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ANNEXE 1 : CARACTERISTIQUES CLES DES PROGRAMMES SELECTIONNES POUR L’EVALUATION
N° Projet Titre Organisation responsable pour la mise en oeuvre
Code Secteur
Gender marker
Dépenses 2002 – 2012 en Euro
1916111 Appui au programme national de lutte contre les IST/SIDA
BTC -‐ Belgische Technische Coöperatie (BTC/CTB)
13040 2 1.288.925
3008141 Promotion et consolidation des mécanismes de plaidoyer en faveur des mères célibataires et des enfants nés hors mariage
LNGO lokaal /civiele m'ij in het Zuiden (onbepaalde LNGO)
15164 2 88.040
3003945 Programme d'approvisionnement en eau potable en milieu rural, région Sous-‐Massa-‐Draa -‐ Tafilalet
BTC -‐ Belgische Technische Coöperatie (BTC/CTB)
14031 1 14.786.016
3009879 Projet de développement de la filière des amandiers dans la région de l’oriental PROFAO
BTC -‐ Belgische Technische Coöperatie (BTC/CTB)
31120 1 940.550
3012102 Maroc -‐ Renforcement des capacités d'un réseau d'acteurs de changement social
NGO Solidarité Socialiste -‐ FCD
43010 1 371.463
3002416 Respet des droits d'ouvriers, base d'un développement sociale -‐ IEOI -‐ Maroc Programme Syndical Du ''Instituut Voor Internationale Arbeidersvorming'' syndic. chrét.
vakbond -‐ syndicat IIAV (chr)
16020 1 236.633
3005221 Coopération internationale communale -‐ AVCB ''Renforcement des capacités pour une administration locale efficace''
Vereniging van de Stad en de Gemeenten van het BR. H. Gewest -‐ VSGB
15112
0 1.423.618
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ANNEXE 2 DEROULEMENT DE LA MISION ET PERSONNES RENCONTREES
Dates 2013
Programme Belgique Personnes rencontrées
14/11 Programme CSC -‐ CDT Joris Van de Voorde – internationale dienst van het ACV
15/11 Programme Solsoc Mme Véronique Wemaere – coordinatrice Solsoc
3/12 20/12
Programmes CTB -‐ IST/SIDA -‐ PAEP -‐ PROFAO
M. S. Coppieters – Operations Advisor – Maroc M. P. Bosseyns – Coordinateur Cellule Santé Mme Saskia Raversloot – Responsable Genre
9/12 Programme Coopération Intercommunale
M. Reniers – Conseiller Mobilité et Coopération Internationale -‐ Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-‐Capitale
18/12 Programmes Maroc CTB – ASF M. E. Dadesky -‐ DGD Mme Laura Strens
Dates 2014
Programme MAROC Personnes rencontrées
9/4
Briefing : Bureau de Coopération au Développement (BCD)
M. Marc Denys – Ministre Conseiller M. Carlos Lietar -‐ Conseiller au Développement M. Mourad Guidiri l’Attaché Adjoint de Coopération au Développement
Entretiens l’équipe CTB : le Représentant Résident, les responsables des 3 programmes, la CTT en Genre:
-‐ Lutte contre les IST/SIDA -‐ PAEP -‐ PROFAO
Lieu: CTB Rabat -‐ M. Mano Demeure -‐ M. Malik Souali -‐ M. Abderrahmane Elbhioui -‐ Mme Khadija Assari Entretien avec la CTT
“Genre” de la CTB
10/4
INDH
Mme Nadira El Guermai -‐ Gouverneur de Sa Majesté Mme Horia Lamrani Aloui -‐ Coordinatrice Nationale M. Soulaiman El Hajam Coodinateur National Adjoint
Ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement Social
M. Khalid Hamoumi Chef de Division de la Coopération internationale
Coopération ONU-‐Femmes La Représentante ONU Femmes
Mme Leila Rhiwi -‐ Program Coordinator Mme Amina Lotfi -‐ Programme Management Spécialist Mme Ghita El Khyari
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Coopération Allemande -‐ GIZ Mme Magali Moussa -‐ Portefoilio manager
Coopération Canadienne Mme Aouatif Alioua -‐ Agente de Développement, Section Coopération
11/4
Agence de Développement Agricole
M. Faik Hamid -‐ Chef Division Financement M. Mohammed Daouayry -‐ Chef de Service – division financement Mme Quiame El Rhazi -‐ Chargée de la Cellule Environnement et Changements Climatiques
Office Nationale de l’Eau et de l’Electricité
M. Bahadeddine Akdi -‐ Chef de la Division Gestion du Service de l’Eau Potable` Mme Ouhbi Naima -‐ Chef de Service Gestion communautaire et animation sociale
Programme CTB IST/SIDA Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies
M. Saïd BISBIS -‐ coresponsable du projet IST/SIDA Dr Aziza BENNANI -‐ Chef de Service des MST/SIDA
14/4
Programme Coopération Internationale Communale avec la commune de Sidi Bibi
M. BENDAOUD Hassan -‐ chargé du partenariat entre la commune de Sidi Bibi et la commune de Jette M. Mohamed BAZZI -‐ Le président de Sidi Bibi Mme Souâd Ikane -‐ monitrice du préscolaire – Association O.M.D.C
Membres d’associations : Association Annawariss ; Association Al Inbiaât pour le Développement et l’Animation ; Association Choura – Association Chabab’ Takad ; Association de bienfaisance Dar Talib et Taliba Sidi Bibi chlouka Ait Bakta
M. Touaf Abdelaziz ; Mlle Sokaina Ahchich ; Mlle Somaya Markao ; M. Afandi Saïd ; M. Yassine Boumdil ; M. Akenkar Larbi
Visite Centre Dar Taliba – Sidi Bibi Douar Takad -‐ Centre socio-‐ culturel avec centre préscolaire
Membres de coopérative de femmes
15/4
Programme PAEP l’équipe CTB
M. Rouchdi Lachen -‐ Ancien chef de Bureau d’Appui de la Gestion Locale, animateur social CTB projets AEP et APNA Mme Radia Abane -‐ Ancienne Animatrice PAEP
l’ONEE -‐ les services décentralisées de l’ONEP
M. Daghcen Mbarek -‐ Chef de service Travaux et Assainissement M. Sadik Brahim -‐ Directeur Régional ONEE / Agadir
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16/4
Rencontres avec les représentants des comités villageois en liaison avec l’ONEE -‐ les représentants des douars qui ont participé dans le programme – les Association d’Usagers de l’Eau Commune Ait Milk
M. Karim Lahouisme -‐ Secrétaire Général Commune Ait Milk -‐ Province Chtouka Ait Baha M. Brahim Aahri -‐ Technicien en fonction Commune Ait Milk M. Ali Aguenab -‐ 3ième Vice Président de la Commune rurale Ait Milk M. Abdelkader Fafo -‐ Conseiller du Président de la Commune Ait Milk Mme Lagrane Iyya -‐ Présidente de l’Association Tamoute Eh Khiar Touhgarbe
Visite de coopératives de femmes -‐ Commune Ait Milk
Groupe de 5 femmes : Coopérative Tadmonte Lavar Tadmonte ; Groupe de 8 femmes : Association Admonte Lavar Tadmonte ; Groupe de 7 femmes : Coopérative Tamounte Eh Khiar Douar Touhgarbe
17/4
CRILS dans le cadre du programme IST SIDA de la CTB -‐ Casablanca
Mme Drissi Amina – Responsable CRILS
18/4
Programme Solidarité Socialiste – rencontre avec l’équipe de coordination Bernoussi
M. Hassan DAFIR Coordinateur PGM M. Abdelhamid BOUJLAB -‐ Chargé de formation Mlle. Kenza CHAAIBY -‐ Coordinatrice du projet AFAQ M. Hassan HALIFA -‐ Chargé de plaidoyer et communication M. Abdellah ZAÂZAÂ – Conseiller
Programme Solidarité Socialiste – rencontre avec des représentants/tes du Tissu associatif Bernoussi
WIAAM: Hassan Aarif -‐ Hassan Jamali TAMSNA : Lahcen Bazigh -‐ Chaimaa Litoussi TAKAFOUL: Fatima Warghili -‐ Youssef Mouktadi -‐ Hafiada TAYEM -‐ Khadij Bouarga INBIAAT: Fatim ezzahraa Aarif DERBNA: Salah Sadik -‐ Fairouz Sina -‐Marouan Boukhlia ; TARIK AL KHIR: Adil Fannan SOUFARAA AL KHAIR: Hamid KHAIRLI HAKAMA: Aziza Aziz – Khadija El Haram INBIAAT: Samir Karim ; DERB LAHMAR: Mouad Boussag ; HAKAMA: Mohamed Mahdar
19/4
Programme Association locale ASF Association Solidarité Féminine
Mme Elbaz Hafida -‐ Chargée de mission Mme Majdi Wahiba -‐ assistante sociale
Programme Syndicale CSC – CDT – Casablanca
Mme Saida Ouaid -‐ responsable Département Femmes
Programme Solidarité Socialiste – rencontre avec des représentants/tes de :
Hay Mohamedi -‐ Mme. Amina LAMA (ASS TISSIR) M. Zakaria TOUHAFI (Coordinateur de comité du quartier) -‐ M. Younes AZIM (Travail theatrale)
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-‐ l’Union des associations Hay Mohamedi
M. Achraf HAKIM -‐ Mlle. Karima SALAMI (CSM et représentante des femmes de quartier)-‐ M. Ahmed EL AMRANI (CSM) -‐ Mlle. Amina ZAIR (CSM) -‐ Mlle. Kenza CHAAIBY (CSM)
-‐ l’Union des associations Hay ‘Aadil
Nadia DIZ(TAOUAIA) -‐ Nabil FALAHI (TAOUAIA) -‐ Khadija MOUBARAK (TAOUAIA) -‐ Jamal BAHNINI (TAOUAIA) -‐ Abdelfettah (TAOUAIA) -‐ Abdelhamid SENHAJIR (INTILAQA) -‐ Loubna SENHAJIR (INTILAQA) Abdelkarim MOUKHLISS ( ECHECS) -‐ Fatima zahraa MOUBARKI ( ECHECS) -‐ Widad EL ALLAM (ECHECS) Mohamed bendidi (ECHECS)
20/4
l’Action jeunes des associations des quartiers (AJR):
M. Mouad Boussag (Ass Derb Lahmer) Membres du bureau -‐ M. Younes Dardour (Ass Intilaqua pour DS) Coordinateur de projets -‐ M. Aalam Wydab (A.C.A.E) Membre du bureau -‐ M. Ali Jawate (A.D.E.J.) -‐ Coordinateur Général
l’Action femmes des associations des quartiers (AFAQ)
Mlle. Fairouz sina (Ass DERBNA) -‐ Mme. Aziz Aziza (Ass Elhkama) -‐ Mme. Sara SOUJAR (A.D.E.J): membres ; Mme. Kenza CHAAIBY (Ass CSM) Coordinatrice programme AFAQ Mme. ZAÏR Amina -‐ Vice présidente
21/4
Programme Association locale ASF Association Solidarité Féminine Visite du Centre
Mme Aïcha – Fondatrice du ASF Mme Elbaz Hafida – Coordinatrice
23/4
Programme CTB PROFAO -‐ Oujda Rkia Badri : responsable administrative personnel Abderrahmane Anacflous : Responsable national
Visite de terrain : Sidi bouhriya Association pour la sensibilisation et l’intégration de la femme au développement Rislane centre Association Massin Ouled Rebeh
Latifa Moaddine présidente d’association Mekkaoui Mostafa -‐ CT du Centre de Conseil Agricole de Tafouralt Elatmany Khaled -‐ Chef de vulgarisation à la DPA D’Oujda Dine Khalid, vice secrétaire ; Sliman Boughida vice président ; Silima Ferhane Membre ; Chourak El Batoul Bénéficiaire ; Saidi El Kamla Bénéficiaire Jamal Attaf Membre du bureau ; Soumia Charti bénéficiare
24/4
Visite à Ain Sfa Assciation Ouled Benzza pour le Développement Equipe CTB PROFAO
Taj Ahmed ; Lechbeb Cheikh ; Moumni Ezzahra ; Aidia Nabiya ; Sadek Zana Elbachir Majdoube :Chef de CT Ain Sfa Abderrahmane Anacflous Moa Sidi Mohamed ; Daali Lachen ; Chfira Mohamed
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Directeur National du programme Techniciens du PROFAO
Seddaf Yassine ; Sliman Abizza
25/4 Programme Coopération Internationale Communale (Berkane) Membres d’Associations partenaires du programme Visite centre des activités sociales (Oumni)
M. Abdelrahmane Boutayeb -‐ Elu Mme Fatima Zohra Lembarki -‐ Chargée du service social culturel communication Mme Hayad Jaâdane (Ass Oumni) Mme Charaï Houria et Chahrazad Mahdaoui (Org des filles Hinbiaat) Mme Younnousse Jajiba (Ass El Hadaf) Mme Taousse Boutchiche
Rencontre avec les élus de la ville de Berkane
Mustafa Rifai conseillé Houcine Lahdoudi Vicie président Mohamed Elkah 3ièrem vice président Farid Aoued Président Bouyaalooui Mohamed Conseillé M. Abdelrahmane Boutayeb
28/4 29/4
Programme Syndicale CDT – CSC -‐Meknès
Membres du Bureau local : M. Boukhalfa Bouchta ; Mme Ben Tahar Saïda ; M. Rachid Akaoui ; M. El bouwkadi Khadya ; Mme El Hlaîssi Abderazak ; Mme Hayat Ndichu (femme déléguée Bureau Ibtissance) Mme Ben Tahar Saïda la coordinatrice du département de la Femme Meknès
30/4 Restitution représentants de l’Ambassade belge et de la CTB M. Carlos Lietar -‐ M. Mourad Guidiri CTB : M. Mano Demeure -‐ M. Abderrahmane Elbhioui -‐ Mme Khadija Assari Mme Drissi Amina – Responsable CRILS
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ANNEXE 3 : DOCUMENTS CONSULTES LES PLUS IMPORTANTS
PROGRAMME IST/SIDA
Rapport de formulation du programme « Appui du Programme National de Lutte contre les IST-‐SIDA » , CTB, 2002, 58 p.
Dossier Technique et Financier, Programme « Appui du Programme National de Lutte contre les IST-‐SIDA », CTB, 2002, 43 p.
Rapport annuel 2009, CTB, 53 p.
Rapport annuel 2006, CTB, 68 p.
Rapport annuel 2007, CTB, 33 p.
PV des SMCL, 2004, 5 p.
PV de la SMCL, 2005, 8 p.
PV de la SMCL, 2008, 6 p.
Rapport final 2010, 52 p.
Evaluation rapide de la mise en place de l’approche Education par les Pairs auprès des jeunes scolarisés dans le grand Casablanca, CTB, Abdelhakim CHAFIAI, 117 p.
PAEP
DTF Programme « Approvisionnement en eau potable en milieu rural », 2007, 49 p.
Rapport du Comité de Contrôle de qualité, 2007, 2 p.
Rapport annuel 2009, CTB, 25 p.
Rapport annuel 2010, CTB, 36 p.
Rapport annuel 2011, CTB, 41 p.
Rapport annuel 2012, CTB, 34 p.
PV des SMCL 2009, 2011, 2012
Rapport d’évaluation à mi-‐parcours du programme « Approvisionnement en eau potable en milieu rural », ALMADIUS, 2010, 114 p.
Mainstreaming genre – Mission d’intégration de l’approche genre dans les interventions de la CTB-‐Maroc. Rapport d’activités – deuxième trimestre 2013, 53p.
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PROFAO
Fiche d’identification du projet de développement de la filière des amandiers dans la région de l’Oriental, 2008, 22 p.
Rapport de formulation, Projet de Développement de la Filière des Amandiers dans la Région de l’Oriental, 2010, 61 p.
Rapport du comité de contrôle de qualité, 2010, 2 p.
Dossier Technique et Financier, Projet de Développement de la Filière des Amandiers dans la Région de l’Oriental, 2010, 102 p.
Rapport Annuel 2011, Projet de Développement de la Filière des Amandiers dans la Région de l’Oriental, 2012, 34 p.
Rapport Annuel 2012, Projet de Développement de la Filière des Amandiers dans la Région de l’Oriental, 2013, 33 p.
Méthodologie pour l'intégration effective des thèmes transversaux -‐ Programme Indicatif de Coopération 2010–2013, 7 p.
Mission d’Intégration de l’approche genre dans les interventions de la CTB-‐ Maroc
Mainstreaming Genre -‐ Mission d’Intégration de l’approche genre dans les interventions de la CTB-‐ Maroc, Rapport d’activités -‐ Deuxième trimestre 2013, 53 p.
SOLSOC
Programme Maroc 2011-‐2013, Sol Soc, 24 p.
Rapport annuel 2011, Sol Soc/PGM, 7 p.
Rapport annuel 2012, Sol Soc/PGM 14 p.
PGM – Rapport annuel 2013, Sol Soc/PGM Rapport d’Evaluation – Quelle prise en compte du Genre et des Jeunes dans le PGM de SolSoc ? Quelles pistes pour leur prise en compte transversale ? A. Aussems, H. Ryckmans, 2012, 83 p. + annexes ASF
« A haute voie » témoignages des femmes accompagnées par l’ASF, 2011
Dossier Technique et Financier, Association Solidarité Féminine.
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CIC
Synthèse de la stratégie opérationnelle Maroc 2p.
Programme Pluriannuel de coopération Internationale Communale 2008-‐2012, 2007, 40 p.
Cadre logique adapté – 2010, 7 p.
Rapport final 2010 – partie Maroc, 15 p.
Rapport final 2009 – partie Maroc, 13 p.
! Rapport final 2011 = pas réalisé
! Rapport final 2012 = pas encore finit
CDT
DTF : Maroc CDT – extrait du programme 2009-‐2011, 22p. + cadre logique 14 p.
Fiche signalétique Maroc CDT, avril 2009, 13 p.
Rapport narratif 2009, 17 p.
Rapport narratif 2010, 13 p.
Rapport narratif 2011, 14 p.
Parvenir à l’égalité de genre, Manuel syndical, ITUC, IGB, CSI, 2008, 90 p.
DTF : Maroc CDT – extrait du programme 2012-‐2014, 30 p.
Note : L'intégration du genre et la promotion de l'égalité de genre comme thème transversal dans le programme 2012-‐2014 de l'IEOI, 4 p.
Note : Assemblée Mondiale des Femmes, Sénégal, 19-‐21 novembre 2013
DOCUMENTS GENERAUX
Rapport sur l’intégration du genre dans la coopération belgo-‐marocaine, Youssef Belal, Consultant, Octobre 2009, 23 p.
Méthodologie pour l'intégration effective des thèmes transversaux, Programme Indicatif de Coopération 2010–2013, 7 p.
Financement direct des ONG locales au Maroc -‐ Stratégie pour la période 2009 – 2012, Ambassade Belgique – CTB, 10p.
La femme marocaine en chiffres – Tendances d’évolution des caractéristiques démographiques et socioprofessionnelles, Direction des statistiques, 122p.
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Programme Indicatif de Coopération – 2006-‐2009, 11 p.
Programme Indicatif de Coopération -‐ 2010-‐2013, 23 p.
Approche Genre dans l’INDH, 6 p.
ANNEXE 4 : FICHES D’ANALYSE DES SEPT PROGRAMMES EVALUES
ANALYSE DU PROJET D’APPUI AU PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LES IST/SIDA (PNLS)
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Projet d’appui au Programme National de Lutte contre les IST/SIDA (PNLS)
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD NI 19161/11 Secteurs et sous-‐secteurs Santé Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action Janvier 2004 Durée (envisagée) de l’action 60 Mois Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
CTB
Organisation(s) partenaire(s) Ministère de la Santé, Direction de l’Epidémiologie et de la lutte contre les Maladies
Budget total (€) 3 430 500 euros Gender marker (base de données ODA) 2 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Le programme s’inscrit dans la logique du Programme Stratégique National de Lutte contre les IST-‐SIDA. L’analyse de la situation a fait ressortir que l’épidémie du VIH/SIDA au Maroc est caractérisée par sa dynamique focale et est alimentée par une vulnérabilité socio-‐comportementale d’ordre structurel. Aussi le Programme National de Lutte contre les IST/SIDA se propose-‐t-‐il durant la période 2002-‐2004, dans une première phase, de garantir la qualité de toutes les activités essentielles identifiées durant le processus de planification stratégique, et, dans une deuxième phase, d’augmenter la couverture des groupes vulnérables des zones géographiques de Casablanca, Agadir, Marrakech, Tanger, Rabat et Beni Mellal. L’objectif principal du PNLS était la prévention et réduction de l’impact du VIH/SIDA avec comme priorités les axes suivants :
• La réduction de la vulnérabilité à l’infection par le VIH des jeunes scolarisés et non scolarisés, actifs ou au chômage, des usagers du sexe commercial, des usagers des drogues et alcools et des personnes soumises à la migration, dans les régions de Casablanca, Agadir, Marrakech, Tanger, Rabat et Beni Mellal
• L'accès aux antirétroviraux en vue de la réduction de l’impact médical et social du SIDA chez les personnes affectées et leur famille dans tout le pays
• Le diagnostic et le traitement précoce des IST dans tout le pays • La garantie et le contrôle de la qualité et de l’efficacité des activités essentielles dans tout le pays, • L’amélioration progressive de la couverture des groupes vulnérables à partir des régions de
Casablanca, Agadir, Marrakech, Tanger, Rabat et Beni Mellal • Le développement institutionnel de la réponse locale dans les régions de Agadir, Marrakech,
Tanger, Casablanca Rabat et Beni Mellal • La réalisation d’un programme national de communication sociale sur les IST/SIDA couvrant tout le
pays • Le plaidoyer pour la pérennisation de la réponse nationale au niveau local.
2.2 Justification de l’action
L’Appui au Programme National de Lutte contre les IST/SIDA, avait pour objectif de contribuer au contrôle de l’infection à VIH-‐SIDA dans sa globalité en renforçant le Programme Stratégique National de Lutte contre les IST-‐SIDA. L'appui au programme a contribué à la réalisation par le Gouvernement marocain et la société civile de leurs objectifs en matière de lute contre le SIDA et l'amélioration de la santé globale. La stratégie d'intervention s’est basée sur (i) l'appui à la Région du Grand Casablanca par un appui à la régionalisation du Programme Stratégique National de Lutte contre le SIDA, (ii) l'appui au niveau national par un appui à la coordination centrale du Programme Stratégique National de Lutte contre le SIDA et (iii) l'Appui au niveau national par un appui à la prise en charge clinique au niveau des pôles d'excellence de Casablanca et de Rabat.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
(avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
L’objectif global (OG) du projet était : « Avoir contribué à l’horizon 2006 à la diminution de la transmission du VIH dans sa globalité ».
L’objectif spécifique (OS) du projet était : « Avoir contribué à rendre opérationnel le Plan Stratégique National de lutte contre le Sida (PSNLS) pour la population du Grand Casablanca (GC) ».
Les résultats (R) du projet étaient au nombre de six : R1 : Les groupes vulnérables de la région du GC sont conscients des comportements à risque dans la transmission du virus du sida R2 : Le nombre de conseils et tests VIH volontaires et confidentiels a augmenté au niveau de la région du GC R3 : La prise en charge syndromique des infections sexuellement transmissibles (IST) au niveau de la région est renforcée R4 : La prise en charge médicale et psychosociale des personnes vivant avec le VIH/Sida est assurée dans les établissements de soins du GC R5 : L’observatoire régional d’épidémiologie est transformé en observatoire socio épidémiologique (OSE) pour renforcer la recherché opérationnelle, la recherche action, l’évaluation en y intégrant le PNLS, la Délégation Régionale de la Santé, les relais et les acteurs de terrain R6 : L’OSE satisfait à ses objectifs institutionnels Après l’évaluation à mi-‐parcours il y a eu la formulation de nouveaux résultats au nombre de trois :
R1: « Le plan stratégique régional de lutte contre le Sida (PSR) du GC est élaboré selon le schéma de déclinaison préconisé par le PSN ».
R2: Le Comité Régional Intersectoriel de Lutte contre le Sida (CRILS) du GC est renforcé et joue son rôle de coordination des activités de lutte contre le Sida menées par ses membres. R3: « Une unité pilote d’observation socio comportementale (UPOSC), sur la base d’un système d’observation socio épidémiologique (SOSE), est créée et opérationnelle.»
2.4 Montage institutionnel de l’action
Le partenaire stratégique est le Ministère de la santé et plus spécifiquement la Direction de l’Epidémiologie et de la Lutte contre les Maladies (DELM)
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
Attention pour des groupes vulnérables en général : des jeunes, des travailleuses de sexe, des prisonniers, des veuves, etc.
Attention pour les aspects plus stratégiques comme le pouvoir de négociation des femmes en lien avec l’utilisation de préservatifs
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
En tant que coopération bilatérale, le programme n’avait pas de choix quant au partenariat avec le Ministère de la santé. En ce qui concerne les autres partenaires, il n’y a pas eu de choix stratégique par rapport aux organisations partenaires qui seraient genre sensible mais un ensemble d’organisations et d’institutions en lien avec la problématique d’IST/SIDA dont des organisations de femmes qui sont en contact direct avec les groupes bénéficiaires car ce type de travail nécessite des relations de confiance.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+ -‐+
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action1
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Attention explicite pour les groupes vulnérables, notamment des groupes spécifiques (parfois mixtes, parfois H ou F) : les jeunes scolarisés et non scolarisés, les professionnels du sexe, les prisonniers, les marins pêcheurs, les ouvrières, les femmes en détresse, les enfants de la rue et les personnes vivant avec le VIH.
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Dans le rapport de formulation : Analyse de la situation épidémiologique du SIDA, du VIH et des IST : éléments genre présents : « la contamination est plus précoce chez les femmes – des cas enregistrés après 40 ans est nettement plus élevée chez les hommes …etc.
Chapitre sur « activités et commentaires spécifiques pour le groupe des femmes en détresse de la région du Grand Casablanca : p. 32
Prise en compte de l’égalité des chances entre hommes et femmes dans le DTF : « La réalité culturelle des populations vulnérables mais aussi des populations bénéficiaires au sens large a été discutée de manière ouverte au cours des ateliers participatifs. Il s’est avéré que certains sujets difficiles comme la place de la prostitution, la réalité journalière de la vie en prison, l’importance d’une information adaptée aux réalités de l’école, avaient déjà été largement abordés lors de l’élaboration de la planification stratégique.»
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Première version du cadre logique => R1 : Les groupes vulnérables (professionnels de sexe, les marins pêcheurs, les ouvrières, les prisonniers) de la région du GC sont conscients des comportements à risque dans la transmission du virus du sida. Selon le DTF, la démarche d’éducation par les pairs favoriserai la prise en compte de la dimension genre et la promotion de l’usage du préservatif -‐ qui fait généralement l’objet de perceptions distinctes entre
1 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
hommes et femmes -‐ devrait progresser de manière perceptible à travers les activités inscrites dans le programme. Cependant, il n’y avait pas d’IOV prévus pour apprécier ces effets.
A part R1, pas d’objectifs ou résultats genre spécifiques mais quelques indicateurs genrés : p.ex. l’étude qualitative socio anthropologique du sida auprès des ouvrières est préparée ; p/r aux homosexuels – pourtant il y a d’autres opportunités : p.ex. nombre de professionnels formées en councelling : H/F
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Comité de contrôle de qualité => document n’était pas disponible
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Prise en compte des besoins pratiques : l’accès aux informations p/r aux dangers/ services en lien avec l’IST/SIDA pour des groupes cibles spécifiques faisant la distinction entre femmes /hommes -‐ accompagnement des personnes infectées pour la prise en charge / pour l’accès aux formations en vue du renforcement de pouvoir économique. Prise en compte des intérêts stratégiques :
• la négociation de l’usage du préservatif par les femmes • sensibilisation des jeunes scolarisés des quartiers de Casablanca • conférence débat sur les droits humains des PVVIH • étude qualitative socio anthropologique de l’environnement à risque des femmes ouvrières des
entreprises de Casablanca • introduction d’une nouvelle approche : éducation par les pairs approche de proximité pour
contribuer au changement de comportements
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Rapportage – rapport annuel 2006 – sur :
-‐ les actions spécifiques comme « formation des médecins, infirmiers, sages femmes des Centres de référence à la prise en charge thérapeutique et psychosociale des PVVIH : 20 pédiatres, 15 gynécologues, 22 infirmières et 15 sages femmes ;
-‐ la mise en place d’une consultation gynécologique pour la prévention de la transmission VIH de la mère à l’enfant
Rapport final : p.19 : dans la région du Grand Casablanca : la sensibilisation des femmes s’est faite à travers l’appui à l’AEF.
L’intervention auprès des ouvrières s’est relevée plus laborieuse. En effet, une seule ONG de la région a déjà travaillé sur ce groupe et des tentatives d’implication d’autres acteurs tels que certains syndicats et associations de professionnels n’a pas pu aboutir, une exploration des contraintes mériterait d’être menée. 7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Evaluation à mi-‐parcours intervenue en 2007 mentionne « les thèmes transversaux n’ont pas été tout à fait considérés dans le cadre du projet ».
Evaluation finale : efficacité : elle s’est manifestée dans le bon choix des activités ciblant les populations clefs les plus exposées à l’impact du VIH SIDA.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E E E
p.a. A E L
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
Indirectement oui car les sensibilisations ont tenu compte de la situation et des défis spécifiques des hommes et des femmes Grâce au programme belge, il y a eu une attention pour les aspects non-‐médicaux de la problématique d’IST/SIDA au niveau National, notamment les aspects socio-‐anthropologiques
Formations par les pairs : Le cursus de formation peut couvrir tous les aspects liés à la santé sexuelle (VIH/SIDA, contraception, grossesse, etc.) et aussi les aspects sociaux et psychosociologiques des relations sexuelles comme la pression des pairs, la question du genre et des droits humains.
Evaluation rapide de la mise en place de l’approche Education par les Pairs auprès des jeunes scolarisés dans le grand Casablanca = genre sensible :
Extrait du rapport : « Cependant, Les PS et SHS ne sont pas énumérés en tant que groupes vulnérables. Il serait utile de faire une analyse genre du VIH/SIDA et mettre en exergue la vulnérabilité de la femme aux IST/VIH beaucoup plus que l’homme pour des raisons biologique et essentiellement pour des considérations socio-‐ culturelles. (p.31) . Le recours à l’approche genre dans l’énumération de ces considérations serait pertinent et permettrai de mieux cibler les interventions selon les spécificités d’âge, de genre ou autres. (p.32)
Le guide souligne l’importance primordiale des fiches thématiques et relatives aux situations génératrices de risques. Il donne quelques modèles de ces fiches des quels peut s’inspirer un éducateur pair selon son groupe d’appartenance. Néanmoins, en plus des remarques déjà soulevées dans cette analyse, un constat général est que le guide a ignoré l’approche droit et genre dans sa formulation et dans les messages véhiculés. Module 3 Genre sociale Définition du concept du genre sociale ; stéréotypes du genre sociale ;
Rôles sociaux des femmes et des hommes ;
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
Le fait que certaines organisations partenaires ont prévu un module de formation sur le genre en lien avec la problématique du SIDA constitue une contribution dans le développement d’instruments genre
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐+ -‐+ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
Voir point suivant
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
Contribution au fonctionnement du Comité Régional Intersectoriel de Lutte contre le Sida (CRILS) du GC pour qu’il joue son rôle de coordination des activités de lutte contre le Sida menées par ses membres. Par cet appui le programme a contribué indirectement à la création d’une opportunité de concertation sur le genre et son intégration de la politique du genre dans la politique du Ministère de la santé.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a. -‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Prise en compte des besoins stratégiques : p.ex. la négociation de l’usage du préservatif par les femmes L’appui des activités de sensibilisation auprès de la population générale, mais essentiellement auprès des femmes et dans les établissements scolaires et universitaires au niveau de la région du Grand Casablanca. De plus, la région de Souss Massa Drâa, a bénéficié elle aussi, conformément aux résolutions du comité de pilotage, de l’appui du projet. C’est pour cela que dix microprojets de sensibilisations ont été soutenus.
Trois micro projets ont été soutenus par le projet : Il s’agit de la campagne de sensibilisation et dépistage du VIH réalisée par l’ALCS, de la sensibilisation des jeunes scolarisés des quartiers de Casablanca menée par l’AMJCS et la conférence débat sur les droits humains des PVVIH organisée par l’ADJ des PVVIH.
Dans ce cadre, l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT) a programmé 3 formations pour 60 éducateurs pairs dans le milieu scolaire et universitaire au niveau de la région du Grand
Casablanca => pas de référence au genre : Objectif global : La prévention des IST/SIDA par les jeunes dans le milieu scolaire -‐ Objectifs spécifiques :
Former les participants en matière de prévention des IST/SIDA Identifier les facteurs qui influencent les comportements à risque Maîtriser l’approche participative et les principes d’éducation par les pairs Identifier la situation génératrice de risques spécifiques Maîtriser les techniques de communication et d’animation de groupe Elaborer le plan d’action des séances d’information des pairs
Journées Nationales de Dépistage à l’infection VIH SIDA
Formation des membres de l’ADJ sur les langues arabe et français et sur informatique de base
Une étude qualitative socio anthropologique de l’environnement à risque des femmes ouvrières des entreprises de Casablanca. But : Intégrer la composante socio anthropologique dans l’Observatoire Régional de Santé, de la région du Grand Casablanca. Objectifs spécifiques : (i) Recueillir des informations sur l’environnement à risque des femmes ouvrières ; (ii) Analyser l’environnement à risque des ouvrières ; (iii) Identifier les trajectoires de recours des femmes ouvrières à la solidarité en matière de la santé, de VIH/sida, d’appui socio économique et autres ; (iv) Etudier les trajectoires de recours des femmes ouvrières à la solidarité en matière de la santé, de VIH/sida, d’appui socio économique et autres
L'éducation par les pairs, une nouvelle approche qui vise à réduire les comportements à risque. Cette approche de proximité, qui est utilisée par plusieurs associations au Maroc, consiste à améliorer les attitudes et les comportements pour une protection pérenne contre l'infection des IST/sida. Celle-‐ci vise ainsi à faire intervenir des membres d'un groupe pour introduire des changements de comportement chez d'autres membres du même groupe. Cette approche cible les populations très exposées au risque d'infection du VIH à savoir les travailleuses de sexe, les homosexuels et les jeunes scolarisés. : « nous changeons non seulement à cause de ce que nous savons, mais aussi parce que nous y sommes poussés par l'opinion et les actions de personnes du même âge qui nous sont proches et en qui nous avons confiance.”2
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
L’appui des activités de sensibilisation auprès de la population générale, mais essentiellement auprès des femmes et dans les établissements scolaires et universitaires au niveau de la région du Grand Casablanca. De plus, la région de Souss Massa Drâa, a bénéficié elle aussi, conformément aux résolutions du comité de pilotage, de l’appui du projet. C’est pour cela que dix microprojets de sensibilisations ont été soutenus.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
+-‐
+-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
2 Quotidien Aujourd'hui Le Maroc: http://www.aujourdhui.ma
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Sensibilité renforcée sur les dangers p/r aux infections des groupes vulnérables à travers l’éducation par les pairs. Renforcement des connaissances sur l’informatique et … des groupes vulnérables Renforcement des connaissances sur le plan médical des H/F à travers les formations (au Maroc et en Belgique)
-‐ « formation des médecins, infirmiers, sages femmes des Centres de référence à la prise en charge thérapeutique et psychosociale des PVVIH : 20 pédiatres, 15 gynécologues, 22 infirmières et 15 sages femmes ;
Renforcement des connaissances sur la problématique du SIDA suite à 2 études qualitative et quantitative socio anthropologiques du Sida auprès des ouvrières du GC Renforcement de la compréhension de la problématique
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
La mise en place d’une consultation gynécologique pour la prévention de la transmission VIH de la mère à l’enfant
Un meilleur accès aux services de santé – un meilleur accompagnement en termes de soins -‐ la prise en charge des traitements
Une meilleure prévention par un accompagnement de proximité / un accompagnement par des pairs => plus de personnes H/F restent en bonne santé
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
RAS
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Renforcement du pouvoir interne des femmes vivant avec les VIH/SIDA et la compréhension de leurs droits dans le cadre de leur maladie => par l’accompagnement de « l’Association du Jour »
Le renforcement des compétences des membres du bureau et des adhérents de l’association des Personnes Vivant avec le VIH pour renforcer leur représentativité au niveau du CRILS
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Renforcement des ONG/Associations – spécialement une association des femmes (ADJ) vivant avec le SIDA
Il s’agit de l’Association des Amis et Familles des Victimes de l’Immigration Clandestine (AFVIC), de l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS) section de Casablanca, Association Du Jour (ADJ) des Personnes Vivant avec le VIH, l’Association Marocaine de Planification Familiale (AMPF), l’Association Marocaine des Jeunes Contre le Sida (AMJCS), de la Fondation Zakoura Education.
L’Association Du Jour des PVVIH : C’est la seule association communautaire des PVVIH au Maroc qui initie un processus de plaidoyer pour la facilité d’accès aux services de prise en charge globale.
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Un effet attendu des sensibilisations concerne le renforcement du pouvoir de négociation des femmes en général, des travailleuses de sexe plus particulièrement, dans les relations sexuelles avec les hommes pour porter le préservatif. Cependant, il n’y a pas eu de suivi quant à cet effet.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐+ +-‐ -‐+ +-‐ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes -‐+
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
Effet probable sur la violence faite aux femmes/filles dans les relations sexuelles avec les hommes/garçons par le renforcement du pouvoir de négociation des femmes en général, des travailleuses de sexe plus particulièrement mais sans données concrètes. (voir témoignages jeunes chercheurs)
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a.
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Budget spécifique pour résultat 1
Il y a eu de sérieux problèmes de décaissement pendant la mise en œuvre du projet ce qui fait que les moyens n’ont pas été utilisés totalement ce qui laisse un sentiment d’incompréhension et de frustration et ce qui constitue une perte réelle pour les groupes cibles – femmes et hommes vulnérables les plus exposées au risque d’infection à VIH.
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
Synergies entre partenaires dans la lutte contre la problématique au niveau du CRILS mais pas spécifiquement en vue de l’intégration du genre.
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
Composition de la SMCL côté Marocain toujours quelques femmes / côté Belge peu ou pas de femmes
Choix basé sur les postes / responsabilités et ne pas sur une représentativité H/F
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐-‐ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
RAS
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
Rapport annuel 2008 : « La formation des ressources humaines particulièrement les professionnels de la santé et l’achat du matériel et équipement dans le cadre du projet vont contribuer à l’assurance de la pérennité de la lutte contre les IST/sida, au niveau de la Région du Grand Casablanca. »
Rapport final : « Les risques de non durabilité : le CRILS n’est pas bien fonctionnel, le partenariat mis en place avec l’université n’est pas opérationnalisé, l’implication et l’engagement des partenaires nationaux n’est pas assurée, la vision n’est pas partagée entre les acteurs régionaux et nationaux. »
Au niveau des bénéficiaires, une meilleure compréhension des risques et de meilleurs services médicaux
pour les personnes atteints – avec des services spécifiques pour les mères infectées – sont des effets durables au niveau micro et méso. Par ailleurs, après le projet, une association d’étudiants travaillant sur les droits humains et le développement continue les recherches socio-‐anthropologiques sur des personnes vulnérables. CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Au niveau individuel, oui, une certaine garantie de durabilité de la contribution à l’empowerment des femmes par le renforcement des capacités, notamment la compréhension des risques et le renforcement du pouvoir de négociation des femmes.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
Effet probable sur la violence faite aux femmes/filles dans les relations sexuelles avec les hommes/garçons par le renforcement du pouvoir de négociation des femmes en général, des travailleuses de sexe plus particulièrement.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
-‐+ -‐+ -‐+ -‐+
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS 2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
ANALYSE DU « PROGRAMME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE AU MILIEU RURAL »
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Programme d’Approvisionnement en Eau Potable en milieu rural
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD NN 3003945 Secteurs et sous-‐secteurs Approvisionnement en eau et
assainissement -‐ à petite échelle Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action décembre 2007 Durée (envisagée) de l’action 48 mois Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
CTB
Organisation(s) partenaire(s) ONEP Budget total (€) EUR 22.273.800 Gender marker (base de données ODA) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
D’une manière générale, le Maroc suit depuis plusieurs décennies une politique courageuse et volontaire de développement de l’infrastructure rurale. Cette politique permet au Maroc d’avoir atteint bien avant l’heure les Objectifs du Millénaire. La politique du développement de l’infrastructure de distribution d’eau potable a suivi un développement progressif qui a été marqué par les jalons successifs suivants : • 1972 : création de l’ONEP, les projets d’AEP ruraux sont limités à suivre les développements de l’hydraulique agricole. • 1976 : la Charte Communale. Les communes dépendent organiquement du Ministère de l’Intérieur. La Charte Communale propulse la politique de décentralisation qui octroie des moyens aux communes rurales. Le développement de leur infrastructure reste cependant lié à leur capacité technique. • 1995 : lancement du programme PAGER (Programme d’Approvisionnement Groupé en Eau potable des populations Rurales). Le choix des localités bénéficiaires reste cependant éclectique. Il convient, pour être éligible, que le prix de revient par connexion soit inférieur à un seuil fixé. La couverture pour la distribution d’eau potable en milieu rural atteignait alors un taux de 14%. • 2002 : politique de généralisation de la distribution de l’eau potable. L’optique change radicalement. Toutes les localités deviennent éligibles et le but est d’en équiper un maximum. Un aspect institutionnel fondamental change également. Alors que l’organisme recteur du PAGER était essentiellement la DGH, la nouvelle politique détermine que l’organisme recteur de la distribution de l’eau potable dans le Royaume devient l’ONEP. En 2007, le taux de couverture pour la fourniture d’eau potable atteignait 85%. En 2009, ce taux de couverture était de 89%.
• Perspectives : l’ONEP évolue progressivement vers une distribution par branchements individuels. Cette évolution implique la prise en charge d’une politique d’assainissement rural. La généralisation de la distribution de l’eau potable implique des coûts graduellement croissants. Les projets les plus aisés à réaliser ont été développés durant l’époque du PAGER. Les plus coûteux à réaliser restent à construire.
2.2 Justification de l’action
Le programme s’inscrit dans l’objectif spécifique du Programme Indicatif de Coopération (PIC) maroco-‐belge pour la période 2006-‐2009, qui vise plus particulièrement à améliorer le bien être de la population rurale dans les régions du Souss-‐Massa-‐Drâa et du Tafilalet. Dans ce PIC il a été stipulé que les deux parties conviennent de réserver une enveloppe de 27,5 millions Euro pour des interventions dans le secteur des infrastructures de base, et plus particulièrement, une enveloppe de 16,5 millions Euro en ce qui concerne l'eau potable.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
(avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
OG : Les Conditions de vie des populations rurales sont améliorées par la mise à disposition de l’eau potable OS : Les populations rurales du Souss Massa Draa et Tafilalet ont accès de manière durable à l'eau potable en qualité et quantité suffisantes 1-‐ Résultat intermédiaire 1 : « 45.000 habitants sont alimentés en eau potable à partir de projets structurants » 2-‐ Résultat intermédiaire 2 : « 25.000 habitants sont alimentés en eau potable à partit de systèmes d’AEP autonomes » 3-‐ Résultat intermédiaire 3 : « les capacités des services décentralisés de l’ONEP sont renforcées dans la région de Souss Massa pour la mise en oeuvre des systèmes d’AEP en milieu rural »
2.4 Montage institutionnel de l’action
La partie marocaine désigne l’ONEP comment entité responsable pour l’exécution du programme. La partie belge désigne la CTB comme entité responsable.
Pour assurer le pilotage et le suivi du programme, divers mécanismes sont prévus :
-‐ un coordinateur national (dont le rôle n’est pas suffisamment bien défini dans le DTF)
-‐ un Comité de Pilotage annuel
-‐ un Comité de Coordination et de Suivi Technique
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
Faciliter l’approvisionnement en eau répond à un besoin pratique des femmes. La supposition que les femmes aient du temps pour développer des AGR et ainsi augmenter leur revenu étaient à vérifier. La supposition que les filles fréquentes plus l’école étaient à vérifier également.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Dans le cadre de la coopération bilatérale, la CTB n’a pas eu à choisir l’organisation partenaire ; en plus l’ONEP est une organisations genre spécifique ou sensible => mais un partenaire technique dans le domaine de l’EAU
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+
p.a.
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action3
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Une attention en général pour la participation des populations mais ne pas en termes de genre
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
DTF : pas de référence aux spécificités H/F pourtant il y a des opportunités à saisir :
p.10 point 1.3.3 Implication des communes rurales : « avant de réaliser un projet d’AEP rural, une démarche participative est entreprise avec les communes et les futurs bénéficiaires de l’eau »
point 1.4 Stratégie de l’ONEP en matière d’AEP rural => point 1.4.3 « le guide d’animation sociale est remis aux équipes de mobilisation sociale (EMS) qui sont mobilisés pour informer, sensibiliser et impliquer les populations dans toutes les étapes du cycle d’un projet
Résultat 3 : les capacités des services décentralisées de l’ONEP sont renforcées pour la mise en œuvre des adductions d’eau potable en milieu rural dans la région de Souss Massa : p.ex. en incluant des aspects en lien avec les besoins spécifiques des H/F
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Pas d’objectifs ou résultats ni d’indicateurs genre spécifiques
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Remarque dans le rapport du comité de contrôle de qualité : « l’aspect genre est à compléter »
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
rapport annuel 2009 :
§ La sélection des projets à réaliser sur des points d’eau aménagés s’est heurtée à des problèmes de disponibilité de la ressource souterraine, de droits d’eau et de conflits divers entre les futurs usagers.
§ activités de sensibilisation => Phase d’information, de diagnostic et de démarche participative avec la population : cette phase à pour but de diagnostiquer la situation, de confirmer la capacité financière, de désigner un comité villageois en liaison avec l’ONEP : Les représentants des douars présents aux réunions : 2910 (dont 810 femmes)
Rapport annuel 2010 : 4.5.3.5 Intégration « genre » et « environnement » : L’aspect genre est pris en compte à la fois par le projet qui a recruté des animatrices et par l’organisation de réunions pour faire participer et impliquer les femmes dans tout le processus des projets d’AEP. Rapport annuel 2011 : punt 4.1 Genre Dans le secteur de l’eau mais c’est également valable pour l’assainissement, l’approche techniciste de ces secteurs ne favorise pas les chances de trouver des compétences en genre. Faute d’une ligne directrice genre dans le DTF, les actions restent cantonnées au bon vouloir des individus. Ceci dit, le BAGL et ses équipes d’animation ont la motivation et une sensibilité sur ces questions. Faut t’il souligner que dès le début du programme PAGER les équipes d’animation recrutées sur les programmes soutenus par le Belgique ont toujours été mixtes. Il faut rappeler qu’en l’absence de formation en matière du genre il y a une incompréhension et une confusion de l’approche genre. Malgré toutes ces contraintes et ces faiblesses, la femme rurale dans la société en lui ouvrant la voie vers une autonomie financière grâce au temps économisé sur son calendrier journalier surcharge par la collecte de l’eau. La disponibilité de l’eau à l’intérieur des maisons contribue à l’encouragement de la scolarisation
des filles généralement charges de son puisage. Rapport annuel 2012 : En l’absence de d’indicateurs de références, il est difficile de vérifier que le taux de scolarisation augmente, difficile de mesurer l’impact sur la santé et l’utilisation du temps libéré pour les femmes. Thèmes transversaux => les mêmes remarques que dans le rapport 2011 3.1 Genre Dans le secteur de l’eau, mais c’est également valable pour l’assainissement, l’approche techniciste de ces secteurs ne favorise pas les chances de trouver des compétences en genre. Faute d’une ligne directrice genre dans le DTF, les actions restent cantonnées au bon vouloir des individus. Ceci dit, le BAGL et ses équipes d’animation ont la motivation et une sensibilité sur ces questions. Faut t’il souligner que dès le début du programme PAGER, les équipes d’animations recrutées sur les programmes soutenus par la Belgique ont toujours été mixtes. Il faut rappeler qu’en l’absence de formation en matière du genre il y a une incompréhension et une confusion de l’approche genre. Malgré toutes ces contraintes et ces faiblesses, le programme contribuera à renforcer le rôle de la femme rurale dans la société en lui ouvrant la voie vers une autonomie financière grâce au temps économisé sur son calendrier journalier surchargé par la collecte de l’eau. La disponibilité de l’eau (BI) à l’intérieur des maisons contribue à l’encouragement de la scolarisation des filles généralement chargées de son puisage. On espère que le programme Eau pourra bénéficier de l’expérience de l’experte genre nouvellement recrutée à la CTB Maroc. 6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
voir point précédent
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Point 5.2.1 « Egalité entre femmes et hommes » du rapport d’évaluation à mi-‐parcours : Le programme contribuera à renforcer le rôle de la femme rurale dans la société en lui garantissant une autonomie financière grâce au temps économisé sur son calendrier journalier surchargé par la collecte de l’eau. » Les femmes d’Ait Milk ont confirmé leur volonté d’investir le champ du travail salarial rémunérateur et la pratique d’activités génératrices de revenus après l’abolition de la corvée de l’eau. La disponibilité de l’eau à l’intérieur des maisons va certainement contribuer à l’encouragement de la scolarisation des filles généralement chargées de son puisage et du transport et regagner les bancs de l’école avec leurs semblables masculins. Absence de données désagrégées permettant d’évaluer l’impact social de l’adduction en eau sur la scolarité, le temps des femmes, les AGR… Le rapport d’évaluation ne fait que confirmer les suppositions mais pas sur base de données car la remontée de l’information de terrain n’est pas systématique. Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L L L
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L E L L
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action L
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
Rapport annuel : « Il faut rappeler qu’en l’absence de formation en matière du genre il y a une incompréhension et une confusion de l’approche genre. Faute d’une ligne directrice genre dans le DTF, les actions restent cantonnées au bon vouloir des individus. On espère que le programme Eau pourra bénéficier de l’expérience de l’experte genre nouvellement recrutée à la CTB Maroc. » Evolution :
• Les capacités des services décentralisées de l’ONEP sont renforcées pour la mise en œuvre des adductions d’eau potable en milieu rural dans la région de Souss Massa pour la prise en compte des aspects sociaux y compris les besoins spécifiques des H/F.
• Renforcement des connaissances en genre du personnel du BAGL (dans le cadre du projet de l’assainissement) par la formation de la CTT genre de la CTB : la budgetisation genre ; la participation de la femme dans la vie publique.
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
Un guide d’animation sociale a été remis aux équipes de mobilisation sociale (EMS) qui avaient comme tâche d’informer, de sensibiliser et d’impliquer les populations dans toutes les étapes du cycle du projet.
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
La cellule de mobilisation sociale, rebaptisée « bureau d’appui aux gestionnaires locaux – BAGL » a enregistrée de bons résultats en 2009 concernant la mise en place de la collecte des contributions
financières. Ses interventions efficaces dans la gestion de conflits et sa visibilité au sein de la DR1 en font un intermédiaire incontournable dans les relations ONEP / collectivités / bénéficiaires.
La mise en place d’un Bureau d’Appui à la Gestion Locale (BAGL) est une nouveauté pour l’ONEE qui ne disposait pas d’un « service social » auparavant.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐+ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa
p.a.
p.a.
politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
besoins pratiques : = effets directement liés au programme
• l’approvisionnement en eau => allégement des tâches des femmes et des filles
intérêts plus stratégiques
• effet indirect : temps libre pour entreprendre des activités économiques = renforcement de la position sociale des femmes au sein des ménages
• effet indirect : l’encouragement de la scolarisation des filles
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
45.000 habitants (dont +/-‐ 50 % de femmes/filles) sont alimentés en eau potable à partir de projets structurants 25.000 habitants (dont +/-‐ 50 % de femmes/filles) sont alimentés en eau potable à partit de systèmes d’AEP autonomes
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
-‐+
-‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation/connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Malgré toutes ces contraintes et ces faiblesses, le programme contribuera à renforcer le rôle de la femme rurale dans la société en lui ouvrant la voie vers une autonomie financière grâce au temps économisé sur son calendrier journalier surchargé par la collecte de l’eau. La disponibilité de l’eau (BI) à l’intérieur des maisons contribue à l’encouragement de la scolarisation des filles généralement chargées de son puisage. Mais : « En l’absence de d’indicateurs de références, il est difficile de vérifier que le taux de scolarisation augmente, difficile de mesurer l’impact sur la santé et l’utilisation du temps libéré pour les femmes. »
o Les filles libérées de la corvée d’eau ont plus de possibilité de se donner aux devoirs pour l’école. Le transport des élèves pose problème à plusieurs endroits mais des initiatives intéressantes dans certaines localités peuvent être partagées.
o Niveau d’alphabétisation a augmenté grâce au fait que les F suivent (plus que les H) les cours alphabétisation (incluent l’alpha juridique).
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Une meilleure qualité de l’eau pour la consommation et une meilleure hygiène contribuent à une meilleure santé => pas de données mais des témoignages mais l’assainissment au milieu rural reste un grand défi.
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Il est certain que le programme a contribué à l’allégement des tâches des femmes rurales. Pour les femmes actives dans les coopératives (le couscous, l’argan, la couture) le gain de temps a contribué au renforcement de leur autonomie financière. Cependant il y a une forte demande en termes d’accompangnement pour rentabiliser le temps gagné de la part des femmes => c’est aussi une nécessité car les ménages qui doivent payer pour l’eau, une dépense régulière de plus pour eux. La stabilisation des gens dans les douars => stabilité de la main d’oeuvre.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
RAS
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
La place des femmes dans les associations est encore faible mais il y a des changements bien visibles aussi bien pour la participation des femmes dans les associations que dans la vie publique. Exemple d’une association à Ait Milk : 11 membres du bureau (10H et 1F) et 160 membres dont 70 F.
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐+ -‐+ +-‐
p.a. -‐+ p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes +-‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
RAS
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a.
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Pris sous contrat, le personnel est composé de 8 cadres dont 7 relèvent de la CTB :
-‐ 1 assistant technique International Chef de mission -‐ 2 animatrices -‐ 1 animateur -‐ 1 administratrice / comptable -‐ 1 sociologue -‐ 1 hydrogéologue -‐ 1 Chef de Bureau (dépendant de l’ONEP)
Les animateurs, animatrices et sociologue disposent de la qualification requise (background, expériences, esprit d’équipe, efficacité.) pour mener à bien la mission de l’animation sociale.
L’engagement de l’experte genre dans le cadre de l’initiative « Mainstreaming genre », mission d’intégration de l’approche genre dans les interventions de la CTB-‐Maroc.
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
RAS
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
Comité de pilotage H/F : 25 % F – 75% H moyenne de toutes les réunions des SMCL
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐-‐ -‐-‐ -‐+
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
RAS
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
Renforcement des capacités genre dans l’animation sociale mais quelles garanties ?
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Un meilleur accès à l’eau à travers des systèmes bien gérés contribue de façon durable à l’allègement des tâches des femmes à conditions que les aspects techniques et les aspects sociaux seront soutenus par les différentes parties prenantes (Etat, privé, société civile).
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
-‐+ -‐+ +-‐
p.a.
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
ANALYSE DU « PROJET DE DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE DES AMANDIERS DANS LA RÉGION DE L’ORIENTAL »
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Projet de développement de la filière des amandiers dans la région de l’oriental PROFAO
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD 3009879 Secteurs et sous-‐secteurs Agriculture et élevage -‐ Développement agricole Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 2011 Durée (envisagée) de l’action 84 mois + 12 (prolongation de la CS) Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
CTB
Organisation(s) partenaire(s) Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental à Oujda la Direction Provinciale de l’Agriculture (DPA) d’Oujda; la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de l’Oriental; l’Agence pour le développement Agricole (ADA) ; le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM)
Budget total (€) 7.741.659 Dh + 8.000.000 € Gender marker (base de données ODA) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Lancée en 2008 par le Gouvernement, le Plan Maroc Vert (PMV) est la nouvelle stratégie de développement du secteur agricole au. L’objectif est de redynamiser le secteur agricole pour qu'il devienne le principal moteur de croissance de l'économie dans les 10 à 15 prochaines années. Il s'agit d'une réforme qui englobe l'ensemble des filières agricoles du Maroc, tout en différenciant l’agriculture à forte valeur ajoutée (Pilier 1 du PMV) et la petite agriculture paysanne ou agriculture solidaire (Pilier 2 du PMV). Cette stratégie du PMV bénéficie d’un fort soutien politique au plus haut niveau de l’État. La mise en oeuvre du PMV s’accompagne d’une série importante de réformes institutionnelles, entre autre: (i) la réorganisation du MAPM au niveau central, (ii) la création de l’Agence pour le Développement Agricole (ADA), (iii) la mise en place de 16 Directions Régionales de l’Agriculture (DRA), (iv) la réorganisation des chambres d’agriculture (v) la création d’un « Centre de développement des ressources du Pilier II » (CDR) et, (vi) la création de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et (v) : la création de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA).
Le Plan agricole régional (PAR) de l’Oriental comprend 60 projets potentiels, dont 19 de type « Pilier II ». Les grandes ambitions, caractéristiques de la région, sont pour le Pilier II : Reconversion des céréales en olivier et en amandier, valorisation des produits de terroirs notamment, les nèfles de Zegzel, les truffes du désert, les caprins de Talsint.
Les principaux défis de l’agriculture dans la zone du projet sont :
§ des revenus agricoles faibles et aléatoires en provenance de la céréaliculture § l’impact croissant de la contrainte climatique, suite au changement climatique § l’absence de transformations de la production amandicole dans la zone du projet § un tissu hétérogène d’OP et d’autres associations à renforcer.
Actuellement (avril 2014) des restructurations organisationnelles sont initiées. Elles concernent la réorganisation des services de la DPA à travers la création de l’ONCA en tant que mécanisme d’accompagnement. Dès lors, les Centres de Travaux (CT) seront réaffectés à l’ONCA d’où une certaine instabilité observée sur le terrain.
2.2 Justification de l’action
Le Projet de développement de la filière des amandiers dans la région de l’Oriental (PROFAO) est un projet de filière du Pilier II du Plan Maroc Vert, visant à sécuriser les activités de production et les revenus des exploitations agricoles situées dans les milieux à économie fragile. Le PROFAO, qui appuiera essentiellement l’agriculture pluviale, intervient dans un contexte agro-‐écologique particulièrement contraignant. En effet, les apports pluviométriques, déjà faibles dans une grande partie de la zone du projet, ont, depuis le milieu du siècle dernier, connu une forte baisse. Cette tendance est confirmée par une irrégularité accrue des rendements agricoles, des accidents climatiques et l’augmentation de l’évapotranspiration. La stratégie du projet vise à atténuer ces impacts et risques : la reconversion et la diversification des assolements -‐ le remplacement immédiat ou progressif des cultures annuelles par de l’arboriculture -‐ permettra à la fois d’augmenter les revenus agricoles et d’en diminuer les fluctuations annuelles. De surcroît, le PROFAO favorisera : (i) le recours aux techniques de récolte des eaux de ruissellement, (ii) le recours à des techniques améliorées d’implantation des vergers et (iii) la promotion d’un éventail suffisamment étendu d’espèces rustiques (dans les zones du projet qui seraient climatiquement trop marginales pour y installer des vergers d’amandiers). Au total, le projet prévoit ainsi l’implantation de 6.000 hectares de nouveaux vergers, majoritairement constitués d’amandier.
Le projet favorisera une meilleure valorisation des amandes par l’installation d’une quinzaine d’unités de conditionnement et/ou de transformation, de taille petite et moyenne, au profit des groupements de bénéficiaires du projet.
Enfin, le projet attachera, au-‐delà de ses aspects techniques et économiques, l’importance nécessaire : § au renforcement, des compétences des agriculteurs et d’un large éventail d’acteurs d’appui au
développement agricole pendant toute la durée du projet ; § à la recherche-‐action, qui visera à améliorer, à moyen terme, les trains techniques d’installation et
de conduite des vergers, ainsi que de la transformation agro-‐alimentaire; § à la capitalisation (i) des acquis technico-‐économiques du projet et (ii) des progrès concrets
enregistrés pour ce qui est de plusieurs thèmes transversaux importants pour la mise en oeuvre du Plan Maroc Vert (ingénierie sociale, agrégation, approche participative, modèles de contractualisation adaptative, etc.)
2.3 Objectifs majeurs de l’action
(avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
OG : Contribuer à l’amélioration des revenus des populations de la région de l’Oriental. OS : La filière des amandiers est mieux développée, valorisée et gérée de manière durable par les populations locales (hommes – femmes) des communes rurales concernées
R1. Une stratégie d’extension et de conduite des vergers tenant compte des contraintes et opportunités physiques et techniques est mise en oeuvre.
R2. La filière est plus productive de valeur ajoutée locale et renforcée par une meilleure organisation interne. R3. La filière est mieux soutenue par les différents acteurs d’appui. R4. Les enseignements spécifiques et généraux du projet sont capitalisés et diffusés au profit de la filière et du PMV.
2.4 Montage institutionnel de l’action
Un Responsable National assure la mise en oeuvre, la gestion, la coordination et la supervision de l’exécution des prestations du projet avec un assistant technique national coresponsable, spécialisé en développement de filière, recruté par la CTB – Avec un point focal au niveau central du MAPM.
Les acteurs principaux intervenant dans la mise en oeuvre de l’intervention sont les suivants : Au niveau régional : Les services déconcentrés du MAPM : DRA, DPA et CT de Tafouralt, de Taourirt, d’Oued Isly, de Ain B Mathar et d’El Aioune ; Les Communes rurales concernées par l’intervention ; La Chambre régionale d’agriculture ; Les acteurs économiques et prestataires de service ; Les porteurs de projets (population) ; ·∙ Les acteurs du Comité technique de Suivi. Au niveau central : le Comité de Pilotage.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre de la Belgique.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
Le renforcement du pouvoir économique des femmes fait partie de la proposition par l’approche du mainstreaming mais aussi par des actions spécifiques.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
En tant que programme de coopération bilatérale il n’y a pas eu de choix à faire ; les organisations partenaires ne sont pas genre spécifique ou sensible mais des partenaires techniques dans le domaine de l’agriculture (ONCA actuellement)
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et
-‐+
p.a
intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action4
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
La mission exploratoire s’est déroulé en juin 2010 : un des principes qui ont fait l’objet d’un consensus lors du débriefing concerne le genre: « Des activités liées à la gestion durable des ressources naturelles et l’intégration du genre seront prévues. »
Le rapport de formulation, point « Thèmes transversaux : la prise en compte du changement climatique et de critères agro-‐écologiques dans le choix des périmètres et les méthodes de plantations constituent des axes essentiels du projet, les questions du genre seront prises en compte avec attention. »
Dans la fiche d’identification : un chapitre « Egalité des chances » :
« Le montage du projet prévoit la réalisation d’objectifs de production et de valorisation au niveau de 14 communes rurales de la province d’Oujda au profit de 3.410 agriculteurs qui seront organisés autour d’organisations professionnelles existantes, ou à créer si le besoin est confirmé. L’égalité des chances entres les bénéficiaires (hommes et femmes) est considérée comme la clef de succès du projet et c’est elle qui garantirait sa durabilité. Des gardes fous seront mis au point conjointement par la direction du projet, l’assistance technique et la société civile, pour permettre une équité à tous les niveaux, en toute transparence et en impliquant à la fois les hommes et les femmes. »
GROUPES CIBLES
Les groupes cibles directs du projet sont les agriculteurs/trices des 14 communes retenues. Néanmoins, et compte tenu du fait que le PMV base sa démarche sur le partenariat, la priorité sera accordée aux agriculteurs organisés en association et/ou coopérative. Ceci implique que ces organisations soient intégrées dans toutes les étapes depuis l’analyse jusqu’à la mise en oeuvre des activités du projet, ce qui peut constituer une garantie pour la pérennisation des actions du projet.
L’autre groupe cible prioritaire concernera les femmes, du fait que l’une des actions transversales prévue dans le PMV est d’adopter l’approche « Genre » et de prévoir même des actions spécifiques pour l’intégration de la femme au développement. Le projet portera une attention particulière aux jeunes filles et fils des agriculteurs, qui bénéficieront de sessions de formation professionnelle par apprentissage pour des métiers d’agricultures en matière de techniques culturales, notamment en arboriculture fruitière.
4 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
DTF : Analyse genre assez élaborée sous 3 angles :
Rôles actuels des femmes dans l’agriculture de la zone d’intervention. Atouts et contraintes de la femme dans la zone du projet Impacts du projet sur la situation de la femme.
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
OS : La filière des amandiers est mieux développée, valorisée et gérée de manière durable par les populations locales (hommes – femmes) des communes rurales concernées
Mais : pas de résultats ni d’indicateurs genre spécifiques – il y a eu ajout des indicateurs genre après l’analyse élaborée par la CCT Genre de la CTB.
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Pas de référence au genre dans le rapport du comité de contrôle de qualité
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Elaboration du baseline : le consultant responsable pour la collecte des données pour le baseline n’a pas réellement pris en compte les aspects genre malgré les instructions de la CTT Genre de la CTB =>
Rapport annuel « Malgré les conseils et les apport fournis par l’expert genre de la CTB à Rabat et contrairement aux TDR dans lesquels le genre a été retenu comme un critère à évaluer a omis de traiter de l’égalité de genre sachant que l’Objectif Spécifique (OS) formulé au départ postule que: « La filière des amandiers est mieux développée, valorisée et gérée de manière durable par les populations locales (hommes – femmes) des communes rurales concernées » et partant que l’égalité des genres dans la BL suppose la prise en compte de cette préoccupation aussi bien dans la collecte des données que dans la revue du cadre logique, chose que le rapport n’a pas pris en considération ; des remarques et suggestions ont été formulées au prestataire dans ce sens lors de la réunion tenue avec le consultant. »
A ce stade de la mise en œuvre, l’accent est surtout mis sur l’accès des femmes aux plantations, premier service fourni par le projet. Partant du concept clé en main du PMV et de la condition que les bénéficiaires soient organisés en OP, l’accès des femmes aux plantations constitue un préalable à ce qu’elles soient membres des OP et potentiellement dans les mécanismes de gestion de ces dernières et des unités de valorisation à mettre en place. Les options à prendre pour l’installation des unités de transformation sont à l’étude et l’intérêt des femmes est un facteur qui sera pris en considération.
Formations : une attention à la participation des F dans les formations (4j à Oujda) sur l’amandier, la confiance en soi, la communication (11F + 14H).
renforcement des connaissances des techniciens p/r l’approche genre avec l’appui de la CTT Genre de la CTB à travers une démarche « formation-‐action » e.a. lors de l’analyse genre
La formation de la direction du projet sur la Budgétisation sensible au genre et l’adoption de l’outil « Gender Budget Scan » dans le rapportage annuel.
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Dans le rapport annuel 2011 pas d’info sur le genre
Dans le rapport annuel 2012 : point 3.1 Genre
“La mise en oeuvre du projet a pris en considération les préoccupations de genre dans la collecte des données pour la Baseline. En outre, les premiers constats sur le terrain ont permis d’identifier plusieurs contraintes qui seront prises en considération dans la stratégie opérationnelle d’intégration du genre dans la mise en oeuvre du projet. Un début d’implication des femmes bénéficiaires du projet a été remarqué au courant de cette année. Il s’agit du suivi de près de leurs parcelles bénéficiaires des travaux de plantation et de leur participation aux voyages d’études réalisées par le projet. C’est le cas précis de quelques femmes au niveau de la commune rurale de Ain Sfa qui s’intéressent au sort de leurs vergers plantés dans le cadre du PROFAO.”
Avec l’analyse genre le programme est plus outillé pour assurer le suivi de la prise en compte de l’aspect genre.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
pas encore une évaluation
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E E E L A A
p.a.
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
« chapitre sur l’engagement d’une conseillère technique thématique genre : ses TdR dans le rapport annuel 2012
« Par ailleurs, l’équipe du projet est sensibilisée sur les concepts et outils de l’intégration des préoccupations de genre dans le projet et a été sera impliquée dans la réalisation de l’analyse genre ce qui a renforcé son appropriation de l’approche. »
Constat de terrain a montré que l’équipe technique a bénéficié de la formation après plaidoyer renforcé de la part de la CCT genre auprès de la direction du programme car il y avait d’autres priorités.
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
Une feuille de route de l’intégration du genre dans la mise en œuvre précise les principes à prendre en considération dans la mise en œuvre et les axes d’intervention
Pour les besoins de l’analyse genre, la démarche et les outils de collecte de données ont été développés et partagés avec l’équipe du projet
La direction du projet a bénéficié d’une formation genre et budget sensible au genre (BSG) en 2013 et l’outil Gender Budget Scan a été adopté pour le rapportage (voir rapport d’activité 2013)
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
Application de l’analyse genre et renforcement des connaissances des techniciens p/r l’approche genre avec l’appui de la CTT Genre de la CTB à travers une démarche « formation-‐action » e.a. lors de l’analyse genre.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
+-‐ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a.
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
besoins pratiques : augmentation du revenu à travers
les activités agricoles => amandiers les activités de transformation : l’installation des unités de transformation sont à l’étude et l’intérêt des femmes est un facteur qui sera pris en considération.
intérêts stratégiques :
une attention est apportée aux femmes pour bénéficier des plantations et des autres services offerts par le projet (formation, échanges,…. pouvoir se positionner dans la filière amandier pas nécessairement au niveau du concassage manuel mais aussi plus haut dans la chaîne de valorisation des produits comme l’huile, produits cosmétiques, etc. ; seules les femmes veuves ou chefs de foyer ont la possibilité de contractualiser directement avec le projet. Les autres sont toujours obligées (vue les coutumes) de se faire représenter par un « tuteur » male
s’organiser en coopératives pour mieux se positionner dans la filière
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
En 2013 le programme a obtenu que 21% des bénéficiaires des plantations soient des femmes ce qui dépasse le taux cible de 10% et serait due à une meilleure communication avec les groupes cibles.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
-‐+
-‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l ’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation -‐ connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Renforcement des capacités : le principe de reconversion/diversification des cultures
Connaissances acquises nouvellement sur la culture de l’amandier, la confiance en soi, la communication (4j)
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
RAS
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Les femmes chef de ménage (et autres) qui sont propriétaires de terres auront accès aux bénéfices des plantations – le taux est encore faible (exp. Sur 120 bénéficiaires, il y a 5 femmes qui ont signé à Ain Sfa)
Un certain enthousiasme pour travailler la terre, aussi de la part des jeunes (?)
Remarque : le projet n’est pas arrivée à l’étape de profiter des bénéfices de l’amandier ; les bénéfices ne sont vraiment effectifs qu’après les 4-‐5 ans.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Les femmes (sans mari actif) ont compris qu’elles sont capables de travailler la terre – elles sont fières de pouvoir subvenir dans leurs propres besoins. Les femmes sortent plus, ne se cachent pas, elles peuvent voyager, connaître d’autres expériences. Dans la région un petit pool de femmes perçues comme leaders est constitué. Nous les retrouvons dans pratiquement toutes les activités développées dans le cadre du programme. Il s’agit essentiellement des Jeunes filles (dans les associations) , les femmes veuves, divorcées ou ayant en charge un mari sans travail ou handicapé. 5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Le fait de s’organiser en association pour pouvoir participer au programme – un lieu de rencontre, d’alphabétisation, d’échanges sur la santé, etc. Redynamisation des associations à cause du programme PROFAO et parfois avec des risques d’instrumentalisation par les pouvoirs publics locaux. La participation des femmes dans les associations est encore faible. Création d’autres associations en concurrence avec les associations déjà implémentées avec les unités de transformation en perspective. 6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Chaque renforcement du pouvoir économique des femmes porte en lui même les changements potentiels en termes de rapports de pouvoir hommes/femmes au niveau du ménage et au niveau communautaire. Un constat à relever cependant, les perceptions des hommes vis à vis des femmes ont évolué. Les femmes qui travaillent dans l’amandier sont positivement perçues. Par ailleurs, les femmes ont joué un rôle important bien qu’informel dans les décisions selon les hommes rencontrés (membres, bénéficiaires des associations).
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation-‐connaissances
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐+ p.a -‐+ -‐+ -‐+ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes -‐+
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
Une forme de violence juridique a été constaté : il s’agit de deux cas de mariage médité par l’oncle avec pour objectif de garder la main mise de la terres leur appartenant.
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a.
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Oui – voir la stratégie genre de la CTB – l’engagement de la Conseillère technique thématique genre.
Appui stratégique : Les actions inscrites au niveau stratégique permettent de disposer de données pour faciliter le processus de prise de décision et garantir l’institutionnalisation des préoccupations de genre dans la mise en œuvre du projet et dans les interventions de la CTB. Elles concernent particulièrement, la réalisation du profil genre Maroc, région et secteur et l’élaboration d’outils et de guidelines pour garantir l’institutionnalisation de l’approche genre aussi bien au niveau du processus de gestion de la représentation qu’au niveau de la gestion des interventions de la CTB au Maroc. Par ailleurs, l’intervention de la CTT genre répond aux principes suivants dans l’intégration de l’approche genre dans la mise en œuvre de toutes les actions :
§ Accompagnement des partenaires pour l’appropriation des questions de genre et appui pour l’institutionnalisation de genre au niveau des structures centrales et régionales : ce qui a été réalisé c’est : (i) formation des membres d’associations, des techniciens sur le genre ; cependant les fonctionnaires de la DPA n’y ont participé ; il est encore tôt de parler d’appropriation et encore moins d’institutionnalisation à ce niveau de travail mené jusque là ; (ii) accompagnement dans la réalisation d’une « formation-‐action » Une remarque est à retenir : la CCT genre s’est adressée spécifiquement aux femmes sur le terrain.
§ Mise en place de mécanismes au niveau des projets pour assurer le suivi de l’intégration du genre dans la mise en œuvre (point focal, commission, comité,…) : si actuellement l’absence de mécanismes genre est observée une prise de conscience sur la nécessité et l’intérêt de mettre en place d’un point focal dans le programme au niveau régional est acquise. Il aura pour charge d’être l’interface entre le CCT Genre CTB et les acteurs régionaux concernés par le PROFAO
§ Développement des compétences locales en matière de genre et droits humains : formations en genre
§ Réalisation des actions en partenariat avec les acteurs de la société civile au niveau local pour assurer la durabilité (critères de sélection et modalités du montage institutionnel à définir) : la démarche de mise en place d’une association professionnelle pour initier le PROFAO a permis une dynamisation des associations déjà en place et la création d’association à la carte ; une opportunité se présente pour privilégier l’organisation des femmes en coopérative pour la mise en place des unités de transformation de l’amandier est présente. Cependant elle nécessite un accompagnement en termes de renforcement de capacités organisationnelles, juridique, relationnelles, gestionnaire) en s’inspirant des coopératives féminines déjà opérantes dans la région. Nous avons noté la disposition de certaines coopératives de mettre à profit leurs expériences d’accompagnement.
§ Implication de tous les acteurs dans le processus de prise de décision quant aux actions à mener et les modalités de leur mise en œuvre (ateliers de concertation, formation, évaluation,… (vérifier composition du comité de pilotage)
§ Application, au niveau des activités du projet, des principes de discrimination positive notamment pour l’Empowerment des femmes/filles afin de développer leurs capacités intrinsèques pour leur permettre de prendre en compte leurs besoins pratiques et défendre leurs intérêts stratégiques : si en perspective des unités de transformation sont gérées exclusivement par les femmes, cette donnée peut être perçue comme une discrimination positive.
§ Cibler les hommes dans les actions de sensibilisation et leur mobilisation autour des questions de genre tant au niveau des interventions qu’au niveau de la représentation;
§ Capitalisation des processus, leçons apprises et bonnes pratiques : pas encore
La réalisation de mission de terrain pour le coaching et l’accompagnement de l’équipe de terrain pour la collecte des données relatives à l’analyse genre du PROFAO, particulièrement les données relatives à l’analyse des parties prenantes; l’analyse et le commentaire des livrables des rapports des études lancées par le projet PROFAO : le rapport de l’étude Ligne de base du projet PROFAO.
Pour le projet PROFAO et compte tenu de la mobilité des ressources humaines au niveau de la DRA et de la DPA suite au processus de restructuration que connaît le ministère de l’agriculture et particulièrement suite à la création de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) qui a amené à la dissolution des CT, principaux acteurs au niveau local, et en attendant de stabiliser la cible au niveau des partenaires du projet (OP, coopératives, bénéficiaires,…) la formation sera programmée en concertation avec la coresponsable et le nouveau responsable national du projet qui reste disposé à apporter son appui selon la disponibilité des fonds . Par ailleurs, les démarches seront entreprises pour faire bénéficier les partenaires du projet des opportunités qu’offre le programme Bourses.
Dans la zone d’action du PROFAO et dans le cadre de l’identification d’acteurs locaux de la société civile travaillant sur l’égalité des genres, une séance de travail était organisée avec Mme Latifa Bouazza, membre de la commission régionale du Conseil National des Droits de l’Homme et une liste des ONG actives et est identifiée.
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
RAS
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
La coresponsable du projet est une femme et le pourcentage des femmes dans la direction du projet est de 2/3 (Coresponsable, RAF et responsable national) et par rapport à l’équipe 2/7 (Coresp/RAF et Resp National et techniciens) Le comité de pilotage est présidé par le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM). Le Comité de pilotage est composé des membres suivants ou leurs représentants : ·∙ le Directeur général de l’ADA ; ·∙ le Directeur de la Stratégie et des Statistiques du MAPM, ·∙ le Directeur Financier du MAPM; ·∙ le Directeur du Budget du Ministère de l’Economie et des Finances,
Ordonnateur national ; ·∙ le Représentant Résident de la CTB à Rabat, Coordonnateur ; ·∙ le Directeur Régional de l’Agriculture (DRA) de l’Oriental ; ·∙ le Directeur Provincial de l’Agriculture (DPA) d’Oujda ; ·∙ Un représentant de la profession agricole (CRA ou représentant de filière) ; ·∙ Toute personne invitée par le Comité de pilotage en qualité d’observateur ou d’expert. Le Responsable et le Coresponsable CTB participeront aux réunions du Comité de pilotage en qualité d’observateurs et seront chargés de la rédaction du procès verbal.
Constat : absence de structures féminines dans les mécanisme mise en place pour assurer le pilotage et suivi Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
+-‐ -‐-‐ -‐-‐ -‐+
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Le fait que l’approche est prise en compte à travers la formulation d’indicateurs genre à la base de l’analyse genre réalisée représente une garantie potentielle de pérennisation de la prise en compte du genre dans le cycle de projet.
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
A ce stade d’avancement ce serait trop tôt de se prononcer par rapport à la durabilité au niveau méso et macro. Par rapport au niveau micro, il est à noter un certain nombre de femmes ont pu contracter par elles même avec le programme. Ces femmes propriétaires de terres peuvent sur le moyen et long terme jouir des bénéfices provenant de leur terre et de leurs efforts.
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
DTF : La prestation contribue à l’atteinte des Objectifs de millénaire pour le Développement notamment l'Objectif n° 1 : « Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim » et l'Objectif n° 7 : « Assurer un environnement durable ». Elle contribue aussi à l’Objectif n° 3 : « promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
-‐+
p.a. -‐+
p.a.
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
ANALYSE DE L’ACTION « RENFORCEMENT DES CAPACITES D’UN RESEAU D’ACTEURS DE CHANGEMENT SOCIAL »
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Renforcement des capacités d’un réseau d’acteurs de changement social
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD 3012102 Secteurs et sous-‐secteurs Multisector général Modalité (aide projet, …) Aide Projet Démarrage effectif de l’action 2011 Durée (envisagée) de l’action 2012-‐2013 Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
Solidarité Socialiste
Organisation(s) partenaire(s) (RESAQ) – AFAQ -‐ AJR Budget total (€) 566.963 Gender marker (base de données) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 2 Gender marker (score consultant ex post) 2
2. Description sommaire de l’action (maximum 1 page)
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
La région du Grand Casablanca concentre plus d'un tiers des bidonvilles du Maroc, et 500.000 Casablancais vivent dans ces baraques de fortune. La grande majorité des habitants de ces bidonvilles et quartiers populaires est contrainte d’exercer l’une ou l’autre activité économique ou de trouver un emploi dans le secteur informel qui exerce un rôle important dans les fonctions économiques et aussi dans la régulation sociale du pays. Après avoir été traité négativement dans les années 60 et 70, il y a une tendance actuelle au Maroc à considérer le secteur informel comme pouvant être le ferment du développement. Mais il faut toutefois nuancer cette perception positive parce que le secteur informel est vulnérable et est soumis à de nombreuses contraintes. Sans compter que l’emploi généré est souvent de l’auto-‐emploi ou du travail en associations à risque ou encore du travail à domicile des femmes, aides familiales, apprentis… qui utilise des catégories de personnes vulnérables dans des conditions difficiles, non réglementaires et exposées à l’irrégularité des revenus généralement faible. La politique de l’Etat est faible pour faire face à cette situation et se limite à quelques timides initiatives en matière de crédit, de formation et de lutte contre la pauvreté (INDH). Par contre, certaines ONG de micro-‐finance et institutions internationales sont devenues des acteurs de taille en créant des programmes de microcrédit pour les personnes de ce secteur. Mais les perspectives et politiques pour ce secteur devraient s’inscrire dans une volonté de réduire les disparités de genre (femmes, enfants), de mettre en place un filet de protection sociale minimum, d’améliorer les conditions de travail en particulier pour les catégories les plus vulnérables (enfants), mais aussi les travailleurs de l’auto emploi, les non qualifiés, les apprentis, les marchands ambulants, d’assurer un meilleur accès aux services de base (formation, éducation,..). Le mouvement du 20 février (M20F) inspiré par les printemps arabes a déjà trois ans. Malgré une mobilisation importante de la population, les formations politiques divisées et peu mûres ont manqué le rendez-‐vous d’un pacte démocratique de substitution au régime en place. Le pouvoir a pu contenir
intelligemment « son printemps » comme il l’a toujours fait face aux mouvements de protestation populaire depuis l’indépendance. De surcroit, il a récolté les fruits de 5 mois de forte mobilisation, notamment avec la nouvelle constitution censée garantir aux citoyens plus de démocratie, de stabilité ainsi qu’une lutte contre la corruption. Mais les promesses n’ont pas été tenues et les déceptions nombreuses : consécration de la politique de l’impunité, recrudescence de procès politiques contre les journalistes et militants, réforme de la justice contestée par les avocats et juges, dégradation sociale de couches de plus en plus large de la population tandis que les rentes et passe-‐droits profitant aux détenteurs du pouvoir fleurissent, durcissement de ton contre une culture alternative, officieuse portée par des jeunes qui occupent l’espace publique pour s’exprimer. Pourtant, malgré les tentatives de récupération, le M20F est plus qu’enraciné dans la société. Son principal acquis est d’avoir ouvert une brèche. Il a pu façonner la relation entre le pouvoir et le citoyen, dissipant la peur tétanisante. Ce changement de paradigme a impacté les structures existantes politiques, syndicales et associatives. La poursuite de la mobilisation est nécessaire pour procéder à une transition ordonnée et pacifique vers une souveraineté populaire dans des conditions optimales, et cette fois avec les partis politiques qui n’auront plus droit à l’erreur. 2013 a été marquée par l’immobilisme de la vie politique qui influence le déroulement du programme. L’élaboration des lois organiques censées appliquer les principes de la nouvelle constitution a été bloquée faute de consensus entre des deux chambres parlementaires. La date des élections communales et régionales est sans cesse repoussée. Initialement prévues pour l’automne 2012, les élections sont maintenant reportées en 2015. Au niveau régional, la municipalité de Casablanca ne dispose toujours pas d’un plan de développement local mais seulement des plans sectoriels. Les budgets sont gelés et affectés essentiellement au chantier du port maritime de Casablanca. Les communes ne bénéficient que de budgets minimums de fonctionnement.
2.2 Justification de l’action
Le programme 2011-‐2013 (suite du programme 2008-‐2010) axe son intervention sur les problématiques vécues par les personnes concernées par le travail informel. Celles-‐ci vivent généralement avec peu de perspectives dans des quartiers insalubres, peu équipés en services sociaux de base (ou qui en tout cas s’ils existent, sont peu accessibles). Et les logements exigus et minimalistes posent des problèmes au quotidien… Il est question ici du droit au logement décent, à des espaces verts, des routes et des trottoirs, un ramassage d’ordures, à l’eau potable et à l’électricité, un transport public fiable, des établissements sanitaires et des écoles de qualité, des aires récréatives, des espaces culturels, …à la vie décente. L’accès à ces droits s’envisagera dans une perspective plus large et pluridimensionnelle des droits humains faisant référence à des valeurs de citoyenneté, de démocratie et de défense de l’Etat de droit. C’est la principale préoccupation des partenaires marocains de Sol Soc -‐ RESAQ, AJR et AFR et 6 Dynamiques -‐ dans leur approche et leurs actions avec les associations de quartiers depuis plus que sept ans. RESAQ centre son activité sur la promotion des capacités d’intervention des associations membres de façon particulière et de toutes les associations de quartier du Grand Casablanca ayant les mêmes principes au travers de comités locaux ou des réseaux qui représentent les associations. AJR est centrée sur le renforcement des capacités des jeunes cadres des associations de quartier du Grand Casablanca. Son public est surtout composé d’étudiants, pour la plupart dans des filières professionnelles. AFR est centré sur le renforcement des capacités des cadres associatifs féminins des associations de quartier du Grand Casablanca à se positionner au sein de leur organisation, à intervenir envers un public féminin et la sensibilisation de l’environnement public aux questions de genre. Dynamiques : réseaux locaux où sont fédérées les associations de quartier appuyées par le programme.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
Objectif global: Renforcer les capacités d’organisations et de réseaux d’organisations de la société civile à oeuvrer pour des relations Nord Sud équitables et des politiques participatives de (coopération au) développement visant une gouvernance démocratique et un accès juste aux droits économiques et sociaux. Objectif spécifique : Au Maroc, un réseau de 103 associations, leurs réseaux fédératifs (AFR, AJR et RESAQ) et 9 dynamiques de quartier, renforcent leurs capacités à concevoir et mettre en œuvre des activités de développement génératrice de changement social en matière : (i) d’accès à un travail décent et une vie digne, (ii) de démocratisation des politiques de développement et des institutions et (iii) d’ inégalité sociale entre les femmes et les hommes, par rapport à la place des jeunes et aux discriminations sociales en général. Le programme au Maroc n’a pas pu être mis en œuvre comme prévu étant donné deux événements, l’un externe et l’autre interne, le premier ayant eu des effets sur le second :
• le changement radical du contexte social et politique, avec l’émergence du « printemps marocains » à l’instar de ce qui s’est produit dans d’autres pays du Maghreb et du monde arabe ;
• une crise institutionnelle au sein de l’un des trois partenaires « RESAQ », dont le processus d’élections internes a révélé une fracture interne, celle-‐ci tenant tant à des raisons de positionnement par rapport au « printemps », qu’à des conflits d’ordre plus institutionnel et de gestion du pouvoir.
A partir de l’année 2012, Sol Soc a fait le choix de ne plus collaborer avec le RESAQ et de continuer avec les deux autres partenaires qui se sont autonomisés du RESAQ : Action femmes des associations de quartier de Casablanca (AFAQ) et Action jeunes RESAQ (AJR).
2.4 Montage institutionnel de l’action
SolSoc n’a pas de représentation dans le pays. Le programme est géré par ses partenaires dans le pays à travers une « approche collégiale » : chaque partenaire détache une ou plusieurs personnes pour la gestion : la coordination, l’administration, la formation + le plaidoyer.
Un comité de pilotage composé à part égale d’une représentation de AJR et AFR et des Dynamiques de quartier se réunit au moins une fois tous les trois mois et assure le suivi du programme.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” et en tient compte
La proposition de financement ne fait pas référence à la note stratégique « genre » de la Belgique.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” et en tient compte
-‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
Dans la proposition de financement l’attention pour le genre et spécifiquement pour la situation des femmes est très présente. Le changement social auquel le programme veut contribuer à travers l’accompagnement de deux (trois initialement) structures AJR et AFAQ est défini -‐ entre autres -‐ en termes de « combattre l’inégalité sociale entre les femmes et les hommes » ce qui fait preuve de la volonté d’appliquer une approche « genre sensible ». Les besoins/intérêts spécifiques des femmes auxquelles AJR et AFAQ apportent une attention :
le fait de faire sortir les filles/femmes de la sphère familiale et les amener dans l’espace public la représentativité des filles/femmes dans les instances de décision des actions spécifiques pour le renforcement de leur pouvoir économiques (AGR) le renforcement de leur image de soi et de la confiance en soi
Les obstacles au renforcement du pouvoir des femmes :
la mentalité et les coutumes qui soutiennent l’idée que la place des femmes est à la maison et que la gestion dans les associations, dans la politique locale/nationale et plus précisément dans les instances de prises de décisions sont le domaine des hommes
l’idée qu’il faut « protéger » les filles/femmes ayant comme conséquence un manque de mobilité, de sortir et de s’exprimer librement
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
L’Action Femmes RESAQ (AFAQ) (ancien AFR), un des partenaires du programme a été créée en 2006, pour répondre aux besoins de renforcer les capacités des femmes au sein des associations de quartier, et de faciliter leur accès aux sphères de décision dans ces associations et dans les structures fédératives. Le choix de collaborer avec l’AFAQ est un choix stratégique en vue de défendre aussi bien les besoins et les intérêts des femmes. Par ailleurs, les objectifs spécifiques du AFR sont : (i) le renforcement des capacités des cadres associatifs féminins; (ii) le renforcement des interventions des associations envers le public féminin; (3) la création d’élites féminines au niveau des quartiers; (iv) la sensibilisation de l’environnement public à l’Égalité des sexes, l’approche Genre et citoyenneté. Le fonctionnement de AFAQ : il y avait une forte concurrence entre femmes – alors on a décidé que la présidence et la place de trésorière soient limitées à un seul mandat de 3 ans. Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
++ ++
Score cohérence ++
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action5
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Lors de l’identification et la formulation de l’action l’attention pour la situation spécifique des femmes et des hommes était présente et l’objectif de toute la démarche était de mettre la femme plus centrale. Par ailleurs, l’idée de créer l’AFR est venue de SolSoc et le réseau (les hommes, les jeunes) ; les hommes et les jeunes ont encouragé la création l’AFAQ pour les femmes avec un noyau de femmes à l’image des jeunes qui ont créé leur propre association au sein du Réseau. Pas d’analyse de risques pour éviter des effets non-‐planifiés sur la situation des femmes. Critères d’identification des partenaires du programme
L’attention pour le genre est un des critères définis par SolSoc pour établir un partenariat, il est donc logique que les partenaires travaillent sur ce sujet et que l’empowerment des femmes progresse grâce à leur appui et leurs interventions. Une organisation partenaire du programme est une organisation qui :
• dans ses valeurs oeuvre pour une société démocratique, tolérante et ouverte à tous, de justice et d’égalité sociale, en particulier en ce qui concerne les relations de genre, et de progrès social pour tous ;
• développe une vision sociopolitique du développement basée sur la notion de changement social vers une société égalitaire.
Les quatre catégories de changement sont : (1) tout ce qui vise l’amélioration des pratiques et le renforcement des capacités des organisations
sociales impliquées dans le programme ; (2) tout ce qui concerne les besoins de base des populations concernées, l’amélioration de leurs
conditions matérielles de vie; (3) tout ce qui touche aux institutions et aux règles, formelles et informelles, qui régissent la
gestion du pouvoir et des ressources et qui régulent le fonctionnement de la société ; (4) tout ce qui s’attaque aux rapports sociaux inégalitaires, aux phénomènes d’exclusion ou de
marginalisation de certains groupes sociaux.
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Il n’y a pas une analyse genre spécifique à part mais elle est reprise dans l’analyse globale.
Avant le démarrage du programme il y a fait un diagnostic au sein de 47 associations avec une attention spécifique à la représentativité des femmes dans les instances de décision et pour leurs champs d’action.
5 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
OS : Au Maroc, un réseau de 103 associations, leurs réseaux fédératifs AFAQ et AJR et 9 dynamiques de quartier– renforcent leurs capacités à concevoir et mettre en oeuvre des activités de développement génératrice de changement social en matière de : (i) accès à un travail décent et une vie digne; (ii) démocratisation des politiques de développement et des institutions; (iii) inégalité sociale entre les femmes et les hommes, par rapport à la place des jeunes et aux discriminations sociales en général.
Indicateurs : ð Pourcentage des OCB et partenaires chez lesquels des nouveaux éléments relevés dans les
pratiques et productions montrent une amélioration de leur capacité à concevoir et à mettre en oeuvre et à évaluer des activités de développement génératrice de changement social dans le domaine: du travail décent/vie digne, de la démocratisation des politiques de développement des institutions et des inégalités sociales entre les femmes et les hommes, par rapport à la place des jeunes et aux discriminations sociales en général.
ð Pourcentage des budgets communaux qui tiennent compte de la « Gendarisation » (préoccupation genre) Nombre d'associations et /ou de coopératives de femmes travailleuses à domicile qui leur permettent de s'auto-‐organiser.
Résultat 1 : Les OCB et les partenaires ont renforcé leur partage d’une vision sociopolitique à court, moyen et long terme du développement en rapport avec les thématiques du programme. Notamment, les OCB et les partenaires intègrent la dimension sociopolitique dans leurs analyses du développement et partagent celles-‐ci de façon à donner une plus grande envergure à leurs actions dans les domaines transversaux suivants: (i) démocratie et citoyenneté, (ii) changement social (égalité des droits), (iii) éducation populaire et accès à un travail décent et une vie digne.
Indicateurs : ð Pourcentage des OCB et des partenaires ayant clairement identifié les stratégies prioritaires de
plaidoyer en vue de réduire les inégalités à travers des processus participatifs.
Résultat 2 : Les OCB et les partenaires ont renforcé leurs compétences au plan institutionnel (e.a. de AFAQ)
Indicateurs : ð Pourcentage des OCB et des partenaires disposant de mécanismes internes de veille contre toutes
formes de discrimination qu’elles soient de genre, culturelles, générationnelles, philosophique, religieuse, ethnique ou autre.
ð Pourcentage des OCB et des partenaires dont la parité est effective dans les instances et/ou l’accroissement de la participation des femmes et des jeunes dans les instances de prises de décision de l’organisation est d’au moins 10% (moyenne “femmes” des dynamiques et partenaires mixtes est de 32 %)
Résultat 3 : Les OCB et les partenaires ont renforcé leurs pratiques de travail en réseaux et synergies (e.a. de AFAQ)
Résultat 4 : Les OCB et les partenaires ont renforcé leurs ressources pour la réalisation de leur mission (e.a. de AFAQ) 4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Solsoc n’a pas eu d’éléments d’appréciation par rapport à l’approche genre 5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Le renforcement d’une association de femmes en tant que structure indépendante (avant au sein du RESAQ) et le renforcement des capacités des partenaires dont cette association de femmes :
• Les partenaires ont clarifié leur vision et mission et élaboré des plans stratégiques qui intègrent la dimension sociale et politique sur base d'une analyse approfondie de leur contexte. Ils ont identifié et traduit dans ces plans, leurs priorités de plaidoyer en respectant leur vision et mission : les thèmes récurrents relevés sont la santé, les activités socioculturelles et l’animation de quartier, le suivi scolaire des jeunes, la santé préventive et la drogue, l’environnement et la gestion des déchets solides, les espaces verts, l’habitat précaire.
• Le processus a permis une réelle implication de tous les acteurs et un taux de participation et de partage très élevé dans toutes ses phases (diagnostic, élaboration et validation). Les différentes composantes (AJR, AFAQ, les 6 dynamiques et les associations) portent totalement la responsabilité des diagnostics de terrain, de la définition des objectifs et de leurs indicateurs. Les partenaires ont une vision globale sur la situation pluri-‐dimensionelle qui intègre tant celles des communes, des quartiers que celles de leurs publics cibles.
Dans de document d’évaluation : Points faibles :
• l’absence de projets de changement social proprement dit : beaucoup d’ateliers de renforcement des capacités mais peu d’interventions sociales concrètes en tant que telles; peu de rôle des dynamiques comme catalyseur de changement social;
• les risques de conflit entre « comités AJR ou AFAQ et dynamiques » alors que genre et jeunesse sont des approches transversales qui doivent être présentes au sein des dynamiques et pas dans des comités à part ;
• difficultés de l’AFAQ en tant que jeune institution pour assurer son autonomie financière. Cependant, lors des visites de terrain il a été constaté qu’il y a des actions dans les quartiers qui n’ont peut-‐être pas des effets immédiats en termes de changement social mais qui contribuent de façon concrète aux changements de comportement et de mentalité :
actions d’assainissement de quartiers activités socio-‐culturelles : groupe de théâtre (stand-‐up !) pour véhiculer des messages accès aux espaces socio-‐culturels pour les jeunes participation à la gestion de ces espaces : maisons de jeunes/ espaces socio-‐culturels visites des prisonniers et insertions d’ex-‐prisonniers dans la vie des quartiers actions d’insertions des personnes handicapées (muets, sourds) actions avec les enfants pour les occuper – pour éviter qu’ils soient dans la rue (école d’échecs, tournois, camps de vacances, ….)
ateliers de couture, de pâtisserie, de céramique comme AGR pour les femmes organisations des expositions et foires avec vente des produits des femmes organisation de Forum Social
Dans le document d’évaluation 2012 : « Rôle lors de l’agitation politique et sociale, manifestations et revendications : bien que des jeunes et des femmes de la mouvance Résaquienne aient été parmi les initiateurs du mouvement et y jouent un rôle assez important, il est à noter que les structures de la mouvance ont été passives à des degrés divers, n’ayant pas saisi l’occasion de soutenir le mouvement et surtout de relayer les revendications des manifestants des quartiers populaires aux besoins spécifiques dans les divers espaces et réseaux de la société civile ainsi qu’auprès de l’Etat à travers des plaidoyers régionaux, nationaux et internationaux à travers des campagnes plaidoyers à tous les niveaux et organiser des échanges intra et extra réseaux afin de développer une analyse claire des évènements et des stratégies à
élaborer. » Cette analyse a été confirmée lors des visites de terrain : lors des événements du 20 février il y a eu divergences de visions au sein des réseaux (AJR, AFAQ) ce qui a affaiblit leur pouvoir revendicatrice – une partie des associations a été récupérée par les parties politiques. 6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Oui, le renforcement des capacités est au cœur de l’action – les indicateurs sont suivi – les commentaires traitent des actions et des effets, des forces et des faiblesses. Cependant, la faible capacité des acteurs à rapporter, suivre, capitaliser et systématiser les acquis n’a pas encore pu être corrigée mais des perspectives se profilent avec le nouveau dispositif de suivi/évaluation (PGM 2014-‐2016) et l’engagement (en cours) d’un(e) expert(e) en suivi. 7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Voir aussi point précédent.
En 2012 une évaluation participative « genre et jeunesse » a eu lieu avec AJR, AFAQ et les 6 dynamiques et les évaluateurs.
Les recommandations de l’évaluation « genre et jeunesse » seront partagées et exploitées afin de garantir une plus grande transversalité et appropriation de ces priorités dans toutes les composantes (comité AJR, comité AFAQ), dynamiques, associations) et éviter une concurrence contre-‐productive entre elles. Lors des entretiens sur le terrain, les AJR et AFAQ ont fait référence à plusieurs reprises qu’ils ont tenus compte des recommandations de l’évaluation : p.ex. suite à l’évaluation plus d’attention aux jeunes ; la gestion de conflits entre femmes au sein de AFAQ, la collaboration entre AFAQ et AJR, etc. Il n’y a pas eu d’évaluation globale du programme à cause des difficultés et le démarrage tardif.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
D A D L D D D
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action D
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
Par l’intégration systématique du sujet genre dans les réflexions, les planifications, le rapportage Par l’évaluation participative et spécifique sur l’aspect genre. 2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
AFAQ a organisé un atelier sur les enjeux de la « gendarisation » des budgets communaux lors du FSQP avec les femmes des ASS, des quartiers et d'autres organismes. AFAQ : animation par 5 animatrices nouvellement formées de 9 ateliers dans 4 quartiers sur 3 thématiques (leadership féminin, approche genre et plaidoyer). Cependant, l’articulation entre les cycles de formation auprès des associations et groupes ciblés de jeunes et de femmes peut être améliorée. AJR et AFAQ devraient se concentrer sur les formations transversales par exemple sur le genre. 3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
L’attention pour le genre est un des critères définis par Sol Soc pour établir un partenariat => actuellement, même sans cette « condition » les associations comprennent de plus en plus que la participation des filles/femmes est importante.
Développement des procédures adaptées d’intégration du genre pour ce qui est des appels à projets :
50% du budget pour l’axe démocratique : l’attention pour la représentativité des hommes et des femmes dans les associations – pour leur participation dans les instances de prises de décisions (syndicats, parties politiques, etc.)
50% du budget pour l’axe économie sociale et solidaire : l’attention aux projets des femmes => AGR pour femmes ; attention spécifique pour la situation des femmes travailleuses indépendantes
L’approche « genre et jeune »est intégrée par les partenaires, dynamiques et associations dans leurs actions et le renouvellement de leurs instances.
AFAQ a un système de veille/font des actions de veille pour s’assurer de la participation des filles aux actions et prises de décisions au sein d’AJR : p.ex. pour une invitation de participation aux formations il est spécifié qu’il faut 1 H et 1 F pour représenter l’association.
AFAQ est en train de développer – de façon participative – une charte pour assurer la présence des femmes dans les associations, les dynamiques mais toujours sur base des compétences et de capacités.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
+-‐ -‐+ ++
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a.
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐-‐
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Intérêts stratégiques et besoins pratiques : • Le renforcement d’une association de femmes AFAQ en tant que structure indépendante :
clarification de la vision/mission et élaboration des plans stratégiques qui intègrent la dimension sociale et politique sur base d'une analyse approfondie de leur contexte.
• actions dans les quartiers qui contribuent de façon concrète aux changements de comportement et de mentalité : p.ex.
o le rôle des femmes/filles dans les espaces publics : la mobilité – la participation aux prises de décisions
o le rôle des femmes en tant qu’acteur économique : le renforcement du pouvoir économique à travers les AGR et les effets sur la position des femmes/filles dans le ménage
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
pas de données disponibles
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
+-‐
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation – renforcement des connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Capacités de réflexion, d’analyse à l’occasion de l’élaboration d’un Plan stratégique (AFAQ et AJR) : une réflexion stratégique, basée sur une analyse du contexte sociale, économique et politique, qui a débouché sur une formulation de leur vision et de leur mission qui intègrent les dimensions sociales (emploi, revenus, espaces socioculturels, …) et politiques (égalité, parité, budgets municipaux orientés genre et jeunesse, participation des jeunes et des femmes aux politiques publiques). Elaboration d’une approche sur trois axes : (i) le renforcement des capacités ; (ii) l’autonomisation ; (iii) le plaidoyer local. Formations techniques et professionnelles pour les associations : en gestion organisationnelle, en plaidoyer et négociations politiques (pour la genderisation des budgets des communes), droits et leadership, planification stratégique
Pour les bénéficiaires : formations techniques (couture, broderie, pâtisserie, céramique) – alphabétisation des femmes, jeux d’échecs,
Les jeunes filles bénéficient des formations données par AJF qui s’est donné l’obligation de parité H/F dans la participation aux formations – cependant, il est difficile à garantir cette parité : exemple : formation en plaidoyer (2013) : 5 filles et 21 garçons ; formation en leadership (2013) : 7 filles et 21 garçons.
23 associations/R dynamiques et les 2 partenaires ont amélioré leur capacité à analyser les mécanismes qui dans leur contexte créent de la pauvreté, de l’inégalité et de l’exclusion
Renforcement des populations des quartiers par rapport à la compréhension du contenu/des concepts de la Madouwana (Code de la famille) à travers des contacts informels lors des activités/fora
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Amélioration du cadre de vie et de l’environnement => actions d’assainissement / de salubrité des quartiers
Accès aux médicaments pour les femmes vulnérables
Les femmes contribuent financièrement aux frais de ménage => aussi aux frais de santé des enfants
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
L’objectif principal du programme n’est pas le renforcement du pouvoir économique mais surtout de contribuer au renforcement du pouvoir social des femmes, du renforcement de l’image de soi et de la confiance en soi, et le changement des relations de pouvoir entre hommes et femmes.
La mission d'évaluation en 2012 « Genre et jeunesse » a manqué d'accès à des informations plus systématiques pouvant alimenter la réflexion sur cet axe de l'empowerment, l'effet / impact du PGM sur le pouvoir économique des femmes et des jeunes.
« On n’a pas de chiffres précis mais on sait que leur situation s’améliore car les femmes paient les heures supplémentaires pour les enfants, paient l’école, elles prennent soin d’elles-‐mêmes (nouveaux habits), les jeunes filles paient leurs frais scolaires (bus, copies), se forment »
Témoignages : « il y a beaucoup de changements : les femmes cherchent à se mettre dans des associations pour renforcer leurs capacités, les associations travaillent sérieusement, les femmes ont une présence, elles cherchent des AGR et améliorent leur revenu. Les jeunes femmes ont la fierté d’avoir de l’argent en poche ».
6 projets dans 5 quartiers dans le cadre de l’Economie sociale et solidaire spécifiquement avec les femmes: pâtisserie : groupement de 10 femmes ; atelier de broderie et céramique, de couture => pas encore des coopératives mais des groupements des femmes. Les associations deviennent des lieux de création d’emplois.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Le renforcement de la confiance en soi et le changement de la perception des jeunes filles et jeunes femmes sont deux apports, sans doute les plus importants du point de vue des femmes.
Renforcement de l’estime de soi : être capable de présenter quelque chose, se sentir forte, parler facilement devant tout le monde, donner son point de vue, ne plus avoir peur de rien !
Le travail associatif, les activités culturelles et sportives ont permis aux filles de vaincre le trac et la timidité, d’aller vers les gens. La plupart ont d’abord dû convaincre leurs parents avec parfois l’aide des responsables adultes de la maison des jeunes qui ont été dans chaque famille convaincre que la Maison des jeunes était un lieu sérieux.
Les femmes bénéficiaires du projet deviennent plus conscientes de leurs droits et sont capables de les revendiquer en cas de nécessité => ex des femmes de Hay el Barnoussi ont revendiqué leur droit à avoir des médicaments au niveau du centre de santé.
Etre visible dans le quartier en tant que femmes et en tant que militante ; être une personne ressource pour le quartier à qui on peut s’adresser en cas de difficultés = une fierté
Etre capable de gérer d’autres personnes dans l’association, avoir du courage => changement comportemental
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Les plans stratégiques de AFAQ et de AJR comprennent des intérêts stratégiques des femmes : la genderisation des budgets municipaux, la parité et la participation des femmes dans les instances publiques => redevabilité des autorités locales. Cependant, au niveau régional, la politique de gestion de la
municipalité de Casablanca a eu des répercussions sur le programme. Elle ne dispose toujours pas d’un plan de développement local mais seulement des plans sectoriels. Les budgets sont gelés et affectés essentiellement au chantier du port maritime de Casablanca. Les communes ne bénéficient que de budgets minimums de fonctionnement. Le travail de plaidoyer en a été affecté ainsi que la mobilisation de la société civile et en particuliers des partenaires, dynamiques et associations du programme qui cherchent à influencer l’élaboration des lois organiques, l’élaboration des plans de développement communaux, la prise en compte du genre dans les budgets communaux, en faveur de la prise en compte des droits socio-‐économiques et politiques des citoyens et citoyennes des quartiers populaires de Casablanca. L’autonomisation des jeunes : un grand pas dans une perspective d’empowerment : les jeunes (H/F) étaient exclus des prises de décisions (en général et au niveau du RESAQ) ; ils ont à faire face aux problématiques spécifiques au niveau de Casablanca, notamment le chômage et la marginalisation. Grande espace donnée aux jeunes femmes au sein de AJR : objectifs chiffrés : 30% de femmes et des cadres définis (souci de démocratie interne, renouvellement des instances). Des jeunes filles sont présidentes d’associations. L’AJR a soutenu et soutient la place des filles dans des groupements mixtes stimulant leur insertion dans des espaces publics (celui des maisons et des associations de jeunes) alors que, en que AFAQ permet leur maintien d’engagement et de militance dans un tissu associatif une fois arrivées à l’âge d’adulte, en prenant le relais d’AJR. Rapport 2013 : Accroissement de la participation des femmes et des jeunes d’au moins 10% = indicateur réalisée : 2/2 partenaires et 5/6 dynamiques AJR : renouvellement et féminisation des instances : 49 %, de jeunes filles dans l’AG, 44 % dans CA, 4 filles sur 11 dans le BE. Témoignage : « Etre capable de ne pas seulement défendre mes intérêts (personnels) mais défendre les intérêts de ma communauté -‐ être ensemble dans la diversité et réellement mettre en pratique l’approche « participative » Le travail avec d’autres réseaux comme par exemple lors du Forum Social des femmes à Marrakech, a permis aux femmes d’AFAQ d’apporter des recommandations des femmes des quartiers. Renforcement du pouvoir politique : rencontres locales dans 6 quartiers pour évaluer le plan de plaidoyer et élaborer 2 mémorandums (6 PV de réunions et 2 cahiers revendicatifs), 2) lors du FSQP, décision de développer des stratégies avec d’autres associations de femmes en vue des élections municipales de 2015. Les organisations partenaires ont une politique de gestion des ressources humaines qui améliore la sécurité sociale, la stabilité et la formation de leurs travailleurs avec un règlement de travail qui prévient toute disposition discriminatoire (hommes / femmes, …). 6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Il est difficile d'apprécier dans quelle mesure l'empowerment des femmes et des jeunes, déjà un changement 'en soi', a contribué au changement social induit par la mise en Dynamique. Les filles ont à gérer culturellement deux sources de pouvoir : celles des aînés et celle des hommes : il faut rester vigilent sur les deux aspects si on veut réellement contribuer au changement social (et des mentalités). On est en train de « se libérer » de la mentalité conservatrice p/r au rôle et à la place des femmes dans la
société marocaine : exemples : les filles peuvent participer aux activités de sport (2 jeunes filles athlètes du quartier qui ont bénéficié des activités sportif organisé par les association de quartier, ont signé un contrat avec une équipe italienne), les femmes peuvent être membre des associations, les filles peuvent participer aux tournois en dehors de la localité mais il y a encore un long chemin à parcourir car un % important des hommes/femmes ont toujours des convictions conservatrices. La qualité d’écoute (de la part des hommes) augmente – les messages autour du fait que la femme est un acteur économique passent plus et mieux ce qui contribue à d’autres relations de pouvoir au sein du ménage. La qualité de vie familiale change ; la famille fait de petits voyages ensemble ; la consolidation des relations familiales mais aussi entre voisins. Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
+-‐ -‐+ -‐+ ++ ++ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes +-‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
Les femmes ont développé des compétences pour gérer les situations de violence surtout suite au fait qu’elles soient en association, des lieux d’échanges par rapport à cette problématique. 2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
Prise de conscience de l’importance d’agir sur les violences faites aux femmes. Formulation des revendications dans les champs ouverts lors de la formulation de la nouvelle Constitution par rapport aux thèmes comme : (i) le mariage des mineurs, (ii) la criminalisation des violences faites aux femmes. Participation à une étude au niveau de Casablanca sur la perception de la violence faite aux femmes – en collaboration avec AMVIF Association Marocaine Violences faites aux Femmes. Orientation des femmes victimes de violence au niveau des quartiers aux associations qui ont des centre
d’écoute. Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a. -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
-‐+
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Le budget pour les actions d’AFAQ est au profit du renforcement de la position des femmes/filles des quartiers
Pas de budget spécifique pour les initiatives genre de côté d’AJR mais en principe les filles et les garçons devraient profiter de la même façon des initiatives ; cependant, en pratique ce n’est pas toujours le cas (voir données sur les formations)
Expertise genre au niveau de Solsoc : une sensibilité auprès du personnel
Une sensibilité aux genre comme critère de partenariat => ce qui se traduit dans le choix des partenaires
Evaluation spécifique « genre et jeunesse » => avec recommandations spécifiques
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
Voir point suivant
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
Interactions entre les deux partenaires AFAQ et AJR par rapport à la question du genre ; AFAQ veille sur l’intégration des filles dans les instances de décisions
Les synergies entre acteurs ne concernent pas uniquement l’approche genre, ou la prise en compte des des intérêts spécifiques des hommes et des femmes/filles et garçons. Cependant, comme l’attention pour le genre est très présente, la création de synergies influence l’intégration du genre dans les associations et dynamique et dans leurs actions comme il est décrit dans le rapport annuel 2013 : « Les associations partagent leurs rapports et expériences au sein des réseaus. Les partenaires acquièrent une meilleure connaissance de ce qui a été réalisé dans les différents quartiers. La démarche d’ouverture sur les autres acteurs s’est ressentie dans les multiples alliances nouées avec les associations de la société civile pour l’élaboration de position et la poursuite du plaidoyer aux différents niveaux autour des thématiques prioritaires. En décembre 2013, avec l’ensemble des acteurs de la mouvance, les partenaires et dynamiques initient une plateforme des acteurs sociaux de Casablanca et organisent avec succès un forum social de quartier populaire en mobilisant largement tous les acteurs concernés par le développement local dans les quartiers.
L’expérience du Forum Social de Quartier Populaire est un grand succès pour les partenaires parce qu’elle a enclenché une autre manière de se mobiliser et de travailler à Casablanca, en collaboration avec d’autres organisations. Il s’agit d’un espace et moment où les acteurs sociaux privilégient les synergies et complémentarités entre eux et assument avec fierté leur redevabilité vis à vis des citoyens et citoyennes. Le pérenniser signifie de l’inscrire dans un processus d’organisation collective qui appartient à tous les acteurs. Les dynamiques devront être responsabilisées dans ce sens.»
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
Le comité de pilotage est composé d’hommes et de femmes avec une représentation des partenaires AFAQ (femmes), AJR (filles et garçons).
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
+-‐ +-‐
+-‐ ++
Score général pour l’efficience +-‐
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Identification : choix des partenaires qui intègrent l’égalité H/F comme valeur, objectifs de changement sociétal
Formulation : approche participative avec les partenaires pour la formulation des objectifs, résultats à atteindre, le choix des actions
Exécution : accompagnement par le comité de pilotage avec une représentation des partenaires AFAQ, AJR, Dynamique ; personnel genre sensible
Suivi-‐évaluation : indicateurs genre sensible ; évaluation spécifique genre dont les recommandations vont servir lors de l’identification et la formulation du programme prochain
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
La durabilité réside dans le fait que :
• l’approche genre est réellement intégrée dans les objectifs des organisations partenaires • les capacités des deux associations et les Dynamiques ont été renforcées en termes de capacités
d’analyse, de négociations politiques • l’interaction entre le deux structures partenaires offre des potentialités de renforcement mutuel de
l’approche genre • les femmes bénéficiaires des activités de AFAQ, AJR et dynamique deviennent actrice au niveau de
ces associations=>impliquées et participent à toutes les activités de l’association ( actions de plaidoyer ex participation à la marche organisé à rabat par les associations féminine organisé le 12 avril 2014.pour revendiquer l’opérationnalisation de l’article 19 de la constitution
• Se prendre en charge le développement des quartiers à partir d’une expérience réussi=>appropriation du projet par les habitants du quartier.
Les acquis tangibles par rapport aux conditions de vie et à la position sociale des filles et des femmes sont des éléments favorisants en vue de la durabilité => car les hommes et femmes, filles et garçons ont vécu que par leur engagement ils sont capables de réaliser des choses, même sans beaucoup de moyens.
Il est à regretter qu’il n’y a pas de PCD actuellement pour revendiquer des moyens/actions de la part des autorités locales => ce qui serait également un facteur de motivation pour un engagement dans le temps de la part des associations et dynamiques de quartiers
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Le renforcement des capacités d’analyse (e.a. sur les inégalités), des capacités d’organisation, de revendication, de négociation politique des jeunes (filles et garçons) et des changements du pouvoir interne et externe des filles sont des éléments de durabilité de la contribution à l’égalité de genre.
Le changement de mentalité auprès d’une partie de la population (hommes et femmes) dans les quartiers constitue un élément également de durabilité pour contribuer à l’égalité de genre.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
p.a.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
+-‐
-‐+
-‐+
p.a.
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
1. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
Les stratégies mises en œuvre pour défendre séparément les intérêts de catégories comme les « jeunes » et les « femmes » peuvent aboutir à des complémentarités mais aussi à des « concurrences/antagonismes ». Trois exemples dans le rapport d’évaluation : la non intégration du Mouvement féministe au Mouvement du 20 février mené par les jeunes ; une rivalité en termes de représentation au Parlement et la désertion des jeunes filles hors du Bureau Exécutif d’AJR suite au développement d’AFAQ
ANALYSE DU PROGRAMME “PROMOTION ET CONSOLIDATION DES MÉCANISMES DE PLAIDOYER EN FAVEUR DES MÈRES CÉLIBATAIRES ET DES ENFANTS NÉS HORS MARIAGE ”
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Promotion et consolidation des mécanismes de plaidoyer en faveur des mères célibataires et des enfants nés hors mariage
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD 3008141 Secteurs et sous-‐secteurs Etat & Société Civile – Organisations et institution pour
l’égalité en genre Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 2009 Durée (envisagée) de l’action 4 ans Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
_
Organisation(s) partenaire(s) Association de Solidarité Féminine (ASF) Budget total (€) 106.000 Euro Gender marker (base de données ODA) 2 Gender marker (score consultant ex ante) 2 Gender marker (score consultant ex post) 2
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Des mères célibataires et des enfants nés hors mariage est une situation très répandue au Maroc. Il s’agit d’une couche sociale victime d’être condamnée par leur famille et la société. Dans certains cas, il s’agit de jeunes villageoises victimes d’inceste, dans d’autres de jeunes domestiques travaillant en ville. Les ménages où elles vivent les renvoient afin de protéger leur famille de la honte. Aucune structure ne les prend en charge sauf des ONG qui assurent leur formation professionnelle, en vue d’une réintégration dans la société et d’une reconnaissance de leurs enfants. Bien que certaines avancées aient été accomplies en matière de droits humains, notamment avec l’instauration du nouveau code de la famille, l’enfant né hors mariage et sa mère sont et restent plus exposés à toutes les formes de discrimination, exclusion, violence et exploitation dans le contexte arabo-‐berbéro-‐musulman qui est celui du Maroc.
2.2 Justification de l’action
L’ASF est la 1ère association à briser les tabous en prenant la défense de cette couche sociale délaissée. En effet, depuis plus de vingt ans, l’ASF contribue activement à l’amélioration des conditions de la femme et de l’enfant au Maroc en tant que :
-‐ ambassadrice, elle mène sans relâche une action de plaidoyer, sensibilisation, éducation à la citoyenneté
-‐ instrument de vie, elle offre aux populations les plus démunies et vulnérables les conditions de leur
réhabilitation au sein de la société marocaine -‐ mouvement, elle participe et contribue à toute action en faveur de la promotion des droits
humains, de la non discrimination, de la tolérance et de l’égalité des chances. Pour réaliser ses objectifs, l’association a mis en place trois programmes intégrés et complémentaires :
-‐ le programme Centre de Soutien aux Mères en Détresse : le CSMD -‐ le programme d’accueil et prise en charge des enfants : le programme Crèches -‐ le programme de Réhabilitation par la Formation et l’Education : le PRFE
Comme résultats l’ASF peut présenter e.a. une charte, une stratégie d’intervention et un plan d’action d’une initiative appelée « coordination de citoyenneté » qui envisage une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences et les mères célibataires par un groupe d’acteurs dont la police, la justice, les services publiques de santé, etc.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
(avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
Le projet concerne le Centre de Soutien aux Mères en Détresse (CSMD) dont l’objectif principal est celui de l’ASF : prévenir l’abandon des enfants nés hors mariage par la réhabilitation socio économique des mères célibataires.
OG : contribuer à la promotion et à la consolidation du plaidoyer en faveur de la femmes/mère célibataire et de son enfant par la mise en placet et le développement de mécanismes spécifiques de plaidoyer pour cette catégorie de citoyens. Le but en est d’atteindre l’opinion publique en général et les pôles de décisions en particulier afin de consolider les acquis en matière de réformes, constituer un système de veille et de suivi de leur applicabilité et revendiquer le « comblement » des lacunes persistantes.
Les OS : OS 1 : les CSMD dispose d’une stratégie de plaidoyer et d’une équipe formée aux techniques du plaidoyer en vue d’une reconnaissance des droits fondamentaux des mères célibataires et leurs enfants. OS 2 : le CSMD accompagne partiellement ou totalement chaque année 1000 personnes en détresse OS 3 : le CSMD intègre dans ses programmes de réhabilitation 50 mères célibataires et 50 enfants par an et assure leur accompagnement dans le processus de réhabilitation
2.4 Montage institutionnel de l’action
Il s’agit d’un financement direct à l’ONG marocaine ASF sans partenaire belge
Pour veiller à l’atteinte des objectifs fixés et résultats escomptés :
-‐ le pilotage est assuré par le comité relayé sur le terrain par une directrice en charge des programmes
-‐ le soutien est assuré par l’administration en charge de la comptabilité, de la circulation des informations, de la maintenance et entretien des matériels et approvisionnements
-‐ l’opérationnel est sous la responsabilité d’une équipe permanente de terrain chevronnée et pluridisciplinaire
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
DTF : oui des besoins aussi bien pratiques : être accueillies, écoutée et accompagnement dans les démarches administratives, juridiques et sociales
que stratégique => la réinsertion dans la société marocaine
défense de leurs droits à haut niveau
défense des droits fondamentaux des enfants : identité, nationalité, soins, éducation
L’ASF s’occupe uniquement des besoins et des intérêts des femmes les plus vulnérables
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
n.a.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
++
n.a.
Score cohérence ++
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action6
6 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
le genre est au cœur du programme
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
analyse très générale
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
OG et OS genre spécifiques avec une présentation des actions très précises. 4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Appréciation du dossier par l’ambassade => la stratégie du financement direct des ONG – locales au Maroc, était jusqu’en 2009 limitée aux associations actives en matière des droits de femmes et des enfants.
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Les services offerts par l’Association :
un centre de soutien qui assure en permanence accueil, écoute, suivi administratif, juridique, social, psychologique, médical, renforcement personnel de la mère célibataire à travers le travail sur l’estime de soi ainsi que la sensibilisation de l’opinion publique et la prévention de risques auprès des jeunes.
Des crèches pour accueillir, soigner les enfants et les préparer à une préscolarisation tout en contribuant à leur bon développement psychomoteur et au renforcement des liens mère-‐enfant
Des cours d’alphabétisation fonctionnelle et des ateliers de sensibilisation aux droits et devoirs, à la citoyenneté et à l’égalité.
Des formations professionnelles et AGR en service, restauration, pâtisserie, couture, hamman-‐centre de mise en forme, réception et tenue de caisse, complétés par une initiation au Code du travail.
Une plateforme pour l’auto emploi par le biais de micro-‐crédit (programme kiosque). Actions de plaidoyer
ASF travaille auprès de 4 autre OSC et d’une structure institutionnelle dépendant du ministère du développement et de la solidarité (Samu social Casa, centre Tilila, INSAF, heure joyeuse et Entraide national) dans le cadre d’une commission désignée par une groupe d’associations (oeuvrant pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant) et d’acteurs locaux (police, justice, services publiques de santé, Etat Civil, éducation natinale) afin de mettre en place une coordination visant et grandissant une meilleure prise en charge des personnes en difficultés, notamment les femmes victimes de violence et les mères célibataires.
ASF a organisé fin 2011 un séminaire autour de la problématique des mères célibataire pour la première fois dans l’histoire de l’association et du Maroc. Le but est de stimuler et de renforcer ses capacités de plaidoyer.
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Pas de rapports annuels mais une publication « A haute voie » qui contient à la fin quelques éléments par rapport au fonctionnement et aux résultats obtenus entre 2003 et 2012
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Pas de rapports d’évaluation
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
S A D D S
p.a.
p.a.
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action D
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 41 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
RAS
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
RAS
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐-‐ -‐-‐ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres
p.a.
p.a.
p.a.
p.a.
de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
l’ASF accompagne les mères célibataires et des enfants nés hors mariage. Ainsi elle prend la défense d’une couche sociale victime d’une situation très répandue au Maroc. Il s’agit des femmes et enfants qui sont souvent condamnées par leur famille et la société. Dans certains cas il s’agit de jeunes villageoises victimes d’inceste, dans d’autres de jeunes domestiques travaillant en ville. Les ménages où elles vivent les renvoient afin de protéger leur famille de la honte. Aucune structure ne les prend en charge sauf des ONG qui assurent leur formation professionnelle, en vue d’une réintégration dans la société et d’une reconnaissance de leurs enfants.
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
Au cours de la période juillet 2010 – décembre 2011, le CSDM a reçu 2351 personnes (dont 746 nouveaux dossiers de mères célibataires ouverts au cours de la période et 782 dossiers de mères célibataires en cours de traitement. Le reste de demandes (823 dossiers) émanent de femmes battues notamment dans le cadre conjugal. Durant la même période, l’équipe du CSMD a identifié et intégré 45 nouvelles mères célibataires et leurs enfants 46 (une nouvelle maman a des jumelles) aux programme de réinsertion socio économique.
De janvier 2003 à décembre 2012 : 1000 dossiers en moyenne sont traités chaque année ; 50 couples mère/enfant accompagnés chaque année aux programmes de préparation à la réinsertion professionnelle et aux crèches pour une durée allant jusqu’à 3 ans.
CJ 4.4 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation/ des connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Accès à l’éducation pour les enfants nés hors mariage
Alphabétisation des mamans – connaissances de ses droits
Connaissances techniques : services de restauration, pâtisserie, couture, hamman-‐centre de mise en forme, réception et tenue de caisse, complété pour une initiation au Code du travail
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Facilitation d’accès aux soins de santé pour les mères et enfants nés hors mariage
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Engagement dans les différents services du Centre et octroi d’une allocation pour la durée de l’accompagnement (max. 3 ans).
Accompagnement dans la recherche d’emploi une fois que les femmes quittent le centre.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Renforcement de la confiance en soi des femmes accompagnées => témoignages grâce aux femmes qui gardent contact avec le centre
Ecoute permanente – obtention des papiers (extrait d’acte de naissance, carte d’identité nationale, certificat de résidence, attestation de formation à SOLFEM) indispensable pour la recherche d’emploi et pour la scolarisation (certificat de naissance, carnet de vaccination, déclaration à l’état civile)
Réinsertion dans la famille, dans la société
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Renforcement de l’Association Solidarité Féminin : élaboration d’une charte, une stratégie d’intervention et un plan d’action d’une initiative appelée « coordination de citoyenneté » qui envisage une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences et les mères célibataires par un groupe d’acteurs dont la police, la justice, les services publiques de santé, etc.
ASF travaille auprès de 4 autre OSC et d’une structure institutionnelle dépendant du ministère du développement et de la solidarité (Samu social Casa, centre Tilila, INSAF, heure joyeuse et Entraide national) dans le cadre d’une commission désignée par une groupe d’associations (oeuvrant pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant) et d’acteurs locaux (police, justice, services publiques de santé, Etat Civil, éducation natinale) afin de mettre en place une coordination visant et grandissant une meilleure prise en charge des personnes en difficultés, notamment les femmes victimes de violence et les mères célibataires.
Publication du livre « A haute voie » avec des témoignages des jeunes mamans qui ont été accompagné pour l’ASF, qui sont devenues des citoyennes actives, responsables, capables de revendiquer elles-‐mêmes
leurs droits tout en accomplissant leurs devoirs. En prenant la parole, elles ont voulu interpeller les instances et povuoirs publics pour dire « qu’il n’y ait plus jamais ça ».
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Contribution au changement de mentalité de la société marocaine grâce au succès de réintégration des femmes célibataires dans la société et parfois à nouveau dans les familles.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐ +
-‐ + + -‐ + +
+ +
-‐ +
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes + -‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
RAS
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
ASF travaille auprès de 4 autre OSC et d’une structure institutionnelle dépendant du ministère du développement et de la solidarité (Samu social Casa, centre Tilila, INSAF, heure joyeuse et Entraide national) dans le cadre d’une commission désignée par une groupe d’associations (oeuvrant pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant) et d’acteurs locaux (police, justice, services publiques de santé, Etat Civil, éducation natinale) afin de mettre en place une coordination visant et grandissant une
meilleure prise en charge des personnes en difficultés, notamment les femmes victimes de violence et les mères célibataires.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
-‐ +
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
-‐ +
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
RAS
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(Possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
ASF travaille auprès de 4 autre OSC et d’une structure institutionnelle dépendant du ministère du développement et de la solidarité (Samu social Casa, centre Tilila, INSAF, heure joyeuse et Entraide national) dans le cadre d’une commission désignée par une groupe d’associations (oeuvrant pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant) et d’acteurs locaux (police, justice, services publiques de santé, Etat Civil, éducation natinale) afin de mettre en place une coordination visant et grandissant une meilleure prise en charge des personnes en difficultés, notamment les femmes victimes de violence et les mères célibataires.
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
CA de ASF ? Composition ?
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
p.a
p.a
+ -‐
p.a.
Score général pour l’efficience
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Les effets de l’accompagnement des mères célibataires sont les résultats de la vision et de la mission de l’ASF dans lesquelles l’empowerment des femmes est au cœur.
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
L’approche institutionnelle de collaboration avec les OSC, la police, la justice, les services publiques de santé, l’Etat Civil, l’éducation nationale et la structure dépendant du ministère du développement et de la solidarité constitue des éléments de durabilité au niveau méso et macro.
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Les témoignages des mères célibataires accompagnées par l’ASF, confirment la durabilité des effets des efforts faits par l’ASF au moins pour une partie des femmes accompagnées.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
L’approche institutionnelle de collaboration avec les OSC, la police, la justice, les services publiques de santé, l’Etat Civil, l’éducation nationale et la structure dépendant du ministère du développement et de la solidarité constitue des éléments de durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de violence faite aux femmes en termes d’exclusion des familles et de la société des mères célibataires et leurs enfants.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
+ +
+ -‐
+ -‐
+ -‐
Score général pour la durabilité + -‐
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
EVALUATION DU PROGRAMME PLURIANNUEL DE COOPERATION INTERNATIONALE COMMUNALE -‐ BUILDING CAPACITY 2008-‐2012
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Programme pluriannuel de Coopération Internationale Communale – Building Capacity 2008 -‐ 2012
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD 3005221 Secteurs et sous-‐secteurs Etat & Société civile -‐ Décentralisation et appui aux
structures étatiques décentralisées Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 2008 Durée (envisagée) de l’action 5 ans Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
Union des Villes et Communes de Wallonie et l’Association de la Ville et des Communes de Bruxelles
Organisation(s) partenaire(s) Communes de Maroc Budget total (€) ? Gender marker (base de données ODA) 0 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
La situation politique au Maroc est stable et les réformes récentes tendent à démontrer la volonté du pouvoir central à accélérer et renforcer les processus de décentralisation et de démocratisation (nouvelle charte communale et refonte du Code de la famille, notamment).
Dans le courant des dernières années et avec le changement du cadre législatif, on note une augmentation du dynamisme de la société civile. Selon les estimations officielles, il existe entre 20.000 et 30.000 associations au Maroc7, dont plusieurs œuvrent dans le domaine de la démocratisation et des droits de l’homme mais le mouvement associatif marocain souffre de plusieurs insuffisances. Le mouvement associatif devrait bénéficier d’un encadrement plus organisé et devrait renforcer ses capacités techniques, d’organisation et de gestion interne et de financement de ses structures et programmes.
En outre, le contexte économique du Maroc se caractérisait-‐ en 2007 -‐ par le lancement de grands chantiers d’infrastructure économique et sociale dont l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) développée par le pouvoir marocain en 2005 et soutenue par sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc. L’objectif général de l’INDH vise la réduction de la pauvreté par la promotion des principes de bonne gouvernance, le renforcement de la cohésion sociale marocaine (notamment dans sa dimension
7 Les ONG marocaines sont structurées en associations locales et nationales. Ces ONG peuvent être grosso modo réparties en deux catégories: les ONG créées en vue de pallier les insuffisances du pouvoir communal dans des secteurs très spécifiques, et les ONG travaillant plus largement sur des thématiques beaucoup plus transversales (droits de l’homme, alphabétisation, etc).
participative), le respect de principes durables de développement humain (dimensions économique, sociale et culturelle), la réduction des inégalités et la promotion de la femme. Cependant, le groupe cible (= les fonctionnaires, l’administration communale), n’avaient pas une attention particulière pour le genre.
2.2 Justification de l’action
Le Programme Maroc s'inscrit en complémentarité avec le cadre d'action de l'Initiative nationale de développement humain (INDH). La coopération belge, lors de la 17ème session de la Commission mixte Belgique-‐Maroc, a d'ailleurs rappelé qu'elle vise à s'inscrire dans le cadre cohérent du développement défini dans cette INDH qui a pour objectif l'amélioration durable du bien-‐être des populations marocaines les plus défavorisées. Plus particulièrement, le Programme vise à renforcer les collectivités locales marocaines dans leur rôle d'intermédiaire, d'animateur et de catalyseur de l'action socio-‐économique et culturelle qui est le propre d'une institution de proximité.
Par ailleurs, plusieurs communes bruxelloises sont en partenariat depuis de nombreuses années avec des communes marocaines et de nouvelles ont déjà marqué leur intérêt pour entamer éventuellement une coopération avec le Maroc dans un avenir plus ou moins proche. Par ailleurs, il est également important de souligner que la communauté marocaines (premières, deuxièmes et troisièmes générations) est fortement implantée en Région bruxelloise.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
(avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
OS : Dans les 5 ans, les communes partenaires ont renforcé leurs capacités à planifier, suivre et évaluer des projets sociaux intégrés et coordonnés au bénéfice des citoyens en général et des plus défavorisés en particulier. RA 1: Les communes disposent d'une structure chargée de l'action sociale. RA 2: les communes disposent d'un savoir-‐faire en matière de planification d'actions sociales, en ce compris des éléments de suivi et d'évaluation de Programme et de projets. RA 3: les communes disposent d'un personnel compétent dans le domaine de l'action sociale. RA 4: la gestion et le fonctionnement des infrastructures et équipements sociaux sont renforcés en vue d'améliorer les services offerts. RA 5: les élus sont sensibilisés à la question sociale RA 6: les communes maîtrisent les techniques de participation et d’information/communication et développent les outils afférents. RA 7: l'action sociale communale s'inscrit en cohérence et synergie avec les partenaires locaux. RA 8: les communes engagées dans le partenariat échangent et se concertent dans le domaine social dans le cadre du Programme de coopération maroco-‐belge.
2.4 Montage institutionnel de l’action
1. La coordination générale du Programme Maroc sera assurée par les Associations via leurs contacts directs avec les communes ainsi qu’avec le bailleur de fonds et tous les autres acteurs de terrain dans les communes concernées.
2. La coordination entre les communes du Nord sera assurée au sein des GT Maroc « Nord » sous la tutelle des Associations.
3. La coordination entre les communes du Sud sera assurée au sein d’une plateforme Maroc sous la tutelle, dans un premier temps, des Associations.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
DTF : point 6. Égalité entre hommes et femmes
Le Programme Maroc devrait s’inscrire dans le courant positif initié par la réforme du Code du statut personnel (Moudawana), entrée en vigueur en février 2004, qui établissait de nouvelles règles sur le statut de la femme et de la famille. Sans qu’il s’agisse d’un objectif à part entière, le Programme Maroc était supposé d’accorder une attention toute particulière à la place de la femme. Les partenaires devrait être encouragés à promouvoir le rôle de la femme au travers des activités qu’ils développeraient (par ex.: renforcer la présence des femmes dans les délégations bruxelloises, etc.). Des réunions particulières du GT Maroc ainsi que des formations spécifiques étaient prévues à être organisées.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Le choix du partenaire institutionnel n’a pas été fait en lien avec les questions spécifiques « genre » mais les communes ont quand même le mandat de travailler sur les questions sociales (exclusion sociale) et avec les personnes vulnérables – la bonne gouvernance comprend la lutte contre les inégalités.
« La décentralisation, qui représente un choix irréversible et un chantier prioritaire, a fait l’objet de plusieurs réformes, dont l’objectif est de permettre aux citoyens de disposer d’une administration de proximité, efficace, efficiente et à l’écoute de leurs attentes et aspirations.
Le conseil communal dispose de compétences propres8, parmi lesquelles le développement économique et social, de compétences transférées par l’Etat9 et de compétences consultatives.
8 Développement économique et social, finances, fiscalité et biens communaux, urbanisme et aménagement du territoire, services publics locaux et équipements collectifs, hygiène, salubrité et environnement, équipements et action socioculturelle, coopération, association et partenariat. 9 Réalisation et entretien des écoles et des établissements de l’enseignement fondamental, des dispensaires et des centres de santé et de soins; programme de reboisement, de valorisation et d’entretien des parcs naturels situés sur le territoire de la commune; réalisation et entretien des ouvrages et équipements de petite et moyenne hydraulique; protection et réhabilitation des monuments historiques et du patrimoine culturel et préservation des sites naturels; réalisation et entretien des centres d’apprentissage et de formation professionnelle; infrastructures et équipements d’intérêt communal.
Le conseil communal a le pouvoir, notamment, de:
régler par ses délibérations les affaires de la commune; définir son plan de développement économique et social, conformément aux objectifs du plan national;
fixer son programme d’équipement et proposer à l’Administration les actions à entreprendre sur le territoire communal pour promouvoir le développement;
assumer une fonction de service public en créant, organisant et décidant les modes de gestion des services publics locaux;
donner son avis sur tous les projets que l’Etat, ou toute autre collectivité ou organisme public, entend réaliser sur son territoire.
Par ailleurs, le conseil communal décide ou contribue à la réalisation, l’entretien et la gestion des équipements socioculturels et sportifs, notamment:
les centres sociaux d’accueil, maisons de jeunes, foyers féminins, maisons de bienfaisance, asiles de vieillards, salles de fêtes, parcs et centres de loisirs; »
La bonne gouvernance est une démarche de mobilisation visant la réalisation des conditions du développement humain durable: un contexte politique, économique et social favorable à la participation, à la croissance et à la compétitivité; un appareil administratif et judiciaire efficace, efficient et déconcentré; l’adoption de la démocratie, de la décentralisation et du dialogue social; la réduction des inégalités entre les pauvres et les riches et la protection sociale des populations vulnérables; la valorisation du capital humain, l’éducation et la formation; la protection de l’environnement et la promotion de l’égalité entre les genres10.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+ -‐+
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action11
10 Evaluation du système de gouvernance au Maroc, bulletin scientifique de l’observatoire marocain de l’administration publique, janvier 2006
11 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Le DTF focalise sur les services sociaux sans expliciter les spécificités des hommes et des femmes. Cependant, lors de l’atelier de planification les hommes et les femmes ont eu à avancer leurs points de vue et intérêts spécifiques.
En effet, un atelier de planification a été organisé dont l’objectif était de préparer la phase 2008-‐2012 de ce programme. L’atelier devait par contre permettre de préciser où pouvait se situer la plus value du programme belge (tenant bien entendu compte du fait que ce programme vise avant tout le renforcement des capacités des collectivités locales). La thématique de l’exclusion sociale a été avancée par les Associations comme point de départ pour la réflexion. En effet, cette thématique pouvait répondre d’une part à la dynamique initiée par l’INDH et d’autre part à l’expertise des villes et communes wallonnes et bruxelloises.
Participants :
Les Associations avaient décidé d’ouvrir l’atelier à un représentant par commune belge et deux représentants par commune marocaine (à condition que la délégation ne soit pas composée de deux représentants politiques). L’atelier a réuni au total 19 participants issus des communes marocaines suivantes12 : hommes ou femmes ? pas mentionné
- Tanger (2 représentants), - Berkane (1 représentant), - Oujda (2 représentants), - Al Hoceima (2 représentants et un observateur), - Sidi Bibi (2 représentants).
Les communes belges étaient représentées par :
о Ville de Liège (1 représentant), о Saint-‐Gilles (1 représentant), о Molenbeek-‐Saint-‐Jean (1 représentant), о Schaerbeek (1 représentant), о Jette (1 représentant), о Etterbeek (2 représentants13), о Ville de Bruxelles (1 représentant).
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
DTF : éléments d’analyse disponibles : « Si l’espérance de vie a augmenté pour atteindre 72 ans pour les hommes et 76 ans pour les femmes (2004), de nombreux indicateurs de santé -‐ comme les taux de mortalité maternelle et infantile – demeurent élevés. La vaccination est généralisée dans tout le pays, mais dans les zones rurales, l’accès aux services de santé est limité et leur qualité est médiocre. La couverture de l’assurance maladie est également très précaire et ne concerne que 15 % de la population. »
12 A la dernière minute, la ville d’Essaouira a dû décliner l’invitation en raison de la visite du Roi du Maroc à Essaouira, qui a monopolisé toutes les forces vives. 13 Seule la commune d’Etterbeek a été autorisée à se faire représenter par deux personnes en raison du changement de coordinateur Nord-‐Sud. L’échevin en charge de la solidarité internationale a donc accompagné le nouveau fonctionnaire.
« Malgré des efforts pour améliorer le statut et la condition des femmes, les indicateurs de genre font ressortir de fortes disparités. Dans les zones rurales, 75 % des femmes sont analphabètes et 47 % seulement des filles sont inscrites à l’école primaire. La situation est meilleure dans les zones urbaines, où l’analphabétisme féminin est de 23 % et le taux d’inscription des filles de 83 %. Le taux d’activité féminine est compris entre 25 et 30 %. »
Le Maroc en chiffres : « L'analphabétisme touche encore 43 % de la population de 10 ans et plus (jusqu’à 60 % en milieu rural). Il concerne encore largement plus les femmes que les hommes
Pour la première fois, 35 Députées siègent au Parlement, grâce notamment à un système spécial de listes nationales réservées aux femmes. Le taux de participation lors des dernières élections a été relativement faible (autour de 50 %).
Atelier participatif ou analyse conjointe sur l’exclusion sociale
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
OS : « Dans les 5 ans, les communes partenaires ont renforcé leurs capacités à planifier, suivre et évaluer des projets sociaux intégrés et coordonnés au bénéfice des citoyens en général et des plus défavorisés en particulier ».
« Conformément aux orientations de l’INDH, la priorité ira de préférence aux quartiers présentant des déficits en infrastructures sociales de base, des taux d’abandon scolaire élevés, des taux de chômage importants, la présence d’habitat insalubre, un taux élevé de pauvreté et de faibles revenus des populations, des taux élevés d’exclusion des femmes et des jeunes, l’absence d’opportunités de formation et d’insertion. »
Tous les résultats formulés ont un lien avec l’action sociale MAIS pas d’indicateurs spécifiques en lien avec les ambitions par rapport aux relations H/F ou l’empowerment des femmes
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
La gestion de genre n’a pas été évoquée lors du dialogique politique – pas reçu une appréciation
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Par exemple : A Sidi Bibi, le thème particulier de la cohésion sociale a été abordé lors de la visite d’une délégation marocaine à Jette, de même que ceux -‐ importantissimes dans le cadre particulier d’une commune rurale -‐ de l’abandon scolaire et de l’animation jeunesse. De retour à Sidi Bibi, la structure chargée de l’action sociale a été capable d’organiser une première rencontre avec des femmes en vue d’instituer une table ronde des femmes à Sidi Bibi. Une formation a pu être organisée au sein de cette table ronde (sur la petite enfance), tandis qu’un atelier participatif a été tenu en vue de faire émerger les attentes des femmes en termes de développement humain. Enfin, la commune a noué de premiers contacts avec des associations de femmes et organisé une campagne de sensibilisation des femmes à l’importance de la scolarisation dans les douars. Plusieurs ateliers et deux journées de formation pour la table ronde des femmes ont été organisées sur les soins et l’hygiène pour la petite enfance mais aussi sur les Maladies sexuellement transmissibles. Un programme de formation (10 journées dont une consacrée à la psychomotricité) a été développé. Par exemple : « Ainsi, par exemple, le service d’action sociale d’Amerzgane a organisé une première semaine festive à l’attention des associations de femmes de la commune ».
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Dans les rapports annuels : mention de quelques actions organisées avec ou pour les femmes sans faire allusion aux besoins pratiques ou les questions plus stratégiques.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
pas d’évaluation de l’action
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E E L L A L
p.a.
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
La délégation belge – qui visite le programme ou qui reçoit la délégation marocaine – a de l’attention pour les questions H/F : fait attention au fait que la délégation soit mixte par exemple pour glisser un message politique à l’administration. Mais les partenaires marocaines, les communes définissent leur public cible. Jette et Oudergem ont organisé des formations – ils ont fait attention aux critères de choix H/F pour les stagiaires.
A Sidi Bibi : 10 heures de formation à l’approche genre intégrée dans un cycle de formation pour animateurs et animatrices.
A Berkane : pas eu de formations sur le genre -‐ sur les différences culturelles oui, mais pas sur le genre – pas d’incentives pour le faire
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
RAS
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
Berkane : un des critères d’appréciation des projets sociaux pour financement = la participation des femmes dans les comités de gestion ou des bureaux des organisations.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐+ -‐-‐ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a.
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Le programme accorde une attention toute particulière à la place de la femme et que les partenaires sont encouragés à promouvoir le rôle de la femme au travers des activités qu’ils développent :
A Sidi Bibi l’appui s’est concentré sur les actions préscolaires, notamment de la formation des monitrices et de l’équipement des centres. Les Associations ont bénéficié des formations (gestion administrative d’associations, les droits humains, compostage, environnement, communication, etc.). Une vision intégrée est dégagée. Les actions comme le préscolaire, une bibliothèque, etc. contribuent à la dynamique des associations ou à leur redynamisation. Les associations sont très engagées pour le développement de leurs douars : pour l’approvisionnement en eau, pour le transport des élèves (surtout important pour encourager les filles à continuer les études), pour l’alphabétisation (des femmes surtout). Les filles intègrent les associations de plus en plus (grâce à la confiance entre les membres des associations et les parents des filles). A Berkane il s’agit de l’organisation et du renforcement du DASC Département d’Action Social et Culturel qui comprend 6 F et 7 H : (i) à travers des formations, (ii) de l’équipement, (ii) l’élaboration d’un manuel de procédures, des échanges entre communes. Ces échanges permettent parfois d’aborder les questions de la participation des femmes au niveau des communes/élus. La sensibilité à la présence des femmes dans les bureaux des associations a été renforcée par le fait que des critères « genre sensible » sont utilisés pour l’appréciation des projets à financer présentés par les associations. Les associations féminines sont informées sur les PCD pluriannuel et introduisent une demande de financement. 2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
Le nombre concret n’est pas connu mais aussi bien à Sidi Bibi qu’à Berkane les femmes et les hommes ont accès aux services et acquis de la collaboration intercommunale mais les femmes – en tant que groupe sociale plus défavorisé -‐ en profite plus : les services du préscolaire, l’accès aux services d’appui en cas de violence, etc.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
-‐+
+-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation-‐connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
R3 Le travail sur les compétences des fonctionnaires s’est organisé autour de différents pôles.
A Sidi Bibi, : une meilleure compréhension des femmes de l’importance de la scolarisation dans les douars. Les fonctionnaires de Sidi Bibi ont renforcé leurs connaissances en techniques de base de la concertation sociale. Ils ont organisé des réunions participatives notamment autour du rôle des femmes. Les femmes ont renforcé leurs connaissances sur les soins et l’hygiène pour la petite enfance, sur les maladies sexuellement transmissibles ou sur la psychomotricité. Les animateurs et animatrices de la commune ont eu à renforcer leurs connaissances en genre. La présence d’une Dar taliba crée un environnement favorable à l’éducation/scolarisation des filles pour aller vers les universités ou les écoles supérieures. Ces jeunes filles constituent pour leur village des modèles. Par ailleurs, Sidi Bibi est la seule commune de la province qui ait un internat mixte (Dar talib et Dar taliba dans la même infrastructure).
A Berkane : le personnel du DASC, hommes et femmes ont renforcé leurs connaissances sur la communication à distance, sur la planification stratégique, l’élaboration d’un manuel de procédures, l’accompagnement pour la prise en compte du genre dans les critères de choix des associations bénéficiaires des subventions allouées par la Commune.
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Berkane : de manière indirecte : les campagnes de sensibilisation sanitaire, de dépistage ont contribué à améliorer les connaissances sanitaires et favorisé la prévention.
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Berkane : la mise en place des coopératives abritant des AGR à travers les subventions et/ou appui de la commune contribue au renforcement ou consolidation du pouvoir économique des femmes.
La Commune achète les services des coopératives : repas, restauration, organisations de séminaires,…
Sidi Bibi : le fait de promouvoir les crèches a un impact sur le budget temps des femmes et donc les libère pour plus de marge de manœuvre pour les AGR, coopératives, …
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Le constat de terrain a montré que dans les deux communes l’expérience ne se présente pas de la même manière. Dans la commune Sidi Bibi une dynamique particulièrement est effective est observée. Le monde de l’associatif et du travail y est très actif et les communautés très impliqué dans le social. Cette dynamique est très favorable à l’implication des femmes dans le développement communautaire. L’expression des besoins est une forme de revendication de droits et de prise de conscience.
A Berkane la thématique de la violence faite aux femmes est investie et contribue au renforcement du pouvoir interne des femmes qui se trouvent plus appuyées et mieux accompagnées.
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Résultat intermédiaire 1 -‐ Les communes disposent d’une structure chargée de l’action sociale Les services d’action sociale des communes partenaires développés grâce au programme de CIC semblent aujourd’hui petit à petit trouver leur place au sein des communes. Ce déploiement est rendu visible par l’activité grandissante de ces mêmes services. Amerzgane a développé un premier partenariat opérationnel avec les associations de femmes de la commune pour la mise en place d’une semaine festive. La mise en route des centres communaux de prêt de matériel à Aït Zineb et Amerzgane devrait, en cas de succès, considérablement accroître le nombre et la qualité des relations entre les communes et les acteurs sociaux locaux. Le service d’action social de Sidi Bibi a accompli un travail remarquable en 2010 en matière de participation au travers de son appel à projets « pas à pas pour le développement ». Pas moins de 17 projets ont été déposés à l’administration. Soulignons que l’administration communale a été particulièrement attentive aux femmes en activant la table ronde des femmes dans le cadre de cet appel à projets.
Constat de terrain : la commune de Sidi Bibi est très sensible aux besoins spécifiques des femmes et des filles à travers des programmes de scolarisation, de lutte contre les déperditions et de renforcement des capacités. A Berkane un point positif a été observé: le DASC a élaboré un cadre de critères « genre sensible » pour l’octroi des subventions (le nombre de femmes dans les bureaux des Associations – 3 femmes et plus, la tenue des réunions de manière périodique avec des PV, le respect des dates des élections pour le renouvellement des bureaux, les rapports annuels d’activités, les plans d’action, l’inscription des activités dans le cadre du PCD). Au niveau du Conseil Communal des Elus de Berkane sur les 35 élus il y a 4 F seulement. La configuration politique des parties qui constituent le Conseil ne permet pas vraiment une synergie des efforts en général et pour la cause des femmes en particulier. 6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
La représentativité même minime des femmes contribue au changement des perceptions des hommes et des femmes par rapport au rôle des uns et des autres. La présence des femmes dans des structures amenées à négocier au quotidien peut constituer un atout. Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐+ -‐+ -‐+ -‐+ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes -‐+
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
Bien qu’on ne dispose pas de données chiffrées sur le nombre de femmes victimes de violence, les témoignages recueillies montrent déjà la présence du phénomène surtout à la ville de Berkane et la région où l’emploi agricole féminin est très répondu (viol, violence physique et harcèlement).
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
A Berkane la thématique de la violence faite aux femmes est investie et contribue au renforcement du pouvoir interne des femmes qui se trouvent plus appuyées et mieux accompagnées.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a. -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
-‐+
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Berkane : Manuel de procédures + le canevas des critères de choix des Associations à subventionner
Sidi Bibi : ressources financières pour les projets sociaux ; pas d’expertise ou instruments spécifiques genre
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre de la part des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
Les commune belges encouragent la participation des femmes dans le cadre des échanges intercommunes.
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
Pas encore de synergie entre communes en termes de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
RAS – pas d’information
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐+ -‐-‐
p.a.
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
A Berkane, l’institutionnalisation de l’approche dans le DASC est garant de pérennité. Si toutefois le personnel du DASC et les élus/es soient renforcés sur les questions genre.
A Sidi Bibi : pas d’indications concrètes de garanties de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle.
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
Le renforcement des capacités des structures responsables pour les questions sociales, contre l’exclusion, pour le travail avec les populations les plus défavorisées : l’action des structures communales s’inscrit dans les orientations de l’Etat engagé dans la promotion de l’égalité et de la parité.
La collaboration avec des associations/ ONG de femmes très engagées pour la question des femmes : les associations féminines commencent à investir le monde rural. Un appui particulier (discrimination positive) devrait leur être accordée.
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Toutes les activités menées par les communes ont les OMD comme cadrage : santé pour tous, éducation pour tous, meilleur environnement, accès aux services de base, empowerment.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
L’appui des communes aussi bien pour les centres d’écoute que pour les centres d’hébergement permettra à ces structures de mieux fonctionner et de mieux répondre aux besoins et d’être dans une perspective de pérennisation.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
-‐+ -‐+ -‐+ -‐+
Score général pour la durabilité +-‐
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
ANALYSE DU PROGRAMME TRIENNAL DE L’INSTITUT D’EDUCATION OUVRIèRE INTERNATIONAL (IEOI) 2009-‐2011 CDT
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Programme Triennal de l’Institut d’Education Ouvrière International (IEOI) 2009-‐2011 CDT
Pays Maroc Numéro d’intervention DGCD 3002416 Secteurs et sous-‐secteurs Infrastructures sociales – politique de création d’empois –
gestion administrative Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 2009-‐2011 Durée (envisagée) de l’action 3 ans Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
ACV
Organisation(s) partenaire(s) La Confédération Démocratique de Travail Budget total (€) Gender marker (base de données ODA) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 0 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
le pluralisme syndical au Maroc comme fait unique dans le monde arabe : Le syndicalisme marocain était lié au mouvement de libération du Maroc et reste lié au monde politique, d’où le poids de l’héritage du politique dans le syndicalisme marocain jusqu’à nos jours. Le syndicalisme marocain n’a vraiment commencé à exister au Maroc qu’en 1955 quand les travailleurs ont obtenu de la part du pouvoir colonisateur, la France, le droit de former un syndicat. Dans cette année le plus ancien des syndicats marocains a été constitué l’UMT (Union des Travailleurs Marocains) comme mouvement syndicaliste au sein du mouvement pour l’indépendance. En 1963 nait l’UGTM (Union Générale des Travailleurs Marocains), comme dissidence de l’UMT. Tandis que l’UMT voulaient limiter son champ d’action à des revendications purement salariales / conditions de travail dans le sens étroit du mot, les syndicalistes de l’UGTM voulaient aussi aborder des sujets politiques. Par la création de l’UGTM, le Maroc a connu depuis le début des années ’60 comme seul pays dans le monde arabe le pluralisme syndical. Ce pluralisme syndical a été un élément important dans la démocratisation de la société marocaine. En 1978 la CDT (Confédération Démocratique du Travail) a été créée, comme scission de l’UMT, jugée trop proche du pouvoir, trop obéissante au Roi Hassan II. Sous Hassan II l’UGTM et la CDT ont conduit une politique d’opposition contre le régime Hassan II qui ne tolérait aucune autonomie d’action et de pensée de la part de la société civile, les syndicats inclus.
Depuis 1999, et l’avènement sur le trône de Mohammed V, une certaine démocratisation s’est fait jour au Maroc. Un dialogue social s’est lentement instauré et le fait syndical connait une certaine reconnaissance de la part du gouvernement et patronat. Les droits syndicaux et le dialogue ont connu une reconnaissance légale avec le Code de travail de 2004.
2.2 Justification de l’action
La CDT et l’UGTM ont pu obtenir la reconnaissance du fait syndical et du dialogue social avec des accords qui garantissaient beaucoup d’améliorations en conditions de travail et de vie pour les travailleurs marocains. La CDT est la première force syndicale dans le pays avec 4600 délégués de personnel, 350 000 sympathisants, 100 000 cotisants, 37 fédérations, 147 unions locales et centres locales. Elle rassemble différents courants de gauche (des communistes aux socialistes). Comme syndicat d’opposition lié avec le parti historique d’opposition socialiste l’USFP, elle était l’organisation la plus persécutée sous Hassan II. Depuis que le parti socialiste USFP (premier ministre en 1998 Youssoufi) est entré dans le gouvernement, l’alliance historique entre USFP et la CDT a été coupée, étant donné que la CDT tient à son indépendance syndicale vis-‐à-‐vis le gouvernement et se veut d’être la voix indépendante des travailleurs vis-‐à-‐vis du gouvernement, même si le parti socialiste se trouve dans le gouvernement. Organisation majoritaire, la CDT est surtout présente dans le secteur public, mais aussi de manière significative dans le secteur privé. Les enseignants constituent un groupe déterminant dans sa structure.
Quant à la problématique des travailleurs au Maroc :
-‐ le non respect des droits des travailleurs, -‐ le niveau du dialogue social faible, le niveau de représentation syndicale faible -‐ le niveau faible de développement humain durable (chômage, protection sociale limitée, accès aux
soins sociaux limité, taux de pauvreté élevé) -‐ manque de professionnalisme dans le syndicat – faibles capacités d’administration et de gestion
financière
Quant aux syndicats marocains les grands défis consistent à réussir un renouveau syndical capable de répondre aux grandes problématiques : Comment participer à la démocratisation de la société sans tomber dans le jeu politicien et comment concilier le social et le politique sans être instrumentalisé ? Comment réussir à surmonter le pluralisme à outrance existant et créer un front social uni ? Comment réussir à former des syndicalistes à la hauteur des tâches à assumer ? Comment réussir à mettre en place un système de négociation collective régionale, sectorielle et nationale ? Comment organiser syndicalement le secteur informel et d’autres secteurs qui échappent à la syndicalisation?
2.3 Objectifs majeurs de l’action
(avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
OS : A la fin du programme (2009 – 2011) la CDT sera le syndicat le plus représentatif au Maroc et surtout le syndicat avec la présence la plus forte et la plus active aux lieux de travail, avec davantage d’équipes syndicales et de délégués mieux formés et des services juridiques de proximité pour la défense des travailleurs à l base. Les 100.000 membres de la CDT bénéficieront des conditions de travail et salariaux améliorées par davantage de CCT conclus au niveau de l’entreprise, du secteur et au niveau national, interprofessionnel et par une meilleure défense de leurs droits au travail en cas de violations de ses droits.
Résultat 1 : Meilleure représentation de la CDT aux lieux de travail pour une meilleure défense des membres :
« La capacité de la CDT à défendre les travailleurs sera renforcée par la présence active de davantage d’équipes syndicales aux lieux de travail et à tous les niveaux de l’action syndicale, constituées de délégués mieux formés pour la représentation des travailleurs aux lieux de travail. Les membres de la CDT bénéficieront des conditions de travail améliorées par davantage et de meilleurs CCT au niveau de l’entreprise, au niveau du secteur et au niveau national, interprofessionnel »
Résultat 2 : Meilleure défense des droits au travail des membres en cas de violation de ses droits
« La CDT sera à la fin de ce programme mieux à même de défendre les intérêts et les droits de ses membres au travail par des délégués mieux formés sur les droits au travail par des délégués mieux formés sur les droits au travail et par des services juridiques de proximité aux membres devant l’inspection de travail en cas de conflits individuels de travail.»
Groupes cibles :
• Les 100.000 membres de la CDT qui bénéficieront des services individuels et collectifs améliorés de la CDT
• Les délégués de personnel de la CDT (3600) qui bénéficieront des formations et de l’encadrement par la CDT
• Les 12 millions travailleurs marocains qui bénéficieront d’une défense de leurs droits et intérêts par la CDT, une organisation syndicale forte, indépendante, représentative et active.
2.4 Montage institutionnel de l’action
Pour l’exécution du programme, la structure et les ressources humaines de la CDT ont été utilisées. La CDT a la capacité technique et l’expérience pour mettre en œuvre ce programme.
Le coordinateur avec son staff technique est responsable du suivi du programme – monitoring, suivi, rapport, évaluation.
Le Bureau Exécutif de la CDT porte la responsabilité politique pour le programme et le coordinateur doit faire rapport, de manière régulière – au moins 2 fois par année -‐ au Bureau Exécutif sur le déroulement du programme.
Chaque année il y aura une évaluation des résultats du programme au niveau de la CDT
L’IEOI assumera la responsabilité de faire le suivi du programme avec le partenaire local. L’IEOI assurera le suivi du programme de manière régulière, par des visites sur le terrain et la participation à des réunions avec le partenaire.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
DTF : Les femmes ont une présence particulière au sein des structures de la CDT
Dans le secteur privé, elles dépassent les 50% de l’ensemble des adhérents. Elles occupent une place importante dans toutes les instances organisationnelles régionales et nationales, professionnelles et interprofessionnelles.
Ce programme tient en considération la nécessité d’encourager les femmes à être au cœur de l’action syndicale pour la promotion du DHD et de la bonne gouvernance.
La CDT s’engage à veiller à la participation équitable des femmes et des hommes dans les activités prévues par le programme et elle s’engage à fournir des données dans le rapport annuel sur la participation équitable des hommes et femmes aux activités prévues dans le cadre du programme. Elle doit aussi veiller à ce qu’il y ait un progrès significatif dans la représentation des femmes déléguées de la CDT élues dans les élections professionnelles 2009.
La dimension d’égalité de genre et la lutte contre les discriminations des femmes travailleuses au travail sont aussi prises en compte dans le résultat 2 ‘meilleure défense des droits au travail’.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Le choix de collaborer avec la CDT n’a pas été inspiré directement par le fait de la prise en compte des besoins et intérêts des femmes mais indirectement par le biais de la CDT, le programme entre en relation avec d’autres organisations partenaires.
La CDT entreprend des relations étroites avec des partenaires de la société civile dans les domaines : -‐ la défense des droits de l’homme, solidarité avec les familles des victimes de la migration clandestine, comité préparatoire forum social marocain, forum social maghrébin, associations nationales de la promotion de la situation de la femme, transparency Maroc, associations nationales s’occupant des jeunes
Son programme sur le plan social :
§ Le respect effectif du code de travail et la ratification par le Maroc des Conventions Internationales du Travail
§ L’institutionnalisation des négociations collectives § Une politique sociale et nationale pour contrecarrer la problématique du chômage, la protection des
acquis et des droits de la classe laborieuse marocaine § La défense des reliquats de propriétés publiques et résistance contre les plans liquidatifs de la fonction
publique § L’augmentation périodique des salaires et allocations § L’instauration d’une stratégie nationale en matière de préservation de l’hygiène et de la sécurité dans
les lieux de travail § L’égalité dans le travail – la protection des droits des femmes travailleuses § L’adoption d’une stratégie nationale de la protection sociale – la réforme du régime des retraites et la
génération effective de la couverture médicale et sociale
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+ -‐-‐
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action14
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
DTF : un petit paragraphe sur l’égalité entre hommes et femmes : « les femmes ont une présence particulière au sein des structures de la CDT. Dans le secteur privé, elle dépasse les 50% de l’ensemble des adhérents. Elle occupe une place importante dans toutes les instances organisationnelles régionales et nationales, professionnelles et interprofessionnelles. Ce programme tient en considération la nécessité d’encourager les femmes à être au cœur de l’action syndicale pour la promotion du DHD et la bonne gouvernance. »
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Pas d’analyse genre
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Pas d’objectifs, stratégies ou actions spécifiques 4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
PV de l’appréciation de la proposition de financement ?
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
La CDT défend les intérêts des femmes au même niveau que les intérêts des hommes. La région de Meknès est caractérisée par de grandes propriétés appartenant à de personnes influentes. L’activité agricole repose en grande partie sur l’exportation. La revendication du respect du code de travail et la mise en place du syndicalisme ne sont pas évidentes dans ce contexte de négociation continue. Cependant les femmes ont des intérêts spécifiques qui sont : le respect de la dignité sur les lieux de travail à travers : la lutte contre la violence, le harcèlement sexuel, les congés de maternité, les primes sociales (fêtes nationales, fêtes religieuses, décès, scolarisation des 3 premiers enfants).
14 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
Trois types d’activités sont développées : (i) la commémoration des journées internationales – violences faites aux femmes, journée de la femme, etc. qui sont des moments de sensibilisation, d’information, d’orientation vers les services/structures spécialisées tels que centres d’écoute, orientation vers l’avocat du syndicat ; (ii) manifestations, sit-‐in, festivités, excursions au profit des femmes syndiquées et leurs enfants ; (iii) formations sur le code du travail, les conventions internationales ratifiées par le Maros (CEDAW). Un acquis important : organisation d’activités au sein des fermes / grandes plantations qui est indicateur de relation et d’échange positifs entre les patrons des fermes et les syndicats.
L’une des actions les plus pertinentes du programme c’est la contractualisation avec un avocat (militant CDT) pour la prise en charge des dossiers des plaintes et des doléances portées en justice. Les dossiers traités concernent aussi bien les ouvriers que les ouvrières agricoles. Les cas les plus traités concernent le non respect du code du travail.
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Si le processus en assez riche en enseignement et en action concernant la démarche genre, très peu de documentation de ce processus est disponible => les enseignement apprises ne sont pas forcément bien exploitées et encore moins partagées.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Evaluation par SR : prise en compte du genre dans l’appréciation de l’action avec comme effet : une meilleure prise en compte de la thématique dans le nouveau programme.
Constat sur le terrain : une évaluation a été menée sur le travail effectué par l’avocat. Les résultats montrent visiblement la pertinence de cette action.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L L L
p.a. A L E
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
La contribution de la partie belge se limite à une formation sur le genre et les conventions internationales effectuées par deux syndicalistes belge dans le cadre d’un échange Sud Sud (Niger – Maroc).
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
Le document portant sur l’égalité genre développé par le programme a été partagé avec les différents partenaires dont la CDT Maroc. Cependant, (constat à Meknès) pas d’information sur l’utilisation de ce document.
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
Au niveau de la CDT, le département femme constitue un mécanisme instauré depuis la création du syndicat. Au niveau des régions ce département est fonctionnel bien qu’il ne dispose pas d’espace lui étant proprement destiné.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐+ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a.
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
La CDT défend les intérêts des femmes au même niveau que les intérêts des hommes. La région de Meknès est caractérisée par de grandes propriétés appartenant à de personnes influentes. L’activité agricole repose en grande partie sur l’exportation. La revendication du respect du code de travail et la mise en place du syndicalisme ne sont pas évidentes dans ce contexte de négociation continue. Cependant les femmes ont
des intérêts spécifiques qui sont : le respect de la dignité sur les lieux de travail à travers : la lutte contre la violence, le harcèlement sexuel, les congés de maternité, les primes sociales (fêtes nationales, fêtes religieuses, décès, scolarisation des 3 premiers enfants).
Des syndicaux défendent les droits des travailleurs à travers le renforcement de leurs capacités et à travers une meilleure position de la CDT dans le dialogue social.
Les unions locales de Casablanca, Fès, Meknès et Agadir ont un service juridique. A Meknès le service juridique n’est pas institutionnalisé mais l’orientation juridique des femmes et des hommes se fait de manière continue par les bureaux du syndicat et par les avocats militant. Surtout que la démarche de la CDT consiste à opter pour la résolution des conflits à l’amiable dans le cadre de négociation et de dialogue. Cette marche se justifie par la lenteur et le coût de la procédure judicaire.
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
Dans le DTF : • Les 100.000 membres de la CDT qui bénéficieront des services individuels et collectifs améliorés de
la CDT • Les délégués de personnel de la CDT (3600) qui bénéficieront des formations et de l’encadrement
par la CDT • Les 12 millions travailleurs marocains qui bénéficieront d’une défense de leurs droits et intérêts par
la CDT, une organisation syndicale forte, indépendante, représentative et active.
En 2009 et 2010 presque 4000 salariés ont pu profiter de des services juridiques.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
-‐+
+-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation-‐connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Les travailleurs (H/f) sont mieux informés sur le code de travail grâce aux actions de sensibilisation : l’essentiel du travail mené c’est la sensibilisation aux droits stipulés dans le code. Les questions de la violence, de l’harcèlement sur les lieux de travail font partie implicite des séances de sensibilisation. Les ouvrières sont à même de réclamer leurs droits auprès des patrons à travers la syndicats. Les priorités actuelles du syndicat c’est d’œuvrer pour la paix sociale sans pour autant omettre les droits des travailleurs/euses agricoles (la question de licenciement des permanents et du recrutement des saisonniers). Rappel : région de Meknès est agricole par excellence d’où prépondérance de main d’œuvre féminine.
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Le respect des mesures relatives à la régularisation de la situation d’emploi des femmes (couverture sociale, adhésion/cotisation pour la caisse nationale de sécurité sociale) devrait favoriser une meilleure prise en charge sanitaire.
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
De meilleurs conditions de travail pour les femmes / hommes : conditions d’hygiène et de sécurité dans les secteurs textile, agroalimentaire, hôtellerie.
Des syndicaux qui défendent mieux les droits des travailleurs à travers le renforcement de leurs capacités et à travers une meilleure position de la CDT dans le dialogue social.
Les unions locales de Casablanca, Fès, Meknès et Agadir ont un service juridique : de l’aide juridique de la CDT pus spécifiquement pour les travailleurs dans les entreprises de textile, agro-‐alimentaire et l’hôtellerie.
Situation à Meknès : le service juridique n’est pas institutionnalisé mais l’orientation juridique des femmes et des hommes se fait de manière continue par les bureau du syndicat et par les avocats militant. Surtout que la démarche de la CDT consiste à opter pour la résolution des conflits à l’amiable dans le cadre de négociation et de dialogue. Cette marche se justifie par la lenteur et le coût de la procédure judicaire.
En 2009 et 2010 presque 4000 salariés ont pu profiter de ces services juridiques. Nous constatons que les causes conflictuelles ne varient pas et qu’elles portent en général sur:
Le droit syndical Les contrats de travail Les licenciements L’exécution des jugements
Sur Meknès : les cas des saisonniers figure comme assez répandus. Licenciement à cause de la mécanisation de l’agriculture d’où l’importance d’être formées sur les machines agricoles nouvellement introduites.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Constat : des déléguées sont actives surtout dans les secteurs de l’enseignement (Saida) et du social (Hyat) Centre Ibtisama : meilleure compréhension des droits et des acquis notables. La présence des femmes dans les bureaux des syndicats (même en nombre limité : 2 F et 9 H) favorise le renforcement des femmes à travers la représentativité : elle représentent des modèles surtout dans un milieu connu pour être masculin par excellence.
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
la CDT ayant une représentation renforcée – plus de délégués de personnel CDT – meilleure représentation dans la 2ième chambre, Conseil National des Conventions collectives, les membres de la commission chargée de la préparation et déroulement des élections professionnelles : mais pas info H/F
Les travailleurs dans les secteurs textile, agroalimentaire et hôtellerie mieux représentés par leurs délégués de la CDT : mais pas d’info sur H/F
Délégués formés sur leur rôle dans les instances de dialogue au niveau des entreprises pour promouvoir le dialogue social et le travail décent : mais pas d’info sur H/F
Constat de terrain : présence de certaines femmes – même nombre limité dans les bureaux – mais absence de documentation de procès qui achemine les F vers les bureaux.
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Les femmes ont constitué pour la CDT toujours une entité influente. La CDT est fière d’avoir des femmes à la base. Cependant, le travail syndical est très exigeant en termes de temps et d’énergie et il est exclusif surtout pour les femmes. Les méthodes / planning de travail ne sont pas encore genderisées : les réunions de planification/programmation se tiennent généralement le soir. Le système n’est pas basé sur le principe de la mise à disposition de certains syndiqués au syndicat (délégués) : difficultés de combiner entre le travail professionnel, social, syndical.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation/ aux droits
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
-‐+
-‐+ +-‐ +-‐ +-‐ -‐+
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes +-‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
Le rôle des structures de la CDT rencontrées est d’assurer surtout un travail d’orientation vers les structures plus spécialisées tels que les centres d’écoute, services sociaux. Un travail ciblé sur le harcèlement sexuel et sur les violences faites aux femmes dans les plantations n’est pas encore à l’ordre de jour. Si la prise de conscience y est, le travail n’est pas encore engagé.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
n.a. -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
-‐+
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
L’avocat a constitué une personne ressources importantes pour le respect des droits des femmes et des hommes actifs dans l’agriculture. On n’est pas encore à l’expertise genre. Sur le terrain on n’a pas constaté d’outils ni d’instruments permettant une analyse genre adaptée au syndicat.
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
Une initiative Sud Sud a été engagée à travers la visite d’un groupe de femmes nigériennes. L’expérience a été partagée. L’intérêt d’une telle démarche est visible / concret.
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
Le coordinateur du Bureau Exécutif de la CDT avec son staff technique est responsable du suivi du programme – monitoring, suivi, rapport, évaluation. Pour l’aspect genre, deux femmes, membres du bureau exécutif et responsables pour l’action femme font le suivi pour toutes les actions genre.
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐-‐ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Il est difficile dans un secteur tel que syndical de parler en termes de cycle de projet. Cependant, les personnes impliquées dans les bureaux sont prises au quotidien aux questions relatives au genre.
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
La CDT poursuit ses actions dans la logique du programme nouvellement appuyé par la CSC.
Constat pour Meknès : il n’y a pas eu renouvellement avec l’avocat.
La CDT considère que le programme CSC-‐IEOI (2007-‐2011) est son programme et elle en assume pleine responsabilité. Elle poursuivra les lignes de force des politiques / stratégies / actions développées par le programme elle-‐même à la fin du financement extérieur.
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Plusieurs éléments contribueront à la durabilité des améliorations des conditions de travail et de la position sociale des femmes : le renforcement des capacités des délégués, une meilleure compréhension de leurs droits par les travailleurs, une meilleure représentation des travailleurs au niveau du dialogue social.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
La CDT dispose d’un staff avocats militants qui continue de prendre en charge les dossiers revendicatives et ce en procédure judiciaire.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
-‐+ -‐+
-‐+ -‐+
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
6. Evolution
Nouveau programme 2012-‐2014 : IR 1 La CDT a des délégués qui ont promu le dialogue social avec un accent sur genre et climat Le résultat 1 est un résultat qui veut renforcer les capacités de développement de l’organisation (voir texte général) Un dialogue social peut seulement fonctionner s’ il y a de bons interlocuteurs. Pour le syndicat il est nécessaire d’avoir des militants qui peuvent négocier des conventions collectives au niveau de l’entreprise et au niveau sectoriel et qui peuvent donner à travers les réseaux syndicaux leur input au dialogue social au niveau interprofessionnel. Pour les aspects genre il est aussi important d’avoir plus de déléguées femmes dans le dialogue social aux différents niveaux. Il est aussi important de sensibiliser les militants pour les aspects climat si on veut inclure cela dans le dialogue social. Le syndicat comme partenaire social peut jouer un rôle proactif là-‐dedans. Les activités qui sont prévues pour atteindre ce résultat sont • Former les délégués femmes dans les entreprises sur des aspects importants de genre (conventions et législation)
et assertivité • production des outils pédagogiques : les techniques de négociation collective ; les conventions collectives ; les
droits spécifiques aux femmes travailleuses, changement du climat et les emplois verts • Mener des campagnes de sensibilisation dans les entreprises sur l’importance et la pratique de la concertation
sociale et les conventions collectives. • Mener des campagnes de sensibilisation dans les entreprises sur genre (droits des travailleuses et les
responsabilités syndicales des femmes)
Mise en œuvre :
Pour l’aspect genre, Touriya LAHRECH et Saida WAIDA, membres du bureau exécutif et responsables pour l’action femme feront le suivi pour toutes les actions genre.
Egalité hommes et femmes
La ACV-‐CSC et la CDT Maroc sont affiliées à la Confédération Syndicale Internationale et adhèrent aux principes de base de la CSI, énoncées lors du congrès fondateur historique de la CSI en novembre 2006, qui a reconnu que la discrimination de genre profonde et généralisée demeure une réalité universelle, à la fois dans le monde du travail et au sein de la société en général et qu’elle est exacerbée par de nombreux facteurs liés à la mondialisation. La CSI a édité un manuel syndical avec la vocation d’aider les syndicalistes, hommes et femmes, à relever le défi que représente l’égalité et à apporter les changements qui s’imposent en ce sens dans les syndicats,
sur les lieux de travail et dans nos comportements les uns vers les autres. La CDT Maroc a utilisé la liste de contrôle de l’intégration de genre dans les projets et programmes comme guide d’orientation pour l’intégration du genre dans le présent programme 2012-‐2014. La CDT a toujours prêté beaucoup d’attention à la dimension genre dans sa politique syndicale et sa gestion organisationnelle et institutionnelle. Les femmes ont une présence particulière au sein des structures de la CDT. Dans le secteur privé, elles dépassent les 50% de l’ensemble des adhérents. Elles occupent une place importante dans toutes les instances organisationnelles régionales et nationales, professionnelles et interprofessionnelles. Il ya aussi un département femme au sein des structures de la CDT et ce département est également représenté au niveau du bureau exécutif. Pour le département de la femme et la CDT il reste important de
• Développer les compétences de l’organisation syndicale en termes de genre • Prendre en compte la dimension du genre dans le fonctionnement du syndicat pour assurer une
représentation égale des femmes et des hommes dans les instances syndicales, en proportion du nombre.
• Améliorer l'accès des femmes aux postes de décision Le programme 2012-‐2014 prend en considération la nécessité d’encourager les femmes à être au cœur de l’action syndicale pour la promotion des droits des travailleurs et le dialogue social. Pour le programme il ya trois questions qui sont importantes. 1) Les femmes sont-‐elles le principal groupe cible du projet ? Si ce n’est pas le cas, les femmes sont-‐elles
explicitement identifiées comme faisant partie du projet ou programme ? Il ya des activités qui sont prévues exclusivement pour les femmes CDT. Dans le résultat 1 il y a des formations qui sont spécifiquement destinées aux femmes. En chiffre absolu la CDT vise à former 270 femmes en question genre. Dans les autres séminaires il ya un minimum de 30 pour cent de femmes en ce qui concerne les participants Aussi dans les campagnes de sensibilisation, il y a des campagnes genre et dans les manuels de formation il y a des guides syndicaux pour les femmes. 2) Les représentantes des femmes ont-‐elles été consultées sur tous les aspects du projet ou programme – sa conception, sa mise en œuvre, son contrôle et évaluation ? Deux femmes membres du Bureau Exécutif Touriya LAHRECH et Saida WAIDA, ont pris part à l’atelier conjoint de planification en mars 2011 et ont veillé à l’intégration de genre dans le programme IEOI 2012-‐2014 3) Comment le projet / programme renforcera-‐t-‐il la position des femmes par rapport à celle des hommes et des femmes aux questions d’égalité / parité dans les syndicats ? Le plus important dans le programme de cette composante en ce qui concerne l’aspect genre est d’intégrer les femmes dans le dialogue social et d’intégrer les intérêts genre dans la négociation collective. Les droits spécifiques des femmes doivent être traités dans le dialogue social et doivent être inclus dans les protocoles d’accords et les conventions collectives. Observation : Les syndiqués sont porteurs de la cause ouvrière agricole et donc l’impact à long terme est plus au moins assuré mais cela ne relève pas seulement du programme SCS. L’information sur le programme d’appui 2012-‐2014 n’est pas partagée au niveau régional (Meknès). Pourtant les besoins en appui sont visibles (par exemple un espace pour le département de la femme à mettre en place, à équiper, disponibilité d’un espace aménageable – terrasse)