après la pluie, le froid et la neige : à fond dans les
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Fête de la brebis à Réquista
Du soleil et du monde pour la brebis !
L’hebdomadaired’information
agricole et ruralede l’Aveyron
N° 28146 JUIN 2013
2,00 €
Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.lavolontepaysanne.fr - E.mail : [email protected]
Tous à Paris dimanche 23 juin pour défendre l’élevage
Inscrivez-vous pour participer !
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Le rendez-vous traditionnel,festif et populaire de la fête de labrebis s’est déroulé sous le soleildimanche 2 juin. Pour le plusgrand plaisir des organisateurs,agriculteurs, commerçants, arti-sans et associations du Réquista-nais qui ont accueilli des milliersde visiteurs et servi plus de 1500repas.
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Après un printemps pluvieux, froid et parfois sous la neige en altitude, la météo a retrouvé des températures de saison et apporté unsoleil attendu depuis des semaines. Les chantiers de récolte de fourrages ont donc démarré sur les chapeaux de roues. Néanmoins, pourcertaines cultures et dans certaines productions quelques conséquences sont déjà observées.
Après la pluie, le froid et la neige
A fond dans les champs !
Pages 8 & 9
L’Essentiel
Congrès JA
L’Aveyron endirect de Metz
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Vignobles du Sud-Ouest
Des aides pour larestructuration
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Bévimac Centre Sud
Un réseaucommercial versles pays tiers
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• CUMA Sud-AveyronSévéragais : des ensilages perturbés
• Congrès national JA : réaction d’un JA 12
Printemps à la ferme ce dimanche
Cinq derniers rendez-vous
Le printemps à la ferme or-ganisé par le réseau Bienvenueà la ferme se termine ce di-manche 9 juin dans cinq ex-ploitations à Almont les Junies,Port d’Agrès, Foissac, Floren-tin la Capelle et La BastidePradines.
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Le médiateur pour une haussedu prix du lait de chèvreLe médiateur des relations
commerciales agricoles préco-nise de relever de 60 euros lesmille litres de lait de chèvrepayés aux producteurs. Selon lui,«les principaux acteurs de lafilière reconnaissent la nécessitéde prendre des mesures urgentespour la pérennité de cette pro-duction». Cette hausse s’appli-querait par rapport aux condi-tions d’achat actuel, au plus tardle 1er juillet 2013 et jusqu’au 28février 2014. Elle a vocation àêtre intégrée dans le prix du laitretenu comme base de départ desnégociations commerciales 2014.Le médiateur «invite les partiesprenantes à mettre en œuvre sanstarder cette hausse pour les pro-duits transformés fabriqués avecle lait de chèvre». Alors qu’uneaugmentation similaire peine à semettre en place pour le lait devache, les producteurs d’ovinssont confiants pour une applica-tion rapide, car leur filière estplus petite. Par ailleurs, la Fédé-
ration nationale porcine (FNP), laFNSEA et les JA se félicitent dumandat donné au médiateur pourintervenir dans la filière porcine,«car en dépit de la forte mobili-sation des éleveurs depuis plu-sieurs semaines, le marasme descours du porc français demeureet les propositions de revalorisa-tion du prix par certains distribu-teurs ne restent pour le momentque des déclarations d’inten-tion». Les syndicats annoncentque des actions vont se poursui-vre dans les prochains jours.
La FNPL demande la prime àla vache laitière L’idée d’une prime à la vache
laitière dans le cadre de laréforme de la Pac est actuelle-ment en discussion. La FNPLdemande à Stéphane Le Foll de«se battre pour obtenir une enve-loppe de couplage permettant lamise en place d’une Pac enfaveur de l’élevage» qui passeraitpar cette fameuse prime. «Laprime à la vache laitière parti-cipe à l’équilibre d’un dispositif
(convergence partielle, sur-dota-tion des 50 premiers hectares,revalorisation de l’ICHN) dontl’objectif est de réparer lesdégâts provoqués par le projet deréforme de la Pac sur l’élevagelaitier», explique la FNPL dansun communiqué daté du 29 mai.Selon la fédération, les éleveursarrivent en queue de peloton mal-gré une charge de travail impor-tante. C’est pourquoi «défendreune Pac plus équitable permet-trait aussi d’atténuer ces dispari-tés de revenu». «Cette prime à lavache laitière fait le lien entre laproduction laitière, les hommeset les territoires. Cette primecouplée redonne du sens à laPac», insiste la FNPL.
2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Actualiténationale
Les JA del’Aveyron en
direct du congrès
Patrice Falip et NicolasMouysset représentaient lesJA de l’Aveyron au congrèsnational Jeunes Agriculteursqui se déroulaient du 4 au 6juin à Metz. Le président desJA a livré ses impressions endirect !
Quelle est l’ambiance ?«Nous avons ressenti une
ambiance un peu tendue lors dece congrès. La conjoncture éco-nomique, les incertitudes liéesà la réforme de la PAC étaientau cœur des échanges des parti-cipants de chaque départementet région.
Les JA avaient choisi d’évo-quer cette année la coopéra-tion. Quel a été l’objet de vosdiscussions ?Notre rapport d’orientation
portait en effet sur la coopéra-tion. Sur ce que ce mode degouvernance pouvait apporter àl’agriculture. Nous avons for-mulé plusieurs propositionspour faire évoluer la coopéra-tion comme l’entrée des jeunesdans les conseils d’administra-tion pour apprendre à connaîtrele fonctionnement sans forcé-ment avoir voix aux décisionsmais déjà pour s’y impliquer.Nous avons aussi discuté sur ladurée en poste des administra-
Point de vue
Patrice FALIP,Président des JA de l’Aveyron.
teurs, le cumul des mandats, lesindemnités, le mode de fonc-tionnement,... L’objectif est deretrouver des coopératives pilo-tées par les agriculteurs et nonpar des personnes déconnectéesdu terrain. Nous nous sommesaperçus que tous les départe-ments n’avaient pas forcémentla même culture de la coopéra-tion. En Aveyron, que ce soit àtravers les CUMA ou les coopé-ratives de collecte ou d’appro-visionnement, nous sommestrès concernés par ce mode degouvernance. Y travailler auniveau national c’est aussi deréapproprier ces outils au ser-vice de l’agriculture.
Qu’avez-vous pensé de cecongrès ?Les débats étaient intéres-
sants avec parfois des échangestrès disputés mais toujours dansune bonne ambiance de travail !Nous devons aussi retravaillernotre réorganisation pour unmeilleur équilibre des amende-ments par région. Il serait inté-ressant à mon sens, de faire unpoint d’étape pour savoir où onen est et ainsi concrétiser l’évo-lution de notre structure».
Eva DZ
Réforme de la Pac
L’accord n’est pas encore acquisMême si les discussions avan-
cent entre les trois institutions(Conseil des ministres, Parle-ment et Commission) et les dif-férents Etats membres, de nom-breux points de divergencessubsistent encore sur la conver-gence des aides, les aides cou-plées et la gestion des marchés.
Pour la première fois, leConseil des ministres de l’agri-culture, le Parlement européen etla Commission européenne sesont réunis officiellement àDublin, le 27 mai, en marge duConseil des ministres informel del’Agriculture. L’objectif est tou-jours de parvenir à un accordpolitique sur l’ensemble de laréforme de la Pac d’ici fin juin.Mais les divergences sont encorenombreuses entre les trois insti-tutions et entre les pays del’Union européenne. Ainsi, sur laconvergence interne des aides,certains pays comme l’Espagne,le Portugal, la Finlande ou l’Italieconsidèrent que la proposition dela Commission européenne vatrop loin et ne permet pas une
transition suffisamment souplecompte tenu des transferts quecela va entraîner entre les diffé-rents types de production. Enrevanche, Stéphane Le Foll estsatisfait des orientations prises.Notamment sur la surdotationdes 50 premiers hectares qui areçu le soutien de l’Allemagne.Le débat porte également surl’importance à donner aux aidescouplées. La Finlande, l’Es-pagne, l’Italie, la Roumanie et laGrèce ont rappelé leur attache-ment à ce type d’aides. Sur cesujet, le Parlement est favorable àun couplage élevé portant sur15 % de l’enveloppe du premierpilier, alors que le Conseil desministres s’est prononcé sur untaux de 12 %. Un accord pourraitêtre trouvé dans cette fourchette.Divergences également sur leplafonnement et la dégressivitédes aides : l’Allemagne et laRépublique tchèque qui dispo-sent de grandes exploitations ysont opposées, ainsi que la Slova-quie. Comme d’ailleurs sur lesaides spécifiques aux jeunes agri-culteurs.
Le cadre financier sur laselletteLe débat porte également sur
les mesures de gestion de crise.Le Royaume-Uni, le Danemark,la Suède et l’Allemagne souhai-tent qu’elles soient limitées àcelles qui sont offertes par le filetde sécurité. Ce qui n’est pasl’avis du Parlement européen :pour le rapporteur sur le sujet,Michel Dantin, les mesures àprendre doivent aller au-delà dusimple filet de sécurité. Et s’agis-sant plus spécifiquement desquotas sucre, un certain nombrede délégations ont exprimé leurspréoccupations sur leur suppres-sion et ont demandé la réintro-duction de capacités de raffinagedans leur pays (Portugal, Bulga-rie, Finlande), certains se sontprononcés sur une meilleureprise en considération des boule-versements introduits par laréforme dans le secteur laitier(Portugal, Pologne).En revanche, les trois institu-
tions seraient proches d’unaccord sur les grandes lignes du
verdissement ainsi que sur ledéveloppement rural, sauf sur leszones à contraintes naturelles oùle Parlement souhaiterait connaî-tre les conséquences de l’applica-tion des critères biophysiquesque la Commission de Bruxellessouhaite introduire.
Reste une question épineuse :l’accord sur le cadre financierpluriannuel. Doit-il être un préa-lable ou pas à un compromis surla réforme de la Pac ? Le Parle-
ment européen estime que lessujets sont liés et que l’un ne vapas sans l’autre. Ce n’est pasl’avis de la Commission euro-péenne qui considère qu’il nefaut pas associer un accord sur laPac et un accord plus général surle cadre financier. Le risqueserait de reporter la mise enœuvre de la Pac. C’est égalementla position de certains payscomme la France, l’Allemagne etle Royaume-Uni.
Un accord en juin ou en juillet ?Le Conseil des ministres de l’agriculture des 24 et 25 juin devrait
parvenir à un accord sur la réforme de la Pac, selon le Commissaireeuropéen à l’agriculture, Dacian Ciolos, même si les points de dés-accord sont encore nombreux entre les trois institutions. Mais il n’apas exclu non plus que le compromis puisse être acquis en juillet, touten précisant qu’il ne voyait pas quel sujet pourrait prolonger lesnégociations d’un mois supplémentaire. Pour sa part, Stéphane LeFoll n’est pas convaincu par la méthode des trilogues qui associe dansla décision, le Conseil des ministres, le Parlement européen et laCommission de Bruxelles estimant que «trois législateurs, c’esttrop», et que le processus de décision à Bruxelles devrait évoluer àl’avenir.
Carrefour de l’Agriculture12026 RODEZ Cedex 9Tél. 05 65 73 77 98 - Fax : 05 65 73 78 99e.mail : [email protected]
Société éditrice : Société Aveyronnaise de Diffusion
des Informations Agricoles et RuralesSociété anonyme au capital de 40 000 €
Durée : 50 ans à compter du 11 décembre 1998.
Siège : Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez cedex 9.
Président du Conseil d’Administration :Dominique Barrau
Directeur de la publication :Dominique Barrau
Principaux actionnaires : FDSEA de l’Avey-ron - Fédération de la Mutualité Agricole del’Aveyron - Caisse Régionale de Crédit Agri-cole Nord Midi-Pyrénées - Fédération desCoopératives agricoles de l’Aveyron - JA del’Aveyron.
Commission paritaire : 1013 I 84048N° ISSN : 0750 1 469
Directeur adjoint : Pierre Maurel - Respon-sable de la rédaction : Eva Di Zappalorto -Journalistes : Eva Di Zappalorto - DidierBouville - Secrétaire de Rédaction : Pau-lette Gil - Abonnements, petites annonces etlégales : Valérie Abadie Roques - FrançoiseBros. Composition : Olivier Ferrand.
Publicité : PRINTAGRICarrefour de l’Agriculture12026 Rodez Cedex 9
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Imprimerie L’EVEIL de la Haute Loire43001 Le Puy-en-VelayTirage utile : 8 693
Abonnement 1 an : 104 €
En bref
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3
TOUS À PARIS !L’ É L E V A G EA UN PRIX !
Dimanche2 3 j u i n
Dans quelques semaines, di-manche 23 juin, se déroulera àParis la grande manifestationsur le thème de l’élevage.
Prolongement des actionsdans les régions et départementsdu 12 avril, cette mobilisationnationale a pour objectif d’obte-nir des pouvoirs publics desréponses concrètes aux pro-blèmes de l’élevage, notammenten termes d’encadrement desrelations commerciales, simpli-fications administratives, allè-gement de charges...Cette action sera aussi l’occa-
sion pour l’élevage d’affirmerses positions concernant la pro-chaine PAC : couplage maxi-mum des aides, renforcement dela politique des zones à handi-caps naturels,... Un seul motd’ordre : redonner une ambitionà l’élevage par le prix et la PAC.Dominique Barrau, secrétairegénéral de la FNSEA, revientsur les enjeux de cette manifes-tation.
Pourquoi cette grande mobi-lisation ?D. Barrau : Depuis un an,
l’élevage a mal. Depuis de tropnombreuses années, on protègele panier de la ménagère, le pou-voir d’achat. Et depuis 30 ans,les prix à la production sont sta-bles voire ont diminué. Les éle-veurs ne peuvent plus supportercette situation. Il est plus quetemps que les pouvoirs publicscomme les consommateurs enprennent conscience. Des déci-sions doivent être prises enconséquence.
Quelles sont les marges demanœuvre des éleveurs ?D. Barrau : Pour redonner du
revenu aux agriculteurs, celapasse par des prix, des chargesmaîtrisées et compensées et desnormes adaptées à notre métier.Il faut aussi des politiques
publiques qui prennent encompte les spécificités de l’éle-vage, je pense en particulier à laprochaine réforme de la PAC.Nous irons défendre toutes
nos propositions à Paris, le 23juin parce que l’élevage doit êtrereconnu à sa juste valeur.
Quel sera votre message ?D. Barrau : Sur notre affiche,
nous avons voulu montrer que lemétier d’éleveur n’est pas un jeuet que si rien n’est fait demainpour les éleveurs, d’où provien-dront les produits de notre ali-mentation à l’heure où les scan-dales alimentaires inquiètent lesconsommateurs ?!Lors de cette manifestation,
nous viendrons chercher lesréponses aux propositions quenous avions formulées aux par-lementaires et aux préfets le 12avril. Nous interpellerons aussiles consommateurs pour leurexpliquer que l’élevage est unecause nationale à défendre.Nous leur ferons déguster lesproduits de nos régions qui dis-paraîtront si l’élevage n’est paspréservé.
Qu’attendez-vous des éle-veurs ?D. Barrau : J’ai bien
conscience que cette manifesta-tion est à Paris, loin de l’Avey-ron, un dimanche, à une périodeoù les agriculteurs rattrapentdans les champs le retard accu-mulé du printemps. Mais leurprésence massive dans la capi-tale le 23 juin est un enjeu fortpour l’avenir de l’élevage enFrance.D’autant que nous avons des
premiers signes positifs. Fran-çois Hollande souhaite faireavancer les relations avec la dis-tribution dans la loi de consom-mation lors de sa visite en Avey-ron. Nous devons continuerd’appuyer, d’insister pour voiraboutir nos propositions et ainsiredonner des perspectives àl’élevage, à court terme et à longterme».
Recueillis par Eva DZ
Participez à la manifestation pour l’élevage !
Bus 1 - Région Nord AveyronDépart samedi 22 juin à 22h30 deLaguiole, place du foirail ou à22h45 de Lacalm, foirail
Bus 2 - Région Vallée du LotDépart samedi 22 juin à 21h45d’Espalion, parking Pelligri ou à22h15 du Cayrol, devant le res-taurant ou à 22h30 de Laguiole,place du foirail
Bus 3 - Région VillefranchenordDépart samedi 22 juin à 21h30 deLanuéjouls, devant l’église ou à21h45 de Montbazens, place dela salle des fêtes ou à 22h deDecazeville, parking Vitarelle(restaurant Foulquier) ou à22h30 de Figeac (gare SNCF)
Bus 4 - Région Villefranche sudDépart samedi 22 juin à 21 h15de Rieupeyroux (ancien foirail -Maison pour tous) ou à 21h45 deVillefranche de Rouergue, placeFontanges ou à 22h de Ville-neuve, sol de la dîme ou à 22h30de Figeac (gare SNCF)
Bus 5 - Région SégalaDépart samedi 22 juin à 21h15 deNaucelle Gare, devant la Naucel-loise ou à 21h30 de Baraqueville,parking de la mairie ou à 22h deRodez, parking Unicor
Bus 6 - Région SégalaDépart samedi 22 juin à 21h deRéquista (ancien foirail) ou à21h25 de Cassagnes, foirail ou à21h45 de La Primaube, parkingdu Super U ou à 22h de Rodez,parking Unicor
Bus 7 - Région VallonDépart samedi 22 juin à 22h deRodez, parking Unicor
Bus 8 - Région Vallée de l’Avey-ronDépart samedi 22 juin à 22h15 deLaissac, parking du foirail ou à22h45 de l’aire A 75 Sévérac
Bus 9 - Région LévézouDépart samedi 22 juin à 21h30 dePont de Salars, foirail ou à 22h,bois du Four ou à 22h45 de l’aireA 75 à Sévérac
Bus 10 - Région MillauDépart samedi 22 juin à 22h deMillau, parking Super U (routede Creissels) ou à 22h45 de l’aireA 75 à Sévérac
Bus 11 - Région St AffriqueDépart samedi 22 juin à 20h45 deSt Sernin/Rance, devant la Mai-son Familiale ou à 21h05 deMoulin Neuf (Montlaur) ou à21h15 de Vabres l’Abbaye, par-king CDASA ou à 22h de Millau,parking Super U (route de Creis-sels).
11 bus partent de l’Aveyron : Inscrivez-vous !
La journée du 23 juin10 h - 12 h 30 : Défilé des manifestants dans Paris (Montparnasse - Esplanade des Invalides) et interventions des responsables.13 h : Casse croûte offert aux manifestants 14 h : Echanges avec le grand public autour de stands interprofessionnels et régionaux.
L’Aveyron sera présent sur le stand Midi-Pyrénées où un bœuf entier sera cuit à la broche ainsi qu’un veau d’Aveyron.17 h : Retour des bus en Aveyron
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11Inscriptions obligatoiresauprès de votre présidentde syndicat ou de la FDSEA :05 65 73 77 95 ou de votre
responsable JA
4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Agendaà retenir
JOURNÉES TECHNIQUES� Permanences «bâtiments» Les comités de développement de la Chambre d'agriculture orga-
nisent à tour de rôle une permanence du conseiller bâtiment - envi-ronnement pour l'accueil individuel. Ce conseiller reçoit sur rendez-vous préalable (contacter le secrétariat), de 9h30 à 12h et de 13h30 à16h30. Prochaines dates :- mardi 11 juin au CDAV à Bernussou, pour les agriculteurs du
Villefranchois et du Ségala. Tel : 05 65 45 13 17.- jeudi 13 juin au CDARN à Onet-le-Château, pour les agricul-
teurs de Rodez Nord et du Nord Aveyron. Tel : 05 65 67 88 70.
AUBRAC
Dimanche 9 juin, Lacalmorganise les Forces de l'Aubrac,journée festive qui commencepar une messe en plein air à 10h,suivie de l'ouverture du micro-musée de la chapelle du claironRolland à l'occasion de son cen-tième anniversaire au foirail à11h puis défilé aérien de laPatrouille de France à 11h15. Et àpartir de 14h, après le repas, lesForces de l'Aubrac démarrent sur
le foirail : porté de faratz, lancéde bottes, planté de piquets, tiréde chars, montée du foudre, tir àla corde à travers une compéti-tion opposant les villages del’Aubrac, par équipes de 6. Lasoirée s'achève par un dîner à lasalle des fêtes.Renseignements à la mairie de
Lacalm au 05 65 44 30 12 ou àl’office de tourisme de Ste Gene-viève au 05 65 66 19 75.
Rand'AubracRencontres, convivialité,
dégustation, musique, patrimoineet grands espaces seront au ren-dez-vous de cette déambulationau cœur de l’Aubrac, entre Can-tal, Lozère et Aveyron, s’adaptantà tous les niveaux et toutes lesenvies, samedi 8 juin au départde Saint-Urcize vers Aubrac,Nasbinals, Recoules d’Aubrac(itinéraire balisé de 10, 20 ou 28km, 400 m de dénivelé - navettespour revenir au départ). Des ravi-taillements avec des produitslocaux sont prévus dans chaquecommune en musique !La journée se terminera par un
aligot-saucisse (11euros).Inscriptions dans les offices de
tourisme Caldaguès-Aubrac àChaudes-Aigues : 04 71 23 52 75ou de l’Aubrac lozérien à Nasbi-nals : 04 66 32 55 73 ou deCondom Saint-Chély d’Aubrac àSt Chély d'Aubrac : 05 65 44 2115 (5 euros par personne).Pour des raisons de sécurité,
les chiens sont strictement inter-dits sur le parcours.
ExpositionLa Maison de l'Aubrac pré-
sente jusqu'au mardi 25 juin,une exposition de photographies«Grands espaces» du plateau del'Aubrac de Nicolas Martin, pho-tographe professionnel de pay-sages, portraits et mariages, ori-ginaire des Etats-Unis et habitantà St Côme d’Olt.La Maison de l'Aubrac est
ouverte du mardi au dimanche de10h à 18h30. Entrée libre.
Fête du ViaurLe syndicat mixte du bassin
versant du Viaur organise la Fêtedu Viaur, dimanche 9 juin austade de Ségur. Au programme :randonnée pédestre vers lesmonts du Lévézou, encadrée parle syndicat d'initiative (9h30 -départ de la salle des fêtes deSégur), vin d'honneur à 12h30suivi d'un repas (13 euros/adulte,7 euros/enfant -12 ans - réserva-tion au 05.65.70.69.37) et à partirde 14h nombreuses animationsgratuites : pêche à la truite, esca-lade, tyrolienne, trampoline, tir àl’arc, visite de la forge, châteaugonflable, mini parcours.Renseignements : 05 65 71 12
64 ou 10 99.
SEGUR
Voyage en ItalieLe groupe des agriculteurs de
St Affrique propose un voyage enItalie du Nord (lacs italiens,Venise et Florence) du 9 au 14septembre (6 jours - 5 nuits)avec notamment la visite d’uneproduction de vinaigre balsa-mique, d’une production de pain,pâtes et autres produits de la gas-tronomie, découverte de la pro-duction du parmesan,...Renseignements auprès de
Maryse Aubeleau ou de l’agencede voyages Paysages Destina-tions à St Affrique.
ST AFFRIQUE
RAGT Semences est semen-cier officiel du Tour de Francequi fêtera ses 100 ans en 2013. Ilpropose à tous les agriculteurs degagner 5 places dans la voitureVIP pour vivre de l’intérieur l’ul-
time étape de nuit Versailles -Paris Champs Elysées dimanche21 juillet.Inscription en ligne jusqu’au
15 juin sur le site www.lesagri-culteursdanslacourse.com
RAGT Semences invite les agriculteursau 100ème Tour de France
Printemps bioDurant la première quinzaine
de juin, dans toute la France,l’ensemble des acteurs de l’agri-culture biologique se mobilisentpour la campagne nationale d’in-formation et de valorisation desproduits issus de l’agriculturebiologique. En Aveyron, plu-sieurs animations sont propo-sées :- Jusqu'au 15 juin, visite des
caves de Roquefort Papillon etdégustations gratuites de Roque-fort AOP et d'huile d'olive issuede l'agriculture biologique àRoquefort (Infos : 05 65 58 5008),- Samedi 8 juin à partir de
10h, initiation à l 'œnologie,
dégustation de vins en AOPCôtes de Millau en conduite bioet découverte de labour de lavigne à cheval au domaine deBertau à Montjaux (Infos : 05 6558 18 56),- Dimanche 9 juin à partir de
10h, randonnée et marché bio àla Ferme gourmande de Foissac(Infos : 05 65 64 62 71)- Dimanche 9 juin à partir de
14h, portes ouvertes et goûter à laferme en production de Roque-fort AB, veaux sous la mère,agneaux fermiers, fabrication deyaourts à la Ferme de Piquetalenà La Bastide Pradines (Infos : 0565 58 15 04).Lire aussi en page 9.
Lacalm
Les Forces de l'Aubrac et défiléde la Patrouille de France
Maisons paysannes de FrancePermanence
RandonnéeDimanche 9 juin, Courir en
Lévézou propose une randonnéedirection Entraygues (12 km -repas tiré du sac - 8 km). Départ8h place du marché.Renseignements : 06 84 35 11
91.
ENTRAYGUES
ExpositionDu 10 au 22 juin, la salle d’ex-
position de l’office de tourismede Laguiole accueille Jean-MarieNurit et son exposition de pein-tures «L’eau et l’Aubrac». Entréelibre du lundi au samedi de 9h30à 10h et de 14h à 18h.
LAGUIOLE
Fête des BourinesL'association «Les Bourines en
Rouergue» organise un repas-concert samedi 15 juin à partirde 19h30 aux Bourines. Au pro-gramme de cette soirée «Dîner enmusique de patrimoine en patri-moine» : apéritif et buffet avec laCompagnie du P'tit Vélo sur le quaiagricole, concert dans la grangeavec l'ensemble Jean-Luc Amestoyet Gilles Carles, accordéon et gui-tare puis retour en musique vers lacharreterie (repas-concert : 18 €).Réservations : office de tou-
risme du Laissagais : 05 65 70 7130 - [email protected].
BERTHOLENE
Vendredi 14 juin à 20h30,aura lieu dans le bâtiment com-munal de l'ancienne église deSaint-Juéry-le-Château, quelquesjours après son inauguration, uneprojection-débat sur le thème :Maisons du Rougier : Compren-dre pour restaurer.Cette conférence sera animée
par Eric Gross, délégué départe-mental MPF et Laurent Jacque-son (agence «Itinéraires et Patri-moine»).Au programme de la soirée :
• diaporama : présentation dubâti traditionnel du Rougier• conseils sur les matériaux à
utiliser pour restaurer les mai-sons paysannes• débat (auquel participeront
des artisans, des architecteslocaux).Entrée libre.Renseignement : Martine Rou-
quette, déléguée MPF du Rou-gier : 05 65 99 31 84 - www.mai-sonspaysannes-aveyron.fr
Maisons paysannes de FranceSoirée sur le Rougier
Un conseiller de l'associationdépartementale Maisons pay-sannes de France se tient gratui-tement à votre disposition, mer-credi 12 juin de 14h à 17h à laMaison des Services, 24 rueBorelly à Villefranche deRouergue (tél : 05 65 81 48 00),pour toutes informations concer-nant la préservation et la restau-ration du patrimoine rural : mai-sons, granges, fours à pain,
séchoirs, jasses, pigeonniers,caselles, puits, fontaines...Apportez photos, plans oudemandez la visite sur place duconseiller (déplacement payant).Des aides ou des déductionsd'impôt (Fondation du Patri-moine) existent.Renseignements : Éric Gross -
Ortholès 12740 La Loubière ouau 06 77 10 76 15.
Appel à Candidatures de la SAFER Aveyron Lot Tarn (SAFALT)Articles L 143.3 et R 142.4 et R143-11 du Code Rural
La SAFALT projette de rétrocéder ou d’échanger divers biens qu’elle a acquis ou qu’elle envisage acquérir désignés ci-après :Les candidats à l’acquisition de tout ou partie de ces biens devront s’adresser à : SAFALT-Service départemental del’AVEYRON-Carrefour de l'Agriculture-12026 RODEZ.Les candidatures sont à déposer dans le délai de 15 jours à compter de la date du présent avis.NB : En l’absence de mention, les lieux-dits et n° de parcelles sont à consulter à la Mairie
La classification dans un document d’urbanisme est à consulter à la Mairie
Cne de LUNAC - LD : La Borderie - Le Riou- Les Combes- Pesse grande- Puech ganel- Vernhe cave Surface :21 ha 14 a 45 ca Origine : RICARD Jean
Permanence d’Habitatet Développement 12Exceptionnellement la perma-
nence de Villefranche de Rgueprévue lundi 10 juin est reportéeau mercredi 12 juin de 15h30 à17h30, salle de la mairie.
Réunion informationsécurité
Le Conseil général organiseune réunion d'information afin desensibiliser le public, dont lespersonnes âgées, contre les abus,escroqueries et sur la sécurité engénéral, jeudi 13 juin à Ville-franche de Rouergue à 14h,salle de la Madeleine.
VILLEFRANCHE DE RGUE
Fermeturede la MSA MPN
MSA MPN informe sesadhérents que les bureaux d'ac-cueil seront exceptionnelle-ment fermés mardi 18 juin.
Lévézou
Un magasin de produits locaux ?Le CDAVAL organise une journée de rencontre et réflexion sur la
mise en place et le fonctionnement d’un magasin de producteurs. Unevisite du magasin «Au gré des saisons», situé à Ganges (Cévennes),est prévue mercredi 12 juin. Cette journée sera l’occasion de réfléchirà la mise en place de ce type de boutique sur le Lévézou. Contact : CDAVAL, 05 65 70 68 91.
Le Veau d'Aveyron et du Ségalasur Twitter
A quelques jours de ses 20 ans,le Veau d'Aveyron et du Ségalainvestit le réseau social Twitterpour faire parler de lui.Entre histoire des hommes,
démarche collective, construc-tion de la filière et connaissancedu produit,... Le traditionnelVeau d'Aveyron adopte les tweets
et engage unecommunicationconnectée et dyna-mique avec les«Twittos» : lesjournalistes, blog-geurs, consommateurs,... etmême agriculteurs !RDV sur www.twitter.com/@VeauAS
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5
Vie localeet des régions
Dans le cadre de leur forma-tion, des étudiants de BTS Pro-ductions animales au lycée LaRoque ont réalisé une enquêteauprès des collégiens d’Onet leChâteau afin de connaître leurcomportement alimentaire. Ilsont restitué les résultats endirect devant les classes.
Les 32 élèves de BTS PA à LaRoque ont planché cette annéesur l’alimentation, sujet naturel-lement choisi avec la création dela Maison de l’alimentation del’Aveyron qui met en relationtous ceux qui se préoccupent debien manger. Après desrecherches préalables sur lasituation alimentaire dans lemonde, en France, chez les ado-lescents et dans les collèges, lescomportements et le gaspil-lage,... les étudiants ont élaboréun questionnaire.De son côté, une professeur de
sciences et vie de la terre du col-lège public d’Onet le Château,Marie-Pierre Thomas, voulait, envue du projet de rénovation de lacantine, alerter les élèves sur legaspillage alimentaire et connaî-tre l’avis et les souhaits de ceuxqui prennent leur repas tous lesmidis au collège. Parallèlement,elle voulait interroger les élèvessur la mise en place du tri desdéchets à la cantine, déchetscompostés et revalorisés dans lenouveau verger. Ayant connais-sance de l’enquête des étudiantsde BTS PA de La Roque, elle apris contact avec eux pour tra-vailler ensemble sur cette problé-matique. «C’est la première foisque nous travaillons avec le col-lège d’Onet le Château»,explique Chantal Estienne pro-
fesseur des BTS PA. «C’est unenouvelle relation intéressantepour les élèves comme pournous».
Les légumes moinsappréciésAinsi les 32 étudiants de BTS
ont interrogé 257 collègiensdemi-pensionnaires en novem-bre. Puis ils ont épluché, analyséet traité les résultats qui laissentapparaître plusieurs tendances.Concernant l’alimentation engénéral, trois collégiens sur qua-tre prennent le petit-déjeunertous les matins et beaucoup pré-fèrent les repas à la maison plus àleur goût ! Parmi trois menusplus ou moins équilibrés, les étu-diants leur ont demandé leuravis : un sur deux juge très bienle menu le plus équilibré mêmes’ils avouent aimer le plus riché àbase de feuilletés, steak frites etglace ! Ils concèdent que ce sont
les légumes souvent qui sont lemoins appréciés.A la cantine, trois élèves sur
quatre goûtent même les ali-ments inconnus, preuve de leurcuriosité ! Ils préfèrent soit leplat principal, soit le dessert. Demême lors de l’opérationL’Aveyron dans l’assiette, quipermet aux collégiens de dégus-ter pendant une semaine, les pro-duits locaux grâce à l’appui duConseil général, les jeunesapprécient les menus proposés.«Beaucoup ne connaissent pasforcément les produits du dépar-tement et souvent ils disent man-ger sans savoir de quoi se com-pose le menu», rapportent lesétudiants.
«C’est facile de trier !»L’enquête a révélé que les col-
légiens étaient sensibilisés augaspillage alimentaire : seule-ment 94 des 257 élèves interro-
gés disent jeter parfois des ali-ments chez eux, en l’occurencedes légumes, du pain, de laviande. Et à la cantine, 43%disent gaspiller «parfois», 43%«rarement», 6% «systématique-ment» et 8% «jamais». Ils ontopté pour plusieurs solutionsanti-gaspillage : pouvoir choisirentre plusieurs plats, avoir desplats plus à leur goût, avoir lapossibilité de refuser et nonl'obligation de se servir de tout,avoir plus de féculents.
Une grande majorité des collé-giens est sensibilisée au tri ettraitement des résidus alimen-taires. Ainsi les trois quarts esti-ment que le tri des déchets à lacantine est facile.
L’autre test pour les étudiantsde BTS était de présenter lesrésultats de leur enquête devant16 classes du collège. Une mis-sion orale parfois difficile pourcertains qu’ils ont menée du 27
au 31 mai. «La majorité des col-légiens ont bien joué le jeu enposant beaucoup de questions,notamment les classes de 6èmevisiblement très curieuses !»,relatent les étudiants. En effet,l’enquête a révélé que les élèvesde 6ème se différenciaient assezsouvent des autres classes : tousprennent le petit-déjeuner et sontsatisfaits des quantités servies àla cantine. Ils connaissent moinsque les autres l’équilibre alimen-taire et les produits compostableset avaient donc beaucoup dequestions !
Une expériencesatisfaisante«L’enquête a confirmé ce que
nous pensions sur le comporte-ment alimentaire des ados qui nedécoule pas seulement de l’édu-cation mais bien de la façond’être et de réagir des jeunes engénéral», témoignent les étu-diants, très heureux de cette nou-velle expérience. «Ce n’est pasévident de s’exprimer devant uneclasse», sourient-ils, se mettant àla place de leurs professeurs, letemps de la restitution ! Maistous seraient partants pour renou-veler l’expérience !En tout cas, leur professeur,
Chantal Estienne est satisfaite del’expérience et estime que sesétudiants s’en sont très bien sor-tis à l’oral comme dans leur tra-vail d’enquête. De son côté, lecollège d’Onet le Château entre-prend la rénovation de sa cantine.D’ailleurs, l’ensemble du person-nel du collège prendra connais-sance des résultats de cetteenquête jeudi 13 juin.
Eva DZ
BTS Productions animales à La Roque
Les collégiens et l’alimentation
Des écoliers de StJory (31) ont consa-cré deux jours à l’ap-proche artistique enLand’art, artcontemporain quiutilise le cadre et lesmatériaux de la na-ture (bois, terre,pierres, sable...).
En réalisant desœuvres à l’extérieur,les enfants acceptentqu’elles soient expo-sées aux éléments etsoumises à l'érosionnaturelle. À partir duchoix fait par lesenseignants dans lecatalogue d’anima-tions du villagevacances Valrance,les enfants ont éla-boré une créationindividuelle. Sur des carrés dedrap blanc, ont été reproduitesdes feuilles grâce à la techniquede la teinture sur soie. Les élèves ont aussi élaboré
des créations collectives, à partirde la récolte d’éléments naturels,ils ont créé un insecte géant surun socle pour qu’il puisse être
exposé à l’école et une œuvred’art reprenant les préceptes abo-rigènes.Cette classe découverte s’est
appuyée sur les talents artis-tiques de chacun avec la sensa-tion d’avoir fait partager auxenfants un moment créatif et ori-ginal.
MFR Valrance
Land’art au programmeLa MSA a accueilli le Préfet
de l’Aveyron, Cécile Pozzo DiBorgo, dans les locaux du siègesocial à Rodez jeudi 30 mai,répondant à l’invitation duprésident Jacques Bernat.
Mme le Préfet a été reçue parune délégation MSA conduitepar le président, le vice-présidentBernard Cathalo, et le directeurgénéral Jean-Marc Cazals.Au-delà d’une présentation
détaillée de l’organisme de pro-tection sociale et de ses missionsde service public, la rencontre apermis de valoriser l’implicationparticulière de la MSA dans l’ac-compagnement des difficultés dumonde agricole, la recherche del’accès aux droits sociaux pourles plus fragilisés et l’implicationde la MSA sur les territoiresnotamment dans le domaine del’action sociale et de l’offre desoins.La représentante de l’Etat a
également été sensibilisée à l’im-portance de la réorganisationinterne majeure de la MSA, avecla spécialisation des sites, inter-venue récemment dans le prolon-gement des attentes de la puis-sance publique, en valorisant les
efforts des collaborateurs pourassurer au mieux cette évolutiondélicate où la recherche de l’effi-cience de gestion doit se combi-
ner au mieux avec le maintien dela qualité de service aux adhé-rents.
Article MSA
MSA Midi-Pyrénées Nord
Mme le Préfet en visite
Quelques chiffres- Service public de protection sociale couvrant 4 départements :Aveyron-Lot-Tarn et Tarn et Garonne,- 3ème MSA de France (sur 35) par son volume d’activité,- plus d’un milliard d’euros de prestations sociales versées par an,- 5ème MSA de France en coût de gestion,- 4 sites et 10 agences décentralisées,- 650 collaborateurs.
Les responsables de la MSA ont accueilli Mme le Préfet.
Les 32 étudiants de BTS PA de La Roque et leur enseignante, Chantal Estienne.
6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Conseils et techniquede saison
CONSEILS DE SAISONen collaboration avecla Chambre d’agriculture
MaïsLes maïs semés autour des 6-7
mai sont en cours de levée et ont1-2 feuilles. Seuls des maïssemés fin avril ont dépassé lestade 3 feuilles.
Le temps de cette semaine vapermettre de réchauffer les solset d’accélérer le développementdes plantes et surtout il permetenfin de trouver un créneau pourterminer tous les semis qui n’ontpas pu être réalisés.
CéréalesLes stades varient de l’épiai-
son jusqu’au remplissage desgrains pour les orges.
Le climat particulier du prin-temps laisse des cultures parfoisfragiles : l’humidité excessiveau niveau du sol entraîne sou-vent des enracinements superfi-ciels qui pourraient être défavo-rables par la suite si une période
chaude brutale venait à s’instal-ler. De même il conviendra desurveiller la formation desgrains dans les épis en particu-lier en zones hautes car les pas-sages froids que nous avonsconnus sur mai pourraient avoirpénalisé la fertilité des épis.Pour diagnostiquer un accidentà la méiose (gel du pollen), ilfaut attendre 5 à 8 jours après ledébut de la floraison pour obser-ver si les glumes de l’épi s’ou-vrent pour accueillir du pollenextérieur. S’il n’y a que deux outrois épillets ouverts, ce n’estpas grave, par contre si la moitiédes épillets de l’épi ou plus sontouverts, le rendement sera forte-ment diminué. Il n’y a pas d’au-tre moyen plus précoce pourobserver cet accident climatiquesur les cultures.
Muriel SIXConseillère agronomie
CULTURES
Chaque semaine, la Chambred’agriculture présente l’évolu-tion de la pousse de l’herbe surle département grâce aux relevésmétéorologiques de six stations.
Depuis le début de la semaine,on assiste enfin à un redressementdes températures. Toutefois, le re-tard des stades de développementest toujours estimé à 10-15 jours.La fenêtre météo de cette semaine
va permettre la reprise des chantiersde récolte à toutes les altitudes.Pour favoriser le séchage des an-dains, il est conseillé de faucher au-delà de 6 cm.En zone basse, on se situe entre
1000 et 1050°C jour. On est enpleine épiaison de la plupart desparcelles de fauche. Certaines par-celles les plus précoces commencentà fleurir. On peut envisager les pre-miers foins sur sols bien ressuyés.En zone intermédiaire (entre 500
et 700 m), on dépasse les 850°Cjour, ce qui correspond à la pleineépiaison des parcelles les plus pré-coces. Les récoltes en ensilage ouenrubannage ont repris.En zone haute (au-delà de
800 m), on va dépasser les 800°C.
On se situe à peine au début del’épiaison des parcelles les plus pré-coces, avec 15 jours de retard. Lesrécoltes précoces (ensilage, sé-chage) peuvent commencer. Concernant la pousse, on observe
une sérieuse accélération, de l’ordrede 60 m3/ha/jour.
Utiliser un conservateur ?Cette année, les conditions de ré-
colte sont difficiles. De plus, le froidet le manque de luminosité qui per-sistent depuis le début du printempspénalisent la teneur en sucre desfourrages.Les conservateurs permettent
d’accélérer l’acidification dans lesilo et de minimiser les risques defermentation indésirables. Parcontre, ils ne sont pas un palliatif àun fourrage de mauvaise qualité. Ilen existe plusieurs types :- les acides (formique et propio-
nique) se présentant sous forme li-quide ou solide (sels), ils sont à pri-vilégier sur des fourrages à faibleteneur en MS (inférieur à 20%) etpauvres en sucre,- les conservateurs biologiques :
ce sont des bactéries lactiques etdes enzymes. Ils sont plus faciles àutiliser que les acides, mais sontefficaces sur des fourrages ayantde bonnes teneurs en sucres, commeles ray-grass.
Ce bulletin a été rédigé dans lecadre de l'opération «autonomie etsécurisation des systèmes d'exploi-tations à base d'herbe et de par-cours» financée dans le cadre duprogramme Massif Central avecl'appui du Conseil régional de Midi-Pyrénées.
Benoit Delmas, conseiller agronomie - fourrage,
Chambre d'agriculture
Bulletin fourrage n° 12
Enfin un peu de chaleur !
Sommes de températures exprimées en cumul degrés jour
Station météo(altitude)
Situation au 2 juin2013
Situation au 2 juin2012
Moyenne au 2/06sur les 5 dernières
années
Canet de Salars (860 m) 757 953 970Huparlac (860 m) 795 957 990Millau Soulobres (715 m) 853 1059 1102Montlaur (370 m) 1003 1122 1217Salles la Source (578 m) 860 1033 1045Villefranche Rgue (333 m) 1056 1159 1247
La collecte des plastiquesagricoles usagés (bâches d’en-silage, sacs d’engrais de 50 kgvides, films d’enrubannage),des emballages vides de pro-duits fertilisants (big-bags) etdes ficelles et filets se termine.
Communauté decommunes de CamarèsPossibilité aux agriculteurs qui
le souhaitent d’apporter directe-ment les plastiques à la déchette-rie de la Communauté de Com-munes de Camarès, route deSylvanès, jusqu’au vendredi 7juin inclus, le lundi matin de7h45 à 12h, le mercredi et le ven-dredi de 13h30 à 17h30.
Communauté decommunes du paysBelmontaisPossibilité aux agriculteurs qui
le souhaitent d’apporter directe-ment les plastiques à la déchette-rie jusqu’au 8 juin inclus leslundi et mercredi de 14h à 18h etsamedi matin de 9h à 12h.
Canton de Saint-SerninSaint-Juéry au hangar CUMA
de Farret jusqu’au 9 juin inclus(Thierry Roques).Saint-Sernin à la déchetterie de
10h à 12h le lundi, de 14h à 16hle mercredi, et de 8h30 à 12h lesamedi, jusqu’au 8 juin inclus(SMICTOM M. Thuries).
CornusJusqu’au 8 juin inclus à la
déchetterie, le lundi et le jeudi de
14h à 17h et le samedi de 9h à12h (Frédéric Paul).
Castelnau Pegayrols Jusqu’au 9 juin inclus à proxi-
mité de l’ancienne déchargeBaleyro, route de Montjaux (GuySoulie).
Vabres l’AbbayeJusqu’au 9 juin inclus au silo
d’UNICOR - rond point route deSaint-Izaire (Serge Bousquet -UNICOR).
Saint VictorJusqu’au 9 juin inclus sur le
terrain à côté du four à chaux(Daniel Douls - St Rome deTarn).
MillauJusqu’au 9 juin inclus au
magasin Point Vert - UNICOR auCap du Crès (Thierry Fages -UNICOR).
St Georges de LuzençonJusqu’au 9 juin inclus à la zone
de Vergonhac, à 100 m de ladéchetterie (Bernadette Cros).
Montjaux Jusqu’au 9 juin inclus sur le
parking de la salle des fêtes(Alain Boudes ou mairie).
FondamenteJusqu’au 9 juin inclus à l’em-
branchement de la gare au dépôtde graviers (Joël Lebrou).
St-IzaireJusqu’au 9 juin inclus sur le
parking à côté de la salle desfêtes (Guillaume Pessayre).
Saint-Rome de CernonJusqu’au 9 juin inclus, place de
la gare, ancien silo de la coopéra-tive (Rolland Aubeleau).
La CouvertoiradeJusqu’au 9 juin inclus sur l’ex-
ploitation de M. Nazon à La Bla-quererie (M. Nazon).
BroquièsJusqu’au 9 juin inclus, place
sous la Poste (mairie).
Lestrade et ThouelsJusqu’au 9 juin inclus derrière
la salle polyvalente (SébastienPoujol).
Saint-Jean Saint-PaulLundi 10 juin parking du cime-
tière de Saint Jean d’Alcas(Marie-Thérèse Foulquier).Les communes intéressées par
une collecte de plastiques agri-coles peuvent contacter leCDASA : 05 65 98 16 00
Cassagnes BégonhèsJeudi 13 juin à la déchetterie
de Salmiech de 9h à 12h et de14h à 16h30 pour les communesd’Arvieu (Christian Gaubert),Cassagnes Bégonhès (Jacky Del-mas), Salmiech (Pierre Bouzat),Comps la Grand Ville (Jean-PaulCadars) et Auriac Lagast DanielLatieule).
Source Chambre d’agriculture
Plastiques agricoles
La collecte se termine
Céréales, herbe, maïs
Le 11 juin, venez fairele point
La campagne céréales entamesa dernière ligne droite, à unepériode charnière pour l’exploi-tation des prairies et la campagnemaïs commence dans un contextedifficile. Un point d'étape s'im-pose ! Pour ce faire, la Chambred’agriculture et Arvalis Institutdu Végétal proposent à toutes lespersonnes intéressées une ren-contre sur la plate-forme d’essaiscéréales d’Arvalis à Camjac,mardi 11 juin à 14 h.
Régis Hélias (Arvalis Institutdu Végétal), Muriel Six et BenoitDelmas (mission agronomieChambre d’agriculture) inter-viendront lors de cette rencontre,au cours de laquelle seront abor-dés les points suivants :- zoom sur le contexte clima-
tique de l'année : comment situerla campagne, quel impact lamétéo a-t-elle eu sur la physiolo-gie et l’état actuel des cultures,aussi bien pour les céréales, quepour l’herbe et le maïs. L’effetdes températures sur le cycle des
cultures sera expliqué de mêmeque l’impact de la pluviométrieou encore du rayonnement. Ils’agira de comprendre quellespeuvent être les conséquencespour les semaines qui viennent etles éventuelles adaptations à réa-liser.- visite de la plate-forme et des
principaux essais en place, àsavoir les dispositifs de compa-raison de variétés orges et triti-cales. C’est maintenant qu’il fautse préoccuper des variétés à met-tre en place pour l’année pro-chaine !- point sur la gestion des
intrants sur les cultures, en parti-culier en céréales : densité desemis, gestion des mauvaisesherbes, pilotage de la fertilisationazotée, phospho-potassique ousoufrée, protection contre lesmaladies…(Accès à la plate-forme : dans
le sens Baraqueville - Naucelle-Gare, au lieu-dit Radamax, pren-dre le chemin à droite juste avantle pont de la voie ferrée).
La visite de la plate-forme permettra notammentd'observer les essais variétaux d'orges et de triticale(photo archives : visite 2009)
Avec 11 médailles d'or, 9 enargent et 7 en bronze, les pro-ducteurs et les entreprisesagroalimentaires de l'Aveyronont particulièrement brillé lorsde l'édition 2013 du concoursgénéral agricole au SIA àParis. Ils ont reçu leur distinc-tion lundi 3 juin à Rodez.
L’Aveyron est réputé pour sesproduits de qualité, chaqueannée, producteurs et entreprisesdu département aiment les mettreà l’épreuve à l’occasion duconcours général agricole quirécompense le savoir-faire fran-çais à l’occasion du Salon del’agriculture à Paris. Pour l’édi-tion 2013, ils étaient une nou-velle fois nombreux à participerdans diverses catégories : fro-mages, charcuteries, vins,liqueurs,...
La Chambre d’agriculture aorganisé une cérémonie pourrécompenser les 27 lauréats (11en or, 9 en argent et 7 en bronze).«Etre au Salon de l’agricultureest important pour faire connaî-tre notre département mais aussipour rassembler les représen-tants du monde économique etpolitique sur notre stand quenous tenons en partenariat avecle Conseil général», a soulignéJacques Molières, président de laChambre d’agriculture. «Nousformons une grande famille quitravaille à la promotion des pro-
duits agricoles du département»,complète-t-il avant de conclure :«la force de l’agriculture avey-ronnaise est sa diversité, la parti-cipation de nombreux produc-teurs et d’entrepri- ses à ceconcours reconnu est l’occasionde montrer cette diversité et laqualité de l’offre de produits».
Pour l’édition 2013, 27lauréatsLes producteurs lauréats
constatent en effet un regain d’in-térêt des consommateurs pour lesproduits primés lors du concoursgénéral agricole. «Ils bénéficient
d’une audience nationale etmême au-delà avec un affichagetrès marqué sur les produits.C’est indéniablement un atout»,témoignent certains. Une médail-le obtenue sur ce concours est eneffet considérée comme un gagede sécurité et de qualité par lesconsommateurs.Le Conseil général, partenaire
de la Chambre d’agriculture auSalon de Paris, a tenu lui aussi àféliciter ces lauréats, par la voixde Jean-Claude Anglars, prési-dent de la commission agricole :«Cette initiative permet de rap-peler l’excellence aveyronnaise àpartir de l’agriculture, de
l’agroalimentaire, deux forceséconomiques de notre départe-ment».
Selon lui, chaque année, lesparticipants au concours amélio-rent leur présentation. «Nous fai-sons confiance à notre partenairequ’est la Chambre d’agriculturepour maintenir la présence dudépartement lors de ce salonparisien. L’Aveyron est souventperçu comme une région, c’estune originalité à maintenir. Noussommes prêts à renouveler cepartenariat qui a du sens pourl’Aveyron, pour son agricultureet son économie», a conclu lereprésentant du Département.
Eva DZ
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7
Actualité départementale
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AGRICOLE - INDUSTRIEL - COMMERCIAL - PARTICULIERParc artisanal de Malan
12510 OLEMPS Tél. 05 65 68 63 87
Le concours départementaldes vins à Candas, communede Montjaux, s’est déroulésamedi 1er juin. Deux produitsont reçu les citations du jury,présidé par Pierre Carayon,restaurateur renommé de StSernin sur Rance.
Pour cette nouvelle édition , leconcours départemental des vinsa mis en compétition 37 vins dudépartement issus des cinqvignobles de qualité présents enAveyron : les AOP Marcillac,Côtes de Millau, Estaing etEntraygues le Fel et l’IGP vinsde pays de l’Aveyron.
Les deux organisateurs, l’asso-ciation La grappe d’or et laChambre d’agriculture, profitentde ce rendez-vous pour mettre àl’honneur les vins du départe-ment et récompenser les effortsdes viticulteurs vers toujours plusde qualité. Cette année, 12 pro-fessionnels ont choisi de mettreen compétition leur vin, coopéra-tives ou individuels.
Citations pour deuxproduitsPlusieurs catégories étaient en
concours : Marcillac AOC (rosé,rouge et rouge fût de chêne),Côtes de Millau AOC (blanc,rosé, rouge et rouge fût dechêne), IGP Aveyron (rosé et
rouge), ratafia (blanc, rosé,rouge) et Estaing (blanc et rosé).Le jury composé de profes-
sionnels, viticulteurs, œno-logues, techniciens mais aussid’amateurs, a eu du mal à dépar-tager les produits, preuve de laprogression des vins produitsdans le département. Pour lesaider dans leur jugement, ils ontbénéficié des conseils de PierreCarayon, président du jury. Cerestaurateur de St Sernin surRance a repris l’hôtel restaurantfamilial en 1975 qu’il a agrandiet rénové au fil des années. Sonétablissement est particulière-ment réputé pour les conseilsd’accords entre mets et vins. Il ad’ailleurs reçu plusieurs distinc-tions à ce sujet : 2éme prix ex-
aequo du concours régionalMidi-Pyrénées des meilleurescartes de vins (rapport qualité-prix) organisé par AmericanExpress et le guide Hubert,admission dans la prestigieuse«Jurade de St Emilion» pour sesconnaissances sur les cépages etles vins,...
Ensemble ils ont donné lescitations à deux produits à Can-das : le Ratafia rouge de la Distil-lerie Laurens et le Côtes de Mil-lau AOC blanc de la coopérativearboricole et viticole Pays deMillau (cuvée Peysir).
PalmarèsCôtes de Millau AOC - roséMédaille d’argent au Domaine
la Cardabelle (Delphine Meljac)à Rivière sur TarnCôtes de Millau AOC - rougeMédaille d’or à la CAV Pays de
Millau Cuvée Montrozier àCompeyreMédaille d’argent au Domaine
du vieux noyer (Portalier) cuvéeDomaine du vieux noyer àRivière sur TarnCôtes de Millau AOC - rouge
fût de chêneMédaille d’or à la CAV Pays de
Millau cuvée collection à Com-peyreIGP Aveyron - roséMédaille d’argent au Domaine
Pleyjean (Sandra Lemoine)cuvée des 4 vents à MartielIGP Aveyron - rougeMédaille d’or au Domaine
Pleyjean (Sandra Lemoine)cuvée César à MartielMarcillac AOC - roséMédaille de bronze pour Les
Vignerons du Vallon cuvée Tra-dition à ValadyMarcillac AOC - rougeMédaille d’argent pour Les
Vignerons du Vallon Domaine deLadrecht à ValadyMédaille d’argent au Domaine
de la Carolie (Joël Gradels) àValadyMarcillac AOC rouge fût de
chêneMédaille d’argent au Domaine
Laurens (Laurens) cuvée de Flarsà Clairvaux.
Eva DZ
Concours départemental des vins à Candas
L’Aveyron a des vins de qualité...
Le président du jury fait part de ses impressionsLes lauréats (photos Chambre d’agriculture).
Concours général agricole
...et des produits reconnus
Une partie des lauréats duconcours général agricole,avec Jacques Molières,président de la Chambred’agriculture et Jean-Claude Anglars, présidentde la commision agricoledu Conseil général.
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8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Actualitéde la semaine
Les agriculteurs craignaientla sécheresse et la chaleur, maisc’est la pluie et le froid quifrappent. La plupart des cul-tures sont touchées par ce cli-mat qui retarde la végétation,crée des aléas économiques.L’élevage est lui aussi victimedu ralentissement de larepousse de l’herbe. D’où descoûts supplémentaires en ali-ments composés. Les coûtsdéfinitifs ne sont pas encoreconnus. Revue des différentesactivités agricoles aux prisesavec un climat d’exception.
Le rendement en colzadans le bas de lafourchette«La production d’oléagineux
devrait accuser une baisse sensi-ble pour la campagne 2012-2013», estime André Pouzet,directeur du Cetiom (instituttechnique de la filière). Elle souf-fre de la météo, depuis la séche-resse en fin d’été 2012, lors dessemis, jusqu’aux pluies abon-dantes du printemps, principale-ment dans le grand Est. Lemanque d’ensoleillement actuelgêne la floraison du colza. «Lescultures de colza d’hiver ontsouffert des aléas climatiques,depuis le semis : les conditionssèches jusqu’à la fin du mois deseptembre ont entraîné desretards à la levée et beaucoupd’irrégularités de peuplement.Par la suite, le contrôle desadventices a été très difficile etau printemps, l’excès de pluvio-métrie et le manque d’ensoleille-ment ne permettent pas d’envisa-ger un rattrapage en fin de cycle.Du coup, le rendement, qui sesituait depuis deux ans à unniveau historiquement élevé,autour de 34 quintaux par hec-tare, pourrait se rapprocherd’une moyenne basse, autour de30 quintaux par hectare». Cettechute attendue, d’environ 10 %,n’écarterait toutefois pas le colzade sa fourchette décennale. Ellele situerait en limite inférieuredes 30 à 35 q/ha constatés depuisdix ans. «En ce qui concerne letournesol, les surfaces sont enaugmentation par rapport à l’andernier, mais les conditionsfraîches et humides de ce prin-
temps ne permettent pas undémarrage rapide de la végéta-tion, et les cultures sont particu-lièrement sensibles à la préda-tion par les oiseaux», ajouteAndré Pouzet.
Inquiétude pour le maïsnon semé«Pour les quelque 80 % de sur-
faces semées en maïs, il n’y a pasd’inquiétude à ce stade», juge-t-on à l’AGPM (Association géné-rale des producteurs de maïs). Lechiffre est assez proche de celuiobservé l’an dernier. D’aprèsl’indicateur Céré’Obs de Fran-ceAgriMer au 17 mai, les semisde maïs grain atteignent 81 % ensemaine du 6 mai, contre 79 % àla même époque en 2012. Lestade 5 à 6 feuilles est atteintpour les cultures les plus avan-cées. À cause du froid, certainespeuvent sembler pâlichonnes.«Ce n’est pas grave : la plante vitencore sur les réserves de lagraine, explique-t-on à l’AGPM.Attention toutefois dès le stade 7feuilles, de meilleures conditionsde température et d’ensoleille-ment seront nécessaires». La plusgrosse inquiétude vient du maïsnon semé. Dans le Sud-Ouest, dusud de l’Aquitaine aux côteauxde Midi-Pyrénées, cela concernelocalement 50 % des surfaces.
Les travaux de préparation desemis ne sont parfois même pasréalisés. Même souci dans cer-taines zones en Rhône-Alpes,particulièrement les Dombes, laBresse, où moins de la moitié dessurfaces sont ensemencées. «Vule besoin de ressuyage des sols, ilfaudra attendre, au mieux, finmai pour terminer les semis.Cela pose des problèmes enterme de rendement. Il faut aussienvisager un changement de pré-cocité. D’où des inquiétudesconcernant la disponibilité ensemences».
Céréales d’hiver : quelimpact du manque desoleil ?«L’état des cultures céréalières
est plutôt flatteur, rassure Jean-Charles Deswarte, chez Arvalis.Il y a bien un déficit d’ensoleille-ment ces dernières semaines, quinuit à la photosynthèse, maisaucun stress azoté ou hydrique».Dans la majorité des régions, ledéveloppement a pris du retard etla montaison est particulièrementlongue. Le manque de rayonne-ment n’arrange pas les perspec-tives de croissance des cultures.Mais le risque le plus élevéconcerne la «méiose pollinique»,un stade crucial de la plante.
Cette phase de la montaison esten cours dans le Bassin parisien.«En cas de rayonnement trop fai-ble à la méiose pollinique, la fer-tilité du pollen chute, explique lespécialiste. Le résultat est un
manque de grains par épis. Celane peut être vérifié qu’après lafloraison». Un tel phénomènedemeure rare. Il s’est produit à lafin des années 80, avec, à la clé,des rendements en baisse dequelques pourcents à plus de lamoitié.
Les éleveurs de bovinsremettent les animauxdans les bâtiments«Dans les races à viande, la
mortalité des jeunes veaux aug-mente», explique Pierre Cheva-lier, président de la Fédérationnationale bovine (FNB). Lesconditions météorologiquesanormales ont des conséquenceslourdes sur la tenue des élevagesdans toute la France. Avec lefroid et l’humidité, les veauxmeurent d’hypothermie s’ils sontà l’extérieur. La mortalité desanimaux est plus forte cetteannée qu’une année normale.«Les éleveurs ont mis les ani-maux à l’herbe depuis deux outrois semaines. Avec les tempéra-tures basses, certains les ont ren-trés à nouveau à cause du froid etde la pluie», précise Guy Her-mouët, vice-président de la FNB,le 23 mai. C’est le cas en Cor-
rèze, comme l’explique PierreChevalier, mais aussi dans d’au-tres zones d’élevage (Bourgogne,Pays de la Loire, Cantal, Avey-ron….).
Le mauvais climat a aussi desconséquences directes sur lapousse de l’herbe. En premierlieu, c’est la quantité d’herbe quiest touchée. «Les pâturages sontsous l’eau : la pousse de l’herbeest ralentie», constate PierreChevalier. À court terme, certainséleveurs qui ont mené les ani-maux en altitude sont obligés deramener des fourrages à cause dudéficit de production d’herbe desprairies. Si les professionnelsprécisent que la quantité d’herbeproduite pourrait être rattrapéepar une amélioration des condi-tions climatiques, la qualité, elle,sera altérée durablement. «Lepiétinement des animaux enfouitl’herbe et la mélange avec de laterre», explique Guy Hermouët.La qualité nutritionnelle estaffectée et cela se manifeste chezles animaux par des diarrhées.Concernant la production deviande proprement dite, «il n’yaura pas de pertes», précise Guy
Hermouët. En revanche, il y aurades retards sur les vêlages duprintemps prochain et des consé-quences sur le renouvellement ducheptel reproducteur.
Une collecte laitière enbaissePour les producteurs de lait, la
météo commence aussi à peser.Pendant les deux premièressemaines d’avril, la collecte fran-çaise était de 8% inférieure àcelle de 2012, selon les chiffresdu sondage lait de vache de Fran-ceAgrimer. Elle remonte peu àpeu depuis : entre le 6 et le 12mai, elle était 2% moins élevéequ’à la même période l’annéedernière, avec de grosses dispari-tés régionales : en Aquitaine etdans tout le sud de la France, elleétait toujours 9% plus basse.
«On assiste à une pousse del’herbe moins bonne avec unevaleur alimentaire moindre. Onva avoir une collecte laitière enbaisse», constate Thierry Roque-feuil, éleveur dans le Lot et prési-dent de la Fédération nationaledes producteurs de lait (FNPL).«On ne peut pas travailler dansles champs à cause de l’eau, niramasser les fourrages. Il faudra
Retard de la végétation, aléas économiques, ralentissements
Les mille et une conséquences du
Les chantiers de récoltes de fourrages ont démarré dans tout l’Aveyron.
Maïs en cours de levée, vers Les Farguettes, entre Rodez et Rignac (photo Chambre d’ag.)
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9
Actualitéde la semaine
de la repousse de l’herbe
désordre climatique
continuer d’alimenter les ani-maux avec des céréales achetées,ça va renchérir le coût de pro-duction», explique-t-il.Le constat est le même pour le
lait de chèvre, alors que la filièreattendait le printemps pour relan-cer la production. «On espéraitavoir un fourrage de qualité pourfaire repartir la collecte laitière àla hausse. Mais le fourrage estmauvais, la valeur nutritionnelleest moins bonne à cause de l’ex-cès d’eau. Et normalement àcette saison, la totalité des four-rages sont récoltés : là on en estqu’à la moitié», se désole JackySalingardes, président de laFédération nationale des éleveursde chèvres et éleveur dansl’Aveyron.
Fruits et légumes : lesproductions accusent unretard de 2 à 3 semainesLes productions de fruits et
légumes accusent un retard dedeux à trois semaines en raisondu mauvais temps et pour cer-taines, la saison est déjà compro-mise par endroit, affirment lesproducteurs contactés.«Ce n’est pas encore la catas-
trophe mais il y a de quoi s’in-quiéter au regard des prévisionsmétéo pour les semaines àvenir», résume Emmanuel
Demange, directeur de la Fédéra-tion des producteurs de fruits etlégumes (FNPF), qui «espère for-tement le retour du beau tempspour éviter les risques» de perte.Pour le moment, affirme-t-il,avant de refaire le tour des adhé-rents, au lendemain d’une Pente-côte détrempée, «on a 15 jours àtrois semaines de retard». Pour lemelon par exemple, les planta-tions ont eu lieu en temps voulu,mais le «cycle végétatif estretardé dans tous les bassins deproduction», prévient BernardMiozzo, responsable de l’inter-profession qui espère quandmême un relèvement des tempé-ratures dans la quinzaine. «C’estclair que si ça dure 15 jours deplus ça va devenir catastro-phique». Sa crainte n’est pas un«choc de production», mais undécalage de récolte qui amèneraitla grande distribution à s’appro-visionner chez les voisins(Maroc, Espagne) à prix cassés.Dans le Sud, les précipitationsrécentes n’ont guère eu de consé-quence dans l’Hérault ou dans leGard, où commence la récolte decerises avec 15 jours de retard,indique un producteur, LaurentDucurtil. Mais la cerise n’a pasdémarré dans le Vaucluse,indique André Bernard, présidentde la FDSEA du département. Etles «très grosses pluies en finsemaine dernière retardent la
mise en place des culturescomme les tomates, les semis demaïs et de tournesol», ajoute-t-il.Les professionnels redoutentd’autant l’apparition de maladiesdans la région. C’est déjà le casde vignobles dans le Var, attaquéspar les champignons. Plus aunord, ce sont les cultures sousserre qui sont gravement pénali-sées par le manque de lumière etde chaleur : producteur deconcombres près d’Orléans,Jean-Pierre La Noué estime à«environ 30%» le déficit de saproduction et à au moins autantcelui des consommateurs sur lesproduits de saison : asperge,fraise ou tomate... «On utiliseplus de chauffage pour moins dela moitié de production»,explique-t-il, alors qu’il a «unebonne vingtaine» de travailleurssaisonniers. Selon lui, «c’est pra-tiquement cuit pour la récolte deprintemps».
Pour la viticulture, lire en pagesuivante.
Les troupeaux Aubrac n’avaient plus transhumé dans la neige depuis de nombreusesannées ! (photo : Jean-Denis Auguy).
Dans la vallée du Tarn, les cerises accusent un gros retard : en année normale, elles sontdéjà bien mûres et prêtes à cueillir (photo Chambre d’agriculture).
Printemps à la ferme
Dernier week-endd’animations
Depuis le 14 avril,plusieurs exploita-tions du départementparticipent à l’opéra-tion Printemps à laferme du réseau Bien-venue à la ferme. Cedimanche 9 juinmarque le dernierjour de cette opéra-tion portes ouverteschez les agriculteursengagés. Cinq rendez-vous sont program-més à Almont les Ju-nies, Port d’Agrès,Foissac, Florentin laCapelle et La BastidePradines. Faites votrechoix !
Pour la deuxièmeannée, le réseau Bien-venue à la ferme del’Aveyron s’associe àl’opération nationalePrintemps à la fermequi permet au grandpublic de s’échapper à la ferme,le temps d’une journée ou d’uneaprès-midi. Visites d’exploita-tions, marché et repas fermiers,randonnées, dégustation et goû-ter sont ainsi proposés dans 14fermes, des animations guidéespar les agriculteurs soucieux departager leur savoir-faire et leurpassion.
Beau succès auprès desvoisins !Cette opération a démarré le
14 avril et s’achève ce dimanche9 juin avec cinq adresses àdécouvrir (lire encadré). Le pre-mier bilan est positif bien quedépendant de la météo du prin-temps pas toujours clémentepour ce type de découverte. Valé-rie Veyre, membre du réseauBienvenue à la ferme, égalementprésidente de l’association com-merciale issue du réseau, a orga-nisé trois rendez-vous sur sonexploitation dont le dernier cedimanche 9 juin. Le premierautour d’un marché avec des pro-
ducteurs, le deuxième avec unerandonnée botanique et le der-nier autour du folklore avec unrepas sur réservation. «Cetteopération fonctionne très bienauprès des locaux. Nousaccueillons ainsi de nombreuxvoisins curieux de visiter nos ins-tallations et de goûter aux pro-duits du coin. C’est aussi unebonne promotion puisque lesanimations sont gratuites, seulela restauration est payante. Çapermet de passer un bon momenten famille, à l’air libre !»,résume l’agricultrice.Et l’opération semble séduire
puisque les visiteurs ont été inté-ressés par les animations propo-sées. «C’est seulement ladeuxième année que nous orga-nisons cette opération en Avey-ron, il faut un peu de temps pourque les gens la connaissent etnous espérons quelques retom-bées pour les produits de nosexploitations», conclut ValérieVeyre.
Eva DZ
Cinq fermes à découvrirce dimanche
- Almont les Junies chez Alain Rouquette et Claude Tabeyse auxGranges d’Eyniès, 05 65 64 02 21 - 06 87 76 59 05 [email protected]’après-midi : visite de la ferme et du robot de traite, les outils etmatériels anciens, les danses traditionnelles- Port d’Agrès chez Guilhem Reynes à la Ferme de la Basteyrie, 0682 45 15 64 [email protected]’après-midi : visite de la ferme et de l’atelier, randonnées, casse-croûte possible sur place avec produits fermiers- Foissac chez Bernard Calmels à la Ferme gourmande, 05 65 64 6271 - 06 81 78 17 49 [email protected] la journée à partir de 9h : visite de la ferme, randonnée libresur plusieurs circuits fléchés au départ de la ferme, marché fermierbio avec restauration, repas sur réservation (15 euros/adulte, 10euros/enfant)- Florentin la Capelle chez Valérie et Lucien Veyre à la Ferme desCapellous, 05 65 44 46 39 - 06 89 03 91 97 [email protected] la journée : visite de la ferme et des ateliers pédagogiques,groupe folklorique, repas fermier le midi sur place (17 euros)- La Bastide Pradines chez Béatrice et Francis Arnal à la Ferme dePiquetalen, 05 65 58 15 04 - 06 19 28 42 52 [email protected]’après-midi : visite de la ferme et des troupeaux, goûter possiblesur place
Pour plus d’infos sur le Printemps à la ferme : http//www.printemp-salaferme.com
Photo Bienvenue à la ferme.
10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Actualitéde la semaine
Le Plan Collectif de Restruc-turation (PCR) du VignobleSud-Ouest vient d’être mis enplace. Il permet aux viticul-teurs d’obtenir un montantd’aide garanti pendant 3 ans(2013-2015), avec des avances.Les dossiers doivent être dépo-sés avant le 30 juin.
Le plan repose sur un engage-ment triennal de plantations àréaliser pendant 3 campagnes (àpartir de 2012-2013). Le vigne-ron présente un programme pources 3 années même s’il necompte pas planter chaque année.Cela doit être fait dès 2013, sansattendre d’avoir planté, et enincluant les arrachages de 2013-2014.Les demandes d’aide à la
restructuration, qu’elles soientindividuelles ou inscrites dans lecadre du PCR, doivent être dépo-sées dans un dossier uniqueauprès de la structure locale deréférence, à savoir pour l’Avey-ron : GIE des Vignerons Gailla-cois (conseil possible par laChambre d’agriculture d’Avey-ron) Tél. 05 63 57 15 40.
Conditions de plantationLes surfaces plantées prima-
bles sont celles retenues parFrance AgriMer après mesurage,donc pas forcément celles décla-rées au CVI. Le calcul à effec-tuer : nombre de plants utilisés xécartement entre rangs x écarte-ment entre pieds.
Les surfaces d’aide demandéepar campagne sont : - minimum : 10 ares d’un seul
tenant- maximum : 6 hectares (aides
individuelle + collective cumu-lées) ; pour les GAEC, la superfi-
cie peut être multipliée par lenombre d’exploitations regrou-pées, dans la limite de 3.Les plants utilisés doivent être
certifiés et figurer comme tels surles bulletins de transport.Conformément à la réglemen-
tation communautaire, le verse-ment de l’aide impose le respectdes règles de la conditionnalitépendant les 3 années civiles quisuivent, et oblige donc de dépo-ser chaque année, pendant 3 ans,un dossier de déclaration de sur-faces (dossier PAC) en DDT.
Garanties bancaires• Restructuration indivi-
duelle :- Sans demande d’avance,
aucune garantie demandée- Avec demande d'une avance
facultative d'un montant de 4 080€/ha, sur les parcelles plantéesen 2012-2013, il faut déposer unecaution bancaire de 4 488 €/ha.
• Restructuration collective :- Les garanties obligatoires : 1) la garantie qui rend possible
le paiement systématique d'uneavance de 4 080 €/ha pour lesplantations de chacune desannées d'engagement est égale aunombre d'hectares engagés dansle plan pour les 3 ans x 4 488 €2) La garantie de bonne fin qui
assure la bonne exécution de l'en-gagement est égale au nombred'hectares engagés dans le planpour les 3 ans x 1 200 €.
- La garantie optionnelle :Sur les parcelles plantées en
2012-2013 avec des droits prove-nant d'un arrachage postérieur au1er août 2008 et ayant bénéficiéd'un contrôle préalable à l'arra-chage, il est possible de deman-der à bénéficier d'une avancecomplémentaire facultative d'unmontant de 3 825 €/ha à condi-tion de déposer une caution com-
plémentaire distincte de 4 208 €/ha.
Pièces à fournirEn 2013, le dossier annuel
devra contenir :• l’engagement triennal en
PCR1 SO (le cas échéant) pourles campagnes 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015 (avec ou sansplantation 2013)• la demande d’aide à la
restructuration pour la campagne2012-2013• la déclaration préalable à l’ar-
rachage de la campagne 2013-
2014 : afin de pouvoir bénéficierde l’indemnité de pertes derecettes, les parcelles à arracherentre le 1er août 2013 et le 31 juil-let 2014 doivent obligatoirementfigurer dans le dossier 2013 demanière à réaliser les contrôlespréalables à l’arrachage.
Avant le 30 juin• Restructuration indivi-
duelleDossier avec demande
d’avance avant le 30 juinDossier sans demande
d’avance avant le 31 juillet• Restructuration collective
avant le 30 juin.Dans le cas d’une adhésion au
plan collectif, une cotisation est àrégler à l’ordre du Comité deGestion du Plan Collectif deRestructuration du bassin viticoleSud-Ouest : 60 € par dossierpour les 3 ans du plan, + 50 €/had’aide demandée chaque année.
Le dossier sera considérécomme complet après dépôt descautions bancaires (anticiper ledélai d’attribution). Tout dossierreçu après la date limite nepourra être présenté qu’enrestructuration individuelle, avecpénalités de retard.
Source Comité de gestion du Plan Collectif de Restructuration
du Bassin Viticole Sud-Ouest
Vignobles du Sud-Ouest
Nouvelles aides pour la restructurationavant le 30 juin
Les actions éligiblesFace à la météo, les viticul-
teurs ne sonnent pas encorel’alarme, mais font état d’unretard indéniable. «À ce jour,nos adhérents ne nous remon-tent pas de problème particulier.En l’absence de températuresélevées, les précipitations nesont pas problématiques pourles vignes. L’étape de la florai-son sera cruciale», a indiqué laConfédération des coopérativesvinicoles de France (CCVF) endate du 23 mai.Même constat en Aveyron.
Pour Karine Scudier, conseillèreviticole à la Chambre d’agricul-ture, les températures fraîchesn’ont eu à ce jour, aucune consé-quence sur les vignobles avey-ronnais : «certes nous n’obser-vons pas le même développe-ment que d’habitude et lesvignes accusent un retard d’unedizaine de jours mais qui pourraêtre rattrapé en cours de saisonestivale». Ce retard est de plusvariable selon l’exposition desvignes. «Les vignes sont à peuprès à un ou deux stades demoins que d’habitude».De même l’excès d’eau n’a
fait aucun tort à la vigne. Lestempératures fraîches ontretardé la croissance et ont sur-
tout empêché le développementdes maladies. «Tant que les tem-pératures restaient basses, l’ex-cès d’eau ne nous a pas gênés».Pour les semaines à venir, les
viticulteurs espèrent des tempé-ratures plus favorables sans êtreexcessives afin que la poussedes feuilles ne soit pas tropimportante : «Nous espéronsque la météo sera clémente pen-dant la floraison, moment cru-cial pour la vigne et que lesmois de juillet et d’août serontchauds sans être trop secs»,explique la technicienne.Jusqu’alors les vignobles
aveyronnais ont été épargnés parle gel : «c’était parfois limite surMarcillac et Millau fin avrilmais aucun dégât n’a étéconstaté», poursuit Karine Scu-dier. De même les orages degrêle, qui avaient endommagécertaines vignes en 2012, n’onteu aucune conséquence cetteannée.«Les vignes sont belles, sans
signe de maladies, nous espé-rons que la suite de la saisonsera favorable avec des ven-danges qui devraient démarrerfin septembre», conclut la tech-nicienne.
Eva DZ
Situation climatiqueUn petit retard sans
alarme !
Le soleil a fait son retourpour la fête de la brebisdimanche 2 juin à Réquista.Pour sa 17ème édition, ce ren-dez-vous traditionnel, festif,populaire a accueilli des mil-liers de visiteurs venus célébrerla reine du premier cantonmoutonnier de France.
Tout a bien commencé endébut de matinée devant le mar-ché ovin de Réquista pour ledépart de la Ronde des brebis. Larandonnée a ainsi accueilli 580marcheurs, partis à la découvertede la vallée du Tarn avec unepause gourmande sur une exploi-tation à Lincou. Car plus que dufolklore, la fête de la brebis seveut un moment d’échange entreagriculteurs et grand public, voi-sins ou des départements alen-tours, autour de la productionphare locale : la brebis.
Le maire, Eric Bula, résumebien l’authenticité de l’événe-ment : «La fête draine des habi-tants de tout le canton et de toutela région qui peuvent ainsi toutapprendre de l’élevage ovin.Nous faisons la démonstrationd’une activité qui a su se moder-niser, qui attire de jeunes famillesdans nos villages et contribuentdonc à la vie dans nos cam-pagnes». Il ajoute : «Noussommes à l’épicentre de laviande ovine avec le marché heb-domadaire et nous tirons notreéconomie du Roquefort, produitphare grâce aux nombreusesexploitations et aux deux usinesinstallées à Réquista».
Autour de cet «or blanc», quifait tourner l’économie locale,l’élu de Réquista est heureux devoir réunies toutes les forcesvives du territoire (commerçants,artisans, associations locales,...) :
«Chaque année, nous rendonshommage à la brebis et auxfemmes et aux hommes qui l’en-tourent, pour tout ce qu’elle nousapporte».
Poumon économique dela régionDe même les élus locaux ont
félicité les bénévoles de l’asso-ciation pour la réussite de cette17ème édition de la fête de la bre-bis. Daniel Nespoulous, conseil-ler général, a déclaré ouverte lasaison estivale ! Régis Cailhol,conseiller régional a relevé lecaractère optimiste de la fêtepour le moral des agriculteurs etde l’ensemble des habitants :«C’est important de maintenircette fête d’une filière qui repré-sente le poumon économique denotre région».Le sénateur Alain Fauconnier
se veut «optimiste pour l’avenirde nos territoires» : «Votre fête y
concourt puisqu’elle met enavant l’économie et la vie sociale
de nos communes. Il faut gardercette tradition», a-t-il souligné.
Le député Alain Marc a luiaussi, insisté sur l’importance dece type de manifestation qui per-met aux filières locales d’êtreconnues : «C’est aussi notre rôlede parlementaire d’œuvrer pourla reconnaissance de votre tra-vail, de nos productions et de nosterritoires», a-t-il précisé. «Deplus vous réussissez à lier écono-mie et moment de fête, bravo !».
Michel Laurens, co-présidentde l’association de la fête de labrebis avec Maurice Jalade, atenu à remercier l’ensemble desbénévoles, ils sont plus d’unecentaine, qui travaillent dansl’ombre depuis plusieurs mois àla réussite de cet événement.
Ils donnent d’ailleurs rendez-vous vendredi 9 août pour la soi-rée agneau grillé.
Eva DZ
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11
Actualitédépartementale
(0,40 €/kg) paiement 10 jours
Fête de la brebis à Réquista
Plein soleil sur la reine du 1er canton ovin
Plus de 1500 repas, agneau grillé, aligot de l’Aubrac etroquefort, ont été servis par les bénévoles.
La tonte et la traite à la main des brebis étaient assurées par Maurice Jalade, co-président de l’association Fête de la brebis et son équipe, avec à la clé une dégustationde lait tout frais !
Aux côtés du banda «Los Pescalunaïres de Lunel» et desmajorettes impériales de Montpellier, le groupefolklorique l’Arvieunoise a animé les rues de Réquista pardes démonstrations spectaculaires.
Salon du livre : le rendez-vous culturelPour sa 10ème édition, le salon
du livre français - occitan accueil-lait un peu plus de 30 auteurs dela région, dont un tiers venaitpour la première fois. Dans uneambiance conviviale, appréciéedes exposants et des visiteurs, lesalon a favorisé les échangesautour des romans de terroir, desnouvelles, de la poésie,... autourd’auteurs phares du départementcomme René Hubert, M. Dupin etYves Vernhes.Pierrette Champon, l’une des
chevilles ouvrières de ce rendez-vous culturel, commence àcontacter les écrivains dès lemois de décembre et le salonaffiche déjà complet deux moisavant la manifestation ! «Larenommée de notre salon est lefruit du bouche à oreille et de
notre pérennité depuis 10 ans aucœur d’un événement appréciéqu’est la fête de la brebis. C’estl’occasion de rencontrer des
auteurs locaux tout en faisantconnaître notre pays, les produitsdu coin,...», témoigne l’organisa-trice.
Etienne Serclerat et son chien, Bilbo ont conduit le troupeau de brebis dans les rues deRéquista. Une mission pas toujours facile puisque les plus ingénues ont tenté de s’inviteraux terrasses des cafés !
12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Actualitédépartementale
Fonds d’investissement Labeliance agri
Un nouveau souffle pour les candidatsà l’installation
«Accompagner le finance-ment des meilleurs projets agri-coles face aux défis de l’agricul-ture de demain». L’ambition estgrande pour le fonds d’investis-sement Labeliance agri mis enplace sur une idée de la Fédéra-tion nationale ovine (FNO). Lespremiers bénéficiaires serontles candidats à l’installation.
A la base, c’est la Fédérationnationale des éleveurs ovins(FNO) qui a lancé l’idée du fondsd’investissement. Son président,Serge Préveraud, voulait «donnerà l’élevage ovin les moyens pouraffronter les marchés». Et lasolution a été trouvée par l’ou-verture de l’agriculture aux capi-taux extérieurs pour l’élevageovin dans un premier temps puissera étendue aux autres produc-tions. Une idée originale, présen-tée le 28 mai à Paris, qui a pourobjectif d’aider l’installation desjeunes agriculteurs et la transmis-sion des exploitations ; la moder-nisation et l’extension des projetsagricoles ainsi que la diversifica-tion dans les énergies renouvela-bles. Pour la première année,l’objectif est de collecter 20 mil-lions d’euros d’ici le 12 juillet.Ensuite, une levée de fonds sera
organisée tous les ans à hauteurde 50 millions d’euros.
- A qui profite le fonds ? Prio-rité donnée aux candidats à l’ins-tallation. Souvent, ils n’ont pasassez de capitaux propres pourobtenir un prêt des banques. Enpassant par le fonds de finance-ment, ils obtiendraient ainsi descapitaux (avec 2 % de taux d’in-
térêt) qui leur permettraientd’emprunter et bénéficieraientd’un accompagnement techniqueet financier. Ils devront ensuiterembourser le fonds sur unepériode de 8 à 10 ans. Labelianceagri est aussi destiné aux exploi-tants souhaitant financer de nou-veaux projets.
- Comment investir ? L’inves-
tissement de base est de 30 000euros. L’investisseur bénéficied’un fort abattement fiscal (abat-tement net réel estimé à 63,75 %)notamment pour les droits dedonation, de succession et pourl’ISF. L’investissement est nonplafonné en âge et en montant etse déroule sur une période de 8 à10 ans. Le fonds est géré parLabeliance Invest.
- Comment en bénéficier ?Une interface entre les agricul-teurs et les investisseurs a étécréée : c’est le groupement d’uti-lisation de financements agri-coles (Gufa). Le Gufa permet deprésélectionner les projets par lacompétences des candidats (for-mation, expérience, vision straté-gique, etc.), la qualité du projet etl’objectif d’amélioration des per-formances dans le cadre d’unereprise ou d’un développementd’activité. Une fois le projetsélectionné, le Gufa - qui a pourvocation d’être géré par des agri-culteurs - donnera des appuisfinanciers et techniques sur ledossier installation. A noter quele Gufa sera complémentaire duparcours à l’installation. Le volet«fonds propres» fera partie del’examen des dossiers des por-teurs de projet. «Il faut simplifierles choses, on est là pour réus-sir», insiste Serge Préveraud. Lesyndicat Jeunes Agriculteurs estd’ailleurs partie prenante du pro-jet aux côtés de la FNO, des Saferet des Chambres d’agriculture. Ace jour, une trentaine de projetsen production ovine ont étérecensés.
De gauche à droite : Gérald Evin, le président de Labeliance, Xavier Gibut, le directeurgénéral de Labeliance, Serge Préveraud, le président de FNO, Joël Clergue, en charge dudossier installation à Jeunes Agriculteurs et Xavier Beulin, président de la FNSEA.
Section ovins lait de la FDSEA
Plus d’équité entreproducteurs
La section ovins lait de laFDSEA s’est retrouvée pourréfléchir et débattre autour deplusieurs sujets de la filièreRoquefort. De la remise à platdes références à la fixation duprix du lait, les thèmes abordésont alimenté des débatsintenses et passionnés avec uneforte volonté de faire émergerdes idées pour améliorer lerevenu des producteurs.
Les producteurs ont réfléchi àdes solutions pour davantage detransparence sur les différentesvalorisations des produits laitiers.La section propose d’étudier lapossibilité de fixer le prix, ou tout
au moins des éléments de fixa-tion, en début de campagne. Aniveau, la section propose égale-ment d’indexer le prix du lait enfonction de l’évolution descharges, déjà pratiqué dans d’au-tres productions.
Concernant les références,unanimement, elles ne sont plusadaptées. Plusieurs hypothèsesont été avancées : classe 1(roquefort) et un prix unique pourle reste mais aussi réduire l’écartimportant entres producteurs surle prix moyen, de plus trèsnéfaste pour la négociation duprix du lait.
L.D.
En sommeil depuis quelquesannées, l’association Aubractourisme renaît. Elle rassembletous les offices de tourisme del’Aubrac en vue de promouvoircollectivement l’offre touris-tique du plateau.
D’Aubrac, Laguiole à StGeniez d’Olt, en passant parNasbinals, St Germain du Teil,Aumont Aubrac, Fournels,Chaudes-Aigues, St Urcize, SteGeneviève sur Argence, StAmans des Côts,... les offices detourisme se fédèrent autour de lapromotion de leur territoire.«Nous travaillons à l’échelled’un territoire avec l’objectifcommun de valoriser la destina-tion Aubrac sur nos différentssites, en prenant en compte ladiversité de chacun», explique lacoordinatrice de l’association,Isabelle Baldit.
Un relais d’informationsAubrac tourisme dispose éga-
lement d’un nouvel espace à laMaison de l’Aubrac où elle pro-pose différents dépliants et flyersannonçant les événements surl’Aubrac mais aussi les différentssites touristiques à découvrir etles activités de pleine nature.Sans oublier les topoguides derandonnées pédestres et VTTavec des informations pratiques
sur le Chemin de St Jacques deCompostelle notamment. Des informations sont égale-
ment fournies sur les produitsidentitaires de l’Aubrac (lait,viande, fromages, thé,...) et laliste des points de vente et desexploitations du réseau Bienve-
nue à la ferme. Cet espace est unrelais d’information qui orienteles visiteurs vers les différentsoffices de tourisme.Une offre d’activités envers les
familles est également à l’étude.
Eva DZ
Aubrac tourisme
Un nouvel espaceà la Maison de l’Aubrac
Résultats de la tombolaLes numéros gagnants de la tombola qui a eu lieu lors de la Trans-
humance d’Aubrac sont : 3026, 2282, 1712, 1798,1874, 3451, 0922,2463, 2849, 2995, 3147, 3102, 2793, 3430, 2555, 1951, 2688, 2126,2535, 2164, 2360, 1792, 0866, 2544, 1819, 2475, 1761, 2176, 1751,3152, 1785, 2476, 3060, 2321, 3012, 2036, 2341, 1931, 2961, 3268,2120, 2673, 1732, 3457, 2166, 1770, 2697, 3424.A noter que le taureau Diamant au salon du terroir pesait 1040 kg.
Le nouvel espace tourisme à la Maison de l’Aubrac, relaisdes OT.
L’Union de coopérativesBévimac Centre Sud a tenu sonassemblée générale vendredi31 mai. Spécialisée dans l’ex-port des bovins, elle travailleessentiellement avec l’Italie etespère développer des marchésavec les pays tiers.
Avec 93% de son activité com-merciale en bovins destinés àl’Italie, Bévimac Centre Sudentretient une relation deconfiance avec son partenairehistorique. L’activité concerneen effet, majoritairement lesbovins (97%) et essentiellementdes broutards. «Notre activité esten progression en 2012», noteBernard Cazals, président deBévimac Centre Sud. «Grâce àla qualité de nos relations com-merciales avec l’Italie et grâceaussi à la qualité de nos pro-duits», complète le directeur,Hervé Chapelle. Ainsi les activi-tés bovins et veaux de 8 joursconcernent plus de 93 000 têtessur 122 201 animaux collectés.
Arrêt de l’activité ovineCar le secteur ovin a nettement
diminué chez Bévimac CentreSud (-65%) qui a donc fait lechoix en novembre d’arrêterdéfinitivement cette activitéreprise par Unicor, seule struc-ture concernée à l’union de coo-pératives. «Les importationsovines étaient en effet beaucoupmoins importantes en 2012 cequi a eu pour effet de diminuerles exportations pour satisfaire lemarché interne français»,explique ainsi Bernard Cazals.Les trois apporteurs histo-
riques de Bévimac restentCEMAC - Cobévial (40% del’activité), Unicor (30%) et Bévid’Oc (30%). Grâce à l’acquisi-tion de la SAS Forestier, filialede CEMAC Cobévial et d’Unicoret à l’apport de la Sicabev, Bévi-mac a pu augmenter son activitéen particulier dans le Cantal etsur le Massif central. Du coup, 2012 fut une année
historique pour l’union de coopé-ratives, de l’avis de ses responsa-bles. En effet, son chiffre d’af-faires a dépassé les 100 millionsd’euros, soit +6% par rapport à2011. «Ce n’est pas tant grâce àune augmentation du nombred’animaux commercialisés quenotre chiffre d’affaires a pro-gressé puisque nous observonsun équilibre mais c’est plutôtdans la valeur des animaux»,notent les responsables. Etantdonné cette évolution, Bévimac achoisi de verser un complémentde prix aux associés.
SécuriserToutefois, les responsables de
Bévimac veulent rester prudentsquant à l’évolution de l’activitéface au contexte économiqueperturbé. Ils ont ainsi modifié lesmodalités de calcul de la provi-sion pour risque clients. Etantdonné la forte progression duchiffre d’affaires, la forte volati-lité des couvertures clients sur unexercice et la non prise encompte des facteurs qualitatifs, laprovision pour risque de chaque
client a été établie à partir dedeux paramètres : l’âge de l’en-cours et les garanties apportéespar les clients et/ou les commis-sionnaires. Forts de l’appui deses actionnaires, Bévimac s’estfixée l’objectif de mieux maîtri-ser ses charges d’exploitation etson encours clients.
Une stratégie vers lespays tiersCôté perspectives, le début
d’année 2013, jusqu’au moisd’avril, enregistre une baisse desvolumes commercialisés (-3% à -3,5%), une baisse due notam-ment à une chute des exporta-tions vers l’Italie. «Si depuisdeux ans, l’Italie représente 93%des volumes vendus par Bévi-mac, pour 2013, cette proportiondevrait quelque peu diminuer»,annonce Bernard Cazals. Dans ce contexte, l’union de
coopératives veut développer unestratégie vers les pays tiers, dontles volumes exportés ont aug-menté de 1,1% entre 2011 et
2012. «Notre objectif est deconsolider l’existant avec l’Italieet de développer un réseau com-mercial autonome et sans inter-médiaire, vers les pays tiers,comme nous avons pu leconstruire avec l’Italie», com-plète Hervé Chapelle. «C’est ungros challenge à mettre en œuvredans les mois à venir, avant laprochaine campagne». Les responsables de Bévimac
n’en oublient pas pour autant deconsolider leur relation histo-rique avec l’Italie. «Etant donnéla prudence du marché, nousmaintenons une certaine vigi-lance quant aux paiements et à lasolidité financière de nos clients.C’est un point important à cejour pour maintenir et conforternotre activité», poursuit HervéChapelle. L’union de coopéra-tives compte bien garder soncaractère offensif sur le marchépour assurer la commercialisa-tion des 93 000 animaux qu’ellecollecte chaque année.
Eva DZ
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13
Actualitédépartementale
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Laurent Bergeot vient d’êtrenommé directeur général del’agence de l’eau Adour-Garonne. Ingénieur général desmines, il a consacré l’essentiel desa carrière à l’action publiquedans les domaines industriel etenvironnemental en France et àl’international. Depuis 2009, ilétait directeur adjoint de laDREAL (Direction Régionale del’Environnement de l’Aménage-ment et du Logement) de Midi-Pyrénées. Il succède à Marc Aba-
die, qui a quitté l’agence de l’eauen janvier.La nomination de Laurent Ber-
geot intervient quelques moisaprès le lancement du nouveauprogramme de l’Agence qui fixeles objectifs et les modalitésd’interventions jusqu’en 2018 :la qualité de l’eau potable, le bonfonctionnement des milieuxaquatiques et le maintien desdébits suffisants dans les rivières,dans un contexte de changementclimatique.
Suite au décès de son fonda-teur Claude Dudouet, Caus-sade Semences lui rend hom-mage.
Caussade Semences qui a fêtéses 50 ans en 2012, doit sa créa-tion à Claude Dudouet, qui afédéré en 1962 quelques agricul-teurs pour la création de la SICASCS dont il est devenu directeurgénéral, avec la collaborationd’Hubert de Butler.Innovateur et visionnaire,
Claude Dudouet a fait évoluer laSICA SCS d’une activité de col-lecte de céréales à une entreprisesemencière. Grâce à ces évolu-tions, la SICA SCS s’est rapide-ment étendue avec l’extension duréseau d’agriculteurs multiplica-teurs de semences notamment en
Aveyron et la mise en place d’in-frastructures dans le Sud Est et leNord Ouest. Claude Dudouet aaussi contribué à la création de lapremière filiale étrangère, Caus-sade Saaten, en Allemagne en1989. La création de CaussadeSemences SA, qu’il a superviséeen 1991, a donné un nouvel élanà la recherche et à la gammevariétale. Le groupe est passé de12 salariés en 1968 à plus de 500en 2013, avec un chiffre d’af-faires de 135 millions d’euros.Homme de conviction, volon-
taire et humain, Claude Dudoueta su porter le développement deCaussade Semences et a cons-truit les bases d’un groupedevenu aujourd’hui un semencierinternational.
Caussade Semences
Hommage à son fondateurUnion de coopératives Bévimac Centre Sud
Construire son propre réseaucommercial
Agence Adour-Garonne
Un nouveau directeur
Le livre inédit surles relations entre ledépartement etPigüe, ville d’Argen-tine fondée par desAveyronnais, vientde sortir en librairiesen Aveyron et danstoute la France.
L’idée d’un livre surl’histoire commune del’Aveyron et de Pigüeet la pertinence de sonimpact sur les rela-tions entre ces deuxterritoires, trottait dans la tête desresponsables de l’associationRouergue-Pigüe, présidée parNathalie Auguy-Périé. Elle aconfié cette mission à CatherineSamson rédactrice indépendante.Lors d’un déplacement dans la
cité fondée par une communautéaveyronnaise voilà 129 ans, ellea receuilli le témoignage defemmes et d’hommes qui fontl’économie d’aujourd’hui dePigüe, tous descendants del’Aveyron ! Avec son fils, Valen-tin Bécouze, jeune photographe,qui a contribué à l’illustration decet ouvrage, riche des couleursde la pampa argentine, elle pro-pose une série de portraits deceux qui bien que toujours tour-nés vers leurs ancêtres, s’inscri-vent dans le présent : certains seréapproprient leur langue
sachant que le français est ensei-gné dans les écoles de Pigüe,d’autres travaillent sur des pro-duits identitaires comme la tomefraîche, ingrédient majeur del’aligot ou encore l’implantationde la race Aubrac car l’agricul-ture et plus particulièrementl’élevage sont le socle de l’éco-nomie de Pigüe.Ce livre est une invitation à la
découverte d’une ville et de seshabitants à des milliers de kilo-mètres de l’Aveyron et pourtantsi proche par son histoire et sonprésent.
Eva DZ
Aveyron - Pigüe Les descen-dants de Catherine Samson etValentin Bécouze, aux éditionsLa Flandonnière - 144 pages -29 euros.
LectureL’histoire partagée
de l’Aveyron et de Pigüe
14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Actualitéde la semaine
Groupama d’Oc vous répond
A propos du contratservice de remplacement
en agricultureEn quoi consiste ce contrat, à
quelle occasion en bénéficier ?Ce contrat est né de la collabo-
ration entre deux partenaires tra-ditionnels de l’agriculture :Groupama et le Service de rem-placement.Il prend en charge une partie
des frais occasionnés par la miseà disposition d’un agent de rem-placement employé par le Ser-vice de remplacement de votredépartement, en cas d’arrêt detravail consécutif à une maladie,un accident ou suite au décès del’assuré.
Ce contrat est-il réservé auxseuls chefs d’exploitation?Absolument pas, il concerne
également le conjoint(e) collabo-rateur(trice) participant aux tra-vaux de l’exploitation, les aidesfamiliaux, bref, tous ceux quiœuvrent sur l’exploitation et dontl’absence pour inaptitude tempo-raire est susceptible de mettre encause la pérennité de l’exploita-tion.
Comment bénéficier de l’offreSRA-GROUPAMA?La seule condition est d’être
adhérent(e) du Service de rem-placement. L’adhésion estaccompagnée d’un questionnairemédical simplifié rempli par l’as-suré.
Ce contrat comprend-il plu-sieurs formules ?Il convient de déterminer au
préalable l’étendue de la garantiesouhaitée : soit en cas de maladieet d’accident, soit limitée auxseuls événements d’origine acci-dentelle.En cas d’arrêt de travail, vous
choisissez le montant de l’indem-nité journalière 88 ou 109 € et la
durée d’indemnisation 90 ou 180jours. Ces jours sont utilisablespar l’adhérent pendant 1 an maxi-mum à compter du 1er jour del’arrêt de travail pour une mêmemaladie ou un même accident.Le point de départ de la période
de garantie est la constatationmédicale de la nécessité de l’arrêtde travail, prescrite par un méde-cin. Le versement des prestationsdébute à l’expiration du délai defranchise de 15 jours.Groupama verse directement le
montant de l’indemnité au Ser-vice de remplacement. L’assuréeffectue le règlement de la diffé-rence avec le coût total de la pres-tation auprès du Service de rem-placement.En cas de décès, Groupama
garantit le versement de 90 joursde remplacement utilisables dansl’année qui suit le décès.En créant cette assuran-
ce «Service de remplacement enAgriculture», Groupama contri-bue à sécuriser le fonctionnementdes exploitations en assurant lacontinuité des travaux en casd’absences subies.Combinées avec un contrat de
prévoyance individuelle etnotamment une garantie Arrêt detravail, l’assurance Main d’œu-vre de remplacement offre auxexploitants agricoles une protec-tion optimale et leur permet ainside repartir d’un bon pied après uncoup dur.Pour en savoir plus, interrogez
le conseiller Groupama spécia-liste des questions agricoles.
Pouradresser vos questions, écrivez à :
Article Groupama d’Oc
MSAUne application mobile
ma MSA & moiSimple et gratuite, vous pouvez :• consulter vos paiements : pres-tations familiales, santé, indem-nités journalières, retraite, loge-ment...,• suivre en direct l'actualitéMSA,• savoir si vous avez droit à unecouverture santé complémen-taire : la CMU-C ou l’Aide à laComplémentaire Santé (ACS).
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la MSA a le sens du service.
Pour en savoir plus : www.msa-mpn.fr
Dans un environ-nement difficile eten mutation, Grou-pama d’Oc confir-me en 2012 la soli-dité de ses fonda-tions. Dix ans aprèssa naissance, le 1erassureur régionalconstruit son avenirautour de deux exi-gences : perfor-mance et qualité deservice.
C’est à Labège,que Groupama d’Oca tenu son assembléegénérale fin mai,devant ses élus etresponsables représentant les 14départements de son territoirerégional (483 700 sociétaires).Pour ce rendez-vous annuel, quimarque son 10ème anniversaire,Groupama d’Oc a accueilliThierry Martel, directeur généraldu groupe. Une occasion privilé-giée pour mieux appréhender lesrésultats et découvrir sa stratégiepour les 5 ans à venir. Un horizonéclairé par l’intervention de Pas-cale Hebel, directrice du départe-ment consommation du CRE-DOC (Centre de Recherche pourl’Etude et l’Observation desConditions de vie) sur les nou-veaux comportements de con-sommation.
Satisfaction et vigilanceAvec 649 millions d’€ de coti-
sations, le chiffre d'affaires del’entreprise régionale connaîtune croissance de 3,8%, compa-rable à celle de 2011 et à l’imagedu marché. Dans un climat éco-nomique et financier instable,Groupama conserve la confiancedes épargnants. Un sociétaire surtrois est équipé d’un produitd’épargne. L’activité bancaireprogresse également.Le rapport entre le coût des
sinistres et les cotisations semaintient à un niveau correct de72 %. Toutefois, les résultats sedégradent dans la branche dom-mages aux biens, suite notam-ment aux dégâts cumulés du gelet de la grêle et à des incendiesplus fréquents. Autres signauxfavorables : des frais de fonction-nement bien contenus à 22,4 % etdes produits financiers satisfai-sants. Pour Jean-Yves Dagès, leprésident régional, tous ces indi-cateurs révèlent «une entreprisesaine, solide et bien gérée, maisqui doit s’adapter à un monde enmutation. Notre capacité deréaction et d’anticipation doitnous permettre de résister à lacrise».Pour continuer à progresser,
Groupama d’Oc vise un dévelop-pement profitable, avec l’appuirenforcé de ses élus. Gérard Joal-land, directeur général, a d’ail-leurs présenté les leviers d’ac-tion.
L’esprit service : unepriorité quotidienneLa proximité et la qualité de
service, gages de satisfaction etdonc de fidélité de ses socié-taires, restent la première prioritéde Groupama d’Oc. En plus de saproximité géographique, l’entre-
prise régionale poursuit sesefforts pour faire de la relation àdistance (téléphone ou internet),un argument de satisfaction. Plusque jamais, Groupama d’Ocentend ériger le service au socié-taire en véritable culture d’entre-prise. C’est autour de cette ambi-tion que s’articulent ses projets :mieux accueillir les sociétaires(agence, téléphone), enrichirl’offre de son espace client inter-net, imaginer des produits inno-vants au juste prix, en phase avecles sociétaires.Pour mener à bien ces projets,
Groupama d’Oc mise sur l’effi-cacité de son réseau et la mobili-sation de ses élus et de ses 1580salariés.
2013 : une année«spéciale»Pour Groupama d’Oc, 2013
n’est pas une année tout à faitcomme les autres. Née en 2003de la fusion de trois entités régio-nales, l’entreprise a 10 ans. Unedécennie riche en évolutions ettransformations, jalonnée decoups durs et de belles réussites.«Une formidable aventure»,résume Jean-Yves Dagès,«durant laquelle Groupamad’Oc a su évoluer dans un soucipermanent d’efficacité, de qua-lité de service aux sociétaires».Dix ans après, Groupama d’Oc
confirme son positionnement fortsur ses 14 départements avecprès de 800 caisses locales et 306points de vente. Mutuelle d’assu-rance et organisme professionnelagricole au service du mondeagricole, partie prenante desorientations stratégiques dugroupe, c’est aussi un acteurmajeur de la dynamique territo-riale sur les plans économique,social, citoyen.2013 marque aussi pour Jean-
Yves Dagès, la première annéede son mandat de présidentnational. «C’est sur mon ancragerégional que je m’appuie pourmener à bien mes nouvelles mis-sions», affirme celui pour qui«2013 sera aussi une année déli-cate». Une raison supplémen-taire d’exiger la cohésion de tousles maillons qui font la force dela chaîne mutualiste.
Des consommateurs auxconsommacteursDans un monde en mutation
accélérée, et dans un contexte decrise durable, les Françaisnotamment les plus jeunes,
consomment autrement. C’est ceque montre l’analyse de ladécennie 2003-2013, présentéepar Pascale Hébel du CREDOC.Baisse du pouvoir d’achat oblige,l’acte de consommation donnelieu à des arbitrages, entre besoinet plaisir. Pour répondre à cesnouvelles tendances, trois axesseront à développer d’ici dix ans,selon l’experte : l’ecommerce, larelation client personnalisée et laproximité sociale. Groupamadevra donc s’adapter et anticiperpour satisfaire les besoins et lesattentes de ses sociétaires etclients de demain. Le tout en pri-vilégiant la transparence et endonnant l’image d’une entrepriseproche et liée aux valeurssociales et environnementales.
En ordre de marcheFin 2012, Groupama a récolté
les fruits du programme derestructuration et de consolida-tion réalisé dans l'année, en vued'améliorer sa situation finan-cière. Autre signe positif pour legroupe : la confiance confirméede ses sociétaires et clients a per-mis de poursuivre le développe-ment des activités dommages etde suivre les tendances du mar-ché en assurance vie.Avec un ratio de solvabilité de
près de 180 %, en hausse de 72points, au-delà des objectifsfixés, le groupe est plus robuste,moins sensible aux fluctuations.Autant de marges de manœuvresrestaurées pour continuer àgarantir ses engagements.De plus, l’agence FITCH a
relevé la notation du groupe,suite à l’annonce de ces résultats.Fort de sa situation assainie,Groupama est armé pour renfor-cer sa rentabilité opérationnelle,objectif majeur pour 2013. Jean-Yves Dagès mise sur la collégia-lité au sein d'une équipe institu-tionnelle renouvelée pour «fairevivre un mutualisme moderne,qui s’appuie sur un modèle d’en-gagement et de responsabilité,respectueux de ses valeurs deproximité, centré sur le servicedes sociétaires et clients et fondésur l’exigence de la performanceéconomique».Groupe d’assurance mutualiste
leader sur ses métiers de base,avec trois marques reconnues,Groupama s'appuie sur sa pré-sence en France et à l’internatio-nal dans 11 pays, ses 33 000 col-laborateurs au service de ses 13millions de sociétaires et clients.
Article Groupama d’Oc
Groupama d’Oc
Dix années de réussites
Photo Groupama d’Oc
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15
CotationsAnnonces légales
Le dessin de Z’lex... «Enfin quelques jours de beau temps consécutifs !! Coup debourre à tous les étages !».
� Sous l'influence d'une lune descendante toute lasemaine, taillez, bouturez et plantez !� Du 10 au 11, en période fleurs : Si, théorique-ment, on plante encore à cette époque des arbres etarbustes à floraison décorative, à condition qu'ilssoient proposés en conteneurs, profitez plutôt de cemoment pour planter des bulbes à floraison autom-nale, comme les sternbergias qui ressemblent à descrocus de couleur jaune, des glaïeuls ou des col-chiques. La période est également favorable à lareproduction de vos plantes favorites par bouturesherbacées d'extrémités de tiges. Vous multiplierezainsi les fuchsias, les arbustes «abélia» aux fleursroses ou «caryoptéris» aux fleurs bleues. Taillezaussi les arbustes à floraison printanière comme lelilas ou les azalées dont les fleurs sont justementmaintenant fanées.� Du 12 au 13, honneur aux légumes feuilles :éclaircissez les semis de salades trop denses etrepiquez les plants les plus forts issus de l'éclaircis-sage en respectant un espacement de 25 à 30 cm enveillant à ne pas enterrer leur collet. Si le soleil esttrop intense, protégez avec des cageots ou des pan-neaux de paille ou de roseau. Eclaircissez égale-ment les semis de bettes en laissant un pied tous les35 cm, les plants arrachés pouvant être repiquésailleurs. Plantez aussi des choux frisés et deschoux pommés, mais aussi le céleri à côtes. Ces
derniers se repiquent une première fois en pépi-nières lorsqu'ils ont 3 feuilles, puis en placelorsqu'ils ont 6-8 feuilles, à une distance de 30 cmen rangs espacés de 40 cm.�Du 14 au16, prenez soin de vos fruits et légumesfruits : vous pouvez encore vous procurer desplants de tomates, poivrons ou courgettes engodets et les repiquer pour remplacer ceux qui ontpeut être inévitablement souffert du mois de maiquasi hivernal que nous avons vécu. Pincez lestiges de cucurbitacées déjà en place pour provo-quer la naissance de nouvelles tiges porteuses defleurs et donc de fruits (photo : ici un pâtissonorange !)...
Patrick Péres
Jardin familial
FOIRE DE VILLENEUVE DU 3 JUIN 2013Veaux : présents 260 - vendus 256 - cotés 256 - Prochaine foire : lundi 17 juin
Veaux Effectifs Prix mini
Prix maxi
Prixmoyen
Poidsmoyen
Limousine
Mâle< 420 3 2,56 2,59 2,58 356,0
> 420 31 2,59 2,93 2,76 505,8
Femelle< 380 9 2,52 2,82 2,66 351,8
> 380 28 2,36 3,13 2,70 431,0
BlondeAquitaine
Mâle< 420 9 2,44 3,32 2,90 390,4> 420 43 2,59 3,38 2,88 484,2
Femelle< 380 16 2,44 3,58 2,96 335,8
> 380 29 2,35 3,28 2,81 419,5
Autres
Mâle< 420 8 1,98 3,43 2,76 391,5
> 420 38 2,53 3,66 2,84 485,2
Femelle< 380 15 2,29 3,51 3,14 354,1
> 380 27 1,98 3,43 2,84 418,3
Total effectifs vendus 256 Total marché moyen 2,83 437,6
FOIRE DE LA SALVETAT PEYRALES DU 5 JUIN 2013Veaux : présents 91 - vendus 87 - cotés 87 - Prochaine foire : mercredi 19 juin
Veaux Effectifs Prix mini/kg
Prix maxi/kg
Prixmoyen/kg
Poidsmoyen
Limousine
Mâle< 420 3 2,13 2,82 2,51 372,0
> 420 10 2,29 3,13 2,80 488,5
Femelle< 380 5 2,29 2,82 2,66 359,0
> 380 11 2,29 3,00 2,74 424,6
BlondeAquitaine
Mâle< 420 0> 420 11 2,67 3,02 2,88 493,2
Femelle< 380 2 2,82 2,90 2,86 372,0
> 380 8 2,62 3,20 2,86 412,5
Autres
Mâle< 420 2 2,90 3,13 3,02 413,0
> 420 9 2,74 3,05 2,83 481,1
Femelle< 380 11 2,59 3,43 2,91 355,6
> 380 15 2,29 3,20 2,80 422,1
Total effectifs vendus 87 Total marché moyen 2,81 429,1
Baraqueville : marché aux petits veaux du 3 juin 2013Amenés : 34 Supérieurs Moyens Inférieurs Tendance
Croisés mâles 430 à 480 320 à 410 200 à 310
Croisés femelles 330 à 410 240 à 320 160 à 230
Montbéliards mâles 220 à 300 140 à 210 70 à 130 Laitiers mâles 140 à 180 70 à 130 - de 60
Marché calme, cours globalement
reconduits.
SCP REBOUL & PAULETNotaires ASSOCIES
12 Av Emmanuel d'Alzon30120 LE VIGAN
Suivant acte reçu par Me Jean-MariePAULET, Notaire associé à LE VIGAN(Gard), 12 av. E d'Alzon le 29/05/2013enregistré à SIE LE VIGAN le 03/06/2013Bord. n°2013/206 Case 1 Ext 174. Lasociété à responsabilité limitée dénommée«LA HALLE DU CLAUX» au capital de8.000,00 €, siège social : place du claux12230 NANT immatriculée au RCS DERODEZ ss le numéro 502 303 043 ACEDE à La société à responsabilité limitéeunipersonnelle dénommée «JL DECOURNON» au capital de 8.000,00 €ayant son siège social à NANT (Aveyron)4 place du claux identifiée ss le n° SIREN792 708 349 RCS RODEZ, Un fonds decommerce de BAR LICENCE IV -VENTE DE PLATS A EMPORTER -PLATS CUISINES - GLACES - TRAI-TEUR - SNACK connu sous le nom deCAFE DES HALLES situé et exploité àNANT (Aveyron) Place du Claux. Le ces-sionnaire conservera l'enseigne et le nomcommercial «LE CAFE DES HALLES»entrée en activité et jouissance le29/05/2013. Au Prix de 163.000,00 € s'ap-pliquant -Aux éléments incorporels pour146.474,00 € -Aux éléments corporelspour 16.526,00 €. Les oppositions serontreçues en l'étude de Maître Pierre CAL-MELS, notaire à MILLAU (Aveyron) BP2048 où domicile est élu dans les DIXjours de la dernière en date des publica-tions légales par acte extrajudiciaire.Pour insertion, Le Notaire
SOCIETE COOPERATIVEAGRICOLE PORCYCOOP
Siège social : Le Buenne, communede GOUTRENS( AVEYRON )
RCS RODEZ 381 005 818agréé le 17 avril 1991sous le numéro 12453
Convocation de l’Assemblée généraleordinaire annuelle et d’une assemblée
générale extraordinaire
Les associés de la coopérative sont convo-qués en Assemblée générale ordinaire lejeudi 20 juin 2013 à 10 heures à «LeBuenne», commune de GOUTRENS(AVEYRON) pour délibérer sur l’ordre dujour suivant :- Rapport du conseil d’administration surl’exercice 2012- Lecture, examen et approbation descomptes et quitus aux administrateurs- Rapport des Commissaires aux comptes- Affectation des résultats- Renouvellement du tiers sortant duConseil d’administration- Fixation de l’allocation globale pourindemnités aux administrateurs pourl’exercice 2013- Questions diversesLes associés sont également convoqués
en Assemblée Générale Extraordinaire lemême jour au même lieu à 11 heures 30afin de délibérer sur l’ordre du jour sui-vant : - mise en conformité des statuts avec l’ar-rêté ministériel du 23 avril 2008, modifiépar arrêté du 25 mars 2009 et avec ledécret n°2010-1654 du 28 décembre 2010.Les associés ont la faculté de prendre
connaissance au siège social, à partir du15eme jour précédant l’ Assemblée géné-rale, des rapports du Conseil d’administra-tion et du Commissaire aux Comptes, dubilan, du compte de résultat et de ses sub-divisions, et de l’annexe des comptes del’exercice.
Pour avisLe Conseil d’Administration
«COTE HOMME »Société à Responsabilité Limitée
Au capital de 8 000 €Siège social: 3 rue Aristide Briand
(12000) RODEZ438.619.942 RCS RODEZ
Conformément aux termes de l'ordon-nance rendue par le Président du Tribunalde Commerce de RODEZ, en date du04/10/2011, les fonctions d'administrateurprovisoire de Mme Christine CAULETnée LABARTHE ont pris fin le31/10/2012.Mention de cette modification sera effec-tuée au RCS de RODEZ.
Pour avis,La Gérance
AVIS DE CONSTITUTION
Aux termes d'un acte sous seing privé endate du 03 juin 2013 à RODEZ (Aveyron),il a été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes :FORME : Société à responsabilité limitéeDENOMINATION : DAURES BENOÎTSIEGE SOCIAL : Juillac -12410SALLES CURANOBJET : la réalisation de tous travauxagricoles et notamment de préparation desterres, semis et plantations et opération derécoltes.DUREE : 99 années à compter de sonimmatriculation au RCSCAPITAL SOCIAL : 2 000 eurosAPPORTS EN NUMERAIRE : 2 000eurosGERANCE : Monsieur Benoît DAURESdemeurant à Juillac - 12410 SALLES-CURANCESSION DE PARTS : Libre entre asso-ciés, selon l'agrément obtenu par décisionprise par les associés dans les autres casIMMATRICULATION : au RCS deRODEZ
Pour avis, le représentant légal
Me Benoît LANCHONNotaire - 12800 NAUCELLE
Suivant acte reçu par Me LANCHON àNAUCELLE (Aveyron), le 02/05/2013,enregistré à RODEZ le 17/05/2013, BdxN° 2013/572 case N° 1 il a été constatéque suite au décès de :Mme Nicole Thérèse Françoise BONI-
CAFY ép. de M. Robert BOUTEILLE, dtMagrinet Nord - 12120 CENTRES, décé-dée à TOULOUSE (31) le 18/04/2012,cogérante de l’EARL BOUTEILLE-BONIFACYSiège social : Magrinet - 12120 CEN-TRES,Capital : 33.6250 €,RCS RODEZ N°441 029 246Objet : caprins - ovins viandeDurée : 40 ans à compter immatriculationRCSMonsieur Robert BOUTEILLE veuf de
Mme Nicole BONIFACY, dt MagrinetNord 12120 CENTRES, se trouve seulgérant de l’EARL BOUTEILLE-BONI-FACY sus-nommée.L’inscription modificative sera portée au
RCS de RODEZ.Pour avis,Le Notaire
Demandes d’autorisationd’exploiter
Les dossiers de demandes d’autorisation d’exploiter, qui ont étéenregistrés à la Direction départementale des territoires le 31 mai2013 sont les suivants :
Les demandes concurrentes doivent être déposées en DDT dans undélai de 3 mois à compter de la date d'enregistrement de la demandeinitiale (31 mai 2013). Les références de la publicité ou du dossier ini-tial doivent être impérativement signalées dans le dossier concurrent.
Communiqué de la DDT
Communes N° dossier Propriétaires Surfacedemandée
Vabres l’Abbaye C 1309682Indivision DomengeNicouleau AlineDomenge Evelyne
101,74
Colombies C 1309701 Imbert Robert 22,38
Naucelle C 1309711 Robert Jean-Marie 42,83
Drulhe C 1309712 Puechberty Jean 20,59
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Samedi Dimanche Lundi Mardi
12°/20°Fiabilité : 58%
10°/15°Fiabilité : 86%
10°/16°Fiabilité : 74%
10°/18°Fiabilité : 47%
La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite dewww.pleinchamp.com
Bulletin pour l’Aveyron élaboré le jeudi 06/06/2013
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16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
Les cotationsde la semaine
ApportsHeures
d’ouverture
MARCHÉ AUX BESTIAUX DE LAISSAC - Mardi 4 juin - semaine 23Mercuriales communiquées par la commissin de cotation : 4 éleveurs - 4 négociants - Mairie - DDAF
Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (France Agrimer)BOVINS
Mardipréc.
Cejour
1285 1071
492 520 8 h 00 pour la Viande (€/kg carcasse) Extra : E Très bons : U Bons : R Assez Bons : O Passables : P
32 25 GénissesViande - Mixte - Lait 3,75 3,90 3,80 (=) 3,60 3,80 3,70 (=)Viande + 350 kg 4,45 4,85 4,70 (=) 4,10 4,40 4,35 (=)
433 453 Vaches
Viande 4,30 4,60 4,45 (=) 3,80 4,15 4,05 (=) 3,75 3,85 3,80 (=)Limousines (-10 ans +350 kg) 4,35 4,75 4,60 (=) 4,00 4,30 4,25 (=)Type mixte 3,70 3,95 3,90 (=) 3,60 3,85 3,70 (=)Type lait 3,40 3,60 3,50 (=) 2,85 3,40 3,35 (=)
27 42 Taureaux Viande-Mixte-Lait (prix moy) 3,45 (=) 3,20 (=) 3,10 (=)672 432 8h45 Maigres - Broutards (€/kg sur pied) Culard : E Très bons : U Bons : R Moyen : O
242 164 Femelles
CROISÉES200 à 250 kg 2,65 (=) 2,35 (=)250 à 300 kg 2,65 (=) 2,35 (=)300 à 350 kg 2,60 (=) 2,35 (=)350 à 400 kg 2,60 (=) 2,35 (=)LIMOUSINES250 à 300 kg 2,65 (=) 2,45 (=)300 à 350 kg 2,65 (=) 2,45 (=)
430 268 Mâles
CROISÉES250 à 300 kg 2,95 (=) 2,60 (=)300 à 350 kg 2,75 (=) 2,50 (=)350 à 400 kg 2,60 (=) 2,40 (=)400 à 450 kg 2,45 (=) 2,35 (=)LIMOUSINES250 à 300 kg 3,00 (=) 2,60 (=)300 à 350 kg 2,80 (=) 2,50 (=)350 à 400 kg 2,65 (=) 2,45 (=)AUBRACS
250 à 300 kg 2,60 (=) 2,40 (=)300 à 350 kg 2,50 (=) 2,35 (=)350 à 400 kg 2,45 (=) 2,35 (=)400 à 450 kg 2,40 (=) 2,35 (=)
121 119
9 h 15 NOURRISSONS «Répoupets» (en €/tête)
Mâles
Laitiers Mixtes Montbéliards Croisés mixtes50 à 60 kg 140 180 150 (-10) 50 à 60 kg 240 290 270 (=) 50 à 60 kg 440 500 470 (-10)45 à 50 kg 110 140 120 (-10) 45 à 50 kg 180 230 210 (-10) 45 à 50 kg 290 360 330 (-10)< 45 kg 50 100 90 (-10) 40 à 45 kg 110 160 130 (-10) 40 à 45 kg 130 230 180 (-10)
Femelles
Croisés mixtes50 à 60 kg 380 460 420 (*)45 à 50 kg 230 320 280 (*)40 à 45 kg 120 200 170 (-10)
MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 3 juin 2013EFFECTIF TOTAL : 770 Cotations en €
Catégorie Apport Type Qualité Mini Maxi Moyen
9 h 30 387 Euros/kg T.Bon U2, U3 6,40 (-0,10)agneaux carcasse bon R2, R3 6,00 (-0,10) gris moyen O2, O3 5,50 (-0,10) U4, R4, O4 5,430 (-0,10) sevrés 0
10 h 30 174 Euros/kg 10 à 12 kg agnelets vif 12 à 14 kg 4,20 4,40 4,30 (=) 14 à 16 kg 4,00 4,20 4,10 (=) 16 à 18 kg 3,80 4,00 3,90 (=) 18 à 22 kg
10 h 201 Euros/kg 1ère qual. 0,75 0,85 0,80 (=) brebis vif 2ème qual. 0,60 0,70 0,65 (=) réformes vieil./usées 0,30 0,40 0,35 (=)
10 h 2 1ère qualité 90,00 béliers vieux et usés 50,00
10 h 6 Euros/pièce 1ère qualité 12,00 chèvres vieilles et usées
Apports Heures d’ouverture9 h 15
Agneaux€/kg carcasse
R2 - R3 O2 - O3 SEVRÉSMardi
précédent Ce jour16 à 19 kg19 à 22 kg
5,90 6,30 6,10 (=)5,30 5,70 5,50 (=)
5,20 5,40 5,30 (=)4,80 5,20 5,00 (=) 5,30 (=)
651 3139 h 45 Brebis > 60 kg
€/kg vif < 60 kg
R O
126 560,75 0,85 0,80 (=)0,50 0,70 0,60 (=) 0,35 0,55 0,50 (=)
324 19410 h 05
Agnelets€/kg vif
10 à 12 kg 12 à 14 kg 14 à 16 kg 16 à 18 kg 18 à 22 kg
201 63 3,90 4,10 4,00 (=) 3,70 3,90 3,80 (=) Incotés Incotés Incotés
(Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries).Agneaux gris : cours en baisse. Agnelets : cours reconduits bonne vente.Brebis réformes : marché calme.
OV
IN
S
Volailles mortes (kg) :Canard et canette 7,5/7,8 - Lapin7,8/9 - Pintade 8,4/8,5 - Poulet6,8/7.
Produits laitiers de vache :Cabécou 2,3/5,7 pièce - Cartayrou12 le kg - Fourme 11/19 le kg -Tomette Aubrac 11 le kg - Tomede montagne 21 le kg.
Produits laitiers de brebis :Pérail 2/2,8 pièce - Tomette 16 kg.
Produits laitiers de chèvre :Bûche 3,5 - Cabécou 1/3,2 - Pavé6/7 - Tome 3,9 - Tome sarriette7,5 - Tome pressée 7,5 - Pyramide3,9.
Produits de l’apiculteur :Miel 9/9,5 le kg.
Légumes au kg :Asperges 9,5 - carottes 3 - cibou-lette, persil, estragon/basilic 1 labotte - épinards 4 - oignoins blancs2,5 - petits pois 6 - pommes deterre nouvelles 3,5 - radis 1,8 - sa-lade 1/1,2 - batavia 0,8.
Fruits : Fraises 4,5
Oeufs : 4 la douzaine.
Bulletin d’Espalion
Marché d’EspalionVendredi 31 mai
2013 (en €)
INDICATIONS : Viande : cours reconduits, marché calme. Maigre - broutards : cours reconduits, difficultés dans les sujets lourds.
Nourrissons : la baisse est confirmée avec untri sélectif sur les catégories inférieures.
INDICATIONS. Agneaux : cours difficilement reconduits. Brebis : mêmes cours. Agnelets : vente facile.
Porcelet départ ferme indexé à 25 kg ................................................ 1,84 (+0,01) Le kg supplémentaire .......................................................................... 0,77 Porcelet 8 kg (F/tête) ........................................................................ 30,99 (+0,19)
Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme Cours du lundi ................ 1,38 (+0,002) Cours du jeudi ..........1,387 (+0,007)
PORCS CHARCUTIERS
Cotation nationale : … 1,54 (=)
Cotations régionales : - Bretagne (Rennes) : … 1,53 (=)- Sud-Ouest (Toulouse) : … 1,55 (+0,01)
PORCELETS 8 kgs
PORCELETS 24 kgs
Cotations régionales Poids Prix/tête Animaux commercialisésGroupements Sud-Ouest 8 kg NC NC
Cotations régionales Poids Prix/kg Animaux commercialisésGroupement Sud Ouest (*) 24 kg NC NC
(*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne
VIANDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points deTMP) Grille communautaire - rendu abattoir
Cotations Sud-Ouest des bovins maigresdestinés à l’engraissement
Semaine 18 du 22/04 au 03/05/2013 (€/kg vif prix départ ferme)
Race CroisésSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-17 mois 6 à 12 mois 12-24 moisPoids 300 350 400 450 500 270 400E Prix inc 2,70 inc inc inc inc inc
U Prix 2,65 2,55 2,55 2,40 2,32 2,52 2,27
R Prix 2,25 2,19 2,19 2,09 2,09 2,17 2,12
Race Blonds d’AquitaineSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6-12 mois 6-12 moisPoids 250 300 350 450 250 300E Prix 3,61 3,27 inc inc 3,25 inc
U Prix 3,01 2,81 inc inc 2,80 inc
R Prix 2,43 2,33 inc inc 2,28 inc
Race LimousinsSexe Mâles Femelles Age 6 à 12 mois 6 à 12 moisPoids 250 300 350 270E Prix 3,15 3,05 2,85 2,82
U Prix 3,05 2,94 2,79 2,80
R Prix 2,50 2,50 2,29 2,40
Race AubracSexe MâlesAge 6 à 12 moisPoids 300 350 400
U Prix 2,39 2,35 2,35
R Prix 2,16 2,13 2,13
Indicateursnationaux céréaleset oléagineux
Semaine 22 du 27/05 au31/05/2013 (€/Tonne)
Source : F.A.
BléCotationsà Rouen
mai-juin222 €
rec juil-aout203 €
MaïsCotationsà Bordeaux
mai-juin213 €
rec oct.-déc.184 €
Tourteausoja
Cotations àLorientjuin432 €
20-31 juill.416 €
Tourteaucolza
Cotations àLorient
mai-5 juin312 €
juin312 €
COTATION DES PORCS Semaine n°22
Marché plus tendu, réajustements en mâles Aubrac et Limousins.
Cotation gros bovins
SEMAINE 21
Hebdomaire UEAllemagne : Moyennes abattoirs en € HTtoutes régions allemandes, estimation ettendance* des prix pour semaines 21 et 22
Offre courte pour demande plus ani-mée. Les prix éleveurs sont à la hausse.Cette tendance pourrait cependant êtreinversée brutalement avec l’arrivée detempératures estivales. Les ventes debovins sont plus animées. L’offre restecourte pour une demande des abattoirs unpeu plus importante à cause de la météoplutôt fraîche pour la saison. Les vaches
de réforme sont rares et régionalement lesJB sont recherchés. Le JB O est favorisé.
Espagne : Mâle croisé 331-370 kg «R»:3,77 (=) Femelle croisée 241-270 kg «R»:4,16 (=)
Cours stables : équilibre entre l’offre enbétail et la demande des abattoirs. Cette stabilité des prix est atypique à cettepériode de l’année, marquée habituelle-ment par un recul important des cotationsqui se maintient durant tout l’été. Italie : Cotations Bourse de Modène JBU3 €/Kg carcasse
Tendance stable pour toutes les catégo-ries de produit. Le marché reste peuanimé mais le niveau de production suffitamplement à répondre à une demandemodérée. Les opérateurs signalent une offre deviande en provenance de Pologne à desprix très bas, inférieurs au prix de l’ori-gine italienne (animaux engraissés etabattus en Italie)
Grèce : JB français de moins de 12 moisse situe entre 4,30-4,40€/kg (=)JB français jusqu’à 24 mois se situe entre4,10-4,25€/kg (=)
EUR/kg S19 S20 S21* S22* S23*
JB R3 3,59 3,55 3,55 3,55 3,60
Vache O3 3,21 3,19 3,18 3,15 3,20
EUR/kg c S18 S19 S20 S21 S22
JBR 3,92 3,91 3,92 3,93 3,93
S19 S20 S21 S22 S23
4,08-4,19 4,06-4,17 4,06-4,17 4,06-4,17 4,06-4,17
Semaine 22 (cotations du 27 mai au 2 juin 2013) : au plannational, le Prix Moyen Pondéré s’établit à 4,10 euros/kg car-casse (=) par rapport à la semaine précédente, dont :- JB viande U = 4,07 € (=)- JB viande R = 3,92 € (+1)- JB lait O = 3,59 € (-2)- Vache viande cœur de gamme U = 5,19 € (=)- Vache viande cœur de gamme R = 4,60 € (+1)- Vache lait O = 3,62 € (=)
Commentaire FNB de la situation et des perspectives demarché (au 3 juin)«Le marché des animaux femelles doit rester ferme avec lafaible disponibilité d’animaux, et une hausse est attendue enlaitières. En animaux mâles, certains animaux plus lourds,conservés en stock, pèseront sur les cours et il faut veiller àce que l’ensemble de cette catégorie ne soit pas déstabili-sée.».
6 JUIN 2013 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17
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Lignes
suppl.
Etude de Maîtres Jacques COMBRET,Thierry ARNAUD, Jérôme LAVILLE,Vincent LAVILLE et Marc Guillaume
LAMBERT, Notaires associésà RODEZ (Aveyron),
19, Rue Maurice Bompard.
DECLARATIOND INSAISISSABILITE
Aux termes d’un acte reçu par MaîtreMarc Guillaume LAMBERT le 21 mai2013 une déclaration d’insaisissabilité aété effectuée par : Monsieur Marc Jean Marcel CHOUNET,chirurgien dentiste, époux de MadameMarianne Paule Claire DUPUY, demeu-rant à RODEZ (12000) 30 Cité de la Bouled'or, une maison à usage d'habitation avecterrain attenant et garage, figurant aucadastre section AV n° 144, lieudit 30 citéde la Boule d'or, surface 00ha 04a 70ca. Lebien forme le lot numéro 10 du lotissementdénommé «Lotissement Bauguil».Cette déclaration n’a d’effet qu’à l’égard
des créanciers professionnels du déclarantdont la créance est née après la publicationde l’acte au service de la publicité fon-cière.
Pour insertionMe LAMBERT
AVIS DE CONSTITUTION
Aux termes d'un acte sous seing privé endate du 30 mai 2013 établi à MILLAU(Aveyron), il a été constitué une SociétéCivile Immobilière présentant les caracté-ristiques suivantes :Dénomination sociale : SCI FRED ETASSOCIESSiège social : 182 rue Jean de la Fontaine,12100 M1LLAU (Avevron)Objet : l'acquisition, l'administration, laconstruction, l'exploitation par bail, loca-tion, souslocation ou autrement de tousimmeubles bâtis ou non bâtis dont ellepourrait devenir propriétaire usufruitièreou nue-propriétaire, par acquisition, crédit-bail ou autrement ; et plus généralement,toutes opérations pouvant se rattacher rat-tachant directement ou indirectement à cetobjet et ne modifiant pas le caractère civilde la société.Durée : 99 ans à compter de son immatri-culation au RCSCapital : 100 000 euros (Apports ennuméraire)Gérance : Monsieur Frédéric DES-FOURS, demeurant 182 rue Jean de laFontaine, 12100 MILLAU (Aveyron)Immatriculation : au Registre du Com-merce et des Sociétés de RODEZ
Pour avis,Le gérant
EPONASociété par actions simplifiée
au capital de 3 000 eurosSiège social: 10 Place des Halles,
12100 MILLAU
AVIS DE CONSTITUTION
Aux termes d'un acte sous seings privésen date à MILLAU du 15/05/2013, il a étéconstitué une société présentant les carac-téristiques suivantes :Forme : Société par actions simplifiéeDénomination : EPONASiège : 10 Place des Halles, 12100 MIL-LAUDurée : quatre-vingt-dix-neuf ans à comp-ter de son immatriculation au Registre ducommerce et des sociétésCapital : 3 000 eurosObjet :La promotion immobilière de lotisse-
ments de terrains avec viabilisation,Toutes opérations industrielles et com-
merciales se rapportant à :- la création, l'acquisition, la location, laprise en location-gérance de tous fonds decommerce, la prise à bail, l'installation,l'exploitation de tous établissements, fondsde commerce, usines, ateliers, se rappor-tant à l'une ou l'autre des activités spéci-fiées ci-dessus ;- la prise, l'acquisition, l'exploitation ou lacession de tous procédés, brevets et droitsde propriété intellectuelle concernant cesactivités ;- la participation, directe ou indirecte, de laSociété dans toutes opérations financières,mobilières ou immobilières ou entreprisescommerciales ou industrielles pouvant serattacher à l'objet social ou à tout objetsimilaire ou connexe ;- toutes opérations quelconques contri-buant à la réalisation de cet objet.Transmission des actions : La cession desactions de l'associé unique est libre.Sous réserve des dispositions légales,chaque associé dispose d'autant de voixqu'il possède ou représente d'actions.Agrément : Les cessions d'actions, à l'ex-ception des cessions aux associés, sontsoumises à l'agrément de la collectivité desassociés.Président : Monsieur André GALIERES,demeurant 88 Rue de la Croix Vieille,12100 MILLAU.La Société sera immatriculée au Registredu commerce et des sociétés de RODEZ.
Pour avisLe Président
SOCIETE «FGP»au capital de 1000 euros.
Siège social : MILLAU (12)537 Av de Calès 12100 MILLAURCS RODEZ A D 444 199 277
Aux termes d'une assemblée générale endate du 1er avril 2013, les associés ontdécidé à compter du 1er avril 2013 de nom-mer en qualité de gérant Monsieur PatrickFONTIN dt Lot Camp Redon 12520COMPEYRE, en remplacement de M.Jean-Marie FRONTIN démissionnaire.
Pour avis, la Gérance
SARL O.R.A.Société à responsabilité limitée
au capital de 3 000 eurosSiège social : 12, Rue Clémenceau
12300 DECAZEVILLE507 493 971 RCS RODEZ
AVIS DE PUBLICITE
Aux termes du procès-verbal du05.02.2013, l’associée unique, statuantconformément à l'article L. 223-42 duCode de commerce, a décidé de ne pas dis-soudre la Société.Mention sera faite au RCS : Rodez
Pour avis
Suivant acte reçu par Maître CAVAI-GNAC, Notaire à MONTBAZENS (12) le27 mai 2013 enregistré à Rodez le 29 mai2013 bord 2013/613 case n° 2,- La location gérance par Raymond BROSdemeurant à Montbazens (12), 20 avenuedu Ségala, à Vincent BROS demeurant àMontbazens (12), 36, cité Beausoleil, dufonds de commerce et artisanal ci-aprèsdésigné a été résiliée au 27 mai 2013,- Raymond BROS époux de MadameAnne-Marie HURAND demeurant àMontbazens (12), 20 avenue du Ségala acédé à Vincent BROS époux de MadameMarie- Emilie JOUGLA demeurant àMONTBAZENS (12220), 36, cité BeauSoleil, un fonds de commerce et artisanalde REPARATION, CARROSSERIE,PEINTURE, ACHAT ET VENTE DEVOITURES AUTOMOBILES NEUVESET D’OCCASION, MATÉRIEL AGRI-COLE et TOUS ACCESSOIRES S’YRAPPORTANT situé et exploité à 12220MONTBAZENS, Le Fargal. Prix : VINGTCINQ MILLE EUROS (25 000,00 €).Prise de possession à compter de ce jour.Les oppositions, s’il y a lieu, seront
reçues en l’étude de Maître CAVAIGNAC,notaire à Montbazens, dans les dix jourssuivant la parution de la vente précitée auBulletin officiel des annonces civiles etcommerciales.
Pour insertion
AVIS DE CONSTITUTION
Avis est donné de la constitution d'uneSociété présentant les caractéristiques sui-vantes :DENOMINATION : SARL LOC - SER-VICESFORME : Société à responsabilité limitée SIEGE SOCIAL : LES AUMIERES12330 SAINT CHRISTOPHE VALLONOBJET : - Terrassement - Travaux Publics- Location de matériels divers avec ou sanschauffeurs- Prestations de services- Contrôle technique Indépendants (tousmatériels travaux publics, levages, maté-riels annexes)DUREE : 99 ansCAPITAL : 2 000 eurosGERANCE : M. Jérôme SALVAN,demeurant Côte de Poux 12110 AUBINIMMATRICULATION : au RCS deRODEZ.
Par décision en date du 9 mai 2013, lesassociés de la société «MAS MARCOUSOLAIRE», Société par Actions Simpli-fiée au capital de 15 euros, ayant son siègefixé à Mas Marcou Le Haut 12450 FLA-VIN, immatriculée au R.C.S. de RODEZsous le n° 538.718.149., ont décidé de pro-céder à une augmentation du capital sociald’un montant de 15.985 euros pour porterce capital à la somme de 16.000euros.
D. GALTIER - J.M. TAUSSAT - F. CORTES
NOTAIRES ASSOCIES7, place de la Cité
12000 RODEZ
CHANGEMENT DE GERANT
«COTE HOMME»Société à Responsabilité Limitée
Au capital de 8 000 €Siège social: 3 rue Aristide Briand
(12000) RODEZ438.619.942 RCS RODEZ
Aux termes d'un acte reçu par Me D.GALTIER, le 21 mai 2013, les associés ontdécidé d'accepter la démission de M. Ber-nard CAULET de ses fonctions de gérantet de nommer M. David CAULET demeu-rant à RODEZ (12000) 28 rue HenriDunand aux fonctions de gérant.Ces modifications prendront effet à
compter rétroactivement du 21 mai 2013.Mention de cette modification sera effec-tuée auprès du RCS de RODEZ.
Pour avis,Maître GALTIER
SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE
ALLIANCE PORCI D’OCSociété Coopérative Agricole
à capital variableSiège social : Parc d’Activités d’Arsac
12850 SAINTE RADEGONDERCS Rodez D 392 279 410
Agrément n° 2785
Convocation de l’assemblée généralemixte
Les Associés de la Coopérative sontconvoqués en Assemblée Générale Mixte :
Le 25 JUIN 2013 A 18 H 00A L’HOTEL-RESTAURANT
BASTIDE «LE BOWLING DUROUERGUE» - ESPACE ST MARC
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Pour délibérer sur l’ordre du jour suivant :De la compétence de l’Assemblée Géné-rale Ordinaire :- Rapport du conseil d’administration auxassociés,- Rapports des Commissaires auxComptes,- Approbation des comptes annuels del’exercice clos le 31 décembre 2012,- Approbation des comptes consolidés,- Affectation du résultat,- Quitus aux Administrateurs,- Renouvellement des Administrateurs sor-tants,- Constatation de la variation du capitalsocial,- Pouvoirs pour les formalités.De la compétence de l’Assemblée Géné-rale Extraordinaire :- Rapport spécial de révision à la fusion,- Rapport d’information du Commissaireaux Comptes,- Approbation du traité d’apport-fusionentre notre coopérative, absorbante, et laCoopérative PERIGORD PORC (24),absorbée,- Constatation de l’augmentation du capi-tal social et affectation de l’excédent d’ac-tif net,- Approbation de différentes modificationsstatutaires prévues au traité de fusion,- Election du Conseil d’Administration,- Pouvoirs pour les formalités.
Les associés ont la faculté de prendreconnaissance au siège social, à partir duquinzième jour précédant l’assembléegénérale, des rapports du conseil d’admi-nistration et du commissaire aux comptessur les comptes de l’exercice et comptesconsolidés, des comptes annuels et conso-lidés de l’exercice 2012 et des résolutionsproposées.
Le Conseil d’Administration
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019. V taureau Limousin 4 ans cse sur-nombre trés docile inscrit HBL vélagefacile produit visible Tél 05 65 70 6047 HR 011. V vache Montbéliarde à termepleine du Charolais (à l 'attache)conviendrait pour nourrice Tél 05 6547 00 28 HR 005. V taureau Limousin 3,5 ans typeélevage TBO inscrit HBL trés docileTél 06 87 20 55 35 001. V. Gén PH PAV, Spirte x Rubens 4génération TB, vêl 24/06 de Champion,ibr A, CL, Moly, Tel. 06 17 46 58 90
326. V taureau Aubrac 6 ans causeconsanguinité IBR A inscrit Tél 06 7556 82 18
Ovins001. V. jeune brebis ref lait troup cloTél 05 65 46 73 79 ou 06 86 91 03 73HR 001. V. 35 brebis Lacaune Lait garan-ties pleines MB mi juillet troupeau sainCLS 290 litres + tracteur Renault [email protected] 003. V. béliers Rouge de l'Ouest 2 ansTél 06 82 23 68 26 027. V jeunes brebis Lacaune lait CLOTél 06 08 51 31 91 016. V 30 brebis plein air Ile de Francesanitaire OK Tél 06 71 55 20 02 322. V lot de 15 brebis et agnelles derace vendéenne et 1 bélier Suffolk Tél06 01 47 45 39
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20 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 6 JUIN 2013
ProfessionFrance
Foncier
Le marché des terres agricolesrésiste à la crise
Alors que les marchés des biensruraux se sont contractés en nom-bre de transactions et en valeuren 2012, le prix des terres agri-coles, notamment dans les zonesde grandes cultures, se maintien-nent, voire progressent.
Après une légère reprise en2010 et un sursaut en 2011, lesmarchés fonciers ruraux n’échap-pent pas à la crise. Qu’il s’agissedes maisons à la campagne, del’urbanisation, des forêts, la ten-dance générale a été à la contrac-tion du nombre de ventes et à labaisse des prix en 2012, selon laFédération nationale des Safer(FNSafer) qui a présenté sesrésultats le 30 mai à Paris. Seuleséchappent à la morosité généraleles terres agricoles, notammentcelles de grandes cultures ainsique les vignobles AOP soutenuspar la demande internationale devins haut de gamme. Ainsi, leprix des terres et prés libres aaugmenté de 1,1 % l’an dernier à5 420 euros l’hectare. Selon laFNSafer, il s’agit d’une évolutionassez modérée dans la mesure oùles facteurs de hausse du prix desterres n’ont guère joué. L’excé-dent brut d’exploitation a, eneffet, progressé de 2,4 % en 2012et les taux d’intérêt sont au plusbas. «Le retrait des acquéreursnon agriculteurs, la prudence des
banques et le durcissement del’accès au crédit, la prochaineréforme de la politique agricolecommune avec la perspective debaisse des aides à l’hectare,l’augmentation du coût desintrants peuvent expliquer ceralentissement», estime la FNSa-fer. Néanmoins, dans les zonesde grandes cultures, les terres etprés libres s’inscrivent dans unedynamique à la hausse et ont affi-ché une progression du prix de3,2 % à 6 560 €/ha. Le marché aété dopé par la bonne conjonc-ture céréalière et des perspectivesrelativement favorables à moyenet long terme. Alors que les prixont stagné dans les zones d’éle-vage à 4 220 €/ha (+0,1 %), cequi n’est pas sans lien avec lesdifficultés rencontrées par lesproductions animales. A noterd’ailleurs que dans les zonesd’élevage qui ont basculé vers lesgrandes cultures, les prix desterres ont nettement progressé(+7,7 % ).
Ralentissement de lapression foncièreAutre évolution significative,
selon la FNSafer, le prix desterres et des prés loués. Certes, ilssont toujours inférieurs aux bienslibres à la vente à 4060 €/ha enmoyenne, mais la croissance est
plus soutenue (+2,5 %). Si bienque l’écart se réduit progressive-ment d’année en année entre cesdeux catégories. D’ailleurs, lavente des surfaces louées a étésupérieure pour la deuxièmeannée consécutive à celle des sur-faces libres, la demande des fer-miers restant soutenue. Autre-ment dit la restructuration desexploitations s’opère désormaisdavantage à partir de la cessionde biens loués que de surfaceslibres. De plus en plus, lesexploitations s’agrandissent ousont reprises par le recours auxlocations ou aux cessions departs de société plutôt que parl’acquisition de terres libres.Enfin, la FNSafer observe que
la pression foncière, notammentcelle de l’urbanisation (terrains àbâtir, zones d’activité, infrastruc-tures…) est toujours forte, maisqu’elle a tendance à s’atténuer.Les surfaces soustraites à l’agri-culture ont reculé de 9 % en2012, à 30 000 hectares par rap-port à l’année précédente et leurvaleur s’est repliée de 6 %.Conséquence de la crise écono-mique et de la désaffection desinvestisseurs ou premiers effetsdes mesures décidées pour luttercontre le gaspillage des terres ?Certainement les deux, estime leprésident de la FNSafer, Emma-nuel Hyest.
Marie-Paule Legay, médiatrice,vice-présidente de la SNAE
«Les médiateurscomprennent mieux
les situations»Quel est l’intérêt de recourir à
la médiation ?Marie-Paule Legay : «La
médiation présente d’abord unintérêt financier pour les parties.A la FNSEA, les médiateursexercent cette fonction à titre gra-tuit : ils sont seulement rembour-sés des frais qu’ils peuvent enga-ger (téléphone, photocopies,déplacements…). C’est la raisonpour laquelle les avocats n’y sontgénéralement pas favorables. Enoutre, la médiation constitue unealternative permettant d’éviterune procédure judiciaire longueet pénible. Sa durée n’excèdejamais plus de trois mois, contredes années quelquefois pour uneprocédure devant les tribunaux.Dans le milieu agricole, lemédiateur bénéficie d’un atoutsupplémentaire dans la mesureoù il est issu du sérail. Les agri-culteurs qui le sollicitent saventqu’il a pratiqué le même métier etqu’il est plus à même de com-prendre les situations conflic-tuelles auxquelles il doit contri-buer à trouver une solution.
Comment devient-on média-teur ?MPL : En ce qui me concerne,
j’ai été sollicitée par le servicejuridique de la FDSEA du Pas-de-Calais. Je ne cache pas que lechoix a été lié à ma personnalité,dans la mesure où l’action dumédiateur s’inscrit dans unedémarche de paix entre les par-ties. Par la suite, j’ai bénéficié dejournées de formation à laFNSEA, ce qui m’a permis demieux appréhender cette nou-velle responsabilité et d’être plusopérationnelle dans la résolutiondes conflits.
Quels sont les dossiers les plusfréquents que vous avez à trai-ter ?MPL : Les domaines d’inter-
vention des médiateurs sontvariés. Le plus souvent ils portentsur des conflits de personnes,entre un père et un fils sur l’ex-ploitation par exemple. Mais lesconflits familiaux ne sont pas lesseuls : je pense aux conflits devoisinage ou aux litiges que peu-vent rencontrer les fermiers et lespropriétaires. Mais nous pouvonsaussi traiter des conflits entre unagriculteur et les structures quil’environnent : banques, assu-rances, association de protectionde l’environnement par exemple».
La médiation en agriculture
Une alternative aux procèsLancée par la section natio-
nale des anciens exploitants(SNAE) il y a quinze ans, lamédiation permet de résoudrerapidement, efficacement etsans trop de frais les conflitsentre agriculteurs, à la place deprocédures judiciaires souventlongues et coûteuses.
Quinze ans après son lance-ment en 1998 par la sectionnationale des anciens exploitants,la médiation est toujours vivante.Une quarantaine de départementsdisposent de médiateurs locauxpour résoudre les conflits qui sur-gissent entre les agriculteurs. Le23 mai, la SNAE a organisé àParis la deuxième journée desmédiateurs locaux. L’occasiond’échanger sur les expériencesdes uns et des autres et d’en tirerles leçons, en présence de LyndaAtton, avocate au Barreau deParis, elle-même médiatrice etformatrice en médiation à laFNSEA. «L’avantage de lamédiation est que les parties par-ticipent à l’élaboration de lasolution, contrairement à un pro-cès où c’est le juge qui tranche.En outre, on peut trouver dessolutions originales et créa-tives». Il arrive quelquefois d’ail-leurs que la solution trouvée sortedu strict cadre juridique que lestribunaux chargés d’appliquer laloi n’auraient pas trouvée. «Maison ne fait rien d’immoral»,assure Lynda Atton.Généralement, l’intervention
du médiateur est bénéfique :«80% des personnes à qui elle est
proposée l’acceptent, et dans80% des cas, l’intervention dumédiateur se solde par unsuccès», poursuit Lynda Atton.D’ailleurs l’intervention dumédiateur ne se limite pas tou-jours à un litige juridique. Lemédiateur peut être amené àrésoudre des litiges de communi-cation : le cas assez fréquent estcelui d’un conflit entre un père etun fils sur une même exploita-tion. Dans ces cas là, c’est sou-vent la mère qui fait le lien. Maisle médiateur s’il est sollicité peutrétablir le dialogue.La clef du succès de la média-
tion ? C’est d’abord la neutralitédu médiateur : «il doit s’interdirede prendre parti», insiste LyndaAtton. «Il vaut mieux d’ailleursqu’il ne connaisse pas les par-ties, car le doute s’installe»,poursuit-elle. Mais c’est surtoutsa personnalité qui est fondamen-tale. «Etre disponible, avoir uneattitude d’écoute, établir un cli-mat de confiance, avoir une forcede conviction pour installer ledialogue» sont des conditions dela réussite de la médiation.Encore faut-il que les gens quiont sollicité le médiateur accep-tent de coopérer et s’engagenteux aussi «dans un processuslibre, volontaire et responsable».Avantage aussi pour les parties :«elles vivent un processus d’ap-prentissage de l’humain, appren-nent à s’écouter, ce qui peut ser-vir aussi dans la vie profes-sionnelle et familiale», conclutl’avocate.
Comme pour la filière laitière,la filière porcine va bénéficier dumédiateur des relations commer-ciales agricoles pour mener unemédiation entre producteurs,abatteurs, transformateurs et dis-tributeurs. L’objectif est de «tra-duire concrètement» des proposi-tions «dans des délais accep-tables par l’ensemble des partiesprenantes à la filière», selon uncommuniqué du ministère del’agriculture du 30 mai. Lemédiateur entamera «au plus vite
ses consultations auprès desprincipaux intervenants de l’en-semble de la filière pour recueil-lir leurs propositions d’améliora-tion de leurs conditions d’achatet proposer une recommandationde nature à répartir, de manièretransparente et équilibrée entreles différents maillons, les effortsà engager pour faire face à lasituation de crise de la filièreporcine». Cette médiation répond surtout
aux besoins urgents de la filière
qui doit faire face à des coûts deproduction très élevés. Plusstructurellement, le projet de loisur la consommation, qui a étéadopté en conseil des ministres le2 mai, prévoit une clause de rené-gociation du prix en cas de fortevariation du prix des matièrespremières et l’affichage desconditions générales de vente dufournisseur comme socle de lanégociation avec les distribu-teurs.
Filière porcine
Un médiateur pourles relations commerciales