aspect radiologique
TRANSCRIPT
SCANNER DENTAIRE ET DU
MAXILLAIRE :ATLAS DES IMAGES
NORMALES ET PATHOLOGIQUES
L. MEDIMAGH¹, C. ZARRAD¹, M. ABDELKEFI¹, N. MAMA¹,
M. DHIFALLAH¹, A. SLAMA², K. MRADDALI¹, K. TLILI¹
1-SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE
2-SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
CHU SAHLOUL- SOUSSE- Tunisie
Objectifs: Présentation non exhaustive à travers une étude
rétrospective des dossiers de malades explorés dans notre
service d’imagerie médicale et suivis dans le service de
chirurgie maxillo-faciale de notre institut ainsi qu’à travers
une revue de la littérature mondiale dont nous avons utilisé
quelques illustrations marquées par le symbole ☼. Nous
présentons quelques aspects radiologiques des affections
tumorales et pseudo-tumorales des maxillaires ainsi qu’un
rappel de l’apport du scanner dans l’exploration de l’appareil
dentaire (pathologies traumatique et infectieuse exclues).
RAPPEL ANATOMIQUE
Netter
la couronne: partie visible à l’examen clinique,
caractérisée par sa forme aplatie et son bord occlusal
tranchant.
la racine: partie intra osseuse enchâssée dans la cavité
alvéolaire avec laquelle elle est articulée par
l’intermédiaire du ligament alvéolo-dentaire.
le collet: est la zone de jonction entre la couronne et la
racine
Certaines dents ne comprennent qu’une racine (dents
mono-radiculées),d’autres possèdent deux ou trois
racines (bi- et tri-radiculées)
1) LA DENT (ou odente):est constituée par
2) STRUCTURES DE SOUTIEN DE LA DENT
OU PARODENTE: elles comprennent
-l’os alvéolaire: os spongieux histologiquement
indissociable de l’os maxillaire, creusé des alvéoles qui
reçoivent les racines dentaires.
L’alvéole est limité par une ligne dense: la lamina dura ou
mur alvéolaire. L’os alvéolaire interposé entre les
alvéoles est le septum inter dentaire ou inter radiculaire
qui unit les tables osseuses vestibulaire et linguale.
-le desmodente: unit la racine à l’os alvéolaire. l’espace
desmodental apparaît radiologiquement selon une image
radioclaire interposée entre le bord radiculaire et la ligne
dense du mur alvéolaire.
Schéma anatomique élémentaire de la dent
Incisives centrales maxillaires►
et mandibulaires►►
►►
► Canine
mandibulaire
permanente→
Molaires temporaires ►
molaires permanentes→
Germes de prémolaires ►►sous
les molaires déciduales
►
Prémolaires et molaires
mandibulaires
RADIOGRAPHIES STANDARD : L’orthopantomograhie (OPT):
Incidence de base
Quatre secteurs maxillaires
Définition insuffisante pour la modification de la trame osseuse
le film mordu ou occlusal:
Soufflure ou destruction d`une corticale de la portion dentée
L’incidence rétro alvéolaire:
Meilleure analyse de la trame osseuse
Rapports tumeur / dents adjacentes
MOYENS D’EXPLORATION
Autres incidences: Actuellement délaissées au profit de la TDM
pour la mandibule:
Défilé mandibulaire pour l’étude de la branche horizontale et la symphyse
Incidence face basse: Branche montante, col du condyle
pour le maxillaire:
Incidence de Blondeau
Radiographie du crâne (F+P)
LA TOMODENSITOMETRIE
Grace au progrès en matière de logiciels informatiques (dentascan,
scanner 3D, angio scan ), elle permet une excellente analyse des: --
- Lésions volumineuses (sup 2 à 3 cm)
- Lésions à développement postérieur
- Matrice lésionnelle et degré de prise de contraste
- Rapports de la lésion avec
les Structures anatomiques avoisinantes (sinus maxillaire,
cavité orbitaire, fosses nasales
les Racines dentaires (dentascan)
le Canal dentaire
le canal du nerf alvéolaire inférieur
LE DENTASCANNER : est un logiciel Informatique
semi automatique intégré à la console du scanner
permettant à partir d’une pile de coupes axiales maxillaire
et/ou mandibulaire une reconstruction bidimensionnelle
adaptée aux particularités anatomiques des arcades
dentaires.
TECHNIQUE: suivant le logiciel disponible
Patient en décubitus dorsal. On procède à une double
acquisition en coupes axiales :
La première parallèle au palais osseux allant des
couronnes des dents maxillaires jusqu’au tiers moyen
du sinus maxillaire
La deuxième parallèle au bord inférieur de la branche
horizontale de la mandibule ou au plan des crêtes
alvéolaires allant de bas en haut
Les coupes sont jointives de 1mm d’épaisseur en
acquisition séquentielle ou en collimation 1 et un pitch
d’irradiation inférieur à 1 pour les scanners multi-barrettes.
La matrice utilisée est de 512 x 512 avec un champs de vue
de 120 à 140 mm
Une fois l’acquisition terminée l’opérateur trace sur la
coupe axiale de référence une ligne courbe de la droite vers
la gauche passant par le centre des alvéoles . L’image de
référence choisie doit passer par les racines dentaires et
montrer les contours du maxillaire ou de la mandibule .
Cette ligne courbe définit le plan et le siège des images
reformatées dites panoscan.
Le logiciel analyse l’ensemble des données et affiche
d’une part les images dites panoscan et les
reconstructions obliques perpendiculaires à celles-ci. Les
images sont affichées en taille réelle .
Reconstructions sur la mandibule → et le maxillaire►
↑ ►
INDICATIONS :étaient initialement limitées au bilan pré-
implantologique puis elles se sont progressivement étendues à
une grande partie de la pathologie buccale et maxillaire.
Reconstructions obliques mandibulaires→ et maxillaires►
↑ ►
APPORTS: Permet l’étude du volume osseux
disponible par:
- la mesure du profil de résorption osseuse en
cas d’édentement,
- la détermination des obstacles et variantes
anatomiques,
- la mesure de la densité osseuse au site
d’implantation,
- l’étude des facteurs de risque implantaires tels
un foyer infectieux périapical ou parodontal
- le contrôle post implantaire.
Inclusions dentaires qui
Posent l’indication d’un
dentascanner
intérêt du dentascanner et des
reconstructions coronales obliques dans
l’étude du rapport d’un processus
ostéolytique avec le canal mandibulaire
droit → qui est ici refoulé
Différentes reconstructions déterminant les
Rapportsavec le canal mandibulaire →
IRM dans lésions maxillaires et mandibulaires : Elle est indiquée dans l’exploration des lésions bénignes très
évolutives ou d’aspect agressif, l’extension dans les parties molles
des tumeus malignes, l’atteinte de la médullaire osseuse, les Skip
métastase et dans le dépistage précoce des récidives tumorales
locales.
L’examen comporte systématiquement des séquences:
SE pT1 dans les plans axial et coronal
SE pT2, Fast ou Turbo SE dans l’un ou l’autre des plans.
Séquences avec annulation du signal de la graisse
Séquences en écho de gradient
l’Angio-IRM permet grâce aux séquences dynamiques d’étudier
le comportement vasculaire des lésions
Autres Techniques :
ECHOGRAPHIE : Permet de définir le caractère
solide ou kystique d’une tuméfaction et son degré de
vascularisation en mode Doppler
ANGIOGRAPHIE : But thérapeutique
SCINTIGRAPHIE OSSEUSE: permet de
rechercher une Hyper fixation infra radiologique ou
des Localisations multiples
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE
D’UNE LESION DU MAXILLAIRE
Caractéristiques de la lésion
-Unique ou multiple
- Radio opaque ou claire ou mixte
- Mono ou poly ostotique
- Taille, Tonalité
- Siège : maxillaire ou mandibule
- Structure osseuse et segment d’os atteint :
corticale, médullaire, os basilaire, alvéolaire,
condyle
- Réaction de l’os péri lésionnel
- Aspect de la matrice
- Etat de la corticale osseuse
- Existence d’une réaction périostée et son
aspect
- Etat des parties molles
- Rapports de la tumeur avec: les dents
avoisinantes, le canal dentaire et les structures
avoisinantes ( Cavités sinusiennes, fosse infra
temporale, orbites, base du crâne..)
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal
dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales
mais sans envahissement
En faveur de l’agressivité :
- Irrégularité
- Flou des bords
- Absence de ligne bordante
- Aspect de dents flottantes
- Réaction périostée complexe
- Rupture corticale
- Envahissement des parties molles
L´origine dentaire sera suspectée devant:
La présence d´opacité de tonalité dentaire ou la
présence d´une dent incluse au sein de la lésion. La
tonalité de l’image oriente le diagnostic:
- elle est radio-opaque, témoignant de la
composante odonto, cémento, ou ostéoformatrice
de la tumeur.
-ou plus souvent radio-claire, preuve du caractère
Ostéolytique ou kystique
-l’image est plus rarement mixte, signant d’autant
mieux le caractère odontogénique de la tumeur.
TUMEURS ET
PSEUDOTUMEURS
DES MAXILLAIRES
Introduction
Les tumeurs et pseudotumeurs des maxillaires représentent un groupe
de lésions polymorphes.
Les unes sont communes au squelette, d’autres sont électivement
localisées aux maxillaires
Malgré les particularités cliniques et radiologiques qui orientent parfois
le diagnostic, c’est l’étude anatomopathologique qui permet, en dernier
recours d’étiqueter correctement ces affections.
Reposant sur des bases embryologiques on oppose des lésions
odontogèniques à celles non odontogéniques.
Signes radiologiques et cliniques
communs aux TO et TNO:
Symptomatologie clinique:
Malgré leur grande diversité, les tumeurs odontogéniques et non
odontogéniques partagent la même symptomatologie qui de surcroît
est non spécifique.
La tuméfaction osseuse résume très souvent la symptomatologie.
Asymptomatologique ou inaugurée par un épisode Inflammatoire,
elle fait corps avec l’os. La muqueuse de recouvrement est normale
ou légèrement congestionnée.
les signes dentaires sont inexistants ou liées au devellopement tumoral
adjacent: mobilité, déplacement, anomalies d’évolution, retard de
cicatrisation alvéolaire après avulsion dentaire intempestive ou mal
documentée par un examen radiographique préalable.
Signes radiologiques
La radiographie nous renseigne sur:
La tonalité de l’image:
-Radio opaque, témoignant de la composante odonto, cémento, ou
ostéoformatrice de la tumeur.
-ou plus souvent radioclaire, preuve du caractère Ostéolytique ou
kystique;
-l’image est plus rarement mixte, signant d’autant mieux le caractère
odontogénique de la tumeur.
Les tumeurs bénignes
odontogéniques
L’ odontogenèse
☼
I. Les tumeurs odontogéniques épithéliales sans induction du
mésenchyme
Classification
II. Les tumeurs odontogéniques mixtes (épithéliales et
mésenchymateuses) avec ou sans formation du tissu dentaire dur
III. Les tumeurs odontogéniques mésenchymateuses
I. Les tumeurs odontogéniques
épithéliales sans induction du
mésenchyme
•Améloblastome. ++
•Tumeur odontogénique épidermoïde (tum épith
odontogénique bénigne).
•Tumeur épithéliale odontogénique calcifiante ( ou
tumeur de Pindborg)++
•Tumeur odontogénique à cellules claires.
L’amèloblastome
• il représentent 10 % de l’ensemble des tumeurs bénignes des maxillaires.
• l ‘améloblastome est la plus fréquente des tumeurs odontogéniques.
• il s’agit d’une tumeur bénigne , mais localement agressive.
Régions atteintes
• La mandibule est atteinte dans
80 % des cas, plus
particulièrement dans la région
angulaire avec extension vers la
branche montante (70 % des
cas) ; viennent ensuite les
régions prémolaire (20 %) et
incisive (10 %) .
• Le plancher des fosses
nasales et les régions molaires
se partagent les localisations
maxillaires.
☼
Signes
cliniques
Aspect radiologique
• Entre 20 et 40 ans
++
•Tumeur intra
osseuse+++.
• Des formes extra
osseuse sont
possibles, mais
exceptionnelles.
• Tuméfaction
indolore.
• mobilité dentaire,
déplacement dentaire,
apparition d’une
malocclusion
• selon le stade d’évolution de la tumeur, 2 types d’images:
l’image polygéodique: la plus évocatrice( aspect en bulle de
savon).
l’image monogéodique qui est plus rare, généralement
homogène, aux contours réguliers, svt rémarquée par son
extension importante.
refoulement des structures anatomiques ( canal mand),
respect du condyle mandibulaire,
refoulement des corticales (amincies avec solution de
continuité témoins du caractére progressif).
le contenu peut etre franchement kystique,
hypodense,ailleurs formé d’une masse tissulaire nettement
réhaussée par le produit de contraste.
l’ameloblastome peut prendre un aspect multilobé séparé par
des pseudocloisons fibreuses.
IRM; aspect hétérogène iso-intense aux muscles en T1 et
hyperintense en T2.
☼
Représentation schématique des aspects radiologiques des
différents stades évolutifs de l’améloblastome.
Image
polygéodique (en bulles
de savon)
Image
monogéodique
☼
Patiente de 50 ans, tuméfaction mandibulaire
depuis quelques mois, douleurs et mobilité dentaire
Radiographie panoramique: →ostéolyse de
contours polycycliques de siège mandibulaire
antérieur avec rhizalyse 31 -34 et 41- 44
TDM coupes axiales en fenêtre osseuse et parties
molles APC: ostéolyse avec rupture corticale ,
rehaussement périphérique au PDC avec
extension vers la région du plancher. Traitement par
résection mandibulaire interruptrice. Histologie:
Améloblastome
Diagnostics différentiels
le kyste épidermoide: limite épaisse
le myxome odontogénique: cloisons à angles vifs.
le granulome centrale à cellules géantes.
les kystes péricoronaires aux stades tardifs (clichés standard).
le fibrome améloblastique.
la tumeur à myéoplaxe.
l’angiome osseux et le kyste anévrysmal (TDM et IRM avec
injection du produit d contraste sont plus caractéristiques)
La tumeur odontogénique épidermoïde
Signes cliniques Aspect radiologique
Sans prédilection de sexe,
la tumeur survient à tout
âge, avec cependant une
prédisposition pour la
troisième décade.
Souvent accolée à la face
latérale d’une racine
dentaire.
Elle se révèle souvent par
la mobilité d’une dent,
parfois des douleurs à la
percussion ainsi qu’une
tendance à la surinfection
la région antérieure incisivo-canine du
maxillaire et la région prémolo-molaire
mand.
Sa forme est semi-circulaire ou
triangulaire, insérée entre 2 dents ou elle
semble émaner d’une des racines.
la lésion est radiotransparente, bien
limitée, avec ou sans liseré dense
périphèrique.
l’infiltration des structures adjacentes
n’est pas rare, voire de la racine adjacente
et à distance des corticales tissus mous
voisins.
Patient de 38 ans, tuméfaction douloureuse de
la mâchoire gauche
évoluant depuis plusieurs mois
Cliché panoramique: plage ostéolytique de
l’angle et de la branche montante
de la mandibule gauche avec rhizalyse partielle
de la 36 →
Reconstruction TDM sagittale oblique :
Processus ostéolytique kystique
étendu avec soufflure et rupture corticale à
contenu hétérogène avec la présence
de bulles d’air témoignant de la fistulisation
dans la cavité orale Dg: Kyste épidermoïde
Jeune homme de 19 ans, tuméfaction et douleurs dentaires à la mastication
évoluant depuis quelques mois
Rx panoramique: image polygéodique étendue soufflant la corticale
de l’angle et de branche montante de la mandibule droite avec rhizalyse des
45;46,47
Dg: Kyste épidermoïde
Le kyste radiculaire: très fréquent,survient à tout âge
souvent en regard d’une dent mortifiée centré sur l’apex
radiculaire refoulant les structures adjacentes et pouvant
résorber les racines. Le Kyste dentigère (ou kyste péricoronaire) : très
fréquent, survient à tout âge avec un pic vers 30 ans souvent
en regard d’une dent incluse .Son point de départ est le
péricoronaire d’une dent incluse. Le kyste d’éruption : est un kyste régressant
spontanément après l’éruption d’une dent définitive.
kyste radiculo-dentaire
apico-dentaire kyste latéral kyste résiduel
Les kystes dits inflammatoires sont ainsi les
plus fréquents (60%).
infection dentaire un granulome apical
Ils entourent plus souvent une dent définitive
généralement mortifiée, qu’une dent lactéale
☼
☼ ☼
Enfant agé de 11 ans, tuméfactionvestibulaire supérieure d’évolution lente
TDM, formation kystique possédant une paroi et englobant une dent incluse
Dg: Kyste péricoronaire
KYSTES DENTIGERES
Kyste péricoronaire entourant la racine d’une dent incluse → dans le sinus
maxillaire droit qui est comblé
La tumeur épithéliale odontogénique
calcifiée ( T. Pindborg)
Cette tumeur a été individualisée pour la première fois par Pindborg en
1955.
C’est une tumeur rare, ne présentant que 1% de toutes les tumeurs
odontogéniques
Signes cliniques Aspect radiologique
la 4 éme décennie, sans prédilection du sexe.
Région prémolo-molaire mand+++.
le maxillaire est rarement touché.
association le plus souvent avec une dent
incluse.
2 formes: intra osseuse et extra osseuse
(gingivale et labiale)
Ses aspects radiologiques sont
trés variables.
Classiquement , elle est bien
limitée, ostéolytique, uniloculaire
parfois polycyclique, parsemée de
petites opacités de densité osseuse
et dentaire.
Tumeur odontogénique à cellules claires
RADIOLOGIE: Au niveau maxillaire comme mandibulaire, la lésion
apparait trés aggressive sous forme d’une lésion lytique étendue associée
à une masse tissulaire envahissant les structures tissulaires adjacentes.
Histologie: la tumeur est constituée d’un stroma fibreux peu
abondant et de plages compactes de cellules épithéliales claires,
vacuolisées, riches en glycogène pouvant coexister avec des
structures folliculaires bordées de cellules cylindriques basophiles
rappelant l'améloblastome commun.
☼
II. Les tumeurs odontogéniques mixtes
(épithéliales et mésenchymateuses)
avec ou sans formation du tissu
dentaire dur
Fibrome améloblastique.
Fibrodentinome améloblastique.
Fibro-odontome améloblastique.++
Odonto-améloblastome.
Tumeur odontogénique adénomatoïde (ou
adénoaméloblastome).++
Kyste odontogénique calcifié.++
Odontomes (complexes et composés) ++
Fibrome améloblastique.
Signes cliniques Aspect radiologique
jeune age ≈ 15 ans.
90% :région molaire et
prémolo molaire mandibulaire.
Discrete prédominance
masculine.
voussure locale.
le signe révélateur est plus
rarement une douleur ou une
sensation de tension locale.
lésion radiotransparente de taille
variable, bien limitée, .
uniloculaire lorsqu elle est de
petite taille.
multiloculaire au cours de son
évolution.
le dg differentiel :ameloblastome.
Traitement: énucléation simple
avec risque de récidive
Le fibro-dentinome
améloblastique
Signes cliniques Aspect radiologique
tumeur exceptionnelle
sujet jeune (entre 4 et 20 ans)
région molaire
mandibulaire++
l ‘atteinte maxillaire est rare
.lésion lacunaire délimitée
contenant une quantité variable de
matériel de densité dentaire
(dentine).
cette lésion siège très volontier au
dessus de la couronne d’une dent
incluse.
Evolution:
Malgré une évolution classiquement favorable, l'énucléation du
fibro-odontome peut se révéler délicate car il peut atteindre d'importantes
dimensions.
Le diagnostic différentiel du fibrodentinome et du fibro-odontome
améloblastiques s'avère parfois délicat avec certains odontomes
complexes en voie de formation ; il repose alors sur l'âge, la localisation
de la lésion et sur les caractères histologiques
Odonto-améloblastome.
Signes cliniques Aspect radiologique
tumeur exceptionnelle
Maxillaire et mandibule
nette prédominance féminine
sujets jeunes: 6 mois à 39 ans,
moyenne dage 11 ans.
très proche du fibro-odontome
améloblastique.
large image géodique plus ou
moins cloisonnée à limites nettes
contenants des opacités denses de
nature dentaire (dentine et émail).
Traitement: Cette lésion se distingue par son caractère agressif et une composante
Épithéliale proliférante jugée responsable du caractère récidivant de la
lésion aprés Énucleation compromettant ainsi le pronostic
Tumeur odontogénique adénomatoïde
(ou adénoaméloblastome).
Signes cliniques Aspect radiologique
tumeur rare de bon pronostic post
operatoire.
région antérieure canine
maxillaire+++
associée à une dent incluse (3/4
des cas).
tuméfaction indolore, augmentant
lentement de volume, entraînant
parfois un retard d'éruption ou des
déplacements dentaires.
Lésion unique,bien limitée.
Radiotransparente+ des
calcifications généralement en
péripherie de la lésion.
Taille variable parfois
volumineuse.
Les corticales peuvent etre
réfoulées, amincies
Dents voisinantes refoulées.
☼
Kyste odontogénique calcifié
Signes cliniques Aspect radiologique
tumeur rare essentiellement
intra osseuse.
Le maxillaire et la mandibule
sont atteints avec la même
fréquence, dans les régions
antérieures jusqu'à la première
molaire dans 80 % des cas .
Associé à une dent incluse(1/3
des cas)
L’age moyen de découverte
vers 30 ans.
Voussure locale
Retard d’éruption dentaire.
lésion relativement volumineuse.
lésion lytique plus svt uni que
multiloculaire.
Des calcifications
intralésionnelles
Limites nettes.
Amincissement et refoulement des
corticales.
Ttt: énucleation sans recidive
Odontomes (complexes et composés )
Les odontomes résultent d'anomalies du développement et ne
constituent pas une réelle entité tumorale. Tous les tissus dentaires
normaux et minéralisés y sont représentés(émail,dentine,cément,pulpe).
La disposition plus ou moins organoide de ces tissus correspond à
l’odontome composé, tandis qu’une disposition plus anarchique
correspond à l’odontome complexe.
Signes cliniques:
• les 2 sexes sont touchés d égale fréquence.
•Découverte: fortuite, ou suite à des pb orthodontiques ou bien voussure
le plus svt non douloureuse, plus rarement à l’age adulte, il peut s’agir de
remaniements inflammatoires péri tumoraux douloureux, d’une
suppuration qui peut aboutir à une fistulisation voire à une extériorisation
tumorale.
Odontome complexe
Radiologie:
La lésion réalise une opacité irrégulière, de tonalité
dentaire, de siège postérieur, cernée par un halo clair et
constitué par le tissu lésionnel en cours de
minéralisation.
Refoulemnet des structures anatomiques avoisinantes
☼
Patient de 45 ans, tuméfaction non douloureuse
Opacité mandibulaire droite au site de la 47 siégeant en regard de la 46 incluse
et refoulée→
Diagnostic: Odontome complexe
Odontome composé
Radiologie
•Région antérieure incisivo-canine, maxillaire+++
• Lésion extremement dense, composée de
multiples petites formations dentaires
monoradiculées dont la disposition de
l’émail,dentine, pulpe, et cément est respectée et
sont entourées d’une zone radio claire
•Refoulemnet des structures anatomiques
avoisinantes.
☼
III. Les tumeurs odontogéniques
mésenchymateuses
•Fibrome odontogénique.
•Myxome.++
•Cémentoblastome
Il existe une variété gingivale qui consiste en un petit
bourgeon tumoral pédiculé sur la gencive maxillaire ou
mandibulaire chez la femme. Connue sous le terme
d'hamartome épithélial gingival odontogénique, la lésion
n'excède que rarement 1 cm de diamètre et n'entraîne pas de
destruction de l'os sous-jacent; Elle peut récidiver après
exérèse.
Des lésions extraosseuses sont décrites (fibrome
odontogénique périphérique).
Myxome odontogénique
C’est une tumeur bénigne mais relativement agressive localement
Signes cliniques Aspect radiologique
croissance lente.
Région premolo molaire mand
+++
l’age de decouverte vers 20-30
ans, sans prédominance du sexe.
voussure indolore,
deplacement et mobilité
dentaire.
. Lésion polygéodique à limites
nettes dont la confluence forme
des cloisons à angles vifs.
Refoulement des structures
avoisinantes.
Evolution:
Le myxome étant peu
encapsulé, son exérèse complète
est parfois difficile. Des récidives
sont décrites.
Cémentoblastome
C’est seule vraie tumeur d’origine cémentaire. Elle est constituée de
cémentoblastes actifs qui produisent un tissu cémentiforme non
minéralisé en périphérie comme dans les zones de croissance intense.
Signes cliniques Aspect radiologique
sujet jeune (entre 20 et
30 ans)
la région molaire et
prémolaire de la mandibule
croissance lente et
asymptomatique
. Il s’agit d’une lésion radio opaque
d’opacité cementaire accolée ou
fusionnée à la racine d'une dent
définitive, voire déciduale,
aspect arrondie, tres bien limitée,
cerné d’un halo clair
A la mand: aspect radiaire
Une résorption des racines dentaires
intéressées peut être observée.
Opacité dense cernée par un halo clair : cémentoblastome
Les tumeurs bénignes
non odontogeniques
Classification
Différents auteurs ont proposé leur classification ( Batsakis 1979,
Chuong 1985, Dahlin 1986, Huvos 1979, kragh 1970, Lucas 1984,
Schajowiz 1981, Standish 1970).
Des classifications cliniques en différenciant les lésions kystiques
( creuses), des lésions tumorales (pleines).
Des classifications radiologiques en différenciant les lésions claires
des lésions opaques, ostéolytiques et ostéocondensantes.
Actuellement, la classification basée sur les données de l’histogenèse
et de produits de différenciation cellulaire prédomine, mais en général,
elles s’associent à d’autres critères
Les tumeurs ostéoformatrices.
les tumeurs ostéocémentogènes.
les tumeurs cartilagineuses.
les tumeurs fibroblastiques.
les tumeurs à cellules géantes.
les dysplasies.
la tumeur mélanotique neuro-éctodermique de l’enfance
(mélanotic progonoma).
histiocytose langerhansienne ( ou histiocytose x).
les autre tumeurs (vasculaires, nerveuses, lipome).
les lésions pseudokystiques.
La nouvelle classification de l’OMS (1995) :
1. L’ostéome vrai
Signes cliniques:
les ostéomes sont souvent asymptomatiques (examen Rx de routine).
plus rarement, il peut être responsable d’obstruction sinusale
Sinusite ou lésions inflammatoires d’obstruction.
Fréquence +++ entre 50 et 60 ans.
Les ostéomes
-Ostéomes périphériques
Ils peuvent siéger isolés dans le sinus frontal, le
sinus maxillaire ou au niveau de la corticale surtout
mandibulaire.
-Ostéomes centraux qui peuvent être soit isolés ou
multiples(syndrome de GARDNER)
Tardivement déformation osseuse protubérante, circonscrite, dure et
bien limitée.
Signes radiologiques
-La lésion est bien limitée, très dense, supérieure à celle de l’os normal
environnant dont elle se distingue facilement.
-Le siége des ostéomes est très évocateur contre les parois ou les septa
des sinus.
-Leur volume est variable ( de quelques mm à plusieurs cm).
-Au niveau mandibulaire, ils se développent svt de façon exophytique
et refoulent les parties molles adjacentes.
-La forme cento osseuse est de diagnostic plus facile devant une
opacité bien limitée de tonalités similaire à celle des organes dentaires
dont elle reste indépendante.
Diagnostic s différentiels -Cémentome -Ostéochondrome
-Odontome -Lithiase salivaire submandibulaire
-Dent incluse ou résidu radiculaire
2.Torus palatin et torus mandibulaire
-Il s’agit d’une néoformation osseuse exophytique et de croissance
limitée.
-Prédispositions génétiques et raciales.
Torus palatin
Signes cliniques Aspect radiologique
- Une voussure dure recouverte
de muqueuse lisse située sur la
ligne médiane du palais osseux
-Sur les clichés occlusaux; très
opaque.
-TDM confirme son siége médian, sa
nature osseuse très dense, et sa taille
limitée à 2-3cm.
-Coupes coronales précisent l’aspect
lobulée avec parfois une gouttière
centrale.
Torus mandibulaire
Signes cliniques Aspect radiologique
-Tuméfaction dure
développée au niveau de la
corticale linguale
mandibulaire dans la région
prémolaire au dessus de la
ligne mylohyoidienne.
-Il est habituellement
bilatéral et symétrique.
-sur le cliché panoramique:
Une opacité irrégulière « en ruban »
superposant à l’opacité des dents
mandibulaires.
- Le cliché ortho occlusal
mandibulaire: la corticale linguale est
épaisse, polycyclique et de tonalité
homogène.
Traitement: Les tori gênent parfois le port
d’une prothèse adjointe, et leur exérèse est alors
indiquée par chirurgie modelante transmuqueuse
3.Ostéoblastome et ostéome ostéoide
La distinction est uniquement radioclinique
ces deux lésions présentent les mêmes aspects
anatomopathologiques
Ostéoblastome
Signes cliniques Aspect radiologique
- Tuméfaction osseuse, non
inflammatoire, rarement
douloureuse mais parfois
accompagné de déplacements
dentaires.
-Plage radiotransparente, arrondie ou
ovalaire, à limites nettes mais peu
marquées.
-De 1 à 10cm de diamètre.
-Renformant des zones plus au moins
calcifiées.
Le traitement de ces lésions bénignes se résume, selon la plupart des
auteurs, en une exérèse chirurgicale avec curetage ou résection.
L’ostéoblastome est réputé comme étant une tumeur très vascularisée
et bénéficie fréquemment d’un curetage appuyé.
Cependant, en raison de la possibilité de confusion diagnostique avec un
ostéosarcome , certains auteurs préfèrent une résection complète. La
radiothérapie est, en revanche, contre-indiquée.
Traitement
Aspect histologique
L’anatomopathologie met en évidence une prolifération d’ostéoblastes
sans atypies cytonucléaires au sein d’un stroma très vascularisée, des
ostéoclastes dont le nombre est inférieur aux ostéoblastes et la substance
ostéoide.
Ostéome ostéoide
Signes cliniques Aspect radiologique
-une douleur intermittente qui
devient permanente et présente
des paroxysmes nocturnes.
- classiquement, elle cède aux
salicylés.
-il se traduit par une image
typique; le nidus, petite géode
,arrondie ou ovalaire < à 1CM.
-le centre est +/- calcifié.
-le nidus est entouré d’une
réaction ostéocondensante
marquée et étendue.
+++ mandibulaire
L’ostéome ostéoïde se caractérise par des signes fonctionnels
douloureux parfois importants et par la difficulté de curetage complet
du nidus à l’origine de récidive. Il est donc du ressort d’une résection
complète mais non interruptrice au niveau mandibulaire.
Traitement
Le fibrome cémento-ossifiant
Il s’agit du fibrome ossifiant. Le fibrome cémento-
ossifiant est une néoplasie constituée de tissu fibreux
contenant en quantités variables du matériel minéralisé
ressemblant à de l’os et/ou du cément.
Signes cliniques Aspect radiologique
+++maxillaire et surtout la
mandibule dans le secteur
prémolo molaire.
-sujets jeunes entre 20 et 30 ans.
-tuméfaction lentement
progressive avec ou sans
déplacements dentaires.
-Si la lésion devient
volumineuse: asymétrie
faciale,exophtalmie, obstruction
nasale, compressions nx.
-une image bien circonscrite, de
tonalité variable selon les
proportions de matériel minéralisé
produites.
-uni ou multiloculaire.
-refoulant les corticales qui sont
progressivement amincies.
Diagnostic différentiel
-Dysplasie fibreuse, tumeur
Pindborg, les autres tumeurs avec
calcifications
jeune fille 19 ans, tuméfaction mandibulaire
droite d’évolution lente
TDM: processus expansif ostéolytique hétérogène
et soufflant de la région de l’angle et de
la branche horizontale de la mandibule droite
contenant une composante tissulaire réhaussée au
PDC
Dg :Fibrome ossifiant
Il s’agit généralement d’une tumeur bien limitée, de volume modéré.
Selon la majorité des auteurs, l’exérèse doit être réalisée de façon
complète afin d’éviter les récidives. Cependant, le fibrome ossifiant
présente fréquemment un plan de clivage entre lui-même et l’os sain,
le rendant ainsi accessible à l’énucléation suivie d’un curetage de la
cavité résiduelle.
Traitement
Fibrome ossifiant juvénile
(une forme clinique particulière)
Le fibrome ossifiant juvénile survient précocement durant la
deuxième décennie avec une légère prédisposition masculine.
L’aspect radiologique est voisin de celui du fibrome cémento
ossifiant avec destructions osseuses plus importantes.
Donc l’évolution du fibrome ossifiant juvénile est rapide et
agressive avec destructions osseuses importantes pouvant engager
même le pronostic vital.
Les récidives après chirurgie d’exérèse seraient fréquentes et
surviendraient dans les deux premières années post-opératoires.
Les tumeurs cartilagineuses bénignes se caractérisent globalement par
leur rareté et par leur localisation essentiellement condylienne et/ou
coronoidienne. Chondrome
Signes cliniques Aspect radiologique
-L’âge de survenue 50-60ans,
exepetionnel au niveau maxillaire.
+++au niveau de la région inc>, de
la symphyse, du corps mand, et du
condyle.
-tuméfaction indolore de croissance
lente.
-une zone d’ostéolyse mal limitée,
sans condensation périphérique.
-de petites hyperdensités
intralésionnelles ou de fines
trabéculations peuvent se voir avec
aspect inhomogène de la lésion.
Diagnostic
différentiel
Évolution
Toutes lésions
ostéolytiques:
-myxome,
-améloblastome,
-chondrosarcome.
L’évolution est svt agressive et la
survenue de chondrosarcome sur de telles
lésions bénignes reste un sujet de débat.
Les difficultés diagnostiques tant
radiologiques qu’histologiques
nécessitent un ttt chirurgical d’emblée.
Remarque: La localisation centrale correspond aux enchondromes, la localisation
juxtacorticale aux chondromes juxtacorticaux.
Bénigne, cette tumeur cartilagineuse est récidivante et concerne
volontiers l’articulation temporomandibulaire.
De plus, évaluer leur caractère malin est parfois difficile comme l’est
la discussion du potentiel évolutif du chondrome bénin vers un
chondrosarcome. Autant de raisons qui expliquent la nécessité d’une
exérèse chirurgicale élargie dès le premier traitement.
Traitement
L’ostéochondrome
(ou exostose ostéocartilagineuse)
C’est une tumeur bénigne très rare au niveau maxillo-facial
Signes cliniques
-Evolution lente.
-La symptomatologie en dehors d’une asymétrie faciale et donc surtout
liée à un dysfonctionnement de l’ATM plus marquée au niveau du
processus coronoide (troubles de l’occlusion, béance, asymétrie.)
-Douleurs liées à phénomènes d’irritation musculo tendineuse.
L’aspect histologique:
La tumeur est formé de tissus cartilagineux qui s’ossifient de manière
centrifuge.
Aspect radiologique Diagnostic
différentiel
-une déformation des structures
condyliennes ou coronoidiennes, élargies et
épaissies.
-La densité est similaire à celle de l’os
normal avec une continuité des corticales
avec celle de l’os adjacent.
Maxillaire: orthopantomogramme montre
un épaississement et une condensation des
structures entourant l’épine nasale
antérieure.
-Hyperplasies
condyliennes
-Ostéomes
-Chondromes
-Plus rarement des cas de
dysplasie fibreuse.
Le traitement repose sur l’exérèse chirurgicale complète, de principe, et
souvent associée à une prise en charge orthognathique pour les
localisations temporo mandibulaires.
Traitement
Exostose de la branche montante de la mandibule gauche en regard de l’ATM
☼
Chondroblastome
La localisation maxillo-faciale de chondroblastomes est exceptionnelle.
Cette tumeur s’inscrit exclusivement au niveau du condyle mandibulaire.
Signes cliniques Aspect radiologique
-Tuméfaction indolore,
d’évolution progressive, touchant
les sujets jeunes avant 25 ans et
avec une prédominance
masculine.
-une ostéolyse inhomogène pouvant
contenir de petites calcifications de
types cartilagineux ou une
réticulation intralésionnelle.
L’évolution du chondroblastome est bénigne, rarement émaillée de
récidives après énucléation.
Le fibrome chondromyxoide
Signes cliniques Aspect radiologique
-C’est une tumeur très rare à
localisation quasi exclusive
mandibulaire.
-Elle se révèle par une
tuméfaction douloureuse
lentement progressive chez des
sujets jeunes (20 ans environ)
de sexe masculin.
Son aspect radiologique est peu
spécifique, sous forme d’une
ostéolyse bien limitée d’aspect
trabéculaire.
Le fibrome desmoÏde
C’est une tumeur rare bénigne caractérisée par son aspect
localement infiltrant et par son potentiel récidivant d’où le diagnostc
différentiel avec les tumeurs malignes
Similitude structurale avec le fibrome desmoide des parties
molles.
C’est une tumeur blanc-grisâtre à la consistance ferme,
caoutchouteuse, non encapsulée contient lorsqu’elle devient
volumineuse des foyers kystiques.
Signes cliniques Aspect radiologique
-Tableau clinique est sans
particularité.
-(+++) chez des sujets
jeunes avant 30 ans.
- Voussure locale avec
déformation faciale et
déplacements dentaires.
-Des limitations de
l’ouverture buccale sont
plus rares.
-Atteinte maxillaire(---).
-Des douleurs, des
paresthésies sont +rares.
-Lésion lytique, unique ou rarement
multilobée.
-(+++) mandibulaire molaire, de l’angle et
du ramus.
-Bien limitée dont les limites sont +/- nettes
en fonction de son stade évolutif et sa taille.
-Une bordure irrégulière et dense est
fréquente.
-La zone claire peut contenir des opacités
en rayon de miel.
-élargissement progressif de la tumeur avec
amincissement et rupture des corticales +
des zones spiculées.
-infiltrations des structures de voisinage.
Le granulome réparateur central à
cellules géantes
C’est une lésion proliférative réactionnelle de type
granulomateux, non néoplasique déterminée par des actions irritatives
chroniques locales, mécaniques ou inflammatoires chroniques, dues
aux extractions, aux dents en éruption, aux restes radiculaires et aux
prothèses mal adaptées.
Signes cliniques Aspect radiologique
++féminine avec un pic
(10-25 ans).
-Tuméfaction osseuse
recouverte d’une muqueuse
brunâtre, des sensations de
tension, mais des
phénomènes douloureux,
des anesthésies locales voir
des diplopies ou des
épistaxis ont été décrits
témoignant du caractère
parfois agressif.
-Dents adjacentes
fréquemment mobiles et
déplacées
-L’aspect est très variable en fonction
de sa taille et de son stade évolutif.
-Soit une lésion de petite taille, lytique,
bien limitée sans liseré périphérique.
-Soit une vaste géode à contour bien
limitée, uni ou plurilobulée, svt parcourue
par quelques cloisons cotonneuses, ou au
contraire très fine, conférant un aspect
géométrique en nid d’abeilles.
-On peut aussi retrouver un aspect soufflé
de la mandibule.
-Les racines des dents implantées dans la
lésion sont toujours refoulées, souvent
résorbées.
Aspect histologique Diagnostic différentiel
Le granulome se compose de
cellules fusiformes de type
fibroblastique et de cellules
géantes (100µm) polynuclées
de type ostéoclastique autour
d’un dense réseau capillaire
interstitiel. Mais ces cellules
géantes sont irrégulièrement
distribuées au sein de ce
granulome.
Des travées de tissu ostéoide ou
osseux peuvent être observées
en périphérie de ce granulome.
-Il se pose essentiellement avec:
-l’améloblastome.
-Le granulome éosinophile.
-Les kystes odontogéniques
-Les kystes solitaire et anévrysmal.
Les tumeurs à myéloplaxes (tumeur
vraie à cellules géantes)
Signes cliniques Aspect radiologique
-Elle survient entre l’âge
de 20 et 40 ans.
-Exceptionnelle au
maxillaire, touche le plus
svt les os longs siégeant
parfois à la mandibule.
-Elle ne surviendrait
pratiquement que dans des
zones osseuses
d’édification enchondrale.
-Plusieurs images:
La plus typique: lacune aux contours
arrondies, à limites floues soufflant les
corticales, parcourue de fines cloisons de
refend anastomosées entre elles à angles
vifs, réalisant des images aréolaires.
Les cloisons vont se lyser s’estomper
progressivement, aussi bien les bords de la
tumeur.
d’autres images: géodiques, pseudo
kystiques, des plages ostéolytiques.
Fillette âgée de 12 ans
TDM, Coupes axiales SPC puis après injection iv
de produit de contraste:→
Processus tumoral ostéolytique de la branche
horizontale gauche de la mandibule responsable
d’une soufflure et rupture corticale avec un
réhaussement modéré au PDC sans signe
d’infiltration des structures parties molles en
regard..Histologie: Tumeur à cellules géantes
Traitement
Une tumeur vraie à cellules géantes doit être réséquée largement, en tissu
osseux sain, avec ou sans rétablissement de la continuité au niveau
mandibulaire par greffon. Cette attitude permet de diminuer les risques
de récidives et surtout de transformation maligne de cette exceptionnelle
tumeur
La tumeur brune de
l’hyperparathyroide
C’est une tumeur rare en raison de la détection précoce
des hyperparathyroidies.
Sa localisation au maxillaire est rare.
Son diagnostic est suspecté devant des lésions multiples
(bilatérales) associées à un bilan phosphocalcique
perturbé.
Le traitement est celui de l’hyperparthyroidie
Le chérubisme
Le chérubisme est une affection rare, familiale, à transmission
autosomique dominante.
Signes cliniques Aspect radiologique
-Vers 1 à 3 ans, pour progresser
jusqu’à la puberté( les lésions
classiquement se stabilisent), puis
régressent de façon de+/-complète;
des observations plus tardives vers
20-30 ans ne sont pas
exceptionnelles.
- Les déformations sont indolores, -
- Dans les formes très volumineuses
des troubles de l’élocution, voire de
la déglutition ainsi que des troubles
oculaires peuvent survenir.
-Lésions multiples, bilatérales,
multikystiques, adossées les unes
aux autres, réalisant des images
diffuses ostéolytiques bien
limitées, de tonalité claire ou
ouatée.
- ces images inhomogènes sont
parcourues par un réeau irrégulie
de lignes opaques +/- épaisses.
☼
☼
L’abstention thérapeutique est la règle dans la plupart des cas
vue la stabilité des lésions à la puberté. Cependant, il peut être
nécessaire d’intervenir du fait d’un retentissement soit
esthétique soit fonctionnel inacceptable.
Sur le plan chirurgical, le curetage des lésions associé au
remodelage cortical semble être la technique la plus
appropriée.
Traitement
La dysplasie fibreuse
Cette anomalie provient d’un trouble de la différenciation osseuse.
L’os spongieux étant initialement remplacé par de la substance
fondamentale fibreuse, avec ensuite formation d’un os fibreux.
Signes cliniques
-Elle touche des sujets jeunes ( 2ème et 3ème décennies) avec une discrète
prédominance féminine +marquée dans le syndrome de Mc CUNE
ALBRIGHT.
-Une déformation faciale progressive , indolore et asymétrique qui peut
aller d’une minime déformation asymptomatique à des déformations
monstrueuses.
Les troubles de l’articulé dentaire sont fréquents et dus aux déplacements
des organes dentaires.
La grossesse est un facteur favorisant de réactivation ou d’apparition de
nouvelles localisations.
Aspect radiologique
L’aspect diffère selon le stade évolutif.
-Le secteur osseux est augmenté globalement de volume et décalcifié,
voire radioclair dans les lésions jeunes.
-Puis, la trame prend un aspect « en verre dépoli ».
-Peu à peu, des foyers relativement denses et homogènes, ou ouatés de
façon irrégulière apparaissent.
-Les lésions plus évoluées ont une structure dense et plus homogène.
-Le fait caractéristique de la DF est la dédifférenciation cortico
spongieuse (pour les lésions évoluées).
-Les déformations oblitèrent les cavités sinusiennes et grèvent le
pronostic vital en intéressant les structures de la base du crâne.
-La recherche d’autres localisations dans la forme polyostotique doit être
systématique (côtes, fémur…).
-Une prise de contraste est observée après injection intraveineuse de
gadolinium.
Dysplasie fibreuse dans sa forme condensante avec un os
épaissi et dense d’ aspect floconneux ou en verre dépoli des
limites nettes ou se raccordant progressivement à l’os
normal et à la corticale.
☼ ☼
Rx incidence de Blondeau: opacité de densité
osseuse , comblement hétérogène du sinus
maxillaire droit .TDM coupe axiale et reconstruction
coronale , épaississement et hypertrophie osseuse
Opacité mixte déformant et comblant le sinus
Maxillaire avec retrecissement de la fosse nasale
et déformation par soulèvement du plancher de
l’orbite homolatérale : Dysplasie fibreuse maxillaire
TDM coupes axiales en fenêtre osseuse et parenchymateuse
Aspect en verre dépoli hétérogène, comblement et élargissement du sinus
maxillaire droit avec déformation de l’orbite homolatérale sans retentissement
évident sur le nerf optique. Dg: Dysplasie fibreuse
55 ans, tuméfaction mandibulaire droitedepuis
Plusieurs mois, fistule cutanée→
Panoramique: opacité dense hétérogène symphysaire
Mandibulaire
TDM: processus ostéolytique soufflant la corticale
hétérogène de densité mixte de siège symphysaire
Débordant vers la branche horizontale droite
Résection chirurgicale, histologie: Dysplasie cémentaire
Pièce de résection chirurgicale
←
Aspect hypertrophié dédifférencié et épaissi de la mandibule
prédominant sur la branche horizontale gauche
Dysplasie fibreuse
multifocale
Diagnostic différentiel -Avec le fibrome cémento-ossifiant (très limitée).
Traitement
La prise en charge thérapeutique des patients est difficile, dictée par
la localisation de la lésion et son rétentissemnt fonctionnel et
esthétique.
Après chirurgie modelante ou résection osseuse, les poursuites
évolutives demeurent très fréquentes et imprévisibles, d’où la
nécessité d’un suivi radio clinique à long terme des patients.
Les dysplasies cémento-osseuses
-Les dysplasies cémento-osseuses sont considérés aujourd’hui comme des
lésions fibro-cémento-osseuses dysplasiques ou réactives non tumorales.
La dysplasie cémento-osseuse périapicale:
-C’est la plus fréquente des tumeurs bénignes fibro osseuses.
-Elle se traduit ; soit par une image claire bien limitée, soit par une image
révélant la présence associée de calcifications, soit, plus rarement, par une
image opaque.
-Cependant dans plus de 50% des cas, elle est mal limitée.
-Elle est en étroite relation avec les apex dentaires ou siège sur le site
préalable d’une extraction dentaire.
Devant un tableau radioclinique typique de
dysplasie cémentaire périapicale, si les dents sont
vivantes, l’abstention thérapeutique est la règle.
☼
La dysplasie cémento-osseuse floride
-Elle est beaucoup plus rare et touche les quatre quadrants des
maxillaires.
-Les radiographies révèlent des opacités denses, lobulaires,
distribuées de manière symétrique dans les maxillaires .
Y sont associées d’autres plages inhomogènes et mal délimitée
ainsi que des lésions cémentaires périapicales.
- L’association des lésions jeune et matures sont possibles.
Elle dérive des cellules issues des crêtes neurales
Elle se rencontre chez l’enfant de moins d’un an sans prédominance
sexuelle
Elle survient principalement dans le système nerveux central,mais il
y’a des cas décrits au niveau des maxillaires Surtout supérieur dans sa
partie antérieure
L’étiopathogénie est actuellement considérée comme étant
malformative plutôt que néoplasique
Le tableau clinique est dominé par une tuméfaction gingivale
indolore recouverte de muqueuse saine pigmentée (rouge foncée, bleu-
noir et même brune) augmentant rapidement de volume en quelques
semaines et entraînant des destructions osseuses sous-jacentes et
refoulement des dents qui restent cependant vivantes
Radiologiquement, on observe une image ostéolytique, mal
limitée, compartimentée par des septa-osseux.
Les germes dentaires sont refoulés en périphérie.
Microscopiquement, la tumeur est très cellulaire et à double
composante l’une évoquant des neuroblastes immàtures, l’autre des
mélanoblastes
Malgré son agressivité clinique primitive, cette lésion est d’une
constante bénignité et guérit après exérèse
Sous ce terme sont regroupés 3 syndromes cliniques ayant le même
support histologique: le granulome éosinophile.
la maladie de Hand-ShÜller-Christian.
la maladie de Letterer-Siwe.
L’affection est caractérisée par la pullulation de cellules
langerhansiennes, formes particulières de macrophages nés dans la
moelle osseuse et ayant secondairement migré dans la peau, les
muqueuses, les gonglions et le thymus .
Le granulome éosinophile
Signes cliniques Aspect radiologique
-Elle atteint l’enfant et
l’adulte jeune de sexe
masculin.
-Prédominance
mandibulaire.
-La gingivite ulcérée, la
mobilité anormale d’une
ou quelques dents voisines,
en un ou plusieurs secteurs,
la lenteur de cicatrisations
après extraction dentaire.
-Une ostéolyse massive, au contour précis
mais non tracé.
-Ce contour est très finement grignoté et
sans aucune densification périphérique.
-L’ostéolyse homogène se prolonge dans
les espaces interdentaires par des
digitations « en respectant dans une phase
initiale la pointe du septum ».
-L’os alvéolaire est parfois détruit.
-La lacune figure alors une image en
demi-lune.
-Le dg # se pose avec le lymphome
malin.
☼
☼
Granulome éosinophile de la branche horizontale droite de la mandibule avec
lyse corticale sans densification périphérique et rhizalyse étendue
La maladie de Hand Shuller-Christian
Caractérisée durant l’enfance par un diabète insipide, une exophtalmie et
des lacunes crâniennes, l’affection peut s’accompagner de géodes
mandibulaires avec ulcérations gingivales et luxations dentaires
spontanées.
La maladie de Letterer-Siwe
-Intéressant le nourrisson et le jeune enfant, elle s’accompagne de signes
Généraux (fièvre), de manifestations cutanées et hématologiques (anémie,
adénopathies, hépathosplénomégalies).
-Au niveau maxillaire, l’ostéolyse est diffuse.
-L’affection résulte d’une prolifération massive d’histiocytes malins dans
les espaces médullaires.
Neurinomes
Signes cliniques Aspect radiologique
-La forme intraosseuse est très svt
cliniquement asymptomatiques
révélée par une voussure locale;
plus rarement des phénomènes
douloureux ou une hypoesthésie
peuvent être associés.
-Le neurinome apparaît sous
forme lacune bien limitée, uni
ou plurilobée.
-La lésion se caractérise par son
siège mand central occupant la
région du canal mandibulaire
réfoulé le plus svt dans la
région angulaire.
-L’IRM précise l’extension de
la lésion réhaussée par le
gadolinuim.
Neurofibromes
-Le plus souvent associés à une fibromateuse.
-Ils se traduisent par des masses parfois volumineuses situées sur le
trajet d’une structure nerveuse en l’occurrence le trijumeau
-La TDM et l’IRM sont les principaux examens permettant d’apprécier
l’élargissemnt des structures foraminales et canalaires, l’extension
précise des masses le long du V depuis l’espace intracranien jusqu’au
niveau maxillo facial, ainsi que la présence éventuelle des autres
lésions classiquement associées à la neurofibromateuse.
Traitement L’évolution est bénigne et le traitement est chirurgical.
L’angiome
Il affecte plus volontiers la mandibule, avec une prédominance
féminine dans la 2ème décennie et se traduit par une tuméfaction à
caractère pulsatil avec une muqueuse d’aspect angiomateux
-L’aspect radiologique évocateur est celui d’une tuméfaction
osseuse dense souvent hétérogène contenant de fins spicules osseux
d’aspect réticulé, plus rarement par une simple image ostéolytique
bien limitée.
Si une IRM est réalisée, elle montre un intense rehaussemnt
lésionnel témoin de Son caractère vasculaire.
Le traitement est de type embolisation endovasculaire et/ou
chirurgie selon la lésion.
Le kyste anévrysmal
Signes cliniques
ll se révèle le plus souvent par une tuméfaction responsable d’une
asymétrie faciale indolore dont l’évolutivité est variable souvent
lente, parfois plus rapides avec des poussées séparées de phases de
rémission. Il peut induire un déplacements des dents adjacentes
vivantes.
Aspect radiologique
Très variable allant d’une image cavitaire radiotransparente bien
limitée endo osseuse uni ou pluriloculaire, jusqu’à prendre un aspect
plus invasif. Des niveaux liquides évocateurs peuvent se voir en
TDM et/ou en IRM
☼
Processus expansif ostéolytique et soufflant de la branche horizontale droite
de la mandibule à contenu multiloculaire rehaussé de façon hétérogène
après injection i.v. de PDC. Dg: Kyste anévrysmal→
Le kyste solitaire
-Il s’agit d’une lésion bénigne à l’étiopathogénie encore discutée.
La théorie d’une hémorragie intramédullaire initiale post traumatique
semble aujourd’hui abondonnée au profit d’une hypothèse dystrophique
osseuse ou d’une anomalie du développement et de croissance osseuse.
Signes cliniques
-La lésion est habituellement cliniquement muette, parfois de découverte
radiologique fortuite.
-Si la lésion devient volumineuse, on a la présence d’une voussure locale.
Aspect radiologique -Il apparaît sous forme d’une lésion lytique bien limitée, mais souvent
sans liseré d’ostéocondensation bien individualisé.
-La forme est variable arrondie ou ovoïde, pouvant prendre dans la région
dentée, un aspect festonné entre les racines dentaires .
Multiples images ostéolytiques et condensantes diffuses
du maxillaire en rapport avec des séquelles post radiothérapie
Les tumeurs malignes
des maxillaires
D’origine dentaire tel que le sarcome améloblastique,
ou non dentaire comme entre autres l ‘ostéosarcome, le chondrosarcome,
le lymphome malin non Hogkinien primitif et les lésions secondaires
Jeune femme, 44 ans, tuméfaction mandibuliare
Antérieure déformante évoluant depuis quelques mois
TDM coupe axiale et reconstruction coronale
Processus destructif trés agressif de la symphyse
mandibulaire avec réaction périostée en feu d’herbe
et importante extension tumorale vers la région du
plancher
Histologie: ostéosarcome
Carcinome odontogénique: rare, il s’agit d’une ransformation
maligne d'une tumeur odontogénique à partir de vestiges d'épithélium
odontogénique . Il est issus du revêtement épithélial de certains kystes
odontogéniques→
Processus ostéolytique très destructif de la symphyse et branche horizontale
gauche de la mandibule se rehaussant intensément après injection de PDC
des structures avec importante infiltration des structures parties molles et
de la région du plancher →
37 ans, tuméfaction palatine gauche
Depuis 2 mois, mobilité dentaire en regard
TDM: comblement du sinus maxillaire droit
par un processus tissulaire et ostéolytique
infiltrant réhaussé au PDC détruisant la
paroi du sinus et s’étendant vers l’orbite
homolatérale
Dg: Lymphome malin non hogkinien primitif
Conclusion
Même si le diagnostic de nature d’une tumeur du maxillaire est le
plus souvent anatomopathologique, ce sont les données cliniques et
radiologiques en particulier tomodensitométrique qui permettent de
faire une approche diagnostique le plus souvent déterminante dans
la prise en charge thérapeutique et le suivi.
Merci