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ANALYSE DU CONTRAT BEL 14 JUIN 2011

Ce document présente l’analyse succincte des propositions de rédaction de contrat diffusées par BEL auprès des

producteurs. Les commentaires figurant dans ce document n’engagent que son auteur.

Fédération Nationale des

Producteurs de Lait

Analyse du contrat BEL 14 juin 2011

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Paris, le 14 juin 2011

Préambule :

Vous trouverez ci-joint une seconde analyse de la proposition de contrat transmise par BEL aux producteurs lui apportant leur lait.

Vous trouverez désormais le même codage que pour le contrat FNIL avec les trois couleurs permettant de repérer immédiatement les clauses considérées comme toxiques.

Clause acceptable

Clause à modifier

Clause « inacceptable »

Rédaction BEL Commentaires FNPL

CONTRAT DE FOURNITURE / ACHAT DE LAIT

Entre les soussignés :

Fromagerie Bel Production France (FBPF)

Société en nom collectif, au capital de 48 917 153,14 euros, ayant son siège social 16 boulevard Malesherbes – 75008 PARIS

Immatriculée au RCS sous le n° RC 493 371 595

Représentée par Monsieur Laurent DEVELET, directeur des Achats Alimentaires Groupe

Ci-après désignée « FBPF »

D’une part,

A noter qu’en cas de contentieux avec BEL (cf. article 12) le tribunal compétent serait le tribunal de commerce de Paris.

Il convient de privilégier le tribunal compétent du lieu d’exécution du contrat.

Et

-

Producteur de lait à

Identifié sous le numéro FBPF :

Numéro de Siret :

En cas de société, immatriculée au RCS sous le n° RC :

Ci-après désigné le « Producteur »

Contrat individuel, sans clause de bascule sur une organisation collective de producteurs.

Proposition rédactionnelle :

Le Groupement des Producteurs de lait du Maine.

association dont le Siège Social est à la chambre

départementale d’agriculture de la Mayenne,

représenté par son Président, Monsieur XXX dûment


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D’autre part, mandaté par décision du Conseil d’Administration.

Ci-après dénommé «le Groupement»

Autrement ci-après dénommées collectivement « Les Parties »

Il tout d’abord été rappelé que :

- Le Producteur fournit et vend actuellement sa production de lait à FBPF.

- FBPF est un transformateur de lait, fabricant de produits fromagers et laitiers qui exploite plusieurs établissement notamment à Evron, Sablé sur Sarthe et Cléry, fournissant le lait aux sites Bel de Pacy sur Eure et Mayenne et dont l’activité nécessite des quantités importantes de lait de qualité.

- FBPF dispose des moyens techniques nécessaires pour assurer la collecte et la facturation du lait d’ordre et pour compte du Producteur.

- FBNPF se doit de transmettre une proposition de contrat conforme à la Loi de Modernisation Agricole de 2010 et à son décret d’application à chacun de ses producteurs – fournisseurs de lait.

Autrement ci-après dénommées collectivement « Les Parties »

Il tout d’abord été rappelé que :

- Le groupement et ses adhérents vendent actuellement une production de lait de qualité à FBPF qui l’achète,

- FBPF est un transformateur de lait, fabricant de produits fromagers et laitiers qui exploite plusieurs établissement notamment à Evron, Sablé sur Sarthe et Cléry, fournissant le lait aux sites Bel de Pacy sur Eure et Mayenne et dont l’activité nécessite des quantités importantes de lait de qualité.

- FBNPF se doit de transmettre une proposition de contrat conforme à la Loi de Modernisation Agricole de 2010 et à son décret d’application à chacun de ses producteurs – fournisseurs de lait.

- Les parties ont souhaité formaliser leurs relations commerciales dans un esprit respectant le guide des bonnes pratiques interprofessionnel, la LMAP ainsi que les accords interprofessionnels.

- Les Parties déclarent vouloir poursuivre entre elles une relation contractuelle stable qui s’inscrit dans la durée assurant au Producteur une meilleure visibilité et à FBPF un approvisionnement régulier en lait de qualité.

- Chacune des Parties, personne morale ou physique, est indépendante et agit en son propre nom et sous sa propre responsabilité.

- Les Parties déclarent vouloir poursuivre entre elles une relation contractuelle stable qui s’inscrit dans la durée assurant au Producteur une meilleure visibilité et à FBPF un approvisionnement régulier en lait de qualité.

Le contrat ne reflète pas cette pétition de principe.

Cette rédaction est bonne mais il aurait fallu le prouver dans la suite des propositions

Contrat d’intégration ?


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- Rajouter un glossaire de définition

Il a été convenu ce qui suit :

Article 1 – Objet du contrat

Le Producteur s’engage à fournir et à vendre à FBPF qui s’engage à lui acheter dans le respect de l’article 3 du présent contrat, le lait de vache produit par son troupeau à l’exception du lait destiné à la consommation familiale, à l’élevage ou à la vente directe. Il s’agit d’un lait refroidi, auquel rien n’a été ajouté, ni soustrait et qui n’a subi aucun traitement.

Attention au tank à roulette. Il est bien mentionné « produit par son troupeau »…

Les adhérents du groupement s’engagent à fournir et à vendre à FBPF qui s’engage à leur acheter dans le respect de l’article 3 du présent contrat, le lait de vache produit par leur troupeau à l’exception du lait destiné à la consommation familiale, à l’élevage ou à la vente directe. Il s’agit d’un lait refroidi, auquel rien n’a été ajouté, ni soustrait et qui n’a subi aucun traitement.

Le présent contrat a pour objet de définir les modalités de vente du lait par le Producteur et d’achat par FBPF et en particulier les conditions de volume, de qualité, de prix de collecte et de facturation.

La facturation par BEL est incluse dans la négociation globale.

Sortir le mandat de facturation du contrat.

Le présent contrat cadre a pour objet de définir les modalités de vente du lait par les adhérents du groupement et d’achat par FBPF et en particulier les conditions de volume, de qualité, de prix de collecte..

Le présent contrat fait suite aux travaux de l’Interprofession Nationale et s’inscrit dans la continuité des usages loyaux et des pratiques en vigueur entre Les Parties.

Totalement mensonger.

A supprimer car déplacé dans le préambule

Tout changement majeur de la réglementation sur les quotas laitiers en cours de contrat pourra donner lieu à l’établissement d’un avenant.

Définition de la notion de changement majeur ?

Tout changement majeur de la réglementation sur les quotas laitiers en cours de contrat susceptible d’augmenter de manière importante le volume contractuel fera l’objet d’une négociation entre le groupement et l’entreprise.

Le présent contrat est conclu sur la base d’un volume de fourniture de lait convenu entre Les Parties à la date de signature des présentes.

Une évolution des références laitières consécutives à une modification de structure de l’exploitation du Producteur devra faire l’objet d’un accord préalable de FBPF. Sauf exception prévue à l’article 3.1, le Producteur vendra son lait exclusivement à FBPF.

Clause exclusivité de vente au profit de BEL. Dans la pratique, l’exception mentionnée à l’article 3.1 ne peut jouer car le lait stocké dans le tank est exclusivement réservé à BEL.

Contrôle de l’évolution des structures par BEL. La notion d'accord préalable n'est pas acceptable.

Proposition de suppression de cette clause qui ne doit pas se retrouver dans l’objet du contrat.


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Article 2 – Durée du contrat

Le contrat est conclu à partir du 1er

avril 2011 pour une durée de 5 (cinq) ans expirant le 31 mars 2016 avec prise d’effet le 1

er jour du mois suivant sa signature.

Conforme au décret.

Attention ! : il faut que le contrat cadre et les conventions d’application soient signées ensemble pour que l’ensemble juridique s’enclenche. En tout état de cause ne pas oublier que le terme du contrat ne pourra être le 31 mars 2016 sauf à ce que juridiquement, il soit démontré que le contrat puisse rétroagir.

Il sera ensuite renouvelé pour une période indéterminée, sauf dénonciation par l’une ou l’autre des Parties, par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins 12 (douze) mois avant la date d’expiration de la période contractuelle en cours.

Clause de renouvellement peu sécurisante.

Demande des JA de pouvoir disposer de conditions particulières sécurisant les investissements. Se pose aussi pour les non JA.

18 mois avant le terme du contrat cadre, les parties conviennent de se rencontrer pour négocier les conditions de reconduction ou de renouvellement des présentes.

Question ouverte de la durée du renouvellement : option d’une durée avec un terme ou d’une durée indéterminée ?

Article 3 – Modalités de fixation annuelle des volumes de fourniture de lait

3.1 – A compter de la signature du présent contrat et jusqu’au 31 mars 2015, date de suppression programmée des quotas laitiers. Les Parties s’engagent à respecter les réglementations nationales et communautaires en matière de gestion des quotas laitiers. En conséquence, les volumes livrés par le producteur s’inscrivent dans le cadre de sa référence individuelle.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser à la lecture de cette clause, il y a bien une dissociation entre le volume contractualisé et la référence administrative. La dernière phrase est de trop.

3.1 – A compter de la signature du présent contrat cadre et jusqu’au 31 mars 2015, date de suppression programmée des quotas laitiers. Les Parties s’engagent à respecter les réglementations nationales afférentes aux bassins et communautaires en matière de gestion des quotas laitiers.

FBPF tiendra le Producteur informé des évolutions de la réglementation et des résultats ou des conséquences de son application au présent contrat.

FBPF procédera à la retenue des sommes éventuellement dues pour dépassement des quotas par le Producteur en application de la réglementation.

A déplacer dans le contrat de mandat de facturation.

Ces retenues seront pratiquées directement et par compensation lors des opérations de facturation du lait par FBPF pour le compte du Producteur.

Il est de fait prévu que BEL réalise la facturation.

Suppression.


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Le volume de lait, corrigé de l’incidence matière grasse selon la règlementation en vigueur, que FBPF s’engage à acheter au Producteur pour chaque période allant du 1

er avril au 31 mars, est égale au

volume de référence laitière notifié au Producteur par FranceAgriMer corrigé de l’allocation provisoire notifiée par FBPF, ainsi que des mesures en fin de campagne réglementaires (lissage de fin de campagne, mesures petits producteurs avec éventuelle correction effet de seuil par exemple).

Non cohérent avec ce qui va être dit infra.

Principe de prendre comme référence le quota notifié par FAM avec une clause annuelle de rendez-vous pour bien vérifier qu’il n’y a pas de dérive.

Les variations de référence consécutives à une attribution européenne ou à une attribution à partir des réserves affectées au bassin laitier, dont les attributions destinées aux Jeunes Agriculteurs, seront incluses de fait au présent contrat.

Pas d’avenant prévu ??

Si au-dessus ok, alors inutile.

Les augmentations de référence liées à un agrandissement ou regroupement d’exploitation, à un achat de quotas, à un échange de vaches allaitantes ou toute autre décision portant sur plus de 40 000 litres/an devront faire l’objet d’un accord préalable de FBPF pour être intégrer au présent contrat par avenant. En cas de refus par FBPF, l’obligation d’apport exclusif ne serait plus appliquée.

Gestion du volume additionnel par BEL, qui se réserve le droit de refuser ce volume. N’envisage aucunement les hypothèses où ces opérations se font à périmètre constant pour la laiterie.

Si au-dessus ok, alors inutile.

La mise en œuvre d’allocations provisoires par FBPF ou le changement de réglementation relatif à la taxe fiscale affectée (pénalité pour dépassement de quotas) obligeront les Parties à trouver un accord sur les nouveaux volumes à appliquer, à défaut de quoi le volume contractuel restera celui en vigueur avant ce changement et le prix des volumes livrés au-delà de ce volume contractuel restera celui en vigueur avant ce changement et le prix des volumes livrés au-delà de ce volume contractuel sera diminué de 287 €/1000 litres.

Système de pénalisation privée au profit de BEL pour tout volume livré au-delà de la quantité contractualisée.

Ok, mais le basculer sur le règlement intérieur du groupement pour être en responsabilité par rapport à la gestion des volumes. Ce genre de dispositif pourrait permettre d’alimenter les moyens financiers du groupement.

3.2 – A partir du 1er

avril 2013, le Producteur s’engage à respecter les quantités de lait à fournir à FBPF et mettra en œuvre les moyens nécessaires à la réalisation de ses engagements de fourniture. En cas de livraison inférieure aux engagements de fournitures de lait de plus de 10% au terme d’une année d’exploitation du contrat, les Parties se réuniront pour déterminer les causes de cette situation et pour définir d’un commun accord les conséquences sur le présent contrat pour la campagne suivante.

Pourquoi 1er avril 2013 ?

A cette date les cocontractants sortent de la gestion FranceAgrimer pourquoi ?. Recalibrage potentiel du volume si le producteur ne livre pas au moins 90 % du volume contractualisé.

Les cas de force majeure susceptible de frapper le producteur ne sont pas envisagés à ce stade.

3.2 – A partir du 1er

avril 2013, le groupement s’engage à respecter les quantités de lait à fournir par ses adhérents à FBPF et mettra en œuvre les moyens nécessaires à la réalisation de ses engagements de fourniture. En cas de livraison inférieure aux engagements de fournitures de lait de plus de 10% au terme d’une année d’exploitation du contrat, les Parties se réuniront pour déterminer les causes de cette situation et pour définir d’un commun accord les conséquences sur le présent


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contrat pour la campagne suivante.

3.3 – Le 1er

avril 2015 est la date effective de suppression de la réglementation sur les quotas laitiers. Les Parties se réuniront pour fixer, au moins un mois avant le 1

er avril 2015, les modalités de gestion

des volumes et les éventuels impacts sur le mode de détermination des prix. Le volume de fourniture de lait de cette campagne par le Producteur sera déterminé en fonction de la référence laitière notifiée pour la campagne 2014/2015.

Rien ne garantit que le volume contractualisé à compter du 1

er avril 2015 soit la référence

administrative du producteur.

La date de négociation permet à BEL de résilier le cas échéant le contrat en respectant le délai de 12 mois prévu par le contrat. Le délai nécessaire à la négociation de « l'après quota » est au minimum de 12, voire 18 mois et non de 1mois.

3.3 – Le 1er

avril 2015 est la date effective de suppression de la réglementation sur les quotas laitiers. Les Parties se réuniront pour fixer, au moins douze mois avant le 1

er avril 2015, les modalités de

gestion des volumes et les éventuels impacts sur le mode de détermination des prix. Le volume de fourniture de lait de cette campagne par le groupement sera déterminé en fonction de la référence laitière notifiée pour la campagne 2014/2015.

3.4 – Pendant la durée du présent contrat, FBPF pourra être amenée, en concertation avec un groupe d’au moins dix Producteurs représentatifs de l’ensemble de la zone collecte puis avec le Producteur, à mettre en place le cas échéant une répartition du volume contractuel annuel de fourniture de lait en sous période d’une durée de un mois minimum.

La saisonnalité est discutée en dehors des mécaniques interprofessionnelles ?

3.4 – Pendant la durée du présent contrat, FBPF pourra être amenée, en concertation avec le groupement (et après validation par ses producteurs adhérents) de la zone collecte, à mettre en place le cas échéant une répartition du volume contractuel annuel de fourniture de lait en sous période d’une durée de un mois minimum.

Article 4 – Qualité et livraison du lait

4.1 – Qualité du lait

Le lait livré doit être de qualité saine, loyale et marchande, exempt d’antibiotique, d’antiseptique et de colostrum : il doit être sans couleur, sans odeur, n’avoir subi aucun traitement et doit être en tout point conforme aux réglementations européennes et française en vigueur, ainsi qu’aux accords interprofessionnels applicables, en particulier au regard de la qualité du lait et des normes sanitaires. Il proviendra exclusivement de vaches laitières en parfait état sanitaire.

Question du lait sans odeur ni couleur.

Absence de définition de « parfait état sanitaire ».

Principe base de: respect de la règlementation communautaire et nationale telle qu’exprimée dans le paquet hygiène, la CPBE, et les accords interprofessionnels.

Au cas où un problème sanitaire apparaîtrait dans l’élevage, le Producteur doit immédiatement faire stopper la collecte et prévenir FBPF afin qu’une décision quant à la destination et au paiement du lait

Définition du « problème sanitaire » ?


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puisse être prise. Rappeler la responsabilité du producteur par rapport au produit livré (ce qui est normal et en connexion par rapport à la problématique de l’assurance).

La même procédure sera suivie en cas de suspicion de contamination du lait par une quelconque substance dangereuse. Dans ce cas, FBPF pourra être amenée à demander au Producteur de lui apporter sans délai un échantillon de lait en cause.

Danger concernant la suspicion de contamination, car il n’est pas prévu si cette suspicion n’est pas confirmé que le producteur est indemnisé des conséquences éventuelles de la non collecte de lait.

En cas de contamination, d’acidité du lait, de présence de corps étrangers ou de toute autre altération le rendant impropre à la consommation humaine, le lait ne devra pas être collecté. En pareille situation, le Producteur devra prévenir FBPF avant la collecte.

Pas de définition de l’acidité du lait.

Renvoi à un débat interprofessionnel pour homogénéiser.

Dans le cas contraire, la facture consécutive au préjudice subi par FBPF (coût du lait, de la collecte, de destruction du lait et tout autre frais lié) sera directement envoyée au Producteur pour règlement, à charge pour ce dernier d’en obtenir le dédommagement par sa compagnie d’assurance à la suite d’une déclaration de sinistre.

Pas de définition des frais liés. La compagnie d’assurance peut, contester la capacité du producteur à lui demander de prendre en charge ce genre de sinistre si la preuve de sa responsabilité n’est pas rapportée à un moment donné.

Sur la responsabilité et sur les assurances, sujet interprofessionnel.

En cas de non réception par FBPF, du paiement de la facture ci-dessus dans délai de six mois à compter du jour du sinistre, les sommes restant dues seront exigibles sans délai et devront être réglées par tout moyen et notamment par prélèvement par FBPF sur les règlements de fourniture du lait.

De fait, BEL prévoit que dans toutes les hypothèses, il pourra se rembourser par compensation sur la facture du producteur (qu’il établit bien évidemment). L'entreprise se fait justice elle-même.

Suppression de la clause.

En cas d’accord interprofessionnel spécifique relatif à une cause particulière rendant le lait impropre à la consommation, les modalités de cet accord prévaudront sur les dispositions contractuelles ci-dessus en ce qui concerne notamment les conditions de dédommagement du préjudice subi par FBPF.

4.2 – Assurance

Le Producteur doit être titulaire d’une police d’assurance couvrant, au titre de sa responsabilité civile professionnelle, les dommages directs ou indirects susceptibles d’engager sa responsabilité. Il fournira annuellement une attestation de son assureur indiquant les risques couverts, le montant des garanties, et précisant que les fournitures de lait sont garanties par ladite police.

A défaut, le présent contrat sera susceptible d’être résilié de plein droit par FBPF.

Que signifient les termes « dommages indirects » ? portée ?

A noter que si les compagnies d’assurances refusent de garantir le producteur, celui-ci voit son contrat résilié de plein droit de manière automatique par BEL.

Question de la réciprocité des garanties et de la faisabilité juridique de disposer des contrats.

4.3 – Gestion du froid

Le lait devra être réfrigéré aussitôt après la traite et conservé suivant les normes et règlements en


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vigueur jusqu’au moment où il est pris en charge, à la ferme, par le collecteur.

Le lait du Producteur doit être stocké dans un tank dédié, de capacité et caractéristiques compatibles avec une collecte toutes les quatre traites. L’utilisation de deux tanks ne sera tolérée qu’à titre exceptionnel et durant une période transitoire et temporaire de trois mois au maximum. Ce matériel réfrigérant et son installation dans la laiterie, doivent permettre un pompage par le bas avec un tuyau de dix mètres (idéalement 7 mètres).

Prévoir que cette tolérance est automatique en cas de refus d’achat de BEL sur une fraction du lait.

Par dérogation avec ce qui précède, si FBPF n’achète pas une fraction du volume produit d’un des adhérents du groupement, les dispositions figurant au paragraphe précédent ne s’appliquent pas.

Le tank doit être entreposé dans un local propre, sec, séparé de la salle de traite ou de l’étable, libre de tout objet ou produit non nécessaire à la traite ou au stockage du lait maintenu à une température comprise entre 0°C et 4°C. Le local doit être facilement accessible par le camion-citerne et pourvu d’une installation électrique aux normes en vigueur, adaptée aux besoins du matériel.

Vérifier que le lait doit être conservé à ces niveaux de température.

Bien veiller à ce que les températures du lait exigées pour le dépotage se fassent en cohérence avec les horaires de collecte.

Le lait stocké dans le tank doit être exclusivement destiné à la collecte prévue par le contrat.

Clause d’exclusivité par rapport au tank qui oblige le producteur à disposer de 2 tanks si il souhaite livrer à un tiers (après actionnement de la clause permettant à BEL de ne plus le collecter).

A supprimer.

Les deux Parties veilleront à mettre en place une procédure régulière de vérifications des mesures. En cas de panne du tank, le Producteur doit prévenir immédiatement FBPF et doit se conformer aux consignes qui lui seront fournies. Dans la mesure du possible, toute disposition pour collecter le lait en péril sera prise dans les plus brefs délais.

Le tank, y compris les instruments de jaugeage, doit être maintenu en parfait état de fonctionnement et de propreté par le Producteur de lait.

Procédure ? renvoi à la convention de mise à disposition du tank pour ceux mis à disposition par FBPF.

a) Au cas où le tank appartient au Producteur, il doit être agréé par FBPF. Afin de permettre au Producteur l’amortissement, le renouvellement et l’entretien du Tank, FBPF versera au Producteur une prime de réfrigération qui s’élève au jour de la signature du contrat, à 3,049 €/1000 litres sur les livraisons mensuelles.

Le Producteur qui refuserait de renouveler son tank devenu insuffisant pour contenir sa production ou de le maintenir en état de fonctionnement comme ci-dessus indiqué, perdrait droit au versement de cette prime à compter du troisième mois suivant la date de notification par FBPF au Producteur d’une mise en demeure par lettre RAR, restée sans effet.

Question de l’agrément du tank ? (en réalité problème des 4 traites par rapport aux 6 traites).

b) Lorsque FBPF met à disposition du Producteur un tank à lait lui appartenant, les conditions relatives à l’installation, l’utilisation, le fonctionnement, l’entretien, la réparation, la maintenance et l’assurance du tank, feront l’objet d’une convention séparée entre le Producteur et FBPF.

Article 5 – Conditions de collecte du lait

5.1 – la collecte


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La collecte du lait est organisée de manière à optimiser le remplissage des citernes. En cas de changement d’organisation de collecte entraînant une modification substantielle des horaires de ramassage (jour/nuit, nuit/jour et jour pair, jour impair). FBPF s’engage à informer préalablement le Producteur.

Le ramassage du lait est assuré par FBPF ou par toute entreprise mandatée par elle par camion-citerne, toutes les 48 heures. Cette fréquence pourra exceptionnellement être modifiée pour des raisons telles que changement de tournée de collecte, intempéries, panne de tank ou de camion de collecte par exemple. Les prélèvements d’échantillons sont effectués à chaque enlèvement par les chauffeurs-ramasseurs selon les méthodes agréées par l’Interprofession.

Que se passe-t-il en cas d’intempéries conduisant à une collecte à 72 heures ?

Les accès à l’exploitation du Producteur et au tank devront permettre facilement une collecte du lait avec un ensemble semi-remorque. Ils devront être maintenus propres, stables, avec une bonne assise au sol.

Définition de la « bonne assise au sol » ?

Toute modification de l’emplacement du tank à lait et des accès à la laiterie devra être préalablement soumise pour accord à FBPF.

Clause intégrative ? Deux questions : accessibilité et jaugeage ?

La quantité de lait collectée est notifiée par écrit au Producteur lors de chaque enlèvement au moyen d’un bon d’enlèvement. Les quantités livrées et les éléments servant au calcul du prix du lait font l’objet d’une récapitulatif mensuelle.

Obligation règlementaire.

FBPF mettra tout en œuvre en cas d’intempéries pour assurer la collecte du lait. De son côté, le Producteur mettra tout en œuvre pour faciliter l’accès à son exploitation et son tank ainsi que le travail du personnel de collecte.

Obligation vague…Négocier les modalités d'indemnisation des producteurs non collectés.

Supprimer « en cas d’intempéries ».

FBPF se réserve le droit, le cas échéant, après en avoir informé le Producteur, de mettre en place tout accord de ramassage du lait avec quelque entreprise laitière que ce soit, afin d’optimiser l’organisation de cette collecte. Dans ce cas le support de la notification des volumes journaliers sera celui utilisé par l’entreprise de collecte.

Demander à ce que cela puisse se réaliser à périmètre constant d’obligation pour le producteur.

5.2 – Transfert des risques et transfert de propriété du lait

Le transfert de propriété du lait, ainsi que le transfert des risques sur le produit, interviennent au moment du pompage du lait dans le tank par FBPF dans le tank par FBPF ou son représentant désigné.

Ce transfert de propriété n’exonère pas le Producteur de ses responsabilités en ce qui concerne la qualité du lait telle définie à l’article 4 ci-dessus.

Le Producteur est responsable de la conservation du lait jusqu’à son pompage par le collecteur.

Antinomie sur le transfert de risque ? semble en contradiction avec ce qui précède ?

A réécrire en fonction de l’expertise entre le transfert de risque et la responsabilité du fait des produits livrés.

5.3 – Analyses du lait

Le lait collecté est soumis aux contrôles, tels que prévus dans l’arrêté « paiement du lait à la qualité ». Les analyses sont effectuées par un Laboratoire Interprofessionnel homologué dans le respect des textes en vigueur et des accords interprofessionnels.

Un prélèvement de lait est effectué à chaque enlèvement. En plus des analyses destinées au paiement du lait, les échantillons ainsi obtenus sont susceptibles de servir à la recherche de substances pouvant

Remplacer « arrêté » par « textes règlementaires relatifs au… »

Préciser la définition des « substances » ?


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avoir contaminé accidentellement du lait de grand mélange, le Producteur en étant dans ce cas informé.

5.4 – Suspension de collecte

Une suspension de collecte peut intervenir :

- En cas de non-conformité réglementaire du produit et pour toute raison qui rendrait le lait impropre à la consommation humaine.

- En cas de danger mettant en péril l’intégrité ou la santé des personnes ou des équipements de ramassage (défaut d’éclairage, sols glissants, défauts électriques, divagation d’animaux…).

- En cas de non-respect des règles élémentaires d’hygiène.

- Lorsque le volume contenu dans le tank pour une collecte de 48 heures est inférieur à 100 litres.

Toute décision de suspension de collecte est précédée d’un échange entre FBPF et le Producteur et d’une mise en demeure adressée au Producteur.

Permet d’arrêter la collecte en cas de grève du lait. Saisonnalité non conforme au décret ?

Notion de péril (sols glissants) subjectifs ?

Définition des règles élémentaires d’hygiène ? alors que le producteur est charté ?

Caractère récurrent des anomalies constatées.

Toute décision de suspension de collecte est précédée d’une concertation entre FBPF, le Groupement, le Producteur et d’une mise en demeure adressée au Producteur avec copie au groupement.

5.5 – Charte des Bonnes Pratiques de l’Elevage.

L’agrément à la Charte des Bonnes Pratiques de l’Elevage (CBPE) ou à un système équivalent reconnu par FBPF est obligatoire pour le Producteur.

Le non renouvellement de l’agrément lors d’un audit de renouvellement se traduira par la mise en œuvre d’un plan d’actions immédiat et un arrêt de collecte si le plan d’actions formalisé n’aboutissait pas à un nouvel agrément dans les délais fixés lors de l’audit.

Les nouvelles versions de la CBPE s’appliqueront de fait.

Cette Charte pourra être complétée à l’initiative de FBPF par un volet ou une démarche spécifique RSE (Responsabilité Sociétale et environnementale).

Clause de modification du contrat non conforme avec la passation d’un avenant telle que prévue par la règlementation.

Flou sur les « systèmes équivalents » reconnus par BEL.

Caractère unilatéral de cette clause. Rajouter « en concertation avec le groupement et avec accord des adhérents. »

5.6 – Audit de l’atelier lait du Producteur

FBPF se réserve la possibilité de réaliser, après en avoir informé le Producteur, un audit de l’atelier du lait de l’exploitation.

Une visite pourra également être rendue nécessaire suite à la demande d’un auditeur intervenant sur un site FBPF et agissant pour le compte d’un organisme certificateur ou d’un client

Procédure à respecter ?

Décision unilatérale.

Conséquences pour le producteur ?

Rajouter :

« Après information préalable dans un délai de 48 heures, dans une plage horaire à définir avec le producteur adhérent et avec son accord ».

Rédaction interprofessionnelle à rechercher.

Article 6 – Prix du lait

6.1 – Prix de référence du lait

Le prix payé par FBPF au Producteur est fixé pour un lait de référence dont la teneur est 38 g de matière grasse et 32g de matière protéique par litre.

Le prix de base de référence payé par FBPF aux adhérents du groupement est établi/déterminé pour un lait de référence dont la teneur est 38 g de


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matière grasse et 32g de matière protéique par litre.

Le prix payé par FBPF sera déterminé mensuellement en fonction des indices de tendance élaborés et diffusés par le CNIEL et de leur combinaison permettant d’aboutir à une valorisation en référence à la formule dite F1 dont le délai figure en annexe 1 du présent contrat.

Supprimer: par FBPF

Le prix sera déterminé mensuellement en fonction des indices de tendance élaborés et diffusés par le CNIEL auprès des CRIELS et de leur combinaison permettant d’aboutir à une valorisation en référence à la formule dite F1 dont le délai figure en annexe 1 du présent contrat, conformément aux grilles régionales validées et les valeurs élaborées et publiées par l’interprofession régionale de Bretagne – Pays de Loire (CILOuest) dans le respect de l’article 632-14 du code rural et de la pêche maritime.

FBPF pourra également s’appuyer sur tout autre élément susceptible d’influer sur la valorisation du lait et sur les pratiques de son environnement concurrentiel, notamment en cas de distorsion de concurrence importante liée aux prix du lait constatés.

Elément d’indétermination du prix illégal de notre point de vue conduisant à une fixation unilatérale du prix.

Suppression.

FBPF prendra également en compte les valeurs élaborées et publiées par l’interprofession régionale de Bretagne – Pays de Loire (CILOuest) dans le respect de l’article 632-14 du code rural.

Définition de « prendre en compte ».

Suppression

Au cas où les interprofessions nationales et régionales ne publieraient les indices de tendance ou les valeurs décrites ci-dessus, FBPF fixerait, après concertation avec un groupe d’au moins 10 Producteurs représentatifs de l’ensemble de la zone de collecte, le prix du lait à payer en fonction de l’évolution de la situation des marchés laitiers et des pratiques de l’environnement.

Fixation unilatérale du prix non validé par le signataire du contrat.

Illégal.

Préférer: prix d'acompte (par exemple sur la base de M-1) suivi d'une négociation interprofessionnelle et/ou avec les groupements.

« En cas d’absence temporaire de publication des indicateurs CNIEL définis ci-dessus et dans l’attente d’une nouvelle publication ou d’un nouvel accord des Parties, un prix d’acompte pour le mois M sera calculé en reprenant les valeurs de l’indexation et de l’ajustement du mois M-1 ajouté au prix de base du même mois de référence de l’année n-1 constaté et publié par le CRIEL. »

Au cas où l’application des indices de tendance du CNIEL ci-dessus cités entrainerait la détermination d’un prix du lait anormalement haut ou anormalement bas en regard de la situation économique de la filière, au cas où le CNIEL déciderait de changer de manière substantielle le mode de calcul des indices de tendances, ou au cas où une modification de la règlementation sur les quotas laitiers se traduirait par une évolution des volumes collectés par FBPF de plus de 3 % sur une période cumulée de 6 mois à la même période de l’année précédente. FBPF adaptera, après concertation avec un groupe d’au

Idem que supra.

La notion de dix producteurs représentatifs choisis par BEL est étrange. Le rôle du groupement est totalement nié.


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moins dix Producteurs représentatifs de l’ensemble de la zone collectée, la méthodologie de détermination du prix du lait.

Question de leur légitimité ?

Suppression.

Au jour de signature du présent contrat, les indices publiés mensuellement par le CNIEL sont les suivants :

- Cours des produits industriels : beurre et poudre,

- Cours des fromages en Allemagne : edam, gouda et emmental.

- Indicateur combiné à partir des cours présentés.

- Valorisation du lait transformé en beurre et poudre maigre.

- Indicateur de compétitivité avec l’Allemagne.

Indicateur de coût de production du lait.

En tout état de cause, le prix du lait de référence sera communiqué au Producteur au plus tard le dernier jour du mois précédent celui des livraisons auquel il s’applique. Cette information se fera par communiqué de presse du CILOuest ou à défaut par circulaire établie et diffusée par FBPF.

Il appartient à BEL de diffuser cette information, pas à CILOUEST.

6.2 – Saisonnalité du prix du lait

Chaque année, le CILOuest établit une grille définissant les écarts mensuels de prix visant à favoriser une production de lait la plus régulière possible tout au long de l’année.

Si cette grille n’était pas publiée par le CILOuest, FBPF en établirait une avec les représentants des Producteurs (cf. 6.1).

BEL prévoit d’ores et déjà que la saisonnalité pourra se négocier en dehors de l’interprofession.

Prévoir dans cette hypothèse que cette négociation se fait avec les responsables des groupements.

6.3 –Critères de qualité et de composition du lait

Les critères de qualité et de composition du lait, ainsi que les barèmes de paiement, sont définis par CILOuest. Le barème applicable au 1

er avril est joint en annexe 1 du présent contrat.

Toute modification interprofessionnelle d’un élément relatif à ce barème sera notifiée au Producteur par circulaire puis sera applicable de plein droit.

6.4 – Complément de prix

Un complément de prix sera calculé sur les livraisons de l’année civile :

- En fonction des livraisons des mois de juin à septembre.

- Au regard de l’adhésion au contrôle officiel de performance et /ou à une quelconque démarche qualité initiée par FBPF.

- Au regard des résultats composition et qualité enregistrés sur les livraisons du lait du Producteur au titre de ladite année.

Montant ?

Faire référence à une négociation avec les groupements.

Ce complément de prix versé par FBPF au Producteur signataire du présent contrat, en même temps que le règlement de la facture des livraisons des deuxième et troisième décades du mois de février de l’année suivante.

Les modalités de calcul et d’attribution du complément de prix sont fixées annuellement par FBPF.

Donc les producteurs non signataires ne bénéficieront pas de ces compléments.

Fixation unilatérale de ces compléments par BEL, sans négociation avec les producteurs.


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Préciser que cette prime négociée s’appliquera aux adhérents du groupement.

Article 7 – Mandat de facturation

Compte tenu de la spécificité des livraisons laitières et des modalités de paiement du lait à la qualité, le Producteur donne expressément mandat à FBPF par la signature du présent contrat, pour établir, en son nom et pour son compte, les factures relatives à ses livraisons de lait à FBPF, suivant les modalités convenues entre le Parties au présent contrat.

Le Producteur s’oblige ainsi à communiquer le cas échéant, son numéro d’identification à la TVA et à s’acquitter de son versement.

Le Producteur s’oblige également à communiquer toute autre information règlementaire nécessaire à l’établissement de ses factures et à signaler à FBPF toute modification à prendre en compte pour l’établissement avant le début du mois de livraison concerné par ladite modification.

Le Producteur autorise FBPF à précompter les diverses cotisations légales ou interprofessionnelles et celles qui lui seront indiquées le cas échéant par le groupement ou la coopérative auquel il adhère.

FBPF s’oblige, pour sa part, à transmettre au Producteur un exemplaire du bordereau récapitulatif de règlement. Les contestations éventuelles sont recevables dans le délai de 60 (soixante) jours suivants cette transmission.

Non. Organise la dépendance du producteur sur la facturation. On peut aisément imaginer que le producteur sera dans l’incapacité de confier le mandat de facturation à un tiers, puisqu’il lui sera nécessaire de faire modifier cet article par un avenant que BEL se refusera toujours de signer.

Sortir le mandat du contrat et négocier, en contrepartie, des éléments de connaissance de la collecte au profit des groupements.

A sortir du contrat et préciser qu’il fera l’objet d’une convention à part

Ajouter les règles internes de transparence et de confidentialité

Article 8 – Délai de paiement

FBPF transmettra au Producteur un exemplaire de la facture d’acompte de ses livraisons de la première décade pour le 10 du mois suivant ou le lendemain si le 10 est un dimanche ou un jour férié. Le calcul de l’acompte sera réalisé en prenant en compte les livraisons réelles du 1

er au 10 et de 110 % du prix du

lait de référence du mois de livraison. Le paiement de cette facture sera effectué à la même date.

FBPF transmettra au Producteur un exemplaire de la facture définitive de ses livraisons du mois le 20 du mois suivant ou le lendemain si le 20 est un dimanche ou un jour férié. L’acompte versé sur les livraisons de la première décade sera déduit de cette facture définitive. Le paiement du solde sera effectué à la même date.

Non conforme aux dispositions de l’article L. 443-1 du code de commerce.

Mais bon…

Article 9 – Modification d’une des parties

Le contrat est conclu en considération de la personne de chacune des Parties.

Il ne peut être cédé, ni transféré par une Partie sans l’accord préalable écrit de l’autre Partie.

Il est convenu qu’en cas de changement de forme juridique conduisant à la continuité de la personne morale, les obligations réciproques des Parties resteront inchangées dès lors qu’il n’y a pas de modification des éléments du contrat. Celui-ci se poursuivra donc en l’état.

Contrôle de la cessibilité du contrat par BEL.

Le contrat est-il intuitu personae ?

« Il faut dissocier la question de la cessibilité du contrat de celle de la gestion des volumes. »

Commentaire juridique de fond par rapport aux

GAEC/EARL : La transformation n'est qu'une

simple modification statutaire : il n’y a pas


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disparition du GAEC et création d’une EARL,

mais simple transformation du GAEC en une

autre forme juridique : l’EARL.

Il résulte des articles L 323-1 du Code rural et 1844-3

du Code civil que la transformation régulière d'un

groupement d'exploitation en commun en une

exploitation agricole à responsabilité limitée ne crée

pas une personne morale nouvelle. En effet, lorsque

la forme sociale adoptée à l'origine ne convient plus,

vous êtes autorisé à la modifier sans pour autant que

ce changement emporte dissolution de la société et

création d'une nouvelle société. L’article 1844-3 du

code civil énonce clairement ce principe : « La

transformation régulière d'une société en une

société d'une autre forme n'entraîne pas la

création d'une personne morale nouvelle ».

La caractéristique première de la transformation est, précisément, le maintien de la personnalité morale de la société initiale.

Article 10 – Force majeure

Conformément à l’article 1148 du code civil, l’inexécution pour cas de force majeure de l’une quelconque des obligations du présent contrat ne donnera lieu à aucune indemnisation.

Oui si les cas de force majeure définis par BEL sont bien des cas relevant de l’article 1148. Or, ce n’est pas le cas. Cf. négociation de l'indemnisation de la non collecte au 5-1.

La force majeure s’entend comme tout évènement extérieur à l’activité des contractants, imprévisible, irrésistible dans son exécution (intempéries, restriction légale de circulation, incendies, grèves, blocage de sites ou de camions, …)

Non. Ces définitions ne répondent pas forcément à la définition de la force majeure.

Suppression.

Article 11 – Résiliation

Le présent contrat pourra être résilié de plein droit, par l’une ou l’autre des Parties, avant son échéance, en cas d’inexécution grave et répétée par l’autre Partie de ses obligations contractuelles, sauf en cas de force majeure, trente jours après l’envoi d’une ultime lettre RAR de mise en demeure de réparation de l’inexécution, restée sans effet, sans préjudice des dommages et intérêts susceptibles d’être réclamés à la Partie défaillante.

Clause particulièrement vague donc dangereuse pour les producteurs.

Rajouter : « remettant en cause la bonne exécution des obligations découlant des présentes », après accord préalable du groupement (cf. clause audit)

Article 12 – Litiges

Tout différent entre les Parties découlant de l’interprétation ou de l’inexécution du contrat devra faire Clause compromissoire classique, où ne figure pas


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l’objet d’une tentative de conciliation et de résolution amiable entre les Parties.

En cas de l’échec de celle-ci, la Commission d’Etude et de Conciliation sur les Pratiques Contractuelles mise en place par le CNIEL pourra être saisie par l’une des Parties pour tenter de trouver une solution.

la saisine du médiateur prévue par la LMAP.

Proposition de rédaction alternative :

« En cas de litige sur l’interprétation ou l’exécution du

contrat, les parties conviennent de soumettre celui-ci,

préalablement à toute instance judiciaire à

l’exception de la procédure de référé, à l’arbitrage de

la commission interprofessionnelle d’examen des

pratiques contractuelles instaurée par le CNIEL ou

au médiateur des contrats agricoles mentionné à

l’article L. 631-24 du code rural et de la pêche

maritime et instauré par le décret n° 2011-372 du 5

avril 2011.

Cette saisine sera faite par l’une ou l’autre des parties par LRAR. »

En cas d’échec de ces procédures de conciliation, le litige sera porté devant le tribunal de commerce du domicile du défendeur.

Préférer le tribunal du lieu d'exécution.

Proposition de rédaction alternative :

« A défaut d’accord trouvé dans le cadre de cet arbitrage dans le délai maximum d’un mois à partir de sa saisine, les parties conviennent de soumettre leur litige à l’examen du tribunal du lieu d’exécution du contrat. »

Article 13 – Durée de validité de la présente proposition de contrat

La présente proposition de contrat est valide jusqu’au 30 septembre 2011.

Fait le

En deux exemplaires

Pour le Producteur,

Pour FBPF

Nom et signature de chaque associé Le Directeur Achats Alimentaires Groupe Laurent DEVELET

Note : Chaque page doit être paraphée.

Toute mention rajoutée ou rayée rendra le présent contrat caduc.

En cas de société, chaque associé doit être signataire du présent contrat

Par principe la négociation implique modification, …

FBPF veut-il réellement une négociation ?


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En cas de société, joindre un Kbis de moins de 6 mois.

analyse du contrat bel 14 juin 2011 - agri 53 · fromagerie bel production france (fbpf) société...

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