boulogne - février 2012
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Découvrez le magazine Le Bonbon Boulogne du mois de février 0212.TRANSCRIPT
1 — BOULOGNE
édito 'Bon'jour !Président
Jacques de la Chaise
Photo couvertre
Flavien Prioreau
Rédactrice en chef
Nathalie Six
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Sophie Rosemont
Rédaction
Natacha Niox-Chateau, Nathalie Jésus,
Lou Mamalet,
Catherine Lussiez
Photographes
Lucien Bertotti, Kate Van de Maele,
Timeless photograph
Responsable culture et partenariats
Macha Binot
06 22 36 20 88
Petites annonces
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
Publicité[email protected]
06 33 54 65 95Régie grands [email protected] / 06 48 26 88 53
Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure!Ô boucles! O parfum chargé de nonchaloir!Extase! Pour peupler ce soir l’alcôve obscureDes souvenirs dormant dans cette chevelure,Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir!
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,Tout un monde lointain, absent, presque défunt,Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!Comme d’autres esprits voguent sur la musique,Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum.
J’irai là-bas où l’arbre et l’homme, pleins de sève,Se pâment longuement sous l’ardeur des climats;Fortes tresses, soyez la houle qui m’enlève!Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêveDe voiles, de rameurs, de flammes et de mâts
Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresseDans ce noir océan où l’autre est enfermé;Et mon esprit subtil que le roulis caresseSaura vous retrouver, ô féconde paresse,Infinis bercements du loisir embaumé!
Longtemps! Toujours! Ma main dans ta crinière lourdeSèmera le rubis, la perle et le saphir,Afin qu’à mon désir tu ne sois jamais sourde!N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourdeOù je hume à longs traits le vin du souvenir?
La Chevelure de Charles Baudelaire.
Bonne Saint-Valentin !
Nathalie Six
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Le Corot
Les Etangs de CorotHotel **** , Restaurants, Spa Caudalie55, rue de Versailles 92410 Ville d’AvrayTél. : 01 41 15 37 00www.etangs-corot.com*Valable du mercredi au dimanche pour toute réservation
Une initiation à la dégustation
avec notre sommelier
offerte*
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sommaire
6. DOD
18. Tristane Banon
10. Katia Diaf
22. La machine à coudes
14. MelTones donne le ton
28. Les blanchisseurs
5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans14. Le Bon Groupe
16. La Bonne Association18. Le Bon Entretien20. Les Bons Shops
22. Le Bon Resto24. La Bonne Boulonaise
26. Les Bons Snapshots28. Le Bon en Arrière
30. Le Bon Agenda32. Les Bonnes Adresses
Février 2012
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
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M.A. Graff (RAMSES VI Editions)La maison d’édition boulonnaise propose aux dix pre-miers lecteurs du Bonbon qui enverront un courriel à : [email protected], de gagner l’un des romans de M.A. Graff (Sang bleu, Poker face, Le Voisin, Mystification et Revenant). Vous pouvez découvrir le premier chapitre de chaque livre sur le site de l’éditeur. A vos claviers, prêts, partez!www.editions-ramses6.com/concours.html
Espace VitalAvec ce soin détoxifiant du visage, l’effet bonne mine est immédiat ! Ce soin « coup d’éclat » a un tout petit prix et peut se caser dans n’importe quel emploi du temps, même le plus serré. Jeunes femmes pressées, mamans à l’agenda millimétré, messieurs au teint fati-gué, accordez-vous cette pause bienfaisante. Et (re)vitalisez-vous ! - 20 mn : 35 ! - www.vitaletvous.com121, avenue Victor Hugo - Tél. : 01 41 22 02 34
14 janvier - 15 avril 2012
Médiathèque LandowskiBibliothèques BillancourtParchamp, Point-du-Jour
LA VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT PRÉSENTE
Boulogne-Billancourt à l’heure du Japon
Conférences - expositions - ateliers
Japon.doc 16/12/11 14:38 Page 1
Surface Sensible« Mon travail c’est de moi qu’il parle et ce Moi devient universel. Il s’agit du temps et du non temps / De l’es-pace / Du possible et de l’imaginaire / (…) Toucher du doigt l’éphémère – le rendre éternel. » Ainsi s’exprime la photographe Sabrina Biancuzzi également gra-veur qui prise par dessus tout le grain des pellicules argentiques. Du 27 janvier au 24 mars.VOZ’Galerie 41, rue de l’Est - Tél. : 01 41 31 84 30
Le Japon entre tradition et mouvementLes bibliothèques boulonnaises (Billancourt, Par-champ, Point-du-Jour et Médiathèque Landowski) ainsi que le cinéma Landowski proposent sur trois mois des ateliers - cours de uisine, ikebana, origami pour enfants, contes - des conférences tenues par des spécialistes - Le Japon érotique -, des démons-trations d’arts graphiques ou martiaux. Jusqu’au 15 avril - www.boulognebillancourt.com
Exposition-ateliers
Détox
Livres à gagner
Photographies
6 — BOULOGNE 7 — BOULOGNE
6 — BOULOGNE 7 — BOULOGNE
le bon commerçant
C’est neuf. Inclassable. Et c’est à Boulogne-Billan-court que ça se passe ! Avouez qu’il y a de quoi être fier de sa ville, lorsque l’on découvre que la chaîne DOD a choisi de s’y implanter. L’idée est celle d’un resto-épicerie, un nouveau concept qui fera des émules. Derrière ces trois lettres, se tient le groupe créé par Louis Delhaize, fondateur entre autre des hypermarchés CORA, des supermarchés MATCH et des jardineries TRUFFAUT. Un style de restauration rapide totalement novateur. Le Bonbon a testé pour vous.
Tout d’abord, l’immense terrasse (une quarantaine de places assises) pourvue de magnifiques oliviers nous interpelle en longeant les quais de Seine. Derrière les baies vitrées, un large espace (215 m2) aéré et pourvu à la fois d’une partie épicerie et d’une partie restaura-tion avec tables, micro-onde et fontaine à eau. DOD, dont l’acronyme a été choisi pour évoquer le plat du jour « Dish Of the Day » en anglais, répond au désir du « Tout, partout, tout le temps ». Contrairement à la plupart des lieux de restauration rapide classique (snacks, kebabs, boulangeries, cafés, etc.) qui n’of-frent une réponse qu’à deux moments de la journée, DOD se définit comme un lieu de vie alimentaire, qui couvre la totalité de la journée de 7h30 à 22 heures, tous les jours de la semaine. Un concept obscur ? Comprenez un endroit « où l’aliment est présent à
tous les stades de transformation (brut, semi-trans-formé, en conserve, prêt à consommer…) ». En d’autres mots, DOD est ce qu’on appelle dans les pays anglo-saxons un « convenience store », c’est-à-dire une boutique urbaine de proximité proposant une offre de produits du quotidien, en plus d’être un lieu de dégustation. Vous avez besoin de faire des courses d’appoint pour un apéro de dernière minute, improvisé entre amis ? Allez chez DOD acheter chips, alcools, jus de fruits et petits gâteaux secs. Vous détestez les happy hour à l’américaine et vous voulez des produits du terroir, un vin français et quelques bons fromages bien de chez nous ? Allez chez DOD et demandez conseil au caviste en faisant un tour par la boulangerie et le rayon charcuterie de la boutique. Vous êtes à la recherche d’un endroit calme et clair pour emmener votre grand-mère prendre un capuc-cino accompagné d’une muffin à la cannelle en guise de goûter ? Faites-lui découvrir DOD et étonnez-là ou faites-la rire : elle y a même son rayon, « chez mamie » (produits du terroir) !La seconde particularité de DOD, — j’aurais pu com-mencer par là — c’est sa cuisine centrale, tout en carré, qui permet de tourner autour lorsqu’on passe commande de sa soupe, de sa tarte salée ou de son carrot cake. En un clin d’œil, la confection des plats devient un spectacle. La spatule bat contre le bol, les couteaux tranchent fruits et légumes multicolores
DODVOTRE NOUVEAU RESTO-ÉPICERIE
Communiqué Nathalie SixPhotos Lucien Bertotti
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le bon commerçant
dans un joyeux brouhaha qui donnent l’impression d’un cours de cuisine. Si les présentoirs organisent de façon stricte les aliments par genre, l’îlot central est là pour rappeler que les plats sont concoctés quotidiennement. DOD fait la part belle aux produits frais et son épicerie ne compte pas moins de 1000 références. Si vous aviez peur de vous ennuyer en revenant déjeu-ner souvent chez DOD, aucun risque. Les marmitons de DOD concoctent pas loin de 80 recettes élaborées sur place. D’autre part, on trouve une quarantaine de plats cuisinés chaque jour, qui sont les Dish of The Day, dont certains inspirés de la world food — saveurs indiennes, italiennes, suédoises, mexicaines, françaises — de quoi combler votre appétit d’une manière ou d’une autre. Parmi celles-ci, on peut être agréablement surpris de dénicher des denrées aty-piques, introuvables dans le commerce classique, et certains produits issus du commerce équitable (label Alter Eco). Autour de la cuisine centrale, les aliments sont classés par thème dans des linéaires: « Avec ou sans arêtes », « Avec ou sans bulles », « Chez Wayan & caetera », « Les p’tites fraicheurs », « Chez le bras-seur », « Tout chocolat », « Plaisirs givrés », …Vous rassasier sans vous ruiner est aussi une gageure de la marque : « le ticket moyen tourne autour de 11 euros », nous apprend-on lors de notre visite. Petit-déjeuner à partir de 3,50 euros, formule sandwich of the day à 7,50 euros (avec son eau et un dessert), formule salade of the day à 9,50 euros, brunch du dimanche à 18 euros !
Ouvert 7j/7 de 7h30 à 22h.63, quai George Gorse – Tél. : 01 46 08 63 76
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la bonne étoile
Journaliste et présentatrice de l’émission Rap-as TV - diffusée en streaming sur le site et sur le canal 21 de la TNT, que partagent plusieurs chaînes (Demain tv, Bdm tv...)-, experte de musique urbaine et de mode, Katia Diaf est arrivée à Boulogne il y a cinq ans. Elle y vit et y travaille pour l’agence Bur-son-Marsteller. Son parcours est exemplaire : elle commence à collaborer à des médias à Toulouse dès l’âge de 16 ans avant de monter en région parisienne. Passionnée de culture, musique, théâtre mais aussi cinéma, la jeune femme nous raconte Boulogne-Billancourt, sa ville d’adoption, ses bons plans et adresses favorites.
Comment es-tu arrivée à Boulogne-Billancourt ? Katia Diaf : Un peu par hasard et je ne veux plus en partir. J’ai adopté la « Boulogne attitude ». J’y recon-nais ce que j’ai toujours connu à Toulouse : la chaleur. C’est un vrai petit cocon familial ! Le compromis idéal entre une ville, à proximité de la capitale, et un vil-lage de province. J’apprécie à la fois sa tranquillité et son dynamisme, c’est aussi une commune très riche culturellement et qui entretient une énergie indis-pensable à mes passions et aux différents projets que j’aimerais entreprendre.
Justement, quelles sont tes meilleures adresses ? Les Passages et le boulevard Jean Jaurès consti-tuent l’endroit incontournable pour faire du shop-ping ! Grâce à la transformation des commerces ces dernières années, il n’y a (quasiment) plus besoin de faire un tour dans la capitale ! Dès que j’ai un peu d’argent, je fonce chez Zadig & Voltaire ; pour une tenue un peu plus sophistiquée, je vais chez Tara Jarmon. Le soir je flâne très souvent au Fief et adore danser au Bureau. A midi ? Facile, je retrouve des amis sur la terrasse de L’Intermittent. Le week-end, je découvre les nouveaux projets culturels de la ville. Notamment au Carré Bellefeuille où j’ai un souvenir dingue du concert de Gotan Project, une véritable réussite !
Es-tu d’accord pour dire que Boulogne-Billancourt est devenu le creuset d’une véritable histoire de musique urbaine ? Boulogne a très vite participé à l’effervescence du rap français à la fin des années 90, avec des groupes légendaires tel que Lunatic. Tout a commencé au Pont de Sèvres, LE 92 par excellence! L’endroit est connu par tous les initiés de musique urbaine. Il est ainsi possible d’y croiser Booba, Salif ou certains musiciens des Sages Poètes de la Rue.
Katia Diaf
LA MUSIQUE A FLEUR DE PEAU
Texte Natacha Niox-ChateauPhoto Timeless photograph
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Aujourd’hui, le rap et hip-hop boulonnais sont-ils toujours en pleine effervescence ? Si le rap boulonnais a exercé une forte influence il y a une dizaine d’années, ce n’est malheureusement plus le cas. Je regrette en fait que la musique urbaine ne soit pas plus développée en France, à l’instar de l’Allemagne et des Etats-Unis, où il existe une véri-table culture du mélange des genres musicaux. Le rap français reste très « underground » ; il manque de mouvements alternatifs. C’est très dommage de
ne pas voir se mélanger des artistes urbains français avec d’autres de variété française. Mais c’est avec des villes en pleine mutation telle que Boulogne que les choses vont changer.
Suivez Katia sur twitter@Katia_Diaf
www.rap-as.com
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les bons plans Communiqué Catherine Lussiez
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et pratique. « Nous emmenons aussi nos clients à la découverte de nos régions et de ses spécialités : en Champagne, Aquitaine ou Provence, à St Emilion pour des visites de caves et dégustation de grands crus». Installée à Boulogne en 2011, la société officie aussi dans l’événementiel, pour les entreprises — service meet & greet aux aéroport de Paris, roads-hows —, et pour les particuliers — organisation de vie de jeune fille, mariage, baptême ou babyshower. Quant à celles qui n’osent plus sortir le soir, de peur de ne pas trouver de taxi, Car Service met en place un service chauffeur by night (avec ou sans abonne-ment avec possibilité de choisir un chauffeur femme ou homme). Enfin, si votre vie professionnelle vous empêche d’accompagner vos enfants à l’école le matin, Car Service le fera pour vous. Formulez votre vœu et Diorella se charge de l’exaucer. « Française d’origine mauricienne, j’ai naturellement un grand sens de l’accueil, de l’hospitalité et du service.»
40, rue de la Rochefoucauld - Tél. : 06 98 66 15 69Service de voiture avec chauffeur à partir de 50 !/H.
[email protected] - www.carservice.fr
Car Service Service de voiture avec chauffeur
La bonne idée, c’est elle qui l’a eue ! Chauffeur pour une société de transport de personnes durant huit ans, Diorella Armoogum a valorisé son expérience auprès d’un public exigeant et international (elle est bilingue anglais-français) afin de répondre désor-mais à toutes les demandes de sa propre clientèle (dégustation de caviar, privatisation de boutique prestigieuse, réservation des meilleures tables ou de chambres dans les palaces parisiens, etc.). Que vous soyez Boulonnais, étrangers installés en France ou de passage, Car Service est l’agence qu’il vous faut. Un exemple ? Le transfert entre votre domicile et les aéroports de Paris (à partir de 55!) : Car Service ne se contente pas de vous acheminer dans une berline ultra confortable (lecteurs DVD, siège bébé, tablette pour rester connecté) ni de prévoir un itinéraire bis en cas d’embouteillage, mais votre chauffeur vient aussi cueillir vos bagages chez vous et vous accom-pagne jusqu’au guichet d’embarquement. « Une fois installés dans nos véhicules, nos clients ne se préoc-cupent plus de rien». Visites de Paris avec un guide formé, excursion à Versailles, Giverny ou au Mont Saint-Michel, Diorella et son équipe sont là pour vous servir et apporter à votre séjour un « plus » chic
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les bons plans Communiqué Catherine Lussiez
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Le CorotRémi Chambard, nouveau chef gastro
Envie d’étonner votre moitié sans avoir à prendre l’avion ? Optez pour le restaurant de l’hôtel Les Etangs de Corot, situé à une vingtaine de minutes du centre de Paris. Alice et Jérôme Tourbier, les heureux pro-priétaires, ont inventé le doux concept du « voyage immobile » en offrant à leurs clients la possibilité de s’évader… près de chez eux ! Forts de leur expérience aux Sources de Caudalie, bâties sur le domaine du Château Smith Haut Laffite dans le Bordelais, le jeune couple a déniché en 2008 ce lieu magique aux abords de la forêt domaniale de Fausses Reposes. Après un an de travaux, Les Etangs de Corot accueillent le deu-xième Spa Vinothérapie Caudalie de France. L’arrivée d’un nouveau chef, Rémi Chambard, à la tête des trois restaurants, le gastronomique Le Corot, la guinguette chic Les Paillotes, et la brasserie Le Café des Artistes, constitue le grand événement de cet établissement de prestige. Avant d’intégrer la brigade de Nicolas Masse aux Sources de Caudalie en tant que sous-chef, Rémi Chambard avait fait ses classes au Royal Barrière de Deauville, à l’Hôtel du Palais de Biarritz — sous la houlette d’Andrée Rosier et de Jean-Marie Gau-thier — et au Grand Hôtel du Cap-Ferrat. Sa cuisine qui se caractérise par un véritable souci du détail, se
veut sincère, inventive et gourmande. Le goût du chef pour l’authenticité fait corps avec ses restaurants : « L’essentiel est que le client découvre des produits de très grande qualité et de saison ». Alors craquez pour son crabe royal, enroulé comme un sushi dans des morceaux de mangue fraîche, éveillez vos sens avec son risotto à la truffe, poursuivez avec un filet de chevreuil ou optez pour les coquilles Saint-Jacques que le chef accompagne de choux de Bruxelles recou-verts d’une émulsion légèrement beurrée ! Une touche sucrée pour conclure ? La marmelade à l’orange et au thé Earl Grey qui vient égayer de minuscules boules de génoise au café, formant un véritable tableau… à la Corot. Un seul mot : divin
Un cours d’initiation d’une demi-heure vous est offert par le sommelier pour toute réservation
Menu dégustation à 85 euros (sans les vins) Menu de saison à 42! le midi sauf le dimanche
À la carte : environ 75! - Ouvert le soir du mercredi au samedi - le midi du jeudi au dimanche. 55, rue de Versailles, 92410 Ville d’Avray
Tél. : 01 41 15 37 00 - www.etangs-corot.com
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le bon groupe Texte Lou MamaletPhotos Vincent Desailly
Parmi les dernières recrues de My Major Company figurent les MelTones, quatre jeunes Boulonnais qui se sont produit entre autre, à la Maroquinerie en novembre dernier. Thomas prête au groupe sa voix et sa basse, Etienne est à la batterie, Pierre et Daniel à la guitare. Leur premier album, Nearly Colored, est sorti en janvier : une vraie pop dynamisante.
Les MelTones, c’est une aventure musicale qui a débuté à Boulogne-Billancourt…Pierre : Nous nous sommes rencontrés au collège Bartholdi en 6ème D et sommes devenus amis, même si l’on a fait des choses différentes par la suite. C’est la musique qui nous a permis de continuer à nous voir au travers d’un projet commun. Etienne faisait de la batterie, Thomas de la basse, alors Daniel et moi avons décidé de commencer la guitare pour former un groupe, « Les Swans » à l’époque. Pour la petite histoire, la maman de Zazie était notre profes-seur de musique.
Comment s’est déroulée la migration des Swans à MelTones ?Au lycée, une de nos amies s’occupait de nous trou-ver des scènes pour faire connaître le groupe. Après le bac, elle a envoyé une démonstration de notre tra-vail à My Major Company sans nous le dire. Quelques mois plus tard, Michael Goldman, le fondateur de MMC, nous a proposé d’entrer dans le label et en huit mois nous avons récolté les fonds nécessaires pour produire notre premier album. On a donc du se déci-der très vite pour trouver un nom définitif. Un de nos amis nous a suggéré d’aller sur Mappy et de prendre
une rue londonienne. On a trouvé la rue Meltones, ça sonnait bien et c’était rock !
Pour ce premier album, vous avez été produit par le célèbre Philippe Zdar ( du groupe Cassius, ndlr) : quel rôle a-t-il joué ?On a eu beaucoup de chance que Philippe Zdar nous propose de produire cet album. Il a été comme un incubateur de son. Même s’il n’a jamais essayé d’in-fluencer notre musique, il a été présent pour nous aiguiller sur les instruments à faire ressortir. Florent Livet (son co-réalisateur) a lui aussi été très présent lors de l’enregistrement, comme un pygmalion qui nous apportait une oreille plus objective et nous gui-dait lors des arrangements.
Qu’y a-t-il de bonbon, de sucré dans votre musique?Notre musique n’est pas mielleuse du tout, même si la ligne de basse de Dear Leader peut faire un peu kermesse, un peu barbe à papa avec quelques sonorités édulcorées qui font penser à l’univers du cirque.
Est-ce que vous aimeriez de nouveau vous produire à Boulogne?On s’est déjà produit deux fois à La Blanchisserie ainsi qu’à l’école maternelle Casteja ; puis pour la fête de la Musique l’année dernière, derrière la mai-rie. On aimerait jouer aussi au carré Bellefeuille, mais nous sommes ouverts à toutes les opportunités.
En concert le 2 mars à Notre-Dame de Gravenchon
MelTones QUATRE GARÇONS PLEIN D’AVENIR
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la bonne association
Si vous ne vous reconnaissez plus lorsque vous criez sur votre ou vos enfants le soir, ou si vous avez l’im-pression de ne plus avoir d’autorité, c’est peut-être tout simplement un problème d’écoute et de com-munication. Adeptes de la non violence, Elisabeth Lalande et Caroline de Villeplée, fondatrices de l’as-sociation « Itinéraire de parents » sur Boulogne, dis-pensent des cours du soir aux parents avides d’apai-sement et d’épanouissement pour leur progéniture.
Comment faire face aux sentiments négatifs des enfants, les convaincre de coopérer, comment les rendre autonome, les complimenter, gérer les punitions ? Autant de questions que chaque parent aborde avec plus ou moins d’appréhension et de facilité. « Itinéraire de parents » apporte non pas des recettes miracles mais des pistes et des tech-niques pour trouver soi-même les réponses qui conviennent à sa famille. Elisabeth Lalande et Caroline de Villeplée, l’une respon-sable à l’époque de Radio Hôpital à Ambroise Paré, l’autre orthophoniste, ont créé leur association il y a trois ans, après avoir testé les cahiers du méde-cin Sophie Benkemoun. Tout a commencé aux Etats-Unis, lorsque deux mamans ont suivi les pré-ceptes du docteur Haim Ginnott puis écrit deux livres nés de ces séminaires : Parents épanouis, enfants épanouis, Parler pour que les enfants écoutent, écou-
ter pour que les enfants parlent, devenus des best-sellers. « Mère de quatre enfants, je me sentais parfois dépassée, raconte Elisabeth. J’ai passé des vacances avec ma belle-sœur que j’ai trouvée zen et qui avait souvent les mots justes. Elle m’a passé ces ouvrages où j’ai puisé des réponses de bon sens, des outils au quotidien. Cela m’a appris à prendre du recul. Résultat, le climat à la maison s’est apaisé.» Elisabeth veut alors en faire profiter un maximum d’amies et de parents. « Je voulais que les gens trouvent ce que j’avais trouvé ». Chacun parle librement et raconte au début de chaque séance ce qui a marché ou non par rapport
à la précédente. « Ce bilan permet d’avancer avec des cas concrets et les parents s’ap-
portent mutuellement des solutions ». Parmi les parents conquis, Coralie.
« J’y ai en effet trouvé des trucs ! J’ai toujours adhéré à l’esprit d’Eli-sabeth, à sa façon d’éduquer ses enfants. Ma fille refusait systé-matiquement d’aller se coucher, Elisabeth m’a suggéré de lui propo-
ser un contrat et… cela a marché ! » Face aux demandes des parents
de continuer à se voir, Elisabeth et Caroline ont mis en place un nouveau
séminaire sur le thème des « Jalousies et rivalités entre frères et sœurs».
160!/personne le cycle de 7 séances - 280!/ couple 1 cahier de suivi offert à chaque parent.
Itinéraire de parents
Texte Nathalie Six
APPRENDRE À PARLER À SES ENFANTS ET À LES ÉCOUTER
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-20% sur les bougies personnalisées
avec le code BONBON*
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le bon entretien
Après une période difficile due à une certaine affaire, Tristane Banon sort enfin la tête de l’eau. Chroniqueuse dans l’émission « Ça balance à Paris » sur Paris Première, elle a signé en octobre dernier Le Bal des hypocrites (Au Diable Vauvert) qui décrit une jeune femme prête à aller jusqu’au bout de son com-bat et dont le tatouage « Ne jamais fuir, poursuivre » lui tient lieu de devise. Ultra sensible, têtue, coura-geuse, elle n’a qu’une idée en tête : travailler. Alors que ses interventions dans la presse sont rares, elle a accepté de me parler en toute simplicité. Nulle confession, juste une conversation amicale où elle évoque notamment Boulogne, sa ville, son refuge.
Qu’est-ce qui pousse une jeune femme de moins de 20 ans à choisir Boulogne pour poser ses valises ? Tristane Banon : Je suis arrivée ici il y a 14 ans et la plupart de mes amis ne comprenaient pas. En raison des usines Renault, ils percevaient Boulogne uni-quement comme une cité ouvrière où il ne faisait pas bon traîner le soir ! Ma mère vivant dans le départe-ment de l’Eure, c’était plus pratique pour elle de venir me voir sur Boulogne et on évite les embouteillages
de Paris. En outre, j’ai toujours eu des chiens et je voulais habiter près d’un parc. Je suis à dix minutes du Bois. C’est indispensable de pouvoir m’aérer dans la nature. J’aime la solitude, autant que les gens.
En presque quinze ans, Boulogne a dû changer…Oh oui ! J’ai connu la Grand Place avec une dalle de béton, avant que ne soient construits la galerie com-merciale Les Passages et le cinéma Pathé ! Avenue Jean-Jaurès, le seul magasin pour les jeunes, c’était SAP. Il n’y avait que des épiciers et des bonnetiers. Maintenant, lorsque je dis que je vis ici, on me prend pour une bourgeoise et une nantie alors que lorsque je m’y suis installée, on me traitait de banlieusarde fauchée.
Aujourd’hui, que trouves-tu à Boulogne que tu ne trouverais pas à Paris ?Je me sens protégée, comme dans un cocon. A Paris après avoir porté plainte et durant toute l’affaire, je me sentais en permanence agressée. Encore aujourd’hui d’ailleurs, si je veux aller prendre un café ou déjeuner avec des amis, je dois me cacher ou me
Tristane Banon
« À BOULOGNE, JE ME SENS CHEZ MOI »
Texte & photo Nathalie Six
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résoudre à être regardée comme une bête curieuse. A Boulogne, personne ne m’a jamais interpellée ; les commerçants, les restaurateurs ont été formidables. Ils ne m’ont jamais posé une question.
Qu’est-ce qu’il y a de Bonbon en toi ?J’ai un vrai côté gamine. Je raffole de la réglisse et des glaces du Paradis du Fruit, surtout si la gentille «Julie-les-yeux-qui-pétillent» est là ! J’adore la boutique NOX où j’ai craqué pour un nounours blanc en cuir.
Ses adresses fétiches Fromagerie Escudier - 44, rue Escudier
NOX - Indoor 91, rue Gallieni et Outdoor - 56, bis route de la Reine
Le Mokafé - 37, route de la reineA Tavola - restaurant (photo), 23, rue d’Aguesseau
et traiteur - 43 bis, rue EscudierSiroccoboutik - Déco, linge de maison et vaisselle,
120, rue de Paris
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les bons shops Texte Nathalie Six
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à sa carte de cocktails qui fait une large place aux mojitos et autres breuvages originaux ? A moins que les viandes, généreuse entrecôte « Black Angus » de 300 grammes, escalope à la milanaise, tartare de bœuf Aubrac, ne soient la véritable raison du succès de la maison. Une cuisine traditionnelle donc, sans tentative de paraître zen ou à tout prix originale mais des valeurs sûres telles que le wok de légumes, le suprême de volaille, le club sandwich ou les salades. Quotidien-nement, le Café Chérie offre 4 plats du jour différents. Au rayon des vins, les villages côtoient un Savigny-les-Beaune 1er cru. En champagne, le patron nous recommande la réserve Lemoine Idelot. Quant à moi, je vous conseille l’assiette « apéro » (charcuterie, fro-mage, mini club et frites) à prendre en cas de grosse faim, avant de se faire une toile… ou pour prolonger un happy hour jusqu’au bout de la nuit.
1, rue des 4 cheminées – Tél. : 01 73 48 55 81 Ouvert de 9h à 1h30
Service continu de 12h à minuit 7j/7
Café ChérieUn pub irlandais reconvertit en bistrot tendance
A priori, les fratries ont la cote dans la restauration ! C’est le deuxième « couple » de frère et sœur que je rencontre ainsi à Boulogne. Après le bar à vin d’As-trid et Axel de Bourbon-Parme, je fais la connais-sance de Patricia et Jean-Christophe au Café Chérie, idéalement situé place Marcel Sembat. « Ce n’est pas seulement un carrefour entre quatre rues mais entre Paris et la banlieue ouest, à mi-chemin d’Issy-les-Moulineaux et Saint-Cloud », explique Jean-Christophe. Aveyronnais, sa sœur et lui sont arrivés à Paris vers l’âge de 20 ans, décidés à posséder un jour leur propre brasserie. En attendant, lui a d’abord travaillé pour d’autres enseignes comme les Costes, le Bonaparte à St Germain ou Le Malakoff place du Trocadéro. Puis survient l’opportunité de reprendre un pub irlandais. De cette première tranche de vie, ils retiennent la chaleureuse ambiance des soirs de matchs. « On n’a pas voulu non plus que le café Ché-rie soit constamment une troisième mi-temps ! Il faut respecter nos autres clients moins fondus de sport». Justement, les amateurs de lounge bar et d’atmos-phère jazzy seront servis : le Café Chérie a relevé la gageure de réunir midinettes BCBG, bobos, cadres dynamiques et ouvriers du bâtiment. Est-ce grâce
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les bons shops Communiqué Catherine Lussiez
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fois vendre des collections dessinées ou lancées par des musiciens (la ligne « Unkut » de Booba, la ligne « Swagg like us ») et proposer à ses clients des t-shirts et des sweats personnalisables en dix minutes (un nom, une phrase, un chiffre, etc.). Sa der-nière idée ? Des t-shirts à colorier pour laisser libre court à l’imagination et à la fantaisie des enfants. « Le concept, c’est celui de Friday wear. Quel est le parent qui ne serait pas ultra fier d’arborer un t-shirt dessiné par son fils ou sa fille ? ». Un excellent moyen en outre pour que personne ne porte jamais exactement le même !
66 bd, de la République Tél. : 01 46 94 09 04
www.facebook/nabilenmodeT-shirt personnalisé (valable seulement sur cer-
taines marques, voir conditions en magasin) : 15 euros au lieu de 25 si vous venez avec votre
magazine Bonbon
En Mode-BoulbiStreetwear et déstockage de grandes marques
Des jeans Ralph-Lauren et Diesel à 90 euros ? Vous ne rêvez pas ! Vous les trouverez à deux minutes de la place Marcel Sembat, au numéro 66 du boulevard de la République.
En vitrine, du sportswear et du streetwear, sweat, t-shirt, survêtement, pulls à capuches, baskets, blousons… un univers que vos adolescents (ou vous-mêmes !) vont adorer. Derrière la marque « En Mode-Boulbi », se trouve Nabil, ancien propriétaire du salon de chicha « Le Sablier » (avenue Edouard Vaillant), qui a passé la main pour ouvrir cette enseigne il y a quelques mois. La vente de vêtements au détail n’est qu’une partie de sa vie professionnelle bien occu-pée : avec son label Addictive Music, il a produit de nombreux rappeurs, notamment Booba, Salif, Joey Starr, Diam’s, Sinik, Les Sages poètes de la rue, Les Rieurs, La Mo’ Vez Lang. « Nous sommes nombreux à venir du 92, à avoir grandi dans la Cité du Vieux Pont de Sèvres, comme Booba et les Sages poètes de la rue », raconte Nabil. Même si elle n’était pas boulon-naise, Diam’s a aussi démarré avec un label boulon-nais avant d’aller chez EMI ».Avec son magasin « En Mode-Boulbi », il veut à la
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le bon resto
Décidément, Billancourt ne cesse de se bonifier ! À deux pavés de la place Jules Guesde, une nouvelle adresse ayant vocation à devenir incontournable a vu le jour en septembre dernier : La machine à coudes. Ses qualités ? Une cuisine qui ressuscite des mets d’antan, une sélection exigeante de vins produits par des petits producteurs et une ambiance « comme à la maison ». A découvrir d’urgence.
Du cachet, du style : y’a de la joie ! Des dizaines de bouteilles grimpent le long des murs, dont les briques couleur terre ont été mises à nu. Derrière le bar, une tapisserie bleu ciel arbore de belles fleurs roses : ça c’est pour la touche de bonne humeur et prolonger l’allégresse communicative de Marlène, la maîtresse des lieux. Enfin votre œil repère des pieds en fonte de machines à coudre Singer en guise de pied de tables, chinés dans des brocantes nor-mandes. « Le nom de notre bar à vin, situé non loin des anciens ateliers Renault, est autant un clin d’œil
à la cité ouvrière qu’au geste inénarrable et séculaire du vigneron qui lève le coude pour boire et couper sa vigne », raconte la jeune et ravissante tenancière. Thomas, le chef, est aussi sa moitié dans la vie. Ces deux-là filent un parfait amour depuis douze ans… et n’en ont pas encore trente!La machine à coudes n’est pas un bar à vin comme les autres. C’est aussi un bistrot et une épicerie fine, qui mettent en avant des produits de qualité, récoltés au cours de leur tour de France des petits producteurs. Ils ont ainsi rencontré des vignerons et des maraî-chers travaillant avec les mêmes exigences que les leurs : « Nous n’aimons pas trop le terme « bio » car c’est parfois juste du marketing », explique Marlène. « Nos vins sont pour la plupart en biodynamie, c’est-à-dire que les vignerons ne s’arrêtent pas à la qua-lité de la terre, mais que dans le chai, ils ne rajoutent rien, aucune levure chimique». Cette vie-là, faite de joies simples, de dur labeur et d’honnêteté vis-à-vis de la nature, fait complètement rêver Marlène.
Communiqué Nathalie SixPhoto Kate Van de Maele
La machine à coudes
LE BAR À VIN QU’IL VOUS FAUT !
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Ses yeux pétillent lorsqu’elle évoque Jean-Philippe Padié ce vigneron du Roussillon qui a attendu quatre ans avant de vendre sa première récolte « parce qu’il trouvait que son vin n’était pas encore arrivé à maturité ». A table, ne cherchez pas la carte il n’y en a pas, seulement un tableau noir accroché au mur. Le menu est élaboré au gré des saisons. Le couple propose des accords mets et vins et le samedi soir. Le soir où je suis passée, Tom nous a servi un velouté de cresson avec œufs de truite, un lieu jaune poché au bouillon, un cochon de lait et un pot au chocolat
avec une glace au sésame grillé. Vous avez faim ? N’oubliez pas de boire (modérément) : Mâconnais, vins d’Alsace, du Sud-Ouest, de la Vallée de la Loire de Champagne… Un conseil : laissez-vous guider !
35, rue Nationale – Tél. : 01.47.79.05.06 Ouvert du mardi au vendredi le midi et le soir
Samedi uniquement le soirwww.lamachineacoudes.com
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la bonne boulonnaise Texte Nathalie Jésus
Amoureuse 1 — JE VEUX UN SAC DE STAR !
Pouvoir s’offrir le it-bag vu dans le dernier ELLE ou dénicher un mo-dèle vintage ? Tout est possible avec Mate Mon Sac qui met à porter de porte-monnaie toutes vos envies. Louer un sac ? On loue bien sa voiture, son appartement… Lancé en octobre 2009, ce site est une caverne d’Ali Baba où se bousculent les modèles des grandes maisons et derniers cris des jeunes créateurs. Que vous vouliez acheter, louer ou même vendre la pochette offerte par belle-maman, c’est ici que ça se passe !www.matemonsac.com /www.matemonsac.fr (le blog)/ 09 50 48 58 02
2 — DES IDÉES POUR MAMAN
Voici un magasin en ligne très bien conçu : original, pratique avec un bon rapport qualité-prix. A côté des bracelets, pochettes et sacs de voyage personnalisés, pensez aussi aux cadeaux de naissance avec la « Birth Box ». Faites votre marché : en sus de la couverture polaire, ajoutez un lange, un doudou, un coussin boîte à musique, une trousse de toilette, etc. A partir de 36!, livraison sous 8 jours. Pas de frais de port pour les Boulonnais qui viennent retirer leur commande au siège. www.desideespourmaman.com
3 — DOUCEURS CHOCOLATÉES
Pour dire « Je t’aime » à l’être cher, Stéphane vous a concocté de jolies boîtes en tissu en forme de cœur et des mugs délicats pourvus d’une sélection de chocolats fins : de 10 à 30 euros. Pour ceux moins portés sur le cacao, une cinquantaine de thés en vrac les emmènera dans un dédale d’arômes poétiques.Paradis gourmand - 103 bld Jean Jaurès – Tél. : 01 41 03 72 01
4 —LISEZ-LUI UN INÉDIT DE LAWRENCE DURRELL
Petite musique pour amoureux (paru en 1935) est le premier roman, jamais publié en France, de Lawrence Durrell, fortement inspiré de sa propre enfance. Walsh Clifton, issu d’un couple anglo-indien, est élevé en Inde par son père. À l’adolescence, il est envoyé en Angleterre. Les débuts et les réflexions d’un écrivain de génie (Le Quatuor d’Alexandrie)sur l’exil et le colonialisme Buchet-Chastel, 400 p., 25 euros (en librairie le 16 février).
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131, bd Jean-Jaures 92100 Boulogne-BillancourtTel. : 01 46 03 84 05
Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© Nathalie six
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le bon en arrière
A l’époque où la ville n’était pas encore Boulogne-Billancourt mais Boulogne-sur-Seyne, le fleuron de son industrie était composé par ses blanchisse-ries. Petit historique de cette activité qui participe à l’identité boulonnaise et a fourni du travail à nombre de ses habitants.
En 1924, le Boulonnais Emile Lebrun, alors Président de la Fédération de la Blanchisserie et Buanderie de France, rédigea un « Rapport technique » sur son corps de métier. Il nous apprend ainsi que l’art de blanchir le linge existait déjà chez les Egyptiens et les Chinois, 4000 ans avant l’ère chrétienne. On dési-gnait alors les blanchisseurs sous le nom de Fouleurs ou Foulonniers, parce que la laine des vêtements se foulait au pied dans des cuves de bois. L’ammoniaque d’antan ? De l’urine humaine ! Elle fut remplacée par la craie de Lybie, de Sarde et d’Ombrie puis par le nitrum et l’herbe de Borith (saponaire). En France, c’est au XVIIIe siècle que l’on substitue à la cendre de bois la soude et la potasse, extraites de plantes marines tel que le varech et le goémon, avant de découvrir les propriétés du chlore (plus connu sous le nom d’eau de javel). Boulogne-sur-Seyne doit l’ar-rivée de ses premières blanchisseries à l’installation de la Cour à Versailles. En 1660, le Roi Soleil décide la création d’une route pavée — actuelle avenue Jean-Baptiste-Clément —, qui permet au village de Bou-
logne-la-Petite de s’épanouir, en devenant une halte pour les courtisans des deux résidences royales qui confient leur linge précieux aux blanchisseuses des couvents. Les châteaux de Saint-Cloud et Ver-sailles seront reliés vers 1685 par une nouvelle route, l’actuelle rue du Vieux Pont de Sèvres. Le nombre de blanchisseries à Boulogne s’explique aussi par l’abondance des eaux et de leur douceur, ainsi que par la présence de puits : l’un est encore visible à l’angle de la rue du Parchamp et de la cour du Puits. A l’époque, la plupart sont des entreprises familiales (Deschamps, Guibert, Lebrun, Robat, aujourd’hui siège de Young&Rubicam au 90 rue de Billancourt, ou encore celle de l’Alsacien Henri Wartner au 157 rue d’Aguesseau), proposant trois spécialités : le blanchiment qui consiste à « débarrasser les tissus neufs des matières étrangères que la fabrication leur a laissées », le blanchissage « nettoyage du linge en service, qui a été sali » et l’apprêt « qui s’occupe des chemises, faux-cols, manchettes, etc. ». De nos jours, toutes ont disparu, revendues ou détruites, laissant place à des immeubles résidentiels ou intégrées dans des groupes à taille industrielle. Pour certaines, une trace persiste : leurs cheminées , par exemple, celle de la galerie d’art La Blanchisserie ou celle qui se situe en face du commissariat avenue André Morizet, comme d’ultimes vestiges d’un âge d’or qui a donné son blason à la ville.
Les blanchisseurs
UNE TRADITION SÉCULAIRE
Texte Nathalie Jésus Photos DR
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Activités Fnac de Boulogne
Samedi 11 février de 10h30 à 13h30 : Atelier de scrapbooking pour la Saint-Valentin. 3 ateliers d’une heure chacun seront réalisés par Val’scrap. Inscriptions et renseignements à l’accueil du magasin ou [email protected] 29 Février de 11h à 18h : Trophée Fnac SoulCalibur. Inscriptions sur www.trophee-fnac.com
Spectacles Enfants
Le samedi 11 février : 20 000 lieux sous les mers au Carré Belle-Feuille à 11h00 et 17h00 : adaptation du célèbre chef-d’œuvre de Jules Verne. Un spectacle hors norme qui mélange la marionnette, le théâtre de rue, dans un rythme rapide où l’on va de surprise en surprise d’un bout à l’autre du globe.
2 pancakes
offerts pour toute boisson consommée Salon de thé & Hôtel** de charme
20, rue Georges Sorel - Tél. : 01 46 04 91 58www.villasorel.com
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Réunion Parents/Enfants
Le 7 février à 20h : conférence organisée par l’association «Itinéraire de parents » avec le réseau des parents d’élèves du réseau Saint Jean-Baptiste de Boulogne et animée par Sophie Benkemoun, médecin, formée à l’atelier Faber Mazlish aux Etats-Unis. Ecole St Joseph du Parchamp, 6 rue Parchamp.Pour vous inscrire : [email protected] /Plus d’infos sur www.itinerairedeparents.blogspot.com
Exposition Temporaire
Du 8 mars au 13 mai : « Un artiste - Un Univers» : le musée-maison selon Mathieu Cherkit » au Musée des Avelines. 60 rue Gounod - 92210 Saint-Cloud Tél. : 01 46 02 67 18 - www.saintcloud.fr/musee/
Plein tarif 10,50 !, moins de 15 ans 6,20 ! / Abonnement individuel 9,50 !, abonnement moins de 15 ans 5,20 !60 rue de la Belle Feuille - Tél. : 01 55 18 54 00
Concert/Spectacle
Le mardi 14 février à 20h30 : Cascadeur au Carré Belle-feuille. Musicien autant visuel que sonore, Cascadeur est un lutin espiègle du clavier, pétri de musique classique, nourri des courants les plus novateurs et dont les compositions invitent au voyage et parfois à la nostalgie. Plein tarif 27 !, réduit 22 !, moins de 26 ans 12,50 ! / Abonnement individuel 18,50 !, abonnement groupe 16 !, abonnement moins de 26 ans 10 ! - 60 rue de la Belle Feuille - Tél. : 01 55 18 54 00
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les bonnes adresses Régie [email protected]
06.88.26.87.06
1 — CAR-SERVICE
40, rue de la RochefoucauldTél. : 01 41 31 44 91
2 — CAFE CHERIE
1, rue des 4 cheminéesTél.: 01 73 48 55 81
3 — EN MODE-BILBOU
66 bd, de la RépubliqueTél. : 01 46 94 09 04
4 — VITAL
121, avenue Victor HugoTél : 01 41 22 02 34 - www.vitaletvous.com
5 — DES IDEES POUR MAMAN
www.desideespourmaman.com
6 — LES ETANGS DE COROT****
55, rue de Versailles 92410 Ville-d’Avraywww.etangs-corot.com - Tél. : 01 41 15 37 00
7 — DOD
63, quai George GorseTél. : 01 46 08 63 76
8 — LES CADRES DE LILI
33-35 bd, Jean-JaurèsTél. : 01 41 31 73 76
9 — PARADIS GOURMAND103, Boulevard Jean-Jaurès
Tél : 01 41 03 72 01
10 — VILLA SOREL20, rue Georges Sorel
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Un grand merci à toute l’équipe de L’ADRESSE pour sa disponibilité et son dynamisme commercial.La proximité d’une agence de quartier a largement facilité la vente : signature de mandats et d’avenants, communication de documents, visites, suivi et bilans d’avancement, pour aboutir à de très bons résultats.