Edito

Avril 2016 N° 40

SommairePage 1

Edito

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Hommage aux SEL

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Rencontres annuelles,

nouvelles mensuelles

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Retour à Dinan

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Vers un regard neuf

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La Route des SEL

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J’échange, tu échanges...

des graines

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Médecines douces,

médecines parallèles

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L’horreur ! Encore l’horreur

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Découvrir... le CPRIN

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InterSEL de l’agglomération

nantaise

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Pertinence et impertinences

Une envie de partage

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Sollicitation SEL'idaire

SEL'idaire recherche des juristes

Le vote des correspondants

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La recette partagée

Bernard, notre Pote Âgé,

partage une peine

Agenda

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Naissances de SEL

n avril, Thérèse nous offre un hommage aux SEL. Eux, Eparfois un peu décriés, pas toujours aussi partagés qu’on le voudrait. Ils nous ont fait prendre bien des

chemins intéressants pas pris sans eux ! Cet "esprit du SEL" mérite quelques efforts, ce que certains font naturellement !Par ailleurs, faisons passer ce message : "Retrouvons-nous en août à Yvetot ! "Nous ne sommes pas encore tous au courant que nous nous y réunissons. C’est ce qui ressort de l’interSEL de Nantes où ont été partagées ces préoccupations.Rencontre, rencontres, en Bretagne, c’est aussi Concarneau qui invite et ouvre ses portes aux associations proches comme nous le ferons à Yvetot. Tâchons de laisser loin nos peurs, participons, faisons lien, échangeons, construisons. Le SEL, c’est interactif ! Il doit faire partie des temps du renouveau, des Nuits Debout, des échanges. Ainsi, le site de la "Route des SEL" fait peau neuve !Oui, avril, c’est aussi pour regarder tout fleurir ! Et ce petit moment de bonheur et de réflexion qui prolonge "l’Âge de Faire" du mois de mars. Découvrons aussi LE CPRIN, l'indispensable Collectif pour les Rencontres Nationales.

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Séliste depuis peu, je pense et m’interroge :Pourquoi des grains de sel, minuscules cristaux ?Le sel a ses mystères et je fais son éloge,Quand il est l’acrobate sur la pointe d’un couteau.

Il trône sur la table, tout blanc dans la salière,Donne du goût aux plats, les aliments conserve.Provient-il de Sedlitz, d’Égypte ou d’Angleterre ?Le sel a ses vertus, mais parfois il m’énerve,

Quand il coule trop fort, la saveur assassine,Se croyant maître à bord dans mon humble cuisine.Fleur de sel, je l’adore, il flatte mon palais.Gros, fin, marin, de Vichy, magnésie, il plaît !

Mes cheveux poivre et sel m’autorisent aujourd’hui,À mettre un grain de sel dans toute discussion.Trêve de plaisanterie, un bocal m’a séduit,Sels de bain colorés au parfum de passion.

Le sel que je préfère n’est pas celui qu’on mange,Vous avez deviné, c’est celui qu’on échange.Grâce à lui j’ai trouvé, un endroit chaleureux,Où règne le partage, où les gens sont heureux.

Pardonnez mon propos s’il manque un peu de sel,Mais il est dans mon cœur, petit grain éternel,Dans ce vaste univers, perdu dans l’infini,Où je rêve qu’un jour, nous serons tous unis.

Thérèse (SEL de Guesnain 59)

Hommage au selHommage au selHommage au sel

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Rencontres annuellesRencontres annuellesLes nouvelles mensuellesLes nouvelles mensuellesRencontres annuellesLes nouvelles mensuelles

Les journées sont, comme annoncées, thématiques, mais nous ne sommes pas bornés, il n’y aura pas QUE des ateliers...

thématiques. Vous avez envie de proposer un atelier d’écriture, de sculpture... Il est bienvenu, quel que soit le jour ; vous ne pourrez pas être là la semaine entière et vous avez envie de parler de ci ou de ça qui serait mieux "rangé " un autre jour, pas de souci non plus !Les dates sont fixées, nous vous rappelons que les ateliers/conférences/tables rondes de chaque journée dépendent de nous certes, mais aussi largement de vous, vous en êtes les principaux acteurs :

- mardi : Économie Sociale et Solidaire (dont les SEL sont de grands acteurs)

- mercredi : numérique, technologie, "repair " et gratiféria (dans lesquels beaucoup de SEL actifs sont présents)

- jeudi matin : Économie Sociale et Solidaire (coucou les SEL !)

- jeudi après-midi : AG de SEL’idaire- vendredi : écologie (les communs entre autres,

ça vous parle ?)- samedi : démocratie et droits de l’homme (les

SEL ne sont-ils pas, pour nombre d’entre eux, des expérimentateurs de véritables démocraties / sociocraties ? Quant aux autres, ce sera l’occasion de découvrir !).

- dimanche : ménage ! Ce ne sont sûrement pas les ateliers les plus intéressants, mais c’est important !

-La carte vous résume succinctement les thèmes des ateliers prévus :

Inscriptions aux rencontres :Il n’est pas nécessaire de créer un compte sur le site si vous souhaitez simplement remplir le formulaire d’inscription. Il est libre d’accès.Privilégiez des navigateurs tels que Mozilla-Firefox ou Opera plutôt que Google Chrome (non non, mauvaises langues que vous êtes ! ce n’est pas notre logiciel qui est tout pourri, le souci vient du navigateur).h t t p : / / r e n c o n t r e s - n a t i o n a l e s -2016.communityforge.net/node/27#overlay-context=Inscriptions

Le règlement des rencontres lui, est ici :h t t p : / / r e n c o n t r e s - n a t i o n a l e s -2016.communityforge.net/reglement

Vous ne parvenez pas à vous inscrire, pas de panique : envoyez-nous un mail avec vos coordonnées téléphoniques, nous vous contacterons pour vous aider : rencontres.nationales.2016@gmail.comEt non, nous ne céderons pas au bon vieux PDF, nous ne sommes pas suffisamment nombreux pour gérer des inscriptions émanant de sources différentes et encore moins nombreux pour déchiffrer les hiéroglyphes et les pattes de mouche !Attention, les inscriptions vont vite, le site est grand, mais… (vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenus !)

Covoiturages :Sur le site des rencontres :http://rencontres-nationales-2016.org/,

Un forum a été ouvert pour les personnes ayant créé un compte sur le site ;vous pourrez y indiquer vos offres et demandes ; dans la mesure du possible, l’équipe organisatrice s’efforcera de faire le lien entre les personnes si les demandeurs/offreurs ne trouvent pas réponse.

Promis, le mois prochain, nous donnerons un avant-goût des ateliers proposés et des intervenants extérieurs annoncés.

L’équipe organisatriceSEL'alternative, CommunityForge support France

et CommunityForge

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Retour à DinanRetour à DinanRetour à Dinane lundi 29 février 2016. Il est 7 heures. Je Lviens de rentrer à DINAN. J’ai passé un week-end sur le site de la ZAD de ce fichu

projet d’aéroport.Comme prévu, je suis arrivé sans encombre vers 21 heures, vendredi 27 février 2016.Aussitôt, j’ai été pris en main par un zadiste.J’avais cuisiné du cassoulet breton pour 8 personnes. On m’a immédiatement indiqué le bon chemin vers la cuisine de "La Pointe".Ensuite, j’ai visité les diverses installations réparties dans plusieurs bâtiments.C’était l’effervescence technique, du côté de la régie scène, puisque le lendemain, c’était le grand défilé composé de piétons, de vélos, et de nos chers tracteurs. Le soir, tous ceux qui le souhaitaient pouvaient se rejoindre à "La Pointe" pour terminer cette festi-protestation en beauté.Moi, je ne pensais pas connaître de mon vivant des jeunes aussi motivés par les actes. Oui, je dis bien des actes positifs, qui valent exemple de loi de vie.La ZAD est une zone multiculturelle, avec de la jeunesse, qui sait retrousser ses manches quand il le faut. Impressionnant. Cette ZAD est une pépinière d’idées extraordinaires, un nid d’œufs à développer pour éclore à la face de la société décadente que l’on connaît tous.Dans cette ZAD, présentée souvent par les médias comme hébergeant des voyous, des bons à rien, des Zoulous en panne d’avenir, ou bien encore, selon monsieur Retailleau, des guérilleros... il n’en est RIEN !!!Ici, tout le monde bosse librement (ah Liberté chérie, ne nous quitte pas), tout le monde retrousse ses manches et va au turbin, sans rechigner, à son rythme.Ces jeunes sont organisés, planifiés, c’est incroyable à vivre. D’ailleurs la ZAD, ça ne se raconte pas : ça se vit.Ici, on jardine, là on récolte. Ailleurs, on soude, on assemble, on scie des pièces de bois, on veille sur les gamins, qui ne sont pas oubliés. Loin de là, ils ont même leurs coins jeux, leurs coins siestes, aménagés magnifiquement.Moi qui ai 53 ans, je n’ai jamais vu ça ailleurs. On ressent un immense esprit de fraternité. Tout le temps, cette notion de partage est présente.On ne vit pas comme des clochards, loin de là ! Il y a des dortoirs dans lesquels les matelas sont du foin... Eh oui, tout simplement. Un sac de couchage et on s’endort, en rêvant au lendemain. En étant fier de sa journée. En étant fier d’avoir été utile autour de soi, en étant heureux d’avoir aidé l’autre.

Dans la ZAD, il n’y a pas de course au profit. Non, on coopère et l’enthousiasme est comme un petit moteur naturel qui dit à notre cerveau "vas-y". Vas-y, oui, car c’est bon pour toi, alors c’est bon pour l’autre, bien sûr.La ZAD n’est pas un camp retranché, gardé 24/24 par des je ne sais qui, armés jusqu’aux dents.Non, la ZAD, c’est dans le même esprit que la chanson "San Francisco" interprétée par Maxime LEFORESTIER :

C’est une maison bleue, adossée à la collineOn y vient à pied, on ne frappe pas,Ceux qui vivent là ont jeté la clé.On se retrouve ensemble, après des années de routeEt l’on vient s’asseoir autour du repas, à cinq heures du soir.

…Contrairement à ceux qui gouvernent la France et l’Europe, ici à la ZAD, on n’a pas des équipes de bras cassés. Oh non... on en est bien loin. Et c’est tant mieux.Ces jeunes actifs de leur avenir, eux, ils savent qu’une pyramide construite la tête en bas, ça se casse la figure. C’est pas comme nos écervelés politiques qui essaient tant bien que mal de bâtir l’Europe promise.L’Europe de la fraternité, de la sororité.Nos têtes politiques pensantes, qui sont en principe bien épaulées par une armada de conseillers, n’ont pas encore compris que nous étions des graines, en v o u l a n t n o u s e n t e r r e r. . . G r o s s e e r r e u r d’appréciation, hé hé !Dans la ZAD, pas de télévision, ni de radiodiffusion. Enfin très rarement.Par exemple, moi si je voulais écouter les infos, il me suffisait d’aller dans ma voiture. Mais je ne l’ai pas fait. Depuis le temps que la TV est une boîte à mensonges (ma mère me le disait déjà quand j’étais môme, dans les années 70), ça ne m’a pas manqué.Alors nos soirées étaient des veillées.C’était tellement plus convivial de s’asseoir le cul dans l’herbe ou sur du foin, en cercle autour du feu. On y a parlé de notre vie, de nos idées, ou encore de nos projets. Parfois, on chantait. C’était de belles veillées, comme celles d’avant. Des veillées où la TV se tait, et où les gens se parlent.J’avais presque oublié que cette magie naturelle existait encore.Au retour du défilé, j’ai mangé, puis je suis allé chanter à gauche, à droite. Toujours bien accueilli, quelles que soient les différences de chacun et de chacune. Le respect mutuel, le respect de la liberté, le

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respect de l’avis d’autrui, ce sont des actes ici. Pas des mots vains.Ensuite, j’ai participé au service nocturne de la buvette. C’était vraiment convivial, très agréable à vivre. C’est dingue comment on se sent léger sans la pression de l’argent-roi ! Ah c’est fou, je vous le dis, moi.Dans cette ZAD, l’humain est en osmose avec son environnement. C’est un respect réciproque, qui naît naturellement. D’ailleurs, on ne se pose même pas la question.On a donc défilé ce samedi, sans rien casser. On a exprimé nos idées de résistants via l’écriture et les dessins sur le bitume. Il y avait de la graine d’artiste aussi. Même de la très jeune graine.C’est rassurant, pour nous, plus âgés, que cette jeunesse tant décriée à hue et à dia, se soit réveillée en un sursaut créatif sans tralala... On pourra mourir en paix. La relève est assurée. Et pour longtemps.Tous ceux qui critiquent la ZAD, ne savent pas, ne savent plus de quoi ils parlent. Qu’ils y viennent, comme moi, prendre la température. Alors après, ils pourront en parler en connaissance de cause. Car entre ce que diffusent les médias et ce que l’on vit sur place, c’est le jour et la nuit. C’est mon profond ressenti.Espérons que je ne sois pas le seul à le partager.Les zadistes ont le cerveau à marée haute. Ils savent ce qu’ils font, ils savent ce qu’ils veulent, ils savent où ils vont. Ils n’attendent plus les directives bancales du locataire de l’Élysée. Non.Depuis longtemps, ils ont compris que l’économie

actuelle tournait comme un manège de chevaux de bois pourri. Qui s’essouffle, s’essouffle... Le moteur est brûlant. Le bois des chevaux s’effrite, s’effrite...Lequel tombera le premier ?Je crois que le cheval grec est déjà tombé, non ?À qui le tour ?À qui qui ?La jeunesse, avec ses aînés, peut faire des merveilles quand on ne la bride pas.Samedi dernier, j’ai vu le chantier de la tour de vigie en cours. Cette vigie sera la tour de contrôle de NDDL, que n’aura pas l’aéroport en projet. On pourrait l’appeler Vigipirate bis, Vigiclimate, Œil du Renard, ce ne sont que quelques suggestions personnelles.La ZAD, j’y suis venu, j’ai vu, j’ai compris. Des fainéants avec des bosseurs, ça n’a jamais fait bon ménage. À NDDL, il y a des bosseurs. Les fainéants sont ailleurs, perdus dans leurs discours stériles. Les discours sont la volonté des faibles, les actes sont la volonté des forts.Au lieu d’aller au salon de l’agriculture, nos élus feraient mieux de chausser leurs bottes, pour venir prendre le pouls de nos campagnes. Ce serait certainement plus enrichissant, pour leurs cerveaux, pour les éclairer sur l’avenir de la France, de l’Europe. Enfin, ce qu’il en reste. Car les murs et la toiture sont déjà bien endommagés par les intempéries politiques, trop souvent indécises.

Merci à Denis LEROY, 22100 Léhon,qui nous a autorisés à publier son texte.

Albert Jacquard aimait à répéter : "Si j’étais ministre de l’Éducation nationale, je ferais inscrire au fronton de chaque école : ici on

fait des rencontres ! ".Cette phrase, je voudrais qu’elle s’inscrive au fronton virtuel de chacun de nos SEL.Je suis devenu la personne que je suis grâce à toutes les rencontres que j’ai pu faire au cours de ma vie. Albert Jacquard disait encore : "Je dis je, parce qu’un jour quelqu’un, ma mère, m’a dit tu. "Rencontrer quelqu’un, ce n’est pas simplement croiser son chemin. C’est échanger, faire un bout de

chemin ensemble. La rencontre permet une transformation en moi, et m’ouvre à d’autres rencontres.Dans le petit livre que je citais dans mon précédent

1article , après avoir évoqué un certain nombre de contre-courants à la pensée dominante, Edgar Morin ajoutait : "Ces contre-courants s’incarnent dans les actions locales menées par des groupes encore très minoritaires, souvent ignorés des médias et donc de ce que l’on appelle le “grand public”. Ils ne sont pas exclusifs les uns des autres, mais se recoupent sur bien des points, formant un tissu encore fragile qui

Vers un regard neufVers un regard neufVers un regard neuf"Il faudrait voir d’une part si le projet humain réalisé durant ces six millénaires par l’homo historicus est le seul projet humain possible et d’autre part, voir s’il ne faudrait pas faire aujourd’hui quelque chose d’autre."

Raimundo Pannikar

1NdR "Les 7 savoirs nécessaires à l’éducation du futur", Edgar Morin

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serait renforcé s’ils voulaient bien se rencontrer."Et il ajoute :"Tous ces courants sont voués à s’intensifier et à

es’amplifier au cours du 21 siècle et à amorcer de multiples transformations."Il précise encore : "La vraie transformation ne pourrait s’accomplir que lorsqu’ils s’entre-transformeraient les uns les autres, opérant ainsi une transformation globale, laquelle rétroagirait sur les transformations de chacun d’entre eux."L’emploi du conditionnel et non du futur indique bien ce que ces rencontres ont d’incertain, entre des personnes et des groupes qui, pourtant, inscrivent leurs réflexions et leurs actions dans un objectif global commun, au-delà des spécificités nécessaires de leurs stratégies et actions locales, adaptées aux réalités diverses et particulières auxquelles ils réagissent.Ces rencontres sont pourtant la condition incontournable pour que se constitue une "masse critique" suffisamment puissante qui créerait la dynamique pouvant produire les nécessaires réactions en chaîne. Ce qui rendrait possible la métamorphose salvatrice appelée par Edgar Morin

2dans La Voie .C’est à travers ces rencontres que pourrait émerger un véritable projet pour une humanité plus humaine qui conserverait et prolongerait tous les acquis positifs du passé et en limiterait les dérives mortifères toujours promptes à survenir.Les SEL forment l’un de ces contre-courants, locaux, minoritaires dans l’économie mondialisée, peu connus. En plus de leur objectif pratique, utile voire utilitaire, qui suffirait déjà à justifier leur existence, les SEL s’attachent aussi et peut-être surtout à transformer la nature des relations interhumaines. Ce qui est explicitement précisé dans notre charte collective.Notre mouvement, bien que très minoritaire parmi tous les contre-courants qui se développent, pourrait donc jouer un rôle très important dans les indispensables rencontres à provoquer.Parmi toutes les réformes nécessaires pour sortir des engrenages mortifères dans lesquels nos sociétés sont engagées, la plus fondamentale est bien la transformation de nos modes de pensée. Et cette transformation est liée à celle de l’éducation, et

d’abord de l’éducation des jeunes générations.Citant les contre-courants, Edgar Morin en oublie un, le plus ancien, puisqu’il est né au tout début du

e XX siècle, le contre-courant pédagogique, éducatif, ou plutôt les contre-courants que l’on a rangés sous la bannière de « l’éducation nouvelle. »Ces mouvements se sont multipliés en France et dans de nombreuses régions du monde, tout au long du siècle.Ils poursuivaient tous le même objectif : faire émerger une société plus humaine, plus juste, plus respectueuse de chaque personne, où la compétition, la concurrence à tout prix, cédait le pas à l’entraide et à la coopération.Tous ces mouvements se sont heurtés aux résistances les plus vives et leurs espérances de voir se développer leurs actions « en tache d’huile » ont toujours été déçues. L’une des causes, pas la seule évidemment, de ces échecs a été leurs divisions continuelles, les rivalités qui les ont souvent opposés et qui ont stérilisé leurs efforts.Ces mouvements existent toujours aujourd’hui. Vous en trouverez quelques échos sur le site Internet signalé plus haut.Les vraies rencontres ne se font pas au niveau des appareils, mais bien à la base, au niveau local, entre des personnes : si chacun de nos SEL tendait la main à l’un de ces groupes, souvent minuscules, réduit parfois à un seul éducateur dans une classe de campagne, cela permettrait sans doute d’amorcer des rencontres fécondes ultérieures.Aujourd’hui, nous avons toutes les raisons d’être profondément pessimistes quant au sort de l’humanité, à l’avenir de nos enfants, de nos petits-enfants…La probabilité, c’est la catastrophe irrémédiable ; mais l’histoire n’est pas écrite d’avance : il est arrivé à plusieurs reprises depuis l’apparition des hommes sur la Terre, que des faits impensables surgissent au moment où tout semblait perdu.« Si tu ne crois pas en l’impossible, l’impossible ne se réalisera jamais », disait à peu près Héraclite d’Éphèse.Notre espérance est dans cette croyance à la survenue, demain, de ce qui paraît impossible aujourd’hui.

De Georges H. SEL d’Issoire

2Edgar Morin, "La Voie", éditions Fayard, 2011. Un résumé par l’auteur lui-même est disponible sur ,assoreveil.org(téléchargeable à partir de la page d’accueil au format PDF).

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La Route des SEL fait peau neuveLa Route des SEL fait peau neuveLa Route des SEL fait peau neuvee site original de la Route des SEL a été conçu Len 2010 par CommunityForge. Dans un premier temps, les responsables de la Route

des SEL avaient choisi d’héberger le site sur un serveur indépendant et de le gérer par leurs propres moyens.Des sites comme celui-ci nécessitent des mises à jour régulières afin de suivre les développements technologiques et l’évolution des besoins de l’organisation. La sécurisation des sites est un souci permanent et il devenait urgent de changer de version pour continuer à pouvoir assurer sérieusement celle-ci.Pour répondre à ces défis, les responsables de la Route des SEL ont fait appel à l’équipe du support de CommunityForge en leur demandant d’accepter d’héberger le site de la Route des SEL sur leur serveur et de prendre en charge la gestion de l’infrastructure du site.La gestation de cette migration a été relativement longue. Le dimanche de Pâques, le site a basculé vers sa nouvelle version. Le mardi 29 mars 2016, les tests effectués étant concluants, il a été décidé, d’un commun accord avec des responsables de la Route de SEL, d’effectuer le portage.La semaine qui a suivi a permis aux 4 bénévoles de CF et aux testeurs de la Route des SEL de régler les petits dysfonctionnements dus à la migration et de mettre à jour les traductions afin que les adhérents retrouvent un site totalement opérationnel.

L’ensemble de ce travail se compte en centaines d’heures.Si CF offre gratuitement ses services pour les plateformes de SEL standards, il demande une participation financière aux sites qui, comme celui de la Route des SEL, exigent un travail très personnalisé. La contribution provenant de la Route des SEL sera utilisée pour assurer la présence de Matthew Slater, le cofondateur et développeur de Community Forge, au Forum Social Mondial qui se déroulera au Québec en août 2016.Si les bénévoles de la Route des SEL peuvent aujourd’hui, dans l’exécution de leurs tâches, s’appuyer davantage encore sur les outils en ligne, les adhérents quant à eux, peuvent toujours utiliser le "carnet de voyage" papier.Plusieurs bénévoles coordinateurs de la Route des SEL ont accepté de suivre une formation pour mieux comprendre le fonctionnement du nouveau site.Sur la photo, de droite à gauche, Matthew, programmeur et cofondateur de CommunityForge, Myriam et Laurence qui ont pris la responsabilité du contrôle de la qualité et des traductions et François programmeur et chef de projet de cette migration.Merci à tous (membres de la collégiale, bénévoles et adhérents de la Route des SEL), pour votre collaboration constructive qui nous a permis de mener à bien, ensemble, cet énorme travail.

L’équipe CommunityForgeet la collégiale de la Route des SEL

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J’échange, tu échanges… des grainesJ’échange, tu échanges… des grainesJ’échange, tu échanges… des grainese 2 avril a eu lieu le premier échange de Lgraines de l’année au Jardin des 7 lieues à

Épinal. Un moment convivial où chacun

vient renouveler son stock, mais aussi partager son

surplus. Le prochain échange est fixé au 30 avril,

occasion d’ajouter des plants afin de suivre la saison

et ensuite, il faudra attendre le 28 mai.

Pour en savoir plus sur ce jardin merveilleux : http://www.centreleolagrange.fr/espaces-de-rencontre/jardin-de-7-lieues/

Sabine B., EpiSEL (88)

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Médecines douces, médecines parallèlesMédecines douces, médecines parallèlesMédecines douces, médecines parallèles... Et autres naturopathie, réflexologie, aromathérapie, Reiki, massage, magnétisme, passeurs de feu, rebouteux... beaucoup de noms, qui se retrouvent également classés sous des noms multiples : médecines douces, alternatives, parallèles, naturelles, ésotériques ou assimilées.

out un ensemble qui se retrouve en marge de Tl a m é d e c i n e c o n v e n t i o n n e l l e – o u allopathique –, c’est-à-dire celle qui propose,

entre autres, de soigner les problèmes de santé à coup de médicaments. Ne faisant plus confiance (ou n’ayant pas obtenu de résultats satisfaisants) à la médecine classique, beaucoup de personnes font appel à ces médecines et le sujet mérite d’être traité avec attention (et en partie au niveau d’une éventuelle responsabilité des SEL).Certaines de ces médecines douces, ou pratiques, considérées plus ou moins ésotériques n’étant pas ou peu exercées par des professionnels ne sont pas tenues dans nos SEL comme recevables par ignorance ou par méfiance et se trouvent confrontées à des débats. Ce monde est fortement contesté par le corps méd ica l l u i -même , ma i s des évo lu t ions apparaissent. Longtemps critiquées, l’ostéopathie ou la chiropraxie par exemple, y sont désormais acceptées à condition qu’elles soient pratiquées par un intervenant possédant un diplôme venant d’une école reconnue. Cela montre une évolution, certes trop lente, mais qui me semble aller dans le bon sens, et heureusement, certaines écoles qui étaient avant tout des pompes à fric ont été fermées. Qu’est-ce qui est médecine, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Ce que dit la loi : Le délit d’exercice illégal de la médecine est prévu et réprimé par les articles L4161-1 à L4161-6 du code de la santé publique. Il est constitué dès lors qu’une personne pose un diagnostic ou traite une maladie, habituellement ou par direction suivie, sans avoir le diplôme requis pour être médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme.Il est donc bien question de personnes qui établissent un diagnostic ou qui prétendent soigner un malade, c’est-à-dire des personnes qui se substituent à un médecin, tout le reste ne devrait pas faire l’objet d’interdiction. Il est à noter que, s’il y a plainte et condamnation, celle-ci peut être très lourde : amende importante, voire emprisonnement. En thérapies parallèles ou naturelles, il est des termes à ne pas prononcer. Par exemple, dans un cadre professionnel, il n’y a pas de patients, mais des clients. Il n’y a pas d’ordonnances ou de

prescriptions, mais des conseils. Bien souvent, les personnes qui ont un don ne le monnayent pas. La notion de médecine douce reste en elle-même très floue puisque des pratiques englobées sous ce terme générique ne prétendent pas à être des thérapies. Le terme « massage » a été pendant longtemps l’objet de discussion de la part des masseurs-kinési thérapeutes qui voulaient en avoir l’exclusivité. Cela n’a pas abouti et l’on peut/doit faire la distinction entre le massage thérapeutique et les massages de bien-être, de confort et autres.Par ailleurs, il y a dans les médecines parallèles le meilleur comme le pire, beaucoup de charlatans profitent de la crédulité des gens et se livrent à une propagande sectaire et/ou à des pratiques de manipulation et d’emprise.Dans toutes ces pratiques, il est indéniable qu’un rapport dominant/dominé peut s’instaurer. Aussi, les SEL, sans chercher à les interdire, doivent rester vigilants sur tout ce qui concerne ces échanges.La proximité physique peut également prêter à des approches ou des attentes sexuelles plus ou moins pressantes d’un côté ou plus ou moins consenties de l’autre. Certains de ces actes peuvent également revêtir un caractère dangereux aussi bien pour le physique que pour le mental et il est fortement recommandé de demander si la personne exerçant a suivi un cursus médical ou des formations, possède des diplômes ou une reconnaissance de qualité en la matière.Sur l’exercice illégal de la médecine :

http://www.conseil-national.medecin.fr/article/article-30-

complicite-d-exercice-illegal-254PS : Sur un sujet voisin, nous vous recommandons de lire l’article sur le travail dissimulé disponible sur notre site.

Alain N., AtoutSEL Rennes

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’horreur, l’horreur encore ! L’horreur

Let la terreur ! Horreur au-delà des mots.

Bruxelles dans l’horreur de la folie meurtrière. Bruxelles après Paris, après la Tunisie, la Turquie, l’Égypte, après toutes les villes africaines que nos mémoires défaillantes ne retiennent pas, après New York. La douleur est la même partout. Bruxelles, c’est chez nous. Eux c’est nous, humains abasourdis et en rage devant le monstrueux, l’inconcevable.C o m b i e n d e c h a i r s m e u r t r i e s , déchiquetées ? Combien de larmes ? Combien de déchirures intimes, visibles et invisibles faut-il, encore et encore, payer à la folie du monde ?Le malheur a frappé ces pauvres gens, ces tués, ces blessés, ceux qui, sans blessure apparente étaient là au moment de l’horreur, mauvais endroit, mauvais moment. Personne n’est indemne de vivre cette horreur absolue : au hasard d’un moment, d’un lieu choisi par les criminels, fauchés à la vie, à l’amour, à l’affection, à son futur, à ses espoirs.Combien de familles endeuillées, intensité de leurs douleurs, de leur désespoir ! D’amis, de voisins, de proches, d’inconnus sonnés par cette malédiction humaine. Nous sommes tous touchés dans notre humanité, dans l’espérance d’un monde apaisé, si peu apaisé.Et ce cri, ce cri formidable qui monte en chacun de nous : "Assez ! Assez ! Assez".Pas assez de maladies de la misère ? Pas assez de vies réduites à la survie par la misère ? Pas assez de vies écourtées par la misère ? La misère qui fut la nôtre, qui a tant de visages et tant de visages niés.

Ces enfants, ces femmes, ces vieillards, ces hommes, tous ces peuples en marche vers l’Europe, cette Europe qui souffre du terrorisme quand ceux qui marchent souffrent aussi, et par milliers, du même terrorisme que nous ne voulons voir que de loin. Leurs terreurs sont les nôtres, en pire.La gorge se noue, la raison vacille devant ce déchaînement de haine. Quelle intensité de haine faut-il atteindre, de dénigrement de sa propre vie comme de toute autre, p o u r c h e r c h e r à t u e r a u s s i méthodiquement, tuer le plus possible, avec la plus grande efficacité possible pour le plus grand malheur possible ? Tristesse abyssale de cette humanité désespérée.Non, nous ne sortirons pas de ce terrorisme sans nous interroger sur nous-mêmes. Nous ne sortirons pas du terrorisme en nous limitant à l’urgence et au seul répressif, même si l’urgence est réelle et le répressif, nécessaire.Au contraire, nous nous condamnerions à des attentats répétés, la même horreur, la même terreur, ici ou là-bas, avec ses contre-réactions liberticides. D’urgence en urgence, rien qui ne construise l’avenir, mais un présent désespérant réduit à l ’ an t i t e r ro r i sme pe r manen t , l ’ un entretenant l’autre dans sa détermination.Voulons-nous nous remettre en question aussi ? À ce prix et, je le crois, à ce prix seulement, nous pourrons déjouer le terrorisme, déjouer la terreur, écarter l ’ h o r re u r p o u r v i v re l ’ h u m a n i t é convalescente.

Georges C., SEL de Clermont

L’horreur ! Encore l’horreurL’horreur ! Encore l’horreurL’horreur ! Encore l’horreur

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ssentiel... pour organiser les futures Erencontres !

La transmission des expériences s’effectue depuis de nombreuses années par toutes celles et ceux qui ont organisé des rencontres. Elle représente un atout important et la volonté de garder en mémoire toutes ces expériences vécues, positives ou négatives, afin d’améliorer et parfaire , au fil du temps, l’organisation de cette semaine. Cela nécessite un investissement humain, parfois de 3 ou 4 personnes ou de toute une équipe, qui se lance, dans une aventure très riche en échanges, avec le but de réussir cette rencontre unique ou des Selistes/Seliens viennent de toute la France, d’Europe et parfois du monde, pour en priorité, participer et travailler ensemble sur les objectifs, les idéaux, les valeurs, les fondamentaux et les perspectives d’avenir des SEL.Le bilan de Digne a été remis par les derniers organisateurs, qui à leur tour, ont complété et perfectionné le manuel du CPRIN. Les futurs organisateurs y puiseront tous les renseignements et les outils, qu’ils jugeront utiles, pour leur apporter une aide éventuelle, tout en respectant leurs souhaits d’autonomie, de liberté et d’originalité. Le succès de cette semaine époustouflante est toujours assuré car, en harmonie et pour contenter le plus grand nombre, se mêlent des ateliers de réflexions et des ateliers ludiques qui font le charme et l’intérêt de ces rencontres exceptionnelles.Le CPRIN est une jeune association qui a été créée en 2014 avec pour objet dans ses statuts :

- De mutualiser les expériences des organisateurs des Rencontres passées.

- D’apporter aides, conseils et assistance à l’équipe d’organisation de la rencontre de l’année et de mettre en place des outils pour faciliter la mise en œuvre de celle-ci.

Le CPRIN est une association qui mérite d’être connue et soutenue car tous ses objectifs sont louables. Pour devenir membre il faut être coopté par les membres en place, être Seliste, Selien et avoir fait partie de l'organisation d'une des Rencontres InterSEL Nationales ou de celle de l'année en cours, ce nombre est limité à trois personnes volontaires, par équipe d'organisation, mandatées par celle-ci. Beaucoup de questions se posent aux futures équipes nouvelles qui se lancent dans ce challenge …. Quel est le moment propice pour s’engager ? Comment trouver un lieu ? (Ce qui devient de plus en plus difficile).

Combien de personnes pour s’occuper de l’accueil ? Ou de toutes les commissions listées dans le manuel. Comment envisager les repas et éventuellement l’approvisionnement des denrées alimentaires ? La cuisine sera-t-elle en autogestion ? Combien ça va coûter ? Qui faire venir pour les conférences ? Comment planifier les ateliers ?...Comment informer, communiquer ?Etc, etc...La liste n’est pas exhaustive... Le manuel réalisé par le CPRIN répond à de nombreuses questions car elles ont été gérées, de mieux en mieux au fil des années, et aujourd’hui la communication est active entre les membres. Tous les membres du CPRIN ont à cœur d’apporter leur aide au futurs organisateurs et ces magnifiques échanges font partie de nos souhaits à toutes et tous, pour aboutir au succès et à la prospérité des rencontres qui font la joie de tous les Selistes et Seliens.Les membres travaillent aujourd’hui efficacement sur le règlement intérieur du CPRIN. Un débat démocratique et des réflexions pertinentes vont permettre d’aboutir à la naissance de ce règlement et les points de vue de chacun(e) seront analysés pour le finaliser et trouver un consensus essentiel pour apporter la pérennité et dynamiser le CPRIN, auquel tous les membres sont très attachés, pour apporter leur soutien aux futures équipes des rencontres.Faire découvrir l’existence du CPRIN à tous les Selistes et Seliens est important. Cela peut permettre de susciter l’envie, à des équipes nouvelles, de s’engager pour organiser dans l’avenir des rencontres sans appréhension. L’implication de tous les membres volontaires du CPRIN peut être utile pour apporter leur "savoir-faire, leurs connaissances", sans s’imposer, avec les valeurs qui les animent, si bien entendu les équipes le souhaitent, pour les soutenir et faciliter la réussite de ces rencontres, tout en respectant leur liberté.L’organisation des Rencontres annuelles demande un investissement de plusieurs personnes qui ont à cœur de préparer au mieux cette manifestation. Cette préparation peut commencer une année ou deux avant et les équipes qui veulent prendre contact avec le CPRIN sont invitées à découvrir le Manuel d’Organisation et à venir nous rejoindre à cette adresse : cprincprin@gmail.comLes membres du CPRIN, une équipe en mouvement !

Evelyne

Le CPRINLe CPRINCollectif pour les Rencontres InterSEL NationalesCollectif pour les Rencontres InterSEL NationalesLe CPRINCollectif pour les Rencontres InterSEL Nationales

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InterSEL de l’agglomération nantaiseInterSEL de l’agglomération nantaiseInterSEL de l’agglomération nantaise SEL y ont participé : Troc au SEL, Les 8Rigolettes, Les Rousinettes, le SEL du Don, Le SEL St Seb, Nantes en SEL, SEL d’Oudon,

SEL de Varades, même si la date, au milieu des vacances de printemps, n’était pas pertinente.Après une information sur les Rencontres nationales de cette année à Yvetot (Normandie) – tous les renseignements ainsi que les formulaires d’inscription figurent sur le site http://rencontres-nationales-2016.communityforge.net/ –, nous avons évoqué la possibilité d’organiser celles de 2017 dans la région nantaise.Une petite dizaine de personnes s’est déclarée partante. Florence H prospecte les lycées de la région dans cette éventualité.A ensuite été évoqué le souhait de réunir les SEL de l’agglo plus souvent : 4 fois dans l’année. Des dates sont fixées.Afin de rendre les échanges plus satisfaisants, nous nous proposons de généraliser le procédé suivant : les sélistes postent une demande dans leur SEL ; si personne ne peut la satisfaire, le selien/seliste peut envoyer un message aux secrétariats des SEL voisins.À cette fin, une liste des SEL et de leur mail est établie. À chaque secrétariat qui reçoit cette liste de

la communiquer à ses adhérents. Ainsi, les demandes non satisfaites pourront être diffusées plus largement et directement par la personne demanderesse.Il est rappelé également qu’il est possible de poster une demande via SEL'services sur le site de SEL'idaire (à condition de s’être ouvert un compte). Il est impératif d’y noter le numéro et le nom de son département.Nous avons également parlé des sites d’échanges qui se multiplient : la plupart émanent de start-up. Si les échanges y sont plus rapides et sans doute plus efficaces, nous ne devons pas oublier que notre spécificité est le partage non seulement de biens, mais de valeurs, de convivialité. Le lien autant que le bien.Enfin, nos difficultés pour rajeunir les participants aux SEL ont été évoquées : la moyenne d’âge fait souvent peur aux nouveaux entrants trentenaires. Les SEL où entrent des jeunes sont en général ceux qui partagent des lieux avec d’autres associations dont les membres sont jeunes.Les jeunes ont aussi moins de temps à partager.

Maud C., Nantes-en-SEL

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Pertinence et impertinencePertinence et impertinencesont les deux mamelles du mois de l'avrilsont les deux mamelles du mois de l'avrilPertinence et impertinencesont les deux mamelles du mois de l'avril

es mots des maux s’inscrivent dans Ll’épaisseur du brouillard à heurter la banquise dans cette sombre pensée, pourtant

sage, confiant aux chimères la force de vivre. Les maux des mots me blessent dans l’épaisseur du papier qui s’amoncelle sans secours à piocher monts et merveilles quand le réel s’enchevêtre entre ombres et fantômes plus vrais que les vivants qui se croient immortels et ne sont que poussière à peine visible.Dans les mots-dits accouche la peur, cette émotion à deux versants porteuse de silences d’un intérieur bruyant qui se tait, à défaut de se dire et qui se dit

pourtant par ces maux qui cheminent. Nul mot n’attise les maux s’il s’accorde à cette vibration de l’âme ou de l’esprit. Les mots sont des feuilles jaunies qui ressemblent à l’automne et pourtant, aux guirlandes accrochées aux plafonds qui rayonnent, fenêtres ouvertes aux rêves, à l’amour, au partage, aux lointains pays de lointaines planètes où nous croyons pouvoir vivre. Viennent ceux qui sauront parler une fois, une seule pour tout dire et être à jamais le sel de nos vies.Même le mal par les mots dits, cède l’émail pour la vraie vie.

Georges C. dit Le Hérisson

Une envie de partageUne envie de partageUne envie de partageous voyageons dans des espaces particuliers Net une amie m’envoie une carte de Grèce avec cette réflexion : "Les Grecs sont

bravaches et cachent bien leur crise en allant et esprit de fête, c’est sympa à vivre, voilà quelques raisons d’aller là-bas. »Nous sommes dans un présent complexe si nous voulons être avec tout ce qui touche aux drames... au Panama... c’est partout et c’est servi chaud aux télévisions trop allumées. Plus simple pour moi d’enchanter mon ordinaire qui est mon quotidien, avec juste un petit peu d’attention et de sourire.Pourtant, nous pouvons être en lien avec des amis plus proches qu’on le croit, portes ouvertes comme sur le forum du site et chacun peut l’enchanter. Devons-nous croire que le SEL n’est pas un élément riche de débats ? Devons-nous supprimer ces forums imbéciles ?Di tes-moi ce qu’es t "v ivre" : es t -ce une mortification ? Est-ce un enchantement ? Notre expérience permet de dire que le regard personnel qu’on porte à nos relations change beaucoup de choses. Trouvons le moyen d’être amicalement en lien, en bienveillance et amitié. Notre adhésion doit faire de nous des êtres de partage et d’échanges. Ne nous dénaturons pas à faire les beaux et nous croire si supérieurs, alors que nous ne sommes pas toujours si contents de nous. Restons en quête de l’autre et de ses expériences aussi particulières.Finalement pourtant :

il s’agit juste de vivre la confiance, d’être en confiance et c’est une monnaie présente ici, si nous voulions.Nous sommes juste relais et petite graine pour un futur de dispersion ou de néant, aussi tranquillisant l’un que l’autre. La vraie bravoure, n’est-ce pas de savoir se contenter ? En étant content ?Notre confort devrait-il être dû à la rencontre des gens démunis qui acceptent de travailler pour rien ? quand nous disons que l’un vaut l’autre ! Notre devoir n’est-il pas de faire attention et d’échanger honnêtement ?Pouvons-nous faire grandir cela en Rencontres nationales et reformuler la vraie richesse ? Elles sont faciles d’accès, ces rencontres. Elles offrent de vrais plaisirs partagés !Un choix : croire que le SEL est une force, un mouvement, un réseau ou alors il restera une amabilité locale, pas inutile, mais sans signification véritable. En ce cas, ne nous embêtons plus avec SEL'idaire pas plus qu’avec le reste. Et puis, mieux encore qu’au local, cantonnons-nous à notre propre ego. Est-ce à ce futur que nous aspirons ?

Et je laisserai ce petit aparté :Je rappelle, puisque je me suis essayé à propager vos nouvelles (celles des SEL), puisque c’est toujours la vocation du BMS, que le forum du BMS est resté muet ! Est-ce sa destinée ? Qu’en pensez-vous ?

Axel C., Nantes en SEL

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SEL'idaire RechercheSEL'idaire RechercheCOMPÉTENCES DANS LE DOMAINE JURIDIQUECOMPÉTENCES DANS LE DOMAINE JURIDIQUE

SEL'idaire RechercheCOMPÉTENCES DANS LE DOMAINE JURIDIQUE

Le CA de SEL’idaire fait appel aux SELISTES ET SELIENSqui ont des compétences dans le domaine JURIDIQUE.

Le but : apporter éventuellement et ponctuellement leurs connaissances,afin de donner des conseils ou des renseignements, en premier lieu, aux SEL

ou SELISTES/SELIENS qui sollicitent SEL’idaire.SEL’idaire souhaite pouvoir aider des adhérents confrontés à des difficultés,

dans la VIE DE leur association, sans prendre la place d’un avocat. Le CA vous remercie de vos réponses.

Contact : Evelyne MAROUANI : selevelyne@free.fr

INDISPENSABLE

Quand les selistes/seliens écrivent à SEL'idaire :

qu’ils indiquent le nom exact de leur SEL

et le N° de leur département,

plusieurs SEL ont le même nom

dans des départements différents.

Merci.

Chaque mois, les correspondants des SEL adhérentssont invités à indiquer ce qui a cours dans leur SEL.

Pour voter, c'est ici : http://seldefrance.communityforge.net/node/1561

Le CA

Vote des CorrespondantsVote des CorrespondantsVote des Correspondants

Dans votre SEL, comment est établie la valeur d’un bien ?- de gré à gré entre les adhérents - d’après un barème déjà établi - en traduction du marché en euros

La question du mois :

???

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Nos recettes partagéesNos recettes partagéesNos recettes partagéesTapenade d’olives au thon :

Une idée à tartiner...élangez des olives noires avec du thon émietté, des cornichons, Mdes pommes de terre cuites, un peu de mayonnaise sur de jolies tartines à découper pour le partage, noir blanc rose et peut-être

un peu de vert avec la ciboulette...Simples comme bonjour, les tartines simplifient la vie à ceux qui n’ont pas le temps de cuisiner, elles sont là en cas de "panne culinaire".Conviviales, gourmandes, elles sont un recours aimable...

Bernard, notre Pote Âgé, partage une peinenna Winter Szollosi, trésorière du SELlier du Dijonnais, nous a Aquittés le 5 mars, à l’âge de 43 ans, beaucoup trop tôt... Au-delà de son engagement local, et malgré la maladie qui la poursuivait, elle

avait tenu à participer à l’InterSEL de Digne pour y découvrir le bonheur de la convivialité et y satisfaire davantage encore son besoin de s’investir durant une semaine. En septembre, elle répondait à nouveau à l’invitation de nos amis de Chalon-sur-Saône pour une journée festive régionale.Ayons une pensée pour elle et sa famille.

Ses amis : Solange, Martine, Corinne, Hervé, Bernard,qui étaient à Digne... et les autres.

Bernard C., le POTE ÂGÉ, SELlier du dijonnais

Le SEL de Concarneau "Les échangeurs de menhirs"organise un InterSEL départemental 29.

Dimanche 22 mai à 10 heuresCentre des Arts et de la Culture

10 bd Bougainville29900 Concarneau

Un temps fort lors de cette rencontre : le SEL de Concarneau s’ouvre vers l’extérieur, via la création d’un collectif, Grainothèques Bro Kerne Izel (traduction pour les

Français : Pays de Cornouailles Sud) qui rassemble 10 structures ou associations sur Concarneau et ses environs (MJC, centres sociaux, bibliothèques, jardins partagés et SEL).

Pour les selistes/seliens désirant arriver la veille ou séjourner un week-end, possibilité d’hébergement.

Contact : selconcarneau@gmail.com

AGENDAAGENDAAGENDA

La Maison commune des SEL

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Le principe est simple. Nous avons tous un "peu de temps, une compétence, un outil qui peut être utile à d’autres, explique Florence

Leroy. Entre adhérents, nous pouvons mettre cela à disposition pour un clou. Le clou sert de monnaie, sur la base d’une minute égale un clou."http://www.ouest-france.fr/normandie/bayeux-14400/le-clou-un-systeme-dechange-local-se-met-en-place-autour-de-bayeux-4112651

"Nous voulons favoriser les échanges de services ou de connaissances à travers un troc organisé dans notre région. Chaque participant peut rendre un service ou donner un bien. En échange, il reçoit des flocons qu’il pourra utiliser lors d’un échange où il deviendra le bénéficiaire", explique Fabrizia Montanari, membre du comité du SEL d’Hérens. Chaque heure d’échange correspond à 20 flocons dans le système hérensard.http://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/valais-central/nouveau-systeme-d-echange-dans-le-val-d-herens-515765

"Le radis est la monnaie d’échange choisie et une heure de service équivaut à 60 radis. Le

fonctionnement est simple : les membres se contactent et conviennent des échanges. Un annuaire des offres et des demandes de services et biens est accessible à tous. Il n’est pas nécessaire de rendre un service à la personne qui vous en a rendu un, les échanges de biens et services sont comptés en radis."

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/5369880/therouldeville--le-systeme-d-echange-local-la-region-de-valmont-est-ne#. Vv88xPmLTcs

« J’ai appris que ce système portait le nom de SEL et qu’une association portait ses valeurs à Villeneuve-d’Ascq. J’y ai adhéré durant une année e n v i r o n , l e t e m p s d ’ e n c o n n a î t r e l e fonctionnement, de voir les erreurs à éviter et les points à améliorer, avant de me lancer moi-même dans l’aventure en créant un SEL à Libercourt. »

http://www.lavoixdunord.fr/region/libercourt-pour-favoriser-l-echange-et-le-partage-une-ia34b0n3381493

Sabine B., Soutien Facebook

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