andré bourvil la tendresse par nanou et stan on peut vivre sans richesse presque sans le sou des...
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André BourvilLa tendresse
Par Nanou et Stan
On peut vivre sans richessePresque sans le sou
Des seigneurs et des princessesY'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresseOn ne le pourrait pasNon, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloireQui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoireEt s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresseIl n'en est pas question
Non, non, non, nonIl n'en est pas question
Quelle douce faiblesseQuel joli sentiment
Ce besoin de tendresseQui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaireMais s'il faut rester
Des semaines sans rien faireEh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresseLe temps vous paraît long
Long, long, long, longLe temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesseNaissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouessesPour nous éblouir
Oui mais sans la tendresseL'amour ne serait rien
Non, non, non, nonL'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyableVous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diableBroyé et déçu
Alors sans la tendresseD'un coeur qui nous soutient
Non, non, non, nonOn n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasseParce qu'on le rend heureuxTous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeuxMon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesseImmense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesseAu fond de nos coeurs
Des torrents de tendressePour que règne l'amour
Règne l'amourJusqu'à la fin des jours
André Bourvil,de son vrai nom André Robert Raimbourg[1], est un acteur et chanteur français, né le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare
(Seine-Maritime) - mort le 23 septembre 1970 à Paris (XVIe).Un acteur de la gentillesse
Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naïf, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à
échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l’homme à tout faire dans L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon
atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s’identifier au personnage joué par Bourvil, car c’est un homme simple. Dans Le Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face à Michèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser, puis lorsque celle-ci devient belle grâce à une opération, il
devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants. On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l’adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d’un commissaire de police dans Le Cercle rouge. Ce grand comique
arrive même à verser des larmes dans Fortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère.Bourvil était un homme très cultivé. Dans les années cinquante, aimant le calme de la campagne, il choisit le petit village de Montainville, car
bien relié à Paris par l'autoroute de l'Ouest. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières au Moulin de La Bonde, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance
encyclopédique sur la chanson française.Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.
Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en mars 2005, dans le cadre de l’émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles, classement dans lequel il arrivait en 7e position, gage d’une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il
tournait.Il est parfois désigné par le nom d'« André Bourvil » (il existe d’ailleurs un « Théâtre André Bourvil » à Paris, XIe arrondissement). C'est sous ce
nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge. Il remercia Jean-Pierre Melville, le réalisateur, pour avoir mentionné ainsi son prénom.
Nanou et Stan le 11/04/23