benoit la salle - yapla · grâce à la fondation semafo, un centre de transformation et de...

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JUIN 2014 | VOLUME XXXIV | N°5 www.ambaq.com En partenariat avec LE SENS POLITIQUE EN AFFAIRES CINQ CHOSES QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR L’IMPÔT LORS DE LA VENTE DES ACTIFS D’UNE ENTREPRISE À CHACUN SON COACH... POUR UNE PRISE DE POSTE RÉUSSIE ! LE DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES ET SON I.M.P.A.C.T. BENOIT LA SALLE L’ENTREPRENEUR DANS L’ÂME AFRIQUE

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J U I N 2 0 1 4 | V O L U M E X X X I V | N ° 5

www.ambaq.com

En partenariat avec

Le sens poLitique en affaires

Cinq Choses que vous devez savoir sur L’impôt Lors de La vente des aCtifs d’une entreprise

À ChaCun son CoaCh... pour une prise de poste rÉussie !

Le dÉveLoppement des affaires et son i.m.p.a.C.t.

BEnoit La SaLLE l’entrepreneur dans l’âme

Afri

que

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Grille de tarifs Placement publicitaire

Espace publicitaire 1 parution3 parutions (prix par parution)

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Contactez-nous au 514 323-8480 pour profiter de cette offre !

aFRiQUE

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JUIN 2014 | MBA 3

sommaire

| JUIN 2014 6 BEnoit La SaLLE, L’ENtrEprENEUr daNs L’âME

8 LE déVELOppEMENt dEs affaIrEs Et sON i.M.P.a.C.t. 9 échaNgEs Et décOUVErtEs : viSitE dU noUvEaU CHUM

10 LE SEnS PoLitiQUE En aFFaiRES

11 La PREMièRE BoURSE aMBaQ – CaS décErNéE à MME LOUIsE BErNard 13 CinQ CHoSES QUE voUS dEvEz SavoiR SUR L’iMPôt LoRS dE La vEntE dES aCtiFS d’UnE EntREPRiSE

16 EntREPREnEURS : La réUssItE EN affaIrEs aU QUéBEc sELON Barry f. LOrENzEttI dE BfL caNada

18 à chacUN sON cOach… PoUR UnE PRiSE dE PoStE RÉUSSiE !

20 LynE RowLEy, LaUréatE dU prIX LEadErshIp LOrs dU cOLLOQUE aNNUEL dE L’afésaQ

21 MONtréaL, UnE viLLE intELLigEntE Et goUvERnaBLE SELon LE MaiRE dEniS CodERRE

22 toURiStE oU voyagEUR ?

aFRiQUE

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4 MBA | JUIN 2014

BullEtin officiEl dE l’AssociAtion dEs MBA du quéBEc1370, Notre-dame Ouest, Montréal (Québec) h3c 1K8téléphone : 514 323-8480 | télécopieur : 514 282-4292www.ambaq.com

consEil d’AdMinistrAtion 2013-2014

PrésIdeNt dU coNseIlJean-Luc Geha | professeur invité, service de l’enseignement du marketing, responsable pédagogique de l’option marketing au Baa | hEc MONtréaL

PrésIdeNtJean-Sébastien Lamoureux | directeur | cabinet de relations publiques NatIONaL

PrésIdeNt sortANtJean-Pierre Chabot | Vice-président Opérations | financière sun Life (canada)

secrétAIre-trésorIerJohn Lanni | Vice-président régional, Québec Leclerc distribution | financière sun Life (canada)

AdMINIstrAteUrs(trIces)Me Claude Auger | associé | fasken MartienauAnand Beejan | associé | raymond chabot grant thorntonLuc Bisaillon | Directeur général | Groupe des entreprises nationales, RBC Banque RoyaleSylvie Chagnon | Vice-présidente au crédit et à la gestion des risques | Investissement QuébecClaude Dutil | Vice-président | défi MarketingFrançois Gagner | directeur de portefeuille, services financiers et aux entreprises | fonds de solidarité ftQHélène Jacques | Vice-présidente, Initiatives stratégiques et services aux déposants | caisse de dépôt et placement du QuébecIsabelle Maréchal | animatrice, réseau cogeco ; Vice-présidente, Novidev active ; présidente, Les productions Isabelle Maréchal.Laurent Pepin | associé | cabinet de relations publiques NatIONaLNatalie Roussel | chef - relations avec le milieu et projets spéciaux | hydro-QuébecLyne Rowley | directrice générale | fondation hôpital pierre Boucher

dIrecteUr GéNérAlThomas Berber

BurEAu dE dirEction 2013-2014

PrésIdeNtJean-Sébastien Lamoureux | directeur | cabinet de relations publiques NatIONaL

secrétAIre-trésorIer John Lanni | Vice-président régional, Québec Leclerc distribution | financière sun Life (canada)

VIce-PrésIdeNt(e)scercles d’écHANGe François Bazinet | associé directeur | BgcréseAUx socIAUxJérôme Fortin PUBlIcAtIoNs Emmanuel Goulet | conseiller juridique | énergie Valero Inc.réGIoN de QUéBecRémi Lachance | président-directeur général | proxima centauriGAlA Pierre Lafrenière | président du conseil d'administration de la société canadienne du cancer | division QuébecMeMBersHIP et FIdélIsAtIoN Carole Larouche | directrice nationale des finances | La fondation canadienne du reinMIdIs-coNFéreNcesPierre Lefebvre | associé – KpMg s.r.l./s.e.n.c.r.l. | sEcOrréGIoN de l’oUtAoUAIsNelson Picard | président | creago solutionsréGIoN de sHerBrooKeStéphane Pilette | Vice-président, soutien aux investissements, responsable, secteur d'expertise santé et Bien-être | anges QuébecrelAtIoNs AVec les UNIVersItés Julie Ricard | Manager business developement | école de gestion John MolsonGolF Lucie Chouinard | directrice principale | MNp coMMUNIcAtIoNs et coMMANdItes Benoit Bourguignon | président | cogniox écHANGes et décoUVertes Maxim Vézina | conseiller en placement | rBc dominion valeurs mobilières Inc.

coMIté dU BUlletINEmmanuel Goulet | conseiller juridique | énergie Valero Inc.Christelle Masson | spécialiste, développement durable Claudia Camirand | avocate

PerMANeNceThomas Berber | directeur généralJulie Marcil | coordonnatriceMylaine Dubois | comptableSophie Tessier | réceptionniste

sUPerVIsIoN de l’édItIoNGestias

GrAPHIsteJason Sanders | financière sun Life

IMPrIMéService des documents Canadiens Services d'impression, Financière Sun Life (Canada) Inc.

dépôt légal : IssN 1700-5094 Bibliothèque nationale du canada Bibliothèque nationale du Québec

agEnda 2014ne manquez pas les activités de l’amBaqPour inforMAtion Et résErvAtion serVIce AUx MeMBres514 323-8480 ou www.ambaq.com

JEUdI 30 octobre 2014Gala MBALauréat : Jean GattusoPrésident et chef de l’exploitation d’Industries Lassonde Inc. et président et chef de la direction de A. Lassonde Inc.

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JUIN 2014 | MBA 5

MOt dU présIdENtUne année marquée par le 40e anniversaire de l’AMBAQ

L’arrivée de l’été constitue pour nous la fin de nos activités et je souhaite profiter de l’occasion pour revenir sur certains moments forts et surtout, remercier plusieurs de nos bénévoles sans qui l’AMBAQ ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.

Je suis très fier du chemin parcouru en 2013-2014, une année qui nous aura notamment permis de célébrer avec beaucoup de fierté notre 40e anniver-saire par un magnifique événement sur la parquet de la Caisse de dépôt et un cahier spécial dans La Presse. Plusieurs personnes ont contribué à ce succès, mais je tiens à souligner le leadership de Lyne Rowley et de Jean-Pierre Chabot pour cet événement qui aura contribué à la notoriété de notre association et de ses membres.

L’AMBAQ ne peut offrir autant d’activités à ses membres sans un engagement de nombreux bénévoles qui, pour la plupart, travaillent dans l’ombre. Plusieurs membres du bureau de direction vont passer le flambeau au cours des prochains mois et j’aimerais souligner leur contribution exem-plaire. Merci à :

– Pierre Lafrenière qui a organisé les deux derniers galas du MBA de l’année;

– Pierre Lefebvre pour avoir coordonné les midis- conférences Fasken Martineau des deux dernières saisons;

– Jérôme Fortin qui depuis mon arrivée, nous a don-né un coup de main fantastique avec les médias sociaux et l’offre de service de l’AMBAQ;

MISSIoN

L’Association des MBA du Québec a pour mission la promotion de ses membres et la valorisation du titre MBA. Pour ce faire, l’association offre des services et des activités de réseautage, d’échanges, de visibilité et de développement qui contribuent à l’enrichissement professionnel de ses membres.

Contribuez au rayonnement de votre association !L’aMBaQ est à la recherche de plusieurs personnes qui souhaitent s’impliquer :Membership, midi-conférence, golf, publications, cercles d’échange, relations avec les universités, région de Montréal, sherbrooke, Québec ou Ottawa, quelques postes sont encore disponibles au sein des divers comités de notre association.

Vous avez un intérêt ? contactez Julie Marcil pour faire connaître votre souhait [email protected] ou 514 323-8480

– Julie Ricard, responsable des relations avec les universités, qui a su nous rapprocher de nos dif-férents alma mater;

– Benoit Bourguignon, notre « couteau suisse » qui après de nombreuses années (et fonctions !) va nous quitter après avoir structuré nos comman-dites;

– Stéphane Pilette pour avoir orchestré de nom-breuses activités en Estrie;

– Rémi Lachance pour avoir animé le chapitre de Québec et finalement

– François Bazinet, un coordonnateur hors pair de nos Cercles d’échanges.

Je tenais à souligner votre contribution car une vie associative ne peut être dynamique et enrichis-sante que dans la mesure où des bénévoles décident de l’animer. J’ai eu la chance de compter sur ces personnes extraordinaires et je tenais personnelle-ment à vous remercier pour votre engagement auprès de l’AMBAQ.

Je terminerais en vous souhaitant, chères membres et chers membres un été ensoleillé, rempli d’aven-tures et de plaisir et je vous donne rendez-vous pour la rentrée en septembre. Nous sommes déjà à préparer de nouveaux trucs qui, je l’espère, ne feront qu’ajouter aux nombreuses raisons d’être membre de l’AMBAQ !

Jean-Sébastien Lamoureux MBA

directeur cabinet de relations publiques NAtIoNAl

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Benoit la salle, l’entrepreneur dans l’âme « c’est le goût de bâtir et de faire une différence qui fait de nous un entrepreneur », croit Benoit la salle, président et chef de la direction chez Windiga énergie, une entreprise canadienne fondée en 2010 et productrice indépendante dans les énergies renouvelables en Afrique de l’ouest. M. la salle est aussi membre de l’ordre des comptables profession-nels agréés du Québec et de l’Institut canadien des comptables agréés, Président du conseil d’administration du conseil canadien pour l’Afrique (ccAfrique), de ressources sama Inc. et de ressources AlGold ltée.

diplômé MBA de l’école de gestion IMd à lausanne en suisse, M. la salle a la ferme conviction que sa maîtrise en administration des affaires lui a apporté une vision plus stratégique dans le développement de ses entreprises.

celui dont l’arrière-grand-père charles romulus a fondé la chaîne de magasins de chaussures bien connue F.x. lasalle, prend à son tour le chemin de l’entreprenariat au tournant des années 1980 et ouvre le cabinet comptable Grou la salle dans le nord-ouest de Montréal avec son ami d’enfance et associé d’affaires de toujours Yves Grou : « Nous étions comptables depuis quelques années et c’est le goût de bâtir qui nous a poussés à faire le saut,

considérant que nous n’avions pas plus de 25 ans à l’époque », se remémore M. la salle. « Nous avons monté notre clientèle ‘un client à la fois’. Nous nous sommes fait connaître en donnant des cours le soir à l’Université McGill. évidemment les journées étaient longues et le soutien de la famille est alors devenu primordial. Être entrepreneur exige d’avoir le courage de ses convictions et ne

‘jamais, jamais, jamais abandonner’, comme le veut le célèbre dicton de sir Winston churchill », affirme M. la salle.

son conseil à ceux qui souhaiteraient se lancer en affaires ? « Prenez 1 heure et faites une introspection personnelle. Avez-vous les reins assez solides ? Avez-vous confiance en vous et en votre rêve ? comment réagiriez-vous si vous étiez en difficulté financière ? la motivation et la foi en nos com - pétences sont le nerf de la guerre. c’est ce qui démarque un entrepreneur d’un gestionnaire, tout en tenant compte du fait que les deux sont essentiels au bon fonctionnement d’une corporation; il s’agit de bien cerner notre vocation », croit M. la salle.

Véritable entrepreneur dans l’âme, Benoit la salle fonde seMAFo Inc., société aurifère opérant en Afrique de l’ouest en 1995 et agit à titre de Président et chef de la direction jusqu’en août 2012. dévelop-per une société aurifère en Afrique dans les années 2000 demande une détermination, une volonté et une vision hors du commun. en 2009, son désir de faire une différence et d’aider les Africains vers l’autonomie le pousse à créer la Fondation seMAFo, et ce bien avant l’engouement et la mode de créer des fonda-tions. Grâce à la Fondation seMAFo, un centre de transformation et de commercialisation de produits à base de karité est né pour le groupement des femmes de Gnogondémé au Burkina Faso.

Ainsi, la savonnerie permet aux femmes de générer d’importants revenus pour leurs familles et cette activité contribue par le fait même à la protection de l’environnement à travers la reconnaissance et la mise en valeur de l’arbre à karité. « Notre action communautaire s’inscrit dans notre positionnement stratégique. », souligne M. la salle.

en assistant dans leurs projets d’affaires les nation-aux, Benoit la salle souhaitait leur laisser un héritage positif et durable : « lorsque nos projets sont terminés et que nous plions bagages, nous laissons derrière nous un réel développement durable qui crée un tissu économique important. À mon avis, la responsabilisa-tion sociale améliore le rendement économique.

sandrine Boisjoly

6 MBA | JUIN 2014

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en alliant des valeurs humaines à une politique d’entreprise, les gens vont plus facilement adhérer au projet », croit fermement M. la salle.

M. la salle est convaincu que le nouveau continent, c’est l’Afrique : « le marché en Asie est saturé. Il est temps de se tourner vers l’Afrique et constater les opportunités d’affaires qui s’y trouvent », affirme-t-il.

en tant que président du conseil d’administration du conseil canadien pour l’Afrique, M. la salle et son équipe font le pont entre l’Afrique et le canada : « Présentement, l’Afrique est l’Amérique du début du 20e siècle. le canada occupait une position domi-nante en Afrique jusqu’en 1990, avant de déplacer ses intérêts vers la chine. Avec une population d’un mil-liard d’habitants et le réveil économique actuel, il est devenu temps de créer un réel rapproche ment entre le canada et l’Afrique, ce dernier nécessitant des appuis pour bâtir des infrastructures », croit l’entrepreneur.

et le climat socioéconomique dans tout cela ? « ce n’est pas tous les pays Africains qui vivent des conflits. les grands projets d’infrastructures en Afrique peuvent être rentables. Un exemple ? Il circule présentement en Afrique 500 000 000 de cellulaires et ces derniers nécessitent des infrastruc-tures de télécommunications et d’énergie. l’énergie constitue un problème criant en Afrique de l’ouest », constate M. la salle.

Vu ce besoin d’énergie, M. la salle se consacre maintenant à la construction de centrales solaires et biomasse principalement en Afrique de l’ouest, afin d’aider les entreprises et les habitants à avoir accès à cette énergie renouvelable qu’ils ont en grande quantité.

en entrant dans le bureau de M. la salle, il est facile de constater sa passion et son attachement pour le continent Africain en voyant les œuvres d’artistes Africains accrochées aux murs : « Je m’envole pour l’Afrique une dizaine de fois par année depuis les 18 dernières années », explique M. la salle.

Que retient l’entrepreneur après ses 35 années en affaires ? de savoir bien s’entourer pour ne pas rater d’opportunité et savoir rester debout dans les situa-tions plus difficiles. en effet, la préparation, avec une touche de chance et une certaine vision, amènent l’opportunité. Mais avant tout, il s’agit de constater l’opportunité qui s’offre à nous : « À mon avis, 95 % des gens ne voient pas cette opportunité et l’autre 5 % saisissent cette chance. l’Afrique a des besoins en énergie. le réseau de distribution existe, il ne manque que la production de l’énergie », conclut M. la salle. £

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8 MBA | JUIN 2014

le développement des affaires et son i.M.P.A.c.t.

Me Claudia Camirand l’auteure est avocate et détentrice d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université de sherbrooke.

le développement des affaires était le sujet abordé lors de la rencontre de février du cercle M40. c’est avec beaucoup d’humilité que notre invité, M. louis larochelle, a su redorer l’image de cet outil méconnu et sous-estimé; trop souvent placé en bas de notre liste de choses à faire.

en humanisant, en personnalisant et en nuançant les éléments clés du développement des affaires, M. larochelle nous a fait découvrir les nombreux bénéfices de cet outil essentiel à la prospérité de notre entreprise.

Vice-président développement des affaires chez technosales et chef-mentor pour la Fondation de l’entrepreneurship, M. larochelle explique que les entrepreneurs et les entreprises font souvent face à la même situation. on se lance en affaires, on fait un peu de prospection (plus ou moins rapidement), la roue commence à tourner. Un nombre « x » de clients réussit à les faire rouler et à les faire facturer, et à les faire rouler et à les faire facturer... mais après quelques tours, le manège s’arrête. les besoins des clients sont comblés ou ont évolué, et l’entreprise ou l’entrepreneur se retrouve à la case départ.

c’est ici que le développement des affaires entre en jeu. toutefois, il n’y a pas de recette miracle, nous devons consacrer un minimum de temps à notre développement et oui, en plus du lot de travail quoti-dien. la discipline est donc essentielle, surtout pour les travailleurs autonomes.

Mais une fois cette constatation faite, par où commencer ? comment faire du développement intelligemment et rentabiliser notre temps ? selon M. larochelle, le plus grand secret réside dans la qualité des questions que nous adressons à nos clients potentiels. ce sont elles qui nous permettront de bâtir notre crédibilité, offrir la bonne solution et sur-tout de « closer le deal ».

Bien qu’elle soit primordiale, la phase des questions fait toutefois partie d’un tout. Plusieurs méthodologies existent afin de nous guider dans les diverses phases du développement des affaires et une des plus connues est certainement celle de I.M.P.A.c.t. de

Brooks Group : Investiguer, Mettre en confiance, Poser des questions, Appliquer la solution, Convaincre, Terminer l’entretien.

décrivant la vente comme un art et ne préconisant aucune méthode, M. larochelle insiste plutôt sur l’importance d’en choisir une, de l’appliquer et de la peaufiner. résumant celle d’I.M.P.A.c.t. dans ses propres mots, M. larochelle mentionne que les présomptions n’ont pas leur place dans la vente. Il est donc impossible de commencer à vendre tant que nous ne connaissons pas le besoin. ensuite, parler de nos réussites dans le même secteur ou pour le même type de produits permettra à nos futurs acheteurs d’entrevoir comment nous pouvons les aider. Vient maintenant la fameuse phase des ques-tions. Poser les bonnes questions permettra non seulement de renforcer notre crédibilité, mais aussi de passer plus rapidement et plus facilement à travers les deux prochaines phases. en effet, une fois notre cueillette d’informations terminée, il faut aller associer les besoins du client à notre service ou à notre produit offert. en d’autres mots, comment précisément, dans leur situation et selon leurs contraintes, notre produit ou service est celui qui leur faut. Ici, M. larochelle indique que si notre offre ne convient aucunement à leurs besoins, il faut aussi savoir se retirer. Finalement, il ne faut jamais partir avant d’avoir convenu de la prochaine date de rencontre. Avoir une date de retour permet de consolider les propos tenus, de prévoir nos ressources et de garder le contrôle sur la vente.

Finalement, M. larochelle a terminé son échange avec nous en mentionnant que pour compléter notre formule, il peut être judicieux d’apprendre à conjuguer notre approche de vente aux différentes personnalités ou styles sociaux de nos clients. la littérature abondante sur le sujet permet de mieux cerner les approches à adopter. £

Nous remercions le restaurant Apollo qui accueille chaque mois les membres du Cercle M40 dans un cadre profes-sionnel et agréable dans l’une des magnifiques salles de rencontre situées au deuxième étage de l’établissement.

Les présomptions n’ont pas leur place dans la vente.

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JUIN 2014 | MBA 9

échanges et découvertes : visite du nouveau Chum

lors de cette activité, l’équipe de la direction de l’approvisionnement et de la logistique accueillait nos membres dans la plus récente bâtisse de l’étab-lissement, soit la phase 1 du nouveau cHUM, qui a ouvert ses portes en octobre 2013. ce bâtiment renferme le centre de recherche du cHUM (crcHUM), le centre intégré d’enseignement et de formation (cIeF) et les directions administratives.

le nouveau cHUM a pu regrouper toutes les activitésd’enseignement offertes à ses stagiaires, son personnel de demain. la Grande école offrira de la formation en continue aux employés actuels et aux nouveaux arrivants, à l’aide de plu-sieurs outils : experts en e-learning, utilisation de mannequins, expertise en simulation, etc. l’objectif est de s’exercer en mode simulation avant de pouvoir prodiguer de nouveaux soins : « le cHUM sera en quelque sorte un hôpital-école », explique Mme christine ouellette, chef du service de l’améliora-tion en continue de la logistique.

Présentée par Mme Ginette Proulx, directrice de l’approvisionnement et de la logistique ainsi que Mme ouellette, la soirée échanges et découvertes se voulait axéesur la transformation de la chaîne logis-tique par un élargissement de l’offre de services, des défisrencontrés à son ouverture en 2013, ainsi que des défis futurs de son équipe.

le cHUM offre présentement des soins spécialisés et surspécialisés dans tous les secteurs médicaux à une clientèle adulte, grâce à ses 12 000 employés. en 2016, le centre de soins offrira une expérience hospitalière renouvelée dans ses nouvelles installa-tions au centre-ville de Montréal, avec un budget annuel de 829,4 millions de dollars.

Ainsi, le nouveau cHUM accueillera un centre des urgences et de cancérologie, 772 chambres individu-elles, ainsi qu’un bloc opératoire de 40 salles. les aires communes ont été pensées afin d’optimiser les déplacements des équipes de travail, de minimiser l’impact sur la productivité et de diminuer l’obstruction des aires communes, dont entre autres les ascenseurs : « Un parcours spécifique à travers les étages sera attribué à chaque équipe », souligne Mme ouellette.

la structure organisationnelle de la direction de l’approvisionnement et de la logistique repose sur 3 piliers : l’harmonisation des processus, la mobilisa-tion et la responsabilisation des employés et l’analyse des résultats. « Notre principale contrainte, c’est la logistique du bâtiment, qui nous oblige à nous organiser efficacement. tous les services qui requièrent du transport feront appel au même sys-tème de transport automatisé. À cela, j’ajouterais comme défi la centralisation des activités de logis- tique et l’optimisation de la gestion des stocks », souligne Mme Proulx.

la logistique est un élément crucial dans la construc-tion du nouveau cHUM : « le futur, c’est maintenant. Nous avons de nombreux défis actuellement et il faut se préparer dès maintenant à relever ceux du futur », conclut Mme Proulx.

l’AMBAQ tient à remercier son commanditaire princi-pal, rBc Banque royale, ainsi que ses partenaires des activités échanges et découvertes soit la Presse, Bell et la Financière sun life. £

sandrine Boisjoly

Le futur, c’est maintenant. Nous avons de nombreux défis actuellement et il faut se préparer dès maintenant à relever ceux du futur.

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10 MBA | JUIN 2014

lE sEns PolitiquE En AffAirEs

Me Claudia Camirand l’auteure est avocate et détentrice d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université de sherbrooke.

Il n’est pas rare d’entendre le qualificatif « passionné » lorsqu’il est question de gens d’affaires ayant accom-pli de grandes choses. Pourtant, il est toujours frappant de voir comment, à chaque fois et à leur façon, ces personnes réussissent à nous léguer une parcelle de cette énergie qui les allume. en mars dernier, le cercle M40 accueillait M. serge Arsenault, un homme d’affaires impressionnant.

étant dans l’organisation d’évène-ments depuis plus de 30 ans, M. Arsenault a toujours eu une grande admiration pour les athlètes et leur discipline. Amateur de cyclisme, il a donc misé sur ses deux passions afin de créer ses derniers projets. c’est ainsi que depuis 2010, il présente les deux seules épreuves du circuit UcI Worldtour en Amérique, qui ont attiré en 2011 plus de 275 000 spectateurs. et il a d’ailleurs profité du passage des meilleurs cyclistes sur la planète pour leur présenter une nouvelle épreuve internationale, le challenge sprint Pro, qui sera de nouveau au programme cette année à Québec.

Ayant ses passions comme motivation première, M. Arsenault sait toutefois qu’en affaires, ce sont l’économie, la perception et le retour sur l’investisse-ment qui parlent. Ne perdant jamais de vue son objectif, M. Arsenault se sert alors de son sens politique comme levier pour ses projets. trois grands principes sont ressortis de son discours : être intègre, être apolitique et bien connaître les règles du jeu.

Intransigeant sur ce point, M. Arsenault a d’abord mis l’emphase sur l’intégrité pour deux principales raisons. tout d’abord, l’intégrité sert à protéger notre projet. rester intègre sur notre vision du projet sans tenter de le modifier pour plaire à nos investisseurs est une des clés du succès. en effet, en plus de garder la main mise sur la gestion de notre projet, nous aurons des investisseurs inté- ressés pour les bonnes raisons. de plus, l’intégrité sert à consolider nos relations d’affaires. Nous con-seillant d’offrir un objectif juste, M. Arsenault, insiste sur l’importance de proposer ce que nous sommes en mesure de fournir. les investisseurs qui em-barqueront dans notre projet le feront de façon éclairée. et nous gagnerons en crédibilité.

Bien que cela puisse paraître paradoxal, être apoli-tique est essentiel selon M. Arseneault. encore une fois, les deux principales raisons concernent la pro-tection de notre projet et de notre image. en effet,

nous rencontrerons beaucoup d’obstacles internes et externes à nos projets tout au long de sa mise sur pied, de sa réalisation et de sa continuité. Pourquoi alors ajouter une influence externe basée sur la poli-tique et ainsi risquer l’avenir de notre projet ? c’est ainsi, selon M. Arsenault, que le langage des chiffres

ou de la cause sociale doivent primer. de surcroît, l’image que vous dégagerez risque d’être associée à celle d’un partisan plutôt qu’à celle d’un leader. com-me l’exprime si bien M. Arsenault

« pour l’œil critique des autres, il est bien souvent question de perception plutôt que habileté ».

Utiliser son sens politique en affaires, c’est connaître les règles de notre jeu et en connaître les pions. ce n’est donc pas seulement savoir qui fait quoi, qui connaît qui, mais aussi qui sont ces personnes, comment elles fonctionnent et dans quel environne-ment. Adapter ses techniques, choisir les lieux et les moments de rencontre sont des détails significatifs. Il faut aussi avoir en tête qu’influencée directement par l’économie, la politique doit répondre à plusieurs enjeux, et ce, publiquement. Il s’agit donc aussi d’articuler vos objectifs autour de leur capacité ou de leur budget et ainsi cibler l’avantage qu’ils auront à vous choisir.

Finalement, M. Arsenault nous a livré quelques astuces en rafale afin d’avoir une longueur d’avance dans nos négociations : avoir un parrain ou une marraine de renom pour notre évènement aide à sa crédibilité, signer notre projet pour une période de cinq ans permet d’assurer son retour et ne pas oublier que lorsque nous présentons notre projet, nous offrons quelque chose, nous ne sommes pas quêteurs.

M. Arsenault a maintenant relayé ses projets aux mains de partenaires de confiance. Ayant sur sa planche à dessin un projet inspirant, il se dit heureux que son cheminement lui permette aujourd’hui de se consacrer à des projets nourrissant sa passion primaire : les athlètes. Nous ayant partagé ses aspirations pour la prochaine année, nous vous invitons à suivre cet homme d’affaires qui vous livrera, dans un futur rapproché, un projet que vous ne voudrez pas manquer ! £

Nous remercions le restaurant Apollo qui accueille chaque mois les membres du Cercle M40 dans un cadre profes-sionnel et agréable dans l’une des magnifiques salles de rencontre situées au deuxième étage de l’établissement.

Utiliser son sens politique en affaires, c’est connaître les règles de notre jeu et en connaître les pions.

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JUIN 2014 | MBA 11

le collège des administrateurs de sociétés (cAs) et l’AMBAQ ont remis la toute première bourse AMBAQ-cAs qui vise à promouvoir le développe-ment des compétences des administrateurs de sociétés. le montant de 2 000,00 $ permettra à Mme louise Bernard de suivre le cours Gouvernance

des PME offert par le cAs à Montréal ou à Québec.

Mme Bernard est administratrice d’oBNl depuis une vingtaine d’années. en plus d’être titulaire d’un MBA, elle possède un baccalauréat en design industriel et

un certificat en gestion d’entreprises. elle a été ges-tionnaire de plusieurs entreprises dans le domaine manufacturier et industriel (dont distech controls). elle est actuellement présidente-directrice générale de Marcotte systèmes ltée. son intérêt pour les bonnes pratiques de gouvernance a particulièrement conquis le jury de la bourse.

la bourse AMBAQ-cAs sera reconduite l’an prochain et le jury invite tous les candidats de cette édition à soumettre de nouveau leur candidature en 2015. £

dominique cambron-Goulet

la première bourse AMBAQ – cAs décernée à Mme louise Bernard

Mme Louise Bernard, lors de la remise de la première bourse AMBAQ-CAS.

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JUIN 2014 | MBA 13

cinq choses que vous devez savoir sur l’impôt lors de la vente des actifs d’une entreprise

Sophie Marchand, M.Sc., CPA, CGA

Auteure du blogue Mon cher Watson et du site le cFo masqué, sophie Marchand est détentrice d’une M.sc. en finance corporative et d’un titre comptable cPA, cGA et cumule plus de 12 années d’expérience dans le milieu des affaires. elle se spécialise particulièrement en modélisation financière et en intelligence d’affaires. À ce titre, elle développe des modèles financiers rigoureux, des tableaux de bord sophistiqués et des outils de gestion performants. elle offre ses services en tant que consultante, formatrice et conférencière.

Peu de gens sont parfaitement conscients des conséquences fiscales, pour une entreprise, de vendre ses actifs plutôt que ses actions. Avant d’envisager aveuglément une vente d’actifs, les cinq aspects suivants devraient être bien compris par le vendeur.

1. LeS CoMPTeS-CLIeNTS

Un certain soin doit être apporté lors de la vente des comptes-clients, plus particulièrement dans le cas de la vente d’au moins 90 % des actifs d’une entreprise.

Par exemple, supposons des comptes-clients de 300 000 $ avec une provision pour mauvaises créances de 30 000 $, soit une valeur de 270 000 $. si le vendeur vend bêtement cet actif pour 270 000 $, il devra déclarer un revenu de 30 000 $ de la récupération de la provision et une perte en capital de 30 000 $. cette perte est utilisable à 50 % afin de réduire un gain en capital imposable. le vendeur se retrouve donc dans une position moins favorable. Pour l’acheteur, toute perception d’un montant au-delà du coût de 270 000 $ sera considérée comme un gain en capital, ce qui peut être avantageux.

Afin d’éviter ce genre de situation, le vendeur et l’acheteur peuvent faire le choix conjoint du montant alloué pour le transfert de cet actif selon l’article 22 de la loi sur l’impôt. ce choix permet au vendeur de passer directement en perte d’opérations la perte de valeur de l’actif (donc un effet nul pour lui : récupération de provision moins perte de valeur) et l’acheteur pourra passer à la dépense, ou aux revenus, toute différence entre le coût alloué et les montants finalement perçus.

le vendeur est donc avisé de procéder à ce choix ! Même si l’acheteur, de son côté, peut être récalcitrant !

2. LeS INveNTAIreS

lors de la vente des inventaires, dans une optique de continuité des opérations, tout changement à la

valeur aux livres de cet actif sera considéré comme une perte ou un revenu d’exploitation pour le vendeur, cet actif étant considéré comme faisant partie du cours normal des opérations.

encore une fois, le vendeur doit être au fait de la conséquence de l’ajustement de la valeur des inventaires lors de la transaction sur les impôts corporatifs à payer.

3. LA veNTe deS ACTIfS TANGIBLeS eT INTANGIBLeS IdeNTIfIABLeS

lors de la vente de tous les autres actifs (à l’exception de l’achalandage qui est discuté ci- dessous), le vendeur doit être conscient de plusieurs points importants :

– Premièrement, la valeur aux livres peut être différente du solde fiscal pour un actif ou une classe d’actifs.

– deuxièmement, le gain en capital est imposé à des taux d’impôt différents que ceux utilisés pour les revenus imposables normaux de l’entreprise dans le cas de sociétés privées sous contrôle canadien (sPcc). c’est ce qu’on appelle le revenu d’inves-tissement. Il est à noter que les sPcc ont toutefois droit à une réduction d’impôt sur ces revenus d’investissement, laquelle réduction est récupérée lors du versement éventuel de dividendes au niveau d’un dollar de remboursement par trois dollars de dividendes. cela a le nom poétique (com-me tout ce qui touche à l’impôt) d’Impôt en main remboursable à titre de dividendes (IMrtd). Par exemple, si la sPcc paie 19,0 % d’impôt sur les premiers 500 000 $ de revenus imposables (et 26,9 % sur l’excédent), elle paie 46,57 % d’impôt sur les revenus d’investissement. toutefois, elle peut accumuler de l’IMrtd au rythme de 26,67 % des revenus d’investissement. Après versement de dividendes, le taux net sera donc d’environ 19,9 %.

– si le prix de vente d’actifs dans une classe fiscale est inférieur au solde, il y a perte finale et ce montant est déductible d’impôt. cette situation est peu courante !

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14 MBA | JUIN 2014

Actif Coût valeur aux livres Classe fiscale Solde fiscal Prix de vente

Bâtiment 500,000 $ 300,000 $ 1 400,000 $ 600,000 $

équipement informatique

100,000 $ 50,000 $ 50 20,000 $ 10,000 $

Matériel roulant 50,000 $ 25,000 $ 10 10,000 $ 20,000 $

Achalandage - $ - $ - $ 500,000 $

Actif Perte finale récupération d’amortissement

Gain en capital

Gain en capital imposable

Addition au cdc

Impôt corporatif Addition a l’imrtd

Bâtiment 100,000 $ 100,000 $ 50,000 $ 50,000 $ 50,185 $ 13,335 $

équipement Informatique

(10,000) $ (2,690) $

Matériel roulant

10,000 $ 2,690 $

Achalandage 500,000 $ 250,000 $ 250,000 $ 67,250 $

total (10,000) $ 110,000 $ 600,000 $ 300,000 $ 300,000 $ 117,435 $ 13,335 $

– si le prix de vente est plus élevé que le solde fiscal, il y a d’abord récupération d’amortissement jusqu’au coût initial de l’actif. et tout excédent est un gain en capital.

– Il est important de comprendre que 50 % du gain en capital est imposable et correspond à un

revenu d’investissement. Qu’arrive-t-il à l’autre 50 % ? Il s’ajoute au compte de dividendes en capital (cdc). les montants de ce compte peuvent être versés, sans impôt, aux actionnaires.

le tableau ci-dessous fournit différents exemples de calculs :

on suppose que l’entreprise est une sPcc et que son taux d’impôt sera de 26,9 % sur ces montants (elle a donc utilisé son taux réduit pour l’année en cours!). Au niveau du bâtiment, il y a récupération d’amortissement et gain en capital. la récupération d’amortissement fiscal est imposé au taux régulier. le gain en capital imposable (50 %) est imposée à 46,57 % mais donne droit à l’IMrtd au taux de 26,67 % du montant imposable. comme l’équipement informatique est vendu sous la valeur du solde fiscal de cette classe, cela crée une perte finale qui est déductible au taux régulier. Pour l’achalandage, le gain en capital imposable est imposé au taux régulier. dans tous les cas, le gain en capital non-imposable vient augmenter le cdc.

5. LeS TAxeS de veNTe

Plusieurs personnes seront peut-être surprises d’ap-prendre que les taxes de vente doivent être incluses lors de la vente d’actifs. Il est évident que cela peut générer des problèmes de trésorerie à l’acquéreur, surtout sur une transaction de plusieurs millions ! toutefois, lors de la vente d’au moins 90 % des actifs, un choix conjoint est possible entre le vendeur et l’acheteur afin de ne pas inclure les taxes de ventes, ce qui fait effectivement beaucoup de sens ! £

4. LA veNTe de L’AChALANdAGe

contrairement aux autres actifs, l’achalandage est considéré comme un actif créé par les opérations de l’entreprise, donc en cas de vente, tout gain en capital imposable sera considéré comme du revenu imposable régulier et non comme du revenu d’inves-tissement. cela est important pour une sPcc ! Pour toute autre société par actions, les taux d’impôt sont essentiellement les mêmes que le revenu soit régulier ou d’investissement. Voir exemple dans le tableau ci-dessus !

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16 MBA | JUIN 2014

entrepreneurs : la réussite en affaires au québec selon Barry F. lorenzetti de BFl canada

sandrine Boisjoly

À l’occasion du midi-conférence Fasken Martineau du 21 mars 2014 au Fairmont le reine élizabeth à Montréal, l’AMBAQ accueillait M. Barry F. lorenzetti, président, chef de la direction et fondateur de BFl cANAdA, la plus grande firme privée de courtage d’assurance au canada.

À la fois entrepreneur, bâtisseur et dirigeant d’une entreprise de l’industrie de la gestion des risques et du courtage d’assurance, M. lorenzetti s’est lancé dans la gestion des affaires en 1987, fondant B.F. lorenzetti et Associés, aujourd’hui BFl cANAdA. son premier bureau de cinq employés avait comme niches les secteurs du divertissement, du maritime et du municipal.

BFl cANAdA est aujourd’hui le plus important cabi-net canadien détenu par ses propres employés dans son domaine. Par le biais d’un partenariat international avec lockton Global llP, l’entreprise est représentée dans plus de 120 pays à travers le monde. M. lorenzetti dirige maintenant près de 500 professionnels répartis dans 9 villes et 6 provinces à travers le pays, dans tous les secteurs économiques, et génère un volume de primes de 500 millions de dollars.

« Vous savez tous qu’il y a plusieurs facteurs qui contribuent au succès d’un entrepreneur tels l’audace, le leadership, la stratégie, et le talent pour saisir les opportunités. Pour moi, en plus de ces

facteurs évidents, il y en a eu deux qui ont joué un rôle majeur dans le succès de BFl cANAdA : sa culture d’entreprise et son modèle d’actionnariat », croit M. lorenzetti.

Venu livrer sa pensée sur le besoin de se mobiliser afin de stimuler notre économie, l’entrepreneur mon-tréalais croit que les entreprises canadiennes et québécoises peuvent connaître autant de succès que les entreprises étrangères, à condition que le gouvernement et les membres du réseau d’affaires se serrent les coudes afin de créer un environnement accueillant pour nos entrepreneurs.

en effet, de plus en plus d’entrepreneurs d’ici prennent la décision de poursuivre la croissance de leur entreprise ailleurs, privant ainsi le Québec de richesses potentielles. Pourquoi ? « Fiscalité et paperasse, pour n’en nommer que deux, sont des facteurs importants. c’est difficile de laisser tomber son rêve mais lorsqu’il n’y a pas d’aide, que le climat économique est morose et que nos entrepreneurs étouffent sous les mesures fiscales et administratives, soit ils abandonnent, soit ils s’en vont ou vendent à des étrangers », explique l’entrepreneur.

Pour M. lorenzetti, chaque fois qu’une entreprise demeure au Québec, elle contribue au succès de sa province : « Plusieurs hésitent à rester et faire face à une fiscalité et à une administration lourdes. Nous devons changer pour faire des progrès. Nous devons bâtir au Québec sans la culpabilité du succès au Québec », soutient avec ferveur M. lorenzetti. « Auri-ons-nous plus de sièges sociaux au Québec si c’était le cas, et ainsi plus de création de richesses ? Il y a fort à parier », conclut-il.

l’AMBAQ tient à remercier ses partenaires des midis-conférences, soit la Presse, Bell et la Financière sun life. £

Chaque fois qu’une entreprise demeure au Québec, elle contribue au succès de sa province.

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18 MBA | JUIN 2014

À chacun son coach… pour une prise de poste réussie !

danielle Michaud, MBA, CPA, CGA

coach de gestion stratégie [email protected] 442-9332

Mélissa est enchantée. elle vient d’accepter son premier poste de gestion dans le secteur des com-munications. elle a enfin un poids en moins sur les épaules. sa recherche d’emploi a demandé beaucoup d’efforts. Pour les postes ouverts en communication, il y a plusieurs chercheurs d’emploi. ses nouveaux défis sont nombreux. elle est emballée et convain-cue du potentiel d’apprentissage dans ce poste. Il représente un excellent tremplin dans sa carrière.

sarah, son amie, a également accepté un nouveau poste de gestionnaire dans le secteur des technolo-gies de l’information. contrairement à la situation de Mélissa, dans le domaine des technologies de l’information, les entreprises s’arrachent les candi-dats. elle a reçu trois offres d’emploi. Une d’entre elles incluait une démarche de coaching à l’embauche. l’employeur offre une démarche de coaching pour attirer les talents. cet avantage a retenu son attention et influencé son choix. elle débutera sa démarche de coaching dès sa première semaine en poste.

durant leurs recherches d’emploi, Mélissa et sarah ont lu l’ouvrage « 90 jours pour réussir sa prise de poste » de Michael Watkins. elles l’ont adoré. les conseils sont excellents. elles sont fin prêtes pour leur entrée en fonction.

Après quatre mois, Mélissa et sarah se rencontrent enfin et peuvent échanger sur leurs expériences. elles ont été très occupées ces derniers mois.

Voici une partie de leur conversation :

Mélissa : « la personne qui avait le poste avant moi était partie depuis quatre mois lors de mon arrivée. Je suis toujours à répondre à des urgences. Bientôt, j’espère appliquer tous les conseils que nous avons lus et gérer adéquatement ma prise de poste ».

Sarah : « Ça doit être difficile. est-ce que ton supérieur te supporte bien ? »

Mélissa : « Quand je le vois, nous réglons les urgences. Nous n’avons pas eu de discussion sur mon intégration.

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JUIN 2014 | MBA 19

comment ça se passe pour toi ? est-ce que tu as discuté de planification avec ton patron ? »

Sarah : « comme tu le sais, j’ai accepté le poste qui offrait un accompagnement par un coach professionnel. Franchement, ça m’a beaucoup aidé pour réfléchir aux éléments à considérer lors d’une entrée en fonction. Grâce au livre sur la prise de poste et l’accompagnement de mon coach, j’ai con-nu rapidement des succès. le temps d’arrêt que je prends à réfléchir avec mon coach est extrêmement bénéfique et facilite mes discussions avec mon pa-tron. Je prends conscience d’éléments essentiels à mon intégration. Je constate que je travaille dans un environnement et un contexte qui sont totalement différents de ceux dans lesquels j’étais avant. c’est vraiment important de bien planifier. »

Mélissa : « ce serait peut-être une solution pour moi d’avoir un coach. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? »

Sarah : « d’abord, discuter avec ton patron. lui démontrer qu’une démarche de coaching améliore l’intégration dans un poste et entraîne, pour le nou-veau gestionnaire, une création plus rapide de valeur. tu pourrais lui parler de mon expérience. ensuite, il te faudra chercher le bon coach professionnel pour toi. dans mon cas, mon patron m’a suggéré la personne qui l’avait « coaché ». J’ai également consulté le site d’IcF-Québec. c’est le regroupement de coachs au Québec. tu peux y trouver une liste de coachs profes-sionnels. J’ai trouvé une coach avec qui j’ai une vraie relation de confiance. c’est essentiel. »

Mélissa : « comment fais-tu pour savoir quand tu as trouvé le bon coach ? »

Sarah : « d’abord, ma coach m’a expliqué que les coachs membres d’IcF-Québec ont de l’expérience et ont été évalués sur des compétences que tu peux trouver sur leur site www.icfquebec.org. »

Mélissa : « et la relation de confiance ? »

Sarah : « J’ai rencontré deux coachs et j’ai choisi celle avec qui la discussion a été la plus fluide et captivante. J’ai suivi mon instinct et j’ai fait le bon choix. lors de nos rencontres, j’ai toujours le sentiment de pouvoir me confier en toute sécurité. Je ne me sens jamais jugée. elle pousse ma réflexion et me fait voir les situations sous tous leurs angles. À chaque rencontre, elle m’entraine à l’extérieur de ma zone de confort. Grâce à ses questions, je me concentre sur mes objectifs et prends les meilleures décisions en fonction du contexte. c’est ce qui me fait le plus évoluer. Je sens qu’elle désire profondé-ment me voir réussir. »

Mélissa : « c’est très intéressant et tu sembles, après quatre mois, tellement en contrôle de tes nouvelles responsabilités. Je vais en parler à mon patron. Bon maintenant, parle-moi donc de ton dernier voyage avec ton chum… »

et vous, que diriez-vous d’expérimenter le coaching de gestion ou d’offrir cette opportunité aux nouveaux collaborateurs de votre équipe ? £

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20 MBA | JUIN 2014

roger s. Gibb, président du conseil d’administration de l’AFésAQ; lyne rowley, directrice générale de la Fondation Hôpital Pierre-Boucher; richard Gascon, cPA, cA, raymond chabot Grant thornton.

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lyne rowley, lauréate du Prix Leadership lors du Colloque annuel de l’AFÉSAQce sont les 6 et 7 novembre derniers qu’a eu lieu, à l’estérel resort, le 14e colloque annuel de l’Associ-ation des fondations d’établissements de santé du Québec (AFésAQ) sous le thème : ensemble pour la santé de nos fondations !

Au cours du colloque, des Prix d’excellence ont été remis à des intervenants de diverses fondations afin de souligner leurs contributions. lyne rowley, directrice générale de la Fondation Hôpital Pierre-Boucher, s’est méritée le Prix leadership, remis à un professionnel de la philanthropie au leadership exceptionnel et ayant eu un impact considérable dans l’avancement de la cause philanthropique. À travers ses nombreuses réalisations, lyne rowley est un modèle et une source d’inspiration pour tous ses collègues. elle dirige avec brio la Fondation Hôpi-tal Pierre-Boucher qui mène actuellement une cam-pagne majeure de financement. Grâce à son travail acharné et à celui de l’équipe qu’elle dirige, lyne rowley permet à la Fondation Hôpital Pierre-Boucher d’offrir un soutien important à l’Hôpi-tal Pierre-Boucher dans la concrétisation de projets prioritaires. £

l’Association des fondations d’établissements de santé du Québec compte plus de 100 fondations membres dédiées au soutien du système de santé québécois. l’AFésAQ encourage la vision philanthropique à travers les communautés et offre de nombreuses opportunités de formations, de réseautage et de coopération pour les fondations membres de l’Association.

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JUIN 2014 | MBA 21

Montréal, une ville intelligente et gouvernable selon le maire denis coderre

sandrine Boisjoly

À l’occasion du midi-conférence Fasken Martineau du 18 février 2014, l’AMBAQ accueillait M. denis coderre, le 44e maire de la Ville de Montréal, asser-menté le 14 novembre 2013.

Alors à son 100e jour de mandat, M. coderre est venu discuter avec nos membres des principaux éléments de sa réforme administrative et de la façon dont il entend faire de Montréal une métropole à la fois efficace, cohérente et performante.

Fidèle à ses habitudes, le maire de Montréal y est allé de son franc-parler : « Nous devons nous assumer en tant que métropole et travailler de pair avec toutes les municipalités du Québec. Mon rôle de maire consiste à faciliter ces échanges pour mieux faire rayonner notre ville. Il est temps de se tourner vers l’avenir et non pas vers ce qui nous divise », croit-il.

M. coderre entend donner un second souffle à l’équipe de l’hôtel de ville en travaillant côte à côte avec toutes les municipalités du Québec, notamment avec la ville de Québec, offrant ainsi un nouveau poids politique au monde municipal : « laissons de côté nos mentalités de clocher et assumons-nous. Mon compétiteur, ce n’est pas Gatineau ou Québec, c’est la ville de New York. travailler ensemble nous permettra de nous outiller correctement afin de créer une nouvelle force », souligne-t-il.

Avec l’appui des membres de son équipe, M. coderre affirme avoir amorcé une réforme administrative en profondeur : « lorsque 53 % du budget de la Ville est injecté dans la masse salariale, il faut repenser la façon dont la Ville fonctionne ».

selon M. coderre, Montréal a le potentiel de devenir une ville intelligente : moins de paperasse, plus d’efficacité. Avec les technologies de l’information, la Ville sera capable de mieux servir ses citoyens : « Pourquoi ne pas créer une application pour les nids-de-poule ? Il faut stimuler la force citoyenne pour améliorer son milieu », croit M. le Maire.

le logement est aussi un défi pour Montréal et M. coderre croit qu’une nouvelle stratégie permettra de mettre à la disponibilité des citoyens des loge-ments abordables, des logements pour étudiants, ainsi que des maisons pour les familles.

Notons que l’année 2017 soulignera le 375e anniver-saire de Montréal et denis coderre assure que des célébrations dignes d’une métropole seront tenues. et pourquoi ne pas illuminer le pont Jacques-cartier pour l’occasion ?

tous ces projets seront bien entendu analysés par l’inspecteur général de Montréal, Me denis Gallant, jusqu’alors procureur à la commission charbonneau : « Il est le chien de garde de l’intégrité, c’est une ressource indispensable et pertinente », souligne M. coderre.

en conclusion, M. coderre demeure conscient du défi que représente sa réforme administrative : « le leadership amène l’incontournabilité. Montréal deviendra incontournable et ainsi gouvernable. there’s a new sheriff in town », conclut M. coderre avec humour.

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22 MBA | JUIN 2014

chroniquE quEstion dE stylE | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

Pierre daninos définissait ainsi le mot touriste : « terme employé avec une nuance de dédain, parfois d’agacement, par le touriste pour désigner d’autres touristes ». cela vous semble-t-il familier ? sam ewing parle du même sentiment lorsqu’il dit : « les touristes veulent toujours aller là où il n’y en a pas ». Bernard Arcand, quant à lui, renchérit en paraphrasant Ulysse : « Heureux le touriste qui a tout vu avant l’arrivée des touristes ! »

Quel genre de touriste êtes-vous ? de tous les voyages d’agrément que vous avez faits, quel est l’endroit où vous avez été le mieux reçu ? certaines nations ont le don de se faire détester comme tou- ristes, on les reconnaît de loin et on les caricature pour leur manque de tact. Valéry larbaud les définit comme des « étrangers, séparés de la vie du pays par la couche atmosphérique qu’ils transportent avec eux : habitudes, intérêts, bavardages de leur ville ».

Pour lao tseu, « le vrai voyageur n’a pas de plan établi et n’a pas l’intention d’arriver » et pour chateaubriand, « un voyageur est une espèce d’historien ; son devoir est de raconter fidèlement ce qu’il a vu ou ce qu’il a entendu dire ; il ne doit rien inventer, mais aussi il ne doit rien omettre ». Êtes-vous plutôt de ceux-ci ?

découvrez-vous sur vos photos les sites que vous avez renoncé à regarder pour trouver le temps de les photographier ? Voyagez-vous pour rencontrer d’au-tres cultures ou pour voir de nouveaux paysages ?

Bien que le mot tourisme soit défini comme le fait de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l’on vit habituellement, l’on peut très bien être touriste chez soi ! Montréal, avec sa grande diversité, s’y prête à merveille. ce ne sont plus les musées qui nous font défaut et plusieurs d’entre eux ne demandent qu’à être fréquentés… Pour ceux qui préfèrent le plein air, notre île offre des kilomètres de pistes cyclables qui la serpentent d’est en ouest et du nord au sud. les gastronomes y trouveront aussi leur compte pouvant faire le tour du monde d’un coup de fourchette !

Montréal peut aussi nous faire revivre des grands moments de son histoire. cherchez les nombreuses statues qui la peuplent et penchez-vous sur les plaques commémoratives qui les accompagnent, vous trouverez les pistes d’une épopée dont seule l’hymne national fait encore mention…

Mais si l’on peut être touriste chez soi, il est impossible d’être voyageur chez soi… « Partir, c’est mourir un peu. Poursuivre le voyage, c’est peut-être ressusciter. le vrai voyageur, c’est celui qui jamais ne tente de revenir en arrière » nous dit Jacques renaud, poète et romancier canadien.

Pour lamartine, « Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie ». Voici votre réponse, si vous avez changé la forme de votre pensée aux cours des ans, vous êtes sans doute plus voyageur que touriste ! £

touriste ou voyageur ?

Sandrine dupriez, MBA

sandrine dupriez vit au Mexique depuis 2002. elle est la directrice Générale de Phonak, connect Hearing et Advanced Bionics, trois entreprises du groupe suisse sonova, leader mondial en solutions auditives.

« le tourisme est l’industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux. » Jean mistler, académicien français

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24 MBA | JUIN 2014

La vie est plus radieuse sous le soleil

© Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2013.

La Financière Sun Life et ses 1 800 employés québécois sont fiers de collaborer avec l’Association des MBA du Québec.

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