bilan du projets téléréadaptation...
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BILAN DU PROJET PROVINCIAL
DE TÉLÉRÉADAPTATION
Mars 2008
Ce document peut être obtenu sur demande en vous adressant à :
Association des établissements de réadaptation en déficience physique
du Québec
1001, boul. de Maisonneuve Ouest, bureau 430
Montréal (Québec) H3A 3C8
Téléphone : 514-282-4205
Télécopieur : 514-847-9473
Site Internet : www.aerdpq.org
Note : Afin de faciliter la lecture du texte, un seul genre a été retenu pour
identifier le féminin et le masculin.
Publié par : Association des établissements de réadaptation en déficience
physique du Québec
Collaboration /révision : Gilles Bourgault, conseiller aux affaires cliniques et
professionnelles, AERPPQ
Lise Guilbeault, attachée de direction, AERDPQ
Mise en pages : Lise Guilbeault, attachée de direction, AERDPQ
Dépôt légal – 1er trimestre 2008
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISBN : 978-2-921625-50-0
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier tous les intervenants et les gestionnaires des
établissements qui ont contribué à la réalisation de ce projet. Nous remercions
également monsieur André Asselin, chargé de projet à l’AERDPQ, et madame
Martha Visintin, spécialiste en évaluation de programme, qui ont mis à profit leur
expertise pour la réalisation de ce rapport, ainsi que les membres du comité de
coordination, qui ont contribué à sa bonification.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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TABLES DES MATIÈRES
LISTE DES SIGLES ........................................................................................ 1
INTRODUCTION............................................................................................ 3
1. HISTORIQUE DU PROJET ............................................................................ 5
2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DU PROJET ................................................... 6
2.1 Comité de coordination.................................................................. 7
2.2 Comité des directions cliniques ....................................................... 7
2.3 Gestionnaire du projet................................................................... 9
2.4 Conseiller en évaluation du projet ................................................... 9
3. RAPPORT D’ÉVALUATION DU PROJET .............................................................10
3.1 Synthèse du rapport d’évaluation de la phase I................................10
3.2 Rapport d’évaluation de la phase II ................................................11
4. BILAN DES ACTIVITÉS..............................................................................39
4.1 Bilan des réalisations du Comité des directions cliniques....................39
4.2 Bilan de la réalisation du plan d’action PMATCOM .............................40
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS .................................................................45
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I Nombre de séances de téléréadaptation par type d’utilisation au
cours de treize périodes (entre janvier 2006 et janvier 2007)....14
Tableau II Utilisation moyenne de la téléréadaptation par période pour tout
type d’intervention au cours de treize périodes (entre janvier
2006 et janvier 2007) .........................................................15
Tableau III Heures d’utilisation de la téléréadaptation ..............................19
Tableau IV Nombre de séances de téléréadaptation par type de déficience
pour les activités cliniques (intervention, PII/PSI/discussion de
cas ou consultation) ............................................................20
Tableau V Nombre de séances de téléréadaptation par groupe d’âge pour
les activités cliniques (intervention, PII/PSI/discussion de cas ou
consultation)......................................................................21
Tableau VI Nombre de séances de téléréadaptation par statut du client
pour les activités cliniques (intervention, PII/PSI/discussion
de cas ou consultation)........................................................21
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
ii
Tableau VII Pourcentage et nombre d’intervenants qui ont indiqué sur le
questionnaire de satisfaction avoir utilisé la téléréadaptation
pour des activités cliniques et clinico-administratives ...............32
Tableau VIII Résumé du pointage moyen par question pour l’ensemble des
intervenants ......................................................................33
Tableau IX Résumé du pointage moyen par question du questionnaire de
satisfaction pour l’ensemble des usagers ................................38
ANNEXES
Annexe 1 Questionnaire responsable de site ........................................... 47
Annexe 2 Questionnaire de satisfaction des intervenants
et groupes témoins ............................................................... 51
Annexe 3 Questionnaire de satisfaction des usagers................................. 55
Annexe 4 Calendrier des périodes financières.......................................... 57
Annexe 5 Compilation des utilisations de la téléréadaptation ..................... 59
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LISTE DES SIGLES
ATC Aides techniques à la communication
CSSS Centre de santé et de services sociaux
MSSS Ministère de la Santé et des Services sociaux
PII/PSI Plan d’intervention individualisé
Plan de services individualisé
PMATCOM Programme ministériel des aides techniques à la communication
RAMQ Régie de l’assurance maladie du Québec
RUIS Réseau universitaire intégré de santé
SACOE Suppléance à la communication orale et écrite
TDC Table des directions cliniques
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3
INTRODUCTION
La téléréadaptation est l’une des nouvelles technologies qui permet l’intervention
à distance, le soutien à la formation et à la consultation de même que le
transfert d'expertise. À cet égard, le projet provincial de téléréadaptation, dont
traite ce document, a été réalisé dans le but de faciliter, notamment, l’accès aux
services spécialisés et surspécialisés de réadaptation en déficience physique aux
personnes vivant dans les régions éloignées des grands centres urbains.
Depuis avril 2005, la technologie permettant de réaliser des activités de
téléréadaptation et de visioconférence est implantée dans les vingt
établissements de réadaptation en déficience physique membres de l’Association
des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ),
ainsi que dans un centre régional de santé associé au projet1.
En mars 2006, le rapport d’évaluation de la première phase du projet décrivait
l’état d’avancement des travaux depuis sa mise en place et formulait des
recommandations pour la deuxième phase.
Le présent rapport constitue un bilan du projet provincial. Ces informations
permettent de dégager un portrait global après deux ans d’activité et de
proposer des pistes pour en assurer l’évolution et la pérennité.
1 Il s’agit du Centre régional de santé et de services sociaux de la Baie-James, qui a été intégré au projet dès son origine, même s’il ne fait pas partie de l’AERDPQ.
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1. HISTORIQUE DU PROJET
En décembre 2001, le Programme ministériel des aides techniques à la
communication (PMATCOM), qui interpelle de façon plus particulière vingt
établissements de réadaptation en déficience physique au Québec, présentait
pour la première fois au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) un
avant-projet visant à doter les établissements de réadaptation d'équipements de
téléréadaptation qui leur permettraient d'être reliés entre eux.
Parallèlement, en février 2002, l'AERDPQ soumettait au MSSS un plan
d'amélioration des services afin que les établissements de réadaptation disposent
des ressources requises pour répondre aux besoins d'évaluation et d'intervention
auprès des personnes ayant des problèmes graves de communication. À
l'été 2002, l'Association décidait d'appuyer les établissements de réadaptation
dans la présentation d'un projet provincial de téléréadaptation.
Par ailleurs, l'ensemble des établissements de réadaptation couvre l'une ou
l'autre des déficiences physiques, motrices ou sensorielles, et offre à la clientèle
les différents programmes d'aides techniques subventionnés par le MSSS et la
Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Les établissements de
réadaptation sont en relation pour l'application de ces programmes, c'est
pourquoi il a été suggéré que la téléréadaptation soit implantée dans l'ensemble
des établissements, puisque ce projet était mobilisateur et qu’il répondrait à un
éventail plus large de besoins des usagers.
Une demande formelle d'implantation d'un projet de téléréadaptation et de
visioconférence dans tous les établissements de réadaptation pour les personnes
ayant une déficience physique au Québec a donc été soumise au MSSS. Le projet
était d’envergure provinciale et devait permettre notamment aux établissements
de réadaptation d'accéder à une plus grande autonomie régionale. Il présentait
également les utilisations possibles de cette technologie pour faciliter la réponse
aux besoins des différentes clientèles desservies par les établissements de
réadaptation en déficience physique.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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Ce projet de téléréadaptation visait principalement à :
améliorer l'accessibilité des services aux communautés vivant dans
différentes régions du Québec, en limitant les déplacements des usagers ;
soutenir le développement d'un réseau intégré de services ;
soutenir les équipes multidisciplinaires en diminuant l'isolement professionnel
et en favorisant la rétention des professionnels en région ;
permettre aux intervenants d'augmenter leurs connaissances par le transfert
de connaissances et d'expertise ;
augmenter l'autonomie régionale.
S’appuyant sur le PMATCOM, ce projet visait également à desservir tous les
établissements de réadaptation et à couvrir tous les programmes d'aides
techniques, quelle que soit la déficience en cause.
En juin 2004, le projet d’entente de téléréadaptation a été déposé. Il a, par la
suite, été adopté et signé par les partenaires concernés, soit les établissements
de réadaptation en déficience physique du Québec et le Centre régional de santé,
les agences régionales de santé et de services sociaux, le MSSS, et l'AERDPQ.
Il a ensuite été réalisé en deux phases, la première visant davantage
l’implantation de la technologie et la mise en place des modalités de
fonctionnement et la seconde, la réalisation d’activités cliniques. Cette seconde
phase s’est achevée en décembre 2006.
2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
La structure organisationnelle du projet se décrit comme suit :
Comité de coordination
Comité des directions cliniques
Gestionnaire de projet
Conseillère en évaluation de projet
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2.1 COMITÉ DE COORDINATION
Mandat :
Assurer l'implantation du projet de téléréadaptation et en faire le suivi. Plus
spécifiquement :
le soutien technique ;
l’organisation clinique du projet : plan d'intervention, dossier
interdisciplinaire, normes de confidentialité, etc. ;
l’installation des équipements dans chaque établissement ;
le plan de formation ;
les indicateurs de performance du projet ;
les grilles de saisie des données ;
le suivi des orientations ministérielles et celles des agences de santé et de
services sociaux ;
le respect du budget ;
l’évaluation du projet.
Composition :
Pauline Turpin, responsable Centre de réadaptation Marie Enfant
Denys Bernier Agence régionale de la Capitale nationale
Christine Boyle Centre de réadaptation MAB-Mackay
Gabriel Cabane Institut de réadaptation en déficience physique de
Québec
Pierre-Ulric Careau MSSS
Serge Côté Centre de réadaptation La Maison
Suzanne Gagnon Centre de réadaptation Marie Enfant
Daniel Hétu Centre de réadaptation Constance-Lethbridge
Christophe Lair MSSS
Pierre Rondeau Institut Nazareth et Louis-Braille
André Asselin Chargé de projet, AERDPQ
2.2 COMITÉ DES DIRECTIONS CLINIQUES
Mandat de la phase I :
Participer à la mise en place du projet de téléréadaptation en formalisant les
modalités et les outils clinico-administratifs entourant son implantation dans les
établissements de réadaptation. Plus spécifiquement :
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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Cadre d’implantation :
définir le cadre d’utilisation ;
établir les procédures d’utilisation ;
définir les modalités de formation continue ;
participer au processus d’évaluation du projet.
Outils clinico-administratifs :
produire les formulaires d’utilisation de la téléréadaptation ;
produire les guides d’utilisation pour les établissements, les utilisateurs
cliniciens et les utilisateurs clients ;
mettre en place les mécanismes d’accès à l’information, de contrôle de la
confidentialité, de traitement des plaintes intra et interétablissements et de
respect des règles d’éthique ;
élaborer des formulaires de consentement types ;
déterminer des modalités de traitement et d’archivage des dossiers.
Mandat de la phase II :
faciliter l’émergence de nouvelles initiatives en téléréadaptation, notamment
dans le secteur des aides techniques à la communication, en s’assurant du
développement de projets dans chacune des déficiences ;
soutenir le processus d’évaluation du projet ;
mettre en place les forums nécessaires pour faciliter le partage des
expériences en téléréadaptation ;
faire des recommandations au comité de coordination sur l’utilisation et les
développements nécessaires en téléréadaptation ;
recenser les nouvelles applications dans le domaine ;
faire connaître les développements à l’ensemble des établissements
partenaires du projet.
Composition :
Suzanne Gagnon, responsable Centre de réadaptation Marie Enfant
André Boivin Centre de santé et de services sociaux
Jonquière — Centre de réadaptation en
déficience physique
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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Gabriel Cabane Institut de réadaptation en déficience physique
du Québec
Jacques Corbeil Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
Serge Côté Centre de réadaptation La Maison
Alain Giroux Centre de réadaptation en déficience physique
Le Bouclier
Daniel Hétu Centre de réadaptation Constance-Lethbridge
Pierre Rondeau Institut Nazareth et Louis-Braille
André Asselin Chargé de projet, AERDPQ
2.3 GESTIONNAIRE DE PROJET
Mandat :
Sous l’autorité de la personne mandatée par les établissements membres de
l'AERDPQ, le gestionnaire de projet a essentiellement pour mandat de gérer
l'implantation du projet de téléréadaptation dans la vingtaine d’établissements de
réadaptation et de soutenir les travaux des membres dans l'actualisation de ce
projet, et ce, dans toutes ses composantes.
Gestionnaire :
André Asselin
2.4 CONSEILLER EN ÉVALUATION DE PROJET
Mandat :
Sous l’autorité de la personne mandatée par les établissements membres de
l'AERDPQ, le conseiller en évaluation de projet a pour mandat de procéder à
l'évaluation du projet de téléréadaptation dans toutes ses phases de réalisation :
pré-implantation, expérimentation, implantation et post-implantation. Il
travaillera en collaboration avec le gestionnaire du projet de téléréadaptation et
contribuera, par ses connaissances, à démontrer le bien-fondé de la
téléréadaptation dans la pratique professionnelle des intervenants.
Conseillers :
Anna Guèye (phase 1)
Martha Visintin (phase 2)
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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3. RAPPORT D’EVALUATION DU PROJET
3.1 SYNTHÈSE DU RAPPORT D’ÉVALUATION DE LA PHASE 12
Le rapport d’évaluation de la phase I dressait une brève esquisse d’un portrait
qui devait être complété dans la deuxième phase du projet. Il portait
principalement sur l’implantation de la technologie dans chacun des centres de
réadaptation en déficience physique.
Toutefois, l’implantation de la téléréadaptation dans les centres de réadaptation
en déficience physique (CRDP)3 se situant dans une perspective d'amélioration
de l'accessibilité des services spécialisés de réadaptation offerts aux usagers,
l’engagement, dès le début du projet, des cliniciens qui intervenaient
directement auprès des usagers était primordial. Cet engagement, qui constituait
une condition essentielle à la réussite du projet, pouvait se manifester de
différentes manières, notamment par un appui logistique, par la multiplication
d’initiatives profitables de même que par la mobilisation et la concertation avec
des partenaires. Il visait un partenariat efficace devant s’étendre à tous les CRDP
en vue d’assurer les services spécialisés d'adaptation, de réadaptation et de
soutien à l'intégration des clientèles présentant une déficience physique, qu'il
s'agisse d'une déficience motrice, auditive, visuelle ou du langage.
À la lumière de ces éléments, le rapport d’évaluation se concluait par les
recommandations suivantes pour la seconde phase du projet :
Que les CRDP s’assurent que tous les moyens sont mis en oeuvre pour
compléter l’identification des besoins cliniques dans la mise en place de la
téléréadaptation, étant donné l’importance majeure de cette identification
pour la réussite du projet.
Que les CRDP mettent en œuvre des activités concrètes afin de réaliser les
priorités associées aux objectifs du projet. À cet égard, une des stratégies
pourrait être qu’un acteur majeur, le PMATCOM, assume un leadership en
proposant une application concrète de la téléréadaptation.
2 Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec, Rapport d’évaluation de la première phase du projet provincial de téléréadaptation, Anna Guèye, mars 2006. 3 À noter que dans le cadre de ce document, et afin d’en simplifier la lecture, l’abréviation CRDP inclut tous les établissements ayant une mission de réadaptation en déficience physique.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
11
Que le comité de coordination du projet s’assure qu’un plan d’action réaliste
soit proposé pour les phases subséquentes du projet. Il doit aussi se doter de
mécanismes qui garantissent, dans des délais raisonnables, son
opérationnalisation. Par exemple, en donnant à la Table des directions
cliniques (TDC) de l’AERDPQ le mandat formel de susciter le partenariat et la
collaboration entre les CRDP. À cet égard, les gestionnaires cliniques
représentatifs de toutes les déficiences doivent être davantage impliqués dans
le but d’assurer une plus large diffusion de la téléréadaptation.
Que les intervenants obtiennent le soutien nécessaire. Ceux-ci représentent
les personnes-clés du projet. Aussi, le comité de coordination doit s’assurer
que leur soit offerte une formation continue adéquate, qui tienne compte des
besoins exprimés par les CRDP. À cet égard, un plan d’action doit être déposé
par le chargé de projet en téléréadaptation.
3.2 RAPPORT D’ÉVALUATION DE LA PHASE II
3.2.1 Cadre méthodologique de l’évaluation de la phase II
L’évaluation de la phase II du projet provincial de téléréadaptation porte
principalement sur l’utilisation de la téléréadaptation dans sa première année
postimplantation et sur l’impact à court terme de cette technologie.
L’évaluation a été faite au moyen de questionnaires, de groupes témoins et d’une
compilation de l’utilisation de la téléréadaptation pour toutes les activités et pour
le programme PMATCOM. Le plan d’évaluation a été présenté et adopté par le
comité de coordination le 22 février 2007. Les directeurs cliniques des
établissements membres de l’AERDPQ étaient responsables d’assurer le suivi des
activités d’évaluation dans leurs établissements selon les échéanciers prévus. Les
questionnaires ont été envoyés le 12 février 2007, avec le 2 mars 2007 comme
échéancier de retour. Les rencontres des groupes témoins étaient prévues pour
la semaine du 12 mars 2007. L’échéancier pour la remise de la compilation des
données destinées à la grille d’utilisation et au programme PMATCOM avait été
fixé au 12 mars 2007.
Une première démarche d’évaluation retenue consistait à faire remplir, par les
responsables du site de téléréadaptation de tous les établissements de
réadaptation participants au projet provincial, un questionnaire portant sur
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
12
l’avancement du projet — déroulement, valeur ajoutée, lacunes, économies en
termes de temps, etc. — (annexe 1). À la deuxième étape de la rétroaction, les
directeurs cliniques ont été invités à identifier cinq intervenants de leur
établissement, qui avaient participé à des interventions/consultations à distance
avec la téléréadaptation, chargés de remplir un questionnaire de
satisfaction (annexe 2).
De plus, quatre établissements de réadaptation ayant un taux significatif
d’utilisation de la téléréadaptation pour les volets intervention/consultation,
enseignement, recherche et rencontre clinico-administrative ont été ciblés pour
participer à des groupes témoins. Les quatre centres sont : le Centre de
réadaptation L’Émergent du Centre de protection et de réadaptation de la Côte-
Nord (Côte-Nord), le Centre de réadaptation L’InterAction du CSSS de la Mitis
(Bas St-Laurent), le Centre de réadaptation La Maison (Abitibi-Témiscaminque)
et l’Institut Nazareth et Louis-Braille (Montérégie, Montréal et Laval). Les
rencontres des groupes témoins se sont faites soit par visioconférence, en
entrevue face à face ou par conférence téléphonique. Les points de discussion
(questions) ont été envoyés aux participants quelques jours avant la rencontre.
Finalement, les quatre centres ciblés pour participer aux groupes témoins ont
sollicité la participation d’usagers ayant reçu une ou plusieurs interventions ou
consultations à distance pour remplir un questionnaire de satisfaction
(annexe 3).
Une grille d’utilisation de la téléréadaptation a été remplie par chaque
établissement de réadaptation pour treize périodes allant de la période
onze de 2005 – 2006 à la période dix de 2006 – 2007. La grille identifie le type
d’utilisation, le type de déficience, le groupe d’âge, le statut de l’usager et la
durée des interventions. De plus, elle précise si la téléréadaptation a été utilisée
pour le programme PMATCOM. À ces informations ont été joints les résultats d’un
sondage incorporé au formulaire utilisé pour faire les demandes au PMATCOM. Le
sondage identifie si un répondant régional ou un centre ressource a été consulté
pour l’évaluation de l’aide à la communication, si la téléréadaptation a été
utilisée pour la consultation avec le répondant régional ou le centre ressource et
si la téléréadaptation aurait pu être utilisée pour une telle consultation.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
13
3.2.2 Compilations des statistiques d’utilisation de la téléréadaptation
Les établissements participants au projet provincial de téléréadaptation ont
compilé un bilan de l’utilisation de la téléréadaptation sur treize périodes,
s’étalant entre janvier 2006 et janvier 2007. La collecte de statistiques sur
l’utilisation de la téléréadaptation s’est faite à quatre reprises : en 2005 – 2006
pour les périodes onze à treize, et en 2006 – 2007 pour les périodes un à trois,
quatre à six et sept à dix (calendrier des périodes, annexe 4). Il faut préciser que
la dernière collecte de données s’est étendue sur quatre périodes au lieu de trois.
Parmi les informations recueillies, nous retrouvons le rôle des établissements, les
types d’utilisation de la téléréadaptation, la durée des sessions, ainsi que le type
de déficience, l’âge et le statut du client lorsqu’il s’agissait d’interventions
cliniques (intervention, PII/PSI/discussion de cas et consultation à distance). Au
total, vingt et un établissements ont fourni leurs statistiques d’utilisation avec,
dans quelques cas, une collecte qui s’est étendue sur une durée inférieure aux
treize périodes requises (annexe 5). Dans certains cas, les grilles d’utilisation
étaient incomplètes, mais les données fournies ont quand même été
comptabilisées dans les résultats.
3.2.3 Rôles
Lors d’une séance de téléréadaptation, les établissements peuvent agir à titre de
site primaire (établissement dans lequel l’usager est inscrit ou qui prend
l’initiative d’organiser une visioconférence) ou de site secondaire
(établissement qui participe à l’évaluation ou à l’intervention à distance de
l’usager inscrit dans le site primaire). En remplissant les grilles d’utilisation, les
établissements se sont identifiés comme étant des sites primaires ou des sites
secondaires pour tous les types d’utilisations (intervention, PII/PSI/discussion de
cas, consultation, formation, recherche et rencontre clinico-administrative) et
non seulement pour celles faites en présence d’un usager. Les données révèlent
que 1 039 activités de téléréadaptation ont été enregistrées au cours des
treize périodes. Les établissements ont agi comme sites primaires dans 43 % des
séances et comme sites secondaires dans 57 % des cas.
3.2.4 Type d’utilisation
Le tableau I rapporte le nombre de séances, et le tableau II rapporte l’utilisation
moyenne par type d’utilisation de la téléréadaptation au cours des treize périodes
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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étudiées. Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a eu 1 039 activités de
téléréadaptation en tout. Le nombre total d’utilisations au cours de la cueillette
indique une croissance importante du taux d’utilisation de la téléréadaptation à
l’exception des périodes quatre à six. Ces périodes s’étendant de la fin juin à la
fin août, on peut supposer que, durant les mois d’été, il y a peu d’activités de
formation et de rencontres clinico-administratives, ce qui se traduit par une
baisse du taux d’utilisation. Le taux de croissance durant les périodes onze à
treize (160 activités) par rapport aux périodes sept à dix (500 activités) est de
213 % pour tous les types d’utilisation (figure 1).
L’indicateur qui tient compte du nombre d’établissements répondants et du
nombre de périodes par collecte de statistiques d’utilisation est le taux
d’utilisation moyen par établissement par période. Il y a eu une croissance de cet
indicateur, qui est passé d’une moyenne de 3,8 séances de téléréadaptation par
établissement par période au début de l’étude à 6,3 séances à la fin de la période
étudiée. Cette progression représente une augmentation de 66 %.
Tableau I Nombre de séances de téléréadaptation par type d’utilisation au cours de treize périodes (entre janvier 2006 et janvier 2007)
Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Type d’utilisa-tion
Nom-bre
% Nom- bre
% Nom- bre
% Nom- bre
% Total %
Regrou- pement par activité
Interven-tion
11 6,9 15 5,7 6 5,1 14 2,8 46 4,4
*PII/PSI/ discussion de cas
28 10,7 21 17,9
67 13,4 116 11,2
Consulta-tion à distance
10 6,3 12 4,6 17 14,5
42 8,4 81 7,8
Activités cliniques 23,4 %
Formation et enseigne-ment
50 31,3
78 29,8 22 18,8
145 29 295 28,4
Recherche 37 23,1
41 15,6 8 6,8 38 7,6 124 11,9
Activités de formation 40,3 %
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Type d’utilisa-tion
Nom-bre
% Nom- bre
% Nom- bre
% Nom- bre
% Total %
Regrou- pement par activité
Rencontre clinico-administra-tive
52 31,9
88 33,6 43 36,8
194 38,8 377 36,3
Activités clinico-
administra-tives
36,3 % Nombre total d’utilisa-tions
160 262 117 500 1039 100
Utilisation moyenne par période
53,3 87,3 39 125 79,9
Nombre de répondants
14 17 17 20
Utilisation moyenne par établisse-ment par période
3,8 5,1 2,3 6,3
* Pour les périodes 11 à 13 la catégorie « intervention » incluait les PII/PSI/discussions de cas alors que pour les périodes 1 à 10, les activités de PII/PSI/discussions de cas ont été comptabilisées séparément.
Tableau II Utilisation moyenne de la téléréadaptation par période pour tout type d’intervention au cours de treize périodes (entre janvier 2006 et janvier 2007)
Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Utilisation moyenne par période
53,3 87,3 39 125
Nombre de répondants
14 17 17 20
Utilisation moyenne par établissement par période
3,8 5,1 2,3 6,3
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
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Figure 1
Nombre d'utilisations
0
200
400
600
11 à 13 1 à 3 4 à 6 7 à 10
Périodes
Nom
bre
d'ut
ilisa
tions
Globalement, les données du tableau I mettent en évidence le fait que la
téléréadaptation est surtout utilisée pour des activités de formation (40,3 %),
suivies par des rencontres administratives (36,3 %) et qu’elle est moins utilisée
pour des activités cliniques auprès de clients (23,4 %).
En ce qui concerne les activités de formation, il est fort probable que les données
inscrites dans la colonne « recherche » se rapportaient plus à des conférences ou
à des présentations de résultats de projets de recherche qu’à des activités de
collectes de données de recherche. Ces activités servent au transfert des
connaissances et au partage des expertises dans les divers domaines de la
réadaptation. Il a été convenu de joindre le nombre d’activités de recherche au
nombre d’activités de formation/enseignement pour obtenir un pourcentage
combiné d’utilisation de 40,3 %. Ces statistiques sont en accord avec les
résultats des questionnaires de satisfaction des intervenants et les commentaires
des groupes témoins, qui ont souligné la facilité avec laquelle ont été intégrées
les activités de formation au moyen de la téléréadaptation. La téléréadaptation
offre la possibilité de participer en grand nombre à des formations et à des
sessions d’enseignement sans avoir à se déplacer. Elle permet ainsi l’accès à des
formations et conférences auxquelles les intervenants n’auraient pu participer à
cause des distances.
De même, la participation à des rencontres administratives est favorisée par la
téléréadaptation, puisque celle-ci permet la participation de plusieurs personnes
provenant de différents centres sans qu’elles aient à se déplacer.
Antérieurement, il était fréquent qu’une seule personne par centre participe aux
rencontres en raison du temps nécessaire au déplacement.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
17
Les données du tableau I sur les activités cliniques indiquent que 23,4 % des
1 039 activités de téléréadaptation qui ont été rapportées étaient des
interventions PII/PSI/discussions de cas ou des consultations auprès d’usagers.
Les données des activités cliniques de la période un à dix ont été étudiées
séparément de celles des périodes onze à treize afin d’évaluer l’utilisation des
différents volets cliniques. Les résultats indiquent que la majorité des activités
cliniques concernaient la participation aux PII/PSI/discussions de cas avec 52 %
des utilisations, suivies des consultations 32 % et des interventions 14 %. Ces
données sont en accord avec les résultats des questionnaires destinés aux
responsables de site et des questionnaires sur la satisfaction des intervenants,
qui précisent que la téléréadaptation favorise la participation aux
PII/PSI/discussions de cas. C’est une forme d’intervention que les clients
apprécient beaucoup, puisqu’elle les rassure sur la continuité des services. Lors
des PII/PSI/discussions de cas, la téléréadaptation permet, par exemple, aux
équipes et à l’usager de se rencontrer avant un transfert d’un centre à l’autre, ce
qui est préférable à un simple contact téléphonique. La téléréadaptation permet
aussi à tous les membres de l’équipe de recevoir l’information directement. De
plus, elle permet non seulement aux partenaires, par exemple d’un CSSS,
d’assister au PII, mais elle facilite aussi la participation des familles.
La téléréadaptation commence à être utilisée davantage dans le cadre des
consultations, mais elle reste tout de même moins mise à contribution pour les
interventions auprès des usagers. Ceci peut s’expliquer par le fait que certains
types de professionnels (ex. : physiothérapeutes) disent avoir besoin d’un
contact physique avec la personne et que cette modalité d’intervention ne s’y
prête pas bien. Néanmoins, pour les consultations d’experts auprès de médecins
et de professionnels, cette technologie rend possible un accès à des services
spécialisés et surspécialisés dans un délai plus bref et sans déplacement.
Les centres de réadaptation équipés du système de téléréadaptation peuvent
l’utiliser pour le PMATCOM lorsqu’il s’agit d’attribution d’aides techniques à la
communication (ATC). Lorsque les besoins d’un usager sont plus délicats ou pour
l’attribution d’appareils plus complexes, les intervenants peuvent utiliser la
téléréadaptation pour consulter un collègue d’un centre ressource, qui possède
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
18
une plus grande expérience que lui dans le domaine. Rappelons que le projet
provincial de téléréadaptation est né de l’idée du PMATCOM d’équiper les centres
de réadaptation en déficience motrice de cette technologie afin de réduire les
déplacements et de permettre aux intervenants d’avoir accès à l’expertise en
ATC. Le PMATCOM a ajouté sur le formulaire de demande d’ATC certaines
questions afin d’identifier les utilisateurs qui avaient profité de la
téléréadaptation lors d’une évaluation impliquant un répondant régional ou un
centre ressource pour l’attribution d’ATC. Du 15 septembre au 31 mars 2007,
249 demandes d’ATC ont été présentées au PMATCOM. Pour 242 d’entre elles,
les centres ont été autonomes dans l’attribution de l’ATC et n’ont pas consulté de
répondant régional ou de centre ressource. En effet, 187 demandes parvenaient
de centres qui étaient eux-mêmes répondants régionaux ou centres ressources.
En somme, seulement sept demandes ont nécessité la consultation d’un centre
ressource ou d’un répondant régional. Aucune de ces consultations n’a été faite
par téléréadaptation. Cependant, quatre centres ont précisé qu’ils auraient
souhaité utiliser la téléréadaptation pour l’attribution de l’ATC. Dans trois cas, la
téléréadaptation n’était pas disponible à ce moment-là dans leur centre.
Selon la compilation de l’utilisation de la téléréadaptation dans le présent
document, on note qu’il y a eu huit utilisations de la téléréadaptation dans le
cadre du PMATCOM. La majorité de ces activités avait trait à la formation ou à
des rencontres clinico-administratives en rapport avec le PMATCOM. Une seule
utilisation de la téléréadaptation était destinée à une intervention d’attribution
d’une ATC.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
19
3.2.5 Heures d’utilisation
Tableau III Heures d’utilisation de la téléréadaptation
Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Total
Heures totales d’utilisation
332,4 544,8 304,1 1154,9 2336,2
Nombre d’établisse-ments répondants
14 17 17 20
Moyenne des heures d’utilisation par établisse-ment par période
7,9 10,7 6 14,4
Au total, il y a eu 2 336,2 heures de téléréadaptation pendant les treize périodes
étudiées (tableau III) avec une moyenne d’heures d’utilisation de 179,7 par
période. La durée moyenne par utilisation (1 039 utilisations) est de 2,2 heures.
Afin de tenir compte du nombre variable d’établissements répondants par
période, on a calculé le nombre d’heures d’utilisation par établissement et par
période. Ce chiffre passe de 7,9 heures par établissement, par période, lors de la
première compilation, à 14,4 heures lors de la dernière compilation (tableau III).
L’augmentation est de 82 %. De même la figure 2 démontre une augmentation
importante du nombre total d’heures d’utilisation de la téléréadaptation toutes
utilisations confondues.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
20
Figure 2
Heures d'utilisation
0
400
800
1200
11 à 13 1 à 3 4 à 6 7 à 10
Périodes
Heu
res
d'ut
ilisa
tion
3.2.6 Type de déficience
Tableau IV Nombre de séances de téléréadaptation par type de déficience pour les activités cliniques (intervention, PII/PSI/discussion de cas ou consultation)
Type de déficience
Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Total %
Motrice 16 17 33 65 131 62,4
Auditive 1 24 5 25 55 26,2
Langage parole
5 2 1 8 16 7,6
Visuelle 3 2 3 8 3,8
Total 25 43 41 101 210 100
Pour 210 activités cliniques de téléréadaptation liées aux usagers, les répondants
ont précisé le type de déficience. Il est clair que l’utilisation la plus importante
concerne les personnes ayant une déficience motrice (62,4 %), suivie par celles
ayant une déficience auditive (26,2 %), une déficience du langage (7,6 %) et en
dernier lieu, une déficience visuelle (3,8 %). Cela peut s’expliquer par le fait que
le volume de services offerts aux personnes présentant une déficience motrice
est beaucoup plus élevé que pour les autres déficiences. De plus, il y a, à
première vue, davantage d’interventions qui sont réalisables en téléréadaptation
pour les personnes ayant une déficience motrice que pour les autres déficiences.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
21
3.2.7 Groupe d’âge
Tableau V Nombre de séances de téléréadaptation par groupe d’âge pour les activités cliniques (intervention, PII/PSI/discussion de cas ou consultation)
Groupe d’âge
Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Total %
0-17 7 13 11 30 61 37,7
18-64 8 10 21 41 80 49,4
65 et + 0 3 3 15 21 12,9
Total 15 26 35 86 162 100
Le groupe d’âge du client a été précisé dans 162 des activités cliniques. Comme
le démontre le tableau V, la majorité des usagers sont âgés entre 18 et 64 ans
(49,4 %) et 37,7 % sont âgés entre 0 et 17 ans. Seulement 12,9 % des
personnes sont âgées de 65 ans et plus.
3.2.8 Statut
Tableau VI Nombre de séances de téléréadaptation par statut du client pour les activités cliniques (intervention, PII/PSI/discussion de cas ou consultation)
Statut
Périodes 11 à 13
2005-2006 (3 périodes)
Périodes 1 à 3
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 4 à 6
2006-2007 (3 périodes)
Périodes 7 à 10
2006-2007 (4 périodes)
Total %
Admis 0 3 4 3 10 8,4
Inscrit 8 20 17 59 104 87,4
Enregistré 0 2 2 1 5 4,2
Total 8 25 23 63 119 100
On précise le statut de l’usager dans 119 séances de téléréadaptation pour des
activités cliniques. Le plus grand pourcentage (86 %) concernait des personnes
inscrites. Un petit pourcentage se rapportait à des usagers admis (10 %) ou à
des usagers enregistrés (5 %).
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
22
3.2.9 Questionnaire destiné aux responsables de sites
Tel que nous l’avons mentionné précédemment, les responsables de sites
participant au projet de téléréadaptation ont été sollicités pour remplir un
questionnaire (annexe 1). Les questions portaient sur trois aspects sur lesquels
la téléréadaptation pouvait avoir un impact, ainsi que sur l’avancement du
projet. Les catégories de questions portaient plus précisément sur:
a) l’offre de services et la qualité des interventions ;
b) le transfert de l’expertise et l’augmentation des connaissances ;
c) les coûts et la durée du déplacement ;
d) le déroulement et l’avancement de la téléréadaptation dans l’établissement.
Le taux de réponse a été de 76 % avec la participation de seize responsables de
site sur vingt et un établissements. Les répondants n’ont pas toujours répondu à
toutes les questions. Les réponses aux questions et un sommaire des
commentaires, par catégorie, sont présentés ci-dessous.
a) Offre de services et qualité des interventions
Question 1 Réponse Nombre de
répondants Pourcentage
Oui 11 73 % Est-ce que la téléréadaptation a
amélioré l’offre de services de votre
établissement pour la clientèle en
région ou hors région? Non 4 27 %
Si oui, comment?
Augmentation de l’accès à l’expertise sur le territoire avec rapprochement des
services à la clientèle ;
Accès ponctuel aux services spécialisés et surspécialisés par la réduction du
temps d’attente ;
Diminution du temps de déplacement (intervenant/usager) et augmentation
du temps d’intervention directe auprès de la clientèle ;
L’offre de services rejoint un plus grand nombre de personnes.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
23
Si non, pourquoi?
La téléréadaptation n’est pas suffisamment développée ;
Besoin d’équiper tous les points de services, car c’est le moyen privilégié pour
le partage de l’expertise clinique ;
Les services sont déjà offerts.
Question 2 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 11 73 % Est-ce que la téléréadaptation a amélioré la qualité des interventions offertes par votre établissement pour la clientèle en région ou hors région? Non 4 27 %
Si oui, comment?
Soutien en termes de conseil et d’expertise ;
Augmentation des connaissances au moyen de formations et de séances
d’information ;
PII conjoint et transfert des dossiers amènent une meilleure continuité et
coordination des services ;
Augmentation du temps direct, ce qui permet une intervention plus
intensive ;
Qualité améliorée, car les échanges (avec experts) sont beaucoup plus
efficaces que par téléphone.
Si non, pourquoi?
• C’est plutôt une question d’accès que de qualité des services ;
• Le service devient plus complet pour l’établissement qui consulte.
Question 3 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 10 67 % Est-ce que la téléréadaptation a augmenté l’accessibilité aux services dans votre région ou hors région? Non 5 33 %
Si oui, comment et pour quels services?
Diminution de la durée de déplacement et des délais d’attente avec plus de
disponibilité de temps d’intervention clinique ;
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
24
Les services :
- PMATCOM/SACOE :
- Prescription d’aide à la mobilité ;
- Programmes en déficience auditive et visuelle pour lesquels les équipes
sont peu nombreuses et doivent se déplacer sur un grand territoire ;
- Consultation en physiatrie ;
- PII avec client, famille et partenaires ;
- Suivi avec experts (sexologue, urologue, neuropsychologue, etc.).
Si non, pourquoi?
• Compte tenu de la faible utilisation.
Question 4 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 12 86 % La téléréadaptation répond-elle efficacement aux besoins de la clientèle hors région? Non 2 14 %
Si oui, de quelle manière et à quels besoins répond-elle?
Pour la clientèle hors région, spécialement pour les volets consultation et
soutien. Les besoins peuvent être : problèmes de santé (urologie), problèmes
comportementaux, problèmes de sexualité ; orthophonie, rencontres de
familles ;
Accès aux services surspécialisés ;
Lors des PII et transferts (ex. : URFI à RFI), rapproche les intervenants de
différents établissements.
Si non, pourquoi?
Manque d’équipement. Besoin d’équiper tous les points de services et non
seulement le siège social.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
25
b) Transfert d’expertise et augmentation des connaissances
Question 1 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 13 87 % La téléréadaptation a-t-elle diminué l’isolement professionnel en région?
Non 2 13 %
Si oui, comment?
Accès à l’expertise ;
Rencontres pour discuter de sujets cliniques entre intervenants et avec des
centres suprarégionaux ;
Transferts des connaissances de façon visuelle ;
Formations et conférences-midi avec des centres hors région.
Si non, pourquoi?
Besoin d’équiper les points de services.
Question 2 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 14 88 % La téléréadaptation a-t-elle augmenté le nombre de conférences et de présentations scientifiques aux cliniciens? Non 2 12 %
Oui 6 50 % Si oui, est ce que les cliniciens participent à ces conférences en grand nombre? Non 6 50 %
Si elle n’augmente pas la disponibilité de conférences et de présentations
scientifiques destinées aux cliniciens, pourquoi?
L’organisation des conférences n’a pas encore été systématisée ;
C’est un mode de formation qui n’est pas intégré dans les habitudes.
Si les cliniciens ne participent pas en grand nombre, pourquoi?
Un seul site est équipé, ce qui implique des déplacements pour les
intervenants des autres sites ;
Petite salle de visioconférence qui ne peut accueillir un grand nombre
d’intervenants ;
Conférences traitant souvent de sujets très pointus ;
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
26
Manque d’information.
Question 3 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 15 94 % Vous attendez-vous à un éventuel transfert des connaissances dans certains domaines pour les centres éloignés grâce à l’implantation de la téléréadaptation?
Non 1 6 %
Si oui, dans quels domaines?
Dans les secteurs de surspécialisation ;
PMATCOM, cliniques médicales spécialisées, dépistage traumatisme
craniocérébral léger, positionnement, conduite auto, blessés médullaires,
grands brûlés, traumatisme craniocérébral enfants ;
Interventions sociales, urologie, approches spécialisées en psychologie
(traumatisme craniocérébral, sclérose en plaques) ; en fait, tous les domaines
dont l’enseignement n'exige pas ou exige peu d'aspects pratiques ;
Formations dans des programmes universitaires ;
Transmission des résultats de recherche en réadaptation.
c) Coûts et temps de déplacement
Question 1 Réponse Nombre de répondants Pourcentage
Oui 16 100 % À votre avis, est-ce que la téléréadaptation diminue les coûts et le temps de déplacement pour les intervenants? Non 0 0 %
Si oui, comment?
Pour plusieurs activités cliniques qui peuvent se faire à distance ;
Supervision et soutien clinique à distance ;
Participation à des comités et rencontres qui n’auraient pas eu lieu
autrement ;
Le temps de déplacement peut être considérable et à cet élément s’ajoutent
les frais d’hébergement, repas, etc. ;
À noter que, pour le centre qui reçoit la demande de consultation, le temps
nécessaire est plus long, car il faut consacrer du temps de préparation
(réservation, préparation équipement, salle, etc.).
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
27
Question 2 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 14 93 % À votre avis, est-ce que la téléréadaptation diminue les coûts et le temps de déplacement pour les clients/familles? Non 1 7 %
Si oui, comment?
Clients/familles ne doivent pas se libérer une journée complète ;
Des équipements mobiles permettraient des traitements à domicile et
diminuerait davantage les déplacemements ;
De façon moins importante que pour les intervenants qui suivent plusieurs
clients ;
Il ne serait pas nécessaire de faire se déplacer les clients, mais il faut parfois
essayer de convaincre les partenaires d’utiliser cette technologie.
Si non, pourquoi?
Pour les services surspécialisés en déficience visuelle, les services étaient
donnés à la résidence ou sur le lieu de travail des usagers. Maintenant ils
doivent se rendre au centre de leur région.
d) Déroulement et avancement de la téléréadaptation dans
l’établissement
Question 1 Réponse Nombre de répondants Pourcentage
Oui 8 57 % Est-ce que l’utilisation de la téléréadaptation (activités cliniques, de formation, de recherche ou rencontres administratives) a facilement été intégrée dans votre établissement?
Non 6 43 %
Si oui, qu’est ce qui a favorisé son intégration?
La mise en place d’un comité d’implantation, les séances de sensibilisation,
les procédures cliniques et organisationnelles, les projets de recherche ;
La sollicitation d’autres établissements à participer ;
L’initiative, la persévérance et l’intérêt de plusieurs personnes de
l’établissement ;
La nécessité de stimuler les gens, la répétition des avantages et questions sur
les raisons du non-usage de ce service ;
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
28
La présence d’un technicien, la disponibilité des salles, l’expertise développée
par une ou deux personnes seulement, etc.
Si non, quelles ont été les contraintes?
Implantation partielle dans les points de services ;
Méconnaissance de la technologie, qui peut sembler compliquée ;
Manque de personne ressource responsable, manque de soutien technique ;
Contraintes organisationnelles et syndicales en rapport avec certaines
responsabilités.
Question 2 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Utilisée 2 12 % Est-ce que la téléréadaptation est utilisée dans votre établissement pour des fins de consultation ou d’intervention auprès des usagers?
Peu utilisée 14 88 %
Si elle est utilisée souvent, quelles sont les raisons qui favorisent son utilisation?
Elle est utilisée, mais pas aussi souvent que cela serait possible, étant donné
la présence dans l’établissement de services surspécialisés et de cliniciens
ayant une expertise de pointe ;
Les activités cliniques vont croissant. Bientôt les problèmes de référence
médicale et de rémunération des professionnels deviendront des enjeux. Les
établissements éloignés qui n’ont pas d’intervenants pour faire le suivi des
recommandations de la téléconsultation ou de la téléintervention. De plus, le
moment viendra où les ressources humaines ne pourront plus répondre aux
besoins de la clientèle de la région et de l’extérieur sans que de nouvelles
ententes de services soient établies.
Si elle est peu utilisée, quelles sont les raisons qui nuisent à son utilisation?
Les points de services ne sont pas tous équipés ou les équipements ne sont
pas compatibles ;
Manque de ressources humaines familiarisées avec cette technique ;
C’est une modalité qui reste à être développée dans plusieurs centres. Culture
encore jeune, qui n’a pas préséance. Le réflexe d’utiliser la téléréadaptation
n’est pas encore acquis ;
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
29
Peu de besoins de deuxième expertise ciblés à ce jour pour des consultations
ou des interventions auprès des usagers ;
Défis particuliers pour la déficience visuelle.
Question 3 Réponse Nombre de répondants
Pourcentage
Oui 8 53 % Selon vous, y a-t-il des impacts imprévus à l’utilisation de la téléréadaptation? Non 7 47 %
Si oui, lesquels?
La lourdeur logistique ;
Le besoin élevé de soutien informatique ;
La disponibilité du réseau a été sous-estimée, ce qui diminue la qualité des
transmissions. Besoin de rehaussement du réseau pour en augmenter
l’efficacité ;
La nécessité de devoir laisser la salle de visioconférence à la disposition des
gens qui utilisent cette technologie peut être source d’irritation. Par exemple,
quand il faut évacuer plusieurs personnes de la salle pour deux personnes qui
utilisent la visioconférence.
Question 4
Dans quelles mesures les recommandations de l’évaluation de l’implantation ont-elles été appliquées? Quels ajustements ont été apportés? (Vous référez au Rapport d’évaluation de la première phase du projet provincial de téléréadaptation, Conclusions et recommandations p. 194)
La question quatre porte sur les recommandations, faisant suite à l’évaluation de
la phase d’implantation de la téléréadaptation, que 11 des 16 répondants (69 %)
ont commentées. La majorité de ces personnes, qui se sont prononcées sur la
recommandation demandant de mettre en œuvre les moyens de compléter
l’identification des besoins cliniques […] , ont précisé que ces activités ont pris
place dans leur établissement. Les centres ont achevé ou sont sur le point
d’achever la phase d’implantation avec la mise en place du comité
d’implantation, de politiques et procédures et d’un plan d’action. Des activités de
sensibilisation du personnel à la téléréadaptation, afin de l’inciter à utiliser cette
4 AERDPQ, op. cit.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
30
technologie, ont eu lieu dans plusieurs centres. Dans certain cas, on a procédé à
l’identification de projets d’équipe ainsi que de possibilités de participer à des
projets de recherche. La série de présentations faites par différents centres, dans
le cadre du projet provincial de téléréadaptation, a été un atout qui a permis de
démontrer les différentes applications possibles. Malgré tous ces efforts, les
intervenants ne choisissent pas toujours la téléréadaptation comme mode
d’intervention, spécialement pour des applications cliniques.
Sur la recommandation disant que les intervenants obtiennent le soutien
nécessaire […], la majorité des centres de réadaptation ont répondu avoir mis en
place des activités de soutien. Ces activités comportent la diffusion de
procédures d’utilisation, la mise en place de soutien technique pour les
utilisateurs, ainsi que des formations sur l’utilisation des équipements en
téléréadaptation. Soulignons que ceux qui utilisent plus rarement la
téléréadaptation nécessitent un soutien technique plus important de la part des
superutilisateurs. En effet, certains centres souhaitent obtenir un soutien plus
important du service informatique.
Sur la recommandation que les CRDP mettent en œuvre des activités concrètes
[…] le Programme national des aides techniques à la communication assume un
leadership en proposant une application concrète de la téléréadaptation, il n’y a
eu aucun commentaire sauf pour un établissement qui précisait ne pas avoir
assumé de rôle de leadership, car il n’était pas le répondant régional pour ce
programme.
Sur la recommandation que le comité de coordination du projet s’assure qu’un
plan d’action réaliste soit proposé pour les phases subséquentes du projet […], il
y a eu un seul commentaire portant sur le manque de promotion par la Table des
directions cliniques.
Autres commentaires
Quelques répondants ont apporté des commentaires supplémentaires à la fin du
questionnaire. Ils ont soulevé des points très pertinents sur la bonne
appropriation de la téléréadaptation. Pour les établissements régionaux, tels que
le Centre de réadaptation de la Gaspésie, où les distances sont immenses, la
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
31
population dispersée et les services déconcentrés sur l’ensemble du territoire, la
téléréadaptation est une technologie incontournable. Cependant, pour qu’elle soit
utile, elle doit être déployée dans l’ensemble des points de services.
Il a aussi été précisé que la téléréadaptation, en ce qui concerne les réunions
administratives, s’avère un outil appréciable, qui permet l’économie de temps et
de déplacement. Cependant, son efficacité diminue en fonction du nombre de
sites connectés. Certes, la qualité des contacts n'est pas la même, mais avec un
minimum de discipline et d'organisation (protocole de fonctionnement, animation
de la rencontre) tous les participants peuvent contribuer à la réunion de façon
aussi efficace qu'en étant face à face.
En conclusion, les répondants ont souligné qu’en plus du volet clinique, la
téléréadaptation est bien appréciée pour son utilité dans les activités de
formation, de rencontres clinico-administratives, en plus d’offrir la possibilité de
participer à des projets de recherche.
3.2.10 Questionnaire de satisfaction des intervenants et groupes
témoins
Rappelons que deux stratégies d’évaluation ont été privilégiées pour obtenir les
opinions et commentaires des intervenants utilisateurs de la téléréadaptation. En
premier lieu, les centres de réadaptation en déficience physique, qui ont pris part
au projet provincial de téléréadaptation, ont participé à l’évaluation de la
satisfaction des intervenants. De plus, quatre centres de réadaptation, qui
avaient démontré un bon taux d’utilisation de la téléréadaptation, ont été invités
à participer à des groupes témoins animés par l’agente d’évaluation et le chargé
du projet de téléréadaptation.
La satisfaction des intervenants a été évaluée à l’aide d’un questionnaire (annexe
2) que 79 intervenants de 18 centres de réadaptation ont rempli. Vingt-trois (23)
intervenants (29 %) ont répondu à toutes les questions. Cinquante-six (56)
(71 %) n’ont répondu qu’à certaines questions ou ont précisé « non applicable ».
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
32
Le taux de satisfaction pour l’ensemble des intervenants est élevé avec une
moyenne de satisfaction de 75 % (moyenne de 33 points sur un maximum de 44
points). Il est intéressant de noter que le même taux de satisfaction soit rapporté
par différentes instances. Par exemple, le taux de satisfaction pour les
intervenants qui ont répondu à toutes les questions s’élève à 76 %. Pour les
intervenants qui ont indiqué avoir utilisé la téléréadaptation pour des
interventions cliniques et qui ont répondu à toutes les questions, le taux de
satisfaction est également de 76 %.
Les types d’utilisation identifiés par les intervenants sont présentés au
tableau VII. Nous notons que la principale utilisation qui a été faite de la
téléréadaptation consistait en des activités de formation. Parmi les activités
cliniques, on retrouve une utilisation importante de cette technologie pour la
participation à des PII/PSI/discussions de cas. La participation à des
consultations à distance et à des interventions auprès de clients en
visioconférence a été moins fréquente. Il y a eu un bon taux de participation
pour des rencontres administratives. Ces données ne sont pas surprenantes,
puisqu’elles sont en accord avec la fréquence d’utilisation dans les divers
domaines identifiés par les responsables de sites et lors de rencontres des
groupes témoins.
Tableau VII Pourcentage et nombre d’intervenants qui ont indiqué sur le questionnaire de satisfaction avoir utilisé la téléréadaptation pour des activités cliniques et clinico-administratives.
Type d’utilisation Pourcentage (nombre
d’intervenants)
Formation/enseignement 69,6 % (55)
PII/PSI (discussion de cas) 46,8 % (37)
Rencontre clinico-administrative 32,9 % (26)
Consultation à distance 24,1 % (19)
Intervention 21,5 % (17)
Recherche 5,1 % (4)
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
33
Tableau VIII Résumé du pointage moyen par question pour l’ensemble des intervenants. Le pointage accordé à toutes les questions, sauf aux questions 4 et 11, est le suivant : totalement en accord = 4, en accord = 3, en désaccord = 2, totalement en désaccord = 1. Pour les questions 4 et 11, le pointage est le suivant : totalement en accord = 1, en accord = 2, en désaccord = 3, totalement en désaccord = 4.
Questions
% de participants
ayant répondu la question
Pointage moyen
(maximum 4, minimum 1)
1. Je suis très à l’aise avec l’utilisation de la téléréadaptation pour faire une intervention ou consultation auprès de la clientèle.
75,9 2,9
2. Je réussis à avoir une bonne compréhension du problème/de la situation du client lorsque le contact se fait par téléréadaptation.
58,2 3,1
3. Une intervention faite à distance par téléréadaptation est aussi efficace qu’une intervention auprès d’un client devant moi.
72,2 2,6
4. C’est limitant de ne pas avoir de contact physique entre le client et moi-même lors d’une intervention par téléréadaptation.
65,8 2,2
5. Les clients sont à l’aise avec les interventions/consultations à distance par téléréadaptation.
49,4 2,9
6. Avec la téléréadaptation, la confidentialité du client est respectée.
70,9 3,5
7. L’utilisation des équipements de téléréadaptation est facile et efficace.
94,9 3
8. Avec la téléréadaptation, je réduis le temps de déplacement.
96,2 3,8
9. La téléréadaptation rend possible le contact avec des experts en région, ce qui facilite le transfert des connaissances.
92,4 3,7
10.Il a été facile d’incorporer la téléréadaptation dans ma pratique clinique.
78,5 3
11. La téléréadaptation est plus utile pour des activités non-cliniques (formation, recherche, rencontre) que pour des activités cliniques (interventions, PII/PSI, consultations).
82,3 2,4
Les cotes les plus hautes se rapportent à la réduction du temps de déplacement
et à la possibilité de contacter des experts. Ces deux éléments sont des objectifs
importants du projet de téléréadaptation. Lors des essais avec les groupes
témoins, il était clair que la réduction importante du temps de déplacement
générait d’autres avantages concernant différents volets. En effet, elle permet,
par exemple, un meilleur accès à des services pour les usagers, particulièrement
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
34
pour les services surspécialisés. Elle permet un suivi plus régulier des personnes
éloignées. De plus, la diminution du temps de déplacement peut se traduire par
l’augmentation du temps direct disponible pour les usagers. Sur le plan du
transfert des connaissances, elle rend accessible des formations auxquelles les
intervenants n’auraient pas pu participer faute de temps. Elle permet aussi un
échange facile entre intervenants afin de partager leur expertise et de s’entendre
sur des lignes de conduite communes à adopter dans les divers champs
d’intervention.
Lors des rencontres avec les groupes témoins, la possibilité de contacter les
experts a également été soulevée comme un atout. La téléréadaptation permet
un contact facile avec les centres suprarégionaux et les services surspécialisés.
Avec le temps et les multiples contacts, un transfert des connaissances se
produit. Les groupes témoins ont tout de même souligné que les centres
spécialisés ont encore une certaine réticence à faire des consultations en
téléréadaptation. Toutes les équipes et tous les intervenants ne se sentent pas à
l’aise avec ce mode d’intervention. Les médecins et spécialistes aussi n’acceptent
souvent pas de faire des consultations ou des suivis par téléréadaptation, pour
des raisons de facturation.
Sur le point de la confidentialité, les résultats du questionnaire révèlent que les
intervenants sont convaincus que la confidentialité du client est respectée avec
ce mode d’intervention. Nous retrouvons le même taux de confiance dans les
questionnaires de satisfaction des usagers.
Parmi les cotes les plus basses, on retrouve la question 4 qui porte sur le
manque de contact physique avec le client lors d’une intervention en
téléréadaptation. Ce point a été soulevé par plusieurs physiothérapeutes et
ergothérapeutes pour qui le toucher et la réaction d’un client lors d’une
intervention sont très importants. On a noté chez eux de l’inquiétude de devoir
se fier à un intervenant à distance pour prendre certaines mesures et faire une
partie de l’évaluation. Cependant, il faut mentionner le fait qu’à ce jour, il y a eu
très peu d’interventions cliniques faites par téléréadaptation. Avec le
développement de cette nouvelle approche d’intervention, les professionnels
développeront des façons d’intervenir qui se prêteront à cette technologie afin de
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
35
produire des interventions efficaces. Les intervenants qui l’ont moins utilisée ont
tendance à percevoir la téléréadaptation comme compliquée et moins conviviale
qu’une intervention face à face.
Un point qui a également été coté bas est l’utilité de la téléréadaptation. Les
intervenants perçoivent que la téléréadaptation est plus utile pour les activités
non-cliniques. Cette perception s’accorde avec les statistiques qui démontrent un
taux plus élevé d’utilisation pour les activités de formation (40,3 %) et clinico-
administratives (36,3 %), que pour les activités cliniques. Les témoignages
soulignent que l’usage de la téléréadaptation, pour des activités non-cliniques a
facilement été intégré et utilisé pour la facilité d’accessibilité qu’elle procure. Les
groupes témoins ont rapporté que les intervenants ayant peu d’expérience avec
la téléréadaptation méconnaissent l’utilité de cette technologie pour les
interventions cliniques. La croissance du taux d’utilisation devrait conduire à une
amélioration de cette perception. On a aussi soulevé la nécessité d’équiper les
points de services des établissements de cette technologie pour que les
intervenants y aient d’avantage accès, ce qui augmenterait l’utilisation clinique
de la téléréadaptation.
L’un des points du questionnaire de satisfaction consistait à identifier trois
éléments que les intervenants appréciaient le plus dans la téléréadaptation. Les
points qui ont été soulevés le plus fréquemment sont les suivants :
76 % (60 répondants) rapportent que la téléréadaptation leur évite des
déplacements, ce qui engendre une économie de temps et d’argent. Le temps
ainsi gagné est investi dans l’intervention clinique, l’efficacité s’en trouve donc
augmentée ;
37 % (29 répondants) relèvent une amélioration importante de l’accès aux
formations et conférences. La téléréadaptation permet à un plus grand
nombre d’intervenants de participer à des conférences, en raison de l’absence
de frais de déplacement, d’hébergement, etc. De plus, elle permet la
participation à des conférences brèves et à des présentations de résultats de
projets de recherche pour lesquelles les intervenants ne se seraient pas
déplacés ;
33 % (26 répondants) ont rapporté que la possibilité d’échanger leurs points
de vue avec d’autres centres pour partager les connaissances ou participer à
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
36
des groupes d’intérêt était très avantageuse. Elle permet de réunir des
centres éloignés qui n’auraient pu se joindre à des rencontres et échanges
d’information ;
30 % (24 répondants) disent apprécier l’accessibilité aux consultations avec
d’autres professionnels et spécialistes pour des cas qui exigent une expertise
particulière. Elle augmente l’accès aux services surspécialisés ;
18 % (14 répondants) précisent que la téléréadaptation rend les interventions
possibles et consolide l’offre de services (incluant les services surspécialisés)
auxquels les clients n’auraient pas eu accès. La téléréadaptation permet,
entre autres, un contact initial de l’usager avec l’équipe d’intervenants avant
son transfert en région et contribue à diminuer l’anxiété précédant le
transfert. Elle offre la possibilité d’un suivi plus fréquent des clients éloignés ;
14 % (11 répondants) apprécient l’aspect non verbal de la communication en
visioconférence et la rétroaction visuelle qui n’est pas possible lors d’une
rencontre téléphonique. La téléréadaptation crée un contact beaucoup plus
direct ;
10 % (8 répondants) apprécient la facilité d’utilisation de la technologie ainsi
que les options disponibles, entre autres, la possibilité d’enregistrement, la
disponibilité d’images en duo et le bon fonctionnement des équipements,
quand on respecte les recommandations de base.
Les intervenants ont aussi été appelés à identifier trois éléments qu’ils
appréciaient moins dans l’utilisation de la téléréadaptation. Les points soulevés
sont les suivants :
• 52 % (41 répondants) n’apprécient pas les conditions liées au volet
technique, plus précisément la qualité de la transmission (fluidité de l’image,
qualité et retard du son, coupure du réseau, etc.), l’impossibilité de se
brancher à certains moments, etc. ;
28 % (22 répondants) rapportent que la téléréadaptation offre un contact
moins personnel, que ce soit lors de contacts avec les clients ou avec les
partenaires, lors d’activités de formation ou clinico-administratives ;
20 % (16 répondants) précisent que la téléréadaptation peut être moins
efficace pour les interventions et évaluations auprès de clients. Le manque de
contact physique fait que l’on ne peut évaluer certains aspects physiques
(force musculaire, difformité, etc.). Il faut se fier à d’autres intervenants pour
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
37
prendre certaines mesures lors d’une évaluation. Il est également difficile
d’évaluer les éléments non verbaux (réactions et émotions du client) lors
d’entrevues. Certains types de clients, comme ceux avec des problèmes
cognitifs, ont de la difficulté à saisir les informations ;
23 % (18 répondants) rapportent que les rencontres en grand groupe
(plusieurs sites ou plusieurs personnes dans les salles) se font plus
difficilement en téléréadaptation. Il est important, lors des rencontres, d’avoir
un animateur faisant la gestion des échanges entre personnes et veillant au
respect des consignes. Il est plus difficile d’être spontané et interactif dans ce
type de rencontres. Quand la caméra a une vue large de la salle, il est parfois
difficile de savoir qu’elle personne a la parole. Pour les rencontres ou
formations qui durent quelques heures, il peut y avoir une fatigue visuelle
engendrée par une attention continue à l’écran, d’autant plus lorsque la
qualité technique est médiocre. On constate aussi des difficultés d’attention
lorsqu’un participant est seul dans une salle et que les autres se trouvent
dans un autre site. Il tend alors à se sentir exclu du groupe et à perdre le fil
des discussions ;
18 % (14 répondants) n’apprécient pas le fait que la téléréadaptation
nécessite des intervenants une bonne maîtrise de la technologie pour que les
interventions soient efficaces. Cette maîtrise est indispensable dans les
centres où il y a peu de soutien technique. Elle nécessite que les intervenants
utilisent fréquemment la téléréadaptation afin qu’ils se sentent à l’aise dans la
manipulation des équipements de manière à pouvoir faire des interventions
efficaces ;
14 % (11 répondants) identifient un manque de soutien administratif dans le
processus de réservation et de coordination des sessions de téléréadaptation,
ce qui est parfois lourd et nuit à l’utilisation de ce type d’intervention. Un
processus de réservation et d’utilisation clair et précis, en plus d’un soutien
administratif, doit être mis en place. Les détails techniques de préparation
sont aussi importants, car ils influent sur le temps nécessaire à l’intervention.
Les salles où se situe l’équipement de visioconférence devraient être
réservées en priorité aux interventions par téléréadaptation ;
10 % (8 répondants) soulèvent le fait que, dans plusieurs centres de
réadaptation, les points de services ne sont pas tous équipés de
visioconférence ou les équipements sont incompatibles avec le système en
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
38
vigueur actuellement. Cette situation oblige les personnes à se déplacer au
siège social pour participer à une rencontre de téléréadaptation. La faiblesse
des équipements des points de services appartenant à des centres de
réadaptation couvrant de vastes territoires est responsable de la faible
utilisation de la téléréadaptation et de la diminution de l’accès aux services
pour les clients ;
4 % (3 répondants) des intervenants de certains centres reconnaissent avoir
une réelle méconnaissance de ce mode d’intervention, ce qui engendre une
résistance aux interventions par téléréadaptation. Il en résulte un manque de
spécialistes disponibles pour offrir des consultations à distance.
3.2.11 Questionnaire de satisfaction des usagers
Quatre centres de réadaptation, ayant un bon taux d’utilisation de la
téléréadaptation pour les interventions auprès de clients, ont sollicité quelques
usagers pour répondre à un questionnaire de satisfaction (annexe 3). Durant la
brève période accordée à cet exercice — trois semaines — quatre usagers
seulement ont rempli le questionnaire. Les résultats sont présentés au
tableau IX.
Tableau IX Résumé du pointage moyen par question du questionnaire de satisfaction pour l’ensemble des usagers. Le pointage accordé aux questions est le suivant : tout à fait d’accord = 4, d’accord = 3, pas d’accord = 2, pas du tout d’accord = 1.
Questions
Pointage moyen (maximum 4, minimum 1)
1. L’intervention faite en téléréadaptation a été une expérience positive pour moi.
4
2. L’intervenant peut avoir une bonne compréhension de mon problème ou de ma situation quand elle communique en visioconférence (via le téléviseur).
4
3. L’intervenant peut m’évaluer aussi bien par visioconférence (via le téléviseur) qu’en personne.
3,5
4. Je me sens aussi confortable à discuter avec un intervenant par visioconférence (via le téléviseur) que de discuter en personne.
3
5. Ça ne me dérange pas qu’il n’y ait pas de contact physique entre l’intervenant et moi-même lors de l’intervention en téléréadaptation.
3,3
6. Avec la téléréadaptation je ne crains pas que ma confidentialité soit compromise.
4
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
39
Questions
Pointage moyen (maximum 4, minimum 1)
7. La téléréadaptation a rendu accessible un service ou une intervention que je n’aurais pas pu avoir.
3,8
8. La téléréadaptation m’a épargné du temps de voyagement.
4
9. Je n’hésiterais pas à utiliser la téléréadaptation à d’autres occasions.
4
Les quatre usagers rapportent un taux de satisfaction très élevé de 93 %
(moyenne de 33,5 points sur un maximum de 36 points). Dans certains de leurs
commentaires, ils précisent que la téléréadaptation a été une expérience
positive. Les usagers ont apprécié l’économie de temps et de frais de
déplacement ainsi que la diminution des délais d’attente d’une intervention. Ils
soulignent l’importance de bénéficier d’un soutien technique pour éviter la perte
de temps lors de l’intervention. Un usager a aussi précisé qu’il ne pouvait pas
être aussi spontané lors d’une séance par téléréadaptation qu’en personne.
Malgré le nombre restreint de personnes ayant répondu à ce questionnaire, le
taux de satisfaction des usagers est plus élevé que celui des intervenants.
Cependant, dans les deux cas, les mêmes commentaires ressortent au sujet des
déplacements, du besoin de soutien technique et des caractéristiques du mode
d’intervention en visioconférence.
4. BILAN DES ACTIVITÉS
4.1 BILAN DES RÉALISATIONS DU COMITÉ DES DIRECTIONS CLINIQUES
4.1.1 Activités réalisées
Dépôt du cadre de référence pour l’utilisation de la téléréadaptation et des
outils : formulaires d’utilisation, formulaires d’autorisation ;
Identification des indicateurs, des sources et des méthodes de collectes de
données ;
Collaboration avec le comité de coordination aux différents travaux sur le
cadre d’évaluation ;
Collaboration à l’élaboration du plan d’action du PMATCOM ;
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
40
Réalisation de cinq activités de sensibilisation :
- Identification des sujets ;
- Planification des activités ;
- Organisation des présentations par visioconférence ;
- Enregistrement des conférences et distribution des DVD à tous les
établissements concernés par le projet.
Élaboration d’une grille pour la compilation des utilisations de la
téléréadaptation.
4.2 BILAN DE LA RÉALISATION DU PLAN D’ACTION DU PMATCOM
Le PMATCOM a été l’instigateur de l’idée d’implanter la téléréadaptation dans les
CRDP afin de réduire les déplacements et de permettre aux intervenants d’avoir
accès à l’expertise en ATC. Aujourd’hui, les CRDP sont équipés des systèmes de
téléréadaptation, mais le réflexe d’utiliser ce moyen n’est pas encore très ancré
dans les habitudes. Afin de stimuler l’utilisation de la téléréadaptation, le
PMATCOM a déposé en août 2006 un plan d’action dans lequel il proposait une
série d’actions pour favoriser l’atteinte de cet objectif.
Le tableau qui suit présente le bilan de ces actions (janvier 2007)
OBJECTIFS INDICATEURS BILAN Présentation de l’utilisation de la
téléréadaptation sur le site Web du PMATCOM www.pmatcom.qc.ca:
Critère d’atteinte du résultat - Texte déposé.
Un texte a été placé dans la section des cliniciens du site Web de PMATCOM et sur le formulaire de demande de services.
Développer une utilisation régulière de la téléréadaptation
Inscription sur les formulaires de présentation des demandes d’ATC à PMATCOM de la mention « téléréadaptation » pour identifier ceux qui utilisent ce moyen et ceux qui auraient pu utiliser ce moyen :
Sur le formulaire de présentation de la demande d’ATC, certaines questions ont été ajoutées en date du 15 septembre 2006. Depuis janvier 2007, les questions ont été améliorées.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
41
OBJECTIFS INDICATEURS BILAN Critère d’atteinte du résultat - Mention du terme
« téléréadaptation » sur le formulaire.
Du 15 septembre au 28 décembre 2006, 179 demandes ont été présentées. Seules 3 demandes ont été dirigées vers un centre ressource ou un répondant régional. Aucune de ces 3 demandes n’a été faite par téléréadaptation, mais les 3 personnes auraient apprécié utiliser cette technologie.
Sensibilisation et développement de moyens par un comité composé d’intervenants des centres ressources. Mandat : identifier des moyens pour stimuler l’utilisation de la téléréadaptation.
Critères d’atteinte du résultat - Formation d’un comité ; - Nombre de comités tenus ; - Moyens identifiés.
Une rencontre s’est tenue le 7 décembre 2006, au cours de laquelle le projet de formation d’un comité a été présenté. Quelques personnes ont manifesté leur intérêt. Lors de cette rencontre, plusieurs objectifs nécessitant un travail en équipe ont été mis en priorité. Afin de minimiser l’impact de la libération de ces personnes sur le service à la clientèle, on a convenu de créer le comité en février 2007. La rencontre a été fixée au 1er mars 2007.
Séances de formation offertes aux intervenants du réseau afin de soutenir l’évaluation des besoins, de favoriser la connaissance des ATC : l’entraînement, l’installation, la programmation des appareils, le suivi de l’utilisation, etc. :
Critère d’atteinte du résultat - Nombre de formations offertes
par téléréadaptation.
Les formateurs ont été identifiés. Une session de formation à la communication orale a été élaborée. Elle pourrait être donnée en avril 2007. Une autre session de formation en communication non orale est en cours et sera donnée en juin 2007. Les formateurs ont de la difficulté à se libérer. Afin de faciliter leur libération, ils élaboreront un calendrier.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
42
OBJECTIFS INDICATEURS BILAN Enregistrement des formations
sur CD : Critères d’atteinte du résultat - Nombre de CD enregistrés ; - Nombre de périodes de
questions suivant le visionnement des CD offert par téléréadaptation.
Satisfaction des participants de
ces formations : Critères d’atteinte du résultat - Nombre de questionnaires de
formation remplis - Réponse des participants (degré
de satisfaction).
Suivra la présentation des formations.
Séances de démonstration d'appareils, offertes aux intervenants du réseau :
Critère d’atteinte du résultat - Nombre de séances offertes.
Aucune démonstration n’a eu lieu depuis septembre 2006.
Présentation du rôle et du mandat de PMATCOM/SACOE :
Critère d’atteinte du résultat - Date de la séance.
La présentation a eu lieu le 26 septembre 2006. En raison de difficultés techniques, la qualité de la transmission était mauvaise. L’enregistrement a été repris, mis sur DVD et diffusé à tous les partenaires des centres de réadaptation afin que l’information leur soit donnée.
Échanges d’expériences entre centres de réadaptation - offerts à tous les participants (sous la responsabilité des établissements mais encouragés par PMATCOM) :
Critères d’atteinte du résultat - Nombre de CR rencontrés par
PMATCOM pour développer le réseau de services ;
Au cours de la dernière année, la direction du PMATCOM a effectué 2 rencontres (CR La Maison, CR Chaudières Appalaches). Lors de ces rencontres, on a souligné le fait que la téléréadaptation était un moyen qui donnait accès à la consultation et à l’évaluation.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
43
OBJECTIFS INDICATEURS BILAN - Nombre d’évaluations et de
consultations sur les ATC faites par téléréadaptation ;
- Nombre d’évaluations et de consultations sur les ATC qui aurait pu être faites par téléréadaptation.
Depuis le 15 septembre 2006, seules 3 demandes de consultations auraient pu être faites par téléréadaptation, mais aucune ne l’a été (à prendre en considération : 1 des 3 CLSC n’est pas équipé pour la téléréadaptation).
Comités d'attribution, offerts à tous les membres :
Critère d’atteinte du résultat - Nombre de comités d’attribution
tenus par téléréadaptation.
Depuis le 1er avril, PMATCOM a tenu 37 comités d’attribution. Vingt (20) d’entre eux ont fait appel à la téléréadaptation. Les autres comités regroupaient des cliniciens de Montréal, qui ont préféré se rencontrer en personne.
Rencontres administratives offertes aux membres des comités d'attribution (1 à 2 fois par année) :
Critère d’atteinte du résultat - Nombre de rencontres tenues.
Une rencontre administrative s’est tenue le 7 décembre 2006. La téléréadaptation a été utilisée pour une personne de l’Estrie.
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
45
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Le projet provincial de téléréadaptation aura permis d’équiper les établissements
de réadaptation en déficience physique et de leur fournir un certain nombre
d’outils pour développer l’utilisation de la téléréadaptation. Bien que l’utilisation
de cette technologie progresse dans les établissements, elle n’en est encore qu’à
ses débuts. Elle a encore besoin de soutien pour continuer à se développer.
Au terme de l’ensemble du processus, certaines recommandations apparaissent
essentielles pour la continuation et l’appropriation de la téléréadaptation.
1. Il est important de s’assurer que tous les points de services soient
adéquatement équipés. Pour les CRDP qui couvrent un grand territoire et qui
ont plusieurs points de services, la téléréadaptation est avantageuse pour
offrir aux usagers un accès aux services, à l’expertise non présente dans tous
les points de services, aux formations et aux activités clinico-administratives.
En plus de favoriser un meilleur accès entre le centre de réadaptation régional
et ses points de services, la téléréadaptation facilitera le contact avec les
centres suprarégionaux et les services surspécialisés.
2. Les activités de sensibilisation à l’utilisation de la téléréadaptation organisées
dans le cadre du projet ont suscité beaucoup d’intérêt. Il a cependant été
nécessaire de faire des ajustements en réduisant le nombre de sites
participants à cause de problèmes importants de qualité de la bande
passante. Dans les commentaires recueillis sur les formulaires d’évaluation,
plusieurs utilisateurs en ont d’ailleurs fait mention, tout en manifestant leur
intérêt pour des présentations démontrant les différentes possibilités
d’utilisation.
3. Il est essentiel de porter attention à tous les aspects technologiques de la
téléréadaptation. Le soutien technique dans les établissements semble
essentiel pour rassurer les utilisateurs et minimiser les contraintes. Le
rehaussement du réseau RTSSS est une démarche incontournable pour
améliorer la transmission et la qualité des contacts en visioconférence. Il
reste aussi à développer une expertise dans l’utilisation des diverses fonctions
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
46
des équipements (ex. : modes de projection, enregistrement, etc.) avec l’aide
de groupes d’intérêts techniques, d’experts en visioconférence, par l’ajout
d’équipements, etc. Une fois développés, ces protocoles d’application
technique devraient être transmis aux partenaires.
4. Il est important de continuer de soutenir le projet de téléréadaptation par une
structure formelle (ex. : TDC) pour que l’implantation de cette technologie
puisse progresser. Citons quelques exemples de travaux à faire : développer
des projets de démonstration, définir un protocole de fonctionnement lors de
l’animation d’une séance, développer un mécanisme de diffusion de
l’information sur les formations et conférences disponibles, sur les services
disponibles par téléréadaptation dans les établissements, etc. Il est primordial
de consolider les efforts des établissements en élaborant des stratégies
structurées afin de soutenir l’intégration de la téléréadaptation dans les
diverses activités cliniques entre les points de services d’un établissement ou
entre établissements de différentes régions.
En terminant, il convient de souligner l’excellente collaboration des
établissements dans le processus d’évaluation ainsi que leurs efforts dans les
démarches facilitant l’implantation et l’intégration de la téléréadaptation. Cette
évaluation du projet provincial de téléréadaptation n’a pris en compte qu’une
partie des effets à court terme du projet. Il serait important de poursuivre
l’évaluation du projet provincial de téléréadaptation afin d’identifier les impacts à
moyen et à long terme de cette technologie en réadaptation.
ANNEXES
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
47
ANNEXE I
Projet provincial de téléréadaptation – Phase II : Évaluation Questionnaire pour les responsables de sites
Nom de l’établissement : Nom du responsable de site :
Poste occupé :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- a) Offre de services et qualité des interventions
1. Est-ce que la téléréadaptation a amélioré l’offre de service de votre établissement pour la clientèle en région ou hors région?
Si oui, comment :
Si non, pourquoi?
2. Est-ce que la téléréadaptation a amélioré la qualité des interventions offertes par votre établissement pour la clientèle en région ou hors région?
Si oui, comment :
Si non, pourquoi?
3. Est-ce que la téléréadaptation a augmenté l’accessibilité aux services dans votre région ou hors région?
Si oui, comment et pour quels services?
Si non, pourquoi?
4. La téléréadaptation répond-elle efficacement aux besoins de la clientèle hors région?
Si oui, de quelle manière et à quels besoins répond-elle?
Si non, pourquoi?
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
48
b) Transfert d’expertise et augmentation des connaissances
1. La téléréadaptation a-t-elle diminué l’isolement professionnel en région?
Si oui, comment?
Si non, pourquoi?
2. La téléréadaptation a-t-elle augmenté le nombre de conférences et de présentations
scientifiques aux cliniciens?
Si oui, est-ce que les cliniciens participent à ces conférences en grand nombre? oui non, pourquoi?
Si non, pourquoi?
3. Vous attendez vous à un éventuel transfert des connaissances dans certains domaines pour les centres éloignés grâce à l’implantation de la téléréadaptation?
Si oui, dans quels domaines?
Si non, pourquoi?
c) Coûts et temps de déplacement
1. À votre avis, est ce que la téléréadaptation diminue les coûts et le temps de déplacement pour les intervenants?
Si oui, comment?
Si non, pourquoi?
2. À votre avis, est ce que la téléréadaptation diminue les coûts et le temps de déplacement pour les clients/familles?
Si oui, comment?
Si non, pourquoi?
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
49
d) Déroulement et avancement de la téléréadaptation dans votre établissement
1. Est-ce que l’utilisation de la téléréadaptation (activités cliniques, de formation, de recherche ou rencontres administratives) a facilement été intégrée dans votre établissement?
Si oui, qu’est ce qui a favorisé son intégration? Si non, quelles ont été les contraintes?
2. Est-ce que la téléréadaptation est utilisée dans votre établissement pour des fins de consultation ou d’intervention auprès des usagers?
Si elle est utilisée souvent, quelles sont les raisons qui favorisent son utilisation? Si elle est peu utilisée, quelles sont les raisons qui nuisent à son utilisation? 3. Selon vous y a-t-il des impacts imprévus à l’utilisation de la téléréadaptation? Oui, les quels? Non 4. Dans quelles mesures les recommandations de l’évaluation de l’implantation ont-elles
été appliquées? Quels ajustements ont été apportés? (vous référez au Rapport d’évaluation de la première phase du projet provincial de téléréadaptation, Discussion et recommandations p. 19)
Autres commentaires :
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
51
ANNEXE II
Projet provincial de téléréadaptation Questionnaire de satisfaction pour des intervenants
Nom de l’établissement/site : Programme d’appartenance : Discipline: ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Cochez les types d’utilisation de la téléréadaptation auxquels vous avez participé.
intervention PII/PSI (discussion de cas) consultation à distance
recherche formation/enseignement rencontre administrative
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 1. Je suis très à l’aise avec l’utilisation de la téléréadaptation pour faire une intervention
ou une consultation auprès de la clientèle? totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
2. Je réussis à avoir une bonne compréhension du problème/situation de l’usager lorsque
le contact se fait en téléréadaptation? totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
3. Une intervention faite à distance en téléréadaptation est aussi efficace qu’une
intervention en personne auprès d’un usager. totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
52
4. C’est limitant de ne pas être physiquement en présence de l’usager lors d’une intervention en téléréadaptation?
totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
5. Les usagers sont à l’aise avec les interventions/consultations à distance en
téléréadaptation. totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
6. Lors de l’utilisation de la téléréadaptation la confidentialité de l’usager est respectée. totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
7. L’utilisation des équipements de téléréadaptation est facile et efficace? totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
8. Avec la téléréadaptation je réduis le temps de déplacement? totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
53
9. La téléréadaptation rend possible la consultation auprès d’experts, ce qui facilite le transfert des connaissances?
totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
10. Il a été facile d’incorporer la téléréadaptation dans ma pratique clinique? totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
11. La téléréadaptation est plus utile pour des activités non-clinique (formation, recherche,
rencontres) que pour des activités cliniques (interventions, PII/PSI, consultations) totalement en accord en désaccord totalement en accord en désaccord Commentaires :
12. Nommez trois (3) éléments qui vous plaisent le plus concernant la téléréadaptation? 1.
2.
3.
13. Nommez trois (3) éléments qui vous plaisent le moins concernant la téléréadaptation? 1.
2.
3.
Commentaires complémentaires :
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
55
ANNEXE III
Projet provincial de téléréadaptation Questionnaire de satisfaction des usagers
1. L’intervention faite en téléréadaptation a été une expérience positive pour moi. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion 2. L’intervenant peut avoir une bonne compréhension de mon problème ou de ma
situation quand elle communique en visioconférence (via le téléviseur). tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion 3. L’intervenant peut m’évaluer aussi bien par visioconférence (via le téléviseur)
qu’en personne. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion
4. Je me sens aussi confortable en visioconférence (via le téléviseur) qu’en personne pour discuter avec un intervenant.
tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion 5. Lors de l’intervention en téléréadaptation, ça ne me dérange pas de ne pas être
physiquement en présence de l’intervenant. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion 6. Je ne crains pas que la confidentialité soit compromise par l’utilisation de la
téléréadaptation. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion 7. La téléréadaptation a rendu accessible un service ou une intervention que je
n’aurais pas pu avoir. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
56
8. La téléréadaptation m’a épargné du temps de voyagement. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion 9. Je n’hésiterais pas à utiliser la téléréadaptation à d’autres occasions. tout à fait d’accord pas d’accord pas du tout sans d’accord d’accord opinion Commentaires :
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
57
ANNEXE IV
CALENDRIER DES PÉRIODES FINANCIÈRES
Période 2005-2006 2006-2007
11 08 janvier 2006 au 04 février
12 5 Février au 04 mars
13 05 mars au 31 mars
1 01 avril 29 avril 2006
2 30 avril au 27 mai
3 28 mai au 24 juin
4 25 juin au 22 juillet
5 23 juillet au 19 août
6 20 août au 16 septembre
7 17 septembre au 14
octobre
8 15 octobre au 11 novembre
9 12 novembre au 09 décembre
10 10 décembre au 06 janvier 2007
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
59
ANNEXE V
Projet provincial de téléréadaptation Compilation des utilisations de la téléréadaptation
Période 11, 2005-06 à période 10, 2006-07
Rôle Type d'utilisation Type de déficience Âge Statut
client Durée
Établissement (nombre de
périodes pour qui les statistiques ont été soumit) ÉT
AB
LISS
EMEN
T PR
IMA
IRE
ÉTA
BLI
SSEM
ENT
SEC
ON
DA
IRE
INTE
RVE
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cas
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TRA
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MO
TRIC
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VISU
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PAR
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LA
NG
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GE
0-17
18-6
4
65 e
t + Utilisation
PMATCOM
AD
MIS
INSC
RIT
ENR
EGIS
TRÉ
(min
utes
)
CS Chibougmeau (13 périodes) 8 6 0 0 3 10 0 0 2 0 0 1 2 0 1 0 1 0 0 1200 CMR (7 périodes) 1 8 0 1 0 2 0 6 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 840 CR -Chaudière-Appalaches (4 périodes) 0 6 0 0 0 1 0 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1185 CRCL (13 périodes) 11 19 0 0 0 7 17 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3814 CR Émergent (13 périodes) 20 25 2 5 6 13 0 19 13 1 0 1 4 8 0 1 0 11 0 6100 CR Gaspésie (9 périodes) 4 39 0 8 7 6 0 24 7 3 1 1 5 5 0 0 0 10 0 8580 CR Estrie (10 périodes) 0 17 0 4 1 2 13 18 4 0 0 0 1 3 0 2 1 1 0 4890 CR Interaction (10 périodes) 37 89 4 60 21 37 5 57 36 0 40 0 12 19 9 1 0 36 0 22500 CR Interval (13 périodes) 4 52 10 0 5 22 1 19 6 1 2 0 2 7 0 0 0 5 0 7810 CR La Maison (13 périodes) 12 43 2 9 4 11 2 27 7 0 3 1 3 6 2 0 4 7 0 7700
BILAN DU PROJET PROVINCIAL DE TÉLÉRÉADAPTATION
60
Rôle Type d'utilisation Type de déficience Âge Statut
client Durée
Établissement (nombre de
périodes pour qui les statistiques ont été soumit) ÉT
AB
LISS
EMEN
T PR
IMA
IRE
ÉTA
BLI
SSEM
ENT
SEC
ON
DA
IRE
INTE
RVE
NTI
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PI.I.
/PSI
D
iscu
ssio
n de
cas
CO
NSU
LTA
TIO
N
À D
ISTA
NC
E
FOR
MA
TIO
N
ENSE
IGN
EMEN
T
REC
HER
CH
E
REN
CO
NTR
E A
DM
INIS
TRA
TIVE
MO
TRIC
E
VISU
ELLE
AU
DIT
IVE
PAR
ÔLE
LA
NG
UA
GE
0-17
18-6
4
65 e
t + Utilisation
PMATCOM
AD
MIS
INSC
RIT
ENR
EGIS
TRÉ
(min
utes
)
CR La Ressource (13 périodes) 24 53 1 2 0 19 36 19 1 0 0 0 2 0 0 2 0 0 0 10489 CR Le Bouclier (13 périodes) 9 41 4 3 1 30 0 12 5 2 1 0 0 0 0 2 0 0 0 7245 CR Lucie-Bruneau (7 périodes) 22 0 0 1 11 1 4 6 12 0 0 0 0 7 5 0 0 12 0 3840 CR Mackay-MAB (13 périodes) 0 5 0 0 0 4 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 330 CR Marie-Enfant (13 périodes) 31 30 8 5 6 25 0 51 18 0 0 12 21 4 0 0 0 17 0 9495 Hôpital Juif de réadaptation (13 périodes) 17 25 1 2 0 32 2 5 3 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 4020 INLB (13 périodes) 35 17 1 0 0 15 8 24 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 8775 Institut Raymond Dewar (13 périodes) 7 18 0 1 8 0 5 8 0 0 3 0 4 0 0 0 0 3 0 3494 IRDPQ (10 périodes) 131 39 13 10 3 55 6 56 8 0 4 0 3 12 1 0 0 0 0 21220 IRM (10 périodes) 34 18 0 5 5 3 25 14 9 0 0 0 1 5 3 0 4 0 5 6640 Total 407 550 46 116 81 295 124 377 131 8 55 16 61 80 21 8 10 104 5 140167
Grand Total 957 1039 210 162 8 119 2336,12
% 43% 57% 4% 11% 8% 28% 12% 36% 62% 4% 26% 8% 38% 49% 13% 1% 8% 87% 4%