année 2011 - ministry of justice · année 2011 février 2013 secrÉtariat gÉnÉral ... sez bonne...
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Les condamnations
Année 2011
Février 2013
SECRÉTARIAT GÉNÉRALService support et moyens du ministère
Sous-direction de la Statistique et des Études
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Directeur de la publication : Benjamin CAMUSChargé de la sous-direction de la Statistique et des Études
Auteur : Odile TIMBART
Analyse-programmation : Philippe ALLAINBrigitte BERNIER
Maquette : Marylène LEGARGASSON
© Justice 2012
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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
Les condamnations en 2011
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
SERVICE SUPPORT ET MOYENS DU MINISTÈRESous-direction de la Statistique et des Études
13, place Vendôme - 75001 Paris
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Les condamnations en 2011 3
Avertissement
Le présent rapport contient l’essentiel des données statistiques disponibles sur les condamnations prononcées à l’encontredes personnes physiques en 2011 par les tribunaux français, telles qu’elles ressortent du Casier judiciaire national 1.
Le Casier judiciaire national est une source très riche, qui donne matière depuis de nombreuses années à des exploita-tions statistiques très complètes permettant de décrire les infractions sanctionnées par les juridictions, les procédures dejugement, la nature et le quantum des peines prononcées, le profil socio-démographique des condamnés et l’importancedu phénomène de récidive.
Néanmoins, comme il enregistre les dernières condamnations prononcées au cours d’un exercice assez longtempsaprès la fin de cet exercice, il présente le défaut d’une certaine lenteur. Pour y remédier, ses modalités d’exploitation sta-tistique ont été aménagées par un recours accru à l’estimation des transmissions tardives. Ceci permet de diffuser début2013 des statistiques provisoires, mais quasi définitives, sur les condamnations 2011 avec une précision présumée as-sez bonne dans la mesure où l’estimation des condamnations 2011 non encore transmises au Casier judiciaire permetd’approcher le nombre des condamnations de l’exercice à moins de 3 %.
On trouvera dans ce rapport :
n un commentaire sur les principaux résultats tirés de l’exploitation statistique du Casier judiciaire national
n un rappel succint des caractéristiques de la source
n une quarantaine de tableaux détaillés
n des annexes précisant la méthodologie
1. Les mesures de composition pénale qui font l’objet d’une inscription au casier judiciaire ne sont pas comptabilisées dans la présente publication car ce ne sont pas des condamna-tions mais des mesures alternatives.
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4 Les condamnations en 2011
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Les condamnations en 2011 5
Sommaire
Les condamnations prononcées en 2011 ....................................................... 7
Caractéristiques de la source « Casier judiciaire national »......................... 11
Tableaux statistiques 2011
Liste des tableaux statistiques 2011.......................................................................................... 14
La procédure .................................................................................................................. 17
Les peines principales.................................................................................................... 51
Les infractions et les peines associées .......................................................................... 159
Les condamnés .............................................................................................................. 197
Annexes
1. Source et méthodes............................................................................................................... 235
2. Nomenclature des infractions ................................................................................................ 241
3. Nomenclature des mesures................................................................................................... 250
4. Comparabilité au cours du temps des statistiques sur les condamnations ........................... 253
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6 Les condamnations en 2011
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n Les condamnations prononcées en 2011
o 604 000 condamnations ont été prononcées en 2011 et
inscrites au Casier Judiciaire 1
Les tribunaux correctionnels sont à l’origine de quatre condamna-tions sur cinq (80,7 %), les tribunaux de police et juridictions deproximité de 6,3 % et les juridictions de mineurs de 8,2 %. Lescours d’appel émargent à 4,4 %. - Tableau 1 -
59,8 % des condamnations sont prononcées sur le mode contra-dictoire, 26,4 % sont des ordonnances pénales. Les autrescondamnations ont nécessité une signification : 10,5 % étaientcontradictoires à signifier et 3,2 % prononcées par défaut ou ité-ratif défaut.
La structure des condamnations par mode de jugement varied’un type de juridiction à l’autre : le mode contradictoire est qua-si-exclusif devant les cours d’assises et les juges et tribunauxpour enfants (respectivement 97,5 % et 86,2 %). Devant les tribu-naux de police, les ordonnances pénales dominent à 51,3 %, lesautres condamnations sont prononcées pour l’essentiel sur lemode contradictoire (38,1%) ou contradictoire à signifier (7,4%).Devant les tribunaux correctionnels, les ordonnances pénales re-présent 28,7% et près de 60% des condamnations sont pronon-cées selon le mode contradictoire.
o Les infractions sanctionnées
En 2011, ce sont près de 900 000 infractions qui ont été sanction-nées par 604 000 condamnations. Parmi ces infractions, 0,3 %étaient des crimes, 93,8 % des délits et 5,9 % des contraventionsde 5ème classe.
Le nombre d'infractions sanctionnées est supérieur au nombrede condamnations car plusieurs infractions peuvent être viséespar une seule condamnation. Ainsi, sur l'ensemble des condam-nations prononcées en 2011 et inscrites au Casier judiciaire, septsur dix ont sanctionné une seule infraction et trois sur dix plu-sieurs infractions.
Les condamnations à qualifications multiples se rencontrent da-vantage sur certains types d'infractions. Ainsi, en matière crimi-nelle, les auteurs de viol ou de vol aggravé sont plusfréquemment condamnés pour plusieurs infractions (autour de50 %) que les auteurs d'homicide volontaire (30 %).
En matière délictuelle, les infractions multiples sont fréquentesdans la délinquance économique et financière, en matière de stu-
péfiants, d'infractions à la législation sur les étrangers ou de fauxen écriture (respectivement de 55 %, 51 %, 66 % et 70 %).
A l’inverse, le contentieux routier et la conduite en état alcooliqueen particulier se caractérise par une forte proportion de condam-nations à infraction unique (respectivement de 78 % et 86 %).
o Un crime sanctionné sur deux est un viol …
Toutes circonstances confondues, les viols (1 600 infractions)constituent près de 50 % des crimes sanctionnés. Ils se compo-sent des viols sur mineurs et viols par ascendant ou personneayant autorité (20 % des crimes), des viols avec d’autres circons-tances aggravantes (21 %), des viols simples (9 %).
Les autres atteintes à la personne de nature criminelle viennentensuite avec 27 % des crimes ; 14 % sont des homicides volontai-res et 13 % des violences ayant entraîné la mort ou une infirmitépermanente.
Les vols et recels aggravés,les extorsions, les destructions denature criminelle représentent près de 22 % des crimes.
Enfin, parmi les autres crimes (1,5 %) se trouvent le trafic de stu-péfiants et le trafic d’armes (terrorisme). - Tableau 2 -
o … plus d’un délit sanctionné sur trois concerne la circula-
tion routière
Les infractions routières représentent 36 % des délits sanction-nés en 2011 : au sein de cet ensemble d’infractions, 43,3 %concernent la conduite en état alcoolique, 5,4 % la conduite sousl’emprise des stupéfiants, 26 % la conduite sans permis ou mal-gré suspension, 16,6 % des défauts d’assurance et près de 8,3 %les refus d’obtempérer ou délits de fuite.
Les atteintes aux biens (qui englobent les escroqueries et dégra-dations) représentent le deuxième groupe d’infractions avec undélit sur cinq. Les vols et recels en constituent l’essentiel (14 %),le vol simple occupant une part très minoritaire (3 %).
Deux autres groupes d’infractions se distinguent ensuite, repré-sentant chacune 15 % des délits : l’ensemble des atteintes auxpersonnes constitué des violences volontaires ou involontaires“(les vols avec violences sont comptés avec les atteintes auxbiens)” et des atteintes sexuelles d’une part et l’ensemble des in-fractions à la législation sur les stupéfiants d’autre part.
Les contraventions de 5ème classe se partagent essentiellemententre les infractions à la circulation routière (31 %) dont l’essentiel
Les condamnations en 2011 7
Tableau 1. Condamnations prononcées en 2011 selon le mode de jugement et le type de juridiction
Toutesjuridictions
Coursd’assises
Coursd’appel
Tribunauxcorrectionnels
Tribunaux depolice et jurid.de proximité
Tribunauxpour
enfants
Jugesdes enfants
Tribunalmilitaire
Tous modes de jugement ........ 603 994 2 456 26 311 487 351 38 015 31 668 18 112 81
Contradictoire .................................... 361 489 2 395 17 653 284 028 14 471 27 235 15 660 47Contradictoire à signifier.................... 63 588 0 7 846 48 805 2 808 2 680 1 436 13Défaut................................................ 17 672 0 732 13 030 1 213 1 672 1 016 9Itératif défaut ..................................... 1 670 0 80 1 488 20 81 0 1Ordonnance pénale...........................Défaut criminel ..................................
159 51461
061
00
140 0000
19 5030
00
00
110
Source : Exploitation statistique du Casier Judiciaire - SDSE - Ministère de la Justice
1. Les compositions pénales, qui ne sont pas des condamnations mais des mesures alternatives, même si elles comportent une peine et sont inscrites au casier judiciaire, ont été ex-clues de la publication. Par ailleurs, les condamnations pour contraventions de classe 1 à 4 ne font l’objet d’aucune exploitation statistique, même dans les cas où elles sont inscritesau Casier judiciaire.
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est constitué du grand excès de vitesse, la législation sur lestransports routiers (22 %), les violences volontaires ou involontai-res de faible gravité (21 %) et les dégradations légères (12 %).
n Les peines prononcées
Près de la moitié des peines prononcées en 2011 par l’ensembledes juridictions ont été des peines de réclusion ou d’emprisonne-ment, les amendes viennent ensuite avec 37 % des peines pro-noncées, suivies par les peines de substitution (10 %). Lesmesures éducatives, à destination exclusive des mineurs, contri-buent pour 4 % des peines. Enfin, les dispenses de peinedépassent légèrement 1 % du total et les sanctions éducativesrestent marginales. - Tableau 3 -
o Des peines différentes selon le type d’infraction
En matière criminelle, la peine privative de liberté ferme est larègle (88 %), elle se décline selon la gamme des peines prévuesdans ce domaine : réclusion à perpétuité (0,6 % des peines pro-noncées en 2011), réclusion à temps (38 % des peines), empri-sonnement ferme ou mixte (50 %). La durée moyenne desréclusions à temps est de 14,5 ans. La durée est plus longue pourles homicides volontaires (17 ans), un peu moins longue pour lesviols (13,3 ans) ou les vols criminels qui incluent les extorsions defonds (13,5 ans). La durée moyenne des peines d’emprisonne-ment sanctionnant un crime est de 5,2 ans.
En matière délictuelle, deux types de peines apparaissent sensi-blement à part égale : l’amende (33 %) et l’emprisonnement avecsursis total (30 %). Viennent ensuite l’emprisonnement ferme(21 % avec ou sans partie assortie du sursis), la peine de substi-tution (11 %), la mesure éducative (4 %) et la dispense de peine(1 %).
Au sein des délits, la peine prononcée diffère selon le contentieuxsanctionné et la procédure utilisée puisque certaines procédures,comme l’ordonnance pénale, ne peuvent comporter de peinesd’emprisonnement. La peine d’emprisonnement au moins enpartie ferme est plus souvent prononcée en matière de policedes étrangers (49,7 % des cas), de vols et recels (36 %), d’attein-tes aux finances publiques (28 %), d’atteintes à l’ordre adminis-tratif et judiciaire (32 %), d’infractions à la législation sur lesstupéfiants (29 %), d’atteintes sexuelles (30 %). L’emprisonne-ment avec sursis total est plus fréquent en matière d’homicide oublessures involontaires (respectivement 68 % et 48 %), d’attein-tes à la famille (62 %), de violences volontaires (48 %). La peined’emprisonnement avec sursis total est parfois assortie d’unemise à l’épreuve : c’est particulièrement le cas pour les atteintes àla famille (53 % des emprisonnements avec sursis total sont pro-batoires), et les atteintes sexuelles (50 %). D’autres types depeine semblent particulièrement adaptés à certains contentieux :les peines de substitution sont plus utilisées (14 %) pour sanc-tionner des infractions à la sécurité routière (restrictions du per-mis de conduire) ; les amendes dominent en matière de sécuritéroutière (55%), de travail et sécurité et sociale (58 %) et d’attein-tes à l’environnement (74 %). Enfin les mesures éducatives pro-noncées à l’égard des mineurs se retrouvent dans les infractionsde destruction et de dégradation, de vols et de recels et celles deviolences volontaires de faible gravité qui sont les infractions lesplus fréquentes chez les mineurs.
Les contraventions de 5ème classe sont le plus souvent sanction-nées par une amende (92 %). Le montant moyen de ces amen-des s’élève à 376 euros et varie peu d’un contentieux à l’autre.Dans les autres cas, les juges préfèrent une peine restrictive dedroit comme la suspension de permis de conduire (5 %), plus ra-rement une dispense de peine ou, pour les mineurs, une mesureéducative.
o En moyenne 7,8 mois de privation de liberté
La durée moyenne de la partie ferme des peines d’emprisonne-ment sanctionnant des délits s’est établie à 7,8 mois en 2011. Lestribunaux sont plus sévères quand la condamnation sanctionneplusieurs infractions : la durée moyenne est alors beaucoup pluslongue, 9,7 mois à comparer à 5,8 mois quand la condamnationne vise qu’une seule infraction.
8 Les condamnations en 2011
Tableau 2. Nature des infractions sanctionnéesdans les condamnations prononcées en 2011 *
2011 %
Condamnations prononcées ................................... 603 994
Toutes Infractions sanctionnées * ........................... 898 379
Crimes ........................................................................ 3 172 100,0
Homicides volontaires et violences criminelles............... 851 26,8Viols ................................................................................ 1 578 49,7Vols, recels,extorsions, destructions............................... 696 21,9Trafic de stupéfiants .......................................................Terrorisme.......................................................................
2324
0,70,8
Délits ........................................................................... 842 503 100,0
Circulation routière.......................................................... 305 308 36,2dont :
conduite en état alcoolique ................................... 132 268 15,7délit de fuite, refus d’obtemp. ou de vérifications .. 25 410 3,0conduite sans permis ou malgré suspension ........ 79 294 9,4conduite sous l’empire de stupéfiants ................... 16 635 2,0défaut d’assurance ou de plaques ........................ 50 686 6,0
Atteintes aux biens.......................................................... 166 394 19,7Vols, recels............................................................ 118 981 14,1Escroqueries abus de confiance ........................... 22 664 2,7Destruction dégradations ...................................... 24 749 2,9
Atteintes aux personnes ................................................. 121 263 14,4Coups et violences volontaires ............................. 72 681 8,6Homicides et blessures involontaires .................... 9 917 1,2Délits sexuels ........................................................ 12 166 1,4Atteintes à la famille .............................................. 5 093 0,6Autres atteintes à la personne .............................. 21 406 2,5
Infractions à législation économique et financière .......... 29 025 3,4Infractions en matière de stupéfiants ..............................
Dont usage de stupéfiants ....................................Atteintes à l’ordre administratif et judiciaire ....................
126 35445 522
48 611
15,05,45,8
Autres délits .................................................................... 45 548 5,4Contraventions de 5e classe ..................................... 52 704 100,0
Transport routier ............................................................. 11 528 21,9Circulation routière.......................................................... 16 408 31,1Violences volont. et involontaires de faible gravité ......... 11 221 21,3Destructions dégradations .............................................. 6 332 12,0Infractions économiques ................................................. 2 563 4,9Atteintes à l’environnement............................................. 3 307 6,3Autres contraventions ..................................................... 1 345 2,6
* Une condamnation peut sanctionner plusieurs infractions
Source : Exploitation statistique du Casier Judiciaire - SDSE - Ministère de la Justice
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Le montant moyen de l’amende pour délits s’établit à 500 euros.Si l’amende est prononcée en complément d’une autre peine(emprisonnement avec ou sans sursis, par exemple) le montantmoyen est nettement plus élevé (3 500 euros).
Par ailleurs, la nature du contentieux influe sur la durée d’empri-sonnement : elle est plus longue pour réprimer les associationsde malfaiteurs (32 mois), les infractions sexuelles (20 mois), leshomicides involontaires (18 mois), les infractions en matière destupéfiants (selon la gravité, de 5 mois pour le simple usage à 27mois pour le trafic) ou de délinquance économique (9 mois) ;l’emprisonnement est au contraire plus court quand il sanctionnele vol simple ou les infractions de circulation routière ou d’outrage(entre 4 et 5 mois). De même, le montant des amendes délictuel-les est beaucoup plus élevé pour sanctionner notamment les in-fractions économiques, les infractions au transport routier, lesfraudes et contrefaçons, les homicides ou blessures involontai-res, le proxénétisme, la corruption et les atteintes à l’environne-ment et dépasse 100 000 euros en matière de trafic destupéfiants ou d’association de malfaiteurs.
o 36 % des condamnations sont assorties d’une mesure
complémentaire
En matière criminelle et délictuelle, une condamnation peut com-porter plusieurs peines, même lorsqu’elle ne sanctionne qu’uneseule infraction. Ainsi, en 2011, 218 000 mesures complémentai-res et 46 000 amendes sont venues s’ajouter aux peines princi-pales (en dehors de toute contravention connexe), le plussouvent aux peines d’emprisonnement avec sursis total pour lesamendes. Les mesures consistent pour 62 % en mesures restric-tives de l’usage du permis de conduire, et pour 20% en confisca-tions. Les autres se partagent entre interdictions du territoire
français, interdictions d’exercer une profession ou de fréquentercertains lieux
n La durée des procédures
Pour la grande majorité des délits et des contraventions de 5ème
classe, le délai qui s’écoule entre la commission des faits et ladate de la condamnation est une bonne estimation de la durée dela procédure. Dans ces matières, en effet, la commission des ac-tes délictueux et le début de la procédure judiciaire sont, dansl’immense majoritaire des affaires, à peu près concomitants.
Il n’en est pas de même en matière criminelle. Dans ce domaine,la date des faits peut se trouver parfois éloignée de plusieurs an-nées du début de l’instruction. Cela se produit tout particulière-ment en matière de viol, le délai de prescription des crimescommis contre les mineurs ne commençant à courir qu’à compterde la majorité de la victime. Par ailleurs le délai d’audiencementdevant les cours d’assises est très long. Ainsi le délai moyen de62 mois entre la date de commission du crime et la condamnationest la somme du temps écoulé entre l’infraction et l’ouverture del’information (estimé à 29 mois en moyenne), du temps de l’ins-truction (24 mois), et enfin du délai d’audiencement (9 mois).
Pour les délits, la durée entre la commission de l’infraction et lacondamnation s’etablit en 2011 à 10,8 mois devant le tribunalcorrectionnel, à 18,7 mois devant le tribunal pour enfants et à15,5 mois devant le juge des enfants.
Pour les cours d’appel, ce mode de calcul cumule le délai de trai-tement inhérent au premier degré de juridiction et celui imputableau recours, soit la durée globale de toute la procédure judiciairequi dure alors en moyenne 32 mois.
Les condamnations en 2011 9
Tableau 3. Peines principales prononcées dans les condamnations en 2011
Nature de la peine principale Toutes condamnations prononcées
Dont crimes Dont délits
Toutes condamnations.................................................................. 603 994 100,0 2 529 100,0 560 259 100,0
Réclusion ........................................................................................ 956 0,2 956 37,8 0 0
Emprisonnement............................................................................ 287 196 47,5 1 538 60,8 285 658 51,0
- Ferme............................................................................................... 86 333 14,3 840 33,2 85 493 15,3- Sursis partiel .................................................................................... 32 924 5,5 418 16,5 32 506 5,8
avec mise à l’épreuve................................................................ 28 165 4,7 288 11,4 27 877 5,0simple ........................................................................................ 4 759 0,8 130 5,1 4 629 0,8
- Sursis total ....................................................................................... 167 939 27,8 280 11,1 167 659 29,9avec mise à l’épreuve................................................................ 49 978 8,3 180 7,1 49 798 8,9avec TIG .................................................................................... 8 730 1,4 0 0 8 730 1,6simple ........................................................................................ 109 231 18,1 100 4,0 109 131 19,5
Amende ........................................................................................... 220 839 36,6 0 0 182 780 32,6
Peines de substitution................................................................... 62 580 10,4 0 0 60 631 10,8
dont :
Suspension de permis de conduire ........................................... 14 746 2,4 0 0 14 047 2,5TIG ............................................................................................ 15 553 2,6 0 0 14 582 2,6Jours-amendes.......................................................................... 23 894 4,0 0 0 23 894 4,3Interdiction du territoire.............................................................. 244 0,0 0 0 244 0Interdiction du permis de conduire ............................................ 1 452 0,2 0 0 1 451 0,3
Mesures éducatives ....................................................................... 23 782 3,9 25 1,0 23 125 4,1
Sanctions éducatives .................................................................... 1 861 0,3 10 0,4 1 819 0,3
Dispenses de peine........................................................................ 6 780 1,1 0 0 6 246 1,1
Source : Exploitation statistique du Casier Judiciaire - SDSE - Ministère de la Justice
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o Un délai moyen qui cache de fortes disparités,
selon le type d’infractions
S’agissant de l’ensemble des délits, la durée moyenne de 12,3mois, toutes juridictions confondues, recouvre des réalités trèsdifférentes selon le type d’infraction sanctionné et les procéduresutilisées. La condamnation intervient 7 mois après l’infractiondans le domaine de la circulation routière (5 mois pour la conduiteen état alcoolique) et 12,8 mois après pour les vols. Ce délai estnettement plus long pour les contentieux qui nécessitent souventune ouverture d’information : il atteint 16 mois en matière de stu-péfiants et se situe au-delà de 30 mois pour les atteintes à la fa-mille, les atteintes sexuelles, à l’environnement, pour lescontentieux économiques et financiers et pour les escroqueries,abus de confiance et corruptions.
En matière de contravention, les infractions de circulation routièresont traitées en un peu plus de 8 mois, celles du contentieux dutravail et de la sécurité sociale en un peu plus de 17 mois.
n Les condamnés
En 2011, 50 470 condamnations inscrites au casier judiciaire ontété prononcées à l’encontre des mineurs, ce qui représente8,4 % du total des 603 994 condamnations de l’année -Tableau 4-
Les mineurs âgés de moins de 16 ans lors de la commission desfaits sanctionnés en 2011 constituent 45% des mineurs condam-nés.
Les mineurs condamnés pour crime, au nombre de 510, repré-sentent 1 % des mineurs condamnés, 56% ont moins de 16 ans.Ils ont surtout commis des viols (71 % des crimes sanctionnés).En matière délictuelle, les moins de 16 ans sont minoritaires et re-présentent 45 % des mineurs condamnés. Le premier motif decondamnation est la catégorie des vols et recels qui représente44 % des délits sanctionnés. Si on y ajoute les escroqueries, lesdestructions et les dégradations, ce sont 57 % des condamna-tions qui sanctionnent des atteintes aux biens. Viennent ensuitel’ensemble des atteintes aux personnes (22 % y compris les at-teintes sexuelles), les infractions à la législation sur les stupé-fiants (7 %) et les outrages (5 %). Les contraventions de 5èmeclasse concernent peu les mineurs : elles génèrent 2 % descondamnations, essentiellement pour des violences ou des dé-gradations de faible gravité.
o Un tiers des condamnés majeurs ont moins de 25 ans.
Un tiers des condamnés majeurs de 2011 ont moins de 25 ans,(10 % ont moins de 20 ans). Cette proportion est trois fois plus im-portante que la part des 18-24 ans dans la population française(11 %). De même, les 25-39 ans représentent 40 % des condam-nés majeurs et 25 % de la population française majeure. A con-trario, les tranches d’âges élevés sont nettement moinsreprésentées chez les condamnés que dans la population.
Les condamnés âgés de 18 et 19 ans présentent une délin-quance différente de celle observée chez les plus âgés avec uneforte dominante des atteintes aux biens (33 %) par rapport auxdélits routiers (24 %), ce qui les rapproche de la délinquance ob-servée chez les mineurs. Dès 20 ans, la situation s’inverse avecune dominante des délits routiers de plus en plus marquée au furet à mesure que les condamnés avancent en âge. Ces infractionsconstituent 39 % des condamnations pour les 20-24 ans, 47 %pour les 25-39 ans et 55 % pour les 40 ans et plus.
La part des atteintes aux biens subit le mouvement inverse pas-sant de 33 % chez les plus jeunes à 10 % chez les plus âgés. Demême, les infractions en matière de stupéfiants représentent14% des condamnations chez les jeunes majeurs, elles dimi-nuent ensuite avec l’âge et tombent à 8 % pour les condamnés de25 à 39 ans et 2% pour les 40 ans et plus. En revanche, le poidsdes coups et violences volontaires (non compris les vols avec vio-lence) varie peu et reste autour de 9 % quel que soit l’âge.
o Moins d’un condamné sur dix est une femme
La part des femmes dans les personnes condamnées se situeen-dessous de 10%. Elles sont plus présentes dans certaines in-fractions comme les blessures involontaires (18 %), le vol simple(19 %), le faux en écriture (23 %), l’escroquerie (32 %), les infrac-tions en matière de chèque (37 %) et surtout la non représenta-tion de l’enfant (76 %). Elles sont en revanche moinsreprésentées dans les crimes (6 %), les infractions à la législationsur les stupéfiants (6 %), la police des étrangers (5 %), les infrac-tions relatives aux armes (2,5%), les infractions à la circulationroutière (8 %) et dans les violences volontaires (8 %).
o 14 % des condamnés sont de nationalité étrangère
Si l’on exclut les personnes dont la nationalité est inconnue (4 %des condamnés), 86% des condamnés sont français, 14% de na-tionalité étrangère. La part des étrangers varie selon la nature del’infraction : elle est d’environ 11 % en matière de circulation rou-tière (7 % pour CEA mais 24 % pour la conduite sans permis) etelle atteint 36 % pour les faux en écriture publique, 28 % en ma-tière de travail illégal et 51 % pour les infractions en matière detransport routier. Enfin, les étrangers constituent bien sûr l’es-sentiel des condamnés en matière d’infraction à la législation surles étrangers.
Les nationalités les plus fréquentes sont à égalité les Algériens etles Marocains (autour de 12 %) et par ordre d’importance décrois-sante les Roumains (10 %), les Portugais (7 %), puis les Tuni-siens (7 %) et les Turcs (5 %).
10 Les condamnations en 2011
Tableau 4. Caractéristiques des condamnés en 2011
Nombre % %
Tous condamnés......................... 603 994 100,0
Hommes............................................... 546 075 90,4Femmes ............................................... 57 919 9,6
Mineurs ................................................Majeurs ................................................
50 470553 524
8,491,6 100,0
18 - 19 .............................................20 - 24 .............................................
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9,320,4
10,122,3
25 - 39 ............................................. 220 431 36,5 39,840 et plus..................................................................................................Nationalité déclarée .............................
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580 432
25,4
96,1
27,7
100,0
Français .............................................. 500 572 82,9 86,2Étrangers ............................................. 79 860 13,2 13,8
Non déclarés et apatrides ............... 23 562 3,9
Source : Exploitation statistique du Casier Judiciaire - SDSE - Ministère de la Justice
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Caractéristiques de la source « Casier judiciaire national »
1. Richesse et limites de la source
Le Casier judiciaire national est la seule source permettantde décrire à la fois les infractions sanctionnées par les juridic-tions, les procédures de jugement, la nature et le quantumdes peines prononcées, ainsi que le profil socio-démogra-phique des condamnés.
Aussi riche soit-elle, cette source statistique ne prétend pasdonner une image complète de la réponse judiciaire à la dé-linquance. Les statistiques présentées ici sont relatives auxcondamnations prononcées pour crimes, délits et contraven-tions de 5e classe. Même lorsque l’affaire fait l’objet d’un ju-gement ou d’un arrêt, il peut être prononcé une relaxe ou unacquittement, lesquels ne feront pas l’objet d’une inscriptionau Casier judiciaire.
À fortiori, la statistique des condamnations ne vise pas à don-ner une image de la criminalité ou de la délinquance : nonseulement toutes les infractions à la loi pénale ne sont pasélucidées, mais parmi celles qui le sont, certaines sont clas-sées sans suite et ne sont pas sanctionnées par un juge-ment. Pour d’autres, des voies judiciaires alternatives à lapoursuite (médiation pénale, ou composition pénale parexemple) peuvent être utilisées.
Par ailleurs de nombreuses infractions à la législation fiscaleet douanière sont réglées par des voies non judiciaires.
Enfin le casier judiciaire obéit à une logique gestionnaire etnon à une logique statistique. De ce fait, il ne reflète pas tou-jours l’activité des juridictions, notamment quand se produi-sent les amnisties. Durant ces périodes, le casier judiciairen’inscrit plus les condamnations amnistiées dès que la loi aété promulguée, ce qui entraîne une baisse sensible des ef-fectifs de condamnations les années d’amnistie.
2. Délais des procédures
Les résultats détaillés publiés dans ce document portent surles condamnations prononcées en 2011 et inscrites au Ca-sier judiciaire. Ces statistiques peuvent apparaître tardives. Ilimporte d’avoir à l’esprit les raisons qui font du Casier judi-ciaire national une source statistique précieuse, mais lente.
p Délais judiciaires
La loi prévoit que les condamnations ne peuvent être adres-sées par les tribunaux au Casier judiciaire national qu’auterme de deux événements :
- la signification de la décision au condamné ;- l’expiration du délai d’appel (utilisable par le condamné oupar le parquet).
En cas de jugement contradictoire, le caractère définitif du ju-gement est acquis dix jours après la date du jugement pour lecondamné et pour le procureur de la République (art. 498CPP), vingt jours après cette date pour le procureur général(art. 505 CPP).
En cas de jugement à signifier (environ 13 % des condamna-tions, hors ordonnances pénales), le jugement est considérécomme définitif dix jours après la date de signification.
Le délai de signification est en moyenne de quatre mois pourles procédures non contradictoires, mais il varie suivant lemode de signification (à personne, à domicile, au parquet). Ilpeut être très long, notamment lorsque le procureur de la Ré-publique doit faire procéder à des recherches en vue de dé-couvrir l’adresse inconnue de l’intéressé. Il y a prescriptionde la signification au bout de trois ans.
p Délais administratifs
C’est le temps laissé aux juridictions pour transmettre les ju-gements à l’enregistrement du Casier judiciaire national. Ilest en principe de quinze jours (art. R 66 du CPP). Toutefois,l’encombrement de certains tribunaux ou certaines difficultésd’organisation peuvent retarder les délais de transmission.
p Délais de traitement
Ils recouvrent le temps nécessaire à la saisie des fichestransmises au casier judiciaire, à l’extraction statistique et àla validation des chiffres. Ils sont de l’ordre de deux mois,auxquels il faut ajouter les délais d’élaboration de la présentepublication.
Au total, si l’on compte en moyenne six mois entre le rendud’une décision par un tribunal et son enregistrement au Ca-sier judiciaire national, de grandes disparités existent autourde ce délai moyen, et ce n’est pas avant l’automne 2012 quel’on peut estimer que 98 % des condamnations de 2011 se-ront effectivement enregistrées au casier judiciaire (cf. gra-phique ci-dessous).
Pour pallier cette difficulté, on procède à une estimation descondamnations de 2011 qui n’ont pas encore été envoyéesen août 2012 au Casier judiciaire national et qui lui parvien-dront au cours des 13 mois suivants. Cette estimationconcerne environ 15 % des condamnations. C’est elle quipermet de disposer en septembre 2012 de données provisoi-res sur les condamnations de l’année 2011.
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12
non contradictoires
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Lecture : 55 % des décisions contradictoires et 31 % des décisions non contradictoi-res sont collectées au bout de 12 mois.92 % des condamnations contradictoires et seulement 72 % des décisionsnon contradictoires sont collectées au bout de 19 mois .
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3. Début des séries statistiques
La gestion centralisée des casiers judiciaires des tribunauxet leur prise en charge automatisée par le Casier judiciairenational datent de 1984.
À partir de cette date s’est mise en place une exploitation sta-tistique homogène des condamnations inscrites au casier ju-diciaire. Il est donc possible d’observer les évolutions tantdes infractions que des peines, au cours des vingt dernièresannées.
Il faut toutefois se rappeler que, durant cette période, desmodifications législatives importantes sont venues transfor-mer le champ d’intervention de ces juridictions.
En 1986, le législateur a disqualifié certains délits en contra-ventions de 5e ou 4e classe : défaut d’assurance, conduitesans permis, défaut de carte grise. En 1992, le contentieux
des chèques sans provision quittait le champ pénal pour êtretraité directement par la Banque de France.
En 1994, l’entrée en vigueur du Nouveau Code pénal venaitsensiblement modifier la nature de certaines peines, la défi-nition de certaines infractions, ainsi que l’inscription descondamnations de mineurs au casier judiciaire.
En 2001 une contravention de 5e classe a été créée poursanctionner le grand excès de vitesse (³ 50 Km/h). La réci-dive est un délit.
En 2004 le défaut d’assurance et le défaut de permis deconduire ont été correctionnalisés. Les règles d’effacementdes condamnations de mineurs ont été modifiées [cf. p. 254].
De nouvelles procédures sont apparues comme les ordon-nances pénales pour les délits et les compositions pénales.Ces dernières, bien qu’inscrites au casier judiciaire, ne sontpas comptabilisées dans la présente publication.
12 Les condamnations en 2011
Pour en savoir davantage :
“Infostat Justice” réalisés à partir de l’exploitation statistique du casier judiciaire
118. Peines planchers : application et impact de la loi du 10 août 2007. F.Leturcq – 2012
114. 20 ans de condamnations pour crimes et délits. O. Timbart – 2011
108. Les condamnés de 2007 en état de récidive ou de réitération. V. Carrasco, O. Timbart – 2010
107. Les condamnations prononcées en 2008 :
infractions sanctionnées et peines prononcées. O. Timbart – 2010
103. Les condamnations de personnes morales en 2005. D. Baux O. Timbart – 2008
95. Les condamnations pour infraction à la sécurité routière en 2005. T. Razafindranovona O. Timbart – 2007
94. Le suivi socio-judiciaire : bilan de l’application de la loi du 17 juin 1998. V. Carrasco – 2007
88. Les condamnés de 2004 en état de récidive. T. Razafindranovona – 2006
82. La responsabilité pénale des personnes morales. Z. Belmokhtar – 2005
70. La sanction des comportements routiers dangereux en 2001. J. Torterat – 2003
68. Les condamnés de 2001 en état de récidive. C. Lecomte O. Timbart – 2003
62. La délinquance économique et financière sanctionnée par la Justice. D. Delabruyère – 2002
61. L‘appel sur les décisions pénales. C. Rizk – 2001
58. La détention provisoire en 1999. Évolution depuis quinze ans. D. Luciani O. Timbart – 2001
54. Le travail illégal et sa répression. S. Lebon C.- V. Marie – 1999
52. La conduite en état alcoolique et sa répression. C. Rizk G. Salle – 1998
50. La récidive des crimes et délits sexuels. C. Burricand – 1997
49. Dix ans de peines probatoires. C. Burricand C. Haral – 1997
47. Infractions sanctionnées, peines prononcées : dix ans d’évolution. C. Burricand O. Timbart – 1996
44. Les condamnations pour infraction aux mœurs de 1984 à 1993. C. Burricand M.-L. Monteil – 1996
41. Les condamnations en correctionnelle et les condamnations en appel. O. Timbart M. Chantreau – 1995
40. Les condamnations pour infraction au droit social de 1990 à 1993. O. Timbart E. Serverin – 1995
38. L‘usage de stupéfiants dans les condamnations. O. Timbart – 1994
36. Les condamnations à des longues peines. S. Lemerle – 1994
34. La protection de l’environnement devant les tribunaux judiciaires répressifs. P. Lascoumes O. Timbart – 1993
30. La conduite en état alcoolique : plus de 100 000 condamnations en 1990. O. Timbart – 1992
29. Le travail clandestin : des condamnations pénales en forte croissance. A. Brizard C.- V. Marie – 1992
8. Les condamnations en 1986. M. Jung O. Timbart – 1989
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Les condamnations en 2011 13
Tableaux statistiques 2011
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Liste des tableaux statistiques
n La procédure
1. Nombre de condamnations selon la nature de l’infraction et le type de juridiction.................................................................... 16
2. Nombre de condamnations selon la nature des peines et le type de juridiction ....................................................................... 26
3. Nombre de condamnations selon les degrés et modes de jugement et le type de juridiction................................................... 27
4. Durée moyenne de la procédure (en mois) selon la nature de l’infraction et le type de juridiction ........................................... 28
5. Détenus provisoires : durée de détention provisoire à la date de la condamnation selon la nature de l’infraction........................... 38
n Les peines principales
p Ensemble des peines
6. Nombre de condamnations selon les nature et mode d’exécution de la peine et selon la nature de l’infraction ...................... 50
6A. Nombre de condamnations selon les nature et mode d’exécution de la peine et selon la nature de l’infraction :Tribunal correctionnel................................................................................................................................................................ 60
6B. Nombre de condamnations selon les nature et mode d’exécution de la peine et selon la nature de l’infraction :Juridictions de mineurs.............................................................................................................................................................. 70
p Réclusions
7. Nombre de condamnations à la réclusion criminelle selon le quantum de la peine et selon la nature de l’infraction........................... 80
7A. Nombre de condamnations à la réclusion criminelle selon le quantum de la peine et selon la nature de l’infraction :Juridictions pour majeurs .......................................................................................................................................................... 81
7B. Nombre de condamnations à la réclusion criminelle selon le quantum de la peine et selon la nature de l’infraction :Juridictions de mineurs.............................................................................................................................................................. 82
8. Nombre de condamnations à la réclusion criminelle (hors perpétuité) et quantum moyen des peinesselon la nature de l’infraction : infraction unique et infractions multiples................................................................................... 83
p Emprisonnements
9. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour crime selon le mode d’exécution des peineset selon la nature de l’infraction ................................................................................................................................................ 84
10. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour délit selon le mode d’exécution des peineset selon la nature de l’infraction ................................................................................................................................................ 85
10A. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour délit selon le mode d’exécution des peineset selon la nature de l’infraction : Tribunal correctionnel ........................................................................................................... 92
10B. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour délit selon le mode d’exécution des peineset selon la nature de l’infraction : Juridictions pour mineurs...................................................................................................... 99
11. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour crime selon le quantum de la peineet selon la nature de l’infraction ................................................................................................................................................ 106
11A. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour crime selon le quantum de la peineet selon la nature de l’infraction : Juridictions pour majeurs...................................................................................................... 107
11B. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour crime selon le quantum de la peineet selon la nature de l’infraction : Juridictions pour mineurs...................................................................................................... 108
12. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour délit selon le quantum de la peineet selon la nature de l’infraction ................................................................................................................................................ 109
12A. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour délit selon le quantum de la peineet selon la nature de l’infraction : Tribunal correctionnel ........................................................................................................... 116
12B. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement pour délit selon le quantum de la peineet selon la nature de l’infraction : Juridictions pour mineurs...................................................................................................... 123
13. Nombre de condamnations à des peines d’emprisonnement et quantum moyen selon la nature de l’infraction :infraction unique et infractions multiples ................................................................................................................................... 130
Les condamnations en 2011 14
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p Amendes
14. Nombre de condamnations à des amendes fermes et montant moyen des amendes selon la nature de l’infraction :Peine principale et peines “associées”...................................................................................................................................... 138
p Peines de substitution et mesures éducatives
15. Nombre de condamnations à des mesures de substitution ou à des mesures éducativesselon la catégorie de l’infraction................................................................................................................................................ 146
16. Nombre de condamnations à des mesures de substitution ou à des mesures éducativesselon la nature des principales mesures et selon la nature de l’infraction ................................................................................ 147
n Les infractions et les peines associées
17. Nature des infractions sanctionnées dans les condamnations ................................................................................................. 158
18. Nombre de peines prononcées à titre principal et nombre de peines associées selon la nature de l’infraction................................. 166
19. Nombre d’amendes prononcées en accompagnement d’une autre peine selon la nature de cette peineet selon la nature de l’infraction ................................................................................................................................................ 175
20. Nombre de mesures complémentaires selon la nature de la mesure et selon la nature de l’infraction .................................... 184
n Les condamnés
21. Nombre de condamnations selon le sexe des condamnés et selon la nature de l’infraction .................................................... 196
22. Nombre de condamnations selon l’âge des condamnés et selon la nature de l’infraction........................................................ 205
23. Nombre de condamnations selon la nationalité des condamnés et selon la nature de l’infraction ........................................... 215
24. Nombre de condamnations selon l’âge des condamnés et selon la nature de la peine principale ........................................... 225
25. Nombre de femmes condamnées selon l’âge et selon la nature de la peine principale ........................................................... 226
26. Nombre d’étrangers condamnés selon l’âge et selon la nature de la peine principale ............................................................. 227
27. Nombre de condamnés à des peines privatives de liberté selon l’âge et selon le quantum de la peine ................................. 228
28. Nombre de femmes condamnées à des peines privatives de liberté selon l’âge et selon le quantum de la peine............................ 229
29. Nombre d’étrangers condamnés à des peines privatives de liberté selon l’âge et selon le quantum de la peine.............................. 230
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