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Maternelle

Virginie Lambadaris, Alain Dubois. Circonscription de Bruay

Mercredi 30 Janvier 2013.Mercredi 6 Février 2013.

Quels enjeux de la compréhension pour les élèves?


« De nombreux travaux récents mettent l’accent sur larelation étroite qu’entretiennent les habiletés decompréhension à l’oral et les habiletés de traitement dulangage écrit. La connaissance du vocabulaire, lamaîtrise morphosyntaxique, les capacités de traitementde l’organisation textuelle, l’élaboration d’inférencesmobilisées lors de la compréhension à l’oral joueront unrôle fondamental dans la compréhension des élèves enlecture dès le cycle 2. »

Le langage à l’école maternelle, Sceren.

Plan de l’animationMise en situation.1. Qu’est-ce que comprendre ?2. Les difficultés de compréhension.3. Que disent les programmes?4. Travail sur des albums.5. Pistes pédagogiques pour l’apprentissage

de la compréhension.6. Construire une banque d’albums.


Mise en situation

Ø Lecture du texte de Jacques Derrida.Ø Texte Derrida.pdf

Ø Quelles sont les difficultés decompréhension ?


1. Qu’est-ce que comprendre ?

� C’est une activité mentale de construction dusens qui peut s’exercer dans tous les registres(oral, écrit, lecture d’images fixes ou mobiles).Ce n’est pas une activité spécifique de l’écrit.

� Livre : Zoom, Istvan Banyai.


La compréhension des textes entendus.

o Ce n’est pas construire des représentationsfragmentaires, juxtaposées sanscohérence d’ensemble.


o C’est : « la capacité à construire, à partir desdonnées d’un texte et des connaissancesantérieures, une représentation mentalecohérente de la situation évoquée par letexte ». Cèbe, Goigoux, Thomazet (2003)


� « Qu’est-ce que c’est pour toi lire ? »� Lolita: « c’est répéter ce que dit Madame. »� Bryan: « c’est faire le bruit des lettres. »� Tony : « C’est lire vite. »� Alice : « C’est bien lire à voix haute. »� « C’est répondre à des questions. »

Représentations mentales du savoir lire :

âUne représentation qui se limite pour un certain nombre d’élèves à lire vite etbien, à savoir décoder.

â Nécessité d’expliciter ce qu’est savoir lire : lire c’est comprendreet interpréter le texte.


Projet de lecteur :

« A quoi ça sert d’apprendre à lire? »

- Kimberley: « à rien… »- Bryan : « Pour être grand », Lolita: « pour

aller au CP »- Timothé : « Pour lire des histoires à ma

petite sœur. »- Alice: « Pour être vétérinaire. »

1. Savoir identifier les personnages et leursrelations.2. Construire les informations non écrites oudites dans le texte.g Les inférences reposent sur les connaissances du

lecteur ou alors sont construites à partir de choseséparses dans le texte.

Exemple 1 :"Le passant détourna le regard et accéléra le pas: son métroarrivait. Stéphane jeta un coup d'oeil sur son chapeau, posépar terre, qui ne contenait qu'un peu de menue monnaie. Ilsoupira. Mais il ne fallait pas se laisser abattre. Il reprit sonarchet.".


2. Les difficultés de compréhension.

Exemple 2 :

Vous êtes dans le train et quelqu’un dit « Chouette on vaaller voir la montagne St Victoire »

g Que comprenez‐vous ?

Une deuxième personne rajoute : « J’espère qu’il n’y aura pasde trop de monde. »

g Que comprenez-vous ?

Puis une autre encore : « L’exposition est ouverte depuismaintenant un mois, on peut espérer que l’attente pourentrer au musée sera moins longue.»

g Que comprenez‐vous ?


3. Gérer la chaîne anaphorique : Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eut

su voir ; sa mère en était folle, et sa grand-mère plus folle encore.Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyaitbien, que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge .

Un jour, sa mère ayant cuit et fait des galettes lui dit :« Va voir comme se porte ta Mère-Grand, car on m’a dit qu’elle étaitmalade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.

Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa Mère-Grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois,elle rencontra compère le Loup , qui eut bien envie de la manger ;mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans laForêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pasqu’il est dangereux de s’arrêter et écouter un loup lui dit :« _ Je vais voir ma Mère-Grand, et lui porter une galette avec unpetit pot de beurre que ma mère lui envoie… »


Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’oneut su voir ; sa mère en était folle, et sa grand-mère plus folleencore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, quilui seyait bien, que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge .

Un jour, sa mère ayant cuit et fait des galettes lui dit :« Va voir comme se porte ta Mère-Grand, car on m’a dit qu’elleétait malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.

Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa Mère-Grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans unbois, elle rencontra compère le Loup , qui eut bien envie de lamanger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaientdans la Forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui nesavait pas qu’il est dangereux de s’arrêter et écouter un loup luidit :« _ Je vais voir ma Mère-Grand, et lui porter une galette avec unpetit pot de beurre que ma mère lui envoie…»


4. Les connaissances lexicales.� Compréhension des mots un à un sans traitement global :

CB: « Qui restait cloué sur place et était terrifié ? »Qu’est-ce que tu ne comprenais pas, qu’est-ce qui étaitdifficile dedans ?

Tauveron : « [...], on se trompe quand on croit aider lesélèves à comprendre en leur fournissant la « traduction »du vocabulaire. Dans le même temps, on leur laisseentendre que comprendre un texte serait comprendrechacun de ses mots, quand, bien entendu, lacompréhension suppose leur oubli. »


Lau: Ben, qui restait cloué ?CB: Tu ne sais pas ce que ça veut dire ?Lau: Non.

g c’est l’expression qui pose problème ou les différentssens du mot (propre/figuré).

Fayol : c’est la pratique de la compréhension aucours de la lecture qui induit le plus sûrementl’accroissement du lexique.Aussi il faut :ØArticuler la compréhension et les temps deréflexion autour du vocabulaire.Ø Apprendre du lexique en contexte, dans lestextes.


« mignonne à croquer » in C’est moi le plus fort.

5. Des difficultés linguistiques :Le traitement de la syntaxe.

CB : Oui, il pourrait peut-être faire du mal à la cuisinière. Est-ce qu’il lui fait mal ?/ Qu’est-ce qu’il lui fait ?Alice : Ben, il la fait, il la fait, il la fait asseoir sur une punaise.CB : Il la fait asseoir sur une punaise ? D’accord, tu lecomprends comme ça. Donc, c’est le lion qui la fait asseoirsur une punaise ?Alice Acquiesce.


« Tout à coup, la cuisinière poussa un hurlement suraigu,comme si elle était assise sur une punaise et fit un grandbond en arrière ».

� Les connecteurs :


Tous les termes qui assurent l’organisation d’un texte:-Les conjonctions: mais, donc, car…- Les adverbes: alors, ensuite…- Les groupes prépositionnels: d’une part, d’autre part…

Avant de lire ton texte, tu écris la date dans ton cahier.Tu lis ton texte puis tu écris la date dans ton cahier.

� La présence de dialogues, style direct /indirect.


Monsieur Lapin n’aime plus les carottes.Il quitte sa maison pour aller regarder dans l’assiette de ses voisins.« Que manges-tu? » demande-t-il à la grenouille.« Je mange des mouches », répond-elle.« Pouah! » fait Monsieur Lapin.

Bon appétit! Monsieur Lapin de Claude Boujon

6. La chronologie de l’histoire.Problème des actions simultanées comme par

exemple dans le Petit Chaperon Rouge.


1. Le loup et le petit Chaperon Rouge serencontrent.2. Le Petit Chaperon passe par un chemin.3. En même temps, le loup passe par un autrechemin.

Et pourtant, dans l’histoire, les épisodes sontracontés l’un après l’autre alors que les actions sontsimultanées.

7. La structure de l’histoire : le conte enrandonnée.- Randonnée où un personnage remplace un autre

personnage:Ex : C’est moi le plus beau, Marios Ramos, Pastel

- Randonnée par accumulation:Ex : L’anniversaire de Monsieur Guillaume, Anaïs Vaugelade,

L’école des loisirs


8. Capacité réduite de mémorisation.

9. Se créer, mentalement ,le film de l’histoire.

10. Déficit culturel : connaissances au monde.g cf. mémoire sémantique

Connaissances générales et abstraites.Les connaissances que l’individu possède sur le mondequi l’entoure.

Image Un poisson est un poisson.Virginie Lambadaris, Alain Dubois. Circonscription

de Bruay

Plage Sainte-Anne (Finistère), deux baigneurs senoyaient. Un touriste s’élança. De sorte que M. Etiennedut sauver trois personnes.

11. Rapport texte – illustrations :� Redondance du texte et des images :


� Images complémentaires du texte :Ex: Les deux goinfres, P. Corentin.


� L’image dit autre chose que le texte :


3. Que disent les programmes ?

« Une attention particulière est portée à lacompréhension qui, plus que l’expression, est à cet âgeétroitement liée aux capacités générales de l’enfant. Lesenfants apprennent à distinguer une question, unepromesse, un ordre, un refus, une explication, un récit. Ilsdistinguent la fonction particulière des consignes donnéespar l’enseignant et comprennent les termes usuels utilisésdans ce cadre. Les enfants sont amenés à comprendre uncamarade qui parle de choses qu’ils ne connaissent pas, uninterlocuteur adulte, familier ou non, qui apporte desinformations nouvelles. Grâce à la répétition d’histoires oude contes adaptés à leur âge, classiques et modernes, ilsparviennent à comprendre des récits de plus en pluscomplexes ou longs, et peuvent les raconter à leur tour ».


v Programmes BO du19 juin 2008 : Maternelle.

Petite section Moyenne section Grande section - Comprendre uneconsigne simple dansune situation nonambiguë.

- Comprendre lesconsignes desactivités scolaires, aumoins en situation deface à face avecl’adulte.

- Comprendre desconsignes données demanière collective.

Écouter en silence unconte ou un poèmecourts.

- Écouter en silenceun récit facile, maisplus étoffé que l’annéeprécédente.

- Comprendre unehistoire lue parl’enseignant ; laraconter en restituantles enchaînementslogiques etchronologiques ;l’interpréter ou latransposer(marionnettes, jeudramatique, dessin).


Petite section Moyenne section Grande sectionComprendre une histoirecourte et simple racontéepar l’enseignant :répondre à quelquesquestions très simplessur le texte écouté ;guidé par le maître oupar des images,reformuler quelqueséléments de l’histoireécoutée.

Comprendre une histoireracontée ou lue parl’enseignant ; la raconter,au moins comme unesuccession logique etchronologique de scènesassociées à des images.

- Comprendre un textedocumentaire lu parl’enseignant ; faire desliens avec les questionsqui se posaient ou/etavec ce qui a étédécouvert en classe.

Observer un livre d’images, ou très illustré, et traduire en mots ses observations.

- Apprécier unepoésie, y repérer desmots évocateurs (ouamusants), faire partde ses impressions etles exprimer par undessin ou une peinturelibre.


v Programmes BO du 19 juin 2008 : Cycle 2.

Ø Dès le CP, s’entraîner à déchiffrer et à écrire seuls des motsdéjà connus.Ø Articulation indispensable entre lecture et écriture.Ø Entraînementà lire d’une manière plus aisée et plus rapide(déchiffrage, identification de la signification.)Ø Au CE1, textes plus longs et plus variés, phrases pluscomplexes.Ø Prendre appui sur l’organisation de la phrase ou du texte.Ø Acquisition de vocabulaire et de connaissances nécessairespour comprendre les textes.Ø Accès à une première culture littéraire (textes du patrimoineet d’oeuvres destinés aux jeunes enfants, dont la poésie.)



Socle commun Palier 1 : Socle commun Palier 2 :

Compétence 1 : La maîtrise de la langue française

Lire seul, à haute voix, un texte comprenant des mots connus et inconnus

Lire avec aisance (à haute voix, silencieusement) un texte ;

Lire seul et écouter lire des textes du patrimoine et des œuvres intégrales de la littérature de jeunesse, adaptés à son âge

Lire seul des textes du patrimoine et desœuvres intégrales de la littérature dejeunesse, adaptés à son âge ;

Lire seul et comprendre un énoncé, uneconsigne simple

Lire seul et comprendre un énoncé, uneconsigne


Socle commun Palier 1 : Socle commun Palier 2 :

Compétence 1 : La maîtrise de la langue française

Comprendre des mots nouveaux et les utiliser à bon escient

Dégager le thème d’un paragraphe oud'un texte court

Dégager le thème d'un texte

Lire silencieusement un texte endéchiffrant les mots inconnus etmanifester sa compréhension dans unrésumé, une reformulation, desréponses à des questions.

Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux le comprendre, ou mieux l'écrire) Répondre à une question par une phrase complète à l'oral comme à l'écrit

4. Recherche des difficultés decompréhension dans les albums.Travail par binôme sur un album :

g Lire et repérer les difficultés de l’album et lesrépertorier en complétant le tableau.

Tableau viergeTableau : C’est moi le plus fort.

g Mise en commun.


5. Des pistes pédagogiques pour unapprentissage de la compréhension.


1.Les inférences.2. Les anaphores.3.Les connaissances au monde et le

personnages stéréotypés.4.Les personnages, leurs relations.5.La chronologie.6.La structure de l’histoire.7.L’A.Q.T8.Le rapport texte/images9.Le lexique.

1. Les inférences.Ø Apprendre à inférer : § Série d’exercices autour des inférences : textes brefs suivi

d’une question.§ Inférences portant sur le lieu, l’agent, l’action, la

catégorie, la cause, l’effet, l’instrument...


§ Livre : Apprendre à Inférer de la GS au CM2


� Exemple autour du lieu: niveau GS

1. Après avoir enfilé son slip de bain et mis ses brassards, Tristanmarche sur le sable chaud avant de sauter dans l’eau.

� " Où est Tristan ?

§ Inférences : à partir d’albums

§ Production départementale : « Enseigner lacompréhension de textes. »http://www.ac-lille.fr/dsden62/

§ La Boîte à comprendre.


§ Les devinettes.

Je suis un animal.J’ai des ailes.J’ai plus que deux pattes.Je fabrique du miel.Qui suis-je?


2. Les anaphores.

Extrait du Petit Chaperon rouge.

Atelier de 6 enfants.Matériel : cartes des différents personnages.Déroulement : L’enseignant lit la 1ère phrase et demande auxenfants de qui parle-t-on ?" Les élèves montrent l’image du personnage correspondant.Et on procède de la même façon pour toutes les phrases dutexte.

3. Les connaissances au monde et lespersonnages stéréotypés.§ Construire un univers de référence." Le maître crée avant la lecture et avec les élèves, le monde de

l’histoire.

§ Construire un horizon d’attente (Jauss) :" Le lecteur sait quelque chose de ce qu’il va lire et ce quelquechose lui permet de mobiliser plus facilement des blocs deconnaissances :- Présenter les personnages et l’univers avec des images.- Raconter avant de lire.


§ Montrer les images avant de lire sans parler pour seconstruire des idées, des bouts de l’histoire.

§ Résumer avant de lire .g sans rien dans les mains pour éviter que les élèves croient

qu’on raconte.

Il faut bien être explicite avec les élèves : ils doivent savoirce qu’ils font et pourquoi ils le font de façon à ne pasrenforcer la croyance que lire c’est regarder les images etque comprendre c’est comprendre les images.

§ Travailler en réseau afin de construire des connaissancesexplicites sur le personnage du réseau par exemple :" Exemple de l’ogre : on crée ainsi une carte d’identité du

personnage.


4. Les personnages et leursrelations.

§ Présenter les personnages qui apparaîtront dansl’histoire sous forme de marionnettes ou images.

§ Montrer les personnages, faire décrire leurscaractéristiques physiques.

§ Repérer les personnages principaux et secondaires.§ Après la lecture : faire dessiner les personnages.§ Boîte à personnages, à histoires.



5. La chronologie.§ Images séquentielles afin de remettre dans l’ordre

les évènements, les actions, les principales étapesde l’histoire …

§ Avec des cartes personnages, les ranger dans l’ordred’apparition du livre…Images du loup sentimental.

§ Tracer un chemin pour un album en randonnée etplacer au bon endroit les personnages.

X

§ Construire une frise chronologique de l’histoire.Dans Plouf, de Corentin : des actions sont simultanées.


Début Fin

Le loup Le cochon Le loupLes lapins

§ Annoncer le temps que dure l’histoire.Ex: L’anniversaire de Monsieur Guillaume." L’histoire se déroule sur la matinée, jusque l’heure dudéjeuner.

Le cochon Les lapins Le loup Les lapins

Le loup

ØLes connecteurs.- Travailler sur les connecteurs de temps avec lesupport des images séquentielles.- Rechercher dans le texte et les illustrations desindices du temps qui passe.


6. La structure de l’histoire.

§ Réaliser les cartes des «familles» sur de grandspanneaux." Qui ? Où ? Quoi ? Pourquoi ? Quand ? Comment ?


« La famille des qui» : auteur-illustrateur-héros-personnages.

«la famille des où» : lieux différents rencontrés dans l’histoire.

«la famille des quoi» : les actions.

« la famille des pourquoi» : le ou les problèmes, les causes.

«la famille des comment» : La résolution du problème.

«la famille des quand» :,les saisons, la journée, la nuit.

Ø Les familles de questions

Pourquoi ?

� Le canevas de l’histoire est réécrit avec les élèves :

� Qui ?� Comment ?� Où ?� Quoi ?� Quand ?


Qui ?

Où ?

Début Fin

Quoi ?

Quand ?

Canevas de l’histoire.

Pourquoi ?

Comment ?

Le canevas de l’histoire illustré par les enfants :

Le canevas de l’histoire est illustrépar les élèves

� Chaque enfant va alorsessayer de placer sondessin à l’endroitadéquat sur lamontagne→ Dans tousles cas (réponse correcteou incorrecte) le groupevalidera et vérifiera avecl’objet livre.

� L’enfant met en mot salogique avec l’appuicognitif que représenteson illustration.

Le canevas de l’histoire est réécrit avec les élèves :

§ Apprendre à poser des questions

• Un cube où lesquestions : « qui ? où? quoi ? quand ?pourquoi ? Comment? » sont reproduitessur chaque face.

7. L’A.Q.T (Atelier de Questionnement de texte.)

1. Lecture de l’album ou au coin écoute en autonomie.

2. Emission d'hypothèses : Les enfants déballent ce qu'ils ont compris. ( travail en petit groupe).

2 bonnes questions à poser :GS : Pouvez-vous me dire ce que vous avez compris de cette

histoire ?PS - MS : Dites-moi, de quoi parle cette histoire ?

Puis : Où se passe l'histoire ?Quand se passe l'histoire ?Qui sont les personnages ?Que font-ils ?


On remplira alors un tableau sous cette forme, à l'aide depictogrammes, d'images, d'écrits selon la section concernée :

Comme dans l'AQT du ROLL, on ne remplira la colonne « ce dont on est sûrs » que si seulement tous les élèves de l'atelier sont d'accord.

3. Justification par les enfants avec les mots du textes.Pourquoi tu dis ça ? parce que à tel endroit on dit …

Au fur et à mesure que l'on vérifie tel ou tel élément, on peut le retirer du tableau.

4. Lecture magistrale du texte de l'album.Exemple.


On est d’accord On n’est pas d’accord

Ce que l’on a oublié

8. Rapport texte/ illustrations.§ Si le texte et les illustrations se contredisent,présenter d’abord le texte sans les images, et une foisque l’histoire est bien connue, montrer les images.§ Parmi plusieurs illustrations, chercher celle quicorrespond au texte lu.§ Parmi plusieurs histoires, chercher celle quicorrespond le mieux à l’illustration montrée.


9. Le lexique.§ Imagier.§ Faire reformuler l’histoire par les enfants pour voirs’ils réutilisent le vocabulaire et donc l’ont compris.§ Illustrer le mot ou l’expression / jouer sur senspropre – sens figuré." Ma maîtresse m’a dit qu’il fallait bien posséder

la langue française, Alain le Saux, Rivages.


Prolongement en vue de la troisièmeanimation « Apprendre à comprendre. »Ø Créer une banque de textes en identifiant la

ou les difficultés « objet d’apprentissage.»Ø Déposer les textes sur l’espace de

mutualisation sur le site de la circonscriptionde BRUAY.

� http://www4.ac-lille.fr/~ienbruay/


6. Construire une banque d’albums

7. Bibliographie succincte. • JOOLE Patrick, Comprendre les textes écrits ,

RETZ• GIASSON Jocelyne, La compréhension en

lecture, De Boëck Université,1990• GORZENO Annie, LEGRAND Claude, VIRELY

Patrick, Stratégies pour lire au quotidien,apprendre à inférer de la GS au CM2, CRDPBourgogne, 2005

• La chasse aux indices, collection Duplimat, SEDéditions


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