analyse de discours
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Analyse de Discours (Cours 1)
Les Types De Texte
Il existe quatre grands types de texte :
1. le texte narratif,
2. le texte explicatif,
3. le texte descriptif,
4. le texte argumentatif
Texte Argumentatif
Convaincre, persuader
argumentatif
Présence d’une thèse (ce que pense le locuteur sur un sujet) soutenue par des arguments (idées avancées pour démontrer que la thèse est juste) eux-mêmes soutenus par des exemples (faits concrets pour illustrer les arguments)Présence du locuteur dans son énoncé: jugement, opinion.
Indices: connecteurs logiques - mots exprimant l’opinion et le jugement
Ideologie d’un Texte Argumentatif
Le discours, et plus particulièrement le texte argumentatif, expriment des appréciations
personnelles nées de valeurs morales, sociales, culturelles... (il ne faut pas tuer qqun dans le
dos - il ne faut pas cracher par terre - le fromage ne pue pas, il embaume…)
Plusieurs indices permettent de les identifier :
1 | P a g e K e b e d e M i c h a e l ( k e b e d e m i c h a e l 2 0 0 5 @ g m a i l . c o m )
l’implication du locuteur (moi, je, mon, nos…)
des adjectifs, maïs aussi des noms et des verbes, qui expriment un jugement personnel
(beau/laid, bon/mauvais, juste/injuste…)
des adverbes et des pronoms indéfinis qui généralisent jusqu'à l'absolu (aucune, seule,
tout, l’ensemble…)
des champs lexicaux connotés négativement ou positivement (si par exemple un
ordinateur est comparé à un « machin truc bidule » ou s’il est vu comme l’avenir de
l’homme…)
L'intervenant (ou "locuteur") exprime des idées ou des sentiments personnels qu'il s'efforce de
faire partager à autrui dans l'intention de modifier son état d'esprit voire de le faire changer
d’avis (de le convaincre).
Le texte a pour but de convaincre un auditoire ou un interlocuteur. On cherche à défendre
un certain point de vue, ses idées ou ses opinions. Il est organisé de manière logique ou
chronologique. On met en avant certains événements (politique, historique, statistique,
quotidien...) plutôt que d'autres pour démontrer ou défendre une vision et amener son auditoire à
adhérer à ses opinions.
Exemples : journaux, publicités, magazines d'opinion, discours politiques, blogs d'opinion...
Le texte argumentatif : le schéma général
Les textes argumentatifs suivent un schéma précis :
1. on pose la situation ou le problème,
2. on donne des arguments (organisation logique ou chronologique),
3. on tire des conséquences,
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4. on fait des conclusions personnelles.
Le texte argumentatif : les formes
Un texte argumentatif peut revêtir différentes formes :
La lettre,
le commentaire,
le dialogue,
l'article de journal,
l'interview,
le discours, le plaidoyer, le réquisitoire
Le texte argumentatif : contraintes et formes
Chacune des formes de texte argumentatif possède des caractéristiques qui lui sont propres. Il est
impératif de les respecter lors de la rédaction...
La lettre
o Dans cette forme, il faut respecter les caractéristiques suivantes : expéditeur,
destinataire, date, lieu, formule de politesse (Madame, Monsieur), signature si
l'intitulé ne l'interdit pas (dans tous les cas, ne mettez jamais la vôtre pour garantir
l'anonymat des copies).
le commentaire
o C'est la forme la plus simple, elle n'a aucune caractéristique formelle
particulière. Le texte se présente sous la forme de plusieurs paragraphes.
le dialogue
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o Il réunit au moins deux personnes qui doivent parler autant l'une que l'autre, sauf
indication contraire et claire de la consigne d'écriture. Il ressemble au texte de
théâtre, c'est-à-dire qu'il exclut le discours rapporté. A moins que la consigne
d'écriture ne vous le demande, le dialogue n'admet pas de passage narratif pour
préciser la situation de communication (qui? quoi? où? quand?). Votre lecteur
doit tout comprendre grâce aux répliques des personnages.
exemple : Salomé et Lilou se rencontre pour parler des dernières élections.
A ne pas faire !
"Bonjour Lilou", dit Salomé.
"Bonjour" Salomé, dit Lilou.
"Que penses-tu du débat d'hier sur les élections
présidentielles ?", demanda Salomé.
A faire
Salomé - Bonjour Lilou as-tu suivi le débat TV sur les
élections présidentielles ?
Lilou - Bonjour Salomé, oui je l'ai regardé
Salomé - Qu'en as-tu pensé ? Es-tu d'accord avec ....
l'article de journal
o Si vous jouez le rôle d'un journaliste, vous ne devez pas écrire le pronom "je",
mais le remplacer par le "nous" de modestie. De plus, vous devez donner un
titre à votre article et rédiger un "chapeau" (les quelques lignes qui résument
les informations essentielles et/ou accrochent le lecteur). N'oubliez pas de signer
votre article du nom du journaliste.
l'interview
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o Proche du dialogue, l'interview bannit le narratif et les discours rapportés. En
outre, il est primordial que l'interviewer (celui qui pose les questions et oriente le
débat) parle moins que l'interviewé qui y répond. L'interviewer ne débat pas
avec l'interviewé, il ne donne pas directement son opinion. Il peut contre-
argumenter par des remarques incluses, dans une question (par exemple
"Cependant certains s'opposent... qu'en pensez-vous ?), mais seule la thèse de
l'interviewé est mise en avant.
le discours, le plaidoyer, le réquisitoire
o La forme du discours, du plaidoyer et du réquisitoire est la même que celle du
commentaire. Ils sont écrits à la première personne du singulier. Cependant, ils
sont destinés, avant tout, à être entendus. Il doit donc y avoir de nombreuses
marques d'éloquence et de liens explicites entre le locuteur et l'interlocuteur.
la suite de texte
o Votre écrit doit prolonger le texte proposé. Il s'agit donc de trouver de nouveaux
arguments qui défendent la thèse du texte. Ne modifiez pas cette dernière,
gardez impérativement la même forme (lettre, dialogue, article,...) et les mêmes
marques d'écriture (texte en "je" ou en "nous").
Le texte argumentatif : vocabulaire
Le thème
o C'est le sujet principal dont on parle qui peut éventuellement être complété par
des sujets secondaires. Généralement, le titre des articles ou les mots-clés d'une
consigne d'écriture vous aident à repérer immédiatement le thème principal.
La thèse
o La thèse (appelée aussi opinion, point de vue ou plus rarement avis) est la clé de
voûte de l'argumentation, elle est l'opinion de l'argumentateur (celui qui
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argumente) sur le thème. Elle n'est ni neutre ni forcément objective, puisqu'elle
est le point de vue d'un argumentateur.
Pour que tout le monde sache quelle est l'opinion de l'argumentateur, la
thèse doit être clairement définie, on dit alors qu'elle est explicite.
elle peut également être voilée et donc forcer le lecteur ou l'auditeur à la
deviner, à l'interpréter. C'est le cas par exemple de l'ironie, quand
l'argumentateur affirme quelque chose tout en faisant comprendre qu'il
pense le contraire. On la nomme alors implicite.
Un argumentateur peut voir sa thèse opposée à une autre, on parle alors de
contre-thèse.
Les arguments
o Les arguments servent à défendre la thèse de l'argumentateur. Ils proposent un
raisonnement destiné à prouver la vérité et la valeur de la thèse, ou au contraire à
démontrer que la thèse adverse est mauvaise dans le cas d'une contre-thèse.
o L'argumentateur peut aussi se fonder sur des contre-arguments. Ces derniers
utilisent un argumenta adverse pour le retourner contre l'opposant. Ils démontrent
ainsi que son opinion n'est pas valable ou ils reconnaissent une certaine valeur à la
thèse opposée, mais inférieure à la thèse défendue. De la sorte, les contre-
arguments minimisent la thèse combattue.
Les marques de jugement
o les marques de jugement (ou modalisateurs) permettent à l'argumentateur de
s'impliquer pleinement dans son écrit, de donner son jugement.
o Ils prennent la forme de verbes, d'adverbes, de modes ou temps verbaux, de
figures de style (ironie, hyperbole, euphémisme) et d'une utilisation significative
de la ponctuation.
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Exemples "Ce crime inqualifiable !"... "Il aurait pris le métro", "Je
soutiens que...", ...
o L'argumentateur peut exprimer son opinion explicitement ou implicitement, grâce
à un vocabulaire mélioratif ou péjoratif.
Les exemples
o Ils servent à illustrer les arguments. Ils peuvent prendre la forme de faits, de
citations, de chiffres.
o Ils sont parfois si frappants qu'ils argumentent à eux seuls, soutenant davantage
l'argument qu'ils ne l'illustrent. C'est le cas notamment lorsque les argumentateurs
donnent des exemples chiffrés qui parlent d'eux-mêmes.
Le destinataire de l'argumentation
o Le destinataire ou cible est celui à qui s'adresse l'argumentation, celui qu'il faut
convaincre
exemple : lors des matchs de foot, les publicités ciblent essentiellement les
hommes avec la diffusion de messages vantant les mérites de produits
typiquement masculin tes que les rasoirs, les voitures, les lotions...
o Attention, une argumentation sur un même thème peut être différente selon la
cible : un enfant, une femme, un homme... un ouvrier, un cadre, ... ne sont pas
sensible aux mêmes arguments.
o Une argumentation de qualité définit toujours sa cible en amont, avant de
trouver les arguments qui défendent sa thèse.
Les procédés de l'argumentation et les procédés de la persuasion
o Les procédés de l'argumentation reposent sur la réflexion logique, sur le
raisonnement. Ils se fondent sur de véritables arguments.
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o Les procédés de la persuasion, quant à eux, font appel aux sentiments et
émotions du destinataire. Ils ne reposent par sur de véritables arguments.
Persuader revient souvent à manipuler ou à suggérer plutôt qu'à convaincre.
Les liens logiques
o Les liens ou connecteurs logiques permettent d'organiser l'argumentation, de la
simplifier et de la clarifier. Ils sont indispensables à l'écrit comme à l'oral,
puisqu'ils sont, en quelque sorte, les rouages de la démonstration.
Exemples :
Pour exprimer la conséquence, utilisez : par conséquent, c'est
pourquoi, si bien que, ainsi, d'où, donc...
Pour exprimer l'opposition, utilisez : or, néanmoins, mais,
cependant, en revanche, au contraire...
Pour exprimer la cause, utilisez : car, sous prétexte que, parce
que, en raison de, puisque...
Pour conclure, utilisez : en résumé, finalement, en définitive...
Pour introduire une explication, une information ou un
argument, utilisez : en d'autres termes, en effet, de plus, de faits,
c'est-à-dire, en outre...
Pour introduire une comparaison, utilisez : de même, tel que,
comme...
Pour introduire une thèse, utilisez : selon moi, d'après mon
expérience, pour moi, d'après moi...
Pour introduire un exemple, utilisez : notamment, par exemple,
ainsi, de la sorte...
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Pour ajouter un nouvel élément, utilisez : d'ailleurs, de plus, en
outre...
Composition d’un Texte Argumentatif
Un texte argumentatif est composé de différents éléments :
un thème qui est le sujet général du propos posé de façon neutre (le clonage, l’adoption
homosexuelle, la peine de mort…)
une thèse défendue (pour le clonage animal / contre la peine de mort…)
une thèse réfutée (la thèse adverse de celle que l’on défend : la thèse de « l’autre »)
des arguments (ils sont abstraits (ce sont des idées) mais ils ont une valeur générale )
des contre-arguments (des arguments qui contredisent la thèse défendue et soutiennent
la thèse réfutée…)
des exemples (ils sont concrets (ce sont des faits), mais ils ne représentent que des cas
particuliers)
des connecteurs logiques qui expriment l’opposition (mais , par contre, cependant, en
revanche…), l’addition (et, de plus, par ailleurs…), la cause (parce que, puisque, en raison
de…), la conséquence (si bien que, ainsi, aussi, dés lors, donc…), l’hypothèse (si, à condition
que, au cas où…)…
Indices d’un Texte Argumentatif
Le présent domine, accompagné parfois du passé composé et du futur
Le conditionnel, le subjonctif et l'impératif s'ajoutent à l'indicatif pour exprimer les
nuances de la pensée
Le locuteur parle ou écrit souvent à la première personne (je) puisqu'il délivre un
message personnel. Toutefois, pour donner plus d'objectivité à ses propos, il s'efface
parfois derrière les faits et les idées, cités à la troisième personne, ou inclue le lecteur ou
l’auditeur (nous, on)
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Le locuteur s'adresse volontiers à son destinataire (l'allocutaire - qu'il interpelle,
implique et presse d'adhérer...) à la deuxième personne (tu, vous)
Des indices d’opinion : comparatifs (plus, moins), vocabulaire mélioratif (exceptionnel,
mieux, admirable…) ou dévalorisants (impensable, horrible, détestable…), verbes
d’opinion (penser, croire, affirmer…)
Les connecteurs linguistiques pour bien écrire et argumenter
1. L'origine du problème :
Depuis un certain temps... D'année en année... Il est fortement question de... On parle beaucoup
en ce moment de...
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2. Pour commencer :
La première remarque portera sur... Il faut d'abord rappeler que... On commencera d'abord par...
Abordons rapidement le problème de...
3. Pour insister :
Il ne faut pas oublier que... Il faut souligner que... On notera que... Il faut insister sur le fait que...
Rappelons que... Non seulement...mais...aussi... D'autant plus que...
4. Pour annoncer une nouvelle étape :
Passons à présent à la question de... Venons-en à présent à la question de... Après avoir souligné
l'importance de...
5. Pour marquer une suite d'idées exprimant une conséquence :
Par conséquent,... C'est pourquoi... Ainsi,... Aussi (+ inversion du sujet)... Alors,... En
conséquence,... Dès lors,... D'où...
6. Pour marquer une suite d'idées exprimant une cause :
Car... En effet,... Parce que... Du fait que... Étant donné que... Puisque... Sous prétexte que...
Comme...
7. Pour démentir :
Les bruits selon lesquels....sont dénués de tout fondement. Il n'a jamais été question de...
Il ne saurait être question, un seul instant, de... Il ne peut être question, en aucun cas de......sous
prétexte que... Les rumeurs selon lesquelles il serait question de...sont sans fondement.
8. Pour énumérer des arguments :
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D'abord,... Ensuite,... De plus,... En outre,... Par ailleurs,... Enfin,... En premier lieu,... En
deuxième lieu,... En dernier lieu,... À ce premier avantage s'ajoute... Si l'on ajoute enfin... Non
seulement....mais aussi...
9. Pour faire des concessions :
Il est exact que...mais... S'il est certain que...il n'en reste pas moins vrai que... Il est en effet
possible que...cependant... Tout en reconnaissant le fait que...il faut cependant noter que...
Certes...cependant... Il se peut que...mais Il n'est pas du tout impossible que...mais... Sans
doute...mais... Il ne fait pas de doute que...mais... Bien entendu...mais...
10. Pour donner un exemple :
Considérons par exemple le cas de... Tel est le cas, par exemple, de... Son cas ne fait qu'illustrer
celui de... Si l'on prend le cas de.... L'exemple le plus significatif nous est fourni par... Prenons le
cas de...
11. Pour exprimer une opposition ou une réfutation :
Cependant,... Mais,... Toutefois,... Néanmoins,... Pourtant,... Par contre,... Au contraire,... En
revanche,...
12. Pour conclure :
Finalement... En définitive, il semble bien que... En résumé, on peut considérer que... On voit par
ce qui précède que... Il résulte de ce qui précède que... En somme,... On peut conclure en disant
que... Donc... Par conséquent,... Ainsi,...
13. Pour exprimer un point de vue personnel :
Selon moi,... À mon avis,... En ce qui me concerne,... D'après moi,... Je pense que... Il me semble
que... J'assure que... J'affirme que... Je déclare que...
14. Pour exprimer ce qui est certain :
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Il est certain que... Il est indéniable que... Il va de soi que... Il est évident que... Il est sûr que...
Sans aucun doute,
15. Pour exprimer ce qui n'est pas sûr :
Il est probable que... Il se peut que... Il est possible que...
16. Pour indiquer ce qui se ressemble :
Il va de même... On retrouve le/la même... De même...
17. Pour mettre en relief :
C'est...qui... C'est...que... Ce qui...c'est... Ce que...c'est...
18. Pour attirer l'attention du lecteur :
Notons que... Précisons que... Il faut attirer l'attention sur le fait que... Il faut mentionner que...
19. Pour expliquer un détail :
C'est-à-dire... Ce qui veut dire... Ce qui signifie...
20. Pour éviter un malentendu :
Bien loin de... Non pas pour...mais... Ce n'est pas par...mais par...
21. Pour montrer son désaccord :
Je condamne... Je reproche... Je proteste... Je critique... J'accuse... Je réfute l'argument... Je suis
contre...
22. Pour montrer son accord :
J'admets que... (Admettre) J'approuve... (Approuver) Je reconnais... (Reconnaitre) Je suis
d'accord...
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Canevas d’un texte argumentatif
INTRODUCTION
Paragraphe 1 Présentation du sujet, du problème et de la question abordés
DÉVELOPPEMENT
Paragraphe 2 Affirmation et explication de l’idée principale sous forme de prise
de position ou d’hypothèse
Paragraphe 3 Première idée directrice
• Argument 1.1
• Argument 1.2
Paragraphe 4 Deuxième idée directrice
• Argument 2.1
• Argument 2.2
Paragraphe 5 Troisième idée directrice
• Argument 3.1
• Argument 3.2
CONCLUSION
Paragraphe 6 Rappel de la problématique liée à l’idée principale et aux idées directrices
(résumé)
Relance: élargissement de la problématique
Le port de l'uniforme à l'école
On parle beaucoup en ce moment de la nécessité de généraliser le port de l’uniforme.
Cette mesure peut-elle contribuer à changer le visage de l’école d'aujourd'hui ? Peut-elle avoir
des répercussions positives sur notre système éducatif ?
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Les uns pensent que même si l'idée est ancienne, elle mérite au moins que l'on prenne la
peine d'y réfléchir. Pour eux, l'uniforme a eu ses vertus dans le passé, il les a peut-être toujours.
En premier lieu, ils croient que le port de l’uniforme peut être un moyen de lutter contre
la violence et le racket qui minent certains établissements scolaires et qui pourrissent la vie des
adolescents. Une violence générée par l'envie de posséder le blouson ou les baskets de marque du
camarade. Le port d'un uniforme permettrait donc de sauver la vie d'un élève auquel on veut
voler son blouson.
En second lieu, ils notent que la course effrénée aux marques, qui transforme les enfants
en mannequins, crée des tensions au sein même des familles et des clivages entre celles qui ont
les moyens d'accéder aux désirs de leur progéniture et celles qui ne les ont pas.
D'autres, au contraire, estiment que la proposition de réintroduire une manière
d'uniformité dans les écoles d'aujourd'hui n’a aucune portée éducative
D'abord, ils affirment que l'uniforme est synonyme de négation de l'individualité. En
effet, les jeunes tiennent beaucoup à la diversité de leurs tenues vestimentaires, à leurs
comportements et à leur goût du détail. Par conséquent, en leur imposant la blouse ou tout autre
type d'uniforme, on irait contre leurs aspirations.
Par ailleurs, Ils assurent que vouloir imposer l’uniforme pourrait même se révéler contre-
productif. Ce n'est pas en occultant les différences sociales qu'on fera disparaître la violence.
Certes, l’école est confrontée à la montée des inégalités, des incivilités et de la violence.
Mais, sa responsabilité est d'apprendre aux jeunes à vivre ensemble. De faire en sorte qu'ils se
retrouvent dans des valeurs communes. Autrement dit, le vrai travail doit être éducatif. Il
nécessite une réflexion de fond sur les savoirs et les compétences nécessaires pour construire une
culture partagée par tous.
Ainsi, il parait que si on commence par nier la diversité et l'individualité des jeunes, on
n’aura aucune chance de les faire adhérer à un projet pédagogique dont l'objet est, précisément,
l'acceptation des différences.
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Pour la protection de la nature
On parle beaucoup en ce moment de l’environnement et de notre devoir de protéger la
nature. Les motifs qui vont dans ce sens sont multiples.
D'abord, en défendant la nature, l’homme défend l’homme : il satisfait l’instinct de
conservation de l’espèce. Nul doute que les innombrables agressions dont il se rend coupable
envers le milieu naturel ne sont pas sans avoir des conséquences funestes pour sa santé et pour
l’intégrité de son patrimoine héréditaire. En effet, la pollution radioactive occasionnée par les
explosions des bombes nucléaires, a causé des ravages chez tous les habitants de la planète,
surtout les plus jeunes, qui portent dans leur squelette des atomes de métal radioactif.
De plus, par l’emploi abusif des insecticides, le lait de toutes les mères contient une
certaine dose du nocif DDT. Protéger la nature, c’est donc en premier lieu accomplir une tache
d’hygiène planétaire.
En outre, les biologistes, soucieux de la nature pour elle-même, n’admettent pas que tant
d’espèces vivantes s’effacent de la faune et de la flore terrestres, et qu'en conséquence
s’appauvrisse peu à peu, par la faute de l’homme, le somptueux et fascinant musée que la planète
offrait à nos curiosités.
Enfin, les amoureux de la nature, entendent la conserver car ils y voient un décor vivant
et vivifiant, un lien maintenu avec la plénitude originelle, un refuge de paix et de vérité. Puisque
nous vivons dans un monde envahi par la pierraille et la ferraille, ils prennent le parti de l’arbre
contre le béton, et ne se résignent pas à voir le printemps devenir silencieux.
Finalement, la sauvegarde de l’environnement reste une cause primordiale. C'est
pourquoi il faudrait encourager les associations qui œuvrent dans ce domaine et sensibiliser les
jeunes à aimer et à protéger la nature.
La violence à l'école
Les enquêtes et les sondages d'opinion montrent que « les actes de violence » sont en
vigueur au sein des établissements scolaires. Mais, les causes de ces actes divergent d'un milieu à
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l'autre, ce qui obsède incessamment l'esprit des gens qui veillent sur le domaine éducatif, les
incitant ainsi à rechercher des solutions susceptibles d'éradiquer cette calamité.
D'abord, la démission des parents dans l’éducation des enfants aggravée par le chômage
et la pauvreté qui les rendent incapables d’acheter les fournitures et payer certaines taxes (droit
d’inscription, gardiennage…), ce renoncement favorise les comportements violents à l’école et la
délinquance juvénile.
Ensuite, la violence ne se limite pas aux élèves eux-mêmes, mais elle arrive aussi à
impliquer le corps éducatif, surtout les enseignants, dans ce gouffre. En effet, l'absence de
communication entre les professeurs et les élèves, peut entraîner une certaine
incompréhension qui aboutira à des paroles ou des gestes grossiers.
En outre, l’absence ou le non fonctionnement des structures démocratiques devant
favoriser la concertation et le dialogue amène souvent les élèves à trouver d’autres voies pour se
faire entendre.
Enfin, la surcharge démesurée des classes scolaires engendre la violence, étant donné que
les circonstances déplorables dans lesquelles étudient les élèves ne permettent guère de
s'harmoniser avec une ambiance estudiantine normale si bien que l’intolérance et l’incivilité
règnent en maître. D'ailleurs, certains adolescents exploitent cette surcharge croissante pour
s'affranchir de toutes les règles et affirmer leurs volontés. Ils se transforment ainsi en
provocateurs intolérables.
Par conséquent, les responsables administratifs et pédagogiques sont appelés à instaurer
la stabilité et la sureté dans les institutions puisque la violence en menace l’équilibre. En d'autres
termes, il s'avère indispensable de combattre avec détermination les actes qui se produisent dans
les écoles : le bien-être de la majorité des élèves devrait l'emporter sur celui de l'élève délinquant
et il faudrait tout mettre en œuvre pour aider les élèves intransigeants et les ramener sur le droit
chemin.
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En définitive, il est primordial de prendre des mesures aptes à rendre à l’école sa mission
essentielle et à sensibiliser les différents intervenants à la communication et à la tolérance : « La
prévention vaut mieux que la guérison », dit le dicton.
Les élections et les jeunes
Selon les enquêtes et les sondages d’opinion, la majorité des gens qui votent aux élections
sont de l'âge adulte ou plutôt vieux. En d’autres termes, les jeunes d'aujourd'hui ne s'intéressent
guère aux élections.
D'abord, les jeunes refusent de voter et de participer aux élections parce qu'ils ne
s'intéressent plus ni à la chose publique ni à la politique à cause des représentations erronées
qu’ils ont érigé en devise.
Ensuite, l'environnement n'encourage pas les jeunes à voter. En effet, les projets et les
programmes des partis politiques n'intègrent que partiellement les aspirations des jeunes .Ainsi,
les décideurs ne leurs accordent aucun siège de candidat ou de député car ils veulent les réserver
aux grandes personnes.
En outre, les responsables des campagnes de sensibilisation, qui ont le devoir de guider
ces novices et leur démontrer que le vote est une chose primordiale, demeurent passifs face au
renoncement des jeunes et leur indifférence ce qui creuse encore le fossé entre ces derniers et la
chose publique.
Dès lors, la politique et la gestion de la société restent exclusivement des missions
réservées aux grands chevronnés qui narguent et méprisent incessamment ces jeunes crédules et
insouciants si bien que ceux-ci sont marginalisés et mis à l'écart par les politiciens.
Toutefois, des critiques acerbes doivent être adressées aux jeunes qui assument à leur
tour la responsabilité de toutes ces réalités imposées qui sont jugées jusque-là normales du fait
que ces grands adolescents s’enferment dans leur petit monde à la recherche de satisfactions
personnelles et non collectives.
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Pour conclure, nos jeunes doivent être au courant de tout ce qui se passe actuellement
puisque les conditions imposent leur implication dans le champ politique dans l'espoir de
corriger la conception qui vise la rupture entre les jeunes et la gestion des affaires politiques et
sociales . Alors, jusqu'à quand les jeunes vont-ils demeurer passifs et subir une vie politique dont
ils ne sont ni les concepteurs ni les contributeurs notamment en ces moments cruciaux ?
Les nouvelles technologies de communication
On entend souvent dire que le monde est devenu aujourd'hui un village planétaire grâce
aux nouvelles technologies de communication. Cependant, il y a des gens qui considèrent ces
dernières comme autant de gadgets onéreux et dangereux, aussi leur attribuent-ils tous les soucis
qui règnent dans le monde. Faut-il donc condamner ces moyens comme nous sommes enclins à
le faire ? Ou leur accorder des circonstances atténuantes ?
Jadis, ces moyens remarquables n'existaient pas, le livre était le refuge unique des
étudiants et des chercheurs. C’est pour cela que la recherche était une tâche difficile et ardue
pour la plupart des apprenants.
Aujourd'hui, grâce à ces nouvelles technologies, les recherches sont devenues faciles
dans tous les domaines, surtout le domaine scolaire en accordant aux étudiants plus de chance à
trouver les informations qui, naguère, n'étaient point à la portée de tous le monde, hormis les
gens fortunés et aisés qui y avaient accès.
De plus, la généralisation de ces moyens a contribué énormément au développement des
pays, et à l'évolution des mentalités.
En revanche, la propagation foudroyante de ces médias, l'internet en particulier, peut
avoir des répercussions néfastes sur les jeunes utilisateurs en l’absence d’un contrôle parental,
d'où le risque de perdre le sens des réalités en consultant des sites sensibles ou dangereux.
En outre, ces inventions vulgarisent parfois des « interdits » et créent de nouveaux
conflits au sein des foyers, si bien que certains s'indignent constamment de la situation
déplorable et intolérable dans laquelle vivent plusieurs familles.
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Par conséquent, les responsables (parents, enseignants, éducateurs...) doivent réagir et se
mobiliser en vue de lutter contre toute manipulation abusive de ces inventions et qui serait
vraisemblablement nuisible aux individus et aux communautés.
En conclusion, on peut affirmer que le fait de considérer les nouvelles technologies de
l'information et de la communication comme répréhensibles et inutiles est une sentence injuste.
C'est plutôt l'usage qui en est fait qui doit être condamné. Ainsi, il faudrait sensibiliser les
utilisateurs et les amener à profiter des bienfaits de ces nouveaux moyens.
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