annexe%1%:%caracteristiques%cles%des%programmes ... · wennink!(kit),!20!p.! ......
TRANSCRIPT
ANNEXE 1 : CARACTERISTIQUES CLES DES PROGRAMMES SELECTIONNES POUR L’EVALUATION
N° Projet Titre Organisation responsable pour la mise en oeuvre
Code Secteur
Gender marker
Dépenses 2002 – 2012
en Euro
3012262 APEFE Programme 2011-‐2013 BENIN SANTE en Kinésithérapie et formation des personnels de santé
APEFE -‐ Association pour la Promotion de l'Education et de la Formation à l'Etranger – APEFE
12281 2 1.048.664
3008320 Appui au renforcement des zones de santé
BTC -‐ Belgische Technische Coöperatie (BTC/CTB)
12220 1 7.839.564
3004354 Appui aux Filières Agricoles dans les Départements du Mono et du Couffo
BTC -‐ Belgische Technische Coöperatie (BTC/CTB)
31120 1 5.123.492
3005536 CIUF-‐CUD Coopération Universitaire Institutionnelle (CUI) 2008-‐2013 -‐ Université Abomey Calavi
CIUF -‐ Conseil Interuniversitaire de la Communauté française de Belgique
11420 1 4.452.495
3005583 Sécurité alimentaire dans l'atakora phase 2
NGO Louvain Développement -‐ Association ex-‐ADRAI -‐ LouvDevF
43040 1 2.396.598
3012299 Accès durable à l'eau potable et la bonne gestion des ressources en eau et leurs écosystèmes au Bénin
NGO PROTOS Projectgroep voor Technische Ontwikkelingssamenwerking
14030 1 532.639
3003204 Appui au Développement des Filières halieutiques du Bénin
BTC -‐ Belgische Technische Coöperatie (BTC/CTB)
31320 0 3.028.229
ANNEXE 2 DEROULEMENT DE LA MISION ET PERSONNES RENCONTREES
Date 2013
Programme Belgique Personnes rencontrées
6/11 Programme PROTOS Johan Slimbroeck – verantwoordelijke programma Benin
13/11 Programme APEFE
19/11 28/11
Programma Louvain Coopération au Développement
M. Adama Toni – programma verantwoordelijke Benin M. Nicole De Temmerman -‐ BFVZ
26/11 Programme CIUF/CUD M. Marc Poncelet – programma verantwoordelijke Benin
29/11 3/12 20/12
Programma’s BTC Benin ADEHFI FAFA MC PARZS
M. Hugo Smars – Operations Advisor Sven Huyssen – Operations Manager M. Bossyens – coordinator Cellule santé Mw Saskia Raversloot – Genderverantwoordelijke
29/11
Date 2014
Programme Benin Personnes rencontrées
Lundi 10/3/14
Rencontre consultants
Bureau de Coopération au Développement (BCD):
-‐ Briefing
Annick Mireille Azandjeme Chargée de programme Genre, Droits Humains Jean-‐Louis Pont Attaché de Coopération Marie Heuts – stagiaire
-‐ Entretien avec la responsable de la recherche-‐action “Genre”
Mme Annick Mireille Azandjeme
Mardi 11/3
APEFE : Programme “Kinésithérapie et formation des personnels de santé” Entretien avec l’administratrice de programme + AT kiné
Brigitte Siebertz – Administrateur Programme Santé Bénin Marie-‐Claire Olory – AT Kiné sur le PADKB Menoudje Mathilde, secrétaire comptable Bureau APEFE
Ecole Nationale des Infirmiers et Infirmières et des Sages Femmes de l’Etat du Bénin
-‐ Entretien avec le Directeur -‐ Entretien avec quelques
enseignants/tes des deux écoles
M. César Akpo Directeur Institut National Médico Sanitaire Enseignants/tes : Mme Clarisse, Mme Talon Pascaline, Mr. Ananon Justin, Mr. Bognon Crepin, Mme Catrayet Gracia épouse De Souza Mme Biaou Philomène épouse Hadeou, Mme Atignon Innocentia épouse Adossou, Mr. Eusèbe Ahossi
-‐ Entretien avec quelques Boya Hermione, 1e année sage femme
étudiants/tes des deux écoles
Monde Abdoul Razack, 2e année infirmier Hounkpevi Clément, 1e année infirmier Olaochebikan Solange, 2e année infirmier Degla Eéphirine, 2e année sage femme
Entretien Bureau de la Coopération au Développement
M. Anton Broecke Ministre Conseiller Coopération Internationale
L’Ecole Supérieur de Kinésithérapie
-‐ Entretien avec des kinésithérapeutes CNHU
Kpadonou G. Toussaint, Chef service rééducation CNHU Alagnide Etienne, Médecin Rééducateur CNHU Olouka Jean, Kinésithérapeute CNHU Koura Malete Séraphine, Kinésithérapeute Adido Mireille Chantal, Kinésithérapeute, surveillante du service Djivoh Yollande Sonounameta, Kinésithérapeute,CNHU Gnimassou Olougomi Karol, Kinésithérapeute, CNHU
Mercr 12/3
Programme CIUF-‐CUD : “Coopération Universitaire Institutionnelle (CUI) -‐ Université de Calavi” : Entretiens avec le Vice Recteur et le coordinateur du programme CUI
Souaibou Farougou – Vice Recteur Enoch Achigan Dako Coordinateur Programme
-‐ des représentants de la cellule de pédagogie universitaire et assurance de qualité
-‐ des ex-‐boursières actifs/ves dans le cadre du programme
Judith Gildja, Directrice de la Herci Chakirath Salifou, PSA/EPA/DAC Worou Houndekon Rosaline, C/SRUONB/Rectorat Agbossou K. Euloge, CPUAQ/ Coordinateur des offres de formation Estelle Delogan UAC/SCI Agbomahena B. Macaire, EPAC/UAC Toyialagbe Mireille, FSA/UAC Sessou Philippe EPAC/UAC Hounkpe Débora, Doctorante UAC 02
Protos : Programme “Accès durable à l'eau potable et la bonne gestion des ressources en eau et leurs écosystèmes au Bénin”
M. Harald van der Hoek, représentant résident de Protos au Bénin
Louvain Développement Programme “Sécurité alimentaire dans l'Atakora phase 2”
M. Adama Toni, Directeur Régional Chantal Gbaguidi, Responsable Réginale des Programmes Sécurité Alimentaire Ernest N’Boma, Assistant Technique Mutuelles de santé, responsable antenne d’ Tanguiéta, N.Bénin
Jeudi 13/3
Ministère de la Santé Entretien avec les personnes de contact pour le programme de santé PARZDS de la CTB
Cheick Ouedrago, Co-‐responsable AIMS Mathilde Dadjo, consultante genre Batossi Padonou Geneviève, Leadership/Management/ Gouvernance Paulin Sogbohossou, AIMS/CTB Koukoui Nestor, Point Focal Genre du MS Guedou Charles Juste, Chef Service des Etude et de la Prospective Agongio Ahanhanzo Clarisse, Direction de la santé de la mère ¨ Pedro FAnou Eunice, Chef Service Information, MS
Ministère de l’Agriculture, d’Elevage et de la Pêche Entretien avec les personnes de contact pour les programmes agricoles/ halieutiques de la CTB et des personnes de la Cellule Femme dans le Développement Agricole et Rural (CFDAR) du MAEP
Comlamvi H. Marie Odile, Chef Cellule Genre Jean-‐Baptise Degbey, Directeur de Pêches, Kinkpe Kofi Kévin, Inspecteur Sanitair des Produits Halieutiques, Direction des Pêches Agossou Nathaël, Chef Service Coopération – DPP/MAEP S. Tata Maman Laminou, AT/CTB, Co-‐responsable Appui Institutonnel au MAEP Salifou Arouna, Chef Cellule Suivi-‐Evaluation
Ministère de Développement, d’Analyse Economique et de Prospective
Ogoussan Noëlle Ougoudele O. Dominique, Direction Porpositions de financement Adjamonsi Camus, Coopération avec la Belgique
Ministère de la Famille et de la Solidarité Nationale
Léonard Laleye, Directeur Adjoint à la Promotion de la Femme et du Genre
Coopération Danoise
Ariane Djossou Segia, Chef de Programme – Genre et Gouvernance
Vendr 14/3
Coopération Suisse -‐ Benchmarking
Blandine Codja Agossou, Chargée de Programme Genre -‐Education
Coopération Allemande -‐ Benchmarking
Birgit Mayerhofer, Point Focal Genre
Coopération Pays Bas -‐ Benchmarking
Olivia Diogo, Experte en santé de reproduction et droits sexuels -‐ Ambassade Pays Bas Marius W. de Jong, Conseiller Santé – Droits Humains
Etretien avec représentants de la CTB dans le cadre de l’évaluation des 3 programmes: ADEFIH, FAFA MC, PARZS
Jean Françoys , Représentant Résident Edwin Hendricks, Chargé de Programme Edwige Dangbo Degbey, Chargée du Programme Bourses
Sam 15/3
préparation débriefing -‐ rapport
Dim 16/3
Travail avec Jeunes Chercheurs (JC) Voyage Cotonou – Lokossa
Lundi 17/3
Programme “Appui au Développement des Filières halieutiques du Bénin -‐ Lac Ahémé : Comé” Visite d’une Base Obligatoire de Contrôle (BOC) et Plate-‐forme de transfert (PFT) Rencontre avec femmes mareyeuses Entretien avec représentants du MAEP
Groupe de femmes, mareyeuses de la Commune Kpomasse Gnitassoum Dénagnon Luc, Directeur Adjoint des Pêches Kinkpe Kofi Kévin, Inspecteur Sanitaire des Produits Halieutiques, Direction des Pêches Gnimavo Richard Pascal, Responsable du Programme ADEFIH
Rencontre avec les jeunes chercheurs p/r à leurs entretiens avec les bénéficiaires de FAFA MC
Mardi 18/3
Programme Protos “Accès durable à l'eau potable et la bonne gestion des ressources en eau et leurs écosystèmes au Bénin” (Mono/Couffo)
-‐ Atelier avec l’équipe du projet et les 3 ONG (SIS)
Guillaume HOUINATO, Chef d’Antelle Protos, Lokossa Bessan Modestine Victoire, AT Junior AEPHA Protos Lokossa Ahoohenou Eloi, AT AEPHA, Protos
Edou Rigobert, Animateur principal sur MYP2 ONG ASPPIP Lokossa Tossa Rémi, Animateur MYP2 ONG ASPPIP Lokossa Fandigla Blaise, Animateur A2D/MYP2 Tolo Gyprien, Animateur Spécialisé, Athiémé/A2D Agbassou Jérôme, Animateur, AVPN/MYP2 Gansou Herbert, Animateur PLE/PNE
Commune de Lokossa Entretien avec :
-‐ Membres Associations des Consommateurs de l’Eau Potable (ACEP)
-‐ Délégataires -‐ Membres groupements -‐ ONG -‐ Structures
d’Intermédiation Sociale (SIS)
Zounou Y. Natanaël, Chef Division Eau Hygiène et Assainissement de Base Assogba Augustin, Animateur eau de la Mairie, Lokossa Donouvo Grégoire, Chef Cellule ACEP de Ouèdme Adja Agossou Rigobert Président, ACEP-‐ Lokossa Akomassoudo Angèle, 2e organisatrice de l’ACEP Pélagie Dagbadji, Délégué ACEP à Takon, Lokossa Amoussou Martin, Délégataire Azizonsa Bwaoula Téléde, Délégataire à Djetoekpa Coffi Ayaba, Productrice de riz Houndjo Michel, groupement Wangnitekon Agossou Bienvenu, Mécanicien à Lokossa Edou Rigobert, animateur ASPPIP/ONG Tossa Rémi, Animateur ASPPIP/ONG
19/3
Préparation débriefing et rédaction rapport
20-‐21 -‐22/3
Programme “Appui aux Filières Agricoles dans les Départements du Mono et du Couffo”
-‐ Unité Fonctionnelle Régionale du Mono COUFFO-‐ UFR MC
M. OLOULOTAN Sikirou, Responsable M. Gerrit Bosman, AT, co-‐responsasble NASSARA Jovite, AT National ZINHA Etienne, AT National
-‐ CARDER Mono-‐Couffo TOSSOU LOKOSSOU Gladys, C/SAACOP KOUGBETO Marie-‐José, RDR IDRISSOU Bouraïma, C/SPC TOSSOU MENOUDJI Kossi Gildas, DAGRN
-‐ Conseil régional des Riziculteurs (CRR) du Mono et du Couffo
HOUESSOU Félix Lokossa Chargé de programme AMOUSSOU A. Lucie Comè Ex animatrice CRR DANSOU Michel Dogbo Président CRR-‐MC
-‐ Acteurs impliqués dans la recherche action
DATO Victorine, Assistante sociale, Retraitée, Lokossa SEGLA Amélie, Présidente ARFA, Klouekanmè HOUNSOUNOU Delphin, Ex animateur, CRM-‐MC, Bopa LOKOSSI Fagla, Vice président CRM, Lalo COFFI Ayaba, Productrice de riz, CRR, Lokossa
-‐ Table filière maraîchage
SENOU TOSSOU Justine, Table filière maraichage, Sè AMOUZOUNVI Célestin, Maraicher, Table filière maraichage Athiémé DAGA-‐DANSITE Elisabeth, Transformatrice, Table filière maraichage, Klouekanmè AKPOUE Justine, Présidente, Les femmes ensuite, Grand-‐Popo
23/3 Voyage vers l’Atacora-‐Donga
Entretien avec des membres de la mutuelle de santé de la commune de Bassila
Groupe d’un vingtaine de membres de la mutuelle
24/3 Programme “Appui au renforcement des zones de santé dans l’Atacora-‐Donga”: Entretiens avec le personnel de santé à Djougou
EKAMBI Armand co-‐responsable NAMBONI Jacob, responsable DDS-‐AD
Entretiens avec l’association de femmes à Djougou
25/3 Programme “Sécurité alimentaire dans l'Atakora phase 2”
-‐ Entretiens avec personnel du programme
Ernest N'Boma, responsable programme Abdel Koda, responsable programme
Séance de travail avec les membres d’organes et mutualistes de la MUSA de
AT MUSA les mutualistes -‐ hommes et femmes -‐ les élus de la MUSA, le Gérant et les animateurs de la MUSA
N’Dahonta Rencontre avec la Plateforme
Genre de Cobly AT MUSA -‐ AT GEL la Présidente de la Plateforme Genre Femmes et hommes entrepreneurs Femmes et hommes alphabétisés
Rencontre avec la Mairie de Cobly AT MUSA Elus et équipe technique de la Mairie
Rencontre avec la Mairie de Matéri
Elus de la Mairie -‐ Equipe technique de la Mairie le Responsable Communal du CARDER (RDR)
Visite d’un magasin communautaire de stockage et de greniers traditionnels améliorés
Entretien avec une femme artisane constructrice des Greniers Traditionnels Améliorés (GTA)
Echanges avec le Groupement Villageois de Producteurs de maïs
Membres du Groupement Villageois de Producteurs de maïs et les bénéficiaires des GTA
séance de travail à la Caisse Mutuelle d’Epargne et de Crédit
Elus et équipe exécutive de la CMEC Pendjari
27/3 Retour à Cotonou
28/3 Matin : Préparation de la restitution Après midi : Restitution
Ambassade belge avec des représentants de l’Ambassade et des 7 programmes évalués.
ANNEXE 3 : DOCUMENTS CONSULTES LES PLUS IMPORTANTS
ADEFIH
Dossier Technique et Financier du Projet d'Appui au Développement des Filières Halieutiques (ADEFIH), 2007, 106 p.
Rapport annuel 2008, CTB, 46 p.
Rapport annuel 2009, CTB, 35 p.
Rapport annuel 2010, CTB, 36 p.
Rapport final, 2011, CTB, 42 p.
Rapport d’évaluation finale projet : « Appui au développement des filières halieutiques (ADEFIH) », 2010 SOFRECO, 105 p.
Rapport de la SMCL, décembre 2011, 31 p.
PARZS
Dossier Technique et Financier du projet d’appui au renforcement des zones et départements sanitaires du Mono-‐Couffo et de l’Atacora-‐Donga 2010, 142 p.
Rapport final, 2011, CTB, 99 p.
Rapport annuel 2012, CTB, 69 p.
Rapport d’évaluation mi-‐parcours du PARZD, HERA & AEDES, 2013, 81 p.
Rapport de la SMCL, novembre 2010, 3 p.
Rapport de la SMCL, juillet 2013, 16 p.
FAFA MC
Dossier Technique et Financier de la facilité d'appui aux filières agricoles dans les Départements du Mono et du Couffo, CTB, 2007, 122 p.
Rapport du Comité de Contrôle de Qualité, 2008, 2 p.
Rapport annuel 2009, CTB, p. 59
Rapport annuel 2008, CTB, 23 p.
Rapport annuel 2010, CTB, 43 p.
Rapport annuel 2011, CTB, 104 p.
Rapport des résultats 2012, CTB, 51 p.
Rapport de la SMCL, septembre 2012, 8 p.
Rapport de la SMCL, juillet 2013, 18 p.
Rapport d’évaluation à mi-‐parcours de la facilité d’appui aux filières agricoles d’Atacora Donga et évaluation finale de la facilité d'appui aux filières agricoles dans les Départements du Mono et du Couffo, South Research, 2013, 134 p.
Stimuler l’entrepreneuriat agricole. Expériences avec le financement des microprojets, FAFA, 2013, Étienne Zinha, Sikirou Oloulotan, Patrick Levaux, Clarisse Agontiglo, Gerrit Bosman, Bonaventure Otchoun, Bertus Wennink (KIT), 20 p.
Expériences avec la mise en oeuvre de l’approche par “Facilitation” développée par la FAFA MC, 2013, Patrick Levaux, Sikirou Oloulotan, Gerrit Bosman, 12 p.
Expériences de la FAFA MC avec la mise en oeuvre des “Accords d’exécution”, 2013, Jovite Nassarah, Anke Leflere, Sikirou Oloulotan, Patrick Levaux, Gerrit Bosman, 16 p.
LISA II – LD Rapports Annuel LISA II 2008, 2009, 2010, 2011, 2012
Projet « Lutte integree pour la securite alimentaire dans l’Atacora Ouest » LISA II, DTF, 2007, 93 p.
Analyse genre des actions du projet LISA II de Louvain Cooperation au Developpement, 7 p.
Evaluation à mi-‐parcours du projet LISA II, ATOL, 2011, 74 p.
Recherche action « Genre » -‐ phase de terrain, 4 p.
Le Genre au quotidien -‐ Pas à pas, vers une approche innovante d’intégration du genre. Coopération belge, 2012, 54p.
EAU -‐ PROTOS Driejarenplan 2011-‐13 PROTOS
MYP 2012 Benin Rapport narratif, 17 p.
MYP 2011 Benin Rapport narratif, 13 p.
MYP II Programme triennal 2011-‐2013 Bénin, 42 p.
Document de politique genre
ANNEXE 4 : FICHES D’ANALYSE DES SEPT PROGRAMMES EVALUES
Evaluation DU PROJET D'APPUI AU DEVELOPPEMENT DES FILIERES HALIEUTIQUES (ADEFIH)
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Projet d'Appui au Développement des Filières Halieutiques (ADEFIH)
Pays Bénin Numéro d’intervention DGCD 3003204 Secteurs et sous-‐secteurs Agriculture, Elevage et Pêche Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 36 mois Durée (envisagée) de l’action Mars 2008 Organisation belge responsable de la mise en œuvre
CTB
Organisation(s) partenaire(s) Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche Budget total (€) 3.443.661 € Gender marker (base de données ODA) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Le projet d’Appui au Développement des Filières Halieutiques (ADEFIH) a été initié dans un contexte marqué par l'amélioration des conditions sanitaires liées à l’exploitation des ressources des plans d’eau du Bénin. En effet, suite à la mission des Inspecteurs de l'Office alimentaire et vétérinaire (OAV), les autorités béninoises ont décidé d'une auto suspension des exportations de crevettes vers l'Europe. Cette décision est liée aux conclusions de cette mission, qui a relevé des dysfonctionnements jugés préoccupants au sein du dispositif de contrôle de la sécurité sanitaire des produits de pêche autour des plans d’eau. Face à cette situation, il est devenu impératif de procéder à la mise en oeuvre des mesures idoines devant permettre d'améliorer les conditions d’exploitations des produits de pêche, tant par les communautés de pêcheurs que par les opérateurs privés impliqués dans cette activité. Dans ce cadre, l’Union européenne a initié et mis en oeuvre un programme régional couvrant plusieurs pays de la sous-‐région ouest africaine, dont le Bénin, pour accompagner les efforts entrepris par les Autorités Compétentes des pays concernés à travers leurs directions des pêches. La coopération belge s'est associée à cette initiative pour soutenir des actions complémentaires en appui à l’un des plans d’eau les plus importants du Bénin, le lac Ahémé.
2.2 Justification de l’action
Le projet ADEFIH a été initié pour assurer l’implantation et l'équipement en infrastructures de qualité afin de créer de meilleures conditions de sécurité sanitaire des produits de pêche, notamment des crevettes, autour du lac Ahémé. Près de la moitié du budget de ce projet a été consacré à la construction et à l’équipement de deux Bases Obligatoires de Contrôle (BOC) et de douze Plate-‐formes de transfert (PFT). A ces travaux de construction et d’équipement s'ajoutent d'autres activités se rapportant notamment à : la formation des acteurs à la base (pêcheurs, mareyeuses et collecteurs) sur les Bonnes Pratiques d’Hygiène
(BPH) ; le renforcement des capacités de l’Autorité Compétente (AC) en matière de contrôle et d’amélioration des conditions sanitaires des produits de pêche ; la protection des plans d’eau à travers des actions de reboisement des berges, de sensibilisation et de formations des populations sur la protection de l’environnement. Mentionnons également que la mise en œuvre du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA), dont l'un des axes concerne la promotion des filières agricoles, offre l'opportunité de soutenir davantage la dynamique engagée dans le cadre de ce projet.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
OG : « La pauvreté au sein des communautés de pêcheurs du lac Ahémé est réduite par un meilleur accès aux marchés national, régional et international dans une perspective de développement durable ».
OS : L’objectif spécifique vise l’amélioration, la sécurisation et la valorisation des productions de crevettes du lac Ahémé par des pratiques de pêche responsables et contrôlées et des modalités de manutention et de conditionnement conformes aux exigences de l’Union Européenne.
Résultats attendus :
Résultat 1 : Les conditions sanitaires de production, de collecte et de transport des produits de la pêche sont améliorées sur le lac Ahémé
Résultat 2 : Les capacités de l’Autorité Compétente en matière de contrôle sanitaire des produits de la pêche et de formation des acteurs à la base sont renforcées
Résultat 3 : Des études et des activités complémentaires sont réalisées pour assurer la pérennité et la qualité des productions halieutiques
2.4 Montage institutionnel de l’action
Le projet a été mis en œuvre sans assistance technique extérieure. Les opérateurs privés à travers l’Association des Transformateurs et Exportateurs des produits de pêche (ATEP) ont été impliqués dans le pilotage du projet au travers du Comité Technique de Suivi (CTS) mis en place et présidé par le président de cette association. Le CTS a servi d’accompagnement dans la mise en oeuvre des recommandations de la SMCL ainsi que dans la définition des orientations nécessaires à la bonne conduite des actions du projet.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La proposition financière tient compte ou apporte une attention spécifique aux hommes en tant que pêcheurs et aux femmes en tant que mareyeuses qui font la collecte et surtout la transformation, notamment le fumage des crevettes.
Il s’agit des besoins pratiques => l’augmentation du revenu des uns et des autres.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Le programme n’a pas fait de choix à ce niveau car il y avait la collaboration -‐ dans le cadre de la coopération bilatérale -‐ avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+
p.a.
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action1
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Voir point suivant
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Dans le DTF : Bien que la mission n’ait pas eu le temps d’analyser en détail tous les aspects genre de ces communautés de pêche, elle a constaté le rôle important que les femmes jouent dans la commercialisation des crevettes et dans tous les aspects post-‐récolte des productions halieutiques en général autour du Lac Ahémé : la division de travail entre hommes => pêche de crevettes et les femmes capture de crabes + la commercialisation des crevettes + poissons. Aussi les liens entre H/F et le pouvoir d’achat parfois très important de certaines femmes et la dépendance économique des hommes de leurs femmes ou d’autres femmes pour le financement des équipements et engins de pêche : il s’agit d’une situation assez généralisée au niveau de la communauté de pêcheurs.
1 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Il s’agit d’un programme dont la porte d’entrée était technique, notamment des investissements dans des installations destinées à la communauté pour intéresser ces communautés, hommes et femmes, pêcheurs et mareyeuses aux aspects sanitaires et de gestion. La supposition était que les deux allaient y trouver leur intérêt en les associant au projet. Mais le programme ne s’est pas doté d’un mécanisme pour suivre les évolutions, p.e. le renforcement du pouvoir économique des hommes et des femmes et les changements éventuels des relations de pouvoir H/F.
En effet, les objectifs ne sont pas genre spécifiques, ni les résultats attendus, mais pour R2 et R3 il y a quelques indicateurs spécifiques, par exemple le nombre de H/F formées ; actions spécifiques : la construction de fours (F), les équipements pour les pêcheurs (H). Mais la réalisation de ces fours n’a pas pris en compte la sociologie du milieu et le travail en groupe n’a pas été toujours une chose acceptée par toutes les femmes.
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Le rapport du Comité de contrôle de qualité ? pas trouvé sur pitweb
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en œuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Exemple d’actions destinées aux hommes et aux femmes selon leurs besoins pratiques et intérêts stratégiques :
• Equiper les collecteurs de caissons isothermes et les former aux bonnes pratiques de manutention et de conditionnement des productions = activité féminine
• Equiper et former les pêcheurs aux bonnes pratiques de collecte et de manutention des productions halieutiques = activité des hommes
• Construire des fours Chorkor dans les villages de pêcheurs pour diminuer la consommation de bois de fumage = activité des femmes
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Les rapports annuels/final comprennent parfois des éléments genre spécifique + informations désagrégées.
Rapport annuel 2008 : « Les inquiétudes majeures sont liées aux changements dans la chaîne commerciale actuelle : crainte que les pêcheurs ne traitent eux-‐mêmes avec les acheteurs (collecteurs pour les usines) sans devoir passer par les mareyeuses, peur des mareyeuses de ne plus pouvoir vendre au Togo » => mais dans les autres rapports annuels on n’en parle plus, ni dans le rapport final
Exemple « Le projet a mis l'approche genre en exergue dans l'activité de construction de latrines et la formation de relais communautaires. Lors de la formation des relais communautaires, des unités de gestion des latrines villageoises, le projet a insisté sur la participation des femmes dans l'établissement du mode de gestion et à leur intégration dans ces relais.”
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L’évaluation finale de la CTB comprend un chapitre sur la perception des bénéficiaires de la prestation du projet mais ne fait pas la distinction entre H/F : on parle de « la population bénéficiaire dans son ensemble»
Le rapport d’évaluation comprend également un chapitre sur le genre avec des données sur les actions spécifiques pour hommes et femmes mais pas d’analyses fondamentales concernant les aspects importants comme les revenus des femmes/hommes, les conflits d’intérêts entre hommes et femmes, l’appropriation et l’appréciation des femmes des fours (qui ne semblent pas être utilisées), etc.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en œuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E E E
p.a. A E L
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 4.1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
RAS : le programme n’a pas contribué au développement d’une expertise genre au niveau du MAEP ; cependant, il y avait des opportunités vu le fait que les hommes et les femmes ont des intérêts différents ainsi que par le fait que les relations de pouvoir entre hommes et femmes pourraient changer par l’intervention du programme
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
RAS : le programme n’a pas contribué au développement d’instruments genre au niveau du MAEP ; voir point 1
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
RAS : le programme n’a pas contribué au développement de procédure adaptées d’intégration du genre au niveau du MAEP – voir point 1
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐-‐ -‐-‐ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa
p.a.
p.a.
politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Le programme s’est occupé des besoins des femmes béninoises car elles constituent des actrices incontournables de la filière de crevettes : pour la collecte et surtout pour la transformation. Tout appui du programme devrait en principe contribuer au renforcement de leur autonomisation. En plus, les deux sexes devraient y trouver leur compte, les pêcheurs et les mareyeuses. Cependant l’effet sur cette autonomisation est minime par le fait que les installations du programme ne sont pas fonctionnelles. 2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
La formation de 151 mareyeuses et collecteurs sur les Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) et les Bonnes Pratiques de Conservation par le Froid (BPCF).
La formation de 800 pêcheurs sur les Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) et sur les Bonnes Pratiques de Gestion Environnementale (PBGE) et leur équipement en petits matériels.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
-‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.4 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
La formation des mareyeuses et collecteurs sur les Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) et les Bonnes Pratiques de Conservation par le Froid (BPCF).
La formation des pêcheurs sur les Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) et sur les Bonnes Pratiques de Gestion Environnementale (PBGE) et leur équipement en petits matériels.
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Les questions liées aux bonnes pratiques d’hygiène ont constitué un centre d’intérêt pour les communautés qui en ont compris l’intérêt et l’importance dans la mise à disposition des consommateurs des produits de qualité.
Nouvelles pratiques d’hygiène par la construction de latrines + les formations sur l’hygiène
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Rapport final décembre 2011 :
Possibilité d’augmentation des revenus attendus du fait de la qualité des produits offerts sur le marché => mais pas de données concrètes sur le terrain
La reprise et l’augmentation des exportations de crevettes vers l’Union Européenne, constaté dans les rapports d’activités et les relevés des productions exportées par les usines de traitement des produits halieutiques : mais il y a une seule usine qui exporte timidement pour le moment.
Dans le rapport final : « Cependant, le projet ne peut avoir qu’un impact très limité sur cette augmentation compte tenu des problèmes d'ensablement du chenal. En plus, le rapport final mentionne que :
• les travaux d’aménagement des pistes d’accès aux infrastructures prévus sur le financement du budget national ne sont pas réalisés.
• le Système Amélioré de Collectes de Crevettes d’Exportations (SACCE) n’est pas fonctionnel. »
Construction de 10 fours Chorkors construits au centre de fumage de Dado: action menée à titre démonstratif afin de mobiliser les communautés de pêcheurs notamment les femmes sur les alternatives de mode de fumage faisant usage de quantité très réduite de bois.
Rapport annuel 2010 : La gestion du centre de fumage est assurée par le groupement de 52 femmes mareyeuses du village de Dado => cette activité a motivée les femmes du groupement à solliciter un appui pour la construction d’une école maternelle réalisée grâce au financement MIP.
Actuellement, les fours ne sont pas utilisés car les femmes veulent les avoir individuellement => manque de confiance entre elles car elles pensent que la voisine peut apporter un malheur.
La construction des fours a fait l’objet de préoccupation de la part des exportateurs de crevettes qui y ont trouvé un caractère contradictoire par rapport à la construction des BOC qui ont besoin davantage de produits pour l’exportation des produits frais ». Cette crainte ne semble pas être justifiée car il y aura toujours des petites crevettes qui sont destinées à la consommation locale et les grandes plutôt pour l’exportation. Par ailleurs, avant les femmes trouvaient leur compte même au moment qu’il y avait 4 usines qui exportaient. Les femmes avaient toujours du matériel pour commercialiser et même pour exporter (p.ex. à Lomé).
Il y a eu également le reboisement des bassins versants de 20 ha supplémentaires dans la commune de Comé.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Ni la documentation, ni les entretiens sur le terrain nous ont donné des éléments sur l’empowerment au niveau interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Renforcement des groupements de femmes qui ont bénéficié des appuis (fours/ école maternelle)
Groupement d’Intérêt Economique « Hin Dokoun » n’est pas fonctionnel car les infrastructures ne sont pas fonctionnelles => le GIE était destiné à gérer ces installations
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Ni la documentation, ni les entretiens sur le terrain nous ont donné des éléments sur l’empowerment au niveau interne des femmes
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation/connaissances
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐+ -‐+ -‐+ -‐-‐ -‐+ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes -‐+
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
RAS
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a p.a
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
budget spécifique pour les actions => pour les pécheurs et pour les actions pour les femmes mareyeuses
MIP => pour la construction de l’école maternelle à la demande du groupement des femmes
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
RAS
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
Les opérateurs privés à travers l’Association des Transformateurs et Exportateurs des produits de pêche (ATEP) ont été impliqués dans le pilotage du projet au travers le Comité Technique de Suivi mis en place et présidé par le président de cette association. Dans ce CTS, les pêcheurs étaient également représentés mais pas les mareyeuses. Le CTS a servi d’accompagnement dans la mise en œuvre des recommandations de la SMCL.
Composition de la SMCL : le MAEP, le Min. des Affaires Etrangères, Min. du Plan, un représentant des Pêcheurs, le Min. du Développement Rural au niveau Départements – CARDER – mais pas les mareyeuses.
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐-‐ -‐-‐ -‐-‐
Score général pour l’efficience -‐-‐
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
RAS : car le programme est déjà terminé – il n’a pas contribué à l’ancrage du genre dans les différentes phase du cycle de projets de la CTB
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
RAS
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Comme toutes les conditions techniques n’étaient pas remplies pour assurer le renforcement du pouvoir économique des groupes bénéficiaires, hommes et femmes, il n’est pas clair si les effets sont durables. Les entretiens sur le terrain nous n’ont pas permis d’apprécier la durabilité des effets de l’empowerment des femmes.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
p.a.
p.a.
p.a.
p.a.
Score général pour la durabilité p.a.
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
PROJET d’appui au renforcement des zones et départements sanitaires du Mono-‐Couffo et de l’Atacora-‐Donga (PARDZS)
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Appui au renforcement des zones et départements sanitaires du Mono-‐Couffo et de l’Atacora-‐Donga (PARDZS)
Pays Bénin Numéro d’intervention DGCD 3008320 Secteurs et sous-‐secteurs Santé – Santé de base Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 1 octobre 2010 Durée (envisagée) de l’action 48 mois Organisation belge responsable de la mise en oeuvre
CTB
Organisation(s) partenaire(s) Ministère de la Santé, les Directions Départementales de la Santé et les Zones Sanitaires, Ministère de la Famille et de la Solidarité
Budget total (€) 15.228.453 € Gender marker (base de données ODA) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Plan National de Développement Sanitaire (PNDS)
Les avantages comparatifs de la coopération Bénino-‐Belge dans le secteur de la santé ont été reconnus par la commission mixte Bénino-‐Belge de mars 2008 en le retenant parmi les 2 secteurs de concentration du programme indicatif de coopération. Toutefois pour tenir compte des leçons du passé et pour inscrire davantage encore l’appui belge dans la politique sectorielle du Bénin, le programme indicatif de coopération 2008-‐20011 a conçu une nouvelle approche d’appui global au système de santé. Cette nouvelle stratégie d’intervention entend appuyer le système de santé pour la mise en œuvre du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) aux différents niveaux de la pyramide sanitaire (central, départemental et zones sanitaires).
2.2 Justification de l’action
Le Projet d'appui au renforcement des zones de santé dans les départements du Mono, du Couffo, de l'Atacora et de la Donga (PARZDS) s'inscrit dans le Programme bénino-‐belge d'Appui au Secteur de la Santé, tel que défini dans le PIC 2008-‐2011. L'intervention s'inscrit dans le cadre d'une approche sectorielle, visant à induire des changements allant dans le sens du renforcement des capacités des institutions du secteur, tant des structures opérationnelles chargées de la dispensation des soins (Zones Sanitaires) que des structures chargées de les appuyer (Direction Départementale de la Santé, Centres hospitaliers départementaux et services centraux du Ministère de la Santé).
2.3 Objectifs majeurs de l’action
PARZDS est un projet qui vise le changement du fonctionnement du système de santé local, des manières de faire, des habitudes et des pratiques des acteurs de l’offre de soins (services de santé et instances de gestion, comme les DDS ou les équipes d’encadrement des zones sanitaires, EEZS) et de la demande de soins (organes de cogestion communautaire, mutuelles, mairies).
OG: L'état de santé de la population est amélioré dans les zones d'intervention du projet
OS: L'accessibilité des populations des zones sélectionnées, en particulier des groupes les plus vulnérables, à des soins de santé de qualité est améliorée
Les quatre résultats attendus du projet sont le renforcement de:
1. L’offre des soins de santé de qualité dans les zones sanitaires (ZS)
2. La gestion et la gouvernance des zones sanitaires et des Directions Départementales de la Santé (DDS)
3. L’organisation de la demande de soins de santé de qualité
4. Les liens de collaboration entre les acteurs concernés par la santé dans les ZS et DDS.
Le projet est implanté dans 5 zones de santé appartenant à 2 départements
Bénéficiaires : Les Populations des Zones Sanitaires d'Aplahoué-‐Djakotomè-‐Azové, de Kouékanmé-‐Toviklin-‐Lalo, de Bassila et de Djougou-‐Ouaké-‐Copargo, avec une attention particulière aux groupes vulnérables : femmes enceintes, enfant de 0-‐5 ans, personnes âgées et indigents; l'ensemble des populations des départements de l'Atacora, de la Donga, du Mono et du Couffo, au travers de l'appui aux hôpitaux départementaux de Natitingou et Lokossa; les ONG actives dans la santé et les mutuelles de santé de ces zones ; les communes de ces zones pour ce qui concerne leurs compétences; les Prestataires privés de ces zones. Les bénéficiaires finaux du Programme seront l'ensemble de la population et des institutions béninoises.
2.4 Montage institutionnel de l’action
La tutelle du projet, et en particulier du volet offre, est assurée par le Ministère de la santé. Elle est exercée au niveau déconcentré par les directions départementales de la santé et les zones sanitaires. Le Ministère de la Famille et de la Solidarité assure le suivi du « volet demande ». L’équipe du volet « offre » du PARZDS est logée au sein de la direction départementale de la santé. La gestion du volet « demande » du PARZDS est organisée en « Facilités » ou unités autonomes d’appui.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La proposition financière : au niveau des bénéficiaires : une attention spécifique pour les femmes enceintes => besoins pratiques des femmes
Pour la participation des femmes dans les structures de co-‐gestion => intérêts stratégiques
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
En tant que programme de coopération bilatérale le programme a des partenaires institutionnels, notamment le ministère de la Santé ; cependant, le programme a associé le Ministère de la Famille et de la Solidarité et a eu des choix à faire au niveau du volet « Demande »
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+ -‐+
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action2
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Le DTF du PARZS n’a pas été très explicite par rapport à la mise en œuvre du genre ; cependant certains éléments sont disponibles : voir les points suivants.
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Dans le DTF : il est prévu de faire une étude en matière des besoins genre spécifiques des groupes cibles : il est possible que les F et H manifestent différents intérêts par rapport à l’accès aux soins de santé, la perception de la qualité requise
2 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Pas d’objectifs, ni résultats spécifiques « genre » mais indicateurs en termes de nombre de femmes à atteindre aussi bien au niveau de l’OS (% des consultations prénatales, accouchements assistés, utilisation des contraceptives) que Résultat 1 mais pas pour les autres résultats.
OS : accessibilité aux soins pour les plus vulnérables mais plus particulièrement les femmes, les enfants et les personnes âgées.
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
PV du comité de contrôle de qualité ?
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en œuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Il est prévu de faire une étude en matière des besoins genre spécifiques des groupes cibles : il est possible que les F et H manifestent différents intérêts par rapport à l’accès aux soins de santé, la perception de la qualité requise.
Le genre sera explicite dans le recrutement de l’AT. Une formation en genre au début pour le personnel impliqué : la SMCL veillera à mobiliser les fonds En ce qui concerne le personnel qualifié, le DTF envisageait l’amélioration du ratio H/F. L’Axe 3 de la stratégie dit que les F seront fortement impliquées au niveau du volet « demande » à travers les organisations à base communautaire.
Genre cité dans les aspects transversaux. Un budget était prévu pour des formations mais pas spécifiquement en genre. Le DTF était flexible et a laissé de marge de manœuvre pour satisfaire les besoins de formation.
Pour chaque Résultat : des idées/exemples sont données pour concrétiser l’approche genre dans le cadre de ce projet : p. 98
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Info sur les aspects genre dans les deux rapports annuels 2011 et 2012
-‐ rapport annuel = toujours avec un chapitre sur les thèmes transversaux : résultats et acquis -‐ dans les rapports mensuels = il y a plus d’espace pour parler des activités -‐ rapports mensuels = composé des rapports de plusieurs acteurs comme les ONG et associations :
rapport mensuel global = la synthèse de l’offre et de la demande -‐ suivi dans la mise en place des réseaux : on suit si le genre est appliqué, si les femmes ont leur
place -‐ au niveau de centres de santé : suivi si les indigents et vulnérables sont prises en charge -‐ suivi des indicateurs : PF, Accouchements assistées, Consultations Prénatales : par les sages
femmes et le personnel des centres de santé.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L’évaluation à mi-‐parcours :
analyse limitée : amélioration de la représentation des femmes au niveau des organes de cogestion. Aucun élément n’a été fourni à l’équipe d’EMP concernant d’éventuels autres efforts concernant le genre, en-‐dehors des organes de cogestion ;
autre commentaires : « On ne peut guère reprocher au PARZDS de ne pas développer son approche «genre» alors que le MS n’a lui-‐même pas de politique précise en ce domaine. »
Moments d’évaluation au sein du programme : -‐ au niveau des organes de co-‐gestion : évaluation de ces organes : à la fin de chaque semestre
évaluation des plans d’action ; élaborer des bonnes pratiques au niveau de chaque organe de cogestion
-‐ au niveau de GOGES : si le genre est respecté : comment chaque GOGES peut mener les bonnes pratiques
-‐ au niveau du volet enfants : les pratiques observées sont analysés : pour mettre les acteurs ensemble pour adopter les bonnes pratiques : comment les F peuvent participer à ces bonnes pratiques
-‐ au niveau des réunions de coordination : évaluation du niveau atteint des résultats : par rapport à chaque axe stratégique : qu’est-‐ce qui nous reste à faire : faire la capitalisation sur les organes de cogestion -‐
-‐ au niveau des études évaluatives : gratuité de la césarienne, les kits d’accouchement, étude sur la tarification et lien avec l’accessibilité aux soins, suivi des indicateurs (PF, accouchements, CPN)
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E E E
p.a. A L L
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
Les partenaires du volet demande Mono Couffo (les organes de cogestion, de l’association MIALEBOUNI, des mutuelles de santé et des ONG) ont été formés sur la façon d’intégrer le genre dans les activités quotidiennes de leur organisation.
Dans l’Atacora-‐Donga, l’évaluation des plans d’action des organes de cogestion a montré que l’aspect genre a été pris en compte par ces derniers. Cela a été favorisé par l’intégration du genre dans la formation des COGECS et plusieurs formations à l’endroit des acteurs communautaires.
Renforcement des capacités : le personnel n’a pas bénéficié de formation sur genre. Il semble que PARZS Atacora n’a pas reçu de formation, peut-‐être le volet demande. La responsable de capitalisation a bénéficié d’une initiation et une formation avec la coopération suisse (2012).
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
Le projet n’était pas conçu genre spécifique au départ, cependant dans tout ce que l’on fait, on tient compte de la composante femme.
Le financement basé sur résultats FBR : on a mis le focus sur des indicateurs qui ont lien avec OMD Indicateur : équité régionale et équité par rapport aux indigents pour accorder de bonus aux formations sanitaires
Réduction mortalité chez femmes et enfants ; et aussi dans la lutte contre VIH SIDA et Palu. Lorsqu’il y a des résultats, on paie les prestations faites en direction des femmes et personnes ciblées.
Le Volet vérification communautaire profite aux femmes : on collecte des info sur le niveau de satisfaction des femmes. On a vérifié réellement si l’enfant a été vaccinée ou la femme a accouché et la consultation prénatale. La vérification trimestrielle consiste à prendre un échantillon de femmes ou d’enfants pour s’assurer que la femme a bénéficié effectivement des soins.
D’autres éléments de renforcement :
Il y a des relais communautaires H/F. Elaboration de Plan d’actions genre avec chaque partie prenante. Facilitation de l’accès des femmes aux postes de décision dans les OCB (organes de cogestion). Attention accordée aux données désagrégées dans les statistiques. Diverses études/enquêtes évaluatives visant à améliorer l’accès des plus vulnérables aux mesures des politiques de l’Etat (identification des indigents, gratuité césarienne, kits d’accouchement, tarification et lien avec l’accessibilité aux soins, etc.)
Activités de la Journée de la Femme 3 jours au lieu de 1 jour : organisation de la caravane, des conférences, l’exposition vente, le choix du village 8 mars, le dépistage du cancer de col, le dépistage VIH SIDA.
Thèmes de conférences : la grossesse en milieu scolaire – l’accès des femmes aux microcrédits -‐ l’accès des femmes aux soins de santé par les mutuelles de santé -‐ l’égalité HF : un progrès pour toutes et pour tous
RODEL : chaque 8 mars on travaille avec les organisations de femmes
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
Oui, voir plus haut : un plan d’action genre spécifique a été élaboré pour chacun des partenaires.
Attention aux données désagrégées : la répartition des personnes atteintes par sexe, par tranche d’âge, pour distinguer les couches vulnérables ; l’analyse mène à des actions à amener et à nous corriger => pour orienter l’équipe de décisions.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
++ +-‐ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
La réduction de la violence faite aux femmes ne faisait pas partie des objectifs ni des résultats du programme ; cependant, un programme de santé ayant comme groupe cible spécifiquement des femmes aurait pu apporter une attention à la violence car il s’agit d’une problématique assez présente dans la société béninoise et dans certains régions du programme – par exemple en faisant référence à d’autres structures ou programmes spécialisés. Au niveau politique, le programme aurait pu attirer l’attention à la santé mentale.
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
Etant donné que le Ministère ne disposait pas encore d’une politique genre d’une part et vu l’objectif spécifique du programme, notamment l'accessibilité des populations des zones sélectionnées, en particulier des groupes les plus vulnérables, à des soins de santé de qualité est améliorée, le programme aurait pu faire un effort pour influencer le Ministère de la Santé au niveau national pour stimuler le développement d’une politique genre au niveau dudit ministère.
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
Au niveau du volet « Offre » mentionnons l’appui à la création d’un réseau régional genre au niveau du secteur santé et le soutien technique et organisationnel aux activités dans le cadre du 08 mars.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a. -‐-‐ -‐-‐ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐-‐
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Prise en compte des besoins spécifiques des femmes dans Soins obstétricaux et néonataux d’urgence complet
Kit: consultation des communautés locales sur le contenu du kit d’accouchement (p.e. matériel pour l’épisiotomie)
Visite porte à porte pour sensibiliser les femmes et époux pour un accouchement assisté au Centre de Santé
Formation de 60 sages-‐femmes en planification familiale:– 700 femmes accès aux méthodes contraceptives à longue durée (> 90% satisfait du service)
Le développement des stratégies et normes en relation avec le ‘genre’ au niveau de l’AIMS: carnet de santé mère harmonisé/unique, normes pour la chirurgie et gynéco et transfusion sanguine.
Réflexion sur l’intégration de la planification familiale dans le RAMU et le FBR ( Financement Basé sur les Résultats)
Intérêts stratégiques des femmes :
la participation dans les comités de gestion : Formation CoGECS sur le concept genre (1/3 des CoGECS = femme ; meilleure prise de leadership par les femmes dans les comités…)
L’appui au forum ENOUMAMAN (composé des associations, Cosa, mutuelles, ONG…) qui ont un plan d’action par rapport au genre. Ils font entre autre un inventaire des bonnes pratiques en relation avec le genre et les reporter vers d’autres CS/ZS
Conscientisation des partenaires limitrophes (‘hommes se rendent compte de ce que les femmes font’)
Communication genre : émissions radio interactives, film www.beninsante.bj (Anais), article ‘Clin d’Œil’ CTB sur la planification familiale
Rapport annuel 2011 :
• Ce thème n’a pas connu un développement tangible au cours de cette première année. Le projet a néanmoins procédé à la nomination d’un point focal genre et il est attendu de développer avec le volet facilité des actions sur l’approche genre.
• La facilité prévoit de déployer une approche stratégique du genre dans ses zones d’intervention. Une revue documentaire a été amorcée et des échanges avec les personnes ressources de la CTB et de l’ambassade alimenteront l’élaboration de la stratégie pour le démarrage des activités liées en 2012.
• Prise en compte des besoins spécifiques des femmes dans Soins obstétricaux et néonataux d’urgence complet (SONUC) et le réseautage communautaire dans la Donga (action en faveur des groupements féminins qui sont un élément clé de notre stratégie). Identification d’AGR comme un outil d’empowerment des femmes organisées en groupements.
• Termes de référence validés pour une étude des aspects GENRE dans les facteurs influençant l’accessibilité des populations aux soins de santé de qualité dans les 2 zones sanitaire de Bassila et DOC (AD).
Rapport annuel 2012 : Après la mise en place d’une cellule de coordination, les partenaires du volet demande Mono Couffo (les organes de cogestion, de l’association MIALEBOUNI, des mutuelles de santé et des ONG) ont été formés sur la façon d’intégrer le genre dans les activités quotidiennes de leur organisation. La démarche se base sur les bonnes pratiques endogènes et part donc d’aspects positifs relevant d’expérience facilement replicables. Par la suite, les informations collectées et leur analyse ont permis de définir les enjeux genre, les bonnes pratiques et les stratégies. Sur cette base un plan d’action genre spécifique a été élaboré pour chacun des partenaires. Enfin, le processus d’institutionnalisation du genre a été amorcé, par le renforcement du personnel à tous les niveaux. Récemment le forum ENOUMAMA, un espace d’échange réunissant tous les membres formés, l’équipe de projet et les partenaires a été créé.
Dans l’Atacora-‐Donga, l’évaluation des plans d’action des organes de cogestion a montré que l’aspect genre a été pris en compte par ces derniers. Cela a été favorisé par l’intégration du genre dans la formation des COGECS et plusieurs formations à l’endroit des acteurs communautaires. L’appui simultané sur l’offre et la demande de soins représente des atouts majeurs du projet PARZS. L’exploitation de cette opportunité a permis d’améliorer l’accès des femmes aux méthodes contraceptives. Les intrants (méthode contraceptive, consommables…) ont été fournis par le volet offre du PARZS parallèlement à la formation d’une soixantaine des sages-‐femmes dans toutes les zones sanitaires du Mono Couffo. Le volet demande a présenté un module sur les aspects communautaires et mobilisé les populations pour assurer l’utilisation des services lors de la phase pratique de la formation. Ainsi, plus de 700 femmes se sont présentées, 98% ont adopté la méthode à longue durée (insertion de DIU ou du Jadelle). Chaque sage-‐femme a pu mettre en pratique la théorie en plaçant une dizaine de dispositifs contraceptifs (DIU et implant). Selon le médecin gynécologue, les sages-‐femmes devaient attendre 3 à 4 semaines pour avoir l’opportunité de placer deux dispositifs. Cette tendance était confirmée par le niveau central, invité à participer aux activités.
Une étude réalisé sur le ‘’genre et l’accessibilité aux soins dans la Donga’’ a permis d’identifier les facteurs qui réduisent l’accès aux soins des groupes vulnérables. La mise en oeuvre des recommandations de cette étude a permis de favoriser l’accès aux soins de santé.
Enfin, les activités de sensibilisation ont permis d’établir une bonne relation entre les sages femmes et leurs clientes. Par exemple à Comé plus de 90% des femmes interrogées se sont montrées satisfaites et de l’accueil et de la prise en charge => ce qui est contredit par l’évaluation à mi-‐parcours.
Au niveau de l’offre, il n’y a pas vraiment quelque chose qui se fait à part l’appui à la création d’un réseau genre régional genre au niveau du secteur santé et le soutien technique et organisationnel aux activités dans le cadre du 08 mars.
En ce qui concerne la demande, PARZS s’est inspiré de la méthodologie de la RA genre menée dans le secteur sécurité alimentaire sur initiative de l’Ambassade de Belgique
Rapport de backstopping sectoriel (bss) du programme d’appui au secteur de la santé au Benin :
Formation CoGECS sur le concept genre (1/3 des CoGECS = femme ; meilleure prise de leadership par les femmes dans les comités…)
Kit: consultation des communautés locales sur le contenu du kit d’accouchement (p.e. matériel pour l’épisiotomie)
Visite porte à porte pour sensibiliser les femmes et époux pour un accouchement assisté au Centre de Santé
Des points focaux genre au sein du PARZS qui animent entre autre des mini-‐focus groups L’appui au forum ENOUMAMAN (composé des associations, Cosa, mutuelles, ONG…) qui ont un plan d’action par rapport au genre. Ils font entre autre un inventaire des bonnes pratiques en relation avec le genre et les reporter vers d’autres CS/ZS
Formation de 60 sages-‐femmes en planification familiale:– 700 femmes accès aux méthodes contraceptives à longue durée (> 90% satisfait du service)
Indicateurs qui prennent en compte le genre par rapport à la conscientisation, l’utilisation outils, la participation dans les organes de cogestion
Un indicateur spécifique pour le genre dans la méthode d’auto-‐évaluation des ZS développée au Mono-‐Couffou (méthode toile d’araignée)
Conscientisation des partenaires limitrophes (‘hommes se rendent compte de ce que les femmes font’)
Un plaidoyer pour élargir le ‘genre’ aux groupes vulnérables Communication genre : émissions radio interactives, film www.beninsante.bj (Anais), article ‘Clin d’Œil’ CTB sur la planification familiale
Le développement des stratégies et normes en relation avec le ‘genre’ au niveau de l’AIMS: : carnet de santé mère harmonisé/unique, normes pour la chirurgie et gynéco et transfusion sanguine.
Réflexion sur l’intégration de la planification familiale dans le RAMU et le FBR ( Financement Basé sur les Résultats)
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
Voir point suivant
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
+-‐ +-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation/connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Renforcement des connaissances et compréhensions : « On vivait dans l’ignorance – la sorcellerie – avec PARZS cela a changé » à travers des visites d’échanges pour connaître d’autre chose et façons de faire
Gestion de mutuelles : la gestion financière : ça nous permet d’évaluer les dépenses et les recettes pour ne pas avoir des ruptures pendant l’année ; cela nous permet aussi de savoir quelles maladies demandent beaucoup d’argent.
Gestion des COGES : comment résoudre des conflits – améliorer la vie sociale – comment aider les sages-‐femmes et infirmer à sensibiliser la population sur la santé.
Connaissances par rapport aux fistules : formation des SFE, infirmiers, chirurgiens et anesthésistes.
Accompagnement et formation des femmes membres de comités COGES : tout le monde a été formé en genre au niveau de 48 organes de cogestion => 48 organes de COGES x 7 à 9 membres soit 336 à 432 personnes ont été formés ; dans les 10 modules de formation des COGES ; il y avait 1 module sur le de genre.
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Accès aux soins de santé et fréquentation des CS améliorés en général pour les H/F grâce aux mutuelles de santé
Accès aux méthodes de contraception Augmentation des consultations prénatales – des accouchements assistées Accès à la PF : avant on avait peur de demander le PF (La honte = la peur de se présenter), maintenant les femmes viennent vers nous
Effets : Réduction de mortalité des enfants – avant les mamans trainaient à la maison avant de se présenter au centre de santé
Aujourd’hui la femme peut se prendre en charge elle-‐même sur le plan de la santé Organisation de l’accompagnement des femmes porteuses de fistules génitales
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
La situation des H/F membres des mutuelles de santé : Hommes (maris) et femmes cotisent les deux (cotisation mutuelle de santé : 2400 F par an et par personne -‐ les mutualistes payent au niveau des soins de santé : 30 % des frais et la mutuelle 70 %)
Dans certains ménages : tout le monde est à la mutuelle. Avec PARZS les H et F comprennent mieux les responsabilités quant aux soins de santé, les H et F vont s’entendre.
Les femmes dépensent parfois plus pour les soins => la femme gagne plus car les hommes ont compris que la santé c’est aussi leur responsabilité.
L’accès à la PF et l’adhésion aux mutuelles ont entrainé une réduction des dépenses de santé : espacement de naissance – la femme a la santé – diminution des petites dépenses « et la richesse vient ».
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Rapport annuel 2012 : p.46 une bonne relation entre les sages-‐femmes et leurs clientes => contredit par le rapport d’évaluation (2013) : « Un problème particulier, systématiquement évoqué lors des focus groupes, est le comportement inadapté des sages-‐femmes à l’égard des femmes enceintes ou parturientes (cf. point 5.4 du rapport d’évaluation) »
Témoignages des femmes : "être ensemble = ça nous fait parler ; nous avons des ambitions ; ce qu’on ne connaît pas on demande, on a plus d’idées, on trouve des solutions ».
Nous avons acquis des connaissances et des capacités : « on est bien devant les gens ; je donne des conseils aux femmes et aux hommes ; par exemple les femmes viennent demander conseils -‐ j’appelle son mari – je lui explique : ça ne tue pas … ».
Sensibilisation et appui à la déclaration des naissances (acte de naissances)
Prise en compte du niveau de satisfaction des femmes dans le cadre du FBR (vérification communautaire)
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Rapport d’évaluation : on note un effort du projet pour inciter à une meilleure représentation des femmes lors du renouvellement, en 2012, des organes de cogestion (mutuelles de santé, associations, et surtout prise en compte du genre dans les services de santé). Cet effort a commencé à porter des fruits.
Le nombre n’a pas augmenté ou diminué mais les groupements sont plus structurés. Les GOGES n’étaient pas des groupements qui géraient des AGR – groupements à caractère économique, mais avec le projet cette pratique a commencé pour s’autofinancer.
Il n’y avait pas de collaboration et cohésion entre différentes organisations : les relais existaient, les mutuelles existaient – mais maintenant on se connaît – on se concerte.
Nouvelle structure : une union communale des mutuelles : ça n’existait pas avant ; les cadres de concertation non plus. De même que le réseau des relais.
L’arrêté précise le % de F qu’on doit avoir dans les comités. Dans les COGES, les Femmes représentent 29% de cet effectif – selon les normes nationales, il faut au moins 3 Femmes dans les organes de décision dont 2 des GF et 1 sage femme.
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Ouverture d’esprit et changement de la vision des hommes sur les femmes : voici quelques témoignages: Les femmes se font confiance, elles assument des responsabilités qu’avant seulement les hommes assuraient ; avant les hommes donnaient des postes aux femmes sans les consulter.
Elles sont plus épanouies ; on ne peut plus les endormir La femme a des qualités qui dorment en elles. Les femmes s’engagent dans d’autres activités comme la protection de l’environnement : pépinière pour fourniture de jeunes plants de teck pour reboisement pour notre forêt ;
Les femmes contribuent au changement car elles sont nombreuses et elles communiquent bien et beaucoup
PARZS a diminué l’influence des hommes -‐ mais les hommes ont toujours leur place.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation/connaissances
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
+-‐ ++ -‐+ -‐+ +-‐ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes +-‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
Voir point suivant
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
La réduction de la violence faite aux femmes ne faisait pas partie des objectifs ni des résultats du programme ; cependant, un programme de santé ayant comme groupe cible spécifiquement des femmes aurait pu apporter une attention à la violence car il s’agit d’une problématique assez présente dans la société béninoise et dans certains régions du programme – par exemple en faisant référence à d’autres structures ou programmes spécialisés.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
-‐-‐ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
-‐-‐
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Budget spécifique pour les formations genre ; le programme PARZS a pu profiter des outils développés dans le cadre de la RA Genre
2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
RAS
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
RAS
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
La participation des femmes dans les organisations de cogestion a été un point d’attention du programme.
La composition de la SMCL ?
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐-‐ -‐+ -‐+
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Les formations en genre auront probablement un effet durable sur l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
Le MS n’a pas de politique genre ce qui fait que les effets au niveau macro sera minime.
Au niveau micro : les connaissances en approche genre vont servir à d’autres endroits que ceux du projet.
Le Ministère de la santé est en train de développer leur stratégie genre.
Réflexion au niveau décentralisé (MS) sur ce que l’Etat peut faire à travers cette stratégie pour faciliter la prise en compte du genre dans leur travail :
mettre l’accent sur le faible taux de scolarité : le MS doit encourager la scolarisation de la jeune fille => pour préparer l’avenir car cela aura ses répercutions au niveau de l’administration
Pour les recrutements : prendre en compte nos besoins en personnel : le MS doit privilégier les F En ce qui concerne les nominations : il faut que les femmes soient plus représentées au niveau du gouvernent peut défendre leurs intérêts
Il faut responsabiliser les femmes qui méritent d’être là et qui sont à la hauteur
Le recours aux soins ne doit pas être tributaire d’une quel conque personne : il faut que la femme ait accès aux soins le moment qu’elle en a besoin
Il faut poursuivre les politiques de gratuité Il faut encourager la mutualisation : la mise à échelle des mutuelles : la femme doit avoir sa propre carte pour qu’elle ne doit attendre l’argent du mari
La F doit avoir dans sa vie la possibilité de faire des maternités : lors de recrutement le fait d’être H ou F ne devrait pas jouer : prévoir le salaire et mettre une cagnotte pour éviter les discriminations en lien avec la maternité
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
! dans le domaine de la santé : oui une contribution à l’atteinte de l’OMD santé : plus de soins de qualité, l’accès aux préservatifs.
Ouverture de compte au niveau de la CLCAM par chaque COGEC. Il y a un suivi régulier pour voir réellement comment les AGR sont menées. L’évaluation prend aussi en compte la mise en œuvre des AGR.
Il y a un document appelé mécanisme de durabilité au niveau des OCB pour continuer à travailler même après PARZS. Le nouveau projet prévoit un appui conseil pour 2 ans quitte à les laisser par la suite.
COGES : pour être autonome on fait des AGR : p.ex. élevage, tricycle, etc. : avec le compte du comité on peut prendre les gens en charge ; dans le comité les gens s’entraident sur le plan économique .
Comment continuer après PARZS : la manière que le projet nous a conduit – les COGES on a déjà des pieds un peu solide – il y a des AGR : on aura assez de bénéfices avec ce que PARZS a appris.
Mise en réseau pour être plus fort – nous n’allons jamais laisser ça !
PARZS a beaucoup insisté p/r sur la pérennisation : ils ont insisté sur le fait qu’eux ne seront pas toujours là
La formation => les connaissances restent en nous
AGR : ils nous ont appuyés avec les formations : on nous a appris comment pêcher mais on ne nous a pas donné le poisson
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y
? ?
compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
? n.a
Score général pour la durabilité ?
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
PROJET FACILITE D'APPUI AUX FILIERES AGRICOLES DANS LES DEPARTEMENTS DU MONO ET DU COUFFO (FAFA MONO COUFFO)
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Facilité d'Appui aux Filières Agricoles dans les Départements du Mono et du Couffo
Pays Bénin Numéro d’intervention DGCD 3004354 Secteurs et sous-‐secteurs Agriculture et élevage -‐ Développement agricole Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 23/04/2008 Durée (envisagée) de l’action 60 mois Organisation belge responsable de la mise en œuvre
CTB
Organisation(s) partenaire(s) Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche Budget total (€) 5.321.548,07 € Gender marker (base de données ODA) 1 Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
• Le taux de pauvreté dans les deux départements Mono Couffo est élevé. • La mise en oeuvre de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté au Bénin passe par
la relance du secteur agricole qui occupe plus de 70% de la population à travers notamment la valorisation des filières agricoles et la diversification.
• Les filières riz et maraîchage offrent des potentialités importantes dans les deux départements. Il est estimé que dans les deux départements la superficie des bas-‐fonds aménageable pour les deux filières est 29.400 hectares. La proximité des grands centres comme Cotonou offre des potentialités de commercialisation de ces deux cultures. De plus en plus de producteurs investissent dans la production de riz et dans le maraîchage.
• Dans le PSRSA le développement des filières est ‘phare’. 13 filières ont été retenues comme prioritaires dont le riz et le maraîchage. Au niveau du MAEP et des CARDERs des services ‘développement filières’ ont été installées.
• Pour le Carder, les Unions de producteurs, la Chambre Interdépartemental de l’agriculture (partenaires stratégiques du projet) le développement des filières riz et maraichage est important. Certains acteurs économiques comme la CCIB et les institutions de micro finance n’ont pas une mission spécifique pour développer les filières.
2.2 Justification de l’action
FAFA Mono Couffo a comme objectif spécifique l’augmentation de la productivité et de la rentabilité des filières riz et maraichage par un renforcement des capacités des acteurs des filières et le financement des investissements à travers des micro-‐projets et des investissements communaux (MC). Le projet applique une approche de faire faire et de facilitation.
• La facilitation : il ne s’agit pas d’un projet classique mais il facilite les processus des acteurs principaux • Il s’agit d’un projet de promotion de filières qui devrait adopter une approche filière • Il comporte des volets MIP et des accords d’exécution et visent une articulation des acteurs des
filières concernées Groupes cibles :
§ Producteurs et productrices de riz et maraîchage § Transformateurs et transformatrices de riz et produits maraîchers § Opérateurs privés de la commercialisation § Opérateurs privés en amont
Dans le cadre de la SCRP (Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté), le financement d’une intervention en appui aux filières agricoles dans les Départements du Mono et du Couffo a été acté à l’occasion de la Commission Mixte avec le Bénin qui s’est déroulée à Bruxelles en mai 2004 et figure dans le Programme Indicatif de Coopération 2004-‐2007 à concurrence d’une contribution belge de 5.500.000 EUR.
En Février 2013 le nouveau PIC qui couvre la période 2013-‐2017 a été signé. La composante agricole est basée sur les priorités énoncées dans le Plan Stratégique de Relance du secteur Agricole (PSRSA) de la République de Bénin. Le nouveau PIC met l’accent sur une approche programme au lieu d’une approche projet.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
OG : Augmenter la sécurité alimentaire et les revenus de la population rurale associée aux filières riz et maraîchage dans le cadre d'une politique nationale de promotion des filières
OS : Renforcer les capacités et l'articulation effective des acteurs privés et publics afin d'améliorer la productivité et la rentabilité des filières riz et maraîchage dans le Mono Couffo
Résultats attendus :
Résultat 1 : Les producteurs et les opérateurs du marché ont amélioré leur articulation et réduit leurs coûts et risques de transaction en aval comme en amont de la filière
Résultat 2 : Les producteurs et transformateurs adaptent leurs méthodes de production aux opportunités de marché et améliorent leur maîtrise des charges d’exploitation
Résultat 3 : Contribution à la mise en place d´un cadre de politique de promotion des filières, incluant des structures de concertation et de pilotage au niveau régional, et des instruments et méthodologies validés, et si possible en concertation avec d´autres partenaires techniques et financiers.
2.4 Montage institutionnel de l’action
Ancrage institutionnel au niveau central = Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche
Ancrage institutionnel au niveau régional => démembrement du MAEP
Le projet applique une approche de faire faire et de facilitation. Les activités de facilitation des activités sont déléguées par le Maître d’Ouvrage à une équipe de facilitation.
• La facilitation : il ne s’agit pas d’un projet classique mais il facilite les processus des acteurs principaux • Il comporte un volet appui aux investissements privés (MIP) et un volet appui aux Investissements
Communaux (IC) dans le secteur agricole et vise une articulation des acteurs des filières concernées
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
Pas de référence à la note stratégique genre
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La proposition financière a une attention spécifique pour les obstacles que les femmes rencontrent notamment : (i) l’accès aux postes de décisions dans les organisations paysannes et dans les organisations faitières et (ii) l’accès à la terre.
Pas d’attention pour la surcharge des femmes et une autre division de tâches entre H et F.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Pas de stratégie spécifique mais par le choix des deux filières aussi bien les femmes que les hommes sont atteints ; ils/elles font partie des organisations paysannes avec lesquelles le projet collabore. Pour les MIP, le projet apporte une attention aux demandes introduites par les femmes et les groupements de femmes.
Le projet applique une approche de faire faire et de facilitation dans ce sens, il a eu des choix à faire et n’a pas collaboré uniquement avec son partenaire institutionnel, notamment le MAEP.
Le projet n’a pas fait une analyse des capacités genre des organisations partenaires au démarrage en vue de les renforcer pour mieux prendre en compte le genre.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
+-‐ -‐+
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
voir point suivant
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
La proposition de financement ne contient pas une analyse genre mais dans le DTF est prévue comme activité:
§ Diagnostic de la situation et des acteurs du marché, définition des rôles, planification et suivi participatif des activités de dynamisation et d’articulation des marchés; analyse diagnostique également du rôle des femmes.
§ Diagnostic de la situation et des acteurs de la production, définition des rôles, planification et suivi participatif des activités de renforcement de la compétitivité; prise en compte des femmes dans les niveau décisionnels ;
Ligne de base considérée est 3.222 riziculteurs dont 46% de femmes (cf. recensement CRR MC 2011).
Ligne de base considérée est 5406 maraîchers dont 49% de femmes (cf. recensement CRM MC 2011).
Le diagnostic de départ qui a permis d’élaborer le plan d’action stratégique de la FAFA MC a pris en compte les inégalités, mais les actions conséquentes n’ont pas été envisagées dès le départ. Il a fallu la recherche action en 2011-‐2012 pour que le genre devienne une préoccupation réelle.
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Le DTF contient un chapitre sur les thèmes transversaux : genre et environnement.
Les informations au niveau des indicateurs dans le cadre logique et les informations dans les bases de données ont été désagrégées homme/femme.
Indicateurs No 15 participation des femmes dans les filières au niveau des organes de direction des groupements et des filières et dans les faitières.
ð Au moins 25 % des femmes dans les organes de direction des groupements et faîtières
L’indicateur N° 16 : l’accès des femmes au foncier mais des explications manquent pour bien interpréter cet indicateur (commentaire rapport d’évaluation SR).
ð Augmentation de 20 % des femmes ayant accès au foncier ayant bénéficié de l'intervention de FAFA.
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Le rapport du Comité de contrôle de qualité mentionne : p.55 et 56 : les actions précisées et budgétisées seront inscrites dans les cadres des conventions afin de tenir compte des préoccupations des producteurs au niveau du genre => veiller à examiner avec les autres bailleurs les actions à entreprendre.
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
De manière opérationnelle, les différents outils d’intervention de FAFA MC prennent en considération l’aspect genre. Cela se décline par des actions et des indicateurs spécifiques au niveau de chaque MIP, dossier de projet d’IC, et dans les Accords d’Exécution : voir détails sous le point
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Les rapports annuels comportent un chapitre sur le genre + le suivi des indicateurs N°15 et 16 genre spécifique = l’empowerment des femmes.
Genre est pris en compte dans les fiches d’activités des partenaires avec rubrique « comment le partenaire va prendre en compte le genre dans la mise en œuvre ».
Tableaux de bord pour faire le suivi est disponible => avec désagrégation de données.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L’évaluation finale comprend un chapitre sur les questions du genre, une appréciation des deux indicateurs spécifiques mais pas de leçons spécifiques tirées par rapport au genre.
Le document stratégique de l’approche filière prend en compte l’approche genre.
Les témoignages des femmes dans le cadre du « Dialogue valorisant » comprennent des exemples sur la réduction des inégalités.
Document de capitalisation : Expériences de la FAFA MC avec la mise en œuvre des « Accords d’Exécution », Décembre 2013 mentionne :
« Auto-‐évaluation du renforcement des capacités par les organisations partenaires : conclusion : les organisations partenaires ont fait des auto-‐évaluations de leurs capacités en comparant la situation de 2012 avec celle de 2008. Elles ont portées sur les aspects suivants : (i) l’organisation de la structure, (ii) les ressources humaines, (iii) la situation matérielle de la structure, (iv) l’articulation avec d’autres acteurs de la filière, (v) la capacité de mener des activités (être opérationnel), (vi) l’approche genre.
Auto-‐Evaluation de l’approche genre des organisations partenaires
Domaines URP CRM CRR CCIB CIA CARDER
Genre en 2008 3 2 0 1 0 4
Genre en 2012 7 4 3 6 4 4
La conclusion : “L’approche genre reste encore un point faible de toutes les structures” mais il y a des évolutions partout sauf CARDER.
Document de capitalisation « Stimuler l’entrepreneuriat agricole -‐ Expériences avec le financement des microprojets “ : avec des données désagrégées p/r aux personnes/groupes qui ont eu accès aux MIP mais les analyses et les enseignements sont genderblind ce qui est très dommage = une occasion qu’on aurait pu saisir.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E E E L A E E
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales
centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
Formation du personnel p/r approche genre : le personnel de FAFA et des partenaires stratégiques.
La recherche action genre conduite par l’Ambassade de Belgique a suscité beaucoup d’intérêt au niveau des structures partenaires et même des bénéficiaires de l’intervention. Cette recherche a certainement eu un effet positif sur la prise en compte du genre formulé comme la relation entre homme et femme. Le rapport de cette recherche (septembre 2011) a formulé plusieurs recommandations qui ont été prises en compte.
Sensibilisation à la radio sur les thèmes suivants : droit à l’héritage des femmes ; le rôle de la femme dans le foyer, le triple rôle, le leadership féminin pour inciter les femmes ce que ça veut dire ; il faut avoir la capacité avant d’aller au poste plus haut ; intégration des Femmes dans les instances de prises de décision ; militantisme de politique.
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
Elaboration d’un Guide dans le cadre de la RA : « Le genre au quotidien ».
Il n’est pas facile à quelqu’un de prendre le guide et le comprendre pour l’appliquer. Il faut un appui de personnes ayant été impliquées dans le processus.
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
+-‐ +-‐ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
Contribution à l’encrage de l’approche genre au sein du MAEP par la participation de ses points focaux à la Recherche Action Genre dans le cadre du programme FAFA MC – voir points précédents
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a. -‐+
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Rapport annuel 2011 :
• Les femmes sont très présentes dans la commercialisation des produits maraîchers et rizicoles. • L’intégration du genre se poursuivra avec le comité de suivi de la recherche action genre et devra
aborder la problématique de l’accès des femmes au foncier qui est la principale ressource
d’exploitation agricole. Il sera également question d’impliquer aussi les mairies avec les activités d’appui à l’aménagement du territoire surtout pour les actions de plaidoyer.
• Sensibilisation : droit à l’héritage (surtout dans le Couffo) : identifier les femmes leaders qui ont eu des terres de la famille : comment elles ont fait pour avoir accès à la terre et distribution à la radio ; le code de la famille : qui dit que les Femmes ont les mêmes droits ; les femmes se sont approché de nous : donner conseils ; femmes ont eu des héritages ; Il faut que la sensibilisation va jusqu’au bout jusqu’à la base pour comprendre et trouver des solutions pour faire face à la réticence.
R1 : L’intégration du genre s’est réalisée à travers la recherche action, avec la mise en place du comité de suivi recherche action genre et la mise en oeuvre des 3 chronogrammes d’activités. Le recrutement d’une consultante en appui au point focal genre a permis d’intégrer le genre au niveau des instruments d’intervention (MIP, IC, AE). Les points focaux des structures partenaires de la FAFA ont été impliqués dans la recherché action à travers leur participation aux différentes formations prévues pendant les 3 phases du cycle d’apprentissage. Les fiches d’activités objet des accords d’exécution ont été révisées et le rapportage prend en compte les recommandations sur la prise en compte du genre pour chaque partenaire de FAFA.
Critères MIP : discrimination positive pour favoriser l’accès des Femmes et les groupements des Femmes aux financements après à mise en route de la Recherche action Genre .
Sensibilisations à travers le radio de proximité local, rural en langue : émissions par des femmes, des plaidoyer pour sensibiliser les H/F pour réduction des inégalités : des accords avec 5 radio.
R2 : Un accent particulier est mis sur le genre dans les fiches d’activités des partenaires. Quelques résultats de la prise en compte peuvent être énumérés : (i) le facteur genre a été pris en compte lors du recrutement des conseillers CEF et Cdg-‐OP dans le cadre de la mise en oeuvre des activités relatives au conseil de gestion des OP (Cdg-‐OP) et au conseil à l’exploitation familiale (CEF), objet de deux accords entre l’URP et la FAFA MC; (ii) la prise en compte du genre pour le choix des OP, les agriculteurs de référence (AR) et les groupes focaux de contact (GFC) dans le cadre de la mise en oeuvre du Cdg-‐OP et le CEF par l’URP.
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
La moitié des projets validés est portée par des individus dont la majorité sont des hommes. L’autre moitié est portée par des groupes, dont la plupart sont aussi des hommes. La majorité des projets concerne la production (82 projets); viennent ensuite la transformation et la commercialisation (14) puis l’approvisionnement en intrants (4). Les MIP en production maraîchère sont au nombre de 62 contre 38 pour le riz (certains combinent les deux filières) avec une majorité de femmes dans la production maraichère (58 % des projets maraichers), contre 44% en moyenne des MIPs.
Maillon filière Bénéficiaires
Hommes Femmes Total % Femmes
Intrants 4 0 4 0
Production riz 229 162 391 41
Production maraîchage 139 201 340 59
Production riz & maraîchage 52 44 96 46
Production et transformation maraîchage 1 0 4 0
Transformation maraîchage 1 3 4 75
Transformation riz 471 173 644 27
Commercialisation riz 3 0 3 0
Total 900 583 1483 39
Particuliers-hommes Particuliers-femmes Groupes-hommes Groupes-femmes 32 19 39 10
Source : document de capitalisation : Stimuler l’entrepreneuriat agricole -‐ Expériences avec le financement des microprojets
Entretiens à Lokossa :
120 agriculteurs de référence dont 37% de Femmes = 44 Femmes Conseil Régional des Maraichers a accompagné 270 producteurs dont 26% de femmes = 70 F Conseil Régional des Riziculteurs a accompagné 31 % de femmes = 225 F 3184 dont 36% F dans CGEA
Rapport annuel 2012
37% de femmes font partie des groupes focaux de contact (GFC) bénéficiaires des actions relatives au conseil à l’exploitation familiale (CEF), avec des femmes agricultrices de référence (AR) accompagnant des adhérents au GFC.
Le pourcentage de femmes membres des groupements accompagnés dans le cadre de la mise en oeuvre des activités relatives au conseil de gestion des OP (Cdg-‐OP) est resté stable à 56% de femmes (le nombre de femmes a évolué de 1809 à 1829 sur un effectif total qui est passé de 3204 à 3218).
Le pourcentage de femmes dans les organes de gestion des groupements accompagnés dans le cadre de la mise en oeuvre des activités relatives au conseil de gestion aux OP (Cdg-‐OP) a progressé de 35% à 46% (de 238 à 418) avec un effectif actuel de 922 femmes contre 663 au départ.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
-‐+ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐+
CJ 4.4 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Les femmes investissent davantage leurs revenus dans la scolarisation des enfants / parfois de préférence dans la scolarisation de leurs filles.
Renforcement du savoir des femmes sur les sujets suivants :
-‐ la gestion de l’entreprise, comment trouver un marché. Il est important de ne pas abandonner les femmes mais de les accompagner jusqu’à la vente ;
-‐ étude de rentabilité : compte d’exploitation => maintenant je peux faire des prévisions -‐ avant on faisait des dépenses n’importe comment + les supports.
-‐ savoir de se regrouper pour travailler ensemble, pourquoi participer aux réunions ; assurer sa responsabilité au niveau d’un poste ; les femmes peuvent aussi avoir le poste de président ;
-‐ le leadership des femmes – émission sur le leadership féminin – beaucoup de femmes ont participé ;
-‐ formations techniques: la culture du riz => riziculture intensive, réduction des engrais chimiques, la maîtrise de l’eau, l’étuvage de riz …..
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
Les femmes investissent davantage leurs revenus dans le ménage, e.a. pour payer les frais de santé des enfants.
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Lokossa :
Accès à la terre :
26% femmes ont accès avant les femmes travaillaient comme ouvrières chez leur mari ou grands entrepreneurs avoir accès à la terre : avec les MIPs => avec les bénéfices les femmes ont pu acheter / négocier les terres ; maintenant les femmes travaillent pour leur propre revient Les départements du Mono ou Couffo ont beaucoup de bas fonds disponibles = grandes potentialités = valorisation des bas fonds importants -‐ Les femmes étaient déjà là parce qu’il s’agit de terres à gestion difficile (lourdes et sous menace d’inondation) ;
Accès aux infrastructures : Hangars de marché -‐ boutiques de vente Accès à la mécanisation : tracteurs => via la solidarité entre H et F Accès aux semences au moment propice : selon leur calendrier agricole (du Sud) et non pas selon celui du Nord à travers l’intermédiation des animateurs des partenaires de FAFA avec le CARDER importateur/distributeur d’intrants.
Accès à l’eau : par gravitation – comités de l’eau pour éviter les conflits – les F sont là-‐dedans – avec l’appui de Protos
Une meilleure organisation du travail : exemple sur 10 ha les champs ont été partagés entre H+ F (11F) : chacun a sa parcelle – ½ ha par personne : à la fin tout le monde doit contribuer à l’amortissent de la motopompe => 2 personnes sont en train de nous copier.
Création d’emplois : exemple : aménagement d’un ha avec FAFA, ensuite aménagement d’un ha avec bénéfices => avant 1 ouvrier et mes enfants ; actuellement 4 ouvriers permanents
Augmentation de revenus et meilleure prise en charge ; dans les groupements les femmes se partagent les bénéfices à la fin de l’année ; amélioration de l’habitat ; investissement dans l’éducation des enfants, p.ex. pour aller à l’université.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
Les effets sur le pouvoir interne concernent de nouvelles compréhensions :
« la femme a compris qu’elle peut sortir, ne doit pas seulement rester à la maison ». « les échange d’expériences est une ouverture d’esprit ». « Il faut se respecter d’abord en tant que femme, autrement le mari n’aura pas confiance en elle ».
Les changements au niveau des femmes des zones rurales dans la région d’intervention de FAFA MC c’est surtout l’effet de FAFA selon les collaborateurs/trices du programmes car ce sont eux qui ont été dans les villages mais selon eux, ils/elles auraient pu avoir encore plus d’impact. Cependant on doit relativiser cette affirmation car pour les femmes qui n’ont pas été en contact avec le programme ou pas uniquement, on ne peut dire si les changements les ont touchées.
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Selon les chiffres du rapport des activités 2012 le nombre des femmes dans les organes de direction a augmenté considérablement (plus de 300 %) à cause des campagnes de sensibilisation. Les indicateurs dans le cadre logique et les informations dans les bases de données ont été désagrégées homme femme et montrent une évolution positive. Les indicateurs No 15 participation des femmes dans les filières au niveau des organes de direction des groupements et des filières a augmenté considérablement : 418 groupements ont plus de 25% des femmes dans les organes de décision contre 90 valeur de baseline. Dans les faitières il y a aussi un changement : à l’ URP le personnel contient 5% de femmes; 35% des bénéficiaires atteints sont des femmes et 20% du budget est destiné aux femmes.
Dans les groupements :
les femmes sont capables d’élaborer des projets et de négocier leur place dans les organes de décisions au niveau des faitières => les faitières n’ont pas fait des élections pendant FAFA : quelques femmes qui se sont ajoutées ; le nombre de F aux organes de décision ne cessent pas de diminuer.
URP Union Régionale des Producteurs : Association Régionale des Femmes Agricultrices : un projet qui porte sur la promotion des femmes a été amené.
CRR : intégrer ou faire participer des femmes dans les activités au niveau de la riziculture ; CA sur 13 membres 2 F au niveau régional ; au niveau communal : 27 F sur 127 pour les CA ; Comité de contrôle 3 F sur 39 (du fait de l’analphabétisme) ;
Mis en place des tables filière maraichage et filière riz => changements pour les femmes : depuis la mise en place des tables filières les commerçants quittent Cotonou pour venir acheter ici – avant les F allaient à Cotonou ; les transformatrices peuvent vite trouver les produits – nous pouvons les orienter – une bonne relation entre maillons ; avec table filière riz les F ont quelques machines pour décortiquer ; accès aux semences à temps ; la vente groupée est en train de se mettre en place ; bonne relation avec les distributeurs des intrants ; avant on ne s’entendait pas avec les commerçants.
Changement de vie sociale : Pouvoir faire des séances et venir à Lokossa pendant 3 jours Assistance sociale au sein des groupes quand on est malade. Permission des hommes pour aller aux réunions, être dans un groupement mixte ; avant les femmes veulent se mettre à part, ne voulaient pas se mettre ensemble avec les hommes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Evaluation SR : une recherche-‐action, financée par l’Ambassade belge, a été menée et des formations et des sensibilisations ont été organisées. Cette recherche a certainement eu un effet positif sur la prise en compte du genre formulé comme la relation entre homme et femme. Le rapport de cette recherche (septembre 2011) a formulé plusieurs recommandations qui ont été prises en compte. Mais nous avons pu constater dans nos interviews que les efforts n’ont pas été soutenus avec comme conséquence une dilution du concept genre. Dans la plupart des cas nous n’avons pas pu remarquer un changement d’attitude et un respect profond pour la situation des femmes.
Témoignages à partir des entretiens à Lokossa :
Pas encore de grands changements p.ex. pour ce qui est du partage des tâches ménagères, pas 10% d’H qui aident les femmes au ménage.
Petit changement de comportement : certains H sont d’accord qu’il faut éradiquer l’inégalité ; la femme a peur de l’homme ; l’homme a pris connaissance qu’il faut laisser la place aux femmes pour faire le développement.
Partage de rôles : avant si l’homme faisait les tâches domestiques on disait que la F avait endormie son mari ; récolte de maïs : les H aident les F pour le transport – avant ce n’était pas le cas.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation +-‐
p.a.
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
+-‐ -‐+ +-‐ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes +-‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
RAS
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
Par le fait que le projet a contribué à améliorer le revenu des femmes agricultrices ou transformatrices, il contribue ainsi à prévenir les violences au niveau ménages, car les femmes acquièrent progressivement leur indépendance financières ; cependant, cet effet ne faisait pas partie des ambitions du programme.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a.
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Ressources humaines : Point focal genre + AT junior au sein de l’équipe FAFA MC Actuellement 4F/10 personnel actuellement CTB Par la participation à la Recherche Action Genre dans le Mono-‐Couffo; l’équipe a désormais une attention soutenue pour la question Genre dans ses interventions.
Ressources financières : Budget de Micro-‐Projets d’appui à la compétitivité ; pourcentage des fonds bénéficiant aux femmes. Effets de la RA sur le financement des projets MIP : il n’y avait pas assez de projets déposés par les femmes – pas beaucoup de projets sélectionnés – ensuite la priorité a été donné aux femmes -‐ aller vers les femmes qui ont eu MIP les accompagner pour une meilleure production et meilleure prise en charge des ménages
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
L’intégration du genre s’est réalisée à travers la recherche action, avec la mise en place du comité de suivi recherche action genre et la mise en œuvre des 3 chronogrammes d’activités. Le recrutement d’une consultante en appui au point focal genre a permis d’intégrer le genre au niveau des instruments d’intervention (MIP, IC, AE). La RA a abordé la problématique de l’accès des femmes au foncier qui est la principale ressource d’exploitation agricole. Les points focaux des structures partenaires de la FAFA ont été impliqués dans la recherché action à travers leur participation aux différentes formations prévues pendant les 3 phases du cycle d’apprentissage. Les fiches d’activités objet des accords d’exécution ont été révisées et le rapportage prend en compte les recommandations sur la prise en compte du genre pour chaque partenaire de FAFA. Cependant, selon quelques agents du MAEP (niveau décentralisé), « le projet s’est terminé en queue de poisson car les AT genre sont parties et on a laissé les femmes dans le désert, en pleine route, le projet aurait pu mieux aider »
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
Dans le cadre de la recherche action : synergie entre la CTB, les ONG belges et nationales
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
La participation des femmes dans les organes de gestion des structures partenaires comme les OP, les tables de filières riz et maraîchage a été un point d’attention.
La composition du SMCL en fonction des responsabilités, pas en fonction d’une représentativité d’hommes et de femmes
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
+-‐
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ +-‐ -‐+
Score général pour l’efficience +-‐
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
L’intégration du genre a été réalisée par la formulation de quelques résultats en termes de genre concrétisés par la formulation et le suivi de quelques indicateurs – par la participation à la RA Genre
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
Un encrage de l’approche genre au niveau du MAEP a été constaté surtout par le fait que le MAEP dispose d’une politique genre. Le programme FAFA MC a contribué sa petite pierre par l’application de l’approche dans la pratique.
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Malgré la dilution des effets de la recherche action genre, la recherche des jeunes chercheurs a démontré que les effets du renforcement des connaissances et de l’accès aux services agricoles du programme ont contribué quand même au renforcement de la position sociale des femmes bénéficiaires du programme.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle -‐+
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
-‐+ -‐+
p.a.
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
RAS
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
RAS
« LUTTE INTEGREE POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS L’ATACORA OUEST » BENIN -‐ PHASE II »
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Lutte intégrée pour la sécurité alimentaire dans l’Atacora Ouest – Benin
Pays Benin Numéro d’intervention DGCD 3005583 Secteurs et sous-‐secteurs Multi-‐secteur Développement rural Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action Octobre 2008 Durée (envisagée) de l’action 5 ans Organisation belge responsable de la mise en œuvre
Louvain Coopération au Développement
Organisation(s) partenaire(s) les autorités décentralisées, les services déconcentrés de l’Etat et des organisations représentatives des bénéficiaires
Budget total (€) 3.205.397,81 €
Gender marker (base de données ODA) 1
Gender marker (score consultant ex ante) 1 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Le nouveau Gouvernement (2006) a affirmé la volonté de relancer le secteur agricole et rural, en commençant par le secteur du coton qui est en panne depuis près de 3 ans et qui constitue la principale source des recettes d’exportation. Fin 2006, un nouveau programme de relance du secteur agricole a été élaboré suite à une table ronde. Ce programme sectoriel ancré dans la Stratégie nationale de Réduction de la pauvreté et dans le nouveau plan du Gouvernement, insiste d’abord sur l’objectif d’assurer l’autosuffisance alimentaire en accroissant la productivité agricole des spéculations pouvant nourrir la population nationale.
Concernant l'insécurité alimentaire dans l'Atakora : selon les statistiques agricoles du pays, l'Atakora produit suffisamment de vivres pour satisfaire les besoins des populations ; mais la répartition de ces vivres est très inégale et plus de 50% des ménages trouvent difficilement à manger entre mai et septembre ; ils n'ont pas de revenus suffisants pour acheter les vivres dont ils ont besoin. Par ailleurs l'accès aux réserves vivrières et aux ressources du ménage n'est pas également réparti entre l'homme et la femme qui doit prendre en charge l'alimentation des enfants et expliquant en partie l'incidence élevée de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans : 49,5% des enfants souffrent de malnutrition chronique dont 23,8% de malnutrition sévère.
Selon les critères de pauvreté d’existence, en 2006, l’Atacora était le département le plus pauvre avec une incidence de pauvreté de 71,5% contre 40,3% au niveau national et de 0,45% dans le littoral (Cotonou). Il en est de même de la profondeur et de la sévérité de la pauvreté non monétaire.
2.2 Justification de l’action
LISA phase II cible l’Atacora, ‘un des départements les plus pauvres et les communes les plus pauvres au sein de l'Atakora : le Bénin compte 12 départements; l'Atakora se situait en 2006 en 12ème position en tant que département le plus pauvre. L'Atakora compte 9 communes ; le projet a opéré dans 3 communes (Cobly, Matéri et Tanguiéta) qui sont les plus pauvres. Le département bénéficie globalement de conditions agro-‐climatiques moins favorables que les régions du Sud du pays, qui bénéficient de deux saisons pluvieuses. Les pressions humaines (déboisements, feux de brousse...) exercées sur le couvert végétal accentuent l’érosion des sols et la pauvreté des terres. Les rendements agricoles et les surfaces cultivables sont en baisse constante du fait de la faible maîtrise des techniques de conservation des sols et de la faible utilisation de systèmes de gestion intégrés de la fertilité des sols par les agriculteurs.
La seconde phase du programme était prévue pour une période de 5 ans allant d’Octobre 2008 à Septembre 2013. Une rallonge de quelques mois jusqu’en fin Décembre 2013 a été sollicitée et obtenue du FBSA Ce phasage de 5 ans permet une bonne synchronisation avec les Plans Communaux de développement qui se sont étalés pratiquement sur la même période.
La stratégie de mise en œuvre s’inscrit dans la continuité de la première phase mais prend davantage en compte les déterminants spécifiques de l’insécurité alimentaire, en particulier les problèmes d’accessibilité aux ressources au sein des ménages. Nous insistons davantage sur la gestion des budgets et moins sur l’accroissement des productions. Des composantes spécifiques sont développées pour les problèmes de malnutrition.
2.3 Objectifs majeurs de l’action
Objectif global : Contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et économique des populations vulnérables de la région de l’Atacora
Objectif spécifique : En 2012, l’accessibilité aux soins de santé et à une alimentation de qualité est améliorée pour les populations de 44 villages des communes de Cobly, Matéri, Tangueta grâce à un accroissement des productions agricoles, des capacités de stockage accrue, un accroissement des revenus et la participation à des réseaux de solidarité.
Résultat 1: la production agricole est augmentée et diversifiée via la promotion d'une agriculture familiale intégrée et performante, l'accès aux intrants (inclus semences et produits vétérinaires) de qualité (les productions augmentent de manière à améliorer la disponibilité de la nourriture même en période de soudure ) Résultat 2: En 2012, les capacités de stockage familial et communautaire des ménages pauvres et très pauvres sont augmentées et permettent une réduction de la durée de la période de soudure (les capacités de stockage permettent d'assurer la prévention et la gestion des risques d'insécurité alimentaire). Résultat 3: Les ménages et les groupements villageois de la zone d'intervention ont développé des activités génératrices de revenus dans le cadre du développement de filières porteuses (les CMEC et le guichet d'économie locale permettent aux promoteurs des AGR et aux micro entrepreneurs d'accéder et de mieux utiliser des crédits) Résultat 4: L'accès aux soins nutritionnels et de santé est assuré par la mise en place de système de prévoyance et de solidarité Résultat 5: les communautés rurales, les communes, les CIV et les ONG partenaires ont des capacités renforcées et des politiques de réduction de l'insécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté (les communautés rurales, les communes, les CIV et les ONG partenaires ont des capacités renforcées et des politiques de réduction de l’insécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté).
2.4 Montage institutionnel de l’action
L’unité de gestion du projet (UGP) appuie directement les OCB avec l’appui de ses AT ; elle collabore également avec les services techniques comme les CeCPA appelés à présent SCDA en ce qui concerne les producteurs agricoles et ceci, dans un souci de pérennisation des appuis.
L’option d’intervenir à travers les ONG locales a été abandonnée suite au constat que ces organisations de la première phase n’ont pas été capables d’assurer la continuité des acquis lors de la période de transition, ni de faire preuve d’assez de professionnalisme. L’absence de structures intermédiaires ayant les capacités suffisantes reste un handicap important.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre”
La note n’a pas été utilisée
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” -‐-‐
Score général pertinence -‐-‐
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
Intégration des besoins pratiques des femmes :
accès aux services d’appui à la production agricole accès aux infrastructures de stockage : complexes magasins communautaires – boutiques d’intrants – aires de séchage, et greniers traditionnels améliorés
accès aux services de santé : mutuelles de santé fonctionnelles
Intégration des intérêts plus stratégiques des femmes :
accès aux services financiers et non financiers le leadership féminin dans les organisations Alphabétisation fonctionnelle ciblée
MAIS : selon l’évaluation à mi-‐parcours le choix du maïs comme culture centrale apparaît moins judicieux : la culture du maïs demande de disposer d’un capital de production tout en conservant un risque réel de mauvaise récolte ou un faible prix de vente. De ce fait, l’accessibilité pour les femmes et les jeunes sans emploi est limitée. Surtout que la culture du maïs demande une main d’œuvre intensive et que les femmes sont donc occupées dans les champs des maris (semis, sarclage, récoltes et transport) dont les récoltes servent à nourrir toute la famille. L’option d’étendre les appuis à la culture du riz et au maraîchage permettrait d’atteindre davantage les plus pauvres (terres plus marginales et occupation en période de chômage déguisé). Selon l’équipe LISA II la mission d’évaluation mi-‐terme qui n’a pas pris en compte certains éléments objectifs de terrain, indiquant des femmes bénéficiant pleinement de la production de maïs et qui disposent de stocks dans les magasins communautaires de stockage
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Organisations partenaires : les autorités décentralisées, les services déconcentrés de l’état, et des organisations représentatives des bénéficiaires, le genre n’a pas été un critère de sélection des partenaires de façon prioritaire mais l’ONG a apporté une attention spécifique à la présence des groupements de femmes et la présence des femmes dans les OCB à accompagner.
LISA 2 a été exécutée sans s’appuyer sur des ONG d’intermédiaires, contrairement à LISA 1.
Les conseils communaux et les services déconcentrés sont en majorité composés d’hommes. Toutefois, LC a renforcé leurs compétences en genre et les a impliqué dans la RA
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
++ -‐+
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action3
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
La mission d’évaluation finale de LISA1 comportait en son sein une spécialiste en genre, ce qui a fait que pendant la phase 2, déjà dans la conception, il y a des eu indicateurs genre sensible (données désagrégées et implication de la femme)
Le projet a spécifié clairement comme groupe cible : les pauvres et parmi ceux-‐ci l’accent est particulièrement mis sur les femmes. De manière générale ce ciblage est opéré sur base d’enquêtes en atteignant effectivement les pauvres – dont les femmes chefs de ménage.
Intégration des besoins pratiques des femmes :
accès aux services d’appui à la production agricole accès aux infrastructures de stockage : : complexes magasins communautaires – boutiques d’intrants – aires de séchage, et greniers traditionnels améliorés
accès aux services de santé : mutuelles de santé fonctionnelles
Intégration des intérêts plus stratégiques des femmes :
accès aux services financiers et non financiers le leadership féminin dans les organisations Alphabétisation fonctionnelle ciblée
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Dans le DTF :
Une analyse genre spécifique au niveau du chapitre : « Pratiques, pesanteurs et atouts socio-‐culturels dans le département » du DTF p. 20
Analyse de l’accès aux services sociaux (p.19-‐20) : peu de références à la situation des H/F, mais mention de la problématique de la scolarisation de la jeune fille
Analyse des AGR au niveau agricole avec une attention aux activités des femmes, (arachide, élevage de poules, le maraîchage, la transformation agro-‐alimentaire) ; aux contraintes de certaines cultures (comme le coton) pour les femmes des ménages pauvres (p. 25-‐26)
Les caisses d’épargne et de crédit – exclusivement pour les femmes 3 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
l'Indice sexo spécifique de développement humain (ISDH) corrige ce niveau de façon à refléter les inégalités sociologiques entre femmes et hommes sous les aspects suivants : a) Longévité et santé, exprimée par l'espérance de vie à la naissance b)Instruction et accès au savoir, exprimés par le taux d'alphabétisation des adultes et le taux brut de scolarisation, tous niveaux confondus c) Possibilité de bénéficier d'un niveau de vie décent, exprimée par le revenu estimé du travail (en Parité Pouvoir achat). ». Plus le niveau est bas et plus les inégalités sont importantes. Dans les communes ciblées, le ratio est assez significativement inférieur à la moyenne nationale, lui-‐même assez proche de la moyenne pour l’Afrique (0,48 %).
D’une manière générale, l’écart entre l’IDH et l’ISDH traduit les disparités ou inégalités entre femmes et hommes en matière de développement dans un même pays. On parle d’inégalité extrême lorsque cet écart est de plus 20 points.
Le Bénin a réduit de façon significative l’écart de développement humain entre les femmes et les hommes, le faisant passer de 2,9 en 2000 (PNUD, 2003. Rapport sur le développement humain au Bénin) à seulement 1 point en 2006 (EMICoV, 2006). Ce progrès se reflète aussi bien au niveau départemental que communal. Ceci indique que les actions spécifiques menées en faveur des femmes portent leurs fruits et devraient se poursuivre.
L’insécurité alimentaire touche cependant de manière différenciée les individus au sein des ménages (Femmes et enfants). Les femmes ont un accès limité à la terre et ont peu de pouvoir dans les décisions d’allocation des revenus.
Des difficultés d’accès aux connaissances : Le faible niveau général d’alphabétisation et de structuration des populations les empêche d’accéder aux nouvelles connaissances, aux nouvelles technologies et aux nouvelles opportunités. Cette faiblesse ne permet pas non plus aux populations de s’assumer pleinement comme acteurs premiers de leur développement. Et moins encore de développer des capacités de négocier en leur faveur avec les sphères politiques, économiques et sociales où le pouvoir et les décisions sont gérés. D’une manière générale, les femmes sont les plus touchés par ces difficultés.
Principales avancées de la phase I :
La dimension « genre » a été considérée dès le départ comme transversale, et a été concrétisée par le souci d’une participation systématique des hommes et de femmes aux différentes activités. En revanche, aucune note stratégique spécifique n’a été produite sur cet aspect, tout comme sur d’autres dimensions transversales telles que l’alphabétisation, l’environnement, le VIH SIDA.
Ciblage des activités économiques spécifiques des femmes (AVOIR)
Le projet a spécifié clairement comme groupe cible : les pauvres et parmi ceux-‐ci l’accent est particulièrement mis sur les femmes.
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L’approche du projet est davantage axée sur le rôle de la femme au sein des ménages et des organisations. Le « sexe ratio » devient l’un des indicateurs majeurs à mesurer au niveau de l’objectif spécifique et de chaque résultat du projet.
Indicateurs genre spécifique :
OS : indicateurs genre spécifique ?
-‐ Nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire selon un indice composite prenant en compte la durée de la période de soudure, le nombre de repas et la qualité des repas
-‐ Taux de malnutrition des enfants de moins de 5 ans -‐ Nombre de ménages ayant accru leurs revenus de plus de 30% -‐ Nombre de ménages ayant accru leur patrimoine (capital productif et biens d’équipement -‐ Taux de fréquentation comparé des services de santé (entre mutualistes et non mutualistes)
R.1 : Proportion des femmes bénéficiaires des services d’appui à la production agricole (sexe ratio)
R.2 : Proportion des femmes par rapport à l’ensemble des bénéficiaires des infrastructures de stockage
R.3 : Proportion des femmes bénéficiaires des services financiers et non financiers -‐ Proportion des femmes bénéficiaires des services du GEL.
R.4 : Proportion des femmes bénéficiaires des services d’accès aux soins de santé
R.5 : Accroissement de l’Indice de représentation des femmes dans le leadership des organisations
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Le genre a fait l’objet des observations dans les PV des dialogues politiques. Au niveau du FBSA la gestionnaire du dossier LISA II apporte une attention particulière aux questions de genre.
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en œuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Approche du projet axée sur le rôle de la femme au sein des ménages et des organisations.
Dans la mise en œuvre sont prévu :
=> Dans le cadre des besoins pratiques :
• Développement d’AGR et amélioration des revenus des femmes et des hommes ; • Facilitation accès aux intrants, aux crédits et aux pratiques agricoles améliorées pour les hommes
et les femmes • Appui au développement des mutuelles de santé
=> dans le cadre des intérêts stratégiques :
L’accent mis sur la participation de la femme à la prise de décision au sein des organisations communautaires de base appuyées par le projet : partage des postes de prise de décisions entre les femmes et les hommes (présidence, vice présidence, secrétariat général et trésorerie générale).
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Oui, dans les rapports annuels : suivi des indicateurs spécifiques genre : voir point 3
Attention spécifique pour le genre, notamment par rapport au choix des cultures.
Les effets sur le genre sont visibles et décrites dans les rapports.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Evaluation par ATOL : attention spécifique pour le genre : point spécifique p/r au choix des cultures ; au niveau de l’impact.
« Le projet pratique une approche genre sensible. Les effets sur le genre sont les plus visibles au sein des MUSA où les femmes sont davantage reconnues dans leur tâches mais aussi occupent plus de postes de responsabilité. Avec l’aide des campagnes d’alphabétisation un nombre croissant de femmes est apte à occuper des postes dans les organes des structures OCB mises en place. Néanmoins avec l’accent mis sur le maïs, toujours fortement considéré comme une culture de rente – comme alternative au coton – les femmes ne bénéficient pas de manière stratégique de cette action. Il en est de même des CMEC où les femmes n’occupent pas de postes de responsabilité importantes malgré le fait que la majorité des clientes sont des femmes»
Point 4.6 du rapport : « Genre » : avec une spécification p/r aux besoins pratiques et aux intérêts stratégiques ; (voir annexe III de ce document) ; également au niveau des leçons tirées et recommandations
La réponse de LC aux observations et recommandations de l’évaluation à mi-‐parcours :
Le GEL a redéfinit les types d’AGR à appuyer en tenant compte de leurs caractères innovants et surtout de la non saturation de ces secteurs. C’est donc ce qui explique le retrait des activités comme la transformation de sorgho en bière locale qui est l’apanage d’une grande partie des femmes promotrices d’AGR dans l’Atacora. Par contre les autres activités qui valorisent le sorgho seront appuyées par le GEL.
L’appui des promoteurs d’AGR comme la fabrication de farine enrichie à base de sorgho est envisagé au niveau du GEL. Surtout avec la formation des mères leaders sur la fabrication de farine enrichie pour la récupération nutritionnelle ;
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en œuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
D D D E D D D
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action D
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
L’initiative genre : Ambassade belge
Voir document : « Analyse genre des actions du projet LISA II de Louvain Coopération au Développement »
L’engagement des OCB à lutter contre ces différents enjeux révélés a entraîné ceux-‐ci à mettre en place la plate forme genre dans la zone du projet. La plate forme appelée « TIIN TUOTI TITOUABE » en langue « N’Bernè » (commune de Cobly) ou « TITEMPANA TITOUABA» en langue « Nateni » (commune de Tanguiéta) est composé des points focaux des organisations de base communautaires appuyées par le projet LISA II ayant été formé sur le concept genre, les outils de collecte des données genre sensible et l’outil d’analyse. Il s’agit des membres des organes des MUSA de Cobly et de N’Dahonta, des Groupements Villageois des producteurs de Maïs (GVPM), des Associations des Alphabétiseurs (AA), de la Caisse Mutuelles d’Epargne et de Crédit (CMEC) Pendjari, du Centre d’Eveil des Femmes (CEF) et des Associations des Groupements de Femmes (AGF). Cette plate forme est dirigée par un comité de 9 membres (5 femmes et 4 hommes) avec pour présidente une femme.
Les tâches assignées au creuset sont entre autres : L’organisation des discussions et des débats sur le Genre pour renforcer les compétences des membres des organisations de base communautaires membres
Formations réalisées : réflexion sur les enjeux, les actions à entreprendre et les changements envisagés : de façon générale, pour l’agriculture, le stockage, la micro-‐finance, les services non financiers, les MUSA, l’alphabétisation.
Voir le rapport annuel 2011 : suivi de l’indicateur « Accroissement de la représentation des femmes dans le leadership des organisations » :
activité réalisée concerne la sensibilisation des acteurs et des bénéficiaires sur l’importance de l’équité femmes-‐hommes dans le choix des élus des organisations.
une autre sensibilisation est faite en direction des femmes leader pour qu’elles puissent se porter candidates.
Le projet a organisé des formations au profit des élus locaux, les élus au niveau des mutuelles et des groupements sur l’équité genre
Cette initiative de l’ambassade de Belgique a pris et a influencé LC en général. On est suffisamment sensible au genre
Renforcement du pouvoir de décision des femmes (élection dans les organes)
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre au niveau des organisations partenaires locales
La publication « Genre au quotidien »
L’utilisation des stratégies développées lors de la recherche action et inscrites dans le guide d’inclusion du genre au quotidien en occurrence les Dialogues Valorisants (DV) et les mini-‐focus group (mFG) ont permis de réveiller les consciences
La RA a été un déclic. Et le renforcement des ressources humaines : moyens de s’arrêter
Dans le guide opérationnel, on veut avoir une politique genre spécifique
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
La CARDER a décidé de changer ses critères de sélection pour organiser ses sessions de vulgarisation et d’adresser ces sessions aux personnes ayant des terres au lieu de s’adresser uniquement aux chefs de ménages.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
++ ++ -‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
RAS
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
p.a.
p.a.
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes(avec l’appui belge)
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités p.a.
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Approche du projet axée sur le rôle de la femme au sein des ménages et des organisations. L’accent mis sur une participation systématique des hommes et de femmes aux différentes activités : (i) le développement d’AGR et amélioration des revenus des femmes et des hommes ; (ii) la facilitation accès aux intrants, aux crédits et aux pratiques agricoles améliorées pour H et F ; (iii) l’appui au développement des mutuelles de santé.
Accent mis sur la participation de la femme à la prise de décision au sein des organisations communautaires de base appuyées par le projet : partage des postes de prise de décisions entre les femmes et les hommes (présidence, vice présidence, secrétariat général et trésorerie générale).
La mise en place de la plate forme genre qui regroupe toutes les organisations communautaires de base appuyées par le projet et l’intégration des structures déconcentrées de l’Etat dans la recherche -‐ action sont autant d’éléments qui ont induit des changements positifs à la base. Les deux stratégies visent à pérenniser l’action genre dans la zone d’intervention.
Accent mis sur la participation de la femme à la prise de décision au sein des organisations communautaires de base appuyées par le projet : partage des postes de prise de décisions entre les femmes et les hommes (présidence, vice présidence, secrétariat général et trésorerie générale).
Contrecarrer – les résistances des hommes et des femmes au changement : A l’aide du Dialogue Valorisant (DV) et les minis Focus Group (mFG). La formation des leaders des organisations communautaires de base et les points focaux des services déconcentrés de l’Etat sur le concept genre, les outils de collecte de données (DV et mFG), l’outil d’analyse et la méthodologie ont permis de créer l’expertise locale en la matière.
Des enjeux genre et les bonnes pratiques ont été identifiés suite aux diagnostics axés sur le genre à l’aide des dialogues valorisants et des minis Focus Group, les stratégies genre sensibles susceptibles de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes ont été élaborés mis en en œuvre sur le terrain et évaluées en vue de ressortir les effets et ou changements obtenus.
Ce sont les femmes qui ont été mises en avant pour persuader leurs maris. Le projet n’a pas utilisé une approche basée sur la force.
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
voir point suivant
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
++ ++
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités ++
CJ 2 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Les femmes ont eu le même niveau d’information que les hommes : par exemple sensibilisation sur site à l’esprit d’entreprise (4749 dont 2413 femmes)
La participation des femmes aux formations a été améliorée : par exemple pour des formations technique et spécifique (transformation du soja, de l’arachide, de l’amande de karité l’étuvage du riz, le maraîchage, élevage des volailles, …) au profit de 743 femmes et 482 hommes
109 femmes sur 318 représentant de 2120 bénéficiaires plus vulnérables ont reçu la formation / recyclage sur le maraîchage
7 femmes sur 55 participants ont été formées sur la gestion de stockage au niveau des magasins villageois
Les femmes sont mieux outillées pour le développement de leur AGR : 678 femmes et 338 hommes ont bénéficié des formations en gestion de leur entreprise
Les femmes et les hommes sont sensibilisés et sont capable de mettre en place leur AGR de façon claire
Les femmes et les hommes connaissent l’importance du plan d’affaire et les étapes de son élaboration : 479 femmes et 271 hommes disposent de leur plan d’affaire.
44 groupements féminins, 30 groupements masculins et 14 groupements mixtes disposent de leur plan d’affaire
Des cours d’alphabétisation des trois niveaux ont connu la participation de 690 femmes et 383 hommes avec un taux de désertion de 7% . Les apprenants proviennent surtout des organisations communautaires de base (GVM, MUSA, CMEC, ML, AME) appuyé par le projet. Des leaders des villages et de certaines femmes ont pu émerger dans les organes des OCB grâce à l’alphabétisation. Non seulement le nombre d’apprenants femmes avoisine les deux tiers, mais de plus leur taux de réussite est meilleur que les homes. Aussi le fait d’avoir pu tenir les cours
alpha à des horaires plus facilement accessibles aux femmes fait qu’elles y participent en nombre et avec succès.
Avant 95% étaient analphabètes. Ce sont les femmes qui fréquentent le centre alphabétisation. Aujourd’hui les femmes et parents savent lire dans leurs langues. Elles arrivent à écrire les modes d’emploi des médicaments quand elles vont au centre de santé.
Grâce à l’alphabétisation, elles arrivent à déchiffrer ce qui est écrit sur les plaques. Quand on parle français, elle comprend, mais n’arrive pas à parler. Grâce à l’alphabétisation, elle a été élue et réélue plusieurs fois dans des OCB Grâce aux enseignements de LISA, les femmes ont sensibilisé leurs maris à cesser de boire. Des hommes aident leurs femmes dans les travaux domestiques. Les bénéficiaires sont formés dans l’utilisation de ces magasins. facilité de scolarisation des enfants. Il y en a qui ont même envoyé leurs enfants à l’université
Formation des femmes sur transformation alimentaire (étuvage, fromage de soja, etc.), la fabrication de savon, le beurre de karité.
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
La prise en charge communautaire de la malnutrition aigüe modérée est assurée dans les trois communes par les femmes leaders qui sensibilisent et forment les mères sur la prise en charge des enfants malnutris, sur la fabrication de la farine enrichie à base des produits locaux et qui réalisent des démonstrations culinaires.
Le temps de latence dans la zone de couverture des mutuelles de santé est considérablement réduit chez les mutualistes (2 jours contre 14 jours chez les non mutualistes). Les mutualistes n’ont plus peur d’aller se faire soigner quand ils sont malades parce qu’ils bénéficient du principe du tiers payant.
Au niveau des MUSA, ce sont les femmes qui sont en charge de la santé du ménage. Elles assurent non seulement l’accompagnement des enfants pour suivre les soins de santé, mais aussi le paiement des frais de consultation et des médicaments. La parité hommes-‐femmes en tant que bénéficiaires témoigne d’une amélioration pour les femmes. Cette évolution est e.a. le résultat de la recherche-‐action sur le genre.
La prise en compte des plus pauvres p/r à la malnutrition des enfants (femmes leaders)
LISA a aidé à installer des mutuelles de santé. Des gens tombaient malades et se laissaient à leur sort ; aujourd’hui, on ne fait plus comme cela.
La fréquentation des centres de santé a augmenté et cela contribue à réduire les taux de mortalité.
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
1012 femmes sur 2120 bénéficiaires ont eu accès aux intrants pour la production du maïs et du soja 1011 femmes ont bénéficié des Greniers Traditionnels Améliorés sur un total 2120 bénéficiaires appuyés par le projet
207 femmes entrepreneurs ont bénéficié du crédit pour un montant de 17 575 900 FCFA, ont pu réaliser leur activité et ont remboursé sans difficultés face à 29 857 100 FCFA accordé à 198 hommes
l’accès aux greniers traditionnels par les femmes à cause de l’amélioration de l’accessibilité physique des greniers => enlever un tabou : L’introduction de Greniers Traditionnels Améliorés (GTA) équipés de vannes a permis aux femmes l’accès et le contrôle de la gestion des stocks de céréales de leur ménage. Elles échappent ainsi à la fable selon laquelle « il est interdit aux femmes de monter les greniers traditionnels lorsqu’elles sont en couche au risque de provoquer l’augmentation du taux de charançons dans le grenier ». La vulgarisation de ce prototype de GTA est assurée car la construction et l’élaboration des vannes est faite par des artisans et des soudeurs locaux tandis que le matériel utilisé est principalement de la région. Plus de 45 GTA ont été construits par des ménages non bénéficiaires des appuis aux plus vulnérables.
La croissance de la production des cultures du maïs et du soja a eu comme effet d’augmenter la consommation alimentaire locale. Elles sont définitivement entrées dans les habitudes alimentaires qui sont ainsi plus variées. La basse cour s’est améliorée chez les ménages qui ont bénéficié de coqs de race améliorée et de campagnes de vaccination. Elle constitue une épargne en nature très stratégique et accessible aux femmes. Le volet des mutuelles de santé (MUSA) s’oriente vers les populations pauvres à faible revenu. En particulier elle soulage les femmes en charge de la santé du ménage. Grâce à la solidarité des MUSA, les femmes évitent de brader les stocks vivriers gérés par celles-‐ci afin de faire face aux frais de santé.
Le fait d’avoir son propre champ, permet à la femme de disposer de son propre revenu et de l’affecter à ce qu’elle veut
LISA a amoindri la souffrance des femmes. Elles trouvent à manger elles-‐mêmes et cela a soulagé les maris ;
Il y a des familles en difficulté qui ont été sensibilisées et ont démarré des activités économiques grâces aux dons de semences. Aujourd’hui ces ménages sont à l’abri de la famine
Cela permet aux femmes de ne plus toujours dépendre de leurs maris. Il s’instaure ainsi une complémentarité et une reconnaissance (même si cela est tacite) de la contribution de tous aux besoins du ménage.
La mutuelle de santé, est réellement l’expression de la solidarité. Même en l’absence d’un mutualiste à jour de ses cotisations, quelqu’un d’autre peut entrer en possession du carnet de cette personne et se rendre avec son enfant au centre de santé pour les soins.
La mutuelle a sauvé à 90% les veuves.
Grâce au projet, les récoltes ne sont plus entreposées dans les cases pour être attaquées par des insectes.
Il y a des ménages qui ont plus d’harmonie et les gens sont étonnés et se questionnent comment cela est arrivé.
En 2007, la mutuelle de santé avait 300 bénéficiaires et aujourd’hui elle compte 3173 bénéficiaires.
Ces changements font que la femme et le mari sont à l’aise et il y a une bonne ambiance dans les ménages.
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
« On était enfermée. Maintenant on est libre ; C’est heureux d’être libre ! » s’exclame une femme.
L’autonomie des ménages est renforcée grâce à la participation des femmes
Cela rend la femme dynamique. A force de participer aux réunions, elle a la facilité de prendre la parole en public. Et quand il y a quelque chose au niveau communautaire, on pense à elle. La femme participe comme l’homme aux formations et aux rencontres dans le cadre du Projet LISA 2 : réunions pour collecter les besoins en engrais, réunions pour mobiliser les contreparties, réunions pour décider du moment de stockage des vivres dans le magasin, etc.
Les différentes sensibilisations ont permis de faire émerger les femmes, de reconnaître leurs valeurs intrinsèques et de leur confier différentes responsabilités
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Dans le document « Analyse genre des actions du projet LISA II de Louvain Coopération au Développement » :
Les organes de gestions des OCB mis en place après la recherche action sur l’inclusion du genre au quotidien, ont bénéficié de la participation inédite des femmes qui participent désormais à la prise de décision contrairement aux anciennes habitudes. Car en fait les quelques femmes qu’on retrouvait dans ces structures communautaires n’occupaient que les postes de second plan. (MUSA, CMEC)
A la suite des interventions, les femmes sont plus motivées à participer aux réunions communautaires et à s’affilier aux organisations / associations
La représentation des femmes leaders dans des postes clé (président, vice président, secrétaire et trésorier) à été augmenté :
Sur 14 GVPM qui assurent la gestion des magasins / boutiques d’intrants communautaires on note 5 femmes trésorières et 2 femmes présidentes,
Sur 6 poste clés de la CMEC Pendjari, on a 1 femmes vice présidente du comité de surveillance et 1 femme trésorière du Conseil d’Administration,
Au niveau du GEL, le secrétariat général est occupé par 1 femme, Au niveau des 2 MUSA sur les 8 postes clés, les 2 postes de trésorerie sont occupés par les femmes, le poste de secrétariat général est assure par 1 femme, le poste de vice présidence est assuré par 1 femme
Rapport annuel 2012 :
une prise de décision concertée au sein des ménages pour le paiement des cotisations au niveau des mutuelles de santé,
la participation des femmes à la vie associative ce qui se traduit par leur candidature, élection et/ou recrutement aux postes de responsabilité dans les organisations comme la MUSA, la CMEC, les GVPM et les groupements d’entrepreneurs pour la transformation des produits agricoles, ou l’élevage des volailles et/ou petits ruminants
Sur 389 noyaux à jour de cotisation dans les 2 MUSA, 629 (où les hommes et les femmes cohabitent) gèrent leur carnet de membre de façon concerté dans le ménage : le carnet de membre est gardé à un endroit accessible par l’homme et la femme. Cette situation a amélioré le taux de fréquentation dont la moyenne des 2 MUSA est de 89,13%
Au niveau associatif, une femme est présidente du Conseil d’Administration de la mutuelle de santé de NDahonta, tandis qu’une autre est tresorière et une troisième conseillère.
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Avant, quand les enfants revenaient de l’école, les garçons ressortaient pour s’amuser tandis que les filles restaient pour aider les mamans à la cuisine; mais aujourd’hui, chaque enfant (garçon comme fille) participe aux travaux domestiques.
Un autre changement, c’est au niveau de la prise de décision en famille. C’était ce que le mari veut manger qui était cuisiné. Après la formation, la prise de décision a évolué. Le point de vue des enfants et de la femme est pris en compte ;
A Matéri, le grenier est précieux pour la femme. Elle met tout ce qui lui est précieux dedans.
Autrefois, le maïs c’était rien que pour les hommes ; maintenant les femmes produisent leur propre maïs et viennent même le stocker dans le magasin communautaire.
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
++ ++ ++ +-‐ ++ + -‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes ++
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
LISA 2 n’avait pas d’objectifs ou résultats formulés pour contribuer à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes et aux filles. Cependant, suite aux témoignages on peut dire que le programme a contribué à prévenir les violences au sein des ménages à travers la satisfaction des besoins pratiques (alimentation, santé, éducation des enfants) au niveau des ménages, ce qui était l’une des principales causes des violences grâce à l’autonomisation des femmes et l’appui aux activités des hommes. LISA 2 a
également outillé des femmes leaders dans les OCB à savoir utiliser le dialogue valorisant pour persuader leurs maris.
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
RAS Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a.
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Louvain Développement n’a pas une politique « genre » à l’interne – ils ont fait appel à une stagiaire pour la développer mais sans résultat. Cela ne veut pas dire que l’ONG n’accorde pas d’attention à la thématique. Sur le terrain il y a beaucoup d’attention pour les questions d’équité de genre. Aussi, dans le guide opérationnel de l’ONG, un document sur l’empowerment des femmes (Guide méthodologique pour la formulation des indicateurs d’empowerment, DGD, S. Charlier, L. Caubergs) est repris.
L’engagement et l’expertise des agents de Louvain Développement sur le terrain : ils sont bien sensibilisés et formés. Mentionnons également le Guide méthodologique « Genre au quotidien » (RA) CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
La participation à l’initiative genre de l’ambassade belge => voir point suivant
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
La participation à l’initiative genre de l’ambassade belge : synergie entre la CTB, les ONG, les structures locales Rapport annuel 2010 p. 7 La synergie entre LC et PROTOS se développe autour de la mise en place d’une recherche-‐action qui s’inscrit dans le cadre du projet « mission d’appui à l’intégration du genre dans les projets de sécurité alimentaire de la coopération bénino-‐belge ». Cette démarche, appuyée par l’Ambassade de Belgique au Bénin, inclut des formations théoriques pour tous les acteurs de la coopération bénino-‐belge et deux projets pilotes de recherche-‐action dont un au Nord (LC et PROTOS) et un autre au Sud (FAFA). Ce processus a démarré en octobre 2010, la seconde étape a eu lieu en février 2011 et la fin du processus est prévue pour le mois de septembre 2011, par l’organisation d’un atelier de présentation et de diffusion du guide, portant sur la stratégie d’intégration du genre dans les projets de sécurité alimentaire.
• La première étape a commencé par une formation sur « genre et développement dans les projets de sécurité alimentaire » et une recherche-‐action qui a permis à l’équipe du projet d’expérimenter un outil innovateur (dialogue valorisant) et des mini-‐focus groups pour la collecte des données sur le terrain. Les données collectées ont été analysées et ont permis d’identifier les enjeux, les bonnes pratiques et des éléments clés sur l’empowerment des femmes. Ceci a conduit à l’élaboration des stratégies de genre « équité femmes – hommes », qui seront prises en compte au cours de la mise en œuvre des différents volets du projet.
• La deuxième étape a été marquée par une formation sur « genre et Gestion du Cycle de Projet », dont la recherche action sera poursuivie par la mise en place des stratégies définies et l’expérimentation des méthodologies de transfert de compétences sur le concept « genre et développement » aux acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet LISA II.
• La troisième étape prévoit, au cours du mois d’août 2011, l’élaboration d’un guide méthodologique sur l’inclusion du genre dans les projets de sécurité alimentaire.
Les projets Empower (question genre), Tin Tua (Alpha), JURA-‐AFRIQUE (Alpha, élevage et santé), BUPDOS (élevage, foyer amélioré, etc.) ; PADEL (élevage des abeilles) ; UNIDEA : santé des enfants. PLAN Bénin ; etc. Ce sont des interventions inter liées.
EMPOWER a échoué parce qu’ils ont parlé très chaudement de l’égalité. Ils ont parlé de violences faites aux femmes. Les gens allaient aux séances, mais quand ils ont parlé de violences et poursuite des femmes par les maris, les gens ont cessé d’assister aux séances.
Dans les villages d’interventions de LISA, il est difficile de leur faire savoir que leur impact est du aussi à l’effort d’autres partenaires. C’est difficile de faire la part des choses. L’appui de LISA a néanmoins duré dans le temps et a été consistant.
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
?
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
++
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
+-‐ +-‐
p.a.
Score général pour l’efficience +-‐
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Le renforcement des capacités dans le cadre de l’initiative genre / la publication et les outils LC a profité pour renforcer les capacités de son staff en genre au Bénin et au Togo LC a également entamé un processus pour élaborer une politique/stratégie genre en son sein CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
la mise en place des structures (plate forme genre par exemple) : gages de durabilité qui vont poursuivre les actions le fait de lever les tabous : ces situations vont rester les femmes au niveau des structures : elles vont continuer à jouer leur rôle
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Les éléments suivant y contribuent :
Savoir lire et écrire = un acquis pour l’avenir Avoir expérimenté la participation dans les organisations (GEL, CMEC, MUSA) – le leadership de ces organisations = un acquis pour l’avenir Changements des relations de pouvoir H/F = participation à la prise de décision aussi bien dans les ménages qu’au niveau communautaire et leadership féminin
Dans le rapport annuel 2012 est stipulé que -‐ quant à la sécurité alimentaire – les points suivants contribuent à la durabilité des acquis :
Au niveau du volet « volaille » => intéressant pour les femmes : l’introduction d’un coquelet de race dans 2.120 ménages parmi les plus vulnérables, l’appui aux 221 entrepreneurs et aux 44 vaccinateurs villageois de volaille ont permis de développer la stratégie de système d’échange et/ou de vente de coquelets métissés en permettant d’étendre et de pérenniser l’amélioration des cheptels de poules dans les communautés.
La prise en charge communautaire de la malnutrition aigüe modérée est assurée dans les trois communes par les femmes leaders qui sensibilisent et forment les mères sur la prise en charge des enfants malnutris, sur la fabrication de la farine enrichie à base des produits locaux et qui réalisent des démonstrations culinaires.
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
+-‐ +-‐ +-‐
p.a.
Score général pour la durabilité +-‐
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
Selon l’équipe de projet il n’y a pas eu d’effets négatifs car « nous n’avons pas forcé les choses »
2. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme
« ACCES DURABLE A L’EAU POTABLE ET LA BONNE GESTION DES RESSOURCES EN EAU ET LEURS ECOSYSTEMES AU BENIN » de PROTOS -‐ BENIN
1. Caractéristiques de l’action
Nom de l’action Accès durable à l’eau potable et la bonne gestion des ressources en eau et leurs écosystèmes au Bénin
Pays Bénin Numéro d’intervention DGCD 3012299 Secteurs et sous-‐secteurs Approvisionnement en eau et assainissement
– à petite échelle Modalité (aide projet, …) Aide projet Démarrage effectif de l’action 2011-‐2013 Durée (envisagée) de l’action 3 ans Organisation belge responsable de la mise en œuvre
PROTOS
Organisation(s) partenaire(s) PNE (Partenariat National de l’Eau), Commune Athiémé (Mono), Commune Lokossa (Mono) et Commune Dogbo (Couffo)
Budget total (€) 935.269,00 Euro Gender marker (base de données) 1 Gender marker (score consultant) 0 Gender marker (score consultant ex post) 1
2. Description sommaire de l’action (maximum 1 page)
2.1 Contexte de l’action (pays et région, secteur, …)
Le Bénin a un réseau assez important de cours d’eau permanents présentant un régime d’écoulement saisonnier. En moyenne, l'eau souterraine est réapprovisionnée assez rapidement, mais il y a une grande différence dépendant de la saison et de la région. Le taux de desserte en milieu rural, à l’échelle du pays est de 50%. Les ouvrages sont les adductions d’eau villageoises et les forages à pompe manuelle. La desserte en milieu urbain est de 54%. Le déficit en assainissement est très préoccupant: seulement 30% des ménages ont accès à l'assainissement correct. L’exploitation des ressources naturelles est sectorielle au Bénin mais connaît les problèmes suivantes : (i) manque de collaboration entre les acteurs et (ii) faible coordination entre stratégies et politiques sous sectorielles. Pour mettre en cohérence les différentes stratégies sectorielles, le gouvernement béninois a élaboré la nouvelle Loi sur l’Eau qui fixe le nouveau cadre institutionnel de gestion des eaux. Cette loi a confié des attributions importantes aux Communes dans le secteur de l’approvisionnement en eau potable (AEP), de l’assainissement et de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), y compris l’assurance de la durabilité des écosystèmes et la prévention contre les effets négatifs de l’eau. Cependant, les mairies ne disposent pas toujours de personnel qualifié et en nombre suffisant, de ressources financières et des moyens matériels. La mutualisation de ces moyens limités par l'intercommunalités est une voie intéressante.
2.2 Justification de l’action
Le programme en question est la suite du programme 2008-‐2011 dans lequel les actions se tenaient au niveau national (plaidoyer, échange et sensibilisation) et dans 8 communes du Mono-‐Couffo (eau potable et assainissement). Ce programme reste actif aux mêmes niveaux mais les efforts sont concentrés sur 3 communes: Athiémé et Lokossa (Mono) et Dogbo (Couffo) car la nécessité a été ressentie de continuer des processus innovants (structuration et reconnaissance des usagers de l'eau, rôle et suivi des ONG locales, implication du secteur privé dans la gestion des ouvrages et collaboration entre communes) qui nécessitent un appui de proximité qui est plus évident avec un nombre de communes réduit; en même temps, les communes qui ont montré des acquis dans le passé sont les plus indiquées pour pouvoir avancer à titre de démonstration envers d'autres communes de la région. L'action 2011-‐2013 est construite de façon cyclique: (i) l'application des politiques nationales dans les politiques et stratégies locales; (ii) le renforcement des capacités des communes pour la mise en œuvre; et (iii) le retour au niveau national où le plaidoyer et la sensibilisation autour de la GIRE doivent se poursuivre avec la mise en valeur des expériences développées et leçons apprises des trois communes partenaires et bénéficiaires de l'action.
2.3 Objectifs majeurs de l’action (avec, le cas échéant, attention particulière pour objectifs liés au genre)
Objectif global : « Accès durable à l'eau potable et bonne gestion des ressources en eau et leurs écosystèmes au Bénin » Objectif spécifique : « Par des méthodes innovatrices dans la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), la gestion durable au niveau social, économique et écologique de l'eau par les communes s'est améliorée » Résultat 1 : La GIRE est concrétisée localement par la traduction de la politique nationale dans une politique communale et par la promotion de la collaboration intercommunale Résultat 2 : Les capacités des communes sont renforcées pour la fourniture de services de qualité en eau potable, hygiène et assainissement Résultat 3 : Les capacités des communes sont renforcées pour pouvoir protéger les ressources en eau et leurs écosystèmes associés dans une approche GIRE Résultat 4 : Les acteurs nationaux de l'eau se sont appropriés des leçons apprises des expériences des 3 communes du Mono-‐Couffo pour l'amélioration des politiques et stratégies ainsi que pour la promotion des initiatives GIRE. Groupe cible :
• Les communes de Dogbo, Lokossa et Athiémé dont les capacités sont renforcées • Acteurs de l'eau au niveau national • 3.000 personnes supplémentaires approvisionnement en eau potable, 1.272 personnes
supplémentaires hygiène et assainissement, 150 personnes supplémentaires par des dispositifs GIRE dans trois communes
2.4 Montage institutionnel de l’action
La gestion se fait par la Cellule d'Appui Régionale de PROTOS-‐Bénin à Cotonou appuyée par le conseiller géographique à Gand + suivi par un Comité de pilotage au Bénin Partenaires locaux: PNE (Partenariat National de l'Eau), commune de Athiémé (Mono), commune de Lokossa (Mono) et commune de Dogbo (Couffo) avec une division de tâche spécifique par résultat.
3. Pertinence et cohérence
3.1 Question d’évaluation 1: Dans quelle mesure la stratégie s'est avérée pertinente à la lumière de l'évolution du contexte international?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” et en tient compte
Pas de référence à la note stratégique « genre » de la DGD.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action fait référence à la note stratégique “genre” et en tient compte
_ _
Score général pertinence
3.2 Question d’évaluation 2: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a intégrée l’approche genre de manière cohérente ?
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
Dans le DTF référence est faite à la participation de femmes et des hommes dans les associations de consommateurs et des comités de gestion; au fait que le programme aura comme effet moins de charges par accès à l'eau potable et la possibilité d’activités génératrices via dispositifs GIRE pour les femmes.
Il n’y a pas d’objectifs formulés dans ce sens ; les données (espérance de vie, degré d’alphabétisation, taux de mortalité de 0 à 5 ans, …) ne sont pas genre spécifique ; pas d’indicateurs pour suivre les effets spécifiques sur les hommes/femmes.
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
Organisations partenaires : les autorités décentralisées, les services déconcentrés de l’état, et des organisations représentatives des bénéficiaires => le genre n’a pas été un critère de sélection des partenaires principalement parce que PROTOS n’avait pas un choix à faire en ce qui concerne son partenaire principal car les communes sont le maître d’ouvrage pour ce type d’interventions au Bénin. Mentionnons également que les conseils communaux et les services déconcentrés sont en majorité composés d’hommes.
Critères de jugement/indicateurs Score La proposition de financement de l’action intègre les besoins et intérêts des femmes et les obstacles qu’elles rencontrent
La mesure dans laquelle la proposition de financement de l’action a tenu compte des besoins et intérêts des femmes dans la sélection de son (ses) organisation(s) partenaire
-‐+
p.a.
Score cohérence -‐+
4. Efficacité
4.1 Question d’évaluation 3 : Dans quelle mesure et avec quels résultats, la coopération belge (et plus particulièrement la DGD) a intégré le genre dans la DGD et à tous les
niveaux de la coopération (entre autres, la mise en œuvre du plan d'action de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes »)?
CJ: La coopération belge a intégré le genre dans le cycle de l’action4
1. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action (y inclus analyse des risques pour éviter des effets négatifs non-‐planifiés)
Analyse documentaire :
Il n’y a pas eu d’analyse genre lors de l’identification et la formulation. Au niveau des leçons tirées pas d’info sur les aspects genre. Mais pas d’études, pas d’analyse de risques dans ce sens : p.ex. par rapport aux intérêts divergentes pour ce qui est l’accès à l’eau (utilisation pour le ménage, pour l’agriculture, pour l’élevage)
Entretien Lokossa : PROTOS + ONG SIS
Lors de l’identification il y avait l’implication de toute la population – les personnes ressources – personnes leaders – président des jeunes
Pour recueillir les info : revue documentaire des rapports – des enquêtes par focus au niveau des élus, au niveau des femmes leaders, des délégués : pour voir acquitté la question de l’eau
Les instructions données pour la collecte de données = il faut contacter ceux qui utilisent l’eau pour exprimer leur besoin en eau – tout le monde était là – aussi les éleveurs – l’eau pour l’agriculture, les activités de transformation (l’huile rouge)
Il y avait hommes / femmes : AGR : maraichage, riziculture, banane, etc. Guillaume : dans le DTF : la question n’était pas prioritairement genre mais vulnérabilité (des zones défavorisées en eau : dans ces zones alors il faut voir H/F ; critère = les plus faibles
Les anciens projets : formulation des projets par l’équipe projet en concertation avec les populations, mais la nouvelle démarche : maitrise d’ouvrage par les communes => la décision de l’autorité : le rôle de la mairie => il faut les orienter vers les zones vulnérables Les élus doivent donner leur accord – il faut qu’ils adhèrent à la dynamique ; alléger les tâches des femmes = plutôt au niveau de la mise en œuvre
2. Mesure dans laquelle les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
Le DTF ne contient pas une analyse genre mais on part des suppositions (valables) : l’eau potable est un besoin pour tout le monde ; un meilleur accès à l’eau réduit la charge des femmes et des filles ; l’accès à l’eau facilite les AGR comme le maraichage et les transformations agroalimentaires.
On fait l’analyse de risques = mais pas des risques sociales
3. Mesure dans laquelle le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs qui sont genre spécifiques (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Pas d’objectifs spécifique genre, ni résultats, indicateurs, activités
4 Ce cycle de l’action peut être différent d’une action (modalité) à l’autre; il faudra donc prévoir une certaine flexibilité avec le canevas proposé ici. En théorie, les actions avec un gender marker de 0 ne devaient pas être analysées ici, mais je propose uniquement de ne pas faire une analyse au cas où nous donnons également le score de 0 pour le gender marker.
Pas d’indicateurs pour vérifier => mais on fait parfois un petit sondage pour mesurer l’allègement de la corvée d’eau
4. Mesure dans laquelle l’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
Dans le PV du dialogue politique est indiqué que la dimension genre est faible dans la proposition : pas d’objectifs spécifique genre, ni résultats, indicateurs, activités
5. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
L’attention pour les aspects genre lors de l'exécution est présente selon le responsable de programme (Nord): exemples donnés : l’attention pour les intérêts des H/F lors des conflits (p/r à l'utilisation de l'eau à partir de sources artésiennes avec différents groupes d'utilisateurs H et F, ces groupes sont supposés de faire des accords entre eux et avec la municipalité concernant l'utilisation de l'eau ; lors des actions pilotes de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) ; pour la représentation des femmes dans les délégations de la communauté pour la GIRE et les ACEPs (associations des Consommateurs de l'Eau Potable) et leurs responsabilités dans ces associations.
Le changement de la politique nationale dans le domaine de l’eau fait que la commune est maître d’ouvrage et que la gestion est plutôt faite par les conseils communaux, instances où il y a peu de femmes.
La maîtrise d’ouvrage a été transférée aux communes depuis 2002, mais il est vrai que l’exécution réelle de la MdO n’est pas encore complète.
Les conseillers ont un pouvoir décisionnel. La gestion dans le secteur AEPHA est déléguée aux fermiers pour des adductions et aux délégataires pour des pompes. Ces délégataires sont souvent des femmes.
Aussi, les communes ont signé des contrats avec les ONG pour l’intermédiation sociale où on trouve plutôt des hommes animateurs : une des raisons est que ce type de travail demande beaucoup de déplacements – les filles viennent en stage mais après elles ne se trouvent pas dans ces ONG.
6. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Analyse documentaire : Pas d’info dans les rapports annuels sur les aspects genre sauf : « une meilleure attention pour les besoins spécifiques des filles et garçons quant à l’installation des latrines dans les écoles ».
Entretien PROTOS + ONG Lokossa
Dans les rapports d’activités mensuels (des ONG )
• Dans les rapports mensuels : pas trop info sur genre mais il y a toujours un paragraphe sur les H/F et il y a également des rapports d’étape
• on met nos observations p/r au genre en lien avec l’hygiène par exemple : p/r aux bonnes pratiques ; il faut savoir qui respecte les règles d’hygiène pour mieux apprécier les actions de sensibilisation ; pour faire des témoignages
• un autre aspect lié au genre = par exemple la problématique de la corvée d’eau, les campagnes menées et les effets ; il faut documenter pour voir aussi quels sont les facteurs de blocage ;
Nous prenons soin de faire une liste de présence = les personnes qui ont participé à l’activité et démontrer si toutes les couches ont été présentes
Disponibilité de données chiffrées : p.ex dans les comités : dégager le % H/F ; le nombre de délégataires = % H et F qui sont actifs ; Il y a un canevas -‐ Il faut aussi commenter les tableaux pour expliquer les données chiffrées.
H et F en profitent : on n’a pas fait cela dans une perspective genre : aider la population ; dans le suivi on a info pour le corriger; c’est notre responsabilité de créer un contexte favorable.
7. Mesure dans laquelle le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
Il n’y aura pas une évaluation finale du programme. Dans le cadre des programmes MYP financé par le gouvernement belge, nous commanditons une évaluation thématique pour tout le programme et dans tous les pays. Pour le programme 2011-‐13 il s’agissait de la Gestion des Connaissances/ Echange et Diffusion des Connaissances
PROTOS a mené une recherche-‐action pour la question des filles/ les équipements de latrines / toilette ! = une innovation pour répondre à la question des filles – dans l’eau et l’équipement
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Le genre a été intégré dans l'identification et la formulation de l’action
2. Les propositions de financement contiennent une analyse genre (dans le domaine des besoins pratiques et intérêts stratégiques des femmes et des hommes)
3. Le cadre logique (ou autre outil de gestion par résultats) contient des objectifs, activités et indicateurs genre spécifique (portant aux besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
4. L’intégration du genre a fait partie de l’appréciation de la proposition de financement
5. Le genre a été intégré dans la mise en oeuvre de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
6. Le genre a été intégré dans le rapportage et le suivi de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
7. Le genre a été intégré dans l’évaluation de l’action (besoins pratiques comme intérêts stratégiques)
E L L L E L L
Score général de l’efficacité de l’intégration du genre dans le cycle de gestion de l’action E
4.2 Question d'évaluation 4: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a contribué à l'égalité de genre et l'empowerment des femmes (y compris la réalisation de l'OMD 3) et à la réduction et la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé?
CJ 4.1 : L’appui belge aux institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, aux organisations locales de la société civile, aux organisations professionnelles et au secteur privé a contribué au renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
Participation de plusieurs membres de l’équipe de PROTOS à l’initiative genre par la coopération belge (attaché – CTB – ONG) – mais pas mentionné dans les rapports annuels.
Restitution après le processus de RA mais surtout sous forme de partage de documentation ; pas une réelle formation à l’application de la méthodologie utilisée ; l’ attention n’est pas structurel mais de temps en temps un mini focus groupe ; les acquis qui restent de la RA ne sont pas structuré mais se trouvent chez certains collègues ; c’est un sujet de discussion souvent de façon informelle ; cependant, certaines histoires sont écrites pour documenter certaines actions et difficultés rencontrées.
Le responsable genre a élaboré une note stratégique sur le genre, il y a un an ; maintenant : il faut la mettre en œuvre, il faut trouver la façon de le faire selon le responsable.
Par l’approche de « faire faire » on contribue au renforcement des capacités en genre des partenaires ; ils n’ont pas eu des formations mais le message passe auprès des ONG et communes à travers la collaboration.
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
Elaboration d’un guide « genre au quotidien » = l’initiative de la coopération belge -‐ voir point précédent
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Contribution de l’appui belge au développement d’une expertise genre au niveau des organisations partenaires locales
2. Contribution de l’appui belge au développement d’instruments genre adaptés au niveau des organisations partenaires locales
3. Contribution de l’appui belge au développement de procédures adaptées d’intégration du genre (au niveau organisationnel comme programmatique) au niveau des organisations partenaires locales
-‐+ -‐+ -‐-‐
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités +-‐
CJ 4.2 Le pays partenaire a amélioré son cadre légal, institutionnel et de développement nécessaire pour réaliser des progrès vers l’égalité des sexes et l’empowerment des femmes
1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
RAS
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
RAS
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
PROTOS a développé un modèle de latrines scolaires « sexo-‐spécifique » que l’Etat n’avait pas avant et apporte ainsi sa petite pierre pour développer une stratégie « genre sensible » quant aux équipements scolaires (latrines)
4. Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Progrès réalisés par les pays partenaires dans le cadre du respect et de l'exécution des accords multilatéraux en matière de G&D et des recommandations internationales en matière de G&D (suite à l’appui de la Belgique)
2. Les pays partenaires ont créé (ou amélioré) les conditions requises pour réduire et prévenir la violence à l'égard des femmes (suite à l’appui belge)
3. Progrès réalisés par le pays partenaire au niveau de l'intégration du genre dans sa politique, ses stratégies de développement nationales et sectorielles, ses structures (ministère genre, départements genre dans ministères, ...) et leur législation (avec l’appui belge)
4 Progrès réalisés par le pays partenaire dans la création et gestion d’un ou plusieurs cadres de concertation sur l’intégration du genre et l’égalité des sexes (avec l’appui belge)
p.a.
p.a. -‐+
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités -‐-‐
CJ 4.3 : Le processus d’intégration du genre (dans les différentes étapes du cycle d’intervention) a assuré l’accès équitable des femmes et des filles aux bénéfices des programmes
1. Mesures dans laquelle les bénéfices (potentiels) des interventions belges (coopération directe, indirecte, …) concernent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
Lokossa : Entretien PROTOS + ONG
Accès à l’eau = besoin pratique prioritaire des femmes mais aussi des hommes
Implantation des ouvrages : toutes les couches donnent leur avis pour que les ouvrages seront accessibles et utilisées par tout le monde
Nous faisons le plaidoyer = les séances de sensibilisation (IEC) => organiser les focus groupes : jeunes, H/F, personnes âgées et les échanges personnalisés avec des leaders:
AG de choix : toutes les couches sont représentées ; idem dans le choix des délégataires (H/F) mais la décision finale = conseil communal
Veiller à ce que tout le monde ait accès à l’eau et comment prévenir les conflits
Conflits : se comprendre sur les heures (moments d’utilisation pour éviter les conflits)– paiement de l’eau pour l’utilisation au niveau des ménages mais pas encore pour l’agriculture = il faut veiller à l’utilisation correcte
Modules pour gérer les conflits autour de l’eau La femme est responsable de la corvée d’eau : nous insistons sur comment responsabiliser les Hommes / Garçons = mode de transport de l’eau pour intéresser les hommes = avec bidons au lieu de bassine
Hygiène et assainissement = surtout vu comme un besoin des femmes
mais aussi sensibilisation des autres couches à contribuer -‐ la femme fait la sensibilisation au sein de son ménage
Les femmes sont mieux placées pour faire la réplication p.ex des latrines et pour convaincre les hommes à participer au financement, à adopter les règles d’hygiène
Attention pour les questions de genre pour ce qui est de la construction des latrines : avant 4 cabines ensemble – mais maintenant ont insiste sur la séparation des blocs pour filles et pour garçons à l’école avec équipement spécifique pour filles – mais il faut prévoir des budgets en conséquence pour ce type d’infrastructure
Intérêts plus stratégiques :
Dans les comités de gestion : implication de toutes les couches : responsables H et F Des groupes qui prennent une décision dans le village = ils optent d’abord des femmes dans le comité. Quand les femmes sont nombreuses : (focus) elles nomment leurs responsables pour aller aux instances de décision
Adoption des comportements indiqués : comment faire un plaidoyer à l’interne du ménage – associer les élèves aux débats => pour amener les hommes à changer ; il faut ne pas monter les hommes contre les femmes = il faut surtout chercher le dialogue = des stratégies spécifiques
Facteurs favorisants pour les changements dans les relations de pouvoir
Des élus facilitent le travail de sensibilisation : mais la plupart des élus sont des hommes Le fait que des femmes qui émergent dans certaines instances améliore leur considération sociale et cela constitue des modèles et exemples pour les autres
Plus les femmes ont de revenu, plus leur position est renforcée et elles participent au pouvoir politique
Facteurs défavorisant pour les changements dans les relations de pouvoir
Les animateurs des Structures d’Intermédiation Sociale (ONG) n’ont pas eu de formation sur le genre en tant que tel. Ils ont plutôt bénéficié d’encadrement dans la pratique par rapport à cela
Des femmes ont parfois envie, mais sans l’avis du mari elles ne peuvent pas (subordination) Analphabétisme des femmes La peur/manque de confiance en soi Méconnaissance de ses droits par les femmes
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
• 3.000 personnes supplémentaires approvisionnement en eau potable, 1.272 personnes supplémentaires hygiène et assainissement, 150 personnes supplémentaires par des dispositifs GIRE dans trois communes => 50 % H/ 50% F
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Mesures dans laquelle les interventions belges (coopération directe, indirecte, …) s’occupent des besoins et des intérêts (prioritaires) des femmes dans les pays partenaires et des obstacles qu'elles rencontrent pour parvenir à une égalité des genres et une autonomisation renforcées
2. Nombre/pourcentage de femmes/filles qui ont effectivement accès aux services et produits du projet/programme
++ ++
Score général pour l’efficacité dans le domaine du renforcement des capacités ++
CJ 4.4 : La coopération belge a contribué à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3) à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le domaine de l’éducation/connaissances
(évolution dans le taux d’alphabétisation des hommes et des femmes, filles et garçons, taux de participation des filles et garçon au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, évolution du niveau des connaissance des filles/garçons – femmes/hommes + mesures prises pour favoriser l’accès aux études (primaires, …), p.ex. bourses, construction d’internats, systèmes d’accueil, …) + accès aux cours d’alphabétisation pour les femmes et les hommes)
Lokossa
Sensibilisation des filles et garçons sur l’importance de l’eau, l’hygiène, l’assainissement : les clubs avocats de l'eau
Les femmes ont compris l’intérêt de s’organiser en GIE, achat/vente d’eau Apprentissage sur l’intérêt de construire des digues, d’aménager des terrains pour retenir l’eau Organisation de visites échange Comment aménager des terrains et construire des diguettes PROTOS a amené les concepts d’ACEP. On nous a appuyé à élaborer les documents fondamentaux Hommes et femmes ont bénéficié de la formation ; comment protéger l’eau, entretenir l’environnement autour des points d’eau
Dans le bureau de l’ACEP, tout le monde (hommes et femmes) bénéficient des mêmes formations. Pour les formations, on héberge les personnes venant de loin. Ceux qui sont sur place rentrent chez eux les soirs. A Tinou, la formation après réalisation a eu lieu sur site, donc pas question de passer la nuit
Mon mari sait que je suis dans ACEF ; donc il accepte que je participe aux réunions.
Dogbo
Renforcement des capacités : est resté très faible : pas eu des actions dans ce domaine : comment gérer, comment pérenniser
Formation sur comment gérer l’eau – l’hygiène : les animateurs sont venus nous appuyer à faire la restitution – comment garder l’eau pour les générations futurs – vendre l’eau = c’est très important car l’eau paie l’eau
F : les animateurs ont donné formation : visites intra-‐domiciles – pour voir la propreté, balayage – désherbage
la chaine de corvée : mauvaise habitude : feuilles dans l’eau pour stabiliser l’eau pendant le transport
Utiliser les latrines – même avec un petit trou si on n’a pas les moyens Eviter la lessive à cote des points d’eau Connaissances p/r la production : alternation de production Production des sous produits de latrines éco-‐sante : composte pour agriculture biologique Dose à appliquer pour chaque type de cultures Intrants chimiques, <= planches témoins => urine et fèces = moins cher que les intrants chimiques => il s’agit de nouvelles connaissances
Pas de renforcement de leadership des femmes ; on veille à la représentation ; les femmes ont compris, elles connaissent leur droit mais ne savent pas jouer leur rôle – il faut que PROTOS accompagne les communes pour qu’elles engagent des structures qui sont compétent dans ce domaine.
Athiémé
Connaissances p/r à la gestion de l’eau Ne pas gaspiller l’eau Payer pour l’eau = recettes de la vente = pour entretenir les points d’eau La gestion des recettes – comment les répartir Eviter les conflits avec les gens qui vendent l’eau ; la vendeuse = il faut la considérer comme notre maman
Connaissances p/r à l’hygiène
Nettoyer les récipients – aussi à la maison Récipients fermées -‐ Pas de déchets dans l’eau Porter des chaussures non fermées Alentours doivent être propre -‐ L’eau ne peut pas stagner Protéger clôturer l’endroit -‐ Faire un abri Pas faire la lessive au niveau du point d’eau
Dans beaucoup d’écoles, il y a eu une réflexion sur les latrines mais nous avons remarqué qu’au niveau des écoles mêmes (directeurs/trices, enseignants) il y a très peu de réflexes genre sensible : par exemple sur l’importance d’organiser les latrines séparées dans l’espace pour filles et garçons.
2. Changements dans le domaine de la santé
(évolution dans le taux de mortalité maternelle et dans le taux de fécondité au niveau des adultes ; évolution dans l’accès aux soins de reproduction, dans le nombre d’accouchements assistés, dans la mise à dispositions/la demande de contraceptifs)
L’accès à l’eau potable et aux latrines : facteurs favorables pour la santé et les conditions de vie pour H/F/Fi/Ga mais pas de données chiffrées.
Témoignages à Athiémé : « avant on buvait l’eau des mares ; il y avait beaucoup de maladies à cause de l’eau polluée ; beaucoup de dépenses pour la santé ; surtout les femmes sont soulagées maintenant – sans l’eau la femme ne peut rien faire – les enfants sont contents – le maux de ventre sont partis – les enfants sont en forme »
3. Changements dans le domaine économique
(évolution dans la charge de travail pour femmes et filles ; évolution au niveau des biens possédés par les femmes, évolution dans les revenus des femmes ; évolution dans l’accès à la terre, au crédit, aux intrants, aux informations ; évolution dans l’accès aux marchés)
Lokossa (terrain) : PROTOS + ONG
Femmes ont accès à l’eau et disposent du temps (du fait des points d’eau) pour mener des AGR Groupements mixte hommes et femmes : aménagement des sites et répartition de terre : cela a permis de générer de revenu pour chacun.
La culture de contre saisons a amélioré considérablement les revenus Pas d’analyse des revenus générés par l’eau Les femmes sont plus actives dans le maraichage ; elles ont des revenus et ne sont plus dépendantes des hommes/maris pour les petits achats
Les femmes qui s’occupent de nettoyage des points d’eau sont favorisées pour aller travailler sur les sites aménagés (elles ont eu accès à des portions de terre).
Les femmes sont sur de petites superficies. Les femmes ont de plus en plus accès à la terre (à travers achat), mais cela est plus infirme comparée à celle des hommes ; mais il y a des femmes leaders qui ont plus de moyens (terres et intrants)
Contribution des hommes à la corvée d’eau => évolution dans la division des tâches mais un changement qui est lent.
Lokossa (terrain) : Bénéficiaires
Eau pour le ménage => les femmes en profitent plus
Lokossa
Femmes : Nous souffrions beaucoup de la pénurie d’eau. Mais avec la réalisation des infrastructures d’eau potable, il y a soulagement des femmes. Au début les femmes étaient réticentes ; mais à force de sensibilisation elles ont compris. Elles ne souffrent plus. Et l’eau est chère ; et il n’y a pas de coupure. La seule difficulté est qu’elles doivent manipuler les pompes ? Les femmes perdent leur grossesse à force de manipuler les pompes à pieds.
Hommes : Au retour du champ, les hommes se lavent. Si au retour du champ, on trouve de l’eau, cela est un bien pour l’homme ; pour boire. On n’entasse plus les vêtements sales. Pour construire les maisons, trouver l’eau était difficile.
Division de tâches entre hommes et femmes : chez nous, c’est la femme qui fait les travaux domestiques pour toute la famille. Si on ne peut se permettre la pompe à robinet, quelle solution est possible pour soulager les femmes ? Les hommes pensent que c’est le travail de la femme. On ne parle pas de cette situation ? La plupart des participants invités sont de l’agglomération urbaine. Si les autres participants venant des coins reculés étaient présents, le langage serait différent. On utilise aussi les motos pour aller chercher de l’eau pour le ménage.
Dogbo Femmes : avant c’était loin pour aller chercher l’eau ; en 2009 on souffrait de manque de l’eau ; nous avons cotisé 100.000 F pour avoir de l’eau ; grâce à PROTOS : 3 forages : allégement des tâches des femmes ; Grandes distance avant ; elles gagnent plus de temps et aussi la corvée est réduite
l’eau pour le ménage est payante ; l’eau pour l’agriculture (qui coule) pas payant ; une bassine à 15 F ou à 10 F
Athiémé L’eau de marais – on ne retrouve plus les mares en saison de pluie -‐ si on n’avait pas de gouttière pour récupérer l’eau de pluie
Prêter de l’eau chez le voisin pour faire la cuisine Habitations en paille – incendie – toute l’eau pour éteindre le feu – toute eau consommé Huile de palme – la toiture a pris feu le nuit – avec la pompe on a pu éteindre actuellement on peut boire à sa soif -‐ tout le monde a accès à l’eau potable les femmes utilisent l’eau pour se laver avant de parler à quelqu’un pour la préparation des repas pour la lessive : moins de savon parce que l’eau est propre l’eau est payant : par bassine 10 F – au début difficile de payer l’eau mais avec la sensibilisation ça va
Eau pour AGR => pas de données p/r à la rentabilité Lokossa
On utilise aussi l’eau pour faire le jardinage ; l’homme et la femme mènent cette activité. L’eau est utilisée pour la riziculture, le maraichage et la pisciculture Un comité GIRE a été mis en place. Les différents usages n’ont pas lieu au même moment. La pisciculture n’est pas encore entrée en conflit avec les autres. Il y a eu aménagement autour du puits artésien et les producteurs de riz et pisciculteurs sont orientés dans différents comités.
Dogbo :
pour traiter nos tubercules, le manioc est l’activité économique de nos mamans ; la transformation du manioc demande beaucoup de l’eau ; l’eau est à la base de la transformation
Riz + maraichage : avec l’eau en permanence il est possible de produire du riz, de faire le maraichage; il ne faut pas attendre la pluie ; les terres sont 90% des bas fonds : exploitation demande beaucoup d’eau ; terrain inondés : pompe artésienne : terrain inondé à cause de l’explosion d’une pompe -‐ PROTOS a étudié le bas fonds et les a encouragé pour la production de riz ; avec l’aménagement de la tête du forage l’eau qui coulait à 24 sur 24h a été maitrisée ; 50% des terrains inondées sont récupérées sont mises en culture ; drainage de l’eau sur 12 ha pour faire culture irrigué à tout moment n’importe quelle saison.
Augmentation des revenus des femmes ; c’est elles qui supportent les enfants ; le fait qu’elles ont pu avoir de l’eau a développé l’économie chez nous ; les hommes ne font rien ; c’est grâce à nos femmes que les enfants vont à l’école. Si les femmes sont bien, les enfants sont bien, l’homme est bien aussi. Les femmes sont les bénéficiaires car dans notre contexte, la charge du foyer se pose plus sur la femme ; la prise en charge de la construction des habitations grâce au maraichage et au riz ; si l’homme produit du riz il préfère de le vendre ; la femme garde le riz pour son ménage => sécurité alimentaire
Athiémé
Femmes : l’eau pour arrosage – légumes différents sortes Aménagement – drainage de l’eau a permis de faire le jardinage Femmes achètes l’eau pour faire l’huile rouge ; beaucoup de femmes font la transformation de l‘huile de palme : bidon de 25 l vendu à 11.000 F
Hommes : laver les voitures, les motos = service de lavage comme AGR Hommes : fabrication du vin de palme « sodabi » Homme délégataire : vente de l’eau = une AGR ; engagement d’une personne qui vent = création d’emplois
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
(évolution au niveau de l’auto-‐respect, identité, connaissances des femmes de leurs droits et de leur environnement économique)
PROTOS + ONG : Témoignages des femmes -‐ Il y a de changement dans leur manière de réagir qui montre plus de confiance en soi. Il y a une volonté quoique timide de pouvoir rentrer dans les pouvoir de décision à travers les visites échanges organisées
Bénéficiaires :
Lokossa
Témoignage de femmes : nous sommes fières parce que : maintenant, je produis du riz et je récolte. Cela donne de revenu et on arrive à survenir aux besoins de la famille. Les séances d’éducation sur hygiène et santé ont fourni des connaissances sur comment bien vivre.
J’ai des connaissances sur les règles d’hygiène autour des points d’eau ; se déchausser, éviter de prendre cure-‐dents au niveau de point d’eau
Si le délégataire augmente le prix, on sait comment se référer aux autorités Cela fait que j’ai plus de confiance, maitrise de soi, être soi-‐même, ambition ; je parle aux réunions ; je peux prendre la parole devant le président de la république sans avoir peur.
Compter sur soi même, ne plus avoir peur, oser et poser de question Témoignage d’un homme :
augmentation de la production de 100kg à 2 tonnes. Idem des infrastructures dans la commune
Dogbo
Femmes Compris que même si on n’est pas scolarisé on peut parler Le courage de s’expliquer en public Elles avaient honte ou peur Travailler avec les hommes ; on peut éduquer les enfants : elle inculque aux hommes et aux enfants Elle a des moyens pour prendre soins de ses enfants = une fierté La femme doit toujours respecter l’homme – elle a eu l’eau et les AGR mais pas devenu autonome – il faut penser à l’harmonie dans le couple
Hommes Les hommes ont compris qu’il faut mettre les femmes devant Elles ont une autorité – elles sont rigoureuses dans la gestion
Athiémé Avant, sans avoir l’accès à l’eau, les femmes vont au champ mais elles étaient soucieuses : comment faire pour trouver de l’eau si elles sont de retour à la maison mais aujourd’hui même le soir elles peuvent aller chez la personne qui vend l’eau, on est plus en paix ;
Projet de paludisme : la distribution de médicaments mais celui qui est chargé dans la zone = il était défaillant – il a été remplacé par qq de ACEP pour la personne défaillante
F : elle est délégataire = savoir gérer l’argent ; une épargne pour le changement : elle a été choisie pour former d’autres femmes pour gérer ce projet
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
(évolution dans le nombre des femmes dans les organes de décision au niveau national et local, évolution dans les capacités des femmes à décider, résoudre des problèmes, évolution au niveau du pouvoir politique et social – capacité de négociation, solidarité interne, … ; évolution du rôle des groupements des femmes dans la politique locale, …)
Réalisation année 1 : appui à un Organe Locale de l’Eau à in Tinou-‐Hounsa (Lokossa) et installation de 2 comités GIRE à Ouédémé-‐Centre (Lokossa) et Avégodoé (Athiémé) mais dans les rapports pas d’indications sur la composition H/F ni sur le degré de participation des femmes
PROTOS + ONG :
Collaboration avec les élus ; mais sont plus des hommes ACEP : Structure récente = pour gérer la demande de l’eau et pour la défense des consommateurs. Appui aux Groupements d’intérêt économique
Bénéficiaires :
Lokossa
Nous avons constitué une association de consommateur d’eau ; nous avons reçu notre récipicée avec l’appui de PROTOS, il va aider également pour la publication dans le journal officiel
Nous avons un groupement de riziculteurs : PROTOS nous a aidé par l’aménagement et cela rapporte de revenu
Le groupement existait mais pas performant. Certains endroits n’étaient pas irrigués. Avec l’aménagement, il y a une meilleure utilisation de l’eau et plus de dynamisme dans le groupement.
Dogbo
Il y a 2 groupements : 1 mixte : 29 membre dont 5 hommes ; 1 groupement de femmes : production riz et maraichage
Groupement de producteurs de maraicher = le groupement est nouveau grâce à l’eau : 11H et 9 F ; ils attendent des appuis en renforcement de capacités
Groupement de 9 avant ; PROTOS est arrivé et maintenant on est 29 et il y a un nouveau groupements : majoritairement des F : 24 F et 5 H mais le bureau est composé d’H et seulement la secrétaire est F
Association = des ACEPs : ONG pour la mise en place des ACEPs : choix des délégués : un H et une F AG : bureau communal a été mis en place : il faut avoir des F dans les bureaux : 7 membres dont 5 femmes
Structuration : cellule d’arrondissement (aussi avec des F dedans ; c’est PROTOS qui nous accompagne) et bureau commun
La femme a peur d’affronter l’homme mais elle a aussi peur de ses sœurs ; Les hommes traduisent les problèmes des femmes ; les femmes peuvent mieux traduire Le mari de femmes qui font la politique ou qui est dans les instances de décision, on pense qu’il s’agit d’une femme qui n’est pas fidèle à l’homme
Un autre village : le point d’eau = devenu un point de rencontre, de solidarité ; 50 F et 2 H : avec un bureau 7 F chaque mercredi elles font l’assainissement – elles n’ont pas de terrain pour le maraîchage – initiative de Plan Benin mais après clôture le animateurs de PROTOS qui accompagnent le groupement : tontine flash : entraide
Se présenter pour les élections ?
Athiémé
Création des ACEPs : 122 responsables : deux par village ; 3 au niveau des arrondissements Différentes associations : les délégataires, les mécaniciens, les fermiers, … ont leur association
Commission communale eau La structuration : du village jusqu’à la mairie : p.ex. constat une anomalie au niveau de l’approvisionnement il y a un chemin à suivre : se référer dans le village au responsable pour exposer le problème, ensuite au niveau arrondissement, après le chef est saisi, ensuite au niveau communal, puis au niveau du maire
Il y avait des groupements avant mais pas très actifs : à cause de l’eau on est ici (pour participer à cette réunion) ; avant on était au champs – on est élue
Dans un village : il y avait une associations des habitants qui faisaient la salubrité ; avec l’arrivée du projet ce groupe a commencé avec le jardinage = un groupement mixte
Dans un village : 4 jeunes garçons déscolarisés ont trouvé un travail dans le jardinage -‐ veulent être reconnu par la mairie
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
(évolution dans l’engagement des hommes (y compris les autorités locales et chefs religieux) pour l’égalité et l’équité en droits et en chances des femmes et des hommes et pour l’empowerment des femmes ; changements dans les comportements et relations de pouvoir)
Conflits :
Pas encore des conflits entre H/F : les deux se complètent tant que les deux ont une AGR ça va, l’homme peut aider la femme quand elle a des problèmes.
La femme doit être respectueuse vis à vis l’homme et la belle famille : grâce au comportement de la femme le ménage est stable
Division de tâches et de responsabilités :
Dans le cadre du projet on fait l’analyse des rôles : « qui fait quoi » mais pas de débats sur la question du paiement de l’eau
le raisonnement est que les femmes doivent payer l’eau => « que l’homme donne ou non c’est lui qui a fait que tu es là » La femme a la chance de développer des activités économiques grâce à l’homme qui l’a épousé ; la femme est devenue riche à cause de l’homme, alors il ne doit pas contribuer aux frais de l’eau
les hommes ne peuvent pas laver les vêtements car ça va donner des rumeurs Contribution des hommes à la corvée d’eau. Evolution dans la division des tâches mais un changement qui est lent.
Prise de conscience :
S’il y a un H dans le groupe les femmes pensent que c’est lui qui est fort, qui doit être à la tête Mais les femmes se réveillent – la femme peut être dirigent aussi – elles ont compris
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le domaine de l’éducation
2. Changements dans le domaine de la santé
3. Changements dans le domaine économique
-‐+
+-‐
++
-‐+
4. Changements au niveau du pouvoir interne des femmes
5. Changements au niveau du pouvoir externe des femmes
6. Changements au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir
-‐+
-‐+
Score général pour l’efficacité dans le domaine de l’empowerment des femmes +-‐
CJ 3 : La coopération internationale belge a contribué à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes à travers sa collaboration avec les institutions gouvernementales centralisées et décentralisées, les organisations locales de la société civile, les organisations professionnelles et le secteur privé
1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
Changements dans le pourcentage de femmes devenues victime de violence (physique, psychique, sexuelle, domestique) et de mutilation génitale, de mariage précoce
RAS
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
Existence de mesures d’accueil et de traitement/suivi dans les centres de santé, au niveau des services policiers et judiciaires ; degré dans lequel une suite est donnée aux plaintes des femmes victimes ; nombre de coupables de violence qui sont poursuivis et condamnés ; existence de programmes de lutte contre la violence par rapport aux femmes ; intégration de modules contre la violence et pour des relations de respect dans les curricula des écoles)
RAS
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Changements dans le nombre des femmes victimes de violence
2. Changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence
p.a.
p.a.
Score général pour l’efficacité dans le domaine de la réduction et la prévention de violence contre les femmes
p.a.
5. Efficience
Question d’évaluation 5: Dans quelle mesure la coopération internationale belge a possédé de suffisamment d’engagement (moyens, volonté, …) pour la mise en œuvre de la stratégie de «l'égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes» et la stratégie G&D en général, et a utilisé ces ressources de façon efficiente ?
CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
(existence d’un budget spécifique pour des initiatives genre, y inclus la facilité d’accès, régularité, … de ce budget ; existence d’une expertise genre, y inclus sa qualité professionnelle, accessibilité, disponibilité, … ; existence d’instruments adaptés)
Au niveau du bureau PROTOS Cotonou : responsable pour le genre (H)
Il y a une ouverture au niveau de l’équipe (en général) de PROTOS pour les questions de genre – un changement de mentalité ; ouverture pour investir dans l’analyse des besoins pratiques, intérêts stratégiques des H/F et des effets des programmes sur la situation des H/F
Pas de budgets spécifiques
Elaboration d’une note stratégique pour tout PROTOS (récent) mais pas encore concrétisée : comment la traduire dans la pratique ?
Il y a hésitation pour formuler des indicateurs genre (allégement de tâches, augmentation des revenus, etc.) car c’est difficile à suivre et à mesurer. La question se pose à quel moment les informations sont assez représentatives.
Ce serait intéressant de lire le nouveau programme avec des lunettes genre
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
(possibilités d’échange, de création de réseaux, d’inclusion de l’application du genre dans le jugement du personnel, attitude du leadership)
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
Collaboration avec Louvain Développement, CTB et l’Ambassade pour l’initiative « genre »
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
Comité de pilotage : plutôt un groupe d’hommes car il s’agit des conseils communaux et les maires – il y a une seule femme maire dans la région d’intervention.
Critères de jugement/indicateurs Score CJ 1. Disponibilité de ressources financières, capacités et instruments spécifiques genre (y inclus leur qualité) auprès des acteurs belges
CJ 2. Existence (de mécanismes) d’encouragements (incentives) d’intégration du genre auprès des acteurs belges
CJ 3. Niveau de création de synergies en vue de l’intégration du genre
CJ 4. Composition (hommes et femmes, avec leur niveau d’expertise et position) des structures de gestion et de concertation des projets et programmes (comme les SMCL, ….)
-‐+ -‐+ +-‐ -‐+
Score général pour l’efficience -‐+
4. Durabilité
Question d'évaluation 6: Dans quelle mesure les effets des résultats de la coopération belge dans le domaine du développement durable G&D sont durables ?
CJ 1. Durabilité des effets de l’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
Il n’y a pas de garantie mais il y a plus de conscience en général qu’il faut apporter une attention au genre.
PROTOS a élaboré une note stratégique => la mise en oeuvre est une occasion d’insister sur l’intégration de l‘attention pour le genre dans les différentes phases du cycle.
L’attention de la DGD : a plus poussé et insisté de ne pas traiter du genre si tacitement.
CJ 2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
(durabilité du renforcement des capacités des organisations locales ayant un mandat/responsabilité pour l’égalité de genre et l’empowerment des femmes ; durabilité des effets de rendre davantage genre sensible les politiques au niveau macro et méso ; durabilité de la capacité de mettre pression en termes de changements politiques et stratégiques en lien avec l’inégalité entre les femmes et les hommes dans les domaines prioritaires (= où des mesures sont les plus nécessaires, p.ex. la santé de reproduction, la violence faite aux femmes et aux filles)
Traduire des politiques nationales au niveau communal, implique la durabilité politique, institutionnelle et sociale. Le programme ira plus loin que la programmation communale en promouvant la planification sectorielle qui est plus complète et prend en compte des aspects transversaux: GIRE, place de la société civile, lutte contre les inégalités (en termes de desserte, d’accès ou de genre), développement de synergies/partenariats (entre communes, avec le secteur privé, etc.), suivi et renforcement de la viabilité des services de l’eau, etc. (p. 32 programme triennal Benin).
Puisque les communes sont les maîtres d'ouvrages, la durabilité devrait être garantie, à condition qu'elles jouent leur rôle. L'implication de la société civile dans le dialogue est donc très importante. Le renforcement des ACEP et des comités d'utilisateurs des dispositifs GIRE doit garantir les droits de toute la population, y compris les vulnérables.
CJ 3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y compris l’atteinte l’OMD 3)
(durabilité des changements dans les domaines de l’éducation, de la santé et économique, au niveau du pouvoir interne et externe des femmes, et au niveau des attitudes, comportements et relations de pouvoir)
Pas d’info -‐ ces effets ne sont pas suivis
CJ 4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
(durabilité changements dans le nombre des femmes victimes de violence ; durabilité des changements dans l’existence et l’importance de mesures de prévention de violence et d’accueil et de suivi des victimes de violence)
Pas d’info -‐ ces effets ne sont pas suivis
Critères de jugement/indicateurs Score 1. Durabilité des effets d’intégration du genre dans les différentes phases du cycle
2. Durabilité des effets au niveau du renforcement des capacités au niveau macro, méso et micro
3. Durabilité de la contribution à l’égalité de genre et l’empowerment des femmes (y
-‐+ -‐+
p.a.
compris l’atteinte l’OMD)
4. Durabilité de la contribution à la réduction et à la prévention de la violence faite aux femmes
p.a
Score général pour la durabilité -‐+
5. Impact
Question d'évaluation 8: Quels sont les résultats non prévus à long terme (positifs ou négatifs) des interventions dans le cadre de l’aide (ODA) belge axée sur l'égalité des sexes (valeur de marqueur de la politique de genre 1 et 2)?
1. Résultats non-‐prévus positifs à long terme
1. Résultats non-‐prévus négatifs à long terme