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Anonyme. Proa (Buenos Aires). 1925. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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  • Anonyme. Proa (Buenos Aires). 1925.

    1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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    décatis tnes

    D!RECTOR

    2RueScnbcPAR!S

  • R~nf~Revota Bimestrat de Literatura

    i\jL~ Socio!og!a, Bellas Artes y Crît!ca

    SUPLEMENTO A LA REV!STAEn(regas quincenaiesde Bib!iogra

  • TE SE 0Director

    EDUARDODtESTE

    RECONQUtSTA539MONTEVtDF.0

    f')M.'

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    PROA

    Ano segundo JUN!0 Numéro once

    JORGELUISBORGESBRANDANCARAFFARICARDOGOIRALDES

    B~TVO~ /l/A~/)f ;92:5

    REDACClON:AVËNIDAQUINTANA222

  • S U M A R 0

    ~o/er Dara~ Defmiciônde Gômez de la Serna

    /?/cart/o G~raA/e~ Grafbmarna

    ~4~e/ Cruc~a~a ~a/?~aAlar/a Mi reino

    Ala/7~e/j~oe/r/~ez Z.oza/70 Andresito

    /~ec/er/coCarc/a Lorea. Romancede la luna de los gitanes. Soneto

    L. ~a~/aw~Ay La fuga de Mônica

    0/fver/o G/'ro/!(/o Insomnie

    t/u//o Ca~e//a7?o5. Retrato

    ~erg/o P/~ero Al tranco

    Jorge Luis Bor~e~ El fausto crio!!o

    Carlos de /ayc~e~? Ausencia~a~re

  • 3

    Defmiciôn de Gomez de la Serna por mediode una )angosta o el lîrico despachurrado

    ~Como hacer y por dônde empezar para hablar de Gômez dela Serna? Entresacar una greguer'ia y entreverlo a él ? & Cômolle-gar a la dificil facilidad de sintetizar todo lo que danza en tornode él cuando esta en Greguerîa?. que es cuando se siente sin ale-luyas ni hojarascas literarias y cômo allanar sus o jos cuando estaagazapado en un hallazgo, como esa langosta que de pronto se hapegado en la pared sin saber de dônde ha venido. (Nada mas queuna langosta verde, no de mal parecer que imprevistamente sorpren-demos en el instante de pegarse en la pared. Todos mirâmesla imprevisto sin pensar que mas atràs vendra Gômez de laSerna para hacernos sentir lo que miramos sin ver; hacîa faltael campanillazo de la Greguerîa para que nos formulâramos un es-tado de cosas que estaba lejos de nuestro alcance psicolôgico. En-tonces cômo llegar a la Gregeria sin atrabancarnos en la eclosiôn'de matices?

    &Y que es Greguerîa? Algarabia, algarabîa de cosas sin sen-tido ? Entonces hizo falta alguien que ordenara lo confuso para dar-le una expresion, puesto que todo obedece a una causa; de ahî queun pequeno detalle que esta en la confusion y que nadie ve, pue-de malograr una empresa. Todo lo que es movimiento tiene su va-lor y su razôn de ser. La Gregueria es una depuraciôn sintética deimâgenes y metâforas; siempre dando un codazo a la retôrica queesto ultime es lo que pretende meterse por medio. También es laGreguerîa algarabia de cosas ordenadas como puede ser tambiéuapuntes psicolôgicos o demésticos, etc., etc. Y si todo esto es unagregueria, cômo hacer y por dônde empezar para hablar de Gô-mez de la Serna ?

  • 4-.r

    Que resta por decir fuera de là greguerîa ? que Gomez dela Serna se ha salido de Espana para estar en las vidas de todaslas razas y de todas las cosas y que ya le causa el elenco literariode los moldes espanolesî &Qué se aleja del toreo y del puro.Porque sin puro no se es un puro espanolî &Quevive dentro desi mismopara estàr en todas partes, q~etodolo que él diga sera Ioque ha vistô un chino y lo que confirma; un eslavo y lo que con-sagra un latiho ? Ëntonces si asi se ve, se sientë y se comprende,~cômo hacër y por dônde empezàr para hablar de Gomez de laSerna?

    Pero volvamos por la langosta que es por donde espero encon-trar a Gomez de'la Serna. La langosta venîa de no se dônde yse pègô en la pared; la imagen del campo, la sensaciôn de la tor-menta y la impresiôn de una peste, es hasta'donde'llegar'a a imagi-nar el comûn de los hombres por la impresiôii de lo inesperado yporque se podîa haber pegado en la cara, de algûn transeunte queestaria lejos de pensar en una langosta ~Qué dirîa con esto Go-mez de la Serna? Que la primer langosta que entrà en la comarca,desde lasnubes estâ picando el ceno al labrador. Estô no es mas''s

    que un cosquilleo; aproximaciones comolos extractos de la loterîa;numéros de iospequenospremios que llenan el ëxtracto, pero queno llegan al gordo, a la grande, que es la greguerîa. ~Cômo ha-cer para dar con la grande, con la greguerîa, esa que pudo desper-tar una langosta que de improviso se pego en la pared de una lu-josa ciudàd? Gomez de la Serna no harîa nada mas que un lla-mado a su psiquis como una iluminacion de algo que solo estarîa.dentro de él mismo y luego de ver el hallazgo dirîa De improvisoen las paredes del Banco he visto una manga de langostas son lospasquines agricolas que anuncian una mala cosecha, los pasquinc.?en las paredes, silenciosamente, estân dando gritos, son gritos pe-gados. Esta greguerîa bien podïa ser de G6mez de la Serna, peroyo la dejo a la consideraciôn de los peritos "en materia de crîtica~,porque yo no pienso dedicarme a ella, puesto que ya hay quienlas hace.

  • 5

    El solo detalle de llamarles pasquines encierra el todo de la

    greguerîa porque es la imagen y porque los pasquines suelen aba.r-car problemas trascendentales en,la vida colectiva. Ahî esta el irié-

    Ramon Gomez de /a Serna por ~zçue D/az

    nto de Gômez de la Sema, dar a lo objetivo y descriptivo un calory un valor subjetivo.

    Volviendo al lugar del hallazgo donde de improviso se pegô

  • 6

    una langosta en la pared vemos que allî no ha sucedido nada, peroque ha pasado G6mez de la Serna. El hombre que hà maduràdosus conocimientosartîsticos, sociolôgicos, psicolôgicos, financieros,etc., etc., y que pone todo su caudal de cultura en la busca del ha-Ilazgo, que siempre se presenta donde menos se piensa, como unsalto de liebre que remueve la sensibilidad del cazador, para sol-tar el fogonazo de la gregueria. Lo q~e para todo el mundo era unalàngostà para G6mez de la Sema era un problema trascendentalhabîa abôndadô los matices con velocidad de pensamientos tan ins-tantâneos comoexpontâneos que hizo surgir la greguerîa. Y si estoy hada mas que esto es la greguerîa, cômo hacer y por donde empe-zarparahablar'deGômezdelaSerna? î

    ~El hombre de hôy es como el de todos los tiempos? N6, el deayer se paraba para contemplar el de hoy se para a estudiar, a ana-lizar, a descpmponer, para crear sera porque vivimos una sola vez tEse anuncio lo han traido las vidrieras de los comercios, las quemirâmes con voluptuosidad 'de avarosin que nos.duela el tiempoque perdemos, porque ya nos lo ofrecemos.antes de gastarlo. Cuan-do creemos que alguien esta mirandp a la luha no es a la luna quemira, es a un aéroplane, es a algo que esta en su tiempo y no en laeternidad comola luna, porque el aeroplano le despiert~ nuevas sen-saciones, y intuye la fugacidad. El hombre es el tiempo; y estanta là sed de infinito que se hace un egoîsta del espacio; de ahîque todos quieran ser dioses; siempre fué un dolor del que piensaperder el tiempo sin pr ovechopropio. Estâmes, pues, en el siglo delSABELOTODO.

    Para ir mas lejos, la sîntesis es la recta mas corta; por esoexiston las diagonales, los ascensores y todos los adelantos eléctri-cos. Ramon Gômez de la. Serna ha traido con sus greguerîas unadinàmica eléctrica en la literatura mpderna, son las vibraciones quereclama el espîritu de la época dentro y fuera de la obra orgânica,tanto en la novela como en el verso; entonces, si esto, simplementeesto, es la greguerîa, &c6mohacer y por donde empezar para hablàrde Gômez de la Serna'?°~

    Este escritor espaiiol, sutil psicôlogo con sus reverendîsimas ob-

  • 7

    servaciones ha sido el primero en ver y el primero en llegar qu

  • 8

    GRAFOMAN!A

    (DMra~c CM~ Mtc converso, como ~M~tpre)

    A. Tengc ganas, otra vez de escribir.B. Has hecho mas prologos que poemas.A. Tener ganas de hacer una cosa no significa que haya-

    mos fijado nuestra intencion hacia un punto determinado, ni im-

    plica un previo con.ocimiento del paradero de nuestro impulse.B. – &Cômo actuar sin meta?qA. En este caso la meta esta en el ejercicio de mi deseo.

    He dicho "tengo ganas" aunque puedo explicarlo diciendo que la

    "gana me tiene".B. – No puede resultar sino un disparate.A. -– ~Quién prueba que no sea un disparate proponerse al-

    goCuando llegue al fin de mis ganas, veré recién lo que esta sehabîa propuesto. Por ahora trataré de tomar, como de un ovillo,una punta de mi pensar para ir haciendo desangrar su hilo pormi pluma.

    B. Palabras.A. – &Y por qué no? Me parece con ellas aprendimos ideas

    y por ellas las devolvemos. Ademàs me gustan por si solas. Las ali-nearé como un ejército de ninos que ignoran su significado. Haypalabras mofletudas y sonrientes; las quiero y me gusta tomarlas

    por los hombros, sintiendo la salud de su gordura. Pbdrîa aquzseguir el paralelo entre las palabras y los ninos, pero séria unaenumeracion: seguidilla de vocables e ideas en que se toma unorden por pretexto.

    B. Las palabras alineadas con cierto propôsito forman una,

    novela, un verso.A. – Hablemos de eso: Tienen también una existencia inde-

  • 9

    pendiente. Hay palabras que sugieren algo muy distinto de lo quesignifican. En unas el significado pareee haberse ido de la pala-bra porque le queda chica o ridîcula; en otras el vocablo es quiensobra al significado. Por ejemplo Lavandera.

    p. – ~No sera porque el cuasi paronimo en sonido (per-dôn) "la bandera" te impone un concepto?

    A. – Es posible, aunque para decir la verdad, lavandera me

    sugiere la inacabable largura de un callejôn.B. Disparate.A. – Ya van tres veces que me atajas con esa palabra cor-

    tante y pretenciosa, dado que no se explica por su sola presencia.Con tomar un gesto avinagrado y aplicarlo a todo suprimimos pre-tenciosamente toda libertad. Es el modo arbitrario de los falsosmaestros. Mejor séria discurrir amablemente y con el constanteesfuerzo de comprender.

    B. Perfectamente. "La Penultième est Morte" ha sidoya demasiado escrita por Mallarmé para que nos empenemos en

    probar las cien vidas (se puede hacer una rebajita) de cada pa-labra. Por otra parte no seria todo esto razonar en pro del Da-

    daîsmo, futurismo, etc. y de las palabras libres ?A. – No me interesa. El sentido central de mi deambular

    lexicogrâfico sera el apuntado: Tomar, como de un ovillo, una

    punta de mi pensar para ir haciendo desangrar su hilo por mi plu-ma. La punta de mi pensar ya ha sido tomada. Dijiste "pala-bras" lo demàs sigue. Lo demâs es una pequena hemorragia queno me debilita y que encontraré todos los dias adentro de un cua-derno invitàndome a deshilar mi energîa mental. La ûltima puntade mi hemorragia de ayer es la primer punta de mi hemorragiade hoy.

    B El orden, la buena ley de concordancia que hace de lapalabra noble una frase de igual calidad y de la frase el libro quese encierra, bien compacto, en el carino de las tapas.

    A. Las tapas y el abrazo son la misma cosa, la misma bue-na cosa que se apodera del sujeto sino sabe sobrarlas desde adentro

  • :10:

    mismo. Yo por ahora quiero correr y sentir que corro sin tapasmabrazos, como un pequeno delirio que aûn no merece el manico-mib. El orden bien conseguido se aparëja con un inmediato dëseode desorden'. El desorden de un orden estâblecido es el principiodé orden nuevo. et sic de coeteris. Nosotros nos afànambs, enhacer dësaparecer los penodos de desorden y anulamos asî la causa

    °

    que no nos gusta en bénéficie del efectô que nos agrada, pero sien-to en este caso, como en todos,el efecto una causa a su vez no ha-cèmos sino elegir arbitrariamente. Y me he propuesto no elegir.

    B. – Los monologos do Joyce?gA. –&Por que no?gB.–Joyce es otro.A. – Tbdos son otro hasta tanto no haya identificaciôn. Por

    eso mi; '~por que no?" significa solo una despreocupaciôn. Si lode Joyce, que no he Ieîdo,se presentara en mî como una preocupa-ciôn de primer plano, probarîa con ello haberse impuesto por asi-milaciôn o desalojo de motivos menos iuertes. Pero no creo que micarino a las palabras venga dé influencia. Quiero a las palabras,ya lo he dichp, como seres a seres vivos. Hay también en ellas seres-snhelos.seres-meta.

    'B.–~ ~.A~~ver?A. – Absoluto, infinito, bondad primero. été. Trayendo

    siempre las çosas a mi camino hago matemâticas con los conceptosde mis palabras. Las que he nombrado son en la frase comoel sig-ne del infinito, inmodificables por todo lo que se les sume o reste.Son palabras que permanecen intactas, absorbiendpio todo en susignificado. Si las aplico para calificar otro vpcaMo, me desorbitandel centro humanode pensamientos acequibles y me tiran fuera demi mismo. Naturalmente, toda la frase tocada sigue el impulso. Laque prefiero entre todas estas palabras es Infinito. Las très pri-meras sîlabas en me sugieren una eterna fuga de fracciôn pe-riôdica pura; la to final redondea. con su ûltima letra, que ëxijede los labios el gesto del, asombro, me detiene en el misterio delcircule incalculable y me sujeta. en el concepto de unidad quedentro de su impresiôn se basta a si misma.

  • :n

    B. – Estas jugando a lo exacte con lo inexact?.A. – Es justamente la imposibilidad de spluciôn (deteni-

    miento en algo limitadp y definido), lo que me da en las palabrasla sensaci6n de vida mental imposible de matematizar.

    B. – ~Entonces?q

    A. Entonces quedan las concordancias citadas hpy por ti,pero como elemento de formacion y de~prmaciôn.

    B. – ~Definirîas asî a la poesia?gA. –Tal vez, pero solamente como un simple intento de apro-

    ximaciôn. La poesia se define en mî por simple presencia libre deregimentaciôn teôricà. No se define, como no nos ocupamos en de-finirnos sino en vivir.

    B.– &E1desorden séria entonces lo esencial?A. – En su lugar apropiado..La cesaciôn de! dolor inhannô-

    nico es piedra de toque para el advenimiento del placer harmônico.En el fonde la vida emocional oscila entre estas dos polarizàcionesde la sensaci6n.

    B.–Segûn eso séria ilôgica la perseeuciôn del placer que tudiscurso clasifica como armônico.

    A. – Nada de eso. Pretendo que el dolor aunque inarmônicoes necesario para la justificaei6n del placer. No podemos vivir siem-pre en acorde mayor porque nosomos capaces de gozarlo con lamisma intensidad continuadamente. Nuestra imperfecciôn hace quenecesitemos de lo imperfecto para arribar al momentâneo éxtasisde'lo perfecto que nos trae el arrobamiento de encuentro maravi-llosp e inmèrecido.

    En amor carnal, sintesis primordial de la aspira ciôn humanapasamos por la dolorosa exasperaciôn del deseo para alcanzar cuan-do ya no pensâbamos en lo future, tomados por el vértigo inhibi-torio de lo actual, al estado de gracia de là consecucion. Y es siem-pre, entonces, una amplificadora gratitud la que eleva en el hombrela vida, olvidada ya del aj~terior camino de sacrificio en el sufri-mientodenotener.

    Acto continue, caemos de la exaltaciôn armônica en la también

  • '12'<

    momentânea inhibiciôn, de la cual volvemos al empleo de la ener-gîa, prontos para nuestro trabajo por la escalonada ascension porel dolor del deseo en progresiva tension.

    M. – ~Te satisface completamente tu sintesis material del or-den y del desorden?

    A. Es simplemente un ejemplo, pero lo he usado como elmasaccesible a todos por ser el mas comûn a todos. Ademâs no medisgusta, aunque sea material mi ejemplo, porque he citado en élal hecho creador.

    B. – En literatura.(Sigue indefinidamente).

    ~c

  • :13

    M R E 1 N 0

    Alas de los pàjaros, brote de los arboles, honda mirada tuya.Todo lo que sube hacia la luz me pertenece.Torre de las tardes, monte que haces el diaen tu vientre, noche, inmensa flor morada.

    Todo es mio y lo entrego, amor, entre tus brazos.No tengo mas sortijas que las que el cielo Ilueve.

    Inûndatc de estrellas, mi àmiga. Que la nochese duerma en la media luna de tus cejas.Brazos tuyos que yo no vi en mi adolescenciay ahora abren su arco de cometa en el cielo.Brazos que alzan la flecha dolorosa del beso,con su sabor a muerte y con su herida de ancla.Cabellera tuya, amiga, que estaba tras los murostrémulos de los dias que alzan ciudades negras.Cabellera tuya donde cabe mi corazon,como una gota de miel en el canto de un ciego.Yo no combeel primero la vêla de tus anosmi huraean vino tarde pero te lleva envueltay yo se que mi màstil se rompera en un gritollevàndote en la muerte, mi amiga desventurada.Ahora te recojo, gavilla mia, en la red de mis cânas.Yo siempre estuve lejos de la llama del jûbilopor eso vine tarde hilando las Estacionesdesde las orillas del cielo hasta los brazos tuyos.

    ~M

  • '14'

    Manuel JPoû~vgue.z Andresito

  • :15:

    Romance de la luna de los gitanos

    A /0~ A~Ofû! 6'MÛ!fM~O.

    La luna vino a la traquacon su polisôn de nardos.El nino la mira mirael nino la esta mirando.En el aire conmovidomueve la luna sus brazosy ensena lùbrica y purasus senos de duro estano."Huye luna, luna, lunasi vinicran les gitanesharian con tu corazoncollares y anillos blancos~.~Nino déjame que baile.cuandovenganlos gitaneste encontraràn sobre el yunquecon tus ojillos cerrados"."Huye luna, luna, luna,que ya siento mis caballos.~Nino déjame, no pisesmi blancor almidonado".

    El jinete se acercabatocando el tambor del llano.Dentro de la fragua el ninotiene los ojos cerrados.

  • :16:

    Por el olivar venian-bronce y sueno–Ïos gitanos,las cabezas levantadasy los ojos entornados.

    tCômo canta la zumaya!(Ay como canta en el àrbol!

    Por el cielo va la lunacon un nino de la mano.

    Dentro de la f ragua llorandando gritos los gitanos.El aire la vela, vela.El aire la esta velando.

    Granada. 1925.

    S (3 NEl T 0

    To~M. Sagarra.

    Largo espectro de plata conmovida,.el viento de la noche suspirando,Abriô con mano gris mi vieja heriday se alejô. Yo estaba deseando.

    Llaga de amor que me darà la vidaperpetua sangre y pura luz brotando.Grieta en que Filomela enmudecidatendra bosque, dolor y nido blando.

  • :17

    ;Ay que dulce rumor en mi cabeza!Me tenderé junto a la flor sencilladonde yace ignorada tu belleza,

    Y el agua errante se pondra amarilla.Mientras corre mi sangre en la malezaMojada y temblorosa de la orilla.

    Granada. 1925-

    Federico G~fc~ Lorca.

  • :18:.

    LA FUGA DE MONICA

    .A Carlos ~i. Erro.

    Subo lentamente los peldanos porque estoy cansado. Abro lapuerta, y el olor a pastilla de menta que me golpea la cara, meanuncia desolado que Jack debe estar en mi estudio.

    Tengo que decirte dos palabras:-Mônica desea verte.–Son tres.–~Tres quéî-Tres palabras.Jack estâ pâlido, con esa palidez que se posesiona a veces de:

    los hombres quemados por el sol.La caja de acuarelas que cuida y sostiene la carpeta de mi me-

    sa, ha sido revisada, y un pomo de rojo lamentablemente enflaque-cido, ha tenido un vômito de sangre sobre la paleta.

    –~Quisiste pintar?q-No estuve tomando el aliento de cada tubo de color. Es

    curioso, el azul huele a çenizas, el negro a raton, el verde a man-tel recién lavado, el lila a billetes de cien pesos, el blanco a diccio-nario Larousse, y no llego a descubrir a que huele el colorado

    Jack se despide y se va. Oigo como baja las escaleras, comoconversa con el portero, y como vuelve a subir. Ha olvidado su pa-raguas, su paraguas que tiene grabado en el mango una flor de unpétalo exagonal en el que dice:

    -No me olvides.«Nuevamente estoy solo. Me contemplo en el espejo, pero sin

    interés, sin confusion, sin asombro.El sol ruboriza los cristales de la mansarda, y divide mi pieza

  • :19:

    ,en una parte iluminada y otra oscura; asî, al caminar, voy de la,oscuridad a la luz, que esta saturada de polvo centellante, y dela luz a la oscuridad, que es mucho mas tersa, mas limpia, masrespirable.

    Mônica desea verme.Tres veces ha deseado ya Mônica verme Cuando atropellô a

    Fulvin conduciendo el auto de Ernesto, Mônica me mandé llamar.Cuando diô aquel fatîdico gallo cantando en el concierto de MadameMercier, Mônica me mandé llamar. Y me mandé llamar cuando secompromette con Jack.

    Lentamente, como un hombre enfermo de cataratas, mi, pieza.esta quedândose a oscuras. La luz sube hacia el techo y huye porlos respiraderos.

    Sobre el divan, en la careta china de la tercera dinastïa deHoh-Kin-Chok, hay aun un poco de claridad. En esa careta, queha visto en el estudio entrar y salir tantas mujeres, pero nuneafurtivamente, que ha visto, como la vieja Melanie tiende todas lasmananas mi cama, pero que nunca la ha visto inclinarse con asom-bro, porque nota que hay dos huecos en la almohada; que ha vistoposar a las mas hermosas modelos, pero que también ha visto cômosiempre, infaliblemente, les pago. Ah! esa mascara roja, que esmala lingûista porque no conoce el adverbio "in fraganti" es unregalo de Mônica.

    Mônica desea verme.Después de dos meses mudos, inexpresivos, dos meses en que

    solo he oîdo la charla banal de las modelos, en que ningûn crîticome ha dado un consejo, dos meses sin un Domingo. Mônica deseaTerme!

    La noche ha entrado en la estancia y se aplica a mis ojos comouna mujer, pero a medida que menos veo oigo mejor.

    Escucho: El tranvia que da vuelta en la esquina. Una moscaque se golpea contra el vidrio de la ventana. La bocina de un au-tomôvil. El canto apagado de una sirvienta. Alguien que subelas escaleras. El descenso ruidoso del pârpado metâlico de la vi-

  • 20:

    driera de enfrente. Y luegp una voz que comienza muy quedo, pe-ro que cubre todo sonido exterior, insiste a mi oîdo Monica deseaverte!

    II

    ~Puedo tener absoluta confianza en ustedî, me ha dicho M6-nica. Confianza en mi :ah!,y yo he abierto el balcon y le he rogadoque diga una palabra, para que me estrelle abajo. He puesto mi li-bro de cheques sobre la mesa. Le he entregado la llave del auto; heeonocido la sensacion de la inmortalidad, y he repetido tantas ve-ces la palabra confianza, que ésta ha perdido su sentido, y se hatransformado en un ruido sordo y monotone como tonalizan las rue-das del tren Confianza, Con-fianza, Con-fianza hasta que Mônica.me ha hecho una senal, y ha sonreîdo no, no es necesario que in-tente ser buzo, minero, aviador, no es necesario que mate a Jack,que encuentre una sirena o un centauro, solo es necesario que leayude a cerrar una valija qu yace boquiabierta en medio de la es-tancia, y que escuche una confidencia dividida en dos partes.

    Y recién entonces noto que me he transformado, que miro através de otro cristal, y contemplo a Mônica con mis nuevos ojos,con estos ojos nuevos que ella acaba de darme.

    El sol juega con su cabello corto, negro, lacio, y la raya blan-ca que lo parte al medio parece la cola de una cometa. Esta seria,pero su blusa es de gasa rosa y calza zapatos dorados. Como siem-pre misteriosa, pero no exotica.. Parece agitada, febril, mordisqueasu collar y ha fumado dos cigarrillos de boquilla rosada y dos sinboquilla-me muestra su cenicero. Ha comenzado seis cartas, pe-ro las ha roto todas-me muestra el canasto de papeles.-Ha despa-rramado las fichas del domino por el piso, ha ganado uno y perdido'dos solitarios con barajas francesas, y ha escrito con jabon en elespejo: "Olvida manana lo que has hecho hoy".

    Tratamos de cerrar la maleta llena de ropa, primero en el sue-lo, después sobre la cama, hasta que por fin lo conseguimos sobre

  • :21:

    la mesa; y entonces Monica exclama,: Amigo mio, escûcheme ustedbien que voy a comunicarle la primera parte de mi confidencia.

    Heroto mi compromiso con Jack/!Recuerdo la palidez de este ayer por la tarde.Si; he roto mi compromiso con Jack por mil motives porque

    ya nadie me escribe de Suecia, de Portugal, de Cuba; porque nin-gûn empresario teatral me manda ya todas las noches un palcOypor-que desde el dia de mi compromiso,todos los ruidos me causan den-tera, y el olor a menta me pone piel de gallina, porque no quieroser una mujer vulgar, una mujer como todas.

    –Pero Monica–lo defiendo muy débilmente al pobre Jack.-iAcaso por casarse se convertira usted en una mujervulgar?

    -No; no en una mujer vulgar, pero si en una vulgar mujer.Si nos entregamos a un hombre sin casarnos, solo nos vulgariza-mos a sus ojos, pero si nos casamos, nos vulgarizamos a los ojos ,detodos los hombres. Felizmente esto no tiene ya importancia. ~No hapensado usted nunca en la Maffia, la Mano Negra, en los anarquis-tas, los nihilistas, los masbnes?. Todas estas asociaçiones subterrâ-neas pueblàn mis noches de espanto, y por eso, escûcheme ustedbien, que ahi va la segunda parte de mi confidencia, por eso quie-ro fûgarme.

    –iFugarse! &a dônde?-A cualquier parte, pero lejos, lejos del olor a menta, lejos

    del ruido del ascensor, lejos de esta moda que me obliga a llevarel talle en los muslos, lejos del catolicismo de Ernesto, del socialis-mo de Fanny, en fin, huir de estas calles, estas casas, estos mu-seos y de mi encendedor automâtico. He aqui este piano con un iti-nerario marcado, mi valija hecha. Esta- usted dispuesto a fugar-se conmigo?. y como lo que yo necesito en mi vida, es justa-mente un piano con un itinerario trazado. aunque no tengo mi va.-lija hecha, tengo el auto a la puerta, y nos hemos fugado.

  • :22:

    III

    Después, después comenzo en aquel camino triangular una ca-rrera gloriosa, desenfrenada hacia el vértice que siempre guardabala misma distancia, como una mujer honesta.

    Cada tres horas una parada, y luego cornâmes, cornâmes.Cuando atravesâbainos un poblado espantando gallinas, Mônica seacurrucaba a mis pies, y solo yo recibïa los insultos de los hombres,los ladridos de los perros. A veces consultâbamos el piano eubiertode cruces y senales, y experimentâbamos el hondo placer que expe-rimentan los ingleses cuando comprueban que una estatua esta efec-tivamente en el sitio que indica el Baedeker. Cada atardecer devol-via el espejo nuestras mejillas mas oscurecidas, y mi reloj pulseradejaba en nii muneeanna huella mas blanca.

    jtCuântos dîas, cu&ntas noches corrimos asî ~En cuântas po-sadas perhoctamos separados por un muro espeso, castamente, co-mo hermanos? ~Guântas veces entrelaxamos nuestros dedos, sose-gadamente emociohados ante la luna/ahte las estrellas? &Cuàl fuéla aurora en que Monica decubno aterràdâ que un auto rojo nosT)jBrsegu)îa~!~Fué esa 'en que el canto!de!un gallo me hizo alzarla càbeza del volante? &ofué aquella en que tembloroso contenia larespiraciôn, para no despertarla a ella que dormïa apoyada en mihombro? &Enque momento me cruzo la sospecha que no era Jacknuestro persécuter? Comprend! yà enfonces que de ser él, no hu-biera tenido Mônica ese fno, sus labios tanta fiebre, sus ojos tantomiedo? Recordé acaso eso de la fùga provocada por la Mano Ne-gra, los nihilistas, los comunistas? ~Y iuê en una tarde de un lu-nes, de un jueves, o de un sâbado, que atravesamos locamento esepuente que "ellos" no pudieron cruzar y que vimos el auto rojoachicarse, empequenecerse, como una piedra que se arroja a un'abismo? ~Y cuâl fué esa noche, Dios mio, en que oî ese grito, esegrito que partie mi sueno, en que salté de la cama, mientras un au-to a la puerta arrancaba a todo escape, en que corri loco, terra-do, a la estancia de Môniea y golpee a la puerta hasta que la eché

  • :23:

    abajo, y la encontre a ella, a Monica, blanca. blanca. muchasangre. muerta dos punaladas dijeron.

    No sé; no me acuerdo. Desde nuestra fuga todo esta turbio,confuse, desenfocado, en mi cerebro.

    L. ~

  • :2~:

    1 N S 0 M N I 0

    ~Serâ mio ese brazo que esta bajo la almohada?1Las ideas me duelen como muelas cariadas.Los minutos remachan sus clavos en mi sien.Una inquietud sin causa me ilumina los ojosy al través de mis pârpados pasa un absurdo ~film"

    En el sobre entreabierto de las sâbanas blancas,soy una larga carta que no tiene destino.

    OK~erto ~tro~o.

    Buenos Aires, enero, 1924.

  • ':25:. e

    Julio Castellanos Retrato

  • :26:

    AL T R A N C 0

    Para Adelina del Carril.

    La manana es vasta y lucienteComo inmediaciôn de Oriente.

    Elpasodemicaballoes una suspensionsobre la huella:sus patas aterrizan.Mi corazon es un alasuspendida tàmbién. Mi corazon,salpica borbotones de ansias.La aurora también.TODO es TAMBIEN. `

    (Cometo un monologo).Ylos pastos,,

    agitados por la brisalos pastos~

    se tambaleande risa.

    P~fo. o

  • :27:

    EL FAUSTO CR10LLO

    Hace ya mas de medio siglo que un paisano porteno, jinete enun caballo color de aurora y como engrandecido por el brillo de suapero chapiao, se apeo contra una de las toscas del bajo y vio salirde las leoninas aguas (la adjetivacion es tuya, Lugones) a un oscu-ro jinete, llamado solamente Anastasio el Pollo y que iué tal vezsu vecino en el antiyer de ese ayer. Se abrazaron entrambos y elovero rosao del uno se rascô una oreja en la clin del pingo del ôtro,gesto que fué la selladura y reflejo del abrazo de sus patrones. Loscuales se sentaron en el pasto, al amor del cielo y del rîo y con-versaron sueltamente y el gaucho que salio de las aguas dijo uncuento maravilloso. Era una historia del otro lado del mundo–la.misma que al genial compadrito Cristobal Marlowe le inspiré aque-llo deiH~~MtetM~o~~Xcon'un &esoy la que tué incansable a lo lar-go de la gloria de Goethe- y elotro gaucho y el sauzal riberano laescucharon por vez primera. Era el cuento del hombre que vende sualma à Satanés y el narrador, aunque hizo algûn hincapié en lodiabôlico del asunto, no intimo con tales farolerîas ni menos con launiversal codicia de Fausto que apetecia para si la entereza del es-pacio'y del tiempo. Ni la ambiciôn ni la impiedad lô atarearon ymiré solo a Margarita que era todo el querer y hacia cuyo patéti-co destino su corazôn fné volvedor. Ya cumplido el relato--con mu-oho entreacto de aguardiente, ocurrencias y de recordaciôn de la.pampa--se levantaron ambos hombres, ensillaron al pingo coloraoy al pingo color de aurora o madrugôn y se fueron. ~Adônde?Yobien se que Anastasio el Pollo surgiô como una divinidad de lasaguas, mas desconozcosu paradero ulterior. Quiero pensar que fuéfeliz, pues varones como él enderezan siempre a la dicha y en lamedia hors de amistad y de charla que en el desplayado le oimos,

  • :2ô:-

    trasiucio mas divinidad que la que guardan muchos anos ajenos.Yo emprenderé algûn dia una peregrinaciôn al Bragao y allî en

    la hondura de los ultimes patios, daré con algûn viejo matero o

    con alguna chica antigualla que recordarân gracias suyas (graciasborrosas, como antiguas monedas) y que me dirân la muerte y mî-

    lagros de hombre tan inmortal. Antes, voy a considerar la poesiaque me permitio conocerlo.

    El F

  • :29:

    Fresca y liviana como una luna nueva es la estrofa, y esa mis-ma gracia instintiva no albricia solo al Fausto sino a las otras com-posiciones rurales de nuestro grau porteho.. Hay una copia suya,que dice:

    Linda es también la larga série de ~oc~

  • :30:

    Ni al barco azoten las colasDe los morrudos pescaos.

    Prosopope~a Final

    Estanislao del Campo: Dicen que en tu voz no esta el gau-cho, verdad que fué de una jornada en el tiempo y de un desier-to en lo extendido del mundo, pero yo se que estân en ella la amis-tad y el querer, realidades que seràn y fùeron y son en la ubicui-dad y en lo eterno.

    Estanislao del Campo, alsinista, amigo que eras de mis mayo-res !qu6 buen augurio para todo escribir portefio la versada colorde Buenos Aires que nos dejaste y que vive haciendo vivir, en lahennanda de las guitarras maneras 1

    Estanislao del Campo, soldado que en Pavôn saludaste laprimer bala, puesta la diestra en el quepi {que raro que de tutendal de noches y dîas perdure solamente una siesta que no vivis-te, una siesta que desvelaron dos imaginarios paisanos que hoy hansubido a dioses y te franqueàn su media hora inmortal!

    Jorge Luis Borges.

  • :3i

    A U S E N C 1 A

    El crépuscule sufre en una estrellaque es el martirio hirviente de la hora,los cielos clamorean de gritos escarlatasese inmôvil vacio donde esta su presencia.Te divulga el recuerdo'a través de las leguas galopadas de Tiempo.Y la vivida vecindad pretéritahoy esta mas presente todavia

    Tu presencia de ayer se hizo un paisajepincelado por todas las no logradas Primaveras.Tan pleno era el romanceque y a estaba agrietàdo de imposibles.La efusiôn del abrazomaduraba distancias, y en los lindesde las palabras se hacian anchos vacîos.

    Hoy estas mas presente que en el ayer vivido.Lo mas prôximo al alma es siempre lo imposible.Te miro en todas las que pasan barajando destinescon el goce de no haberte determinado aûn,con el placer de enarbolar este afân incumplido.Y te palpo en las briosas Primaverasque paralelas con mi anhelo se renuevan~y acaricio la perfeccion de tu ausenciaen las noches que te diseminansobre mi carne fragante a intimidad tuya.

  • 32:

    Todo recuerdo es un destino que acontecerecién en el futuro,y es siempre lo imposible lo mas prôximo al almaSe ha doblado el crépusculesobre tu vago cuerpoya asentado en el dorso abatido del Tiempo,y la noche sollozada de estrellasve el inmôvil vacîo donde estâ tu presencia.

    (S'c~

  • :35:'

    Discurso sobre la es enciay la forma de la poesia

    (Continuaciôn)

    II

    La Poesia transportada, con la. sede de la religion, de las mon-tanas dé Tracia a las de Fôcida, perdio allî como esta, su unidadprimitiva. No solamente cadà soberano pontifice la empleo paraextender sus dogmas sino también las sectas opuestas, nàcidas delos dèsgarramientos del culto, se apoderaron de ella a porfîa. Esassectas bastante numerosas, personificadas por el genio alegorico quepresidîa a la Poesîa, y, como queda dicho, constituîa su esencia,fueron confundidas con el espîritu que les animaba y consideradascomo un ser particular. De a,hî, tantos semi-dioses, héroes célèbres,de quienes los pueblos griegos creyeron descender de ahî tantosfàmosos poetas, a quienes se les atribuyô una cantidad de obrasemanadas del mismo santuario, o compuestas al apoyo de una mis-ma doctrina. Pues hay que recordar bien que la historia alegôricade esos tiempos remotos, escrita con otro espîritu que -la historiapositiva que le ha sucedido, no se le parecia en modoalguno, y espor haberlas confundido que se ha caîdo en tan graves errores.Es una observacion muy importante que hago aqui de nuevo. Estahistoria, confiada a la memoria de los hombres, o conservada entrelos archivos sacerdotales de los templos en trozos apartados de poe-sîa, no consideraba las cosas mas que del lado moral, no se ocu-paba jamâs de los individuos, y veîa obrar las masas; es decir, los

  • :34:

    pueblos, las corporaciones, las artes mismas y las ciencias comootros tantos seres particulares que designaba por un nombre gené-rico. No hay duda, que estas masas tuvieron un jefe que dirigia susmovimientos. Pero ese jeté, mirado como el instrumente de un es-pîritu cualquiera, era descuidado por la historia, que solo se ate-nia al espiritu. Un jefe sucedia a otro jefe, sin que la historia ale-gôrica hieiera de ello la menor menciôn. Las aventuras de todos eranacumuladas sobre la cabeza de uno solo. Era la cuestion moralcuya marcha se observaba, cuyo nacimiento era descrito; sus pro-gresos o sus caidas La sucesion de las cosas reemplazaba la de losindividuos. La historia positiva, que ha sido la nuestra, sigue unmétodo enteramente diferente. Los individuos son todo para ellaanota, con una escrupulosa exactitud, las bêchas, los heehos, que laotra desdenaba. No me pronuncio sobre sus mérites mutuos. Losmodernos se burlarîan de esta manera alegôrica de los antiguos,si la creyeran posible, comoestoy persuadido que los antiguos sehubieran burlado del método Dioderno, si hubieran podido entreverla posibilidad en lo por venir. ~Cômo se aprobaria lo que no se co-ndce? No se aprueba sino lo que se gusta; siempre se cree conocertodo lo que se debe amar.

    Puedo decir, después de haber repetido esta observacion, queel poeta Linus, que era mirado comoel autor de todos los cantos me-lancolicos del mundo antiguo, no es otra cosa que la poesîa lunar,desprendida de la doctrina de Eutolinos, de quien ya os he habla-do, y considerada cismâtica por los Tracios; también puedo decirque el poeta Amfion, cuyos cantos eran por el contrario potentes ytan viriles, no es otra cosa que la poesîa ortodoxa solar, opuestapor estos mismos Tracios, mientras el profeta Thamyris, que, segûnse dice, celebraba, en versos tan pomposos, la creacion del Mundo yla Guerra de los Titanes, representa simplemente la doctrina uni-versal de Olen, restablecida por sus sectarios. El nombre de Am-fiôn significa la voz ortodoxa o nacional de Grecia el de Thamyris,la luz gemela de los Dioses.

    Se siente segûn esto, que las desgracias ocurridas a Linus y

  • :35:

    a Thamyris, del cual une fué muerto por Hércules y el otro pri-vado de la vista por las Musas, no son en el fondo mas que algunascrîtieas o accidentes enojosos, padecidos por las doctrinas que ello~representaban, a causa de la oposiciôn de les Tracios. Lo que acabode decir de Linus, Amfiôn y Thamyris, puede aplicarse, a la ma-

    yor parte de los Poetas que han precedido a Homero y cuyo nu-méro es elevado hasta setenta por Fabricio; también se podîa ex-tenderhasta Orfeo, pero solo por un lado; pues, aunque sea ciertoque no se posee ningûn detalle positive sobre la persona del hombrecélèbre, fundador o propagador de la doctrina que llevô su nombre,aunque sea muy cierto que todo lo que atane a su nacimiento, su viday su muerte, sea perfectamente desconocido, no es menos cierto queeste hombre ha existido, que realmente ha sido jefe de una sectamuyextendida, y que las fabulas alegôricas que nos quedan a surespecto, pintan mas particularmente que ninguna otra, la marchade sus pënsamientos y eléxito de sus instituciones.

    Orfeo pertenece, por una parte, a tiempos anteriores, y porotra, a tiempos simplemente antiguos. La época en que apareciôsirve de lîhea de demarcacion entre la alegona pura y la alegorîamitigada, la inteligible y la sensible. El ensenô a ligar la facultadracional a la facultad imaginativa, La ciencia que mucho tiempodespués se llamo Filosofîa, tuvo nacimiento con él, que fué su fun-dador.

    Hay que guàrdarse bien de créer, siguiendo los pasos de loshistoriadores enganados por el sentido de las fabulas alegôricas, queen la époça de la apariciôn de Orfeo, la Grecia aûn salvaje ofre-cîa solo las huellas de una civilizaciôn apenas esbozada, ni que lasbestias feroces, amanzadas por los encantos de su poesîa, represen-tàsen en efecto los habitantes de esta bella région. Hombres capa-ces de recibir un culto tan brillante como el de Orfeo, una doctrinatan pura, misterios tan profundos hombres que poseîan una lenguatan formada, tan noble, tan harmoniosa como la usada por estehombre inspirado para componer sus himnos, estân lejos de ser atal funtô ignorantes y buranos. No es verdad, como ha sido dicho

  • 36

    y repetido sin examen, que la Poesia nazca en los bosques, en lasregiones àsperas y salvajes, ni sobre todo que sea el gaje de la in-~ancia de las naciones y los primeros tartamudeos del espîritu hu-mano. La Poesîa, por el contrario, llegada a su perfecciôn, indicasiempre una larga existencia en los pueblos, una civilizaciôn muyavanzada, y todo el brillo de la edad viril. El santuario de los tem-plos, es su verdadera cuna. Recorred el mundo salvaje ved si losProcès, los Samoiedos, poseen una Poesîa. &Lospueblos en.contra,dosen su infancia, en el seno del mar Pacifico, os han mostrado him-nos como el de Orfeo, monumentos épicos como los poemas de Ho-mero? &Acaso no se sabe que los Tartaros que han subyugado alAsia esos sobrebios Manchûes que hoy reinan en China, no hanpodido jamâs sacar de su lengua, rebelde a toda especie de melo-dîa y de ritmo, un solo verso, aunque desde sus conquistas .hayansentido y apreciado las dulzuras de este a-rte~

    Los osos y los leones, suavizados y acercados por la poesia ôrfi.ça, no se refieren a los hombres, sino a las cosas; son los simbol.osde las sectas rivales, que extrayendo su odio al pie mismo de susaltares, lo desparramaban sobre todo lo que los circundaba y lle-na,banaGreciadedisturbios.

    Desde hacia mucho tiempo esta région era presa de la dobleplaga de la anarquia religiosa y polîtica. Infiltrândose desde lametr6poli en lo que al culto respecta, también se habia infiltrado enlas cosas del gobierno. Colonia de los Fenicios hàbîa sacudido suyugo, no de golpe espontâneamente y en masa, sino por partes y envarias ocasiones de modo que se veian veinte templos rivales, veinteciudades rivales, veinte pequenos pueblos divididos por el rito, porel interés civil, por la ambiciôn de los sacerdotes y de los princi-pes que los gobernaban. Los Tracios, quedaron fieles a sus antiguasleyes, y eran tratados de supersticiosos y esclavos, mientras que losinnovadores y los insurrectos eran, para los Tracios, y a menudopara ellos mismos, cismâticos y rebeldes. Hubiera sido en vano quela Fenicia hubiera querido oponerse a esta deieeciôh general. Asiaacababa de soportar los mas terribles sacudimientos. La India que

  • :37

    largo tiempo habîa poseîdo el cetro, se hundîa desde hacîa mil qui-nientos anos en su kali-young, o su edad de tinieblas, y no ofrecîamas que la sombra de su antiguo esplendor. Desde hacia cinco si-glos habîa perdido su unidad por la extinciôn de sus dinastîas im-periales. Varies reinos rivales se habïan formado cuyas querellassin cesar renacientes, no les dejaba ni el gusto ni la posibilidad devigila'r de lejos sus colonias y de sosternerlas. La baja graduai delMéditerranée y alzamiento de los bordes de Egipto, elevando elistmo de Suez, habian cortado toda comunicacion con el Mar Rojo,y separado por barreras dificiles de salvar, a los Fenicios primiti-vos, establecidos en las costas del Oceano indio, de los de Palestina.Los Arabes meridionales se habian separado de los septentrionales,y los unos y los otros habian roto con los Hindûes de los cuales de-pendïan antes. El Thibet habîa adoptado un culto y una forma degobierno particulares. La Persia habîa sido sometida al imperiode los Asirios. En fin los lazos polîticos que reunian todos estosestados, y que no formaban.otros mas que un vasto baluarte bajo eldominio de monarcas indios, eran aflojados p quebrados en todaspartes. Egipto largo tiempo sujeto a los Filisteos conocidos bàjo elnombre de pastores, acababa por fin de echarlos, y saliendo desu letargo, se aprontaba a apoderarse de la influencia que Asia de-jaba escapar. Ya el mas belicoso de sus reyes, Sethos, habîa exteiidido su imperio y Libia y Àrabia; Fenicia y Asyria le eran sumi-sas habîa entrado triunfante en Babilonia, y se habîa sentado enel trono de Belus. No hubiera descuidado la conquista de Grecia,si tan fâcilmente hubiera podido conducir su ejército; pero le eradificil crear una marina, y sobre todo, vencer la repugnancia quelos egipcios sentîan por el mar. Obligados a emplear a los Fenicios,sus antiguos enemigos no podîan sacarles mas que servicios bastantemediocres. Malgrado estos obstâculos y la resistencia porfiada delos Griegos, llegô asimismo a hacer algunas conquistas y a formaralgunos establecimientos parciales. Atenas, tan célebre en lo suce-sivo fué uno de los principales.

    Estes acontecimientos, estas revoluciones funestas en aparien-

  • :38:

    cia, debian producir grandes bienes en realidad. Grecia, ya impreg-nada de los conocimientos Fenicios, que ella habîa recibido y ela-borado, iba a recibir los de los egipcios, para elaborarlos también.

    Un hombre nacido en el seno de Tracia, pero llevado desde suinfancia a Egipto por el deseo de instruirse, volvio a su patria conuna de las colonias egipcias, para propagar nuevas luces. El erainiciado en todos los misterios de la religion y de la ciencia: élsobrepasaba, dice Pausanias, a todos los que lo habîan precedido,por la belleza de sus versos, la sublinudad de sus çantos, la profun-didad de sus conocimientos en el arte de curar enfermedades y deapaciguar a los Dioses. Era Orfeo tomô este nombre del de su doc-trina, que tendia a curar, a salvar por sus luces.

    Tendrîa que pasar por mucho los limites que he prescrito aeste discurso, si quisiera contar en detalle todo lo que Grecia debi6a este hombre célèbre.

    ~Ija tradicion mitologica ha consagrado en una brillante alego-rïa., los esfuerzos que hizo para devolver a los hombres la verdadque habîan perdido. Su amor por Eundice, tan cantado por lospoètas, no es mas que el simbolo de esa ciencia divina por la queél ardîa. El nombre de esta esposa misteriosa que en vano él quisotraer a la luz, no significa otra cosa que la doctrina de la verdadera,ciencia, la ensenanza de lo que es belle y verdadero con la cualtra-tô de enriquecer la tierra. Pero el hombre no puede encarar laverdad, antes de haber llegado a la luz intelectual, sin perderla; sise atreve a conte,mplarla en las tinieblas de su razon, ella se des-vanece. Ile aquî lo que significa la fabula que cada cual conoce,de Euridice encontrada y perdida.

    Orfeo que sintio, por su propia experiencia quizâ, el gran in-conveniente que habia en presentar la verdad a los hombres antesde que estuviesen en estado de recibirla, instituyô, los misterios di-vinôs escuela admirable donde el iniciado, conducido de grade engrado, lentamente estudiado y probado, recibla la dôsis de luz pro-porcionada a la fuerza de su inteligencia, y dulcemente aclaradosin peligrar ser deslumbrado, llegaba a la virtud, a la sabidurîa, a

  • :39

    la verdad. No hay mas que una voz en la antigùedad sobre la uti-lidad de los misterios, antes que la disoluciôn hubiese mancilladosu recinto y corrompido su objeto.

    ~odos les sabios y Socrates mismo, han alabado esta institu.ciôn, cuyo.honor hasido siempre llevado a Orfeo. No es dudoso queeste -`sâbiô `nphubiera encnritrado sù model~ Egipto, y que él mismueste s~ su modela. Egipto, y que él mismono~h~ como lo fueron Moisés y Pitàgoras, peroen este caso, una imitacion équivale a una creacion.

    He dicho que antes de la apariciôn de Orfeo, la Poesia haMaperdido su unidad: dividida como el culto, habia seguido sus vici-situdes. Enteramente teosôfica en su principio, y calma como laDivinidad que la inspiraba, habia tomado en medio de sus sectasopuestas un carâcter apasionado que no tenia anteriormente. Lossacerdotes que la empleaban para apoyar sus propias opiniones,ha-bian encontrado, a falta de la verdadera inspiracion, esta especiede exaltaciôn fisica que résulta del fuego de las pasiones, y cuyomovimiento y resplandor pasajero arrastran lo yulgar. En la porfiala. unaconla otra habian engendrado una multitud de sistemas teo-

    'lôgieCis,multiplicados de fabulas alegôricas sobre el universo, yahogado, por decir asï, la unidad de la Divinidad en la vana y mi-nuciosa distinciôh de sus facultades infinitas; y como cada cualcomponîa en su propio dialecto, y sacaban sin césar, segun su ca-

    pricho, nuevos nombres para los mismos seres, a medida que creianentrever en esos seres alguna nueva. virtud que otro no habia ex-

    presado, sucedîa que no solamente los Dioses se multiplicaban porla distinciôn de sus facultades, sino también por la diversidad delos nombres empleados para expresarlos. Bien pronto no hubo enGrecia una, ciudad, un pueblo, que no tùviera o creyera tener suDios particular. Si se hubiera examinado bien ese numéro prodi-gioso de divinidades, se hubiera visto que se reducian, de restricciônen restricciôn, a un pequeno numéro, y concluian por confundirseen un ser universal pero esto era muy dificil para el pueblo, ha-lagado ademâs, por un sistema que acercaba la condition de susDioses a la suya, y le ofrecia asî protectores y patronos mas acce-

  • :4-0:

    sibles como que eran mènes ocupados y menos poderosos. La colo-nia egîpcia establecida en Atenas, présente, pues, en vano a la ado-raciôn del pueblo imbuîdo del prejuicio del politeîsmo, el soberanode los Dioses bajo el tîtulo de Muy-Alto; la veneracion de, ese pue-bio se volvio hacia énerva, que tué su patrona bajo el nombre deAtenea, como Juno era la de Argos, Céres la de Gleusis, de Figalia,de Methydris, etc.

    Orfeo, instruido en los santuarios de Egipto, asî como Moisés,tenia la mismas ideas que los lëgisladores de los Eebreos sobre launidad de Dios, pero las circunstancias diferentes en que se encon-traba colocado no le permitieron divulgar su dogmna lo réservépara hacer la base de sus misterios, y continue sin embargo personi-ficando en su Poesîa los atributos de la Divinidad. Sus institucio-nes, extraîdas de la misma fuente, fundadas sobre las mismas ver-dades, recibieron la senal de su carâcter, y el del pueblo al cual

    fuerondestinadas. Asî como las de Moisés fueron severas, y, si hayque decirlo, duras en la forma, enemigas de las ciencias y las artes,tanto fueron las de Orfeo brillantes, propias a seducir los espiritus,favorables a todo desenvolvimiento de la imaginaciôn. Fué bajo losencantos del placer, del jûbilo y de las fiestas, que escondiô la uti-lidad de sus lecciones y la profundidad de su doctrina. Nada eramas pomposo que la celebraciôn de sus misterios. Todo lo que lapoesia,' la mûsica, la pintura, tienen de majestad, de fuerza y degracia, era empleado para excitar el entusiasmo de los iniciados.No encontraba velo bastante belle, de forma bastante hermosa, deencanto bastante poderoso, para interesar los corazones y atraerloshacia las verdades sublimes que anunciaba. Estas verdades, de lasque los primeros cristianos han reconocido la fuerza, iban mas le-jos que aquellas de las que Moisés habîa sido el interprète; ellasparecîan adelantarse a su, tiempo. No solamente él ensenaba launidad de Dios y daba las ideas mas sublimes de este ser insonda-ble, no solamente explicaba el nacimiento del Universo y el origende las cosas, sino representaba este Dios ûnico bajo el emblema deuna Triade misteriosa revestida de tres nombres; hablaba del dog-

  • :4~

    ~â que Platon anunciô largo tiempo después sobre el Logos o elVêrbô divino y segûn lo que dice Macrobio.ensenaba hasta su en'esrnacion o su union a la materia, su muerte o su division en elNtUNdosensible, su resurrecciôn o su transfiguraciôn, y en fin suvuëMa'a la unidàd original.

    Este hombre inspirado exaltando en el Hombre la imagina-ciôn, esta faeultad admirable que hace el. encanto de la vida, enca-denabalas pasiones que turban la serenidad. Librabasus discipu-los al entusiasmo de las Sellas artes,yquerîatque sus costumbrestuësen simples y puras. El régimeii que les prescribia era el quePitàgbpas intrôdujo en adelàhtë. Uno de los mas dulces frutos queprometîa a sus esfuerzos, el fin mismo de su iniciacion en los mis-teriôs, era el de poiierse en. comercio con los Dioses, y îibertarse delcïrculo de las generaciones, depurar su alma, y tornarla digna deëlevarse después de la caîda de su envoltura corporal, hacia su re-tsidencià priniitiva, en~el campo de la luz y la felicidad.

    Màlgrado là resoluciôn de ser corto, no he podido resistir alplàéër de hablar un poco largamento de Orfeo, y de relatar, se-gûn mi costumbr~ cosas que, por parecer hoy, totalmente extra-nas a unsujeto, no por eso se relacionan menos, cuando se le exa-mina desde el punto en que me hë colocado. La Poesîa no era ensu- origen lo que fue luego, un simple arte placentero, que los quehacen profesion de sabios, miran hasta como azàs,frîvolo; era porexcelencia la lenguà de los Dioses, la de los profetas, de los minis-tros de los altares, de los preceptores y de los legisladores del Mun-do. Estoy contento de repetir esta verdad, para rendir ho-

    menaje a Orfeo, a este admirable hombre, al cual la Europa de-be el resplandor por el cual ha brillado, y por el cual brillarâ mu-cho tiempo. Orfeo ha sido en ella el verdadero creador de la poe-sia y de la mûsica, el padre de la mitologîa, de la moral y de la

    lilosofîa, es él, quien ha servido de modelo a Hésiode y a Home-

    ro, y esclarecido los pasos de Pitâgoras y de Platon.Luege de haber acomodado el exterior del culto al espiritu del

    pueblo-que queria instruir, Orfeo dividiô su doctrina en dos par-

  • :~2:

    tes, la una vulgar, la otra misteriosa y secreta, siguiendo en es-to el método de los Egipcios de quienes habîa sido discîpulo, en se-guida, poniendo sus vistas en la Poesîa, y viendo el desorden a queesta ciencia habîa sido librada, y la mezcla que en ellos ,habia hechode las cosas divinas y profanas, la distinguiô juiciosamente en dosramas principales, que afectô, la una a la teologîa, la otra a lafïsica. Se puede decir que diô en la una y en la otra el precepto yel ejemplo. Tan sublime teôsofo como profundo filosofo, compusouna inmensa cantidad de versos teosôficos y filosôficos sobre todaclase de sujetos. El tiempo nos los ha arrebotado a casi todos, perosu recuerdo se ha perpetrado en la memoria de los hombres. Entrelas obras de Qrfeo que citaban los antiguos, y cuya pérdida debe-mos sentir, se encontrarîan, del lado de la teosofîa, la palabraM~a o el Verbo sagrado, de los cuales Pitâgoras y Platon aprove-charon mucho, Teogonia que precediô a la de Hesiodo por mas decinco siglos; las iniciaciones a los misterios de la Mo~re de losDtose~ y el jR~MO~de los se~cr~cto~ donde él habia consignado sinduda las diversas partes de su doctrina Ai lado de la filosofîa,se encontraba una célèbre cosmogonîa, donde se desarrollaba unsistema astronQm'ico,que harîa honor a nuestro siglo, tocante a lapluralidad de los mundos, la estaciôn del sol, en el centro del Uni-verso y la habitacion de los astros. Estas obras extraordinarias ema-naban del mismo genio que habia escrito en verso sobre la gramâ-tica, sobre la mûsica, sobre la historia natural, sobre la antigiiedadde varias islas de Grecia, sobre la interpretaciôn de signos y pro-digios, y sobre una multitud de otros sujetos, cuyo detalle puedeverse al principio de la Argonâutica de Onomacrito, que le es atri-buîda.

    Pero al mismo tiempo que Orfeo abriô asi a sus sucesores doscarreras bien distintas, la teosofica y la filosofica no descuido ente-ramente las otras partes de esta ciencia: sus himnos y sus odas leasignaron un rango distinguido entre los poetas liricos su Deme-treida presagiô las bellezas de la Epopeya, y las representacionespomposas que introduio en sus misterios, dieron nacimiento a la

  • :43:

    Melopea griega, de donde naciô el arte dramâtico. Puede, pues, sermirado, no solamente como precursor de Hesiodo y de Epimérides,sino aûn como el de Homero, de Esquilo y de Pîndaro. Diciendo es-to no pretendo quitar nada a la gloria de estos hombres célèbres: elque indica una cantera, cede al que la llena luego, he aqui lo queenrealidadhizoHomero.

    (Continuarâ).

    Fo6r6 d'Olivet.

    Trad. A. del Carril.

  • Mana C7eme/!c/a PonïAo – Cra~aJo

  • ~ORAZON ADENTRO

    Te encontre Amada,,coh asombro de rama, que ha, dadp un p~Japitoy cou timidez de jardin, ante luna nueva.Corno ihe conviene hpy,

    El corazôn esta con la penacomo noche,çpnmuchalunapordentro.

    `

    ~o~~sAmada,3~aré taiito corazôn, a tanta penacomo agua da el mar, à tànta estrella.

    Y cuanto dolôr meespéra

    En el p~ertola BM&a~a. @.sdespejada coï~ en ejL campo

    yallîelvi.ento

    Una vêla ennoblecida de airecomo pecho que retiene un suspiro.Los marineros con sus ojos azules

    lafamiliaridaddeesërecûer~manso, coino/nna p~~

    Corazôn afuéra.

    P U E R T 0

    es geneposo en barndeya.s.

  • :~6: a

    sonolientos de singladuras.En el corazôn de esos marinosse debe escuchar el mar

    como al oido los caracoles.Manana saldrân

    con el corazôn creciente como la lunay como el mar también.

    y la proa de esa fragatasurcarâ niucha olaimpetuosa de estrellas.

    Yo regresé del puertocon el corazôn en pleamar

    y dejé ese huertopropenso a la luna.

    6~Me~mo JtMMt.

  • :~7:

    C A R T A Ss

    PJSO~ mawdado siguiente nota a varios, escr~o~'es~

  • :4~: 9

    !BM~osA~~JL&~1925.

    ~~orjRMardo

  • :~9:

    J~o s

  • :50: o

    pe~or d~ela re~M~. D6s

  • *51* 11

    :{'

    ~.m~o~ trabajadores de la PjBOA: Soy vuestro, o~r

  • 52:

    A~ar/a Clemencia ~o~o– Craj&a

  • :53:

    CORREA CALDERON ELMILANOy LA POSA~1924-

    JËÏCM6~0p~S

  • RÂMON A BUENOSAIRES

    JE'K.un &OrCOWM~(M'0ttdomovido por dos ~

  • :55:

    ~t~

  • 56:

    MANUELRODRIGUEZLOZA-NO JUUO CÀSTELLANOS

    Dos pintores venidos de Méjico que han presentado en los Ami-gos del Arte una colecciôn de cuadros y un muestrario de pequenoscartones pintados por ninos de colegio.

    Arte americano. Question por cierto harto debatida y que seinterpreta a su antojo con Ë'acon~icMnalesap~usos o recrimina-ciones.

    En un articule sobre el gran Pedro Figari dije cômo este sa-caba partido întimo y exterior, de los matices lugarenos.

    Soy, por mi parte, incondicionshnente americanista en arte.~oy a explicar por que: Creo que el arte, si tal merece ser lla-mado resulta de un anterior estado emotivo. A fuerza de querer oadmirar las cosas se siente el deséo de explicarlas, deseos estes tanimperiosos comolos de cualquier pasiôn. El hombre capaz de viviren "la estima de las cosas", como habla Saintleger, vive estimân-dolas sin necesidad de ser llevado del brazo por nadie, para ver lascosas "que hay que ver". Cumple su funciôn artîstica no por va-nagloria ni afanes de tiempo sino por natural orientacion de su tem-

  • :57:

    EL RANCHO

    peramento. Hablemos en plata. Un capitalista que tuviera el gustode comprar, emplearîa un capital canjeândolo por objeto de suagrado fuere cual fuere el lugar en que viviera. Tiene ganas decomprar y posee los medios para satisfacer sus ganas. El artistatiene su facultad de querer o admirar lo que esta a su alcance yposee el talento, mas o menos grande como lo son tambiên las for-tunas, para satisfacer su inclinaciôn. &Por que los artistas que hanvivido en un ambiente, niegan que este pueda "estimarse" y van

    por traqueteados senderos siguiendo a los que han triunfado enotros sitios ? Muy simple. Toman el râbano por las hojas, el aspec-to por la realidad, el traje por el hombre, (iba a decir la sartén

    por el mango, pero veo, que esto significa justo lo contrario). Ycomo en el fondo quieren triunfar y no expresar su sentir inte-rior que tal vez no existe, creen tomar la mejor ruta, imprimiendot:us pasos sobre los rastros dejados por el triunfador. Esto que se-

  • :38:

    ELDESCARR!LAM!ENTO

    ria la peor de las limitaciones para el que anda segûn su propiorumbo, debido a una necesidad orgànica de su mentalidad, es lomas iàcil para los que no saben lo que quieren y se han puestoa andar simplemente para decir: "yo cammo".

    Montmartre.Un joven mâs o menos dispuesto para fabricar cabezas con mi-

    guitas de pan o copiar de revistas un dibujo, llega a esta minade artistas con su buena intenciôn y su falta de canto interlor.Hay lugares de cajôn para lograr inspiraciones pictoricas. El "BalTabarîn" o el "Bullier", las perversas escenas de los mismos ba-rrios de Montmartre, los interiores de los tàlleres con sus modelos

  • :59:

    de~u~os y sin saber que hacer, con sus cûerpos que no hàcen ha-~a en el momentpde la ~pose", los puentes del Seha, las catedra-les~borrosas de brurna, etc., etc. Me aburre enumerar todo loque han glorificado los que vivieron tierra àdentro en estes ambien-tes. Lpssujetos y les pintores que los emplearonson archi-conocidos.

    ~hay una gran leeciôn en sus obras? Si, pero no como la en-de canto. Ea.gran l6cciôn esta en lo que

    I~arbaud ci~ su de ~CQmmerce'IÎacer lo que se tienean~ë les OjOs". ~Serîa una impresion exclusivamente visual? No,puéstb que los ojos van detrâs de lo que a uno le interesa. Podriadeeirse: ~Hacer lo que se tiene delantedel aima".

    Estanios lejos del jovencito que fué a Montmartre para que"le ënsenaran" a pintar. En cambio estamps cerca de Gutiérrez

    Gramajo, Figari, Rodrîguez Lozano y Gastellanos, y otros que aho-pa no nombro por simples razones de oportunidad. Con simplici-

    mâsque convicciôn puesto que es el fohdo mismo delprppio sentir, estes artistas yan hacia una continua y creciente ex-

    p~ Io que sus predilecëiones encuëntran. No es necesariode investirse de pomposas apariencias, ni llevar una arrûga en elentrecejo lograda a veces después de muchos esfuerzos delante delespejo. El artista expresarâ su dolor, su alegrfa, su sentido de-corativo, su. Todos los sus que tenga. )Qué placer vivirse en suobra!

    En cambio el jovencito que se fué a Montmartre esta condena-do a la despedida de Mambrû: ~No se si volverà~. Y casi nuncavuelve, porque al llegar de retorno con los rasgos desfigurados, sinpropôsito, echado por las mil obras de los otros, al través de lostiempos y de los paises, significa haberse quedado allî intransferi-blemente.

    La obra de nuestros huéspedes mejicanos tiene el valor artis-tico de su realizaciôn y el valor historiée de su esfuerzo hacia unamanifestaciôn pura.

    La funciôn social del arte es de dâdiva. No responde a las ne-cesîdadcs del estômago, ni aumenta fortunas, ni hace crecer el pelo,

  • 60:

    pero mas alla (menos alla para muchos), satisface anhelos que nopueden ser satisf échospor digestivos, ni lotenas, ni institutos debelleza. Somos, he oîdo decir, un pais de gorriones; esperamos quetodo nos venga dicho y hecho de extranjero porque tenemos p~

  • a ~Ë;M)9&&~3aË.

    Nehfy articuiode(ocador.tan urtprescindibky beniftaoaoparaunahigté-nipa"(ctiiete".conoe! aguafiecoionia;y s' esta 1esde buenadasese~c~tosbe~ AGUADECOLONIA

    A.~J tN~~A~!i@ne ul\p..ooudosuperior catida~yexquisitoperfume.deperfec

  • J CAFES TORRADC~s A(S

  • ~y-

    .E";nL v i .L~

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  • Grabados

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