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AstroInfo Bulletin d’information de la Fédération des astronomes amateurs du Québec Vol. 14 No. 2 Automne 2016
Coucher de soleil sur l’Île-aux-Lièvres
Dans ce numéro
Message de la présidente
Le congrès en images
Les équinoxes
Club d’astronomie Saurel
Des étoiles partout
Nouvelles du Club des astronomes de Sherbrooke
Club d’astronomie de Dorval (CDADFS)
Cafta 2016
Au cœur de la SAPM réside une pléiade d’activités
en formation !
Camping astronomique du lac Écho 2016
Colloque CCD
Message de la présidente par Louise Ouellette
La date du congrès annuel, plus hâtive cette année par rapport à l’année dernière, me donne tout juste
le temps de vous entretenir à son propos pour la présente édition du bulletin.
Nos hôtes, cette année, les membres du Club d’astronomie Le ciel étoilé de St-Pierre-de-la-Rivière-du-
Sud se définissent comme un regroupement principalement axé sur l’observation ; cette «culture» du club
a inspiré le thème du congrès : L’observation sous toutes ses formes. Le programme du weekend a donc
contribué à entretenir notre flamme pour cet aspect particulier de notre loisir.
Le congrès est un moment privilégié pour rencontrer «en personne» des collègues qui partagent la
même passion que la nôtre. Les médias sociaux comme Facebook ou Twitter et les forums et groupes
de discussion virtuels sont d’excellents moyens de communication ; ils nous sont désormais
indispensables en nous permettant de maintenir des liens à longueur d’année, mais rien ne remplace
une poignée de main, une discussion face à face, les yeux dans les yeux, bref, un contact humain !
L’événement est également l’occasion de
récompenser deux astronomes amateurs par la
remise des trophées Les Pléiades et Méritas et les
heureux récipiendaires cette année sont
respectivement Sarah-Jane Twigg et Denis Martel.
Un « portrait » des deux gagnants sera dressé dans
la parution Hiver 2016-2017 du bulletin.
Je remercie grandement le comité organisateur, sous
la responsabilité de Martin Aubé, et le conseil
d’administration du club pour les efforts déployés
depuis plusieurs mois pour nous avoir offert un très
beau congrès 2016.
Le club possède un observatoire et a profité du congrès pour nous y inviter. Toutes les informations
concernant les lieux peuvent être consultées à :
https://sites.google.com/site/clubdastronomiedestpierre/le-club/terrain-d-observation
Parlant d’observatoire, le Club d’astronomie Bois de Belle-Rivière-Mirabel inaugure le sien le 5 octobre
prochain et tous sont invités à participer à l’événement. Plus d’informations se trouvent à :
https://cabbrm.wordpress.com/2016/09/22/inauguration-de-lobservatoire/
Au plaisir de vous y rencontrer !
Le congrès en photos par Carmen Nadeau
Les ateliers du vendredi soir et le coup d’envoi
avec Martin Aubé (organisateur du congrès) et
Louise Ouelette (présidente de la FAAQ)
L’accueil, les congressistes,
observation solaire,
prix Pléiades et Méritas,
prix de présence
Quelques conférenciers (à partir d’en haut à gauche) :
Frédéric Pelletier (Navigateur
interplanétaire), Claude Duplessis (Saisissante nature
céleste), Jean-René Roy (La vie
quotidienne dans un grand observatoire),
Jean-François Viens (Tourisme astronomique dans le
sud-ouest américain), Pierre Laporte (La
radioastronomie)
Les équinoxes par Eddy Szczerbinski
Un évènement astronomique digne de mention s’est produit récemment. Nous avons eu l’équinoxe
automnal le 22 septembre dernier. Pour plusieurs, les équinoxes sont souvent bien plus associés aux
changements de saison qu’à des phénomènes astronomiques… et c’est bien dommage ! Voici un texte
destiné aux débutants en astronomie qui vous en apprendra peut-être un peu plus sur le sujet. Shérif
Abou Al Kacem Ali ben Alhonain ben Mohammed ben Issa — ou, plus simplement, Ebn al Aalam — ça
vous dit quelque chose ? Il était un astronome persan ayant vécu au IXe siècle. C’est lui qui, le premier,
calcula avec une relative précision les équinoxes. Ceci est un exemple de l’importance qu’ont eue ces
peuples sur l’astronomie et les sciences en général.
Si on regarde l’étymologie maintenant, nous verrons qu’en latin, « équi » signifie « égal », et « nox » signifie
« nuit » ; l’équinoxe est donc une journée où la durée du jour est égale à celle de la nuit. Bien sûr, ceci
s’applique à l’équateur et ne s’applique pas chez nous ici au Québec, le jour étant prolongé de quelques
minutes en raison de notre latitude. En fait, même à l’équateur, vu que le Soleil est une source lumineuse
ronde et que l’atmosphère réfracte sa lumière, le jour est un peu plus long que la nuit ! Il ne faut pas
oublier l’aube et le crépuscule qui sont « avant » et « après » le jour ! Pour nous, ici au Québec, la date où
le jour est « égal » à la nuit se situe cette année le 24 septembre.
Comme vous le savez, la planète Terre orbite autour du Soleil et fait le tour — une révolution — en
environ une année, alors qu’elle tourne aussi sur elle-même -— une rotation — en environ 24 heures. Elle
fait sa rotation sur un axe qui n’est pas droit, mais incliné à vingt-trois degrés et demi (23,437° ou 23° 26′
pour être un peu plus précis) par rapport au plan de l’écliptique (plan des orbites de la Terre et des autres
planètes). Donc, il y a deux mouvements en jeu : le mouvement orbital de révolution de la Terre autour du
Soleil (365,24 jours) ; et le mouvement de rotation de la Terre (environ 24 heures), dont l’axe n’est pas
« droit », mais incliné par rapport au reste du système solaire. Ces deux phénomènes combinés créent nos
saisons. Lors de l’été, l’inclinaison de la Terre fait en sorte que l’hémisphère nord est penché un peu plus vers
le Soleil, et cela fait en sorte que nous recevons les rayons du Soleil plus directement (le Soleil est plus haut
dans le ciel et les journées plus longues). Le phénomène inverse se produit à l’hiver, et l’hémisphère nord,
qui est plus penché vers l’arrière par rapport au Soleil, reçoit à ce moment ses rayons de manière plus
oblique, ce qui diminue leur capacité à chauffer notre hémisphère. Comme il a été mentionné, cela crée
aussi la variabilité de la longueur des journées tout au cours de l’année, c’est-à-dire des journées plus
longues l’été et plus courtes en hiver pour nous ici au Québec. Certains me demandent parfois si les saisons
ont un lien avec la distance qui nous sépare du Soleil. Non, car dans les faits, nous sommes plus proches du
Soleil en hiver qu’en été ! (L’orbite de la Terre autour du Soleil n’est pas ronde, mais elliptique.)
De plus, les saisons ne sont pas un effet de l’activité solaire, qui varie sur des périodes bien plus longues
qu’une seule année. Les saisons sont donc dues en grande partie à l’axe de rotation de la Terre qui est
incliné par rapport à son orbite… bien qu’on se demande si l’impact des articles de Noël dans les magasins
dès le mois d’octobre n’a pas un impact sur le débalancement des saisons, mais c’est un autre domaine
« scientifique »…
L’équinoxe d’automne peut être n’importe quand entre le 21 et le 24 septembre de chaque année.
Pourquoi les équinoxes ne sont-ils pas toujours à la même date ? Entre autres, parce que la Terre tourne
autour du Soleil en 365 jours, 5 heures, et 46 minutes… donc pas exactement 365 jours ! C’est aussi pour
cette raison qu’il existe des 29 février lors des années bissextiles *, et que l’heure officielle est parfois
réajustée — mais ça, c’est un autre chapitre aussi !
La réelle définition, au sens astronomique, de l’équinoxe est le moment où le Soleil passe exactement au
zénith (le point le plus élevé du ciel) à l’équateur, et il croisera alors l’intersection entre l’écliptique et
l’équateur céleste du nord vers le sud. Les rayons du Soleil vont alors éclairer l’équateur de manière
parfaitement perpendiculaire ; un bâton planté droit n’a alors aucune ombre (à l’équateur toujours). Cette
position alignée avec l’équateur entraine aussi une multitude d’autres effets ; pensons par exemple à l’effet
sur les marées. Vu que la Lune et le Soleil sont ainsi presque dans le même plan (la Lune a une inclinaison
d’environ 5°), leur effet gravitationnel sur nos mers est ainsi mieux conjugué. Cela entraine alors un effet
plus important, avec des marées plus hautes que durant le reste de l’année. Ce sujet nous amène à parler
également des tropiques. Il y a le tropique du Cancer au nord, et celui du Capricorne au sud. Ils sont tous
les deux situés à 23˚ 26′ de l’équateur — soit le même angle que celui de l’axe de rotation de la Terre.
C’est lors des solstices que le Soleil touche à ces tropiques. Ils ont été nommés ainsi il y a plus de 2000 ans,
car le Soleil se trouvait alors dans les constellations ainsi nommées lors des solstices. C’est seulement entre
les deux tropiques qu’il sera possible pour notre bâton de tantôt de ne pas avoir d’ombre à un solstice ou
l’autre : partout ailleurs, le Soleil ne sera jamais au zénith.
Pour bien des peuples, et tout autant aujourd’hui que dans le passé, l’équinoxe a une importance
marquante. Les Japonais, par exemple, ont congé le jour de l’équinoxe vernal (du printemps) : c’est le
Shunbun no hi. Pas de congé cependant pour le Shūbun no hi (sans « n » central au premier mot !), qui est
l’équinoxe automnal… mais parlez-en quand même lors de votre prochaine négociation de salaire ; on ne
sait jamais !
Il est important de rappeler qu’ici au Québec, nous sommes dans l’hémisphère nord de notre planète, et
qu’il y a quatre moments cruciaux dans l’année au sujet de la position de la Terre autour du Soleil. Pour
nous, l’été se produit lorsque le pôle nord est orienté vers le Soleil ; c’est alors que le solstice d’été arrive.
L’hiver frappe à notre porte lorsque c’est au tour du pôle sud d’être tourné vers le Soleil ; c’est là que le
solstice d’hiver arrive. Le Soleil monte beaucoup plus haut dans le ciel l’été, et sa trajectoire est plus longue
qu’en hiver, où le Soleil demeure plus bas. L’équinoxe se produit deux fois par année : une fois à
l’automne, et une fois au printemps — tout comme les solstices, d’ailleurs, qui marquent pour l’un, le
début de l’été, et pour l’autre, celui de l’hiver. Nous pourrions donc dire que les deux solstices et les deux
équinoxes partagent l’année en quatre parts égales. C’est ce que sont les saisons justement, car la date de
l’équinoxe de printemps annonce... le printemps ! Le solstice d’été, qui est autour du 21 juin, apporte l’été ;
l’équinoxe d’automne amène les belles couleurs d’automne ; et le solstice d’hiver nous annonce le début
de la saison blanche. En fait, les quatre saisons
ne sont pas toutes de durée égale : l’été est la
saison la plus longue, avec environ 93 jours
(oui, oui !) ; l’hiver la plus courte, avec 90 jours
(calculez !) ; tandis que le printemps et
l’automne durent chacun environ 91½ jours
Remerciements à Martin Roy pour sa relecture
et ses commentaires très appropriés.
Bonnes observations !
Une entente entre la SEPAQ et la FAAQ
pour observer à la Réserve faunique La Vérendrye
par Jean-François Larouche,
avec la collaboration
de Claude Duplessis
Plusieurs adeptes d’astronomie aiment bien profiter
du ciel sombre de la Réserve faunique La
Vérendrye, un petit coin de paradis astronomique
au Québec, découvert par Michel Nicole, Claude
Duplessis, et Allan Rahil en 1999. Située à environ
50 km de l’entrée sud de la Réserve faunique La
Vérendrye, une ancienne piste d’aviation sert de
site d’observation. La piste, dont la dimension est
de 1,8 km de long par 150 m de large, offre un
horizon bien dégagé dans presque toutes les
directions ; par contre, il n’y a aucun service : ni
toilettes, ni eau potable ne sont disponibles sur ce
site. Il est aussi interdit d’y faire des feux.
Le site se trouve à la limite des zones de pollution
lumineuse grise et noire, qui désignent
respectivement un ciel non pollué et un ciel pur ! La
nuit, le spectacle sur place est fantastique : la
magnitude limite observée à l’oeil est de 7,3 à 7,5 ;
la Voie lactée produit de l’ombre ; et la nébuleuse
du Voile, dans la constellation du Cygne, est
facilement visible aux jumelles (10× 50 mm), même
sans filtre !
Plusieurs questions nous sont acheminées sur la
façon de procéder pour accéder au site.
Ce lien Google Map vous indiquera d’abord
son emplacement exact :
https://goo.gl/maps/xmqaUP762gR2
Il y a trois entrées pour accéder à la piste, mais
l’entrée centrale est la plus utilisée. Dans la réserve,
des affiches indiquent le kilométrage à tous les
kilomètres. L’entrée centrale est située aux environs
de la borne 322 km. Environ 100 mètres au nord de
cette borne, sur le côté ouest de la route (à
gauche en arrivant de Montréal), un chemin de
terre donne accès à la piste.
M. Frédéric Lussier, directeur de la Réserve
faunique La Vérendrye, section Outaouais, a
partagé avec la FAAQ la façon de faire. Lorsque le
parc est en opération, les astronomes amateurs
doivent demander un permis pour pouvoir profiter
du site d’observation. Ce permis, au cout de 10 $
par nuit par véhicule, permet d’utiliser le site
d’observation en plus de donner le droit d’installer
une tente ou un abri d’observation aux abords
immédiats de la piste. Crédit : Claude Duplessis
Crédit : François Tassé
Pour demander le permis, on doit téléphoner
avant notre arrivée à l’administration du parc au
819‑438‑2017, durant les heures d’affaire, et
demander notre permis d’astronomie. Les frais
seront perçus par téléphone (ayez votre carte de
crédit à portée de la main), et le permis sera
acheminé par courriel.
Pour ceux qui aimeraient profiter d’hébergement
en chalet, il est aussi possible d’en réserver un au
Domaine, une sorte de microvillage au centre de la
Réserve. Référez-vous au site Web pour plus de
détails : http://www.sepaq.com/rf/lvy/
Une expédition astronomique sur le site de la
Réserve faunique de La Vérendrye offre une
expérience d’observation d’un niveau incroyable,
souvent comparable au réputé ciel du Nouveau-
Mexique. La qualité du ciel pour observer à l’œil
nu est quelque chose que la majorité des gens
n’auront jamais vu auparavant. Les détails des
objets au télescope sont simplement stupéfiants.
La Réserve faunique de La Vérendrye est un joyau
en astronomie au Québec qui vaut grandement le
détour !
Bonnes observations !
Crédit : Yanick Bouchard
Crédit : Jacques Demers
Club d’astronomie Saurel
par Jonathan Clavet
« Regard sur les étoiles 3.0 » a été un succès : plus de 350 participants à notre soirée !
RSLÉ se veut une activité grand public. Cette soirée a pour but d’initier la population à l’astronomie, à notre système solaire, et à notre Galaxie, ainsi que de donner l’occasion à tous d’observer le ciel dans près d’une dizaine de télescopes de nos membres.
En plus des télescopes sur place, un écran géant a été installé afin de permettre aux gens de regarder des documentaires créés de façon professionnelle par des membres du club. Il y avait aussi une tente
où les gens pouvaient demander de l’information sur le club, sur la soirée RSLÉ, ainsi que sur la Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ). Plusieurs participants ont comparé le tout à une visite au Planétarium de Montréal !
Le maire de Sorel-Tracy, monsieur Serge Péloquin, est venu saluer la foule et mentionner l’intérêt de la ville pour le club et le RSLÉ. Benoît Laplante a ensuite expliqué le déroulement de la soirée et donné des informations sur le club, ses activités, et la nouveauté de cette année : la tenue de « Regard sur les étoiles 3.1, 3.2 et 3.3 » plus tard en saison et au début de 2017.
La soirée fut lancée de façon officielle par un message vidéo très spécial de l’astronaute Chris Hadfield (commandant de la Station spatiale internationale en 2012–2013), qui a souhaité bonne soirée à l’auditoire présent sur place ! Par la suite, il y a eu présentation de différents documentaires sur notre Soleil, sur les planètes de notre système solaire, sur notre Galaxie, et sur les objets du ciel profond (galaxies, nébuleuses, amas d’étoiles, etc.).
Les gens sur place ont eu droit à un passage de la Station spatiale internationale, suivi d’une visite détaillée de ses modules. Simultanément, les gens pouvaient regarder les documentaires sur l’écran géant et observer certaines planètes comme Jupiter, Mars, et Saturne, ainsi que certains amas d’étoiles et certaines galaxies grâce aux nombreux télescopes sur place. Il était facile de sentir la passion de nos membres dans leurs explications aux participants.
La population avait été invitée à apporter télescopes et « longues vues », et c’est ce que certains ont fait !
Ceux qui ne savaient pas comment utiliser leur instrument ont eu droit à une formation par nos membres.
Les participants étaient de tous les âges, et tous
avaient les yeux qui brillaient autant que notre belle
Voie lactée !
En plus des rencontres et conférences à son
programme, le club organisera également des
soirées RSLÉ à chaque saison afin d’observer les
différences dans le ciel. La soirée 3.1 aura lieu le 18
novembre ; la soirée 3.2, le 17 février ; et la soirée
3.3, le 8 mai. Lors de ces soirées, l’emphase sera
mise sur l’observation.
Des étoiles partout
par Carmen Nadeau
Le Regroupement des astronomes amateurs de l’Outaouais québécois a voyagé cet été. Invités par la
Société Duvetnor qui gère les installations de l’Île-aux-Lièvres (près de Rivière-du-Loup), ma douce
moitié, Alain Denhez et moi-même avons passé dix jours (26 aout au 5 septembre) dans un décor
enchanteur à initier les clients de l’île aux beautés du ciel.
Astronomie solaire, présentations multimédia, démonstrations et observation du ciel nocturne ont été
appréciés autant des visiteurs que du personnel de l’Île. La traversée en bateau de tout l’équipement
astronomique (deux télescopes solaire et un Newton de 40 cm [16”]) s’est bien déroulée et la chance
nous a souri avec plusieurs belles nuits dégagées.
André et Christophe Nadeau du club de Saint-Pierre de-la-Rivière-du-Sud nous ont rejoints avec leur
télescope de 35 cm (14”) lors des deux fins de
semaine.
On a raté la conjonction Jupiter-Vénus (petits
nuages à l’horizon) mais on est reparti le cœur
comblé par l’accueil des plus chaleureux du
personnel et les nombreux commentaires
d’émerveillement des visiteurs.
Nouvelles du Club des astronomes amateurs
de Sherbrooke (CAAS)
par Catherine Michelle Pepin
Les membres du CAAS ont participé à trois
évènements majeurs au cours de la période
estivale…
Le samedi 16 juillet dernier, MM. Vincent Desmarais
et Daniel Brousseau ont participé en tant
qu’animateurs à une soirée d’observation dans le
cadre du Festival d’astronomie populaire du Mont-
Mégantic. Quatre groupes de visiteurs, totalisant
environ 90 personnes, se sont succédé aux
télescopes. La veille, M. Desmarais avait présenté
une animation sur l’utilisation du cherche-étoile
dans la salle multimédia de l’AstroLab à 13 visiteurs.
Le samedi 13 aout 2016, M. Martin Morin a organisé
la soirée annuelle d’observation des Perséides au
Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin, à
Granby. M. Morin a présenté une conférence
passionnante sur l’origine et l’observation des
Perséides. Par la suite, avec quatre autres membres
du CAAS, une animation au cherche-étoiles et aux
instruments a eu lieu. Malgré la pluie, 34 visiteurs
se sont déplacés et ont passé une excellente soirée.
Le samedi 27 aout 2016, M. Robert Véronneau a
organisé la 11e soirée annuelle d’observation au
sommet du mont Hereford. Plus de 130 visiteurs,
répartis en six groupes transportés par autobus,
se sont succédé aux télescopes et ont profité des
dernières Perséides. Au début de la soirée, M.
Charles Desjardins a présenté son excellente
conférence portant sur les constellations. Onze
membres du CAAS et trois autres astronomes
amateurs étaient présents avec leurs instruments
pour animer la soirée. Nous soulignons le soutien
offert par la Fondation Tillotson, qui finance cette
activité.
Au cours de l’été, un groupe de discussion et de
partage portant sur l’astrophotographie a été
créé et piloté par MM. Jean-Bruno Desrosiers et
Daniel Brousseau au sein du CAAS. Dix de nos
membres se sont prévalus de cette occasion
incroyable, lors de cinq sessions tenues sous la
forme de cours pratiques. Le CAAS tient à
remercier de tout cœur le Professeur Lorne
Nelson, de l’Observatoire de l’Université Bishop’s,
pour avoir donné accès aux installations de
l’observatoire, sous la supervision de M.
Desrosiers.
Finalement, le CAAS a revampé son site Web en
faisant une place de choix aux
astrophotographies réalisées par ses membres.
Nous tenons à souligner l’énorme travail du comité
éditorial. Venez nous visiter au
http://www.caas.sherbrooke.qc.ca !
Club d’astronomie de Dorval (CDADFS)
par Lorraine Morin
Nos réunions ont eu lieu aux deux semaines
pendant l’été, pour avoir un peu de répit pendant
la belle saison. Le ciel du mois a occupé une
portion importante de nos réunions d’été. Patrice
Scattolin, de la Société d’astronomie de Montréal
(SAM), est venu nous expliquer toutes les
démarches qu’il a faites pour aller en Floride l’hiver
dernier, au cours d’un voyage pour observer les
objets célestes. Pour le restant, nous avons couvert
plutôt des choses légères, mais l’assistance aux
réunions fut moins nombreuse…
Une activité à notre programme en aout fut Dorval
en fête, une rencontre organisée au centre
communautaire Sarto-Desnoyers. Depuis quelques
années, nous participons à l’évènement avec un
kiosque sur l’observation. Nous avions des
télescopes, mais peu de Soleil.
Le club a repris sa saison régulière avec la remise
de l’album des finissants, le 12 septembre. Ce fut
suivi de Gilbert St‑Onge, qui nous a ensuite
parlé du transit de Mercure 2016.
Les sites Web du club sont
http://www.astrosurf.com/cdadfs/cdadfs1.htm et
http://astrosurf.com/cdadfs/CDADFS2/imdex.htm
CAFTA 2016
par Lorraine Morin
Nous préparons le Concours annuel de
fabricants de télescopes amateurs (CAFTA) 2016,
qui aura lieu au Centre communautaire Sarto-
Desnoyers, 1335, Bord-du-Lac, à Dorval, le 15
octobre prochain. L’horaire est sensiblement le
même que celui de l’an dernier ; la conférence
aura cependant lieu un peu plus tôt. Les détails
se trouvent sur le site du CAFTA : http://
astrosurf.com/cdadfs/cafta.html
Le conférencier de cette année sera Pierre
Lemay, ingénieur de formation et fabricant de
télescopes, et le sujet de la conférence sera «
Évolution du télescope amateur : de Dobson à
aujourd’hui ».
Page du conférencier au CAFTA : http://
www.astrosurf.com/cdadfs/cafta/caftaconference.html
Au cœur de la SAPM réside une pléiade
d’activités en formation !
par Jessica Iralde
Nous sommes soucieux d’impliquer nos jeunes
étoiles au sein de l’organisation ; c’est pourquoi
des activités dédiées à notre jeune public ont été
prévues. Le 3 décembre 2016, une activité
spéciale « parent/enfant » est au programme.
De plus, ce printemps, des ateliers seront
disponibles pour les tout-petits (3 à 5 ans). Pour
en savoir plus, surveillez les annonces à venir sur
notre site !
Cet automne, plusieurs conférences sont
également au programme :
« Vie extraterrestre : à deux doigts d’une
réponse », le 14 octobre, présentée par
Robert Lamontagne ;
« La mécanique du système solaire », le 28
octobre, présentée par Louise Ouellette ;
Duo de conférences Les Voyages de la SAPM, le 11 novembre, « Voyage au pays de
Copernic », présentée par Suzanne Parent et
Éric Mongrain, et « Voyage à la NASA pour
le départ de Julie Payette (STS‑127) »,
présentée par Alain Vézina ;
« Le centenaire d’un télescope célèbre », le 25
novembre, présentée par Pierre Lacombe ; et
« Les ondes gravitationnelles », le 9 décembre,
présenté par Marc Jobin.
Il reste également quelques places à nos ateliers «
Initiation à l’astrophotographie » le 15 octobre,
ainsi que « Découverte du ciel de nuit » les 7, 14, et
21 novembre.
Pour de plus amples informations ou pour devenir
membre, visitez notre site Internet au
http://sapm.qc.ca
Camping astronomique du lac Écho
par Denis Bergeron et Carmen Nadeau
Encore cette année, nous avons eu une superbe
activité au lac Écho, avec en prime neuf soirées
observables sur 12, dont quatre nuits vraiment
extraordinaires. La météo était de notre côté, et en
12 jours nous n’avons eu que deux petits orages ;
le reste du temps, il a fait beau. Une quarantaine
d’astronomes ont pris part à l’activité, et nous
avons reçu la visite de centaines de campeurs avec
leurs petites familles. Les images qu’ils ont vues de
Mars, de Saturne, et de nombreux autres objets
célestes les ont fascinés. Les « Wow ! » surgissaient
de partout.
Nos soupers communautaires ont été très
appréciés des astronomes présents qui ont en plus
partagé leurs talents gastronomiques.
Nos conférenciers cette année furent Normand
Rivard, Luc Turbide, Louis Asselin, Jérémi Plouffe,
Denis Bergeron, et Carmen Nadeau. Nous les
remercions tous chaleureusement.
Nous récidiverons l’an prochain ; les dates précises
sont à déterminer. Nous vous les ferons savoir via
les listes astronomiques. Nous vous donnons donc
à nouveau rendez-vous l’été prochain.
Crédit : François Bergeron
Saturne belle comme jamais
par Carmen Nadeau
Denis Bergeron a bien raison de dire que certains soirs
ont été tout à fait extraordinaires au lac Écho. Imaginez
voir sur Saturne non seulement la division de Cassini,
mais aussi la division d’Encke ! Notre oeil pouvait
percevoir que la planète formait une « boule », et l’on
pouvait observer l’ombre de celle-ci sur les anneaux.
Quel spectacle !
Et pour la première fois, j’ai pu voir les bars spiraux de la
galaxie M 51, qui m’apparait habituellement, avec mes
yeux capricieux, comme deux taches flous entourées de
nébulosité. Un beau cadeau du ciel !
Colloque CCD 2016
par Denis Bergeron
Avis aux amateurs intéressés par l’astrophotographie : le
prochain colloque CCD aura lieu à Boisbriand, le samedi
12 novembre 2016, dès 8 h. Plusieurs conférenciers se
feront alors un plaisir de partager leurs connaissances.
Le site Web est en préparation et devrait être en ligne
cet automne au début du mois d’octobre. Nous vous le
ferons savoir via les listes astronomiques. Notez cette
date à votre calendrier.
Au plaisir de vous rencontrer à cet évènement.
AstroInfo est le bulletin de liaison de la Fédération des
astronomes amateurs du Québec (FAAQ), un organisme
sans but lucratif ayant pour mission le soutien de ses
membres dans la pratique et la promotion de ce loisir
scientifique, incluant les activités reliées à la vulgarisation
de leurs connaissances et au partage de leur savoir-faire
avec les écoles et le grand public à l’échelle de la
province, tout en respectant la rigueur scientifique.
L’organisme sert également de lien avec différents
groupes, amateurs ou professionnels, de disciplines
connexes, tant au niveau national qu’international.
Vol. 14 · No. 2 · Automne 2016 · ISSN 1708-1661
Présidente : Louise Ouellette
Rédactrice en chef : Carmen Nadeau
Éditeurs : Pierre Paquette et Carmen Nadeau
Collaborateurs :
Denis Bergeron, François Bergeron, Jonathan Clavet,
Claude Duplessis, Jessica Iralde, Jean-François
Larouche, Lorraine Morin, Carmen Nadeau, Louise
Ouellette, Catherine Michelle Pepin, Eddy Szczerbinski.
La FAAQ est un organisme subventionné par la Direction
du sport, du loisir et de l’activité physique du ministère de
l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche.