecins, commercants, banquiers, prêtres, officiers, notables, petits employés
et surtout les hommes d’affaires et tous les milieux: Paris, province, campagne. Et ces
personnages vivent entre nous. Ils sont des personnages réels. Il y a beaucoup
d'écrivains réalistes mais lui, il écrit ces romans d’une façon poétique. Il participe au
texte d’une façon astucieuse. Les problèmes de l’époque se trouve décrits d’une
manière outrancière les problèmes politiques, économiques, sociaux mais il réflechit
bien sur les vérités. Il comprend bien les conditions réelles, surtout le développement du
capitalisme français.Il anime ce milieu avec des caractères typiques
Les milieux sont la ville, la rue, la province, l’appertement où ils vivent etc:
“İl donne à chacun de ses personnages une passion simplemais
dominante, qui constitue son caractere propre; puis il leur attribue les
habitudes, les gestes, les paroles, les professions qui leur conviennent
et crée ainsi des types inoubliables par leur intense réalité: Grandet
représente l’avare, Goriot la paternité,Gaudissart le commis
voyageur, Rastignac l’arriviste, Vautrin le forçat.”
Balzac excelle en particulier dans la peinture de cette bourgeoisie moyenne
provinciale ou parisienne, qui, par le commerce et l’industrie, marche à la fortune et
autour de 830, monte à la conquête du pouvoir.Ce foisonnement de personnages, qui
vont, viennent et reviennent d’un livre à l’autre, a donné naissance à une société
imaginaire aussi organisée que la société réelle.”(http://hbalzac.free.fr/comedie.php)
2
Il veut décrire l’humanité dans ses oeuvres.Et ce sera un tableau completement
réel.Il fait beaucoup de descriptions comme l’argent, la société, l'enfance
l'adolescence, la vie de province,la vie parisienne, la vie politique et militaire, la vie de
la campagne:
“J’ai entrepris l’histoire de toute la société. J’ai exprimé souvent mon
plan dans cette seule phrase: une génération est un drame à quatre
ou cinq mille personnages saillants. Ce drame, c’est mon livre”
(Lettre à Hippolyte de Castille,11 octobre 1846)
Emile Zola est un grand écrivain français est naturaliste. Mais ses oeuvres sont
considérées romantiques aussi. Il mène une vie dure car il perd son père quand il était
un enfant. C'est pour cela qu'il suit de près la misère dans Paris. Il commence à travailler
dans la librairie Hachette et ce travail serait une chance pour lui. Il commencé à écrire.
Il est représentant du naturalisme Il existe des écrivains qui adoptent ce courant d'idée
en Turquie.
Dans ses oeuvres, il existe beaucoup de descriptions. Il existe aussi des
fantasies. Il decrit bien ses fantasies.Il dit que:
"Chaque oeuvre est une fênetre qui ouvre au monde. Et aussi
seulement la vérité peut produire les oeuvres.”
Therese Raquin n'est pas le plus connu roman d'Emile Zola mais la psychologie de
l'homme y est examinée profondément à travers un crime. Il y existe également des
descriptions riches et le malheur de la classe moyenne
Thérèse est marié avec Camille qui est le ils de sa tante. Camille n'est pas
satisfaisant ni au niveau sentimental et ni au niveau sexuel pour Therese.
Un jour un homme appellé Laurent qui est l'ami de Camille entre dans leurs
vies.
Therese tombe amoureuse de Laurent. Il est un peintre sans argent et il cherche
à séduire Therese.
Laurent s’interesse à Thérèse pour ses interets individuels mais ce qui ne
l’empêche pas de tomber amoureux de lui .
3
Deux amants noient Camille au moment d’une promenade à la riviere. Et ils se
marient. Mais le crime qu’ils ont commis dérangent leurs consciences sans cesse.Ils
n'attrapent pas le bonheur. Camille est toujours entre eux. Ils commencent à voir des
hallucinations.
Zola ne soutient pas la femme mariée qui a ce type de relation à cause des
désirs charnels. Il a une action dure morale contre les personnages quand il examine
cette ruine dans cette amour. Il existe une critique aux amours outrancières de cette
période dans ce roman.Il existe de longues descriptions dans ce roman:
“Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu'on vient des quais,on trouve le
passage du Pont-Neuf,une sorte de corridor étroit et sombre qui va
de la rue Mazarine à a rue de Seine.Ce passge à trente pas de long et
de large, au plus; il est pavé de dalles jaunâtres,usée,descellées,
suant toujours une humidité âcre; le vitrage qui le couvre,coupé à
angle droit, est noir de crasse.”(Zola/1979:p.85)
L'écrivain écrit des descriptions comme cela tout au long du roman. Car ces
descriptions, sociales, historiques et psychologiques,sont plus importantes que les
personnages pour les écrivains naturalistes.
D'apres les naturalistes, les conditions sociales et psychologiques déterminent
la personnalité Le caractère et la situation en sont la conclusion. Dans les romans
d'Emile Zola, il n'existe pas d'amour et de pitié mais il existe la haine qu’il ressent pour
la classe de bourgeoisie. Car celle-ci présente une vie composée de petits comptes Il
existent des ambitions plutôt aux objets.
Therese déteste la boutique de la mercerie. Elle raconte pourquoi il a voulu une
telle aventure:
“-Tu ne saurais croire, reprenait-elle, combien ils m'ont rendue
mauvaise. Ils ont fait de moi une hypocrite et une menteuse.Ils m'ont
rendue mauvaise. Ils ont fait de moiune hypocrite et une menteuse Ils
m'ont étouffée dans leurs douceurs bourgeoisie, et Je ne m'explique
pas comment il y a encore du sang dans mes veines. J'ai baissé les
yeux, J'ai eu comme eux un visage morne et imbécil. J'ai mené leur vie
morte. Quand tu m'as vue, n'est-ce pas? J'avais l'air d'une bête. J'étais
grave, écrasée, abrutie.”(Zola/1979:p.75)
4
Les romans d'Emile Zola est la mutinerie contre la société dans laquelle il vit.
Il n'aime pas la morale et la vie sociale de son époque. D'apres lui, il n'existe pas de
valeurs morales dans l'armée, dans la classe urbaine et aussi dans les villageois et dans
la famille.
Le sujet de la femme et de l'amour est aussi etudié dans un livre publié en turc
intitulé “La femme dans les romans turcs (en période 1923-38)” par Bahriye Çeri. Dans
ce livre, on parle de l'amour des trois femmes qui s’appellent Leyla, Muazzez et Belkıs
Leyla est la héroïne du roman Sodom et Gomorre. Leyla est une femme intellectuelle.
Elle est bien cultivé. Mais elle est influencée par des événements sociaux.
“Leyla est fiancée avec Necdet et aussi elle goûte de flirter avec
l'officier anglais G.J.Read. Leyla est une femme qui vie l'amour en
toutes contradictions.Elle n’aime ni G.J.Read ni Necdet. Cette
situation la pousse aux contradictions, aux tristesses et auravage. Son
comportement est comme une prostitué à la fin du roman .C'est la
psychologie d'une femme qui ne peut pas trouver l'amour. La situation
de la societé influence la vie individuelle de Leyla et les vies de Leyla
et autres femmes composent la société.”(Çeri/1996:p.121)
Aucun ne comprend Leyla et elle ne se comprend elle-même non plus. La
société influence la vie individuelle de Leyla. Elle ne peut pas préferer Necdet à J.Read.
Muazzez est la héroïne de Kucaklı Yusuf. Dans ce roman,on raconte des changements
politiques. Ce roman raconte l’époque entre 1903 et 1915. Les événements se passent à
Edremit dans un village. L'amour de Muazzez pour Yusuf y est analysée. Yusuf est un
enfant du village. Monseigneur Sabahattin est sous préfet. Il élève Yusuf comme fils
adoptif. Celui-ci grandit avec Muazzez.Yusuf veut se marier avec Muazzez. Enfin il
obtient ce qu’il veut mais cela ne dure pas long. Il tue Muazzez.Belkıs est la héroïne du
roman « Trois İstanbul ». L’histoire se passe en 1938.
On raconte la défaillance morale du peuple. Une famille y est traitée. Parce
que la famille est importante pour le peuple. Car elle est la plus petite unité de la
société. Il ya des changements dans la société et surtout ce sont les
femmes qui sont influencées par ces changements. C'est pour cela qu'il existe surtout
les femmes dans ce roman.
5
Dans ces romans, toutes les femmes sont malheureuses à cause de l'amour et
des changements sociaux comme nos romans Eugenie Grandet et Therese Raquin. Tuna
Kiremitçi, jeune écrivain turc, qualifie l'amour de la manière suivante:
« L’amour, c’est d’aimer se sentir bête. »(Kiremitçi,2005:p.41)
C'est vrai. L'homme se sent un fou mais il continue de penser à son amour
comme Therese. Therese était marié mais cela ne lui suffisait pas. Elle en avait assez de
mener une vie avec un malade chronique. Eugenie, elle aussi, en avait assez de vivre
avec son père extrêmement avare. Ces deux femmes n'étaient pas heureuses finalement.
Kiremitçi continue à en dire:
« L’amour nous rend heureux parce que c’est grâce à elle que l’on peut se sauver de
l’inconscient. On se sent bête et on y prend plaisir. Quand on déraisonne, on retourne à
la nature. On se retrouve avec notre nature quand on fait l’amour follement
»(Kitemitçi/2005:p.41)
Ces paroles peuvent étre utiles pour la compréhension de la nature de Therese et de
Laurent et aussi celle d’Eugenie. En effet, Eugenie et Therese viennent aux vérités
quand leurs raisons sont hors circuit.
Kiremitçi continue :
« Lorsque l’inconscient se tait, l’homme se sent une part de la nature.
C’est de cette façon qu’il obtient les teres promises. L’amour existe
heureusement. Elle nous apprend ce que c’est que de retourner à la
nature. Si l’on est hors de soi quand on tombe amoureux, c’est parce
que cela est causé par cette joie extraordinaire de se retrouver avec la
nature. Car celle-ci est un choque qui nous paralyse la conscience.
C’est probablement la raison pour laquelle certains s’abstiennent de
tomber amoureux. Ils ne savent quoi faire quand ils rencontrent
l’amour. S’ils ne veulent pas d’amour, ce n’est pas parce qu’ils sont
insensibles ou indifférents mais qu’ils ont en peur. Parce qu’ils se
sentent exposés et sans défense. Ils ont raison. La vraie amour est
d’être exposé et sans défense ».(Kiremitçi /2005:p.42)
6
L'amour est un bon chemin, elle nous rend heureux voire malheureux, l'amour
trouble la mémoire des gens. L'homme commence à penser avec son coeur. Avec le
coeur, l'homme peut donner de mauvaises decisions aussi. Les romans sont remplis de
ces exemples.L'amour est quelque chose de réelle mais ses effets sont loin de la réalité.
Les sentiments dirigent les gens comme une feuille au vent. L'amour influence les gens
pendant toute leur vie. Elle peut durer longtemps ou pas. L'amour influence Eugénie et
Therese également pendant ces romans.
Je vais etudier l’amour de ces deux femmes,Eugenie et Therese,qui n’ont pas
déjà mené une bonne vie. Pour elles, l’amour est un chemin qui leur permet de fuir. En
effet elles tombent toutes les deux amoureuses mais l’amour ne les sauvent pas de leur
vie monotone et ennuyeuse. L’état psychologique de ces femmes vis à vis à l’amour sera
également étudié
7
PREMIERE PARTIE
LE THEME DE L'AMOUR ET LA FEMME DANS LA LITTERATURE FRANÇAIS
1.1.Sur La Femme
Jean-Claude Vallecalle, professeur de langue et littérature françaises médiévales
montre la place donnée à la femme dans la littérature du moyen âge: “On a dit
quelquefois que c'est la littérature du Moyen Âge qui a inventé le sentiment
amoureux. Cette littérature, du moins, offre à la femme une place et un rôle bien
plus considérables que ne lui en accorde, dans la vie réelle, la société du temps.
Mais cette image est ambiguë, partagée entre misogynie, grivoiserie, idéalisation et
même vénération. On examinera la manière dont, entre le XIIe et le XVe siècle, des
auteurs, qui sont le plus souvent des hommes, ont donné et quelquefois imposé de la
femme diverses représentations qui font écho aux préoccupations de leur époque, et
où se révèlent et se neutralisent à la fois la conscience d'une spécificité, une
aspiration à l'autonomie, une revendication individualiste.
Nous pouvons comprendre les pensées de Balzac sur la femme de ses oeuvres.
Dans “Etude de femme, il decrit une femme qui s’appelle La marquise de Listomere:
Elle a des principes. Elle fait maigre, elle communie et va très-parée au bal, aux
Bouffons, à l’opéra; son directeur lui permet d’allier le profane et le sacré. Toujours en
règle avec l’église et avec le monde, elle offre une image du ntemps présent, qui semble
avoir pris le mot de légalité pour épigraphe
(http://gallica.bnf.fr/classique/Acamedia_balzac.htm)
Il offre une image du temps présent. Il nous offre de l’égalité. Dans ses oeuvres,
Balzac dessine une vie dure et magnifique. Il adopte tous ses caracteres. Il veut mener
une vie magnifique et aussi une vie pleine d’amour.
8
1.2.Sur L’amour
Il écrit: “Je n’attend ni l’amour ni la moquerie, ni le mépris, mais je me suis toujours
méfié d’avoir un sentiment amical et affectueux dans les coeurs des femmes.”
(http://www.huznukomik.net/index.php?bab=eserler&s=kitapyolu&yid=917)
Balzac écrit ces mots pour Madame Berny qui est le souteneur de alzac.Il veut
être le mari d’une duchesse. Il veut cela pour payer ses dettes. Et pour être populaire
dans la société. Sa vie ressemble à ses héros.Il existe aussi les effets du romantisme
chez Balzac.
“Vendredi matin vers onze heure, en passant devant le numéro trente
et sept si vous voyez que les magasins verts des premiers étages
n'ouvrent pas encore, cela veut dire qu’on y fait le sexe collectifs
(Adorno/2004:48)
ll descrit bien le monde, il a une langue simple.
“Ce qui pousse les gens à se séparer et fait s’éloigner l’écrivain de
ces gens, c’est aussi ce qui poursuit le dynamisme de la société dont
imite le rythme Balzac dans ses romans”(Adorno/2004:48,49)
Comme on voit, Balzac fait très bien les descriptions.Dans le roman d'Eugenie
Grandet,il avait fait très bien la vie,les gens,la société
« Ce n’est pas simplement un tout commun, suivant la programme de la Comédie Humaine, cela ne consiste pas en une physiologie de toute la vie par ses diverses
branches. Cela est aussi un tout profond en tant qu’un système fonctionnel. Un
dynamisme ardenty domine. La société ne se produit elle-même qu’ensemble et par un
système et c’est pour cela qu’elle a besoin de la dernière personne en tant que
client. »(Adorno/2004:48,49)
Comme on voit les comportements vulgaire dérange Balzac.Il traduise cela
comme l'atrocité.
Pour être riche par des manoeuvres d’heritage, Présidente a besoin
d’un avocat trompeur et du concierge.(Adorno/2004:48,49)
Balzac donne les exemples exacte pour raconter une chose aux lecteurs. Cela
effecte les lecteurs.
9
«L’égalité se réalise seulement par le fait que le tout, lui-même faux,
associe toutes les classes au crime. Même les romans qui ne sont pas
appréciés par le goût littéraire et la sagesse temporelle expriment une
vérité. L’époque de Balzac était convenable pour une telle vérité
périphérique.»(Adorno/2004:50)
Comme on avait dit Balzac avait écrit les choses excentrique.Ce sont les choses
qui interesse la société. Ce sont les choses qui son intérieur de la vie.Nous pouvons
retrouver les choses de nous dans ses essais.
«C’était l’époque d’une foule primitive au sein de la révolution
industrielle française, une époque de la barbarie espagnole. Une
époque où l’on n’a pas encore confisqué le travail hétéronome suivant
les pures lois du marché. L’injustice, déjà immanente à ces lois,
augmente davantage par l’injustice de chaque action individuelle et le
crime acquiert de cette façon un avantage excédent. Ceux qui
connaissent ces fourberies reprocheront Balzac d’avoir créé une
mauvaise psychologie comme dans des films.»(Adorno/2004:50,51)
Comme on voit Balzac avait réfléchit son époque objectivement même il existe
des gens qui disent que Balzac fait la psychologie mal.Quand on egzamine l'époque
objectivement,Balzac est un écrivain objective.Il avait réflechit l'époque parfaitement
seulement. Il existe la psychologie bien aussi dans le Balzac.
« De cette façon, Balzac se rend compte qu’il est orfèvre en la
matière, qu’il n’a pas de motif lucratif et qu’il est loin des relations de
production des forces productrices. Il sait, en outre, comment
l’individualisation bourgeoise ruine les individus. C’est lui qui a créé
des caractères symboliques de l’avidité et de l’avarice. Il conçoit le
secret d’une amitié soignée maternellement. Il sent instinctivement
que la moindre faiblesse menerait à la ruine une âme
noble ».(Adorno/2004:51)
10
DEUXIEME PARTIE
EUGENIE GRANDET DE BALZAC
Dans Eugenie Grandet, Balzac étudie les gens et les événements, il raconte les
évenements avec sa personnalité artistique.Au XVIIe siècle, on passe dans un village
provoncial. On y raconte les événements qui se passent dans la famille la plus riche de
ce village. La famille est formée trois personnes: Le père Grandet, la mère Grandet et
leur fille Eugenie. Il existe aussi une bonne qui s’appelle Nanon. L'histoire commence
avec l'avarice de Monsieur Grandet malgré leur richesse. Leurs maison n’a aucune
différence des maisons des pauvres. Monsieur Grandet ne permet pas à la bonne d'entrer
dans le dépot. C’est lui-même qui en apporte de l'aliment peu à peu. Il donne un or à sa
fille et à sa femme pour leurs anniversaires. Mais il contrôle toujours ces ors. Le père
Grandet est un père cruel.
2.1.Les Descriptions Dans Eugenie Grandet
Balzac raconte très bien le monde et la distraction des gens. Les effets sociaux
et économiques de la revolution française y sont critiqués. Eugenie tombe amoureuse de
son cousin Charles. Dans cette amour, le rôle de Monseigneur Grandet est indéniable.
Car il a empoisonné la vie d’Eugénie et sa femme Au début du roman, Eugenie reste
seule avec la fortune de son père.
Dans ce roman, Balzac presente la ville de Saumur, il dessine la
maison de Monsieur Grandet. On présente le propriétaire des lieux:
11
“Il se trouve dans certaines villes de province des maisons dont la vue
inspire une méloncolie égale à celle que provoquent les cloitres les
plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus
tristes...”(Balzac/1972:p.19)
“Il est difficile de passer devant ces maisons, sans admirer les
énormes madriers dont les bouts sont taillés en figures bizarres et qui
couronnent d'un bas relief noir le rez de chaussée de la plupart
d'entre elles” (Balzac/1972:p.20)
Dans d’autres pages, il raconte Monsieur Grandet, le banquier Monsieur des
Grassins et le notaire Maitre Cruchot et le président Cruchot Bonfons
“Monsieur Grandet jouissait à Saumur d'une réputation dont les
causes et les effets ne seront pas entierement compris par les
personnes qui n'ont point, peu ou prou, vécu en province. Monsieur
Grandet, encore nommé par certains gens le père
Grandet...”(Balzac/1972:p.24)
“Monsieur des Grassins le banquier favorisait rigueureusement les
manoeuvres de sa femme par de constants services secretement
rendus au vieil avare, et arrivait toujours à temps sur le champ de
bataille.”(Balzac/1972:p.33)
“Six habitants seulement avaient le droit de venir dans cette maison
Le plus considérable des trois premiers était le neveu de Monsieur
Cruchot depuis sa nomination de président au tribunal de Premiere
Instance de Saumur, ce jeune homme avait joint au nom de Cruchot
celui de Bonfons, et travaillait à faire prévaloir Bonfons sur
Cruchot.”(Balzac/1972:p,32,33)
“Monsieur le Président était âgé de trente-trois ans, possédait le
domaine de Bonfons(boni Fontis), valant sept mille livres de rente; il
attendait la succession de son oncle le notaire et celle de son oncle
l'abbé Cruchot, dignitaire du chapitre de Saint Martin de Tours, qui
tous deux passaient pour être assez riches.”(Balzac/1972:p.33)
12
2.2.L'Amour d'Eugenie
L’événement a lieu un soir. Le cousin d’Eugenie vient de Paris. Il ne sait pas que
son pere est mort. Il apprend cela de son oncle. Car son pere lui avait écrit une lettre.
Son oncle refuse de l’aider. Il le fait partir pour les Indes. Il est different des
provonciaux:
“Monsieur Charles Grandet, beau jeune homme de vingt-deux ans produisait en ce
moment un singulier contraste avec les bons provinciaux que déjà ses manieres
aristocratiques révoltaient passablement, et que tous étudiaient pour se moquer de
lui...”(Balzac/1972:p.59)
Je crois que cela attire Eugenie. Elle tombe amoureuse de Charles. Elle lui donne
avant son voyage ses ors que son pere lui avait donnés
“Ce trésor contenait des pièces neuves et vierges, de véritables morceaux d'art desquels
le père Grandait s'informait parfois et qu'il voulait revoir, afin de détailler à sa fille les
vertus intrinsèques, comme la beauté du cordon, la clarté du plat, la richesse des lettres
dont les vives arêtes n'étaient pas encore rayées. Mais elle ne pensait ni à ces raretés,
ni à la manie de son père, ni au danger qu'il y avait pour elle de se démunir d'un trésor
si cher à son père; non, elle songeait à son cousin et parvint enfin à comprendre, après
quelques fautes de calculs, qu'elle possédait environ cinq mille huit cents francs en
valeur réelles, qui, conventionnellement, pouvaient se vendre près de deux mille écus. A
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la vue de ses richesses, elle se mit à applaudir en battant des mains,comme un enfant
forcé de perdre son trop plein de joie dans les naĩfs mouvements du corps. Ainsi le père
et la fille avaient compté chacun leur fortune: lui pour aller vendre son or; Eugénie
pour jeter le sien dans un océan d'affection. Elle remit les pièces dans la vieille bourse,
la prit et remonta sans hésitation. La misère secrète de son cousin lui faisait oublier la
nuit, les convenence, puis elle était forte de sa concience,de son dévouement, de son
bonheur.(Balzac/1972:p.158)
Grandet se fâche quand il s’en aperçoit. Il enferme Eugenie dans sa chambre. Le
temps se passe Madame Grandet meurt du chagrin Eugénie obeit totalement à son mère.
Elle attend toujours une lettre de son cousin.Puis son père meurt aussi.Eugenie reste
seule:
“Eugénie Grandet se trouva donc seule au monde dans cette maison,
n'ayant que Nanon à qui elle pût jeter un regard avec la certitude
d'être entendue et comprise,Nanon,le seul être qui l'âimat pour elle et
avec qui elle pût causer de ses chagrins. La Grande Nanon était une
providence pour Eugénie Aussi ne fut-elle plus une servante,mais une
humble amie...(Balzac/1972:p.222)
Elle commence à continuer les affaires de son père. Eugenie a un héritage de dix-
sept millions. Son cousin retourne des Indes et il se marie avec une fille pour être riche:
“En ce moment,madame des Grassins se fit annoncer. Elle venait
amenée par la vengeance et par un grand désespoir. Mademoiselle dit
elle. Ah!voici monsieur le curé. Je me tais, Je venais vous parler
d'affaires, et Je vois que vous êtes en grande conférence...”
Mais Charles ne sait pas que sa cousine est plus riche que cette fille. Eugenie se
marie avec Bonfons sous condition que ce mariage reste de pure forme. Pour les
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millions, Bonfons accepte cette proposition. Mais il mort peu après. Eugenie consacre
ses millions aux bonnes oeuvres. Eugeni avait dépensé tous ses ors pour son cousin
Charles. Mais Charles s'est marié avec une fille riche
Les habitudes et les attitudes perçues comme signes de l'affection sont exactes ou
pas. Cela doit être interrogé avant tout. Eugenie éprouve une affection pour son cousin.
Mais c'est une affection exacte ou comme elle est seule et elle a besoin d'une affection.
Son père fait une oppression psychologique à Eugenie.Vraiment, il faut attacher une
importance à notre amant et à notre relation. Nous devons les soigner. L'affection doit
nous donner envie de vivre et de faire vivre, elle ne doit pas nous inspirer en tout cas
l’idée de tuer quelqu’un. Therese et Laurent n’ont pas pensé de cette façon et ils ont
commis un crime.
Charles est le cousin d'Eugenie. Il vivait à Paris avec sonpère. Un jour il vient
chez Eugenie au moment d’une réunion:
“Au moment où madame Grandet gagnait un lot de seize sous, le plus
considérable qui eût jamais été ponté dans cette salle, et que la
Grandet Nanon riait d'aise en voyant madame empochant cette riche
somme; un coup de marteau retentit à la porte de la maison, et y fit un
si grand tapage que les femmes sautèrent sur leurs chaises. Ce n'est
pas un homme de Saumur qui frappe ainsi, dit le
notaire...”(Balzac/1972: p.56)
Oui, c'était un parisien qui s'appelle Charles, c'etait le cousin d'Eugenie Il est
venu avec des malles et des sacs.
“Asseyez-vous auprès du feu, lui dit Grandet. Avant de s'asseoir, le
jeune étrange salua très gracieusement l'assemblée. Les hommes se
levèrent pour répondre par une inclination polie, et les femmes firent
une révérence cérémonieuse.”(Balzac/1972: p.58)
Madame Grandet et Eugenie veulent s’interesser à Charles mais Monsieur
Grandet ne le permet pas. Charles s'étonne de ce comportement de son oncle. Il ne
connait pas son oncle. Charles croit qu'il mène une vie de chateau dans la maison de son
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oncle.C'est pour cela qu'il s'habille ses plus beaux vêtements. Eugenie était plait de
Charles:
“Eugénie à qui le type d'une perfection semblable soit dans la mise,
soit dans la personne, était entierrement inconnu, crut voir en son
cousin une créature descendue de quelque région séraphique. Elle
respirait avec délices les parfums exhalés par cette chevelure si
brillante, si gracieusement bouclée. Elle aurait voulu pouvoir toucher
la peau blanche de ces jolis gants fins. Elle enviait les petites mains de
Charles ,son teint, la fraicheur et la délicatesse de ses traits. Enfin si
toute fois cette image peut résumer les impressions que le jeune
élégant produisit sur une ignorante fille sans cesse occupée à
rapetasser des bas, à raveuder la garde robe de son père et dont la vie
s'était écoulée sous ces crasseux lambris sans voir dans cette rue
silencieuse plus dans passant par heure, la vue de son cousin fit
sourdre en son coeur les émotions de fine volupté que causent à un
jeune homme les fantastiques figures des femmes dessinées par
Westall dans les Keep sakes anglais et gravées par les Finden d'un
burin si habile, qu'on a peur, en soufflant sur le vélin de faire envoler
ces apparitions célestes.”(Balzac/1972: p.63,64)
Eugenie admire son cousin Charles.Ses vêtements, ses comportements, elle
n'avait vu personne comme son cousin. Elle pense longtemps à son cousin avant de
dormir. Elle veut lui donner le meilleur soin. C'est pour cela qu'elle sort de la salle pour
aider sa mère et Nanon:
“Elle donna l'idée à la grande Nanon de bassinerles draps avec la
braise du feu; elle couvrit elle-même la vieille table d'un napperon,et
recommanda bien à Nanon de changer le napperon tous les matins.
Elle convainquit sa mère de la nécessité d'allumer un bon feu dans la
cheminée,et détermina Nanon à monter,sans en rien dire à son
père,un gros tas de bois dans le corridor.Elle crut chercher dans une
des encoignures de la salle un plateau de vieux laque qui venait de la
succession de feu le vieux monsieur de la Bertellière y prit également
un verre de cristal à six pans,une petite cuiller dédorée,un flacon
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antique où étaient gravés des amours,et mit triomphalement le tout
sur un coin de la cheminée. Il lui avait plus surg d'idées en un quart
d'heure qu'elle n'en avait eu depuis qu'elle était au
monde.”(Balzac/1972: p.65)
Elle fait acheter une candille et du sucre. Elle faisait cela malgré son père. Elle
sait que si son père apprend cela,il se facherait contre elle. Pendant ce temps là,
Monsieur Grandet lisait la lettre qui vient de son frère. Celui-ci écrit dans cette lettre
qu'il avait failli et il se serait suicidé quand Monsieur Grandet aura reçu cette lettre. Et
il demandait à son frère de s’intéresser à son fils.Charles ne sait pas ce qu'on avait écrit
dans la lettre:
“Que diable mon père m'envoie-t-il faire ici? se disait-il.”
(Balzac/1972: p.78)
Les soins faits pour que Charles se sente comme chez lui ne s’épachappent pas
aux yeux de Monsieur Grandet:
“ Ha! ha! ces dames vous ont fait du feu,reprit-il. En ce moment-là
Grande Nanon apparut,armée d'une bassinoire. En voilà bien d'une
autre! dit monsieur Grandet. Prenez-vous mon neveu pour une femme
en couches? Veux-tu bien remporter ta braise, Nanon.Mais monsieur,
les draps sont humides,et ce monsieur est vraiment mignon comme
une femme.
-Allons,va,puisque tu l'as dans la tête,dit Grandet en la poussant par
les épaules, mais prends garde de mettre le feu.Puis l'avare descendit
en grommelant de vagues paroles.(Balzac/1972: p.80)
Charles regarde autour de lui et il ne croit pas que c’était la maison de l'ancien
maire de Saumur.
“Il regarda sérieusement la grande Nanon et lui dit:Ah çà! ma chère
enfant,suis-je bien chez monsieur Grandet, l'ancien maire de Saumur,
frère de monsieur Grandet de Paris?”
-Oui,monsieur, chez un ben aimable,un ben doux, un ben parfait
monsieur...”(Balzac/1972:p.81)
Charles ne peut pas comprendre pourquoi il est là
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“Qu'est-ce que je suis venu faire ici?se dit Charles en s'en dormant.
Mon père n'est pas un niais,mon voyage dois avoir un but. Psch! à
demain les affaires serieuses, disait je ne sais quelle ganache
grecque.”
-Sainte Vierge! qu'il est gentil,mon cousin,se dit Eugénie en
interrompant ses prières, qui ce soir-là ne furent pas finies.
“Madame Grandet n'eut aucune pensée en se couchant. Elle
entendait, par la porte de communication qui se trouvait au milieu de
la cloison, l'avare se promenant de long en long dans sa chambre.
Semblables à toutes les femmes timides, elle avait étudié le caractère
de son seigneur.”(Balzac/1972: p.82)
C'est pour cela qu'elle se taisait. Parce qu'elle saisit l'orage qui va éclater. Et ce
qu'il faisait Monsieur Grandet pendant ce temps:
“Grandet regardait la porte intérieurement doublée en tôle qu'il avait
fait mettre à son cabinet,et se disait:“Quelle idée bizarre a eue mon
frère de me léguer son enfant?(Balzac/1972: p.82)
Il pensait.comme cela.
Monsieur Grandet donne l’impression qu’il n’éprouve aucune affection envers
son neveu. L’argent est la chose unique à laquelle il donne le plus d’importance Il n’est
trop étonnant qu’un tel père ait créé chez sa fille un manque d’affection. Et ce manque,
pourquoi ne serait-il pas comblé par Charles. Elle pense que Charles est bien different
des autres jeunes du village.Elle tombe amoureuse quand elle l'avait vu.
“Dans la pure et monotone vie des jeunes filles, il vient une heure
délicieuse.où le soleil leur épanche ses rayons dans l'âme, où la fleur
leur exprime des pensées, où les palpitations du coeur communiquent
au cerveau leur chaude fécondance, et fondent les idées en un vague
désir, jour d'innocente mélancolie et de suaves joyeusetés! Quand les
enfants commencent à voir, ils sourient; quand une fille entrevoit le
sentiment de la nature; elle sourit comme elle souriait enfant. Si la
lumière est le premier amour de la vie, l'amour n'est-il pas la lumière
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du coeur?Le moment de voir clair aux choses d'ici-basé était arrivé
pour Eugénie (Balzac/1972: p.83)
Oui, il s’agit d’un éveil chez Eugenie. Elle est amoureuse pour la
premier fois. Elle n'avait jamais vu dans cette province un homme gentil et élégant. Les
effets de cette amour deviennent plus visibles. Elle commence à s'orner. Elle doit
l'affecter:
Eugenie prépare soigneusement tout ce dont son cousin a besoin comme son
petit déjeuner, son lit, sa cheminée, etc. Car elle veut que son cousin l'aime aussi. Mais
ses soins remarquables mettent en colère son père:
Quand Charles apprend que son père est mort, Eugenie n’en est pas moins triste.
Elle entend pleurer son cousin et elle l’imagine souffrir ou bien mourir de faim. Eugenie
est très sensible. Le matin, elle se reveille et par une exlamation effrayante, elle a court
à la chambre de son cousin: Charles est épuisé de pleurer et il dort. Eugenie commence
à pleurer quand elle le voit comme cela. Parce qu’elle est sensible. Charles sent
qu'Eugenie est là. Et il se réveille. Eugenie lui dit qu'elle partage sa douleur et elle
retourne honteuse dans sa chambre. Eugenie était une fille ingénue. Elle pense que son
cousin croyait qu'elle l'aime. Quand à elle, elle l'aime vraiment. Elle souffre avec son
cousin. Monsieur Grandet, lui, est toujours en train de penser à son argent:
Le lendemain Charles a faim. Et Eugenie lui apporte son petit-déjeuner dans sa
chambre pour ne pas fâcher son père:
“ Cette escalier si souvent monté, descendu, où retentisait le mondre
bruit, semblait à Eugenie avoir perdu son caractère de vétusté, elle le
voyait luminieux, il parlait,il était jeune comme elle, jeune comme son
amour auquel il servait.Enfin sa mère,sa bonne et indulgente
mère,voulut bien se prêter aux fantaisies de son-amour...”
(Balzac/1972: p.128)
Eugenie pense bonassement à Charles. Mais son père n'a pas un coeur pur. Il
croit que son neveu a des interets d’être là :
Un jour Eugenie lit les lettres de son cousin L'une de ces lettres est écrite à
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Anette,amante de Charles Dans cette lettre,Charles écrit qu'il n'a pas d'argent pour aller
prendre un bisou final de son amante.Et après avoir lu cette lettre,elle décide de donner
ses ors à son cousin:Il y a des pièces neuves et vierges dans ce trésor.Et Monsieur
Grandet le contrôle de temps en temps.Mais Eugenie n'a peur de personne car elle est
tombée amoureuse à son cousin et elle ferait tout pour son amour. Charles a consigné la
boite de la cuture de sa mère à Eugenie. Charles est parti pour les Indes.Eugenie en est
très triste:
“En toute situation, les femmes ont plus de causes de douleur”(Balzac/1972:p.156) Après le départ de son cousin, la vie d'Eugenie devient insupportable. Son père veut voir les ors. Mais Eugenie ne lui dit pas qu'elle a donné tous ses ors à Charles: Monsieur Grandet ést très fâché contre Eugenie. Il crie:
“Broooouh! Pouah! Vous m'avez donné de cruelles étrennes. Eugénie,
cria-t-il. Oui, oui, pleurez! Ce que vous faites vous causera des
remords,entendez-vous. À quoi donc vous sert de manger le bon Dieu
six fois tous les trois mois si vous donnez l'or de votre père en cachette
à un fainéant qui vous n'aurez plus que ça à lui prêter?
(Balzac/1972:p.198)
Mme Grandet est malade à cause de son mari. Monsieur Grandet enferme sa
fille dans sa chambre et la fille mange seulement du pain et de l'eau. Mme Grandet est
très fatiguée. Monsieur Grandet est très impitoyable. Mais un jour, Monsieur Cruchot
vient chez eux. Et il apprend tout de madame Grandet. Il décide de parler à Monsieur
Grandet. Il dit que si madame Grandet meurt, sa fille peut partager les biens. Et donc il
sera plus nuisible cette situation. Monsieur Grandet en a peur. Et il fait la paix avec sa
fille.
Mme Grandet est morte. Eugenie signe un document après la mort de sa mère.
Avec ce document, elle déclare qu’elle renonce à l’héritage. C'est ce que le désir de son
père et Eugenie l’accepté car elle n'a pas d’ambition pour les biens:
“À trente ans, Eugénie ne connaissait encore aucune des félicités de
la vie. Sa pâle et triste enfance s'était écoulée auprès d'une mère dont
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le coeur méconnu, froissé, avait toujours souffert. En quittant avec
joie l'existence, cette mère plaignit sa fille d'avoir à vivre, et lui laissa
dans l'âme de légers remords et d'éternel regrets. Le premier, le seul
amour d'Eugénie était, pour elle un principe de mélancolie”
(Balzac/1972:p.224,225)
C'est pour cela qu'elle s’élance vers l'amour. Elle a besoin de mener une vie
morale. La fortune n'est pas une source de force. Elle peut vivre seulement avec son
amour, sa religion et sa croyance à l'avenir. L'amour veut dire l'éternité pour elle.
Eugenie est crueuse car son cousin n' écrit jamais.
“En ce moment là, Charles est en Indes. Et il fait la fortune. Il pense à
faire la grande fortune et rentrer à Paris. C'est pour cela qu'il fait
acheter et vendre des hommes. Il vend des nègres. Il va au bout de
l'Afrique pour ce travail. A force d’entrer chez les gens differents, sa
croyance se gâte.”(Balzac/1972:p.229)
Toute ces choses lui fait oublier Eugenie. Il voit beoucoup de gens dans des
endroits où il va. Et enfin il rentre à Paris. Mais il ne pense jamais à Eugenie. Il decide
de faire le mariage avec marquise d'Aubrion qui est noble. Il y a beaucoup
d'hypothèques sur la maison d'Aubrions. Charles doit la libérer. Monsieur Aubrions
avait promis qu'il prendrait une ordonnance royale. Il porterait le nom d'Aubrion, à en
prendre les armes, et à succèder d'un majorat de trente-six mille livres de trente.
Charles renonce à payer la dette de son père. Il ne veut pas dépenser son argent pour la
dette de son père. L'argent l’a beaucoup changé.
Eugenie reçoit une lettre de son cousin. Dans cette lettre, Charles écrit qu'il va
se marier avec la marquise d'Aubrion mais ce ne serait pas un mariage d'amour. Il fait
cela pour la noblesse. Et il envoie un chèque pour sa dette à Eugenie. Cette lettre est
désastreuse pour elle.
En ce moment-là, toute la province veut que Eugenie se marie avec quelqu'un.
Ils pensent qu'elle ne vivrait pas chrétiennement. L'abbé qui est un proche des Cruchot
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dit cela. Mais Eugenie ne le veut pas cela. L'abbé lui dit qu'elle est la mère des pauvres,
et qu’elle leur donne des vêtements et des bois l'hiver.
Elle accepte d’épouser Monsieur Bonfons avec une condition. Ce mariage ne
sera que sur le papier. Monsieur Bonfon accepte cette condition. Et Eugenie se marie
avec Monsieur Bonfons. Et elle paie la dette de son oncle à l'aide Monsieur Bonfons. Il
donne de l'argent à Monsieur Bonfons et il paie la dette de son oncle. Son mari est mort
peu de temps après. Eugenie vit comme son père mais elle n'est pas avare. Elle dépense
tout son argent pour les pauvres.
“De pieuses et charitables fondations, un hospice pour la vieillesse et
des écoles chrétiennes pour les enfants, une bibliothèque publique
richement dotée, témoignent chaque année contre l'avarice que
luireprochent certaines personnes.”(Balzac/1972:p.252)
Cette femme est très charitable, elle s’interesse à tous les pauvres. Elle est
comme un ange.
On parle d’un nouveau mariage pour Eugenie, c'est avec monsieur le marquis de
Froidfond.
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TROISIEME PARTIE
THERESE RAQUIN D'EMILE ZOLA
Dans Therese Raquin, Therese est mariée avec Camille qui est le fils de
sa tante et qui ne lui donne pas l'émotion ni sentimentale et sexuelle. Un jour, Camille
rencontre un proche et l'invite chez eux. Laurent qui est un peintre pauvre, influence
Therese .
3.1.La Relation Entre Therese,Camille et Laurent
Laurent ne pense qu’à ses intérets individuels. C'est pour cela qu'il choisit cette
relation. Mais Therese n’arrive pas à brider ses sentiments.
Enfin, les amoureux décident d'assassiner Camille pour se retrouver plus
tranquillement. Et au moment d'une promenade, ils noient Camille.
Apres le crime, il existe une histoire de leur conscience qui n’est pas tranquille.
Camille est mort mais cela leur porte pas le bonheur.
Laurent est comme dans leur milieu pendant l'histoire. Laurent se sent la
douleur des dents de Camille l’a mordu avant de mourir.
La mère de Camille est paralysée après cette mort. Les deux amoureux
commencent à se détester après ce crime. Ils sont loin de leur vie ambitieuse. Il existe
une seule solution pour eux. C'est de tuer.
Emile Zola écrit “Les Rougen Macquart”qui ressemble à la comédie humaine
de Balzac. Il étudie la société française. Il existe vingt-et-un livres dont Nana, Germinal,
l’Assommoir.
Therese Raquin raconte une histoire de crime. Autour de ce crime, il raconte la
psychologie de gens. Dans ce roman, il existe des descriptions riches et le malheur de la
classe moyenne Emile Zola dit:
“Nous ne faisons plus de descriptions pour le plaisir.Nous les faisons
pour que l’homme ne puisse pas se séparer du milieu où il vit. Il est
un tout avec son habit, sa maison et sa ville.”
(http://www.zaman.com.tr/?bl=yazarlar&alt=&trh=20040516&hn=48818) Therese et Laurent cherchent des voies d'être ensemble. Et on voit un seul
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chemin, c'est de tuer Camille.
Ils envisagent d'assasiner Camille. L'application ne dure pas longtemps. Le
doute se crée dans leurs têtes. Et ils cherchent les chemins de la mort. Et ils decident
d'assainer Camille. Laurent prend la conformation de cette mort de Therese. Therese
accepte cette proposition. Assassiner Camille, cette pensée occupe la tête de Laurent.
Elle fait des plans pour l’assasiner. C'est pour cela qu'il ne peut pas dormir. Il ne veut
pas être comme un officier. Il veut gagner beaucoup d'argent Et cela est possible par la
mort de Camille.
3.2.L'Interet de Laurent Dans Cette Amour
Laurent veut Therese pour ses interets individuels. Et c'est pour cela qu'il doit
assassiner Camille. Il veut une vie confortable. Et cela est possible par la mort de
Camille Laurent veut cette mort, car il a besoin de vivre être confortable. Il profitait de.
Therese. Il rêve d'assasiner Camille quand il dorm. L'idée d'assasiner Camille s'insinue
dans Camille. Il ne peut pas éloigner cette idée de sa tête. C'est une idée fixe:
“En s'endormant, il décida qu'il attendrait une occasion favorable, et
sa pensée, de plus en plus fuyante, le berçait en murmurant: “Je le
tuerai.” Cinq minutes plus tard, il reposait, respirant avec une
régularité sereine.”(Zola/1979:p.95)
Therese veut aussi assasiner Camille. Elle déteste être mariée avec lui. Elle se
dégoute de lui. Cette haine est très grande. Laurent ne peut pas dormir. Car il pense et
rêve d'assasiner Camille. Il cherchait un chemin facile et sans calamité. C'est pour cela
qu'il apparait mal, un visage pâle. Mme Raquin est triste pour lui. Comme l'idée
d'assasiner Camille occupent la tête de Laurent et Therese cela dérange tous les deux.
Mais l'idée d'être ensemble prédomine et cela les transforment en monstres. La vie est
comme cela. Un jour elle vous transforme en monstres pour un amour:
“Therese avait repris son visage muet et rechigné. Elle était plus
immobile, plus impénétrable, plus paisible que jamais. Il semblait que
Laurent n'existat pas pour elle; elle le regardait à peine, lui adressait
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de rares paroles, le traitait avec une indifférence parfaite...”
(Zola/1979:p.97)
Therese est dépressive car il veut aussi assasiner son mari, d'autre part elle en a
peur. L'idée de tuer lui fait peur. Malgré cette peur, ils ne changent leur idée d'assasiner
Camille. Therese veut une vie avec Laurent.L'idée de la mort occupait leurs esprits. Il
n'y a aucune pensée sauf cette idée dans leurs cerveaux. Rien ne peut changer leur idée.
C’est la meilleure solution pour eux. L'amour les aveugle. Maintenant il y a deux
assassins prêts à assasiner un homme. Il y a seulement une chose qui leur fait peur. C'est
la peur d'être mis en prison après le crime. Cette peur finit après les paroles de Michaut,
Grivet et Olivier dans une réunion de jeu.Pendant une réunion chez les Raquin,Laurent
entendu un crime.Et assasinat ne pouvait pas trouvé.Toutes ces paroles leur donnent du
courage pour réaliser pour assasiner Camille. Laurent commence à faire les plans pour
assassiner Camille. Il écoute attentivement les paroles qui disent on n'avait pas trouvé
les assasins. Cela poussait Laurent à assasiner Camille. Car les assassins n'ont pas été
attrapés apres le crime. Il pense que lui non plus, il pourrait s’échapper de la peine de
prison. Cela le ravigote.
Therese a honte d'être ensemble avec Camille. C'est pour cela qu'elle n'aime pas
se promener avec lui. Elle veut d'être avec un bel homme.
3.3.La Fin de Camille
Therese aime se promener en plein air. Elle ne veut pas rentrer des promenades
dans St.Quen.Un dimanche, ils vont avec Laurent à St.Quen. Ils y décident de faire cette
promenade pour assassiner Camille. C'est une occasion pour ce crime. Et ils profiteront
de cette promenade. Et ils noient Camille dans la riviere. Ils désirent être heureux apres
cet événement. Mais est-ce possible? Ils deviennent assasins. Et cela suiverait deux
comme une ombre. Leur vie serait impassible après ce jour-là. Deux assassins sont tres
impitoyables. Ils disent à tout le monde que c’était un accident et qu’ils ont essayé de le
sauver mais qu’ils n’ont pas pu. Et Laurent commence à faire le rôle apres ce crime, car
il doit l’acquitter. Il y a la psychologie des criminels:
“-C'est ma faute, criait-il, je n'aurais pas dû laisser ce pauvre garçon
danser et remuer comme il le faisait... A un moment, nous nous
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sommes trouvés tous les trois du même coté de la barque, et nous
avons chaviré...En tombant, il m'a crié de sauver sa
femme...(Zola/1979:p.113)
Ainsi le jeu est joué avec succes. Personne ne s’en doute. On regarde là à quel
point l'amour vient. Camille est mort mais le crime leur porte-t-il du bonheur? Bien sur
que non. Laurent va à la morgue chaque matin pour identifier Camille. Malgré le degout,
il continue d'y aller. Un jour il a vu le cadavre de Camille. Laurent est influencé
beaucoup du cadavre de Camille. Le cadavre de Camille lui apparait épouvantable. C'est
pour cela que ce tableau ne disparaîtrait jamais de ses yeux. Il aurait vu des rêves
épouvantables.Et il est responsable de ce cadavre:
“Et tout en marchant, il répétait: “Voilà ce que j'en ai fait. Il est
ignoble” Il lui semblait qu'une odeur âcre le suivait, l'odeur que
devait exaler ce corps en putréfaction.”(Zola/1979:p.130)
Puis, on fait l'enterrement de Camille. Et le crime aussi serait enterré dans la
terre. Mais est-ce possible? Non, ce crime les suivra jusqu'à leurs morts. Surtout la
blessure de morsure de Camille sur le cou de Laurent. Il se souvient le jour du crime à
chaque qu’il regarde cette morsure.Laurent rend visite aux Raquin dans deux ou trois
jours. Mme Raquin semble qu'il etait un bon ami de Camille. Apres un peu de temps, on
commence des soirées du jeudi. Laurent en est tres content:
“Il aurait besoin de ces reunions pour atteindre son but. Puis sans
demander pourquoi, il se sentait plus à l'aise au regarder Therese en
face. La jeune femme, vêtue de noir, pâle et recueillie, lui parut avoir
une beauté qu'il ignorait encore. Il fut heureux de rencontrer ses
regards et de les voir s'arrêter sur les siens avec une fixité
courageuse. Therese lui appartenait toujours, chair et
coeur.”(Zola/1979:136,137)
Quinze mois passent. Laurent vient chaque soir chez les Raquin. Il fait de petits
travaux des Raquin. Therese en est contente.Ils se dégoutent. Il n'y a plus d'amour entre
eux. Ils évitent de se rencontrer seul à seul. Elle regarde d'un coin de sa maison d’autres
jeunes. Elle commence à lire des romans. Elle lit et elle rêve et elle n’aime pas Laurent.
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Il semble impoli par rapport aux heros du roman. Grace aux lectures, elle commence à
se rendre compte de ce qu’elle a fait. Elle a aimé avec son corps jusqu'à ce temps-là,
maintenant elle aime avec son coeur. Car il avait un mari malade, il avait besoin d’un
homme en bonne santé. Mais maintenant elle voit qu' elle a besoin d’aimer avec son
coeur. Les romans enseignent l'amour.Elle s'abonne à un cabinet littéraire. Elle tombe
amoureuse de tous les heros de romans. Cette passion de lire, la rend bizarre .Son
équilibre est abimé.
Therese apprend la bonté et la douceur des romans. C'est pour cela qu'elle hésite
de se marier avec Laurent. Elle regarde avec admiration la femme d'Olivier. Parce
qu'elle est docile. Elle pense que la femme peut être heureuse sans tuer son mari.
Laurent non plus n'est pas tranquille. Il ne croit pas qu'il avait assassiné quelqu'un.
Mais c'est exacte qu'il avait fait cela. Laurent attire Therese sentimentalement et
sexuellement. Laurent pense à ses intérets personnels. Mais Therese, elle avait refoulé
ses sentiments depuis longtemps, c'est pour cela qu'elle ne peut pas brider ses
sentiments.C'est pour cela que Thérèse n'aime pas Camille.Elle tombe amoureuse de
Laurent. Et ils décident de noyer Camille dans le lac.Apres le crime, un règlement de
compte interieur commence.Laurent et Therese tuent Camille mais ils commencent à
vivre comme deux étrangers. Ils se regardent comme deux ennemis.
“Laurent fit quelques pas sans parler.Il ôta son habit et son
gilet.Quand il fut en manches de chemise,il regarda de nouveau
Thérèse qui n'avait pas bougé.Il semblait hésiter.Puis il aperçut le
bout d'épaule,et il se baissa en frémissant pour coller ses lèvres à ce
morceau de peau nue.La jeune femme retira son épaule en se
retournant brusquement.Elle fixa sur Laurent un regard si étrange de
répugnance et d'effroi,qu'il recula troublé et mal à l'aise,comme pris
lui-même de terreur et de dégoût.”(Zola/1979:p.186)
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3.4.Deux Assassinats Et Les Hallucinations
Apres le crime Laurent commence à voir des hallucinations.A cause de ces
hallucinations, il commence à avoir peur et il bagarre toujours avec Therese.Il voit
Camille chaque fois qu’il regarde Therese. Ce sont des raisons pour leurs bagarres
souvent.
Un jour Laurent voit Camille dans une toile, cela influence mal Laurent, ces
hallucinations continuent en augmentant.Camille est mort mais le bonheur n’est pas
attrapé .Le lit est au milieu d'eux. Le lit est comme un épouse qui est noyé. Laurent
porte la blessure que Camille avait faite sur son cou pendant l'histoire. La mère de
Camille est paralyse après ce décès. Deux amoureux commencent à se détester. Parce
qu'ils vivent dans une psychologie des criminels. Il existe une seule voie pour eux, c'est
la mort.
Les critiques de Zola ont beaucoup de direction. La pensée de petit commerçant
fait la vie unsupportable. L'İnstitution de famille se transforme en un accord d'affaire. Il
ne défend pas l'aventure qu’on aborde avec les desirs charnels. En etudiant cette
histoire, il est dans l'attitudedure. La punition que Zola donne à la femme, cela refléchit
la pensé de cette époque.Les jours suivants apportent du mal à Therese et Laurent. Ils ne
peuvent pas s’échapper des cauchemars.Therese et Laurent sont très nerveux. Leur vie
se transforme en une position envenimée. Le fantome de Camille est entre eux
toujours.Les nuits, il a peur, il subit des crises. Il souffre mais il ne regrette pas d’avoir
noyé Camille. Seulement il a eur du fantome de Camille. Therese est bourrelée de
remords. Elle est plus fragile par rapport à Laurent. Elle veut implorer le pardon avant le
fantôme de Camille.Comme ils n’arrivent pas à dormir, ils parlent toute la nuit. Parce
qu'ils ont peur de voir des rêves effrayants.Le cadavre de Camille est toujours entre eux.
Ce cadavre les accable d'une continuelle anxiété. Ils ont peur d'agir. Pendant une
semaine, les nouveaux mariés passent les nuits comme cela. Il n'y a plus d'amour entre
eux. Ils commencent à dormir en quittant leurs vêtements. Mais le cadavre de Camille
est entre eux. Ils dorment aux pieds du lit. Laurent pense qu'il est marié avec une femme
qui avait déjà un mari noyé:
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“Il se souvint qu'il s'était marié pour chasser ses cauchemards,en
serrant sa femme étroitement.Alors il prit brusquement Therese entre
ses bras,une nuit,au risque de passer sur le corps du noyé,et la tira à
lui avec violence.La jeune femme était poussée à bout,elle aussi,elle se
serait jetée dans la flamme,si elle eût pensé que la flamme purifiait sa
chair et la délivrat de ses maux.Elle rendit à Laurent son
étreinte,décidée à être brûlée par les caresses de cet homme ou à
trouver en elles un soulagement.Et ils se serrerent dans un
embrassement horrible.La douleur et l'épouvante leur tinrent lieu de
désir.”(Zola/1979:p.210)
Mais, ils ne éussissent pas à être ensemble. Il y a toujours Camille entre eux:
“Quand leurs membres se toucherent,ils crurent qu'ils étaient tombés
sur un brasier.Ils poussèrent un cri et se pressèrent davantage,afin de
ne pas laisser entre leur chair de place pour le noyé.Et ils sentaient
toujours des lambeaux de Camille,qui s'écraisait ignoblement entre
eux,glaçant leur peau par droits,tandis que le reste de leur corps
brûlait.”(Zola/1979:p.210)
Therese embrasse sur le cou de Laurent. Elle pense si elle fait comme cela, le
fantôme de Camille s’ éloigne d'eux. Mais c'est un rêve. Mais les lèvres de Therese
brulent. Et Laurent la repousse violemment. Comme si elle applique un fer rouge sur
son cou. Ils ne font seulement qu'augmenter leurs souffrances.Maintenant, ils sont dans
un puits profond. Ils attandent avec angoissse ce qu'ils allaient devenir. Ils n’ont plus
peur du fantome de Camille. Malgré toutes les choses, Therese et Laurent se
connaissent heureuxçPersonne ne sait qu'il y a le cadavre de Laurent entre eux. Laurent
se résigne aux ennuis pour retirer son intéret de l'argent qu'on avait promis avant de se
marier. Mme Raquin est paralysée. La paralysie qui dure depuis plusieurs mois ramper
le long de ses membres jusqu'à la gorge et lui lie le corps:
“Un soir,comme elle s'entretenait paisiblement avec Therese et
Laurent,elle resta,au milieu d'une phrase,la bouche béante:il lui
semblait qu'on l'étranglait.Quand voulut crier,appeler au secours,elle
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ne put balbutier que des sons rauques. Sa langue était devenue de
pierre.Ses mains et ses pieds s'étaient roidis.Elle se trouvait frappée
de mutisme et d'immobilité.”(Zola/1979:p.233)
Therese et Laurent sont surpris par cet événement. Mme Raquin ne peut pas
répondre aux questions de Therese et Laurent. Ils comprennent que Mme Raquin est un
cadavre vivant. Ils sont tristes mais ce n'est pas pour la femme c'est plutôt pour qu'ils
restent tête à tête.Mme Raquin est heureuse car Laurent et Therese prennent soin de
cette vieille femme. Elle vit ainsi pendant peu de temps attendant la mort. Elle est
heureuse. Mais un soir, elle apprend une vérité effrayante.
Mme Raquin vit un choc. Camille et Therese avaient noyé son fils pour
forniquer. Elle a peur de perdre la raison quand elle pense à ce crime:
“Therese et Laurent étaient bien les meurtriers de Camille,Therese
qu'elle avait élévée,Laurent qu'elle avait aimé en mère dévouée et
tendre.Cela tournait dans sa tête comme une roue immense,avec un
bruit assourdissant...”(Zola/1979:p.242)
Depuis deux mois, Laurent et Therese sont en engoisse. Maintenant on
commence des combats. Ils se mettent en colere pour avoir commis le crime. Ils sont
triste d'être inquiet.
Chaque soir, ils se disputaeint. Mme Raquin entende tout. Elle cemprend tous
les détails de leur crime. Et elle les maudit. D'autre part, Therese trompe Elle était avec
un étudiant de l'université. Un jour, Laurent suit Therese et il apprend cette vérité.
Laurent est content de cette situation car il croit qu'elle va au corps de garde. Cela lui
paraît amusant aussi. Il est étranger à Therese. Il ne sentait rien pour Therese.Des
doutes se créent entre eux. Ils ont peur de porter des fers. Ils ont peur de rancarder l’un
avec l’autre. Ils ne se quittent pas, ils suivent l'un l'autre. Quand l'un va quelque part,
l'autre vient aux trousses de l'autre.Il faut que l'un disparaisse pour que l'autre soit
tranquille. En même temps ils considèrent cette idée.
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3.5.La Fin De Deux Assassinats
Laurent a un ami qui travaille sur les dragues chimique. Laurent vole un poison.
Le même jour, Therese cache un couteau dans un coin du buffet:
“Avant de coucher Mme Raquin,ils avaient l'habitude de mettre en
ordre la salle à manger,de préparer un verre d'eau sucrée pour la
nuit,d'aller et de venir ainsi autour de la paralytique,jusqu'à ce que
tout fût prêt.”(Zola/1979:p.299,300)
Cette nuit c'est Laurent qui veut préparer de l’eau sucrée. Il vide le petit flacon
degrès. Pendant ce temps- là, Therese prend le couteau et cherche à le glisser dans une
des grandes poches qui pendent à sa ceinture. A ce moment, Laurent aperçoit le
couteau. Ils aperçoivent les pensés l’un l’autre .Et ils ont peur et ils ont pitié d’ eux-
mêmes. Ils comprennent qu'il n'y a aucune voie pour eux sauf la mort. Mme Raquin sent
la fin des deux meurtriers, elle les regarde attentivement:
“Therese prit le verre,le vida à moitié et le tendit à Laurent qui
l'acheva d'un trait.Ce fut un éclair.Ils tombèrent l'un sur
l'autre,foudroyés,trouvant enfin une consolation dans la mort.La
bouche de la jeune femme alla heurter,sur le cou de son mari,la
cicatrice qu'avaient laissée les dents de Camille.”(Zola/1979:p.273)
Mme Raquin suit les cadavres en les écrasant de regards lourds.
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QUATRIEME PARTIE
ETUDE COMPERATIVE DES DEUX ROMANS
4.1.Les Traces Naturalistes Dans Therese Raquin
Le roman Therese Raquin est un roman naturaliste.Dans Therese Raquin, Zola
examine les gens coupables victimes de leur passion. Deux moureux noient le mari de
Therese. C'est pour cela qu’ils sont bourrelé de remords. Zola peint très bien les
situations des deux amoureux. L'amour est une folie pour Therese. Parce qu'elle est
mariée. Laurent est beau et il est en bonne santé. Camille est malade. Therese ne peut
pas supporter cette situation. C'est pour cela qu'elle tombe amoureuse. Les phrases ci-
dessus racontent bien la folie de l'amour: Un simple baiser rend heureuse Therese. Cette
amour change la vie monotone de Therese.Et fait vivre le bonheur. Malgré les
interdictions et la distance, elle continue cette amour. Toute la journée, elle a envie
d'être dans les bras de son amant. Ses pensées et son coeur sont à lui.
4.2.Les Traces Réalistes Dans Eugénie Grandet
Le roman d'Eugénie Grandet est un roman réaliste. Dans Eugénie Grandet Balzac
examine l'homme avare et une femme amoureuse. Et le coeur d'Eugénie est très pur au
contrairement à de son père. Le cousin d'Eugénie a aussi un coeur pur au débout du
roman mais à la fin du roman, il devient comme son oncle à mesure qu’il gagne
beaucoup d’argent.
4.3.Comparaisons De Deux Romans
Therese ne pense jamais à Camille. Depuis que Laurent entre dans sa vie,il lui
fait découvrir la vie. Elle commence à voir ses envies et ses rêves. Il est plus précieux
que Camille. Elle est comme en prison jusqu'à ce temps là. Maintenant, elle est libre
mais elle veut être plus libre. Elle veut noyer Camille. Elle partage cette idée avec
Laurent. Et ils noyent Camille lors d’une promenade près d’un lac. Ils noyent Camille
mais ils ne peuvent pas s’échapper de la contrition:
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Avoir de la contrition est le signe de l'apparition des valeurs sociale et morale.
Au lieu de l'instinct, ces valeurs apparaissent. La personne vit avec ses sentiments de la
contrition. La contrition est une chose tellement influente.Tôt ou tard, l'homme avoue
son crime ou sa faute. Car l'événement influe l'homme. S'il y a deux personnes
coupables dans l'évenement à la fin du crime, ces deux personnes se bagarrent en
grande possibilité. Et l'un assassine l'autre. La sitiation de Therese et Laurent sont
comme cela. Ils assasinent Camille et ils commencent à se bagarrer:
“Laurent haussait d'abord les épaules. Tu as beau dire, continuait-
elle en s'animant,Je ne l'ai peut-être pas aimé de son vivant,mais
maintenant.je me souviens et Je l'aime...Je l'aime et Je te hais,vois
tu.Toi,tu es un assasin...”(Zola/1979:p.269)”
“Thérèse et Laurent en arrivèrent,chacun de son côté,à rêver
d'échapper par un nouveau crime aux conséquences de leur premier
crime.Il fallait absolument que l'un d'eux disparût pour que l'autre
goûtait quelques repos.Cette réflexion leur vint en même temps; tous
deux sentirent la nécessité pressante d'une séparation éternelle.Le
meurtre,qui se présanta à leur pensée,leur sembla naturel,fatal,
forcément amené par le meurtre de Camille.Ils ne le discutèrent même
pas,ils en acceptèrent le projet comme le seul moyen de salut.Laurent
décida qu'il tuerait Thérèse, parce que Thérèse le gênait, qu'elle
pouvait le perdre d'un mot et qu'elle lui causait des souffrances
insupportables; Thérèse décida qu'elle tuerait Laurent, pour les
mêmes raisons.Laurent a cause un suicide et à la fin de ce suicide les
hallucinations ont commencé.Therese a reflechi un bête.”
(Zola/1979: p.294,295)
Chaque saison nous donne un sentiment different. L'hiver donne du pessimisme,
le printemps inspire l’idée de l'amour, l'été donne l'amour. Les sentiments sont
differents Ces deux romans nous donnent aussi les goûts differents. Mais les caractères
féminines s'unissent dans un point. Elles ne peuvent pas ratrapent le bonheur dans
l'amour. Les jeunes sont sentimentaux. Ces deux femmes sont aussi sentimentales. Ces
deux femmes ne peuvent pas vivre l'amour. Car Eugenie a un pere sans sentiments. Il y
a une chose qui est importante pour lui c'est de l'argent.Therese a un cousin malade. Elle
doit se marier avec lui. Il n'y a aucun choix pour elle. Eugénie a un père avare, elle voit
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son cousin diffrent de sa vie et attirant.Comme on voit, ces deux femmes n'ont pas de
chance dans leur vie. Leurs destins se ressemblent. Eugenie est riche mais son père est
un avare. Ses proches pensent aussi toujours à l'argent:
“D'un bout à l'autre de cette rue,l'ancienne Grande-Rue de Saumur,
ces mots: “Voilà un temps d'or!”se chiffrent de porte en porte.Aussi
chacun répond-il au voisin:Il pleut des louis”en sachant ce qu'un
rayon de soleil,ce qu'une pluie opportune lui en apporte.Le
samedi,vers midi,dans la belle saison,vous n'obtiendriez pas pour un
sou de marchandise chez ces braves industriels.Chacun s sa vigne,sa
closerie,et va passer deux jours à la campagne.Là,tout étant prévu,
l'achat,la vente,le profit,les commerçants se trouvent avoir dix heures
sur douz à employer en joyeuses parties,en observations
commentaires espionnages continuels..(Balzac/1972:p.23)
Il y a des gens qui veulent se marier avec Eugenie parmi ses proches.Mais ils
veulent se marier avec elle pour seulement son argent, pour la trésor de son père. Cela
dérange Eugenie. Monsieur Grandet veut aussi marier sa fille avec un homme riche:
Mademoiselle Grandet épousera -t-elle monsieur le président ou
monsieur Adolphe des Grassins?A ce problème,les uns répondaient
que monsieur Grandet ne donnerait sa fille ni à l'un ni à
l'autre.L'ancien tonnelier rongé d'ambition cherchait,disaient-ils,pour
gendre quelque pair de France,à qui trois cent mille livres de rente
feraient accepter tous les tonneaux passés,présents et futurs des
Grandet...”(Balzac/1972:p.34)
Il y a une course entre deux famille pour se marier avec Eugenie. Ces
familles sont riches et ils veulent faire un mariage de la fortune. Ce
sont les Cruchot et Bonfons. Ils cherchent à affecter Monsieur Grandet
et sa fille:
“Monsieur et madame des Grassins étaient nobles puissamment
riches, qu'Adolphe était un bien gentil cavalier,et qu'à moins d'avoir
un neuveu du pape dans sa manche,une alliance si convenable devait
satisfaire des gens de rien,un homme que tout Saumur avait vu la
doloire en main,et qui d'ailleurs avait porté le bonnet rouge.Les plus
34
sensés faisaient observer que Cruchot de Bonfons avait ses entrées à
toute heure au logis,tandis que son rivaln'y était reçu que les
dimanches...”(Balzac/1972:p.34)
Il y a un choix aussi selon quelques gens. C'est le cousin d'Eugenie car il est
riche:
Plus instruits,les anciens du pays prétendaient que les Grandet étaient
trop avisés pour laisser sortir les biens de leur famille,mademoiselle
Eugénie Grandet de Saumur serait mariée au fils de monsieur
Grandet de Paris,riche marchand de vin en gros
(Balzac/1972:p.34,35)
Therese est pauvre.Elle a besoin sa tante.Plus sa cousin Camille est malade.Elle
est responsable d' entretient de lui.Elle fait tout cela mais en détestant:
“Camille, grandit,sauvé de la mort,demeura tout frissonnant des
secousses répétées qui avaient endolori sa chair.Arrêté dans sa
croissance,il resta petit et malingre.Ses membres grêles eurent des
mouvements lents et fatigués.Sa mère l'aimait davantage pour cette
failesse qui le pliait.Elle regardait sa pauvre petite figure pâlie avec
des tendresses Therese est une femme vivant.Elle veut se promener et
s'amuser.Mais ce n'est pas possible avec Camille.Camille est un
homme malade et il regarde Therese comme sa soeur:
“Camille,dont la maladie avait appauvri le sang,ignorait les apres
désirs de l'adolescence.Il était resté petit garçon devant sa cousine,il
l'embrassait comme il embrassait sa mère,par habitude,sans rien
perdre de sa tranquillité égoiste.Il voyait en elle une camarade
complaisante qui l'empechait de trop s'ennuyer,et qui,à l'occasion,lui
faisait de la tisane.Quand il jouait avec elle,qu'il la tenait dans ses
bras,il croyait tenir un garçon;sa chair n'avait pas un frémissement.Et
jamais il ne lui était venu la pensée,en ces moments,de baiser les
lèvres chaudes de Therese,qui se débattait en riant d'un rire
nerveux.”(Zola/1979:p.42,43)
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D'autre part, Therese ne sent rien pour Camille. Elle le regarde comme une
infirmière, comme une soeur. Elle n'est pas contente d'être avec lui
“La jeune fille,elle aussi,semblait rester froide et indifferente. Elle
arrêtait parfois ses grands yeux sur Camille et le regardait pendant
plusieurs minutes avec une fixité d'un calme souverain. Ses lèvres
seules avaient alors de petits mouvements imperceptibles.On ne
pouvait rien lire sur visage fermé qu'une volonté implacable tenait
toujours doux et attentif.Quand on parle de son mariage,Therese
devenait grave,se contentait d'approuver de la tête tout ce que disait
Mme Raquin.Camille s'endormait.”(Zola/1979:p.43)
Autour d'Eugénie il existe beaucoup de gens pour se marier mais ils veulent se
marier avec Eugénie pour son argent. Eugenie sait cela et c'est pour cela qu'elle préfere
Charles. Selon elle, Charles est pure et beau. C’est ainsi qu’elle pense jusqu'à ce qu'il
aille aux Indes.
Camille s'efforce pour rendre heureux sa femme .Vraiment il est bon homme:
“Huit jours après son mariage,Camille déclara nettement à sa mère
qu'il entendait quitter Vernon et aller vivre à
Paris...”(Zola/1979:p.45)
Mais Therese est toujours malheureuse. La vie est penible pour elle:
“Therese,vivante dans une ombre humide,dans un silence morne et
écrasant,voyait la vie s'étendre devant elle,toute nue,amenant chaque
soir la même couche froide et chaque matin la même journée
vide.”(Zola/1979:p.51)
Camille aime beaucoup sa femme Therese. Il commence à faire des invitations
chez eux pour rendre heureux Therese. Mais ces invitations ne la rendent pas heureuse
jusqu'à ce que Laurent qui est l'ami de Camille participe à ces invitations:
“Un jour sur sept,le jeudi soir,la famille Raquin recevait. On allumait une grande
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lampe dans la salle à manger,et l'on mettait
une fille aux trousses de l'argent. Chez Raquin, beaucoup d'amies sont invités à ces
réunions; un commissaire de police, une femme et son fils Olivier, Charles et Grivet qui
travaillait aux chemins de fer. Ils jouent aux dominos. Therese joue passivement. Car
elle déteste ces nuits.Ces nuits sont une torture pour elle:
“Un coude sur la table,la joue appuyée sur la paume de la maine,elle
regardait les invités de sa tante et de son ,elle les voyait à travers une
sorte de brouillard jaune et fumeux qui sortait de la lampe.Toutes ces
têtes-là l'exaspéraient.Elle allait de l'une à l'autre avec des dégoûts
profonds,des irritations sourde.”(Zola/1979:p.55)
Therese ne trouve pas ces gens bons. Son angoisse augmente de jours en jours.
Mais Camille est très content d'être entre ces gens. Il ne remarque pas l'angoisse de sa
femme. Therese se sent comme si elle est enterrée dans un tombe. Le silence lui donne
de l'engoisse.Eugénie non plus,elle ne trouve pas les gens bons. Elle n'aime pas non plus
ces réunions ennuyeuses.
Il y a une différence entre Therese et Camille. C’est que l'une est passif alors que
l'autre est dynamique:
“L'air humide de la boutique calmait la fièvre qui brulaitses mains.Et
elle retombait dans cette rêverie grave qui lui était ordinaire..”
(Zola/1979:p.56)
Therese déteste des gens qui grimacent autour d'elle. Cette angoisse
l'étouffe. Mais personne ne la comprend. Laurent sera une fuite dans cette vie
ennuyeuse pour elle:
“Un jeudi,en revenant de son bureau,Camille amena avec lui un
grand gaillard, carré des épaules...”(Zola/1979: p.57)
Eugénie déteste des gens qui l'entourent. Tous sont aux trousses de l'argent de
son père. Il n'y a pas d'amour dans ses coeurs. Et aussi ils s'habillent mal comme les
villageois. Mais Charles s'habille bien.
C'est Laurent est l'ami d’'enfance de Camille. Et il influence Therese par sa
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beauté.:
“Laurent leva la tête et vit Therese devant lui,muette,immobile. La
jeune femme le regardait avec une fixité ardente.Ses yeux,d'un noir
mat,semblaient deux trous sans fond,et,par ses levres entrouvertes,on
apercevait des clartés roses dans sa bouche.Elle était comme
écrasée,ramassée sur elle-même;elle écoutait” (Zola/1979:p.62)
Ces regards sont le début de l'amour de Therese. Elle voit pour la première fois
un homme qui l'influence par son physique et sa morale. Et c'est pour cela qu'elle le
regarde attentivement. Cet homme l'influence par tous ses côtés:
Therese,ce soir-là,ne chercha pas à descendre à la boutique.Elle resta
jusqu'à onze heures sur sa chaise,jouant et causant,évitant de
rencontrer les regards de Laurent,qui ailleurs ne s'occupaitpas
pleine,ses rires grasles senteurs âcres et puissantes qui s'échappaient
de sa personne,troublaient la jeune femme et la jetaient dans une sorte
d'angoisse nerveuse.”(Zola/1979:p.63)
C'est Charles qui influence Eugénie par sa beauté. Elle aussi, elle voit pour la
première fois un homme qui l'influence par son physique et sa morale. Cet homme
l'influence par tous ses côtés, lui aussi.Laurent commence à venir chaque jours chez les
Raquins. Il n'aime pas vraiment Therese mais il veut profiter de Therese. Il a besoin
d'une place dont il a besoin. La maison des Raquins est convenable pour cela. C'est pour
cela qu'il apparait à Therese comme un amoureux:
“La boutique du passage du Pont-Neuf devint pour lui une retraite
charmante,chaude,tranquille,pleine de paroles et d'attentions
amicales.Il épargna les trois sous de son gloria et but en gourmand
l'excellent thé de Mme Raquin.Jusqu'à dix heures,il restait là,
assoupi,digérant,se croyant chez lui;il ne partait qu' après avoir aidé
Camille à fermer la boutique.” (Zola/1979:p.65)
Comme on voit,Therese est dans un piege depuis le debut de son amour. Elle
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croit que Laurent l'aime mais il ne l'aime jamais. Ce n’est qu’une relation d' intéret.
D'autre part, Therese a besoin de l'amour, c'est pour cela qu'elle ne voit pas les fautes de
Laurent.
Eugenie croit aussi que Charles l'aime, elle lui donne tout ses ors. Mais après le
départ de Charles aux Indes, il sera l'esclave de l'argent. Et il oublie facilement Eugenie
alors qu’Eugénie ne l'oublie jamais. Laurent faisait toujours des plans. Il voit Therese
comme un plan stratégique:
“Voilà une petite femme,se disait-il,qui sera ma maitresse quand je le
voudrai.Elle est toujours là,sur mon dos,à m'examiner,à me mesurer,à
me peser.Elle tremble,elle a une figure toute drôle,muette et
passionnée.A coup sûr,elle a besoin d'un amant;cela se voit dans ses
yeux...Il faut dire que Camille est un pauvre sire.”(Zola/1979:p.67)
Laurent pense que cette femme est malheureuse. Car c'est impossible d'être
heureuse à côté d'un mari comme Camille. Il pense qu'on ne peut pas vivre avec un mari
malade:
“Elle s'ennuie dans cette boutique...Moi,J'y vais,parce que Je ne sais
où aller.sans cela,on ne me prendrait pas souvent au passage du
Pont-Neuf.C'est humide,triste.Une femme doit mourir là-dedans.Je
luis plais,J'en suis certain;alors pouquoi pas moi plutôt qu'un
autre.”(Zola/1979:p.67)
Et il ferait tout pour avoir cette femme. Il décide d'avoir cette femme pour ses
intérets individuels. Elle voit cette femme comme une proie:
“Ma foi,tant pis,s'écriait-il,Je l'embrasse à la premiere occasion.Je
parie qu'elle tombe tout de suite dans mes bras.Laurent,qui était tres
prudent,roula ces pensées tous les incidents seulement à tenter
l'aventure,lorsqu'il se fut bien prouvé qu'il avait un réel intéret à le
faire.”(Zola/1979:p.67)
Laurent considère cette idée par tous ses côtés et il pense que cet interet sera
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profitable pour lui. Il décide d'avoir cette femme pour ses interets individuels. Therese
est si aveugle qu'elle ne peut pas comprendre l’intention de Laurent:
“Pour lui Therese,il est vrai,était laide et il ne l'aimait pas mais,en
somme,elle ne lui coûterait rien,les femmes qu'il achetait à bas prix
n'étaient certes,ni plus belles ni lus aimées.L'économie lui conseillait
déjà de prendre la femme de son ami.D'autre part,depuis longtemps il
n'avait pas contenté ses appétits;l'argent étant rare,il sevrait se
chair,et il ne voulait point laisser échapper l'occassion de la repaitre
un peu.Enfin,une paraille liaison,en bien réflechisant,ne pouvait avoir
de mauvaises suites:Therese aurait intéret à tout cacher,il la
planterait là aisemént quand il voudrait;en admettant même que
Camille découvrit tout et se fâchat,il l'assommerait d'un coup de
poing,s'il faisait le méchant.La question,de tous les côtés,se présentait
à Laurent facile et engageante.”(Zola/1979:p.68)
Et Laurent commence à faire des plans et il rêve des jours tranquille avec
Thérèse:
“Dès lors,il vécut dans une douce quiétude,attendant l'heure.A
lapremiere occasion,il était décidé à agir carrément.Il voyait,dans
l'avenir,des soirées tiedes.Tous les Raquins travailleraient à ses
jouissances:Therese apaiserait les brûlures de son sang;Mme Raquin
le cajolerait comme une mère;Camille,en causant avec lui,
l'empêcherait de trop s'ennuyer, lesoir,dans la
boutique.”(Zola/1979:p.68)
Laurent fait ces plans et c'est pour cela qu'il prolonge le portrait qu'il fait pour
Camille. Mais en fait c’est pour être proche de Therese pour réaliser ses buts:
“Le portrait s'achevait,les occasions ne se présantait pas.Therese
restait toujours là,accablée et anxieuse;mais Camille ne quittait point
la chambre,et Laurent se désolait de ne pouvoir l'éloigner pour un
heure.Il lui fallut pourtant déclarer un jour qu'il terminerait le
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portrait le lendemain.Mme Raquin annonça qu'on dinerait ensemble
et qu'on fêterait l'oeuvre du peintre.”(Zola/1979:p.68)
Laurent attend une occasion pour convaincre Therese. Comme on a déja dit, c'est
pour cela qu'il accepte de faire le tableau de Camille.Et il conjure de trouver une
occasion pour avoir cette femme. Le chemin est long pour avoir cette femme et il y a
des inconvénients de cette relation. Il est hypocrite.Il n'aime pas Therese mais aussi il se
gêne pas de chasser Therese. Quoi que ce soit les conditions des gens, il ne faut pas
oublier qu'ils sont gens. Laurent oublie cela et il voit Therese comme une proie:
“Le temps pressait Camille pouvait revenir,l'occasion ne se
représenterait peut-être plus.Brusquement,la peintre se tourna et se
trouva face à face avec Therese.Ils se contemplèrent pendant quelques
secondes.Puis,d'un mouvement violent,Laurent se baissa et pris la
jeune femme contre sa pointrine.Il lui renversa la tête,lui écrasant les
lévres sous les siennes.Elle eut un mouvement de
révolte,sauvage,emportée,et,tout d'un coup, elle s'abandonna glissant
par terre,sur le carreau.Ils n'échangèrent pas une seule parole.L'acte
fut silencieux et brutal.”(Zola/1979:p.69)
Charles, lui, ne voit pas Eugenie comme une proie. Il paie l'argent pour les ors
qu’il avait empruntés quand il gagne de l'argent. Mais il y a une chose qu'il oublie, c’est
qu’on ne peut pas payer l'amour d'Eugénie.
Therese ne veut pas une amour assurée avec de l’argent. Elle aime Laurent.
Avec ces sentiments, elle commence cette amour. Puis elle déteste vivre avec un mari
malade. Elle a besoin d'un homme robuste et beau comme Laurent:
“Dès le commencement,les amants troverent leur liaison
nécessaire,fatale,toute naturelle.A leur premier entrevue,ils se
tutoyerent,ils s'emnrasserent,sans embarras,sans rougeur,comme si
leur intimité eût daté de plusieurs années.Ils vivaient à l'aise dans leur
situation nouvelle,avec une tranquillité et une impudence
parfaites.”(Zola/1979:p.71)
Eugenie veut aussi une amour pure. Elle aime Charles avec ces sentiments, elle
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commence cette amour. Puis elle déteste cette vie villageoise qui est ennuyeuse.
Therese et Laurent decident de se retrouver dans la salle de Therese. Il y a un
passage là-bas. C'est dangeureux pour eux mais Laurent pense les côtés positifs de cette
relation. C’est un homme impoli et imprudent. Il profite de Therese. Car Therese est une
femme muette et calme:
Ils fixent leurs rendez-vous.Therese ne pouvant sortir,il fut décidé
que Laurent viendrait.La jeune femme lui expliqua,d'une voix nette et
assurée,le moyen qu'elle avait trouvé.Les entrevues auraient lieu dans
la chambre des époux.L'amant passerait par l'allée qui donnait sur le
passage,et Therese lui ouvrirait la porte de l'escalier.Pendant ce
temps,Camille serait à son bureau,Mme Raquin,en bas,dans la
boutique.C'était là des coups d'audace qui devaient réussir.”
(Zola/1979:p.72)
Therese est préte pour se jeter dans les bras de Laurent. Car elle vient longtemps
avec un mari malade. Son corps a besoin d'un homme depuis longtemps. C'est pour cela
qu'elle devient une bonne proie pour Laurent. Elle se laisse à Laurent sans penser la fin
de cette aventure. Elle ne donne aucune importance ni à son mari ni à la société. Il y a
seulement une chose qui est importante pour Therese,c'est les desirs de Therese. C'est à
dire, il y a les inspirations sexuelles de Therese et les interets individuels de Laurent.
Cette relation est basée sur les interets, pas sur l'amour exactement:
“Laurent,étonné,trouva sa maitresse belle.Il n'avait jamais vu cette
femme.Therese,souple et forte,le serrait,renversant la tête en
arrière,et,sur son visage,couraient des lumieres ardentes,des sourires
passionnés.Cette face d'amante s'était comme transfigurée;elle avait
un air fou et caressant;les levres humides,les yeux luisants,elle
rayonnait.La jeune femme,tordue et ondoyante,était belle d'une beauté
étrange, toute d'emportement.On eût dit que sa figure venait de
s'éclairer en dedans que des flammes s'échappaient de sa
chair.Et,autour d'elle,son sang qui brûlait,ses nerfs qui se
tendaient,jetaient ainsi des effluves nerfs qui se tendaient, jetaient
ainsi des effluves chauds,un air pénétrant et âcre.”(Zola/1979:p.72)
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Eugénie est aussi prête pour se jeter dans les bras de Charles. Parce qu'elle l'aime
beaucoup. Car elle ne peut pas voir un homme pour se marier en province. Charles
l'attire.
Laurent est surpris par la position de Therese. Car Therese est calme. Elle n'a
aucune inquiétude. Laurent n'attend pas une attitude comme ça. Les femmes qui étaient
déjà avec lui, elles ne se comportaient pas comme cela:
“Jamais Laurent n'avait connu une pareille femme.Il resta surpris,mal
à l'aise.D'ordinaire,ses maitresses ne le recevaient pas avec une telle
fougue;il était accoutumé à des baisers froids et indifférents,à des
amours lasses et rassasiées.Les sanglots,les crises de Therese
l'épouvanterent presque,tout en irritant ses curuosités
voluptueuses.Quand il quitta la jeune femme,il chancelait comme un
homme ivre.”(Zola/1979:p.73)
Ces rencontres augmentent des désirs sexuelles de Laurent. Il a des désirs
charnels. Il veut satisfaire ses sentiments. Therese est aussi dans la même position. Elle
ne peut pas vivre ces sentiments avec Camille:
“A partir de ce jour,Therese entra dans sa vie.Il ne l'acceptait pas
encore,mais il la subissait.Il avait des heures d'effroi,des moments de
prudence,et,en somme, cette liaison le secouait désagréablelement;
mis ses peurs,ses malaises tombaient devant ses désirs.Les endez-vous
se suivirent,se multiplièrent.”(Zola/1979:p.72,73)
Les rendez-vous se poursuivent. Et l'ambition de Therese augmente de jour en
jour. Elle ne se soucie de rien:
Parfois elle passait ses bras au cou de Laurent elle se trainait sur
sa poitrine,et,d'une voix encore haletante:-Oh!si tu
savais,disait-elle,combien J'ai souffert!J'ai été élevée dans l'humidité
tiède de la chambre d'un malade.Je couchais avec Camille;la nuit,Je
m'éloignais de lui, écoeurée par l'odeur fade qui sortait de son
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corps.Il était méchant et entête;il ne voulait pas prendre les
médicaments que Je refusais de partager avec lui;pour plaire à ma
tante,Je devais boire de toutes drogues.Je ne sais comment Je ne suis
pas morte...Ils m'ont rendue laide,mon pauvre ami,ils m'ont volé tout
ce que j'avais et tu ne peux m'aimer comme Je
t'aime.(Zola/1979:p.74)
Therese passe une enfance terrible. Elle supporte tous les malheurs. Mais
maintenant elle regrette d’avoir supporté la famille de Raquin:
“Je ne leur souhaite pas de mal.Ils m'ont élevée,ils m'ont
recueillie et défendue contre la misère...Mais J'aurais préfèré
l'abandon à leur hospitalité.J'avais des besoins cuisants de grand
air;toute petite,Je revais de courir les chemins,les pieds nus dans la
poussiere,demandant l'amône,vivant en bohémienne.On m'a dit que
ma mère était un fille d'un chef de tribu,en Afrique;J'ai souvent songé
à elle,J'ai compris que Je lui appartenais par le sang et les
instincts,J'aurais voulu ne la quitter jamais et traverser les
sables,pendue à son dos...Ah! quelle jeunesse!J'ai encore des dégoûts
et des révoltes, lorsque Je me rappelle les longues journées que J'ai
passées dans la chambre où ralait Camille.J'étais accroupie devant le
feu,regardant stupidement bouillir les tisanes,sentant mes membres se
roidir.Et Je ne pouvais bouger,ma tante grondait quand Je faisais du
bruit...Plus tard,J'ai gouté des joies profondes, dans la petite maison
du bord de l'eau; mais J'étais déj à abêtie,Je savais à peine
marcher,Je tombais lorsque Je courais.Puis on m'a enterrée toute vive
dans cette ignoble boutique.”(Zola/1979:p.74,75)
Comme on voit, Therese vit une enfance terrible. Il vit des années malheureuses avec
Camille. Elle vit la même maladie à cause de sa tante. Elle est obligée de vivre avec
eux. Elle n'a pas d’autre choix. Maintenant elle se venge de ces années-là, elle embrasse
son amour ambitieusement:
“Tu ne saurais croire,reprenait-elle,combien ils m'ont rendue
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mauvaise.Ils ont fait de moi une hypoctrite et une menteuse...Ils m'ont
étouffée dans leur douceur bougeoise,et Je ne m'explique pas
comment il y a encore du sang dans mes veines...J'ai baissé les
yeux,j'ai eu comme eux un visage morne et imbécile,J'ai mené leur vie
morte. Quand tu m'as vue,n'est-ce pas?J'avais l'air d'une bête.J'étais
grave,écrasée,abrutie.Je n'ésperais plus en rien,Je songeais à me jeter
un jour dans la Seine...Mais,avant cet affaisement,que de nuits de
colère!Là-bas,à Vernon,dans ma chambre froide,Je mordais mon
oreiller pour étouffer mes cris,Je me battais,Je me traitais de
lâche.Mon sang me brûlait et Je me battais,Je me traitais de
lâche.Mon sang me brûlait et Je me serais déchiré le corps.A deux
reprises.J'ai voulu fuir,aller devant moi,au soleil;le courage m'a
manqué,ils avaient fait de moi une brute docile avec leur
bienveillance molle et leur tendresse écoeurante.Alors J'ai menti,J'ai
menti toujours.Je suis restée là toute douce,toute silencieuse, révant
de frapper et de mordre.”(Zola/1979: p.75)
Eugéniea un père avare. Mais elle a un bon coeur. Elle ne ressemblait pas du tout
à son père. C'est pour cela qu'il n' hesite pas pour aider Charles.
Therese est mariée avec Camille. Car elle ne peut pas refuser cette poroposition.
Elle leur doit beaucoup de choses. Mais maintenant elle se repent de cette décision. Car
c'est difficile de partager la même vie avec cet homme surtout de partager les mêmes
médicament, c'est très terrible pour Therese. Maintenant elle aussi, elle s'étonne
comment elle résiste à ces conditions tellements mauvaises .Et elle est très contente
d'avoir un amour comme Laurent. Elle ne regrette pas de rencontrer Laurent:
“-Je ne sais plus pouquoi J'ai consenti à épouser Camille.Je n'ai pas
protesté par une sorte d'insouciance dédaigneuse. Cet enfant me
faisait pitié.Lorsque Je jouais avec lui,Je sentais mes doigts
s'enfoncer dans ses membres comme dans del'argile.Je l'ai
prisiparce que ma tante me l'offrait et que Je comptais ne jamais me
gêner pour lui...Et Je retrouvé dans mon mari le petit garçon
souffrant avec lequel J'avais déjà couché à six ans.Il était aussi
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frêle,aussi plaintif,et ilavait toujours cette odeur fade d'enfant malade
qui me répugnait tant jadis...Je te dis tout cela pour que tu ne sois pas
jaloux...Une sorte de dégoût me montait à la gorge;Je me rappelais
les drogues que j'avais bues et Je m'écartais, et Je passais des nuits
terribles...Mais toi,toi...”(Zola/1979:p.76)
Mais Eugénie ne peut pas se marier avec Charles. Elle a un coeur pure. Elle lui
donne tous ses ors sans penser. Mais Charles oublie ce sacrifice d'Eugénie. Lui aussi
ressemble à son oncle. Il pense à gagner beaucoup d'argent.Therese tient compte de
tout. Elle se sent comme si Laurent est avec elle depuis longtemps. Elle regarde Laurent
avec admiration:
“-Toi,Je t'aime,Je t'ai aimé le jour où Camille t'a poussé dans la
boutique....Tu ne m'estimes peut-être pas,parce que Je me suis livrée
tout entière,en une fois...Vrai,Je ne sais comment cela est arrivé.Je
suis fièr,Je suis emportée.J'aurais voulu te battre,le premier
jour,quand tu m'as embrassée et jetée par terre dans cette
chambre...J'ignore comment Je t'aimais;Je te haisais plutôt.Ta vue
irritait,me faisait souffrir,lorsque tu étais là,mes nerfs se tendaient à
se rompre,ma tête se vidait,je voyais rouge.Oh!que J'ai souffert!Et Je
cherchais cette souffrance,J'attendais ta venue,Je tournais autour de
ta chaise,pour marcher dans ton haleine,pour trainer mes vêtements
le long des tiens.Il me semblait que ton sang me jetait des bouffes de
chaleur au passage,et c'était cette sorte de nuée ardente,dans laquelle
tu t'enveloppais,qui m'atirait et me retenait auprès de toi,malgré mes
sourdes révoltes...”((Zola/1979: 76,77)
Eugenie se marie avec Monsieur de Bonfons. Mais ce mariage est sur le papier.
Elle fait ce mariage car Charles se marie avec une femme qui est de haute société.Tout
est fini pour elle. Et elle veut se marier pour se montrer bien devant la société.
Therese prend plaisir à être avec eux. Elle se venge des années passés. Elle est
comme un enfant qui trouveune nouvelle poupée. Et Camille est une poupée anciennne.
Elle le qualifie bête:
“Alors Thérèse se taisait,frémissante, comme orgueilleuseet
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vengée.Elle tenait Laurent ivre sur sa poitrine,et,dansla chambre nue
et glaciale,se passaient des scènes depassion ardentes,d'une brutalité
sinistre.Chaque nouveau rendez-vous amenait des crises plus
fougoueuses.La jeune femme semblait se plaire à l'audace et à
l'impudence.Elle n'avait pas une hésitation,pas une peur. Elle se jetait
dans l'adultère avec une sorte de franchiseénergique,bravant le
péril,mettant une sorte de vanité à le braver...”(Zola/1979: p.77)
Eugénie prend plaisir à attendre Charles. Beaucoup de temps passent mais elle
l'attend encore Elle n'accepte pas les propositions de mariage.
Laurent est très content d'être dans la famille de Therese, il est très calme, très
tranquille:
“Laurent avait deviné juste:il était devenu l'amant de la femme,l'ami
du mari,l'enfant gâté de la mère.Jamais il n'avait vécu dans un pareil
assouvissement de ses appétits.Il s'endormait au fond des jouissances
infinies que lui donnait la famille Raquin.D'ailleurs sa position dans
cette famille lui parassait toute naturelle...”(Zola/1979: p.82)
Therese est chaleureuse. Cela révèle ses comportements aussi. Sa tante s’en rend
compte également. Mais ellle ne peut pas comprendre la cause decette joie. Therese fait
tout pour Laurent.
“Par moments,des joies lui montaient à la tête;toute bonne
comèdienne qu'elle fut,elle ne pouvait alors se retenir de
chanter,quand son amant n'était pas là et qu'elle ne craignait point de
se trahir.Ces gaietés soudains charmaient Mme Raquin qui accusait
sa nièce de trop de gravité.La jeune femme acheta des pots de fleurs et
en garnit la fenêtre de sa chambre;puis elle fit coller du papier neuf
dans cette pièce,elle voulut un tapis,des rideaux,des meubles de
palissandre.Tout ce luxe était pour Laurent.”(Zola/1979:p.83)
Eugénie est très optimiste. Cela révèle ses comportements aussi. C'est pour cela
qu'elle aide Charles. L'amour et le sentiment de la pitié la dirige.Il y a quelque chose qui
attire Laurent. Mais c'est quoi? Comme s'il y a une magie entre eux. S'il y a une chance
de les voir, on pouvait voir facilement cette magie:
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“La nature et les circonstances semblaient avoir fait cette femme pour
cet homme,et les avoir poussés l'un vers l'autre.A eux deux,la
femme,nerveuse et hypoctrite, l'homme,sanguin et vivant en brute,ils
faisaient un couple puissament lié.Ils se complétaient,se protégaient
mutuellement.Le soir,à table,dans les clartés pâles de la lampe,on
sentait la force de leur union,à voir le visage épais et souriant de
Laurent,en face du masquemuet et impénétrable de
Therese..”(Zola/1979:83)
Laurent fait du rôle. Il agit comme s’il aime Camille et cette famille. Mais en fait
il aime ni Camille ni Therese, ni Mme Raquin. Il profite de cette famille comme
“Camille aimait Laurent,autant qu'il pouvait aimer,en égoiste satisfait
et Laurent semblait lui rendre une égale affection;il y avait entre eux
un échange de phrases dévouées,de gestes serviables,de regards
prévenants...”(Zola/1979:84)
En ce moment-là,Charles est en Indes.Et il fait la fortune. Il pense à faire la
grande fortune et rentrer à Paris. C'est pour cela qu'il fait acheter et vendre des hommes.
Il vend des nègres. Il va au bout de l'Afrique pour ce travail. A force d’entrer chez les
gens differents, sa croyance .
Therese est très mauvaise. Elle aime abuser de son mari. Elle s’imagine être
toujours avec Laurent:
“Therese,immobile,paisible comme les autres,regardait ces joies
bourgeoises,ces affaisements souriants.Et,au fond d'elle,il y avait des
rires sauvages,tout son être raillait,tandis que son visage gardait une
rigidité froide.Elle se disait,avec des raffinements de volupté, que
quelques heures auparavant elle était dans la chambre voisine,demi-
nue échevelée,sur la poitrine de Laurent,elle se rappelait chaque
détail de cette après midi de passion folle,elle les étalait dans sa
mémoire, elle opposait cette scène brûlante à la scène morte qu'elle
avait sous les yeux.Ah!comme elle trompait ces bonnes gens et comme
elle était heureuse de les tromper avec une impudence si
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triomphante!Et c'était là,à deux pas,derriere cette mince
cloison,qu'elle recevait un homme;c'était là qu'elle se vautrait dans
les âpretés de l'adultère.”(Zola/1979:p.84)
Cette vie dure longtemps. Camille et Mme Therese ne s’en aperçoivent rien.
Dans la même maison, leur amour dure longtemps. Cette amour apporte le bonheur et la
tranquillité à Therese et Laurent:
“Pendant huit mois,dura cette vie de secousses et d'apaisements.Les
amants vivaient dans une béatitude complète;Therese ne s'ennuyait
plus,ne désirait plus rien;Laurent repu,choyé,engraissé encore,avait
la seule crainte de voir cesser cette belle existence.”(Zola/1979:p.86)
Le chef de Laurent ne permet plus à Laurent. C'est pour cela qu'ils sont dans une
mauvaise condition. Therese cherche une autre voie pour se voir avec Laurent. Elle ne
veut pas le perdre. Laurent s’habitue aussi à vivre avec Therese, il ne peut passer son
temps sans elle:
“Il y avait quinze jours que Laurent ne pouvait approcher de
Therese.Alors il sentit combien cette femme lui était devenu
nécessaire,l'habitude de la volupté lui avait crée des appétits
nouveaux, d'une exigence aigue.Il n'éprouvait plus aucune malaise
dans les embrassements de sa maitresse,il quêtait ces embraissements
avec une obstination d'animal affamé.Une passion de sang avait
couvé dans ses muscles;maintenant qu'on lui retirait son amante,cette
passion éclatait avec une violence aveugle; il aimait à la rage.Tout
semblait inconscient dans cette florissante nature de brute;il obeissait
à des instincts,il se laissait conduire par les volontés de son
organisme.Il aurait ri aux éclats,un an auparavant,si on lui avait dit
qu'il serait l'esclave d'une femme,au point de compromettreses
tranquillités.Le sourd travail des désirs s'était opéré en lui,à son
insu,et avait fini par le jeter,pieds et poings liés,aux caresses fauves
de Therese.A cette heure,il redoutait d'oublier la prudence,il n'osait
venir,le soir,au passage du Pont-neuf,craignant de commettre quelque
folie.Il ne s'appertenait plus;samaitresse,avec ses souplesses de
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chatte,ses flexibilitésnerveuses,s'était glissées peu à peu dans
chacune desfibres de son corps. Il avait besoin de cette femme pour
vivre comme on a besoin de boire et de manger.”(Zola/1979: p.88)
Ils se retrouvent à l'hotel de laurent. therese trouve des mensonges pour aller à
l'hotel de Laurent. celui-ci veut être avec elle. c'est pour cela qu'il veut que Camille s’en
aille au loin:
“Laurent songeait.il pensait Camille. -je ne lui en veux pas,dit-il enfin
sans le nommer; mais vraiment il nous gêne trop.est-ce que tu ne
pourraispas nous en débarrasser,l'envoyer en voyage, quelque part
bien loin?-ah!oui,l'envoyer en voyage.il n'y a qu'un voyage dont on
ne revient pas.mais il nous enterrera tous; ces gen qui n'ont que le
souffle ne meurent jamais.” (Zola/1979:p.90)
Laurent ne pense à pas Therese. Seulement il pense qu'il se mariera un jour avec
elle. Donc il va quitter son poste et il errera sans but. C'est pour cela qu'il va voir
Therese chaque jour. Ces rêves l'enthousiasme. Il porte un espoir pour vivre comme un
homme riche. Donc cet espoir le pousse au crime.
Charles a une ambition de gagner beaucoup d'argent et d’avoir une fortune. Il
voit son oncle comme un chien qui achète ses trésors bonmarché.Un jour, Laurent va
chez son ancien ami qu'il est un pentre comme lui. Son ami travaille avec une femme
pour sa peinture. Laurent est influencé de cette femme. Il vit avec cette femme pendant
une année. Il a une vie ordonnée avec cette femme. Mais d'autre part il y a Therese pour
elle il avait tué un homme. Il doit se marier avec elle. Car le crime n'est pas réalisé pour
rien. Le deuil de Therese est finit. Il doit se marier avec elle:
“...en se rappelant le crime,les efforts terribles qu'il avaitfaits pour
posséder à lui seul cette femme qui le troublait maintenant,il sentit
que le meurtre deviendrait inutile et atroce,s'il ne se mariait pas avec
elle.Jeter un homme àl'eau afin de lui voler sa veuve,attendre quinze
mois,et se décider ensuite à vivre avec une petite fille qui trainaitson
corps dans tous les ateliers,lui parut ridicule et le fit
sourire.D'ailleurs,n'était-il pas lié à Therese par un lien de sang et
d'horreur?Il la sentait vaguement crier et se tordre en lui,il lui
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appartenait.Il avait peur de sa complice,peut-être,s'il ne l'épousait
pas,irait-elle tout dire à la justicempar vengeance et jalousie.Ces
idées battaient dans sa tête.La fièvre le reprit.”(Zola/1979:p.146)
En pensant comme cela, la femme avec laquelle il vit le quitte. Il ne peut pas
vivre seul. C'est pour cela qu'il commence à aller chez Raquin:
“Il revint s'établir,pendant des soirées entières,dans la boutique du
passage,regardant de nouveau Therese avec des yeux où luisaient des
lueurs rapides.La jeune femme, qui sortait toute frissonnante des
longues lectures qu'elle faisait,s'alanguissait et s'abandonnait sous ses
regards.Ils en étaient ainsi revenus tous deux à l'angoisse et au
désir,après une longue année d'attende écoeurée et
indifférente...”(Zola/1979:p.147
Laurent influence Therese.Celle-ci éprouve le desir pour Laurent. Mais elle veut
se marier pour cela. Laurent n'est pas content de cette situation. Car il ne peut pas
dormir seul. Il y a une peur bizarre. C'est pour cela qu'il va au bar. Et il boit jusqu'au
matin. Il est fâché contre Therese. S'il était ensemble avec Therese, il n'aurait pas peur
comme cela. Cette peur sera la cause de son mariage:
“On ferma la boutique,on le mit à la porte.Il rentra pour demander
des allumettes.Le bureau de 'hôtel se trouvait au premier
étage.Laurent avait une longue allée à suivre et quelques marches à
monter,avant de pouvoirprendresa bougie.Cette allée,ce bout
d'escalier,d'un noir terrible l'épouvantaient.D'ordinaire,il traversait
gaillerdament ces ténèbres.Ce soir-là,il n'osait sonner,il se disait qu'il
y avaitpeut-être,dans un certain renfoncement formé par l'entrée de la
cave,des assassins qui lui sauteraient brusquement à la gorge quand il
passerait.Enfin,il sonna, il alluma une allumette et se décida à
s'engager dans l'allée.L'allumette s'éteignit.Il resta
immobile,haletant,n'osant s'enfuir,frottant les allumettes sur le mur
humide avec anxiété qui faisait trembler sa main.Il lui semblait
entendre des voix,des bruits de pas devant lui.Les allumettes se
brisaient entre ses doigts.Il réussit à en allumer une.Le souffre se mit
51
à bouillir,à enflammer le bois avec une lenteur qui redoubla les
angoisses de Laurent;dans la clarté pâle et bleuâtre d souffre,dans les
lueurs vacillantes qui couraient,il crut distinguer des formes
monstrueuses.Puis l'allumette pétilla,la lumière devint blanche et
claire.Laurent soulagé s'avança avec précaution,en ayant soin de ne
pas manquer de lumière...” (Zola/1979:p.150)
Charles influence Eugenie.Celle-ci éprouve aussi le désir pour Charles. Elle veut
se marier seulement avec Charles. Celui-ci n’éprouve pas le même désir qu’Eugénie. Il
éprouve un sentiment passager envers Eugénie. Il emprunte de l’argent à Eugénie mais
il paie cette dette plus tard.Laurent voit des ombres sur les murs quand il y passe. Cela
fait peur à Laurent. Quand il voit ces ombres, il éprouve le sentiment de la torture.
Quand il vient dans sa chambre, il est rempli de peur, il controle son lit s'il y a un
homme. Il controle tous les coins de sa chambre. Il ferme sa fenetre pour que quelqu'un
ne vienne pas dans sa chambre. Apres ces précautions, lui aussi, il est étonné de sa
peur. Et il se couche. Il pense que le mariage avec Therese sera un travail avantageux Il
y a seulement une chose dans son cerveau, c'est d'être riche en se mariant avec Therese.
Quand il pense comme cela, il ne peut pas dormir. Et ses nerfs s'abimaient. Son
équilibre s’abime. Il désire Therese comme les jours passés. Il veut aller à Therese.
Mais il ne veut pas passer des mêmes chemins où il avait peur. Et il commence à avoir
peur de nouveau. Et il se couche de nouveau. Il est comme un homme qui cache une
arme:
“Le sangs'était porté violemment à son cou,et son cou le brûlait.Il y
porta la main,il sentit sous ses doigts la cicatrice de la morsure de
Camille.Il avait presque oublié cette morsure.Il fut terrifié en la
retrouvant sur sa peau,il crut qu'elle lui mangeait la chair.Il avait
vivement retiré la main pour ne plus la sentir,et il la sentait toujours,
dévorante,trouant son cou...”(Zola/1979:p.153)
Maintenant il pense à Camille. Depuis qu'il pense à Therese, le fantôme de son
mari commence à le déranger. Il a peur d'ouvrir ses yeux. Il a peur de voir Camille dans
la chambre. Il sent que Camille remue le lit. Et son peur augmente. Mais il voit que le lit
ne se remue pas. Il pense que c’est faux d’aller boire dans le bar. Il decide de n’avoir
pas peur, et il se repose. Mais il ne peut pas dormir entièrement. Les rêves commencent
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de nouveau:
“Il refit le chemin qui le éparait de Therese:il descendit,passa devant
la cave en courant et se trouva dehors;il souvit toutes les rues qu'il
avait déjà suivies auparavant,'il rêvait les yeux ouverts;il entra dans
le passage du Pont-Neuf,monta le petit escalier et gratta à la
porte.Mais au lieu de Therese,au lieu de la jeune femme en jupon,la
gorge nue,ce fut Camille tel qu'il avait vu à la
Morgue,verdâtre,atrocement défiguré.le cadavre lui tendaitles
bras,avec un rire ignoble,en montrant un bout de langue noirâtre dans
la lancheur des dents.” (Zola/1979:p.154)
Laurent s'éveille en hurlant chaque fois, mais il continue de rêver comme cela. Il
donnerait tout pour s’échapper de ces rêves, il a besoin du sommeil. Le manque de
sommeil le traine à la peur. Il essaie de dormir mais le fantome de Camille ne le laissait
pas tranquille. Jusqu'au matin, ces cauchemars continunt. Le matin, il s’enerve à lui-
même. Il trouve bêtes ces peurs. Il s’énerve à Therese aussi .Si elle l'accepte chez elle, il
ne voit pas de rêves effrayantes comme cela. Il pense que ces peurs ne viennent plus à
coté de Therese. Et cette pens le tranquillise:
“ Je ne suis pourtant pas poltron,se disait-il en achevant de se vêtir,Je
ne moque pas mal de Camille.C'est absurde de croire que ce pauvre
diable est sous mon lit.Maintenant,Je vais peut-être croire cela toutes
les nuits...Décidément il faut que Je me marie au plus tôt.Quand
Therese me tiendra dans ses bras,Je ne penserai guerre à
Camille.Elle m'embrassera sur le cou,et Je ne sentirai plus l'autrace
cuisson que J'ai éprouvé...”(Zola/1979:p.156,157)
D'autre part, Therese on plus, elle ne peut pas dormir Jusqu'au matin, elle se
réveillle en criant. Quand Laurent vient chez Raquin, elle regarde Laurent comme si elle
voit un libérateur.Ils ont besoin d'être ensemble. Cela est possible avec le mariage. Car
Therese et Laurent passent la nuit avec le fantôme de Camille. Et ils croient que s'ils se
marient, ces peurs s’éloigneraient de leurs vies:
“La proposition brûlante de Laurent,demandant un rendez-vous,après
plus d'une année d'indifference l'avait brusquement fouettée.La chair
s'était mise à lui cuire,lorsque seule et couchée,elle avait songé que le
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mariage devait avoir bientôt lieu.Alors,au milieu des secousses de
l'insomnie,elle avait vu se dresser le noyé ;elle s'était dit qu'elle
n'aurait plus peur, qu'elle n'éprouverait plus de telles
souffrances,lorsqu'elle tiendrait son amant entre ses bras.”
(Zola/1979:p.159)
Il y a un lien entre ces deux gens, la mort de Camille les unit. Il
y a un lien de la peur de cette crime. Les cauchemars finissentt avec ce
mariage d'après eux :
“Pendant plus d'une année,Therese et Laurent portèrent légèrement la
chaine rivée à leurs membres,qui les unissait;dans l'affaissement
succédant à la crise aiguëdu meurtre,dans les dégoûts et les besoins
de calme et d'oubli qui avaient suivi,ces deux forçats purent croire
qu'ils étaient libres,qu'un lien de fer ne les liait plus; la chaine
détendue trainait à terre,eux ls se reposaient,ils se trouvaient frappés
d'une sorte de stupeur heureuse,ils cherchaient à aimer ailleurs,à
vivre avec un sage équilibre.(Zola/1979:p.160)
D'autre part, il n'y a aucune peur entre Charles et Eugénie, il y a seulement une
chose, c'ést de l'argent. L'idée de gagner beaucoup d'argent de Charles influence la
relation d'Eugénie et Charles. Therese et Eugénie ne peuvent pas dire directement
qu'elles veulent se marier, elles pensent de faire dire indirectement cela aux hommes
purs. Et eux, ils voudraient se marier tout de suite car ils ne peuvent pas vivre seul. Ils
ont besoin de vivre ensemble. Le fantôme de Camille les dérange toutes les nuits. Ils ne
peuvent plus dormir:
“L'état d'énervement dans lequel ils vivaient activait encore chaque
soir la fièvre de leur sang,en dressant devant eux des hallucinations
atroces.Therese,lorsque le crépuscule était venu,n'osait plus monter
dans sa chambre,elle éprouvait des angoisses vives,quand il lui fallait
s'enfermer jusqu'au matin dans cette grande pièce,qui s'éclairait de
lueurs étranges et se peuplait de fantômes,dès que la lumière était
éteinte.Elle finit par laisser sa bougie allumée,par ne plus vouloir
dormir,afin de tenir toujours ses eux grands ouverts.Et quand la
fatigue baissait ses paupièrs,elle voyait. Camille dans le noir,elle
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rouvrait les yeux en sursaut.Le matin,elle se trainait,brisée,n'ayant
sommeillé que quelques heures,au jour.Quant à Laurent,il était
devenu décidement poltron depuis le soir où il avait eu peur en
passant devant la porte de la cave;auparavant,il vivait avec des
confiances de brute;maintenant,au moindre bruit,il tremblait,il
palissait,comme un petit garçon.Un frisson d'effroi avait
brusquemant secoué ses membres, et ne l'avait plus quitté.La nuit,il
souffrait plus encore que Therese;la peur,dans ce grand corps mou et
lache,amenait des déchirements profonds...” (Zola/1979:p.161)
A cause de ces peurs Laurent dort de temps en temps dans les rues. Il voit des
hallucinations comme les gens morts qui coulent dans la rivière. Il veut être dans les
bras de Therese mais il voit qu'il tombe dans les bras de Camille. Ce rêve ne le quitte
pas. Cela lui fait mal. Chaque jour augmente les peurs de Therese et Camille. C'est pour
cela qu'ils attendent le jour du mariage. S'ils sont ensemble, ces peurs disparaissent
selon eux:
“D'ailleurs,c'était avec un vague désespoir qu'ils qu'ils prenaient la
résolution suprême de s'unir ouvertement.Tout au fond d'eux,il y avait
de la crainte.Leurs désirs frasonnaient.Ils étaient penchés,en quelque
sorte l'un sur l'autre comme sur un abime dont l'horreur les attirait;ils
se courbaient mutuellement, audessus de leur
être,cramponnés,muets,tandis que des vertiges, d'une
voluptécuisante,alanguissaient leurs membres,leur donnaient la folie
de la chute.Mais en face du moment présent,de leur attende anxieuse
et de leurs désirs peureux,ils sentaient l'impérieuse nécessité de
s'aveugler,de rêver un avenir de félicités amoureuses et de
Jouissances paisibles.Plus ils tremblaient l'un devant l'autre,plus ils
devinaient l'horreur du gouffre au fond duquel ils allaient se jeter,et
plus ils cherchaient à se faire à eux-mêmes des promesses de
bonheur,à étaler devant eux les faits invincibles qui les amenaient
fatalement au marriage.”(Zola/1979:p.163)
Therese A peur d'être seul. Les romans qu'elle lit, troublent pensées. C'est pour
cela qu'elle veut de se marier avec Laurent. Les nuits qui passent l'enervent Eugénie n'a
pas peur d'être seule dans la vie. Elle ne pensait pas à se marier avec quelqu'un. Laurent
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croit qu'il donne une bonne décision sur le mariage avec Therese. Il peut être heureux
en se mariant avec Therese. Son père vit encore et il ne peut pas avoir un hérita sans que
son père meure. Il ne peut pas attendre cet héritage. Laurent veut être riche vite, cela
n’est possible qu’en se mariant avec Therese. Il veut vivre sans travailler pendant une
année. Travailler c’est une charge lourde pour lui. C'est pour cela qu'il tue Camille. Il
ne fait pas cette affaire seulement pour l'amour. C'est le temps d’avoir le bon côté de ce
crime, c'est à dire le temps de se marier
“Il quitterait son bureau,il vivrait dans une paresse délicieuse,il
mangerait,il boirait,il dormirait son soûl;il aurait sans cesse sous la
main une femme ardente qui rétablirait l'équilibre de song sang et de
ses nerfs;bientôt il hériterait des quarante et quelques mille francs de
Mme Raquin,car la pauvre vieille se mourait un peu chaque
jours;enfin,il se céerait une vie de brute heureuse,il oublierait
tout.(Zola/1979:p.164,165)
Laurent pense toujours à ces profits. Et il se moque de ces pensées Therese fait
semblant d'être triste pour pouvoir se marier avec Laurent. La mère de Camille veut
comprendre la douleur de sa nièce. Elle fait comme si elle est dans les ennuis
“ Et c'étaient qu'elle pleurait sans savoir pourquoi.Et c'étaient des
étouffements continus,des sourires pâles et navrants,des silences
écrasants de vide et de déséspérance Devant cette jeune femme,pliée
sur elle-même,qui semblait mourir lentement d'un malinconnu,Mme
Raquin finit par s'alarmer sérieusement;elle n'avait plus au monde
que sa nièce,elle priait Dieu chaque soir de lieu conserver cette enfant
pour lui fermer les yeux.Un peu d'égoismese mêlait à ce dernier
amour de sa vieillesse.Elle se sentit frappée dans les faibles
consolations qui l'aidaient encore à vivre,lorsqu'il lui vint à la pensée
qu'elle pouvait perdre Therese et ourir seule au fond de la boutique
humide du passage.Dès lors,elle ne quitta plus sa nièce du regard,elle
étudia avec épouvante les tristesses de la jeune femme, elle se
demanda ce qu'elle pourrait bien faire pour la guérir de ses
désespoirs muets.(Zola/1979:p.167,168)
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Charles pense lui aussi à ses profits au contraire d'Eugénie. Dans Therese
Raquin, la vieille femme accepte l'idée de Michaud. Michaud a une solution pour
Therese. C'est un nouveau mariage de Therese. Mme Raquin veut vivre tranquillement
jusqu'à mourir. C'est pour cela qu'elle accepte de marier Therese. Elle cherche un mari
pour sa nièce. Mais elle a peur qu’elle fasse un mariage avec un étranger. D'autre part
Laurent fait le rôle de serviteur pour Raquin. Chaque jour, il vient régulierement chez
Raquin. Il parle avec Mme Raquin doucement:
“Voyez-vous,disait-il encore à la mercière,la mort de mon pauvre ami
a été un coup terrible pour elle.Elle se meurt depuis deux ans,depuis
le jour funeste où elle a perdu Camille.Rien ne la consolera,rien ne la
guérira.Il faut nous résigner.Ces mensonges impudents aisaient
pleurer la vieille dame à chaudes larmes.”(Zola/1979:p.171)
Mme Raquin est contente d'entendre le nom e son fils. C'est pour cela qu' elle
aime Laurent. Celui-ci abuse des sentiments de Mme Raquin. Il parle des capacités, de
la modestie et de la tendresse de Camille. Il complimente Camille qu'il avait tué. Mme
Raquin pense qu'il aime Camille. C'est pour cela qu'elle l'aime comme un fils
“Un jeudi soir,Michaud et Grivet se trouvaient déjà dans la salle à
manger,lorsque Laurent entra et s'approchade Therese,lui demandant
avec une inquitude douce des nouvelles de sa santé.Il s'assit un instant
à côté d'elle,jouant,pour les personnes qui étaient là,son rôle d'ami
affectueux et effrayé.Comme les jeunes gens étaient près l'un de
l'autre,échangeant quelque mots,Michaud,qui les regardait,se pencha
et dit tout bas à la vieille mercière,en lui montrant
Laurent:-Tenez,voilà le mari qu'il faut à votre ièce.Arrangez vitece
mariage.Nous nous aiderons,s'il est nécessaire.”(Zola/1979:p.172)
Mme Raquin est contente de cette proposition. Car elle trouve Laurent un bon
homme. C'est à dire un étranger ne sera pas entre elles, elle sera heureuse. Et en même
temps, elle trouve un mari à Therese:
“Puis il lui semblait que Therese serait moins infidele ausouvenir de
57
Camille en épousant Laurent.Les religions du coeur ont des
délicatesses étranges.Mme Raquin,qui aurait pleuré en voyant un
inconnu embrasser la jeune veuve,ne sentait en elle aucune révolté à
la pensée de la livrer embrassements de l'ancien camarade de son
fils.Elle pensait,comme on dit,que cela ne sortait pas de la
famille.”(Zola/1979:p.172,173)
Michaut pèse Laurent. C'est pour cela qu'il lui propose de marcher ensemble.
Laurent fait semblant d’être étonné de cette proposition
“Laurent ajouté,d'une voix émue,qu'il aimait comme une soeur la
veuve de son pauvre ami,et qu'il croirait commettreun véritable
sacrilège en l'épousant.L'ancien commissairede police insista;il donna
cent bonnes raisons pour obtenir un consentement,il parla même de
dévouement,il alla jusqu'à dire au jeune homme que son devoir
luidictait de rendre un fils à Mme Raquin et un époux à Therese.Peu à
peu Laurent se laissa vaincre;il feignit de céder à l'émotion,d'accepter
la pensée de mariage,comme une pensée tombée du ciel,dictée par le
dévouement et le devoir,ainsi que le disait vieux Michaud.(Zola/1979:
p.173)
Michaud est très content de cette nouvelle. Il s’éloigne du oté de Laurent.Mme
Raquin accepte le mariage de Therese. En fait elle est pour ce mariage:
“-J'aime Laurent comme un frère,dit-elle douloureusement lorsque sa
tante se tut.Puisque vous le désirez,Je tâcherai de l'aimer comme un
époux.Je veux vous rendre heureuse.. J'espérais que vous me
laisseriez pleurer en paix,mais J'essuierai mes larmes,puisqu'il s'agit
de votre bonheur.”(Zola/1979: p.177,175
Michaut et Mme Raquin parlent de la conclusion et ils décident de
faire les fiançailles la nuit. Laurent abuses des sentiments de cette
pauvre femme, de Mme Raquin. Même il dit:
“-Lorsque Camille est tombé à l'eau,il m'a crié: “Sauve ma femme,Je
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te la confié.” Je crois accomplir ses derniers voeux en épousant
Therese.”(Zola/1979:p.176)
Il y a quelque formalités. Laurent écrit à son père pour ce mariage. Son père
écrit qu'il peut se marier et se faire pendre. Il n'aura pas donner un sou à son fils. Mme
Raquin est triste de cette lettre:
“Elle mit sur la tête de sa nièce les quarante et quelques mille francs
qu'elle possédait,elle se dépouilla entièrementpour les nouveaux
époux,se confiant à leur bon coeur voulant tenir d'eux toute sa
félicité.Laurent n'apportait rien à la communauté;il fit même entendre
qu'il ne garderait pas toujoursson emploi et qu'il se remettrait peut-
être à la peinture.D'ailleurs,l'avenir de la petite famille était
assuré;les rentes des quarante et quelques mille francs,jointes aux
bénéfices du commerce de mercerie,devaient faire vivre aisément pour
être heureux.”(Zola/1979:p.178)
Donc le mariage est fait vite. Tout le monde se presse pour ce mariage. Enfin
Laurent et Therese se marient. Ils croient que les peurs finiraient:
“Il y avait près de deux ans que les amants ne s'étaient trouvés
enfermés dans la même chambre,sans temoins,pouvant se livrer l'un à
l'autre.Ils n'avaient plus eu de rendez-vous d'amour depuis le jour où
Therese était venue rue Saint-Victor,apportant à Laurent l'idée du
meurtre avec elle.Une pensée de prudence avait sevré leur chair.A
peine s'étaient-ils permis de loin en loin un serrement de main,un
baiser furtif.Après le meurtre de Camille,lorsque de nouveaux désirs
les avaient brulés, ils s'étaient contenus,attendant le soir des noces,se
promettant des voluptés folles,lorsque l'impunité leur serait assurée.Et
le soir des nocesvenait enfin d'arriver et ils restaient face à
face,anxieux pris d'un malaise subit.Ils n'avaient qu'à allonger les
bras pour se presser dans une étreinte passionnée,et leurs bras
semblaient mous,comme déja las et rassasiés d'amour.L'accablament
de la journée les écrasaient de plus en plus.Ils se regardaient sans
59
désir,avec un embarras peureux,souffrant de rester ainsi silencieux,et
froids.Leurs rêves brûlants aboutissaient à une étrangeréalité:il
suffisait que la bouche de Laurent eût effloré l'épaule de Therese,pour
que leur luxure fût contentée jusqu'à l'écoeurement et à
l'épouvante.”(Zola/1979:p.186,187)
Il n’y a aucune ambition entre eux. Ils avaient assasiné Camille pour être
ensemble mais maintenant ils s'asseyent en silence. C'est bizarre. Après avoir fait tant
d’efforts pour être emsemble, c'est très bizarre. Laurent parle des jours anciens pour se
souvenir de leur amour
“Therese dit-il en se penchant vers la jeune femme,te souviens-tu de
nos après midi dans cette chambre?...Je venais par cette
porte.AuJourd'hui,Je suis entré par celle-ci...Nous sommes libres,nous
allons pouvoir nous aimer en paix.”(Zola/1979:p.188)
Mais Therese ne l'écoute pas. Laurent essaie d’adocir l’atmosphère. Il parle
toujours du passé.Mais rien change pour Therese. Il dise qu'ils reussissent d'être
ensemble en détruisant toutes les barrages. Le futur est à eux. Camille n'est plus entre
eux. Mais quand ils entendent le nom de Camille, les deux assassins palissent. La
fantôme de Camille circule partout. Ilsentendent l'odeur froide et humide de Camille
noyé:
“Cet échange de regards terrifiés,ce récit muet qu'ils allaient se faire
du meurtre,leur causa une appréhension aiguë intolérable.Leurs nerfs
qui se tendaient les menaçaient d'une crise;ils pouvaient crier,se
battre peut-être.Laurent, pour chasser les souvenirs,s'arracha
violemment à l'extase épouvantée qui le tenait sous le regard de
Therese;il fit quelques pas dans la chambre;il retira ses bottes et mit
des pantoufles,puis il revint s'asseoir au coin de la cheminée, il essaya
de parler de choses indifférentes.”(Zola/1979:p.189)
Therese essaie de parler indifferemment mais ils ne peuvent pas agir comme des
étrangers. Tout les mène à Camille. Ils sont deux assasins et rien ne ferait oublier cette
60
vérité. Ils lisent mutuellement les pensées .ls pensent à Camille:
“Lorsque Lorent parlait des roses ou du feu,d'une chose ou d'une
autre Therese entendait parfaitement un oui ou un non à une question
insignifiante,Laurent comprenait qu'elle disait se souvenir ou ne pas
souvenir d'un détail du crime.Ils causaient ainsi,à coeur ouvert,sans
avoir besoin de mots,parlant d'autre chose.N'ayant d'ailleurs pas
concience des paroles qu'ils prononçaient,ils suivaientleurs pensées
secrètes,phrase à phrase;ils auraient pu brusquement continuer leurs
confidences à voix houte,sans cesser de se comprendre.”
(Zola/1979: p.190)
Le fantôme de Camille ne les quitte pas. Ils remarquent qu'ils comprennent bient
ce qu'ils pensent. Et c'est difficile pour eux. Leurs pensées peuvent se répendre de leurs
bouches. C'est pour cela qu'ils se taisent. Ils ont peur de citer le nom de Camille et de
décrire le crime.
“Ils ne se seraient pas mieux entendus s'ils s'étaient crié d'une voix
déchirante :“Nous avons tué Camille, et son cadavre est là,étendu
entre nous,glaçant nos membres.”Et les terribles confidences allaient
toujours plus visibles,plus retentissantes,dans l'air calme et moite de
la chambre.”(Zola/1979:p.191)
Mais ce silence ne dure pas long temps. Therese lui demande s'il avait vu
Camille dans la morgue. Laurent dit qu'il l’avait vu. Therese lui demande si Camille
avait l’air souffrant. Laurent ne répond pas à cette question. Comme vous voyez, le
fantome de Camille ne les quitte pas. L'amour pour laquelle ils ont commis un crime,
n'existe plus entre eux. Il y a seulement une peur entre eux:
“Il se leva,alla vers le lit et revint avec violence,les bras
ouverts,s'avançant vers Therese.-Embrasse-moi,lui dit-il en tendant le
cou.Therese s'était levée,toute pale dans sa toilette de nuit;elle se
renversait à demi,le coude posé sur le marmre de lacheminée.Elle
regarda le cou de Laurent.Sur la blancheur de la peau,elle venait
61
d'apercevoir une tache rose.Le flot de sang qui montait,agrandit cette
tache,qui devint d'un rouge ardent.”(Zola/1979:p.192)
La jeune femme ne veut pas embrasser sur cette tache. Elle lui demande la cause
de cette tache. Laurent explique que cette tache est la morsure de Camille. Et il la fait
baiser à Therese:
“Therese s'était abandonnée,elle poussait des plaintes sourdes,elle
étouffait sur le cou de Laurent.Quand elle se fut dégagée de ses
doigts,elle s'essuya violemment la bouche,elle cracha dans le
foyer.Elle n'avait pas prononcé une parole.”(Zola/1979:p.193)
Laurent a honte de son comportement. Il veut s’échapper de la douleur physique
et psychologique par ce comportement. Mais de cette façon, il éprouve plus de douleur.
Il regarde Therese qui tremble en face du feu. Et il comprend qu' il ne l'aime plus et
Therese non plus, elle ne l'aimait plus. Il y a un mur de glace entre eux. Cette glace est
Camille. Ils avaient assassiné leurs desirs avec Camille aussi :
“Tout à coup Laurent crut avoir une hallucination.Comme il se
tournait,revenant de la fenêtre au lit,il vit Camille dans un coin plein
d'ombre,entre la cheminée et l'armoire à glace.La face de sa victime
était verdâtre et convulsionnée telle qu'il l'avait aperçue sur une dalle
de la Morgue.Il demeura cloué sur le tapis,défaillant,s'appuyant
contre un meuble.Au râle sourd qu'il poussa,Therese leva la tête.-
Là,là disait Laurent d'une voix terrifiée.Le bras tendu,il montrait le
coin d'ombre dans lequel il apercevait le visage sinistre de
Camille.Therese,gagnée par l'épouvante,vint se serrer contre lui.-
C'est son portrait,murmura-t-elle à voix basse comme si la figure
peinte de son ancien mari eût pu l'entendre.”(Zola/1979:p.194)
D'autre part Eugénie a trente ans mais elle n’ atteint aucune bonheur de la vie.
Elle passe une enfance triste. Son enfance se passe à coté d'une mère. L'âme de cette
mère non plus ne se révèle pas. Sa mère mène toujours une vie douleureuse. Mais elle
est triste parce qu'elle laisse sa fille en arrière, parce que sa fille vit cette vie. C’est
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seulement l’amour d’Eugénie qui cause le malheur de sa fille.L'assasin n’arrive pas à
connaitre le portrait qu'il avait fait. Le portrait lui fait peur. Le portrait de Camille lui
rappelle Camille en morgue. Il veut décrocher du mur le portrait .Mais Therese non
plus a peur, elle n’accepte cela:
“Laurent se remit à trembler par instants,le cadre disparassait, il ne
voyait plus que les deux yeux blancs qui se fixaient sur lui
longuement.-Je t'en prie,reprit-il en suppliant sa compagne,va le
décrocher.-Non,non.-Nous le tournerons contre le mur,nous n'aurons
plus peur.-Non,Je ne puis pas.(Zola/1979:p.195)
ll entend une voix de griffer devant la cheminée. Il croit que cette voix vient du
portrait. Therese non plus, elle a peur. Il y a quelqu'un dans l'escalier. Ils croient que
c'est Camille. Et ils entendent la voix du chat. C'est François, le chat de Mme Raquin. Il
est enfermé dans la chambre:
“François eut peur de Laurent;d'un bond,il sauta sur une chaise;le
poil hérissé,les pattes roidies,il regardait son nouveau mâitre en
face,d'un air dur et cruel.Le jeune homme n'aimait pas les
chats,François l'effrayait presque.Dans cette heure de fièvre et de
crainte,il crut que le chat allait lui sauter au visage pour venger
Camille.Cette bête devait tout savoir:il y avait des pensées dans ses
yeux ronds,étrangement dilatés.Laurent baissa les paupièrs,devant la
fixité de ces regards de brute.”(Zola/1979:p.196,197)
Laurent veut tuer François car il croit que Camille est dans le corps de François.
D'apres lui, ce chat sait beaucoup de choses sur eux. Il les voit quand ils s'entraiment. Il
a peur de le tuer. Justement il a peur du fantôme de Camille. C'est pour ce la qu'il a
peur de le tuer. Il ouvre la porte de la salle à manger. Le chat en sort .Therese est assise
devant la cheminée, Laurent commence à marcher de nouveau. Jusqu'au matin, cela
continue ainsi. N’arrivent pas à dormir jusqu'au matin:
“Leur chair et leur coeur étaient bien morts.Un seul désir les tenait,le
désir de sortir de cette chambre où ils étouffaient.Ils éprouvaient un
63
véritable malaiseà être emfermés ensemble,à respirer le même air;ils
auraient voulu qu'il y eût là quelqu'un pour rompre leur tête-à-
tête,pour les tirer de l'embarras cruel où ils étaient,en restant l'un
devant l'autre sans parler,sans ouvoir ressusciter leur passion.Leurs
longs silences les torturaient;ces silences étaient lourds de plaintes
amères et désespérées,de reproches muets,qu'ils entendaient
distinctement dans l'air tranquille.”(Zola/1979:p.197,198)
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CONCLUSION
Eugenie Grandet est un roman qui décrit bien le monde extérieur des gens. Dans
l'amour d'Eugénie, il existe le rôle son père avare,son enfance triste, son âme ne peut
pas cêtre comprise par son pére. Celui-ci pense toujours à l'argent. Et il pose toujours
des problèmes dans la vie d'Eugenie et sa mère. D'autre part, tous les jeunes de la
province veulent Eugénie. Mais Ils ne lui plaisent pas Charles est un chemin de fuite de
cette vie monotone. Un jour, Charles vient de Paris. Il s'habille bien. Toutes ces
particularités attire Eugenie Therese Raquin est un roman naturaliste.Therese est marié
à un homme malade. Cet homme ne peut donner rien physiquement et
psychologiquement à Therese. Mais Laurent est beau et sain. Donc, Eugenie et Therese
sont malheureuses.Et elles cherchent le bonheur dans l'amour.Mais ces deux femmes
font un mauvais choix. Eugenie tombe amoureuse de Charles. Mais Charles va aux
Indes et il oublie Eugenie. Lui aussi, il est comme Monsieur Grandet qui est le père
d'Eugenie. Et quand il rentre à Paris, il fait un mariage avec une femme noble.Cette
amour cause des douleurs à Eugénie. Sa mère meurt à cause de cet amour. La fortune
de son père ne l'interesse pas. Elle s'interesse seulement à l'amour. Mais cet amour ne
lui donne rien. Therese et Laurent noient Camille qui est le mari de Therese. Et ils
commencent à voir des hallucinations. Leurs psychologies s’abiment. Et ces
hallucinations préparent leur malheur .A la fin du roman, ils se suicident en bouvant du
poison.Donc l'amour n’améliore pas du tout les vies de ces femmes Eugenie et Therese,
au contraire elle leur apporte de la peur, de l'angoisse et de la douleur.
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CURRICULUM VITAE
Nom :NACAR
Prénom :Serpil
Date de naissance :15.04.1976
Lieu de naisance :Adana
Numéro de téléphones : 03222283733/05382014665
Adresse : Beyazevler mah. 5 sok.Örnek apt.K:1 D:1 01150
Seyhan/ADANA
Profession :Institutrice
DIPLOME
Maitrise :Département d'Education de la Langue Française
de l'Université Çukurova 2006
Licence :Département d'Education de la Langue Française
de l'Université Çukurova 1999
Lycée :Adana Kız Lisesi-1993
Ecole primaire :Hürriyet Ortaokulu-1990,
Şehitduran ilkokulu-1987
EXPERIENCE DE TRAVAIL
1999-......Institutrice à l'école primaire
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