ateliers d'écriture
DESCRIPTION
Ateliers de production d'écrits des élèves de 5ème 10 du Collège Charles III à Monaco à partir des oeuvres issues de de l'exposition "The Bridge" de l'artiste TchobaTRANSCRIPT
Collaboration de l'artiste Tchoba avec les élèves de 5ème 10 du Collège Charles III.
Productions d'écrits libres à partir des oeuvres de
l'exposition "The Bridge"
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes sans qui ce projet n'aurait pu voir le jour :
Madame le Directeur de l'education nationale de la jeunesse et des sports et son équipe
Madame Marie Hélène GambaPrincipal du collège charles III de Monaco
Madame Aurélia ShofelProfesseur de lettres
Et tous les élèves de la classe de 5ème 10 pour leur application et leur enthousiasme
Joël Tchobanian
Ses peintures :
Chacune de ses toiles exprime un
sentiment, une expression
différente, une allégorie. Elle
peut aussi raconter une histoire.
Mr Tchobanian dessine et peint,
la plupart du temps, des visages
de femmes car il les trouve plus
expressives. Il parvient à faire se
dégager plus de sentiments des
modèles féminins. L’artiste suit
plusieurs étapes : il réalise
d’abord le paysage. Puis il crée
un visage pour donner un sens à
l’œuvre. Il veut donner de la vie
à l’image, pour qu’elle parle aux
gens. Il peint également des
animaux, des enfants, des
paysages…Et réalise également
des œuvres a la craie sur papier
noir
Nos sentiments devant les œuvres :
Certain d’entre nous, étaient
tellement subjugués par ses
œuvres qu’ils en voulaient,
pour leur usage personnel,
pour pouvoir les avoir à leur
portée quand ils avaient besoin
de voir quelque chose de beau
et d’intriguant, d’émouvant et
d’intense .D’autres ont profité
du moment pour ‘s’imprégner’
de la beauté et des sentiments
que dégageaient les œuvres de
Mr.Tchobanian.
Un artiste original :C’est un artiste peu commun, la plupart des
artistes peignent sur des toiles,
contrairement à eux Mr Tchobanian ne se
contente pas du support de la toile pour
exprimer sa créativité … Il utilise des
moyens plus modernes comme la tablette
tactile pour ainsi pouvoir créer plus de
détails dans ses œuvres. En nous rendant
visite il nous a fait découvrir une autre
manière de regarder, d’imaginer des œuvres
artistiques. Pour lui la peinture est une
passion, un plaisir. Grâce à plusieurs
expositions dans plusieurs pays, il a eu
l’occasion de montrer ses peintures à un
public très élargi …
description poétique. Elisa et Laure
Elisa: "Quand j’ai vu l’image, j’ai ressenti la paix en moi. Cette œuvre est magnifique et fait réfléchir."
Laure: "Cette image m’a
f a i t p e n s e r à l a
solitude, à la mort
paisible."
L’âme, reine de la ville…
D’abord une mort paisible puis l’âme s’élève dans le ciel comme une vague recherchant de nouveaux horizons…
L’image a surement été dessinée depuis un des bateaux du port.
On dirait que de l’eau a ravagé l’image car de l’encre s’échappe de tous les côtés. L’image est prise d’assaut par une rivière déchaînée.
Cette image reflète une impression d’âme sereine et évadée. L’âme accepte la mort et veille sur une ville.
Cette ville appartient à l’époque future. Elle est obscure et montre un aspect explosif dans des tons orangés et noirâtres. Elle contient une tour futuriste, des gratte-ciels, des immeubles plats et très graphiques. Elle est au bord d’une mer noire, qui reflète une évaporation dans le ciel.
Au contraire, l’âme est dans le rêve et la pureté. Elle est l’âme d’une jeune fille évaporée. Elle éclaire, illumine la ville. Elle s’évade loin d’une ville moderne, elle seule connaît la destination. Elle baigne dans le vide absolu, le rêve, l’imagination: elle est dans le monde de l’irréel. Elle est resplendissante de beauté, de supériorité et de sureté. Elle a un aspect angélique. Elle imagine un monde simple, paisible.
Elle est morte dans un rêve donc elle sera condamnée à rêver jusqu’à la fin des temps…
Description poétique
Elias, Louis
L’encre a bavé sur l’image, elle crée une atmosphère aquatique, comme si le monde se noyait. Les couleurs sont sombres, la peur envahit la peinture de son ombre. Cette jeune fille est mystérieuse, asiatique, elle a un regard inquiétant et inquiet. Elle découvre un nouveau monde civilisé, elle est confrontée à la modernité, c’est de ça qu’elle a peur. Elle détourne son regard car elle est effrayée par ce futurisme agressif. Mais cette femme demeure séduisante. Elle nous émeut par ses yeux doux, son regard est attiré par son passé. Elle reste nostalgique. C’est ce sentiment qui la rend belle. Elle nous attire tant par la profondeur de son regard que par le mouvement si doux de son épaule. Elle une vingtaine d’années. Cette jeune femme a peur de perdre ses biens. C’est une femme qui semble plus pouvoir vivre dans le monde qui l’attend, alors elle se rétracte de la civilisation. C’est pourquoi la ville, symbole de ce nouvel avenir, demeure en arrière plan.Cette femme m’inspire la peur. Et ce sentiment est renforcé par cette ville qui est très peuplée et le décor assez triste.
La ville est sous un nuage inquiétant. Ce bleu inspire la tristesse. C’est le commencement de la fin du monde. Cette peinture nous fait éprouver un sentiment de deuil. Tout autour de la jeune asiatique parait triste.
Vos mots ici...
Portrait chinoisJade Sarah Helena Julie
Si elle avait été une émotion, Elle aurait été la tristesse, Pour son air mystérieux. Si elle avait été une humeur, Elle aurait été pensive, Comme son regard profond.
Si elle avait été un élément, Elle aurait été le feu, Pour sa douleur qu’elle semble ressentir Si elle avait été une couleur,Elle aurait été le bleu,Pour l’aspect doux de son tendre visage. Si elle avait été un minéral,Elle aurait été une émeraude,Pour ses reflets.Si elle avait été un animal, Elle aurait été un écureuil, Pour profiter des grands arbres qui l'
entourent.
La déeesse des rubans
.
Nous allons vous présenter une œuvre de Joël Tchobanian
que nous avons intitulé « la déesse des rubans »
L’un des côtés de son visage est illuminé par le soleil et de
l’autre par l’ombre, l’ombre cache ses quelques cicatrices…Ce
sont ses secrets, qu’elle veut cacher, dissimuler….Elle ne veut
pas que l’on découvre son identité.
Grâce à son regard profond nous avons l’impression qu’elle
nous regarde à perpétuité. Ces cheveux flottent dans le vent
s’étendant sur l’horizon.
La position de sa bouche est tel un souffle de vie…
Nous avons l’impression d’être au premier souffle du Printemps,
le feuillage obscur reflète le mystère de la peinture, mais
aussi la tranquillité du fleuve reposant sur la petite cabane.
Les barques symbolisent la présence d’un fleuve sur lequel la
déesse veille.
Nous apercevons aussi autour d’elle des rubans qui la mettent
en valeur.
Les rubans représentent la beauté, la grâce et sa sagesse, la
responsabilité …
Les rubans sont domptés par le vent et par son regard
Elle évoque un ange venu du ciel pour venir nous délivrer un
message dans notre rêve
Lorsque nous avons vu cette image, nous avons ressenti
soudain un éblouissement dans nos cœurs,
Nous avons été émerveillés par la beauté des rubans et par la
sagesse de cette déesse. La pureté de l’arbre nous donne un
sentiment de vie mais le côté noir de son visage souligne le
côté mystérieux de l’œuvre. Mais la chose qui nous a le plus
touché c’est son regard profond qui nous séduit.
sara Andrea, Judith et Estelle
Création poétique
François-ClémentMaxenceMathieu
la fille au désespoir
Cette fille au désespoirM’a laissé sans voix,
J’ai eu envie de la toucher du doigtMais Je l’ai laissée voir son futur espoir,
Ce nouveau monde rempli de joieElle y a vu
Son bel amant dans mille chevaux roiQu’elle a reconnu.
Les éclairs enragésLa frappaient, lourds coups de poings
Elle n’était ni effrayée ni blesséeEt les regardait de loin
Les immeubles inhabitésLui donnait une belle envieD’y aller pour enfanter
De cet enfant dont elle se réjouit
Le dragon qu’elle porteL’aide à surmonter
La peur qu’elle a enfermée Dans cette vie morte
La femmes aux quatre saisons
Xavier et pablo
L’œuvre selon des yeux adolescents :
Cette héroïne ressemble un ange qui
descendrait vers son ancien monde. Cette femme
affiche un air triste, mais de son regard profond
se dégage un soupçon d’espoir. Sa longue
silhouette efface les immeubles de la rive d’en
face. Ils sont tout petits derrière elle. Pourtant
ils apparaissent en transparence derrière sa
longue robe. Elle est vêtue d’une précieuse étoffe
qui évoque les quatre saisons. Nous voyons à la
fois l’expression monotone et la modernité des
buildings . Dans les yeux de cette fille un dernier
souffle de nouvelle vie naît. Nous pouvons
distinguer le reflet d’or du soleil sur son manteau
tombant. A cause de l’immeuble sur la droite nous
pouvons penser que le building la regarde. Elle
semble laisser glisser sa toge pour se tourner vers
un nouvel horizon.
Le tableau fait un beau contraste entre la
modernité et la naïveté de la fille. Le fond vert
montre le passé tandis que la lumière de la rive
d’en face montre le futur.
Thomas et Anthony
DAME-NATURE
En voyant cette peinture,Nous apercevons Dame-Nature,
Se battre contre les enfers,Sans jamais se laisser faire.
Dans son regard prémonitoire,Elle voit la fin de son territoire,
Corps d’écorce, visage de feuillage,Elle voit son beau paysage,Disparaître sous ses yeux,Toujours aussi malheureux.
L’écorce de son corps semble disparaître,Au plus profond de son être,Et le feuillage de son visage,
Veut nous transmettre un message.
Ce message de secours,Nous montre quelle porte un amour,
Envers sa forêt,Pour à nouveau y régner.
Le coup de pinceau de cet artiste,Nous montre que l’on peut être optimiste,
En voyant la souffrance que peut endurer Dame-Nature,
Tout cela est dans cette peinture…
Ceci est notre idée,Mais tout le monde peut la négocier…