art & cetera ( juin 2014 )

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Numéro 9 JUIN 2014 ART ART & & cetera ... cetera ...

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Numéro 9– JUIN 2014

ARTART & & cetera ...cetera ...

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Juin 2014

09

Anliz – Liz Ouf

4Noone

Faustine Garibal

Hyde Ω

JUDITH Lechartier

M.J.

Apolline Violine

Mara Bunta

Maud Querol Ferrer

Nathaly Hertwig-g

Rock Is Passion // Par Chloé Guillemant

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Anliz – Liz Ouf

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4Noone

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Faustine Garibal

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Hyde Ω

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JUDITH Lechartier

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5 MINUTES AVEC … JUDITH !Lechartier. Que vous

connaissez peut-être déjà si vous avez visité son blog (judithlechartier.canalblog.com)…

Judith dessine, photographie et réalise des collages. Elle fonctionne à l’instinct et, ce qui lui plaît dans tout ça, c’est d’exprimer des émotions. Pour ceux qui, comme moi, sont nulles en collage et à qui on a même retiré le seul collage dont elles étaient capables en inventant le timbre auto-collant, savoir que Judith n’a pas de plan établi avant de se lancer relève du mystère abyssal et insondable. Quoi ?! Tu te lances comme ça ??? – Ben oui, je n’ai jamais l’idée avant, ça vient ou ça vient pas…

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Mais apportez-moi tout de suite les vieux Elle qui traînent et de la colle (celle qui ne dégouline pas…) et des ciseaux (ceux qui ne coupent pas les doigts !) !!

Non, mais franchement, on pourrait croire que c’est simple…Et juste en passant, j’ai arrêté de lire Elle, trop de dossiers de

fond, comme vous vous en doutez…Quoi qu’il en soit, si le collage permet à Judith d’exprimer ses

émotions, il lui permet également de créer un univers qui me semble féminin et actuel. Ainsi, Rumeurs, avec ses dizaines de bla-bla renvoie à tout ce qu’Internet et le monde peuvent colporter d’informations erronées, à mon sens (ouiiiiiiii, c’est mon papier, donc c’est mon analyse, et même s’il faut parler d’une autre, on peut bien aussi parler un tout pti peu de moi…) Tout en y apportant une belle sensualité avec les bouches qui se succèdent, dans un flot de paroles ininterrompu. Enfin, celle ou celui qui voudra y voir une référence à Argos et ses dizaines de yeux espions s’y retrouvera dans la collection de yeux voyeurs agglutinés…

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J’aime beaucoup également Un Crime au paradis, il y a une sorte de folie joyeuse dedans, un peu sautillante…

Mais poursuivons et cliquons sur la case « Dessins ». Je suis totalement fan de ses mains et pieds rêvés, il y a quelque chose d’onirique, d’envoûtant et de sensuel… Un beau mélange totalement trippant… Tout un univers, toute une histoire. Ou plutôt, un enchevêtrement d’histoires… Il faut absolument que vous alliez leur rendre visite. Ce qui est particulièrement plaisant, également, c’est que Judith ne fait pas « rentrer » son dessin dans la forme traditionnelle rectangulaire mais fait s’adapter la forme du papier à celle du dessin. Ce qui donne de la vie au dessin. Indéniablement. Et y apporte de la poésie…

Dans le blog de Judith, il y a aussi des photos mais là, je m’arrête. Parce que si je vous en dis trop, vous n’irez pas. Mais vous penserez à moi en vous promenant dans le « photographisme », si vous aimez être dérouté(e)s. Au final, on a beaucoup plus parlé de vous que de moi, dans ce papier ! Ce fut un plaisir, cependant, et j’espère que vous serez enchanté par ce que vous verrez…

A.P.O.

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JUDITH Lechartier

Web

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M.J.

LWTUA est une série de 8 collages numériques.

Je puise dans mon répertoire de photographies glanées au fil de ma vie.

A partir de ces photographies je réalise des collages numériques: je reconstruis des réalités visuelles, poétiques entremêlées comme une danse des corps dans l’acte d’amour.

Cette série est extraite d'un inventaire : " Les années Chihyro"

C'est une édition limitée à dix tirages signées et numérotées + une épreuve d'artiste.

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Texte : LES ANNÉES CHIHYRO/TWIP/ MJ

Fragment Zéro

Lignes, trames, réseaux

Que le pavé martelé

De nos pas, de nos maux

Ouvrent l’interstice abîmé

L’espace de mes raves avortées

Tandis que ma mémoire fuit

De fragments de nos tempory autonomes zones Free

Fragment Un

Dans ces lieux en fric

Intemporels, fluctuants, immobiles

Les cailloux s’effritent

De mes poches, de mes yeux

Pupilles miroirs mondes

D’autres cieux en nuages blancs

Je m’endors au bord de l’abîme

Fragment Deux

Espace ville, corps habités

Espaces vierges, maculés

De nos griffes urbaines

De camtar en feugra

Des routes Pyrénéennes

Love will Tear us apart

Et on habitera dans ces lieux désaffectés

M

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Apolline Violine

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Lost (without polar bears)

I – (Emma)

Le réveil indique 3:33. Une heure où tout peut arriver, tout comme à 4:44 ou à 5:55. Ou encore 2:22, vous m’avez suivie… Une sorte d’alignement astro-heuro-planético-mystique…

Je ne me suis pas endormie. Je reste étendue là, à côté du pompier qui, lui, dort profondément. Il est beau, ce pompier. Ca fait deux mois qu’on se voit, maintenant, et il est toujours aussi beau. Il n’est même que cela. Dave ne m’a rien dit quand je le lui ai présenté mais il pense certainement come moi que ça ne va pas durer. Ce pompier, c’est mon opposé… Il aime la chasse, par exemple. Il aime regarder les Enfoirés à la télé. Il est allé voir Johnny Hallyday en concert. Il parle à tort et à travers. Il veut avoir raison dans la conversation. Qu’il monopolise d’ailleurs. Et quand il a appris que mon chat s’appelait Castor, il m’a demandé quels barrages il construisait.

Si mon chat s’appelle Castor, c’est pour l’histoire de Castor et Pollux. Pollyx n’étant pas le personnage du Manège enchanté.

Mais passons… Il est beau, vous dis-je. Et il est mon extrême opposé. De fait, c’est sans danger. Aucune possibilité pour que je m’attache… Et que je souffre quand ce sera fini, exact. Vous me suivez toujours.

Je consomme, en gros. Un peu de tendresse, un peu de sexe… Quand le fait qu’il ne soit que beau me dérangera pour de bon, je partirai…

Ca faisait longtemps que je n’étais pas sortie avec quelqu’un… Oui, bon. La prochaine fois, il faudra que je mette quelques points sur les i : pas de portable ouvert au cinéma, pas d’Enfoirés…

La prochaine fois… Je ne suis pas sûre d’en avoir réellement envie…

3:43… Quelques jours après l’accident de ma mère, j’ai reçu un coup de téléphone du pompier. Une excuse, en gros, pour m’inviter à boire un verre. Sur l’instant, j’ai trouvé ça romantique. Au bar, il était un peu lourd, et il me faisait parfois penser à mon père, c’était troublant… Quelque chose au niveau de l’expression du regard. Il m’a raccompagnée chez moi, et je l’ai embrassé.

J’en avais envie. J’avais envie d’embrasser à nouveau, de tenir la main de quelqu’un à

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nouveau. D’envoyer des textos à quelqu’un d’autre qu’à Juju à une heure avancée de la nuit.

Mais tout cela en sachant, au fond, qu’il n’y avait rien de harponnant chez ce type.

3:57. L’autre fois, chez Dave, Nino nous a annoncé qu’il avait quitté Sab. Parce qu’elle voulait voyager, vivre à l’étranger – en Argentine – et lui, non. Il était fatigué, disait-il, des voyages, de l’ailleurs. Ce qu’il voulait, pour l’instant, ce dont il avait besoin, c’était ici, le lieu de son enfance, la maison de sa grand-mère. Et nous.

Pour quelqu’un qui a toujours été si peu loquace, c’était une sacrée révélation. D’autant plus que le « nous » à qui il a dit cela, l’autre soir, était largement entamé par le rhum… On avait l’air piteux devant la sincérité et la fragilité de Nino à cet instant.

Mais je comprends. Parfois, on a besoin d’un univers étriqué, comme un film autour de nous, une zone restreinte qui nous protège. Et, petit à petit, on peut décider de l’agrandir un peu. Mais toujours en veillant à se retrouver soi, et à combler, par soi, l’espace qu’on crée.

C’est après cette soirée que j’ai réellement compris que le pompier n’irait jamais dans mon espace.

Même si je le savais depuis le début.

Et là, comme il n’est que de plus en plus beau, je devrais commencer à songer à une porte de sortie. Après tout, ça n’est pas parce qu’il aime les Enfoirés qu’il n’est pas capable de souffrir.

Et je me souviens trop bien de ce qu’on ressent…

C’est même pour cela que j’ai cessé de trouver à Sab tous les défauts de la planète…

II – (Juju)

J’ai compris que j’étais homo quand je devais être en quatrième… Autour de quatorze ans, ça doit être ça… A l’époque où on commence à éprouver du désir pour l’autre… Ou ce qu’il en ressemble… Forcément, j’ai compris que j’étais différent parce que la cheerleader ne me faisait pas bander… Pardon, je suis vulgaire… Non ? Ca ne vous dérange pas ? Eh, bien, tant mieux…

Bien sûr, au début, ça n’a pas été évident… C’est vrai que j’étais un peu différent, en somme, à la base, plus sensible peut-être… Plus efféminé ? Je ne sais pas, je n’en ai pas l’impression…

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Mais il y avait quelque chose de différent. Forcément, les autres le ressentent. Vous savez, je ne peux m’empêcher de penser que dans une grande ville, ça aurait été différent. On m’aurait moins traité de PD ou de tapette qu’ici. C’est vrai, il y a des tas d’artistes, hétéro par exemple, qui ont aussi une sensibilité et qui sont en marge, j’imagine, dans leur jeunesse, non ?

Vous n’en savez rien… Moi non plus, cela dit… C’est tout moi, ça, j’essaie toujours de justifier des choses ou de trouver des explications là où il n’y en a pas…Quoi qu’il en soit, j’en ai eu assez, à un moment, et j’ai demandé à mes parents de m’envoyer à l’internat ailleurs, dans une grande ville. Ce qu’ils ont fait. Bon, ce n’était pas l’internat mais une tante, qui vivait seule à Paris, dans le XVIème, oui madame… Et voilà, j’ai passé mes deux années de lycée là-bas et j’y ai également fait mon BTS. J’avais commencé à y travailler et puis j’ai dû rentrer ici quand Maman est tombée malade. C’était difficile pour mon père à cette époque, et il avait besoin de moi…

En réalité, il a commencé à lâcher de plus en plus au fur et à mesure que la maladie de Maman s’aggravait et il a pris une sorte de retraite anticipée à sa mort. Il m’a laissé les commandes… Oui, les Pompes Funèbres, je vous avais dit, n’est-ce pas ? Non, mais vous connaissez, forcément… C’est nous qui avons enterré votre beau-frère ? Ah ! Son nom ? … Oui, je me souviens… Une belle cérémonie…

En fait, je pense qu’après avoir enterré Maman, mon père ne pouvait plus remettre les pieds aux PEF et… Les PEF ? Ah ! oui ! Parfois j’oublie… C’est un diminutif qu’on utilise avec mon associée, Emma, et c’est entré dans mon langage courant, visiblement… Donc, sans vouloir faire de psychologie de base, ce n’est à vous que je vais la faire, je pense que c’était trop pour lui, il n’a jamais mis un pied, depuis, dans la boutique… Au début, ça a été un peu la panique, puis j’ai engagé Emma et on a vite redonné un équilibre à l’agence.

En un sens, je n’ai pas ressenti de choc d’adaptation ou de réadaptation en revenant ici. Je m’étais bien éclaté sur Paris, qui m’avait donné l’occasion d’avoir une vie sexuelle épanouie, ça, vous n’en doutez pas…

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Mais j’étais séparé depuis peu également et le devoir m’appelait… Ici, forcément, c’est beaucoup plus calme mais il y a une petite communauté très sympathique. Et j’ai toujours des contacts sur Paris, alors ça va.Pour moi, le problème, ce n’est pas le lieu. C’est moi. Ou c’est moi lié au lieu. Tant que j’étais sur Paris, ou tant que je suis ailleurs, je suis moi, sans retenue. Je suis quelqu’un de drôle à la base, qui aime rire, qui aime danser… Voilà. Mais ici, entouré de ma famille et de mes amis… C’est compliqué. Ils me connaissent en uniforme de croque-mort, ils ne m’ont jamais vu avec quelqu’un, on n’a jamais vraiment abordé ce que je suis. Même avec Emma. Et pourtant, nous sommes proches mais… Je n’y arrive pas. Et bien sûr, ça devient de plus en plus dur, c’est de plus en plus étouffant. J’arrive à une sorte de schizophrénie. Je n’en peux plus de ne pas être moi.La solitude me pèse moyennement. Je veux dire, la vie à deux. Enfin, quand je vois les histoires d’Emma, je relativise… Le coup du pompier, là, c’est juste un fantasme, elle va vite déchanter… Vous voyez ? Je suis un peu jaloux. Et frustré. J’aimerais bien faire ma jalouse avec elle. Je sens que je pourrais. Mais comme j’ai mis un mur de ce côté-là…

Je vais vous dire quelque chose, que je n’ai jamais dit à qui que ce soit : pendant longtemps, je me suis accusé – et senti coupable – de la maladie de ma mère. C’est moi qui l’ai tuée le jour où je leur ai annoncé que j’étais gay. Trois mois plus tard, elle déclarait ce cancer. Deux ans plus tard, je l’enterrais.

Depuis, je ne peux plus en parler…

Vous n’auriez pas un mouchoir, parce que là…

Oui, oui… On peut continuer…

Et… en fait… la raison pour laquelle je suis venu, c’est qu’il y a quelques jours, mon père m’a dit quelque chose qui m’a beaucoup chamboulé. Il était dans le salon quand je suis entré, il avait un peu bu je crois et il me lâche, comme ça, sans prévenir : « Ta mère était une sainte femme, je l’adorais. Mais elle a merdé avec toi. » Là, voyez-vous, je me suis dit qu’il allait lui attribuer mon manque de « virilité », c’est à la mode ce genre de choses mais pas du tout. Voilà ce qu’il m’a dit, en gros : « Ta mère n’a pas bien réagi quand tu nous as dit que t’étais PD. Elle n’aurait pas dû te rejeter.

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Elle s’en est rendu compte trop tard. J’adorais ta mère et elle ne m’en voudrait pas de parler d’elle comme ça. Mais c’était une connerie. On n’a pas à te juger. On veut que tu sois heureux. Tu es comme tu es. Point. » Et il a allumé la télé.

Et depuis, ça tangue autour de moi, vous voyez ? C’est comme si je voyais les murs que j’ai construits autour de moi. Mais que je ne savais pas comment les détruire.

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Apolline Violine

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MARA Bunta

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Mara BuntaBrème (Allemagne)

[email protected]://maraprod.tumblr.com/

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Maud Querol Ferrer

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Nathaly Hertwig-g

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Rock Is Passion // Par Chloé GuillemantCollection printemps été 2014

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Rock Is Passion // Par Chloé GuillemantCollection printemps été 2014

www.rockispassion.com

Crédit photos: Agathe Poirier et Nicolas Darques

Modèles: Margaux et Melvin