bourse uemoa electrification rurale au togo la bid finance des
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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO
1LâĂ©conomisteLE JOURNAL DES DECIDEURS
N°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo
Des discussions pour la réouverture des frontiÚres terrestres
CMJN
Can 2015
Premier Quotidien Economique du Togo- REC N°0602/11/12/19/HAAC - N°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021 Prix: 250Fcfa
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La BRVM ouvre sa séance de cotation du jour en hausse par rapport à la séance précédente...
La BRVM ouvre sa séance du Jour
Bourse Uemoa
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Electrification rurale au Togo
Espace UEMOA
La BID finance des minicentrales solaires
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LâUE veut imposer un chargeur unique
Smartphones
La Commission euro-pĂ©enne veut standar-diser lâUSB-C pour Ă©viter, entre autres, le gaspillage. Apple rĂ©-torque que ...
Lâassociation YAC propose un amĂ©nagement du Carrefour bleu
Commune dâAgoenyivĂ© 1
Les rideaux sont tombés le samedi 18 septembre sur le Forum Green Leadership ...
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Rentrée diplomatique 2021-2022
La stratégie du Togo pour la paix au sahel exposée Le gouvernement togo-lais a effectué sa rentrée diplomatique 2021-2022, le mardi 28 ...
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Laurent TamÚgnon a échangé avec Hawa Cissé Wagué
CoopĂ©ration Patronat â Banque mondiale
Le PrĂ©sident du CNP-Togo (Conseil national du patronat), Laurent TamĂšgnon, a reçu en au-dience ce ... â (Page 04)
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Mouvement des biens et des personnes
Vers la rĂ©glementation du transport routier Au Togo, le Conseil des ministres du mercredi 29 septembre 2021 avait au menu, plusieurs sujets, notamment l' ... â (Page 10)
du Togo
Site web: www.leconomistedutogo.com
Le Jo
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l des
décid
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â Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser, prĂ©sident de la BID
Fraude fiscale
DĂ©cision en appel pour UBS en FranceLa justice française a re-quis une amende de 2,2 milliards d'euros pour la banque ... â (Page 08)
2LâĂ©conomiste LE JOURNAL DES DECIDEURS
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-Nation
Aux décideurs ...
La chute du rapport Doing Business de la Banque mondiale reflĂšte les limites de l'application de classements standardisĂ©s pour mesurer la performance Ă©conomique des pays. ConsĂ©quence, lâon pourrait retrouver Ă court moyen
terme, une meilleure indication du climat des affaires qui repose beaucoup plus sur divers ensembles de donnĂ©es et non sur quelques mesures quantifiables et ajustables.Pour rappel, en aoĂ»t dernier, la Banque mondiale a annoncĂ© la suspension de son rapport « Doing Business » en citant un « certain nombre d'irrĂ©gularitĂ©s » comme principale raison. Ceci, aprĂšs 17 annĂ©es dâexistence.DĂšs le dĂ©but, le rapport visait Ă offrir un cadre simple pour stimuler les perfor-mances Ă©conomiques et mener des rĂ©formes pour booster le climat des affaires. Ainsi, il a classĂ© 190 pays sur la base d'indicateurs tels que « les rĂ©glementations commerciales, les droits de propriĂ©tĂ©, l'exĂ©cution des contrats, les lois sur l'inves-tissement, la disponibilitĂ© du crĂ©dit et un certain nombre d'autres facteurs ». En 2018, Paul Romer, Ă©conomiste en chef de la Banque mondiale, a dĂ©missionnĂ© aprĂšs avoir remis en question les modifications apportĂ©es Ă l'ordre du Chili dans le rapport Doing Business. Mais il est peu probable que des causes politiques cachĂ©es soient les principales raisons de la suspension actuelle. Ce n'est pas vraiment un secret que la Banque mondiale privilĂ©gie le modĂšle de croissance Ă©conomique nĂ©olibĂ©ral et que l'ap-proche libertaire est plutĂŽt la mĂ©thodologie qui suscite des inquiĂ©tudes.Bien que la mĂ©thodologie ait Ă©tĂ© utilisĂ©e dans le monde entier, elle a eu tendance Ă rĂ©duire la complexitĂ© de l'activitĂ© Ă©conomique Ă quelques mesures quantifiables, ce qui a laissĂ© une place importante au jeu du systĂšme, en permettant Ă de nom-breux gouvernements d'introduire simplement des changements cosmĂ©tiques qui amĂ©lioreront leur place dans le classement sans rĂ©former correctement l'environ-nement des affaires.En aoĂ»t, les donnĂ©es de la Chine, de l'AzerbaĂŻdjan, des Ămirats arabes unis et de l'Arabie saoudite se sont avĂ©rĂ©es avoir Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment modifiĂ©es, selon le Wall Street Journal. L'information est apparue comme un coup dur pour le rapport et a poussĂ© les dirigeants de la Banque mondiale Ă le suspendre indĂ©finiment. Ainsi, la publication s'est avĂ©rĂ©e ĂȘtre la derniĂšre goutte de plusieurs autres prĂ©occupations concernant la crĂ©dibilitĂ© de l'approche standardisĂ©e.Un autre problĂšme est que la mĂ©thodologie utilisĂ©e pour crĂ©er une incitation Ă poursuivre des politiques Ă©conomiques qui ne sont pas toujours appropriĂ©es dans tous les cas. Mais alors que de nombreux pays en dĂ©veloppement s'efforçaient d'amĂ©liorer leur position, certains gouvernements ont subi des pressions pour faire adopter des rĂ©formes de la rĂ©glementation des affaires et des rĂšgles de propriĂ©tĂ© fonciĂšre qui ne sont pas correctement conçues.Le « projet de loi Omnibus » controversĂ© de l'IndonĂ©sie sur la crĂ©ation d'emplois contenait un certain nombre de rĂ©formes favorables au marchĂ© qui ont suivi la voie de la Banque mondiale et auraient probablement pu propulser la position du pays dans le rapport. NĂ©anmoins, le paquet a Ă©tĂ© fermement condamnĂ© par les syndi-cats et les groupes de la sociĂ©tĂ© civile, qui prĂ©tendent qu'il favorise les grandes entreprises au dĂ©triment des travailleurs et des droits humains.Il n'est pas clair si nous assisterons au retour du rapport ou s'appuiera-t-il sur des mĂ©thodologies diffĂ©rentes. Mais il est clair que la chute a projetĂ© les erreurs de s'appuyer sur une poignĂ©e de mĂ©triques quantifiables et ajustables afin d'Ă©valuer la complexitĂ© des diffĂ©rents modĂšles Ă©conomiques.La fin du rapport « Doing Business » laisse espĂ©rer que dans un avenir proche, nous pourrions assister Ă une approche plus holistique qui englobera un plus grand nombre de nuances et d'autres facteurs localisĂ©s. Cela est susceptible de donner aux dĂ©cideurs politiques plus d'autonomie pour introduire des mesures pour rĂ©pondre aux besoins des entreprises sur le terrain et non pour satisfaire des amĂ©liorations motivĂ©es par la politique qui ne se produisent pas rĂ©ellement.
Bonne nouvelle pour les politiques
KPATIDE Komlan
Rentrée diplomatique 2021-2022
La stratégie du Togo pour la paix au sahel exposée Le gouvernement togolais a effectué sa rentrée diplomatique 2021-2022, le mardi 28 Septembre 2021 à Lomé.
â Bernard AFAWOUBO
Axée autour du thÚme « lutte contre le terrorisme et diplo-
matie dans le sahel : lâini-tiative togolaise », la rentrĂ©e diplomatique 2021-2022 a Ă©tĂ© effective le mardi 28 Sep-tembre. Cette rentrĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e par une cĂ©rĂ©monie qui a connu la prĂ©sence des chefs de mission diploma-tique, les reprĂ©sentants des organisations internationales accrĂ©ditĂ©es au Togo et bien dâautres personnalitĂ©s. En ef-fet, les menaces sĂ©curitaires dans la rĂ©gion ouest-afri-caine et dans le sahel motive le choix de ce thĂšme. Aussi, ce thĂšme sâinscrit-il dans la droite ligne de la tradition du Togo Ă intervenir dans les pays amis en proie aux conflits et Ă la dĂ©stabilisation dâorigines diverses. Lâenga-gement du Chef de lâEtat Faure Essozimna Gnassing-bĂ© Ă travailler de concert avec ses pairs et les parte-naires multilatĂ©raux pour la sĂ©curitĂ© sous-rĂ©gionale mais aussi pour les populations to-golaises a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© au cours de cette rentrĂ©e diplomatique par Robert Doussey, ministre en charge des affaires Ă©tran-gĂšres du Togo. Robert Dus-sey a Ă©galement exposĂ© la stratĂ©gie du Togo Ă travers quatre axes fondamentaux portant respectivement sur la participation Ă la coopĂ©ration multilatĂ©rale au service de la stabilitĂ© rĂ©gionale et interrĂ©-gionale, lâexportation de la vision togolaise de la paix, le soutien aux processus de nor-malisation politique, de tran-sition dĂ©mocratique et efforts de rĂ©conciliation nationale par lâentremise de la mĂ©dia-tion et lâappui Ă une gou-vernance responsable pour plus dâinclusion sociale et politique dans les Ătats de la rĂ©gion. « Pour vaincre le ter-rorisme, nous devons enfin
gagner le combat du dĂ©ve-loppement humain et social. En offrant davantage dâinclu-sion Ă©conomique aux popu-lations, les Ătats leur donne-ront des raisons de prendre part aux processus politiques rĂ©guliers et de participer, en tant que citoyens, aux projets de construction nationaux », a indiquĂ© Professeur Robert Dussey conformĂ©ment Ă la vision du Chef de lâEtat. « Face Ă la montĂ©e du terro-risme en Afrique de lâOuest, le Togo a fait le choix lucide de travailler au maintien de la paix et de la sĂ©curitĂ© au plan national, tout en Ă©tant dans lâaction au niveau rĂ©gional et particuliĂšrement dans le Sahel. Sauver le Sahel, câest sauver la rĂ©gion du golfe de GuinĂ©e et de lâAfrique de lâOuest » a-t-il prĂ©cisĂ©. Selon le ministre en charge des affaires Ă©trangĂšres, lâim-plication du Togo est donc un engagement au service
de la paix dans un esprit de patriotisme et de solidaritĂ©. « Nous avons un destin com-mun auquel nous devons nous souscrire. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique joue un rĂŽle de facilitateur. Il sâagit pour la diplomatie togolaise dâencourager et de soutenir les efforts de dialogue, conci-liation et de pacification sur le continent » a-t-il martelĂ©. AprĂšs avoir rappelĂ© les va-leurs cardinales de la diplo-matie togolaise que sont, la solidaritĂ©, la paix, le patrio-tisme rĂ©gional et lâaction, le chef de la diplomatie togo-laise a, au nom du PrĂ©sident de la RĂ©publique, invitĂ© les partenaires bilatĂ©raux et mul-tilatĂ©raux Ă rompre avec la logique de la ââdĂ©pendance irresponsabilisanteââ et Ă Ćuvrer rĂ©solument au ren-forcement de la rĂ©silience et des mĂ©canismes africains de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© collec-tive.
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du Togo
Electrification rurale au Togo
La BID finance des minicentrales solaires La Banque islamique de dĂ©veloppement (BID) va financer Ă hauteur de 73,55 millions de dollars, de nouveaux projets au Togo, en Irak et au Bangladesh. Sâagissant du Togo, la BID financera Ă hauteur de 20,15 millions l'Ă©lectrification rurale par des minicentrales solaires.
â Eyram AKAKPO
Le Conseil d'adminis-tration de la Banque islamique de déve-
loppement a tenu le 26 sep-tembre 2021, sa 342e réunion périodique sous la présidence de Dr. Muhammad Al-Jas-ser, Président de la BID et Président du Conseil. Le Conseil a examiné un rapport succinct sur les dispositions administratives et organisa-tionnelles prises pour la 46e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la BID, tenue à Tachkent, en Répu-blique d'Ouzbékistan. Par ail-leurs, il a apprécié les grands efforts déployés par la BID et le gouvernement d'Ouzbékis-tan. Le Conseil a également discuté des grandes lignes du programme de travail intégré de la BID 2022-2024, du rap-port consolidé sur la viabilité financiÚre au deuxiÚme tri-
mestre 2021, du rapport sur les risques de la BID pour le deuxiĂšme trimestre 2021, en plus d'un rapport sur les acti-vitĂ©s du capital des actions de la BID. Il a par la mĂȘme occasion, approuvĂ© un nou-veau financement d'un mon-tant de 73,55 millions de dol-lars EU pour des projets de dĂ©veloppement au Togo, en Irak et au Bangladesh.
Au Togo
Approbation de 20,15 mil-lions de dollars EU pour le projet d'électrification rurale par des mini-centrales so-laires au Togo. En outre, le Fonds Lives and Livelihoods a fourni 10,85 millions de dollars pour améliorer le niveau de développement humain au Togo par un ap-provisionnement durable en électricité à la population rurale qui vit dans des zones denses et peu peuplées, loin
du réseau existant. Il béné-ficie à 372 écoles, 22 092 familles et 102 centres de santé. Le Fonds Lives and Livelihoods, doté d'un bud-get montant de 2.5 milliards de dollars, a pour ambi-tion de sortir de la pauvreté les plus démunis des pays
membres de la BID. Lâinitia-tive est soutenue par le Fonds dâAbu Dhabi pour le DĂ©ve-loppement (ADFD), La Fon-dation Bill et Melinda Gates (BMGF), le Fonds de Solida-ritĂ© Islamique pour le DĂ©ve-loppement (FSID), le Centre Roi Salman pour lâAide
â Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser, prĂ©sident de la Banque islamique de DĂ©veloppement (BID)
Humanitaire et le Secours (KSRelief), Le Fonds du Qa-tar pour le Développement (QFFD) et le UK Foreign, Commonwealth & Develop-ment Office (FCDO). La République d'IrakApprobation de 17 millions de dollars américains pour
le projet de reconstruction de lâInstitut Technique du Hawija, afin de soutenir les efforts du gouvernement irakien pour reconstruire les zones les plus touchĂ©es aprĂšs le conflit.
RĂ©publique popu-laire du Bangladesh
Approbation de 36,4 mil-lions de dollars américains pour le projet d'assainisse-ment et d'hygiÚne inclusifs et intégrés dans 10 villes prioritaires du Bangladesh. Le Fonds Lives and Liveli-hood a également fourni un montant de 19,6 millions de dollars américains pour le projet qui vise à assurer une bonne vie et des moyens de subsistance à 1,4 million de Bangladais par la mise en place des installations et des services d'assainissement et d'hygiÚne adéquats et acces-sibles pour tous, en mettant l'accent sur les femmes ur-baines pauvres et les enfants.
Afrique de lâOuest
Les start-up ont levĂ© 1,34 milliard $ Ă fin septembre 2021 Les start-up dâAfrique de lâOuest battent le record de levĂ©e de fonds sur le continent. Sur les trois premiers mois de lâannĂ©e, elles ont obtenu 231,7 millions $. LâarrivĂ©e des licornes Opay et Wave a davantage renforcĂ© les fin-tech de la sous-rĂ©gion.
Sur les neuf premiers mois de lâannĂ©e 2021, les entreprises tech-
nologiques dâAfrique de lâOuest ont levĂ© 1,34 mil-liard $ sous forme dâinves-tissement, indique dans un rĂ©cent rapport, la plateforme dâanalyse du marchĂ© du capi-tal-risque africain Baobab In-sights. Ces fonds ont Ă©tĂ© mo-bilisĂ©s via 105 opĂ©rations de financement. Sans surprise, les entreprises Ă©voluant dans le secteur des services finan-ciers ont davantage attirĂ© les investisseurs dans cette sous-rĂ©gion. Ces derniers ont rĂ©a-lisĂ© prĂšs de 35 opĂ©rations de levĂ©e de fonds uniquement dans les fintech ouest-afri-caines. Le Nigeria a concen-trĂ© la majoritĂ© des investisse-ments accordĂ©s Ă des fintech
ouest-africaines. Au 21 sep-tembre 2021, fait savoir Bao-bab Insights, prĂšs de 729,1 millions $ dâinvestissements ont Ă©tĂ© dirigĂ©s vers des entre-prises nigĂ©rianes de services financiers. 68 % du total des opĂ©rations de levĂ©e de fonds rĂ©alisĂ©es dans des fintech de la sous-rĂ©gion ont Ă©galement Ă©tĂ© effectuĂ©es au Nigeria. Il faut dire que depuis 2018, les
fintech continuent dâattirer le plus de financements par rap-port aux autres secteurs dâac-tivitĂ©. Notons quâen 2021, deux fintech ouest-africaines ont fait leur entrĂ©e dans le cercle trĂšs restreint des li-cornes africaines. Il sâagit de la sociĂ©tĂ© nigĂ©riane de paie-ment Opay qui Ă la suite dâun tour de table de 400 millions $ a atteint une valorisation
de 2 milliards $, et de la so-ciĂ©tĂ© de paiement sĂ©nĂ©galaise Wave qui a atteint une valo-risation de 1,7 milliard $, Ă la suite dâune levĂ©e de sĂ©rie A dâun montant de 200 mil-lions $. Celle-ci est devenue la premiĂšre licorne dâAfrique francophone. Les entreprises de transport et logistique occupent le deuxiĂšme rang en termes de transactions rĂ©alisĂ©es. Globalement, les start-up ouest-africaines continuent de sâaffirmer sur le continent. Sur les trois pre-miers mois de lâannĂ©e, elles ont dĂ©gagĂ© 231,7 millions $, un montant en nette progres-sion par rapport aux 62,2 mil-lions $ rĂ©alisĂ©s au quatriĂšme trimestre 2020.
Avec Agence Ecofin
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du Togo â Eco-NationAfrique
La CEA et la CCI lancent un centre dâentrepreneuriat La Commission Ă©conomique pour lâAfrique (CEA) et la Chambre de commerce inter-nationale ont lancĂ© conjointement, le 16 septembre 2021, des Centres dâentrepreneu-riat en Afrique, sous le thĂšme « CrĂ©er des moyens de subsistance pour lâinclusion ».
â Bernard AFAWOUBO
Avec des emplace-ments stratĂ©giques Ă travers lâAfrique, les
Centres dâentrepreneuriat de la CEA - CCI travailleront avec diverses parties prenantes, no-tamment des entreprises, des chambres de commerce, des institutions universitaires, des agences intergouvernemen-tales et gouvernementales, pour connecter les entrepre-neurs locaux aux marchĂ©s mondiaux et amĂ©liorer les conditions rĂ©glementaires per-mettant aux PME de prospĂ©rer. Les Centres dâentrepreneuriat dĂ©velopperont les compĂ©-tences des jeunes qui font face Ă des perspectives dâemploi incertaines pour encadrer des start-ups et des entrepreneurs locaux. Les centres auront pour objectif de former la prochaine gĂ©nĂ©ration de chefs dâentreprise africains. Sâexpri-mant lors du lancement virtuel le 16 septembre 2021, Oli-ver Chinganya, Directeur du Centre africain pour la statis-tique, Ă la CEA, dĂ©clare : « Le lancement des Centres dâen-trepreneuriat arrive Ă point nommĂ© alors que lâAfrique tente de se sortir des effets de la Covid-19 et de reconstruire en mieux. Nous pensons que ces Centres, basĂ©s dans diffĂ©-rentes rĂ©gions du continent, et avec des solutions sur mesure, peuvent mobiliser la prochaine gĂ©nĂ©ration dâentrepreneurs en Afrique. M. Chinganya dĂ©clare que les Centres fourniront aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) les outils et les voies pour dĂ©velopper leurs activitĂ©s et jouer un rĂŽle efficace dans la chaĂźne dâap-provisionnement des biens et services. Ils fourniront Ă©ga-lement des voies pour accĂ©-
lĂ©rer lâautonomisation des femmes et des jeunes, une action nĂ©cessaire visant Ă accĂ©lĂ©rer la croissance et la reprise de lâAfrique aprĂšs la pandĂ©mie. Les donnĂ©es de la CEA montrent que les MPME, souvent dĂ©tenues par des femmes et des jeunes, reprĂ©sentent environ 98 pour cent de toutes les entreprises et 60 pour cent des emplois du secteur privĂ© dans les pays africains. Ils sont un Ă©lĂ©ment fondamental du tissu Ă©conomique des Ă©conomies africaines. Les PME les plus rĂ©centes et les plus petites contribuent Ă 22 pour cent de la crĂ©ation nette dâem-plois sur le continent. Selon M. Chinganya, lâAfrique connaĂźt le taux le plus Ă©levĂ© de crĂ©ation de nouvelles entreprises, et que les jeunes sur le continent sont 1,6 fois plus susceptibles dâĂȘtre des entrepreneurs, relevant les dĂ©fis du sous-emploi et du chĂŽmage des jeunes. « Ils jouent un rĂŽle essentiel dans les chaĂźnes dâapprovision-nement, le commerce trans-frontalier et donc la sĂ©curitĂ© alimentaire sur le continent ». Il note que les Centres dâentrepreneuriat inspire-ront les futurs entrepreneurs grĂące au dĂ©veloppement des compĂ©tences, Ă la numĂ©risa-tion et au mentorat essentiels pour que les femmes et les jeunes surmontent les obs-tacles traditionnels Ă lâaccĂšs aux rĂ©seaux. John Denton AO, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CCI, dĂ©clare que les Centres dâentrepreneuriat sont une plate-forme importante pour mettre Ă lâĂ©chelle mondiale les initiatives entrepreneu-riales locales et rĂ©gionales ayant connu le plus de succĂšs menĂ©es par les chambres de
commerce et des partenaires innovants. « Les PME jouent un rĂŽle majeur dans lâĂ©cono-mie et contribuent Ă lâemploi et Ă 40 % du revenu national. Mais ce sont les plus contes-tĂ©s en Afrique. Leur contri-bution pourrait ĂȘtre plus Ă©le-vĂ©e si les PME informelles Ă©taient incluses et Ă©taient soutenues pour prospĂ©rer sur le marchĂ© », dĂ©clare M. Denton. Il cite le manque de formation appropriĂ©e sur la numĂ©risation, les rĂ©glemen-tations commerciales exces-sives dans la plupart des pays et la mĂ©diocritĂ© des infras-tructures parmi les dĂ©fis aux-quels font face les MPME et les entrepreneurs en Afrique. « Ce sont des questions qui doivent ĂȘtre rĂ©solues pour que les entrepreneurs afri-cains soient en concurrence avec les autres sur le mar-chĂ© mondial », dit-il, ajou-tant que « la CCI sâengage Ă jouer un rĂŽle de premier plan Ă travers ces Centres dâentre-preneuriat afin dâaider les PME et les entrepreneurs de la rĂ©gion en les sensibilisant aux opportunitĂ©s potentielles ». M. Denton dĂ©clare que la CCI Ă©tend sa prĂ©sence en Afrique afin de prĂ©parer et mobiliser la prochaine gĂ©nĂ©-ration dâentrepreneurs, du dĂ©veloppement des compĂ©-tences des jeunes confrontĂ©s Ă des perspectives dâemploi incertaines, afin de lâaider Ă catalyser lâentrepreneuriat local et les emplois du futur. Lâobjectif principal est de permettre aux citoyens de se construire des moyens de subsistance significatifs et de sâassurer quâils le font dans une Ă©conomie de marchĂ© qui fonctionne.
CoopĂ©ration Patronat â Banque mondiale
Laurent TamÚgnon a échangé avec Hawa Cissé Wagué Le Président du CNP-Togo (Conseil national du patronat), Laurent TamÚgnon, a reçu en audience ce vendredi 24 septembre, la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué. La coopération entre les deux institutions était au menu des échanges.
â JoĂ«l YANCLO
La représentante rési-dente de la Banque mondiale au Togo
reçue en audience par le prĂ©-sident du CNP-Togo. Instal-lĂ©e dans la capitale togolaise depuis juillet 2018, il Ă©tait de bon ton pour cette derniĂšre de rencontrer les acteurs clĂ©s de la sociĂ©tĂ© togolaise, notam-ment le Secteur PrivĂ©. Elle a profitĂ© de cette visite de courtoisie pour rĂ©examiner les relations entre la Banque Mondiale et le Patronat du Togo et rĂ©itĂ©rer la volontĂ© de son institution Ă Ćuvrer non seulement avec les Gou-vernants mais aussi avec les acteurs du Secteur PrivĂ©, qui sont le vĂ©ritable moteur de croissance dans tout pays. Le PrĂ©sident du Patronat du Togo, Laurent Coami Sedo-lo TamĂšgnon, ravi de cette marque dâestime de Madame Hawa CissĂ© WaguĂ©, sâest dit honorĂ© par cette dĂ©marche. Il a rĂ©affirmĂ© la volontĂ© et la disponibilitĂ© du Patronat du Togo Ă poursuivre la collabo-ration avec la banque mon-diale. Il lui a souhaitĂ© plein succĂšs dans sa mission Ă la tĂȘte de la Banque Mondiale au Togo.
Le systĂšme des Nations unies et le
patronat pour lâaccĂ©-lĂ©ration des odd
Dans le cadre de lâĂ©labora-tion de sa stratĂ©gie de par-tenariat multi-acteurs pour lâaccĂ©lĂ©ration des Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) au Togo, le systĂšme des Nations Unies (SNU) initie une sĂ©rie de consul-tations avec les principaux acteurs de dĂ©veloppement. Ce 22 septembre a Ă©tĂ© lâoc-casion pour la dĂ©lĂ©gation des nations unies de rencontrer le Conseil National du Patro-nat du Togo. Cette session a permis dâapprofondir les rĂ©flexions entamĂ©es avec le SNU sur les niches de parte-nariat et les moyens dâoptimi-ser les espaces de dialogues, plaidoyer et financement du dĂ©veloppement avec le Sec-teur PrivĂ© au Togo. Kinvi
Adodo Amoussou, ChargĂ© de Partenariat et Finance-ment du DĂ©veloppement au Bureau du Coordonnateur RĂ©sident, Ă©tait Ă la tĂȘte de cette dĂ©lĂ©gation. Il a saluĂ© ce dĂ©but de rapprochement avec les acteurs du secteur privĂ© qui contribuent dĂ©jĂ Ă la rĂ©alisation des ODD. Il sâagira aussi de capitaliser les actions du privĂ© et de les intĂ©grer dans un cadre mesurable. Le PrĂ©sident du Patronat, Laurent Coami Sedolo TAMEGNON nâa pas cachĂ© sa satisfaction du renouvellement des rela-tions avec les nations unies. Il a rĂ©affirmĂ© la volontĂ© du patronat et de ses services techniques Ă Ćuvrer en-semble pour dĂ©finir le cadre du partenariat adĂ©quat qui unira dans un proche avenir les deux entitĂ©s.
â Le prĂ©sident du patronat togolais et la reprĂ©sen-tante rĂ©sidente de la Banque mondiale au Togo
â Laurent TamĂšgnon (au milieu) et la dĂ©lĂ©gation du SystĂšme des Nations-Unies
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO
5LâĂ©conomisteLE JOURNAL DES DECIDEURS
N°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-OpportunitĂ©s
Félicitations aux nouveaux lauréats du programme Graduate de Ecobank Togo
Suite Ă un processus de sĂ©lection rigoureux, Ecobank est fi Ăšre dâannoncer la sĂ©lection de 20 laurĂ©ats togolais pour son prestigieux programme panafricain de formation de jeunes diplĂŽmĂ©s.
En tant quâemployeur dynamique, et qui croit fortement en la jeunesse togolaise et panafricaine, nous accueillons cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de talents avec grand espoir.
Nous sommes impatients de nos futures réalisations ensemble pour la prospérité de notre continent.
1498Candidats
152Pré-sélectionnés
86Evalués
20Choisis
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6LâĂ©conomiste LE JOURNAL DES DECIDEURS
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-RĂ©gionEspace UEMOA
Des discussions pour la rĂ©ouverture des frontiĂšres terrestres RĂ©unis par visioconfĂ©rence ce 28 septembre 2021, les Ministres en charge de la santĂ©, des transports terrestres et de la sĂ©curitĂ© ont proposĂ© un chronogramme Ă la dĂ©cision de la ConfĂ©rence des Chefs dâEtat et de Gouvernement.
Cette rencontre fait suite Ă une instruc-tion de SEM Roch
Marc Christian KABORE, PrĂ©sident du Faso, PrĂ©sident en exercice de la ConfĂ©rence des Chefs dâEtat et de Gou-vernement de lâUEMOA qui a demandĂ© au PrĂ©sident de la Commission de lâUE-MOA de lui faire des pro-positions, en relation avec les Etats membres, en vue de la rĂ©ouverture des fron-tiĂšres terrestres de lâUnion. Les travaux ont Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©s par le Ministre de la santĂ©, de lâhygiĂšne publique et de l'accĂšs universel aux soins de la RĂ©publique togolaise. Dans son discours dâouver-ture, le Professeur Mous-tafa MIJIYAWA a rappelĂ© que si des raisons sanitaires avaient obligĂ© les Etats Ă fer-mer les frontiĂšres, « il paraĂźt raisonnable dâenvisager la rĂ©ouverture de ces frontiĂšres sous certaines conditions Ă examiner, afin de trouver un Ă©quilibre entre les impĂ©ratifs sanitaires et les impĂ©ratifs socio-Ă©conomiques ». Le PrĂ©sident de la Commission de lâUEMOA, en compagnie des Commissaires en charge du DĂ©partement du DĂ©ve-loppement Humain, Mama-dĂč Serifo JAQUITE, Jonas GBIAN du DĂ©partement de lâAmĂ©nagement du Terri-toire Communautaire et des Transports, et Filiga Michel SAWADOGO du DĂ©parte-ment du MarchĂ© RĂ©gional et de la CoopĂ©ration, a pris part aux travaux Ă partir de la salle du Conseil des Ministres du siĂšge Ă Ouagadougou. Plai-dant pour la rĂ©ouverture des frontiĂšres terrestres, Abdou-laye DIOP a rappelĂ© que « bien que les urgences dâordre sanitaire fassent partie des motifs prĂ©vus par le TraitĂ©
pour restreindre la libertĂ© de circulation, il appartient aux dĂ©cideurs que nous sommes de veiller Ă limiter cette res-triction dans le temps ».« Plus dâun an aprĂšs la rĂ©ou-verture des frontiĂšres aĂ©-riennes, la plupart des fron-tiĂšres terrestres de lâUnion restent encore fermĂ©es. Cette situation prive la trĂšs grande majoritĂ© de nos concitoyens de lâusage dâun des droits fondamentaux consacrĂ©s par le TraitĂ© constitutif de notre Union : celui de cir-culer librement entre nos Etats membres. » dira-t-il. Plusieurs recommandations portant sur les mesures sani-taires, sĂ©curitaires et de sen-
sibilisation ont Ă©tĂ© formulĂ©es et un chronogramme propo-sĂ©. La dĂ©cision de la rĂ©ouver-ture des frontiĂšres terrestres sera prise par la ConfĂ©rence des Chefs dâEtat et de Gou-vernement de lâUEMOA. Pour rappel, la plupart des Etats membres ont fermĂ© leurs frontiĂšres terrestres il y a plus dâun an aprĂšs lâappa-rition des premiers cas de maladie Ă coronavirus (Co-vid-19) dans la sous-rĂ©gion et de nombreuses frontiĂšres terrestres restent encore fer-mĂ©es Ă ce jour, entravant la libre circulation des per-sonnes et des biens.
Avec uemoa.int
CĂŽte dâIvoire
NestlĂ© affiche de bons rĂ©sultats au 1er semestre 2021AprĂšs une annĂ©e 2020 marquĂ©e par une trĂšs bonne croissance, NestlĂ© CĂŽte dâIvoire maintient la tendance en 2021. Les ventes au premier semestre de cette annĂ©e affichent une progression de 12.98% par rapport au 1er semestre de lâannĂ©e 2020.
Le résultat net fait ap-paraitre un montant excédentaire de 11,16
milliards de FCFA contre 10,77 milliards de FCFA au 30 juin 2020. Il est marquĂ© par une nette amĂ©lioration du rĂ©sultat dâexploitation sans lâimpact positif observĂ© lâan-nĂ©e derniĂšre avec la cession du siĂšge de Cocody. GrĂące Ă une innovation rapide, Ă un solide soutien aux marques et Ă une gestion rigoureuse du portefeuille clients, nos prĂ©-visions de chiffre dâaffaires pour le dernier semestre sont en augmentation par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e derniĂšre. MalgrĂ© lâaugmen-tation des prix de matiĂšres
premiĂšres, emballages et transport, les rĂ©sultats finan-ciers attendus au 31/12/2021 devraient sâinscrire dans le sillage des performances en-registrĂ©es au cours de lâexer-cice prĂ©cĂ©dent et en ligne avec notre stratĂ©gie. Par ail-
leurs, NestlĂ© CI renforce ses engagements pour continuer Ă impacter positivement la vie de ses consommateurs et agir pour le bien-ĂȘtre des communautĂ©s et lâintĂ©rĂȘt de la planĂšte.
Avec financialafrik.com
EvĂšnement
PremiĂšre Ă©dition du « Forum du Luxe en Afrique francophone » Afin de participer au dĂ©veloppement de la crĂ©ativitĂ© et du luxe en Afrique, lâagence Digital society spĂ©cialisĂ©e dans lâinfluence digitale et lâĂ©vĂšnementiel haut de gamme Ă Paris et Ă Abidjan, organise le premier forum dĂ©diĂ© au Luxe en Afrique francophone du 28 au 30 Octobre 2021, au Noom hĂŽtel Abidjan, nouveau joyau 5 Ă©toiles du groupe Mangalis.
Sur le thĂšme « Lâexcel-lence Africaine », cet Ă©vĂšnement inĂ©dit se
veut ĂȘtre le lieu de rassem-blement des acteurs princi-paux du secteur du Luxe pour lâAfrique. FavorisĂ© par une croissance annuelle moyenne de 10% selon le cabinet World Wealth, le marchĂ© du Luxe dispose dâun considĂ©-rable potentiel en Afrique. De la haute couture Ă la gastronomie en passant par lâart et les produits cosmĂ©-tiques, nous assistons Ă une expansion de cette industrie sur le continent africain. Les marques de luxe internatio-nales sây installent progres-sivement. En parallĂšle câest lâessor pour les marques haut de gamme africaine. Pour Hapsatou Doro, CEO de lâAgence Digital Society et PrĂ©sidente du forum « lâenjeu est de placer au cĆur de la rĂ©-flexion : les initiatives, crĂ©a-tions, et prestations de Luxe dont les fondateurs sont afri-cains, afin de crĂ©er une vĂ©ri-table synergie autour dâun art de vivre Ă lâAfricaine » Une quarantaine dâintervenants originaires des quatre coins de lâAfrique, de France, de Suisse et de Belgique rĂ©pon-dront Ă une dizaine de pro-blĂ©matiques concernant lâart, la gastronomie, la mode, ou lâhĂŽtellerie haut de gamme. Le Panel « MĂ©tiers dâart : comment transformer le patrimoine et les traditions de savoir-faire en Afrique pour crĂ©er les marques de luxe de demain ? » permettra un focus sur la valorisation des produits traditionnels dans un contexte mondia-lisĂ©. Inclusif, le Forum rĂ©u-
nira pour la premiĂšre fois les experts et ambassadeurs de grandes marques interna-tionales et les crĂ©ateurs de marques Africaines. Parmi eux : Morin OluwolĂ©, Direc-trice du pĂŽle luxe Facebook, Thibaut Jaubert Responsable MarchĂ© Afrique Baron Phi-lippe de Rothschild, Winta Ghebre Responsable in-fluence Christian Louboutin, Bakary Yeo Market Manager MoĂ«t Hennessy, Rodrigue Vaudonou Fondateur de la Maison Goya, Ahoua TourĂ© Fondatrice de la Maison Mandjou. Riche de multiples confĂ©rences et tables rondes dâexperts, le Forum du Luxe sera assurĂ©ment glamour et ultra sophistiquĂ©. Au pro-gramme de ces trois jours qui sâannoncent exceptionnels : des soirĂ©es networking, des masterclass : entre autres celles du Chef Moulaye Fan-ny qui concoctera en live la pĂątisserie « Paris-Abidjan » ou encore lâintervention de la consultante Nelly Wandji « Comment construire une marque de luxe en Afrique en 9 Ă©tapes ? ». Des dĂ©jeu-ners et dĂźners dâexception Ă©laborĂ©s par la Cheffe Lorna, sâajouteront au prestige de lâĂ©vĂšnement. Ils rĂ©uniront les personnalitĂ©s prĂ©sentes autour de mets raffinĂ©s aux saveurs locales, accordĂ©s
aux vins Mouton Cadet, lâun des partenaires officiels du Forum du Luxe qui une fois de plus sâassocie Ă un grand Ă©vĂšnement international. La marque animera Ă©gale-ment les ateliers « Wine and Women » autour de valeurs communes au forum du luxe : excellence, savoir-faire, convivialitĂ© et partage. Enfin, pour valoriser davantage les produits dâexception Made in Africa, le Forum propo-sera « LâEcrin Africain », un sublime showroom de piĂšces de crĂ©ateurs associĂ© Ă des expĂ©riences immersives et crĂ©atives.Ă propos de Digital
SocietyFondĂ©e par Hapsatou Doro, Digital Society est une agence de communication spĂ©cialisĂ©e dans le marke-ting digital et lâĂ©vĂ©nementiel haut de gamme. Lâagence se donne pour mission dâac-compagner ses clients et par-tenaires dans un eco-systĂšme digitalisĂ© via des initiatives novatrices et crĂ©atives. Fort dâune quarantaine dâĂ©vĂšne-ments mĂ©morables, organisĂ©s depuis 2018 Ă Paris pour des hĂŽtels et marques de luxe, le Forum du luxe dâAbidjan est le pendant africain du pĂŽle Ă©vĂ©nementiel de la Maison Digital Society.
Avec financialafrik.com
Banques
Bola Adesola, nouvelle PCA dâEcobank NigeriaLe conseil dâadministration dâEcobank Nigeria a annoncĂ© mercredi 29 septembre, la nomination de Mme Bola Adesola au poste de prĂ©sident du conseil dâadministration.
« Mme Bola Adesola, qui a Ă©tĂ© nommĂ©e Ă la tĂȘte du conseil dâad-
ministration, Ă la suite de la fin du mandat de M. John Aboh, est un profession-nel trĂšs respectĂ© avec plus de trente-trois (33) annĂ©es dâexpĂ©rience dans le secteur bancaire », a commentĂ© la fi-liale de Ecobank Transnatio-nal Incorporated (ETI). Elle possĂšde, souligne la banque, des qualitĂ©s de leadership louables et a menĂ© avec suc-cĂšs des initiatives dâexpan-sion dans plusieurs banques. Avant sa nomination, Bola
Adesola a été directrice gé-nérale de Standard Chartered Nigeria pendant 8 ans. Elle a supervisé les filiales ouest- africaines de la banque, no-
tamment au Ghana, en CĂŽte dâivoire, en Gambie, et en Sierra LĂ©one. La nouvelle PCA dâEcobank Nigeria a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sidente du conseil dâadministration de Standard Chartered Bank Mauritius et directrice de Standard Chartered Ghana. Notons que la banque nigĂ©-riane a Ă©galement nommĂ© deux autres administratrices non exĂ©cutives. Il sâagit de Titilayo Olujobi et de Bim-bola Wright.
Avec financialafrik.com
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO
7LâĂ©conomisteLE JOURNAL DES DECIDEURS
N°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-BourseBRVM 10 141,98
Variation Jour -0,97 %
Variation annuelle 8,48 %
BRVM Composite 182,67
Variation Jour -0,46 %
Variation annuelle 25,66 %
BULLETIN OFFICIEL DELA COTE
N° 186 lundi 27 septembre 2021 Site : www.brvm.org
Actions Niveau Evol. Jour
Capitalisation boursiĂšre (FCFA)(Actions & Droits) 5 497 400 500 261 -0,46 %
Volume échangé (Actions & Droits) 351 623 7,06 %
Valeur transigée (FCFA) (Actions & Droits) 1 016 899 778 -21,68 %
Nombre de titres transigés 42 0,00 %
Nombre de titres en hausse 18 12,50 %
Nombre de titres en baisse 10 11,11 %
Nombre de titres inchangés 14 -17,65 %
Obligations Niveau Evol. Jour
Capitalisation boursiĂšre (FCFA) 7 094 291 889 773 -0,03 %
Volume échangé 5 759 -97,14 %
Valeur transigée (FCFA) 56 960 333 -97,20 %
Nombre de titres transigés 3 -66,67 %
Nombre de titres en hausse 0 -100,00 %
Nombre de titres en baisse 1
Nombre de titres inchangés 2 -33,33 %
PLUS FORTES HAUSSES
Titres Cours Evol. Jour Evol. annuelle
SICOR CI (SICC) 5 110 7,47 % 315,45 %
AIR LIQUIDE CI (SIVC) 535 7,00 % 189,19 %
PALM CI (PALC) 6 000 6,10 % 166,67 %
SETAO CI (STAC) 680 4,62 % 142,86 %
SUCRIVOIRE (SCRC) 1 390 2,96 % 178,00 %
PLUS FORTES BAISSES
Titres Cours Evol. Jour Evol. annuelle
ORAGROUP TOGO (ORGT) 4 010 -7,50 % -3,37 %
TOTAL CI (TTLC) 1 805 -7,44 % 13,52 %
SICABLE CI (CABC) 1 230 -7,17 % 21,78 %
ECOBANK COTE D''IVOIRE (ECOC) 4 040 -2,42 % 3,72 %
BOLLORE (SDSC) 2 050 -2,38 % 32,26 %
Base = 100 au 14 juin 1999 Nombre de sociétés Valeur Evol. Jour Evol. annuelle Volume Valeur PER moyen
BRVM - INDUSTRIE 12 85,23 -0,06 % 135,12 % 110 728 339 211 010 21,17
BRVM - SERVICES PUBLICS 4 440,87 0,02 % 7,41 % 88 058 580 662 140 7,87
BRVM - FINANCES 15 69,83 -1,02 % 16,40 % 132 769 60 263 708 14,63
BRVM - TRANSPORT 2 498,02 -2,34 % 31,51 % 122 254 350 8,29
BRVM - AGRICULTURE 5 216,30 2,26 % 149,94 % 7 364 22 944 455 14,41
BRVM - DISTRIBUTION 7 335,84 -1,46 % 48,32 % 12 474 13 492 425 20,70
BRVM - AUTRES SECTEURS 1 839,04 4,62 % 142,86 % 108 71 690 3,94
BRVM - PETITES CAPITALISATIONS - - - - - - -
INDICES SECTORIELS
DéfinitionsVolume moyen annuel par séance
Valeur moyenne annuelle par séance
Ratio moyen de liquidité Ratio moyen de satisfaction
Ratio moyen de tendance Ratio moyen de couverture
= Volume annuel échangé / nombre de séances= Valeur annuelle échangée / nombre de séances= Moyenne des ratios de liquidité (Titres échangés / Volume des ordres de vente)= Moyenne des ratios de satisfaction (Titres échangés / Volume des ordres d'achat)= Moyenne des ratios de tendance (Volume des ordres d'achat / Volume des ordres de vente)= Moyenne des ratios de couverture (Volume des ordres de vente / Volume des ordres d'achat)
Taux moyen de rotation
PER moyen du marché
Taux de rendement moyen
Taux de rentabilité moyen
Prime de risque du marché
= moyenne des taux de rotation des actions cotées (volume transigé/capi flottante)= moyenne des PER des actions cotées ayant un PER positif= moyenne des taux de rendement des actions cotées ayant distribué un dividende= moyenne des taux de rentabilité des actions cotées= (1 / le PER moyen du marché) - le taux de référence actuel des emprunts d'Etat
Indicateurs 1er et 2Ăš Comp. BRVM PC
PER moyen du marché 12,09
Taux de rendement moyen du marché 6,46
Taux de rentabilité moyen du marché 7,22
Nombre de sociétés cotées 46
Nombre de lignes obligataires 95
Volume moyen annuel par séance 271 214,00
Valeur moyenne annuelle par séance 1 596 375 257,34
Indicateurs 1er et 2Ăš Comp. BRVM PC
Ratio moyen de liquidité 3,12
Ratio moyen de satisfaction 48,73
Ratio moyen de tendance 1 564,37
Ratio moyen de couverture 6,39
Taux de rotation moyen du marché 0,03
Prime de risque du marché 2,37
Nombre de SGI participantes 27
BRVM - BOURSE REGIONALE DES VALEURS MOBILIERESBRVM - Société Anonyme au capital de 3.062.040.000 CFA - RC : CI - ABJ - 1997 - B - 208435 - CC : 9819725 - E
SiĂšge Social : Abidjan - CĂTE D'IVOIRE. Adresse : 18,Rue Joseph ANOMA (Rue des Banques) - AbidjanTĂ©l : +225 20 32 66 85 / 86, Fax : +225 20 32 66 84, Mail : [email protected], Site Web : www.brvm.org
8LâĂ©conomiste LE JOURNAL DES DECIDEURS
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo
Fraude fiscale
DĂ©cision en appel pour UBS en FranceLa justice française a requis une amende de 2,2 milliards d'euros pour la banque soupçonnĂ©e dâavoir illĂ©galement dĂ©marchĂ© des clients en France entre 2004 et 2012.
AprĂšs une amende record en premiĂšre instance, la cour
dâappel de Paris tranche lundi sur le sort dâUBS. Le numĂ©ro un du secteur bancaire helvĂ©-tique est soupçonnĂ© dâavoir illĂ©galement dĂ©marchĂ© des clients en France entre 2004 et 2012 pour quâils placent des milliards dâeuros Ă lâabri du fisc en Suisse. Lors dâun 2e procĂšs en mars Ă Paris, UBS a tentĂ© de rebattre les cartes dans cette affaire, deux ans aprĂšs sâĂȘtre vu infliger une amende de 3,7 milliards dâeuros, la plus lourde jamais infligĂ©e en France dans un dossier dâĂ©vasion fiscale. Le tribunal avait condamnĂ© la banque le 20 fĂ©vrier 2019 pour blanchiment aggravĂ© de fraude fiscale et dĂ©marchage bancaire illĂ©gal, sanctionnant des fautes dâune «exception-nelle gravité». La banque, qui a constamment niĂ© avoir franchi la ligne rouge de la lĂ©galitĂ©, avait aussitĂŽt fait appel. Le poids lourd de la gestion de fortune est accusĂ© dâavoir envoyĂ© des commer-ciaux suisses en France pour «chasser» de riches clients de sa filiale française, repĂ©-rĂ©s notamment lors de rĂ©cep-tions, concerts ou tournois de golf, afin quâils ouvrent des comptes helvĂ©tiques non dĂ©-clarĂ©s. UBS France est pour-suivie pour complicitĂ©, aux cĂŽtĂ©s de six anciens cadres.
Deux milliards dâamende
Fin juin, la cour dâappel de Paris a Ă©cartĂ© une question de procĂ©dure dans ce dossier, ouvrant la voie Ă une dĂ©cision sur le fond attendue lundi Ă 13h30. UBS a «sciemment gĂ©rĂ© les comptes de fraudeurs fiscaux français», a assurĂ© lâaccusation, demandant en appel une nouvelle condam-nation pour une «tranche de
lâhistoire dâUBS» synonyme dâĂ©vasion fiscale massive. Le parquet gĂ©nĂ©ral a nĂ©an-moins requis une amende dâ «au moins» deux milliards d'euros, bien en deçà de la sanction de premiĂšre ins-tance. Entre les deux procĂšs, la Cour de cassation, plus haute juridiction de lâordre judiciaire français, a en effet rendu plusieurs dĂ©cisions susceptibles de modifier la peine encourue par UBS. Selon lâun de ces arrĂȘts, lâamende maximale doit ĂȘtre calculĂ©e sur la base du mon-tant des impĂŽts prĂ©sumĂ©s Ă©ludĂ©s et non sur la totalitĂ© des fonds dissimulĂ©s. Soit dans ce dossier 2,2 milliards, a calculĂ© le ministĂšre public. Ce dernier a aussi requis la confirmation de lâamende de 15 millions dâeuros pour UBS France, ainsi que des peines dâemprisonnement avec sursis et dâamende pour les six anciens cadres.
«Aspirateur»La dĂ©fense a bataillĂ© pour la relaxe en affirmant quâil nâexistait «pas le dĂ©but dâune preuve» que les prĂ©venus avaient enfreint les rĂšgles en vigueur Ă lâĂ©poque des faits. «Rien» nâĂ©tablit «un acte illicite de dĂ©marchage»,
a plaidĂ© lâavocat de la filiale française Denis Chemla, fus-tigeant la «thĂ©orie dĂ©lirante selon laquelle UBS France (aurait Ă©tĂ©) un aspirateur de lâĂ©pargne des Français au profit dâUBS Suisse». A lâĂ©poque rĂ©volue des faits re-prochĂ©s, entre 2004 et 2012, UBS nâa fait que proposer des services liĂ©s au secret bancaire, alors «protĂ©gé» par un accord conclu entre la Suisse et lâUnion euro-pĂ©enne, a soutenu l'avocat de la maison-mĂšre, HervĂ© Te-mime. UBS «a respectĂ© scru-puleusement les dispositions du droit national et euro-pĂ©en», a-t-il insistĂ©. Depuis 2017, un systĂšme dâĂ©change automatique de donnĂ©es a Ă©tĂ© progressivement mis en place, signant, sur le papier, la fin du secret bancaire suisse. Chaque pays doit dĂ©-sormais signaler lâexistence dâun compte au nom dâun ressortissant Ă©tranger Ă son pays dâorigine. LâEtat fran-çais, partie civile, a demandĂ© un milliard dâeuros de dom-mages et intĂ©rĂȘts â il avait obtenu 800 millions dâeuros en premiĂšre instance.
(AFP)
Smartphones
LâUE veut imposer un chargeur uniqueLa Commission europĂ©enne veut standardiser lâUSB-C pour Ă©viter, entre autres, le gaspillage. Apple rĂ©torque que des milliers de ses chargeurs finiront Ă la poubelle.
Finis les chargeurs incompatibles encom-brant les tiroirs ? La
Commission europĂ©enne veut imposer un chargeur universel pour tĂ©lĂ©phones mobiles et autres appareils Ă©lectroniques, au nom des droits des consommateurs et de lâenvironnement, un pro-jet qui suscite lâopposition du gĂ©ant amĂ©ricain Apple. La rĂ©glementation proposĂ©e jeudi par lâexĂ©cutif europĂ©en, qui devra ĂȘtre approuvĂ©e par les eurodĂ©putĂ©s et les Etats membres, vise Ă harmoniser les ports de chargement pour les smartphones, tablettes, appareils photos, casques audio, enceintes et consoles de jeu portatives⊠et pour-rait menacer les cĂąbles de connexion des iPhones du groupe californien. Ce pro-jet avait Ă©tĂ© lancĂ© dĂšs 2009 par la Commission et a fait lâobjet en janvier 2020 dâune rĂ©solution du Parle-ment europĂ©en, mais il sâest jusquâĂ prĂ©sent heurtĂ© aux vives rĂ©ticences de lâindus-trie, bien que le nombre de types de chargeurs existants se soit fortement rĂ©duit au fil des ans. Dâune trentaine en 2009, ils sont passĂ©s Ă trois: le connecteur Micro USB qui a longtemps Ă©quipĂ© la majo-ritĂ© des tĂ©lĂ©phones, lâUSB-C, une connexion plus rĂ©cente, et le Lightning utilisĂ© par Apple.
«Victoire pour les consommateurs»
LâUE veut dĂ©sormais impo-ser le port USB-C Ă lâen-semble des appareils Ă©lec-troniques, ce qui permettrait dâutiliser indiffĂ©remment nâimporte quel chargeur, tandis que lâharmonisation des technologies de charge rapide garantira la mĂȘme
rapiditĂ© de chargement -Ă©vi-tant quâelle soit bridĂ©e en cas dâutilisation avec un appareil dâune marque diffĂ©rente. Lo-giquement, Bruxelles entend dĂ©coupler la vente dâappa-reils Ă©lectroniques et de char-geurs: «Une victoire pour les consommateurs et lâenviron-nement (âŠ) les EuropĂ©ens en ont assez des chargeurs incompatibles sâentassant dans leurs tiroirs», a dĂ©clarĂ© la commissaire europĂ©enne Ă la Concurrence, Margrethe Vestager, citĂ©e dans un com-muniquĂ©. «Nous avons donnĂ© plein de temps Ă lâindustrie pour trouver des solutions. DĂ©sormais, le temps est venu de lĂ©gifĂ©rer», a-t-elle insistĂ©. «Il est temps de mettre fin Ă ce serpent de mer», a ajoutĂ© le commissaire au MarchĂ© intĂ©rieur Thierry Breton de-vant la presse, espĂ©rant une entrĂ©e en vigueur du texte dâici «quelques semestres».
«Ătouffer lâinnova-tion»
Apple, qui fait valoir que sa technologie Lightning Ă©quipe plus dâun milliard dâappareils dans le monde, a aussitĂŽt rĂ©itĂ©rĂ© son oppo-sition. «Cette rĂ©glementation Ă©toufferait lâinnovation au lieu de lâencourager et nui-
rait aux consommateurs en Europe et dans le monde», a indiquĂ© le groupe. La firme Ă la pomme, qui estimait lâan dernier quâune telle lĂ©gisla-tion gĂ©nĂ©rerait «un volume sans prĂ©cĂ©dent de dĂ©chets Ă©lectroniques» en rendant obsolĂštes une partie des char-geurs en circulation, sâalarme de la transition de 24 mois proposĂ©e par Bruxelles, jugĂ©e prĂ©cipitĂ©e, et du bou-leversement de ses filiĂšres de recyclage actuelles. La Commission rĂ©torque que les consommateurs euro-pĂ©ens, qui dĂ©pensent environ 2,4 milliards dâeuros par an pour des achats de chargeurs seuls, pourraient Ă©conomiser au moins 250 millions dâeu-ros annuellement, et que les dĂ©chets de chargeurs non uti-lisĂ©s, Ă©valuĂ©s Ă 11000 tonnes par an, pourraient ĂȘtre rĂ©duits de presque 1000 tonnes. Les gĂ©ants technologiques amĂ©-ricains «jouent toujours le coup de lâinnovation quâon Ă©trangle. Ce nâest pas une rĂ©glementation contre lâinno-vation ou contre qui ce soit, elle vise Ă rendre la vie des consommateurs europĂ©ens plus facile», a commentĂ© Thierry Breton.
(AFP)
â Apple nâapprĂ©cie pas que lâUnion europĂ©enne veuille imposer un standard pour les chargeurs de
smartphones. (image dâillustration). â UBS est accusĂ©e dâavoir envoyĂ© des commerciaux suisses en France pour «chasser» de riches clients
de sa filiale française afin quâils ouvrent des comptes non dĂ©clarĂ©s en Suisse. AFP
Grande Bretagne
La crise de lâĂ©nergie fait planer une menace sur les fermes Brexit, pĂ©nurie dâengrais pour les cĂ©rĂ©ales, de dioxyde de carbone pour lâabattage: lâagriculture britannique souffre. Au point que beaucoup craignent pour leur avenir.
Dans le paysage idyl-lique de la campagne anglaise de lâEssex,
aux vastes champs parsemĂ©s de petits villages, la crise de lâĂ©nergie pourrait sembler lointaine. Mais Ă la Wicks Manor Farm, la menace est bel et bien lĂ . «Nous avons de rĂ©elles inquiĂ©tudes» avec des «consĂ©quences qui font peur, pour le secteur dans tout le Royaume-Uni et pour notre entreprise ici», explique Fergus Howie, Ă©leveur de porcs de 46 ans, peinant Ă se faire entendre parmi les grognements de ses bĂȘtes. Lâexploitation, situĂ©e Ă 80 kilomĂštres au nord-est de Londres, abrite des milliers
de porcs, abattus et vendus sur place, dans des chaĂźnes de supermarchĂ©s, restau-rants ou Ă lâexportation. Elle cultive Ă©galement blĂ© et orge sur prĂšs de 1800 hectares, notamment pour nourrir les bĂȘtes. Elle se trouve par-ticuliĂšrement exposĂ©e Ă la pĂ©nurie dâengrais pour les cĂ©rĂ©ales et de dioxyde de carbone pour lâabattage, dont dĂ©pend la fabrication sur place de saucisses, bacon et jambon. «Il y a beaucoup de problĂšmes de toutes sortes qui arrivent en mĂȘme temps», dĂ©plore lâagriculteur, souli-gnant que la situation a crĂ©Ă© de «vraies prĂ©occupations» pour lâapprovisionnement
alimentaire.Approvisionnement alimen-taire difficileLe Royaume-Uni se trouve parmi les pays les plus tou-chĂ©s par la crise causĂ©e par lâaugmentation des prix du gaz, qui sâest rĂ©pandue dans de nombreux secteurs de lâĂ©conomie. Difficul-tĂ©s dâapprovisionnement et augmentation des prix de gros ont conduit deux usines dâengrais â qui fonctionnent au gaz naturel et reprĂ©sentent 60% de lâapprovisionnement britannique â Ă se mettre Ă lâarrĂȘt la semaine derniĂšre. ConsĂ©quence directe: un risque sur les approvisionne-ments alimentaires, y com-
pris lâĂ©levage, qui utilise le CO2 pour lâemballage, mais aussi lâĂ©tourdissement des bĂȘtes avant lâabattage. Le gouvernement britannique a annoncĂ©, mardi, un accord avec le groupe amĂ©ricain CF Fertilisers, qui exploite les deux sites, pour redĂ©marrer la production de dioxyde de carbone sur lâun dâeux. Mais lâaccord, qui coĂ»tera, de lâaveu mĂȘme du gouver-nement, peut-ĂȘtre plusieurs dizaines de millions de livres sterling, ne porte que sur trois semaines et ne produira quâune partie du gaz nĂ©ces-saire. «Ăa ne va pas exac-tement faire le poids», sou-ligne Fergus Howie, dont le
grand-pĂšre a commencĂ© il y a presque un siĂšcle. Lâimpor-tance de ces deux usines pour le secteur et pour lâapprovi-sionnement alimentaire a Ă©tĂ© une «vraie surprise», pour-suit-il: «Câest dingue de voir quâil nây a que deux usines et quâelles sont toutes deux sous capitaux Ă©trangers.»ProblĂšmes de main-dâĆuvreManor Wick, qui a ouvert sous sa forme actuelle en 1967, abrite jusquâĂ 3000 porcs, dont 250 truies qui mettent bas toute lâannĂ©e. Environ 110 bĂȘtes y sont abattues chaque vendredi, faisant ainsi de la place pour les nouveaux porcelets. Ce mercredi, 20 enclos abri-
tant des petits cochons sont pleins. Dans cinq semaines, ils dĂ©mĂ©nageront dans les plus grands⊠sâil y a de la place. « Il faut que des porcs partent », explique-t-il. «Les problĂšmes de bien-ĂȘtre pour les bĂȘtes vont devenir assez importants si les abattoirs disent quâils arrĂȘtent la pro-duction parce que ces deux usines ont arrĂȘté» la leur. Avant la crise du CO2, Fergus Howie envoyait dĂ©jĂ 25% de porcs en moins Ă lâabattoir, en raison de manque de per-sonnel chronique dĂ» au « double coup dur» du Brexit et du coronavirus.
(AFP)
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO
9LâĂ©conomisteLE JOURNAL DES DECIDEURS
N°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-DĂ©tente
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGOPREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO
Pour réaliser votre objectif prioritaire actuel, celui d'augmenter vos revenus, pas de mi-
racle ! Ne comptez pas sur une rentrée d'argent sensa-tionnelle par le biais de jeux de hasard ou d'un héritage quelconque. Le seul moyen de parvenir à vos fi ns sera de travailler davantage, mais avec méthode et détermi-nation.
Le moment est opportun de plonger le nez dans vos comptes et de mettre au point de
nouvelles stratégies fi nanciÚres. Si vous avez l'intention d'acquérir une maison, une voiture, vous aurez des idées judicieuses.
Vous devrez vous montrer d'une vigilance rigoureuse dans le domaine fi nancier :
cette confi guration de Saturne sera assez dangereuse. Vous serez enclin à dépenser un peu trop, de maniÚre imprudente et désordonnée. Un peu de volonté pour ne pas céder aux tentations, s'il vous plaßt !
Aujourd'hui plus que jamais, abstenez-vous de faire des aff aires avec des inconnus. Essayez plutÎt de réaliser un projet dont vous parlez en famille depuis longtemps.
Vous éprouverez aujourd'hui un goût trÚs prononcé pour les objets luxueux et les plaisirs. Ne vous privez de rien tant que cela n'est pas susceptible de vous causer des problÚmes fi nanciers. Remarquez que "le plai-sir n'est pas un mal en soi, mais certains plaisirs apportent plus de peine que de plaisir" (Epicure)
Avec une telle confi guration astrale, on pour-rait dire que la chance en argent collera Ă vos semelles. Cette fois-ci, vous ne pourrez plus vous plaindre qu'elle n'arrive qu'aux autres. Cependant, restez Ă©conome.
Scorpion
Sagittaire
Capricorne
Verseau
Poissons
Les astres vous seront favorables fi nanciĂšrement. Si vous ĂȘtes artiste, vous allez enfi n connaĂźtre le succĂšs.
Si vous travaillez dans la restauration, vous allez récolter le fruit de vos eff orts et de vos investissements. Pour tous les salariés du secteur privé, ce sera le moment de demander une prime quelconque.
La planÚte Neptune devrait décupler vos chances au jeu aujourd'hui. Attendez-vous à d'heureuses
surprises s'il vous arrive de jouer au Loto, au Keno ou au QuintĂ©. Mais malgrĂ© cela, ne misez pas trop gros, car il subsistera quand mĂȘme quelques risques.
Attention aux dépenses excessives auxquelles vous aurez beaucoup de mal aujourd'hui à résis-
ter ! Ecoutez les conseils de prudence de votre conjoint et, au besoin, laissez-le tenir les cordons de la bourse. Sans quoi, vous risquez d'avoir bientÎt de trÚs mauvaises surprises. Sachez que les embarras pécuniaires sont non seulement débilitants sur le plan personnel mais aussi dangereux sur le plan relationnel : "Quand le foin manque au rùtelier, les chevaux se battent" (P.-M. Quitard).
Avec le Soleil illuminant votre secteur argent, vous aurez sans doute l'opportunité d'améliorer vos reve-
nus. N'hésitez pas à demander une prime quelconque si vous estimez la mériter. Si vous avez du mal à équilibrer votre budget, demandez de l'aide à vos proches ; ils seront ravis de vous don-ner un coup de main. Autre solution : allez voir votre banquier ; il sera de bon conseil et vous aidera à mieux gérer votre budget.
Pour l'instant, vous n'aurez pas intĂ©rĂȘt Ă eff ectuer d'im-portantes transactions fi nanciĂšres. Soyez Ă©galement
trÚs prudent si vous devez régler une aff aire de succession. Mais bientÎt, vous serez beaucoup mieux soutenu par les astres.
Avec Pluton trÚs puissant dans votre secteur argent, vous devriez vous en sortir haut la main. Vos opéra-
tions fi nanciÚres sont promises au succÚs. Pour une fois, n'hési-tez pas à voir grand et à prendre des risques : cela s'avérera payant.
BalanceBĂ©lier
Cancer
Vierge
Lion
GĂ©meaux
Taureau
Journal spĂ©cialisĂ© dâinformations dâanalyses et dâinvestiga-tions Ă©conomiques, fi nanciĂšres et boursiĂšres
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REC N°0602/11/12/19/HAAC Adresse: AGOE Route de la cour d'Appel ( derriÚre institut IPP)
Tél: 00228 97 25 84 84 Lomé, Togo
Administrateur Général
LĂ©onard DOSSOU
Administrateur délégué
Anicet Carlos Oké
â Dr Edoh Kossi Amenounve, Dg/BRVM
10LâĂ©conomiste LE JOURNAL DES DECIDEURS
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-OpportunitĂ©s
Communiqué du Conseil des Ministres
Lomé, Mercredi 29 Septembre 2021
1. Le conseil des ministres sâest rĂ©uni ce mercredi 29 septembre 2021 sous la prĂ©sidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GnassingbĂ©, PrĂ©sident de la RĂ©publique.
2. Le conseil a examiné un (1) avant-projet de loi, trois (03) projets de décrets et écouté quatre (04) communications.
I. AU TITRE DE LâAVANT-PROJET DE LOI,
3. Le conseil a examinĂ© en premiĂšre lecture lâavant-projet de loi portant rĂ©gime des transports routiers et des professions auxiliaires.
II. AU TITRE DES PROJETS DE DĂCRET,
4. Le conseil a examinĂ© et adoptĂ© le projet de dĂ©cret portant crĂ©ation, attributions, organisation et fonctionnement de lâAgence Togo Digital (ATD)
5. Lâadoption du prĂ©sent projet de dĂ©cret permettra de mettre en place lâAgence Togo Digital dĂ©diĂ©e Ă la coordination et Ă lâexĂ©cution des projets digitaux du gouvernement. Pour rappel,
Gouvernement
75% des projets de la feuille de route gouvernementale sâappuient sur la digitalisation des processus et des services.
6. Cette agence aura ainsi pour vocation dâappuyer la mise en Ćuvre des projets digitaux, de sâassurer de leur cohĂ©rence et de contribuer Ă lâefficacitĂ© dans lâutilisation des moyens de lâEtat. A cet effet, elle accompagnera les ministĂšres et administrations dans la dĂ©matĂ©rialisation de leurs services.
7. Le conseil a examinĂ© et adoptĂ© le projet de dĂ©cret modificatif du dĂ©cret n° 2016-170/PR portant organisation et fonctionnement des chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers (CRM) et de lâUnion des chambres rĂ©gionales des mĂ©tiers (UCRM).
8. Le prĂ©sent projet de dĂ©cret vise Ă tirer les consĂ©quences de la dĂ©centralisation en proposant une rĂ©organisation des CRM et de lâUCRM tenant compte du nouveau dĂ©coupage territorial notamment dans le grand LomĂ©.
9. Les CRM et lâUCRM ont pour objectif global dâĆuvrer Ă la structuration du secteur en faveur des artisans et des entreprises artisanales.
10. Le conseil a examinĂ© en premiĂšre lecture le projet de dĂ©cret portant rĂ©glementation des Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement supĂ©rieur.
III. AU TITRE DES COMMUNICATIONS,
11. Le conseil a écouté une communication sur la réforme dans le secteur des transports routiers et des professions auxiliaires ; présentée par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires.
12. La communication a dressĂ© un Ă©tat des lieux du secteur des transports en mettant en exergue les investissements rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. Cette prĂ©sentation vise Ă sensibiliser le conseil sur la pertinence dâune rĂ©forme permettant notamment de professionnaliser les acteurs et de renforcer la compĂ©titivitĂ©
75% des projets de la feuille de route gouvernementale sâappuient sur la digitalisation des processus et des services.
6. Cette agence aura ainsi pour vocation dâappuyer la mise en Ćuvre des projets digitaux, de sâassurer de leur cohĂ©rence et de contribuer Ă lâefficacitĂ© dans lâutilisation des moyens de lâEtat. A cet effet, elle accompagnera les ministĂšres et administrations dans la dĂ©matĂ©rialisation de leurs services.
7. Le conseil a examinĂ© et adoptĂ© le projet de dĂ©cret modificatif du dĂ©cret n° 2016-170/PR portant organisation et fonctionnement des chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers (CRM) et de lâUnion des chambres rĂ©gionales des mĂ©tiers (UCRM).
8. Le prĂ©sent projet de dĂ©cret vise Ă tirer les consĂ©quences de la dĂ©centralisation en proposant une rĂ©organisation des CRM et de lâUCRM tenant compte du nouveau dĂ©coupage territorial notamment dans le grand LomĂ©.
9. Les CRM et lâUCRM ont pour objectif global dâĆuvrer Ă la structuration du secteur en faveur des artisans et des entreprises artisanales.
10. Le conseil a examinĂ© en premiĂšre lecture le projet de dĂ©cret portant rĂ©glementation des Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement supĂ©rieur.
III. AU TITRE DES COMMUNICATIONS,
11. Le conseil a écouté une communication sur la réforme dans le secteur des transports routiers et des professions auxiliaires ; présentée par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires.
12. La communication a dressĂ© un Ă©tat des lieux du secteur des transports en mettant en exergue les investissements rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. Cette prĂ©sentation vise Ă sensibiliser le conseil sur la pertinence dâune rĂ©forme permettant notamment de professionnaliser les acteurs et de renforcer la compĂ©titivitĂ©
du secteur conformĂ©ment aux ambitions de faire de notre pays un hub logistique dâexcellence.
13. Le conseil a Ă©coutĂ© une communication relative Ă lâavant-projet de loi portant statut des agents des eaux et forĂȘts ; prĂ©sentĂ©e par le ministre de lâenvironnement et des ressources forestiĂšres.
14. Tenant compte des spĂ©cificitĂ©s liĂ©es aux missions qui leur sont confiĂ©es, la communication vise Ă solliciter lâautorisation du conseil pour lâĂ©tude de lâavant-projet de loi portant statut des agents des eaux et forĂȘts.
15. Le conseil a ensuite Ă©coutĂ© une communication relative Ă la deuxiĂšme Ă©dition du mois du consommer local ; prĂ©sentĂ©e par le ministre du commerce, de lâindustrie et de la consommation locale.
16. Suite Ă lâengouement suscitĂ© par la premiĂšre Ă©dition ,en 2020, du « mois du consommer local » qui sâest traduite par une appropriation du concept par les producteurs, les consommateurs, les structures publiques et privĂ©es, notre pays se prĂ©pare activement pour lâorganisation et la tenue de la deuxiĂšme Ă©dition. Elle se tiendra Ă partir de la deuxiĂšme semaine du mois dâoctobre 2021.
17. Pour cette annĂ©e, le thĂšme retenu pour notre pays est : « CompĂ©titivitĂ© des produits et services locaux sur le marchĂ© de la ZLECAf ». Les Ă©changes porteront sur la dĂ©marche qualitĂ©, les problĂšmes dâemballage, les prix et la disponibilitĂ© des produits afin de les rendre compĂ©titifs sur les plans national, rĂ©gional et international.
18. Le conseil a enfin Ă©coutĂ© une communication relative Ă lâimplĂ©mentation du programme « SystĂšme dâinformation de police pour lâAfrique de lâOuest » (SIPAO) ; prĂ©sentĂ©e par le ministre de la sĂ©curitĂ© et de la protection civile.
19. Le programme SIPAO consiste Ă crĂ©er dans chaque Etat membre, une base de donnĂ©es automatisĂ©e dâinformations de police pour faciliter la collecte, la centralisation, la gestion, lâanalyse et lâĂ©change dâinformations criminelles provenant de tous les services chargĂ©s de lâapplication de la loi au niveau national.
20. Cette communication a pour but de solliciter lâautorisation du conseil pour la prĂ©sentation des projets de dĂ©crets qui seront pris dans le cadre de la mise en Ćuvre du programme.
IV. AU TITRE DES DIVERS,
21. Madame le Premier ministre a informé le conseil que le processus législatif et réglementaire sur la déclaration des biens et avoirs était achevé. Elle a instruit les membres du gouvernement de se préparer à se conformer à la procédure de déclaration des biens dÚs que Mme le médiateur sera en mesure de les recevoir.
22. Le Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de lâartisanat a rendu compte au conseil du bon dĂ©roulement de la rentrĂ©e scolaire. Il a indiquĂ© que les 2500 enseignants recrutĂ©s pour renforcer le corps enseignant sont en formation dans les rĂ©gions Ă©ducatives du pays avant dâĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur leur lieu dâaffectation. Ils seront appuyĂ©s par 300 enseignants dans les filiĂšres scientifiques provenant de lâEcole Normale SupĂ©rieure dâAtakpamĂ©. Il a Ă©galement soulignĂ© la poursuite du dialogue social avec les syndicats. Une rencontre est prĂ©vue dans ce sens le jeudi 30 septembre 2021.
Fait à Lomé, le 29 septembre 2021
Le Conseil des Ministres
19. Le programme SIPAO consiste Ă crĂ©er dans chaque Etat membre, une base de donnĂ©es automatisĂ©e dâinformations de police pour faciliter la collecte, la centralisation, la gestion, lâanalyse et lâĂ©change dâinformations criminelles provenant de tous les services chargĂ©s de lâapplication de la loi au niveau national.
20. Cette communication a pour but de solliciter lâautorisation du conseil pour la prĂ©sentation des projets de dĂ©crets qui seront pris dans le cadre de la mise en Ćuvre du programme.
IV. AU TITRE DES DIVERS,
21. Madame le Premier ministre a informé le conseil que le processus législatif et réglementaire sur la déclaration des biens et avoirs était achevé. Elle a instruit les membres du gouvernement de se préparer à se conformer à la procédure de déclaration des biens dÚs que Mme le médiateur sera en mesure de les recevoir.
22. Le Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de lâartisanat a rendu compte au conseil du bon dĂ©roulement de la rentrĂ©e scolaire. Il a indiquĂ© que les 2500 enseignants recrutĂ©s pour renforcer le corps enseignant sont en formation dans les rĂ©gions Ă©ducatives du pays avant dâĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur leur lieu dâaffectation. Ils seront appuyĂ©s par 300 enseignants dans les filiĂšres scientifiques provenant de lâEcole Normale SupĂ©rieure dâAtakpamĂ©. Il a Ă©galement soulignĂ© la poursuite du dialogue social avec les syndicats. Une rencontre est prĂ©vue dans ce sens le jeudi 30 septembre 2021.
Fait à Lomé, le 29 septembre 2021
Le Conseil des Ministres
75% des projets de la feuille de route gouvernementale sâappuient sur la digitalisation des processus et des services.
6. Cette agence aura ainsi pour vocation dâappuyer la mise en Ćuvre des projets digitaux, de sâassurer de leur cohĂ©rence et de contribuer Ă lâefficacitĂ© dans lâutilisation des moyens de lâEtat. A cet effet, elle accompagnera les ministĂšres et administrations dans la dĂ©matĂ©rialisation de leurs services.
7. Le conseil a examinĂ© et adoptĂ© le projet de dĂ©cret modificatif du dĂ©cret n° 2016-170/PR portant organisation et fonctionnement des chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers (CRM) et de lâUnion des chambres rĂ©gionales des mĂ©tiers (UCRM).
8. Le prĂ©sent projet de dĂ©cret vise Ă tirer les consĂ©quences de la dĂ©centralisation en proposant une rĂ©organisation des CRM et de lâUCRM tenant compte du nouveau dĂ©coupage territorial notamment dans le grand LomĂ©.
9. Les CRM et lâUCRM ont pour objectif global dâĆuvrer Ă la structuration du secteur en faveur des artisans et des entreprises artisanales.
10. Le conseil a examinĂ© en premiĂšre lecture le projet de dĂ©cret portant rĂ©glementation des Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement supĂ©rieur.
III. AU TITRE DES COMMUNICATIONS,
11. Le conseil a écouté une communication sur la réforme dans le secteur des transports routiers et des professions auxiliaires ; présentée par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires.
12. La communication a dressĂ© un Ă©tat des lieux du secteur des transports en mettant en exergue les investissements rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. Cette prĂ©sentation vise Ă sensibiliser le conseil sur la pertinence dâune rĂ©forme permettant notamment de professionnaliser les acteurs et de renforcer la compĂ©titivitĂ©
19. Le programme SIPAO consiste Ă crĂ©er dans chaque Etat membre, une base de donnĂ©es automatisĂ©e dâinformations de police pour faciliter la collecte, la centralisation, la gestion, lâanalyse et lâĂ©change dâinformations criminelles provenant de tous les services chargĂ©s de lâapplication de la loi au niveau national.
20. Cette communication a pour but de solliciter lâautorisation du conseil pour la prĂ©sentation des projets de dĂ©crets qui seront pris dans le cadre de la mise en Ćuvre du programme.
IV. AU TITRE DES DIVERS,
21. Madame le Premier ministre a informé le conseil que le processus législatif et réglementaire sur la déclaration des biens et avoirs était achevé. Elle a instruit les membres du gouvernement de se préparer à se conformer à la procédure de déclaration des biens dÚs que Mme le médiateur sera en mesure de les recevoir.
22. Le Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de lâartisanat a rendu compte au conseil du bon dĂ©roulement de la rentrĂ©e scolaire. Il a indiquĂ© que les 2500 enseignants recrutĂ©s pour renforcer le corps enseignant sont en formation dans les rĂ©gions Ă©ducatives du pays avant dâĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur leur lieu dâaffectation. Ils seront appuyĂ©s par 300 enseignants dans les filiĂšres scientifiques provenant de lâEcole Normale SupĂ©rieure dâAtakpamĂ©. Il a Ă©galement soulignĂ© la poursuite du dialogue social avec les syndicats. Une rencontre est prĂ©vue dans ce sens le jeudi 30 septembre 2021.
Fait à Lomé, le 29 septembre 2021
Le Conseil des Ministres
19. Le programme SIPAO consiste Ă crĂ©er dans chaque Etat membre, une base de donnĂ©es automatisĂ©e dâinformations de police pour faciliter la collecte, la centralisation, la gestion, lâanalyse et lâĂ©change dâinformations criminelles provenant de tous les services chargĂ©s de lâapplication de la loi au niveau national.
20. Cette communication a pour but de solliciter lâautorisation du conseil pour la prĂ©sentation des projets de dĂ©crets qui seront pris dans le cadre de la mise en Ćuvre du programme.
IV. AU TITRE DES DIVERS,
21. Madame le Premier ministre a informé le conseil que le processus législatif et réglementaire sur la déclaration des biens et avoirs était achevé. Elle a instruit les membres du gouvernement de se préparer à se conformer à la procédure de déclaration des biens dÚs que Mme le médiateur sera en mesure de les recevoir.
22. Le Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de lâartisanat a rendu compte au conseil du bon dĂ©roulement de la rentrĂ©e scolaire. Il a indiquĂ© que les 2500 enseignants recrutĂ©s pour renforcer le corps enseignant sont en formation dans les rĂ©gions Ă©ducatives du pays avant dâĂȘtre dĂ©ployĂ©s sur leur lieu dâaffectation. Ils seront appuyĂ©s par 300 enseignants dans les filiĂšres scientifiques provenant de lâEcole Normale SupĂ©rieure dâAtakpamĂ©. Il a Ă©galement soulignĂ© la poursuite du dialogue social avec les syndicats. Une rencontre est prĂ©vue dans ce sens le jeudi 30 septembre 2021.
Fait à Lomé, le 29 septembre 2021
Le Conseil des Ministres
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO
11LâĂ©conomisteLE JOURNAL DES DECIDEURS
N°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
du Togo â Eco-ActualitĂ©-DiversBassar / RentrĂ©e scolaire
Yawanké Waké Gbati, solidaire avec 600 élÚves orphelins Yawanké Waké Gbati soutient les orphelins de Bassar. Dans le cadre de la rentrée scolaire 2021-2022, le Directeur général de la Togolaise des Eaux (TdE) a fait lundi 27 septembre 2021, don de kits de scolaires à six cent (600) élÚves orphelins du primaire en terminal dans la préfecture de Bassar.
Composés de 1000 cahiers de 100 pages, 500 cahiers de 200
pages, 500 stylos, 250 cou-vertures kaki et 184 manuels pour Ă©lĂšves, le don a Ă©tĂ© mis Ă disposition des Ă©lĂšves orphe-lins de Bassar. Par ce geste, M. Gbati entend soutenir les initiatives de promotion de lâĂ©ducation scolaire du Gouvernement et surtout, permettre aux Ă©lĂšves dĂ©mu-nis de la prĂ©fecture, de bien aborder la rentrĂ©e scolaire 2021-2022. A lâoccasion, le Directeur gĂ©nĂ©ral de la TdE a exhortĂ© les bĂ©nĂ©ficiaires au travail bien fait, Ă la disci-pline scolaire, Ă la recherche de lâexcellence tout au long de leur cursus scolaire et Ă se protĂ©ger contre la pandĂ©mie du covid-19, en respectant strictement les mesures bar-
riĂšres. Aussi a-t-il insistĂ© sur lâimportance de lâĂ©ducation et le droit Ă une Ă©ducation Ă©quitable et invitĂ© les cadres de Bassar, Ă soutenir la pro-motion et le dĂ©veloppement des initiatives scolaires dans le milieu. « LâĂ©ducation constitue la clĂ© dâun dĂ©ve-loppement durable et comme tel, elle se doit dâĂȘtre promue Ă tout Ă©gard », a-t-il dĂ©clarĂ©.
Pour le Col. Bonfo FarĂ© Jean et Kanour NayĂ©mâpon, res-pectivement PrĂ©fet de Bassar et Chef de lâinspection se-condaire lâinitiative du dona-teur cadre avec les Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD) et la feuille de route quinquennale (2020-2025) du Gouvernement.
Avec gapola.net
Commune dâAgoenyivĂ© 1
Lâassociation YAC propose un amĂ©nagement du Carrefour bleu Les rideaux sont tombĂ©s le samedi 18 septembre sur le Forum Green Leadership Time organisĂ© par lâassociation YOUTH ARCHITECT COMMUNITY (YAC). Cet Ă©vĂ©-nement a Ă©tĂ© un moment de partages dâexpĂ©riences, dâapprentissages, de forma-tions sur les thĂ©matiques de la ville en particulier le dĂ©veloppement de la commune avec des illustres panelistes comme M. Omar TOURE (Ancien coordonnateur de YALI Dakar) , Mme Ige Olatokunbo et Mme Mimi Bossou-Soedjedje.
Placé autour du thÚme « Participe à amélio-rer les conditions de ta
commune et de ton environ-nement », cette initiative de lâassociation « YAC » nâest que lâĆuvre de Mme GE-RALDO Essi Farida. Une ar-chitecte et urbaniste de villes durables passionnĂ©e par le dĂ©veloppement durable et de son Ă©quipe toute aussi fĂ©rue de la protection de lâenviron-nement. Afin dâintĂ©grer les plus jeunes Ă ce mouvement, il a Ă©tĂ© organisĂ© Ă©galement un concours. DĂ©nommĂ© ââ GLT Kidsââ pour les enfants de 6 Ă 10 ans, ce concours a permis de rĂ©compenser deux jeunes artistes en herbe : Johnson- Ansah Nana Benyiwa et Geraldo Karis Josias. Dans la mĂȘme logique de distinc-tions, Mme GERALDO Essi Farida sâest vue dĂ©cernĂ©e le prix spĂ©cial dâAmbassa-drice de lâenvironnement. La cĂ©rĂ©monie de fin a consistĂ© ensuite en la prĂ©sentation de projets fabuleux pour le carrefour bleu conçus lors de lâatelier technique. Câest ainsi quâun appel Ă projets lancĂ© pour les communes du
Grand LomĂ© et la commune dâAgoenyivĂ© 1 a Ă©tĂ© retenue laurĂ©ate. Lâatelier technique du forum composĂ© dâexperts a donc produit en 3 jours un projet de 6 Mois. Chaque groupe Ă©tait constituĂ© de profils diffĂ©rents dont obli-gatoirement un architecte et un urbaniste ou gestionnaire urbain. On pourra aussi dĂ©-noter la prĂ©sence de certains concepteurs des fresques de la clĂŽture de lâUniversitĂ© de LomĂ© parmi les Ă©quipes. Toutefois les journalistes environnementalistes, les designers Ă©taient de la par-tie. Ainsi, 5 projets dâamĂ©-nagement budget illimitĂ© et budget zĂ©ro ont Ă©tĂ© Ă©labo-
rĂ©s et prĂ©sentĂ©s. La Mairie pour sa part, a accueilli avec beaucoup dâenthousiasme les projets quâelle compte-rait fusionner. Toutefois, en prĂ©lude Ă lâimplantation, une opĂ©ration de Cleaning Up pour apprĂȘter le site est prĂ©-vue pour le dĂ©but du mois dâOctobre en partenariat avec les agents de la com-mune et lâassociation Letâs do it ! Togo. Il faut prĂ©ciser que toutes les informations sur le projet sont disponibles auprĂšs de la FNUAP ou du MinistĂšre de la Jeunesse sous forme de rapport.
Avec YAC
Juventus
Massimiliano Allegri envoie une nouvelle pique à Adrien Rabiot Depuis qu'il a rejoint la Vieille Dame, le milieu de terrain français est un joueur apprécié. Mais selon Massimiliano Allegri, l'ancien Parisien a un vilain défaut.
Ă 26 ans, Adrien Rabiot entame sa troisiĂšme saison Ă
la Juventus. Parti du Paris Saint-Germain pour conti-nuer sa progression, le mi-lieu de terrain ne parvient toutefois pas Ă se dĂ©faire de lâimage dâun joueur talen-tueux Ă qui il manque tou-jours un petit rien pour quâil devienne un grand. AprĂšs avoir connu Maurizio Sarri et Andrea Pirlo, le Français a dĂ©couvert cette annĂ©e Mas-similiano Allegri, un coach rĂ©putĂ© pour son exigence. Le 21 septembre dernier, juste avant le dĂ©placement Ă La Spezia (3-2), lâentraĂźneur bianconero Ă©voquait le cas Rabiot. LâItalien apprĂ©cie son joueur, mais il lui a trouvĂ© un vilain dĂ©faut. « Il a fait un trĂšs grand match contre Milan, mais il lui manque encore un aspect : la luciditĂ© devant le
but. Avec une telle force, une telle technique et de telles courses, ce n'est pas possible qu'il ne marque pas davan-tage. Il doit marquer 10 ou 12 buts par saison. »
Rabiot marque trop peu
Depuis quâil est Ă Turin, le natif de Saint-Maurice nâa en effet marquĂ© que 5 petits buts en Serie A. Un total qui monte Ă 6 sur les 89 matches officiels, toutes compĂ©titions confondues, quâil a disputĂ©s avec les Bianconeri. TrĂšs in-suffisant pour Allegri. Dâail-
leurs, le technicien de la Juve a profitĂ© du retour de Rabiot dans le groupe pour affron-ter Chelsea ce soir pour en remettre une couche. « Il est comme Bernardeschi. Sâil est Ă la Juventus, il peut difficile-ment ĂȘtre remis en question en tant que joueur. Câest la tĂȘte qui fait la diffĂ©rence dans la carriĂšre d'un joueur et son ambition personnelle Ă vou-loir se sacrifier pour l'Ă©quipe avec la mĂ©chancetĂ© quâil a sur le terrain et Ă l'entraĂźne-ment. Les dĂ©tails font la dif-fĂ©rence. Si j'Ă©tais Ă Rabiot, je serais en colĂšre contre moi-mĂȘme. Combien de bons joueurs se sont perdus ? En trois ans passĂ©s en Italie, il a trĂšs peu marquĂ©, ce nâest pas possible. Cette annĂ©e il va amĂ©liorer ces dĂ©tails », a-t-il confiĂ© hier en confĂ©rence de presse. Ă bon entendeur.
Avec footmercato.net
Assurance maladie
Le SYNJIT poursuit sa campagne Le Syndicat national des journalistes indĂ©pendants du Togo (SYNJIT) lance la troi-siĂšme vague dâenrĂŽlement des professionnels des mĂ©dias pour lâassurance maladie.
AprÚs les premiÚres (28 bénéficiaires), deuxiÚme (26 adhé-
rents) vagues, le bureau exĂ©-cutif du SYNJIT a lancĂ© de-puis ce mardi 28 septembre 2021 la troisiĂšme campagne de souscription Ă lâassu-rance maladie chez lâInstitut national dâassurance maladie (INAM). En sâemployant pour une couverture sociale des professionnels des mĂ©-dias (et leur famille) Ă©mar-geant dans les organes privĂ©s, cette organisation syndicale,
dirigĂ©e par Isidore Kokou Kouwonou, veut rĂ©gler un problĂšme crucial auquel ils font face. « Lâassurance maladie fait partie de nos projets les plus importants. Notre objectif, câest de voir
tous les journalistes, surtout les employĂ©s, bĂ©nĂ©ficier de cette assurance », dĂ©cline le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral au micro de Full-News, ajoutant que « Nous savons que les journa-listes souffrent. Pas de salaire consĂ©quent, pas de couver-ture sociale⊠Donc ce projet vient combler une partie de nos soucis ». Le retrait des cartes dâassurance maladie de la deuxiĂšme vague com-mence ce jeudi 30 septembre 2021.
Avec icilome.com
â Une remise symbolique du kit d'assurance
â Adrien Rabiot face Ă l'AC Milan ©Maxppp
12LâĂ©conomiste LE JOURNAL DES DECIDEURS
PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0386 du Jeudi 30 Septembre 2021
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