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SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE
VeniseLe Concert spirituel
Hervé Niquet
Mardi 6 novembre 2018 – 20h30
PROGRAMME
Antonio Vivaldi
Sinfonia « Al Santo Sepolcro »Domine ad adjuvendum me festinaLaetatus sumIn exitu IsraelMagnificat
EntractE
Ouverture de L’incoronazione di DarioLauda JerusalemGloria per l’ospedale
Le Concert spirituel, chœur et orchestreHervé Niquet, direction
Fin du concErt vErs 22h30.
Livret page 14
LES œuvrES
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Antonio Vivaldi (1678-1741)Sinfonia pour cordes en si mineur « Al Santo Sepolcro » RV 169
I. Adagio molto
II. Allegro ma poco
Composition : œuvre non datée.
Effectif original : cordes – continuo.
Durée : environ 4 minutes.
Domine ad adjuvendum me festina RV 593
Composition : œuvre non datée.
Effectif original : double chœur mixte – 2 hautbois – cordes – continuo.
Durée : environ 8 minutes.
Laetatus sum en ut majeur RV 607
Composition : œuvre non datée.
Effectif original : chœur mixte.
Durée : environ 3 minutes.
In exitu Israel RV 604
Composition : 1739.
Effectif original : chœur mixte – 2 violons, alto – continuo.
Durée : environ 7 minutes.
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Magnificat en sol mineur RV 610a
I. Magnificat anima mea Dominum
II. Et exultavit spiritus meus
III. Et misericordia ejus
IV. Fecit potentiam
V. Deposuit potentes
VI. Esurientes
VII. Suscepit Israel
VIII. Sicut locutus est
IX. Gloria patri
Composition : v. 1720.
Effectif original : soprano, alto et ténor solos – chœur mixte – cordes – continuo.
Durée : environ 20 minutes.
Ouverture de L’incoronazione di Dario RV 719
Composition : 1717.
Création : le 23 janvier 1717 au théâtre Sant’Angelo de Venise.
Effectif original : cordes.
Durée : environ 6 minutes.
Lauda Jerusalem RV 609
Composition : œuvre non datée.
Effectif original : 2 sopranos solos – double chœur mixte – double orchestre.
Durée : environ 5 minutes.
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Gloria per l’ospedale en ré majeur RV 589
I. Gloria in excelsis Deo
II. Et in terra pax
III. Laudamus te
IV. Gratias agimus tibi
V. Propter magnam gloriam
VI. Domine Deus
VII. Domine, Fili unigenite
VIII. Domine Deus, Agnus Dei
IX. Qui tollis peccata mundi
X. Qui sedes ad dexteram Patris
XI Quoniam tu solus sanctus
XII. Cum Sancto Spiritu
Composition : manuscrit non daté (estimé entre 1713 et 1720).
Effectif original : 2 sopranos et 1 alto solos – chœur mixte – hautbois – trompette –
cordes – continuo.
Durée : environ 30 minutes.
Musiques festives pour les ospedali vénitiens
En 1703, alors qu’il vient d’être ordonné prêtre, Antonio Vivaldi obtient un emploi de professeur de violon (maestro di violino delle figliole) à l’Ospedale della Pietà de Venise : une institution caritative (la Sérénissime en comptait trois autres : l’Ospedale degl’Incurabili, l’Ospedaletto et l’Ospedale dei Mendicanti) chargée d’accueillir les orphelines mais aussi les filles illégitimes de l’aristocratie patricienne. En 1729, il accède au poste de maestro di concerti qu’il abandonne en 1738. En 1740, il quitte la République sérénissime pour des raisons demeurées mystérieuses et se rend à Vienne où il meurt dans la pauvreté en 1741.
Dès 1709, Vivaldi compose pour l’Ospedale della Pietà des pièces ins-trumentales (concertos, sonates et sinfonie) destinées à l’ornement des offices. Parmi celles-ci, la Sinfonia « Al Santo Sepolcro » revêt la forme habituelle des deux premiers mouvements d’une sonata da chiesa (« sonate
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d’église »). Elle s’ouvre par une introduction lente, tout en effets expressifs raffinés, à laquelle succède une fugue en style sévère. La destination et l’origine du titre de cette œuvre demeurent énigmatiques. Sans doute fut-elle composée pour l’accompagnement des manifestations de dévotion dites des « quarante heures », lorsque l’on exposait le Saint-Sacrement dans une monstrance.
Outre ses compositions instrumentales, Vivaldi a également destiné aux ospedali vénitiens une abondante production vocale. Ces pièces liturgiques peuvent être classées en trois catégories différentes : des motets pour solistes (le plus souvent avec orchestre), des motets choraux de proportions généralement assez modestes (comme les deux psaumes Laetatus sum et In exitu Israel, pour chœur à quatre voix, cordes et basse continue), et enfin de somptueuses compositions en style concertant pour soli, chœurs et orchestre. Certaines adoptent d’impressionnants dispositifs polychoraux : le versiculus d’introduction vespéral Domine ad adjuvendum me festina fait appel à un double chœur à huit voix tandis que le psaume Lauda Jerusalem requiert deux sopranos solos, un double chœur et un double orchestre.
Le Magnificat RV 610a
Vivaldi a laissé quatre versions différentes du Magnificat. Celle qui est interprétée ce soir est un arrangement pour double chœur et orchestre, réalisé vers 1720, d’un précédent Magnificat initialement conçu soit avant 1717, soit en 1719, pour quatre chanteurs solistes, chœur à quatre voix, orchestre à cordes et basse continue. Il est organisé en neuf parties de mouvements et de caractères contrastés. La première section, de carac-tère impressionnant et massif, est en fait la reprise du deuxième mou-vement du Credo RV 591, paré des nouvelles paroles. L’allègre et joyeux « Et exultavit » introduit un volubile solo de soprano, tout en vocalises euphoriques, auquel succèdent un nouveau solo d’alto (« Quia respexit ») puis un solo de ténor (« Quia fecit »), de caractère plus méditatif et intérieur. Une nouvelle rupture stylistique survient avec « Et misericordia » dans lequel Vivaldi introduit une polyphonie chorale au dense contrepoint. Les deux mouvements suivants renouent avec les tempi rapides et une
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écriture plus massive, comme dans le vigoureux « Deposuit potentes » où les chœurs et les instruments sont à l’unisson. Après un gracile duo de sopranos (« Esurientes ») survient un impressionnant épisode choral (« Suscepit Israel »). À l’issue d’un nouveau dialogue entre les solistes et les chœurs arrive la doxologie conclusive (« Gloria patri »). Conformément à un usage habituel dans la musique liturgique, Vivaldi réintroduit le thème initial pour le premier vers avant de conclure par un allègre épisode fugué (« Et in saecula saeculorum »).
Le Gloria per l’ospedale RV 589
Quoiqu’un manuscrit autographe non daté soit conservé à Turin, la genèse et la destination du Gloria (RV 589) sont aujourd’hui encore réduites à l’état d’hypothèses. Il est avéré qu’une messe entière a été commandée à Vivaldi en 1715 par les gouverneurs de la Pietà, mais rien ne prouve que ce Gloria ait pu en faire partie. De même, le compositeur a reçu la commande d’un Gloria pour la commémoration vénitienne des noces de Louis XV en 1725, mais il est impossible de conclure qu’il s’agisse de cette œuvre. De plus, un autre Gloria en ré majeur (RV 588), de conception générale assez proche, nous est également parvenu. La plupart des musicologues s’accordent néanmoins pour situer sa composition entre 1713 et 1720.
Les proportions de cette œuvre sont imposantes. Sur les douze sections déterminées par Vivaldi, seules trois sont destinées à des solistes : un duo (« Laudamus te ») et deux arias (« Domine Deus » et « Qui sedes »). Le reste de l’œuvre consiste en une suite d’épisodes choraux contrastés opposant une écriture homorythmique, d’effet massif (« Gloria », « Gratias », « Qui tollis », « Quoniam »), et des fugues, parfois volubiles (« Propter magnam ») ou plus méditatives (« Et in terra »). Le compositeur déploie tout au long de l’œuvre une somptueuse écriture instrumentale, privilégiant, outre les violons, les parties de hautbois et de trompette. La fugue conclusive « Cum Sancto Spiritu » n’est pas de Vivaldi : elle a été empruntée à un autre Gloria composé en 1708 par un obscur sous-maître de chapelle vénitien, Giovanni Maria Ruggieri.
Denis Morrier
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Le compositeur
Antonio VivaldiNé à Venise le 4 mars 1678, Antonio Vivaldi est le fils de Giovanni Batista Vivaldi, violoniste à l’orchestre de Saint-Marc. Orienté vers la carrière ecclé-siastique, le jeune Vivaldi est ordonné prêtre en 1703. Il renonce à la prêtrise en 1706 afin de se consacrer exclusi-vement à la musique. C’est également en 1703 qu’il est nommé « maestro di violino » au Pio Ospedale della Pietà – établissement qui fait office d’hospice, d’orphelinat et de conserva-toire de musique –, poste qu’il occupera jusqu’en 1709. Deux ans plus tard, il fait paraître L’estro armonico. Ce recueil de concertos est un immense succès, au point que Bach, par exemple, en transcrit plusieurs pour le clavecin. C’est aussi la publication la plus importante de la première partie du xviiie siècle. En 1716, Vivaldi est nommé « maestro di concerti » au Pio Ospedale. Cette même année paraît La stravaganza. Le compositeur s’illustre également dans le domaine lyrique : Ottone in Villa, (1713), Tito Manlio (1719), La Candace et La verità in cimento (1720). Vivaldi parcourt une grande partie de l’Italie. Ainsi, Philipp de Hesse-Darmstadt, gouverneur de Mantoue, lui propose le poste de « maestro di Cappella da camera », titre qu’il conserve même après son départ de Mantoue. Puis
c’est Rome, où il rencontre le cardinal Pietro Ottoboni. Malgré ses nombreux déplacements, Vivaldi garde le contact avec la Pietà pour laquelle il compose entre 1723 et 1729 un grand nombre de concertos. Sa réputation de com-positeur de musique instrumentale ne cesse de grandir. En 1725, il fait paraître le recueil Il cimento dell’armonia e d’invenzione, qui inclut les fameuses Quatro stagioni (Quatre Saisons), puis en 1727 La cetra, dont le dédicataire est l’empereur Charles VI. Vivaldi reste actif également dans le domaine de l’opéra puisque entre 1733 et 1735, il compose plusieurs œuvres pour les théâtres Sant’Angelo et Sant’Samuele de Venise : Motezuma, Olimpiade et Griselda dont le livret est écrit par Carlo Goldoni. Vivaldi assume des charges importantes. En effet, de 1735 à 1738, il est nommé « maestro di Cappella » à la Pietà. En 1738, il fait un séjour à Amsterdam où il est res-ponsable des exécutions musicales du Théâtre Schouwburg. De retour à Venise, il écrit encore deux opéras pour le théâtre Sant’Angelo : Rosmira fedele en 1738 et Feraspe l’année suivante. Mais ces œuvres sont peu goûtées par le public vénitien. Vivaldi décide de quitter Venise et part pour l’Autriche en 1740. Il arrive à Vienne l’année suivante, décidé à participer
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à une saison d’opéra au Theater am Kärntnertor. Mais l’empereur Charles VI décède et Vivaldi se retrouve sans pro-tecteur ni ressources. Un mois après son
arrivée dans la capitale autrichienne, le compositeur s’éteint dans la misère, la solitude et l’indifférence générale le 28 juillet 1741.
Hervé NiquetTout à la fois claveciniste, organiste, pianiste, chanteur, compositeur, chef de chœur et chef d’orchestre, Hervé Niquet est l’une des personnalités musicales les plus inventives de ces dernières années, reconnu notamment comme un spécia-liste éminent du répertoire français de l’ère baroque à Claude Debussy. Il crée Le Concert spirituel en 1987 avec pour ambition de faire revivre le grand motet français. En trente ans, la formation s’est imposée comme une référence dans l’interprétation du répertoire baroque, redécouvrant les œuvres connues et inconnues des compositeurs français, anglais ou italiens de cette époque. Il se produit dans les plus grandes salles internationales. Dans le même esprit et postulant qu’il n’y a qu’une musique française sans aucune rupture tout au long des siècles, Hervé Niquet dirige les grands orchestres interna-tionaux avec lesquels il explore les répertoires du xixe siècle et du début du xxe siècle. Son esprit pionnier dans
la redécouverte des œuvres de cette période l’amène à participer à la créa-tion du Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française à Venise en 2009 avec lequel il mène à bien de nombreux projets. Il collabore avec des metteurs en scène aux esthétiques aussi diverses que Mariame Clément, Georges Lavaudant, Gilles et Corinne Benizio (alias Shirley et Dino), Joachim Schloemer, Christoph Marthaler, Romeo Castellucci ou Christian Schiaretti. Hervé Niquet est directeur musical du Chœur de la Radio flamande et premier chef invité du Brussels Philharmonic. Sous sa direction, ces deux formations sont très impliquées dans la collection discographique des cantates du Prix de Rome sous l’égide du Palazzetto Bru Zane, ainsi que des opéras inédits. En 2016, l’enregistrement d’Herculanum de Félicien David s’est vu attribuer un Prix Echo Klassik. Pour le disque Visions (chez Alpha Classics), Hervé Niquet et Véronique Gens ont reçu de nombreuses récompenses en France et
LES INTERpRèTES
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à l’étranger (élu « Recording of the year 2018 » par ICMA et « Best Recording – solo recital 2018 » par les International Opera Awards). La démarche d’Hervé Niquet comprend aussi une grande implication personnelle dans des actions pédagogiques auprès de jeunes musiciens (Académie d’Ambronay, Jeune Orchestre de l’Abbaye aux Dames, Schola Cantorum, CNSMD de Lyon, Université McGill à Montréal, etc.) ou à travers de multiples master-classes et conférences. Transmettre le fruit de son travail sur l’interprétation, les conventions de l’époque et les der-nières découvertes musicologiques, mais également sur les réalités et les exigences du métier de musicien, est pour lui essentiel. Hervé Niquet est chevalier dans l’ordre national du Mérite et commandeur des Arts et des Lettres.
Le Concert spirituelÀ 30 ans, Le Concert spirituel est aujourd’hui l’un des plus presti-gieux ensembles baroques français, invité chaque année au Théâtre des Champs-Élysées à Paris et au Château de Versailles, ainsi que dans les plus grandes salles internationales, comme le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), l’Opéra de Tokyo, le Barbican, le Wigmore Hall ou le Royal Albert Hall de Londres. À l’origine de pro-jets ambitieux et originaux depuis sa fondation en 1987 par Hervé Niquet,
l’ensemble s’est spécialisé dans l’inter-prétation de la musique sacrée fran-çaise, se consacrant parallèlement à la redécouverte d’un patrimoine lyrique injustement tombé dans l’oubli (Andromaque de Grétry, Callirhoé de Destouches, Proserpine de Lully, Sémélé de Marais, Carnaval de Venise de Campra, Sémiramis de Catel, La Toison d’or de Vogel, Les Mystères d’Isis de Mozart ou Les Fêtes de l’hymen et de l’amour de Rameau chez Glossa). Largement récompensé pour ses pro-ductions et enregistrements – Prix Edison et Echo Klassik, Grand Prix de l’Académie Charles-Cros –, Le Concert spirituel enregistre exclusivement chez Alpha Classics. Sont déjà parus en DVD Don Quichotte chez la Duchesse (collection Château de Versailles) et en CD Gloria & Magnificat de Vivaldi, Requiems pour Louis XVI et Marie-Antoinette de Cherubini et Plantade, Persée (version 1770) de Lully, Le Messie de Haendel et la Missa Si Deus pro nobis de Benevolo. Parmi ses pro-jets pour la saison 2018-2019, citons un grand concert autour de la Messe solennelle de Berlioz et du Requiem de Martini au Festival Berlioz de La Côte-Saint-André, puis à la Chapelle royale de Versailles (en coproduction avec Bru Zane France et AIDA / Festival Berlioz) ; des concerts Gloria & Magnificat de Vivaldi au Victoria Hall de Genève ainsi qu’à la Philharmonie de Paris ; la recréa-tion d’Armide de Lully version 1778 de
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Francoeur avec Véronique Gens au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Arsenal de Metz et au Bozar de Bruxelles (en coproduction avec le Centre de musique baroque de Versailles) ; le retour au Barbican Centre de Londres avec les Requiem de Cherubini et Plantade ; et au Château de Versailles des concerts du Messie de Haendel en compagnie de Sandrine Piau ainsi que la reprise de King Arthur de Purcell (mise en scène Shirley et Dino) pour les 10 ans de la production.
Le Concert spirituel est subventionné par le ministère de la Culture et la Ville de Paris. Le Concert spirituel remercie les mécènes de son fonds de dotation, en particulier le Groupe SMA, mécène de la grande production lyrique de la saison, ainsi que les mécènes individuels de son « Carré des Muses ». Le Concert spirituel bénéficie du soutien de ses Grands Mécènes : Mécénat Musical Société Générale et la Fondation Bru.concertspirituel.com
Orchestre 1 (côté jardin)
Violons IAlice Piérot (1er violon)Stéphan DudermelYuna Lee*
Violons IIOlivier BriandBérengère Maillard
AltosAlain PégeotGéraldine Roux
VioloncellesTormod DalenPaul RousseauMagdalena Probe*
ContrebasseLuc Devanne
ContinuoMarie Langlet (théorbe)François Saint-Yves (orgue)
Orchestre 2 (côté cour)
Violons IHélène HouzelBenjamin ChénierYoun Young Kim*
Violons IIYannis RogerFlorence Stroesser
AltosJean-Luc ThonnerieuxMarie-Liesse Barau
VioloncellesNils de DinechinJulie MondorLena Torre*
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ContrebasseBrigitte Quentin
ContinuoStéphanie Petibon (théorbe)Yoann Moulin (orgue)
Chœur 1 (côté jardin)
SopranosJulia BeaumierAgathe BoudetGwenaëlle CléminoNadia LavoyerEdwige Parat
Mezzo-sopranosChristel BoironClémence FaberClémence HeurtebiseLucia NigohossianIsabelle Schmitt
Chœur 2 (côté cour)
SopranosAlice GlaieSophie LandyEugénie de PadiracMarie SerriAnaïs Vintour
Mezzo-sopranosLaia Cortes CalafellEugénie de MeyAlice HabellionPauline LeroyMélodie Ruvio
* Concert réalisé avec la participa-tion d’étudiants des départements de musique ancienne du Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans le cadre du partenariat de formation et d’insertion professionnelle avec Le Concert spirituel.
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LE VIOLON SARASATESTRADIVARIUS DES VIRTUOSESJEAN-PHILIPPE ÉCHARD
De l’atelier d’Antonio Stradivari à Crémone où il fut construit en 1724 au Musée de la musique de Paris où il est aujourd’hui conservé, le violon Sarasate est passé entre les mains des plus grands luthiers (Guadagnini, Vuillaume), virtuoses (Paganini, Sarasate), experts et collectionneurs (Cozio), qui n’ont cessé d’en enrichir la part biographique et légendaire – toute la portée historique du mythe Stradivarius. Mené à la manière d’une enquête, ce récit en retrace les pérégrinations.
Jean-Philippe Échard est conservateur en charge de la collection d’instruments à archet du Musée de la musique. Ingénieur et docteur en chimie, auteur de nombreuses publications, ses travaux sur les matériaux et techniques de vernissage des luthiers des XVIe-XVIIIe siècles sont internationalement reconnus.
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