bulletin officiel de la guyane française (1913)

386
373 № 263. A R R Ê T É portant modifications à celui du 7 février 1907, qui fixe le tarif des sommes à déposer par les deman- deurs eu concessions de mines. 31 juillet LE GOUVERNEUR de la Guyane française, Chevalier de la Légion d'Honneur, Vu l'ordonnance organique du 27 août 1S28 ; Vu le décret du 10 mars 1906, portant modifications a Sa réglementation minière de la Guyane ; Vu l'arrêté, n° 122, du 7 février 1907, fixant le tarif des sommes à déposer par les demandeurs en concessions de mines. Sur la proposition de l'Ingénieur, Chef du service des Tra- vaux publics et des Mines ; Le Conseil privé entendu, ARRÊTE : Article 1 er . — Le paragraphe 2 de l'article 1er Frais de vérification » de l'arrêté, n° 122, du 7 février 1907, fixant le tarif des sommes à déposer par les demandeurs en conces- sions de mines est ainsi modifié : Frais de vérification. Permis exclusif de recherche : cinquante francs. Permis d'exploitation de placers : un franc par hectare jusqu'à 250 hectares. Lorsque la surface du permis dépassera 250 hectares, on paiera : deux cent cinquante francs pour les premiers 250 hec- tares, plus cinquante centimes par hectare pour chaque hec- tare compris entre 250 hectares et 1,000 hectares, et vingt- cinq centimes par hectare pour chaque hectare en sus de 1,000 hectares. Concessions de mines : un franc par hectare, avec maxi- mum de (500 fr.) cinq cents francs. Art. 2 . — L'Ingénieur, Chef du service des Travaux publics et des Mines, est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui

Upload: bibliotheque-numerique-manioc-scd-universite-antilles

Post on 25-Mar-2016

350 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Auteur : Partie 2 d’un ouvrage patrimonial de la bibliothèque numérique Manioc. Service commun de la documentation Université des Antilles et de la Guyane. Conseil Général de la Guyane. Bibliothèque Franconie.

TRANSCRIPT

— 3 7 3 —

№ 2 6 3 . — A R R Ê T É portant modifications à celui du 7 février 1907, qui fixe le tarif des sommes à déposer par les deman-deurs eu concessions de mines.

31 juillet

L E GOUVERNEUR de la Guyane f rançaise ,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1S28 ;

Vu le décret du 10 mars 1906, portant modifications a Sa réglementat ion minière de la Guyane ;

Vu l 'a r rê té , n° 122, du 7 février 1907, fixant le tarif des sommes à déposer par les demandeurs en concessions de mines .

Sur la proposition de l ' Ingénieur, Chef du service des Tra­vaux publics et des Mines ;

Le Conseil privé en t endu ,

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Le paragraphe 2 de l 'article 1er Frais de vérification » de l ' a r rê té , n° 122 , du 7 février 1907, fixant le tarif des sommes à déposer par les demandeu r s en conces­s ions de mines est ainsi modifié :

Frais de vérification.

Permis exclusif de recherche : c inquante francs. Permis d'exploitation de placers : un franc par hectare

ju squ ' à 2 5 0 hectares.

Lorsque la surface du permis dépassera 250 hectares , on paiera : deux cent c inquante francs pour les premiers 250 hec­tares , plus cinquante cent imes par hec ta re pour chaque hec­tare compr is ent re 250 hectares et 1,000 hectares , et vingt-cinq cent imes par h e c t a r e pour chaque hectare en sus de 1,000 hec ta res .

Concessions de mines : un franc par hectare , avec maxi­mum de ( 5 0 0 f r . ) cinq cents francs.

Art. 2 . — L'Ingénieur , Chef du service des Travaux publics et des Mines, est chargé de l'exécution du p r é s e n t arrê té , qui

sera enreg is t ré et c o m m i n i q u é partout où besoin sera , pub l i é et inséré au Journal et au Billetin officiels J e la colonie .

Cayenne , le 31 juillet 1913.

LEVECQUE. Par le Gouverneur :

L'ingénieur, Chef de service des Travaux publics

et des Mines.

GAJAN.

N O M I N A T I O N S , M U T A T I O N S , C O N G É S , E T C .

№ 266. — Par a r rê té du Président du Conseil , Ministre de l ' Ins t ruc t ion publique et des Beaux-a r t s en date du 30 mai 1913, ont été n o m m é s :

Officiers de l'Instruction publique. MM. Didelol ( P . - J . - H . ) , Secrétaire généra l des colonies ;

Marot ( G . - M . - C ) , Commis principal de l 'Adminis­trai ion péni tent ia i re ;

Rademarche (G.-A -E.), Greffier du Tribunal de 1re instance de Cayenne.

Officiers d'Académie. MM. Barre ( A . - J . - X . ) , Chef de bureau de l 'Administrat ion

péni tent ia i re ; Darquitain (J . - .M.-V.) , Négociant à Sa in t -Lauren t -

du-Maroni ; Dehaulme ( L . - M . - P . - J . ) , Inspecteur des Douanes ; Garagnon ( J . - F - I . ) . Sous-chef de bureau de l 'Ad­

minis t ra t ion péni tent ia i re ; Gendarme ( A . - E . - H . ) , Commis principal r édac teur

de l 'Adminis trat ion péni tent ia i re ; Guerlain ( E . ) Commis principal du Secré tar ia t général ;

Lédi, ( A . - D ) , Vérificateur d e s Douanes ; Maza (A - M . , Magasinier de 2 e classe des Troupes

coloniales ; Octaville ( R . - L . - M . ) , P e r c e p t e u r ; Ova (R.) Juge de paix à Mana ;

— 374 —

— 375 —

M M . Santrie ( L - E i - A . - J . ) , Fondé de pouvoirs de là So­ciété de navigation de la Guyane française ;

Talenyille ( E . ) , CONseiller général h la Guyane.

N° 267 . — Par ar rê té du Ministre des Colonies du 4 juin 1913, M. l 'abbé Predelle (F ranço i s -Raymond) . ptfêire du clergé de la Guyane, a été admis, sur sa demande, à l'aire valoir ses droits à la retraite, a litre d 'ancienneté de services, pour compter du 1er mars 1913

N° 2 6 8 . — Par dépêche ministérielle en date du 5 juin 1913, l 'Administration locale a été avisée de la nomination de M. Frédéric Rambaud aux fonctions de Vice-Consul du Brésil à Cayenne, pour suppléer le Consul en cas d'absence ou d 'em­pêchement.

En conséquence, M. Rambaud est admis au libre exercice de s es fonctions.

N° 269 . — Suivant avis du Chef du service colonial de Nantes du 13 juin 1913, M. Germain, secrétaire de mairie, a obtenu une prolongation de congé de convalescence, valable jusqu 'au 1er août 1913.

№ 270. Suivant avis du Chef du service colonial de Nantes du 20 juin 1913, M. Cadio, prêtre du clergé de la Guyane, a obtenu une prolongation de congé de convalescence, valable jusqu 'au 9 octobre 1913.

№ 2 7 1 . — Par décision du Gouverneur du 2 juillet 1943, un blâme avec inscription à son dossier es! infligé à M. Ma-rivat ( l ler tal) , commis de 2 e classe des Travaux publics, pour irrégularités constatées a l 'occasion de son service.

fil* 2 7 2 . — Par arrélé du Gouverneur, en daie du 11 juillet 1913, pris sur la proposition du Procureur général , chef du service judiciaire, une permission d 'absence de trente jours, ii solde entière de présence, a été accordée à M. Daniel,

greffier de la Justice de paix a Cayenne, à l'effet de se faire traiter a domicile.

N° 2 7 3 . — Par décision du Gouverneur du 14 juillet 1913, sont n o m m é s à la Police générale :

Agents de 1re classe : MM. Canale et Bourgarel ( Eloi-Pierre) , agen ts de 2° classe ;

Agents de 2 e classe : MM. Gonzinet et Sampier i , agents du 3 e classe.

N° 274 . Par décision du Gouverneur du 14 juillet 1913, sont nommés à l ' Impr imer ie du Gouvernement :

1° Ouvrier hors classe :

M. Lonvin, agent de 1re classe ;

2° Agent de 1re classe :

M. Virgile, agent de 2 e classe ;

3° Agent de 2 e classe

M. Garret , agent de 3 e c lasse ;

1° Agent de 3 e classe :

M. Bayonne, agent de 4 e classe ;

5° Agent de 5 e classe :

MM. Thibet et Alfré, agents de 6 e classe ;

6° Agent de 6 e classe :

M. Yencamma, agent de 7 e classe ;

7° Agent de 7 e classe :

M. Barthélemy, apprent i ;

8° Apprentis à 1,200 francs par an :

MM. J é r ô m e ; Clair ' ; Aymond; Quin l ius ; Judes et Ménopol.

№ 2 7 5 . - Par d é d s i o n du Gouverneur du 22 juillet 1913 , M. Amusant (Paul), commis des Mines, r emplacera M. J e a n -Bapt is te , comme commissaire du Concours agricole qui doit avoir lieu à Cayenne en septembre prochain.

— 376 —

N° 276. — Par décision du Gouverneur du 29 juillet 1913, un congé administratif de six mois à passer à la Martinique, est accordé à M. Raymond Pol iard, planton du Secrétariat général .

№ 277 . Par décision d u Gouverneur du 30 juillet 1913 , un congé a d m i n i s t r a t i f de d o u z e mois, à passer partie à la Martinique et partie en France, est accordé à M. Wilfred, pilote de 3 e classe.

N° 278. — Par décisions du Gouverneur du 31 juillet 1913 :

M. Laupénie (Mathieu), commis de 3 e classe des Postes et Téléphones, est élevé à la 2° classé de son emploi ;

M. Benoit (Athénolore) , facteur rural d e 2 e classe, est élevé a la l r e classe de son emploi ;

MM. Curon (Eugène et Argiris (Tiburce) , facteurs ruraux de 3 e classe, sont élevés à la 2e classe de leur emploi.

M. Hérard (Louis ) , infirmier-major stagiaire de l'Hospice civil, est titularisé dans ses fonctions.

Cet agent aura droit a la solde de début fixée a 1,500 francs. Des augmentations de solde ont été accordées aux agen t s

de l 'Hospice civil dont les noms suivent : M. Paterne (Edvard), pharmacien, de 2 ,000 a 2 ,250 francs.

De 800 à 900 francs : Mme veuve Cyrus (Philémon), surveillante ; Мme Moreau (Joseph), idem ; Mlle Othello (Rose), idem.

De 1,000 à 1,100 francs : Mmes veuves Clarin (Fé l ix ) , survei l lante ;

Grégoire ( l l i l a i re ) . id. Marcel (Fé l ix ) , id. Monlignv (Âmédée) , id. »

M" e Lalonta'me ( E d i t a e ) , id.

M. Moreau ( Joseph) , guetteur de vigie de 2 e classe, est élevé à la l r e classe de son emploi ;

— 377 —

MM. f i rmin (Alexandre) , Ferdinand André-Ja lmar) et Arras ( L é o n ) , guetteurs de vigie de 3 e classe, sont élevés à la 2° classe de leur emploi.

M. Dolmare (Lucien) , porte-clefs provisoire, est nommé porte-clefs de 3° classe à la Prison civile, en remplacement numérique de M. Daude, admis a la retraite.

M. Pénavère (Henr i ) , porte-clefs de 2e classe du service de la Prison, est élevé a la 1re classe de sou emploi ;

Mlle Valette (Eugénie) , gardienne des femmes de 3 e classe, est élevée à la 2e classe de son emploi.

CERTIFIÉ CONFORME :

Le Secrétaire-archiviste,

Signé : EM. G U E R L A I N .

CAYENNE — Imprimerie du Gouvernement.

— 378 —

BULLETIN OFFICIEL

DE LA

G U Y A N E F R A N Ç A I S E

№ 8.

A O U T 1913.

N° 278. — Circulaire ministérielle du 6 m a r s 1913. — Pièces éventuelles à fournir . — Etats numériques des pas­sagers embarqués au compte du chapitre « Frais de route du budget colonial » 380

N° 270. — Circulaire ministérielle du 29 niais 1913 portant mo-diliealions a l 'instruction du 1er mal 1905, sur les succursales régimentaires de la Caisse nationale d'é-pargue :382

N° 280. — Circulaire ministérielle du 5 août 1913 relative au clas­sement des stations thermales de Bride-les-Bains et de Salins-Moutiers (Savoie; 383

N° 281. - Circulaire ministérielle du (i août 1913 au sujet de l'examen d 'apti tude aux fonctions judiciaires métro­politaines. . . 384

N° 282. — Circulaire ministérielle du 19 août 1913 au sujet des retenues en vertu d'oppositions ou de sa is ies-arrê ts . . 385

V 283. — Dépêche ministérielle du 23 août 1913 au sujet des au­torités ayant qualité pour accorder les congés aux agents civils du commissariat et aux comptables des matières aux colonies 3X7

№ 281 — Arrêté du 9 août 1913 au tor i sa i t le versement au t r é ­sor du montant des dépôts de garantie effectués par les abonées à la Bibliothèque, publique « Alexandre Franconie » 389

SOMMAIRE.

Pages-№ 285. — Arrêté du 16 août 1913 prorogeant de trois ans la ces­

sion de m a i n - d ' œ u v r e pénale accordée au Service local pour le Jardin d e s s u s de la colonie 390

N° 286. — Arrêté du 16 août 1913 autorisant la dis tr ibut ion d 'un dividende de la Banque pour le 1er semestre 1 9 1 3 . . . 391

N° 287. — Arrête du 16 août 1913 fixant le prix de r embour se ­ment des panneaux dest ines au bornage des conces­sions forestières 392

№ 238. — Arrêté du 16 août 1913 rendan t applicables au l ieute­nant do port les disposit ions de l 'arrêté du 7 avril 1913, fixant les Irais do tournées a al louer aux fonc­t ionnaires et agents du service des Travaux pub l i c s . 393

N° 289. — Arrêté du 27 août 1913 por tant acceptat ion de la dé­mission de M. Gondou Maire de l 'Approuague 394

N° 299. — Arrêté du 29 août 1913 autor isant la c o m m u n e de Mena à faire l 'acquisition de l ' immeuble Verneui l 394

N° 291. — Arrêté du 31 août 1913 fixant les limites du port de Saint-Laurent du Maron 396

N° 292. — Décision du 31 août 1913 chargeant M. Didelot. Secré­taire général , des fonctions in tér imaires de Gouver­neu r de la Guyane, 396

N° 293. — Décision du 31 août 1913 n o m m a n t M. Debuc, Secré­taire général in té r imai re . 397

Nos 294 à 314. — Nominat ions , muta t ions , congés, etc 398

N° 278 . — CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE. — Pièces éventuelles à fournir. — Etats numériques des passagers em­barqués au compte du chapitre : Frais de route du budget colonial .

(Minis tère des colonies. — Services militaires : 2° b u r e a u , Budget.)

Paris, le 6 mar s 1913.

Le Ministre DES COLONIES À Messieurs les Gouverneurs géné­raux et Gouverneurs des colonies, les Chefs du Service colonial au Havre, à Nantes, à Bordeaux et à Marseille.

Une circulaire du 5 n o v e m b r e 1906 (B O. C., p 450), m o ­difiant la l iste les pièces périodiques données par l ' instruction du 1 e r août 1903 (B. O. C., p. 098) , a prescrit l 'envoi a l 'Ad­minis t ra t ion centrale d 'états numér iques de passagers embar-

— 380 —

qués ou débarqués, au compte du chapitre : « Frais de route et de passage du budget colonial »

Ces prescriptions ont été rappelées à nouveau par circulaire du 4 mai 1910, n° 135 (B. O. C., p. 705).

Depuis cette époque, les états numériques de personnel embarqué et débarqué ont été fournis presque régulièrement par les colonies ou par les ports de commerce.

Toutefois, il convient de remarquer que le mode de présen­tation de ces renseignements est loin d'être uniforme et que le travail de statistique budgétaire qu'ils permettent d'effectuer serait de beaucoup simplifié s'ils étaient tous produits selon un mode unique.

Pour remédier à cet inconvénient, j'ai décidé que les listes dressées par les fonctionnaires qui ont établi ou acquitte les réquisitions de passage seraient récapitulées mensuellement, directement par ports de provenance ou de destination et par catégories de passagers, en deux états du modèle ci-joint.

Ces deux états seuls seront transmis au Département. Ils ne comprendront que les passages du personnel militaire dont les frais sont imputables a l'article 1 e r du chapitre « Frais de roule et de passage ». Ne figureront pas sur ces deux docu­ments :

1° Les passages des militaires hors cadres payés sur les fonds des budgets locaux ;

2 e Ceux qui. aux termes de la circulaire du 30 novembre 1912, doivent être normalement imputés sur la dodation bud­gétaire mise annuellement à la disposition des commandants supérieurs des troupes.

j'attache une réelle importance à ce que les renseignements destinés comme je l'ai indiqué plus haut, à permettre de f ixer chique année les prévisions budgétaires du chipstre « Frais de route et de passage » soient établis avec le plus grand soin et transmis sans retard, sous le présent timbre, a mon admi­nistration centrale.

Je vous serais en outre oblige de me faire adresser men­suellement, s*il y a lieu, un étal naminatil des wlïicicrs rapa-triables autorisés à rentrer en France par voie normale, avec indication du trajet de retour projeté.

Les états « Néant » ne seront pas fournis, sea.'e la mention « Etat de passag< rs embarqués et débarqués » « Néant », <î-

— 381 —

N° 2 7 9 . - CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE. Modifi­cations à l'Instruction du 1er mai 1905, sur les succursales régimentaires de la Caisse Nationale d'Epargne.

(Ministère des colonies. — Services mil i ta ires , 2 e Bureau. 1re Section.)

Paris , le 20 mars 1913 .

LE MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverneurs géné­raux et Gouverneurs des colonies.

Aux te rmes de la circulaire du 1er octobre 1900, portant notification d 'une modification apportée a l 'article 141 , de l ' Instruction du 1 e r mai 1905, sur le fonctionnement des suc­cursales r ég imenta i re l de la Caisse Nationale d 'Epa rgne « lorsque le t i tulaire d 'un livret vient à décéder te livret est remis au fonctionnaire de l ' intendance chargé de la liquidation de la succession, qui l 'adresse sous pli chargé à son collègue de la Métropole auquels sont envoyés les produi ts en nature de la succession. Ce dernier le remet au service postal de sa résidence ».

Les disposi t ions qui précèdent s 'appliquaient en pr incipes aux surcess ions des militaires européens comme à celle des militaires ind igènes .

L'Administration militaire d'un groupe de colonies a de­mandé que les fonctionnaires de l ' Intendance l iquidateurs des successions militaires aux colonies fussent, autorisés à perce­voir, aux lien et place des hér i t iers le montan t intégral des livrets de Caisse d 'Epargne des militaires indigènss décédés et à les verser à l'actif de la succession.

La mesure préconisée aurait pour résultat de hâter la l iqui­dation des sue; essîon> de ces militaires dont les hér i t ie rs , la plupart du temps i l let trés, ignorent ou hési tent et ta rdent à accomplir les démarches nécessaires pour obtenir le rembour­sement des sommes qui leur reviennent .

— 382 —

gurera sur le bordereau d'envoi contenant les pièces pério­diques mensue l l e s .

Le Ministre des colonies,

J . -B MOREL.

— 383 —

J'ai L'honneur de vous faire connaî t re que , après entente en t re les divers Départements ministériels in té ressés , il a é¡é decidé que les proposit ions c i -dessus sera ient adoptées .

En conséquence , l 'art icle 141 de l ' instruction du 1ER mai 1905 doit ê tre complété comme su i t :

« Toutefois les livrets des mili taires indigènes décédés sont r embour sé s aux fonctionnaires de l ' In tendance à la charge par eux d 'en verser le m o n t a n t à l'actif de la success ion . »

Un bulletin de r e n s e i g n e m e n t s modèle P revêtu de la ment ion « Ti tu la i re décédé » et contres igné par le fonc-t ionnaire de l ' In tendance l iquidateur de la success ion. est adressé , avec le livret à la Direction de la Caisse Nationale d ' épa rgne . » Le r emboursemen t est effectué dans les condit ions indiquéés

a l 'article 5 5 . « Le fonctionnaire de l ' in tendance fait précéder sa s igna­

ture de sa qualité sur le bulletin de rense ignement s et, au moment de la remise des fonds, sur le regis t re de rembourse­men t s modèle J. »

Cette addition devra être por tée a l 'encre rouge sur les exemplaires de l ' instruction du 1er mai 1905, actuel lement en usage d a n s les corps et services mili taires aux colonies.

Je dois ajouter que l ' instruct ion du 1er mai 1905 , sur le service des successions aux colonies (modifiée et complé tée à la date du 23 mai 1908 et actuel lement à la refonte) , sera mise en harmonie avec les disposi t ions c i -dessus .

Je vous pr ie de m'accuser réception de la présente circu-laire qui sera insérée au Bulletin officiel des colonies.

J . - B . MOREL.

№ 2 8 0 . — CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE relative aU classement des stations thermales de Brides-les-Bains et de Salins. Moutiers (Savoie).

Paris, le 5 août 1913.

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverneurs géné-raux du l'Indochine, de l'Afrique occidentale française, de l'Afrique equatoriale fraiiç sise et de Madagascar, les Gouver­neurs des colonies, l'Administrateur de Saint-Pierre et Mi-quelon et les Chefs du service colonial dons les ports de commerce.

J'ai l ' honneur de vous informer que, sur l'avis conforme

exprimé par le conseil supérieur de Santé des colonies, les stations thermales de Brides-les Bains et de s a l i n s Montiers (Savoie) ont été, par décret du 17 juillet 1913, classées au nombre des villes d'eaux dans lesquelles les fonctionnaires des services coloniaux et locaux peuvent être envoyés en traitement.

D'autre part, dans une lettre du 15 avril 1913. le Président du conseil d'administration des eaux minérales et thermales de Brides-les-Bains et de Salins Mon tiers a fait connaître qu'une réduction de 50 0/0 serait consentie sur le traitement thermal au personnel ressortissant au Département.

Pour bénéficier de cette réduction, les fonctionnaires n'au­ront qu'à produire à l'administration de ces établissements thermaux le titre de congé qui leur aura été délivré pour faire usage des eaux.

J . M O R E L .

N° 2 8 1 . - CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE au sujet de l'examen d'aptitude aux fonctions judiciaires métropoli­taines.

P a r i s , le 6 août 1913.

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverneurs géné­raux de l'Indo-Chine, de l'Afrique Occidentale française, de l'Afrique Equatoriale français, de Madagascar, les Gou­verneurs des colonies et l'Administrateur de Saint-Pierre et Miquelon.

A la suite d'une demande formulée par un juge de p a i x des Colonies, en vue d'être autorisé à se présenter à l'examen d'ap-lilttdeaux fonctions judiciaires de la Métropole, j'ai été appelé à consulter le Garde des Sceaux sur les deux points privante ;

1" Un juge de paix colonial, licencié en droit cl en fonctions depuis plus de deux ans, peut-il être admis à subir ledit examen?

2" L'article 22 de la loi du 22 juillet 1005, permettanl de nom-tuer dans les tribunaux de l r e insinuée des juges de paix, pour­vus de la licence endroit et ayant exercé leurs fonctions, pendant deux nus, peut-il être appliqué dans celle de nos possessions où le singe d'avocat est exigé des canaidats à un poste de première instance?

J'ai l'honneur de vous l'aire connaître que les réponses de

— 384 —

mon collègue de la Justice à ces deux questions sont les sui-vantes :

a) Nul ne peut être nommé en France, aux (onctions judi— ciaires, s'il ne remplit les conditions exigées par la loi du 20 avril 1910, et, s'il n'a, en outre, subi avec succès les épreuvés d'un examen professionnel.

Or la loi du 20 avril 1910, article 64, dispose que nul ne pourra être juge ou suppléant d'un tribunal de 1re instance on Procureur de la République, s'il n'est âgé de 25 ans accomplis, s'il n'est licencié en droit et s'il n'a Suivi le barreau pendant deux ans, après avoir prêté serment à la Cour, ou s'il se trouve dans un cas d'exemption prévu par la loi.

b) La loi du 12 juillet l905 vise uniquement les magistrats cantonaux de la Métropole et n'est pas applicable aux colonies.

Dans ces conditions, les juges de paix coloniaux licenciés en droit et n'ayant pas le s tage d'avocat ne sauraient en droit strict, être autorisés à passer l'examen professionnel d'admission dans la Magistrature métropolitaines

J.-B. MOREL.

№ 282. — CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE. — Au sujet de retenues en vertu, d'oppositions ou de saisies-arrêts.

(Ministère des colonies. Services militaires. — 2e Bureau. 1re Section

P a r i s , le 19 a o û t 1 9 1 3 .

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverneurs généraux et Gouverneurs.

Aux termes de l'article 27 du décret du 29 décembre 1913, les retenues qui ont eu lieu en vertu d'oppositions juridiques ou saisies-arrêts sur la solde des officiers et employés mili­taires en activité ne peuvent excéder le cinquième de la solde nette.

Le Département avait admis jusqu'à ce jour que par le mot « nette » on devait comprendre la solde proprement dite, dénuée de tout accessoire. Or, le Conseil d'Etat consulté, a, par un avis en date du 8 juillet dernier, reproduit ci-après, fait connaître que cette interprétation est erronée et que la retenue doit porter sur les accessoires de solde sauf ceux énumérés à l'article 164, dernier alinéa du règlement du 14 janvier 1869.

— 385 —

C'est donc cette thèse qui devra être suivie pour l'avenir tant en ce qui est de l'article 27 que de l'article 20, relatif aux retenues pour aliments, lesquelles pouront par suite atteindre le tous du traitement constitué par la solde et les accessoires ne rentrant pas dans le cas de l'article 104 pré­cité, déduction faite des retenues pour la retraite ;

AVIS. La section des finances, de l a guerre, de la ma­

rine et des colonies du Conseil d'Etat sur le renvoi qui lui a été fa i t par le Ministre des co­lonies,

cl d'accord avec le Ministre des finances qu'une demande l'avis sur le point de savoir si les sommes perçues à titre de sup­pléments de fonctions par des officiers exerçant des fonctions administratives au Congo français sont passibles de retenues en vertu d'oppositions ou de saisie -arrêts.

Vu les lois des 19 Pluviôse an m et 21 Ventôse an ix ; Vu l'article 164 du règlement du 14 janvier 1869 ; Vu le décret du 29 décembre 1 9 0 3 , portant règlent oit sur

la solde des,Troupes coloniales, Vu les arrêtes du Gouverneur général du Congo français

des 14 jniuet Hi décembre ¡909 et 13 octobre 1910. relatif* aux suppléments de lonctions alloués au personnel militante servant au Congo français au compte du budget colonial ;

Considérant que les officiers ex en ça ni au Congo français des fonctions administratives reçoivent par application de l'arrêté du Gouverneur général du 1 ï juin 1909 des suppléments de fonctions qui, aux termes de l'article 2 se cumulent avec la solde et les accessoires de suide de tout ordre, et aux fermes de l'article 3 sont sujets à retenue.

Considérant que ces suppléments de fonctions prévus a l'article 90 du décret du 2 mars 1910 portant règlement sur la solde des fonctionnaires coloniaux, constituent la rému­nération des travaux spéciaux maisqui ne sauraient être assi­milés aux indemnités telies que les frais de représentation d de bureaux notamment qui constituent le remboursement d'avances faites à l'occasion du service et qui, conformé­ment à l'article 164 du règlement du U janvier 1869 ne sont pas passddes de retenues, qu'au contraire, ces allocations qui sont sujettes à retenues pour la retraite, présentent le caractère de traitements el doivent être regardés comme des

— 386 —

compléments de la solde proprement dite des officiers aux­quels elles sont a t t r ibuées .

Considérant que, si le décret du 29 décembre 1903 rappelle en son article 27 que les re tenues opérées en vertu de sa is ies-arrêts ne peuvent excéder le cinquième de la solde nette, on ne saurait in terpréter les termes employés dans le sens que la par le saisissable des appointements de l'officier est rédui te au principal de la solde, mais bien dans le sens que la solde nette est const i tuée en dehors des indemni tés représenta t ives de frais divers faits, par l ' intégralité de sa rémunéra t ion , déduction faite toutefois du prélèvement en vue de la retrai te.

Considérant qu'ainsi ce texte ne saurait faire obstacle à l'appi cation des principes qui déterminent la portion sa is i s ­sable les émoluments de ces officiels.

Est d'avis ; Qu'il y a lieu de répondre au Ministre dans le sens des

observat ions qui précèdent :

E . FOCHIER, Rapporteur. CAMILLE L Y O N , Prés iden t P. H O U S S E L , Secrétaire .

Pour extrait conforme, Le SÉCRÉTaire de la Section :

P. ROUSSEL. Ls Ministre des colonies,

I . M O R E L .

№ 283. — DÉPÊCHE MINISTÉRIELLE au sujet des au­torités ayant qual i té pour accorder les congés aux agents civils du Commissariat et aux comptables des matières aux colonies.

(Ministère de la Guerre. — Direction des Troupes coloniales. 1er Bureau.)

Paris. le 23 a o û t 1913.

L E M I N I S T R E DE LA G U E R R E à Messieurs les Commandants supérieurs des Troupes aux colonies.

Des doutes se sont élevés sur In question de savoir quelles étaient les autorités qui doivent accorder les congés de toute nature aux agents civils du Commissariat et aux comptables des matières aux colonies dans les diverses positions que ces personnes peuvent occuper en France et aux colonies.

— 387 —

— 3 8 8 —

AUTORITES CHARGÉES DE DÉLIVRER LES CONGÉS AU

NATURE DES CONGÉS. Personnel employé dans Services

m i l i t a i r e s .

Personne l détaché à l 'Adminis t ra t ion péni-tent ia i re et personnel

hors cadres .

Congés pour affaires personnel les et leur p ro longa t ion .

Congés a d m i n i s t r a ­tifs.

Ministre de la guer re . Ministre de la g u e r r e !

C o m m a n d a n t s supé ­r ieurs des t roupes . Gouverneurs,

Congés de convales­cence.

1° A passer en France, le Ministre d e la guer re .

I° A passer en France, le Ministre de la guerre.

2" A passer aux colo­nies , les C o m m a n ­dants supér ieurs des t roupes .

2° A passer aux colo­n i e s , les C o m m a n ­dan t s supé r i eu r s des t roupes .

Prolongat ions des congés d e convales­cence.

M i n i s t r e de la g u e r r e . Ministre de la guer re .

Transformat ion d 'un congé de conva les ­cence en congé admi ­nistrat if .

Ministre de la guer re . Ministre de la guer re .

Congés p o u r faire usage des eaux et leur p ro longa t ion .

1° Pour faire usage des eaux en France, le Ministre de la gue r re .

1° Pour faire usage des eaux en France le Ministre de la guer re .

2° Pour faire usage des eaux à la colonie où I intéressé est en service, les Comman­dan t s supé r i eu r s des t r o u p e s

2° Four faire usage des eaux à la colonie où l ' intéressé est en service , les Gouver­neu r s .

Congés p o u r servir au c o m m e r c e , à l ' in­dus t r i e ou auprès d ' une puissance é t r an -gère .

Ministre de la guer re . Ministre de la guer re .

Le tableau ci-après résume tes règles à suivre à cet égard par application des décrets du 2 3 décembre 1897 et du 28 jan vier 1903. (B. O. Colonies, année 1800, page 17, et volume des Troupes coloniales, page 149.)

— 389 —

№ 284. — ARRÊTE autorisant le versement au Trésor du montant des dépôts de garantie effectués par les abonnés à la Bibliothèque publique Alexandre Franconie.

(9 août 1913.)

L E GOUVERNEUR de la Guyane française,

Chevalier de la Légion d'Honneur.

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu l'arrêté du 8 juin 1911, portant réglementation du ser­

vice de la Bibliothèque et du Musée local, notamment l'article 13 , chargeant l'agent spécial des services régis par économie du Secrétariat général de la réception et du remboursement des dépôts de garantie ;

Vu le décret du 30 décembre 1912, su: le régime financier des colonies :

Considérant que le montant des cautionnements versés par les abonnés de la Bibliothèque s'élève à une somme relative­ment élevée et qu'il convient d'en effectuer le versement au Trésor, sous la rubrique Service local. Dépôts divers ;

Sur la proposition du Secrétaire général ; L e Conseil privé entendu,

ARRETE :

Article 1er. — Les s o m m e s perçues par L'agent spécial des services régis par économie du Secrétariat général, collec­teur des recettes effectuées p o u r les abonnés à la Bibliothèque Alexandre Franconie, s e r o n t versées au Trésor, s o u s la r u ­

brique Service local. Dépôts divers.

Art. 2 — Toutefois, cet agent intermédiaire est autorisé à conserver par devers lui, pour les opérations de rembourse­ment le dépôts de garantie, u n e s o m m e qui, en aucun cas, ne peut être supérieure à crut lianes.

Il est rappelé à cette accasion que les autori tés qui délivrant des congés aux colonies sont tenues d'en rendre compte immé-diatement au Ministre de la guerre , (8 e direction, 3e b u r e a u ) .

E. E T I E N N E .

— 390 —

№ 2 8 5 . — ARRÊTÉ prorogeant de trois ans la cession de main-d'œuvre pénale accordée au Service local pou le jardin d'essais de la colonie.

(16 août 1 9 1 3 . )

L E GOUVERNEUR de la Guyane française,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu la loi du 30 mai 1854, sur l 'exécution de la peine des travaux forcés ;

Vu les décrets des 13 décembre 1894, 30 août 1898 , et 2 9 mars 1 9 0 1 , r ég lementan t l 'emploi de la main-d 'œuvre péna le dans les colonies pénitentiaires ;

Vu l 'arrêté du 7 août 1006 (approuvé par dépêche minis té­rielle n° 1 2 4 1 , du 8 octobre suivant), accordant au Service lo­cal, pour les travaux du jardin d 'essais , une corvée de dix condamnés et ceux des 6 octobre 1009 et 2 5 août 1910. pro­rogeant successivement cette main-d 'œuvre jusqu 'au 17 août 1 0 1 3 ;

Vu l 'arrêté n° 370 du 10 avril 1911, portant l'effectif de cel te corvée de dix à dix-sept uni tés ;

Vu la demande de prorogat ion nouvelle, avec augmentat ion d'effectif, formulée par le Secrétaire général en date du 18 juil let 1913 ;

Sur la proposition du Directeur p. i. de l 'Adm nistration pénitentiaire ;

Le Conseil privé e n t e n d u ,

Art . 3 . — Le Secré ta i re général et le T ré so r i e r -payeu r sont chargés , chacun en ce qui le concerne , de l 'exécut ion en présent a r rê té , qui sera enregis t ré et communiqué partout où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel et a Bulletii officiel de la colonie.

Cayenne, le 9 août 1913 .

LEVECQUE.

Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général. Le Trésorier-pny-<r, DIDELOT. REYSS.

— 391 —

ARRÊTE :

Article 1 e r . — La corvée de dix-sept c o n d a m n é s mise a la disposition du Service local pour l e s travaux du Ja rd in d ' e s ­sa is est ma in t enue pour u n e durée de t rois a n s , à compte r du 17 aoû t 9 1 3 .

Ar t . 2 — Une cession supp lémenta i re de deux t r a n s p o r t s est accordée au m ê m e service pour six mois , pour être e m ­ployée à ces travaux d 'essais en t repr i s pour la des t ruc t ion des fou rmis -man ioc .

Ar t . 3 — Le taux de la redevance à payer est fixé à c in­q u a n t e c m i m e s (0f50) par h o m m e et par j ou r , con fo rmémen t au paragraphe 2 de l 'art icle 1 du décret du 29 m a r s 1 9 0 1 , et à l 'arrêté min is té r ie l n° 7 0 , du 2 juin 1 9 1 1 .

Art. 4 — Le Directeur de l 'Adminis t ra t ion péni ten t ia i re est chargé de l ' exécut ion du présen t a r r ê t é , qui se ra c o m m u ­niqué et enreg i s t ré partout où besoin se ra , et soumis à l ' app ro ­bation du Ministre des co lonies .

Cayenne, le 16 août 1913 .

L E V E C Q U E .

Par le Gouverneur : Le Directeur p. i. de l'Administration

pénitentiaire,

J. BARRE.

№ 2 8 6 . — ARRÊTÉ autorisant la distribution d'un dividende de la Banque pour le 1er semestre 1913,

(16 août 1913.)

LE GOUVERNEUR de fa Guyane française,

Cheval ier de la Légion d ' H o n n e u r ,

Vu l ' o rdonnance o rgan ique d u 2 7 août 1 8 2 8 ; Vu la loi du 2 4 d é c e m b r e 1912, por tan t prorogat ion du

privilège d e s B a n q u e s colonia les et d e s s ta tu t s desdi tes Banques ;

Vu les dépêches min i s t é r i e l l e s des 10 février et 2 5 mai 1 9 0 5 ;

— 392 —

Vu le câb logramme ministériel du 8 août 1913 , n° 187 ;

Le Conseil privé entendu,

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Est autorisée la réparti t ion d 'un dividende de trente francs par action de la Banque de la Guyane j o u r le 1er semest re 1913.

Ar t . 2 . — Le Secrétaire généra l est chargé de l 'éxecution du p r é s e n t a r r ê t é , qui sera enregis t ré et communiqué partout où besoin sera, et sera inséré au Journal officiel et an Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 16 août 1913 .

LEVECQUE. Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général,

DIDELOT.

№ 287. - ARRÊTÉ fixant le prix de remboursement des panneaux destinés au bornage des concessions forestières.

(16 août 1913.)

LE GOUVERNEUR de la Guyane française,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 : Vu l 'arrêté du 17 juillet 1912 , portant réglementat ion de

l 'exploitation forestière en Guyane ;

Sur la proposition de l ' Ingénieur , Chef du service des Tra ­vaux publics et des Mines,

ARRÊTE :

Article 1 e r . - Est fixé à cinq francs le pr ix de rembourse* men t de chaque panneau délivré par le Service des Mtnts pour le bornage des pé r imè t r e s de concessions fores t ières .

Art . 2 . — Le Chef du service des Travaux publics et des

— 393 — Mines est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera

c o m m u n i q u é et enreg i s t ré par tout où besoin s e r a , et insé ré au Journal officiel de la colonie.

Cayenne le 16 août 1 9 1 3 .

L E V E C Q U E . Par le Gouverneur :

le Chef du service des Travaux publics et des Mines,

GAJAN.

№ 2 8 8 . — ARRÊTE rendant applicables au Lieutenant de port, les dispositions de l'arrêté du 7 avril 1913, fixant les frais de tournées à allouer aux fonctionnaires et agents du Service des Travaux publics.

(16 août 1913).

L E GOUVERNEUR de la Guyane f rançaise ,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l ' o rdonnance o rgan ique du 27 aoû t 1828 ; Sur la proposi t ion du Chef du service des Travaux publics

et des Mines ,

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Les d ispos i t ions de l ' a r rê té , n° 2 3 7 , du 7 avril 1913, fixant les frais de tournées à allouer aux fonction­nai res et agents du service des Travaux publics et des Mines , pour déplacement dans l ' é tendue du service auquel ils son t at­t achés , sont applicables au Lieu tenant de por t , c lassé a la 3 e

ca tégor ie , et dont la résidence es t fixée à Cayenne . A r t . 2 . — Le Chef du service des Travaux publics, des

Mines et les Por ts et Rades est chargé de l 'exécut ion du p r é -sent a r r ê t é , qui sera enreg is t ré et c o m m u n i q u é par tout où besoin se ra , insé ré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

C a y e n e , le 16 août 1913 . L E V E C Q U E .

Ra le Gouverneur : Le Chef du service des Travaux

publics, des Mines et des Ports et Rades,

GAJAN.

— 394 —

№ 2 9 0 . — ARRÊTE autorisant la commune de Mana à faire l'acquisition de l'immeuble Verneui l .

( 2 9 août 1913.)

L E GOUVERNEUR de la Guyane française,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l ' o rdonnance o rgan ique du 2 7 août 1828 ; Vu le décre t du 15 octobre 1879 , por tant organisa t ion des

munic ipa l i t é s de la Guyane française ;

N° 2 8 9 . — ARRÊTÉ portant acceptation de la démission de M. Gondou, maire de l'Approuague,

27 août 1913.)

L E GOUVERNEUR de la Guyane française,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l ' o r d o n n a n c e o rgan ique du 27 août 1828 : Vu l 'art icle 81 de la loi du 5 avril 1881 . su r l 'o rganisa t ion

munic ipa le ; Vu la let t re , en date du 22 juillet 1913 , par laquel le M Gon­

dou (Ph i l i ppe ) a donné la démiss ion de ses fonct ions de Maire d e la c o m m u n e d e l ' A p p r o u a g u e , .

A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Est acceptée la démission offerte par M. Gon­dou (Ph i l ippe) de ses fonctions de Maire de la c o m m u n e le l'Аррrouague.

La remise du service sera faite dans la forme rég lemen-ta i re au 1er adjoint de la c o m m u n e .

Ar t . 2. — L e Secrétaire, général еst chargé de l 'exécut ion du p résen t a r r ê t é , qu i sera enreg is t ré et communiqué par­tout où besoin sera, et sera i n sé r é au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 27 août 1 9 1 3 .

L E V E C Q U E .

Par le Gouverneur :

Le S^rétaire général, л

D1DKI.OT.

— 395 —

28

Vu l'article 23 de l'arrêté local du 28 sep tembre 1903 , por­tan t règ lement sur l 'adminis t ra t ion et la comptabil i té des c o m m u n e s ;

Vu les dél ibéra t ions du Conseil municipal de Mana en date des 20 février et 6 août 1913 , relat ives à l 'acquisit ion par la c o m m u n e , pour être affecté au logement du Médecin chargé du Service médical de celle localité, d'un immeub le a p p a r t e ­nan t à M. Joseph Verneuil, et s i s au b o u r g de Mana, angle des rues Poivre, n° 2 3 . et du Dégrad. n° 9 :

Vu le plan figuré et détail lé des lieux, d ressé par le comité des Travaux publics, faisant fonctions d 'agent voyer de la c o m m u n e ;

Vu la promesse de vente souscrite par M. Joseph Verneuil, le 17 j anvier 1913 ;

Vu le procès-verbal de l 'enquête de commodo et incommodo à laquelle il a été procédé par M. le Maire de Mana, et consta­tant qu ' i l ne s'est produi t aucune réclamation cont re l 'acqui­sit ion dudi t immeuble :

Vu le budget de la c o m m u n e de Mana pour l 'exercice 1913 ; Sur la proposit ion du Secréta i re généra l . Le Conseil privé e n t e n d u ,

ARRÊTE

Article 1 e r . — La c o m m u n e de Mana est au tor i sée à faire l ' acquis i t ion , en vue d 'ê t re affecté au logement du Médecin chargé du service médical de cette localité, d'un immeuble appar tenan t à M Joseph Verneui l , et sis au bourg de lad i t e c o m m u n e , angle des rues Poivre , n° 2 3 , et du Dégrad, n° 9.

Cette acquisi t ion aura lieu moyennant le prix de neuf mille t rois cents francs (9 .300 fr.) indiqué dans la p r o m e s s e de vente susv i sée .

Art. 2 . — Le Secré ta i re général est chargé de l 'exécution du p résen t ar rê té , qui sera enreg is t ré et c o m m u n i q u é par tout ou besoin sera, et inséré au Journal officiel et au Bulletin offi­ciel de la colonie.

Cayenne le 29 août 1 9 1 3 .

L E V E C Q U E . Par le Gouverneur Le Secretaire généra l

DIDELOT.

— 396 —

№ 292 . - DÉCISION chargeant M. Didelot, Secrétaire géné­ral, des fonctions intérimaires de Gouverneur de la Guyane.

31 août 1913.)

LE GOUVERNEUR de la Guyane française,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ;

N° 2 9 1 . — ARRÊTÉ fixant les limites du port de Saint-Laurent-du-Maroni.

(31 août 1 9 1 3 . )

L E GOUVERNEUR de ta Guyane française,

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu l 'article 9 du titre XIII de là loi du 22 août 1791, qui

prescrit que les cha rgements et déchargement s ne pourront avoir lieu que dans l 'enceinte des por ts et des routes aux heures réglementa i res ;

Vu l ' a r rê té du 3 mar s 1903, dé te rminant les l imites du port de Sa in t -Lauren t -du-Maroni ;

Considérant qu 'en vue de faciliter au Service des Douanes l 'application des règ lements en vigueur en ce qui concerne la constatat ion des infractions et par t icul ièrement de celles spé ­cifiées à l 'article 3 1 de la loi du 21 avril 1818, il est utile de modifier les limites actuelles du port de Sa in t -Lau ren t -du -Maroni ;

Sur le rapport de M. le Chef du service des Douanes,

ARRÊTE : Article 1 e r . — L'arrêté susvisé du 3 mars 1903 est rappor té . Les l imites du port de Sa in t -Laurent -du-Maroni sont dé te r ­

minées ainsi qu'il suit : A l 'Est, l 'appontement de l 'Administration péni tent ia i re ; Au Nord-Ouest , l 'appontement communa l . Art. 2 . — Le Chef du service des Douanes est chargé de

l 'exécution du présent arrêté , qui sera enregis t ré et publié partout où besoin sera .

Cayenne, le 31 août 1913 . LEVECQUE.

Vu le câblogramme ministériel , en date du 29 juillet 1913, cha rgean t M. Levecque, Gouverneur de la Guyane française, des fonctions intérimaires de Gouverneur de la Martinique ;

Vu l 'article 3 du décret du 21 mai 1898, portant création des Secré tar ia ts généraux des colonies ;

Vu le décret du 2 mars 1910, sur la solde et les al locations accessoires du personnel colonial ;

Vu les ins t ruct ions contenues dans la circulaire min is té ­rielle du 20 juin 1911.

DÉCIDE :

Article 1 e r . — M. Didelot ( P i e r r e - J e a n - H e n r i ) , Secréta i re généra l de 2 e classe d e s colonies, Secréta i re général de la Guyane, est chargé de l ' intérim du Gouvernement de la colonie pendant la durée de l 'absence du ti tulaire.

Art . 2 . — La présente décision sera en reg i s t r ée et com­muniquée partout où besoin se ra .

Cayenne, le 31 août 1913 .

LEVECQUE.

№ 2 9 3 . — DÉCISION nommant M. Debuc, Secrétaire général intérimaire.

(31 août 1913.)

Le GouvERNEUR de la Guyane française;

Chevalier de la Légion d 'Honneur ,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu la décision, en date de ce jou r , confiant l ' intérim du Gou­

vernement de la Guyane à M. Didelot (Henr i ) , Secré ta i re général ;

Vu le décret du 2o août 1899, fixant les condit ions du r e m ­placement intérimaire des Secrétaires généraux ;

Vu l 'article 9, § 2 du décret du 2 mar s 1910, sur la solde et les allocations accessoires de solde du personnel colonial 1,

DECIDI : :

Article 1 e r . — M. Debuc (Emmanue l ), Chef de bureau de l r e c lasse des Secrétariats généraux des colonies , est chargé

— 397 —

des fonctions intérimaires de Secrétaire général du Gouver­nement.

Art. 2 . — La présen te décision sera en reg i s t r ée et com-muniquée pa r tou t où besoin sera .

Cayenne, le 31 août 1913 .

LEVECQUE.

N O M I N A T I O X S , M U T A T I O N CONGÉS, E T C .

№ 2 9 4 . — Suivant avis du Chef du service colonial, de Nantes , du 24 juillet 1913 , des p ro longa t ions de congés de conva lescence ont été accordées à :

M. Germain , sec ré ta i re de Mairie de S innammary , jusqu 'au 1 e r s ep t embre 1913 ;

M. Po r t e , p réposé des Douanes , jusqu'au 7 novembre 1 0 1 3 .

№ 295 . — Par décision du Gouverneur du 1er août 1913 , la solde annuel le de M. Faula ( M a u r i c e ) , commis au Gou­v e r n e m e n t , est po r t ée de 3 ,000 à 3 ,500 f rancs .

№ 2 9 6 . — Par décision du Gouverneur du 9 août 1913 , la peine de l ' aver t i ssement est infligée à M. Bourgarel ( F r a n ­ço i s ) , agen t de la Police géné ra l e , pour avoir manque de sang-froid dans l 'exécut ion de son service .

№ 2 9 7 . — Par décis ion du Lf août 1 0 1 3 , M M . Wilfrid (Gu i l l aume et Déric ' V i c t o r ) , pilotes de 3° c lasse , sont élevés à la 2 e c lasse de leur emplo i .

M . Bathi lde ( J u s t i n ) , pilote de I c lasse , est élevé à la 3* classe de son emplo i .

№ 2 9 8 . — Par a t ré lé eu date du Ifi août 1013, M. Gaston Rose t t e , mécanicien breve té , est n o m m é m e m b r e de ia C o m ­mission de visite des appare i l s à vapeur à bord des bateaux en remplacement de M . L. Chaux, démiss ionna i r e .

— 398 —

№ 2 9 9 Par décision en date du 16 août 1 9 1 3 , sont affectés :

MM. Baudin ( R o g e r ) , con t rô leur principal de 2e classe des Mines, a la rés idence de Cayenne , pour remplir les fonctions de Chef du bureau des Mines .

M. Florus S a i n t - O m e r ) , commis de 3 e c l asse des Travaux publ ics , à la rés idence de Cayenne, adjoint p rov iso i rement a M. Baudin, pour la teneur des r eg i s t r e s et le c l a s s emen t des archives des Mines.

Il con t inuera a rempl i r les t o n d i o n s d ' agen t spécial du service régi par économie des Travaux publ ics .

№ 3 0 0 . Par décision du Gouverneur , en date du 18 août 1913, M. P rudence ( A l b a n ) , m e m b r e de la Chambre d ' agr icu l tu re , a été appelé en r emplacemen t de M. Jules Bourqu in . à taire part ie du Jury du Concours agricole de 1913 , ins t i tué par l 'ar t icle 7 du r èg lemen t o r g a n i q u e inséré au nu­méro du 26 avril 1913 du Journal officiel de la colonie,

№ 3 0 1 . — Par l e t t r e , en date du 22 jui l le t 1912, don t il lui a é té accusé récep t ion , M. Phi l ippe Gondou, consei l ler municipal de la c o m m u n e d 'Approuague , a do n n é la démiss ion de ses fonct ions.

№ 3 0 2 . — Par a r r ê t é du Gouverneur , en da te du 2 0 août 1913, pr is sur la proposi t ion du P r o c u r e u r généra l , chef du service judic ia i re . M. Polus Pau l inus ) , 1er commis-greffier du Tribunal de p remiè re ins tance de Cayenne, a repr is l e s fonc­t ions dont il est t i tu la i re .

№ 3 0 3 . — Par a r r ê t é du Gouverneur , en date du 2 6 août 1 9 1 3 , pris su r la proposit ion du P rocureur géné ra l , chef du service jud ic ia i re , M. Barbier (Gas ton ) , sous -che f de bureau de l r e (dasse de l 'Adminis t ra t ion péni ten t ia i re , a été provisoi­r e m e n t n o m m é juge-suppléan t au Tr ibunal de l r u ins tance de Cayenne et dé taché en cet te m ê m e quali té au Tr ibunal de 1 1 8 ins tance du Maroni , en remplacement de M. P e z e t . e n congé .

— 399 —

— 400 —

№ 3 0 4 . — Par décision du Gouverneur du 27 août 1913, un congé de convalescence de trois mois , a passe r à la Marti­nique, est accordé à M. Sainte-Croix, dactylographe au cabinet du Gouverneur .

№ 3 0 5 . — Par décision du Gouverneur du 2 8 août 1913 , un congé de convalescence de trois m o i s , a pa s se r à la M a r t i ­

nique, es t accordé a M. Sainte-Clai re , porte-clefs de 1re classe à la Pr ison civile.

№ 3 0 6 . — Par a r rê té du Gouverneur , en da te du 20 août 1913 , pr is en Conseil pr ivé, sur le rapport du Procureur généra l , chef du service judic ia i re , ont été levées les prohibi­tions portées par l 'article 162 du code civil au mariage projeté entre Sabas (Bérénice-Mathieu) dit Adrien et Parlai ( J o s é ­phine-Clarisse-Médina ),

№ 3 0 7 . — Par décision du Gouverneur du 2 0 août 1913 , un congé pour affaires personnel les de six mois, à passer dans la colonie, est accordé a M. Séraphin Casimir) , l'acteur rural a l 'Approuague.

№ 3 0 8 . — Par décision du Gouverneur , en date du 29 août 1913 , a été rappor tée celle du 18 du même mois appelant M. P r u d e n c e ( A l b a n ) , m e m b r e de la Chambre d ' ag r icu l tu re , à faire part ie du Jury du Concours agricole de 1913.

N° 3 0 9 . — Par décision du Gouverneur du 31 août 1013 , M. Bazile-Octuvon ( J u l e s ) , commis principal du Secrétar ia t généra l , est nommé secrétaire de la Chambre d 'agr icul ture , en remplacement de M. Eupbràs ius Joseph , démiss ionna i re .

№ 310 . — Par décision du Gouverneur du 31 août 1913, est rappor tée celle du 11 janvier 1013, confiant à M. Julien Nisus l 'enfant assisté Arc nie Martinot.

№ 3 1 1 . — Par décision du Gouverneur du 31 août 1913, M. Cléry ( E d g a r d ), secrétaire de Mairie de 3" classe des

— 401 —

c o m m u n e s rura les , en service à R o m a , est élevé à la 2e classe de son emploi .

N° 312 . — Par décision du Gouverneur du 31 août 1913 , M. Laborde ( L é o n - D o m i n i q u e ) , sous -chef de bureau de 1re classe des Secré tar ia t s généraux , est cha rgé , à compter du 1 e r

sep t embre , de la direction du 2 e bureau (finances) p e n d a n t la durée de l ' intérim de Secré ta i re général confié à M. D e b u c

№ 3 1 3 . Par décision du Gouverneur du 31 août 1 9 1 3 , M. Constant ( F e r d i n a n d ) , sous-chef de bureau de 1re c lasse des Secré ta r ia t s généraux, de re tour de congé , r ep rend ra , à compter du 1 e r sep tembre , la direction du 1 e r bureau du S e c r é ­tariat générai dont il était p r écédemmen t c h a r g é .

N a 3 1 4 . — Par décision du 31 août 1 9 1 3 , M. Corbin ( E u g è n e ) , agen t de cu l tu res provisoire a la Guyane , es t n o m m é agent spécial du Ja rd in d 'Es sa i s .

Il aura droit aux appoin tements a n n u e l s de 4 , 0 0 0 francs et à l ' indemni té de che r t é de vivres. Il subira la r e tenue de 5 0 /0 au profit de la Caisse de re t ra i tes locales .

CERTIFIÉ CONFORME :

Le Secrétaire-archiviste,

S i g n é : E M GUERLAIN.

C.\ VENNE. — Impr imer ie d u G o u v e r n e m e n t .

B U L L E T I N O F F I C I E L DE LA

GUYANE FRANÇAISE

N° 9.

SEPTEMBRE 1913.

B U L L E T I N O F F I C I E L

G U Y A N E F R A N Ç A I S E

S E P T E M B R E 1913 . SOMMАIRЕ.

P a g e s .

N° 315. — Circulai re minis tér ie l le du 8 février 1913 relative à l 'applicat ion r é c i p r o q u e des rég lementa t ions française et néer landa i se concernant la sécur i té de la naviga­tion m a r i t i m e . — Equivalence des certificats et per­mis de navigat ion respectifs 400

Arrêté minis té r ie l du 8 février 1913 relatif au m ê m e objet 4 1 0

N° 316. — Dépêche minis té r ie l le du 9 sep tembre 1913 a u sujet d u t r anspo r t g ra tu i t de collections offertes aux musées par des fonct ionnaires coloniaux 411

№ 317. — Arrêté d u 1er sep tembre 4943 por tan t in terd ic t ion de sé journer à Cayenne et a u t o u r du chef-lieu au t rans­por té l ibere Desjeux (Ernest-François-Marie) 4M

N° 318. — Arrêté du 3 sep tembre 1913 por tan t convocat ion d u collège électoral de l 'Approuague 413

N° 319. — Arrête d u 8 sep tembre 1913 p o r t a n t o u v e r t u r e d ' un crédi t supp lémen ta i r e 4 4 4

N° 320. — Arrêté du 9 sep tembre 1913 fixant le s u p p l é m e n t c o ­lonial des c o m m i s p r inc ipaux et c o m m i s d u c a d r e local du Secrétariat général du G o u v e r n e m e n t de la Guyane égal à la so lde d 'Europe fixée par l 'article 2 du décret du 24 n o v e m b r e 1912 415

№ 321. — Décision du 10 sep tembre 1913. — Une e q u i p e c o m ­posée d 'un c o n t r e - m a î t r e civil et de deux c o n d a m n é s

29

Pages. est constituée à Cayenne en vue de procéder a la des­truction des fourmis-manioc 416

N° 322. — Arrêté du 12 septembre 1913 portant ouverture d'un examen pour l 'obtention des brevets de mécanicien de 1re et de 2e classe du commerce 417

№ 323. — Arrêté du 12 septembre 1913 réglant le fonctionnement du bureau de bienfaisance de la commune de Remire ainsi que les at tr ibutions de la commission adminis ­trative de cet établissement 421

№ 324. — Arrête du 16 septembre 1913 a t t r ibuant aux matelots du P o r t , à t i t r e provisoire, une indemnité de vivres de un franc cinquante centimes par jou r en rempla­cement de la ration de vivres qu ' i l s touchent actuel-lement on nature 423

V 323. — A r r ê t e du 16 septembre 1913 dispensant certaines caté­gories d ' embarcat ions du permis de c i r c u l a t i o n . . . . 424

№ 320. — Arrêté du 16 septembre 1913 dispensant certaines ca­tégories d ' embarcat ions de la francisation 425

N° 327. - Arrêté du 16 septembre 1913 enjoignant au nommé Grave (Joseph) de s o r t i r du territoire de la Guyane française 420

N° 328 — Arrêté du 16 septembre 1913 promulguant la loi du S août 1913, rendant applicable la loi du 19 juil let 1907, relative a la suppression de l'envoi dans les colonies pénitentiaires des femmes récidivistes 427

Loi du 8 août 1913 rendant applicable aux colonies la loi du 19 juillet 1907. relative a la suppression de l'en­voi dans les colonies pénitentiaires des femmes réci­divistes 428

Loi du 19 juillet 1907 relative à la suppression de l'envoi dans les colonies pénitentiaires des femmes récidivistes 428

N° 329, — Arrêté du 16 septembre 1913 portant homologation du nouveau plan-directeur du bourg de la commune de Rémire 429

N» 330. — Arrête d u 10 septembre 1913. — Prélèvement à la caisse de réserve 430

¡ y 331. — Arrêté du 19 septembre 1913 portant concession de passages gratuits en faveur des familles des fonction­naires, employés ei agents en service dans la colonie. 431

V 332. — Arrêté du 49 septembre 1913. — Promulgat ion du décret du 2 juil let -1913, modifiant les règles de re­crutement et la si tuation adminis t rat ive des Secré­taires généraux des colonies. — Rapport 432

Décret du 2 juillet, 1913 moditiant les règles de recru­tement et la situation administrat ive des Secrétaires .généraux 436

— 404 —

- 405 — N° 333. — Arrêté du 20 s ep t embre 1913 fixant l'effectif du cadre

local du Secrétariat général 438

N° 334. — Décision du 22 sep tembre 1013 a u t o r i s a n t la cons t ruc ­t ion a Cayenne de deux fours p o u r la fabricat ion d u pa in 439

N° 333. — Arrête du 23 sep tembre 1913. — Ouve r tu re d ' u n cré­di t supp l émen ta i r e de 3,146 fr. 03 cent 440

N° 336. — Arrêté du 23 sep tembre 1913 por tan t appl ica t ion aux officiers et mi l i ta i res de la G e n d a r m e r i e de la Guyane des d isposi t ions du décret du 23 sep tembre 1911 s u r les passages 441

N° 337. — Arrêté du 23 sep tembre 1913 r e n d a n t exécutoi re un rôle pr incipal de taxes c o m m u n a l e s de Monts inéry pour 1913 442

N° 338. — Arrête du 23 sep tembre 1913 rendan t exécutoires sept rôles supp l émen ta i r e s de taxes c o m m u n a l e s pour 1913 443

N° 339. — Arrêté du 23 sep tembre 1913 r e n d a n t exécutoire un rôle pr inc ipa l de con t r ibu t ions di rectes ou ass imilées pour 1913 444

N° 340. — arrêté du 23 sep tembre 1913 r e n d a n t exécutoires sept rôles supp lémen ta i r e s de con t r ibu t ions directes ou assimilées p o u r 1943 443

N° 341. — Arrêté du 26 sep tembre 1913 por t an t p r o m u l g a t i o n à la Guyane d e la loi du 7 août 1913, sur le r e c r u t e ­m e n t de l ' année 447

Loi du 7 août 1913 modifiai)t les lois des cadres d« l ' infanterie, de la cavalerie , de l 'ar t i l ler ie et du génie, en ce qui concerne l'effectif des uni tés et fixant les condi t ions du r ec ru temen t de l ' a rmée active et la d u r é e d u service dans l 'armée active et se-, r é s e r v e s . . 448

V 342. - - Arrête du 27 sep tembre 1913 por t an t p romulga t ion de la loi du 3 août 19I3. modif iant le régime douan i e r des produi t s d 'or igine coloniale 474

Loi du 3 a o û t 1913 relative à r é t ab l i s sement du r é ­g ime douanie r colonial 474

\ , s 343 ii 349. — Nomina t ions , m u t a t i o n s , congés, ele 472

— 406 —

№ 3 1 5 . — CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE. — Applica­tion des réglementations française et néerlandaise concernant la sécurité de la navigation maritime. — Equivalence des certificats et permis de navigation respectifs.

Paris , le 8 février 1913.

(Direc t ion cent ra le de la Navigation et des Pêches maritimes : Bureau de la Navigation m a r i t i m e ) ,

L E MINISTRE DE LA MARINE à Messieurs les Directeurs et Ad­ministrateurs de l'Inscription maritime. Gouverneurs généraux et Gouverneurs des colonies.

L'examen d e s rég lemen ta t ions française et née r landa i se conce rnan t la sécur i té de la navigation m a r i t i m e , a p e r m i s d 'établ ir d a n s les condi t ions fixées par un Protocole d r e s s é le 17 décembre 1 9 0 9 , et complé té par une note , en da te du 10 janv ie r 1 9 1 3 , échangée en t re le G o u v e r n e m e n t rte la R é p u ­blique f rançaise et le G o u v e r n e m e n t Royal de s P a y s - B a s , l ' équiva lence des permis et certificats de navigat ion admis d a n s les doux pays. J ' a i , en conséquence , r econnu l 'équi­valence de ces permis et certificats par un a r r ê t é , en date du 8 février 1913 , dont vous t rouverez le t ex te c i - a n n e x é .

Aux t e r m e s d e s art icles 3 , 5 et 7 de la loi du 17 avril 1907, les navires néer landa is son t , en principe, c o m m e tous les au t res nav i r e s é t r a n g e r s soumis dans les ports français aux visites c i -après :

Visites de m i s e en serv ice et visites a n n u e l l e s , pour les navires p renan t îles p a s s a g e r s ;

Visites de pa r t ance , p o u r les navi res a p a s s a g e r s , les navi res de c h a r g e , ou tous les au t r e s navires de plus de 2 5 t o n n e a u x de j auge brute , en par tance p o u r des des t ina t ions ind iquées a l 'ar t icle 7 .

11 résu l te d ' u n e par t , desdi l s ar t icles »>, o et 7 , d ' au t r e part , de l 'a r rê té d 'équiva lence préci té et des disposi t ions c o n t e n u e s au Protocole du 17 décembre 1909 , et de la note du 10 j a n ­vier 1 9 1 3 , que dorénavant le rég ime des navi res n é e r l a n d a i s dans les por t s français ( st le su ivan t , au point de vue de l 'applicat ion de la loi du 17 avril Î 9 0 7 .

1° V i s i t e de mise en s e r v i c e et v i s i t e s annuel les . — Les navi res néer landa is a passagers sont d i spensé s des

visites et cons ta ta t ions prescr i tes par la r ég lemen ta t ion fran­çaise su r p résen ta t ion , par le capi ta ine du certificat de navi­gabil i té « Certificat Van Deugell i jkheid » qui leur est délivré pa r le. G o u v e r n e m e n t .

Toutefois , en ce qui concerne les chaud iè re s , ce l le d i spense n ' e s t admise qu 'à la condit ion que ledit certificat, por te en m a r g e u n e ment ion indiquant qu 'e l les ont é té soumises à nue ép reuve init iale, sous une c h a r g e au moins éga ie à dix k i lo­g r a m m e s , el d a n s la su i te a des essais sous une charge au m o i n s égale k 6 k i l o g r a m m e s , effectuée depu i s mo ins de qua t r e a n s , pour les chaud iè res âgées de moins de douze a n s , puis tous l e s deux a n s .

En ce qui concerne la visite d e s mach ines , pour laquelle la légis lat ion néer landaise ne précise a u c u n e règle de pér iodici té , le m ê m e certificat doit por te r une m m t i o n ind iquan t de m ê m e que l ' a rmateur , qui a fait procéder dans les cond i t ions que prescri t no i r e l ég i s la t ion .

En ce qui concerne, la coque et les accesso i res de coque , le p ropu l seu r et l 'arbre por te -hé l ice , les navires néer landais por teurs d 'un certificat de p r e m i è r e cote dél ivré pa r l 'une des socié tés de classification r e c o n n u e s du Gouve rnemen t néer­l anda i s e t sous le contrôle de celui-ci é tan t soumis a des visi tes d é t e r m i n é e s et aussi f réquentes que celles p révues par la réglementat ion française sont d i spensés des cons ta ta t ions effectuées par cel le Socié té . Les navires n é e r l a n d a i s non co tés et d'une jauge bru te de moins de 200 tonneaux se ron t éga le ­m e n t r é p u t é s satisfaire aux prescr ip t ions f rançaises en j u s t i ­fiant, au moyen d ' u n e aposti l le apposée sur leur certificat de navigabi l i té , qu'i ls ont été visés p a r l e s au to r i t é s née r landa i ses dans les délais p r e sc r i t s en F r a n c e . Quant à ceux 'dont la jauge bru te est de plus de 2 0 0 t onneaux , ils s e r o n t seu lemen t a d m i s à se prévaloir de l ' équivalence lorsque leur certificat de navigabil i té ne datera pas de plus d 'un an .

En ce qui concerne les locaux affectés à l ' équipage et les hôp i taux , les navi res née r l anda i s n ' é t a n t pas t e n u s par leur l ég i s la t ion de se conformer aux presc r ip t ions du déc re t royal du 7 mar s 4 9 1 1 , r econnues équivalentes aux disposi t ions de no t r e r ég l emen ta t i on , ceux-là seu ls de sd i l s nav i r e s qu i , pa r un certificat délivré par l ' inspec teur en chef de la Navigat ion, just if ieront s'y ê t re conformés, seront d i spensés dans les po r t s

— 407 —

— 408 — français dos visites destinées à exiger d'eux l 'observat ion de la loi française à cet égard.

2 ° — V i s i t e s d e p a r t a n c e . — Les navires néerlandais à passagers doivent être munis d'un certificat Van Deugde-lijkbeid porteur des mentions spéciales susindiquées.

De m ê m e , les navires de charge sont réputés satisfaire aux presc r ip t i ons «le la législation française, sur la présentation, par le capitaine dudil certificat.

E n ce qui concerne ie franc-bord, les lègles et tables adop­tées par les Pays-Bis sont équivalentes à celles de la régle­menta t ion française, sauf la disposition de détail ci-après :

El les comportent, en effet, pour les navires à voiles navi­guan t le long des cotes des Pays-Bas < t à l 'Ouest jusqu 'au Cap-Gr i s - N e z , la faculté pendant les mois d'été de charger j u s q u ' à la marque de Iranc-bord d'eau douce.

11 a été entendu qu'ai: cas où ces navires prendraient charge dans un port français, ils ne sauraient se prévaloir de ce t te tolérance exceptionnelle.

Quan t à l'obligation même d'avoir des marques et un ce r ­tificat de franc -bord, elle est, bien entendu, imposée dans les por t s français à tous les navires néerlandais de plus de 2 5 tonneaux de jauge brute, comme aux navires français.

E n ce qui concerne le chargement et l'arrimage des mar­chandises la question de l'équivalence a été réservée pour faire l'objet d 'un examen ultérieur.

II résulte de ce qui précède que, lors des visites prescrites, les autorités chargées de ces inspections auront à s'assurer que les navires néerlandais sont effectivement munis des c e r ­tificats reconnus équivalents dans les termes et conditions c i -de s sus , sans procéder aux vérifications relatives à la coque , aux chaudières et machines, à l'armement, aux locaux et aménagements aux hôpitaux, au matériel de sauvetage, sous rése rve de ce qu'il a été dit concernant l'arrimage. Mais les-di tes autorités auront néanmoins à constater que le navire, é tan t resté d'une manière générale, en bon état de conserva­t ion et de navigabilité, peut reprendre la nier sans péril, pour s o n équipage et se? passagers, sans qu'on puisse lui imposer su r les différents points, objets de l'équivalence constatée, d ' au t r e s conditions que celles prévues par ses règlements na t ionaux .

— 409 —

Conformement aux d i spos i t ions c o n t e n u e s dans l ' ins t ruct ion du 17 ma i 1 9 0 9 , § 59 , il a été bien en tendu que s i , après que le m o m e n t du dépar t a été notifié dans les formes p re sc r i t e s , la visite de pa r tance n ' e s t pas effectuée, le navire peut p r end re la m e r à l 'heure indiquée s ans que de ce chef, une infraction soit commise .

Quant aux nav i res passant à o rdres ou en relâc&J d a n s un port qui n 'es t pas leur port de des t ina t ion , s ans faire d ' opé ­rat ions commerc ia l e s ou ne p renan t à bord q u e du cha rbon de soutes , ils ne sont pas réputés en pa r t ance et, par consé ­quen t , ils no sont pas soumis à la visi te de p a r t a n c e .

La m ê m e visito qui est imposée par l 'art icle 7 de la loi du 17 avril 1907 au bateau de pêche en par tance pour une c a m ­pagne de g rande pèche n 'est applicable qu'aux bateaux par­tant du por t où ils ont été a rmés pour ce t te c a m p a g n e .

1! a é té convenu qu 'au cas où l 'équipage d 'un navire n é e r ­l anda i s d a n s un p o u français, ou r éc ip roquemeu l d 'un n a v i m français dans un des ports des Pays-Bas , sa is i ra i t d i r ec t emen t d ' u n e plainte l 'autor i té mar i t ime locale , ladite au to r i t é , sauf sou droi t de visi tes dans les condi t ions prévues d ' au t re part , devrait renvoyer les r éc l aman t s à l 'autori té consu la i re à la­quel le ressort i t le navi re .

Quant aux navi tes ressort issant aux colonies et possess ions des Pays-Bas , aux Indes néer landaises , la législat ion actuelle en v igueur d a n s eos colonies et possess ions ne p r é s e n t a n t pas des d i spos i t ions équiva len tes à celles de la législation française, ils ne pour ron t se prévaloir, quan t à p résen t , d a n s les por t s f iançais , des pe rmis et certificats dé l ivrés confor­m é m e n t à ladite législation coloniale i n d o - n e e r l a n d a i s e .

Les d i spos i t ions c i -dessus m e n t i o n n é e s , les condi t ions d a n s l e sque l l e s a été établie la reconna issance réc iproque des l é ­g is la t ions française et néer landaise sont de na tu r e à d o n n e r sat isfactions aux in té rê t s légi t imes des m a r i n e s marchandes de l ' une et l 'autre nat ion, et bien c o m p r i s e s , i n t e rp rê t ées avec t ac t et in te l l igence, elles doivent éviter toute difficulté en t re les deux p a \ > .

Je vous prie d ' ad resse r à cet effet les r e c o m m a n d a t i o n s né­cessa i res aux autori tés cha rgées de la police de la navigat ion placées sous vos o r d r e s qui auront à en assurer l 'exécut ion en ce qui concerne les navi res néer landa i s .

Le Minisire de la marine, PIERRE BAUD1N,

— 410 —

ARRÊTÉ MINISTÉRIEL relatif à l'application réciproque des réglementations française et néerlandaise concernant la sécurité de la navigation et l'équivalente des certificats et permis de n a v i g a t i o n respectifs.

(du 8 f évr ier 1913.)

(Direct ion centrale de la Navigation et des Pêches mari t imes : Bureau de la Navigation mar i t ime . )

L E MINISTRE de la mar ine ,

Vu la loi du 17 avril 1907, concernant la sécur i té de la navigation mar i t ime de la réglementat ion du travail a bord des navires de commerce , et spécia lement l 'article 3 et 2 , et l 'article 5 , § 11 de ladite loi ;

Vu la note échangée avec le Gouvernement royal néer landais à la date du 10 janvier 1913 . et le protocole, dressé le 17 décembre 1909, qui fixent les condit ions dans lesquel les peut ê t re r econnue l'application réciproque des rég lementa t ions fran­çaise et néer landaise concernan t la sécuri té de la navigation mar i t ime et l 'équivalence des certificats et permis respectifs ,

ARRÊTE :

article 1 e r . — Les permis et certificats. délivrés aux na­vires néer landais de commerce , de pèche ou de p la isance , par le Gouvernement Boyal des Pays-lias, ou sous la survei l ­lance et l ' autor i té dudit Gouvernement , sont r econnus équi­valents au permis de navigation français prévu par la loi du 17 avril 1907 d a n s les condi t ions fixées par le Protocole dressé le 17 décembre 1909 et par la note en date du 10 janvier 1913, échangée ent re le Gouvernement de la Républ ique fran­çaise et le Gouvernement Boyal des Pays-Bas .

Ar t . 2 . — Les autori tés mar i t imes , officiers, fonctionnaires et agen t s c h a r g é s de la survei l lance de la police de la Navi­gation mar i t ime assure ron t l 'exécution du présent a r r ê t é , a par t i r du 10 février 1913, conformément aux ins t ruc t ions qui leur se ron t spéc ia lement adressées à ce sujet.

Fa i t a Par i s , le 8 février 1913 .

Le Ministre de la marine,

PIERRE B A U D I N ;

№ 3 1 6 . — D É P Ê C H É MINISTÉRIELLE au sujet du trans­port gratuit des collections offertes aux Musées par des fonctionnaires coloniaux,

Paris , le 9 s e p t e m b r e 1 9 1 3 .

Ministère des colonies . — Secrétar ia t et contreseing : 2e Sec t ion . )

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs Ut Gouverneurs qénéraux, Gouverneurs des colonies et Administrateur des Iles Saint-Pierre et Miquelon.

J'ai l ' honneur de vous faire connaî t re que M le Secré ta i re du Musée d 'Histoire naturel le et du Jardin Zoologique de Toulouse m'a demandé de bien vouloir au tor i se r le t r anspor t à titre gra tui t des col lect ions qui , le cas échéan t , pour ra ien t être offertes à son é tab l i ssement par ce r t a ins compatr iotes fonct ionnaires coloniaux.

Les colonies ne devant ret i rer que des avantages à faciliter la const i tut ion dans la Métropole de col lec t ions pouvant in té­resser le publ ic il vous appar t ient d 'examiner la possibilité de donner , en principe, satisfaction au dés i r non m'a été ex­primé .

Toutefois, en ce cas , les dépenses de t r anspor t ne p o u v a i t ê tre imputées que su r le fond des budgets locaux, il n'y aurai t lieu de n 'accorder le bénéfice du t ranspor t gratui t qu 'aux objets qui vous paraî t ront dignes de figuier dans des col lec­tions ut i les , soit a la diffusion de la science en généra l , soit à la vulgarisation des r e s sources de la colonie que vous ad­min i s t rez .

Pour le Ministre et par ordre :

Le Sous-Directeur, Chef du Service du Secrétariat et

Contresseing,

DUCHENE.

№ 3 1 7 . ,—• ARRÊTE portant interdiction de séjour à Cayenne et autour du êhef-lieu au transporté libéré Desjenx ( ICrnest-François-Marie ) .

I septembre 1913. )

L E GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1 8 2 S ;

— 411 —

V u le décret du novembre 1906, portant règlement d'administration publique en exécution de la loi du 10 juillet 1901, et déterminant les lieux interdits à la Guyane aux trans­portés libérés astreints à la résidence ;

Vu l e rapport du 23 août 1913 du Commissaire de police aux délégations judiciaires, concernant une enquête à laquelle il a é t é procédé au sujet du transporté libéré, 4 e 1re, Desjeux (Ernest-François-Marie), matricule 9960. ensemble les pièces de ladite enquête ;

Attendu qu'il importe, au point de vue de la sécurité publique, d'interdire au susnommé le séjour à Cayenne et autour du chef-lieu ;

Sur la proposition concertée du Secrétaire, général et du Directeur de l'Administration pénitentiaire,

ARRÊTE :

Article 1e r. — Le séjour à Cayenne et autour du chef - l ieu est interdit, dans les conditions indiquées au décret susvisé du 28 novembre 1908, au transporté libéré, 4e 1re, Desjeux (Ernest-François-Marie) , matricule 9966.

Art. 2 . — Le présent arrêté n'aura d'effet qu'à l'expiration d'un délai de deux mois, a partir de la notification qui sera faite dans la forme administrative.

Ar t . 3. — Le Secrétaire général et le Directeur d e l'Admi­nistration pénitentiaire sont chargés, chacun en ce qui l e con­cerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera enregistré e t communiqué partout où besoin sera, et sera inséré au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, l e ler septembre 1913.

D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

Pour le Directeur de l'Adminis­tration pénitentiaire p. i. :

Le Secrétaire général p. i., Le Délégué, DEBUC EMILE-CHAIX.

— 412 —

№ 3 1 8 . — ARRÊTÉ portant convocation du collège électoral de l'Approuague. (3 septembre 1913.)

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l ' o rdonnance organique du 27 août 1828 ; Vu la le t t re , en date du 2 2 jui l let 1913, par laquelle M. P h i ­

lippe Gondou à donné la démiss ion de ses fonctions de Maire et de Conseiller municipal de la c o m m u n e de l 'Approuague ;

Vu ht le t t re parvenue au Gouvernement le 2 8 août 1 9 1 3 , par laquelle M. J u l e s Félicien a donné éga lement la démiss ion de ses fonctions de Conseil ler municipal de l 'Approuague ;

Vu le décret du 15 octobre 1 8 7 9 , por tan t ins t i tu t ion des municipal i tés a la Guyane française , ensemble la loi du 5 avril 1884, sur l 'organisat ion mun ic ipa l e , n o t a m m e n t les a r t ic les 77 et 79 de ladite loi :

Sur la proposit ion du Soc ié ta i re géné ra l .

ARRÊTE : Article 1E R. — Le collège électoral de la c o m m u n e de

l 'Approuague est convoqué pour le d imanche 21 sep t embre 1 9 1 3 , à l'effet de procéder à l 'é lect ion de deux Conseil lers m u n i c i ­paux, en r emplacemen t de MM. Phil ippe Gondou et Ju le s Fé l i c i en , d é m i s s i o n n a i r e s .

Ar t . 2 . — L'élect ion aura lieu sur la liste é lec tora le , ar­r ê t é e le 14 mai 1913 , sous la réserve des c h a n g e m e n t s qui y au ra ien t é té r égu l i è rement o rdonnés pa r j u g e m e n t avant force de chose jugée et de la radiation des noms des é lec teurs décé-dés ou p r ivés de leurs droi ts civils et pol i t iques .

Art . 3 . — Le scrut in sera ouver t à huit heures du ma t in et c los , le m ê m e jou r , à six heures du soi r .

Si un second tour de sc ru t in était nécessa i re , il y sera i t procédé de droit le d imanche suivant , c ' e s t - a - d i r e le 2 8 s e p ­t embre 1 9 1 3 .

Ar t . 4 . — Le bureau sera présidé par le 1er adjoint, ou , a son défaut , par le 2 e adjoint ou par un Conseil ler munic i ­pal p r i s dans l 'ordre du tableau.

Les deux plus âgés et les deux plus j e u n e s des é l ec t eu r s , p ré sen t s à l 'ouver ture de la séance, sachant l ire et éc r i re , r empl i ron t les fonctions d ' a s sesseurs , le sec ré ta i re sera d é s i ­gné par le président et les a s sesseur s . Dans les dé l ibéra t ions du bureau , i l .n ' aura que voix consul ta t ive . Trois m e m b r e s du

— 413 —

bureau au moins devront ê t r e p r é s e n t s pendan t tou te la d u r é e des o p é r a t i o n s .

Art . 5 . — Le bureau d resse ra un procès -verba l du dépoui l l e ­ment des votes . Ce p rocès -ve rba l , r é d i g é en deux e x e m p l a i r e s , et a c c o m p a g n é des réc lamat ions et au t r e s a n n e x e s , se ra i m m é ­d i a t e m e n t ad ressé au G o u v e r n e u r .

Ar t . 6 . — Le Sec ré t a i r e généra l est cha rgé de l ' exécu t ion du présent a r r ê t é , qui sera e n r e g i s t r é et c o m m u n i q u é pa r tou t où besoin se ra , et i n sé ré au Journal officiel e t au Bulletin offi­ciel de la co lon ie .

C a y e n n e , le 3 s ep t embre 1 9 1 3 .

D I D E L O T . Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

№ 3 1 9 . — ARRÊTÉ. — Ouverture d'nn crédit supplémentaire.

s septembre 1914.)

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane f rança i se ,

Vu l ' o r d o n n a n c e o r g a n i q u e du 27 août 1 8 2 8 ; Vu la dé l ibéra t ion du Conseil généra l en date du 2 8 aoû t

1 9 1 3 , au to r i san t l 'ouver ture d ' un crédi t s u p p l é m e n t a i r e de 1,700 francs, des t iné a faire face aux dépenses o c c a s i o n n é e s par l ' en l èvemen t de l 'épave du navi re i ta l ien « Vinci tore » , incendié à l ' en t rée du port de C a y e n n e ;

Vu l 'art icle 81 du décre t du 30 d é c e m b r e 1912 , sur le r é ­g ime f inancier des co lon ie s ;

L e Conseil privé e n t e n d u ,

A R B Ê T Ë :

Art ic le I e ' ' . — E s t approuvée la dél ibérat ion susvisée du Conse i l g é n é r a l , ouvran t au t i re du chapi t re XV11I, Travaux publics, p a r a g r a p h e 3 , Port, Sémaphores, Phares, un c réd i t sup ­p l émen ta i r e de mille sept cents francs ( 1 , 7 0 0 f ï \ ) , des t iné à faire face aux d é p e n s e s occas ionnées par l ' en lèvement de l ' épave du nav i re i tal ien « Vinci tore ».

Ar t . 2 . — Il sera pourvu à ce crédi t su r les voies et m o y e n s de l ' exerc ice 1913 .

— 414 —

— 415 —

A r t . 3 . — Le présen t a r rê té sera enreg is t ré et c o m m u n i ­que par tout où besoin sera , insé ré et publié au Journal offi­ciel et an Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 8 sep t embre 1913 .

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p .

E . DEBUC.

N° 3 2 0 . — A R R Ê T É fixant le supplément colonial des com­mis principaux et c o m m i s du cadre local du Secrétariat gé­néral du Gouvernement de la Guyane, égal à la solde d'Eu­rope fixée par l'article 2 du décret du 24 novembre 1912.

(9 sep tembre 1913.)

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française ,

Vu l 'ordonnance o rgan ique du 27 août 1828 ; Vu l ' a r rê té du 11 sep t embre 1909 , n° 9 2 9 , fixant le c a d r e ,

la so lde , les condi t ions d ' a v a n c e m e n t , les règ les de d isc ip l ine des commis du Secrétar ia t général de la Guyane française , approuvé pa r dépêche minis tér ie l le du 5 novembre 1 9 1 0 ;

Vu le décret du 24 novembre 1912, por t an t r éorgan isa t ion du personnel des bureaux des Secré ta r ia t s généraux des co lo­nies et n o t a m m e n t son article 2 , ainsi conçu :

« Article 2 . — Cadres locaux. . . Le supp lémen t colonial est fixé pour chaque grade ou c lasse par des a r rê tés du Gou­ve rneur généra l ou du Gouverneur qui ne sont exécuto i res qu 'eu vertu de l 'approbation du Ministre des c o l o n i e s . . . » ;

Vu les in s t ruc t ions con tenues dans la dépêche minis tér ie l le du 11 mars 1913 , n° 6 ;

Vu l ' a r rê té du 30 mai 1913, p romulguant dans la colonie le décre t susvisé ;

Vu l 'avis émis par le Conseil pr ivé dans sa séance du 4 ju in 1 9 1 3 ;

Vu la dépêche minis tér ie l le en date du 1 ! août 1 9 1 3 , n* 2 2 , en ce qui a t ra i t au t ra i tement colonial des agen ts du cadre local du Secré ta r ia t géné ra l ,

A l i R Ê T E :

— 416 -

Article — Le supp lémen t colonial des c o m m i s princi­paux et commis du cadre local du Secre tar ia l généra l du Gouve rnemen t de la Guyane est égal à la so lde d ' E u r o p e f ixée par l 'ar t ic le 2 du décre t susv isé du 2 1 novembre 1912.

Cette disposit ion est applicable à par t i r de la da te d ' en t r ée en v igueur du décre t du 24 novembre 1912.

Ar t . 2 . — Sont ab rogées toutes disposi t ions con t ra i r e s au p résen t a r r ê t é .

Ar t . 3 . — Le présent a r rê té sera en reg i s t r é et c o m m u n i q u é par tou t où besoin se ra , inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Ca ye nne , le 9 s e p t e m b r e 1913 .

D I D E L O T . Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p. i.,

E. DEBUC.

№ 3 2 1 . — DÉCISION. — Une équipe composée d'un contre­maître civil et de deux condamnés est constituée à Cayenne en vue de procéder à la destruction des fourmis-manioc

(10 sep tembre 1 9 1 3 ) .

LE Gouverneur p . i. de la Guyane française,

Vu ordonnance o rgan ique du 27 août 1828 ; Vu le vœu émis par la C h a m b r e d ' ag r i cu l tu r e de voir pour ­

suivre les expé r i ences de des t ruc t ion de la fou rmi -man ioc par l ' anhydr ide sulfureux liquéfié ;

Vu les c réd i t s p r é v u s au chapi t re XXIII, Agriculture, ûu b u d g e ! local de l 'exercice 1 9 1 3 ,

. D É C I D E :

Article 1 e r . — Une équipe composée d 'un c o n t r e - m a î t r e ci­vil et de deux condamnés es t cons i i tuée à Cayenne , en vue do p r o c é d e r a la des t ruc t ion des fourmis -man ioc avec l ' anhydr ide sul fureux liquéfié.

Ai t . 2 . — Ces opérat ions au ron t lieu sous la direction de M. le D r G. Devez, qui é tabl i ra les cert if icats pour pa i emen t d e s sa la i res du c o n t r e - m a î t r e et reconna î t ra exacts les é t a t s de cession de m a i n - d ' œ u v r e péna l e .

Art . 3 . — Les salaires du cont re -maî t re sont fixés à quatre francs par journée de travail effectif.

Les condamnés seront ra t tachés à la corvée du Jardin Essa i s le j ou r où ils cesseront d 'ê t re u t i l i sés .

Art . i . — Le Secréta i re généra l est c h a r g é de l 'exécut ion de la présente décision, qui sera enregis t rée et c o m m u n i q u é e pa r tou t où besoin se ra .

Cayenne , le 10 sep tembre 1913 .

D I D E L O T .

P a r le G o u v e r n e u r :

le Secrétaire général p. i.,

E. DEBUC.

N° 3 2 2 . — ARRÊTÉ portant ouverture d'un examen pour l'obtention des brevets de mécanicien de 1re et de 2e classe du commerce.

( 1 2 septembre 1 9 1 3 . )

L E GOUVERNEUR p. i. de la Guyane f rançaise , Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu L'arrêté du Ministre des Travaux publ ics , en date du 2

lévrier 1893 , conce rnan t l 'obtention du brevet de 1re classe et de 2 e c l asse des mécanic iens de bateaux a vapeur de c o m ­m e r c e naviguant d a n s les eaux mar i t imes ;

S u r la proposi t ion de l ' Ingén ieur , Chef du service des T r a ­vaux publics et des Mines, et l 'avis conforme du Secrétaire gé­n é r a l .

ARRÊTE :

Article 1er. — Il sera ouvert au Service des Travaux pu­bl ics , le 2 0 octobre 1 9 1 3 , à huit heures du mat in , un examen pour l 'obtent ion du brevet de mécanicien de 1re et de 2 e c lasse du c o m m e r c e .

Ar t . 2 . - Les d e m a n d e s pour l 'obtent ion de ce brevet devront être adressées au Secré ta i r e général au p ins tard le 18 oc tobre avant 5 h e u r e s du soir.

Ar t . 3 — Chaque d e m a n d e doit faire conna î t r e le n o m , p r é n o m s , domicile e t adresse du candidat .

E l l e doit ê t re accompagnée des pièces s u i v a n t e s : 1° Acte de na i s sance ;

— 417 —

2° Extrait du casier judiciaire ; 3° Certificat d'un médecin délivré par un médecin agréé par

le Gouverneur attestant que le candidat est de bonne santé et qu'il présente toutes les conditions physiques nécessaires au double point de vue du service militaire et de la profession ;

4° Des certificats destinés a fournir les justifications exigées par les articles 4 el 5.

Art. 4. — Tout candidat au brevet de mécanicien de 2 e

classe doit être âgé d'au moins de vingt et un ans. Il doit justifier par la production de certif icats: 1° Qu'il a travaillé effectivement* pendant quatre ans au

moins, soit comme ouvrier ou apprenti-mécanicien, chau­dronnier , forgeron ou ajusteur, soit comme chauffeur ou mé­canicien, charge-de la conduite, des réparations et de r e n t r e -lien des chaudières et machines ;

2° Que pendant la durée de ces quatre années , il a travaillé effectivement, pendant un an au moins , comme ajusteur ou apprenti-ajusteur, et qu'il a été attaché, pendant un temps égal à la conduite des machines à vapeur, sur un bateau à vapeur naviguant sur mer ;

3° Que pendant la moitié au moins de la durée de navi­gation prescrite au paragraphe précédent, il a servi, à t i t ie d'aide-mécanicien ou de mécanicien-auxiliaire, figurant en cette qualité sur le rôle d'équipage, en prenant part effecti­vement 'a la conduite de la machine motrice, comme méca­nicien chargé d'un quart régulier.

Art. o. — Tout candidat au brevet de mécanicien de l r e

classe doit être âgé d'au moins vingt-quatre ans. 11 doit justifier par la production de certificats; 1° Qu'il a t ravai l lé , pendant cinq ans au moins, soit com­

me ouvrier ou apprenti-mécanicien, chaudronnier , forgeron ou ajusteur, soit comme chauffeur ou mécanicien chargé de la conduite, des réparations et de l 'entretien de chaudières et machines ;

2° Que, pendant la durée de ces cinq années , il a travaillé effectivement pendant dix-huit mois au moins comme ajus­teur, et qu'il a été attaché pendant trois ans au moins à la conduite des machines à vapeur sur un bateau a vapeur navi­guant sur m e r ;

3° Que, pendant un an au moins de la durée de la naviga­tion prescrite au paragraphe précédent , il a servi, a t i tre

— 418 —

d'aide-mécanicien ou de mécanicien-auxiliaire, figurant en cette qualité sur le rôle d'équipage, en prenant part effecti­vement à la conduite de la machine molrice, comme mécani­cien chargé d'un quart régulier.

Il est st ipulé, toutefois, que les années de navigatiou peuvent être réduites à deux ans, si le candidat justifie qu'il a travaillé dans un atelier d'ajustage pendant deux ans au moins et établit par des certificats qu'il possède une aptitude et des capacités suffisantes comme ajusteur.

Il est stipulé également que la durée du service comme ajusteur peut être rédui te à un au et la durée de navigatiou a deux ans, si le candidat a navigué pendant un an au moins à bord d'un bateau à vapeur avec le brevet de mécanicien de 2* classe, remplissant effectivement pendant le même temps, soit Ses fonctions de premier mécanicien sur un bateau a va­peur, où ces fondions peuvent être remplies par un mécanicien breveté ' de 2 e classe, soit les fonctions de mécanicien chef de quar t , à bord d'un bateau à vapeur sur lequel l'emploi de pre­mier mécanicien ne peut être occupé que par un mécanicien breveté de l r e classe.

Art . 6 . — Les élèves brevetés des écoles nat ionales d'arts et métiers seront considérés comme ayant du fait de leur séjour à l 'école, travaillé effectivement pendant un an comme ajus­teur .

Art . 7. — Les certificats spécifiés aux article* A et 5 doi­vent être délivrés autant que possible, pour !e service a terre , paf les chefs d'atelier ou directeur d 'usine, et pour le service en mer , par les chefs mécaniciens sous les ordres desquels le candidat a été effectivement employé.

Tout certificat délivré par un chef mécanicien pour le s e r %

vice en mer doit énoncer , en mois et jours , le t emps de service, pour lequel il est accordé, indiquer la nature des fonctions que le candidat a remplies a bord, e t , notamment , spécifier pendant combien de temps il a été chef de quart . Cette pièce es t certifiée par le capitaine du navire et visée par le commissaire de l 'Inscription mari t ime.

Les certificats seront contrôlés et vérifiés par la Commis­sion d'examen instituée par l 'article 8, qui aura qualité pour en apprécier l 'authenticité et la valeur. La production d'un certificat entaché d'inexactitude grave entraînera dans tous les cas, l 'élimination du candidat, même lorsque l'inexaeti-

— 419 —

30

- 420 -

tude dudi t certificat n 'aurai t été reconnue que pos té r ieure ­ment à l'examen.

Art. 8. — Les candidats seront examinés par une Com­miss ion composée comme sui t :

MM. le Chef du service des Travaux publics et des Mines, président ;

Un ingénieur civil des Mines ou un ancien élève de l'École polytechnique ;

Un mécanicien breveté de 1re classe ou possesseur d 'un diplôme de même valeur.

Art. 9 . — Les examens c o m p r e n n e n t : 1° des composi­t ions écri tes ; 2e un examen oral ; 3° des épreuves p ra t iques .

Art . 10. — Les programmes des examens pour les breve ts de 2e classe et de 1re classe sont ceux prévus dans l ' a r rê té de M. le Ministre des Travaux publics du 2 février 1893, c i -an-nexés .

Art . 1 1 . — Les coefficients dest inés à apprécier les résul ta ts des examens sont les suivants :

B r e v e t s de 2e classe.

Composi t ions écr i tes 2 Examen oral 4 Epreuves prat iques 4

Total 10

B r e v e t s de 1re classe.

Composit ions écri tes 3 Examen oral*

A r i t h m é t i q u e , g é o m é t r i e , physique et mécan ique . - . . 3 i ^ Descr ip t ion ,condui tee t réglementation des machines . 6 j Epreuves prat iques 6

To ta l . 18

Art . 12 . — Il est a t t r ibué à chacune des par t ies des exa­m e n s une note numér ique variant de 0 à 20 , suivant les résul ta ts des épreuves correspondantes . Chacune de ces notes es t mult ipl iée par le coefficient y relatif, et la somme des p ro ­dui ts ainsi ca lculée , donne le nombre total de points afférents à l 'ensemble des examens .

— 421 —

Par le Gouverneur :

Le Secretaire général p. »'.,

DEBUG.

L'Ingénieur^ Chef du service des Travaux publics

et des Mines,

GAJAN.

Voir au Journal officiel de la Guyane française du 4 octobre 1943 u° 40 les programmes annexés.

№ 3 2 3 . — ARRÊTÉ réglant le fonctionnement du Bureau de bienfaisance de la commune de Rèmire, ainsi que les attri­butions de la Commission administrative de cet Etablissement.

\> septembre 49t3.}

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1 8 2 8 ; Vu l 'article 6 du décret du 26 août 1887 , por tant création

d 'un Bureau de bienfaisance dans la commune de Cayenne et autorisant l 'établissement éventuel de Bureaux de bienfaisance

Le brevet de 2 e classe est acquis aux candidats qui obt ien­nent un minimum de 130 points, celui de l r a c lasse aux candidats qui obtiennent un minimum de 234 points. Toute-lois, nu min imum de 13 est exigé, dans les deux cas, pour la note des épreuves prat iques , et un min imum de 4 pour chacune des notes de la composition écri te et de l 'examen oral .

Les brevets sont délivrés par le Gouverneur sur la propo­sition de la Commission spéciale d 'examen.

Art . 1 3 . — Sur la proposition de la Commission, les can­didats qu'el le aura jugée impropres à recevoir le brevet de l r e classe pourront être pourvus du brevet de 2 e classe si les résultats de leurs examens le comportent .

Art . 14 . Les candidats pourront prendre connaissance du programme détaillé au bureau du Secrétaire généra l .

Art . 1 5 . — Le Secrétaire général et l ' Ingénieur , chef du service des Travaux publics et des Mines, sont chargés , chacun en ce qui le concerne , de l 'exécution du présent arrêté , qui sera enregistré partout où besoin sera, publié et inséré au Journal officiel et au Bulletin officiel de la Colonie.

Cayenne, le 12 septembre 1913 . D I D E L O T .

— 422 —

dans chacune des autres communes de la colonie ; ensemble le décret du 13 février 1889, r endan t applicable aux colonies françaises la loi du 5 août 1899 ;

Vu l 'arrêté local du 24 décembre 1912, établissant un Bureau de bienfaisance dans la commune de Rémire ;

Vu les avis émis par le Conseil municipal de cette commune ' et par le Conseil général ;

Le Conseil privé en t endu ,

ARRÊTE :

Article 1 e r . - - La Commission administrat ive du Bureau de bienfaisance de Rémire doit se réunir tous les trois mois , en janvier , avril, juillet et octobre, sur la convocation de son prés ident , et ex t raord ina i rement , chaque fois que les c i rcons ­tances le nécessi tent ou que l 'Adminis t ra t ion lo d e m a n d e .

Haussa première réunion, elle rédigera son règ lement in té­r ieur qui aura pour principal obje t : 1° le mode d 'admiss ion aux s e c o u r s ; 2° les règles à suivre pour leur dis t r ibut ion ou leur répartit ion ; 3° le choix d 'un secrétaire et, s'il y a l ieu, des agents à employer aux écr i tures .

Ce règ lement ne sera définitif qu 'après approbation du Gou­verneur en Conseil p r ivé .

Art 2 . — Dans la séance du mois d 'octobre, la Commission administrat ive procédera à l 'é tabl issement du budget de l 'exer­cice su ivam ; elle apurera et arrêtera les comptes du t résor ier pour l ' année expi rée .

Les au t res séances seront employées à l 'examen général de la comptabil i té et ( h s d iverses opérat ions de la commis s ion .

Art . 3. — Le compte annuel de l 'administrat ion du Bureau de bienfaisance et le budget de chaque exerc ice , après avoir été établis par la C o m m i s s i o n adminis t ra t ive , sont soumis à l 'examen du Conseil municipal .

Ces budget et compte sont ensuite soumis à l 'approbation du Gouverneur en Conseil privé.

Art . 4. — Les ressources du Bureau de bienfaisance se composent :

De subventions allouées par le Service local ou la com­mune :

D'aumônes et de dons et legs dont l 'acceptation aura été légalement autorisée ;

Des produits des quêtes faites dans les égl ises avec l 'auto­risation ecclésiastique ;

Du produit des t r o n c s placés dans les églises avec la m ê m e autorisat ion ;

Du produit du droit des pauvres sur les spectac les et con­ce r t s publ ics , e t c .

Art . 5 . — Les règles de la comptabil i té communa l e sont applicables au Bureau de bienfaisance, en ce qui conce rne la division et la durée des exerc ices , les spéciali tés des c réd i t s , la percept ion des r e v e n u s , l ' o rdonnancement et le pa iement des dépenses , enfin le mode d 'éc r i tu res et de compte , ainsi que la formation et le règ lement des budge t s .

Ar t . 6. — Le Pe rcep teu r - r eceveur municip.il de la com­m u n e rempl i ra de droit les [onctions de t résor ier du Bureau de bienfaisance, dans les condi t ions fixées par les r èg l emen t s e l l e s ins t ruc t ions minis tér ie l les en vigueur.

A n . 7. — Le Secré ta i re général es t chargé de l 'exécut ion du présen t a r r ê t é , qu i sera en reg i s t r é et communiqué partout où besoin sera , et inséré au Journal officiel et au Bulletin officiel de la c o l o n i e -

Cayenne, le 12 sep tembre 1913.

D1DELOT. Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p . t . ,

DEBUC.

№ 3 2 4 . — ARRÊTÉ attribuant aux matelots du Port, à titre provisoire, une indemnité de vivres de un franc cinquante centimes par jour en remplacement delà ration de vivres qu'ils touchent actuellement en nature.

{16 septembre 4913. )

LE GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l ' a r rê té , n° 1 2 3 1 , du 11 ju in 1896, a l louant la ration complè te de matelots aux canot iers du Port de Cayenne ;

Vu la l e t t re , en date du 14 août 1913 , par laquel le les matelots du Port demanden t qu'il leur soit al loué une indem­nité j ou rna l i è r e de vivres en remplacement de la ration de vivres qu ' i l s touchent en n a t u r e .

Su r la proposition de l ' Ingénieur , Chef du Service des Tra­vaux publics et des Mines,

— 423 —

ARRÊTE :

Art ic le 1 e r . - Les matelots du Port de Cayenne touche-rou t à t i t re provisoire , a da ter du 1er octobre 1913, une in, d e m n i t é de vivres de un franc c inquan te c en t imes par jour -en remplacement de la ration de vivres qu ' i l s touchent a c ­tue l lement en n a t u r e .

Ar t . 2. — Le Secré ta i re général et l ' I ngén ieu r , Chef du Service des Travaux publ ics et des Mines, son t chargés , chacun en ce qui le concerne , de l 'exécution du p ré sen t a r r ê t é , qui sera en reg i s t r é et communiqué partout où besoin se ra .

Cayenne , le 16 s e p t e m b r e 1913.

D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

Le Chef du Service des Travaux Le Secrétaire généra l p. i., publics et des Mines, Ports et Radis,

E . DEBUC. 0 . GAJAN.

№ 3 2 5 . — ARRÊTÉ dispensant certaines catégories d'em­barcations du permis de circulation.

( i 6 septembre I9i3 . )

L E GOUVERNEUR p . i . de la Guyane française,

Vu l 'ar t icle 17 du décre t du 21 décembre 1911, s u r la marine m a r c h a n d e dans les colonies françaises et les pays de p ro tec ­tora t au t re s que l 'Algérie et la Tunis ie , p r o m u l g u é à la Guyane f rançaise , .

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Sont d ispensées du permis de navigat ion oa de circulation les embarca t ions de moins de 30 t onneaux ap ­pa r t enan t aux ind igènes du pays, exclus ivement employées à l eur usage personnel et au ravi ta i l lement d e s p lacers , lorsque l 'équipage ne comprend aucnn inscri t mar i t ime ou que la nav i ­gation pra t iquée ne peut ê t re cons idérée comme une navigat ion exercée a t i t re professionnel .

A r t . 2 . — Le p résen t arrêté sera enreg is t ré et commu" n ique par tout où besoin sera , et inséré et publié m Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 16 s ep t embre 1913.

D I D E L O T .

— 424 —

— 425 —

N° 326 . — ARRÊTÉ dispensant certaines catégories d'embarcations de la francisation

(16 septembre 1913.)

L E GOUVERNEUR p. i. de la Guyane f rançaise ,

Vu l 'ar t icle 7 du décret du 21 décembre 1 9 1 1 , s u r la mar ine marchande dans les colonies françaises et les pays de p r o t e c ­torat au t res que l 'Algérie et la Tunis ie , p r o m u l g u é à la Guyane française,

A R R Ê T E :

Article 1er. — Sont au tor i sés a nav iguer sous pavil lon f ran­çais , s ans c i t e as t re in ts aux formalités de la francisation, pourvu qu ' i ls appa r t i ennen t au mo ins pour moit ié a des p r o ­pr ié ta i res de nationali té française, à des sujets français ou à des protégés français ressor t issant aux pays de protectorat et qu ' i l s soient nat ional isés , le cas échéan t , par le pa iement des droi t s de douane :

1° Les canots et cha loupes (que l qu 'en soit le t o n n a g e ) qui d é p e n d e n t d'un navi re p o u r v u s d 'un acte de francisation et sont inscr i t s à ce t i t re à l ' inventa i re du mobil ier du bord ;

2° Les bâ t iments de tout tonnage appar tenant aux a d m i n i s ­t ra t ions françaises ;

3° Les embarca t ions ne jaugeant pas plus de 30 t o n n e s , qui naviguent dans les r ivières soumises à la survei l lance des d o u a n e s en deçà du dernier port s i tué à l ' embouchu re , et s ans p r e n d r e la m e r ;

4° Les embarca t ions de 3 tonneaux et au-dessous appa r ­t enan t à des habi tants vois ins de la côte, qu i ne s 'en se rven t que pour leur usage personnel et celui de leur famille, le t ranspor t des denrées de leur propr ié té , en s ' abs tenan t de tout t ranspor t de passagers et de marchand i ses au t res :

5° Les embarca t ions de 2 tonneaux et a u - d e s s o u s employées a la pêche en vue des c ô t e s ;

6 e Les yachts et bateaux de plaisance de 10 tonneaux et a u - d e s s o u s qui ne se livrent à a u c u n e opération commerc ia le ;

7° Les p i rogues ou j onques , de moins de 30 t onneaux , que les indigènes du pays ont cou tume d 'employer pour leur usage personnel et le ravi ta i l lement des placers .

Ar t . 2 . — E s t et d e m e u r e rapporté l ' a r rê té du 18 avri l 1 9 1 3 , au to r i san t ce r t a ines ca tégor ies d ' embarca t ions à nav igue r sous

pavillon français sans ê t re a s t r e in t e s à la francisation ni ê t re m u n i e s d 'un p e r m i s de navigat ion.

Ar t . 3 . — Le présent a r r ê t é sera enregis t ré et c o m m u n i q u é par tou t où besoin se ra , insé ré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie .

Cayenne, le 16 sep tembre 1913 .

D IDELOT.

N* 3 2 7 . — ARRÊTE enjoignant au nommé Grave ( J o s e p h ) de sortir du territoire de la Guyane française.

( 1 6 septembre 1913. ) L E GOUVERNEUR p . i . de la Guyane française ,

Yu l ' o rdonnance organique du 27 août 1 8 2 8 ; Vu le doss ier «les p rocédures correct ionnel les ins t ru i tes et

j u g é e s cont re le n o m m é Grave (Joseph), de nationali té é t ran­g è r e ;

Vu l 'art icle 7 de la loi du 3 décembre 1 8 1 9 , SHr le séjour des é t r a n g e r s en F r a n c e , ladite loi p romulguée à la Guyane par a r r ê t é local du 3 sep tembre 1 8 7 1 ;

Vu l ' a r rê té local du 7 janvier 1 8 9 7 , p romulguan t dans la colonie le décre t du 2 octobre 1888 et la loi du 8 août 1 8 9 3 , r e n d u s applicables à la Guyane par décre t du 2 8 novembre 1 8 9 6 ;

Vu les communica t ions du Di rec teur -géran t de la prison de Cayenne, concernant le n o m m é Grave ( J o s e p h ) ; ensemble l 'avis de M. le Procureur géné ra l , chef du service judic ia i re ;

Attendu qu ' i l impor te , au point de vue de la sécur i té pu­blique, de débar rasse r la colonie d 'é t rangers sans aveu, suscep­tibles de devenir , a toot ins tant , une cause de désord re et un dange r pour la popula t ion;

Sur la proposi t ion du Secrétaire généra l , ARRÊTE :

Article 1 e r . — Il est enjoint au n o m m é Grave ( J o s e p h ) de sor t i r du ter r i to i re de la Guyane f rançaise .

Ar t . 2 . — Le s u s n o m m é , à l 'expirat ion de la pe ine qu ' i l subit en ce momen t à la prison de Cayenne, c 'es t -a-dire le 30 sep tembre courant , sera embarqué par les soins de la police, à bord du p remie r navire devant qu i t t e r Cayenne , à dest inat ion de la Barbade , dont il es t or ig inai re , ou de l à p remiè re colonie anglaise vo i s ine .

— 426 —

Art. 3 . - Le Secré ta i re général est cha rgé de l 'exécution du présent a r r ê t é , qui sera en reg i s t r é et c o m m u n i q u é par tout où besoin se ra , publié et inséré au Journal officiel et au Bulle­tin officiel de la colonie .

Cayenne, le 16 sep tembre 1913.

D I D E L O T . Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

№ 328 . — ARRÊTÉ promulguant la loi du 8 août 1913, rendant applicable, aux colonies la loi du 19 juillet 1901, relative à la suppression de l'envoi dans les colonies péniten­tiaires des femmes récidivistes.

(16 septembre 1913.) L E GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l 'article 6 5 de l ' o rdonnance organique du 27 août 1828 ; Sur la proposi t ion concer tée du Procureur généra l , chef

du service judiciaire et du Directeur de l 'Administrat ion p é ­ni ten t ia i re ,

A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Est p romulguée à la Guyane française, pour y ê t re exécutée en sa forme et teneur , la loi du 8 août 1913 , rendant applicable aux colonies la loi du 19 jui l let 1 9 0 7 . r e ­lative a la suppress ion de l'envoi dans les colonies péni ten­tiaires des femmes récidivistes .

Art . 2 . — Le Procureur généra l , chef du service judiciaire , et le Directeur de l 'Adminis trat ion péni tent ia i re sont chargés , chacun en ce qui le concerne, de l 'exécution du p résen t ar­rê te , qui sera , avec ladite loi, en reg i s t r é et communiqué partout où besoin sera, publié au Journal officiel et i n sé r é au Bu lettn officiel de la colonie .

Cayenne, le 16 sep tembre 1913 .

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Directeur p. i. de l'Administration Le Procureur général, pénitentiaire,

GEORGES L Ê V Y . B A R R E .

— 427 —

— 428 —

LOI rendant applicable aux colonies la loi du 19 juillet 1907, relative à la suppression de l'envoi dans les colonies péni­tentiaires des femmes récidivistes.

L e Séna t et la Chambre des Dépu tés ont adop té ,

Le P rés iden t de la R é p u b l i q u e p r o m u l g u e la loi dont la t e n e u r sui t :

Ar t ic le u n i q u e . — La loi du 19 ju i l le t 1 9 0 7 . re la t ive à la suppress ion de l 'envoi d a n s les co lonies pén i t en t i a i r e s des f e m m e s réc id iv is tes , est déc larée applicable aux colonies .

La p r é s e n t e loi, d é l i b é r é e et adop tée par le Séna t et par la C h a m b r e des Députés , sera exécu tée c o m m e loi de l 'E ta t .

Fai t à P a r i s , le 8 août 1 9 1 3 .

R. P O I N C A R É .

Par le President de la République :

Le ministre des colonies,

J. MOREL.

Le G a r d e des sceaux, ministre de la justice,

ANTONY R A T I E R .

LOI relative à la suppression de l'envoi dans les colonies pénitentiaires des femmes récidivistes.

L e Séna t et la Chambre des Dépu tés ont adop té , Le P r é s i d e n t de la Républ ique p r o m u l g u e la loi don t la

t e n e u r sui t : Ar t ic le u n i q u e . — L e s a r t i c les 6 et 8 de la loi du 27 ma i

1 8 8 5 sur la re léga t ion d e s récidivis tes son t modif iés c o m m e suit :

A r t . 6 . — La relégat ion n 'es t pas appl icable aux femmes n i aux ind iv idus qui sera ient âgés de plus de so ixan te ans ou de m o i n s de v ingt et un a n s , à l 'expirat ion d e leur pe ine .

Toute fo i s , les c o n d a m n a t i o n s encourues par le m i n e u r de vingt et un ans compte ron t en vue de la r e léga t ion , s'il e s t , a p r è s avoir a t te in t cet âge , de nouveaa c o n d a m n e d a n s l e s c o n d i t i o n s p r évues par la p r é s e n t e loi .

A r t . 8 . — Le récidivis te de l 'un cl l ' au t re s exe qu i au ra i t e n c o u r u la re léga t ion par appl icat ion de l 'ar t icle 4 de la p r é ­s e n t e loi, s ' i l n 'avai t pas dépassé so ixan te a n s , s e r a , a p r è s l ' expira t ion de sa pe ine , soumis à perpé tu i té à l ' in terdic t ion de sé jour éd ic tée p a r l 'ar t icle 19 c i - a p r è s .

— 429 —

S'il est mineur de vingt et un ans , il sera, après l 'expiration de sa peine, retenu dans u n e maison de correction jusqu 'à sa majori té .

Les femmes majeures seront soumises , pendant vingt a n s , à l ' interdiction de séjour prévue par l 'article 19 ci-après .

La présente loi, dél ibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des Députés, sera exécutée comme loi de l 'Éta t .

Fai t à Paris, le 19 juillet 1907.

A. F A L L I E R E S .

Par le Président de la République :

Le Président du conseil, ministre de l ' i n t é r i e u r ,

G. CLEMENCEAU.

Le Garde des sceaux, ministre de la justice,

ED. GUYOT-DESSAIGNE;

Le ministre des colonies,

MILLIÈS-LACROIX.

№ 3 2 9 . — ARRÊTÉ portant homologation du nouveau plan-directeur du bourg de la commune de Rémire.

(16 septembre 1913.)

LE GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance o rgan ique du 27 août 18Ï28 ; Vu l 'article 11 de la loi du 24 avril 1833, concernant ie

régime administratif des colonies ; Vu, consul ta t ivement , le décret colonial du 6 juillet 1834,

ensemble l ' a r rê té local du 27 août 1869 , sur la voirie de Cayenne; Vu les articles 5 , 6, 7 et 12, § 3 du décret du 2 juin 1881 .

sur l 'expropriation pour cause d'util i té publique ; Vu l ' a r t i c l e 4 1 , n° 7, du décret du 15 octobre 1879, por tan t

organisation des municipal i tés à la Guyane française ; Vu l 'art icle 3 5 , n* 8, du décret du 23 décembre 1878, i n s ­

t i tuant un Conseil général à la Guyane ; Vu le procès-verbal de l 'enquête de commodo et incommodo

dressé le 4 août 1913 , constatant qu 'aucune réclamation ne s'est produite pendant le délai de quinze jours prescrit par l 'arrêté du 11 juillet 1913 ; ensemble la délibération du Con­seil municipal de Rémire , en date du 11 août 1913, por tant approbation du nouveau plan-directeur du bourg.

— 430 —

Vu la dél ibérat ion du Conseil généra l du 28 août 1913 ; Considérant que tou tes les formali tés prescr i tes par la loi

ont été rempl ies ;

Le Conseil pr ivé e n t e n d u ,

ARRÊTE :

Article I E R . — Est homologué le nouveau p lan -d i rec teu r du bourg de R é m i r e , tel qu ' i l a é té dressé le 30 avril 1 9 1 3 .

Art . 2 . — Le Secré ta i re généra l es t cha rgé de l 'exécut ion du présent a r r ê t é , qui sera enreg is t ré et c o m m u n i q u é pa r tou t où besoin sera , publié e t inséré au Journal officiel et au Bulle­tin officiel de la colonie .

Cayenne, le 16 sep tembre 1 9 1 3 .

DIDELOT. Par le Gouverneur:

Le Secrétaire générâl p . i.,

DEBUG.

№ 3 3 0 . — ARRÊTÉ. — Prélèvement à la Caisse de réserve.

( 1 6 septembre 1913. )

L E GOCVERNEUB p. i. de la Guyane i rança ise ,

Vu l 'o rdonnance o rgan ique du 27 août 1828 ; Vu la dél ibérat ion du Conseil géné ra l , p r i se dans la séance

du 2 5 août 1 9 1 3 , au tor i san t le p ré l èvemen t , à la Caisse de r é se rve , à ti tre exceptionnel , d ' une somme de 2 0 0 , 0 0 0 francs à affecter aux travaux d 'amél iorat ion du por t de C a \ e n n e et de la d i s t r ibu t ion d'eau du chef-lieu ;

Vu le câb logramme minis tér ie l du 1 5 s e p t e m b r e 1913 , n° 71 ; Vu les a r t ic les 8 5 , 8 6 , 89 et 264 du décret du 30 d é c e m b r e

1912, sur le r ég ime financier 'des colonies ;

Le Conseil privé en t endu ,

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Est approuvée la délibération susvisée du Conseil géné ra l , au tor i san t un pré lèvement except ionnel de 2 0 0 , 0 0 0 francs à taire à la Caisse de réserve , en vue de l ' exé­cut ion des travaux d 'améliorat ion du port de Cayenne et de la dis t r ibut ion d 'eau du chef- l ieu.

- 431 -

№ 3 3 1 . — ARRÈTE portant concession de passages gratuits en faveur des familles des fonctionnaires, employés et agents en service dans ta colonie.

( 19 septembre 1913. )

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française.

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1 8 - 8 ; Vu le décret du 3 juillet 1897 , portant règ lement su r les

déplacements et les passages du personnel colonial ; Vu les décrets des 6 juillet 1904 et 21 juillet 1910, modi­

fiant le décret du 3 juillet 1897 précité ; Vu l 'article 3 5 , § IV du décret du 2 mars 1910, sur la solde

et les allocations accessoires du personnel colonial, ensemble le décret du 12 juin 1 9 1 1 , qui modifie ces disposi t ions ;

Vu l'article 3 5 , § VI du décret susvisé du 2 m a r s 1910 , en­semble l 'arrêté en date du 30 juin 1910, appelant le person­nel originaire de la colonie au bénéfice des congés adminis­tratifs ;

Vu le décret du 25 septembre 1 9 1 1 , portant modification aux disposit ions des décre ts susvisés et relatifs à la conces ­sion de passages aux familles dont les chefs r e n t r e n t en congé de convalescence, ledit décret promulgué dans la co­lonie par arrêté du 24 mai 1913 ;

Vu la circulaire ministérielle du 27 octobre 1911 , por tant instructions pour l'application du décret du 25 sep tembre 1 9 1 1 , susvisé ;

Vu l'avis émis par le Conseil privé dans sa séance du 3 juillet 1 9 1 3 ;

Vu les instruct ions contenues dans la dépêche minis tér ie l le du 11 août 1913 , n° 2 3 ,

ARRÊTE :

Art . 2 . — Le présent arrêté sera enregis tré et communiqué partout où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne. le 16 septembre 1913.

DIDKLOT. Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. t . ,

DEBUG,

— 432 —

A r t i d e 1 e r . — Les fonctionnaires, employés et agents eu service dans les colonies et ré t r ibués sur les fonds du budget local, allant en congé de convalescence, soit en France , soit dans u n e aut re colonie, ont droit , pour leurs femmes et leurs enfants aux passages gra tu i t s , pour l 'aller et le re tour , au compte du budget local .

Ar t . 2. — Les familles des fonct ionnaires , employés et agen t s ne pour ron t bénéficier des passages g ra tu i t s de l 'espèce qu ' au tan t que le chef de famille viendra d 'accomplir un m i n i ­m u m de séjour colonial in in ter rompu au moins égal h celui de la de rn iè re période de congé passé par lui hor s de la colonie, s ans toutefois que ce m i n i m u m d e séjour puisse êfre inférieur a la moitié du séjour réglementa i re exigé pour l 'obtention d 'un congé administrat if d e six mois.

La durée des divers séjours coloniaux accomplis par le chef de famille depuis l ' époque où sa famille aura i t , pour la de r ­nière fois, bénéficié du t ranspor t gratui t , pour ra ê t re c u m u l é e .

A r t . 3 . — L e Secré ta i re général est cha rgé de l 'exécut ion du p ré sen t a r rê té , qui sera inséré au Journal officiel et au Bulletin officiet d e l à colonie , en reg i s t r é et publié partout où besoin se ra .

Cayenne, le 19 sep tembre 1913 .

D I D E L O T . Par le Gouverneur:

Le Secrétaire général p. i.y

DEBUC.

№ 332. — ARRÊTÉ. - Promulgation du décret du 2 juillet 1913, modifiant les règles de recrutement et la situation ad­ministrative des Secrétaires généraux des colonies.

(-19 septembre 4913. )

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l 'o rdonnance organique du 27 août 1828; Vu le décret du 2 jui l let 1913, modifiant les règles de

r ec ru t emen t et la si tuation adminis t ra t ive des Secré ta i res géné raux des colonies ' ;

Sur la proposition du Secréta i re général ,

ARRÊTE :

— 433 —

R A P P O R T AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,

Paris, le2 juillet f9f3.

Monsieur le Président ,

Aux termes d'un décret du 21 mai Î898 , qui a profondé­ment remanié sur ce point les textes organiques des colonies, l 'Administration supér ieure de nos é tabl issements d 'ou t re ­m e r est confiée à nn Gouverneur seul responsable de l 'en­semble des services. Le Chef de la colonie est ass is té d 'un Secréta i re général , chargé de le seconder dans toutes les p a r ­ties de l 'Administrat ion, mais dépourvu de toute at t r ibut ion, ci, par suite de toute responsabil i té propre. Le rôle principal du Secréta i re général est , en lait, de représenter le Gouver­neur au sein du Conseil général et de la Commission coloniale, et de le remplacer de plein droit en cas de mort , absence ou empêchemen t . En outre , de cette fonction, le titre de Secrétaire général des colonies confère un grade dans un corps spécialisé, compor tant un t ra i tement , une hiérarchie , et un droit propres à pension sur le budget de l 'Etat .

L'application de ce régime a soulevé de nombreuses cr i t iques . La plus grave consiste à faire ressort ir que la collaboration int ime, que le décret de 1898 supposait ent re le Gouverneur et le fonctionnaire occupant après lui le premier rang dans la colonie, sVst , en fait, incomplètement réalisée. Le Secré­taire général au lieu de participer efficacement à la conduite des affaires locales, a pu, dans cer ta ins cas, se t rouver rédui t

Ariicle 1 e r . — Est promulgué à la Guyane française, pour y èire exécuté en sa forme et teneur , le décret susvisé du 2 jui l le t 1913, modifiant les règles de recrutement et la si tua­tion administrat ive des Secrétaires généraux des colonies.

Art . 2 . — Le p iésen t ar rê té sera, avec le texte promulgué, publié et inséré au Bulletin officiel et a a Journal officiel de la colonie.

Cayenne, le 19 septembre 1913 .

DIDELOT. Par le Gouverneur:

Le Secrétaire général p . ».,

E. DEBUC.

au iôle su r tou t pol i t ique, de r e m p l a ç a n t éventue l du Gouver­n e u r .

Les ra i sons de ces conséquences i m p r é v u e s son t , s ans doute mul t ip l e s . La pr inc ipale para î t devoir ê t re r eche rchée d a n s les condi t ions par t icul ières de nomina t ion des Sec ré t a i r e s g é n é ­r a u x , qui sont suscep t ib les de c rée r d e s obs tac les a la colla­boration e scomptée eu 1898 . Le Minis t re , obl igé, en effet, de p r e n d r e les co l labora teurs des Gouverneurs dans le cad re des Sec ré t a i r e s géné raux , et l imité ainsi d a n s son choix , peut se t rouver d a n s l ' impossibil i té de tenir compte des dé s i r s d e s Chefs de colonie . F r é q u e m m e n t , c 'étai t donc le hasard des dés ignat ions coloniales qui appela i t à servir côte à côte ies deux pe r sonna l i t é s don t l 'act ion éventuel le se p r é sen t a i t d a n s les cond i t ions dé l ica tes ind iquées plus h a u t .

On a c iu tou t d 'abord remédier à ces difficultés en mod i ­fiant les condi t ions d ' en t r ée d a n s le corps des Sec ré t a i r e s g é ­né raux . Tel a é té l 'objet des décre t s des 11 oc tobre 1905 et 2 0 janvier 1 9 0 6 . Mais la s i tuat ion n'a é té par la qu' insuffisam­m e n t a m é l i o r é e . La col laborat ion en t r e Gouve rneu r s et Sec ré ­ta i res g é n é r a u x reste préca i re . Le choix du Minis t re est t ou ­j o u r s t r è s l imi té , les nomina t i ons ont , au s u r p l u s , le grave i n c o n v é n i e n t d ' ê t r e défini t ives, les bénéficiaires conse rven t indé­finiment le g rade de Secré ta i re généra l quand bien m ê m e ils n ' en exe rcen t pas la fonct ion. La position de disponibi l i té a du ê t r e c réée à cet effet ( d é c r e t du 2 8 s e p t e m b r e 1 9 1 0 ) sans r é s o u d i e toutefois défini t ivement la ques t i on .

Une réforme plus radicale para î t donc s ' imposer qu i consis­terai t tout en conservan t les fonctions de Secré ta i re généra l , à n en plus rec ru te r les t i tu la i res pa rmi les m e m b r e s d 'un corps spécia l isé et, par su i te r e s t r e in t , et a les confier, au con t ra i r e , à t i t re t empora i r e et e s sen t i e l l ement révocable , à des fonc t ionnai res p r i s d a n s ce r t a ins corps de l 'Admin i s t r a ­t ion mét ropol i ta ine ou colonia le , p lus spéc ia l emen t ap tes à les r e m p l i r , en ra ison de l eu r s a t t r ibu t ions hab i tue l les . Ces fonc­t i onna i r e s con t i nue ra i en t à faire par t ie de leur corps d 'or ig ine .

L e projet de décre t q u e j ' a i l ' h o n n e u r de soume t t r e à votre h a u t e sanc t ion , prévoit , à cet effet, la suppress ion par voie d 'ex t inc t ion du corps actuel des Secré ta i res géné raux dont les m e m b r e s conserveron t toutefois j u s q u ' à l eur rad ia t ion défini­t ive des c a d r e s de l 'Admin i s t r a t i on , le bénéfice de leur s ta tu t et de l e u r s a t t r i bu t ions actuel les , avec droit à l ' avancement

— 434 —

et à la mise en disponibilité avec ou sans traitement, dans les conditions fixées par le décret de 28 septembre 1910.

Il stipule q u e s o u s c e l t e réserve, les fonctions temporaires de Secrétaire général des colonies seront désormais exercées limitativement par d e s Administrateurs en chef des colonies, par des Administrateurs de 1го c lasse et Chefs de bureau hors classe des Secrétariats généraux ayant au moins deux ans d'ancienneté d a n s leur g r a d e , enfin par des (fonctionnaires de l ' A d m i n i s t r a t i o n centrale de s colonies possédant depuis deux ans au moins le grade de sous-chef de bureau. Cette limita­tion n e fait toutefois p a s obstacle à l'exercice du droit reconnu au Gouvernement par l'article 3 de la loi du 13 juillet 1879, de déléguer également d a n s ces fonctions des m e m b r e s du Con­seil d'État.

Ce changement de régime assure la possibilité de désigna­tions judicieuses et d'ailleurs toujours révocables en même temps qu'il permet de tenir éventuellement compte des désirs des chefs de colonie intéressés. L'ensemble de ces dispositions tend, en résumé, à créer et à maintenir entre le Gouverneur et le deuxième fonctionnaire de la colonie la collaboration et l'unité de vues indispensables.

Le> fonctionnaires Secrétaires généraux recevront le traite­ment d'Europe de leur grade et classe d a n s le corps auquel ils appartiennent et un supplément colonial ayant pour effet de porter leur allocation totale à un taux qui n e peu t être infé­rieur a 15,000 francs, ni dépasser 18,000 francs. Ils ne pour­ront prétendre à aucun supplément de fondions.

Il demeure entendu que, conformément aux prescriptions de l'article 2,§3 du décret du 20 juin 191 î, les fonctionnaires de l'Administration centrale des colonies placés dans cette situation conserveront pendant la durée de leurs congés ou absences de la colonie, le traitement d'Europe ou de congé fixé par ledit paragraphe.

J'ai l'honneur de vous prier, si vous vou'ez bien admettre cette manière de voir, de revêtir de votre signature le projet de décret ci joint qui la consacre et qui a été soumis aux délibérations dn Conseil d'Etat.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect.

Le Ministre des colonies,

J , мода,

— 435 —

31

— 436 —

DÉCRET

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,

Sur le rapport du Ministre des colonies,

Vu le décre t du 21 mai 1898, suppr iman t aux colonies les fonctions (le Directeur de l ' Intérieur , et por tan t créat ion des Secré ta r ia t s généraux des colonies ;

Vu les décre ts des 11 octobre 1905 et 20 janvier 1906, fixant les condit ions de nominat ion à l 'emploi de Secrétaire généra l des colonies;

Vu le décret du 2 5 août 1899, fixant les condi t ions de r em­placement intér imaire des Secrétaires généraux des colonies-,

Vu les décrets des 2 mars 1910 et 12 ju in 1 9 1 1 , por tant r èg lement sur la solde et les al locations accessoires du per­sonne l colonial ;

Vu le décret du 2 3 mai 1896, portant réorganisa t ion de l 'Administrat ion centra le des colonies ;

Vu le décret du 15 novembre 1 9 1 2 , sur le corps des Admi­n is t ra teurs des colonies ;

Vu le décret du 2 4 novembre 1912 , portant réorganisat ion du personnel des bureaux des Secré tar ia ts généraux des colo­n ies ;

Le Conseil d 'E ta l e n t e n d u ,

DÉCRÈTE : Article I e r . — Les fonctions de Secrétaire généra l des colo­

nies sont exercées sous réserve des disposit ions de l 'article 4 du présent décret , soit par. des Adminis t ra teurs en chef des colonies ou par des Adminis t ra teurs de i r e classe des colonies r éun i s san t les condi t ions nécessai res à l ' avancement , soit par d e s Chefs de bureau hors c lasse des bureaux des Secré tar ia ts g é n é r a u x des colonies ayant au moins deux ans de grade , soit par des fonctionnaires de l 'Administrat ion centra le des colonies ayant depuis deux ans au moins le grade de sous-chef de bu reau . Les uns et les att ires doivent ê t re âgés de 33 ans au m o i n s .

Les disposit ions qui précèdent ne font pas obstacle à l 'exer­cice du droi t de délégation at t r ibué au Gouvernement par l 'ar­ticle 3 de la loi du 13 juil let 1879 , concernan t le Consei l d 'E ta t .

Les services r endus en quali té de Sec ié ta i re général des colonies en t ren t en* compte pour l ' avancement . Ces services sont ass imi lés , en t e qui concerne les fonctionnaires appar-

- 437 -

tenant au personnel des Administrateurs dos colonies et au personnel des bureau des Sécrétariats généraux des colonies, aux fonctions prévues à l'article 1 e r des décrets des 15 no­vembre 1912 et 24 novembre 1912 ; les fonctionnaires de l'Administration centrale des colonies sont placés hors cadre dans les conditions prévues à l'article I7 du décret du 23 mai 1896.

Les fonctions de Secrétaire, général des colonies sont exer­cées et prennent fin en vertu de décrets.

Les fonctionnaires chargés des fonctions de Secrétaire général des colonies reçoivent sur les fonds du budget local le traitement d'Europe de leur grade et de leur classe dans le corps auquel ils appartiennent et un supplément colonial ayant pour effet de porter leur allocation totale à un taux qui ne peut être inférieur à 15,000 francs ni dépasser 18,000 fr.

Art. 2. — Le Secrétaire général exerce les attributions fixées par l'article 3 du décret du 21 mai 1898, et il assure en outre dans la colonie, sous l'autorité du Gouverneur, l'instruc­tion des affaires et l'exécution des décisions prises par le Gou­verneur.

Le Gouverneur peut lui déléguer tout ou partie de ces pou­voirs pour une ou plusieurs catégories d'affaires ; cette délé­gation est portée à la connaissance du Ministre des colonies.

Art. 3. — Les fonctionnaires désignés à l'article 1 e r du présent décret restent soumis aux règles disciplinaires des corps aux quels ils appartiennent ; l'action disciplinaire prévue par les textes qui régissent ces corps leur est applicable, à raison des faits relevés contre eux pendant l'exercice de leur fonction de Secrétaire général après qu'ils ont été remis à la disposition de leur administration d'origine. La commission de classement prévue aux articles 20 du décret du 15 novembre 1912, pour les administrateurs des colonies, et 8 du décret du 21 novembre 1912, pour le personnel des bureaux des Secré­tariats généraux des colonies, remplit, en ce qui concerne ces «lux personnels, les fonctions de commission d'enquête.

Art. 4. —• Les Secrétaires généraux des c dénies, nommés en vertu des décrets actuellement en vigne or, continuent a remplir leuj-s {onctions et peuvent être promus de fa deuxième a la première classe, dans les conditions définies par lesdiu décrets.

Aucune nomination ne sa'a faite dans le corps des Secré j

— 438 —

taires généraux des colonies à partir de la publication du p r é ­sent décret .

Art . 5 . — Les dispositions du présent décret ne sont pas applicables aux Secrétaires généraux des Gouvernements géné­raux des colonies.

Art . 6 . — Sont abrogées toutes dispositions contra i res au présent décret .

Art. 7. — Le Ministre des colonies est chargé de l 'exécu­tion du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française, et inséré au Bulletin des lois et au Bul­letin officiel du Ministère des co lonies .

Fait à Paris , le 2 juil let 1913 .

R. POINCARÉ. Par le Président de la République :

Le Ministre des colonies,

I MOREL.

. V 333. - ARRÊTÉ fixant l'effectif du cadre local du Secrétariat général. ( 2 0 septembre -1913. )

L E GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française, Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu l'arrêté du 11 septembre 1909, n° 929, fixant le cadre,

la solde, les conditions d'avancement, les règles de discipline des commis du Secrétariat général de la Guyane française, approuvé par dépêche ministérielle du 5 novembre 1910;.

Vu le décret du 24 novembre 1912, portant réorganisation du personnel des bureaux des Secrétariats généraux des colonies et notamment l'article 18 (§ § 1 et 3 ) ainsi conçus :

« Article 18. — 1 1 . —- Les commis principaux et commis « des bureaux des Secrétariats généraux des colonies forment, « dans chaque colonie, un cadre local dont l'effectif est fixé « par un arrêté du Gouverneur général ou du Gouverneur rendu « en Conseil du Gouvernement, en Conseil d'administration ou « en Conseil privé, et qui n'est exécutoire qu'en vertu de Tap­er probation du Ministre des colonies.

« § 3. — Le nombre maximum des- commis principaux ne « peut, dans chaque colonie, dépasser le quart de l'effectif total % du personnel du cadre local. »

— 439 —

№ 334 . — DÉCISION autorisant la construction, à Cayenne, de deux fours pour la fabrication du pain.

(22 septembre 1913.) LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 abut 1828 ;

Vu les instructions contenues dans la dépêche ministérielle du 11 mars 1913, n° 6 ;

Vu l'arrêté du 30 mai 1913, promulguant dans la colonie le décret susvisé ;

Vu l'avis émis par le Conseil privé dans sa séance du 4 juin 1913 ;

Vu la dépèche ministérielle en date du i l août 1913, n° 22, en ce qui a trait à la fixation de l'effectif du cadre local du Secrétariat général,

A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Est rapporté l'arrêté susvisé en date du 11 septembre 1909.

Art. 2. — Le cadre local du Secrétariat général comprend : 5 Commis principaux. 5 — de 1re classe. 5 — de 2e — 5 — de 3e — Le personnel de ce cadre dont l'effectif est ainsi prévu pour

que le fonctionnement régulier des bureaux ne soit pas entravé par les cas de maladie, les départs en congé et les mises en route pour changement de destination, concourra, en outre de ses attributions naturelles (service des bureaux du Secré­tariat général), au service des bureaux du Cabinet du Gouver­neur et des services rattachés de l'Intendance, de l'Inscription maritime et des Contributions directes.

Art. 3. —Le présent arrêté sera enregistré et communiqué partout où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin, officiel de ta colonie.

Gayenne, le 20 septembre 1913. DIDELOT.

Par le Gouverneur : Le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

— 440 —

Vu la demande faite par M m e Charles Quintrie-Lamothe, représentée par M. H. de Saint-Quentin, en vue (d'être auto-risée à construire deux, fours pour la fabrication de pain, dans son immeuble, sis au n° 28 de la rue Traversière, à Cayenne ;

Vu le décret du 24 septembre 1882, rendant applicable a la Guyane celui du 10 mai 1882, concernant la législation sur les établissements insalubres, dangereux et incommodes à la Guadeloupe :

V u la décision du 14 juin 1913, ouvrant une enquête de commodo et incommodo, sur la demande faite par Mma Quintrie ;

Vu le procès-verbal de cette enquête et les conclusions du commissaire ci-quêteur ;

V u l'avis favorable émis par la commission sanitaire de la 1re circonscription dans sa séance du [5 septembre 1943 ;

Sur la proposition du Secrétaire général, Décide :

Article 1er. - Mme Charles Quintric-Lamothe est autorisée à construire deux lours pour lu fabrication du pain, dans son immeuble, sis au n° 28 de la rue Traversière, à Cayenne.

A r t . 2. — Le Secrétaire général est chargé de l'exécution de la présente décision, qui sera enregistrée et communiquée partout où besoin sera.

Cayenne, le 22 septembre 1913. D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

Le Sécrétaire général p . i ,

DEBUG.

N° 3 3 5 . — ARRÊTÉ.— Ouverture d'un crédit supplémen­taire de 3,146 fr. 05.

( 2 3 septembre 1913). Le G O U V E R N E U R p. i. de la Guyane française, Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu la délibération du Conseil général, en date du 27 août 1913,

autorisant l'ouverture d'un crédit supplémentaire global de 3,146 fr. 05 destiné à faire face aux dépenses suivantes:

1° Achat de 520 panneaux destinés à la délimitation des con­cassions forestières 2,000f00

2" Paiement du solde des travaux exécutés en 1912 au bâtiment des colis postaux 546 05

Soit: 3,146f 05

— 441 —

Vu l'article 81, § 1 e r du décret du 30 décembre 1912, sur le régime financier des colonies ;

Le Conseil privé entendu, A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Est approuvée la délibération du Conseil géné­ral du 27 août 1913, autorisant, pour les motifs susindiqués, l'ouverture de divers crédits supplémentaires au titre des cha­pitres ci-après :

Chapitre 18.— Travaux publics et Mines 2.600f 00 Chapitre 19 .— Plan de campagne. Dépenses des

exercices clos 546 05 T O T A L : . . . . . . 3,146f05

Art. 2 . — Il sera pourvu à ces deux crédits sur les voies et moyens de l'exercice 1913.

Art. 3 . — Le présent arrêté sera enregistré et communiqué partout où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Gayenne, le 23 septembre 1913. DIDELOT.

Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i,

DEBUC.

№ 336. — ARRÊTE portant application aux officiers et mi­litaires de la gendarmerie de la Guyane des dispositions du décret du 25 septembre 1911, sur les passages.

(23 septembre 1 9 1 3 . ) L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française, Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu le décret du 25 septembre 1911, modifiant la réglemen­

tation sur les passages du personnel colonial ; Vu la dépêche ministérielle du 28 février 1913 ; ensemble

celle du 6 août suivant approuvant l'application aux militaires de tous grades de la gendarmerie de la Guyane du décret du 25 septembre 1911, dans les conditions ci-après;

Le Conseil privé entendu, A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Le décret susvisé du 25 septembre 1911, mo­difiant la réglementation sur les passages du personnel colonial, est appliqué, par mesure spéciale, aux officiers et militaires de la gendarmerie de la Guyane qui auront droit au passage gra-

— 442 —

№ 3 3 7 . — A R R Ê T É rendant exécutoire un rôle principal de taxis communales de Montsinéry pour 1 9 1 3 .

(23 septembre 1913). L E GOUVERNEUR p. i. d e la Guyane française,

Vu l 'ar t ic le 2 2 de l ' o rdonnance o r g a n i q u e du 2 7 aoû t 1828 , modifiée par cel le du 22 août 1833 ;

Vu l ' a r r ê t é local do 2 8 mai 1860 , po r t an t r è g l e m e n t sur l e s pou r su i t e s en ma t i è re d e con t r ibu t ions d i rec tes et a ss imi lées ;

Vu l ' a r r ê t é local du 10 oc tobre 1868, créant l ' impôt des p r e s ­t a t ions aux c h e m i n s et canaux vicinaux ;

Vu les déc re t s des 15 octobre 1 8 7 9 et 17 d é c e m b r e 1 8 9 2 , por tau t o rgan i sa t ion des munic ipa l i t é s à la Guyane française ;

Vu l ' a r r ê t é du 2 8 s e p t e m b r e 1 9 0 3 , po r t an t r è g l e m e n t su r l ' admin i s t r a t i on et la comptab i l i t é d e s c o m m u n e s ;

Vu le déc re t du 30 d é c e m b r e 1912 , su r le se rv ice financier d e s co lon ies ;

Vu l e tarif d e s taxes c o m m u n a l e s pour l ' année 1913 ;

Le Conse i l p r ivé et t e n d u ,

ARRÊTE : Art i c l e 1 e r . — Est r e n d u exécu to i re un rôle p r inc ipa l de

t axes c o m m u n a l e s , é tab l i , au profit de la c o m m u n e de Mont-Mnéry , pour l'année 1 9 1 3 , et se décomposan t с о m m е sui t :

tuit de leur famille, lorsqu'ils rentreront en France en congé de convalescence, après avoir accompli la moitié du séjour nécessaire pour l'obtention d'un congé administratif, avec cumul des divers séjours pour parfaire ce minimum.

Art. 2 . — En cas de blessure reçue ou de maladie contractée en service commandé, le droit au passage gratuit de la famille sera exercé quelle que soit la durée du séjour du chef de famille dans la colonie.

Art. 3 . — Le Secrétaire général est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Guyenne, le 23 septembre 1913. DIDELOT.

P a r le G o u v e r n e u r : Le Secrétaire général p . i . ,

E. DEBUG.

Licence de cabare t . Taxe de boulangerie Poids et m e s u r e s . . .

225f 0 0 8 3 3 9 25

Art. 2 . — Le Secrétaire général est chargé de l 'exécution du présent arsê té , qui sera communiqué et enreg is t ré par tout où besoin sera .

Par le Gouverneur : Le Secrétaire général p. i.,

E . DEBUC.

N° 3 3 8 . — ARRÊTÉ rendant exécutoires sept rôles supplé­mentaires de taxes communales pour 1913.

(23 s e p t e m b r e 1 9 1 3 . )

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française.

Vu l 'article 2 2 de l 'o rdonnance organique du 27 août 1828, modifiée par celle du 22 août 1833 ;

Vu l 'arrêté local du 28 mai 1860, portant r èg lemen t sur l e s poursui tes en matière de contr ibut ions directes et ass imilées;

Vu l 'a r rê té local du 10 octobre 1868, créant l'impôt des prestat ions aux chemins et canaux vicinaux ;

Vu les décrets des 15 octobre 1870 et 17 décembre 1892, portant organisat ion des municipali tés à la Guyane française;

Vu l 'arrêté du 28 sep tembre 1903, portant r èg lemen t sur l 'administrat ion et la comptabili té des c o m m u n e s ;

Vu le décret du 30 décembre 1912 , sur le service financier des colonies ;

Vu le tarif des taxes communa le s pour l 'année 1913 ;

Le Conseil privé en tendu ,

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Sont r endus exécutoires sept rô les supplémen­taires de taxes communa les , é tabl is , pour l 'année 1 9 1 3 . au profit des communes suivantes :

Sinnamary. Licence de cabaret 510 f » Poids et mesures 10 50

Cayenne, le 23 septembre 3913. DIDELOT.

— 443 —

242 f 58

— 444 —

Tonnégrande. Licence de c a b a r e t 67f 50 P o i d s et m e s u r e s 2 75

70 25

L i c e n c e de caba re t 52 f Su Poids et mesures 8 2 5

6 0 f 7 5

T a x e d ' a l a m b i c 400 » Kourou.

L i c e n c e de cabaret 2 3 7 f 5 0 T a x e de bou langer ie 1 8 » P o i d s cl m e s u r e s 6 50

262 »

Licence de cabaret 75f » T a x e de bou lange r i e 15 ». Po ids e t m e s u r e s 3 75

9 3 75 Oyapoc.

Licence de cabare t 150 f » P o i d s et m e s u r e s . . . . . . . . . . . . 2 75

152 75 A r t . 2. — Le S e c r é t a i r e g é n é r a l e s t c h a r g é de l ' exécu t ion

du p r é s e n t a r r ê t e , qu i sera e n r e g i s t r é et c o m m u n i q u é pa r tou t où besoin s e r a .

C a y e n n e , le 23 s e p t e m b r e 1913. DIDELOT.

Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p . i.,

D E B U C .

№ 339. — ARRÊTÉ rendant exécutoire un rôle principal de contributions directes ou assimilées pour 1913.

( 2 3 s e p t e m b r e 1913.) L E GOUVERNEUR p. i. de la Guyane f r ança i s e ,

Vu l 'ar t ic le 22 e!e . l ' o rdonnance o r g a n i q u e du 27 aoû t 1828, modifiée p a r celle du 22 août 1833 ;

Vu le décr.- t co lon ia l du 11 jui l le t 1837, s u r l ' a s s i e t t e , la r e p a r u t i o n et la percep t ion des c o n t r i b u t i o n s publiques" à la Guyane ;

— 445 —

V u le décret du 1 e r avril 1858, qui rend applicable ; la Guyane la loi du 21 avril 1810, sur les mines ;

V u l'arrêté local du 28 mai 1860, portant règlement sur les poursuites en matière de contributions directes et assimilées ;

V u le décret du 23 décembre 1878, portant, institution d'un Conseil général à la Guyane française :

Vu le décret du 5 août 1881, concernant l'organisation et la compétence des Conseils de contentieux, administratif ;

Vu le décret du 30 décembre 1912, sur le service financier des colonies ;

Vu l'arrêté local du 28 janvier 1880, rendant exécutoire la délibération du Conseil général, relative aux modifications apportées à la législation des patentes en vigueur dans la colonie;

Vu le § 3 de l'article 33 de la loi de finances du 13 avril 1900 ; Vu la délibération en date du 24 décembre 1912, par laquelle

le Conseil général a fixé l e tarif des taxes et contributions locales pour l'année 1913 e t l'arrêté local du 28 décembre 1912, rendant exécutoire ladite délibération ,

Le Conseil privé entendu, ARRÊTE :

Article 1er. — Est rendu exécutoire un rôle principal de contributions directes ou assimilées, établi au profit de la colo-nie pour l'année 1913 :

Montsinéry. Patentes 5 2 f 5 0 Poids et mesures 8 00

60f50

Art . 2. — Le Secrétaire général est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera communiqué et enregistré partout où besoin sera.

Cayenne, le 23 septembre 1913. DIDELOT.

Par le Gouverneur : Le Secrétaire général p . i.,

E. DEBUC.

№ 340. — ARRÊTE rendant exécutoires sept rôles supplémen-taire s de contributions directes ou assimilées pour 1 9 1 3 .

( 2 3 septembre VMS. ) LE GOIVERNEER p ! i. de ia Guyane fratçai.* 2, , • V u l'article 22 de l'ordonnance organique d : 27 août 1828,

nfodifïée par tfelPê1 du 22* aoWt № 3 8 )

— 446 — Vu le déc re t colonial du 11 ju i l le t 1837 , s u r l ' a s s i e t t e , la

r épa r t i t i on et la p e r c e p t i o n d e s con t r i bu t ions p u b l i q u e s a la Guyane ;

Vu le déc re t du 1 e r avr i l 1858 , qui rend applicable à la Guyane la loi du 21 avri l 1810 , s u r les m i n e s ;

Vu l ' a r r ê t é local du 28 mai 1 8 6 0 , po r t an t r è g l e m e n t s u r les pou r su i t e s en ma t i è r e de c o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s et ass imi lées ;

Vu le d é c r e t du 2 3 d é c e m b r e 1 8 7 8 , p o r t a n t i n s t i t u t ion d ' u n Conse i l g é n é r a l à la Guyane f rança ise ;

Vu le d é c r e t du 5 aoû t 1 8 8 1 , c o n c e r n a n t l 'o rganisa t ion et la c o m p é t e n c e d e s Conse i l s de c o n t e n t i e u x admin i s t r a t i f ;

Vu le d é c r e t du 3 0 d é c e m b r e 1 9 1 2 , su r le se rv ice f inancier d e s co lon ies ;

Vu l ' a r r ê t é local du 2 8 j a n v i e r 1 8 8 9 , r endan t exécu to i r e la dé l ibé ra t ion d u Consei l g é n é r a l , r e l a t ive aux modif icat ions a p p o r t é e s à la lég is la t ion des p a t e n t e s en v igueur dans fa co lon ie ;

Vu le § 3 de l ' a r t ic le 3 3 de la loi de finances du 13 avri l 1900 ; Vu la dé l ibé ra t ion en da te du 2 4 d é c e m b r e 1 9 1 2 , pa r l a q u e l l e

le Conse i l g é n é r a l a fixé le tarif des t axes et c o n t r i b u t i o n s locales pour l ' a n n é e 1 9 1 3 , et l ' a r r ê t é local du 2 8 d é c e m b r e 1 9 1 2 , r e n d a n t e x é c u t o i r e lad i te dé l ibéra t ion ;

L e Consei l privé e n t e n d u ,

Arrête :

Ar t i c l e 1er. — Son t r e n d u s exécu to i r e s s ep t rôles s u p p l é ­m e n t a i r e s de c o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s ou a s s imi l ée s , é t a b l i s , p o u r l ' a n n é e 1 9 1 3 , au profit de la co lon ie , savoir :

Patentes Poids et mesures

67 5 0 12 0 0

79 5 0 R o u r a

Impôt loca t i f . . . . Patentes Poids et m e s u r é s R e d e v a n c e s fixes s u r c o n c e s ­

s ions de mines 195 2 0 6 4 2 4 5

P a t e n i e s Poi(js et mesures.

4 5 0 0 8 0 0

ö*6

13 50 397 IM)

36 25

Aiiprouague :

— 447 —

231 25

906 00

9 8 25

2 .086 20

Ar t . 2 . — Le Secrétaire général est charge de l 'exécution du présent ar ré té , qui sera communique et enregis tré par tout où besoin sera .

Cayenne, le 23 septembre 1913 ,

Par le Gouverneur : Le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

D I D E L O T .

№ 3 4 1 . — A R R Ê T É portant promulgation à la Guyane de la loi du 7 août 1913, sur le recrutement de l'armée,

(26 septembre 1913.)

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l 'article 6 5 de l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu les câblogrammes ministériels des 12 août et 22 sep­

tembre 1913 ,

ARRÊTE :

Article 1 e r . — Est promulguée à la Guyane française, à telles tins que de droit, pour être exécutée en sa fo rme et

7 5 75

Patentes 210 25 Poids et mesures 15 00

Impôt locatif 21 00 Patentes 831 25 Poids et mesures 53 75

Iraconbo : Patentes 75 00 Poids et mesures 0 75

Kinnamary : Patentes 87 50 Poids et mesures iO 75

Kot irou .

— 448 —

LOI modifiant, les lois des cadres de l'infanterie, de la cavale­rie, de l'artillerie et du génie, en ce qui concerne l'effectif des unités et fixant les conditions du recrutement de l'armée ac­tive et la durée du service dans l'armée active et ses réserves.

Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur

suit : Article 1 e r . — Les lois relatives à la constitution des cadres

et des effectifs de l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie et le génie sont modifiées, en ce qui concerne l'effectif en hommes de l'ar­mée active des différentes unités, conformément au tableau annexé à la présente loi.

Art. 2 . — Les effectifs fixés par les lois des cadres et des effectifs représentent les nombres au-dessous desquels le total des hommes du service armé présents dans les différentes uni­tés ne peut être abaissé. Ces effectifs ne peuvent être modifiés que par des lois spéciales indépendantes des lois de finances.

Art. 3. — L'article 1 e r de la loi du 21 mars 1905 est com­plété ainsi qu'il suit :

L'armée active se recrute : 1° Par appels annuels du contingent ; 2° Par engagements volontaires et rengagements. »

Art. 4 .— Le deuxième paragraphe de l'article 2 de la loi du 21 mars 1905 est modifié ainsi qu'il suit :

« Il a une durée de vingt-huit années et s'accomplit selon le mode déterminé par la présente loi. »

t e n e u r , la loi du 7 août 1913 , modifiant les lois d e s c a d r e s de l ' in fan te r ie , de la cava le r i e , de l 'a r t i l ler ie et du g é n i e , en ce qui c o n c e r n e L'effectif d e s u n i t é s , et fixant l e s cond i t i ons du r e c r u t e m e n t de i ' a rmée act ive et ta d u r é e du se rv ice d a n s l ' a r m é e ac t ive et s e s r é s e r v e s .

A r t . % — Le p r é s e n t a r r ê t é se ra , avec le te. \ le p r o m u l g u é , en r eg i s t r é et c o m m u n i q u é pa r tou t où besoin se ra , et i n s é r é au Journal officiel et au IhdleUu officiel de la co lon ie .

Cayenne , le 2 6 s e p t e m b r e 1 3 1 3 .

D I D E L O T . Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p.

DEBUC.

— 449 —

Art. 5 . — L'article 7 de la loi du 21 mars 1905 est complété comme suit:

« ,Le temps passé sous les drapeaux par les fonctionnaires, agents et sous-agents de toutes les administrations de l'Etat, par les ouvriers et employés des établissements de l'Etat, soit avant, soit après leur admission clans les cadres, est compté pour le calcul de l'ancienneté de services exigée pour la retraite et pour le calcul de l'ancienneté exigée pour l'avancement, pour une durée équivalente de services civils.

« Ce temps est compté en une seule fois, aussitôt accompli, si le service militaire est fait après l'admission dans les cadres ou, dès l'entrée dans les cadres, s'il a été fait auparavant. n>

Art. 6. — L'article 10 de la loi du 21 mars 1905 est modi­fié ainsi qu'il suit :

« Chaque année, pour la formation de îa classe, les maires établissent les tableaux de recensement des jeunes gens ayant atteint Fàge de dix-neuf ans révolus dans l'année précédente et domiciliés dans l'une des communes du canton.

« Les classes sont incorporées l'année de leur recensement. » Art. 7. — La classe de 1913 sera incorporée dans la seconde

quinzaine de novembre au plus tard pour les appelés de cette classe, la durée du service comptera du 1 e r octobre 1913.

Les tableaux de recensement de la classe 1913 seront dres­sés sans délai dans les conditions indiquées par l'article 10 de la loi du 21 mars 1905, modifié par l'article 6 de la présente loi. Ils seront publies aussitôt et~de telle'manière que l'unique pu­blication qui en sera faite ait lieu au plus tard le troisième di­manche qui suivra la promulgation de la présente loi.

Le délai d'un mois prévu à l'article 10 précité est, par ex­ception, réduit à dix jours.

Les demandes de sursis d'incorporation prévues à l'article 21 de la loi du 21 mars 1905 devront être adressées au maire dix jours au moins avant la date fixée pour les opérations des con­seils de revision. Elles seront instruites et soumises d'urgence au préfet dans les formes en vigueur.

Art, 8. — L'article 12 de la loi du 21 mars 1905 est modi­fié ainsi qu'il suit :

« Les individus devenus Français par voie de naturalisation sont portés sur les tableaux de recensement de la première classe formée après leur changement de nationalité.

— 450 —

« Les individus inscrits sur les tableaux de recensement en application du paragraphe précédent sont incorporés en même temps que la classe avec laquelle ils ont pris part aux opé­rations de la revision. Ils sont tenus d'accomplir le même temps de service actif, sans que, toutefois, cette opération ait pour effet de les maintenir sous les drapeaux, en dehors des cas pré­vus par les articles 34 et 39 , au delà de leur trente-cinquième année révolue. Ils suivent ensuite le sort de la classe avec la­quelle ils ont été incorporés. Toutefois, ils sont libérés à titre définitif à Fàge de cinquante ans au pins tard.

« Lorsque l'inscription d'un jeune homme sur les tableaux de recensement a été différée par application de conventions internationales, la durée obligatoire du service actif ne subit aucune réduction, sous la réserve, ci-dessus-exprimée, que ce service ne se prolongera pas au delà de la trente-cinquième année révolue. »

La situation des individus devenus Français par voie de rein­tégration ou déclaration continue à être réglée par les dispo­sitions de l'article 12 de la loi du 21 mars 1905.

Art. 9 . — L'article 18 de la loi du 21 mars 1905 est complé­té par les dispositions suivantes :

« Toutefois, les jeunes gens classés dans les troisième et quatrième catégories n'y seront définitivement maintenus qu'a­près avoir été convoques, examinés et entendus par la commis­sion de réforme1, don t la date et le siège leur seront indivi­duellement notifiés.

« S'ils ne se rendent pas à la convocation, s'ils ne s'y font pas représenter ou s'ils n'ont pas obtenu un délai, il est procédé comme s'ils étaient présents et ils sont considérés comme aptes au service armé.

ce Les hommes de la quatrième catégorie sont, toutefois, as­treints à se présenter et à subir l'examen d'un conseil de revision:

« 1° A la date de leur passage dans la réserve active (vingt-quatre ans);

« 2° Cinq ans après cette première visite (vingt-neuf ans) ; « 3° Au moment de leur passage dans l'armée territoriale

(trente-cinq ans). ce Ceux reconnus, à l'un quelconque de ces examens, aptes

au service militaire, sont immédiatement soumis aux obligations de} la. classe à laquelle ils appartiennent pa r l eu r à^e. »

« L'emploi de chacun est fixé, dans la mesure du possible, suivant ses aptitudes physiques, morphologiques et profession­nelles ;

« Le recrutement sera organisé de telle sorte que les réser­vistes soient le plus près possible du rentre des unités actives où ils auront fait leur service et qu'ils devront rejoindre an moment de la mobilisation. »

Art. 1 0 . - L'article 10 de la loi du 21 mars 1905 est modi­fié ainsi qu'il suit :

« Le fonctionnement du conseil de revision est modifié de la façon suivante :

A côté du conseil de revision, fonctionnant après lui, est créée une commission médicale militaire chargée d'examiner les cas douteux reconnus par l'expert médical du conseil de révision.

« Cette commission, remue au chef-lieu de chaque subdivi­sion de région, sera composée de trois médecins militaires.

« Elle adressera au préfet un rapport sur chacun deshommes examinés.

Le conseil de revision, dans sa séance finale, statuera sur tous les cas présentés en dehors de la présence des intéressés. Ultérieurement, le préfet communiquera à chacun, des hommes examinés la décision prise sur son compte.

Les jeunes gens reconnus par le conseil de revision d'une constitution physique trop faible peuvent être ajournés jusqu'à l'époque où ils passent dans la réserve de m'armée active.

A moins d'une autorisation spéciale, ces ajournés sont as ­treints à repasser la visite devant le conseil de révision du can­ton qui les a examinés une première fois.

Les jeunes gens ajournés une première fois, reconnus bons l'année suivante, feront trois ans ; après deux ajournements, les hommes pris par la revision feront deux ans.

Ceux qui, ayant été ajournés trois fois, sont pris au qua­trième examen, sont astreints à un an do service.

« Ceux enfin qui, après avoir été ajournés quatre fois, sont déclarés bons au dernier examen qu'ils doivent subir, sont ver­sés dans la réserve el astreints aux périodes de la classe à la­quelle iis appartiennent.

«Les jeunes gens dont l'état physique est suffisant pour qu'ils soient versés dans l'armée active, mais qui présentent une lare

— 451 —

32

— 452 —

accidentelle ou congénitale les empêchant de faire d u service armé, s o n t versés d a n s le service auxiliaire et t on ! t r o i s a n s de service.

« S o u s a u c u n prétexte, les hommes r e c o n n u s faibles d e constitution ne peuvent être versés d a n s le s e rv i ce auxiliaire.

Les ajournés sont, après leur libération, astreints aux o b l i g a t i o n s de l e u r c lasse d ' o r i g i n e .

L e s r è g l e s a p p l i c a b l e s a u x a j o u r n é s le s o n t également aux j e u n e s g e n s réformés temporairement, qu'ils soient appelés ou e n g a g é s , qu'ils appartiennent au service armé ou au s e r v i c e auxiliaire, s i . le temps de la réforme temporaire écoulé , i ls sons reconnus aptes à reprendre d u service. Le temps passé dan la position de réforme temporaire compte p o u r le s e r v i c e actif.»

Art. 11. Les troisième et cinquième p a r a g r a p h e s de l'article 21 de la loi du 21 m a r s 1905 sont remplacés par les dispositions s u i v a n t e s :

« § 3. Les demandes de sursis adressées au maire dans les deux mois qui p r o c è d e n t les opérations du c o n s e i l de r é v i ­s i o n s o n ! i n s t r u i t e s par lui; le c o n s e i l m u n i c i p a l d o n n e s o n a v i s motivé. Elles sont renvoyées au préfet et transmises par lui, avec ses observations, au conseil de revision, qui s t a t u e .

« § 5. Les j e u n e s gens qui on t obtenu, s u r l e u r demande, u n ou plusieurs sursis suivent le so r t de leur c l a s se d'origine. »

Art. 12. L'article 22 delà loi du 21 m a r s 1905 est a ins i modifié :

M Les familles d e s militaires de l'armée d e terre et de l ' a n n é e de m e r remplissant effectivement, avant leur départ p o u r le s e r v i c e , les devoirs d e s o l d i o n s i n d i s p e n s a b l e s d e famille, a u r o n t d r o i t , sur leur demande, e n temps de paix, à une allocation j o u r n a l i è r e fournie p a r l'Etal pendanl la p r é s e n c e de ces jeunes gens s o u s les drapeaux.

« Cette a l l o c a t i o n est fixée p a r jour à I fr. 25. Elle sera ma­jorée de 0 IV. pour chacun d e s enfants âgés de moins de seize ans, à la charge du s o u t i e n d e famille.

« La même allocation s e r a d u r a u x familles d e s m i l i t a i r e s qui, pendanl l e u r présence sous l es d r a p e a u x , j u s t i f i e r o n t de leur q u a l i t é de s o u t i e n s i n d i s p e n s a b l e s de f ami l l e .

« Les demandesson1 a d r e s s é e s p a r les familles a u maire de ta

commune de leur domicile. Il en sera donné récépissé. Elles doivent comprendre à l'appui :

« 1° Le relevé des contributions payées par la famille et certifié par le percepteur ;

« 2° Un état certifié par le maire de la commune et indiquant le nombre et la position des membres de la famille vivant sous le même toit ou séparément, les revenus et ressources de cha­cun d'eux.

« Le conseil municipal émet sur chaque demande un avis motivé.

(( Le dossier ainsi constitué est transmis au préfet qui, dans le mois, provoque une enquête de la gendarmerie sur la situa­tion matérielle de la famille et émet un avis motivé.

« Le dossier ainsi complété reste déposé à la mairie pendant quinze jours . Acte de ce dépôt est notifié au demandeur . Celui-ci peut en prendre connaissance et présenter par écrit ses-ob­servations.

« A l'expiration de ce délai de quinzaine, le maire transmet le dossier à un conseil composé du juge de paix, président ; du contrôleur des contributions directes et du receveur de l'en­registrement.

« Ce conseil statue sur la demande d'allocation ; sa décision doit être motivée; elle est rendue en séance publique et notifiée dans la huitaine par le greffier, laid au demandeur qu'au pré­fet du dépa r t emen t

« Dans le mois de cette notification, appel peut-être interjeté, tant par le demandeur que par le préfet du département.

« Cet appel est motivé. « Il est porté devant le tribunal civil de l 'arrondissement

qui statue en chambre du conseil, sur pièces et sans frais, l'in­timé ayant été appelé à fournir une réponse écrite aux motifs invoqués dans l'acte d'appel qui lui aura été notifié.

ce Lorsqu'il s'agira de familles résidant à l 'étranger et r em­plissant les conditions du présent article, les demandes d'allo­cation seront adressées au consul de la ville de leur résidence qui les instruira et statuera par des décisions motivées, commu­niquées aux intéressés et au ministre des affaires étrangères.

« Un règlement d'administration publique déterminera les conditions d'application et de procédure du présent article. »

— 453 —

Art. 13. — L'article 23 de la loi du 21 mars 1905 est rem-remplacé par les dispositions suivantes :

« Les jeunes gens admis à l'école spéciale militaire, à l'école du service de santé militaire et à l'école du service de santé de la marine entreront directemeni dans ces écoles pour y taire leurs deux années de service, lis seront versés chaque année, pendant deux mois, dans un corps de troupes à ta date du I e r

août, pour y servir, la première année, comme soldais, la deu­xième année, comme sous-officiers et participer aux grandes manœuvres. Ces jeunes gens en entrant à l'école, devront con­tracter un engagement de huit années.

« Les jeunes gens admis à l'école polytechnique entreront directement dans celte école pour faire leurs deux années de service. Ils seront versés chaque année pendant deux mois dans un corps de troupes à la date du 1ER août pour y servir, la pre­mière année, comme soldats, la deuxième, comme sous-officiers et participer aux grandes manœuvres.

« Ceux d'entre eux qui ne seront pas classés dans les armées de terre ou de mer feront deux ans de service à leur sortie de l'école comme sous-lieutenants de réserve.

« Les jeunes gens admis à l'école polytechnique devront contracter lors de leur entrée à l'école un engagement de huit années au service de l'Etal.

« Les ("lèves de l'école spéciale militaire, de l'école polytech­nique, de l'école du service de santé militaire et de l'école du service de santé de la marine qui n'ont pas satisfait aux examens de sortie et ceux qui ont quitté l'école pour une cause quelconque sont incorporés dans un corps de troupes, comme soldats ou comme sous-officiers, pour y accomplir le complément des trois années de service exigées par la présente loi. Ce complément ne pourra être inférieur à deux ans.

« Dans ce cas, l'engagemeni qu'ils avaient contracté est annulé. Il l'est également pour les élèves de l'école polytech­nique qui, ayant satisfait aux examens de sortie, n'ont été classés dans aucun des services qu'ils avaient demandés.

« Nul ne sera admis à passer le concours d'admission à l'école spéciale militaire et à l'école polytechnique, s'il ne jus­tifie avoir fait eu France les trois dernières années d'études qui ont précédé le concours.

— 454 —

« Les jeunes gens admis après concours à l'école normale supérieure et à l'école forestière, à l'intérieur desquelles l'ins­truction militaire .est organisée, devront contracter, lors de leur entrée à l'école, un engagement de huit années au service de l'Etat et seront assimilés aux élèves de l'école polytechnique, fis seront donc versés, chacune des deux premières années, pendant deux mois, dans un corps de troupes, à la date du I e * août, pour y servir, la première année comme soldats, la deuxième comme sous-officiers, et participer aux grandes ma­nœuvres. Us feront deux ans de service à leur sortie de l'école comme sous-lieutenants de réserve. »

Art. 11. - L'article 24 de la loi du i l mars 1905 est rem­placé par les dispositions suivantes :

« Chaque année, au bout de six mois de service, entre les soldais incorporés, appelés ou engagés, un concours est ou­vert pour l'admission aux écoles militaires d'infanterie, de ca­valerie, d'artillerie, du génie et d'administration. Après un an de service à la caserne, les candidats admis entrent aux écoles. La durée des études y est d un an. A leur sortie les élèves sont nommés aspirants. Ils accompliront le dernier semestre de leur troisième année de service comme sous-lieutenants de réserve.

« A leur libération, ils sont nommés officiers dans la réserve et doivent conserver leurs fonctions pendant un temps fixé par le ministre de la guerre au moment du concours.

« A l'expiration de ce temps, ils peuvent renoncer à leur grade. Ceux qui le conserveront seront, astreints à des pé­riodes d'exercices fixées par le ministre de la guerre.

« Celui-ci pourra également autoriser, chaque année, un certain nombre de sous-lieutenants à rester dans l'armée ; ils ne pourront être nommés lieutenants qu'après un séjour dans une école d'application.

« En aucun cas, le nombre des officiers de réserve prove­nant des sous-officiers de réserve des corps des troupes ne pourra être inférieur aux tiers des vacances annuelles. »

Art, 15. — L'article 25 de la loi du u21 mars 1905 est rem­placé par les dispositions suivantes :

« Les docteurs ou les étudiants en médecine ou en phar­macie munis de douze inscriptions qui ont subi avec succès, a la fin de leur première année de service, l'examen de médecin

— 455 —

ou de pharmacien auxiliaire, peuvent être n o m m é s à cet emploi et accomplissent leurs deuxième et troisième années de service c o m m e médecins on pharmaciens auxiliaires,

« Les j eunes gens pourvus du diplôme de vétérinaire c iv i l s ou admis en quatr ième année qui ont subi avec succès, à la fin de leur première ru iner de service, l 'examen de vétér inaire auxiliaire, sont n o m m é s à cel emploi el accomplissent leurs deuxième et troisième années de service comme vétér inaires auxil iaires.

« Les é tudiants en médecine, en pharmacie el les élèves vé ­tér inai res pour ron t être autorisés , après une première année de service, à demande r d e s s u r s i s pour achever leurs é t u d e s .

« Ils sont ensuite appelés pour terminer leurs deux années de service, qu'ils accompliront comme médecins , pharmacien^ ou vétér inaires auxiliaires.

« S'ils on t leur d iplôme de doc teur en médecine , de p h a r ­macien ou de vétérinaire ils pou r ron t accompl i r le dern ier semes t re de leur troisième année de service co mme médecin ou pha rmac ien a ide-major de réserve ou a ide-vétér inaire .

« Les surs is ne p o u r r o n t être accordés à ces é tudiants que j u squ ' à l'âge de vingl-sepi ans r é v o l u s . »

Art. 1 6 . — L'article 26 de la loi du 21 m a r s 1905 est r em­placé par la d i s p o s i t i o n su ivan te :

« Les élèves des écoles normales et les ins t i tu teurs seront , pendan t leur présence sous les d rapeaux , as t re in ts à un séjour m i n i m u m de trois mois à l'école normale de gymnas t ique . »

Arl . 17. — Les limites d'âge prévues, p a r les lois, décrets et a r rê tés p o u r l 'admission aux concours ou emplois de l 'Etat, de s dépar tements et des c o m m u n e s sont reculées d 'un an p o u r les j eunes gens ayant accompli trois années de service militaire. Elles sont abaissées d 'un an par année de service militaire n o n accompl ie . Toute année pendan t laquelle il a été fait qua t re mois de service compte p o u r une année de service.

Art. 1 8 . — L'article 32 de la loi du 21 mars 1905 est r em" p lacé p a r les disposi t ions suivantes :

« Tous les h o m m e s reconnus aptes au service militaire sont t e n u s d 'accomplir effectivement h m ê m e durée de service.

« Tout Français reconnu p ropre au service militaire l'ail par t ie successivement :

-— 456 —

De l'armée active p e n d a n t trois a n s ;

De la r é s e r v e d e l ' a r m é e ac t i ve pendant o n z e ans ;

De l'armée territoriale pendant sept a n s ; De la r é s e r v e de l'armée territoriale pendant sept a n s ;

Le service militaire est réglé par classe. L'armée a c t i v e comprend indépendamment, d e s hommes qui

ne proviennent pas des appelés, t o u s les jeunes gens d é c l a r é s p r o p r e s au s e r v i c e militaire armé et auxiliaire (M f a i san t partie des t r o i s d e r n i e r s contingents incorporés. »

Art. 19. Le s i x i è m e paragraphe d e l ' a r t i c l e 3 3 de la loi du 21 m a r s 1 9 0 5 est mod i f i é a ins i qu'il suit :

« D a n s le c a s où les circonstances p a r a î t r o n t l'exiger, le mi­n i s t r e de la guerre et le ministre d e la m a r i n e sont a u t o r i s é s à conserver temporairement s o u s les d r a p e a u x la c l a s s e qui a terminé sa troisième a n n é e d e service. Notification de c e t t e d é c i s i o n sera faite a u x C h a m b r e s dans le plus bref dé l a i pos­sible. »

Art. 20. L'article 3 5 de la loi du 21 m a r s 1 9 0 5 est com­plété comme sui t :

« Les j e u n e s appelés sous les drapeaux p o u r y a c c o m p l i r la durée légale du service s o n t classés dans les différents c o r p s de troupes suivant les règles fixées ( t a r i e m i n i s t r e de la guerre pour l'incorporation a n n u e l l e du contingent. Aucun d ' e u x ne peu t ê t r e l 'objet d ' u n e affectation spéciale qu i ne se ra i t p a s c o n f o r m e

à ces règles. »

Art. 2 1 . L ' a r t i c le 3 8 d e la loi d u 21 m a r s 1 9 0 5 es ! rem­p lacé p a r "les d i s p o s i t i o n s suivantes:

« Les m i l i t a i r e s engagés ou appelés s o u s l es d r a p e a u x au titre d e s contingents a n n u e l s , accomplissant la d u r é e l éga le du s e r v i c e , pourront, eu d e h o r s des dimanches et j o u r s fériés, o b t e n i r d e s congés ou permissions jusqu'à concurrence d'un total d e c e n t vingt jours, au cours de l e u r s t r o i s a n n é e s d e service. E h dehors d e s périodes d e fêtes légales, le nombre d e s h o m m e s s i m u l t a n é m e n t absents ne dépasse ra , pas. d a n s chaque u n i t é , 1 0 p . 1 0 0 de l'effectif fixé p a r la loi d e s c a d r e s des différentes a r m e s o u services.

« Toutefois, à deux p é r i o d e s d a n s l ' a n n é e f ixées p a r l'auto­rité m i l i t a i r e , m a i s qui ne p o u r r o n t pas au total excéder deux mois, le pourcentage pourra être d e zO p. 100 ,

— 457 —

« Los hommes exercant la profession d 'agriculteur pourront, de préférence aux autres, obtenir leurs permissions au moment d e s travaux des champs, en u n e ou deux périodes.

La qualité d 'agriculteur sera reconnue, pour les appelés a u moment de leur passage devant le conseil de revision, pour les engagés volontaires par le bureau de recrutement, après enquête de la gendarmerie.

Les périodes des travaux agricoles seront déterminées a n ­nuellement par les conseillers généraux dans leur session d'avril ou, à leur défaut, par les commissions départementales. Ces décisions seront notifiées par les soins des préfets à l'autorité militaire, qui en tiendra compte pour accorder les permissions agricoles.

Les autorités militaires tiendront compte également de ces décisions pour fixer l'époque de convocation des réservistes, agri­culteurs dans tes conditions compatibles avec les intérêts du service.

Ces congés ou permissions ne pourront être supprimés qu'en cas de punition grave.

Les militaires incorporés en Corse, en Algérii ou aux co­lonies, titulaires de permissions, bénéficieront delà réduction du quart de place [ t o u r leur transport sur les bateaux des com­pagnies de navigation.

« Les militaires servant aux colonies ou dans les pays de protectorat, auxquels les nécessités de service ou le défaut de ressources n 'auront pas permis de profiter de tout ou partie des cent vingt jours de permission, pourront en bénéficier en une seule fois immédiatement avant leur libération. »

Art. 22. — L'article Sê de Ui loi du 21 mars 1905 est r o m -plété par le paragraphe suivant :

c Néanmoins,«ceux des militaires dont la conduite aura été satisfaisante depuis leurs punitions pourront bénéficier d'une réduction partielle ou même totale, après comparution devant un conseil de discipline régimentaire dont la composition sera réglée par décret. »

Art. 23. Le treizième paragraphe de l'article i l de la loi du 21 mars 1905, relatif à la revue d'appel des hommes de la réserve de l'armée territoriale, est complété par la disposition suivante :

— 458 —

« La décision ministérielle qui prescrit celle revue doit être motivée et spéciale aux unités ou fractions d'unités qu'il est utile de convoquer. »

Art. 24. — L'article 41 de la loi du 21 mars .1905 est com­plété par les dispositions suivantes: • « Indépendamment de la période d'instruction à laquelle ils sont astreints tous les deux ans, les officiers de Complément peuvent accomplir, chacune des autres années, une période de quinze jours avec solde. »

Art. 25. — Les (rois derniers paragraphes de l'article 50 de la loi du 21 mars 1905, modifiés pa r la loi du 11 mars 1913, sont remplacés et complétés par les dispositions suivantes:

« Tous les ans, les jeunes gens d'au moins dix-huit ans, remplissant les conditions d'aptitudes physiques et pourvus du certificat d'aptitude militaire institué par là loi du 8 avril 1905, seront admis à contracter, au moment de l'incorporation de la

«classe, dans le corps de leur choix, et jusqu'à concurrence du nombre fixé par le ministre, pour chaque corps, un engage? ment spécial de trois ans, dit de devancement d'appel.

« Les jeunes gens d'au moins dix-neuf ans, non pourvus du certificat d'aptitude militaire et réunissant les conditions fixées par la loi de recrutement, pourront être admis à contracter, dans les troupes métropolitaines, des engagements de trois ans.

« Le ministre delà guerre déterminera les corps dans les­quels seront admis les engagés de chaque subdivision de région, les époques auxquelles ces engagements seront souscrits, ainsi que leur nombre pour chaque corps.

« Les deux dispositions énoncées ri-dessus prendront fin trois ans après la promulgation de la présente loi, si l'éducation militaire de la jeunesse n'a pas été organisée par une loi dans l'ensemble du pays.

« Les jeunes gens âgés d'au moins dix-huit ans qui sont dé­sireux d'aller se fixer, à l'expiration de leur service militaire, soit eu Algérie, soit dans une colonie française, soif dans les pays de protectorat, soit à l'étranger hors d'Europe et des pays limitrophes de la Méditerranée, sont admis, s'ils remplissent ics conditions prévues à l'article 50 de la loi du -21 mars 1905, à contracter, au moment de l'incorporation delà classe, un enga­gement spécial de trois ans sixmois, dit de devancement d'appel, pour résidence dans une colonie française ou à l'étranger hors

— 459 —

— 460 — d'Europe. Ils auront la faculté d'être mis en congé à l'expira­tion de leur troisième innée de service, s'ils ont obtenu un cer­tificat de bonne conduite. Dans les six mois qui suivent leur libération, ces jeunes gens devront se rendre en Algérie, dans une colonie française, dans un pays de protectorat ou à l'étran­ger hors d'Europe et des pays "limitrophes de la .Méditerranée et faire certifier chaque année, pendant cinq années consé­cutives, leur présence dans les pays d'outre-mer parle Gouver­neur de la colonie ou l'agent diplomatique français, suivant le cas.

« Les jeunes gens visés à l'alinéa précédent qui, dans les six mois qui suivront leur libération, n'auront pas justifié de leur établissement effectif outre-mer, ceux qui, au cours de leur délai quinquennal, séjourneront plus de trois mois en France dans le courant de la même année, et ceux qui rentre­ront en France définitivement avant l'expiration du délai quin quennal seront tenus d'accomplir six mois de service supplé­mentaires.

« Les mêmes facilités d'engagement par devancement d'appel sont accordées aux jeunes gens nés ou déjà fixés à l'étranger. Les certificats prévus n'ont, en ce cas, qu'à être envoyés pen­dant un nombre d'années suffisant à parfaire une période quin­quennale de résidence fixe à l'étranger en tenant compte du nombre des années qu'ils y auraient passées antérieurement à leur engagement.

« L'affectation aux divers corps de troupes des jeunes gens admis à contracter un engagement dit de devancement d'appel sera faite par les bureaux de recrutement. »

Art. v2G. L'article 51 de la loi du 21 mars 1905 est modifié ainsi qu'il suit :

« Les jeunes gens réunissant les conditions prévues à l'article 50 ci-dessus peuvent contracter, pour les troupes métropoli­taines, des engagements de quatre et cinq ans et, pour les troupes coloniales, ainsi que pour certains corps métropolitains d'Afrique désignés par le ministre de la guerre, des engagements de trois, quatre et cinq ans, sous réserve toutefois, pour les troupes coloniales, de la restriction imposée par le paragraphe 1 e r de l'article 50.

« Le service militaire compte, pour les engagés, du jour de la signature de l'acte d'engagement. Us passent dans réserve

à l'expiration de leur service actif et suivent ensuite le sort de la classe incorporée dans l'année de leur engagement.

« Les jeunes gens qui contractent un engagement Volontaire de quatre ou cinq ans ont le droit de choisir leur arme et leur corps, sous réserve des conditions d'aptitude physique exigées pour cette arme. Ces engagements de quatre ou cinq ans sont admis à dos dates fixées par le ministre de la guerre. »

Art. 27. - Le dernier paragraphe de l'article 52 de la loi du 21 mars 1905 est modifié ainsi qu'il suit:

« Le temps ainsi passé sous les drapeaux sera, pour ces en­gagés, déduit des trois années de service actif. » '

Art. 28. — Los premier, deuxième et quatrième paragraphes de l'article 54 el le premier paragraphe de l'article 55 de la loi du 21 mars 1905 sont modifiés par les dispositions suivantes :

« Les rengagements sont renouvelables jusqu'à une durée totale de quinze années de service pour les sous-officiers ou anciens sous-officiers de l'armée métropolitaine, pour les capo­raux, brigadiers ou soldais de cette armée, occupant certains emplois désignés par le ministre de la guerre, pour les militaires de tous grades de l'armée coloniale, du régiment de sapeurs-pompiers de Paris, et do certains corps de l'armée métropoli­taine d'Afrique désignés par le ministre.

« De dix années pour.les brigadiers et soldats dans les régi­ments de cavalerie et les batteries des divisions de cavalerie :

« Et de cinq années pour les brigadiers, caporaux et soldats des autres troupes métropolitaines.

« Dans les limites indiquées ci-dessus, les militaires de toutes armes et de tous grades peuvent contracter des rengagements de six mois, un an, dix-huit mois, deux, trois,- quatre et cinq ans.

« Peuvent être maintenus sous les drapeaux, comme renga­gés après quinze ans de service :

« 1° Les militaires de toutes armes et de tous grades, pour­vus dans les différents corps et services de certains emplois déterminés par le ministre de la guerre;

« 2° Les militaires de la gendarmerie, de la justice militaire, du régiment de sapeurs-pompiers de Paris, de la remonte, et le personnel employé dans les écoles militaires.

« La durée maximum des rengagements successifs que peuvent contracter les militaires ayant plus de quinze ans de

— 461 —

services est fixée à deux années ; l'âge maximum auquel ils sont rayés des cadres est de cinquante ans, à l'exception des mili­taires occupant certains emplois sédentaires fixés par le minis­tre de la guerre, et qui peuvent être maintenus jusqu'à soi­xante ans. Les militaires de la gendarmerie pourront être maintenus jusqu'à l'âge de cinquante-cinq ans. »

Art. 29. - L'article 58 de la loi du 21 mars 1905 est supprimé. Art. 30.- Le deuxième paragraphe de l'article 60 de ta loi

du 21 mars 1905 est remplacé par la disposition suivante: « Tout militaire lié au service pour une durée supérieure à

la durée légale a droit, à partir du commencement de la qua­trième année de présence sous les drapeaux, à une haute paye journalière dont le tarifes! fixé par le ministre de la guerre pour chaque grade et pour chacune des catégories ci-après :

« 1° Troupes et services de l'armée coloniale; 2° Cavalerie et artillerie des divisions de cavalerie; 3° Autres troupes et services de l'armée métropolitaine. »

Art. 31 . — Les six premiers paragraphes de l'article 01 de la loi du 21 mars 1905, modifiée par la loi du 10 juillet 1907, sont remplacés par les dispositions suivantes :

« Tout militaire des troupes métropolitaines qui contracte un engagement ou rengagement de manière à porter son ser­vice à quatre ou cinq années a droit à une prime.

«: Les militaires des troupes coloniales cl de certains corps métropolitains d'Afrique désignés par le ministre de la guerre, y compris ceux ayant contracté un engagement dans les con­ditions prévues au deuxième alinéa de l'article 51 de la loi du 21 mars 1905, ont droit à une prime à partir du commence­ment de leur quatrième année de service jusqu'à la dixième inclusivement.

« Le taux de la prime varie suivant le temps que l'engagé ou le rengagé s'engage à passer sous les drapeaux et suivant le corps où il s'engage â servir.

« Conformément mrx règles qui seront fixées par décret, la prime peut n'être acquise à l'engagé ou au rengagé qu'au mo­ment de sa libération, ou bien lui être payée en partie le jour de la signature de son engagement ou de son l'engagement.

« Le reliquat lui en est alors payé soit par annuités égaies soit en un seul versement au morne»! où il quitte le service, La

— 462 —

partie de la prime constituant le dernier versement est, aug­mentée de l'intérêt simple à 2 fr. 50 p. 100.

<( Le mini, tre de la guerre tait connaître annuellement, à la date du Ifj janvier, ¡es I a ríí's des primes des sous-ofilciers, capo­raux, brigad ers et soldats dans les différents corps»»

Art. 32. - L'article 64de ta loi du 21 mars 1005 est mo­difié comme soi! :

« Les militaires ayant accompli au moins quatre aimées de service ou une période de séjour aux colonies sont dispensés de la première des périodes d'exercices de la réserve.

« Ceux ayant accompli au moins cinq ans de services sont dispensés des deux périodes d'exercices de la réserve. »

Art. 3."I. •— L'article 05, neuvième paragraphe, de la loi du 21 mars 1905, est modifié comme suit:

« Les sous-officiers de toutes armes qui, après avoir servi cinq ans au moins au delà de la durée légale, seraient réformés avant d'avoir acquis des droits à la pension proportionnelle, toucheront, pendant un temps égal à la moitié de la durée de leurs services effectifs, une solde de réforme égale au montan t de la pension proportionnelle de leur grade. »

Ce même article est complété par les paragraphes suivants : « La pension civile ou le secours concédés à la veuve ou

aux orphelins d'un fonctionnaire ou employé civil d'une admi­nistration publique ou de toute autre administration où des emplois sont réservés aux anciens militaires, décédé titulaire d'une pension proportionnelle au titre militaire, seront dé­comptés sur la totalité des services tant militaires que civils du mari ou du père. Chaque année de service militaire sera décomptée à raison de un vingt-cinquième de la pension ou du secours auquel cette veuve ou ces orphelins auraient eu droit si le mari ou le père avait accompli vingt-cinq années de ser­vices militaires.

« Il sera procédé, dans des conditions analogues, par une loi spéciale, à l'attribution de pensions ou de secours à la veuve ou aux orphelins des anciens militaires titulaires d'une pension- proportionnelle, mais n'étant pas pourvus d'un em­ploi de l'Etat. »

Art. 34. — Le deuxième paragraphe de l'article 69 de la loi du 21 mars 1905, modifié par la loi du 10 juillet 1907, est remplacé par les dispositions suivantes :

— 463 —

— 464 — « Les emplois désignés au tableau F également annexé à la

présente loi sont réservés, dans les mêmes conditions,, aux sous-officiers, brigadiers et caporaux de toutes armes qui o n t accompli au moins quatre ans de service, et aux simples sol­dats ayant accompli au moins cinq ans de service dans la ca­valerie ou l'artillerie des divisions de cavalerie. Un certain nombre des emplois de ce dernier tableau sont réservés aux militaires de tous grades de l'armée coloniale ayant quinze années de service, dont dix au moins dans l'armée coloniale, et aux militaires de tous grades de certaines unités métropo­litaines d'Afrique désignées par le ministre, ayant accompli quinze années de service dont dix au inoins dans des corps; ces militaires ont également droit a u x autres emplois du mémo tableau. »

Les quatrième et cinquième paragraphes de l'article 69 de la loi du 21 mars 1905 sont supprimés.

Art. 8 5 . — Les emplois de facteurs adultes des télégraphes, à Paris et dans les départements, sont réservés en totalité aux jeunes facteurs arrivés à leur majorité, pour permettre leur titularisât!* ai.

25 p . 100 des emplois d e facteurs à P a r i s et de facteurs de ville d a n s les départements sont l a i s sé s à la disposition de l'ad­ministration pour assurer l'avancement du personnel local, ru­ral et suburbain et la réintégration des jeunes facteurs des télé­graphes.

25 p . 100 des emplois de facteurs locaux et ruraux sont ré­servés aux facteurs auxiliaires remplissant les conditions qui seront déterminées par l'administration et aux candidats civils appartenant de préférence à des familles nombreuses et réunis­sant les conditions réglementaires.

Le tableau G annexé à la loi du 21 mars 1905 es t en outre modifié comme suit :

A dministration centrale.

Personnel subalterne permanent (autre que les gardiens de bureau) , 75 p . 100.

Art. 3 6 . - L'article 71 de la loi du 21 mars 1905 est sup­primé.

Art. 3 7 . L'article 77 de la loi du 21 mars 1905 est com­plété par le paragraphe suivant:

« Les militaires libérés après quinze ans de services dans les Corps métropoli tains d'Afrique désignés par le ministre de la guerre auront droit aux mêmes avantages que les militaires des t roupes coloniales en ce qui concerne les emplois réservés visés au deuxième paragraphe de l'article 09 de loi du 21 mar s 1905 ri les concessions visées par le présent article. »

Ar t . .18. — Le quatr ième paragraphe de l'article 90 de la loi du 21 mars 1905 est remolacé par la disposition su ivante :

« En cas de mobilisation générale, les h o m m e s valides qui ont terminé leurs vingt-huit ans de services sont incorporés avec la réserve de l 'armée territoriale, sans cependant pouvoir être appelés à servir hors du territoire de la colonie où ils résident. »

Art. 3 9 . — L'article 94 de la loi du 21 m a r s 1905 est c o m ­plété par la disposition suivante :

« Une loi, qui devra être promulguée dans un délai maxi ­m u m d'un an après la promulgation de la présente loi, déter­minera, le nombre supplémentaire des médailles militaires à mettre à la disposition du ministre de la guerre et la répart i t ion des médailles militaires entre les divers corps et a rmes . »

Art . 40 . — Sont suppr imés du tableau E les emplois de chef de brigade1 de gendarmerie et du tableau G les emplois de gendarme à pied et à cheval.

DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET PARTICULIÈRES. Art. i l . - La présente loi n'est pas applicable a u x appelés

appartenant aux c lasses de 1910, 1911 et 1912, qui demeurent régies par la loi du 21 mars 1905.

Toutefois, les dispositions de l'article IS relatives à la nou­velle durée du service dans les réserves seront appliquées aux hommes de toutes les classes, appelés ou recensés en vertu des lois antér ieures , libérés ou non du service militaire actif, à l'ex­ception des hommes actuellement dégagés par leur âge de toute obligation militaire.

Les jeunes g e n s , qui, au moment de la promulgat ion de la présente loi, servent comme engagés spéciaux par devancement d'appel, demeurent régis, quelle que soit leur classe de recrute­ment, p a r les c l a u s e s d e l'engagement qu'ils o u i souscrit par application de l'article 50 de la loi du 21 mars 1905.

A par t i r de la promulgation de la présente loi et seulement jusqu 'au jour de l ' incorporation de la classe de 1912 , les jeunes

— 465 —

— 466 — gens de cette classe, engagés pour trois ans depuis le 1er janvier 1913, serons, sur leur d e m a n d e , assimilés, a u point de v u e de la date de leur libération, aux hommes de la classe à laquelle ils appartiennent.

Ils perdront de ce fait tout droit aux primes et liantes payes. Ceux qui ne réclameront pas le bénéfice de cette mesure a u ­

r o n t droit à une haute p a y e à partir de la troisième a n n é e de service et une prime de libération de trois cents francs.

Les dispositions nouvelles relatives a u x engagements et ren­gagements entreront immédiatement en vigueur. L e s m i l i t a i r e s q u i servent en qualité do rommissionnés conserveront celte situation jusqu'à leur libération, à moins qu'ils n e demandent eux-mêmes à continuer à servir comme rengagés.

Sont et demeurent en vigueur les dispositions de la loi d u 21 mars 1905 qui ne s o n t p a s contraires à la présente lo i .

Des décrets détermineront les mesures d'exécution de la présente loi.

Art. 42 . — La disposition du septième paragraphe de l'ar­ticle 13 de' la présente loi relatif au concours d'admission à l'école spéciale militaire ou à l'école polytechnique ne sera appli­cable que cinq ans après la promulgation de la présente loi.

.\el. 18. P a r mesure transitoire, un s u r s i s d'office est ac­cordé aux jeunes gens de la classe de 191:! qui n'auront p a s répondu à l'appel de leur classe, lorsque ces jeunes gens seront domiciliés à l'étranger.

Art. M . — Sont autorisés, du 15 août au 15 novembre 1918, dans les limites fixées par le ministre :

1° Les devancements d'appel pour les jeunes gens de dix-huit, dix-neuf, vingt ans: par mesure transitoire exceptionnelle, seront admis les devancements d'appel des jeunes gens de dix-huit ans non pourvus du certificat d'aptitude militaire;

2° Les rengagements des hommes libérables de toutes armes: rengagement d'un an, avec haute paye de 1 fr. par jour et prime de libération de 500fr. ; rengagements de deux ans, avec haute paye de 1 fr. et prime de libération de 1,100 fr. ;

3° Dans les mêmes conditions de durée, de haute paye et de prime — mais la prime étant payée au jour du rengagement — le rengagement des soldats ayant accompli leur service militaire et obtenu, à leur libération, le certificat de bonne conduite,

— 467 —

n'ayant encouru aucune condamnation et ne dépassant pas vingt-six ans au 31 décembre de l'année de leur engagement.

Art. 45. Les casernes n o u v e l l e s et les casernes anciennes, après achèvement de l e u r s travaux d'aménagement et de répa­rations, ne pourront être utilisées qu'après avoir été reçues et déclarées en état de salubrité nécessaire et suffisant par le service de s a n t é .

Ar t . 46. Les Français ou naturalisés Français n é s à l'étran­ger hors d'Europe ou des pays limitrophes de la Méditerranée et y r é s i d a n t peuvent être a d m i s à bénéficier d e s d i s p o s i t i o n s c o n ­c e r n a n t les Français r é s idan t d a n s les colonies ou pays dejpro-tèctoral v isés à Particle 90 de la loi du 21 m a r s 1905.

Us accomplissent, dans ce cas. leur s e rv i ce militaire d a n s une d e s c o l o n i e s les [dus voisines, s u i v a n t la répartition arrêtée pat-décret rendu Surla p r o p o s i t i o n d e s m i n i s t r e s de la guerre el d e s affaires étrangères, s o n s réserve d e s dispositions contenues au troisième alinéa de l 'art icle 90 p r é c i t é .

Ces dispositions son t é g a l e u i e n i a p p l i c a b l e s aux Français ou n a t u r a l i s é s Français qui se son t é t a b l i s à l'étranger hors d'Eu­r o p e ou des p a y s limitrophes de la M é d i t e r r a n é e a v a n t l'âge de dix-huit a n s o u q u i s'y son t é t ab l i s après cet âge, s 'ils n'onl p u , pour c a u s e d'inaptitude physique, c o n t r a c t e r l'engagement p r é v u à l'article 25 de la présente loi.

Les j e u n e s gens v isés au présenl a r t i c l e d o i v e n t , en c a s de mobilisation, r e j o i n d r e d a n s le p l u s bref déla i l eu r corps d'af-fectation.

S'ils r e v e n a i e n t en France avan t leur passage d a n s f a r i n é e territoriale, ils d e v r a i e n t a c c o m p l i r ou compléter dans un corps de la m é t r o p o l e le temps de s e rv i ce dans l ' a n n é e active prescrit par l 'ar t icle 18, s a n s tou te fo i s p o u v o i r être r e t e n u s s o u s les drapeaux a u delà de la da t e où leur c lasse d'Origine p a s s e d a n s l'armée territoriale.

P e n d a n t les p é r i o d e s de r é s i d e n c e obligatoire à l ' é t r a n g e r p r é v u e s p a r les dispositions du présenl a r t i c l e , les i n t é r e s s e s son t a d m i s à faire e n F r a n c e , chaque a n n é e . îles s é j o u r s d e t r o i s m o i s .

Ar t . i7. Dans le délai de six m o i s , à partir de la p r o m u l ­ga t ion de la p r é s e n t e loi , le Gouvernemenl présentera un p r o j e t de loi réglant les c o n d i t i o n s de recrutement des indigènes en Algérie, a u x colonies et dans les pays de protectorat.

33

Art. 48. II est ajoute à l 'avant-dernier paragraphe de l'article 28 de la loi du 21 mars 1905 la d i s p o s i t i o n suivante:

« Il en est de même de Ions actes, de quelque nature qu'ils soient, faits pour l'execution de l'article 22. »

Art. 49. Pendant la durée de leur service d a n s l 'armée active, ne sont pas assujettis a l'impôt p e r s o n n e l et mobilier les hommes de troupe maries dont la cote ne depasse p a s 10 fr. en p r i n c i p a l .

Art. 50. L'article 12 de la présente loi est applicable a u x réservistes, aux territoriaux el l e u r famille pendant l 'accom-p l i s s e m e n l de l e u r s periodes d'instruction.

Toute d i s p o s i t i o n contraire est abrogée. La p r é s e n t e loi, délibérée el adoptee par le Sénat el par la

Chambre des deputes, s e r a exécutée comme loi de l'Etat.

Fait à P a r i s , le 7 août 1913.

I t . P O I N G A R É .

Par le President de la République: Le ministre de la g u e r r e .

Erg. Étienne.

Таbleau.

— 468 —

TABLEAU ANNEXE,

Ef fec t i f s minima des unités des différentes armes.

V u pour être annexé à la loi du 7 août 1913, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés.

Par le Président de la République :

Le Ministre de la guerre,

EuG. ÉTIENNE,

Le Président de la République française,

R. POINCARÉ.

— 469 —

INFANTERIE CAVALERIE ARTILLERIE

DÉSIGNATION, Compagnie

d ' i n f a n t e r i e

et de

zouave de France.

1

Compagnie

de

chasseurs à pieds.

2

Regiment

de cavalerie.

3

Batterie montée

et

d'arti l lerie l ourde .

4

Batterie à cheval,

5

Batterie

de montagne.

6

Batterie à pied.

Unités a effectif normal

Unités à effectif renforcé

140

200 200 740 110 175 140 120

160

DÉSIGNATION. Compagnie

de

sapeurs mineurs .

8

Compagnie

de

télégraphistes.

9

Compagnie

de

chemins de fer, 1 0

Compagnie

de radiotélégra­

phistes .

11

Compagnie de sapeurs conducteurs.

1 2

Compagnie

d'aéronautique. 1 3

Détachement de

projecteurs • 1 4

GÉNIE

Unités à effectif normal

Unités à effectif renforcé

140

200 140 200 220 130 fort.

90 faible. 150 50

— 471 —

N° 3 4 2 . — ARRÉTÉ partant promulgation de la loi du 5 août 1913, modifiant le régime douanier des produits d'origine coloniale,

(27 septembre 1913. )

Le Gouverneur p. i. de la Guyane française,

Vu l'article 63 de l'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu le décret du 29 novembre 1892, portant application h la

Guyane de la loi du 11 janvier 1892, sur le tarif métropolitain des douanes ;

Vu la circulaire ministérielle du 13 septembre 1895. fixant le mode d'application aux colonies des lois modifiant le tarif général des douanes ;

Vu la loi du 29 mars 1910. modifiant et complétant la loi du 11 janvier 1892 ;

Sur la proposition concertée du Secrétaire général et du Chef du service des Douanes p. i.,

A R R Ê T E :

Article I e r . — Est promulguée à la Guyane, pour y être exécutée en sa l'orme et teneur, la loi du 5 août 1913, modi­fiant le régime douanier des produits d'origine coloniale, établi par le tableau E annexé à la loi du 11 janvier 1892.

Art . 2 . — Le Secrétaire général et le Chel du service des Douanes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l 'exé­cution du présent arrêté, qui sera, avec le texte promulgué, publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 27 septembre 1913.

DIDELOT.

Par le Gouverneur:

Le Sécrétaire général p. i.,

DEBUC.

Le Chef du service des Douanes p. i..

BOUYGUES.

LOI relative à l'établissement du régime douanier colonial.

Le Sécal et la Chambre des députés ont adopté,

Le Président de la République promulgue la loi dont la

teneur suit :

Article unique. A partir du 1 e r janvier 1914, le régime

- 472 —

douan ie r des produi t s d 'or ig ine colonia le , établi par le tableau E annexé à la loi du 11 janvier 1892, se a modifié c o m m e suit :

Produ i t s d'origine coloniale ( I ) :

S u c r e s , m é l a s s e s non d e s t i n é e s à la d is t i l la t ion : d ro i t s du tarif mét ropol i ta in ;

S i rops , bonbons et b iscui ts : d ro i t s du tarif mét ropol i t a in ;

Conf i tures et fruits de tonte so r t e c o n f i t s au sucre et nu miel : d ro i t s du tarif mé t ropo l i t a in ;

Po ivres : d ro i t s du tarif m i n i m u m mét ropo l i t a in , d i m i n u é d e 1 4 0 francs.

P rodu i t s d ' o r ig ine co lonia le , non spécifiés ci de s sus , e x e m p t s .

La p résen te loi , dé l ibé rée et adoptée par le Séna t et par la

C h a m b r e des d é p u t é s , s e r a exécutée comme loi de l 'Etat.

Fai t à P a r i s , le 3 août 1913 .

R . P O I N C A R É .

Par le Président de la République:

Le ministre des colonies,

I. MOREL.

Le ministre de l ' in tér ieur ,

L.-L. K L O T Z .

Le ministre des finances.

CHARLES DUMONT.

Le ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des

télégraphes,

\ . M A S S E .

Le ministre de l'agriculture,

C L É M E N T E L .

N O M I N A T I O N S , MUTATION, CONGÉS, E T C .

N° 3 4 3 . - P a r décis ion du 8 s e p t e m b r e 1 9 1 3 , M. T r o u -dar t , commis a u x é c r i t u r e s du Po r t , a s s u r e r a p r o v i s o i r e m e n t et c u m u l a t i v e m e n t a v e c son s e r v i c e ce lui de c o m m i s de l ' I n sc r ip t ion m a r i t i m e .

Il a u r a droi t , à ce t i t re , à une i n d e m n i t é mensue l l e de c i n q u a n t e f rancs .

(1) Les produits des colonies et possessions françaises ne sont admis au régime de faveur qu 'à la condition de l'importation directe et sur production des justifications d'origine réglementaires.

- 473 -N° 344 — Par décision du Gouverneur en date du 12 sep­

t embre 1913, une suspens ion de fonct ions de six mois a été infligée a M. Côcoville ( F é l i x ) , garde rural à Rémire, pour des scènes de déso rd re provoquées par lui à bord du vapeur Mana, le 29 mar s 1913

N° 3 4 5 . — Par a r rê té du Gouverneur en date du 2 3 sep -t embre 1 9 1 3 . pris su r la proposit ion du Procureur géné ra l , chef du service judicia i re . M. Polus (Pau l inus ) , p remier commis -g re f f i e r du Tr ibuna l de première ins tance de Gayenne, est provisoi rement nommé greffier de la Jus t ice de paix à Gayenne, en remplacement de M. Daniel ( H e n r y ) , décédé ,

N° 3 4 6 . Par a r rê té du Gouverneur en date du 2 3 sep ­t embre 1913, pris en Conseil privé, sur la proposit ion du Pro­cu reu r généra l , chef du service jud ic ia i r e . M. Bar thé lemi ( Louis -Franço is -Xavie r ) , ancien clerc d 'hu iss ie r , a été n o m ­mé huiss ier p r è s la Cour d 'appel et les Tr ibunaux de la co­lonie, en remplacement de Me Louville ( Joseph) , démiss ion ­na i re .

N° 347. — Par décision du Gouverneur du 25 sep tembre 1913 . un congé de convalescence de six mois , à passer en F r a n c e , a été accordé à Mme Gasque t , dactylographe au Secré­tariat géné ra l .

Cette employée est autor isée à p rend re passage su r le cour r i e r du 2 8 s e p t e m b r e 1913 .

N° 3 4 8 . — Par décision du Gouverneur du 29 sep tembre 1913 , un congé pour affaires personnel les de douze mois , faisant suite à un congé administratif de six mois , est accordé , d a n s les condi t ions de l'article 32 du décret du 2 mar s 1910 à M. Le Blond (Emi le ) , commis de l r e classe du Secrétariat gé ­néral .

N° 349 . — Par décision du Gouverneur en date du 29 sep tembre 1 9 1 3 , M. Clairis ( J e a n ) , garde rural de 2 e classe â Macouria, est appelé à cont inuer ses services à Rémire (pos t e de Montjoly), en remplacement numér ique de M. Côcoville, garde rural de 3e classe, suspendu de ses fonctions.

CERTIFIÉ CONFORME :

Le Secrétaire-archiviste,

S i g n é : Em GUERLAIN.

CAYENNE — Impr imer ie du Gouvernement.

B U L L E T I N O F F I C I E L

DE LA

G U Y A N E F R A N Ç A I S E

N° 10.

OCTOBRE 1943,

SOMMAIRE.

Pages. N° 330. — Circulaire ministérielle du 7 octobre 1913 relative à

l'hospitalisation des fonctionnaires en congé. — Hô-pitaux et sanatoria 477

V 351. — Circulaire ministérielle du 13 octobre 1913 autorisant les officiers de réserve des troupes coloniales à ac­complir aux colonies des stages volontaires avec solde d'une durée de deux ans 481

N° 332. — Arrêté du 1er octobre 1913 portant déchéance du per­mis d'exploitation forestière accordé à la Compagnie des Mines d'or du Maroni pour cause de renonciation. 482

N° 333. — Arrêté du 1er octobre 1913 rendant exécutoire un rôle supplémentaire de contributions directes et assimi­lées pour 1913 4X3

N° 334. — Arrêté du 4 octobre 1913. — Promulgation du décret du 11 août 1913, fixant la nomenclature et le maxi­mum des dépenses obligatoires. — Rapport 484

Décret du 44 août 4943 fixant la nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires iSO

N° 335. — Décision du 4 octobre 4943 portant renouvellement du mandat des membres de la Chambre d'agriculture.... 486

N° 356. — Arrêté du 4 octobre 4913 relatif aux opérations du conseil de révision et a la visite médicale des jeunes gens au lieu de leur résidence. . , , 487

34

- 476 — Pages

N° 357. — Arrêté du 4 octobre 1913 relatif a la visite médicale des jeunes gens inscrits sur les tableaux de recense­ment .. 488

N° 338. — Arrêté du 8 octobre 1913 promulguant dans la colonie le décret du 8 juillet 1913, déclarant exécutoires dans les colonies françaises autres que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie la loi du 17 avril 1907 ainsi que divers actes concernant la navigation maritime (Bulletin sup­plémentaire n° 10) "

Circulaire ministérielle du 31 juillet 1913. — Applica­tion de la loi du 17 avril 1907, dans les colonies fran­çaises, aux navires ayant leur port d'attache en France. — Constitution des commissions de visite des navires de commerce. — Rapport ( Bulletin supplémentaire n° 10) "

Décret du 8 juillet 1913 déclarant exécutoires dans les colonies françaises autres que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie la loi du 17 avril 1907, ainsi que divers actes concernant la navigation maritime ( Bulletin supplémentaire n° 10) "

Décret du 8 juillet 1913 désignant les ports des colo­nies françaises et pays de protectorat où peuvent s'ef­fectuer les visites des navires prévues à l'article 15 de la loi du 17 avril 1907 (Bulletin supplémentaire n° 40). n

N° 359. — Arrêté du 8 octobre 4913 admettant M Galliot (Henry-Joseph-udgar ) à faire valoir ses droits à une pen­sion de retraite 490

V 360. — Arrêté du 9 octobre 1913 portant concession d'une pension a M. Galliot (Uenry-Josepli-Edgar) 494

N° 3G4. — Arrêté du 9 octobre 4913 portant institution du comité consultatif des Mines 492

N° 3S2. — Décision du 13 octobre 4943 rapportant celle du 48 janvier 4898, disposant qu'il ne sera phis accordé, jusqu'à nouvel ordre, de concession d'eau sur-le par­cours des conduites d'amenée des eaux de Rorota-Rémire.. , 493

N» 363. — Décision du 48 octobre 4913 portant mutations dans le personnel de l'Enseignement primaire 494

N° 364. — Arrêté du 27 octobre 4913 fixant le programme du con­cours a l'emploi de commis des Travaux publics et dos Mines 495

N° 365- — Arrêté du 30 octobre 4943 ouvrant un concours à Cayenne en vue de l'admission à l'emploi de commis de'3e classe du Secrétariat gênerai 499

N° 366. — Arrêté du 31 octobre 4 94 3 fixant le programme des examens de capitaine au grand cabotage 500

— 477 — Pages.

N° 3 5 0 . — CIRCULAIRE MINISTERIELLE relative a l'hos­pitalisation des fonctionnaires en congé. — HôpitauX et sanatoria.

Paris, le 7 octobre 1913.

(Service du Pe r sonne l . — 1 E R Bu reau ) .

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverneurs géné­raux de l 'Indo-Chine, de l'Afrique occidentale française, les Gouverneurs des colonies et l'Administrateur de Saint-Pierre et Miquelon.

La Commission spéciale consti tuée au Ministère des colonies sous la Prés idence de M. l ' Inspecteur général du Service de santé Grall, Prés ident du Conseil supér ieur de santé des colo­nies, en vue de rechercher les moyens d 'améliorer la condition des fonctionnaires coloniaux eu congé en France , et en par t i ­culier du petit personnel , a constaté la nécessité qu'il y avait, étant donnée l'insuffisance actuelle des aménagements réservés aux coloniaux malades dans la Métropole, de fondera l 'usage des in téressés , suivant qu ' i l s seront sous le coup d 'une affec­tation grave ou qu'i ls auront besoin d 'une cure de convales­cence des groupes d 'hospital isat ion et des sanatoria spéciaux. J 'appelle toute votre bienveillante at tent ion sur les conclusions de cette Commission exposées ci-dessous et auxquelles je me ralie en t i è remen t .

I. — Hospitalisation. L ' hôp i ta l militaire de Marseille ne suffit.pas aux exigences

du service colonial. Les évacuations de plus en plus nom­breuses du Maroc, el l 'augmentation des effectifs coloniaux de la garnison en lotit un établissement presque exclusivement occupé par l 'élément militaire. C'est dans cet ordre d ' idées que la 'Commission a envisagé la créat ion, dans celle ville, d'un hôpital colonial semblable aux établissements du service général aux colonies (ce l t e proposition a reçu l 'approbation de mon prédécesseur le 27 janvier d e r n i e r ) .

L ' hôpi ta lc 'ont il s'agit construit sur un emplacement concédé

N° 367. — Arrêté du 31 octobre 1913 fixant les conditions exigées pour la conduite des narires armés au grand cabo­tage 316

N° 308. — Arrêté du 31 octobre 49,(3. — Révision des listes élec­torales pour l'année 1914 ."HS

N«« 369 à 396- — Nominations, mutations, congés, etc 32)

- 478

par la Municipalité, le Département. ou l'Etat aurait pour objet de recevoir les malades de toutes catégories provenant soit des colonies, ( fonct ionnaires coloniaux et leurs fami l les) , soit des garnisons coloniales voisines et éven tue l lement , les mar ins de commerce dont l'armement demanderai t l ' admis­sion.

Il consti tuerait un centre d'hospitalisation et d ' ins t ruct ion pour le personnel médical , analogue à ceux qui existent dans les g rands ports d 'Allemagne et d 'Angle ter re et serait le complément de l 'école d 'applicat ion.

La gestion et l 'administration de cet é tabl issement relèverai t du Ministre de la guer re et les malades de tout o rdre , excep­tion faite des mili taires des Troupes coloniales y seraient admis a la charge de remboursement , dans les formes ordi ­naires . Le Dépar tement de la guer re a demandé , avant de donner une adhésion de principe au projet présenté , à être éclairé su r divers points techniques , mais no tamment sur le nombre de lits qui devaient être at tr ibués aux malades colo­niaux et sur l ' importance de la participation budgétai re des colonies aux frais de première installation et d 'ent re t ien de l'hôpital a créer dans ces condit ions.

Dans le même ordre d ' idées, les- pourparlers en tamés avec l 'Administrat ion préfectorale de l 'Isère au sujet de l ' admis­sion des fonctionnaires coloniaux et de leurs familles à l'iio-pilal-hospice-Sa-kit Laurent-du-Pont ont about i à des offres fermes de la Commission administrative de cet é tab l i s sement , qui se déclare toute disposée à passer un trai té à cet effet, avec l 'administrat ion des colonies.

Les frais de la journée d'hospitalisation seraient fixés à :

tJ IV. 75 pour la 1 r c classe )

5 fr. 7o pour la r c lasse . j a v e c chambre o IV. pour la 3 e classe, un dortoir La chambre figure pour un franc dans ces tarifs, qui pour­

raient varier avec le régime.prescr i t . La Commission administrat ive estime toutefois qu'il con­

viendrait de prévoir un minimum d'hospitalisation, en ra ison des dépenses pe rmanen te s résul tant de la combinaison n o u ­velle. Le dortoir comprend une soixantaine de l i ts , les malades peuvent être admis a l 'é tablissement pendant toute l ' année .

De m ê m e que pour l'hôpital projeté a Marseille, les frais d 'hospitalisation ainsi calculés, seraient mis à la charge des

- 479 -

budgets généraux ou locaux au compte duquel les fonction­naires sont entretenus et, ceux-ci subiraient les retenues d'hôpital d'après le taux fixé pour leur grade par les règle­ments sur la so l le .

Il vous signale que la station de Saint-Laurent du Pont est classée parmi les stations climatériques et que son hôpital-hospice bénéficie, en vertu de la loi du 2 avril 4913, d'une dotation de 300,000 francs destinés a pourvoir à son entretien.

I I . — S a n a t o r i a .

Un seul établissement de l'espèce est actuellement ouvert régulièrement aux fonctionnaires coloniaux et aux membres de leur famille, c'est celui du Mont-des-Oiseaux, qui a lait l'objet de la circulaire du 7 novembre 1911. Mais, le person­nel ayant une assimilation intérieure à la 3 e catégorie, ne peut y trouver place. D'autre part, le nombre des admissions y est limité. Pour remédier à celle insulïisance et à la suite de de ­mandes faites auprès dés autorités compétentes, j ' a i l ' inten­tion, conformément aux propositions formulées par la com­mission, de provoquer le classement de certaines stalions climatériques, au nombre de celles sur lesquelles le personnel colonial pourrait être dirigé en bénéficiant des avantages pré­vus par l'article 12, positions 5 et 6 du décret du 3 juillet 1897. Les stations que j 'ai actuellement en vue sont les sui­vantes:

1° La station de montagne de la Grande Chartreuse ; 2° Le pavillon « La Ferme » de l'établissement Salvator

de Marseille.

Les fonctionnaires coloniaux convalescents d'affections en­démiques pourraient être envoyés, sur avis du Conseil supé­rieur de sanlé à la Grande Chartreuse. La durée de la cure serait lixée à un mois pendant lequel les intéressés auraient droit à l'indemnité de séjour afférente a leur catégorie. En cas de besoin, ils pourraient être hospitalisés à Saint Julien du Pont .

Le pavilion dit « La Ferme », situé dans l'établissement de convalescence dénommé « Salvator », à trois quarts d'heure du centre de Marseille, est construit au milieu d'un vaste parc. Il contient un assez grand nombre de piècfes pouvant recevoir jusqu'à concurrence de 30 à 40 lits, des personnes seules ou des ménages avec ou sans enlants. Ce pjvillen serait aménagé en vue de recevoir les fonctionnaires coloniaux et leurs fa­milles, en vertu d'une convention consentie par l 'administra-

— 480 —

tion préfectorale et passée avec la commission des hospices , moyennant un prix approximatif fixé à 5 francs la journée d 'hospitalisation.

Comme à Marseille et h Sa in t -Laurent du Pont , l 'agent hos­pitalisé subirait sur sa solde la re tenue d 'usage, les colonies payent la différence entre cet te re tenue et le prix payé à la commiss ion des hospices .

III. — Admiss ion des familles dans les différents é tabl i ssements susv i s é s .

Un point sur lequel la commission a vivement insis té , et dont l ' importance n 'échappera pas à votre bienveillance a t ­tention, c'est la nécessi té de ne pas se séparer dans les é ta­bl issements hospi ta l iers sus- indiqués les familles de leur chef et d 'é tendre à ces derniers le bénéfice de l 'hospitalisation d a n s d e s condit ions analogues à celles accordées a leurs chefs , c'est-à-dire avec perception d'un tarif rédui t dé jou rnées d 'hos ­pital isat ion, le supplément étant r emboursé par le budget local de la colonie à laquelle appartient le chef dè famille et attr ibution à ces familles, des fiais de chemin de fer aller et re tour , dans les formes ordinaires .

Je vous serai par t icul ièrement obligé de faire examiner celte quest ion avec la pins grande bienveillance et de me faire connaî t re votre appréciation sur les différents points soulevés, ainsi que sur l ' importance approximative des charges que l'adoption de chacune des mesu re s préconisées serait de na ture à ent ra îner .

Dans les colonies à Conseil généra l , il sera nécessaire de m ' i n d i q u e r e n m'a dressant votre réponse, si cette Assemblée se mont re favorable auxdites mesures .

En ce qui concerne le projet de création à Marseille d 'un hôpital colonial, vous voudrez bien me rendre compte des con­ditions dans lesquel les la colonie sera disposée à contribuer, aux dépenses à prévoir pour en assurer la réalisation et de l ' importance qu'el le pourra donner à cette contr ibut ion.

J 'a t tache le plus grand prix à recevoir ces r e n s e i g n e i m n i s sous le présent t imbre, le plus rapidement possible de maniè re a me permet t re de poursuivre les pourpar lers engagés tant avec l 'administrat ion de la guerre qu'avec le dépar tement de l ' I sère , la commiss ion des hospices de Saint-Laurent du Pont

— 481 —

et l ' é tabl i ssement Sa lva tor de Marseille, en vue de d é t e r m i n e r les condi t ions d 'organisa t ion et de fonc t ionnement des diffé­ren tes formations san i ta i res faisant l 'objet de la p r é sen t e c o m ­munica t ion , dont vous voudrez bien m ' a c c u s e r réception par r e tour du courr ie r .

J . - B . M O R E L .

N° 3 5 1 . — CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE autorisant les officiers de réserve des Troupes coloniales à accomplir aux colonies des stages volontaires avec solde d'une durée mini­mum de deux ans.

Paris, le 13 octobre 1913.

L e s officiers de r é s e r v e des T r o u p e s coloniales des ca t égo­r ies suivantes : l i eu t enan t s et sous l i eu t enan t s d ' Infanter ie et d 'Art i l ler ie ; médec ins -ma jo r s de 2 e c lasse et médecins a ide -majors de l r e e t 2 e c lasses du co rps de san té colonial , pour ­ront formuler d e s d e m a n d e s en vue d 'ê t re au tor i sés a accom­pl i r aux colonies des stages volonta i res avec solde d ' u n e du ­rée m i n i m u m de deux a n s .

Les in tésessés dev ron t p résen te r les ap t i tudes phys iques nécessa i res et s ' engager à accompl i r , d a n s un corps de t roupe ou service de la colonie pour laquel le ils s e ron t dés ignées , un s tage d'au moins deux a n s , à da te r du jour en d éba rquemen t d a n s la colonie, hors le cas de maladie d û m e n t cons ta tée .

Ils au ron t droit aux mêmes indemni t é s de dépar t colonial e t a l locat ions de solde que les officiers des grades co r respondan t s du cad re actif.

L e s d e m a n d e s devront ê t re a d r e s s é e s , par la voie h i é r a r ­ch ique , au Ministre de la guer re ( 8 e direction), appuyée d 'un certificat médical dél ivré par un médec in mil i ta i re .

El les men t ionne ron t par ordre de préférence les colonies d'ans lesquel les l ' in téressé désire servir .

Les officiers dont les demandes au ron t été acceptées s e ron t inscr i t s sur la liste de tour de service colonial .

D 'au t re par t , les officiers de r é se rve se t rouvant déjà aux colonies pou r ron t , après autor isa t ion du Ministre de la g u e r r e , ê t re dés ignés pour accompl i r un s tage dans la colonie de l eu r rés idence ou dans une colonie voisine.

— 482 —

N° 3 5 2 . — ARRÊTÉ partant déchéance du permis d'exploita­tion forestière accordé à la Compagnie française des Mines d'or du Maroni pour cause de renonciation.

( 1er octobre 1913. )

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane f rançaise .

Vu l 'o rdonnance organique du 11 août 1 8 2 8 ; Vu la dépêche minis té r ie l le du 2 4 mai 1909 , n° 6 8 0 , a u t o ­

r i san t l 'é tabl issement dans permis d 'exploitat ion fores t ière su r le terr i toire péni tent ia i re sollicités par M. Galmot , le 2 0 o c ­tobre 1908 ;

Vu l ' a r rê té , n° 15 , du 7 janvier 1910, por tant ins t i tu t ion d 'un p e r m i s d'exploitation forestière su r qua t re t e r ra ins con -t igus d 'une superficie respect ive de 400 hectares formant une sur lace totale de 1,600 hectares ;

Vu l 'a r rê té du 6 octobre 1910 , po r t an t r enouve l l ement du-ilit p e r m i s pour une période de deux a n s . à compter du 21 jui l le t 1 9 1 0 ;

Vu le transfert par AL Jean Galmot à la Compagnie d e s Mines d 'or du Maroni ;

Vu la le t t re de renonc ia t ion audi t permis du représen tan t de la Compagnie française des Mines d 'or du M a r o n i ;

S u r la proposi t ion concertée du Direc teur de l 'Admin i s t ra ­tion pén i ten t ia i re et de l ' Ingén ieur , chet du service des Tra­vaux publics et des Mines ;

L « Conseil privé en t endu ,

ARRÊTE :

Article l , r . — La Compagnie française des Mines d'or du Maroni est déchue pour cause de renoncia t ion , de ses droi ts su r le terrain de 1,600 h e c t a r e s ; s i tué dans la c o m m u n e p é ­ni tent ia i re du Maroni et ayant fait l 'objet du pe rmis d ' exp lo i ­ta t ion forest ière , n° 15, en date du 7 janvier 1910 .

Lès disposit ions générales du décret du 30 décembre 1 9 0 3 , réglant le tour de service colonial , sont applicables aux officiers de réserve accompl issant des s tages aux colonies ; m a i s les demandes de prolongation de séjour prévues par l 'a r t ic le 7 de ce décrel ne pour ront cire accordées que par le Ministre de la g u e r r e ,

E T I E N N E .

— 483 —

Art . 2. — Le Directeur de l 'Adminis t ra t ion pénitent iaire et l ' Ingén ieur , chef du service d e s Travaux publics sont c h a r g é s , chacun en ce qui le conce rne , de l 'exécution du présent a r rê t é , qui sera communique et enreg is t ré partout où besoin se ra , et soumis à la ratification du Ministre .

Cayenne, le 1 e r octobre 1913.

DIDELOT.

Par le Gourernet i r :

Le Directeur p. i. de l'Administra tion pénitentiaire.

J . BARRE.

L'Ingènieur, chef du service des Travaux publics et des Mines.

C. GAJAN.

N° 3 5 3 . — ARRÊTÉ rendant exécutoire un rôle supplémen­taire de contributions directes et assimilées pour 1913.

(1er octobre l1913.)

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française.

Vu l'article 22 de l 'ordonnance organique de 27 août 1828 , modifiée par celle du 22 août 1832;

Vu le d é c r e t colonial du 11 juillet 1837, sur l'assiette, et répart i t ion et la perception d e s contr ibut ions publiques à la Guyane ;

Vu le décret d u 1 e r avril 1 8 3 8 , qui rend a p p l i c a b l e à la Guyane la loi du 21 avril 1810, s u r les mines ;

Vu l 'arrêté local du 2 8 mai 1860, por tan t règlement sur les poursui tes en matière de contr ibut ions directes et assimilées;

Vu le décret du 23 décembre 1878, portant institution d 'un Conseil général à la Guyane française;

Vu le décret d u 5 août 1 8 8 1 , concernant l 'organisation et La compétence des Conseils de content ieux administratif ;

Vu le décret d u 30 décembre 1912, sur le service financier des colonies ;

Vu l 'arrêté local du 28 janvier 1889, rendant exécutoire la délibération du Conseil général relative aux modifications a p ­por tées à la législation des palentes en vigueur dans la colonie ;

Vu le § 3 de l'article 3S de la loi des linanccs du 13 avril 1900 ;

Vu la délibération, en date d u 2,4 décembre 1912, par laquelle le Conseil général a fixé le tarif des taxes et contr ibut ions l o

— 484 —

cales p o u r l 'année 1913, et l 'arrêté local du 28 décembre 1912 , rendant exécutoire ladite délibération ;

Le Conseil privé en tendu .

A R R Ê T E :

Article. 1 e r . — Est rendu exécutoire u n rôle supplémenta i re de contr ibut ions directes et assimilées établi , p o u r l 'année 1913, au profit de la colonie, et se décomposan t comme suit :

Cayenne. Impôt locatif 4 7 f 50 Patentes 3 ,606 6 4 P o i d s et mesu re s 1 4 8 4 5 Cabotage et gabarage 26 66 Centimes addit ionnels 183 99

4 , 0 1 3 f 2 4

Art. 2 . — Le Secrétaire gênerai est charge de l 'exécution du présent ar rê té , qui sera enregistré et c o m m u n i q u é pa r tou t où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 1er octobre 1913.

D I D E L O Ï . Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

N° 3 5 4 . — ARRÊTÉ. — Promulgation du décret du 11 août 1913, fixant la nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires.

( 4 octobre 1913. )

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l ' o rdonnance o r g a n i q u e d u 27 a o û t 1 8 2 8 ;

Vu le décret du 11 a o û t 1913, fixant ju squ ' au 31 décembre 1913 le max imum et la nomencla ture des dépenses obligatoires du budget d u Service local de la Guyane, conformément au tableau annexé a u décret d u 28 décembre 1909 ;

S u r la proposit ion d u S e c r é t a i r e g é n é r a l ,

A R R Ê T E :

— 4 8 5 —

Article ler. Est p romulgué à laGuyane française, pour être exécuté en sa forme et teneur, le décret susv isédu 11 août 1943.

Art. 2 . — Le présenl arrêté s e r a , avec le texte promulgué , enregistré et c o m m u n i q u é par tou t où besoin sera, insère et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 4 octobre 1913 .

DIDELOT.

Par le Gouverneur :

le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

RAPPORT

A U P R É S I D E N T D E L A R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E .

Paris, le 11 a o û t 1913.

Monsieur le Prés ident ,

Aux termes du paragraphe 2 de l ' a r t i c l e 3 3 de la loi de finances du 13 a v r i l 1900, les dépenses i n s c r i t e s aux budgets d e s c o l o n i e s p o u r v u e s de conseils généraux sont divisées en d é p e n s e s o b l i g a t o i r e s et en d é p e n s e s facultatives.

Pour les c o l o n i e s d 'Amérique et p o u r la Réunion, la n o m e n ­clature et le m a x i m u m des d é p e n s e s obligatoires sont fixés pour chaque colonie p a r décret en conseil d 'Etat .

U n décret , en date du 2 8 décembre 1909, avait pou rvu p o u r t r o i s années à ce l l e fixation, .l'ai demandé au conse i l d 'Etat de proroger jusqu 'au 31 décembre 1913 les effets dudil décrel (b 2 8 décembre 1909. La liante Assemblée a b i en voulu a p ­prouver c e l l e mesure .

J 'a i l 'honneur , en conséquence , de soumet t re à vot re haute s a n c t i o n les t r o i s p r o j e t s de d é c r e t s ci-joints <]iii f ixent j u s ­

qu ' au 31 décembre 1913 la n o m e n c l a t u r e et le max imum des d é p e n s e s obligatoires inscrites aux buagets d e s services l o c a u x de la G u a d e l o u p e , la Martinique, la Guyane et la Réunion, con­formément au t a b l e a u annexé au d é c r e t d u 28 d é c e m b r e 1909 .

Je v o u s prie d 'agréer, Monsieur le Président , l 'hommage de m o n profond respect .

Le Ministre des colonies,

J . M0REL.

— 486 —

L E P R É S I D E N T D E L À R É P U B L I Q U E FRANÇAISE,

Sur le rappor t du Ministre d e s colonies,

Vu l'article 3 3 de la loi de finances du 13 avril 1900 ;

Vu le décret d u 2 8 décembre 1909, fixant la nomenc l a tu r e et le max imum des dépenses obligatoires à la Guyane française ;

La section des finances, de la guer re , de la mar ine et des colonies du conseil d'Etat en tendue .

DÉCRÊTE :

Article ler. La nomenc la tu re et le maximum des d é ­penses obligatoires du budget du Service focal de la Guyane française sont fixés j u s q u ' a u 31 décembre 1913, conformé­ment au tableau annexé au décret susvisé du 2 8 décembre 1909 .

Art. 2 . - Le Ministre d e s c o l o n i e s est chargé de l 'exécu­tion du présent décret , qu i s e r a publié au Journal officiel de la République française et d e la colonie de la Guyane fran­çaise, et inséré au Bulletin des lois et au Bulletin officiel du Ministére d e s c o l o n i e s .

Fait à Sampigny, le 11 août 1913.

R. POINCARÉ. Par le Président de la République :

Le Ministre des colonies,

J. MOREL.

N° 355. — DÉCISION portant renouvellement du mandat des membres de la Chambre d'agriculture.

(4 octobre 1913. )

L E GOUVERNEUR P. I. de la Guyane française,

Vu l 'o rdonnance organique du 27 août 1828 ; Vu l 'article 5 de l 'arrêté local du 24 avril 1890, por tan t

réorganisa t ion de la Chambre d 'agr icul ture de la Guyane.; Vu a décis ion, en date du 11 m a i s 1910 , por tant d é s i g n a ­

tion des m e m b r e s de cette assemblée , et a t tendu que leur manda t , e s t aujourd 'hui expiré ;

Sur la proposition du Secré ta i re généra l ,

DÉCIDE :

- 487 —

DIDELOT, Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p.-

DEBUG.

N° 3 5 6 . - A R R Ê T Ê relatif aux opérations du Conseil de revision et à la visite médicale des jeunes gens au lieu de leur résistence.

( 4 octobre 1913. )

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1 8 2 8 ; Vu les lois des 21 mars 1905, 7 août 1913 , et l 'arrêté des

Ministres de la guer re et des colonies du 9 février 1910, pro­mulgués dans la colonie par a r rê tés des 17 août 1910 et 26 septembre 1913 ;

Vu l ' instruct ion du Ministre de la guer re du 2 0 octobre 1905 , relative à l 'é tabl issement des tableaux de r e c e n s e ­ment ;

Vu l ' instruction du Ministre de la guerre du 29 décembre 1905 , relative aux opérat ions des Conseils de revision pour la formation des classes ;

Vu la circulaire du Ministre des colonies du 19 avril 1910, n° 2 3 ;

Vu la circulaire du Ministre de la guerre du 23 juillet 1913 ;

Article 1 e r . — Sont nommes membres de la Chambre d ' a ­gr icul ture , pour une période de trois ans :

MM. II. Rose t te , MM. G. Devez, J. Bourquin. Th. Kerbec, A. Henry, A. Prudence , G. Millienne, le Vétérinaire du Gou-E. Malhurin, vernement, F. Galliol, l 'Agent spécial du Jardin J. P r u d ' h o m m e . d 'Essa i s .

Art . 2 . — L'Assemblée nommera son bureau.

Art . 3 . — Le Secrétaire général est chargé de l ' exécut ion de la présente décision, qui sera enregis t rée et communiquée partout où besoin sera, et qui aura son effet a compter du 12 mar s 1913 .

Cavenne, le i octobre 1913 . .

— 4 8 8 —

Sur la proposi t ion concer tée du Sec ré t a i r e g é n é r a l et du Chef de service de S a n t é ,

ARRÊTE :

Art ic le 1 e r . — Les j e u n e s g e n s r é s i d a n t d a n s les c o m ­m u n e s au t r e s que cet tes où ils se ron t inscr i t s sur l e s tableaux de r e c e n s e m e n t se ron t vis i tés avec les insc r i t s du lieu de l e u r r é s idence .

A cet effet, i ls a d r e s s e r o n t s a n s délai u n e d e m a n d e au Maire de la c o m m u n e où ils son t insc r i t s . Ce t te d e m a n d e se ra accompagnée d ' u n e a t tes ta t ion du Maire de la r é s i d e n c e , cons t a t an t q u e l es i n t é r e s s é s son t r é e l l e m e n t fixés d a n s la c o m m u n e avant le 1 e r j anvier de l ' année où i ls do iven t c o m ­para î t re devan t le Consei l de r ev i s ion , soit c o m m e a p p e l é s , soi t c o m m e a j o u r n é s .

A r t . 2 . — La visi te médica le des i n sc r i t s a u r a l ieu dans les cond i t ions d é t e r m i n é e s à l ' a r rê té local en da t e de ce j o u r .

Ar t 3 . — Le Secré ta i r e généra l et le Chef du service de San té sont cha rgés , chacun en ce qui le c o n c e r n e , de l 'exécut ion du p r é s e n t a r rê té , qui sera en reg i s t r é et c o m m u n i q u é par tou t où besoin s e r a , i n sé ré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la co lonie .

Cayenne , le 4 oc tobre 1 9 1 3 .

DIDELOT. Par le Gouverneur-

Le Secrétaire général p. i., Le Chef du service de Santé,

DEBUC. Dr ortholan.

N° 3 5 7 . — ARRÊTE relatif à la visite médicale des jeunes gens inscrits sur les tableaux de recensement.

( 4 octobre 1 9 1 3 . )

L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française,

Vu l ' o rdonnance o rgan ique du 27 aoû t 1828 ; Vu les lois des 21 m a r s 1 9 0 5 , 7 aoû t 1 9 1 3 , et l 'arrêté des

Ministres de la gue r re et des colonies du 9 février 1910, p r o ­mu lgués d a n s la colonie p a r a r r ê t é des 17 aoû t 1910 et 20 s e p ­t e m b r e 1913.

Vu l ' ins t ruct ion du Ministre de la guer re du 20 oc tobre 1 9 0 5 , relat ive à ré tab l i s sement des tableaux de recensement ;

- 4 8 9 -

Vu l ' instruction du Ministre de la guerre du 29 décembre 1905 , relative aux opéra t ions du Conseil de revision p o u r la format ion des classes ;

Vu la circulaire du Ministre des colonies du 19 avril 1910 , n° 2 3 ;

Vu la circulaire du Ministre de la guer re du 2 3 juillet 1913 ; Vu l 'arrêté en date de ce j ou r , relatif aux opéra t ions du

Conseil de revision et à la visite médicale des j eunes gens rés i ­d a n t h o r s des c o m m u n e s où ils se ron t inscri ts sur les tableaux d e r ecensemen t ;

Sur la propos i t ion concertée d u Secrétaire général et du Chef du service de San té ,

A R R Ê T E :

Article 1 e r . - I l sera procédé à la visite médicale des j eunes gens inscrits sur les tableaux de recensement de la classe 1 9 1 3 , à pa r t i r du 19 oc tobre couran t .

Cette visite sera passée par M. le médec in-major F r a n c e s -chett i , sauf dans la c o m m u n e péni tent ia i re du Maroni et dans celles de Kourou, S innamary , I racoubo et Mana.

A cet effet, les inscri ts des c o m m u n e s de Rémire , Matoury, Rou-ra , Tonnégrande , Montsinéry, Macouria, Approuague , Oyapoc et Kaw devront ê t re dirigés sur Cayenne clés la publ icat ion des tab leaux de recensement , pour ê t re soumis à la visite.

Dans les c o m m u n e s de Saint-Laurent du Maroni, de Kourou , S innamary , I racoubo et Mana, les mai res et les médecins desi­gnés p a r le Chef du service de Santé s ' en tendront p o u r la fixa­t ion de la date à laquelle la visite aura lieu, en t enan t c o m p t e du délai p révu c i -après p o u r la remise du travail du r ec ru t e ­men t , et é tant , en t endu , d 'autre part , que les inscr i t sd ' I racbubo se ron t visités à S innamary .

Il sera adressé à chacun des j eunes gens, et p a r les soins des maires , u n o rd re de convocat ion du modèle n° 1, de l ' ins­t ruc t ion du 20 octobre 1905 .

Les résultats de la visite seront consignés su r u n tableau du modèle n° 2 de la m ê m e ins t ruct ion. L'avis du médecin sera mot ivé quand il es t imera que l e s j eunesgens doivent être classés d a n s le service auxiliaire ou ( (a journés» . Un certificat m é d i ­cal sera joint p o u r ceux p roposés c o m m e devant être « exemptés ».

Le tableau c i -dessus men t ionné et les certificats médicaux jo in ts aux tableaux de recensement et notices individuelles se ron t adressés au Gouverneur d e l à colonie le novembre

— 4 9 0 —

a u plus tard. Los maires mentionneront dans la colonne 9 du tableau en question les observations qu'ils auraient le droit de présenter en faveur des jeunes géns devant le Conseil de revision.

Art. 2 . Le Secrétaire général et le Chef du service de S a n t é sont chargés, chacun en ce qui le c o n c e r n e , de l'exécu­t i o n du présent arrê té , qui sera enregistré et communiqué p a r ­tout où b e s o i n s era , ingéré et p u b l i é au Journal officiel et au Bulletin officiel de la c o l o n i e .

Cayenne, le 4 octobre 1913. DIDELOT.

Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i..

DEBUC

Le Chef du service de Santé.

Dr ORTHOLAN

N° 359 . — ARRÊTÉ admettant M. Galliot ( H e n r y - J o s e p h -Edgar) à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

( 8 octobre 1913..)

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l 'o rdonnance organique du 2 7 août 1 8 2 8 ; Vu la l e t t r e , en da te du 26 août 1913 , par laquelle M. Galliot

( H e n r y - J o s e p h - E d g a r ) , ancien con t rô leur des lorê ts , l icencié le 1er j anvier 1909 par sui te de suppress ion d ' emplo i , soll ici te une pension sur la Caisse des re t ra i tes locales ;

Vu l 'ar t icle 5 , § 3 du règ lement du 2 0 avril 1891 , i n s t i t uan t une Caisse d e re t ra i tes locales, approuvé par décret du 2 0 juin 1 8 9 3 , et a insi conçu :

« ;

« A r t i c l e s , § 3 . Peuvent également ob ten i r pens ion , s ' i ls comptent c inquan te ans d 'âge et six ans au m o i n s de service d a n s l ' adminis t ra t ion locale ou c o m m u n a l e , ceux que des infir­mi tés graves , résul tant de l 'exercice de leurs fonct ions , m e t t e n t dans l ' impossibi l i té de les con t inuer ou dont l'emploi aura été supprimé » ;

Vu les ar t ic les 12 et 13 du même règ lement ;

At tendu qu'à la da te de son l icenciement , M. Galliot (Henry-J o s e ; d ) - E d g a r ) comptai t six a n n é e s et hui l mois de service d a n s l 'administrat ion communa le et p lus de c i n q u a n t e ans d ' â g e ,

ARRÊTE :

- 4 9 1 —

N° 3 6 0 . — ARRÊTÉ portant concession d'une pension à

M. Galliot (Henry-Joseph-Edgar ) .

(9 octobre 1913).

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française, .

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ;

Vu l 'arrêté, en date du 8 octobre 1913, admet tan t M. Galliot (Hen ry - Joseph -Edga r ) , A N C I E N cont rô leur des lorêts à la Gu­yane, licencié par sui te de suppression d 'emploi , à t a i r e valoir ses droits à une pension de retrai te par application des d ispo­sit ions de L'article 5, § 3 du règ lement du 20 avril 1 8 9 1 , Insti­tuant u n e Caisse de retrai te locale approuvé par décret du 20 ju in 1 8 9 3 ;

Vu les art icles 2 5 , 26 et 27 dudit règlement ;

Le Conseil privé en t endu ,

A R R Ê T É :

Article 1 e r . — 11 est concédé à M. Galliot ( Henry-Josenh-Kdga r ) , ancien contrôleur des forets à la G u y a n e , une pen­sion annuel le de sept cent vingt et un trancs su r la Caisse de re t ra i te locale des employés de la Guyane.

Art . 2 . — L 'en t rée en jouissance de ladite pens ion es t fixée

Article 1er. — M. Gal lo t ( Henry-Joseph-Ëdgar ), ancien cont rô leur n'es forêts à la Guyane , licencié a compter du Ier

janvier 1909, par sui te de suppression d 'emploi , est admis à l'aire valoir ses droi ts à une pension de retraite, par application des disposit ions de l 'article 5 . § 3 du réglemant susvisé da 2 0 avril 1891.

Ai t . 2 . — L e s services de M. Galliot seront comptés J U S ­

qu 'au l e r janvier 1909, date a laquelle il a été licencié.

Art. 3 . — Le p résen t a r rê té sera en reg i s t r é et communiqué partout où besoin sera , inséré et publié aU Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenue, le 8 octobre 1 9 1 3 .

D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

f.e Sccrèlaùr général p. i..

DEBCG.

35

— 4 9 2 —

N ° 3 6 1 . — ARRÊTE portant institution du Comité consultatif des Mines.

( 9 octobre 1913. )

L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française,

Vu l 'o rdonnance organique du 27 août 1828 ; Vu l 'arrêté , n ° 4 1 6 , d u 11 octobre 1901 , por tant institution

d 'une Commission consultat ive des Mines ; Vu l 'arrêté , n° 472 , d u 22 novembre 1 9 0 1 , appelant le Député

de la colonie et le Directeur de la Banque de la Guyane à faire par t ie de la Commission consultat ive des Mines ;

Vu le décret du 10 m a r s 1 9 0 6 , po r t an t modifications à la réglementa t ion minière de la Guyane ;

S u r la propos i t ion de l 'Ingénieur, Chef du service des Tra ­vaux publies et des Mines ;

Le Conseil pr ivé en t endu ,

A R R Ê T E :

Article 1 e r . —- Il est insti tué u n Comité consultatif des Mines appelé à d o n n e r son avis sur les ques t ions relatives à l ' industrie et à, la réglementat ion minière dans tous les cas p révus p a r les textes en v igueur ou à in tervenir .

Art. 2 . Le Comité consultatif des Mines est composé de 4 m e m b r e s de droi t e t de 3 m e m b r e s désignés par le Gou­ve rneu r et choisis sur la liste des concessionnaires min ie rs en règle avec leur redevance .

Sont m e m b r e s de droi t :

au 1 e r j anv ie r 1909 , da te à laquelle M. Galliot f Henry-Joseph-E d g a r ) a cessé ses se rv ices .

Ar t . 3. — Le p r é sen t arrêté sera communiqué et e n r e g i s ­t ré pa r tou t où besoin s e r a , inséré et publ ié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie. Une amplial ion de cet a r r ê t é sera adressée à M. le Directeur géné ra l de la Caisse des Dépôts et Consignai ions .

Cayenne, le 9 octobre 1913.

. 1)1 DE LOT.

Par le Gouverneur : * •

Le Secrétaire général p. t.,

DÊBUC.

— 493 -

Le Secrétaire général, Le Procureur général, Le Chef du service des Mines, Le Receveur d e s Domaines. Les membres désignés par le Gouverneur sont nommés pour

une période de deux ans, renouvelable une ou plusieurs fois. Leurs fonctions prennent fin le jour même où ils cessent de figurer sur la liste des concessionnaires miniers.

Art. 3 . Les fonctions de président sont exercées par le Secrétaire général, ou en cas d'absence ou d 'empêchement par le Procureur général.

Les fonctions de secrétaire sont remplies par un fonction­naire du service des Mines désigné par le Gouverneur, sur la proposition du Chef du service des Mines.

Art. 4 . Les avis du Comité sont émis à la majorité des voix, celle du président étant prépondérante en cas de partage.

Art. 5 — Sont abrogés les arrêtés des 10 octobre et 22 n o ­vembre 1901 et toutes dispositions d'arrêtés contraires au p ré ­sent arrêté.

Art. 6 . L'Ingénieur. Chef du service des Travaux publics et des Mines, est chargé de l'exécution du présent arrêté , qui se ra communiqué el enregistré partout où besoin sera, publié et inséré au Journal et au Bulletin officiels de la colonie.

Cayenne, le 9 octobre 1913.

DIDELOT.

Par le Gouverneur : L'Ingénieur,

Chef du service des Travaux publics

et des Mines,

GAJAN.

N° 362. — DÉCISION rapportant celle du 18 janvier 1898, disposant qu'il ne sera plus accordé, jusqu'à nouvel ordre de concession d'eau sur le parcours des conduites d'amenée des eaux de Rorota-Rémire.

( 1 3 octobre 1 9 1 3 . )

L E G O U V E R N E U R p". i. de la Guyane française,

Vu l'arrêté organique du 27 août 1828 ; Vu la décision du 18 janvier 1 8 9 8 ;

— 494 —

Sur la proposition du Chef du service des Travaux publics et des Mines,

D É C I D E :

Article 1 e r . — Est rapportée la décision du 18 janvier 1898, disposant qu'il ne sera plus accordé, jusqu 'à nouvel o rdre , de concession d'eau sur le parcours des conduites d 'amenée des eaux de Rorota-Rémire.

Art. -2 . L'Administration aura toutefois le droit de refu­ser des concessions aux demandeurs qui ne consentiraient pas à adopter les dispositions qui seraient imposées par le service des Travaux publics en vue d'éviter les gaspillages d'eau qui avaient motivé la décision précitée.

Art. :3. — Le Chef du service des Travaux publics et des Mines est chargé de l'exécution de la présente décision, qui sera enregistrée et communiquée partout où besoin sera.

Cayenne, le 13 octobre 1913.

DIDELOT.

Par le Gouverneur :

Ingénieur. Chef du service des Travaux publics et des Mines,

GAJAN.

N ° 3 6 3 . — DÉCISION portant mutation dans le personnel de l'Enseignement primaire.

(18 octobre 1913. )

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu l'article 105 du 1 e r décret du 17 septembre 1 9 0 0 ; Vu les nécessités du service ;

Sur la proposit ion du Chef du service de l 'Instruction p u ­blique.

DÉCIDE :

Article l.e r. — Sont appelés à continuer leurs services:

A Montjoly.

M. Romney (Edward), M l l e Lafont (Alice).

— 495 —

A Tonnégrande.

M l l e P o u p o n (Eunice).

A Iracoupo.

M. Martial (Léon), M m c Martial (Caroline).

A Sinnamary.

M11e Vertbois (Alicia), M. Verderoza (Constant) .

A Cayenne, école des filles.

Mme Vienne (Camille), M 1 I e Calumey (Marie). M l l e Merckel ( E m i l i e ) . M l l e Halmus (Félicité).

A Cayenne, école des garçons.

MM. Bourquin (Frédéric) , Latidine Athys.

Art. 2 . Cette décision aura son effet à par t i r du 3 n o ­

vembre 1 9 1 3 .

Art. 3 . — Le Chef du service de l 'Instruction publ ique est chargé de l 'exécution de la présente d é c i s i o n , qui s e r a enreg is ­t rée et c o m m u n i q u é e pa r tou t où besoin sera, et insérée au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

C a y e n n e , le 18 octobre 1913.

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Chef du service de l'Instruction publique,

PEYROT.

N° 3 6 4 . - ARRÊTE fixant le progranime du concours à l'emploi de commis des Travaux publics et des Mines.

(27 octobre 1913.)

L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu le décre t du 5 août 1910 ; Vu l 'a r rê té du 7 avril 1 9 1 3 ;

Sur la propos i t ion de l ' Ingénieur, Chef du service des T r a -

r a u x publics et des Mines ;

Le Conseil privé en tendu .

A R R Ê T E :

— 4 9 6 —

Article 1 e r . — Le programme du concours prévu à l'article 2 de l 'arrêté du 7 avril 1913, pour le grade de commis des Travaux publics et des Mines, est fixé ainsi qu'il suit:

EXAMEN ÉCRIT.

Durée des épreuves.

Valeur r e l a t i v e .

1 Dictée 1/2 h . 3 2 Ecri ture ( l e s candida ts auront à

l'aire u n e copie à main posée de la tota­lité ou d 'une par t ie de la dictée et de la p remière page de l ' avant -mét ré) 1/2 h. 2

3 Lettre ou rappor t su r une affaire de service 2 h. 4

4 P rob lème d 'a r i thmét ique 1 h. 2 5 Prob lème de géométr ie 1 h. 3 6 Prob lème d'algèbre 1 h. 1 7 Croquis à main levée 3 h. 2

d 'un ouvrage d 'ar t p o u r les commis des Travaux publics ;

8 Dessin graphique d 'un organe de mach ine p o u r les commis des M i n e s . . . . . . 6 h. 3

9 Avant-métré d 'un ouvrage d'art p o u r les commis des Travaux publies . 6 h. 3

9 bis Calcul du volume d 'un organe de machine pour les c o m m i s des Mines. 6 h. 3

10 Lever de plan ( o p é r a t i o n su r le t e r ra in et rappor t du p l a n ) 4 h. 2

11 Nivellement (opéra t ion sur le ter­ra in , tenue du carnet el rappor t du pro­fil) 3h. 2

12 Cubature des te r rasses p o u r les c o m m i s des Travaux publ ies 4 h. i

12 bis Calcul de la surface d 'un p o ­lygone pour les commis des M i n e s . . . . 4h. 2

EXAMEN ORAL Valeur relative.

1 3 Ari thmét ique 2 Géométrie 3 Algèbre 1

— 497 —

14 Lever de plan 2 15 Nivellement 2 16 Cubaturé des terrasses pour les commis des

Travaux publics 2 16 bis Eléments de géologie pour les commis

des Mines i 17 Aptitudes spéciales ... 4 18 Services rendus dans l'Administration...... 6

MATIÈRES F A C U L T A T I V E S .

Trigonométrie 1 Le programme de chacune des matières des examens écrit

et oral est le suivant :

Arithmétique.

Numération décimale. Addition, soustract ion, mulliplicalion, division des nombres

entiers et déc iman t , preuves de ces opérat ions . Propriété des nombres premiers, plus grand commun divi­

seur, plus petit commun multiple. Fract ions ordinaires et décimales. Extraction des racines car rées , S y s t è m e légal des p o i d s et mesures , Résolution de problèmes . Questions d'intérêt, d 'escompte, de société et d'alliage. Intérète compos t s . P r o p o r t i o n s et progressions. Questions de cours et problèmes.

Géométrie.

Préliminaires. Perpendiculai res , obliques, égali tésdestriangles. Parallèles, paral lé logrammes, polygones, lignes p r o p o r ­

tionnelles, triangles semblables. Mesures des angles. Contact et intersection des cercles. Tangentes et sécantes du cercle. Aire des polygones et des

cercles. Proposi t ions relatives à la ligne droite et au plan. Plans perpendiculaires et parallèles. Angles dièdres, trièdres,

tétraèdres, pyramides , paral lél ipipèdes, pr ismes, polyèdres égaux et semblables. Aires et volumes du cône droit , du cy­lindre droit et de la sphère .

Question de cours et p roblèmes .

4 9 8 —

Algèbre. Addition, soustract ion, multiplication et division des m o ­

nomes et polynômes. Equation du l % r degré à une ou plusieurs inconnues . Equation du 2 e degré à une inconnue. Usage de la table de logarithmes. Question de cours et problèmes. Lever de plans et nivellements.

A. — Lever des plans

Mesures des dis tances: chaînes d 'arpenteur , stadia réduct ion à l 'horizon des distances mesurées sur les pentes , mesures des angles, équerre d 'arpenteur , alidade, g raphomètre , cercles, bous-soie, usage et vérification des ins t ruments . Rappor ts et dessin des plans, copies et réduction des [dans.

B . — Nivellement.

Niveau d'eau, niveau à bulle d'air, niveaux d'Egault et de Lenoir, mire à coulisse, mire par lante , usage et vérification des ins t ruments . Questions de cours .

Afin d'arriver à une appréciation exacte et comparat ive du mérite des candidats , il est at tr ibué à chacune des part ies de leur travail une valeur numérique exprimée par des chiffres qui varient de 0 à 20 et qui ont respectivement les significa­tions ci-après :

0, néant . 1, 2, t rès-mal .

3, 4, 5, mal. 6, 7, 8, médiocrement .

9, 10, 11, passablement,

12, 13 , 14, assez bien, l o , 16, 17, bien*.

18. 19, très bien. 20, parfaitement.

Une moyenne est établie d 'après ces chiffres p o u r chaque part ie du p rog ramme, chacune de ces moyennes est multipliée p a r les nombres ou coefficients exprimant leur valeur relative et la somme des produi ts donne le total des points ou dégrés obtenus pour l 'ensemble des épreuves. La commission ar rê te la liste des candidats par ordre de mérite. Nul ne peut être porté sur celte liste s'il n'a obtenu : . .

1° Au moins la note 12 pour chacune des parties ci-après : écri ture, dictée, lettre ou rapport , dessin graphique ;

2° Au moins la note 7 pour chacune des autres part ies du p rogramme ;

499 —

N° 3 6 5 . — ARRETE ouvrant m concours à Cayenne,en vue de l'admission à l'emploi de commis de 3e classe du Secréta­riat général.

( 3 0 octobre 1 9 l 3 . )

L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française,

Vu l 'o rdonnance organique du 27 août 1 8 2 8 ; Vu l'article 19 du décret du 2 1 novembre 1912 , por tan t réor ­

ganisation du personnel des Secrétariats généraux des colonies ; Vu l 'arrêté ministériel en date du 28 avril 1 9 1 3 , en t an t qu'il

règle les condit ions et fixe le p rogramme du concours pour l 'admission à l 'emploi de commis de 3 e classe du Secrétariat général ;

Sur la proposi t ion du Secrétaire général ,

A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Un concours , en vue de l 'admission à l 'emploi

3° Au moins le n o m b r e 000 comme total des points calculés comme il est dit plus hau t (les notes des apt i tudes spéciales, des services rendus à l 'Administration el des matières facultatives non comprises) .

Art. 2 . — Le Gouverneur fixe par des décisions la da te , les condit ions du concours et le nombre de places mises au concours.

Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions des arrêtés antér ieurs en ce qu'elles ont de contra i re à celles du présent a r rê té .

Art. 4 . — L'Ingénieur, Chef du service des Travaux publies et des Mines, est chargé de l'exécution du présent a r rê té , qui sera enregistré et communiqué par tout où besoin sera, et i n ­séré au Journal et au Bulletin officiels de la colonie.

Cayenne, le 27 octobre 1913.

D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

L'Ingénieur des Ponts et chaussées. Chef du service des Travaux publics

el >j.es Mines,

GAJAN.

— 5 0 0 —

N° 300. — ARRÊTE fixant le programme des examens

de capitaine au grand cabotage.

( 3 1 octobre 1913.)

L E G O U V E R N E U R P. i. de la Guyane française,

Vu l 'arrêté de ce j o u r déterminant les condit ions exigées pour obtenir le brevet de capitaine au grand cabotage,

A R R Ê T E :

Article 1er. — Le p r o g r a m m e des examens à faire subi r aux candidats qui désirent obtenir le brevet de capi ta ine au cabo­tage est fixé c o m m e suit :

Examen théorique pour le brevet ordinaire de capitaine au grand cabotage.

E P R E U V E S É C R I T E S :

Une dictée française de vingt lignes sur un sujet mar i t ime (durée 40 m inu te s ) .

Une composition de calculs nautiques (durée deux heures ) . Ces deux épreuves se font dans la m ê m e séance d 'une du ­

rée totale de deux heures c inquante minutes .

E P R E U V E S O R A L E S :

C O S M O G R A P H I E .

Définitions relatives à la sphè re .

de commis de 3 e classe du cadre local du Secrétariat généra l de la Guyane, sera ouver t à Gayenne le lundi 9 février 1914.

Art. 2 . - Le n o m b r e des places mises au concours est fixé à c inq.

Art. 3 . — Le Secrétaire général est chargé de l 'exécution du présent a r rê té , qui sera enregistré et c o m m u n i q u é par tout où besoin sera, inséré et publié au Journal officiel el au Bulletin officiel de la Guyane.

Gayenne, le 3 0 oc tobre 1913.

DIDELOT.

Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i.,

DEBUC.

— 501 — Rondeur et isolément de la terre . Verticale. Verticaux. Plans

d'horizon. Différentes espèces d 'horizon. Dépression. Atmos­phère . Mouvement d iu rne . Classification des as t res . Sphère céleste. Zénith nadi re . Mouvement diurne, de la sphère céleste. Culmination.

Plan méridien, axes et pôle du inonde. Equateur et pa ra l ­lèles célestes. Plan méridien d'un lieu. Points cardinaux. Pre ­mier vertical. Mouvement de rotation de la terre autour de la ligne des pôles.

Coordonnées. Coordonnées géographiques d'un lieu. Coor­données d'un astre par rapport à l 'horizon. Jour et nuit des as t res . Coordonnées équatoriales. Constellations. Globes et cartes célestes.

Soleil. Trajectoire apparente sur la sphère céleste. Ecl ip-tique. Points equinoxiaux, solsticiaux. Année tropique. Saisons. Zones terrestres . Mouvement réel de la terre au tour du soleil . Mesure du temps . Jour solaire vrai. Jour solaire moyen. Durée de l 'année tropique eu jours moyens. Calendrier. Angle horai re as t ronomique d'un as t re . Angle horaire civil. Angle au pô le . Conversion réciproque des degrés en temps . Temps vrai. Temps moyen, as t ronomique ou civil. Equation du temps. Relation entre les heures simultanées du soieil sous divers méridiens,

Lune. Mouvement apparent defta lune sur la sphère céleste-Lunaison* Phases.

NAVIGATION P R A T I Q U E .

Usage des tables de logari thme*. Nombres sexagésimaux, opérations. Navigation p t r l'estime Loch, mille marin, n œ u d .

Compas : déclinaison magnétique, déviation, variation, angle de route, dérive, relèvements.

Correction des routes et des relèvements, problème inverse . Usage des caries marines, résolution des problèmes usuels.

Tables de points. Résolution des problèmes de routes Cou­rants .

Usage de l 'annuaire des marées. Définir' l'unité de hauteur , i l'établissement d'un pdft.

Navigaliou as t ronomique. Connaissance des temps. Résolu­tion des problèmes u s i r l s .

Octant, description e)l usage, horizon artificiel à liquide. Corriger une hau teur observée de soleil, de lune et d'étoile,

et réciproquement passer- de la hau teur vraie à la hauteur in s -

— 502 -

t rumenta le . Latitude p a r la hauteur méridienne de la lune et du soleil.

Latitude par la hau t eu r de l'étoile po la i r e . Réglage de la mont re d'habitacle à midi, au lever et au cou­

che r du soleil. Réglage du c o m p a s : 1° par l 'ampli tude au m o m e n t du lever

ou du coucher de soleil ; 2° au moyen d'une hau teu r observée ; 3° par l 'azimut de l'étoile p o l a i r e ; 4° par l 'azimut du soleil, connaissant l 'heure, usage des tables d 'azimut .

Déterminat ion de l 'heure d 'un lieu p a r l 'observation de la h a u t e u r d u soleil. Circonstances favorables .

Chronomèt res , compteu r s , état absolu, marche d iu rne . Régler un c h r o n o m è t r e : 1° pa r compara i son à un ch rono­

mèt re déjà réglé ; 2 ° pa r un signal hora i re ; 3° pa r les obse r ­vat ions à l 'horizon artificiel.

Usage d 'un c h r o n o m è t r e réglé p o u r t rouver l 'heure moyen de Par is .

Longitude p a r les ch ronomèt re s . Point observé. Utiliser un c o m p t e u r p o u r p rendre la hau teu r méridienne

de la lune . Atterrissage. Comment doit-on a t ter r i r . Reconnaissance des

pha re s . Différents genres de lochs . But de la sonde . Différents appare i l s à sonder . Corriger les sondes et les r amener au zéro des car tes . Utili­

ser les sondes p o u r rectifier sa posit ion sur la ca r te . Atterr ir par la sonde : a t terr issage en t emps de b r u m e , usage

des s ignaux phoniques sous -mar ins .

ÉLÉMENTS DE GÉOGRAPHIE MARITIME.

Les cinq par t ies du inonde, leur configuration, leurs limites et leurs d imens ions .

E t a t : capitales, villes mar i t imes , popula t ions pr incipales , p roduc t ions , ressources , commerces et industr ies ( d a n s les limites de la navigation au cabotage ).

Examen théorique pour le brevet supérieur de capitaine au rabotage.

PRIX r RAM ME SUPPL ÉM E N TA 1R E.

NAVIGATION.

Jour s idéral . Relat ions entre le j o u r sidéral et le j o u r moyen . Année t rop ique en j o u r s s idéraux. Temps sidérai d 'un l i eu ;

— 503 -

énoncé de la relation qui lie l 'heure sidérale d 'un lien, l'angle horaire et l 'ascension droi te d'un astre à un moment quelconque. Heure du passage d'une étoile ou d'une planète au méridien. Latitude par la hau teu r méridienne d 'un astre quelconque. Sex­tant , rectification. Usage

Eléments déterminatifs d 'une droite de hauteur . Calcul et tracé d 'une droite de hau teu r pa r le soleil. Calcul et tracé du point observé pa r deux hauteurs de soleil, méthode Lalande-Pagel.

NOTIONS SUCCÏNTES SUR LiiS MACHINES A VAPEUR.

Description sommaire d 'une chaudière tubula i re . Pr inc i ­pales divisions d 'une chaudière . Chaudières avec eau à l'inté­rieur des tubes . Organes accessoires, soupape de sûreté, s o u ­pape d 'arrêt , indicateur de niveau, robinets de jauge, m a n o ­mètres , t imbre de la chaudière , régulateur d 'alimentation, ro­binet d 'extraction, robinet de vidange. Conduite d 'une chaudière .

Combustibles employés pour chauffer l'eau de la chaudière . Dangers pouvant résul ter de la présence à bord de certaines espèces de houille. Combustion spontanée . Moyens employés pour la prévenir . Pour la combat t re .

Faire le plein des chaudières, charger les fourneaux a l lu­mer les feux, activer les feux, ralenlir les feux, a l imenter la chaudière étant en marche ou stoppée ; extract ion de fond et de surface, que faut-il faire lo r squ 'on aperçoit p lus d'eau dans le tube de niveau ? Eteindre les feux, vider la chaudière.

Description sommaire de l'appareil moteur .

Machines employées le plus f réquemment en marine . Ma­chines à expansion mult iples . Turbines.

Cylindres, pis tons, t i roir . Distribution de la vapeur au cy­lindre p a r l e jeu du tiroir .

Bielle et manivelle. Excentr ique. Mise en train, Ligne d 'a rbre .

Tireur. Paliers, bu tée . Presse étoupe arr ière .

Hélice, roues à aubes ;

Condenseur, P o m p e s à a ir . Bâche. Pompes alimentaires et de cale ;

Conduite de la machine ;

Echauffer, purger et balancer la machine , mettre en m a r c h e ; stopper, renverser la marche ;

— 504 — Notions sur les moteurs auxiliaires à pétrole appliquées à la

propulsion des navires.

Examen pratique pour le brevet ordinaire de capitaine au cabotage.

EPREUVES ÉCRITES :

Rappor t sur un événement de mer (durée I heure) :

Une composition de révision des calculs (durée I heure)

EPREUVES ORALES :

ÉTUDE GÉNÉRALE DU NAVIRE.

Déplacement. Couvres vives. Couvres mortes.Tirant d'eau. Franc . Bord. Port en lourd.

Notions élémentaires sur la construction du navire. Navires à voiles et à vapeur , en bois et à coque métallique. Pièces prin­cipales. Assemblage. Calfatage. Doublage.

Entretien des coques en fer et en acier. Visites pér iodiques de la commission instituée par Iti loi d u 17 avril PI07. Visi tes des sociétés de classification.

Notions élémentaires de stabilité.

MANŒUVRES DE FORGE. .

Nomenclature générale, mâts , vergues, Voiles, voilures d e s embarcat ions .

Cordages employés dans la marine. Leur fabrication, leur résistance.

Comparaison entre le gréement en c h a n v r e et Je grée ment métallique.

Matelotage, n œ u d s , poulies et p a l a n s , caps de mouton et ridoirs, passer un garent de palan, é p i s s u r e s , amarrages , eul lé-chures , t ravaux divers.

Mâts et vergues, métalliques, détails de fabrication.

Màt de beaupré , emplanture , étainbrai , hune, gréement et tenue.

Bas-màt : emplanture , é tamhrai , hune , chouque , haubans , étais et pa tarà ts -màt de hune : clé, barres dé per roquet , c h o u ­que, haubans , galhaubans, étais, pataras , mal de per roque t .

Pa ra tonner re . Avantages et inconvénients. Différents systèmes employés. Se rendre compte du bon fonctionnement du para-

— 505 -

tonnerre, Modes de fixation des vergues, chemin de fot et colliers de racage, drisses et suspentes.

Garnitures et capelages des mats et vergues.

Passage des bras. Leur retour sur le pont. .

Mat d'artimon de trois-màts barque. Description compléte. Garniture et gréement du gui et de la corne.

Manœuvres courantes des voiles.

Confection des voiles.

En verguer et déverguer les voiles en toutes ciconstances. Envoyer sur le pont et remettre en place les différentes ver­

gues en toutes circonstances. Caler et guinder un mal de perroquet. Un mat de hune en

toutes circonstances. Etablir et carguer une voi le , y p r e n d r e des ris en toutes cir­

c o n s t a n c e s . Précautions à p r e n d r e dans la mâture par mauvais t e m p s . Màtage des bas-mâts d'un nav i r e au moyen d'une ma­chine à mater ou d'un p o n t o n mâture, les bas-mâts étant matés garnis de leurs hunes et chouques.

Ins ta l la t ion des m a t s de c h a r g e à bord des nav i r e s actuels, m a t s de c h a r g e hydraulique.

Suite d e s opérations à effectuer pour mater un navire par ses propres moyens.

Le nav i re ('tant s u p p o s é mun i de ses bas-mâts, embarquer les m â t s (tehune, les m â t s do perroquet et les différentes vergues.

Mise en place du gréement. Considérations relatives à la tenue de la mâture.

Ancres et c h a i n e s . description. Guindeau et cabestans. Différents modèles d'ancres, avantages et inconvénients. Kpreuves des ancres et des chaines. Descr ip t ion des différents appareils rencontrés par la chaîne

d a n s son parcours de l'ancre au puits. Appareils de lavage des ancres. Grues, bossoirs, diJlérents

systèmes de guindeaux et I reui ls à vapeur et à bras. l 'aire p a r e r une a n c r e sur jalée ou sur nattée.

Affourchage, c o n d i t i o n s d'un bon atïburcnage,émoj'i l lou d'af-fourche , l'enlever et le remettre en place. Défaire les tours de chaîne.

Alfourchage en rivière. Différents systèmes de corps morts, navire amarré sur un

corps mort, le disposer prêt à être filé. Empennoler une ancre. Utilité de l 'empennolage.

- 506

Différents procédés employés pour mouiller et relever une ancre à jet avec une embarcat ion .

Filet de la chaîne suivant l'état de la mei'. Moyens employés pour remédier à l'insuffisance du guindeau

p o u r déraper . Draguer une ancre , draguer une chaîne. Reconnaî t re si le navire chasse, ancre en plomb de soude. Prendre une ancre de bossoir dans un pon ton , et la met t re

dans la cale ou à son poste sur le gaillard. Envoyer au bossoir l 'ancre du grand panneau . Installation d 'une ancre de veille. Ancre à jet en galère. Différents procédés employés pour élonger une ancre de

bossoir avec une ou plusieurs embarca t ions , Abattage en carène : I e pa r ses p ropres moyens ; 2 e sur un

ponton spécialement disposé à cet effet. Manœuvres de forces relatives au gouveraajl . E m b a r q u e r le

gouvernail avarié . Mettre en place le gouvernail réparé . Ôréément des navires par t icul ièrement affectés au cabotage,

( t ro i s -màls , goélettes, br icks, bricks-goëlettcs, goélettes à hunier , ) cotres barges dundees , goélettes américaines à 4 , 5 et 6 mâts . \

Installation p o u r p rendre des ris dans les différentes voiles. Huniers à rouleaux, fortunes. Modifications de gréément , beau-près , en deux part ies , hunes , chouques , barres de per roque t .

Mater ou démâter le beaupré au moyen de la vergue de m i ­saine en bataille. Pousser ou ren t re r le bou t -dehor s de grand foc.

EVOLUTION DES NAVIRES A VOILES, i

Etablissement de la voilure suivant l 'allure, au p lus p rès vent de t ravers , large, grand large, vent arr ière .

Virement de jbord vent devant :

1« Avec toutes c i rconstances favorables ; 2° avec un nnvîre mou Manquer a virer. Virer de boi\l vent devant sans se servir de la barre . Influence du la houle Virer de bord vent devant quand il y a obligation absolue à le faire .

Virement de bord luf pour lof. Cas «lu navire long , du navire eourt . Différentes façons de procéder , moyens pour le faire virer dans le plus court espace poss-ble, avec faible brise et bonne b t i se . Virement du hord lot pour lof par forte b r i s e . Virement de bord lof pour lof en cu lan t .

— 507 —

Manœuvre pour un changement de route. Manœuvrer pour un changement fie vent. Eviter de taire chapelle. Manœuvrer ayant fait chapelle, ayant empanné .

Dispositions d'appareillage. Désaffburcher. Disposer la chaîne d'un corps mort pour le filer. Appareiller étant debout au vent ou débouta i ! vent et au courant , n 'étant gêné par aucun obs­tacle. Cas où l'on est à proximité de dangers . Cas où l 'ancre chasse avant qu'on soit à pic. Cas où le navire abat à contre après avoir dérapé .

Appareiller étant évité entre vent et courant, différents cas pouvantse présenter . Appareiller en faisant croupiat. Différents cas. Appareiller en cu lantdro i t . Appareiller sous les focs. Appa­reiller étant sur un corps mort .

Préparatifs de mouillage. Mouiller en allant de l 'avant, en culant, par beau temps, par mauvais temps. Mouiller avec une ancre emponnelée. Mouiller avec du courant . Affburcher a la voile. Affourcher un navire déjà mouillé. Emponncler une ancre déjà mouillée. Embossage. Prendre un corps mort.

Précautions à prendre dans le gréement ou à l ' intérieur du navire, à l 'approche du mauvais temps, étant au mouillage, a/fourché ou sur une seule ancre .

I

Prendre la panne étant au plus près, étant grand largue. Différentes sortes de pannes . Manœuvrer pour sauver un homme tomber à la mer. Faire servir

Application de la panne à la navigation en rivière. Différentes sortes de capes. Heconnaittre quand une cape est bonne. Virer de bord étant en cape. Navires à phares carrés, à voilesauriques. Recew)ir un grain étant à la cape. Navire ne pouvant plus tenir la cape .

Fuir devant le temps. Gouvernera la lame. Emploi de l 'ancre llottante.

• Manœuvrer à l 'approche d'un grain, étant au plus près , étant largue. Navires à phares carrés , à voi lesaur iques . Ma­nœuvrer pendant le grain. Ordre de de diminution de voilure, dans quel ordre y avoir recours.

Manœuvrer à l 'approche d'un tourbillon ou d'une t rombe. Saule de vent. Navire surpris par un grain. Navire engagé, cas où il y a possibilité de mouiller. Moyens auxquels on a recours si le navire ne peut se redresser .

3 6

- 508 -

Avaries dans la voilure, le gréément , la ma tu re .

Avaries relatives aux focs, aux mâts, vergues et voiles de perroquets, aux voiles, vergues, mâts de hune, au beaupré, aux basses vergues, et. basses voiles (bras, cargues, amures , dr isses racages et d rosses ) .

Avaries relatives aux bas-mâts ; hauban cassé, étai cassé , élongis craqués ( mâture en bois) sons-barbe cassée, bas-màt craqué. Rupture d'un bas-màt . Rupture du beaupré, manœuvre à effectuer. Rupture de tous les bas -mât s .

Description complète de toutes les opérations a effectuer pour établir une mâture de fortune sur les tronçons de bas-mâls Avaries au gouvernail. Gouvernail de fortune. Avaries de drosses ou de barre . Rupture de la roue. Rupture de la drosse, différents cas. Perte de gouvernail. Houvernail de f>r-tune, Paclienham Rassières, Lucas, Cabaret, Marco, Starich, Olivier, Fabvie, Paul Quonia uc, Qaoniame modifie Rober t Duris.

Filage de l 'huile, différents cas dans 1. quels il est bon d'y recourir . Façon de procéder. Huiles à employer. Treuils à brasser. Leur but, leur installai! ou, leurs avantages, leurs inconvénients

GRÉEHEMT, MANOEUVRES ET ÉVOLUTIONS DES EMBARCATIONS.

Différentes sortes d'embarcations : chaloupes, canots, balei­nière- , ber thonset youyous, gréément, voiture, détails d' instal­lation. Mater un canot et établir la voilure.

Nager dans un canot à couple, en pointe. Godiler . Au mouillage ; a:ne ier et hisser uae embarcat ion.

Palans de bout de vergue, palans d'étal leurs instal lat ions.

Embarquer une chaloupe, un canot nu moven de palans de

bout de vergue et de palan d 'étai .

Poste de mer d s embarcat ions.

Mauoetme des embarcations à l 'aviron. Appareille, accos­ter, installation des embarcations de sauvetage. Appareils Level, The whfïl and quadrant davit .

A la mer, amener et hisser une embarcat ion.

Du canot so.ss voiles d i f fé râ tes allures. Laisser porter. Lofer ,

- 509 -

Mettre eu panne , virer Je bord devant ou lot pour lof. Navi­gation par abrise fraîche, manœuvrer pour un grain, suivant l 'a l lure.

Appareiller étant mouillé sur grappin, appareiller en par­tant de la coupée, le navire étant évité debout au vent ou entre vent et courant .

Accoster à la voile — prendre des r i s — ancre flottante.

Parer un navire en marche. Louvoyer-accosler un navire en rade, à la mer.

Sauvé un homme tombé a la mer .

Aborder une côte par beau temps, par mauvais t emps .

Râler un canot à sec — prendre le large.

Canot remorquer le longe d'un navire.

Remorquer avec une ou plusieurs embarcat ions .

Remorquer plusieurs embarca t ions .

REMORQUAGE.

Installation des remorques , soins à leur donner principales ment pendant le mauvais tamps. Avantages et inconvénients de l'emploi du filin, du grelin, du fîl d'acier ou des chaînes pour les remorquer . Comment donner de l'élasticité aux remorques en particulier à celles en acier. Manœuvrer pour donner la r emorque .

Manière de gouverner , du remorqueur et du remorqué en faisant routas dans les évolut ions.

QUESTIONS DIVERSES.

Manœuvre a taire quand un abordage est sur le point de se produire, dispositions à prendre pour la mise à Peau des em­barcations, le sauvetage de l 'équipage et des passagers et l 'uti­lisation des secours qui peuvent être envoyés par un autre navi re .

Reconnaître la position d 'une voie d'eau à bord d'un voilier. Aveugler une voie d 'eau. Description et emploi du suçon et du paillet Makarolï. Emploi du scaphandr ie r . Construction d 'un radeau, sa mise à la mer. Echouages, déséchouages, renflouages. S'échouer volontairement, choix du point d'éehouage.

— 510 —

Dispositions à prendre avant et après l 'échouâge. Echouage accidentel par beau t emps . Dispositions à prendre . Se remet t re a ilôt par ses propres moyens . Incendie , dans le port, en rade , a la mer . Navigation en temps de b rume , au large et près des cô tes ,

sonder par des petits fonds, des fonds moyens, de g rands fonds, sondeur î h o m s o n .

USAGE DES CARTES MARINES, DU SEXTA NT. DU COMPAS

Rectifier le sextant , p rendre une dis tance angula i re , une hauteur à l'horizon artificiel, une hauteur à l'horizon de la mer .

Résoudre rapidement et menta lement les ques t ions pra­t iques , relatives au c o m p a s .

Usage des cartes marines . Porter rapidement le point sur la •car te , é tant en vue d'un seui objet te r res te , avec ou sans la sonde, é tant en vue de deux ou plusieurs objets te r res t res , pa r des al ignements ; p a r des re lèvements ; pa r des segments ca­pables, p a r la hau teur angulaire d'un objet de hau teu r connue .

Trouver la var ia t ion : 1° pa r un a l ignement ; 2° pa r des segments capables.

Utiliser les sondes pour rectifier sa position sur la carie.

DES ÉLÉMENTS DE PHYSIQUE DU CLORE DANS CES RAPPORTS AVEC LA NAVIGATION.

Description et usage prat ique du baromètre et du t h e r m o ­mètre . Généralités.

Vents et courants généraux dans les limites de la navigation au cabotage.

Per tubat ions a tmosphér iques . Coups de ven t . Comment tourne généralement le vent dans notre hémisphère .

Manœuvres à faire en cas de mauvais temps . Lecture et utilisation des bulletins météorologiques quot i ­

diens publiés et affichés pa r le bureau central météoro logique . Notions très succintes d 'océanographies Des m e r s . Caractères généraux. Mouvements de la mer . Courants . Cartes

des courants dans les limites de la navigation du cabotage. Cartes pilote. Lecture de ces cartes .

Sondages à de grandes profondeurs .

ENTRÉE DE PORT, COURANT, MARÉES.

Des instruct ions naut iques et des cartes de courant étant don-

— 5 1 1 —

nées au candidat , il devra indiquer comment il s'en servirait pour entrer dans une rade ou un port , ou en sortir ou navi­guer près de terré.

RÈGLE DE BARRE, ROUTE, FEUX, SIGNAUX, USAGE DES ENGINS DE SAUVETAGE.

Décret du 21 février 1897, modificatif du décret du 1 e r sep­tembre 1884, relatif à l'éclairage et aux signaux des navires à voiles et à vapeur, règlement ayant en vue de prévenir les abordages .

Usage du compas dans l 'appréciation des vitesses relatives de deux navires en vue , dans la route à suivre pour jo indre au plus vite un au t re navire .

Navire isolé rencont rant une escadre. Décret du 20 novembre 1893, sur l'éclairage des bateaux, et

obstacles à la navigation sur les fleuves, rivières et canaux, loi du 19 m a r s 1891. Devoirs du capitaine en cas d 'abordage.

Décret du 2 sep tembre 1874 ( commandemen t s t r ibord et bâbord à la narre , à bord du navire de commerce) .

Abandon du navire. Responsabili té du capitaine. Installation et a rmement des embarcat ions pour pouvoir tenir la mer après l 'abandon du navire .

Code international des signaux, description et mode d 'emploi . Coloration des bouées .

Signaux de marée , signaux de prévision du temps ( F r a n c e , Angleterre, Allemagne, etc).

Signaux d'appel des pilotes de j o u r et de nuit . Balisage fran­çais, anglais .

Engins de sauvetage (ouvrages et règlements publiés p a r la société centrale des sauvetages: t ir du canon p o r t e - a m a r r e . Lancement d'une fusée ). Usage des cerfs-volants-bouées de sauvetage.

Journaux de bord. Journaux météorologiques.

NOTIONS SUR L'HYGIÈNE NAVALE ET LA PRATIQUE DES PANSEMENTS SIMPLES.

Hygiène individuelle, collective. Reconnaître qu 'une eau est bonne à boire, si les vivres de conserve ne sont pas avar iés . Description du coflïe à médicaments .

Maladies les plus fréquentes à bord des navires , soins i m m é ­diats, blessures les plus fréquentes, Pansements .

- 512 —

Hygiène spéciale des navires se livrant à la grande pèche à Terre-Neuve et en Islande.

Bâtiments de pèche et pécheurs de Terre-Neuve. Les a rme­ments . Tenue et hygiène des navires. Equipages.

Alimentation. Alcool. Dépêche ministérielle du 6 février 1896. Dépèche ministérielle du 28 avril 1890, au sujet de la réduction de l 'approvisionnement des spiri tueux à bord des navires a r ­més pour la pèche de la morue à Terre-Neuve et en Is lande . Dépèche ministérielle du 5 décembre accordant des p r imes à la propre té aux capitaines de bateaux de pèche terre-neuviens et islandais.

Pathologie des pécheurs .

NOTIONS SUR LES TRANSPORTS COMMERCIAUX MARITIMES.

Règles générales sur l 'arrimage des marchandises et [sur la disposition, à bord, du chargement et du lest. Lois et règle­ments en vigueur.

Jaugeage des navires. Tonnage net. Tonnage brut . Tonneau d'affrètement.

Ports mari t imes. Utilisation des quais. Engins de m a n u t e n ­tion. Hangars. Magasins généraux. Docks et en t reponts .

Frais de por t , taxes locales. Pdotage et remorquage.

POLICE DE NAVIGATION.

Notions sommaires sur les at tr ibutions des diverses autori tés avec lesquelles la marine de commerce a des relat ions. Admi­nistrateurs de l 'Inscription mar i t ime. Inspecteur de la naviga­tion. Douanes. Officiers de por t . Service sanitaire.

Consuls. Tr ibunaux de commerce . Relations avec le mar ine de l'Etat.

Constitution et administrat ion d'un équipage.

Sa composit ion. Rôle d 'équipage. Salaires. Débarquement . Actions en justice. Prescription. Rapatr iement et conduite .

Mesures de sécurité. Visite des bât iments de mer . Réglemen­tation de travail à bord. Approvisionnements de vivres et m é ­dicaments . Moyens de sauvetage. Marques des navires. Signaux. Pavillons. Obligations nautiques du capitaine. Papiers de bon i . Mesures diverses d 'ordre . Pilotage. Patentes de sanlé. Circula­tion dans la partie marit ime des fleuves.

- 513 —

Accidents, blessures , décès à bord . Caisse de p révoyance . Discipline. Pouvoirs disciplinaires du capitaine. Infractions spé ­ciales au capitaine. Tr ibunaux mar i t imes , commerc iaux .

Abordages, bris et naufrages. Devoirs du capitaine. Not ions pra t iques sur une action adminis trat ive en mat ière de naufrage, Rappor t à établir . Dans quel cas et en quelle forme.

Notions sommai res sur les formalités douanières en cas d 'em­barquement ou déba rquemen t de marchandises , et les pièces à fournir p o u r la liquidation des pr imes .

Mouvements, s ta t ionnement , chargement , déchargement dans les por ts . Protestat ion du balisage et cables sous-mar ins .

Loi du 17 avril 1 9 0 7 : Articles relatifs à la navigation au cabotage.

Grande pèche et pèche aux poissons frais. Mesures spéciales relatives à l 'ordre et à la sécurité et à la conservat ion des fonds. Encouragement aux pèches . Règlements in ternat ionaux.

Examen pratique pour le brevet supérieur de capitaine au cabotage.

P R O G R A M M E S U P P L É A R A T A I R E .

NAVIGATION PRATIQUE, USAGE DES CARTES.

Différentes méthodes pour calculer et vérifier la dévia t ion . Construction d 'une table de déviation. Tracé sur la carte d 'une droi te de hau teu r .

ÉVOLUTION DES BAJIMENTS A VAPEUR.

Comparaison en t re les navires à roues et les nav i resà hé l ice : de quel bord vient un navire à roues ou à hél ice, la barre droi te allant de l 'avant ou de l ' a r r ière , par ca lme ou avec de la br i se .

Gouvernai l . Ecumes diverses . Surface ord ina i rement donnée au Gouvernai l .

Courbe décri te par le navire qui , en roule met , !a bar re toute d'un bord. Effet du courant , de la brise, de la mer , des pet i ts fonds de la v i tesse .

Per te de vitesse pendant l ag i ra t ion . Effets de la dér ive dans les évolutions ; Éviter d 'aborder un obstacle avec l ' a r r i è r e . Girations des navires à deux et trois hél ices .

— 5 1 4 —

Allures des navires à vapeur. Suivre une rou te donnée . Sia-bilité de route . Temps nécessaire pour absorber . L 'e r re d 'un navire, espace parcouru par le navire avant d 'ê t re i m m o b i l e . Navires à p lus ieurs hélices Réglage des mach ines à p lus ieurs hél ices .

Manœuvrer pour un homme tomhé à la me r .

P a n n e des navires à vapeur .

Navires a vapeur par gros t emps . Diminut ion de l 'a l lure des machines . Naviguer avec grosse mer de l 'avant ou de l ' a r r iè re . Gouverner à la l ame .

Navires à vapeur à la cape. Différentes sor tes de capes Navi­re a hélice, navires a roue . Virer de bord é tant à la cape. Cas où les voiles goélet tes sont établies.

Comparaison en t re la cape du navire a vapeur et celle du navires a voile.

Arr iver au mouil lage, p r é p a r a i t de moui l lage .

Mouiller. Mouiller suivant deux re lèvements donnés . Alïour-cher . P r e n d r e un corps . Mouiller par gros t emps .

Précaut ions à prendre , é tant au mouil lage, en vue du m a u ­vais t emps . Navire su r une seule anc re ou affourché. Ancre en plomb de soude . Ancre en barbe. Filer la chaîne. Emploi éven­tuel du propulseur pour d iminuer la traction qui s 'exerce sur la chaîne .

Apparei l lage. Préparat if d 'apparei l lage. Tourner dans le court espace possible, avec un navire à roue , avec un navire a 1, "2 ou 3 hé l ices . Tourner sur sa cha îne . Apparei l lage par gros t emps .

R e m o r q u a g e . Remorquage en barbalète , r emorque à Fi­l ins employés .

Donner la r emorque a un navire au mouil lage, par ca lme avec de la br ise , installation des r emorques , précaut ions a p rendre au premier moment de la mise en marche , apparei l lage des deux nav i r e s . Navigation étant en r e m o r q u e . Signaux convent ionnels de jour et de nu i t .

Donner la remorque à un navire sous voiles, par beau t e m p s , par mauvais t e m p s .

Donner la remorque a un navire désemparé qui ne peut a ider la m a n œ u v r e .

Cas ou p lus ieurs navires sont at telés pour r e m o r q u e r .

— 515 —

Remorquage a couple, installation des remorques , cas particulier d 'un bâtiment remorquant un petit navire en danger de couler ,

Manœuvres à faire par un vapeur pour remet t re à flot un navire échoué .

Des différents procédés employés pour relever un navire coulé.

Incendie a bord d'un vapeur, dans le port, en rade à la mer .

Manœuvre de ports et de r ivières .

Lestage du navi re . Ligne de cha rge . Tirant d ' eau . F ranc bord. Arrimage des marchandises . Chargement en vracs, en sacs sur le pont . Transpor t des marchandises dange­r euses . Bardis . Gren ie r s . F a r d a g e .

NOTIONS SUR LES NAVIRES A TURBINES ET A MO­TEURS AUXILIAIRE. PRATIQUE DE LA COMPENSA­TION DES COMPAS.

Descriptions du compas T h o m s o n . Aimants et fer doux cor rec teur .

Placer le navire à un cap magnét ique , en rade, en m e r .

Compenser un compas placé dans le plan longi tudinal . 1° en r a d e ; 2° à la m e r .

Comment do i t -on utiliser un compas compensé, [quel est le but de la compensat isn .

Ar t . %. — Une note de 0 à 20 est a t t r ibuée pour chaque matière tant de l 'examen écrit que de l 'examen oral .

Pour être reçu à l 'une ou l 'autre des parties de l 'examen, le candidat devra réuni r au moins la moyenne de 10 poin ts .

Touie note 0 ent ra îne l 'ajournement.

Ar t . 3 . — Le Chef du service de l 'Inscription mar i t ime est chargé de l 'exécution du présent a r rê té , qui sera enregis t ré et communiqué partout oc besoin sera , inséré et publié au Journal offikiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 31 octobre 1913 .

D1DELOT.

Par le Gouverneur:

Le Chef de l'Inscription maritime,

C. LASSALE.

— 5 1 6 —

N " 3 6 7 . — ARRÉTÉ fixant les conditions exigées pour la conduite des navires armés au grand cabotage.

(31 octobre 1913)

L E G O U V E R N E U R p. i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 aoûl 1 8 2 8 ;

Vu les articles 9 et 15 du décret du 21 décembre 1 9 1 1 , sur la marine marchande dans les colonies françaises et les pays de protectorat, autres que l 'Algérie et la Tunisie,

A R R Ê T E :

Article t , r . — Pour être admis à commander un navire a voiles ou à vapeur ou à propulsion mécanique, a rmé au grand cabotage, il faut être t i tulaire, soit du brevet de capi­taine an long cours , soit du brevet supérieur de capitaine au cabotage de la Métiopole ou du brevet de lieutenant au long cours , réunissant les conditions d'âge et de navigation pour commander au cabotage dans la Métropole.

Les marins t i tulaires du brevet ordinaire de capitaine au grand cabotage ne sont admis à commander que les bât iments à voiles.

Art . 2 . — Il sera ouvert, dans la colonie, au mois de juillet de chaque année, un examen pour l 'obtention du brevet de capitaine au grand cabotage ordinaire ou supérieur .

Art. 3 . — Les examens sont publics.

Ils seront passés devant nue commission composée :

D'un officier de marine nat ionale , du grade de l ieutenant de vaisseau, en activité de service, ou, a défaut, du capitaine ou du l ieutenant de port ;

De deux capitaines au long cours, ou, à défaut, d'un capi­taine au long cours et d'un capitaine au grand cabotage ( bre­vet supér ieur ; ;

D'un mécanicien de 1 " classe du c o m m e r c e ;

D'un professeur d 'hydrographie ou d'un professeur Je ma­thématique du Collège.

La commission pourra se faire assister , avec voix consul­tative, du premier pilote.

Ait . A. — Les candidats au brevet de capitaine au grand ca-

— 517 —

botage ordinaire ou supérieur devront satisfaire à deux examens portant l'un sur la théorie, l 'autre sur la prat ique de naviga­tion. Ils pourront subir ces deux examens soit s imul tanément , soit séparément , et dans l 'ordre qui teur conv ; ent .

Art. 5. — Ponr se présenter aux examens , il tant être Fiançais ou natural isé Français ; avoir v ingt-quatre ans ac­complis avant la «laie fixée pour l 'ouverture des épreuves, et justifier de soixante mois de navigation effective et profes­sionnelle accomplie depuis l 'âge de seize ans, au long cours ou sur des navires de commerce armés au cabotage.

Art . G. — Le candidat qui voudra bénéficier de la faculté qui lui est laissée par l 'article 2 , de subir séparément les deux épreuves, ne pourra, en cas d e succès, se présenter a la se­c o n d e qoe dans les cinq années suivantes.

Pour passer l 'examen de théorie, il suffira que le candidat soit âgé de vingt ans révolus avant la date des examens et qu' i l jusiifie de douze mois de navigation effective ei professionnelle, sous pavillon français, accomplie depuis l'âge de seize ans, au long cours ou au cabotage.

Art. 7 . ~ L 'examen de tu jorm se compose d 'épreuves écrites et d 'épreuves orales .

Les épreuves éeri;es comprennent :

Une dictée française :

Une composition de calculs mathémat iques .

L'insuffisance dans l 'une ou l 'autre de ces épreuves ent ra in»

l 'ajournement.

Ces épreuves orales comprennen t :

Des éléments de cosmographie ;

La navigation pra t ique ;

Des éléments de géographie marit ime.

Les candidats au brevet supér ieur sont, en out re , interrogés sur un programme complémentaire comportant , avec des questions spéciales sur la navigation à vapeur, îes notions sur les machines employées à bord.

Ai t . S . — L'examen de pratique se compose d 'épreuves écri tes éliminiitoires et d 'épreuves o ra les .

Les épreuves écrites comprennent :

- 5 1 8 -

N° 308. — ARRETE. —Révision des listes électorales pour l'année I9l'/.

(31 octobre 4913. )

L E G O U V E R N E U R p. i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828;

Un rapport d e mer ;

Une composition de revision de ca lcu ls .

L'insuffisance de l 'une ou de l 'autre de ces épreuves en t ra îne l 'é l iminat ion.

Les ép reuves orales por tent s u r ;

L 'usage des car tes mar ines , du sextant , du c o m p a s , \ compris la prat ique de la compensat ion (l ' insuffisance d a n s l 'une ou l 'autre de ces épreuves ent ra ine l ' a journement . )

Le g r éémen t des navires de commerce , les évolut ions des bâ t imen t s à voiles, la conna issance des fonds, les c o u r a n t s et les marées dans les l imi tes ass ignées au grand cabotage ( usage des ins t ruc t ions nau t iques et des car tes de c o u r a n t s ) .

Des é l é m e n t s de phys ique du globe dans ses rapports avec la navigat ion, h s règles de barre de r o u t e , les teux et s ignaux , la s o n d e , l 'usage des eng ins de s a u v e t a g e .

Les not ions (-'hygiène navale et de pratique des pansemen t s s imp les .

Art . 9 . — L !S candida ts à l 'examen de théorie admiss ib les aux épreuves ora les conse rvan t l eurs droi ts d 'admiss ib i l i té à ces épreuves ei pourront subir l 'année suivante les épreuves éc r i t e s .

Ar t . 10. — Le Chef du service de l ' Inscription mar i t ime est cha rgé de l 'exécution du présent a r rê t é , qui sera e n r e g i s t r é et communiqué par tout où besoin sera , inséré et publié au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenue, le 31 oc tobre 1 9 1 4 .

D1DELOT. Par ie Gouverneur :

Le Chef du service de l'Inscription maritime,

LASSALUE.

— 519 -

Vu l'article 18 du décret du 2 février 1852, relatif à la révi­sion des listes électorales, l'article 1 e r de la loi du 7 juillet 1874, relative à l'électoral municipal et l'article 1 e r de celle du 10 novembre 1875, sur l'élection des députés :

Vu l'article 2 de la loi susvisée du 7 juillet 1874, relatif au jugement des réclamations auxquelles peuvent donner lieu les opérations de revision :

Sur la proposition du Secrétaire général,

A R R Ê T E :

Article I Les commissions de révision des listes élec­torales seront composées comme suit, pour l'année 1914, d a n s toutes les communes de la colonie :

Le Maire o u un adjoint, prés ident :

Un délégué de l'Administration locale;

Un délégué du Conseil municipal.

Art . 2 . - Sont désignés comme délégués de l 'Administra­tion locale :

A Cayenne, M. Bazile-Octuvon, commis principal du Secré­tariat général :

A Mana, le Directeur de l'école;

A Sinnamary, le Directeur de l'école ;

A Iracoubo, l 'Instituteur ;

A Kourou, l ' Inst i tuteur:

A Macouria, l 'Instituteur ;

A Tonnégrande, M. Laudernel , commis principal du Secré­tariat général ;

A Montsinéry, M . Rassières, commis de l , c classe du Secré­tariat général ;

A Roura, l ' Inst i tuteur:

A Rémire, M. Dubourg, commis principal du Secrétariat général :

A Kaw, M. Fidèle, commis de l r e classe du Secrétariat géné­ral :

A Matoury, M. Philibert, commis principal du Secrétariat général :

A l 'Approuague, M. Dorfer, commis de l r e classe du Secré­tariat générai :

— 520 —

À l'Oyapoc, l ' Insti tuteur;

A Saint-Laurent-du-Maroni, le délégué du Service local ;

Art. 8 . — Pour le jugement des réclamations, deux con­seillers municipaux seront adjoints à la commission.

Art . 4 . — Le Secrétaire général est chargé de l'exécution du présent arrêté , qui sera enregistré et communiqué par tout où besoin sera.

Cayenne, le 31 octobre 1943.

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i., •

DEBUC.

NOMINATIONS, M U T A T I O N S , LONGÉS, ETC.

N° 369. — Par décret, en date du 26 juillet 1913, M. Joseph (Théodule-Euphrasius ), commis principal du Secrétariat gé­néral de la Guyane, a été nommé sous-chef de bureau d e ' 2 e classe des Secrétariats généraux.

Par arrêté du même jour , ce fonctionnaire a été appelé à continuer ses services à la Guadeloupe.

N° 3 7 0 . — Par arrêté du Président du Conseil, Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, en date du 8 août 1913 , M. Halmus (Frédér ic) , instituteur à la Guyane française, a été nommé officiel' d'Académie.

N u 3 7 1 . — Par décret présidentiel, en date du 10 sep­tembre 1913, ont été nommés :

I e Conseiller-auditeur à la Cour d'appel de la Guyane, M. Montagnon, juge au Tribunal de la Pointe-à-Pitre (Guade­loupe) , en remplacement de M. Buan;

2 ' Juge-suppléant au Tribunal de première instance de Cayenne (Guyane) , M. Castel (Joseph-Jules-Léonce-René), docteur en droit, avocat, en remplacement de M. Pezet;

— 521 —

V 3 7 2 . - Par câblogramme en da te du 21 octobre 1913, M. le Ministre des colonies fait connaître que pa r décret en date du 18 octobre 1913, le mandat de Conseiller privé du Gou­vernement de la Guyane française de M . Berland ( Jean-Mar ie ) a été renouvelé pour une nouvelle période de deux années .

N° 3 7 3 . — Par arrê té du Gouverneur , en date du 1 e r oc­tobre 1913, M . Dorfer (Eugène), directeur suppléant , a é té nommé di rec teur de la Caisse d 'épargne de Cayenne, dans les condit ions déterminées aux articles 5 et 6 des s ta tu ts de cet établissement et en remplacement de M. P . Doré, consi­déré comme démiss ionnai re .

N" .174. — Par décision du Gouverneur, en date du 1 e r

octobre 1913, a été acceptée la démission offerte par M. Boutin (Georges) de ses fonctions de membre de la commission ad­ministrative du bu l'eau de bienfaisance de Macouria.

N° .175. — Par arrêté du I e r octobre 1913, M . Laborde, chef du bureau des finances du Secrétariat général, est n o m m é membre de la commission chargée de donner son avis su r l 'opportunité de l 'augmentation de droits proposés p a r le ser­vice judiciaire, au profit des greffiers des diverses juridict ions de la colonie, en remplacement de M . Debuc, appelé à d 'autres fonctions.

N° 3 7 6 . — S u i v a n t lettre du Gouverneur de la Martinique, après avis du Conseil de Santé, M. Joseph (Eugène) , agent de 5 e classe de l ' Imprimerie du Gouvernement à la Guyane, a o b ­tenu un congé de convalescence de trois mois, à passer à la Mar­tinique, valable du 22 septembre au 21 décembre 1913 inclus.

.V 3 7 7 . — Par lettre, en date du 6 octobre 1911, dont il lui a été accusé réception, M. G. Barthélémy a donné sa démission de conseiller municipal de la commune de Cayenne.

N° ,178. — Par arrê té du Gouverneur, en date du 8 octobre 1911, M. Léon-Pierre-Sinéra Sirder a été agréé garde par t icu-

- 522 -

N° 3 8 0 . — P a r a r rê té du Gouverneur ! en dale du 9 octobre 1913 , M. Eugène Vertun a été agréé garde particulier des con­cessions Jules el Léonce Melkior et Auguste Beaujoie, situées à Mana et dans la Haute-Mana.

N - 381 . — Par décision du Gouverneur , en dale du 10 oc­tobre 1 9 1 3 , prise sur la proposition du Procureur g é n é r a l , chef du service judic ia i re , un congé adminis t ra t i f de six mois , a passer en F rance , a élé accordé a M . Buan, conseil ler-audi­teur à la Cour d 'appel de la Guyane française.

N° 3 8 2 . — Par décision du Gouverneur , en date du H octobre 1913, a été acceptée la démission offerte p a r M. G. Barthélémy de son mandat de Conseiller général de la 1re circonscription (Ville de Cayenne) .

N° 3 8 3 . - - Par a r rê té du Gouverneur , en date du 13 oc ­tobre 1913, pris sur la proposit ion du Procureur g é n é r a l , chef du service judiciaire , la peine de la suspens ion p e n d a n t un mois a été prononcée contre l 'huiss ier Charles J o s e p h , p o u r manquement grave à ses devoirs profess ionnels .

N° 3 8 4 . — Par décision du 23 octobre 1913, un congé de convalescence de trois mois, à passer dans la colonie, est accordé à M. Yencamma, agent de l ' Imprimerie du Gouverne­ment .

l ierdu placer Dagobert(Haute-Maiia ). appar tenant à M. Adrien Cité.

N° 3 7 0 . — Par ar rê té du Gouverneur, en date du 8 octobre 1913, M. Louis Malicieux a été agréé garde particulier des concessions de balata du Haut-Maroni, appa r t enan te .M. Y. Rambaud.

— 523 —

N° 3 8 5 . — Par décision du Gouverneur du 24 octobre 1913, M . Régina ( Théophane), secrétaire de Mairie de 2 e c lasse d e s communes rurales, en se rv ice à Macouria, est élevé à la 1re classe de son emploi et appelé à s e rv i r à Sinnamary.

N°386 . — Par décision du Gouverneur du 24 octobre 1913, M. Germain (Gabriel), secrétaire de Mairie de 1re elasse à Sinnamary, est appelé à continuer ses service à Macouria,

N° 387 . — Par arrêté du Gouverneur, en da le du 24 octobre 1913, pr i s s u r la proposition du P r o c u r e u r général, chef du service judiciaire, .M. .Nesty, conse i l l e r à la Cour d'appel de la Guyane française,a r e p r i s les fonctions don t il esl t i tulaire;

Par le même a r r ê t é , ont été provisoirement n o m m é s :

1° Conseiller à la Cour d'appel de la Guyane, M. Socrate, juge de Paix à Sinnamary, en remplacement de M. de Kersaint-Ciily, en congé;

2° Procureur de la République du Tribunal de première Instance de Cayenne, M. Léopold-Léger, lieutenant du juge, en remplacement de M. Motais, a t tendu;

3° Juge-président du tribunal de Cayenne, M. Walrand, juge-président du Tribunal de première instance du Maroni, en r e m ­placement de M. Lefebvre d'Àrgencé, en congé..

N° 3 8 8 . — Par arrêté du Gouverneur, en date du 24 octobre 1913, pris sur la proposition du Procureur général, chef du service judiciaire, la Cour d'appel a été convoquée en séance extraordinaire le samedi 25 octobre 1913, à 8 heures du matin, à reflet de recevoir le serment de MM. Socrate, Léopold-iLéger et Walrand :

N° 3 8 9 . — Par arrêté du Gouverneur, eu date du 24 oc­tobre 1913, pris sur la proposition du Procureur général, chef du service judiciaire, M. Panéla, agent de police à Sinnamary, a été provisoirement investi des fonctions d'huissier dans l'étendue de sa circonscription, pendant l'absence de l'agent de police Lamoral.

3 7

- 524 —

N°390 . — Par lettre en date du 24 octobre 1913. dont il lui a été accuse réception, M F. Régis a donné la démis ­sion de ses fonctions de conseiller municipal de la commune de Cayenne.

N° 391. Par arrêté dû Gouverneur, en d a l e du 25 oc­tobre 1913, p r i s s u r la proposition du Procureur général, chef

du service judiciaire, M. Lesage, commis-greffier p r è s la Cour d'appel de la Guyane française, a été appe lé à reprendre les fonctions d o n t il es! titulaire.

Par le m ê m e arrêté, M. Gaumonl i Eugène-Edouard) a été licencié de ses fonctions de commis-greffier provisoire à la Cour d'appel de Cayenne.

N°392. — P a r déc i s ion du 25 octobre 1913, M. Dubourg (Paul), c o m m i s principal du Secrétariat général, de retour de congé, esl affecté au 1er Bureau.

N 8 3 9 3 . — Par décision du Gouverneur, en date du 31 oc ­tobre 1913, sont appelés a servir :

A Cayenne (Ecolo des garçons : M. Karaky (Paul) .

A Oyapoc : M. Renoux (Edouard) .

A Matourv : M. Niénat (Victor).

N° 3 9 4 . — Par décision du Chef du service de l ' Ins t ruc­tion publique, en date du 30 octobre I 9 J 3 , le personnel des Cours d 'adultes est ainsi fixé pour l 'année scolaire 1913-191 i .

1* Il unîmes :

Cours élémentaire et préparatoire ;

Lund i , mercredi et vendredi .

De 6 a 7 heures ( s o i r ) : M. Elizc, inst i tuteur .

Cours moyen et supérieur :

Mardi, jeudi et samedi .

De G à 7 heures (soir*): M. Laborieux, ins t i tu teur

525 —

2e Femmes :

Cours é lémenta i re et prépara to i re : L u n d i , merc red i et vendredi . De 6 à 7 heures ( s o i r ) : M m e Vienne ( C a m i l l e ) , i n s t i tu t r i ce . Cours moyen et supér ieur . Mardi, jeudi et samedi . De H à 7 heures (soir ) : M1le Merkel ( E m i l i e ) , i n s t i t u t r i ce .

N° 3 9 5 . — Par décision du Chef du service de l ' Instruction publ ique , en date du 30 octobre 1913, M. Renoux (Edouard) , pourvu du brevet élémentaire , est délégué dans les fonctions d ' inst i tuteur stagiaire à la Guyane, p o u r compte r d u 3 n o v e m b r e prochain.

N° 3 9 6 . — Par décision du Chef du service de l ' Ins t ruc t ion pub l ique , en date du 31 octobre 1913, M" e Rache l Sa in t e -Claire, pourvue du certificat de fin d ' é tudes normales , anc ienne ins t i tu t r ice , a été déléguée dans les fonctions d ' ins t i tu t r ice stagiaire à la Guyane et a t tachée à l 'école des filles de Cayenne, en remplacement de Mlle Ger t rude Boudoute, démi s s ionna i r e .

C E R T I F I É CONFORME :

Le Secrélaire-archiviste,

S i g n é : E M . G U E R L A I N

CAYENSE — Impr imer i e du Gouvernement .

BULLETIN OFFICIEL DE LA

GUYANE FRANÇAISE

N° 10 b i s .

OCTOBRE 1913.

ARRÊTÉ p r o m u l g u a n t d a n s l a c o l o n i e le d é c r é t du 8 juillet 1913, d é c l a r a n t e x é c u t o i r e s d a n s les colonies françaises antres q u e l'Algérie, le Maroc et l a Tunisie la loi d u 1 7 a v r i l 1 9 0 7 , ainsi q u e d i v e r s a c t e s concernant la navigation maritime.

( 8 octobre 1 9 1 3 . )

L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française,

Vu l 'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu la circulaire ministérielle en date du 21 juillet 1913, por­

tant instructions pour l'application, dans les colonies françaises, des lois et décrets concernant la sécurité de la navigation et la réglementation du travail à bord des navires de commerce,

A R R Ê T E :

Article 1 e r . — Sont promulgués à la Guyane française, pour y être exécutés dans leur forme et teneur :

1° Le décret du 8 juillet 1893. déclarant exécutoires dans les colonies autres que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie la loi du 17 avril 1907 et les décrets des 20 et 21 septembre 1908, 21 sep­tembre 1908 et 20 février 1909, 10 avril 1909. \ août 1910, 21 juin 1912 et 7 mars 1913;

1

2 _

2° Ledécrel du 8 jui l let 1913, désignant les ports des colonies françaises et pays de protectorat où peuvent s'effectuer les visites des navires prévues à l'article 15 de la loi du 17 avril 1907;

3° La loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la navi­gation maritime el la réglementation du travail à bord des n a ­vires de commerce :

4° Le décret du 21 septembre 1908, modifié par décret du 10 avril 1909, portant règlement d'administration publique sur la sécurité de la navigation maritime et l'hygiène à bord des navires de commerce ;

5° Le décret du 20 septembre 1908, por tant règlement sur l'organisation du travail à bord des navires de commerce et de pèche ;

6" Les décrets des 4 août 1910, 21 juin 1912 et 7 mars 1913, modifiant le règlement d'administration publique du 21 sep­tembre 1908 :

7° Le décret du 4 août 1910, modifiant le règlement d 'admi­nistration publique du 20 septembre 1908.

Art. 2. - Le Chef du service de l 'Inscription mar i t ime est chargé de l'exécution du présent arrêté , qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera, el sera inséré au Journal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 8 octobre 1913.

D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

le Chef du Service de l'Inscription marilitue.

C. LASSALLE.

CIRCULAIRE. — Application de la loi du 11 avril 1901 dans les colonies françaises, aux navires ayant leur port d'attache en France. — Constitution des Commissions de visite des navires de commerce.

(Service Administrai if colonial. — 2'* Sec t ion . )

Paris, le 31 juillet 19 t3 .

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverneurs généraux

et Gouverneurs des colonies et à .Monsieur l'Administrateur dis lies Saint-Pierre et Miquelon.

Le Journal officiel de la Uépubliqee française du 13 juillet

- 3 —

1913 publie un rapport du Président de la République en date du 8 juillet 1913, suivi de deux décrets concernant les navires ayant leur port d'attache dans la Métropole.

Le premier de ces actes rend applicable à ces navires et aux navires é t rangers , dans les colonies françaises et pays de protectorat dépendant du Ministère des colonies, la loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la navigation mari t ime el la réglementation du travail à bord des navires de com­merce . Le second désigne les ports de ces colonies et pays de protectorat où seront consti tuées les commissions de visite prévues a l'article 15 de la loi du 17 avril 1907 el ceux où il sera établi un service d'inspection de la navigation mari t ime.

J 'ai , en conséquence, l 'honneur de vous prier de prendre les mesures utiles en vue de la promulgation et de l 'applica­tion immédiate de ces deux décrets dont la mise en vigueur ne saurait soulever aucune difficulté.

J 'est ime, néanmoins , nécessaire de vous faire parvenir les instructions suivantes :

La loi du 17 avril 1907 est incorttestablememl applicable, depuis sa mise en vigueur en France, aux navires métropoli­tains, quels que soient les parages où ils naviguent, el aux navires étrangers louchant à un port français. Les autorités mari t imes aux colonies sont, par suite, qualifiées pour en assurer le respect h bord sans qu'il soit nécessaire d'en pro­mulguer préalablement le texle dans la colonie où ces navires font escales.

Il est toutefois indispensable de procéder a celte promulga­tion, alin de créer légalement el de percevoir les droits à i n s ­tituer en conformité de l 'article 52 de la loi ( article i du décret ) et de payer les rétr ibutions aux experts désignés h l 'article ol d e e e texte législatif(article 3 du décre t ) , en tenant compte des attr ibutions des autorités et assemblées locales en ces matières.

D'autre part , les ports coloniaux, où les visites des navires seronlz-régulièrement effectuées, doivent être désignés par décret, a(in qu'i l soit possible d'y constituer les commissions de visite visées par l 'article I o d e la loi précitée. Enlin, c 'est également par décret que doivent être désignés les ports où il sera institué un service d'inspection de la navigalon mari­t ime.

Ces considérat ions m'ont amené, de concert avec le Ministre de la mar ine , à poursuivre l'application aux colonies de la

- 4 —

régiementation sur la sécuri té en ce qui concerne l ' a rmement métropolitain et les navires é t rangers , maintenant que le décret du 21 décembre 1911 vient de créer en quelque sorte le statut particulier à la marine marchande dans les colonies et les pays de pro tec to ia t .

A ce sujet, v o u s remarquerez qu'aux termes de l 'article 2 du premier décret du 8 juillet 1913 susvisé, la loi du 17 avril 1907 et les règ lements qui la complètent ne sont pas applicables aux navires ayant leur port d at tache dans les colonies françaises, pour lesquels le Dépar tement prépare une législation spéciale en tenant compte des travaux et p ropo­sitions élaborés dans les colonies, conformément aux indica­tions c o n t e n u e s dans la circulaire du 17 décembre 1908 .

Ultér ieurement , lorsque les décrets à intervenir, sur ce point, détermineront suivant quelles modalités les dispositions du la loi du 37 avril 1 9 0 7 seront é tendues a ces navires , il sera possible, le cas échéant , d ' admet t re , au bénéfice d e l à même législation et du même t ra i tement , 1rs navires é t rangers fréquentant les ports coloniaux, sans toucher a l'un des ports »le France ou de l 'Algérie .

En at tendant , il importe de conserver dans la prat ique une certaine uniformité des règles a suivre pour les vi>ites des navires, et, no tamment , pour la composit ion des commiss ions de visite qui ne sauraient varier ou différer trop profondé­men t selon les ports coloniaux où ces derniers font escale .

Pour at teindre ce but essentiel lement dés i rab 'e , j ' e s t i m e utile de compléter, dès aujourd 'hui , les instruct ions en daté dis 19 mar-; 1 9 0 9 , en ce qui concerne plus spécialement l ' ins­titution des commissions de visite, la désignation tles inspec­teurs de la n a v i g a t i o n , le paiement des rétributions aux ex­perts et la création des droits à verser pour les visites de navires.

/. — Institution des commissions de visite.

D'accord avec le Ministre de la mar ine , j 'a i pensé qu'il n'y avait pas lieu de soumettre à l 'examen de la commiss ion supér ieure , prévue a l'article 18 de la loi, les arrêtés ins t i tuant dans les colonies les commiss ions de visite à créer eu confor­mité de l 'article I o d e ladite loi, lorsque leur consti tution peut être normalement dé terminée .

l u effet, du dépouillement des rappor t s t ransmis au Dépar­lement , il résulte qu'il est possible de trouver les é léments

— 5 —

nécessaires et suffisants, tout au moins dans l'un des ports de chacune de nos possessions, pour l'institution et La forma­tion des commissions de visite de navires neufs ou nouvelle­ment francisés. Bien qu'il soit à présumer , du reste , que l'occasion se présentera rarement , ne réunir ces commissions pour visiter des navires doat le port d'attache se trouvera fixé dans la Métropole, et que, pour ce motif, dans certaines colo­nies, les Gouverneurs ont exprimé l'avis qu'il n'y avait pas lieu de les créer, on ne saurait méconnaître que cette éven­tualité se réalisera lors de l'acquisition de navires é t rangers , francisés dans la colonie, avant de rallier un port de la Mé­tropole. Après avoir pris l a v i s du Ministre de la marine, j 'a i estimé que la formation de ces commissions devait ê tre pré­parée, afin que, lorsque leur réunion s ' imposera, les Gouver­neurs soient à même de se conformer aux prescriptions de la loi. J 'at tacherai du prix a connaître le plus loi possible dans quelles condit ions les dites commissions pourront être, le cas échéant , consti tuées dans les colonies intéressées.

En ce qui concerne les commissions de visite des navires en cours de service, aucune difficulté n'est s ignalée, car des commissions similaires existaient déjà dans toutes nos pos­sessions avant l 'application de la loi du 17 avril 1907. Il n'y a pas lieu de prévoit le fonctionnement de commissions autres que celles visées par l 'article 15 de la loi, c 'est-à-dire do com­missions autres que celles créées en France par les articles 4 et 6 de cet acte législatif, à l 'exclusion notamment , de la commission prévue par l 'article 8. En cas d'appel, il doit être procédé dans les conditions iixées par l 'avant dernier para­graphe de l'article 15 de la loi et par l'article 126 du décret du 21 septembre 1908.

Ces considérations m'ont conduit a penser qu/il y avait avan­tage a vous t ransmet t re , à litre d'indication el pour éviter une trop grande diversité dans ia formation des commissions de visite, copies de deux projets d 'arrêté , dont vous pourrez vous inspirer dans la mesure où cela vous sera possible, ayant pour but d ' insti tuer selon une base uniforme, d'une part, la Commission de visite des navires neufs ou nouvrllement fran­cisés ; d 'autre par t , la commission de visite des navires en cours de service. 11 vous appartiendra, a l'aide de ces modèles types, de compléter les projets d 'ar rê tés antérieurement pré­parés et soumis a mon approbation et à celle du ..linisire dé la marine. . Ces derniers ont été approuvés, en principe et

- 6 -

sous réserve des modifications indiquées dans les modèles ci-annexés , les 20 mai el 22 juin 1913. Il ne sera donc pas né ­cessaire de les soumettre à nouveau à notre approbation con­cer tée .

J 'ajouterai , d 'une manière généra le , qu'il ne convient pas de désigner nomina t ivement les membres de ces commis s ions dans les a r rê tés organiques où l 'on se borne à men t ionne r , soit la fonction, soit la qualité de ces membres . La dés igna-lion des t i tulaires est l'objet de décisions ou d 'a r rê tés ul tér ieurs et successifs, valable pour une période de temps à d é t e r m i n e r . En tout état de cause , la prés idence des commiss ions doit revenir au fonctionnaire chargé, dans le port où elle se réuni t , du service de l ' inscription mar i t ime, où, à défaut, de la police de la navigation mari t ime.

II. — Inspection de la navigation ma itime.

L'utilité n 'es t pas apparue d ' ins t i tuer un service d ' inspec­tion de la navigation dans les ports coloniaux au t res que ceux de Saigon, Dakar et Saint-Pierre et Miquelon. Vous aurez néanmoins à choisir un fonctionnaire parmi les plus aptes à remplir ces fonctions ou même à faire appel, le cas échéan t , à un expert on a un capitaine au long cours non embarqué. Cet agent , investi des a t t r ibut ions dévolues aux inspec teurs de la navigation, trouvera sa place naturel le dans les commis­s ions de visi te . Il procédera aux visites de partance dans les condi t ions exposées dans le rapport au Président de la Répu­blique, en date du 8 juillet 1913 , précédant les deux décrets susvisés .

Les t i tulaires de ces emplois ou les fonctionnaires dés ignés pour en tenir lieu, en dehors de ceux a emprun te r au cadre m é t r o ­politain des inspecteurs de la navigation mar i t ime pour les por ts de Saigon, de Dakar et de Sa in t -P ie r re , doivent ê t re n o m m é s par arrê té soumis à mon approbation et à celle du Ministre de la mar ine . Vous voudrez bien prendre les mesures ut i les pour que les dés igna l ions dont il s 'agit soient effectuées sans re la rd , et me t r ansme t t r e d 'urgence les a r rê ' é s que vous aurez pris a cet effet, néanmoins , les titulaires que vous aurez choisis devront ê t re immédia tement installés dans leurs fonctions, l 'approbation préalable des arrê tés de l 'espèce n 'é tant pas exigée par le décret du 8 juillet 1913. Dans les colonies de l ' Indo-Chine, de l'Afrique Occidentale française et de Saint -Pierre et Miquelon, il importera de prévoir pour les por ts de Saigon,

— 7 —

de Dakar et de Sa in t -P ie r re , le traitement des inspecteurs de la navigation mari t ime dans les projets de budget à arrêter pour l'exercice 1914. Les fonctionnaires qui seront appelés à occuper ces emplois seront dirigés sur leur nouveau poste aussitôt que les adminis t ra t ions locales auront fait connaître au Département le grade de l ' inspecteur, à met t re en route et la date où il devra rallier la colonie. Le décret organique du personnel des inspecteurs de la navigation, en date du 2 8 mars 1909, indique le statut de ces fonctionnaires, dont le trai tement est fixé par le déret du 11 octobre 1912. La solde coloniale oscille entre 6 ,000, 8 ,000, I 0 , 0 0 0 e t 12,000 francs suivant qu'il s'agit d 'un inspecteur de 4 e ou de 1re classe.

III. — Paiement des rétributions aux experts et création des droits à verser pour les visites de navires.

Les ar t ic les 3 et 4 du décret du 8 juillet 1913 stipulent d 'une part, que les rétr ibut ions a payer aux membres des commissions qui ne sont ni officiers, ni fonctionnaires en act i­vité de service sont fixées par arrê tés du Gouverneur , rendus en Conseil , et imputables au budget local; d 'autre par i , que le mode d 'ass ie t te , la quoliié et les règles de perception des droi ts , auxquels donnent lieu les visites de navire, sont établi an profit du budget local dans les formes prescrites par l 'ai-ticle 74 du décret du 30 décembre 1912.

Pour la fixation du taux de la rémunérat ion a allouer à chaque membre non officier ou fonctionnaire en activité de service, l'occasion des visites et expert ises spéciales, vous pourrez vous inspirer des dispositions fixées pour la Métro­pole p a r l e décret ( m a r i n e ; du 1 e r septembre 190$ . Vous aurez néanmoins à tenir compte des tarifs locaux déjà consa­crés par les usages et par des arrê tés antér ieurs . Vous appré­cierez si ces tarifs doiveni être remaniés ou s'il ne convien­drait pas de les maintenir en vigueur, en considération des difficultés que vous pourriez rencontrer pour désigner des experts d 'une compétence indiscutable, étant donné que vous disposerez vraisemblablement d 'é léments peu nombreux, et, en tous cas, plus difficiles à réunir que ceux auxquels on a la lacilité de recourir dans la Métropole.

Je saisis cel te occasion pour vous rappeler que si, antérjeu rament à la promulgation des décrets du 8 juillet 1913, des experts, appelés a taire partie d:.is commiss ions de visite de navires avaient été r émunérés par e r reu r sur les cre.lits du

- 8 -

budget du Dépar tement de la mar ine , par application de l 'ar­ticle 51 de la loi du 17 avril 1907 . Il vous appar t i endra i t de p r e n d r e les m e s u r e s u t i les pour le r eve r semen t , au l i t re du budget de ce Dépar t ement , du montan t des ré t r ibu t ions dont il s 'agit . Si toute lois, ces opérat ions présenta ien t des difficultés, vous auriez à m ' en r e n d r e compte .

En ce qui conce rne la créat ion des droi t s à verser p o u r les visites des nav i res , vous aurez à vous conformer aux pres­cr ipt ions de l 'article 4 du décre t du 8 jui l le t 1913 , en vous a t tachant a dé t e rmine r la quoti té de ces droi ts au tan t que poss ib le en conformité d i s d i spos i t ions de l 'article 52 de la loi du 17 avril 1907.

Tel les sont les ins t ruc t ions que je crois ut i les de vous s i ­gnaler pour l 'application immédia te de la loi du 17 avril Ï907 et des r è g l e m e n i s qui la complè ten t , en date des 20 et 21 sep tembre 1908, modifiés les 10 avril 1909, 4 août 1910, 21 juin 1912 et 7 mats 1913, c o m m e n t e s et expl iqués par l ' instruct ion du Ministre de la mar ine du 17 mai 1909. La p lupar t de ces documen t s vous ont é té adressés an t é r i eu re ­men t . Vous trouverez néanmoins ci-annexés un exempla i re des règ lements d 'adminis t ra t ion publ ique, afin d 'en faciliter la publication an Journal officiel de la colonie que vous admi­n is t rez .

J.- B. NOBEL*

R A P P O R T

Au PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.

Paris, le 8 juillet 1913.

Monsieur le Prés iden t .

L 'ar t icle 15 de la loi du 17 avril 1907 , c o n c e r n a n t la sé­cur i té de la navigation mar i t ime et la réglementat ion du tra­vail à bord des navires de commerce , prévoit qu 'aux colo­n ies , la visite d?s navi res neufs ou nouve l lement francisés sera faite par une commiss ion dont fera part ie l'officier chargé de la police de la navigation mar i t ime et dont les m e m b r e s seront n o m m é s par le Gouverneur .

Quant à la visite des navi res en cours de serv ice , elle doit être faite par une commission composée de l'officiel*, ou

— 9 -

fonctionnaire chargé de la police de la navigation mari t ime et de deux experts nommés par le Gouverneur.

Ces commissions ont pour mission de procéder aux diffé­rentes constatations visées aux articles 1, 2 et 3 de la loi, partout où il y aura lieu d 'en consti tuer .

Mais, les ports où elles opéreront doivent être désignés par décret.

Or, tandis que les ports métropolitains, où les commis­sions dont il s'agit ont élé const i tuées, sont actuel lement dé­terminés par ie décret du 18 novembre 1905, aucun acte n 'est intervenu à ce jour pour désigner les ports des colonies où les constatat ions susvisées pourront avoir lieu.

Il convient dès lors de procéder à celte désignation et de choisir ces ports parmi les plus fréquentés par les navires de la marine de commerce, et , autant que possible, parmi «eux qui disposent d'un outillage permettant les visites à sec.

D'autre part, l ' importance du mouvement mari t ime aux îles Saint-Pierre et Miquelon, en Cochinchine et au Sénégal rend pécessaire la création dans les ports de Saint-Pierre , Saigon et de Dackard 'un service d'inspection de la naviga­tion maritime,.

L'article 7 de la loi prescrit que la création des postes de celte nature sera faite par décret . Dans la métropole, c'est le même acte qui a désigné les ports et qui a déterminé ceux où fonctionne un service d'inspection. Il va avantage à pro­céder de même pour les colonies.

Mais, l 'utilité n 'apparaît pas pour le moment d ' inst i tuer un service d'inspection de la navigation dans les aut res ports coloniaux. Pour ceux-ci, il suftira de donner au Gouverneur la faculté de choisir un fonctionnaire parmi les plus aptes à remplir ces fonctions, ou même de faire appel, lu cas échéant , à un expert ou à un capitaine au long coins qui se trouverait à ter re . Cet agent serait ainsi investi (Tes attr ibutions dévo­lues aux inspecteurs de la navigation et trouverait sa place naturelle dans les commissions à insti tuer aussi bien pour la visite tes navires neufs ou •ouvel lement francisés que pour celle des navires en cours de service.

En ce qui concerne les visites de partance, l 'article de la loi prévoit qu'elles seront faites par l'officier ou le fonction­naire chargé de la police de la navigation mari t ime, lequel possédera lous les pouvoirs conférés par l 'article 7 précité à

- 10 -

l ' inspecteur de la navigation. Mais, comme ce fonct ionnaire peut se trouver aux colonies dans l ' impossibil i té matér ie l le d ' exercer convenab lement ces pouvoirs, par l u i -même , soit en raison de l ' insuffisance de ses connaissances t echn iques , soit à cause de l ' importance numér ique des visites de l ' es ­pèce, il convient de lui faciliter l 'ut i l isat ion, pour ces vi­s i tes , des connaissances professionnelles de l ' inspecteur de la navigation ou de l 'agent en tenant lieu, lesquels pourra ainsi exercer par délégation du fonctionnaire cha rgé de la police de la délégat ion, les pouvons que ce dernier tient de la loi.

Ces diverses considéra t ions nous ont amené à p répare r un p remie r projet de déc re t que vous t rouverez ci- joint . T o u t e ­fois, le fonct ionnement des commiss ions de visite en t ra ine l'obligation de rendre exécutoi re , préa lablement dans les c o ­lonies, en m ê m e temps que les r èg l emen t s pr is pour son application, la loi du 17 avril 1007, dont la promulga t ion par a r rê tés des gouverneurs ne pouvait ê t re effectuée j u s q u ' à ce joi r .

En elïet, la dis t inct ion introduite par la l«i du 19 avril 1906 sur la mar ine marchande en t re les navires ayant l eu r port d 'a t tache dans la métropole et ceux a t tachés à un por t colonial n ' es t p ra t iquement en t rée d a n s la rég lementa t ion mar i t ime qu'avec le décre t du ± \ décembre !91 l sur la m a ­r ine marchande dans les colonies françaises, dont l 'article 2 9 prescri t la mise en vigueur un an après la publication de cet acte .

Aussi bien, non seu lement le législateur de 1907 n'avait pas prévu la si tuation des navires ayant leur port d 'a t tache aux colonies auxque l s , ainsi que l'a reconnu le Conseil d 'E ta t , la loi sur la sécuri té n 'est pas applicable ipso fado, mais en ­core en ce qui concerne même les navires ayant leur poi l d 'a t tacbe en F rance et naviguant dans nos possessions d'ou­t re-mer auxquels la iqj s 'applique de plein droi t , ce t te app l i ­cation nécessitai t une cer ta ine adaptation, analogue a celle qui a fait l'objet pour l 'Algérie, du décre t du 7 avril 1910 , afin de ne pas entraver ou re ta rder outre mesure les opéra t ions effectuées dans les ports coloniaux.

C'est ainsi que nous nous p roposons , du res te , d ' é t e n d r e u l tér ieurement aux bâ t iments ayant leur port d 'a t tacbe aux colonies, par des tex tes spéc iaux, toutes les disposi t ions de la législation mar i t ime concernan t la sécur i té , l 'hygiène et la réglementat ion du travail qu i seront r econnues compat ib les

- 11 -

avec les exigences des différentes ca tégor ies de la navigation existant aux colonies. Enfin, nous devons tenir compte de la loi du 23 févr ier 1912 , sur la réorganisation de l 'inscription mari t ime aux colonies, dont l 'article l o r impose aux budgets locaux toutes les dépenses que l ' inscription mari t ime y occa­sionnera, y compris les vacations a payer aux membres des commissions de visite que l 'article 51 de la loi du 17 avril 1907 prévoit à la charge du Dépar tement de la mar ine . Cor­rélat ivement, le montant des droi ts de visite, dé terminés par l 'article 52 de la même loi, doit profiler aux colonies, aux budgets locaux. Do même en ce qui concerne le mode d 'as­s iet te , la quotité el les règles de perception des droits que les intéressés doivent verser au Trésor, il y avait lieu de se préoccuper des règles qui régissent aux colonies la législa­tion financière eu venu desquelles cette matière rent re dans les attr ibutions des consei ls locaux. ,

Çe sont ces considérat ions qui expliquent les rése rves ap­portées pour le second projet de décret ci-joint, à l 'applica­tion aux colonies de la loi du 17 avril 1907.

Nous avons, en conséquence , l 'honneur, Monsieur le Prés i ­dent , de soumet t re ces deux projets de décret à voire haute sanction, l'un de ces actes concernant la loi e l le-même et les règlements qui la complètent , l 'autre compor tant la dés igna-lion des porls coloniaux où les visites des navires seront elfectuées.

Nous vous prions d 'agréer , l ' hommage de notre profond respect .

Fait à Paris, le 8 juil let 1915.

Lê Ministre de la Marine,

PlERRK BAI DIX.

Le Ministre des colonies,

J. MOKl.L

Le P R É S I D E N T de la République française,

Sur le rapport du Ministre des colonies et du Ministre de ia marine ;

Vu la loi du 17 avril 1907, concernan t la sécuri té de la navigation mari t ime et la réglementat ion du travail à bord des navires de c o m m e r c e ;

- 12 -

Vu les r è g l e m e n t s d ' admin i s t r a t ion publ ique des 2 0 et 21 s e p t e m b r e 1908 , modifiés les 10 avril 1909, 4 août 1910 , 2 l juin 1912 et 7 m a i s 1913 et les déc re t s d e s 21 s e p t e m b r e 1 9 0 8 et 20 février 1909 ;

Vu les s é n a t u s - c o n s u l l e s des 3 mai 1 8 5 1 et 4 ju i l le t 1866 ;

Vu la loi du 2 3 février 1912, su r la réorgan isa t ion du s e r ­vice de l ' inscr ip t ion mar i t ime aux colonies ;

Vu le déc re t du 3 0 d é c e m b r e 1912 , sur le r ég ime f inancier des colonies ,

DÉCRÈTE :

Article 1 e r . — Sont déc la rés exécutoi res dans les co lonies f rançaises et pays de pro tec tora t a u t r e s que l 'Algérie , le Maroc et la Tunisie, sous les rése rves c i - a p r è s , la loi du 17 avri l 1907 et les déc re t s susv i sés des 2 0 et 21 septembre 1908 et 20 lévrier 1909 , 10 avril 1909, 4 août 1910, 21 juin 1912 et 7 mars 1 9 1 3 .

Ar t . 2 . — Ne sont pas soumis aux d i spos i t ions de la loi du 17 avril 1907 et d e s décre t s (-minières a l 'ar t icle l e r c i - d e s u s : 1° l e s navires ayant leur port d 'a t tache dans les co lon ies f ran­ça ises et pays de pro tec tora t au t r e s q u e l 'Algérie, le Maroc et la Tun i s ie Des déc re t s spéciaux d é t e r m i n e r o n t su ivant quel les modal i tés les d i spos i t i ons de ladi te loi et les r è g l e m e n t s qui la complè ten t pou r ron t ê t re é t e n d u e s à ces navi res ; 2° l e s nav i r e s é t r ange r s appe lés à bénéficier de la m ê m e légis la t ion et du m ê m e t ra i t ement que ces de rn i e r s ou d 'une lég is la t ion et d'un t r a i t emen t équ iva len t s .

A r t . 3 . — Par applicat ion de l 'ar t ic le 1 e r de la loi du 2 3 février 1912 , les d i spos i t ions su ivan tes sont s desti tuées à l 'ar­ticle 51 de la loi du 17 avril 1907 pour les visi tes, dans les colonies françaises et les pays de pro tec tora t s u s v i s é s , d e s navire*; au t r e s que ceux dés ignés à l 'art icle 2 du présent d éc r e t .

« Art. 5 1 . — Les m e m b r e s des c o m m i s s i o n s de visi te p r é ­vues à l 'ar t icle 15 de la loi qui ne sont ni officier, n i fonc­t ionna i res en act ivi té de s - rv iee reçoivent des r é t r i b u t i o n s tixéi-s par a r r ê t é s du Gouve rneu r , r endus en consei l dans la l imite des c réd i t s a l loués par le budget local qui en s u p p o r t e la dépense . Ils ne son t pas assujet t is à ra i son de ces fonc t ions , à la cont r ibut ion des pa t en t e s . »

Ar t . 4. — Le m o d e d 'ass ie t te , la quot i té et les r èg les de percept ion des dro i t s , auxque l s d o n n e n t lieu les visi tes des navires p révues à l 'ar t icle 15 de la loi , sont é tabl is au profil

- 13 —

du budget local, dans les formes prescri tes par l 'article 74 du décret du 30 décembre 1912, sur le régime financier des colo­nies, en conformité des dispositions de l'article 52 de ladite loi.

Art . 5 . — Les Gouverneurs exercent dans les colonies françaises el pays de protectorat visés à l 'article 1 e r du p r é ­sent décret , les at t r ibut ions qui sont dévolues dans la Métro­pole au Ministre de la marine el au Ministre du commerce et de l ' industrie par les articles 4 et 44 de la loi.

Les pouvoirs a t t r ibués au Ministre de la marine par l 'article 5 6 , dernier paragraphe de la loi, sont délégués aux Gouver­neurs en ce qui concerne les navires é t rangers ne touchan t pas un port de France ou d'Algérie.

Art . 6. — Les communicat ions à adresser au Ministre de la marine et au Ministre du commerce et de l ' industrie con­cernant les opérat ions effectuées, dans les ports des posses ­sions coloniales susvisées, en vertu de la loi du 17 avril 1907 et des décrets qui la complètent, ont lieu par l ' intermédiaire du Gouverneur et du Ministre des colonies.

Arl . 7. — Les attr ibutions conférée.s au Gouverneur par le présent décret sont exercées par les Gouverneurs généraux dans les possessions réunies sous uu gouvernement c o m m u n .

Dans l ' intervalle des sessions, l'avis du Conseil du Gouver­nement est remplacé par celui de la commission p e r m a n e n t e .

Art. 8 . — Sont tt demeurent abrogées les disposit ions contraires au présent décret .

Ar t . 9 . — Le Ministre des colonies et le Ministre de la marine sont chargés , chacun en ce qui le concerne, de l 'exé­cution du présent décret , qui sera publié aux Journaux officiels de la République française et des colonies, el inséré au Bulletin des Uns et aux Bulletins officiels des Ministères des colonies et de la marine.

Fait à Paris , le 8 juil let 1913 .

I L P01NCÀRÉ.

Par le Président de la République :

Le Ministre des colonies,

J. MORIL.

Le Ministre de la mâtine

PlERBE ! ! \ l ï | ) l \ „

- 14 — L E PRÉSIDENT de la Républ ique française,

Tu le rapport du Ministre d e s colonies et du Ministre de

la mar ine ; Vu la loi du 17 avri l 1907, concernan t la sécur i té de la

navigation mar i t ime et la réglementat ion du travail à bord des navi res de c o m m e r c e , et no tamment l 'article 5, $ 1 e r ainsi conçu :

« Ar t . 5 . — Après leur mise en service , les navi res fran­çais visés à l 'art icle 1 e r devront être examinés dans les por t s de F i a n c e ou d a n s ceux des colonies qui auron t été d é s i g n é s par décre t , lorsque douze mois se ron t écoulés depuis la d e r ­n ière visite qu ' i l s au ron t subie .

Vu les r èg lements d 'adminis t ra t ion publique des 2 0 et 21 sep tembre 1908, modifiés les 10 avril 1909 , 4 août 1 9 1 0 , 21 ju in 1912 et 7 mar s 1913 ;

Vu le décre t du 8 juil let 1 9 1 3 , r endan t appl icable dans les colonies françaises et p ro tec tora t dépendan t du Ministre des co lonies , la loi préci tée du 17 avril 1907 ;

Vu le décre t du 18 novembre 1998, dés ignan t les por ts de F rance et d 'Algérie où seront cons t i tuées les commiss ions de visite des navires de c o m m e r c e , ins t i tuées par la loi préc i tée du 17 avril 1907 ;

Vu le décre t du 2 0 mars 1 9 0 9 , por tant organisa t ion du personnel des inspecteurs de la navigation mar i t ime ;

Vu le s éna tus - consu l l c du 3 ma! 1854,

D É C R È T E :

Article 1 e r . — Sont dé s ignés c i -après les por ts des co lonies françaises et pays de protectorat où peuvent s 'effectuer les visites îles navires prévues à l 'article $5 de la loi du #7 avril 1907 , sur la sécur i té de la navigat ion mar i t ime et la r é g l e m e n ­tation du travail à bord des navires de c o m m e r c e .

S a i n t - P i e r r e ( Iles Sa in t -P ie r re et Miquelon ) ;

Po in te -à -P i t re et Basse -Ter re ( Guadeloupe ) ;

F o r t - d e - F r a n c e ( Martinique ) ;

Cayenne ( Guyane ) ;

Dakar , Conakry, Grand Bassani et Colonou ( Afrique Occ i ­denta le française ) ;

Librevil le (Afrique Equator ia le f rança ise) ;

— 15

Djibouti ( établissements français de la Côte des Somalis)

Majunga, Diégo-Suarez , Tamatave ( M a d a g a s c a r ) ;

Pointe des Galets ( Réunion) ;

Pondichéry (é tab l i ssements français de l ' Inde ;

Saigon et Haïphong ( Indo-Chine ) ;

Nouméa ( Nouvelle Calédonie ) .

Papeete ( é t a b l i s s e m e n t s français de l ' O c e a n i c ) .

Art . 2 . — Il est créé dans chacun des ports prévus a l 'ar­ticle 1 F R c i -dessus , des commiss ions qui sont chargées des visites el cons ta ta t ions visées à l 'article QO de la loi du 1 7 avril 1 9 0 7 . Ces commiss ions sont ins t i tuées par a r rê tés du Gouverneur, approuvés par le Ministre des colonies et le Minisire de la mar ine .

Art . 3 . — Dans chacun de ces por ts , le Gouverneur peut inst i tuer un emploi d ' inspecteur de la navigat ion et en dési­gner le t i tulaire par a r rê tés pris dans les lormes prévues a l 'article 2 c i -dessus .

Except ionnel lement , ces fonctions d ' inspec teur de la n a ­vigation pourront être exercées à Sa in t -P ie r re et Miquelon a S i ïgon et h Dakar par un fonctionnaire du cadre mét ropol i ­tain des Inspec teurs de la navigat ion, dés igné de coucer j ent re les Ministres de la mar ine et des co lonies .

Pour les visi tes des navires en par tance, le Chef du ser­vice de l ' inscript ion mari t ime ou le fonctionnaire chargé de la police de la navigation peut déléguer à l ' inspecteur de la navigation les pouvoirs que le Chef du service de l ' Iusc l ip-tion mar i t ime tient de l 'avant dern ie r alinéa de l 'art icle 1 5 de la loi du 1 7 avi i l 1 9 0 7 .

Art. 4 . — Les a i l r ibut ions conférées au Gouverneur par le présent décret sont exercées par les Gouverneurs g é n é ­raux dans les possessions réunies sous un gouvernement c o m m u n .

Art . 5 . — S o n t et demeuren l abrogées les disposi t ions cont ra i res au présent décre t .

Art . 6.— Le Ministre des colonies et le Ministre de la mar ine sont chargés , chacun en ce qui le concerne , de l 'exé­cution du présent décre t , qui sera publié aux Journaux o//i-ciels de la Républ ique française el des colonies, inséré au

- 1 6 —

LOI concernant la sécurité de la navigation maritime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce.

(17 avril 1907. )

Le Sénat et la C h a m b r e des Députés ont adopté ,

Le Prés iden t de la Républ ique p r o m u l g u e la loi dont la t eneu r suit :

TITRE 1 E R . D E L A S E C U R I T E D E L A N A V I G A T I O N M A R I T I M E .

C H A P I T R E I e r . — NAVIRES NOUVELLEMENT CONSTRUITS ET

NAVIRES NOUVELLEMENT A C Q U I S A L'ÉTRANGER.

A r t . 1 e r . — Aucun navire français à voiles, a vapeur ou a propulsion mécanique , de c o m m e r c e on d e pêche ou de plai­sance , de plus de 2 5 tonneaux de jauge brute , ne peut ê t r e mis en service sans un permis de navigation délivré par l ' admi­nis t ra teur de l 'Inscription mar i t ime après consta ta t ion par la commiss ion prévue à l'article 4 ci - après : 1° que toutes les par t ies du navire sont dans de bonnes condit ions de cons t ruc ­tion et de conservat ion , de navigabil i té et de fonct ionnement , ou que le navire es t coté à la première cote d 'un des reg i s t res de classification dés ignés par a r rê té du minis t re de la mar ine , après avis i u conseil supér ieur de la navigation mar i t ime ; 2° qu'il a été sat islai t au règ lement d 'adminis t ra t ion publ ique prévu a l 'article 53 c i -après , concernant l ' aménagemen t , l 'ha­bitabili té et la sa lubr i té des locaux de toute na ture ; 3° que le navire est pourvu des i n s t r u m e n t s et documents nau t iques , ainsi que des objets d ' a rmement et de rechange é n u m e r é s d a n s le m ê m e r è g l e m e n t ; 4° que l ' installation à bord et le

Bulletin des lois et aus Bulletins officiels des min i s tè res d e s

colonies et de la mar ine .

Fait à Pa r i s , le 8 juillet 1 9 1 3 .

R .POINGARÉ.

Par le Président de la République:

Le Ministre des colonies, Le Ministre de la marie,

J. MOREL. PIERRE BAUDIN.

— 17 -

fonctionnement des embarcations et des appareils ou engins de sauvetage, ainsi que le matériel médical, sont conformes aux dispositions du même règlement ; 5° que les prescriptions de ce règlement relatives au calcul du tirant d'eau maximum et aux marques indiquant ce maximum sur la coque du navire ont été observées. Le certificat de franc-bord délivré par une société de classification reconnu par le ministre de la marine pourra tenir lieu de cette co nstatation ; 6° s'il s'agit d'un ba­teau à vapeur, ou qui comporte des appareils à vapeur, que ces appareils satisfont aux conditions qui seront prescrites dans le règlement d'administration publique prévu à l'article 53 de la présenté loi ; 7" que le nombre maximum des passagers de toute catégorie, pouvant être embarqués sur le navire, est conforme aux prescriptions du règlement d'administration publique prévu à l 'article 5 3 de la présente loi.

Ar l . 2 . — Pour les navires construits en France, les cons­tatations prescrites au précédent article sont effectuées: -a) Pour celles qui sont relatives à la coque, iians le port de cons­truction, où celte première visite a toujours lieu a sec. Les navires cotés [y la première cote de l'un des registres de clas­sification indiqués ci-dessus seront dispenses de celte consta­tation ; b) Pour toutes les antres , dans le pO"t où doit avoir lieu le premier armement du navire. Pour h s navires cons-li ints sous le régime de la loi du 19 avril 1900, les constata­tions ci-dessus dispensent de celles prévues par l'article 4 de la loi du 30 janvier 1893. Pour les navires construits ou acquis à l 'étranger, les mêmes constatations ont lieu dans les mêmes conditions, dans le port de France où le navire est conduit pour être francisé.

v Art . 3 . — Aucun navire étranger ne pourra embarquer des passagers dans un port français s'il n'a fait constater par la commission prévue à l'article 4 ci-après qu'il sa listait aux conditions imposées aux navires français par 1 arteile i('r de la présente loi. Toutefois, les navires susvisés seront dispensés de ces constatations sur présentation, par les capitaines, des certificats de leur gouvernement, reconnus par le ministre de la mariné, équivalents au permis de navigation français el à la condition que les mêmes avantages soient assoies aux navires français dans les ports de leur nationalité.

Art. 4 . — Les différentes constatations visées a l'article 1 E ' sont effectuées, partout <uï il y aura lieu d'en consti tuer, par des commissions de visite composées comme sui t : L'ad-

2

18 —

ministrateur de l ' inscription mari t ime du quar t ie r , ou, en cas d ' empêchement , l 'administrateur qui lui est adjoint ou qui peut lui ê t re adjoint à cet effet; l ' inspecteur de la navigation m a ­r i t ime prévu à l'article 7 de la présente loi ; un capitaine au long cours ayant accompli m cette qualité au inoins qua t re années de commandement ; un autre navigateur, soit capitaine au long cours s'il s'agit de navigation au long cours , soit maî t re au cabotage s'il s'agit de petit cabotage en de pêche, ayant ac­compli quatre années au moins de navigation ou l 'une de ces (piailles, les maî t res au cabotage devant être munis ou brevet supérieur , lorsqu'il s 'agit de navires à vapeur on à p ropuls ion , mécanique ; à défaut, un officier de marine en activité ou en re t ra i t e : un ingénieur des construct ions navales, en activité ou en re t ra i te , ou un ingénieur civil, de nationalité française ; un représentant des compagnies françaises d 'assurances ma-r i t imes ; un expert de nationali té française, appar tenant a une société française de classification-, un officier mécanicien b r e ­veté de la (narine marchande ayant au moins quatre ans de navigation mari t ime en celte qua l i té ; à défaut, un officier m é ­canicien de la mar ine , en activité mi en re t ra i t e ; le d i r ec ­teur de la santé du port ou un médecin sanitaire le supp léan t ; à défaut, un médecin de la marine en activité ou en re t ra i te , ou un médecin civi l ; u i représen tan t des a rmateurs et un représentant du personnel soit du pont, soit des machines , soit du service généra l , selon la visite dont il s 'agit, p rennent part aux dél ibérat ions de l a c o m m ssion a \ec voix delibevative, le représentant du personnel devant avoir au moins soixante mois de navigation. L 'adminis t ra teur de l ' inscription mar i t ime est prés ident de l à commiss ion. Il devra dres>e, an c o m m e n ­cement de chaque année , une liste générale de.s pe r sonnes ren t ran t dans les catégories ci-dessus énoncées et suscept ibles de faire partie des commiss ions de visite prévues au p r é sen t ar t icle . Celte liste sera soumise à l 'approbation du minis t re de la marine et à celle du ministre du commerce et de l ' industr ie en ce qui concerne la désignation des représentants des amia -teurs et des a s su reu r s . L 'administrateur de l'inscription m a r i ­t ime désignera sur cette l iste, par roulement , a moins d'iim­possibili té, tenant compte des absences et au l ies i m p ê c h e -îuents , les m e m b r e s de la commission qui scia chargée , pen­dant une période de t e rmmée , de toutes les visites des bâ t imen t s nouvel lement cons t ru i t s ou nouvel lement acquis à l ' é t ranger . Le représentan t des a r m a t e u r s , le capitaine au long cours et

- 19 -

le représentant du personnel naviguant seront désignes par l 'adminis t ra teur de l ' inscription mari t ime sur des listes dres­sées par chacun des groupements professionnels in té ressés . Ils ne devront pas avoir encouru de condamnation pour infrac­tions à la présente lui.

CHAPITRE II. — N A V I R E S EN COURS D E S E R V I C E .

Art. 5 . — Après leur mise en service, les navires français visés ii l 'article I e r devront être examinés , dans les por ts d e France eu dans ceux des colonies qui auront été dés ignés par décret, lorsque douze m o i s se seront écoulés depuis la dernière visite qu ' i ls auront Subie. Les navires arr ivant dans un de ces p<>rts après le délai de douze mois pourront être dispensés de la visite ci-dessus prescrite dans c e port , s'ils n'y laissent qu 'une partie de leur chargement , et s'ils se r en ­dent , dans le délai d 'un m o i s , à un d e s aut res ports désignés par décret, où ils devront la subir. Ils devront ê t re visités également dans l ' intervalle, par décision de l 'administrateur de l 'inscription mar i t ime, toutes les fois qu ' i ls ont subi de graves avaries, ou de notables changements dans leur cons­truction ou dans leurs aménagements , et chaque fois que l'ar­mateur en fait la demande . Ces visites porteront sur la coque, l 'armement el les appareils à vapeur ou à propulsion méc -nique. Les navires à visiter seront laissés à flot, à moins que la commission chargée , conformément à l 'article 6 c i -après , de la visite n'en décide au t rement . La commission pourra exiger, si elle le juge indispensable, que le navire lui soit pré­senté a l'état lège . Toutefois, ceux qui sont affectas à une navigation de long cours ou de cabotage internat ional , aux grandes pêches ou à la pêche au large , à voiles, a vap ur ou à propulsion mécanique, ne pourront passer plus de trois ans s'ils sont en bois, p lus de dix-huit mois s'ils sont en fer ou en acier, sans être visités à sec, soit dans un port de F iance , soit dans un port des colonies désigné par décret , conformé­ment aux prescriptions du premier paragraphe du présent a r ­ticle. Pour l 'exécution de cette prescription, les a rmateurs devront faire connaî t )e à l 'administrateur de l ' inscription ma­rit ime le moment où leurs navires passeront en cale sèche. Les visites a sec prescrites devront coïncider, si les délais indiqués au paragraphe précédent h- permet tent , avec le pas­sage d e s navires eu calé sèche. L e s navires qui auront conservé la première cote à l'un d e s regis t res de classification dés ignés

— 20 —

comme il on est dit à l 'article 1er c i -dessus seront d ispenses de l 'obligation des visites à sec Les navires é t rangers p renan t des passagers dans les ports français seront soumis dans ces ports aux visites annuelles et aux visites après avaries graves ou notables changement s , prescri tes par le présent a n i c l e . Toutefois, ils seront d ispensés de ecs visites sur présenta t ion, pa r l e s capitaines, de certificats de leur gouvernement , r e c o n n u s par le ministre de la mar ine , équivalent aux certificats de visite, français et à condition que les mêmes avantages soient assurés aux navires français dans les ports de leur nationa­l i té .

Art. 6 . — Les visites indiquées a l 'article précédent sont effectuées par une commission composée de l ' adminis t ra teur de l 'inscription mari t ime, président ; de l ' inspecteur de la na ­vigation marit ime et d'au moins deux experts techniques pris par i oulcrncnt, a inoins d 'Impossibil i té, parmi l ' admin is t ra teur de l ' inscription mari t ime sur la.liste générale prévue au para­graphe 13 de l 'article 4 de la présente loi, parmi les officiers de mar ine , capitaines au long cours , officiers mécaniciens de la inarme marchande , on parmi les ingénieurs, suivant le c a s .

Art . 7. — Il sera créé dans chacun des poils dés ignés par décret , sons l 'autorité de l 'adminis t ra teur de l ' inscription ma­r i t ime, un inspecteur de la navigation mari t ime qui visitera tout navire français nu é t ranger en partance pour un voyage au !o ig cours , au cabotage national ou internat ional , ou pour une campagne aux grandes pêches, et s 'assurera que ce navire est dams de bonnes condit ions de conservations et de naviga­bilité, que les généra teurs de vapeur, l 'appareil moteur et tous lés appareils à vapeur ou au t re s appareils mécaniques acces­soires sont en bon étal que les in s t rumen t s naut iques sont en bon état «le fonctionnement, que les cartes marines ou tous documents nécessaires peuvent être utilisés pour le voyage pro­je té , que l'effectif est suffisant pour assurer normalement l'exécution des articles 21 à 30 ci-après eu égard à la naviga­tion en t repr i se , e i , d 'une manière généra le , que le navire satisfait aux prescript ions des divers paragraphes de l 'article i 1 ' ' de la présente loi. !i examinera les livres, les boissons , l 'eau potable et s 'assurera que les prescription* de l 'article 31 ci -après sont observées , il pour ra , a cet effet, ordonner tout prélèvement de vivres, de boissons ou d'eau potable, ainsi tjue toute analyse ou autre moyen de vérification. Les visites de partance ne seront jamais obligatoires qu 'une fois par

— 21 —

mois, dans le môme port pour les navires y revenant à inter­valles plus fréquents. Toutefois, l ' inspecteur de la navigation maritime pourra, quand il le jugera utile, visiter tout navire présent dans le port. Il visitera tout navire qu 'une plainte précise et circonstanciée envoyée en temps utile pour que le départ du navire ne soit pas relardé et signée par au moins trois hommes de l 'équipage, lui aura signalé comme se t rou­vant dans de mauvaises conditions de navigabilité, d 'hygiène ou d'approvisionnement en vivres et boissons. 11 interdira ou ajournera jusqu'à l 'exécution de ses prescriptions le départ de-tout navire, de quelque catégorie et de quelque nationalité qu'il soit, qui . par son étal de vétusté, son défaut de stabili té, les conditions de son chargement ou pour toute autre cause prévue à l'article 1 e r de la présente loi, lui semblera ne pou­voir prendre la mer sans péril pour l'équipage ou les passa­ge r s . Les motifs de l 'interdiction seront notifiés immédiate­ment par cciît au capitaine du navire.

Art. 8 . — Le capitaine du -navire a qui l 'autorisation de départ aura été refusée, ou qui jugera excessives ies pres­criptions de l 'inspecteur de la navigation maritime pourra l'aire appel de celte décision auprès de l 'administrateur de l ' inscription marit ime. Celui-ci dans le dé la ide vingt-quatre heures , devra faire procéder à une contre visite par une com­mission composée de trois experts pris par roulement , à moins d'impossibilité, sur la liste générale prévue au paragraphe L> de l'article ï de la présente 1 loi, parmi ies officiers de mar ine , capitaine au long cours, officiers mécaniciens de la marine marchande, ou parmi les i n g n i e m s , suivant le cas . Cette commission statuera après avoir entendu l ' inspecteur de la na­vigation maritime et l 'appelant, et hors leur présence.

Art . 9 . — L e s inspecteurs delà navigation mari: i tu.: seront nommés par le ministre de la marine qui les choisira, autant que possible, pauni les capitaines au longcouus et les maîtres au cabotage ayant exercé' pendant au moins quatre ans un commandement à la mer, ou, au besoin, pauni ies officiers d e l à marine en ret ia i te . Les capitaines visiteurs actuels sont aptes à être nommés inspecteurs de la navigation marit ime. Ils peuvent également être adjoints à l'inspecteur t i tulaire. Un décret rendu sur la projpo>ilion du ministre de la marine et du ministre du commerce et de l ' industrie, après avis du conseil supérieur de la navigation marit ime, déterminera l'or­ganisation, le recrutement et la hiérarchie de ces agents, dout

_ 22

le nombre et le t rai tement seront fixés par le même décret . Leur trai tement sera cumulable avec les pensions ou demi -soldes dont ils seraient t i tulaires.

CHAPIRE III. - Du P E R M I S D E NAVIGATION.

Art. 10 . — Toute demande de permis de. navigation est adressée par le propriétaire du navire à l 'administrat ion de l'inscripteur mari t ime du port d 'a rmement de ce navire. Dans sa demande , le propriétaire fait connaître : 1° le nom du navire , son port d 'a t tache ; 2° ses principales d imensions , son t i rant d'eau lège et au maximum de charge, et le déplace­ment qui ne doit pas ê t re dépassé, exprimé en tonneaux de 1,000 k i log ; 3° les hau teu r s de la ligne de flottaison cor res ­pondant au déplacement maximum rapporté a des points de repère invariablement établis au-dessus de celle flottaison à l 'avant, à l 'arr ière el au milieu du navire ; 4° le service auquel le navire est des t iné ( t ransport des passagers on marchan­dises , remorquage e t c . . ) el le genre de navigation qu ' i l est appelé à faire ( long cours , cabotage, bornage e t c . ) ; 5 e le nombre maximum de passagers qui pourront être reçus dans le navire. S'il s'agit d'un navire à vapeur ou compor tant des appareils à vapeur , le propriétaire dévia fournir, eu ou t re , les renseignements spéciaux qui seront indiqués dans le rè ­glement d 'adminis t ra t ion publique prévu à l 'article a 3 .

Ar t . I I —Toute visile qui sera faite, soit a un navire neuf ou nouvel lement francisé, soit il un navire en service, devra être l'objet d'un procès-verbal où seront enregis t rées louies les constatat ions qui auront été faites. Le procès-verbal , signé par tous ceux, agents administratifs, officiers ou exper t s , qui auront pris par i à la vitile, sera t ransmis sans relard par l ' adminis t ra teur de l ' inscription marit ime au minisire de la mar ine . Toutelois, les procès-verbaux des visites faites aux navires en partance ne seront t ransmis au ministre de la marine que l o t s q u e l e s constatat ions laites par l ' inspecteur de la navigation mari t ime auront eu pour effet le refus o u l 'a journement de l 'autorisation de dépa»t Les constatat ions mentionnées dans chaque p«oeès-verbal seront inscri tes sur un registre spécial qui sera tenu à bord el devra être présente à toute réquisition des officiers ou agents chargés de la poliee de la navigation mar i t ime .

Ar t . 12. — Sur le vu des procès-verbaux indiqués à l 'ar­ticle précédent , lo rsqu 'un navire neuf ou nouvel lement fran-

— 23 -

cisé on on service n'aura été l'objet d 'aucune observation ou réserve de la part d'aucune des commissions qui l 'auront visité, il sera délivré le plus rapidement possible et a u plus tard dans les vingt-quatre heures , par l 'administrateur de l 'inscription mar i t ime, un permis de navigation qui sera va­lable jusqu'à la visite suivante. S'il s'agit d'un navire en par­tance et que la visite de l ' inspecteur de la navigation mar i t ime n'ait d'une lieu à aucune opposition, l 'autorisation de départ résul tera s implement du certificat de visite.

Art. 13. — Si, au cours de la visite, d ' u n navire nouvelle­ment construit ou nouvellement francisé, la commission ins­tituée à l'article 4 estime que les conditions de sécurité ou de salubrité' indiquées à l 'article I e r ne sont pas toutes remplies ou ne le sont qu'insuffisamment, il en est l'ait mention dé­taillée au procès-verbal indiqué à l'article 11, et le permis d e navigation ne p e u t être délivré s u i s que la commission, après une nouvelle exper t ise , ait spécifié dans u n nouveau procès-verbal qu'il a été s a t i s f i t à toutes s e s observations ou ré­serves . Pour ces visites complémentaires, la commission sera en droit de déléguer un ou plusieurs de ses membres . Dès qo il a été satisfait aux preseiiptions de la commission, il est délivré, aussitôt que possible, et au plus t a r i , dans les vingi-qu lire heures , un permis de navigation qui est valable jusqu'il la visite suivanie.

Art. 11. — Si, au c mr» d 'une des visites périodiques 2 éventuelles indiquées a l'article o, il est reconnu que les con­ditions de sécuri té ou de salubrité, prescri te par l 'article 1 e r , ne sont pas remplies ou ne ie sontqu ' insu l ï i samment , l 'admi­nistrateur de l ' inscription maritime suspend le. permis de na­vigation jusqu'à ce qu'il ait été donné entière satisfaction à ses observations ou réserves. S'il juge qu'il y a lieu d'en prononcer le retrait définitif il en réfère immédiatement au ministre de la marine , q u statue dans les lormes indiquées aux articles itt et suivants ci-après.

Ai l . J>. - Aux colonies, la visite des navires neufs ou nouvellement francisés sera faite par une commission dont fera partie l'officier chargé de la police de la navigation ma-ritiH e et dont les membres seront nommés par Je Gouverneur. Celte commission se composera, autant que possible, des uiémes éléments que celle prévue a l'article 4 de la présente loi. Dans le cas où la constitution des commissions, ou la nomination des experts présente 'a ient des nitlicul es, il en

24

serait référé an minis t re de la mar ine , qu i , après avoir pris l 'avis de la commission instituée à l 'article 19 , fixera dans que l les condit ions ces commiss ions pour ron t être cons t i t uée s et les exper ts dés ignés . La visite des navires en cours de service sera faite par une commiss ion composée de l'officier ou fonctionnaire cha rgé de la police d e la navigation mar i t ime et des deux exper t s nommés par le Gouverneur . Le Gouver­neu r dés ignera le p rés iden t de cette commiss ion . La visite des navi res en partance s o n faite par l'officier ou le fonct ionnaire cha rgé de la police de la navigation mar i t ime , lequel pos séde ­ra tons les pouvoirs conférés par l 'article 7 de la p r é sen t e loi à l ' inspecteur de la navigat ion . Le capitaine qui n ' accep ­tera pas la décision prise par cet officier ou fonctionnaire pourra en appeler au Gouverneur qui devra s ta tuer dans les v ing t .qua t re heu re s . Il pour ra ê t re appelé de la décis ion du Gouverneur au min is t re de la m a r i n e .

Ar t . 1(3. — A l ' é t r ange r , les visites des navires neufs ou nouvel lement francisés sont effectuées sous l 'autori té des c o n ­suls généraux , consuls .ou vice-consuls de Fran :e, qui cons t i ­tue ron t , dans les limites du possible, des commiss ions s e m ­blables à cel les p révues à l 'article \ et à l 'article 6 de la p r é ­sen te loi. t ics visites auront lieu dans les m ê m e s formes el il m es l de m ê m e pour la dél ivrance iu permis de nav iga t ion . Dans le cas où la const i tu t ion des commiss ions ou la n o m i ­nation des exper t s p résen te ra ien t des difficultés, il en serai t référé au min is t re de la mar ine qui , après avoir pris l'avis de la commission ins t i tuée a l 'article 19, fixera dans quel les con­di t ions ces commiss ions pourront ê t re const i tuées ou les ex­per ts dés ignés .

Ar t . 17 . — Lorsqu 'un navire , visé ii l 'article 1 e r et c o n s ­t ru i t pour se r e n d r e dans le poil de F rance ou d 'Algér ie où il doit effectuer son premier a rménien! , il doit p réa lab lement subir les formali tés precr i les par les pa ragraphes 1, 4 et 8 de l 'article 1 e r et par l 'article 4 ; il reçoit , dans les condi t ions indiquées aux art icles 12. 13 et 14, un permis piovisoire de n a ­vigation. Lorsqu 'un navire visé ii l 'article 1 e r cons t ru i t en F rance el des t iné a une mar ine é t r angè re , doit qu i t t e r le l ieu où il a été cons t ru i t pour son port de des t inat ion, il doit préa­lablement , si le voyage doit durer plus de qua ran t e -hu i t h e u r e s , subi r les formali tés p resc r i t es par les pa rag raphes 1, 4 et 8 de l 'art icle I e ' et pa r l 'article 4 de la préseule loi, ei reçoit d a n s les condi t ions des art icles 12, 13 el 14 un p e r m i s p ro -

- 25 —

visoire de navigation ; si le voyage dure moins de qua ran te -huit heures , les prescr ip t ions du paragraphe l e r du présent article lui sont applicables.

C H A P I T R E I V . — COMMISSION S U P É R I E U R E .

Art. 18. — Les décisions prises pa r l e s commiss ions , visées aux articles I, 4, 6 et 8 d e la présente loi, pourront faire l'objet de pourvois devant le minis tre de la marine qui devra , d 'urgence , t ransmet t re , pour av i s , les pourvois et réc lamat ions du propriétaire, ou du capitaine du n a v i r e à la commission s u ­périeure inst i tuée à l 'article 19 c i - a p r è s . Celte commiss ion donne également au ministre de la marine son avis sur les dis­posit ions spéciales que celui-ci peu t être amené à prendre pour l'application de la présente loi et no t ammen t pour la constitution des commisions prévues a u x articles 4 , 15 et 16 ou la nomination des exper ts prévus aux articles 6, l o et 16 dans les colonies ou dans les ports é t rangers .

Art. 19. — La commission supérieure prévue à l 'article précédent est composée ainsi qu'il s a i t : deux séna teu r s , t rois dépu tés , un membre du Conseil d ' É t a t , le Directeur d e l à na­vigation et d e s pèches mar i t imes au ministère de la mar ine , le Directeur de la m a n n e marchande et des t ransports au mi­nistère du commerce , un olïicier général de la mar ine , un officier général ou supéi ieur du g é n i e mari t ime, un olïicier général on supér ieur mécanicien de la mar ine , l ' Inspec teur généra l des services sani ta i res de France, un membre du Con­seil supér ieur de santé de la marine , d e u x a rmateurs ou r e ­présentants d e s sociétés d ' a rmement , un négociant , r e p r é s e n ­tant des chargeurs , un représentant des assureurs mar i t imes île nationalité française, un représentant d 'une société fran­çaise de classification, de nationalité française, un capitaine au long cours , ayant au moins quatre a n s de commandement à

•la mer en cet te qualité, un olïicier mécanicien breveté de \ r o

classe de la mar ine marchande , ayan t au moins quatre ans de navigation 'maritime en cette qual i té , deux inscri ts mar i t imes appar tenant , l 'un au personnel du p o n t , l 'autre au pe r sonne l de la machine, ayant au moins soixante mois de navigat ion. Tous les membres de cette commission sont nommés par le minis t re de la marine pour t tois années , a l 'exception des ar ­mateurs , du négociant et des a s s u r e n t s, qui seront n o m m e s , pour le même temps , par le minis t re du commerce et de l'in­dus t r ie . Le cap i ta ine au long cours, l'officier mécanicien de la

— 26 —

marine marchande et les inscr i ts mar i t imes , sont n o m m é s par le minis tre de la mar ine sur les l istes p résen tées par les g r o u p e ­m e n t s in té ressés . Les deux a rmateurs ou r e p r é s e n t a n t s des so­ciétés d ' a r m e m e n t sont nommés par le minis t re du c o m m e r c e et de l ' indust r ie sur des listes présentées par les g r o u p e m e n t s in téressés . Dans les cas prévus au paragraphe 3 des articles 15 et 16, le d i rec teur compétent au dépar t emen t d e s colonies ou le directeur des consulats au dépar lement des affaires é t rangères , selon le cas , sont appelés à faire partie de la c o m ­mission supé r i eu re et ont voix délibérative pour l es affaires qui les concernen t .

Art. 2 0 . — Les in t é res sés sont avisés de la réunion de la commiss ion et a d m i s , s'ils le demanden t , à p r é sen t e r , l eurs observat ions qui doivent être cons ignées au p rocès -ve rba l . La commiss ion doit donner son avis d a n s le délai de dix jours au plus , sauf le cas d ' enquê te ou d 'expert ises spéciales .

TITRE I I .

R É G L E M E N T A T I O N D U T R A V A I L A B O R D D E S N A V I R E S .

C H A P I T R E 1 e r . — D E S OFFICIERS.

Arl . 2 1 . — Les navires visés à l 'article 1 e r , qui ont une j auge bru te d 'au moins 700 tonneaux et qui naviguent au long cours , doivent avoir a bord avec le capi ta ine , pour le service du pont, au inoins un officier en second et un l ieutenant d i ­p lômés . Les navires d 'une jauge bru te supér ieure a 1.000 tonneaux , nav iguan t au cabotage internat ional ou au grand cabotage national et accompl i ssan t des voyages les é loignant de plus de 400 milles de tout por t français de la mét ropole , devront avoir à bord, avec le capitaine, pour le service du pont, au moins un officier en second el un l ieutenant . Les navires naviguant au long cours qui ont rivait s de 701) ton­neaux , mais p l u s de 2 0 0 tonneaux de jauge bru te , doivent, avoir à bon i , avec le capitaine, pour le service du pont, au moins un ollicier en second diplômé. L e s nav i ies d 'une j auge brute infér ieuie h 1 ,000 tonneaux, m a i s supér ieure à 2 0 0 tonneaux , naviguant au cabotage internat ional ou au grand cabotage national H accomplissant eVcs voyages b 'S é loi­gnant de plus de 100 milles de tout por: IrançaU de la m é ­t ropole , doivent avoir à bord, avec le capi ta ine , pour le service du pont , au moins un officier en second.

— 27 —

Art. 22 . — A la mer et dans les rades foraines, le per­sonnel olïicier du pont et celui des machines marchent par quar ts , il y a deux quar ts an moins p o u r le personnel olïicier de port ; il y en a trois pour celui des machines , dans tous les eas où le personnel des machines comprend lui mémo trois quarts . Tout mécanicien chef de quart doit être breveté. Aucun officier du bord ne p e u refuser son concours quelle que soit la durée des heures de service qui lui sent com­mandés . Mais l 'organisation des quarts doit être réglée de façon qu'aucun officiel du pont n'ait à faire plus de douze heures de service par jour et qu'aucun officier des machines n'ait à faire plus de huit heures, dans tous les eas où le p e r ­sonnel des machines comprend lui-même trois quar ts . Hors les circonstances de force majeure et celles où le salut du navire, des personnes embarquées ou ce la cargaison est en jeu, circonstances dont le capitaine est seul juge , toute heure de service, commandée au delà des limites fixées par le para­graphe précédent donne lieu à une allocation supplémentaire proportionnelle, qui ne peut être moindre de 1 franc par heure de service accomplie en plus du service normal.

Art. 2 3 . - Dans le port ou sur une rade abri tée, le personnel officier ne doit, en dehors d e s circonstances de force majeure, qu'un service de dix heure- par jour. Cependant, le jour de l 'arrivée, ainsi que le jour du départ , les périodes cu­mulées de services en rade ou dans le port et de service à la mer pourront at teindre douze heures pour tout le personnes officier, sans donner l i a obligatoirement à aucune rémunéra­tion supplémentaire, à la londition toutefois q u e ces jours d ' a r m é e e t de départ ne se reproduisent pas plus de deux-fois par s m a i n e ; dans le cas contraire , les dispositions des paragraphes 2 et 3 de l'article précédent sont applicables.

C H A P I T R E I I . - DF. L'ÉQUIPAGE.

Ad. %\. — A la mer et sur les ra ies foraines, l 'équipage du pont et celui des machines marchent par q u a r t s . Le personnel du pont compren I deux quarts au moins. L'effectif de cette catégorie de personnel doit être ca.'culé de manière à n'exiger de ch;.que homme en faisant partie que douze heures de travail par jour .

Art. ê a . — Le personnel des machines comprend trois quarts dans la navigation au long cour-, ainsi que dans la navigation au cabotage international ou au grand cabotage

— 2 8 —

nat ional , lo rsque le navire accomplit des voyages l 'é loignant de 400 mi l les de tout port français de la mét ropole et si la jauge brute est supér ieure a 1,000 tonneaux Le règ lement d 'adminis t ra t ion publique prévu à l 'article 54 ci -après , dé ter ­minera les au t re s cas dans lesquels l 'équipage des machines doit être répar t i en trois quar t s . Chaque quart du person­nel des m a c h i n e s doit comprendre an moins un h o m m e par t rois fourneaux. Le chauffeur, pendant son quar t , ne doit pas ê t re d i s t ra i t du service de la chauffe, si ce n 'est pour les be­so ins u rgen ts de la machine . L ' a rma teu r ou le capi ta ine est tenu de faire conna î t r e aux h o m m e s qui vont s 'engager et et de déclarer lors de la confection du rôle d ' équipage , à la sui te des condit ions d ' engagement , la composi t ion de l 'équi­page et le nombre de fourneaux existant dans la chaufferie. A bord des nav i i e s a vapeur <»ù le service de la m a c h i n e com­prend trois q u a r t s , la tenue en étal des mach ines est assurée par le personnel des mach ines , en dehors des heures de quar t et sans qu ' i l pu i s se réclamer d'allocation supp lémen ta i r e pourvu qu ' aucun h o m m e n'y soit employé plus d 'une heure sur v ingt-quatre . A bord des n a v i r e s où le personne l de la m a ­chine ne comprend que doux q u a r t s , le travail de t enue en état des mach ines effectué en dehors des heures de quar t d o n n e lieu h l 'allocation supplémenta i re prévue c i -des sus . Dans tous les cas, à chaque quart le personnel des m a c h i n e s , de concer t avec celui du pont , assure l 'enlèvement des escarbi l les .

A r l . 2 6 . — Aucun h o m m e de l 'équipage du pon t ou des mach ines ne peut reiuser ses se rv ices , quelle que soit la du rée des heu res de t r a v , , i l qui lui sont commandées . Mais, hors le cas de force majeure et ceux où le salut du nav i re , des per ­sonnes e m b a r q u é e s ou de la cargaison est en j eu , cas dont le capitaine e s t seul j u g e , toute heu re de travail c o m m a n d é e au delà des l imites fixées par les ar t ic les 24 et 2 5 donne lieu à une allocation supplémenta i re dont le montan t sera réglé par les cont ra i s et usages . Le capitaine du naviie doit faire men­tion dans son rapport de mer, ainsi «pie sur le journal du bord, des c i rcons tances except ionnel les visées au pa rag raphe 3 des art icles 2 2 et 2 du présent ar t icle . Celte mention sera visée sur le journal du bord par un représen tan t , soit du pon t , soit des mach ines .

A i t . 2 7 . — Si le navire e s t dans le port ou sut une rade abr i tée , l ' homme d'équipage n 'es t tenu que d a n s les c i r c o n s ­

tances de force majeure à travailler plus de dix h e u r e s par

29

jour , service de veille compris, pour le personnel du pon t , et plus de huit heures pour le personnel des machines. Cependant , le jour de l 'arrivée ainsi que le jour du départ , les périodes cumulées de service en rade ou dans le port et de service h la mer pourront at teindre douze heures pour le personnel du pont, sans donner lieu obligatoirement à aucune rémunéra t ion s u p ­plémentaire , à la condition toutefois que ces jours d 'arrivée et de départ ne se reproduisent pas plus de deux fois par semaine ; dans le cas contraire , les dispositions du paragraphe 2 de l 'ar­ticle précédent sont applicables.

Ar t . 2 8 . — Le dimanche sera, autant que possible, le jour affecté au repos hebdomataire. Toutefois, le capitaine pourra choisir un autre jour pour t o u t o u partie de l 'équipage. Dans les ports et rades abri tées de France et des colonies, l 'équi­page du navire ne doit être employé le jour du repos hebdo­madaire a un travail quelconque, que si ce travail ne peut être diiféré. En mer , sauf les c irconstances de force majeure et celles où le salut du navire, des personnes embarquées et de la cargaison est en jeu , circonstances dont le capitaine es t seul juge, l 'équipage ne doit être tenu d'exécuter, le jour du repos hebdomadaire, que les travaux indispensables pour la sécuri té et la conduite du navire, le service des machines, les soins de propreté quotidiens, l 'approvisionnement et Je service des per­sonnes embarquées . Les soins de propreté ne pourront occuper la bordée de quart plus de deux heures le matin. Hors les cir­constances de force majeure et celles où le salut du navire, des personnes embarquées ou de la cargaison est en j eu , et sauf la nécessité de pourvoir à l 'approvisionnement et au ser­vice des personnes embarquées, toute heure de travail com­mandée le jour du repos hebdomadaire dans le port ou sur rade, donne lieu à l'allocation supplémenta i re prévue à l 'article 26 de la présente loi.

CHAPITRE III. — D I S iNOVICES E T DES M O U S S E S .

Art . 2 9 ; — L'inscription provisoire sur les regis tres de l ' inscription mar i t ime et l ' embarquement , à titre professionnel, sont interdits pour les enfants âgés de moins de treize ans ré­volus. Ceux-ci peuvent toutefois être inscri ts provisoirement et embarqués si, étant âgés de douze ans au moins, ils sont titu­laires <iu certificat d 'études primaires. L' inscription provisoire est subordonnée a la présentation d'un certificat d 'apti tude physique délivré à titre gratuit par un médecin désigné par l'au-

— 30 —

tor i lé mar i t ime ; si le certificat ne cons ta te l 'apt i tude de l ' en­fant que pour un genre de navigat ion, celui-là seul est pe rmis .

A r t . 3 0 . — Le service des novices el des mousses à bord des navires visés a l 'ar t icle 1er est régle pa r les ar t ic les 2 4 , 2 5 . 26 et 27 p récéden ts et relatif au travail des équ ipages du pon t et des m a c h i n é s ; mais ce service est s u b o r d o n n é , i ndé ­p e n d a m m e n t des d ispos i t ions de l 'article p r écéd en t , aux d is ­pos i t ions spéciales qui suivent , a) L ' e m b a r q u e m e n t des mous­ses n 'ayant pas quinze ans révolus au m o m e n t du dépar t du navire esl dé so rma i s interdi t sur tout navire a r m é pour ies grandes pèches de T e r r e - N e u v e et d ' I s lande , b) Sur tout navire visé à l 'article 0e r, il esl in terdi t de faire faire le service des qua r t s de nui t , de huit heu res du soir a quat re h e u r e s du ma­t in , aux novices et mousses , et la durée totale de leur travail ne pourra dépasser la durée r é g l e m e n t a i r e du travail du person­ne l . Leur travail s u p p l é m e n t a i r e sera r é t r ibué . Les mousse s et les novices ne pourront ê t r e employés au travail des chauf­feries ni des soutes . c.) Le nombre de novices el de mousse s à e m b a r q u e r su r iesdi ts nav i r e s est d é t e r m i n é à ra ison d 'un mousse ou d 'un novice par quinze h o m m e s ou fraction de quinze h o m m e s d ' équ ipage .

C H A P I T R E IV. — DE LA NOURRITURE DU PERSONNEL

EMBARQUÉ SUR LES NAVIRES.

A r l . 3 1 . — Il est in terdi t à tout propr ié ta i re de navire de charger à forfait le capi ta ine ou un m e m b r e que lconque de i ' é ta l -major de ce navire de la nour r i tu re du pe r sonne l e m b a r q u é . Les a l iments des t inés à l 'équipage doivent ê t re sa ins , de bonne qual i té , en quan t i t é suffisante et d 'une na tu re appropr iée au voyage en t r ep r i s . La composit ion de la rat ion distr ibuée devra ê t re équ iva len te à celle p révue pour les mar ins de la l iot te . P o u r l ' accomplissement et le con t iô le de ce l le prescr ip t ion , u n tableau d 'équiva lence sera établi par un a r rê t é m i n i s t é r i e l , ce tableau fixera la ration m a x i m u m de boissons a lcool iques qui pourra ê t re embarquée et d i s l i i buée . Le tableau d ' équ iva ­lence c i -des sus prévu et la composi t ion des ra t ions d i s t r ibuées se ron t affichés d ' une manière pe rmanen t e dans les pos t e s du p e r s o n n e l . A chaque d is t r ibut ion , le personne! du pont et celui des mach ines pour ron t faire choix a l o u r d e rôle d 'un de hoirs m e m b r e s pour vérifier les quant i tés d i s t r i buées . Les r e t r a n ­c h e m e n t s opérés par le capi ta ine sur les d i s t r ibu t ions d o n n e ­ron t l ieu, sauf le cas de force majeure el celui de r e t r a n c h e -

- 31 -

ment de boisson fermentée prononcé à litre de peine dans les comblions prévues par le décret du 2 1 mars 1852, à une i n ­demnité représentative du re t ranchement opéré. Les c i rcons­tances de force majeure sont constatées sur procès-verbaux s i g n é s du capitaine, du médecin du bord, s ' i l y en a un, et des deux représentants du personnel du navire ci-dessus indiqués.

CHAPITRE V. — D i s p o s i t i o n s s p é c i a l e s .

Art. 32. — Les dispositions des articles 2 1 . 22 , 2 3 , 24 , 25 , 2 6 , 27 et 2 8 et le paragraphe B de l 'article 30 ne sont pas applicables aux navires armés à la pêche, quel que soit le tonnage de ces navires et quel que soit le genre de pèche qu'ils prat iquent , il eu est de même pour les bâtiments de commerce de moins de 200 tonneaux de jauge brute et pratiquant des nav igu ions aut res que le long cours et le ca­botage international . Le règlement d 'administration pu­blique prévu à l'article 5 1 c i -après déterminera les condi t ions dans lesquelles le travail sera organisé à bord des catégo­ries des bâtiments visés aux deux paragraphes qui précèdent .

T I T R E I I I .

PÉNALITÉS.

CHAPITRE I e r . — Propriétaires ET Armateurs.

Art. 3 3 . — Est puni d 'une amende de 100 a 1,000 francs, tout armateur ou propriétaire d'un navire visé a l 'article l B r , qu ia fait naviguer son navire sans qu'il s u i t muni du permis de navigation exigé par cet article. E-t également p u n i

d u n e amende de lui) à 1,000 francs, pour chaque infraction constatée, tout armateur ou propriétaire qui ne se conforme pas aux prescriptions des articles 21 à 31 de la présente loi et si celles des règlements d 'administrat ion publique prévus aux articles 53 et 5 1 ci-après.

Art. 3 1 . — Est puni d 'une amende de 200 à 2 ,000 francs et d'un empr i sonnement de huit jours à six mois o n d e l u n e de ces deux peines seulement, tout armateur ou proprié­taire qui a cont inué à faire naviguer un navire visé à l'article 1 e r dont le permis de navigation a été suspendu en vertu de l'article H d e l à présente loi. Es t puni , pour chaque in­fraction constatée, d 'une amende d e 4 0 0 à 4 ,000 lianes et d 'un emprisonnement d 'un mois à un an ou de l 'une de ces deux

— 32 -

peines seu lement , tout a rma teur nu propriétaire qui a fait na­viguer un navire visé a l 'art icle ler pour lequel le permis de navigation a été refusé ou ret i ré par application des ar t icles 13 et 14 de la p résen te loi.

Art . 3 5 . — Est puni d 'une amende de 100 a 1.000 francs, tout a rma teur ou propr ié ta i re qui a fait naviguer un navire v isé a l 'article 1 e r avec un permis de navigation pé r imé , h moins que la déchéance du permis ne soit survenue en cours de rou te .

Art . 3 6 . — Dans les cas* prévus aux trois ar t ic les p i é c é -d e n t s , l ' a rmateur ou propriéta i re qui commande lu i -même son navire peut , i ndépendammen t des peines dont il est pas ­sible en vertu desdi l s ar t ic les , ê t re puni par le m i n i è r e de la mar ine du retrait du temporaire ou définitif de la faculté de c o m m a n d e r .

C H A P I T R E II . — C A P I T A I N E E T É Q U I P A G E S .

Ait . 3 7 . — Le capitaine qui a commis pe r sonne l l emen t , ou d 'accord avec l ' a rmateur ou p rop i i é t a i r edu navire , les i n ­fractions prévues et répr imées par les art icles 3 3 , 34 et 3 5 , est pass ib le des pénal né s prévues auxdi ts a r t i c l es .

Ar t . 3 8 . — Les peines prononcées cont re le capi ta ine pour ron t ê t r e rédui tes au quart de celles prononcées con t re l ' a rmateur ou propriétaire , s'il est prouvé que le capi taine a reçu un ordre écri t ou verbal de cet a r m a t e u r ou p ropr i é t a i r e .

Ar t . 3 0 . — T o u t m e m b r e de l 'équipage qui aura provoqué une visite à bord en s 'appuyant sc iemment sur des al légat ions inexac tes , sera puni de six jours à trois mois de prison ; s'il n'y a pas eu mauvaise foi de sa par t , la peine de l ' empr i son­nement pourra descendre a u - d e s s o u s de six jours .

C H A P I T R E II I . — R É C I D I V E , C O M P É T E N C E , P R E S C R I P T I O N .

x \ i t . 4 0 . — Les peines d ' amende et d ' e m p r i s o n n e m e n t p révues aux art icles 33 à 35 inc lus et aux ar t ic les 3 7 , 38 et 3 9 peuvent être por tées au double en cas de récidive. 11 y a récidive lo r sque le con t revenan t a subi , dans les douze mois qui précèdent , u n e condamnat ion pour des faits r épr imés par la présente loi.

Ar t . i l . — Les infractions p révues par la p résen te loi sont de la compé tence des t r ibunaux correc t ionnels .

- 3 3 —

3

Art. 42. — Les dispositions de l 'article 163 du Code pénal et de la loi du 26 mars 1 8 0 1 . sur le sursis h l 'exécution de la peine, sont applicables aux infractions prévues par la présente loi.

Art . 43 . — Dans les cas prévus par. la présente loi, l 'ac­tion publique et l 'action civile se prescrivent dans les condi­tions fixées par les articles 636 et 638 du Code d ' instruct ion criminelle.

Art . 44. — En cas de négligence ou de m a n q u e m e n t d 'une nature quelconque dans l 'exercice de leurs fonctions, com­mis par des membres de la commission prévue à l 'article 4 OU des exper ts dont la nomination est prévue aux art icles 6 et 8 et qui ne sont ni officiers, ni fonctionnaires en activité de service, le min i s t re de la mar ine , ou le ministre du commerce et de l ' industrie suivant le cas , pourra prononcer la radiation momentanée ou définitive de ces membres de la liste géné­rale prévue au paragraphe 13 de l 'article 4 . La radiation est prononcée sur l 'avis de la commission supér ieure ins ­ti tuée par l 'article 19. Les dispositions des paragraphes I et 2 d e l 'article 177 du Code pénal sont applicables aux m e m b r e s ' de la commission et aux experts visés au paragraphe I e ' du présent art icle. Celles des ai l icles 179 et 180 du même Code sont applicables aux a rmateurs et propriétaires des navires, ainsi qu à l eurs capitaines ou autres représen tan ts .

Art . 45 . — L e montant des sommes provenant des amendes prononcées eu vertu de la présente loi est versé pour moitié à la caisse des invalides de la Marine, pour moitié à la caisse de prévoyance des marins f iançais .

TITRE IV.

DISPOSITIONS GÉNÉRALES.

Art. 4o. — Toute clause de contrat ( rengagement con­traire aux dispositions des articles 21 à 30 précédents e l a u x règlements d 'administrat ion publique qui les concernent est nulle de plein droit .

Art. 47 — Dans tons les articles de la présente loi l 'ex­press ion de capitaine qui y figure doit être comprise comme concernant le capitaine, maître ou patron, ou celui qui en remplit effectivement les fonctions,

— 3 4 —

Arl. 48 . — A par t i r de la p romulga t ion de la présente loi , le permis de navigat ion, inst i tué pour la navigation d ' a g r é -ment par l 'article 1 e r de la loi du 2 0 jui l let 1 8 9 7 , prend le nom de permes de p la isance .

Art. 4 9 . — l a présente loi esl appl icable à la navigat ion de pla isance, sauf en ce qui conce rne les ar t ic les 2 1 à 3 1 (titre 11. chapi t res l, II, III et IV) . — Un règ lement d ' a d m i ­nistrat ion publique spécial , r endu après avis du Conseil su ­pér ieur de la navigat ion maritime, d é t e r m i n e r a , pour les n a ­vires de plaisance de plus de 2 5 tonneaux, les condi t ions d ' ap ­plication d e s d i t s a r t ic les 21 a 31 el celles auxquel les devront satisfaire les propr ié ta i res de ces navires pour avoir le droit d 'en exercer le C o m m a n d e m e n t .

Art. 5 0 . — I n d e p e n d a m m e n t des disposi t ions de la p r é s e n t e loi, l e s n a v i r e s affectés au t ranspor t des émigrants ou à un

service postal r e s t en t soumis au rég ime spécial auquel ils sont assuje t t is , soit par les lois et déc re t s relatifs à l ' émigra t ion , soit p a r les cah ie rs des charges conce rnan t l 'exploi ta t ion de serv ices mar i t imes pos taux.

Art . 5 1 . — Les m e m b r e s des commiss ions prévues aux a r ­t i c le ; 4, 6 , 8 et 9 , qui ne sont n i officiers, ni fonct ionnai res en activité de service , recevront des ré t r ibu t ions sur les fonds du budget du d é p a r t e m e n t de la m a r i n e . I ls ne seront pas assujet t is , en ra i son de ses f o n d i o n s , a la cont r ibut ion des pa ten te s .

Ar t . 5 2 . — La visite avant mise en service et les visites pér iodiques donneront lieu à la percept ion d'un droit qui sera de 5 cent imes par tonneau de jauge brute pour les navi res a r m é s au l o n g e u n s et de 3 cen t imes pour les navires a r m é s au cabotage ou à la pèche . Le droit, sera dû par le propr ié ta i re du navire vLi té . qui sera exempt de t ous au t res frais. Les visites de p a r t a n c e donneron t lieu, quelle que soit la na t ional i té du navi ie , à la perception d 'un droi t de vingt francs ( 2 0 fr. ) pour les n a \ i r e s a r m é s au long cours ou au cabotage in te rna t iona l , et de dix francs (|I0 fr. ) pour les na­vires a r u i ' s au cabotage na t iona l .

Les visites de pa r tance faites aux navi res a r m é s à la g r ande pêche seront g ra tu i t e s , de m ê m e que celles facultativeme.it fait- s aux navires a r m é s au bornage ou à la petite p è c h e . Il ne pourra pas ê t re p e r ç u d'un droi t de visi te par mois pour le m ê m e navire, i a présenta t ion du dern ie r certificat de visite, met;-

— 35 —

tionnant que le droit a été acquitté, justifiera de son pavement dans tous ports français. Les visites exceptionnelles donneront lieu : à la perception d 'un droit de v ing t francs (20 fr.) pour les navires armés au long cours ou au cabotage international , a la perception d'un droit de dix francs (10 fr .) pour les na­vires se livrant aux. autres n a v i g a t i o n s . Ce droit sera à la charge des armateurs , sauf dans le cas de réclamation de l 'équipage reconnue non fondée ; d a n s ce eas, l 'administrateur de l 'ins­cription maritime retiendra le montant de ce droit sur les sa­laires des plaignants dont la m a u v a i s e foi aura été reconnue.

Art. 53. — Un règlement d'administration publique, rendu sur la proposition du ministre de la marine et du ministre du commet ce et de l 'industrie après avis du conseil supérieur de la navigation mari t ime, fixera:

1° Les renseignements , dessins et plans que devra contenir toute demande adressée a l 'administrateur de l 'inscription marit ime par le propriétaire d 'un navire de plus de 25 tonneaux de jauge b r u t e , en vue d'obtenir un permis de navigation; 2" le cube d'air d e s locaux affectés à l 'habitation de l 'équipage et des personnes embarquées et les dispositions générales propres à en assurer la salubrité, l 'installation de: couchettes, lavabos et autres détails afférents à ses locaux, les mesures de propreté et d'entretien qui y seront observées et les amé­nagements nécessaires a la bonne conservation des vivres tt des boissons; 'A" les conditions que devront remplir les app ; -reils à vapeur, qu'il s'agisse d 'un navire à vapeur ou à pro­pulsion mécanique ou d un navire compoitant des appareils a vapeur ; 4" rémunéra t ion des instujiacnts nautiques et de tous les objets d 'armement et de rechange qui devront ê t i « obligatoirement à bord de tout navire, ainsi «pie les conditions auxquelles doivent satisfaire ces différents ins t ruments ou ob je t s pour remplir leur destination ; 5 U rémunérat ion des installations, embarcations, appareils ou engins de sauvetage collectifs ou individuels, ainsi que les communications, en cas de sinistre du navire, avec la terre ; (>" le détail du matériel médical et pharmaceutique établi d'après h durée de la navi­gation et le chiffre du personnel embarqué ; 7° les règles géné­rales d'après lesquelles sera calculé le ' i iant d'eau maximum et seront apposées les marques qui devront indiquer ce maxi­mum sur la coque des navires, règle pour li détermination desquelles il sera l'ait appel au concours des sociétés de clas­sification reconnues par le ministre de la marine ; 8° le§

— 36 -

règles générales d 'après lesquelles se;a calculé, pour les na­vires à passagers , le nombre maximum de ceux-ci ; 9° les règles d 'après lesquelles il pourra être exigé un médecin à bord des navires de c o m m e r c e ; 10° les délaits relatifs au fonction­nement dr la commission supérieure et à la procédure à suivre pour les appels , avis, enquêtes et exper t i ses ; 11° les con­dit ions dans lesquelles la présente loi et les règ lements d 'ad­minis trat ion publique rendus pour assurer son exécution seront portés a la connaissance des intéressés . I es prescript ions de ce règlement d 'administrat ion publique qui entraîneraient des modifications notables d ' aménagement , d ' installation ou de construct ion ne deront pas applicables aux navires en service au moment de la mise en v i g u e u r de la loi.

Art . 5 1 . — Un règlement d 'administrat ion publique, rendu sur la proposition du ministre de la marine et du minis t re du Commerce et de l ' industr ie , après avis du conseil supér ieur de la navigation mar i t ime, dé te rminera :

1° Celles des prescriptions qui ne seront pas applicables, ou qui ne seront applicables que sous certaines rése rves aux navires en service au moment de la mise en vigueur de la présente loi ; 2° les c i rconstances dans lesquelles l 'autorité mar i t ime p o u n a exiger que le service du pont, pour les of­ficiers, soit organisé en plus de deux q u a r t s ; 3° les cas au­t res que ceux indiqués au paragraphe L r de l 'article 3 5 , dans lesquels le personnel des machines devra comprendre t ro is quar ts ; 4° les conditions dans lesquelles le travail sera organisé sur les navires visés a l 'article 3 2 de la p résen te loi ; 5° ies exceptions que , d 'une manière générale , devra com-|,ort r la i églerm ntalion du travail édictée par les art icles 21 ii 3 0 inclus, que ces except ions soient motivées par la brièveté des t raversées , la fréquence et la durée des séjours dans l is por ts , la nature du service au jue l le navire est de s ­t iné, ou pour toute autre cause .

Art . 55 . — Les bâtiments de commerce ou de pêche de moins de 25 tonneaux de jauge brute seront soumis à une visite annuel le . Un règlement d 'administrat ion publique dé-te imiue ia les formes dans lesquelles il sera procédé a ces visites, ainsi que les condi t ions dans lesquelles sera a s su iée la sai vcillance permanente des appareils à vapeur ou à pro pulsion mécanique .

Art. 5 0 . — Les navires de plus de 25 tonneaux ne seront plus soumis à d 'autres visites que celles prescrites par les

— 37 —

art ic les I, 5 et 7 de la présente loi. La présente loi sera mise en vigueur six mois après la promulgation des règ lements d'aministration publique prévus aux articles 53 et 5 4 . Toutefois, pour les navires actuel lement en service, le mi­nistre de la mar ine pourra accorder des délais en ra ison de l'état actuel de leurs aménagements et de l'importance du matériel de la compagnie ou de la maison d 'a rmement à la-qnelle ils appar t iennent , de manière à faciliter l 'application progressive des Impositions de la présente loi.

Ar t . 57 . — Sont abrogés, à partir de la mise en vigueur des règ lements d 'administrat ion publique prévus par la pré­sente loi, tous textes de lois, décre ts , règ lements , circulaires ayant pour objet la visite des bât iments, et no tamment les disposit ions y relatives du lèglement du roi du 13 février 1785, des décre t s du 4 juillet 1853, du décret du 19 no­vembre 1859, et du décret du 2 juillet 1894. Seront égale­ment abrogés, à partir de la mise en viguer de la présente loi, le décret (lu 1er février 1893, et tous les actes relatifs à r e m ­barquement des novices et des mousses à bord des navires de commerce et de pèche, notam ment le décret-loi et décrets des 2 3 mars 1852, 15 mars 1862 et 2 mai 1863. Est abrogé le deuxième paragraphe de l 'article 76 du décret-loi disci­plinaire et pénal pour la marine marchande du 2 i mars 1852. Sont abrogées d 'une maniè re g nérale , toutes dispositions des lois, décrets (H r è g l e m e : is an tuaeur s en ce qu'el les ont de contra i re à la présente loi.

La présente loi, délibérée et ad .ptée par le Sénat et par h Chambre des députés , sera e x é c u t é e comme loi de l 'É l i t .

Fait a Rambouillet , le 17 avril 1907.

A . FALL1ÈRES.

Par le Président de la République :

Le Ministre de ta marin*,

G a s t o n THOMSON.

Le Ministre du Commerce êi de l'Industrie p. i,.

MILLIÈS-LACROIX

- 38 —

Direction de la navigation et des pêches mari t imes :

Bureau de la Navigation maritime.

Paris, le 21 septembre 1908.

R A P P O R T A U P R É S I D E N T D E L A R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E , suivi

d'un décret portant règlement d'administration publique

pour l'exécution des articles 53 et 54, n° 1, de la loi du 17

avril 1907, concernant la sécurité de la navigation mari­

time et la réglementation du travail à bord des navires

de commerce.

Monsieur le Président,

L'article 53 de la loi du 17 avril 1907, concernant la sécu­rité de la navigation marit ime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce , a laissé à un règlement d 'ad­ministrat ion publ ique, rendu sur la proposition du Ministre de la marine et du Ministre du commerce et de l ' industrie, ap rès avis du Conseil supér ieur de la navigation mari t ime, le soin de déterminer les dispositions destinées à assurer la sécurité et l 'hygiène du bord.

L'étendue de cet acte, son importance el l 'attentiod minu ­tieuse avec laquelle il importait d'en examiner les te rmes , expliquent la longueur du temps écoulé entre la promulgat ion de la loi et son achèvement .

La réunion de Ions les éléments d'étude, renseignements, avis et documents nécessai resa occupé une grande partie de cette période, il a paru , en effet, indispensable d'appeler les autori tés mari t imes des ports à faire connaître leurs observa­t ions et proposi t ions, basées sur leur expérience des défectuo­sités et des lacunes de l'ancienne réglementation. De plus, les a rmateurs , d 'une part , les inscrits marit imes, d'autre part , oui été invités à fournir l'exposé de leurs desiderata. Enfin, de nombreux documents sur les législations étrangères susceptibles de servir d ' indications onl été réunis, traduits el classés, sui­vant les questions auxquelles ils se rapportaient .

Le dépouillement cl l'étude de tous les renseignements recueillis au cours de celte vaste enquête onl ensuite été effec-

- 3 9 -

Le Ministre de la Marine, Le Ministre du Commerce

et de l'Industrie, G A S T O N T H O M S O N ,

J E A N C R U P P J

t u é s avec so in et t o u t e s les p r o p o s i t i o n s f o r m u l é e s o n t mit

l ' ob je t , j u s q u e d a n s l é s m o i n d r e s d é t a i l s , d ' u n e x a m e n a p p r o f o n d i .

A p r è s l ' A d m i n i s t r a t i o n d e la m a r i n e , le Consei l s u p é r i e u r de

la n a v i g a t i o n m a r i t i m e a dû f o u r n i r , à son t o u r , un effort c o n s i d é ­

r a b l e . Au c o u r s d e s e s d é l i b é r a t i o n s , c o m m e n c é e s en févr ie r 1908

et p o u r s u i v i e s j u s q u ' à c e s d e r n i e r s j o u r s , il s 'est efforcé d e c o n c i ­

l i e r , d a n s la p l u s l a rge m e s u r e p o s s i b l e , les i n t é r ê t s d e s a r m a ­

t e u r s avec c e u x d e s p e r s o n n e s e m b a r q u é e s et de n ' i m p o s e r à

l ' a r m e m e n t n u l l e c h a r g e qui ne fùt i n d i s p e n s a b l e p o u r a s s u r e r

la s é c u r i t é d e la n a v i g a t i o n et l ' h y g i è n e d e s é q u i p a g e s e t d e s p a s s a ­

g e r s .

L ' a r t i c l e 5 4 , n° 1, d e la m ê m e loi d i s p o s a n t q u ' u n r è g l e m e n t

d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e d é t e r m i n e r a les p r e s c r i p t i o n s a p p l i ­

c a b l e s a u x n a v i r e s e n s e r v i c e a u m o n i e n l de sa m i s e en v i g u e u r ,

il a p a r u / p i e ce t ex te d e v a i t p r e n d r e p l ace à la fin .du r è g l e m e n t

c o n c e r n a n t la s é c u r i t é de la n a v i g a t i o n . La p l u s g r a n d e p r u ­

d e n c e a p r é s i d é au c h o i x de s e s d i s p o s i t i o n s el il n'a é!e ex igé

d e s b â t i m e n t s d o n t il s'agil q u e les a m é l i o r a t i o n s d e dé ta i l

r e c o n n u e s i n d i s p e n s a i d e s el faciles à e x é c u t e r . De p i n s , le bé­

néfice d e s d i s p e n s e s q u i font l 'objel d u c h a p i t r e in t i tu lé « Dis­

p o s i t i o n s t r a n s i t o i r e s » a p a r u d e v o i r ê t r e é t e n d u a u x n a v i r e s

e n c o n s t r u c t i o n , qu i s e r o n t a c h e v é s a v a n t l ' e x p i r a t i o n d ' u n

dé l a i d e d e u x a n n é e s à p a r t i r d e la m i s e eu v i g u e u r d e la loi .

Tel e s t , M o n s i e u r le P r é s i d e n t , l ' espr i t d a n s l eque l a é t é é l a ­

b o r é le p r o j e t d e r è g l e m e n t d o n t ii s ' ag i t , q u e le Consei l d 'E t a l

a a d o p t é d a n s sa s é a n c e d u 7 a o ù l d e r n i e r et q u e n o u s a v o n s

l ' h o n n e u r d e s o u m e t t r e à v o i r e h a u t e s a n c t i o n .

N o u s v o u s p r i o n s d ' a g r é e r , M o n s i e u r le P r é s i d e n t , l ' h o m m a g e

d e n o t r e p r o f o n d r e s p e c t .

- 40 —

DECRET partant règlement d'administration publique pour l'exécution des articles 53 et 54, n° 1, de la loi du 11 avril 1907, concernant la sécurité de la navigation maritime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce.

Du 21 septembre 1908.

L E P R É S I D E N T DE LA R É P U B L I Q U E FRANÇAISE,

Sur (e rappor t du Ministre de la marine et du .Ministre du commerce et de l ' indus t r ie :

Vu la loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la na­vigation mar i t ime et la réglementat ion du travail à bord des navires de commerce et, no t ammen t , les articles 53 et 54 , n" 1, ainsi conçus :

c< Art. 5 3 . — Lu règlement d 'adminis t ra t ion publ ique , rendu su r la proposi t ion du Ministre de la mar ine et du Ministre du commerce et de l ' industrie, après avis du Conseil supér ieur de la navigation mar i t ime , fixera :

« 1° Les rense ignements , dessins et plans que devra c o n t e ­nir toute d e m a n d e adressée à l 'adminis t ra teur de l ' Inscription mar i t ime pur le propr ié ta i re d 'un navire de plus de 2 5 t o n ­neaux cle jauge bru te , en vue d 'obtenir un pe rmis de naviga t ion ;

((2° Le cube d'air des locaux affectés à l 'habitation de l'équi­page et des pe rsonnes emba rquées , et les disposi t ions générales p ropres à en assurer la salubri té , l ' installation des couche t tes , lavabos et au t res détails afférents à ces locaux, les mesures de p ropre té et d 'entret ien qui y seront observées et les a m é n a g e ­m e n t s n é c e s s a i r e s à la bonne conservat ion des vivres et (les boissons ;

« 3° Les condi t ions que devront rempl i r les appare i l s à va ­peur , qu'il s'agisse d 'un navire à vapeur ou à propuls ion mé­canique, ou d'un navire compor t an t des apparei ls à v a p e u r ;

« 4 e L 'énumérat ion des ins t ruments naut iques et de tous les objets d ' a rmement et de rechange qui devront être obligatoire­men t à bo rd de tout navire, ainsi (pie les condit ions auxquel les doivent satisfaire ces différents ins t ruments p o u r r empl i r leur dest inat ion ;

« 5° L 'énuméra t ion des instal lat ions, embarca t ions , a p p a ­reils ou engins de sauvetage que derva posséder le navire en

— 41 —

v u e d ' a s s u r e r le s a u v e t a g e co l lec t i f o u i n d i v i d u e l , a i n s i q u e les

c o m m u n i c a t i o n s , e n c a s d e s i n i s t r e , d u n a v i r e a v e c la t e r r e ;

6 ° Le dé t a i l d u m a t é r i e l m é d i c a l el p h a r m a c e u t i q u e , é t a b l i

p a p r è s la d u r é e d e n a v i g a t i o n el le chiffre d u p e r s o n n e l e m b a r ­

q u é ;

« 7° Les r é g i e s g é n é r a l e s d ' a p r è s l e s q u e l l e s sera c a l c u l é le

t i r a n t d ' e a u m a x i m u m el s e r o n l a p p o s é e s les m a r q u e s qui d e ­

v r o n t i n d i q u e r ce m a x i m u m s u r la c o q u e des n a v i r e s , r è g l e s

p o u r la d é t e r m i n a t i o n d e s q u e l l e s il s e r a l'ail appel a u c o n c o u r s

do s o c i é t é s d e c l a s s i f i c a t i on r e c o n n u e s par le M i n i s t r e d e la

m a r i n e ;

8° L e s r è g l e s g é n é r a l e s d ' a p r è s l e s q u e l l e s sera c a l c u l é , p o u r

les n a v i r e s à p a s s a g e r s , le n o m b r e m a x i m u m d e c e u x - c i ;

ce 9 ° Les r è g l e s d ' a p r è s l e s q u e l l e s i l pourra ê t r e e x i g é u n m é ­

d e c i n à b o r d d e s n a v i r e s d e c o m m e r c e :

« 10° Les d é t a i l s r e l a t i f s a u f o n c t i o n n e m e n t d e la C o m m i s s i o n

s u p é r i e u r e et à la p r o c é d u r e à s u i v r e p o u r l e s a p p e l s , a v i s ,

e n q u ê t e s et e x p e r t i s e s ;

« 1 1 0 L e s c o n d i t i o n s d a n s l e s q u e l l e s la p r é s e n t e loi et l e s

r è g l e m e n t s d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e r e n d u s p o u r a s s u r e r s o n

e x é c u t i o n s e r o n t p o r t é s à la c o n n a i s s a n c e des i n t é r e s s é s .

« L e s p r e s c r i p t i o n s d e ce r è g l e m e n t d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e

q u i e n t r a î n e r a i e n t d e s m o d i f i c a t i o n s n o t a b l e s d ' a m é n a g e m e n t ,

d ' i n s t a l l a t i o n o u d e c o n s t r u c t i o n n e s e r o n l p a s a p p l i c a b l e s a u x

n a v i r e s e n s e r v i c e a u m o m e n t d e la m i s e e n v i g u e u r d e la l o i .

A r t . 5 4 . — Un r è g l e m e n t d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e , r e n d u

s u r la p r o p o s i t i o n d u M i n i s t r e d e la marine et d u M i n i s t r e d u

c o m m e r c e el d e l ' i n d u s t r i e , après a v i s d u C o n s e i l s u p é r i e u r d e

la n a v i g a t i o n m a r i t i m e , d é t e r m i n e r a :

« 1 ° Cel les d e s p r e s c r i p t i o n s q u i n e s e r o n t p a s a p p l i c a b l e s

o u q u i n e s e r o n t a p p l i c a b l e s q u e sons c e r t a i n e s r é s e r v e s a u x

n a v i r e s en s e r v i c e a u m o m e n t d e la m i s e e n v i g u e u r d e la p r é ­

s e n t e l o i ;

c 2 °

Vu les r è g l e s el t a b l e s d i t e s d e « franc b o r d » d r e s s é e s p a r

la s o c i é t é d e c l a s s i f i c a t i o n r e c o n n u e d u « B u r e a u V e r i t a s » '*>••

(1) La Société du « Bureau Veritas » a été reconnue par a r r ê t é du 5 septembre 1908,

_ 4 2 -

Vu l'avis du Conseil supérieur de la navigation mari t ime ;

Le Conseil d'Etal entendu,

DÉCRÈTE :

CHAPITRE PREMIER.

Renseignements , dessins et p lans que doit contenir toute demande de permis de navigation.

Article 1 e r . La demande formée par le propriétaire d'un navire de plus de 25 tonneaux de jauge brute, en vue d 'obte­nir le permis de navigation visé par l'article premier de la loi du 17 avril 1907, indique, indépendamment des mentions prescri tes à l'article 10 de ladite loi :

1° Le n o m du constructeur du navire, le lieu de construction et la date de la mise à l'eau ;

2° Le nombre maximum d 'hommes d'équipage (pon t , m a ­chine, service général ) auxquels peuvent être affectés les locaux du bord ;

3° La cote que possède le navire sur le registre d 'une société de classification reconnue, si le propriétaire désire bénéficier des dispositions prévues en faveur des navires cotés .

Elle doit ment ionner en outre , s'il s'agit d'un navire à p r o ­pulsion mécanique, à vapeur ou autre , ou d'un navire compor­tant des appareils à vapeur ou des moteurs mécan iques :

1° Le système des machines motrices et leur puissance en chevaux de 75 ki logrammètres par seconde indiquée sur les p is tons;

2° Les dispositions générales de l 'appareil moteur , à savoir : nombre et type des machines alternatives ( n o m b r e de cylindres et nombre des hélices) , nombre et types des turbines (nombre des turbines de marche avant et a r r iè re ) , haute et basse pression ;

8" Les moteurs auxiliaires de toute na tu re ;

4° Le nombre des chaudières et leur type, avec l 'indication d 'un .numéro d 'ordre distinctif pour chacune d'elles;

5° Le système de tirage (forcé ou na tu re l ) ; le nombre des foyers de chaque chaudière principale ou auxiliaire, le nombre total de foyers de chaudières principales ainsi que la surface totale de grille de ces foyers et la surface de grille de chacun

— 4 3 —

d 'eux; enfin, la réparti t ion des foyers dans les d iverseschauf feries. La surface de grille ci-dessus envisagée se mesure, pour les chaudières à tubes de flamme, depuis l'origine du foyer jusqu 'au plan de la plaque à tubes arr ière . Pour les chaudières à tubes d'eau, cette surface se mesure jusqu 'à l'autel ;

6° La surface de chauffe el la capacité intérieure de chacune des chaudières ;

7° Le numéro du t imbre exprimant en ki logrammes, par centimètre carré , la pression effective maximun sous laquelle ces appareils doivent fonct ionner;

8° Le nombre ei la description des soupapes de sû re t é ;

9* S'il y a lieu, le nombre , la capacité et le t imbre des réci­pients de vapeur placés à nord :

10' Le nom des cons t ruc teurs de ces divers apparei ls , le lieu de la construction el la date de mise en service, comptée à dater du lancement, ou, si ces appareils avaient déjà servi avant leur embarquemen t , soit sur un autre navire, soit à ter re , la date à laquelle remonte leurpremière mise en fonctionnement.

S'il s'agit d'un navire nouvellement acquis à l 'étranger, mais de construction ancienne, avant reçu, postérieurement â son lancement, des apparei ls à vapeur neufs ou usagés, la demande doit faire connaître la date de la mise en service, telle qu'elle ressort des pièces officielles ou authent iquées par l 'autorité consulaire.

Art. 2. — A la demande son! jointes les pièces su ivan tes :

1° Un plan d 'ensemble du navire, figurant les cales, les soutes, les aménagements affectés à l 'équipage et aux passagers , un plan ou croquis donnant remplacement el la disposition des cloisons étanches et indiquant, en particulier, le système d'épuisement des divers compar t iments et les portes é tanches . Pour les navires construi ts à l 'étranger, il peut être suppléé à l 'absence de plan par une description détaillée des aménage­ments du navire ;

2° Des documents étaJWisssant que le tirant d'eau max imum a été déterminé conformément aux indications de l'article 113 du présent décrel

Lorsque le propriéta i re désire bénéficier des disposit ions prévues par la loi en faveur des navires cotés au registre d 'une société de classification reconnue par le Ministre de la mar ine , conformément à l'article premier de la loi du 17 avril 1907, il

_ 44 -

produit un certificat de classification dé l iv re par ladite société et constatant :

a) Que le n a v i r e possède la première cote définie dans l 'ar­rêté ministériel admettant la société au bénéfice des disposi­t i ons de ta loi du !7 avri l 1907 ;

b) S'il y a lieu, que le registre de ladite soc ié té mentionne que le navire p o s s è d e la marque spéc ia le de c l o i s o n n e m e n t indiquant qu'il est subdivisé en u n nombre de compart iments lui p e r m e t t a n t de flotter avec l'un quelconque de ces compar ­timents envahi par l'eau :

c) S'il s'agit d 'un navire acquis à l ' é t r ange r , qu'il satisfait aux c o n d i t i o n s exigées pour l'attribution de la p r e m i è r e cote.

P o u r les n a v i r e s munis d'appareils à p r o p u l s i o n mécanique, à vapeur ou autres, il esl fourni en ou t re :

I" Un plan détaillé et coté des machines el des chaudières et u n dess in dé ta i l lé et coté des s o u p a p e s de sûreté.

P o u r les n a v i r e s acquis à l ' é t r a n g e r , il peut être suppléé à l'absence de plan par u n e d e s c r i p t i o n déta i l lée des a m é n a g e ­m e n t s du nav i r e ;

2° Des documents officiels, ou authentiqués pa r l'autorité c o n s u l a i r e , s'ils p r o v i e n n e n t de l'étranger, é t a b l i s s a n t la date de mise en se rv ice des appareils m o t e u r s existant à bord.

P o u r les n a v i r e s co t é s au registre d'une soc ié té de classifica­tion reconnue, il esl p r o d u i t un certificat de classification des machines et chaudières dé l iv ré p a r ladi te soc ié té et c o n s t a t a n t que ces a p p a r e i l s on t satisfait aux c o n d i t i o n s ex igées pour l'at­tribution d e la première cote.

Art. 3 . A l 'appui des d e m a n d e s de permis de navigation formulées dans les cas prévus à l'article ô de la loi du 17 avr i l 1907, le propriétaire du navire tait connaî t re :

I" Les points s u r lesquels se trouvent modi f i ées les i n d i c a ­t i o n s qu'il a fou rn ie s à l'appui d e s d e m a n d e s p r é c é d e n t e s de

p e r m i s de nav iga t i on ;

2° L a d a t e à Laquelle il désire s o u m e t t r e son n a v i r e à la visite; 3° La d a t e île la d e r n i è r e visite a n n u e l l e ;

4 l ) La date de la visite en cale sèche; 5° La date de la mise en se rv ice des chaudières principales

et auxiliaires, ainsi que celle de la dernière épreuve hydraulique.

Si le dé la i réglementaire pour la visite en ra ie sèche n'expire p a s en même temps que ie dé la i réglementaire pour la visite

— 45 —

annuelle, le propriétaire fait connaî tre , en outre , s'il désire soumettre la carène à l 'examen de la commission de visite instituée pa r l'article 6 de la loi.

Lorsque le navire est coté au registre d'une société de clas­sification reconnue , le propriétaire joint à la demande un docu­ment extrait dudit registre el établissant que le navire p o s s è d e toujours la première cote.

Le propriétaire qui réclame une visite extraordinaire à la suite d'avaries graves ou de notables changements dans la construction ou les aménagements du navire précise, dans sa demande , les circonstances de l'accident et donne le détail des réparat ions ou transformations exécutées.

Il indique la date à laquelle il désire soumettre son navire à la commission pour constatation de la bonne exécution des travaux de réparat ion ou de t ransformation.

Si le navire est coté au registre d'une société de classification reconnue, le propriétaire produit un certificat émanant de la ­dite société et constatant que les t ravaux ont été exécutés sous le contrôle de la société, de façon à justifier le maintien de la première cote.

Art. 4 . — La demande de permis de navigation formée p a r le propriétaire d'un navire étranger embarquan t des passagers dans un port français doit, lorsque le navire ne bénéficie pas de la dispense prévue aux articles 3 et 5 de la loi du 17 avril 1907, contenir les renseignements et documents énumérés aux articles 1 à ci-dessus.

CHAPITRE II.

Prescriptions relatives à l'hygiène et à la salubrité.

SECTION PREMIÈRE.

LOCAUX AFFECTÉS AU PERSONNEL DU BORD ET AUX PASSAGERS

Art. 5 , — Les locaux affectés au personnel doivent repré ­senter au min imum, en dehors des bouteilles et poulaines, un cube d'air de 8 m. cubes 500 et une surface horizontale de 1 m. carré 50 par personne. Pour le calcul du volume d'air ne sont pas déduits les lits, les objets de couchage, les lubies et les sièges.

— 46 —

Les locaux affectés spécialement au couchage doivent repré­senter, au minimum, un volume de 2 m. cubes 150 et une sur­face horizontale de 1 m. carré 15 par personne.

L'indication du nombre maximum d'hommes qui peuvent être logés dans chaque compartiment réservé au couchage est marquée en creux sur la porte ou sur l'écoutille dudit compar­timent.

Art. 6. — Lu hauteur des locaux affectés à l'équipage, mesu­rée (ie la face supérieure des barrots du pont formant plancher à la face supérieure des barrots du pont fornianl plafond, ne peut pas rire inférieure à ! m. 83.

Art. 7. — Dans les locaux affectés au personnel, les ponts formant plancher et plafond, ainsi que les parois, doivent être étanches.

Si le pont formant plancher des locaux réservés au couchage est en bois ou recouvert de bois, ses coutures doivent être cal­fatées; s'il est en tôle, il doit être recouvert d'un enduit ou d'une substance mauvaise conductrice de la chaleur et d'un entretien facile.

Lorsque ie plafond des locaux réservés au couchage est formé par un pont découvert en tole, la surface extérieure de ce pont doit être recouverte d'un bordé en bois. La face inférieure des ponts eu tôle, découverts ou non, ne doit, être recouverte d'au­cun soufflage, à moins qu'il ne soit appliqué directement sur la tole.

Les parois de tous les locaux affectés au personnel du bord sont recouverts d'une peinture de couleur claire ou d'un enduit lavable.

Sur les navires à coque métallique, les parois latérales des locaux réservés au couchage ne doivent pas être vaigrées; mais un garnissage en bois de 0 ni. M) de hauteur doit être placé, par le travers de chaque couchette, contre le bordé extérieur et contre toute cloison métallique.

Les écubiers (tes chaînes d'ancre ne peuvent déboucher dans les compartiments réservés au couchage du personnel (fui ne doivent contenir ni guindeau, ni cabestan, ni aucun appareil analogue.

Art. S. Les écoutilles des compartiments situés au-dessous

— 47 —

des Idéaux affectés au personnel du bord sont munies de ferme­tures hermétiques.

Les locaux affectés au logement de l'équipage sont séparés par des cloisons ou par des ponts étanches ou dûment calfatés, des locaux destinés à recevoir les marchandises, les approvi­sionnements et Je matériel du bord, ainsi que des cuisines, lampisteries, magasins à peinture, water-closets el parcs à bes­tiaux.

Aucun tuyautage de vapeur, à l'exception de celui des appa­reils de chauffage et de celui du guindeau. ne peu! passer dans les locaux affectés à l'équipage. Lorsque le tuyautage du guin­deau passe dans ces locaux, il doit être spécialement protégé.

Art. 9 .— Des penderies spéciales, situées en dehors du poste de couchage, sont destinées à recevoir séparément les vêtements de travail des hommes de pont el ceux du personnel des ma­chines.

Art. 10. -— Les postes d'équipage sont garnis d'armoires ou de caissons en nombre égal au nombre maximum d'hommes d'équipage pouvant être logés dans le poste.

Ils sont munis de sièges et de tables pouvant donner place aux deux tiers de l'effectif pour lequel il a été prévu des postes de couchage.

Chaque homme d'équipage doit avoir à son usage exclusif, soit un hamac, soit une couchette.

Des locaux séparés, ayant leurs accès distincts, sont réservés aux groupes d'hommes de l'équipage d'origine africaine ou asia­tique. Ils contiennent les moyens de couchage eu usage dans les pays d'origine de cette partie de l'équipage et représentent un volume d'air minimum de i m. cubes loi) par homme.

Les hamacs, lorsque ce mode 'de couchage est employé, doivent être accrochés à une distance de ! mètre au moins, soit des cloisons, soit les uns des autres.

Les couchettes ont au minimum I m. (S;: de longueur sur 0 m. 60 de largeur.

Il ne peut y avoir, en aucun cas, plus de deux couchettes su­perposées. Les couchettes sans accès indépendant sou! interdites.

Lorsqu'il est fait usage de couchettes superposées, le fond de la couchette inférieure doit être au moins à .30 centimètres au-

— 48 —

dessusdusol et le fond de la couchette supérieureà mi-distance cutre le fond de la couchette inférieure et le pont.

Aucune couchette ne peutêtre placée au-dessous des manches à air, ni au-dessous des bittes, lorsque celles-ci sont fixées direc­tement sur un poid en tôle.

Art. 1 1 . — Les locaux réservés à l'équipage sont pourvus, si l'époque de l'année ou les zones maritimes traversées le com­portent, d'appareils de. chauffage, qui ne peuvent, en aucun cas, être à combustion lente.

Lorsque les poêles sont placés sur un pont en bois, celui-ci doit être protégé par une plaque métallique.

Les poêles et cheminées sont entourés d'un grillage métal­lique démontable.

S'ils ont une clef d'obturation,'celle-ci est pourvue d'un cran d'arrêt empêchant la fermeture complète.

Art. H . -Les diffrents locaux sont éclairés de jour par des hublots latéraux ou des verres prismatiques de pont, par des sabords ou des claires-voies. L'éclairage de nuit est assuré au moyen d'un nombre suffisant d'appareils d'éclairages fixes.

Lorsqu'il est possible de le faire sans danger, il est établi sur chaque bord un nombre de hublots en rapport avec les dimensions des compartiments qu'ils éclairent.

Art. 13. Tous les locaux distincts affectés à l'habitation de l'équipage sont pourvus de deux manches à air au moins, placées aux deux extrémités du compartiment et destinées, l'une à aspirer l'air trais, l'autre à évacuer l'air vicié.

Les manches à air comportent une partie fixe et une partie mobile et amovible terminée par un pavillon.

La partie fixe des manches à air doit s'élever au-dessus du pont supérieure une hauteur minimum de 0 m. 60 ; le pavillon doit s'élever au-dessus des pavois et au-dessus des superstructures placées dans le voisinage et susceptibles de gêner le fonctionnement des manches.

Les claires-voies des locaux affectés à l'équipage sont, à moins d'impossibilité, disposées de manière à s'ouvrir.

Dans ce cas, et à condition que la hauteur de leur hiloire au-dessus du pont soit au moins égale à 0 m. 60, elles peuvent remplacer la manche ;'i air d'évacuation ci-dessus prévue.

La manche à air d'évacuation peut également être rempla­cée par un ou plusieurs champignons ; mais en cas d'adoption

— 49 —

de ce dispositif pour les postes situés sous le pont supérieur, la hauteur de l'orifice des champignons doit être au moins égale à celle des pavois; elle doit être de 0 m. 60, s'il n'existe pas de pavois. Sur les dunettes, gaillards et roufs, cette hau­teur et relie des entourages des claires-voies peuvent être ré­duites à 0 m. 30.

Les cabines et locaux divers affectés aux officiers ou au per­sonnel du bord sont munis, toutes les fois que la chose est possible, d'un dispositif d'évacuation de l'air vicié.

Il en est de même d e s bouteilles, poulaines et lavabos. Art. I \. Il est disposé, dans deux des angles du poste

d'équipage, deux dalots ou conduits servant à l'écoulement des eaux sur le pont ou dans la cale.

Ces ouvertures doivent être munies d'un système de ferme­ture hermétique.

Art. 15. Les cuisines el le four de la boulangerie sont placés sur le pont supérieur, dans les superstructures ou, en cas d'impossibilité, dans un entrepont supérieur.

La ventilation des cuisines est assurée par des manches à air ou par tout autre dispositif convenable.

Lorsque le plancher des cuisines est en bois, il doit être protégé par une plaque métallique. Les cloisons en bois dans le voisinage des fourneaux sont protégées de la môme façon.

Art. 16. Les bouteilles ei poulaines sont placées dans les parties supérieures du navire; elles sont construites et disposées de façon à éviter les mauvaises odeurs.

Sur les navires à coque métallique, le sol des poulaines est formé d'un revêtement imperméable ou d'un revêtement join-tif se prêtant facilement au lavage : des dispositions sont piises pour que les poulaines puissent être nettoyées à grande eau; leurs cloisons en tôle ne peuvent pas être recouvertes de bois; elles sont munies d'appuis convenablement disposés.

Les bouteilles sont pourvues de chasses d'eau abondantes. Sur tout navire, il est exigé au moins une bouteille ou une

poulain»1. Lorsque le personnel du bord comprend 10 personnes ou

davantage, mais est inférieur à "20 personnes, il doit y avoir au moins une bouteille et une poutaine.

Lorsque le personnel du bord comprend de ÏÔ à 40 per­sonnes, il doit y avoir ."! places dans la poulaine. Au-dessus

4

— 50 — de ce chiffre, il est prévu une place en plus par 40 o u frac­tion de 4-0 personnes.

Art. 17. - Lorsque le personnel de la machine comprend plus de 10 hommes, indépendamment des officiers, un local spécial, pourvu d'un robinet distributeur d'eau douce, est affecté aux soins de propreté de ce personnel.

Ce local, qui est placé autant que possible au-dessus de la ligne de flottaison et au voisinage des chaufferies, doit être de dimensions telles que toute nue bordée de quart puisse en taire usage simultanément.

Des locaux analogues sont affectés sur les navires à vapeur aux soins de propreté du personnel du pont et des agents de service lorsque l'effectif de chacune de ces deux catégories dépasse 15 .

Lorsqu'il existe des robinets d'eau chaude à l'usage de tous les passagers, il en est également installé dans les locaux pré­vus aux précédents paragraphes.

Des dispositions sont prises pour qu'il puisse être distribué une t'ois par semaine pour le lavage du linge 10 litres d'eau douce par homme*.

Il est. délivré à chaque homme du personnel des machines, après les changements de quart, 10 litres d'eau douce.

Art. 1^. — Les couchettes et hamacs sont garnis par l'ar­mement, ou le personnel, suivant les usages et les contrats d'engagement, d'objets de couchage qui comportent, dans tous les cas. un matelas et deux couvertures.

Les objets de couchage fournis par l'armement sont désin­fectés une fois par an, au moins. Le varech des matelas est renouvelé chaque année ou lorsqu'une maladie s'est déclarée à lion t.

Les objets de couchage individuel apportés par le person­ne! n é s ont introduits à bord qu'après avoir été passé à l 'étuve.

Art. 19. — Les locaux affectés au logement de l'équipage sont nettoyés à fond après chaque voyage au long cours ou tous les mois (tour les autres navigations. Ils sont désinfectés ou repeints lorsqu'il s'est produit à bord une maladie sus­pecte ou une affection contagieuse.

Art. "20. — Les dispositions précédentes sont applicables aux navires de pêche sous réserve des atténuations ci-dessous indiquées.

— 51 —

Les locaux affectés au couchage doivent représenter un volume d'air d'au moins -2 m. cubes 150.

La hauteur de planche à planche ne doit pas être infé­rieure à 1 m. 83.

Si le pont formant plafond esl eu tôle, il doil être recou­vert d'un bordé en bois. Le pont formanl plancher esl en bois ou recouvert d'une substance isolante. Les parois el meubles soni recouverts d'une peinture ou enduit lavable.

L'éclairage de jour est assuré par des hublots de côté ou des verres prismatiques dans le pont ou par des claires-voies. Lorsqu'il est possible de le faire sans danger, il est établi sur chaque bord un nombre de hublots en rapport avec les di­mensions des compartimente qu'ils éclairent. L'éclairage de iiiiil est assuré au moyen d'appareils fixes.

L'échelle de descente el le capot doivent être d'un accès focile; le capot doit pouvoir être fermé hermétiquement pour empêcher l'eau de tomber dans le poste.

In espace esl réservé en dehors du poste pour recevoir les effets cirés. Il est choisi de telle façon qu'on puisse y dé­poser ces effets avant de pénétrer dans le poste et gagner eu-suite ce dernier sans cesser d'être à l'abri.

Cu moyen de chauffage est fourni pour chaque logement. Quand il y est installé un fourneau de cuisine, une ouverture spéciale est pratiquée pour dégager le produit de la combus­tion. Le cubed'air doit en ce cas être augmenté de 0 m. cube 100 par chaque homme.

Une manche ;'i air avec pavillon est placée en un endroit convenable pour introduire l'air frais. L'évacuation de l'air vicié esl assurée par une autre manche, des champignons, cols de cygne ou tout autre moyeu efficace.

Art. 21. — Sur tous les navires de pêche, il est exigé au moins une poulaine qui doit être installée de telle façon qu'elle [misse être boulonnée, tantôt à l'avant, tantôt à l'ar­rière, selon les nécessités de la pèche. Lite doit contenir lieux places lorsque le personnel comprend de 30 à 40 hommes, el trois places lorsqu'il comprend plus de '/0 hommes. Les poulaines sont couvertes et munies d'appuis solides.

11 n'est jamais exigé de bouteille. Art 22. — Les prescriptions des articles 5 à 15 s'appli­

quent aux navires de plaisance ayant plus de 350 tonneaux; elles soni remplacées, pour les navires qui ont moins de 350 tonneaux, par les dispositions suivantes;

— 52 —

Les locaux affectés au couchage de l'équipage doivent a v o i r u n v o l u m e d'air d'au m o i n s 2 m. cubes 150 par h o m m e .

Si le pont f o rman t plafond est en tôle, il do i t ê t r e recou­vert d ' u n bordé en bo i s . Le pon t formant p l a n c h e r do i t ê t r e en bois ou r ecouve r t d ' u n e s u b s t a n c e i so l an t e . Les parois et je m e u b l e s sont recouverts d ' u n e peinture ou e n d u i t lavable.

L'éclairage est assuré par des hublots de côté ou d e s v e r r e s prismatiques d a n s le pont, ou par d e s claires-voies.

L'échelle de descente et le capot doivent être d 'un accès facile; le capot doit p o u v o i r être fermé hermétiquement pour empêcher l'eau de tomber d a n s le poste,

Une manche à air avec pavillon est placée en un e n d r o i t c o n v e n a b l e p o u r i n t r o d u i r e l'air I ra is . L'évacuation d e l'air vicié esl assurée p a r une a u t r e manche, ou p a r d e s champi­gnons, c o l s ih,' cygne ou tout autre moyen eff icace.

Art . 23. S u r t o u s les n a v i r e s , de quelque n a t u r e qu'ils soient, les cabines do iven t représenter un v o l u m e d ' a i r a u m o i n s égal à 3 m. cubes 500 par p e r s o n n e . Pour le ca lcul de ce volume d ' a i r , lis lits, les objets de literie, les t a b l e s les sièges ne sonl pa s déduits.

Ar t . 24. S u r a u c u n navire, les passagers d'entrepont ne do iven t être logés d a n s un entrepont i n t é r i e u r à ce lui qui est situé immédiatement au-dessus de la ligne de flottaison en charge.

Les locaux affectés habituellement ou temporairement a u couchage d e s passagers d ' e n t r e p o n t son t séparés des compar­timents vo i s ins par d e s c lo i sons .

Dans toul local destiné au couchagedes passagers d'entrepont, le n o m b r e m a x i m u m de personnes p o u v a n t y être a d m i s e s est affiché d'une façon apparente.

Art. 25. Le s couchettes onl au minimum 1 m. 83 de lon­gueur sur 56 centimètres de l a r g e u r .

Le fond d e s COUChettes i n f é r i eu re s doil e l l e au m o i n s à 15 centimètres a u - d e s s o u s d u soi ci le fond des couchettes supé­rieures à 7 0 centimètres au m o i n s d u fond d e s couchettes de la rangée in fé r i eu re .

S u r les navires de pêche transportant des p a s s a g e r s , les cou­chettes p e u v e n i être remplacées par des hamacs.

Les entreponts affectés au logement d e s passagers sont p o u r ­vus d'échelles ayant une largeur minimum de 80 c e n t i m è t r e s .

Le n o m b r e de panneaux el celui des é che l l e s sont déterminés

— 53 —

comme s u i t , en raison du nombre de passagers auquel est affecté l'entrepont :

Au-dessous de 50 passagers: Un panneau. Une é c h e l l e . De 50 à 149 passagers: Un panneau. Deux échelles. De 150 à 199 passagers: Un panneau. Trois échelles.

A partir de 200 passagers : Deux panneaux Quatre échelles Ou u n g r a n d panneau m u n i de quatre échelles.

Les compartiments affectés aux passagers d'entrepont, a ins i que l e u r s a c c è s et dépendances, doivent être convenablement éclairés p e n d a n t le j o u r . L'éclairage de nuit doit être assuré p a r d e s appareils fixes.

Les d i s p o s i t i o n s prévues pour l'aération d o i v e n t être telles que ce l le-c i soit assurée d a n s t o u t e s les circonstances.

Art. 20. — Les lieux d ' a i s a n c e s destinés aux passagers s o n t p l a c é s d a n s les parties supérieures du navire; Ils sont abrités c o n t r e les intempéries et c o n t r e la mer et m u n i s d'appuis con­venablement d i s p o s é s .

Des cabinets distincts s o n t réserves aux femmes. Ceux qui s o n t affectés a u x hommes son t p o u r v u s d ' u r i n o i r s .

Les cabinets d e s hommes comme ceux des femmes peuvent comporter un collecteur commun el p l u s i e u r s p i a r e s . Dans ce dernier cas, les places sont séparés les unes des autres par d e s cloisons en tôle a y a n t u n e hauteur au moins égale à un mètre.

Un écran, autant que possible en tôle, est placé devant c h a q u e compartiment.

Le n o m b r e minimum de places est de d e u x , si le nayire ne transporte p a s p l u s d e 100 p a s s a g e r s . A u - d e s s u s d e 1 0 0 pas­sagers, il est exigé une place supplémentaire p a r 75 passagers en p l u s .

U n e chasse d'eau e n é ta t c o n t i n u de fonctionnement est é t a ­bl ie d a n s t o u s les l i eux d ' a i s a n c e s .

Art. 27. S u r tout navire destiné a transporter d e s p a s s a ­gers d e p o n t p o u r des voyages comportant des traversées dont la d u r é n o r m a l e d e por t à port dépasse i8 h e u r e s , u n loca l spécial est affecté a u x s o i n s d e propreté de ces passagers.

Art. 28. Il est t e n u sur chaque navire un registre destiné à recevoir les réclamations des passagers qui auraient des plaintes e t observations à formuler. Le capitaine peut égale-

— 54 —

ment y consigner les observations qu'il jugerait utile, ainsi que les faits qu'il lui paraîtrait important de faire attester par les passagers.

Ce registre, coté el paraphé par l'Administrateur de l'Ins­cription maritime, doit être communiqué à toute réquisition aux autorités el commissions chargées de la surveillance du navire.

Art. 29. Sur tout над ire destiné à effectuer des traversées de plus de 48 heures <it devant embarquer plus de 100 per­sonnes, x compris le personnel du bord, il doit être installé un hôpital.

Cet hôpital est placé dans un endroit convenablement éclai­ré et aéré, soit sur le pont, soit dans le premier entrepont: il est isolé le plus complètement possible des locaux occupés par l'équipage et par les passagers.

L'hôpital est divisé en deux compartiments affectés", l'un aux hommes, l'autre aux femmes. Il est exigé un lit par 40 per­sonnes embarquées, jusqu'à concurrence de 200 personnes. A partir de ce chiffre, il est prévu un lit par 60 personnes en plus. .

A l'hôpital sont annexés : 1° une pharmacie pouvant servir île salle d'opérations et ayant des dimensions suffisantes pour recevoir un lit articulé du modèle ordinaire el pour permettre Ja circulation autour de ce lit; 1° une salle de bains; 3° des lieux d'aisances; 4° une chambre d'isolement comprenant le quart des lits d'hôpital imposé par le paragraphe 3 du présent article.

Le cube d'air des hôpitaux doit représenter au minimum i mètres cubes pour chaque personne pouvant y prendre place. La hauteur sous plafond ne peut pas être inférieure à 1 m. 83.

Les couchettes doivent être en métal peint, verni ou galva­nisé; elles doivent avoir, au minimum, 1 m. 83 de longueur et 0 m. 00 de largeur intérieure et être disposées de telle sorte que leur plus grande dimension soit placée eu bordure d'un pas­sage ayant une largeur au moins égale à 1 mètre.

Tant dans l'hôpital que dans les entreponts, quelques lits ayant une largeur de 0 m. 80 sont réservés aux femmes en­ceintes ou en couches.

11 ne peut n'être dressé que la moitié des couchettes de l'hô­pital. En aucun ca$ ; elles ne peuvent Ctce su^erpooées..

— 55 —

SECTION II.

AMÉNAGEMENTS NÉCESSAIRES A LA CONSERVATION DES VIVRES

E T DES BOISSONS.

Art. 30. — Les cambuses affectées à la garde et à la con­servation des approvisionnements sont exclusivement réservées à cet usage. Elles sont isolées des locaux h a b i t é s et fermées à clef. Toutefois sur les navires de pèche, les armoires servant de cambuses peuvent ouvrir sur les locaux habiles par le capi­taine. Aucun tuyau de vapeur ne doit passer parles cambuses.

Lorsqu'il est percé des ouvertures dans les parois verticales de ces compartiments, elles sont garnies de châssis en toile métallique.

Les cambuses sont pourvues d'armoires et d'étagères en quantité suffisante, surélevées au-dessus du parquet, d e façon à permettre le nettoyage de celui-ci.

Les soutes où le vin est c o n s e r v é son! aérées el d 'une tem­pérature aussi peu élevée que p o s s i b l e .

Art. 31. — Les navires doivent être approvisionnés d'eau potable..

Les récipients à eau d o u c e , généralement connus sous le nom de caisses à eau et de charniers, ne peuvent pas être en bois. Cette d i s p o s i t i o n ne s'applique p a s , toutefois, aux barils de galère d e s embarcations. Elle ut 1 s'applique pas non plus aux navires de pêche opérant avec sa l a i son à bord, qui sont autorisés à embarquer l'eau p o t a b l e dans des barriques neuves ayant subi le trait en lent nécessaire pour assurer u n e b o n n e conservation de l 'eau.

Les récipients à eau douce sont revêtus a l'intérieur d'un enduit, ciment ou autre, d'épaisseur convenable.

Ils sont munis d'un tuyau d'air, disposés de façon à ne pas permettre l'introduction de corps étrangers, d'un bouchon de vidange et d'une ouverture a s sez large p o u r q u ' u n homme puisse s'y introduire en vue de leur n e t t o y a g e et de leur visite.

Celte ouverture est disposée de façon à pouvoir être hermé­tiquement fermée dans l'intervalle des visites.

Les caisses à eau douce s o n t placées, autant que possible, dans la cale et surélevées au-dessus du vaigrage.

Elles sont munies d'un tuyau d e sonde. Luc sonde spéciale e^t placée au voisinage dudit tuyau.

— 56 — Une pompe reliée à un tuyautâge spécial est exclusivement

affectée à la manutention de l'eau des caisses à eau d'alimentation. Les jo ints d e s tuyaux et des caisses ne sont jamais faits avec

des c o m p o s é s du plomb. L'équipage doit d i sposer , pour son usage exclusif, de réc i ­

p ients de dimensions convenables. Sur les navires a vapeur, u n charnier est réservé au personnel du pont el un autre person­nel de la m a c h i n e : ils sont p lacés au voisinage des pos te s .

Los récipients sont, nettoyés à fond au moins tous les trois moi s ou à la suite de l'apparition d'un€ épidémie attribuable à l'eau du bord.

Art. /52. Les navires à vapeur el les navires à vo i l e s pour­v u s d'une chaudière , qui sont a r m é s au lon,L,r cours , et dont l'effectif, équipage et passagers , dépasse 50 personnes, doivent être m u n i s d'un appareil à distiller l'eau de mer.

CHAPITRE III.

Appareils m o t e u r s

SECTION PREMIÈRE.

APPAREILS A VAPEUR.

Art. 38 .— La chambre des machines motrices et la chambre de chauffe doivent 6tre de dimensions suffisantes pour que toutes les opérations tant de la conduite et de l'entretien cou­rant des machines que de la chauffe PI de l'entretien courant des chaudières puisse s'effectuer s o i s danger.

Des dispositions sont prises pour que le charbon cl les escar­billes ne puissent pénétrer sous le parquet de chaufferies. A oel effet, des gardes et des écrans on tôle sont adaptés sur les chaudières et partout où il est besoin. Des précautions sont prises également pour éviter l'engagement des pompes de cale des chaufferies

La chambre de chauffedoil offrir aux chauffeurs des moyens àe retraite facile dans deux directions au moins.

Une bonne ventilation de la ehambre des machines et de la chambre de chauffe doil être assurée nu moyen des manches k air ou de tout autre système do ventilation artificielle.

— 57 —

Toutes les ouvertures pratiquées au-dessus du local des chaudières sont munies d'un grillage métallique pourvu de vo­lets, permettant de les recouvrir par mauvais temps, à moins qu'elles ne soient surmontées par des claires-voies.

Aucune l'orge à l'eu ouvert ne doil être installée dans les chambres des machines et chaudières, à moins que ces compar­timents ne soient aérés d'une façon spéciale ou <|u*ii existe un tuyau d'évacuation des produits de la combustion. Lorsque cette installation a lieu, le plancher el les parois de \Û forge sont en tôle ou recouvert de feuillesde tôle d'un millimètre au moins d'épaisseur.

Sur les navires de plus de 200 tonneaux, lorsque le compar­timent des machines n'esl pas placé à l'arriére, un tunnel ou galerie de visite étanche s'étend de la cloison du presse-étoupes à la cloison arrière du compartiment des machines. L'entrée du tunnel doit être pourvue d'une porte étanche pouvant se manœuvrer d'un pont situe au-dessus de la flottaison en charge.

La hauteur et la largeur du tunnel doivent être suffisantes pour permettre de procéder aisément aux travaux de répara­tion et d'entretien de la ligne d'arbres

Autant que possible, il est prévu, au-dessus des cylindres ei dans le tunnel, d e s dispositifs facilitant le démontage des cylindres et de la ligne d'arbres.

La chambre des machines esl reliée avec le poste de comman­dement du navire au moyen d'un télégraphe transmetteur d'ordres à répétition et d'un téléphone ou d'un porte-voie.

Sur les navires d e moins de 200.tonneaux, le télégraphe n'esl pas exigé; mais il doit exister un timbre d'appel eu même temps qu'un porte-voie.

Lorsque les appareils auxiliaires ne sont pas placés dans le compartiment des machines et chaudières principales, les locaux qui leur sont affectés sont isolés des compartiments voisins par des cloisons métalliques auxquelles, sur les na­vires en bois, peuvent être substituées des cloisons LUI bois recouvertes de feuilles de tôle d'un millimètre au moins d'é­paisseur. O s locaux sont largement éclairés et aérés.

Les ponts au-dessous des chaudières auxiliaires sont en tôle ou recouverts, soit d'une couche de ciment, soit d'un enduit approprié,

— 58 —

Art . 34 Les machines el les chaudières principales ou auxiliaires sont solidemenl construites el soigneusement assu­jetties en p l a ce , de façon qu'aucun déplacemenl ne p u i s s e se produire par suite des mouvements d u uavire.

f)es appareils dé préservation, tringles, masques ou man­chons, son t étabjis de manière à mettre les personnel à l'abri d e s accidents auxquels pourrait les exposer l'approché d e s parties mobiles.

Des m a i n s c o u r a n t e s sont p l a c é e s le long d e s parois d u t u n n e l et de ta chambre des machines.

Art . 35. - A u - d e s s u s de 500 c h e v a u x indiqués, tes ma­chines à mouvement alternatif sonl i m m i e s d'un appareil à vapeur démise en train el d e renversement de marche.

Pour les machines d'une puissance moindre, le dispositif de mise en train et de r e n v e r s e m e n t de marche doit, s'il est à l»ras, être construit d e telle s o r t e q u e le personnel d e quart pu i s se le manœuvrer a i s é m e n t el rapidement.

Toutes les m a c h i n e s m o t r i c e s alternatives développant une p u i s s a n c e indiquée Supérieure à 800 c h e v a u x son t p o u r v u e s d 'un vireurà vapeur. I n vi rent ' à bras est ex igé a u - d e s s u s de 300 chevaux.

A l t . 3 6 . — L e s t u y a u x de v a p e u r son t disposés de façon à pouvoir se dilater el se contracter sans fatigue a n o r m a l e el être facilement purgés. Les robinets de p u r g e s o n t m u n i s d e tuyaux de d é c h a r g e de manière à é v i t e r tout accident au p e r s o n n e l .

Les t u y a u x placés s u r le p o u ! sont recouverts d'un e n c a i s ­s e m e n t et p o u r v u s d'un garnissage convenable ; ils d o i v e n t être m u n i s d e p u r g e s .

L e s t u y a u x de v a p e u r , ainsi que le tuyautage g é n é r a l d u n a v i r e , sont peints avec les couleurs el s e lon les dispositions conventionnelles adoptées p o u r les bâtiments de la Hotte d e guerre.

Ar t . 37. Le condenseur esl m u n i d e p o r t e s et d e r e g a r d s p e r m e t t a n t d e le v i s i t e r ¡'1 de le nettoyer a i s é m e n t .

A i l . 38. - Toutes les machines à mouvement a l t e r n a t i f développant u n e p u i s s a n c e indiquée supérieure à 500 che­vaux sont pourvues des dispositifs nécessaires pour le relevé des diagrammes de pression.

— 59 —

Art. 39. Les navires à vapeur de plus de 600 tonneaux sont pourvus d'un guindeau à vapeur ou à moteur mécanique à commande directe, d'une puissance proportionnée au poids des ancres el des chaînes.

Le tuyautage de vapeur du guindeau et les tuyaux de va­peur des treuils sont, autant que possible, placés sur le pont. Toutes les parties eu mouvement sont munies des masques mettant les personnes à l'abri des accidents.

Art. 40. Les chaudières sont construites et disposées de façon que toute paroi, en contact, par une de ses tares, avec la flamme ou les gaz, soit baignée par l'eau sur sa face opposée.

Le niveau de l'eau est maintenu, dans chaque chaudière, à une hauteur de marche telle qu'il soit en moyenne à 10 centi­mètres au moins au-dessus du plan pour lequel la condition précédente cesserait d'être remplie, dans la position normal)1

du navire. Cette hauteur peut, toutefois, être réduite jusqu'à 10 centimètres pour (es chaudières de petites dimensions.

La position limite est indiquée d'une manière très apparente au voisinage du tube de niveau mentionné ci-après.

Les prescriptions énoncées au présent article ne s'appliquent point :

l 'Aux sécheurset surchauffeurs de vapeurâ petits éléments distincts de la chaudière :

iu A des surfaces relativement peu étendues et placées de manière à ne jamnis rougir, même lorsque le feu est poussé à son maximum d'activité, telles que les tubes ou les parties de cheminées qui traversent le réservoir de vapeur en envoyant directement à la cheminée principale les produits de la com­bustion, ou telles que les faisceaux de luises isolés de façon à former surchauffeur;

5° Aux générateurs dits « à petits éléments »> et aux généra­teurs dits « a production de vapeur instantanée >, lorsque la circulation y est assez intense pour que les parties de la surface de chauffe voisine de la surface libre m1 soif pas susceptibles d'être portés au rouge, quelle que soit l'activité de la chauffe.

Art. 41. Chaque chaudière est munie de deux appareils indicateurs de niveau indépendants l'un de l'autre, suffisam­ment espacés el placés de façon a rester constamment visibles pour l'agent chargé de l'alimentation.

— 60 —

L'un au moins de ces indicateurs est un tube en verre où est muni d'une lame de verre, la lame ou le tube étant disposé de manière à pouvoir être facilement nettoyé et remplacé au besoin.

Des précautions sont prises contre le danger provenant des éclats de verre en c a s de bris des tubes, au moyen de disposi­tions qui ne fassent pas obstacle à la visibilité du niveau.

L'indicateur est convenablement éclairé en tout temps. L'autre appareil indicateur de niveau peut être un système

de trois robinets étages, ou de deux seulement pour les petites chaudières. Sur les chaudières fonctioimanl sous une pression supérieure à 8 kilogrammes, les robinets de jauge sont munis d'un dispositif permettant de les fermer à distance.

Les chaudières qui oui des foyers sur plusieurs façades sont pourvues, sur chacune de celles-ci, des appareils indicateurs 4n niveau de l'eau.

Les indicateurs de niveau soid munis de robinets de ferme-twrf permettant de remplacer le verre sans danger pour l'opé­rateur.

Les robinets de fermeture peuvent être manœuvrésau moyeu d'un d i s p o s i t i f permettant de les fermer simultanément à dis­lance; toutefois te d i s p o s i t i f de manœuvre à distance des robinets de fermeture n'es; pas exigé si l'appareil indicateur «le niveau porte des soupapes automatiques fonctionnant eu cas de rupture de verre.

Art. 'd. — Chaque chaudière est munie d'au moins deux soupapes de sûreté, à ressort, convenablement installées, cal­culées, et chargées de manière :

I" Que chacune d'elle puisse .suffire pour évacuer à elle seule toute la vapeur produite, quelle que soit l'activité du feu, sans que la pression effective dépasse de plus de I 10«' la pression indiquée par le timbre ;

i" Qu'elle se soulève avant que la pression excède de l /20 e

celle qui est indiquée par le timbre. Les mesures nécessaires sont prises pour que l'échappement

de la vapeur ou de l'eau chaude ne puisse pas occasionner d'accident.

Les réchauffeurs d'eau d'alimentation sont munis d'appareils de termeturi permettant d'intercepter leur communication avec les chaudières; ils portent une soupape de sûreté réglée eu

— 61 —

égard a leur timbre et suffisante pour limiter, d'elle-même et en toute circonstance, la pression au taux fixé ci-dessus.

il en est de même pour les surchauffeurs de vapeur, à moins que les dispositions (irises n'excluent l'éventualité d'une élé­vation de la pression au-dessus du timbre.

Sont soumis aux mêmes dispositions les récipients de formes diverses d'une capacité de plus de 100 litres, qui reçoivent de la vapeur empruntée à un générateur distinct, en excep­tant, toutefois :

1° Ceux dans lesquels des dispositions matérielles efficaces empêchent la pression effective de la vapeur de dépasser 300 grammes par centimètre carré;

2° Les cylindres de machines avec ou sans enveloppes, les enveloppes de turbines, les tuyauteries.

Les soupapes de sûreté de ces récipients et appareils peuvent être placées directement sur eux ou sur le tuyau de vapeur , entre le robinet el le récipient ou l'appareil.

Il n'est exigé qu'une seule soupape pour les chaudières dont la surface de grille est inférieure à 45 décimètres carrés.

Art. k'\ Aucune soupape de sûreté placée sur les chau­dières n'a un diamètre inférieur à 32 millimètres. La levée ne doit pas être limitée à moins du quart de leur diamètre pour les soupapes «à simple siège.

Les soupapes de sûre lé sont posées directement sur la chau­dière, ou bien, s'il existe une tubulure de raccordement, celle-ci est aussi courte que po sible.

Aucune partie de celte tubulure ou du luyaulage placé en aval des soupapes n'a une section inférieure à leur section totale.

Les soupapes sont munies de purges ou de dispositifs per­mettant l'écoulement de l'eau condensée. L'une des soupapes au moins est munie d'un appareil permettanl de la soulever, et manœuvrable de la chambre de chauffe. Cet appareil est disposé de telle sorte qu'il n'augmente p a s la charge de la soupape.

Les ressorts sont protégés et disposés de telle sorte qu'ils ne puissent subir de fatigues anormales. Des dispositions sont prises pour empêcher une projection des clapets en cas de rupture des ressorts.

Art. 4 4 . - Toute chaudière est en communication avec deux appareils d'alimentation indépendants, convenablement instal-

— 62 — lés, chacun de ces appareils devant pouvoir suffire aux besoins de la chaudière dans foules les circonstances. L'un deux au moins fonctionne par des moyens indépendants de la machine motrice du navire.

Les chaudières placées à bord des navires à voiles, des pon­tons, dragues, porteurs, el les chaudières auxiliaires des na­vires à vapeur peuvent n'avoir qu'un seul appareil d'alimenta­tion lorsque haïr pression est inférieure à 7 kilogrammes el leur surface de chauffe à 30 mètres carrés.

Chaque appareil d'alimentation esl muni d'un régulateur, soupape ou clapet, fonctionnant automatiquement et placé au point d'insertion du tuyau d'alimentation qui lui est propre. Les régulateurs ont un robinet intermédiaire perrnettanl deles visiter.

Lorsque plusieurs corps de chaudières sont en communi­cation, le régulateur d'alimentation esl obligatoire pour chacun d'eux.

Art. 45 . Chaque prise de vapeur pour machines princi­pales ou auxiliaires est inunie d'une soupape ou d'un robinet d'arrêt de vapeur placé à l'origine du tuyau de conduite de vapeur sur la chaudière même.

La prise de vapeur pour mai bines principales doit, autant que possible, pouvoir se commander du pont supérieur.

Art. 4-6. Chaque corps de chaudière cylindrique est muni d'un appareil (robinet ou soupape) d'extraction de fond et d'un appareil d'extraction de surface, placés directement sur la chaudière.

Sur les chaudières à tube d'eau, un seul appareil d 'extrac­tion est exigé.

Des dispositions sont prises pour permettre le contrôle facile de l'ouverture el de la fermeture des robinets d'extraction. Les tuyaux d'extraction conduisant à l'extérieur sont munis de robinets à leurs aboutissements sur le bordé et sur la chaudière.

Lorsqu'un même luyan d'extraction dessert plusieurs corps de chaudière, il est muni de robinets ou soupapes empêchant l'eau d'extraction de passer d'une chaudière dans l'autre.

L'appareil d'extraction de fond doil pouvoir se manœuvrer du parquet des chaufferies.

Art. 47. Chaque chaudière est munie d'un manomètre eu bon état, placé de manière à être constamment visible pour

— 63 —

le chauffeur et gradué de manière indiquer en kilogrammes par centimètre carré la pression effective de la vapeur dans la chaudière. Ce manomètre est convenablement éclairé en tout temps.

Une marque très apparente indique, sur l'échelle du ma­nomètre, la limite que la pression ne doit pas dépasser.

Tout manomètre es! muni d'un robinet permettant de l'iso­ler de la chaudière.

Les chaudières qui ont des loyers sur plusieurs façades sont munies d'un manomètre sur chacune d'elles.

Des manomètres, reliés à chaque corps de chaudière, sont placés dans la chambre des machines lorsque celle-ci n'est pas contiguë à la chaufferie et en libre communication avec elle.

Tout récipient où appareil à vapeur, pour lequel une sou­pape de sûtreté esl exigée, doit cire pourvu d'un manomètre.

Art. 48.— Les chaudières sonl munies d'un ajutage terminé par une bride de 4 centimètres de diamètre et de 5 millimètres d'épaisseur disposée pour recevoir un manomètre vérificateur.

Une tubulure analogue est prévue pour l'essai de pression hydraulique dans la partie haute de la chaudière, à moins que l'appareil d'obturation du trou d'homme ne puisse être utilisé pour cet essni.

Art. 49. Chaque chaudière est pourvue de trous d'hom­me, trous de sel et regards nécessaires pour son inspection, son nettoyage et son entretien. Aucun trou d'homme n'est muni de portes en fonte de 1er.

Les chaudières dont les dimensions sonl trop faillies pour qu'on puisse y pénétrer pour les visiter sont munies de Irons de piquage eu nombre suffisâ'nl pour permettre de les exami­ner entièrement par l'extérieur.

Art. 50. Les monte escarbilles sont disposés de façon à fonctionner sans danger pour le personnel.

Sur les navires à vapeur de plus de 800 chevaux indiqués, ces appareils doivent être actionnés par des moteurs inéca-niques, à vapeur ou autres.

Art. 51. - Les soûles à charbon sont isoléesdes chaudières. Les tuyaux traversant les soutes sont protégés contre les

chocs par de s encaissements solides.

— 64 —

Les soûles à p é t r o l e et les compartiments du double rend employés, s u r les navires à coque métallique, à l'emma-gasinage du combustible liquide, sont soigneusement isolés des chaudières.

L'échantillonnage de l e u r s parois est renforcé et le rivetage des joints entièrement étanche.

Si les s o û t e s ne s o n t p a s isolées des cales ou compartiments contigus p a r d e s cofferdams, u n e tôle v e r t i c a l e de faible h a u t e u r est établie parallèlement à la c lo i son et s u r t o u t e s o n é t e n d u e , de façon à former, au piëd d e celle-ci. une c u n e t t e ou se réunissent les égouts et suintements de la c l o i s o n .

Les compartiments d e s d o u b l e s fonds employés à l'emma­gasinage d u pétrole son t isolés d e s compartiments vo i s i n s par d e s cofferdams formés par d e u x varangues étanches. L'épui­s e m e n t de ces cunettes el cofferdams a lieu au m o y e n d ' une p o m p e spéciale.

Les pompes employées à la manutention du pétrole s o n t e x c l u s i v e m e n t réservées à cet usage.

Des r o b i n e t s ; ( M I nombre suffisant p o u r r é d u i r e a i d a n t que possible les fui tes en c a s d e rupture de tuyautage s o n t dis­posés s u r le tuyautage du pétrole.

Les soutes à pétrole s o n t m u n i e s d 'un tuyautage de vapeur ou d e tout a u t r e dispositif p e n n e ! t a n t de les débarrasser, a p r è s vidange, d e s gaz combustibles.

Ar t . 5 2 . Avan t leur mise à bord, les chaudières n e u v e s doivent subir c h e z le constructeur une première ( ' p r e u v e ré­glementaire. ,

. La c h a u d i è r e esl présentée pour c e t t e épreuve a v a n t d'être revêtue d ' a u c u n g a r n i s s a g e c a l o r i f u g e .

L'épreuve c o n s i s t e à soumettre la chaudière à m u 1 pression hydraulique supérieure à la p r e s s i o n effective qu i ne doit pas être dépassée d a n s le service.

Le temps p e n d a n t lequel est maintenue la pression d'épreuve doit être suffisant pour permettre l ' e x a m e n d e toutes les p a r -l ies de la c h a u d i è r e .

En p r i n c i p e , il do i t varier e n t r e 5 et 10 m i n u t e s .

La charge d ' é p r e u v e esl égale au double de la p r e s s i o n ef­fective qu i ne doit pas être dépassée d a n s le s e r v i c e , s a n s que la surcharge pu i s s e e x c é d e r 10 kilogrammes.

— 65 —

L'épreuve n'est pas exigée pour l'ensemble d'une chaudière dont les diverses parties, éprouvées séparément, sont réunies par des tuyaux placés sur tout leur parcours en dehors du foyer et des conduits de flamme et dont les joints peuvent être facilement démontés.

Les réchautfeurs d'eau sous pression, les sécheurs et les surchautfeurs de vapeur sont considérés comme chaudières ou parties de chaudières pour tout ce qui est dit au para­graphe précédent.

Les tuyaux de vapeur, ainsi que les collecteurs d'ailimenta-tion, sont essayés à l'atelier, au double de la pression qu'ils supportent en service.

Le chef de rétablissement où se fait l'épreuve fournil la main-d'œuvre et les appareils nécessaires à l ' opé ra t ion .

Toute chaudière neuve provenant de l'étranger est éprou­vée, avant sa mise à bord, dans le port désigné par le pro­priétaire du navire, à moins que celui-ci, n'ait joint à sa de­mande un certificat émanant d'une autorité reconnue et authen­tiqué par te consul de France dans le lieu où a été construite la chaudière, certificat constatant que l'épreuve réglementaire a été effectuée chez le constructeur.

Art. 53. — Toute chaudière neuve présentée après sa mise à bord porte une plaque d'identité indiquant :

1° Le nom du constructeur ; 2° Le lieu, l'année et le numéro d'ordre de fabrication; 3° Un numéro d'ordre par corps de chaudière, si le navire

en possède plusieurs. Elle est disposée pour subir à froid l'épreuve réglementaire

ci-après définie : L'épreuve a lieu à une pression comportant une surcharge

égale à la moitié de la pression ellèctive que doit indiquer le timbre sans jamais être inférieure à un demi-kilogramme, ni supérieure à 0 kilogrammes.

Le temps pendant lequel est maintenue la pression d'épreuve doit être suffisant pour permettre l'examen de toutes les par­ties de la chaudière.

En principe, il doit variei' entre Ô et 10 minutes. Apres que la chaudière ou partie de la chaudière a été éprou­

vée avec succès, il y est apposé un ou plusieurs timbres indi­quant en kilogrammes, par centimètre carré, la pression elïèe-

5

— 66 —

tive que la vapeur ne doit pas dépasser. Les timbres sont poinçonnés et reçoivent trois nombres indiquant le jour, le mois et l'année de la mise en s e rv i ce . Lu de ces timbres est placé de manière à être toujours apparent.

L'épreuve n'est pas exigée pour l'ensemble d'une chaudière dont les diverses parties, éprouvées séparément, sont réunies par des tuyaux placés sur tout leur parcours en dehors des foyers et des conduits de flamme, et dont les joints peuvent être facilement démontés.

Pour les chaudières qui ne doivent pas être soumises au chauffage à feu nu, les c o n d i t i o n s des épreuves sont les mêmes que pour les récipients de vapeur.

Pour cette épreuve, le bord fournil la main-d'œuvre et les appareils nécessaires.

Ensuite la chaudière es! mise en pression pour permettre de vérifier si les soupapes de sûreté sont en b o n état de fonction­nement et si elles ont un débouché suffisant.

Art. 54. — Sont soumis aux épreuves ci-dessus, suivies du timbrage, les récipients de formes diverses d'une capacité de plus de 100 litres qui reçoivent de la vapeur empruntée à un générateur distinct, lorsque leur communication avec l'atmos­phère n'est point établie par des m o y e n s excluant toute pres­sion effective notable. Cette disposition ne vise pas les cylindres à vapeur ni les enveloppes des turbines.

Toutefois les récipients dont il s'agit ne sont soumis, pour l'épreuve prévue à l'article 5y2, comme pour l'épreuve prévue a l'article C>">, qu'à une surcharge d'épreuve égale à la moitié de la pression maximum à laquelle ils peuvent fonctionner sans que cette surcharge puisse excéder 4 kilogrammes par centi­mètre carré.

Sont assimilées aux récipients les chaudières dans lesquelles la vaporisation est obtenue n o n p a r le chauffage àfeu nu, mais au moyen de réactions chimiques ou autres sources de chaleur ne produisant jamais que des températures modérées ainsi que les réservoirs dans lesquels de l'eau à haute température est emmagasinée à l'effet de fournir un dégagement de ,vapeur ou de chaleur, quel qu'en soit l'usage.

Art. 55. — La visite annuelle des appareils à vapeur com­porte u n examen extérieur et intérieur des machines et des chaudières principales et auxiliaires.

— 67 —

Art. 56. — Les machines motrices et auxiliaires des navires sont soumises tous les quatre ans à des constatations plus complètes.

Les chaudières principales et auxiliaires de ces navires sont soumises également, au moment des visites périodiques, à des constatations plus complètes, tous les quatre ans, jusqu'à leur douzième année, et tous les deux ans à partir de leur dou­zième année.

Art. 57. — Pour la visite des machines principales, prévue à l'article précédent, les coussinets de palier sont démontés, les cylindres ouverts et les pistons soulevés ; les tiroirs, ainsi que toutes les pompes de la machine, sont démontés. Le tuyau-lage, les boîtes d'aspiration, crépines et boîtes égyptiennes sont dégagés et nettoyés. Toutes les parties de la machine et de la ligne d'arbres subissent ensuite une visite complète8'.

Les machines auxiliaires sont soumises à une visite analogue comportant les démontages qui sont jugés utiles.

Art. 58. — Pour les chaudières principales et auxiliaires, la visite prévue à l'article 56 est précédée d'une épreuve sous pression hydraulique.

Avant cette épreuve, les foyers et boites à feu sont piqués et nettoyés, afin de pouvoir relever leurs dimensions dans les par­ties susceptibles de se déformer lorsque la chaudière est.en pression.

L'épreuve a lieu à une pression comportant une surcharge égale à la moitié de la pression effective qu'indique le timbre sans être inférieure à un demi-kilogramme, ni supérieure à 6 kilogrammes.

Le temps pendant lequel est maintenue la pression d'essai doit être suffisant pour permettre l'examen, de toutes les parties de la chaudière.

En principe, il doit varier entre cinq et dix minutes. Après l'épreuve hydraulique, la chaudière est ouverte et

vidée de manière qu'elle puisse être examinée dans toutes ses parties.

Art. 59. — Lorsqu'une chaudière neuve est mise à bord d'un navire dans les six mois qui suivent une visite périodique, la chaudière est, au point de vue des visites et épreuves ulté­rieures, considérée comme ayant été mise en service au mo­ment de cette visite.

— 68 —

Si la mise à bord se fail après les six mois qui suivent la visite périodique, c'est à partir de la visite périodique suivante que se compte la durée du service de la chaudière.

Art. 60. — Lorsqu'une chaudière ayant déjà servi est pla­cée à bord d'un navire en service, cette chaudière est, au point de vue des visites et épreuves ultérieures, considérée comme ayant, au moment de la visite périodique suivante, un âge ex­primé par un nombre entier d'années, qui s'obtient en aug­mentant ou en diminuant l'âge réel de la chaudière .suivant que la fraction d'année écoulée au moment de la visite pério­dique est supérieure ou inférieure à six mois.

Art. 61. — En dehors des époques indiquées à l'article 56, la visite de chaudières comportant des constatations plus complètes est exigée :

1° Lorsqu'une chaudière ayant déjà servi est placée à bord d'un navire en service ;

2° Lorsque la chaudière a subi une réparation notable ; 8* Lorsqu'elle est remise en service plus d'un an après

l'expiration du dernier permis périodique de navigation. Cette visite peut être exigée également lorsqu'à raison des

conditions dans lesquelles la chaudière fonctionne, il y a lieu par la Commission d'en suspecter la solidité.

La chaudière est ensuite remise en ordre de marche, atin de permettre un essai sous vapeur des chaudières et du tuyau-tage de vapeur. Pour cet essai, !e tuyautage de vapeur est, s'il le faut, dégarni soit entièrement, soit dans le voisinage des brides.

Au moment de la visite annuelle ou d'une visite de qua­trième année, le propriétaire du navire peut demander que le timbre de ses chaudières soit abaissé. Dans ce cas, l'épreuve hydraulique décrite à l'article 52 est effectuée sur la base du nouveau timbre et celui-ci est poinçonné comme il a été dit plus haut au lieu et place de l'ancien timbre.

Art. 62. — Sont dispensés des visites, constatations et essais prévus aux articles qui précèdent, les navires dont les propriétaires ont joint à la demande de permis de navigation un certificat délivré par une société de classification reconnue par le Ministre de la Marine et établissant que le navire pos­sède la première cote.

— 69 —

Art. 63. — L'inspecteur de La navigation a qualité pour prendre connaissance du journal du bord et du journal de la machine.

Le journal de la machine, coté et paraphé par l'Administra­teur de L'Inscription maritime et visé chaque jour par le ca­pitaine, est tenu par les soins du Chef mécanicien qui y con­signe tous les faits concernant le fonctionnement et l'entre­tien des appareils à vapeur.

SECTION II.

APPAREILS MOTEURS AUTRES QUE LES APPAREILS A VAPEUR.

Art, 64. — Les moteurs à pétrole sont solidement assujet­tis en place sur un carlingage renforcé. Il en est de même des appareils de chargement et de renversement de marche,

Si l'on emploie une hélice réversible, le dispositif de com­mande est simple et robuste. Autant que possible, il se ma­nœuvre du pont supérieur.

Au-dessous du moteur est placé soit une cuvette étanche, soit un carter, disposé de telle sorte que toutes les huiles de combustible liquide s'y rassemblent.

Si l'allumage du moteur si; fait au moyen -de brûleurs, ou par contact avec une partie de la culasse non chemisée et portée au rouge, les précautions nécessaires sont prises pour que le pétrole ou les vapeurs de pétrole ne puissent venir en contact avec le brûleur ou le dispositif qui en tient lieu.

Si l'allumage se tait au moyen de l'électricité, les canalisa­tions doivent être, autant que possible, placées sous tubes de plomb. En tout cas, toutes les précautions doivent être prises pour éviter les courts-circuits, aussi bien dans la canalisation que dans les appareils générateurs.

S'il existe des accumulateurs électriques, ils doivent être placés dans un local spécial largement aéré,

Sauf autorisation de la Commission de visite prévue, sui­vant les cas, à l'article 4 ou à l'article 6 de la loi, qui fixe, alors, les précautions à prendre pour l'emmagasinage du com­bustible liquide et pour l'installation du tuyautage, il est in­terdit d'employer, sur les navires de plus de 25 tonneaux de jauge, des moteurs utilisant des hydrocarbures ayant une température é'ignition spontanée inférieure à 60* centigrades.

— 70 —

Si la mise en marché se fait à l'aide d'un hydrocarbure plus inflammable, les récipients qui le contiennent doivent être placés dans un rocal spécialement ventilé, en dehors de la chambre du moteur et au-dessus de la flottaison en charge. Au-dessous du réservoir, il est disposé une cuvette métallique pourvue d'un tuyau destiné à évacuer les fuites à l'extérieur.

Les soutes à pétrole doivent être disposées sur les navires à coque métallique, comme il est dit plus haut. Sur les na­vires en bois, le pétrole est emmagasiné dans des caisses spé­ciales, en forte tôle, rivées et soudées; il peut aussi être em­magasiné de la même manière sur les navires à coque métal­lique.

Ces caisses sont placées dans un compartiment spécial, lar­gement ventilé et dont les parois sont en tôle, ou garnies de feuilles de tôle ou de plomb.

Ce compartiment est isolé du compartiment du moteur. Il est muni d'un dispositif permettant d'évacuer ou d'épuiser le pétrole provenant des fuites qui pourraient se produire.

Des dispositions sont prises pour permettre la visite des caisses, leur remplissage et leur vidange.

Ui réservoir de service, d'une contenance maximum corres­pondant à 10 heures de marche, peut être placé dans le com­partiment du moteur.

Pour la pêche côtière, la provision du combustible nécessaire à une sortie peut être emmagasinée dans le compartiment du moteur. .

Le tuyau tage d'amenée du pétrole doit être en cuivre rouge avec joints à cône rodés et brasés ou à bagues.

Art. 65. — La disposition des moteurs â gaz pauvre, moteurs électriques et de leurs accessoires fait l'objet d'un examen spé­cial de la Commission qui procède à la première visite. Cette Commission fixe, dans chaque cas, les conditions auxquelles doit satisfaire l'installation.

CHAPITRE IV. I n s t r u m e n t s e t d o c u m e n t s n a u t i q u e s . — O b j e t s d ' a r m e ­

m e n t e t d e r e c h a n g e .

Art. 66. — Les navires de plus de 25 tonneaux affectés à une navigation de long cours, de cabotage international ou de grand cabotage national sont pourvus au moins des instruments et documents nautiques, ainsi que des objets d'armement et de rechange, dont les nomenclatures figurent à l'article suivant.

S'ils se livrent à une navigation autre q ie celles qui sont pré-

—71 —

v u e s c i -dessus , ils doivent, en principe, être pourvus des mêmes instruments et du même matériel, sauf les r é d u c t i o n s et excep­t i o n s e x p r e s s é m e n t indiquées a u x tableaux s u s v i s é s . Toutefois la Commission de vis i te p e u t d i s p e n s e r d ' a v o i r à b o r d de ces navires c e u x des i n s t r u m e n t s et o b j e t s qui son t marqués d ' u n astérisque, lorsqu'il est r e c o n n u que ces d i s p e n s e s ne peuvent a v o i r d'inconvénients.

Art. 67.

NOMENCLATURE des instruments et documents nautiques dont les navires doivent être pourvus, et conditions aux-quelles doivent satisfaire ces instruments.

(Abréviations : A , L o n g c o u r s . — B . C a b o t a g e i n t e r n a t i o n a l e t grand c a b o t a g e n a t i o n a l . )

O B J E T S .

C h r o n o m è t r e * . .

Montre d'habitacle.

Baromètre

Thermomètre.

Sextant*

L o n g u e - v u e * . . . . Jumelle marine . . Compas complets.

A.

2

1

2

1

2

1 2

Le nombre nécessaire suivant les

installations.

B.

El

1

I

I

I 1

O B S E R V A T I O N S .

Les chronomètres doivent être suspendus a la cardan dans des boîtes tjxées dans un local où ils soient le plus possible à l'a­bri des trépidations, secousses, variations de température, etc.

Les vapeurs doivent, en outre, avoir une montre d'habitacle dans la machine.

Un des baromètres doit être enregistreur sur les navires au long cours qui doivent en avoir deux.

Un de plus sur les vapeurs pour la machine. Les sextants doivent être m u ­

nis de tous leurs accessoires.

Un par poste de barre et un autre pour les relèvements, si ceux-ci ne peuvent être pris avec un compas de barre. En tous cas, jamais moins de deux compas, dont un au moins com­pensé, ajusté avant le départ et muni d'alidades et de sa table de déviation. De plus, un com­pas de rechange avec alidade et un comnas sur chaque e n bar-cation de sauf étage.

— 7 2 —

OBJETS.

Rose des vents Loch marin et acces­

soires Loch à hélice* Cartes et instructions

nautiques(1)

Ouvrages nautiques (Connaissance des temps ou éphémerides Annuaire des marées. Livre des phares et fa­naux pour le voyage à entreprendre (1).

Rapporteur Compas à pointes

sèches

Fanaux de roule ou verrines Matériel de signaux de jour et de nuit, de brume et de détresse.

S o n d e a v e c p l o m b s . . Sondeur du système Thompson ou autre

équivalent * C o d e international

des signaux et serie complète de pavillons*

T a b l e d ' a z i m u t

A . B

2 I

2 i i !

Suivant le voyage à

entreprend re

I 1 de chaque

sorte.

2 1 2 2

En quantité suffisante

pr permettre de se confor­mer aux rè­glements en

vigueur. 3 1

2 1

I 1

1 1

OBSERVATIONS.

En plus de celle appartenant au compas.

N'est exigé que sur les navires a passagers.

Le livre des phares et fanaux devra être tenu à jour au moyen des fiches du service hydrogra­phique .

Dont une d'au-moins 200mt

A exiger seulement sur les na­vires a vapeur transportant des passagers.

Sur les navires en fer ou en acier .

(1) Les cartes, instructions et ouvrages nautiques doivent être à la disposition de l'officier de quart quand la terre ou des feux sout en vue.

— 73 —

N O M E N C L A T U R E DES O B J E T S D'ARMEMENT E T DE RECHANGE DONT L E S NAVIRES DOIVENT ÊTRE P O U R V U S , ET CONDITIONS AUXQUELLES DOIVENT SATISFAIRE CES O B J E T S .

A . — Armement.

OBJETS. OBSERVATIONS.

Ancres, chaînes, gre lins, a u s s i è r e s . . . .

C r é e m e n t et v o i l u r e . .

Outillage de charpen-tier

Outillage de calfat.

Étoupe lirai ou mas­t i c

Ciment à prise rapide.

Goudron

Forge et outillage de forgeron

l'ôle de fer ou d'acier et rivets

Le nombre, les dimensions ou le poids des ancres, chaînes, grelins et aussières doivent être conformes aux indications des ta­bleaux réglementaires du bureau Veritas pour les dimensions, le type et l'affecta-tion du navire envisagé.

Les navires possédant, à l'un des registres de classification reconnus, la première cote, sont considérés comme pourvus des ancres, chaînes, grelins et aussières ré­glementaires

Complet en bon état. Hache, herminette, pince, repoussoir à chaîne

et emmanché, marteau, tranche, égoïne, scie, masse, clous, vis, etc.

Sur les navires en bois, chevilles et gour-nables, bordage de chêne, ayant environ 6 mètres de longueur sur 0m 25 de largeur et 0m 05 d'épaisseur.

Un maillet et cinq fers, En quantité suffisante pour calfater environ

5 p. 100 de la superficie du pont supérieur, superstructures comprises, et des œuvres mortes.

150 kilogrammes environ (n'est exigé que pour le long cours et le cabotage interna­tional).

59 litres environ. Ne sont exigés que si le navire est en fer ou

en acier, ou s'il est a propulsion mécani­que, vapeur ou autre. L'outillage com­porte notamment un cliquet avec mèche.

Tôle de fer ou d'acier, de 2 mètres carrés de surface environ et de l'épaisseur de la tôle la plus faible du borde, sans dépasser 12 millimètres.

20 kilogrammes de rivets assortis.

— 74 —

B. — Objets de rechange pour tous les navires.

OBJETS. OBSERVATIONS.

Palans de fortune pour la manœuvre du gouvernail

Manilles d'assemblage des drosses

Manilles d'assemblage des chaînes d'ancre.

Manilles de jonction sur l'ancre

Prélarts de rechange. .

Accessoires de pompes à bras

Filin assorti pour ma­nœuvres courantes et amarrages

Ridoirs

Gréés et frappés sur des boucles convena­b l e m e n t disposées.

Un jeu.

Deux par chaîne.

Une par ancre.

Deux pour les navires destinés au long cours , au cabotage international ou au grand cabotage national ; un pour les navires affectés à d'autres navigations.

Un jeu de rechange par pompe.

Environ 1 kilogramme par 3 tonneaux de jauge nette. Les navires ayant des rides en filin ont en plus une pièce de rides.

Deux par mât carré.

— 75 — C.

— O

bjet

s de

rec

hang

e sp

écia

ux a

ux n

avir

es à

voi

les.

VO

ILE

S,

ESP

AR

S.

Voi

les

de r

ech

ange

po

ur

nav

ires

ay

ant

2 p

hare

s ca

rrés

.

Voi

les

de r

ech

ange

po

ur

navi

res

a vo

iles

goë

lett

es.

Esp

ars

de r

echa

nge

pou

r n

avir

es

ayan

t de

s m

âts

en p

lusi

eurs

pa

rtie

s.

Esp

ars

de

rech

ange

de

s n

avir

es

ayan

t de

s m

âts

à p

ible

.

Pet

it f

oc

Gra

nd f

oc

Gra

nde

voil

e M

isai

ne

Hu

nie

r co

mp

let

Per

roqu

et c

om

ple

t...

P

etit

fo

c.

Gra

nd f

oc

Voi

le g

oële

tte

a. E

spar

s pou

van

t fai

re

verg

ue

de

hum

e, o

u

mât

d

e

hu

ne

et

de

perr

oque

t

b.

Esp

ars

pou

van

t fa

ire

verg

ue

de p

erro

qu

et

a. E

spar

s p

ouva

nt

fair

e m

ât d

e p

erro

qu

et o

ui

verg

ue d

e h

un

ier

vo-

lant

.

b. E

spar

s p

ouva

nt f

aire

ve

rgu

e de

per

roq

uet

LONG

CO

URS

au d

elà

des

cap

s.

1

1 2 i 1

i

LO

NG

CO

UR

S

en

deçà

de

s ca

ps.

\ 1

i i I 1

\ 1

\

CA

BO

TAG

E in

tern

atio

nal

et

gran

d ca

bota

ge

nat

ion

al.

1 1

1

\ 2 le

spar

s su

ivan

t gr

éem

ent;

2 (e

spar

s su

ivan

t gr

éem

ent).

2

esp

ars

suiv

an

t gr

éem

ent)

.

2 (e

spar

s su

ivan

t gr

éem

ent)

.

OB

SE

RV

AT

ION

S.

Plu

s, p

our

les

nav

ires

de

lon

g co

urs

, un

e qu

an­

tité

de

toil

e à

voi

le s

uf­

fisa

nte

pou

r co

mp

léte

r le

je

u

des

voil

es e

n

verg

ue a

vec

les

rech

an­

ges

ci-c

ontr

e.

Pou

r les n

av

ire

s a

ya

nt

plu

s d

e

2

ts ca

rrés,

en

p

lus

: u

n

hu

nie

r com

pte

t et

un

e

ba

sse

vo

ile

, e

t,

po

ur

la n

av

i-gati

on

a

u delà

des

ca

ps

Ho

rn

ou

d

e

Ho

nn

e-

Esp

ér

an

ce

, u

n

perro

-q

ue

t c

om

pie

i.

1

1

2

1

\ 2 1 1

1

2

— 76 —

D. — Objets de rechange spéciaux aux navires à vapeur.

OBJETS.

Coussinets de bielle.

Boulons avec écrous

pour liges de piston ou tète de bielle. .

pour pied de bielle. pour paliers d'arbres

à manivelles pour accouplement

d'arbres

Clapets de pompes de

cal

e s'ils sont métal­liques

s'ils sont en caout­chouc

alimentaires, Sièges de clapets ( s'ils sont amo­

vibles j Segments de piston Ressorts de soupape de s û r e t é . . . . Tubes de niveau d'eau (verre).. . .

Manomètre

Tubes de chaudière. .

Tubes de condenseurs.

Barreaux de grille . . . Manche à incendie en t o i l e . . . Lampe pour feux électr iques. lampes de sûreté Outils de chauffe.

L O N G C O U R S , cabotage interna­

tional, grand cabotage

national.

1 paire.

2 2

2 I j e u .

I jeu.

3 jeux. 1/2 jeu

1 j eu . 1 jeu. 1 j eu .

2 jeux plus 1 2 . 1 (pour 2 corps

de chaudière.) 5 p. 100

lu nombre total. 4 p. 1 0 0

du nombre total. 1 / 2 j eu .

! I j eu .

2 1 jeu .

AUTRES

navigations.

»

1 1

1

1 jeu.

1 jeu.

2 jeux. 1/2' jeu.

1/2 jeu. 1,2 jeu.

1 jeu plus 6.

1

1 1 jeu.

1

I jeu.

On doit avoir, en outre, les principales clefs de démontage el un nombre suffisant de tampons pour tubes, si les chaudières sont a tubes de flamme Sur les navires affectés au transport de charbon ou d'autres marchandises dangereuses, il doit y avoir à bord quatre lampes de sûreté Sur les navires pourvus d'une installation élec­trique, les rechanges indispensables sont exigés, suivant le type des appareils employes.

— 77 —

E . — Plans dont doit être muni tout navire.

VOILIERS. VAPEURS.

Plan du gouvernail et étambot.

Echelle de charge.

Coupe au maitre.

Plan de voilure.

Plan général d'aménagement. Plan des chaudières auxiliaires

et des soupapes.

Plan du ballast et du tuy utage, s il y a l ieu.

Plan du gouvernail, étambot et propulsieur.

Echelle de charge. Coupe au maitre. Plan général d'amenagement. Plan des chaudières et des sou­

papes. Plan du ballast et du tuyautage

de remplissage, épuisement et tuyaux de vapeur deux expé­ditions).

Plan des cales et faux ponts don­nant le cubage de chaque com­partiment.

Plan de la machine. Plan de l'installation électrique

et du service d'incendie.

Art. 68. — Sur tout navire ayant un appareil à gouverner éloigné de l'arrière, il doit y avoir, au-dessus du gouvernail, un appareil à gouverner de secours. A cet effet, la tète du gouvernail porte deux dispositifs de manœuvre indépendants, barre franche, secteur ou manchon à bras, disposés de telle façon que l'un puisse suppléer l'autre et que les palans de fortune puissent s'y fixer.

Sur les navires de plus de 800 tonneaux développant plus de 500 chevaux indiqués, il est exigé un servo-moteur ayant sur la chaudière une prise de vapeur distincte des prises de vapeur principales. La roue de commande du servo-moteur est reliée à un indicateur de l'angle de barre, qui doit être dis­posé de telle sorte que, lorsque l'index se dirige vers la direc­tion marquée bâbord ou gauche, le safran du gouvernail soit porté sur bâbord ou sur la gauche, et que lorsque l'index se dirige vers la direction marquée tribord ou droite, le safran du gouverneur soit porté tribord ou sur la droite.

Art. 69. — Les navires affectés à une navigation de long cours, de cabotage international ou de grand cabotage natio-

— 78 —

nal doivent être munis de fanaux et autres signaux prescrits par les règlements en vigueur. Tous ces fanaux et signaux doivent avoir la puissance requise et être en bon état de service.

Les porte-fanaux et écrans doivent être solides; les fanaux sont abrités autant que possible contre la mer.

S'il est fait usage de lampes électriques, des fanaux de secours en bon état de service, utilisant un autre genre d'éclairage et ayant la puissance requise, sont disposés à proximité et prêts à être mis en place en cas de besoin.

Pour chaque chronomètre réglementaire, l'état absolu et la marche sont déterminés.

Si le navire est pourvu d'une installation»électrique, la régu­lation des compas doit être faite les dynamos étant successive­ment en marche et au repos.

Art. 70.—Les navires de plaisance doivent être pourvus des instruments et documents nautiques ainsi que des objets d'ar­mement et de rechange énumérés ci-dessous ;

a. Sur les yachts pour le commandement' desquels il n'est exigé qu'un patron :

Cartes et instructions nautiques ; Livres des phares ; i compas de route et 1 compas de relèvement, à moins que

le compas de route ne comporte une alidade ; \ rapporteur; 1 compas à pointes sèches ; 1 baromètre anéroïde ; 1 sonde avec plombs, de 100 mètres; 1 jumelle marine; b. Sur les yachts pour le commandement desquels il n'est

exigé qu'un capitaine de yacht : En plus des objets indiqués au paragraphe a ci-dessus : 1 sextant ou octant; 1 chronomètre ou une montre de torpilleur ou une montre

à secondes ; Connaissance des temps ou éphémérides ; c. Sur les yachts pratiquant le grand cabotage ou le long

cours : Les objets indiqués aux paragraphes a et b ci-dessus, le

— 79 —

chronomètre et une montre de torpilleur pouvant servir de compteur.

Le tableau A de l'article 67 s'applique en ce qui concerne les ancres et les chaînes, le gréement et la voilure.

Le tableau B s'applique en ce qui concerne les manilles d'assemblage des drosses et chaînes d'ancres.

Le tableau G ne s'applique pas; mais il doit y avoir abo rd des voiles de rechange en bon état, et en nombre suffisant suivant le gréément du yacht.

Le tableau D s'applique en faisant usage, dans tous les cas, de la colonne intitulée. « autres navigations ».

Le tableau E ne s'applique pas.

CHAPITRE Y.

I n s t a l l a t i o n s , e m b a r c a t i o n s , a p p a r e i l s o u e n g i n s d e s a u v e t a g e .

SECTION PREMIÈRE.

INSTALLATIONS.

Art. 71 . — Tout navire à voiles doit avoir au moins deux pompes à bras de puissance convenable, munies chacune d'un tuyautage fixe d'aspiration à la cale.

Si le navire comporte, à l'arrière de la cloison d'abordage, deux ou plusieurs compartiments étanches, il doit avoir, dans chacun de ces compartiments, un tuyau d'aspiration provenant de chacune des deux pompes à bras.

Le eoqueron avant des navires en fer et en acier est épuisé par une pompe à bras spéciale.'

Les navires en fer ou en acier pourvus de water-ballast ou de cales à eau ayant une capacité supérieure à 100 tonnes doivent être munis, pour le remplissage et la vidange de ces compartiments, d'un système de pompage à vapeur alimenté par une cliau lière auxiliaire.

Ces compartiments sont, en outre, desservis par des pompes à bras spéciales.

Les aspirations sont, autant que possible, placées à Farrière des compartiments. Elles sont munies de crépines.

11 doit y avoir, dans chaque compartiment, non compris les"

— 80 —

roquerons, une archipompe s'etendant depuis les fonds jusqu'à un pont situé au-dessus de la flotlaison en charge, et (fins laquelle sont disposés les tuyaux d'aspiration des pompes de cale.

Cette archipompe doit avoir les dimensions suffisantes pour que l'on puisse y travailler avec facilité et être accessible par le pont supérieur et par l'entrepont.

Les entreponts sont pourvus de tuyaux d'orgue pour l'écou­lement des eaux dans la cale.

Tous les compartiments doivent être pourvus de tuyaux de sonde disposés de façon à être toujours accessibles.

Toutes les vannes et tous -les robinets placés sur le tuyau* tage des pompes en dehors des archipompes doivent être manœuvrables d'un pont situé au-dessus de la flottaison en charge, et d'un endroit du pont toujours accessible.

Les six premiers alinéas seulement du présent article s'ap­pliquent aux navires de pèche et aux navires de plaisance.

Sur les navires de plaisance, lorsque le lest est placé dans l'intérieur du navire, des dispositions doivent être prises pour ne pas gêner l'acheminement des eaux vers les aspirations des pompes.

Art. 7 1 — Les navires à voiles de plus de 200 tonneaux ont une pompe à lavage placée à l'avant ou à l'arrière, ayant sa prise d'eau installée de telle façon (pie le tuyautage ne passe pas dans les cales. Cette pompe est munie de raccords et de manches à incendie permettant de refouler l'eau dans toutes les parties du navire.

Les navires de plus de 800 tonneaux ont, en plus de la pompe visée par le paragraphe précédent, une pompe à incendie portative à bras, aspirante et refoulante, munie de manches et autres accessoires permettant de l'utiliser pour envoyer de l'eau dans toutes les parties du navire.

Art. 73. — Les navires à vapeur ont deux pompes à vapeur (ou au moins une pompe de cale mue par la machine et un petit cheval), permettant d'assécher tous les compartiments, à l'exception des coquerons, puits aux chaînes, et autres com­partiments de faiole capacité.

Ces pompes sont pourvues d'une boite égyptienne placée au-dessus du parquet, d'un accès et d'un démontage faciles.

Chaque cale est desservie, en outre, par une pompe à bras •se manœuvrant d'un pont situé au-dessus de la flottaison en

— 81 —

charge ; il en est de même du coqueron avant, lorsqu'il ne sert pas de water-ballast.

Au lieu des pompes à bras requises dans chaque cale, il peut être lait emploi d'une pompe unique à volant placée au-dessus de la flottaison en charge et reliée au tuyautage d'aspiration des pompes de cale à vapeur.

Dans les navires ayant un douille tond sans puisard, les as­pirations des pompes de raie sont doublées el placées aux bouehains, de pari el d'autre du double fond.

Les aspirations sont, autant que possible, placées au point le plus bas des compartiments. Liles sont munies de crépines disposées de façon à pouvoir être facilement visitées et netto­yées.

Les entreponts sont munis de tuyaux d'évacuation ou tuyaux d'orgue permettant l'écoulement des eaux dans la cale.

Toutefois, les entreponts situés à une grande hauteur au-dessus de la flottaison encharge peuvent être munis de dalots évacuant à travers la mureille.

Tous les compartiments sont pourvusse tuyaux de sonde disposés de façon à être toujours accessibles. Le tuyautage des water-ballast' doit.-être étanche jusqu'au pont supérieur et dis­posé de manière que.Teau ne puisse se répandre dans les cales ou dans lès puisards des cales.

Les tuyaux de pompe sont solidement tixes à leur-passage à travers'les cloisons: ils doivent être protégés sur' toute la. longueur des cales à marchandises et des soutes.

Toutes les vannes et tous les robinets places sur le tuyau-tage des pompes, en dehors du compartiment des machines et chaudières, doivent être manoeuvrables d'un pont situé au-dessus de la flottaison,en charge et d'un endroit du pont tou­jours, accessible.

Les tuyaux d'aspiration des pompes de cale et leur robinet­terie sont disposes de telle-sorte qu'ils ne permettent pas y l'eau de passer d'un compartiment à l'autre.

Le tuyautage d'épuisement des cales est entièrement indé­pendant du tuyautage de remplissage et d'épuisement des water-ballast. Les deux catégories de tuyaux doivent aboutir à des boites de distribution distinctes et être installées de manière à rendre impossible l'introduction accidentelle de l'eau dans le navire.

Sur les navires de moins de 200 tonneaux, un injecteûr

6

— 82 —

peut remplacer le petit cheval prévu ci-dessus comme moyeu d'épuisement.

Un plan détaillé de tout l'arrangement du tuyautage d'épui­sement des cales et du tuyautage de remplissage et d'épuise­ment des water-ballast, roquerons, cales à eau, est placé en vue dans un endroit où les officiers du pont et de la machine puissent le consulter facilement.

Les six premiers alinéas et le dernier sont seuls applicables aux navires de pêche. Sur ces navires, plusieurs compartiment» dune même cale peuvent être desservis par une même aspi­ration.

Aii. 74. Sur tous les navires à vapeur de plus de 200 tonneaux, une pompe à vapeur reliée à un tuyautage fixe spé­cial est affectée particulièrement au service d'incendie.

Cette pompe doit pouvoir être alimentée indistinctement par les chaudières principales ou par la chaudière auxiliaire.

Le tuyautage lixe placé sur le pont supérieur est muni de bouches pour la fixation de manches flexibles à incendie. La disposition de ces bouches et la longueur des manches doivent être telles qu'elles permettent d'atteindre toutes les parties du navire.

Ces mêmes navires sont munis, en outre, d'une pompe à incendie portative se manœuvrant à bras et pourvue d'une manche flexible spéciale.

Un dispositif pour l'extinction des incendies est installé dans les soutes, ainsi que dans les cales et entreponts, à moins que le navire ne soit exclusivement affecté au transport de mar­chandises incombustibles ou non spontanément inflammables.

Les soutes à poudre sont pourvues de robinets permettant de les noyer et de tous autres dispositifs nécessaires.

Les ouvertures pour prises d'eau ou évacuations percées dans la muraille sont munies, à toucher le bordé, ou aussi près que possible de celui-ci, de robinets ou soupapes disposés de façon à pouvoir être manœuvres facilement et avec rapidité du dessus du parquet des machines ou d'un endroit situé au-des­sus de la flottaison en charge, et à rester en tout temps acces­sibles.

Cette prescriptou ne s'applique pas à l'évacuation des dalots du pont supérieur, des lavabos et des water-closets, non plus qu'à l'évacuation (les conduits à escarbilles, dont l'orifice inté­rieur est placé au-dessus de la flottaison. Ces ouvertures peuvent être munies de simples clapets.

— 83 —

Lorsqu'il existe une boite de prise d'eau générale en acier coulé ou en tôle, elle doit ère très fortement échantillonnée et solidement assujettie sur le bonté; elle esl munie d'une crépine.

Toutes les dispositions ci-dessus s'appliquent aux navires de pèche, sauf celle qui est relative à la pompe à incendie portative.

Art. 75. — Les prescriptions des articles 1:\ et 74 s'ap­pliquent aux navires à propulsion mécanique autres que les navires à vapeur, sous réserve, toutefois, des modifications nécessitées par le système des appareils moteurs.

Il doit y avoir, sur tous les navires de plus de 800 tonneaux, à voiles, à vapeur ou à propulsion mécanique, dix seaux et deux haches à incendie au moins; au-dessous de 800 tonneaux, cinq seaux et une hache à incendie seulement sont exigés.

Des appareils extincteurs d'un modèle éprouvé, grenades ou autres, sont placés dans tous les couloirs et locaux affectés au logement collectif des passagers et de l'équipage, dans les cambuses et dans les compartiments contenant des marchan­dises dangereuses.

S E C T I O N I I .

EMBARCATIONS ET ENGINS DE SAUVETAGE.

Art. 76. Le nombre des embarcations, appareils et engins de sauvetage dont un navire doit être pourvu varie suivant que ce navire est affecté ou non au transport des passagers.

Tout navire ayant à bord plus de dix personnes, non com­pris le capitaine, maître ou patron, les officiers et les hommes d'équipage, est réputé affecte au transport des passagers, alors même qu'il ne sera pas habituellement employé à ce service.

Art. 77. — Les navires sont répartis, en outre, suivant ta nature de leur voyage, telle qu'elle ressort de la déclaration pré­vue à l'article l e i du présent règlement, en deux catégories, savoir:

l l t catégorie. Navires accomplissant des voyages au long cours ou des voyages au cabotage eu dehors des parages visés dans la catégorie suivante.

2ecatégorie. — Navires ou bateaux accomplissant des voyages : Dans les estuaires ou embouchures des fleuves; Dans les baies et rades, qu'elles reçoivent directement la nier

du large ou qu'elles soient fermées ; Entre les côtes de France, de Corse ou d'Algérie, d'une part,

et les iles qui bordent ces côtes à moins de ?»0 milles, d'autre part ;

— 84 —

Pour les courtes excursions en mer ; Dans les lacs, bassins et étangs d'eau salée. Art. 78. — Les embarcations de sauvetage appartiennent à

l'un des types suivants: Type n° 1. - Embarcation de construction appropriée, en

bois ou en métal, d'une capacité d'au moins 3 mètres cubes, et dont la flollabilité est assurée par l'un des dispositifs suivants :

a. Laissons à air étanches ayant une capacité au moins égale à 10 p. 100 de la capacité de l'embarcation, mesurée comme il est dit à l'article 84.

b. Caissons à air ou garnitures insubmersibles ayant une ilottabilité égale à celle de l'embarcation visée au paragraphe à.

Cette flottabilité est assurée, pour moitié au moins, au moyen de caissons à air ou de garnitures insubmersibles placés à l'in­térieur de l'embarcation et, poni' le reste, par une ceinture gar­nie de substances insubmersibles placée à l'extérieur.

Le volume des garnitures insubmersibles doit être supérieur de 25: p. 100 à celui des caissons à air qu'elles remplacent.

Type m t . -: Embarcation de construction appropriée, en bois ou en métal, d'une capacité d'au moins 3 mètres cubes, dont la tlottabilité, inférieure de moitié au plus à celle d'une embarcation de type n° 1, est assurée par les mêmes dispositifs, les garnitures insubmersibles étant placées, en totalité ou en partie,-à l'intérieur ou à l'extérieur.

Type n° 3. Embarcation en bois, de construction appro­priée et d'une capacité d'au m o i n s m è t r e s cubes.

Les caissons à air ou les garnitures insubmersibles des em­barcations en métal, appartenant aux types n° 1 ou n° 2, doivent donner un excédent de tlollabilité assurant à ces em­barcations une tlottabilité totale égale à celle des embarcations eu bois.

Art 79. Sous réserve des dispositions prévues à l'article 87, tout navire à. passagers de la première catégorie doit avoir à bord des embarcations de sauvetage dont le nombre et la capaci lé totale sont tixés par le tableau ci-après.

La moitié au moins des embarcations de sauvetage prescrites pai' ledit tableau doit appartenir au type n° 1, et offrir, dans son ensemble, une capacité au moins égale à la moitié de celle qui est inscrite dans la troisième colonne dudit tableau.

— 8 5 —

Les autres embarcations de sauvetage peuvent appartenir indistinctement à l'un quelconque des types, sans toutefois qu'il puiss y en avoir plus de deux du type n° 3.

TABLEAU indiquant le nombre minimum d'embarcations de sauvetage que doivent avoir à bord les navires à passagers de la 1re catégorie et la capacité minimum que doit repré­senter l'ensemble de res embarcations. (1)

(1 ) Pour les navires dont la jauge brute est inférieure à 200 tonneaux, une seule embarcation du type n° 1 ou n° 2 est exigée.

— 86 —

Art. 80. — Sous réserve des dispositions prévues à l'article 87, tout navire à passagers de la 2 e catégorie doit avoir à bord:

Au moins deux embarcations de sauvetage des types n° 1 ou n° 2, à raison d'une de chaque bord, s'il a 100 tonneaux de jauge brute ou davantage ;

Au moins une embarcation de l'un de ces types, s'il a une jaugé brute intérieure à 100 tonneaux.

Art. 81 . Sous réserve des dispositions prévues à l'article 87, tout navire de la 1 r e ou de la 2 e catégorie, non destiné au transport des passagers, doit avoir à bord autant d'embarca­tions de sauvetage des types définis à l'article 78, qu'il est nécessaire pour contenir le personnel du bord ; la moitié au moins de ces embarcations doit appartenir aux types n° 1 ou n° 2.

Art. 82. — L'une au moins des embarcations du bord doit avoir les dimensions sulïisanles et être pourvue des installa­tions utiles pour lui permettre de porter sans danger la plus grosse des ancres à jel et de la relever. Toutefois, lorsque le poids de cette ancre excède 500 kilogrammes; il suffit qu'il y ait à bord des embarcations pouvant la porter en étant accou­plées.

Art. 83 . - - Les caissons à air des embarcations de sauve­tage doivent être solides et parfaitement étanches. Ils ont, au maximum, 1'»20 de longueur.

Les caissons des embarcations en bois sont en cuivre, laiton ou autre substance solide el durable. Ceux des embarcations métalliques peuvent être confectionnés avec le même métal que la coque et faire corps avec celle-ci.

La garniture insubmersible des embarcations de sauvetage est confectionnée en liège plein, kapok ou autre substance re­connue de flottabilité au moins égale, recouvert de toile peinte.

Pour évaluer la puissance de tlottabilité de cette garniture, par rapport à celle des caissons à air, il est admis qu'un vo­lume donné de caissons à air équivaut au même volume de liège augmenté d'un quart.

Art. 84. - - La capacité d'une embarcation s'obtient en pre­nant les six dixièmes du produit, en mètres cubes, de la lon­gueur hors bordé par la largeur hors bordé et par le creux.

Le creux des embarcations dont la t'argue est munie d'ouver­tures pour les avirons se mesure seulement à partir du fond 4e ces ouvertures.

— 87 —

Il est déduit de la capacité, calculée comme ci-dessus, des embarcations à moteur mécanique, à vapeur ou autre, répon­dant aux conditions fixées par l'article 78, l'espace qu'occupent le moteur et ses accessoires, espace qui est réputé égal au produit en mètres cubes de la longueur totale des appareils évaporatoire et moteur par la largeur extrême et par le creux de l'embarcation.

Dans le cas où le moteur est à pétrole, à essence ou à alcool, il n'y a lieu à aucune déduction de la capacité, mais il est tenu compte du poids du moteur, comme il est indiqué à l'article suivant.

Art. 85. — Le nombre de personnes que peut contenir une embarcation s'obtient en divisant la capacité intérieure de cette embarcation par 0 m. cube 250, s'il s'agit d'une embarcation du type n° 1 et par 0 m. cube 200, s'il s'agit d'une autre embarcation.

Toutefois, si l'embarcation est pourvue d'un moteur à pétrole, â essence ou à alcool, le nombre des personnes pouvant y prendre place est réduit du nombre obtenu en divisant par 90 le poids total exprimé en kilogrammes des moteurs, ligne d'arbres, hélice, accessoires, approvisionnement et réservoirs nécessaires à la propulsion mécanique.

Art. 80. — Les embarcations sont installées de manière à pouvoir être promptement mises à la mer.

Toute embarcation doit pouvoir être dégagée de ses chantiers et de ses saisines facilement et sans l'aide d'aucun instrument.

La moitié au moins des embarcations prévues par les articles précédents sont placées sous portemanteaux et installées de manière à pouvoir être mises â l'eau en moins de cinq minutes, si elles sont placées à l'intérieur, en moins de deux minutes, si elles se trouvent déjà à l'extérieur, ces durées étant comptées à partir du moment où le personnel de manœuvre est réuni à son poste.

Lorsqu'une seule embarcation suffit, elle est disposée de manière à pouvoir être mise à l'eau indifféremment d un bord ou de l'autre.

Sur les navires à voiles, les embarcations de sauvetage sont placées de telle façon qu'elles ne gênent pas les manœuvres.

Chaque embarcation de sauvetage est munie de : Un jeu complet d'avirons avec leurs sauvegardes, plus un

armement de rechange pour un banc;

— 88 —

Deux tampons pour chaque nable, attachés à l'embarcation avec des aiguillettes ou des chaînettes ;

Un jeu et demi de dames ou tolets en fer galvanisé attachés à l'embarcation par de solides aiguillettes ;

Un grappin ; Un gouvernail et sa barre attachés par des sauvegardes

moulés el prêts à servir, ou un aviron de queue ; l u e bosse de 35 mètres de longueur au moins ; Une gaffe ; Un seau et une écope ; Une boite de signaux pyrotechniques et ce qui est nécessaire

pour leur inflammation ; l'n coffre pour serrer les menus objets de matériel. Les embarcations du type u° I doivent, au nombre de \ au

moins et dans la limite du fiers du nombre total des embar­cations du navire, être munies d'un armement supplémentaire comprenant :

lieux hachettes ; Au moins un niât et une voile avec le gréement correspondant ; Une corde fixée en guirlande tout autour de l'embarcation

à l'extérieur; Lu compas; Quatre litres au moins d'huile grasse, avec un dispositif con­

venable pour le filage de l'huile : l'n fanal garni, pouvant brûler au moins pendant .huit heures. Le matériel d'armement ci-dessus est maintenu dans lès em­

barcations par des jarretières ou des rabâns faciles à larguer» Pour les embarcations placées sous portemanteaux, les

garants des palans doivent avoir une longueur suffisante ; le croc de la poulie inférieure ne doit pas s'engager sous les bancs; les étuis et capots sont tenus en place par un procédé per­mettant de les larguer sans perte de temps; des échelles de corde à marche et des tireveilles sont disposées pour permettre de descendre dans les embarcations, le navire étant lège.

Art. 87. — Lorsque sur les navires à passagers de la l r e ca­tégorie, les embarcations de sauvetage prescrites par le tableau annexé à l'article 79 n'offrent pas une place suffisante pour tontes les personnes présentes à bord, il y est adjoint assez d'embarcations d'espèces et de dimensions quelconques ou de radeaux de sauvetage pour (pie la capacité totale des diffé-

— 89 —

rentes embarcations et des radeaux dépasse la capacité mini­mum inscrite dans la troisième colonne du tableau, des trois quarts au moins sur les "navires de 5,000 tonneaux de jauge et au-dessus, de moitié au moins sur les autres.

Il ne peu! être exigé toutefois plus d'embarcations supplé­mentaires ou de radeaux de sauvetage qu'il n'est nécessaire pour contenir ou porter, avec les embarcations réglementaires, toutes les personnes qui. au cours du voyage, seront présentes à bord.

De même,*lorsque, suivies navires à passagers de la Ve ca­tégorie, le nombre des personnes présentes à bord est inférieur à celui que peuvent contenir, d'après la règle fixée à l'article §5, les embarcations spécifiées au tableau de l'article 79, le capitaine est autorisé à ne conserver que le nombre de ces embarcations nécessaires pour contenir toutes les personnes qui, au cours du voyage, seront présentes à bord.

Sur les navires à passagers de la 2 e catégorie, il doit y avoir à bord, en dehors des embarcations prévues à l'article 80, des embarcations supplémentaires d'espèces et de dimensions quel­conques, OU des flotteurs individuels ou non, en nombre suffi­sant, pour pouvoir contenir, porter ou soutenir, avec les em­barcations exigées, toutes les personnes qui, au cours du voyage, seront présentes à bord.

Art. 88. — Les radeaux de sauvetage sont construits, soit avec des caissons à air étanches en cuivre, en laiton, en zinc ou en fer galvanisé, très solides et dont les compartiments n'aient pas plus de î m 20 de longueur, soit avec des éléments en liège plein ou autre substance reconnue de flottabilité ("gale, récouverts de toile peinte.

Art. 89. Le nombre de personnes que peut supporter un radeau de sauvetage à caissons métalliques est déterminé par le volume des caissons à air étanches dont il dispose à raison de 12 personnes par mètre cube.

Lorsque les radeaux de sauvetage comportent, au lieu de caissons à air, des éléments en liège plein ou autre substance reconnue de flottabilité égale recouverts de toile peinte, le vo­lume de ceux-ci doit être supérieur d'un quart à celui des caissons à air.

Ari. 90. — Les radeaux de sauvetage soni installés à bord de manière à pouvoir être promptement mis à la mer.

Les radeaux sont munis d'attrapes en ligne terminés pai' de

— 90 — petits flotteurs, d'avirons en nombre proportionné à leur di­mension et d'une bosse d'au moins 35 mètres.

L'armement comprend, en outre, un mât de fortune et sa voile.

Ce matériel est maintenu sur les radeaux par des jarretières ou des rabans faciles à larguer.

Art. 91 . — Est considéré comme flotteur tout corps insub­mersible, tel qu'un liège ou un caisson placé sur le pont de manière «à pouvoir être facilement mis à l'eau. Il doit être entouré d'une ligne en guirlande et offrir une périphérie suffi­sante pour (pie chaque personne qu'il est destiné à soutenir dispose, pour s'appuyer, d'un espace horizontal de 0 n 1 30 au moins, mesuré suivant le bord extérieur du flotteur.

Le liège en grains, déchets ou copeaux, ne doit pas entrer dans la construction ou la fabrication des éléments des radeaux de sauvetage ou des flotteurs, non plus qu'aucune autre subs­tance sans cohésion.

11 ne doit pas être fait usage des flotteurs ayant besoin d'être gonflés au moment d'être utilisés.

Le nombre de personnes qu'un flotteur peut soutenir s'ob­tient en divisant par 15 le poids de fer exprimé en kilogrammes, complètement immergé, que le flotteur peut soutenir sans couler.

Les flotteurs sont disposés de façon à pouvoir être dégagés aisément en cas de sinistre.

Art. 92. — Tout navire, à quelque catégorie qu'il appartienne, doit avoir à bord autant de bouées de sauvetage que d'embar­cations et autant de gilets, plastrons, cordelières ou brassières de sauvetage qu'il y a de personnes embarquées; niais il ne peut, en aucun cas, y avoir à bord moins de deux bouées.

Une au moins des bouées de sauvetage embarquées soit sur les navires de la première catégorie, soit sur les navires de la deuxième catégorie transportant des passagers, doit être lumi­neuse.

Art. 93. — Les bouées de sauvetage doivent être confection­nées avec du liège plein, du kapok ou une autre substance de flottabilité au moins égale.

Le liège en grains, déchets ou copeaux, ne doit jamais entrer dans la construction ou la fabrication des bouées de sauvetage, non plus qu'aucune autre substance sans cohésion.

Elles doivent pouvoir flotter au moins pendant ï\ heures

— 91 —

consécutives en soutenant, sans couler, une masse de 1er, complètement immergée, du poids de 15 kilogrammes.

Toutes les bouées de sauvetage doivent être garnies de filières ; une au moins de chaque bord doit, de plus, être mu­nie de tireveilles avec flotteurs.

Les bouées de sauvetage doivent être placées à bord en des endroits aisément accessibles pour tous, et particulièrement pour les officiers et hommes de quart.

Elles doivent pouvoir être facilement et rapidement déta­chées, sans l'aide d'aucun instrument.

Art. 91 . — Les plastrons, gilets, cordelières et brassières de sauvetage doivent pouvoir tlotter pendant au moins vingt-quatre heures en soutenant, sans couler, une masse de fer, complètement immergée, du poids de 8 kilogrammes.

L'emploi de plastrons, gilets, cordelières ou brassières de sauvetage ayant besoin d'être gonflés au moment d'être utilisés esf interdit.

Une notice affichée dans les cabines et entreponts affectés aux passagers et dans les postes d'équipage indique, pour chaque personne, l'emplacement où se trouve la brassière, le gilet, la cordelière ou le plastron qui lui est réservé et contient des instructions pour l'usage de ces objets.

Sur les naviresde la deuxième catégorie, ces brassières, gilets, cordelières ou plastrons sont placés sur le pont en des endroits toujours facilement accessibles sans l'intervention des hommes du bord.

Art. 95. Toutes les embarcations, ainsi que les radeaux, flotteurs, bouées, plastrons, gilets, cordelières et brassières de sauvetage portent extérieurement le nom du navire auquel ils appartiennent ainsi (pie l'indication de son port d'immatriculation.

Les embarcations, radeaux et flotteurs, sauf sur les navires de plaisance, indiquent le nombre des personnes qu'ils peuvent contenir, porter ou soutenir.

L'inventaire des objets d'armement et des vivres qu'ils ren­ferment y est, en outre, inscrit.

Art, 9b. — Tout navire ayant des compartiments étanches en nombre suffisant pour qu'il puisse flotter avec l'un quel­conque de ses compartiments envahi par l'eau peut n'avoir à bord que la moitié des embarcations supplémentaires et radeaux prévus par l'article 87 du présent règlement : mais cette dis-

— 92 —

pense ne s'étend, en aucun cas, aux plastrons, gilets, corde­lières et brassières de sauvetage.

Art. 97. — Il doit y avoir à bord de tout navire: a. Un appareil porte-amarres d'une portée de 200 mètres

ou moins comportant de préférence l'emprunt de la voie aé­rienne; el pourvu de deux lignes de rechange.

Si le navire est pourvu uniquement de fusées porte-amarres, il doit en posséder au moins trois, enfermées dans des caisses métalliques étanches.

h. Un appareil de va-et-vienl susceptible d'assurer les com­munications avec la terre, cl les instructions afférentes à l'usage de ce appareil.

Art. 98. A chaque visite de partance, ou tous les trois mois au moins si les visites de partance sont faites chaque mois, l'Inspecteur de la navigation peut exiger qu'une embarcation, qu'il désignera, soit mise à l'eau eu sa présence afin de cons­tater le bo'n état de-fonctionnement des portemanteaux et autres appareils.

Il peut se faire présenter à chaque visite le journal du bord, de l'examen duquel il doit résulter:

a. Qu'il est fait, une fois par semaine, sur les navires à pas-sagers, un exercice général au cours duquel tous les officiers et tous les hommes de l'équipage doivent se porter aux postes qui leur sont assignés pour la manœuvre des embarcations et pour la défense contre l'incendie.

b. Que, sur tous les navires. ¡1 est fait, après chaque arme­ment et deux fois au moins dans le courant de chaque année, une mise à l'eau effective de toutes les embarcations de sauve­tage el, tous les mois, un exercice de mise en dehors de celles de ces embarcations qui sont placées sous portemanteaux.

c. Que tous les engins de sauvetage subissent chaque mois une visite permettant de constater qu'ils sont en état de servir en cas de besoin.

Art. 99. A bord des navires de la l"' catégorie, les em­barcations de sauvetage sont pourvues d'un approvisionnement en eau potable et en biscuit de bonne qualité ou son équivalent eu conserves, calculé à raison de 2 kilogr. oui) de biscuit et de 6 litres d'eau pour chacune des personnes pouvant y prendre place.

Art. 100. Ces vivres et boissons sont enfermés dans des

— 93 —

barils de galère à fermeture étanche, mais facilement démon­table. Ils sont renouvelés tous les quinze jours au moins.

Les embarcations ne doivent contenir aucun objet en dehors de ces approvisionnements et de leur armement.

Art. 101. Tout bâtiment de pèche doit avoir à bord au moins une embarcation de sauvetage appartenant à l'un des types déterminés par l'article 78, les embarcations de pêche, dorys et warys, étant assimilées aux embarcations du type n° 3 sans condition de capacité.

Art. 102. Sous réserve des dispositions prévues au der­nier alinéa de l'arbre H7, tout bâtiment de pêche transportant des marins pêcheurs passagers doit avoir à bord au moins deux embarcations de sauvetage appartenant à l'un des types déter­minés par l'article 78 du- présent règlement.

Les bâtiments qui emploient pour la pèche des embarcations s'éloignah'l du navire sont approvisionnés de torches, fusées ou autres aililires permettant, partëmpsde brume, de faire rallier ces embarcations.

Les embarcations expédiées de la cote de Terre-Neuve ou. des navires* pour pêcher sur les bancs de Terre-Neuve portent à l'arrière et à l'avant, sur chaque bord, le nom du bâtiment duquel elles dépendent et celui du port d'attache de ce bâti­ment. Elles sont pourvues d'un compas, d'un aviron de re­change, d'au moins i kilogr. 500 de biscuit et de 6 litres d'eau.

Art-. 103. — Les navires de plaisance sont assimilés aux navires de la 2 ? catégorie.

Tout navire de plaisance, sauf les yachts de course, doit avoir à sou bord :

S'il a moins de 100 tonneaux, une embarcation propre au sauvetage, dont le cubage pourra être de moins de 3 mètres cubes ;

Entre 100 et 200 tonneaux, une ou plusieurs embarcations propres au sauvetage, dont le cubage total doit être de 3 mètres cubes ; .

Au-dessus de 200 tonneaux, deux embarcations propres au sauvetage, dont le cubage doit être, pour chacune, de 3 mètres cubes.

Sont applicables aux navires de plaisance le premier para­graphe de l'article. 92, les deux premiers paragraphes de l'ar­ticle 94, le premier alinéa de l'article 95 jusqu'aux mots «aux-

— 94 —

quels ils appartiennent ». Les marques peuvent être placées à l'intérieur des embarcations et des engins de sauvetage.

Est aussi applicable le premier alinéa de l'article 98. Les dispositions de l'article 97 ne sont applicables aux na­

vires de plaisance que lorsque ces navires jaugent plus de 350 tonneaux.

CHAPITRE VI. Matériel médical et pharmaceutique.

Art. 104. — Tout navire doit être pourvu du matériel mé­dical et pharmaceutique déterminé par les nomenclatures et tableaux annexés au présent règlement.

Art. 105. — Lorsqu'il existe un local affecté à la pharmacie, les médicaments toxiques sont renfermés dans une armoire spéciale fermant à clef, dite « armoire aux poisons ». Si le navire ne comporte pas de pharmacie, les médicaments to­xiques sont enfermés dans un coffre spécial ou dans un com­partiment du coffre réglementaire distinct et fermant à clef.

Art 100. — Les appareils, ustensiles et instruments de chi­rurgie sont disposés dans des armoires ou caisses spéciales distinctes de celles qui contiennent les médicaments.

Les objets de pansement sont également enfermés dans un coffre ou un compartiment a part.

Ces différents coffres doivent toujours être placés dans des locaux facilement accessibles.

Art. 107. - La liste de tous les médicaments, objets ou us­tensiles contenus dans un coffre ou une armoire est inscrite sur le fond du couvercle du coffre ou sur la porte de l'armoire.

Sur les navires ne comportant pas de local affecté à la pharmacie, lorsque l'importance du matériel médical et phar­maceutique exige la répartition de ce matériel entre plusieurs caisses, la caisse contenant les médicaments pour l'usage in­terne, celle dans laquelle sont renfermés les médicaments pour l'usage externe et celle qui est réservée aux objets de panse­ment sont de couleurs différentes ou portent des signes exté­rieurs permettant de les reconnaître facilement.

Art. 108. — Les récipients sont munis d'étiquettes indiquant très lisiblement le nom des médicaments qu'ils contiennent.

Les liquides toxiques sont placés dans des fioles ou flacons portant des étiquettes en papier rouge orangé et une bande

— 9 5 —

circulaire en papier de même couleur, de 1 à 3 centimètres de largeur, selon la dimension des récipients, collée sur toute leur circonférence. Ces mêmes dotes sont munies dune seconde étiquette en papier rouge orangé sur laquelle le mol POISON est imprimé ou écrit en lettres majuscules.

Art. 109. — Les médicaments sensiblçs à faction de la lu­mière sont conservés dans des récipients en verre jaune ou noir et les herbes médicinales dans des bocaux en verre ou dans des boites en fer-blanc.

Les médicaments ne peuvent être conservés dans des sacs en papier qu'autant que ces sacs sont renfermés à leur tour dans des récipients en verre ou des boites en fer-blanc. Pour les poudres médicamenteuses divisées par paquets, chaque paquet doit être pourvu d'une étiquette lisible indiquant le nom de la substance et son poids, et son usage interne ou externe.

Art. 110. — Les coffres à médicaments, objets de panse­ment, appareils et instruments.de chirurgie, sont visités dans les ports de France, lorsque six mois se sont écoulés depuis la dernière visite.

Cette visite a lieu, soit à bord, soit au bureau de l'Inscrip­tion maritime, si le propriétaire ou son représentant le désire, en présence du capitaine ou de son délégué, et du médecin du navire, s'il y en a un.

Elle est effectuée, sur la réquisition de l'Inspecteur de la navigation, par le médecin membre de la Commission prévue à l'article i de la loi du 17 avril 1907, sous réserve, le cas échéant, de l'application des lois des 1 e r août 1905 et 25 juin 1908 sur la répression des fraudes.

Une fois visités, les coffres sont scellés et placés dans un local fermant à clef; si les médicaments sont placés dans une phar­macie, ce local doit être fermé à clef.

Tout navire est muni d'une instruction médicale approuvée par le Ministre de la marine; s'il y est embarqué un médecin, il doit en outre y avoir à bord un exemplaire du Codex français.

Art. 111. — Tout navire destiné à naviguer au long cours ou à effectuer, au cabotage international ou au grand cabotage national, des traversées d'une durée normale de plus de 48 heures, et devant embarquer plus de 100 personnes, est pour­vu d'un appareil à désinfecter autorisé suivant tes prescriptions des règlements en vigueur et conforme à un modèle approuvé par le Conseil supérieur de santé de la marine.

— 96 —

Il doit être de dimension suffisante pour permettre de désin­fecter tes objets de literie.

CHAPITRE VII. Règles de calcul du tirant d'eau maximum.

Marques de franc-bord.

Art. 112. — Tous les navires, quelle que soit leur affectation, doivent porter sur leur coque, au milieu de la longueur de chaque bord, une marque déterminant, d'une façon apparente, la limite supérieure d'immersion qu'il est licite d'atteindre.

Cette marque, dite « marqué de franc-bord », consiste en un disque de 300 millimètres de diamètre, peint en blanc ou. en jaune sur un fond foncé ou en noir sur un fond clair, t r a ­versé par une ligne horizontale de 460 millimètres de long, dont l'arête supérieure passe par le centre du disque.

Le disque et la ligne horizontale ont une largeur de 25 mil­limètres.

L'arête, supérieure de la ligne horizontale indiqué ta ligne de charge maximum d'été en eau de mer. Sa position est déter­minée comme il est dit à l'article 113 ci-après.

Sur les navires à vapeur, la marque de franc-bord propre­ment dite est complétée par des marques correspondant au franc-bord en eau douce, au franc-bord d'hiver, au franc-bord dans l'Atlantique Nord et au franc-bord d'été dans les mers tropicales.

Sur les navires à voiles, la marque de franc-bord proprement dite est complétée par des marques correspondant au franc-bord en eau douce et au franc-bord d'hiver. Toutes ces marques complémentaires consistent en des lignes horizontales de 230 millimètres de longueur et de 25 millimètres de largeur, peintes de la même couleur que le disque et disposées perpendiculaire­ment à une ligne verticale tracée à Dm 52 à l'avant du centre du disque.

La ligne correspondant au franc-bord en eau douce est diri­gée vers l'arrière ; les autres lignes sont dirigées vers l'avant.

Art. 113. — Au-dessus du disque est tracée une ligne hori­zontale, dite « ligne de pont réglementaire » peinte de la même couleur que le disque, ayant 30 centimètres de longueur avec une épaisseur de 25 millimètres et dont le milieu est à l'aplomb du centre du disque.

— 97 —

La position de l'arête supérieure de cette ligne par rapport au pont du navire et la distance (franc-bord) de cette arête su­périeure au rentre du disque, ainsi que la position, par rap­port au centre du disque, des diverses marques complémen­taires ci-dessus définies, doit répondre aux indications portées sur un certilical qui est établi conformément aux prescriptions d'un règlement de IVanc-bord dressé p a r une société de classi­fication reconnue et approuvée par un décret rendu sur le rap­port du Ministre de la marine, après avis du Conseil supérieur delà navigation maritime.

Le certificat susvisé doit émaner (Tune société de classifica­tion reconnue.

Art. 114. — Les documents relatifs au franc-bord peuvent porter, pour les navires à voiles, l'indication des réductions dont chacun de ces navires bénéficie dans certains états déchar­gement, conformément aux dispositions du règlement prévu à l'article précédent.

Art. 115. Outre ces marques de franc-boni, lenaviredoit porter, sur l'étrave et sur l'étainbot (étambot arrière des va­peurs) et d'un bord au moins, une échelle de tirant d'eau en décimètres, pointée au burin, peinte en noir sur fond clair, ou en blanc ou jaune sur fond foncé, et disposée de telle sorte que la partie inférieure de chaque chiffre corresponde au tirant d'eau qu'il indique.

CHAPITRE VIII.

Calcul du nombre maximum de passagers.

Art. 116. — Lorsque le service auquel le navire est affecté, suivant la déclaration contenue dans le permis de navigation, comporte des traversées dont la durée normale de port à port dépasse 48 heures, le calcul du nombre maximun de passa­gers qui peuvent être logés à bord se fait suivant les règles ci après :

Pour les passagers de cabine, les cabines avec ou sans cabi­net de toilette doivent représenter au minimum un volume d'air de 3 m 3 500 par personne.

Pour les passagers d'entrepont, les entreponts supérieurs et les superstructures affectés ou logement des passagers doivent représenter, pour chaque passager ( non compris les enfants de moins de 8 ans) un volume de 2 m ' 750;

7

— 98 —

Ce volume est porté à 3 mètres cubes pour l'entrepont in­férieur.

Les enfants au-dessous d'un an ne sont pas comptés dans le calcul du nombre de passagers et deux enfants de plus d'un an et de moins de 8 ans sont comptés pour un passager.

Lorsqu'un hôpital est installé à demeure sur le navire, le nombre de personnes qu'il peul contenir, eu égard au cube d'air, cidre dans l'évaluation du nombre total des passagers d'entrepont qui peuvent être admis à bord.

Les passagers de pont doivent disposer d'une surface hori­zontale de 1 m 3 15 par personne.

Art. 117. - Pour être admis à transporter des marins pê­cheurs entre la France et Saint-Pierre et Miquelon ou inver­sement; les bâtiments pêcheurs ou chasseurs doivent avoir, au moins, 109 tonneaux de jauge brute.

CHAPITRE IX.

Personnel médical.

Art. 118 Tout navire français, à voiles ou à vapeur, dont l'effectif, équipage et passagers réunis, atteint le chiffre de 100 personnes, et qui fait une traversée dont la durée normale dé­passe 18 heures, doit avoir à bord un docteur en médecine.

Il lui est adjoint un second médecin si l'effectif de l'équipage et des passagers réunis atteint le chiffre de 1,200 personnes el si la traversée doit durer plus de sept jours.

Art. 119. — Sur les navires ayant un médecin, lorsque le nombre des personnes embarquées dépasse 300 et lorsque le vayage comporte des traversées de [dus de trois jours, ce mé­decin est toujours assisté d'une personne exclusivement affectée au service médical.

S'il y a plus de 1,200 personnes à bord, il est affecte à ce même service une seconde personne.

Art. 120. Sur les navires ne comportant pas de médecin, le capitaine, à qui il appartient de donner des soins aux ma­lades, conserve les clefs des coffres à médicaments et en est responsable.

— 99 —

CHAPITRE X.

Fonctionnement de la Commission supérieure. Procédure.

Art. 121. Le Président de la Commission supérieure ins­tituée par l'article 19 de la loi du 17 avril 1907 est nommé par le Ministre de la Marine.

La Commission ne peut délibérer valablement que si la moi­tié, au moins, des membres sont présents.

Les résolutions de la Commission sont prises à la majorité des voix. En cas de partage, la voix du président est prépon­dérante.

Art. 122. — Les réclamations contre les décisions des Com­missions instituées en vertu des articles L li et 8 de la lot «lu 17 avril 1907 doivent être tonnées, dans un délai de trois jours francs à partir du jour du l'Administrateur de l'Inscrip­tion maritime aura fait notification par écrit de la décision à l'armateur ou au capitaine. Elles sont motivées et déposées entre les mains de l'Administrateur, qui en donne un récépissé détaché d'un registre à souche.

Art. 121. — L'Administrateur avise par la voie télégraphique le Ministre de la Marine de la réclamation et il lui transmet immédiatement la réclamation avec le procès-verbal dresse par la Commission dont la décision est attaquée.

Dès la réception de cet avis, le Ministre convoque télégra-phiquement les membres de la Commission supérieure. Celle-ci doit se réunir dans le délai maximum de trois jours francs à compter de la réception de l'avis télégraphique adressé au Ministre par l'Administrateur, les jours fériés n'étant pas com­pris dans ce délai.

Le dossier relatif à la réclamation est remis au président de la Commission avant la séance pour laquelle la Commission est convoquée.

Art. 124. - Informé télégraphiquement par le Ministre de la Marine de la date et de l'heure de la réunion de la Commis­sion supérieure, l'Administrateur de l'Inscription maritime porte, sans retard, ce renseignement à la connaissance de l'ar­mateur, du propriétaire ou du capitaine qui a formé la récla­mation et retire récépissé de cette communication,

— 100 —

Art. 125. — Lorsque la Commission supérieure ne croit pas pouvoir prendre une décision sur le simple examen de la récla­mation de l'armateur ou du capitaine et du procès-verbal de la Commission locale, elle peut faire procéder à telles enquêtes ou expertises qu'elle juge nécessaires. Les enquêtes peuvent être confiées à un ou plusieurs de ses membres qui se rendent à bord du navire en cause.

La Commission ne peut désigner des experts ayant pris pari aux opérations des commissions locales qui ont donné lieu à la réclamation.

Le résultat des enquêtes el des expertises est consigné dans des rapports écrits.

Art. 126. Dans les colonies, la réclamation doit être re­mise au Gouverneur ou au fonctionnaire délégué par lui à cet effet. Il en est délivré récépissé.

Le Ministre de la Marine est saisi par càblogramme et. après avoir pris lavis de la Commission supérieure, t'ait connaître sa décision par la même voie.

A l'étranger, la réclamation est remise à l'autorité consulaire et la même procédure qu'au paragraphe précédent est suivie.

Art. 127. — Lorsque l'avis de la Commission supérieure est provoqué eu vertu de l'article £4 de la loi du 17 avril 1907, il est donné connaissance aux intéressés des actes de négli­gence ou des manquements dans l'exercice de leurs fonctions qui leur seuil reprochés.

I n délai de cinq jours irrnu^ leur est imparti pour présen­ter leur défense soit par écrit, soit en comparaissant person­nellement devant la Commission supérieure.

CHAPITRE XI. Dispositions générales. — Publicité à donner à la loi

et aux règlements d'administration publique.

Art. 128. Pour les navires de commerce ayant moins de 200 tonneaux, pour les navires de pêche au-dessous de 200 tonneaux, s'ils sont à voiles, et au-dessous de 250 tonneaux, s'ils sont à vapeur ou à propulsion mécanique, pour les na­vires de plaisance de moins de 200 tonneaux, pour les yachts rte ceurse et pour les navires ayant des affeçtatioMS spéciales, le Ministre de la Marine peut, sur l'avis de la Commission su­périeure, dispenser partiellement des prescriptions contenues

— 101 —

dans les chapitres précédents, à Pexception des chapitres 3 et 7, s'il est reconnu que cette dispense ne peut avoir d'incon­vénient.

Art. 129. Le texte de la loi du 17 avril 1907, ainsi que celui des règlements d'administration publique rendus en exé­cution de ses prescriptions, doit se trouvera bord des navires de plus de 25 tonneaux et être communiqué par le capitaine, sur leur demande, aux personnes embarquées.

11 doit également être mis à la disposition des inscrits mari­times, dans tous les quartiers et préposais de l'Inscription maritime.

CHAPITRE XII.

Dispositions transitoires.

Art. 130. Les navires de plus de 25 tonneaux de jauge brute en service au moment de la mise en vigueur de la loi du 17 avril 1907 sont soumis aux dispositions suivantes:

I e Renseignements que doit contenir toute demande de permis île navigation.

A l'appui de la première demande de permis périodique de navigation, le propriétaire doit fournir les renseignements énu-mérés à l'article :) du présent décret.

2" Prescriptions relatives a l'hygiène et à la salubrité.

Les postes d'équipage sont munis de sièges et de labiés pour la moitié de l'effectif pour lequel il a été prévu des postes de couchage.

Sont applicables les dispositions des paragraphes 2, .1 et i de l'article 7, des paragraphes 1 et 2 de l'article S, les articles 11, 12 et 13 du présent règlement.

Sur les navires à passagers se livrant au long cours, des dispositions doivent être prises pour l'isolement des personnes malades, lorsque plus de 100 personnes sont embarquées si­multanément à bord.

Aucune modification n'est apportée aux installations ctes hôpitaux existant avant la mise en vigueur de la loi en ce qui concerne les dimensions et la disposition des couchettes, fo coursives et des locaux annexes desdits hôpitaux.

— 102 —

3° Appareils à vapeur.

Aucune modification n'est exigée dans les dispositions des machines et appareils, lorsqu'elles sont conformes aux pres­criptions des règlements antérieurs,

Les machines et chaudières en service sont soumises aux visites et épreuves prévues au présent règlement, à l'exception de l'épreuve initiale.

Toutefois, les surcharges d'épreuve ne dépasseront pas celles auxquelles les appareils étaient antérieurement soumis en ver­tu du décret du 1er février 1893.

4° Instruments et documents nautiques, objets d'armement et de rechange.

Tous les instruments et documents nautiques visés aux ta­bleaux de l'article 67 sont exigés.

Tous les objets d'armement et de rechange prévus auxdits tableaux sont exigés en principe; la Commission qui procède à la première visite du navire peut admettre des tolérances suivant les cas.

5° Installation, embarcations, appareils ou engins de sauvetage.

Les navires sont en principe soumis, en ce qui concerne les embarcations et engins de sauvetage aux dispositions du pré­sent règlement, à l'exception de celles qui seraient reconnues, par la première commission de visite, devoir entraîner des modifications notables d'aménagement et d'installation par rapport aux dispositions qui leur étaient imposées par le dé­cret du 20 juin 1903.

6° Matériel médical el pharmaceutique, Les coffres à médicaments composés conformément aux

nomenclatures antérieures à la mise en vigueur de la loi seront admis pendant dix-huit mois.

7° Règles de calcul du tirant d'eau marimum, marques de franc-bord.

Tous les navires sont astreints à la réglementation concer­nant le franc-bord. Lorsque le navire est présenté à la Com­mission de visite, les marque? de franc-bord doivent être appo­sées conformément aux prescriptions des articles 112 à 115,

— 103 —

à moins que le navire n'ait reçu, avant la promulgation du règle­ment d'administration publique, des marques de franc-bord apposées sous le contrôle d'une société de classification recon­nue connue il est dit à l'article 1 e r , n° 1 de la loi.

8° Calcul du nombre maximum de passagers. Les propriétaires de navires ne sont tenus de modifier le

nombre maximum de passagers fixé en vertu d'actes antérieurs. 9° Toutes les dispositions contenues dans les chapitres 9, JO

et 11 leur sont applicables. Art. 131. — Sous réserve des dispositions spéciales aux na­

vires de pêche et de plaisance contenues aux chapitres 1 à 11 du présent règlement et dont peuvent se prévaloir les navires de pêche et de plaisance en service au moment de la mise en vigueur de la loi du 17 avril I90.7, ces navires sont soumis aux prescriptions de l'article 130, sous les réserves suivantes:

Pour les navires dépêches, le numéro 2 est remplacé par la disposition suivante :

N° 2. Locaux. Les parois et meubles sont recouverts d'une peinture ou enduil lavables.

L'éclairage de jour esl assuré par des hublots de côté, par des verres prismatiques dans le pont ou par des claires-voies. Lorsqu'ils ne présentent pas de danger, il est établi sur chaque bord un nombre de hublots en rapport avec les dimensions des compartiments qu'ils éclairent.

L'éclairage de nuit EST assure au moyen d'appareils tixes. L'échelle de descente et le capot doivent être d'un accès fa­

cile; le capot doit pouvoir être fermé hermétiquement pour empêcher l'eau de tomber dans le poste.

l u espace est réservé en dehors du poste ou dans le poste même pour recevoir les effets cirés.

Lu moyen de chauffage est fourni pour chaque logement. Quand il y est installé un fourneau de cuisine, une ouverture spécia les! pratiquée pour dégager le produit delà combustion^

Lue manche à air avec pavillon est placée en un endroit convenable pour introduire l'air frais. L'évacuation de l'air vicié est assurée par nue autre manche, des champignons, COLS de cygne ou tout autre moyen efficace.

Pour les navires [de plaisance, le numéro 2 est remplacé pa r la disposition suivante :

— 104 —

N° 2. Locaux. Les parois et les meubles sont recouverts d'une peinture ou d'un enduit lavables.

L'éclairage est assuré par des hublots de coté ou des verres prismatiques dans le pont et par des claires-voies.

L'échelle de descente et le capot doivent être d'un accès fa­cile; le capot doit pouvoir être fermé hermétiquement pour empêcher l'eau de tomber dans le poste.

Art. 132. — Les navires en construction au moment de la publication du présent décret seront soumis aux prescriptions des chapitres 1 à 11 du présent règlement s'ils ne sont pas mis en service dans un délai maximum de deux ans, à partir de là même date.

Art. 133. La justification d'un permis de navigation ou d'un certificat reconnu équivalent audit permis ne sera exigée des navires étrangers embarquant des passagers dans un port français que six mois après la mise en vigueur de la loi.

Art. 134. — Le Ministre de la marine et le Ministre du com­merce et de l'industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel et inséré au Bulletin des lois.

Fait à Rambouillet, le 21 septembre 1908.

A. FALLIÉRES. Par le Président de la République:

LE MINISTRE DE la marine. Le Ministre du commerce GAston THOMSON. et de l'industrie,

JEAN CRUPPI.

Direction de la .Navigation et des Pêches maritimes : Bureau de la Navigation maritime.

Paris, le 20 septembre 1908.

RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, FRANÇAISE, suivi d'un décret portant régiraient d'administration publique pour l'exécution de l'article 54, nos 2, 3, 4 et 5, de la loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la navigation maritime el la réglementation du travail à bord des navires de commerce.

MONSIEUR L E PRÉSIDENT,

Aux termes de l'article 54, nos 2, 3, 4 et 5, de la loi du 17

— 105 — avril 1907, concernant la sécurité de la navigation maritime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce, un règlement d'administration publique, rendu sur la proposi­tion du Ministre de la marine et du Ministre du commerce et de l'industrie, après avis du Conseil supérieur de la Navigation maritime, doit :

1° Fixer les règles organisant les quarts pour l'état-major du pont et le personnel des machines.

2° Organiser le travail à bord des bâtiments de pèche de plus de 25 tonneaux et sur les bâtiments de commerce de plus de 25 et de moins de 200 tonneaux pratiquant des navigations autres que le long cours et le cabotage international;

.">° Déterminer les exceptions que, d'une manière générale, doit comporter la réglementation du travail édictée par les ar­ticles 21 à 80 de la loi, que ces exceptions soient motivées par la brièveté des traversées, la fréquence et la durée des séjours dans les ports, la nature du service auquel le navire est des­tiné, ou pour toute autre cause.

Nous avons l'honneur de vous proposer, Monsieur le Prési­dent, de vouloir bien revêtir de votre haute sanction le pro­jet de ce règlement, qui a été délibéré et adopté par le Conseil d'État dans sa séance du 7 août dernier.

Pour en arrêter les dispositions, qui constituent une nou­veauté dans la réglementation maritime, nous nous sommes constamment etl'orrés de donner satisfaction à celles des re­vendications des équipages qui nous ont paru légitimes tout en gardant le souci des intérêts de la navigation et de la nécessité de ne pas imposer à l'armement français des obligations exces­sives, qui l'auraient po<é en état d'infériorité vis-à-vis de la concurrence étrangère. Les armateurs et les inscrits maritimes, également représentés au sein du Conseil supérieur de la Navi­gation maritime, nous ont aidés à mener à bonne lin celte œuvre de conciliation, qu'il est permis de considérer comme constituant une réglementation du travail équitable et con­forme aux intentions du législateur.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, l'hommage de notre profond respect.

Le Ministre de la Marine, GASTON T H O M S O N .

Le Ministre du c o m m e r c e et de l'industrie,

JEAN CRUPPI.

— 106 —

D É C R E T portant règlement d'administration publique pour l'exécution de l'article 54, nos 2, 3, 4 et 5, de la loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la navigation

maritime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce.

( Du 20 septembre 1908.)

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,

Sur le rapport du Ministre de la marine et du Ministre du commerce et de l'industrie ;

Vu la loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la na­vigation maritime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce et, notamment, l'article o4 ainsi conçu:

(( Un règlement d'administration publique, rendu sur la pro­position du Ministre «le la marine et du Ministre du commerce et de l'industrie, après avis du Conseil supérieur de la Navi­gation maritime, déterminera :

« r

« i" Les c i r c o n s t a n c e s d a n s lesquelles l'autorité maritime pourra exiger que le service du pont, pour les officiers, soit organisé en plus de deux quarts;

« ">° Les cas, autres que ceux indiqués au paragraphe pre­mier de l'article 25, dans lesquels le personnel des machines devra comprendre trois quarts;

(f i° Les conditions dans lesquelles le travail sera organisé sur les navires visés à l'article :\i de la présente loi;

« 5° Les exceptions que. d'une manière générale, devra comporter la réglementation du travail édictée par les articles 21 à 80 inclus, que ces exceptions soient motivées par la briè­veté «les traversées, la fréquence et la durée des séjours dans les ports, la nature du service auquel le navire est destiné ou pour toute autre cause ;

Vu l'avis du Conseil supérieur de la .Navigation maritime; Le Conseil d'État entendu,

DÉCRÈTE :

CHAPITRE PREMIER. O r g a n i s a t i o n d e s q u a r t s p o u r l ' é t a t - m a j o r d u p o n t

e t 1g p e r s o n n e l d e s m a c h i n e s .

Article 1er. — Sur les navires ayant à bord, avec le capitaine,

— 107 — au moins deux officiers, le service du pont est organisé en plus de deux quarts pour les officiers, dans les cas ci-après, savoir:

Sur les navires à voiles, lorsqu'ils sont armés pour une des­tination de long cours au delà des caps llorn ou de Bonne-Espérance :

Sur les navires à vapeur: a. Lorsqu'ils ont une jauge brute d'au moins r>,000 tonneaux ; h. Lorsqu'ils doivent effectuer une traversée d 'une durée nor­

male de plus de dix jours : r. Lorsque le voyage qu'ils doivent accomplir comporte,

soit à la mer, soit dans les ports, un service continu entraî­nant, pour l'un des officiers, plus de douze heures rétribuées de travail supplémentaire par période de sept jours consécutifs.

Arl. 2. — Sur les navires de commerce autres que ceux qui sont désignés à l'article 25 de la loi du 17 avril 1907, ayant 200 tonneaux et au-dessus de jauge 'brute, le service des ma­chines doit être organisé en trois quarts, quand l'organisa lion à deux quarts aurait pour effet d'imposer au personnel de la machine plus de 10 heures de travail par jour pendant plus de deux jours consécutifs.

CHAPITRE II.

Réglementation du travail à bord des bât iments de pêche de plus de 25 tonneaux et sur les bât iments de com­merce de plus de 25 et de moins de 200 tonneaux, pra­t iquant des navigations autres que le long cours et le cabotage international.

SECTION 1re

BATIENTS DE PÊCHE DE PLUS DE 25 TONNEAUX.

Art. 3. — A bord de tout navire armé aux grandes pêches, il doit y avoir, avec le capitaine, un second possédant soit le brevet de capitaine au long cours, de lieutenant au long cours ou de maître au cabotage, soit le diplôme d'élève ou d'officier de la Marine marchande et, au moins, un autre officier.

A titre transitoire, pourront exercer les fonctions de second ou d'officier, les marins qui, au moment de la mise en vigueur du présent règlement, auront en fait, exercé durant deux campagnes de pèche les fonctions de second sur des navires de grande pèche.

— 108 — Art. 4. - Tout mécanicien chargé de la conduite de la ma­

chine sur un bâtiment de pêche à propulsion mécanique doit être breveté.

Tout mécanicien chef de quart sur un bâtiment de pêche à vapeur d'au moins 500 chevaux doit être breveté.

A titre transitoire, sont dispensés de toute autre justification les hommes qui, au moment de la mise en vigueur du présent règlement, auront exercé durant deux campagnes de pêche les fonctions de chef mécanicien ou de mécanicien chef de quart suivant les ras.

Art. 5 . — Les bâtiments dépêche de plus de 25 tonneaux, seloignant habituellement du port pendant une durée de plus de 72 heures, sont soumis aux dispositions suivantes :

En roule, le personnel du pont comprend deux quarts au moins ; le personnel de la machine comprend deux ou trois quarts suivant que la durée normale du voyage pour se rendre sur les lieux de pêche est inférieure ou non à iS heures;

Sur lés lieux de pêche, il est accordé chaque jour aux hommes un repos minimum de 8 heures, qui peut être réduit à 6 heures pendant 5 jours au plus.

Dans le port ou sur une rude abritée, le travail du person­nel du pont ne peut être prolongé pendant plus de 10 heures, si ce n'est pour le déchargement du poisson ; le travail du personnel de la machine ne doit pas excéder 9 heures.

Art. 6. — L'organisation du service à bord incombe au capi­taine du navire; il lui appartient, notamment, de fixer l'heure à laquelle commence la journée de travail pour le roulement

. des quarts, ainsi que la durée de chaque quart. Le tableau réglant l'organisation du travail à la mer, établi

par le capitaine du navire, visé par l'inspecteur de la navigation et consigné sur le journal de bord, est affiché dans les postes d'équipage. Les modifications apportées à ce tableau eu cours de route sont, également consignées sur le journal de bord et affichées dans les postes d'équipage.

Art. 7. — Aucun homme de l'équipage d'un navire de pèche ne peut refuser ses services, quelle que soit la durée des heures de travail qui lui sont commandées.

Mais hors les cas de force majeure et ceux où soit le salut

— 109 — du navire (»u de l'équipage, soit la conservation des engins el des produits de pêche est en jeu, eus dont le capitaine est juge, toute heure de travail commandée au delà des limites fixées par l'article 5 donne lieu à une allocation supplémentaire.

Le capitaine du navire doit faire mention, sur le journal du bord, des circonstances exceptionnelles visées au paragraphe précédent.

Art. 8. — Il est tenu sur chaque navire un registre coté et paraphé par l'Administrateur de l'Inscription maritime.

Le capitaine y relate les Circonstances exceptionnelles, men­tionnées au livre de bord, qui l'ont amené à ordonner des heures de travail supplémentaires.

Lorsque ces heures de travail donnent droit à des allocations supplémentaires, le décompte des allocations, avec la désigna­tion des bénéficiaires, est inscrit sur le registre.

Ces mentions sont visées par un représentant du personnel du pont ou du personnel de la machine, suivant les cas.

Le registre est mis à la disposition des membres de l'équi­page, qui peuvent y consigner leurs observations.

Art. % - Le taux de la rémunération des heures supplé­mentaires, réglé selon les contrats et usages, est porté au rôle d'équipage ainsi qu'au registre prévu à l'article précédent.

Art. 1 0 . — Les représentants du personnel du pont et du personnel des machines sont pris, chaque semaine, dans cha­cune des deux catégories, par roulement suivant l'ordre du rôle d'équipage, le premier étant tiré au sort.

Ce tirage au sort est effectué par le capitaine en présence d'un délégué du personnel du pont et d'un délégué du per­sonnel des machines, le jour du départ du navire.

Les novices et les mousses ne peuvent jamais être appelés à représenter le personnel.

Art. 11 . — De 8 heures du soir à 4 heures du matin, les mousses et les novices ne peuvent être employés à aucun tra­vail autre que celui de la pèche, sans (pie ce travail puisse, d'ailleurs, se prolonger pendant plus de trois jours consécutifs suivis de quatre jouis d'interruption.

Ils doivent, en tous cas, être assurés d'un repos minimum

— 110 — et non interrompu de 8 heures, sur 24 et d'autres repos qui complètent le total à 12 heures.

Les mousses et les novices âgés de moins de 18 ans ne peuvent être embarqués sur les d o n s de péché.

Art. 12 .— Lorsque le personnel des machines n'a pu, en route, bénéficier du repos hebdomadaire à raison des exigences du service, le capitaine doit, autant que possible, accorder ce repos soit collectivement, soit par roulement et dans la mesure où les hommes en ont été privés. Ce repos est accordé dès qUe le navire t'ait escale dans un port ou sur une rade abritée rie* France, des colonies françaises ou de l'étranger, si la durée de cette escale permet de donner ledit repos à la moitié au moins du personnel visé ci-dessus.

SECTION II.

BÂTIMENT DE COMMERCE DE PLUS DE 25 ET DE MOINS DE 200 TONNEAUX D E JAUGE BRUTE ET PRATIQUANT DES NAVIGA­TIONS AUTRES QUE L E LONG COURS E T L E CABOTAGE I N T E R ­NATIONAL.

Art. 13. — Tout mécanicien chargé de la conduite de la ma­chine à vapeur sur un bâtiment de commerce de 25 à 200 ton­neaux de jauge brute pratiquant des navigations autres que le long cours et le cabotage international doit être breveté.

Art. 14. - Sur ces navires, hors les cas de force majeure et ceux où le salut du navire, des personnes embarquées ou de la cargaison est en jeu, cas dont le capitaine est juge et qu'il doit mentionner au livre de bord, aucun homme de l'équipage du pont ne peut être astreint à faire, sans une rémunération supplémentaire calculée conformément aux contrats et usages, pour les six jours de travail de la semaine, plus de 72 heures de travail, s'il appartient au personnel du pont, et plus de 54 heures, lorsqu'il fait partie du personnel de la machine et que le service de la machine est réglé à deux quarts.

Art. 15. — Les dispositions des articles 6, 8, 9, 10 et 12 sont applicables aux navires visés à la présente section.

CHAPITRE III. Exceptions et dispositions spéciales.

Art. 16. — Sur les navires de commerce de 200 tonneaux

— 111 — et au-dessus de jauge brute, ¡1 peut n'y avoir soit pour te pont, soit pour la machine, qu'une seule bordée lorsque, à raison de la brièveté des traversées, le service du bord peut être organisé de manière à satisfaire, pour un intervalle de 2 i heures, aux conditions suivantes :

1° La durée totale du travail ne dépasse pas 12 heures pour le personnel du pont, et il heures pour le personnel de la ma­chine;

2° Le service ne comporte pas plus do 7 heures de travail consécutif, sur le pont, et [dus de 5 heures de travail consécu­tif dans la machine ;

3° Le personne bénéficie d'un repos ininterrompu de 6 heures au inoins.

En ce qui concerne les heures de travail supplémentaires* ces navires sont soumis, quel que soit leur tonnage, aux règles tixées par l'article I ï ci-dessus.

Art. 17. — Les prescriptions des articles 21 à 28 de la loi du 17 avril 1907 ne s'appliquent pas aux navires employés à des opérations de pilotage, de renflouage, d'assistance ou de sauvetage.

Il en est de même pour les navires employés à des opéra­tions de remorquage, pourvu que la durée du travail ne dé­passe pas 72 heures sur le pont et M heures dans la machine pendant les six jours de travail de chaque semaine.

Art. 18. — Les dispositions du deuxième paragraphe de l'ar­ticle 25 de la loi du 17 avril 1907 ne sont pas applicables, lorsqu'un corps ou groupe de chaudières comporte, dans une même chaufferie, 1 fourneaux ou \ portes, mais que la sur­face totale de grille n'excède pas:

1° 7 m. carrés 30, s'il s'agit de chaudières ordinaires à retour de flamme, fonctionnant au tirage naturel ;

2° 7 m. carrés, s'il s'agit de chaudières à tubes d'eau, fonc­tionnant au tirage naturel;

3° 6 m. carrés, s'il s'agit de chaudières fonctionnant au tirage forcé par soufflage.

4° 5 m . carrés, s'il s'agit de chaudières fonctionnant au tirage forcé accéléré.

— 112 — Lu surface des grilles ci-dessus envisagée se mesure, pour

les chaudières à tubes de flamme, depuis l'origine du foyer jusqu'au plan de la plaque à tubes arrière. Pour les chaudières à tubes d'eau, cette surface se mesure jusqu'à l'autel.

Les dispositions du deuxième paragraphe du même article 25 ne sont pas applicables, lorsque le navire est pourvu d'ins-tallations automatiques ou possède des moyens de chauffage réduisant le travail du personnel.

Art. 19. - Quand, par suite d'un cas de force majeure, le navire se trouve privé, au cours d'un voyage, d'un des officiers, soit du pont, soit de la machine, prévus par la loi du 17 avril 19(17 et par le présent règlement, le capitaine doit pourvoir à son remplacement à la première escale dans un port de France ou d'Algérie.

Toutefois, le capitaine peut être déchargé de cette obligation par l'Administrateur de l'Inscription maritime du poil d'escale, si, eu égard à la durée de cette escale et aux ressources du port, ce fonctionnaire déclare que le remplacement ne peut être ef­fectué; cette déclaration est mentionnée au rôle d'équipage.

Ait. 20. — Le Ministre de la marine et le Ministre du com­merce et de l'industrie sont chargés, chacun enee qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel et inséré au Bulletin des lois.

Fait à Rambouillet, le 20 septembre 1908.

A. FALLIÈRES.

Par le Président de la République :

Le Ministre de la marine,

GASTON T H O M S O N .

Le Ministre du commerce et de l'industrie,

Jean CRUPPI.

— 113 —

DÊCRET modifiant le Règlement d'administration publique du 21 septembre 1908, sur la sécurité de la navigation maritime et l'hygiène à bord des navires de commerce.

( DU 4 a o û t 1 9 1 0 . )

L E PRÉSIDENT DE LA REPUBL IQUE FRANÇAISE,

Sur le r a p p o r t du M i n i s t r e de !a Marine et du Min i s t r e d u Commerce et de l ' I n d u s t r i e :

Vu la loi du 17 avr i l 1 9 0 7 , c o n c e r n a n t la s é c u r i t é de, la n a v i g a t i o n m a r i t i m e et la r é g l e m e n t a t i o n du t r ava i l à b o r d les n a v i r e s de c o m m e r c e ;

Vu le R è g l e m e n t d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e , du 21 s e p t e m ­bre 1 9 0 8 , s u r la s é c u r i t é d e la n a v i g a t i o n m a r i t i m e et L'hy­g i è n e à b o r d des n a v i r e s de c o m m e r c e ;

Vu l ' a v i s d u C o n s e i l supérieur de la N a v i g a t i o n m a r i t i m e ;

Le C o n s e i l d ' E t a t e n t e n d u ,

D É C R È T E :

ARTICLE PREMIER.

Le p a r a g r a p h e 1° d e l ' a r t i c l e 2 du R è g l e m e n t d ' a d m i n i s ­t r a t ion - p u b l i q u e s u s v i s é d u 21 septembre 1 9 0 8 es t a ins i c o m p l e t é :

« P o u r les b a t e a u x d e p è c h e au -dessous d e 1 0 0 tonneaux d e j a u g e b r u t e , ce p i an p e u t ê t r e r e m p l a c é pa r u n e d e s c r i p -t ion d é t a i l l é e du n a v i r e e t d e s e s a m é n a g e m e n t s . »

a r t . 2 .

L ' a r t i c l e 2 0 du R è g l e m e n t d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e susvi-s é du 21 s e p t e m b r e 1 9 0 8 e s t mod i f i é a i n s i qu ' i l s u i t :

« A R T . 2 0 . L e s prescript ions c o n t e n u e s d a n s l e s a r t i c l e s 5 a 17 i n c l u s ne s o n t pas a p p l i c a b l e s a u x b a t e a u x de p è c h e

« C e u x - c i d e v r o n t s a t i s f a i r e aux d i s p o s i t i o n c i - d e s s o u s : « L e s locaux af féc tés au c o u c h a g e d o i v e n t r e p r é s e n t e r un

v o l u m e d ' a i r d ' a u m o i n s 2 m . c . 1 5 0 p a r h o m m e . « La h a u t e u r d e s locaux A F F E C T E S à L'équipage, m e s u r é e d e

la face s u p e r i e u r e d e s b a r r o t s du pont f o r m a n t p l a n c h e r à la face s u p é r i e u r e d e s h a r r o t s du p o n t f o r m a n t p l a f o n d , ne p e u t p a s ê t r e i n f é r i e u r e a 1 m . 8 3 .

« Si le pont f o r m a n t p lafond e s t en t ô l e , il doi t être r e c o u -v e r t d ' u n b o r d é e n b o i s . Le pont f o r m a n t p l a n c h e r e s t e n bois ou r e c o u v e r t d ' u n e s u b s t a n c e i s o l a n t e . L e s p a r o i s e t

8

— 114 —

m e u b l e s son t r e c o u v e r t s d ' u n e p e i n t u d e c la i re ou e n d u i t l a v a b l e .

« A u c u n t u y a u t a g e de v a p e u r , a l ' e x c e p t i o n de ce lu i d e s a p p a r e i l s de chauffage et de celui du g u i n d e a u , ne p e u t p a s ­se r d a n s les locaux affectés a l ' é q u i p a g e .

« L o r s q u e le t u y a u t a g e du g u i n d e a u passe d a n s c e s l o c a u x , il doit ê t r e s p é c i a l e m e n t p r o t é g é .

« L e s p o s t e s d ' é q u i p a g e s o n t g a r n i s d ' a r m o i r e s et de c a i s ­s o n s en n o m b r e égal au n o m b r e m a x i m u n d ' h o m m e s d ' é q u i ­page p o u v a n t ê t r e logés d a n s le p o s t e . I ls s o n t m u n i s d e s i è g e s el de tai l les pouvan t d o n n e r p lace à la mo i t i é au m o i n s de l'effectit pour lequel ont é t é p r é v u s c e s pos t e s de c o u c h a g e .

« C h a q u e h o m m e d ' é q u i p a g e doit avoir à s o n u s a g e e x c l u ­sif soit un h a m a c , soit, nue c o u c h e t t e .

« L e s h a m a c s , l o r s q u e ce m o d e d e c o u c h a g e e s t e m p l o y é , d o i v e n t ê t r e a c c r o c h é s à u n e d i s t a n c e de I m è t r e au m o i n s , so i t d e s c l o i s o n s , so i t les u n s d e s a u t r e s .

« L e s c o u c h e t t e s on t au m i n i m u m 1 m . 83 de l o n g u e u r s u r 0 m . 00 de l a r g e u r .

« Il ne p o u r r a j a m a i s y a v o i r p l u s de d e u x r a n g s de c o u c h e t t e s s u p e r p o s é e s s u r l e s n a v i r e s a r m é s à la g r a n d e p ê c h e d e T e r r e N e u v e ou d ' I s l a n d e . Il p o u r r a y avo i r t ro i s c o u c h e t t e s s u p e r p o s é e s s u r les autres n a v i r e s de p è c h e .

« L o r s q u ' i l est fait u s a g e d e c o u c h e t t e s s u p e r p o s é e s , le fond d e la c o u c h e t t e i n f é r i e u r e doit ê t r e au m o i n s à 0 m . 30 a u - d e s s u s d u s o l . E n t r e c h a c u n e des c o u c h e t t e s il d e v r a ê t r e m é n a g é un i n t e r v a l l e d e 0 m . 60, c o m p t é de p l a n c h e en p lan -c h e . L u i r e le d e s s u s d u fond d e la c o u c h e t t e s u p é r i e u r e et la lace i n f é r i eu re d e s b a r r o t s du p o n t , il dev ra ê t r e m é n u g é un e s p a c e d ' au m o i n s 0 m . 05. L o r s q u ' i l y a u r a t ro i s c o u c h e t t e s , l ' i n t e r v a l l e s e ra a u g m e n t e d e 0 m . 10.

« L ' é c l a i r a g e d e jour est a s s u r é par d e s h u b l o t s de cô té ou d e s v e r r e s p r i s m a t i q u e s d a n s le p o n t , bu pa r d e s c l a i r e s - v o i e s .

« L o r s q u ' i l est pos s ib l e de le ta i re s a n s d a n g e r , il e s t é ta ­bl i , s u r c h a q u e b o r d , un n o m b r e de h u b l o t s en r a p p o r t a v e c les d i m e n s i o n s d e s c o m p a r t i m e n t s q u ' i l s é c l a i r e n t .

« L ' é c ' a i r u g e de nui t e s t a s s u r e au m o y e u d ' a p p a r e i l s t i \ e s . « L ' é c h e l l e de d e s c e n t e et les c a p o t s d o i v e n t ê t r e d ' u n accès

lacile ; le c j p o t doi t p o u v o i r ê t r e fermé h e r m é t i q u e m e n t p o u r e m p ê c h e r l ' e a u de t o m b e r d a n s le p o s t e .

« Un e s p a c e est r é s e r v é en d e h o r s du p o s t e pour r e c e v o i r les effets c i r é s . 11 est cho i s i d e tel le façon q u ' o n p u i s s e y d é -

— 115 —

poser ces effets avant de pénétrer dans te poste et gagner ensuite ce dernier sans cesser d'être à l'abri.

« Un moyen de chauffage est fourni pour chaque logement ; il ne peut, en aucun cas. être l'ait usage d'appareils à combus­tion lente.

« Quand il est installé un f o u r n e a u de cuisine dans le poste ; une ouverture spéciale est pratiquée pour dégager le produit de la combustion Le euh', d'air doit, dans ce cas, être augmenté de 0"1CH)0 par chaque homme.

« Lorsque les poêles sont placés sur un pont, en bois, celui-ci doit être protégé par un • plaque métallique.

;< Les poêles et cheminées sont entourés d'un grillage métal­lique démontable.

« S'ils ont une clef d'obturation, celle-ci est pourvue d'un cran d'arrêt empêchant la fermeture complète.

« Une manche à air avec pavillon est placée en un endroit convenable pour introduire l'air frais. L'évacuation de l'air vicié est assurée par une autre manche, des champignons, cols de cygne ou tout autre moyen e f f i cace .

« 11 est disposé dans deux angles des postes d'équipage deux conduits ou dalots servant a l'écoulement des eaux s u r le pont ou dans la cale. C e s ouvertures doivent être munies d'un système de fermeture hermétique.

« Les dispositions des articles 18 et 19 sont applicables aux bateaux de pêche. »

ART.3.

Le deuxième paragraphe de l'article 31 du Règlement d'administration publique susvisé, du 21 septernbie 1908, est modifié ainsi qu'il suit :

« Les récipients à eau douce, généralement connus sous le nom de C c d s s e s à eau et de charniers, ne peuvent être en bois. Celle disposition, toutefois, ne s'applique pas aux barils de galère des embarcations. Lile ne s'applique pas non plus aux navires de pêche opérant avec >alaison à bord qui sont autorisés a embarquer l'eau potable dans des barriques saines et propres, neuves ou n'ayant contenu que de leau , du vin ou leau-de-vie, et ayant subi le traitement nécessaire pour assurer une bonne conservation de l'eau. »

ART. 4.

Les articles 101 et 102 du Régleme ît d'administration pu-

— 116 —

blique susvisé, du 21 septembre 1908, prennent respect ive­ment les nos 100 et 1 0 1 . L'article 100 prend le n° 102, et il est modifié comme suit :

« L'eau destinée aux embarcations prévues aux articles 99, 100 et 101 est renfermée dans des barils de galère a fermeture é tanche, mais facilement démontable.

« L'approvisionnement doit être renouvelé toutes les semaines .

« Les vivres sont renfermés dans des boîtes métal l iques étanches et d 'ouverture facile ; leur approvisionnement doit être v i s i t é au moins tous les trois mois par l 'autori té compé­tente, et renouvelé s'il y a lieu.

« Les embarcations de sauvetage ne doivent contenir aucun objet en dehors de ces approvis ionnements et de leur a r m e ­ment . »

ART. 5. L'article 123 du Règlement d 'administrat ion publique s u s -

visé, du 21 septembre 1908, est modifié ainsi qu'il suit : « L 'adminis t ra teur avise par la voie télégraphique le Mini -

tre de la Marine de la réclamation et lui t ransmet immédiate­ment la réclamation avec le procès-verbal dressé par la Commission dont la décision est a t taquée .

« Le Ministre convoque par la voie postale, et au besoin p a r l a voie té légraphique, les m mbres de la Commission supér ieure . Celle-ci doit se réunir dans le délai maximum de trois jours francs à partir de la réception de l'avis adressé à ses membres .

« Le dossier iviatil a la réclamation est ternis au président de la Comn.i-sion avant la séance pour laquelle la Commission est convoquée.»

АКТ. 0. Le Ministre de la Marine et le Ministre du Commerce et de

l ' Industr ie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l 'exécution du présent décret , qui sera publié au JavrnaJ, officiel et inséré au Bulletin (tes loin.

Fait à Rambouillet, le 4 août 1910. A. FALLIÈRES.

Par le Pres ident de la République : Le Ministre de la Marine,

DE LAPPPIERE.

Le Ministre du Commerce et de l ' I n d u s t r i e , Jean DUPUY.

— 117 —

D É C H E T mortifiant le Règlement d'adminstration publique du 2 0 septembre 1 9 0 8 .

( Du 4 août 1910. )

L E P R É S I D E N T DE LA R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E ,

S u r le r a p p o r t «lu M i n i s t r e d e la M a r i n e et du M i n i s t r e d u C o m m e r c e et de I I n d u s t r i e ;

Vu la loi ou 1 7 avr i l 1907, c o n c e r n a n t la s é c u r i t é d e la n a v i ­g a t i o n m a r i t i m e et le t r ava i l à bord d e s n a v i r e s de c o m m e r c e ;

Vu le R è g l e m e n t d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e du 20 s e p t e m ­b r e 1 9 0 8 , sur l ' o r g a n i s a t i o n du t r ava i l à b o r d d e s n a v i r e s d e c o m m e r c e e t de p ê c h e ;

Vu l ' av i s du C o n s e i l s u p é r i e u r de la N a v i g a t i o n m a r i t i m e ;

Le C o n s e i l d ' E t a l e n t e n d u .

DÉCRÈTE :

ARTICLE PREMIER.

L e s a r t i c l e s 3 , 7 et i i d u R è g l e m e n t d ' a d m i n i s t r a t i o n p u b l i q u e s u s v i s é , du 20 s e p t e m b r e 1 9 0 8 , s o n t modi f iés a i n s i qu ' i l su i t :

'<• A R T . 3 . A bo rd d e t o u t n a v i r e a r m é a u x g r a n d e s p ê c h e s , il do i t y a v o i r , a v e c le CAPITAINE, u n s e c o n d p o s s é d a n t soi t u n b r e v e t ou d i p l ô m e lui p e r m e t t a n t de c o m m a n d e r le n a v i r e , so i t le b reve t de c a p i t a i n e au l o n g c o u r s , d e l i e u t e n a n t au l o n g c o u r s ou d e c a p i t a i n e au c a b o t a g e , s o i t le d i p l ô m e d ' é l è v e on d 'off icier d e la m a r i n e m a r c h a n d e , e t au m o i n s un a u t r e officier d i p l ô m é ou ayan t lai t à un t i t r e q u e l c o n q u e d e u x c a m ­p a g n e s de g r a n d e p ê c h e .

« S e r o n t d i s p e n s é s de c e s c o n d i t i o n s e t p o u r r o n t e x e r c e r l es f o n c t i o n s de s e c o n d les m a r i n s q u i , a n t é r i e u r e m e n t ; u 3 1 d é c e m b r e 1 9 1 2 , a u r o n t e n fait e x e r c é d u r a n t d e u x c a m p a g n e s d e g r a n d e p ê c h e l e s lonc.t ions d e s e c o n d , ou q u i , avan t fai t <leux c a m p a g n e s de g r a n d e p ê c h e , a u r o n t jus t i f i é , e n p a s s a n t u n e x a m e n s p é c i a l , q u ' i l s p o s s è d e n t les c o n n a i s s a n c e s n a u t i ­q u e s n é c e s s a i r e s p o u r a s s u r e r la s é c u r i t é d e la n a v i g a t i o n .

« A R T . 7 . A u c u n h o m m e d e l ' é q u i p a g e d ' u n n a v i r e de p ê c h e n e p e u t r e fu se r s e s s e r v i c e s , q u e l l e q u e soit la d u r é e d e s h e u r e s d e t r ava i l qu i l u i s e n t c o m m a n d é e s .

u Mais , h o r s le c a s d e force m a j e u r e et c e u x où so i t le s a l u t

— 118 —

du navire ou de l'équipage, soit la conservation des engins et des produits de pêche est en jeu, eas dont le capitaine est juge, foule heure de travail commandée au delà des limites fixées par l'article 5 donne lien à une allocation supplémentaire dont le montant est fixé dans les contrais d'engagement.

« Le capitaine du navire doit faire mention, sur le journal de bord, des circonstances exception relies visées au paragra­phe précédent.

ART. 11. Les mousses et novices doivent être assurés, dans tous les cas, d'un repos minimum et non interrompu de huit heures sur vingt-quatre el d'autres repos qui complètent le total de douze heures.

« De 8 heures du soir et 4 heures du matin, les mousses et les novices ne peuvent eue employés à aucun autre travail qu'à celui de la pêche.

« Ce travail de nuit ne peut d'ailleurs se prolonger pétulant plus de trois jours consécutifs suivis de quatre jours </'interrup­tion sur tes navires de grande pêche, et plus de deux nuits con­sécutives sur les autres navires de pêche.

« Les mousses et les novices de m uns de 17 ans ne peuvent cire embarqués sur les doris de pèche »

ART. 2.

Le Ministre de la Marine et le Minière du Commerce el do l'Industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel el au Bulletin des lois.

Fait à Rambouillet, le 4 août 1910.

A. FALLIÈRES.

Par le Président de la République :

Le Ministre de la Marine, DE LAPPEYRÈRE.

Le Ministre, du Commerce el de l'Industrie,

JEAN DUPUY.

— 119 —

Direction centrae de la Navigation et des Pèches maritimes : Bureau de la Navigation maritime.

Paris. le 21 juin 1912 .

R A P P O R T AU P R É S I D E N T D E LA R É P U B L I Q U E FRANÇAISE suivi d'un décret modifiant le règlement d'administration publi-que du 21 septembre 19.08. sur lasécuritéde la navigation maritime et l'hygiène à bord des navires de commerce (1).

MONSIEUR LE P R É S I D E N T .

Le r è g l e m e n t d'administration publique du i l septembre 1908, rendu en exécution de l'article 5 3 de la loi du 17 avril 1907, sur la sécurité de la navigation maritime et l'organisation du travail à b o r d d e s navires de commerce, a déterminé, dans son article 1 e r , les renseignements que les propriétaires des n a v i r e s d o i v e n t fournira l'appui de ,1a d e m a n d e qu'ils forment en vue d'obtenir le premier p e r m i s de navigation.

La formule qui ligure au numéro 5 dudit article I e r , et qui détermine les règles à suivre pour le c a l cu l de la surface de grille d e s foyers, doni l$s dimensions d o i v e n t être indiquées par les propriétaires des navires, a d o n n é lieu à c e r t a i n e s criti­ques, et j'ai reconnu qu'il convenait en effet de la modifier.

D'autre pan, le même règlement a fixe, d a n s s e s a r t i c l e s liti et 67, la nomenclature d e s instruments et documents n a u t i ­ques et des o b j e t s d'armement et de rechange d o n t ces navires doivent être pourvus, suivant la nav iga l i»m qu'ils pratiquent.

Or l'article 66 a l'ail entier d a n s la même catégorie, au point d e vue d u matériel d o n t ils doivent être porteurs, les navires affectés à une n a v i g a t i o n de long c o u r s , de cabotage international ou de grand cabotage n a t i o n a l . L'expérience a démontré que cette uniformité de traitement, pour d e s bâti­ments effectuant des p a r c o u r s très différents, offrail des i n c o n ­vénients et qu'il était excess i f d ' i m p o s e r les m ê m e s o b j e t s d'armement et de r e c h a n g e à u n navire faisant la traversée de Cala is à Douvres et à un navire partant de la Baltique pour aller jusqu'au fond de la m e r N o i r e .

J'ai d o n c r e c o n n u la nécessité d ' i n t r o d u i r e dans l'article 66 la d i s t i n c t i o n e x i s t a n t déjà d a n s la loi du 17 avril 1907, aux articles "21 et 25, e n t r e les navigations é l o i g n a n t le navire de iOO nulles de tout port f r ança i s el celles qui é l o i g n e n t le

— 120 —

navire dé moins de 400 milles, ce dernier pouvant se contenter d'un matériel plus réduit et moins coûteux.

En outre, j'ai été amené à apporter à l'article 07, qui con­tient la nomenclature même des instruments et documents nautiques et des objets d'armement e1 de rechange, quelques légères modifications ou adjonctions qui ne peuvent être qu'avantageuses pour la sécurité de la navigation maritime.

Par ailleurs, j'ai constaté que, d'après l'article 86 du même règlement d'administration publique, le matériel dont les embarcations de sauvetage doivent être pourvues ne comprend obligatoirement un compas qui sur les embarcations du type u 0 I . au nombre de \ au moins cl dans la limite du tiers du nombre total des embarcations du navire.

Cette disposition s'explique lorsqu'il s'agit de bâtiments transportant des passagers, visés par l'article 79 dudii règle­ment et tenus, en raison de leur genre de navigation, d'avoir des embarcations de sauvetage appartenant pour moitié au type n 1 : en cas de sinistre; les embarcations du type n" 1 deviennent en effet chefs de groupe, et indiquent la route à suivre aux embarcations non munies de compas. Ces!, du reste, dans cet esprit qu'elle a été adoptée par les rédacteurs du règlement de 1900.

f'Ile ne parait pas, d'autre part, devoir présenter d'inconvé­nients graves, si l'on envisage des bâtiments à passagers, visés à l'article 80 du même règlement, qui peuvent n'avoir à bord que des embarcations du type n" 2, les bâtiments de cette catégorie ne s'éloiguant pas de la côte.

Mais, il eii est autrement en ce qui concerne les navires de commerce ou de pèche qui, n'étant pas destinés au transport des passagers (art. 81 et 100 [ancien 104] du règlement), ne sont pas obligés de posséder des embarcations du type n° I bien qu'effectuant des voyages qui les éloignent des côtes autant «pie les bâtiments munis obligatoirement d'embarcations de ce type. Leurs équipage* devraient, eu cas de naufrage, se réfugier sur des canots dont aucun n'est pourvu d'un compas.

Pour remédier à cette situation, j'ai l'honneur de vous pro­poser d'incorporer à l'article 86 du règlement de 1908 la dis­position nouvelle qui lait l'objet de l'article 2 du projet de décret que je soumets ci-joint à votre haute sanction, d'accord avec M. le Minisire du Commerce et de l'Industrie, et qui a

— 121 —

reçu l'adhésion du Conseil supérieur de la Navigation maritime et celle du Conseil d'Etat.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect.

Le, Ministre 4e la Marine. DELCASSÉ.

DÉCRET modifiant le règlement d'administration publique du 21 septembre 1908, sur la sécurité de la navigation mari-time et hygiène a bord des navires de commerce.

( Du 21 juin 1912.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,

Sur le rapport du Ministre de du Marine et du Ministre du Commerce et de l'Industrie ;

Vu la loi du 17 avril 1907, concernant la sécurité de la navigation maritime et la réglementation du travail à bord (tes navires de commerce ;

Vu le règlement d'administration publique du 21 septembre 1968 sur la iècurité de la Navigation maritime et l'hygiène à bord des navires de commerce ;

Vu l'avis du Conseil supérieur de la Navigation maritime ; te Conseil d'Etat entendu,

DÉCRÈTE :

Art. l e r . - Le numéro 5 de ('article 1 e r du règlement -d'ad­ministration publique du 21 septembre 1908 esl remplacé par la disposition suivante :

«5° Le système de tirage (forcé ou naturel); le nombre des foyers de chaque chaudière principale ou auxiliaire, le nombre total de foyers de chaudières principales ainsi que la surface iotale de grille de ces foyers et la surface de grille de chacun d'eux; enfin la répartition des foyers dans les diverses chaufferies. La surface de grille ci-dessus envisagée se mesure, pour les chaudières à tubes de tlamme, depuis l'origine du barreau le plus voisin du foyer ou, si la sole n'est pas pleine, depuis la limite de ta partie perforée jusqu'au plan de la pla­que à tubes arrière. Pour les chaudières à tubes d'eau, cette surface se mesure jusqu'à l'autel. »

Art. i . Les articles 66 et 07 du règlement d'administra-

— 122 —

tion publique du 21 septembre 1908 sont modifiés ainsi qu'il suit :

« Art . 66. Les navires de p l u s de 25 tonneaux, affectés soit à une navigation do long cours, s o i t à des navigations de cabotage international ou de grand cabotage national, les é lo i ­gnant de plus de 400 mi l les de tout port français, son pourvus an moins des instruments et des documents nautiques, ainsi que des objets d'armement et de rechange dont les nomencla­tures figurent à l'article suivant.

« S'ils se livrent à une navigation autre que celles qui sont prévues ri-dessus, ils doivent, en principe, être pourvus des mêmes instruments et du même matériel, sauf les réductions et exceptions expressément indiquées aux tableaux de l'article 67. Toutefois la Commission de visite peut dispenser d'avoir à bord de ces navires ceux des instruments et objets qui sont marqués d'une astérique, lorsqu'il est reconnu que ces dispen­ses ne peuvent avoir d'inconvénients. »

« Art. 67. Nomenclature des instruments et documents nautiques dont les navires doivent être pourvus, et conditions auxquelles doivent satisfaire ces instruments. »

(Abréviations: A. Long cours. — B. Cabotage international et grand cabotage national éloignant de plus de 500 milles de tout port français.

OBJETS.

Chronomètre*

Montre d'habitacle.

Baromètre

Thermomètre

A.

2

I

2

I

B.

1

1

1

1

OBSERVATIONS.

Les chronomètre s doivent être suspendus à la cardan dans des boites fixées en un lieu ou ils soient le plus possible à l'abri des trépi­dations, secousses, varia-tions de temperature. etc.

Les navires a vapeur doivent, en outre, avoir une montre d'habitacle dans la machine.

lin des baromètres doit être enregistreur sur les navires au long o u r s , qui doivent en avoir leu\.

Un de plus sur les navires à vapeur pour la machine.

— 123 —

OBJETS

Sextant*

Longue-vue*. . . . Jumelle marine. Compas complets

Rose d e s v e n t s . . . .

Loch marin et ac­cessoires.

Loch a hélice*

Cartes et instruc­tions nautiques(1)

Ouvrages nautiques C o n n a i s s a n c e

d e s t e m p s ou é p h é m é r i d e s : a n n u a i r e d e s m a r é e s : l i v r e des p h a r e s e t fanaux pour le voyage a entre­prendre ) (1).

Rapporteur Compas a pointes

sêches.

OBSERVATIONS.

Le n o m b r e n é c e s s a i r e s u i v a n t l e s i n s t a l l a t i o n s

Suivant le voyage a entreprendre.

1 1

d e chaque s o r t e .

Les sextants doivent être munis de tous leurs acces­soires

Un par poste de barre et un autre pour les relève­ments, si ceux-ci ne peuvent être pris avec un compas de barre En tout cas. jamais moins de deux compas, dont un au moins fixé, com­pensé, et reglé, ajusté avant le départ et muni d'alidades et de sa table de déviation. De plus, un compas de re­change avec alidade et un compas sur chaque embar­cation de sauvetage.

En plus de celle qui ap­partient au compas.

N'est exigé que sur les navires à passagers.

L e livre des phares et fa­naux doit être tenu a jour au moyen des fiches du ser­v i c e hydrographique.

л.

2

1 2

в.

i

1 1

2

2

1

1

i

i

2 2

1 2

(1) Les cartes, instructions et ouvrages nautiques doivent être a la disposition de l'officier de quart quand la terre ou des feux sont en vue.

— 124 —

OBJETS.

Fanaux de route ou verrines. Matériel de signaux de jour de de nuit, de bru­me et de détresse.

Sondo avec plombs.

Sondeur permettant do sonder en vi­tesse*.

Code international des signaux et série complète de pavillons*.

Table d'azimut . . .

A. B. OBSERVATIONs.

En q u a n t i t é suffisante pour permettre de se conformer aux regle-ments on v i g e u r .

3

1

1

1

2

1

I

I

Dont une d'au moins 200 mètres.

A exiger seulement sur les navires à vapeur transpor-tant des passagers.

Sur les navires en fer ou on acier.

— 125 — Nomenclature des objets d'armement et de rechange dont les

navires doivent être pourvus et conditions auxquelles doivent satisfaire ces objets.

A . A R M E M E N T .

OBJETS. OBSERVATIONS.

Ancres, c h a î n e s , grelins, aussières.

Gréement et v o i l u r e . . . . out i l lage de charpentier

Outillage de calfat Etoupe, brai ou mastic.

Ciment à prise rapide*. . , Goudron . Forge et outillage de for-

geron*.

Tôle de fer ou d'acier et boulons.

Le nombre, les dimensions ou le poids des ancres, chaînes, grelins et aussières doivent être conformes aux indications des tableaux réglementaires du bureau Véritas pour les dimensions, le type et l'affectation du navire envisagé.

Les navires possédant, à l'un des re­gistres de classification reconnus, la pre­mière cote sont considérés comme pour­vus des ancres, chaînes, grelins et aussières réglementaires.

Complet eu bon état. Hache, herminette ou ciseau a 6 ars,

pince, repoussoir à chaîne et emmanché, marteau, tranche, égoïne, scie, masse, clous, vis. etc.

Sur les navires en bois, chevilles et gournables, bordâge de chêne ayant en­viron 6 mètres de longueur sur 0 m 2 5 de largeur et 0m 05 d'épaisseur.

Un maillet et cinq l'ers. En quantité suffisante pour calfater

cm bon 5 p. 100 de la superficie du pont supérieur, superstructures comprises, et des œuvres mortes.

150 kilogrammes environ. 50 litres environ. Ne sont exigés que si Je navire est en

fer ou en acier, ou s'il est a propulsion mécanique. L'outillage comporte no­tamment un cliquet avec mèche, des masses, tranches et poinçons emmanches pour chasser les rivets, ainsi que les tranches dites « ravageurs »,

Tôle de fer ou d'acier de 2 mètres carrés de surface environ et de l'épais­seur de la tôle la plus faille du bordé, sans dépasser 12 millimètres.

20 kilogrammes de boulons assortis.

— 1 2 6 —

B. OBJETS DE RECHANGE POUR TOUS LES NAVIRES.

OBJETS.

Palans de fortune pour la ma­nœuvre du gouvernail.

Manilles d'assemblage des drosses Manilles d'assemblage des chaînes

d'ancre. Manilles de jonction sur l'ancre. Prélarts de rechange Accessoires de pompe de cales. . Filin assorti pour manœuvres

courantes et amarrages.

Ridons

OBSERVATIONS.

Créés et frappés sur des boucles convenablement disposées.

Un jeu. Une par chaîne.

Une par ancre. Un pour chaque panneau. Un jeu de rechange par pompe. Environ 1 kilogr. par 3 tonneaux

de jauge nette, Les navires ayant des rides en

filins ont, en plus, une pièce de rides.

Deux par mal carré.

— 127 —

C. O B J E T S DE R E C H A N G E SPÉCIAUX AI X N A V I R E S A V O I L E S .

VOILES, ESPARS.

toiles de rechange pour navires

ayan 2 phares

carrés.

Petit foc Grand foc. Grande voile Misaine Hunier complet . . . Perroquet compiet.

Voiles de rechange pour navires

a voiles goëlette.

Petit foc. . . . Grand f o c . . . . Voile goëlette.

Espars de rechange pour navires

ayan 2 phareS

carrés.

a. Espars pouvant faire vergue de hunier volant ou mât de perroquet.

b. Espars pouvant faire vérgue de perroquet

c. Pièces de bois de 3 mètres pouvant servir a faire des jumelles de mâts.

Navires gréés

en goëlette.

a. Espars suivant le genre de grée-ment, à fixer par la Commiss ion . . .

b. Pièces de bois pouvant servir a faire des jumelles

LONG C O U R S

au delà des

caps.

LONG COURS

e n deçà

c a p s .

CABOTAGE I N T E R ­

N A T I O N A L

et grand c a b o t a g e

national au delà de 400 milles.

PETIT

C A B O ­

T A G E .

I I I I 2 I

1 I 2

i I

1 2 1

1 1 1

1

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

2

2

1

1

1

1

1

1

1

1

OBSERVATIONS . — Plus, pour les navires de long cours, une quantité de toile à voile suffisante pour compléter le jeu des voiles majeures en vergue avec les rechanges ci-dessus.

Pour les navires ayant plus de deux niais carrés, en [dus un hunier complet et une basse voi le , et, pour la navigation au delà des caps Horn ou de Bonne-Espérance, un perroquet complet.

Les màts de charge et autres pièces de bois n'ayant pas un em­ploi dans la mâture du navire sous voiles peuvent être admis comme pièces pour jumelles .

— 128 — D. OBJETS DE RECHANGE SPÉCIAUX AUX NAVIRES A VAPEUR.

OBJETS

100 COURS, cabotage interna­

tional, grand cabotage

national.

AUTRES

navigations.

Coussinets de bielle.

boulons avec écrous

pour tiges de piston ou tête de bielle..

pour pied de bielle. pour paliers d'arbres

à manivelles . . . pour accouplement

d'arbres

Clapets de pompes

de cale s'ils sont me-talliques

de cale s'ils sont en caoutchooue.

alimentaires Sièges de clapets s'ils sont amo­

vibles ). . Segments de piston* Ressorts de soupape de s û r e t é . . . . Tubes de niveau d'eau (verre) Manomètres

Tubes de chaudière

Tubes de condenseurs.

Barreaux de grille Manche à incendie en toile Lampe pour feux électriques (s'il y

a l'électricité à bord ). Lampes de sûreté. Outils de chauffe. Matières pour joints d'eau et de

vapeur

I paire.

2 2

2

I j e u

I jeu.

3 jeux. 1/2 jeu.

! I

I

1 jeu.

! jeu.

2 jeux. 1/2 jeu.

1 jeu. 1 jeu. 1 jeu.

1/2 jeu 1,2 jeu.

2 jeux plis 12. 1 pour 2 corps de chaudière.)

5 p. 100 du nombre total.

4 p. 100 du nombre total.

1/2 jeu. 1

1 jeu . 2

I jeu.

1 jeu plus 6.

I

I jeu. I

I j e u .

On doit avoir, en outre, les principales clefs de démontage et un nombre suffisant de tampons pour tubes, si les chaudières sont a tubes de flamme Sur les navires affectés au transport de charbon ou d'autres marchandises dangereuses, il doit y avoir à bord quatre lampes de sûreté Sur les navires pourvus d'une installation élec­trique, les rechanges indispensables sont exigés, suivant le type des appareils employes.

1

— 129 —

E . PLANS DONT DOIS Ê T R E MUNI TOUT NAVIRE ENTRE EN SERvice

P O T É R I E U R E M E N T A LA DATE DE MISE EN VIGUEUR D E LA LOI Facul tat i f s pour les navires en bois a u - d e s s o u s de 3 0 0 t o n n e a u x ) .

VOILIERS.

Plan du gouvernail et é t a m b o t .

Echelle de charge Coupe au maître Plan de voilure Plan général d'aménagement.

Plan des chaudières auxiliaires et des soupapes.

Plan du ballast et du tuyautage d'aspiration aux cales.

NAVIRES A VAPEUR.

Pian du g o u v e r n a i l , é t a m b o t et p r o p u l s e u r .

Eche l le de c h a r g e .

Coupe au m a î t r e . Plan généra l d ' a m é n a g e m e n t . Pian des c h a u d i è r e s et des s o u -

p a p e s .

Pian du tuyautage des cases et ballast deux expéditions}.

Pian les cales et faux-pont: don­nant le cubage de chaque compar­timent.

Plan de la machine. Plan de l'installation électrique et

du service d'incendie. Plan des puisards, vannes et portes

étanches et de leur manœuvre deux expéditions ).

Art. 3. — L'article 86 du règlement d'administration oubli-que du 21 septembre 1908 est complété par la disposition suivante qui prend place immédiatement avant le dernier paragraphe :

« Sur tout navire ne possédant pas d'embarcation de sauve­tage du type n° 1 , l'embarcation de sauvetage n° 2 (ou 1 une au moins des embarcations de ce type, si le navire en possède plusieurs) doit être pourvue d'un compas.»

Art. 4. — Le Ministre de la Marine et le Ministre du Com-merce et de l'Industrie sont chargés, chacun en qui le concer­ne, de l'exécution du prèsent décret, qui sera publié au Journal officiel et inséré au Bulletin des lois.

l'ait à Paris, le 21 juin 1912. A. FALLIÈRES.

Par le Président de la République : Le Ministre du Commerce

et de l'Industrie, F E R N N A D D A V I D .

Le Ministre de la Marine, DELCASSÉ.

9

— 130 —

Direction centrale de la Navigation et des Pèches maritimes : Bureau de la navigation maritime

P a r i s , l e 7 m a r s 1913.

RAPPORT AU P R É S I D E N T DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE suivi d'un décret modifiant le règlement d'administration publique du21 septembre 1908 sur la sécurité de la navigation maritime et de l'hygiene à bord des navires de commerce.

MONSIEUR LE P R É S I D E N T ,

Aux termes des articles 78, 81 et 100 (nouveau) du règlement d'administration publique du 21 septembres 1908, concernant la sécurité de la navigation maritime, tout bâtiment de pêche doit avoir à bord autant d'embarcations de sauvetage qu'il est nécessaire pour CONTENIR le personnel DU bord: la moitié au moins de ces embarcations doit appartenir aux types n° 1 OU n° 2, et les embarcations de pêche, doris PU warys, sont assimi­lées aux embarcations du type n° 3 sans conditions de capacité.

Or il se trouve que certains Iles navires de pèche (goélettes et trois-màts goélettes de l'armement de Saint-Malo, Granville et Cancale ) sont de dimensions trop réduites pour permettre d'embarquer, outre les doris de pèche et ceux de rechange, un canot de sauvetage n° 9 réglementaire-capable de contenir la moitié de l'équipage, cela sans apporter aux opérations de la pèche une entrave catégorique.

Certains autres DE ces navires de pêche ( trois-mâts goëlettes de l'armement de Fécamp) peuvent bien, etand donnés leurs aménagements, embarquer un CANOT de l'espèce et en sont effec­tivement d'ores ET déjà MUNIS, en prévision des opérations éventuelles DE deschouage, MAIS on ne peut songer à imposera ces navires L'installation DES porte-manteaux réglementaires, et LA manœuvrE DE mise à l'EAU de L'embarcation en question DANS CES conditions rudimentaires n'exige pas moisi d'une di­ZAINE d'hommes, effectif supérieur à CELUI demeurant sur le navire pendant LES opérations de pèche.

OR LES doris EN bois, que plus de vingt-cinq ans de pratique ont consacrés et que les MARINS Terreneuviers manœuvrent avec une habilité consommée ET UNE confiance absolue, constituent pour ceux-CI , incontestablement, l'embarcation de sauvetage idéale, AUSSI facile à mettre à L'eau rapidement qu'à rembar­QUER. D'AUTRE part, l'addition de flotteurs insubmersibles, si elle EST exigée par la législation EN vigueur pour permettre l'as-

— 131 — similation de ces doris à des embarcations de sauvetage n° 2 doit se faire sans aucune modification du principe de l'embar­cation et dans des conditions qui permettes d'en libérer celle-ci aisément pour la pêche.

Les expérience méthodiques faites par la Commission spé­ciale que j 'ai instituée ont amené celle-ci à la conclusion qu'un doris du type usuel présentant au moins 3 mètres cubes de capacité intérieur offrait des conditions de navigabilité satisfai­sante avec un chargement maximum de cinq hommes. D'autre part, l'application à fin te! doris, avec cette limitation du per­sonnel à y embarquer, des prescriptions réglementaires tou-chant les garnitures insubmersibles des embarcations de sauve­tage du type n° 2 , conduit à l'adaptation de bourrelets de liège ou de kapok de 12 centimètres de diamètre et de 6m. 60 de développement total au minimum (longueur précisément égale à celle des lisses des doris usuels); ta Commission a constaté, d'accord avec les armateurs, capitaines et marins présents, que cette adaptation pouvait se faire dans des conditions acceptables au point de vue de la facilité d'emboîtage des doris, soit que les uns fussent munis de bourrelets Intérieurs et les autres de bourrelets extérieurs, soit que la liaison du bourrelet à l'embarcation fui faite avec un mou suffisant par des bouts de bitord passés dans des troifs pratiqués à travers tes mem­brures, parrallèlemeu! a la quille.

Les considération! qui précédée! m'ont conduit à préparer le projet de décret ci-apres, qui a été soumis à l'examen du Conseil supérieur de la navigation maritime et aux délibérations du Conseil d"Etat, el que j'ai l'honneur, d'accord avec M. le Ministre du Commerce el de l'Industrie, de soumettre à votre haute sanction.

Je vous prie d'agréer. Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect.

LE Ministre de la marine, P I E R R E BAUDIN.

DÉCRET modifiant le règlement d'administration publique du 21 septembre 1 9 0 8 , sur la sécurité de la navigation mari­time et l'hygiène à bord des navires de commerce.

(Du 7 mars 1913.)

L E P R É S I D E N T D E L A R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E .

Sur le rapport du Ministre de la Marine et du Ministre du Commerce et de l'Industrie ;

— 132 — Vu la Soi du 17 avril [907 concernant la sécurité de la navi­

gation maritime et la réglementation du travail à bord des na­vires de commerce ;

Vu le règlement d'administration publiqie du 24 septembre 1908, sur la sécurité de la navigation maritime et l'hygiène à

bord des navires de commerce, modifié par le décret du 4 août 1910 ;

Vu l'avis du Conseil supérieur de la Navigation maritime;

Le Conseil d'Etat entendu,

DÉCRÈTE :

Article 1 e r . — Les dispositions de l'article 100 du règlement d'administration publique du 21 septembre 1908, modifié par le décret du 4 août 1910, sur la sécurité de la navigation mari­time et l'hygiène à bord des navires de commerce, sont rempla­cées par les dispositions suivantes :

« Art. 100. - Tout bâtiment de pêche doit avoir à bord au moins une embarcation de sauvetage appartenant aux types n° 1 ou n° 2 déterminés par l'article 78. les embarcations de pêche, doris ou warys, étant, quelle que soit leur capacité, assimilées aux embarcations du type n° 3.

« Toutefois aucune embarcation des types n° 1 ou n° 2 n'est exigée à bord des bâtiments utilisant pour la pêche des doris ou warys d'au moins 3 mètres cultes de capacité intérieure, si des doris ou warys munis d'un boudin de kapok ou de liège de 0 m. 12 de diamètre et d'une longueur d'au moins 6 m. 6 ) ou de tout système de garnitures insubmersibles équivalant, y sont affectés au sauvetage, et si les embarcations de ce genre sont en nombre suffisant pour contenir, en portant chacune cinq hommes au maximum, tout le personnel du bord.

« Chacun de ces doris ou warys est muni des objets énumé-rés ci-après:

« 2 jeux d'avirons et de tolets; « 1 écope ou un autre objet analogue pouvant servir à vider

l'embarcation ; « 1 compas; « 1 signal pyrotechnique et un fanal avec ce qui est néces­

saire pour les allumer.

— 133 — « 4 j o u r s d e v i v r e s et d'eau à r a i s o n d e 600 g r a m m e s d e b i s ­

cu i t el d e 1 litre d ' e a u p a r h o m m e et par jour.

« L e s d o r i s ou w a r y s munis d e g a r n i t u r e s insubmersibles s o n t s é p a r é s d e s d o r i s ou warys ordinaires et ne sont e m p l o y é s p o u r la p è c h e q u a dé fau t de c e s derniers. Il do i t t o u j o u r s e n ê t r e g a r d é à b o r d un n o m b r e suff isant pour contenir, à r a i s o n d e c i n q hommes par embarcation, le personnel r e s t é s u r le navire.»

Art . 2 . Le Ministre de la M a r i n e et le Ministre du Com­merce et de l'Industrie sont c h a r g é s , c h a c u n en ce qui le c o n ­c e r n e , de l'exécution du présent décret, qui s e r a publié au Journal officiel et inséré au Bulletin des lois.

Fait à Paris, le 7 mars 1913.

R . POINCARÉ

Par le Président de la République,

Le Ministre de la Marine,

PIERRE B A U D I N .

Le Ministre du Commerce et de l ' I n d u s t r i e .

GUIS'HAU.

BULLETIN OFFICIEL D E LA

G U Y A N E F R A N Ç A I S E

N° 11.

NOVEMBRE 1913.

SOMMAIRE Pages.

N° 397. — Arrêté du 15 novembre 1913 relatif à la publicité à donner aux décisions pronon tant interdiction ou nom­mant un conseil judiciaire 528

N° 398. — Arrêté du 13 novembre 1913 fixanl les emoluments alloués aux greffiers de la Cour et des Tribunaux de la colonie 529

N° 399. — Arrêté du 13 novembre 1913 réglementant les dispo­sitions applicables aux permissions de voirie concer­nant les routes ou chemins classés de l'Ile-de-Cayenne. 534

N° 400. — Arrêté du 22 novembre 1913. — Promulgation du dé­cret du 18 octobre 1913, fixant le maximum des dé­penses obligatoires incombant à la colonie 541

Décret du 18 octobre 1913 fixant la nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires du Service local de la Guyane pour les exercices 1 9 1 4 - 1 9 1 3 . . . . 541

N° 401. — Arrêté du 28 novembre 1913 autorisant la création d'une société à Saint-Laurent du Maroni sous la de­nomination L'Amicale 544

N° 402. — Décision du 28 novembre 1913 réglant l'allocation de l'indemnité de déménagement aux militaires de tous grades en service a la Guyane et à la charge du bud­get colonial, aux officiers et agents détachés hors cadres a l'Administration pénitentiaire ou appelés a servir sur les établissements pénitentiaires de la Guyane 544

N° 403 à 413. — Nominat ions, muta t ions , congés, etc 546

38

— 528 —

N° 397. — A R R Ê T É relatif à la publicité à donner aux dé­cisions prononçant interdiction on nommant un conseil judiciaire.

15 novembre 1913.

L E G O U V E R N E U R p . i. de la Guyane française,

Vu la loi du 16 m a r s 1893, relative à la publicité à donner

a la décision qui pourr i t un individu d 'un consei l judic ia i re :

Vu le décret du 9 mai 1893 :

Vu l'article 66 de l ' o r d o n n a n c e du 27 août 1828;

S u r le rapport du Procureur général, Chef du service judi­ciaire :

Le Conseil privé entendu,

AVONS A R R Ê T É ET A R R Ê T O N S ce qui suit :

Article 1 e r . Le registre spécial s u r lequel les greffiers i n sc r iven t , a p r è s vérification aux reg is t res de l'étal civil d e l ' ident i té des i nd iv idus qu'ils concernent, les extraits som­maires de s jugements ou a r r ê t s portant soit interdiction ou nomination de conseil judiciaire, soit m a i n - l e v é e d'interdiction ou de conse i l judic ia i re , est divisé en neuf c o l o n n e s , c o m p r e ­nant :

1° Le nom de famille de l ' interdi t ou de l'individu pourvu d 'un conseil judiciaire, ses prenoms et surnoms, les n o m s et prénoms de son père et de sa mère, la da t e et le lieu d e sa na i s s ance , son domic i le et sa profess ion ; 2 la dés igna t ion du T r i b u n a l ou de la Cour d ' appe l qui a prononcé l'interdiction ou n o m m é le conseil judiciaire, la date et la n a t u r e de la déci­sion d e v e n u e définitive ; 3° la da te de la t r an smi s s ion p a r l ' avoué de l'extrait s o m m a i r e du j u g e m e n t et de l'arrêt; 4° la d a t e de la mention par le greffier s u r le registre spécial; 5° la date de l'envoi p a r le greffier à l'avoué du certificat c o n s t a t a n t l ' a ccompl i s semen t de la formalité ; 6° la d é s i g n a t i o n de la j u r i ­d ic t ion qui a d o n n é main-levée de l ' interdict ion ou du consei l jud ic ia i re , la date et la nature de la décision devenue dé f in i ­t i v e ; 7° la date de la t r a n s m i s s i o n par l 'avoué de l 'extrai t s o m m a i r e d u jugemen t ou de l 'arrêt p o r t a n t ma in - l evée ; 8° la d a t e de la m e n t i o n par le greffier s u r le r eg i s t r e s p é c i a l ; 9° la d a t e de l 'envoi p a r le greffier à l ' avoué du certificat c o n s t a t a n t l'accomplissement de la fo rmal i t é .

— 529 — Art. 2. - Ce registre est tenu s o u s la surveillance du Pro­

cureur de la République, qui vérifiera l'exactitude des mentions q u i y seront portées.

Art. 3 . L'extrait sommaire du jugement ou de l'arrêt contient, outre les n o m s et demeure de l'avoué qui l'a obtenu, les indications portées a u x numéros 1° et 2° ou 6° de l'article 1 e r du présent décret. L'avoué envoie cet extrait par lettre recommandée, suivant les c a s , au greffier d u T r i b u n a l civil du lieu de naissance du défendeur ou au greffier du T r i b u n a l civil d e la S e i n e , a u c u n acte de dépôt n'est d r e s s . Le greffier t r a n s m e t à l'avoué, par lettre recommandée, le certificat cons-tatant l'accomplissement de la formalité.

Art. 4. il est alloué à l ' avoue dé première i n s t a n c e p o u r la redaction el la transmission de l'extrait s o m m a i r e de Juge­ment, y compris les I ra i s de recommandation ,de la lettre, un émolument de 9 f r a n c s .

Art. 5. Le P r o c u r e u r général, Chef du s e r v i c e j u d i c i a i r e , est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera e n r e ­gistré et communiqué partoul où b e so in sera, publié au Journal officiel et inséré au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 15 n o v e m b r e 1913. DIDELQT

Par le Gouverneur :

Le Procurent général.

GEORGES LÉVY.

N° 3 9 8 . — ARRÊTÉ fixant les émoluments alloués aux greffiers de la Cour et des Tribunaux de la colonie

(15 novembre 1913.)

L E G O U V E R N E U R p. i..de la Guyane française,

Vu l'article 66 de l'ordonnance organique d u 27 a o ù t 1828: Vu l'article ! 1 de la loi d u 24 avr i l 1833 :

Vu l'arrêté du 28 septembre 1852, déterminant les actes qui donnent d r o i t à d e s a l l o c a t i o n s a u x greffiers et f i xan t pour chaque a c t e le p r i x de la rétribution.;

C o n s i d é r a n t q u e les a l l o c a t i o n s fixées p a r cet a r r ê t é ne ont p l u s en r a p p o r t a v e c la situation d e la colonie; qu'il

est j u s t e , en o u t r e , d e l'aire béné f i c i e r les greffiers d e la

— 530 —

Guyane des rétributions accordées à ceux de la Métropole; Vu lés avis favorables émis par la Cour d'appel et le Tri-

bunal de 1re instance de Cayenne ; Sur le rapport du Procureur général, Grief du service

judiciaire ;

De l'avis du Conseil privé,

A R R Ê T É :

Article 1 e r . L'arrêté susvisé du 28 septembre 1852 est rapporté.

Art. 2. - Les GREFFIERS AURONT droit aux émoluments ci-après :

Art. 3. Les greffiers des Tribunaux de 1re instance percevront :

(Art, 1er § 1, décret du 24 mai 1854.) 1° Pour tout dépôt de copies collationnées des contrats

translatifs de propriété 4 fr. 50 (Art. 1er § 2, décret du 24 mai 1854.)

2° Pour tout extrait à afficher i 1 fr. 50 Plus, par chaque acquéreur en sus, lorsqu'il y a des lots

distincts 0 fr. 75 (Art. 1er, § 3 décret du 24 mai 1 8 5 4 . )

3° Pour-soumission de caution, avec dépôt de pièces, dé­claration affirmative, déclaration de surenchère Ou de colli­mami, certificat relatif aux saisies-arrêts sur cautionnement et aux condamnations pour faits de charge, acceptation bé-néficiaire, renonciation à communauté ou à succession. 3 fr. »

(Art. 1er, § 4, décret du 24 mai 1851.)

4° Pour bordereau ou mandement de collocation, certificat ce propriété 3 fr. »

Si le montant du bordereau ou du mandement s'élève à 3,000 francs ou si le certificat de propriété s'applique à un capital de pareille somme, l'émolument est de. . . 4 fr. 50

(Art. 1er, § 5, décret du 24 mai 1854.) 5° Pour opérer le dépôt d'un testament olographe, ou

mystique, non compris le transport, s'il y a lieu .. 9 fr. »

— 531 —

(Act. 1er § 6, décret du 24 mai 1854.) 6° Pour communication d e s pièces et des procès-verbaux

ou états de collocation, d a n s les procédures d'ordre et d i s -t r i b u t i o n par contribution, quelque soit le n o m b r e d e s p a r ­t i e s , si la somme à distribuer n'excède, p a s 10,000 francs 7 fr. 50

Si elle dépasse ce chiffre. 15 fr. »

(Art 1er, § 7, décret du 24 mai 1854.)

7° Pour tout a c t e , déclaration ou certificat fait ou t r a n s -cr i t au greffe, et qui ne donne p a s lieu à un e m o l u m e n t p a r ­t i cu l i e r , quel que soil le n o m b r e d e s part ies . . . . . . . 2 fr. 25

(Art. 1er, § 8 décret du 24 mai 1854.)

8° P o u r c o m m u n i c a t i o n , s a n s d é p l a r e m e n t , de pièces d o n t le d é p ô t est c o n s t a t é p a r un acte du greffe 1 fr. 50

Dans les affaires où il y a constitution d ' a v o u é , ce d ro i t ne peut être perçu qu'une fois pour chaque avoué à qui la commu­nication est faite, quel que soi t le n o m b r e d e s p a r t i e s et à la c h a r g e de justifier d'une réquisition écrite en marge de Pacte de dépôt .

(Art. 1er, § 9, décret du 24 mai 1854.)

9° P o u r recherche des actes, j u g e m e n t s et ordonnances faits ou rendus d e p u i s plus d'une a n n é e et d o n t il n'est pas demandé expédition :

Pour la premiere année indiquée 0 fr. 75 Pour chacune des années suivantes 0 fr. 50

(Art. 1er, § 10, décret du 24 mai 1854.)

10° Pour chaque légalisation d'acte, même de l'état civil 0 fr. 40

Toutefois, les légalisations d 'ai les délivrés sur papier libre aux administrations publiques ne seront payées qu'à raison de 0. 25 , sur états dressés par les greffiers à la fin dé chaque trimestre.

(Art. 1 e r , § 11. décret du 24 mai 1854.)

11° Pour l 'insertion au tableau placé dans l'auditoire du tribunal de chaque extrait d'acte ou de jugement soumis à cette formalité 0 fr. 75

— 532 —

(Art. 1er, § 12, décret du 2 4 mai 1854.)

12° P o u r visa d'exploits 0 fr. 40

(Art. 1er, § 13, décret du 24 mai 1854.) — Lés greffiers ont droit à l'émolument de 0,10 pour l'inscription des émises au rôle (Cassal. 16 février 1863. Circul. Garde des sceaux, 2 juillet 1864.)

13° Pour la mention de chaque acte sur le répertoire prescrit par l'article 66 de l'ordonnance du 31 décembre 1828, sur l'enregistrement ( matières civile et correctionnelle ).

et pour l'inscription de chaque cuise au rôle ( matière civile) .. . . . 0 fr. 10

(Arrêté du 28 septembre 1852.)

14° Pour expédition d'un acte de n a i s s ance , de décès, de publication de m a r i a g e 1 fr. 5 0

15° P o u r expédition d'un acte de m a r i a g e de d i v o r c e ou d ' a d o p t i o n 2 fr. 5 0

16° P o u r rédaction des tables décennales de l'état civil, par chaque nom , . . . . 0 fr. 0 8

(Pas de texte.)

17° P o u r reconstitution de registres de l'étal civil, par suite de p e r l e ou de détérioration:

Par chaque acte de mariage ou de divorce . . . 0 fr. 9 0 Par c h a q u e acte de na i s sance , de décès, de publication

de mariage 0 fr. 7 5 Par chaque mention portée en marge, et chaque

table 0 fr. 4 0

(Art. 1er, ordonnance du 1er octobre 1841.)

18° P o u r c o m m u n i c a t i o n , s a n s déplacement, tant du cah i e r des c h a r g e s d r e s s é pour p a r v e n i r à la vente judiciaire des biens immeubles que du procès-verbal d ' e x p e r ­tises ; 2 2 fr. 50

Quand l'expertise a été ordonnée en matière de licitation 18 fr. »

( C e droit sera payé pa r la par t ie poursuivante to rs du pre­mier dépôt au greffe soit du procès-verbal d ' expe r t i s e , soit du cahier des charges).

— 533 —

(Art. 6 décret du 9 mai 1893.) L'allocation prévue à l'ar­ticle 3, n° 13, doit se cumuler avec celle dé l'article 6, n° 3 (Cassat. 16 f é v r i e r 1863. Circul, Garde des sceaux. 2 juillet 1864.

19° P o u r la m e n t i o n s u r le registre spéc ia l d e l 'extrait s o i n -m a i n d u jugement o u de l'arrêt portant soit interdiction ou n o m i n a t i o n de conse i l judiciaire, soit main-levée d'interdiction ou de conseil judiciaire 3 fr. »

Art. 4. Ils percevront, p a r chaque rôle d'expédition, en matière civile et c o m m e r c i a l e 0 fr. 90

((Art. 6, décret du24 mai 1854.) Art . 5. Le greffier de la Cour d'appel a u r a droit au double

d e s a l l o c a t i o n s établies p a r les n o s 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 d e l'article 3 et par l'article 4 du p r é s e n t arrêté.

Art. 6. Indépendamment des allocations fixées aux articles 9 et suivants du déc re t du 16 février 1807, les greffiers de j u s t i c e d e paix percevront les émoluments fixés p a r le décret du 8 février 1895, p o u r la procédure de saisie-arrét sur les s a l a i r e s et pe t i t s traitements des ouvriers et employés,

(Art. 1er décret du 24 mai 1871.) Art. 7.— Il est a l l o u e aux greffiers de la Cour d ' a p p e l et

d e s Tribunaux d e 1re instance, comme remboursement du pa­pier timbré (en m a t i è r e s civile et commerciale):

1° P o u r chaque arrêt ou j u g e m e n t r e n d u à la requête des parties, c e u x de simple remise exceptés 1 fr. 20

2° Pourchaque acte porté sur un registre timbré. 0 fr. 60 (Art. 1er, décret du 24 mai 1871.)

3° P o u r chaque mention portée s u r un reg i s t r e timbré, y compris le répertoire en matières civile et c o r r e c t i o n n e l l e , et indépendamment dé l'émolument p r é v u au n° 13 de l'ar­t icle 3 0 fr. 25

(Art. 3, décret du 24 novembre 1871.) Art . 8. — Il est alloué a u x greffiers de la just ice d e pa ix .

à titre de remboursement du p a p i e r timbré: 1° P o u r chaque j u g e m e n t porté s u r la feuille d ' a u d i e n c e .

c e u x d e r e m i s e exceptés 0 fr. 8 0 2° P o u r chaque jugement de r e m i s e 0 fr. 25 3° P o u r le procès-verbal d e conciliation inscr i t s u r un re­

gistre t i m b r é 0 fr. 60

— 534 —

4° P o u r le procès-vérbal sommaire constatant que les parties n'ont pu ètre conciliées 0 fr. 30

5° Pour chaque mention sur un registre timbré. 0 fr. 25 Art. 9. — Le décret du 10 février 1807 et l'ordonnance du

10 octobre 1841, c o n c e r n a n t le tarif des frais en m a t i è r e c i v i l e

et le tarif des ventes d'immeublés ; le décret du 18 juin 1811. contenant le tar i f des frais en m a t i è r e criminelle, correctionnelle et de simple police : le décret du 18 juin 1880, portarli fixation d e s émoluments des greffiers du T r i b u n a ! de commerce ; l'or-d o n n a n c e du 18 septembré portant tarif en matière d'ex-propriation pour c a u s e (rutilile publique, continueront à ètre appliqués tels qu'ils ont été promulgués,, a i n s i que tous a u t r e s

tarifs régulièremeht promùlgués, et n o n contraires au présent arrété.

Art. 10. Le Procuréur général, Chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui s e r a enregistré et Communiqué partout où besoin s e ra , public au Journal officiel et inséré au Bulletin officiel d e la colonie.

Cayenne, le 15 novembre 1918.

DIDELOT. P a r l e G o u v e r n e u r :

Le Procureur général, GEORGES LÉVY.

N° 399. — ARRÊTE réglementant les dispositions appli­cables aux permissions de voirie, concernant les routes ou chemins classés de l'Ille-de-Cayenne.

15 n o v e m b r e 1913

L E GOUVERNEUR p, i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828 ; Vu les arrêtés des 10 octobre 18G3, 10 avril 1865, 13 août

1808, portant classement des roules de l'Ile-de-Cayenne ; Considérant que l'Administration est chargée d'assurer la

libre circulation sur les routes ainsi que l'uniformité dans les règles relatives aux constructions et aux plantations, de pro­noncer sur les diverses demandes faites par les particuliers, d'empêcher ou de poursuivre les contraventions en matière

voirie ;

— 535 —

C o n s i d é r a n t q u e l es d é c i s i o n s ou a r r ê t é s s p é c i a u x , a n n o n c é s p a r l ' a r r ê t é du 10 o c t o b r e 1 8 0 3 ( a r t . 12) et q u i d e v a i e n t n o ­t a m m e n t d é t e r m i n e r l e s o b l i g a t i o n s d e s p r o p r i é t a i r e s r i v e -r a i n s , en ce qui c o n c e r n e les c o n s t r u c t i o n s , les p l a n t a t i o n s , l e s d é p ô t s , e t c . , é t a b l i s ou à é t a b l i r le l o n g de la voie p u ­b l i q u e , n ' o n t j a m a i s é t é p r i s ;

C o n s i d é r a n t qu ' i l est I n d i s p e n s a b l e : tant p o u r s u p p r i m e r les d o m m a g e s c a u s é s a u x r o u t e s de l ' I l e - d e - C a y e n n e q u e p o u r é v i t e r q u e l'ou so i t d a n s l ' ob l iga t ion de d r e s s e r d e s p r o c è s -v e r b a u x d e c o n t r a v e n t i o n , de f a i r e c o n n a î t r e ou de r a p p e l et a u x p r o p r i é t a i r e s r i v e r a i n s l e u r s d r o i t s et l e u r s d e v o i r s ;

S u r la p r o p o s i t i o n du Chef du s e r v i c e d e s T r a v a u x p u b l i e s e t d e s M i n e s e t l ' av i s c o n f o r m e de M. le P r o c u r e u r g é n é r a l , Chef du s e r v i c e j u d i c i a i r e ;

Le C o n s e i l p r i v é e n t e n d u ,

ARRÊTE :

A r t i c l e 1 e r . — L e s d i s p o s i t i o n s c i - a p r è s s e r o n t a p p l i c a b l e s aux p e r m i s s i o n s de vo i r ie c o n c e r n a n t les r o u t e s ou C h e m i n s c l a s s é s de l ' I I e - d e - C a y e n n e d é s i g n é s c i - a p r è s :

1° R o u t e c o l o n i a l e n° 2 , de C a y e n n e au D é g r a d - l e s - C a n n e s ( b o u l e v a r d J u b e l i n , B a d u e l , R é m i r e - B é a u r e g a r d , D é g r a d - d e s C a n n e s ) a r r ê t é du 10 o c t o b r e 1 8 6 3 ;

2° R o u t e c o l o n i a l e n° 3 , du k i l o m è t r e 7 d e la r o u t e n° 2 à la p r i s e d ' e a u d u R o r o t a ( a r r ê t é du 13 a o û t 1 8 6 8 ) ;

3° C h e m i n v i c ina l d e C a y e n n e au D é g r a d - d e s - C a n n e s p a r Mont jo ly et la C ô t e ( a r r ê t é du 1 0 avr i l 1865) ;

4° C h e m i n v ic ina l dit de C a b a s s o u a l l an t d e la r o u l e de la M a d e l e i n e au b o u r g de R é m i r e - B e a u r e g a r d s u r la r o u t e n° 2 ( 1 1 j u i l l e t 1866);

5° C h e m i n d ' i n t é r ê t c o m m u n de C a y e n n e à A p p r o u a g u e dit d e M a t o u r y , pa r t i e c o m p r i s e entre la r o u t e de la M a d e l e i n e e t le b o u r g de M a t o u r y ( a r r ê t é du 10 a v r i l 1 8 0 5 ) ;

6° C h e m i n v ic ina l de M o n t a b o , du c a m p S a i n t - D e n i s à M o n t a ­bo et B o u r d a et R o u t e coloniale n° 2 ( a r r ê t é du 10 avr i l 1 8 6 6 ) ;

CHAPITRE 1 e r . — A L I G N E M E N T S ET AUTORISATIONS DIVERSES.

S e c t i o n I — Dispositions générales. A r t . 2 — Nul ne p o u r r a , s a n s y ê t r e p r é a l a b l e m e n t a u t o r i s é ,

faire a u c u n o u v r a g e d e n a t u r e à i n t é r e s s e r ta c o n s e r v a t i o n de

— 536 —

la voie publique on la facilité de la circulation sur le sol ou le long des chemins el spécialement :

1° Faire sur ces chemins ou leurs dépendances aucune tranchée, ouverture, dépôt de pierres, terres , lumiers, dé­combres ou autres mat iè res :

2° Y enlever du gazon, du gravier, du sable de la terre ou autres matériaux ;

3° Y étendre aucune espèce de p o d u i t s ou matières; 4° Y déverser des eaux quelconques, de manière à cau­

ser des dégradat ions . 5° Etablir sur les fossés des barrages, écluses passages

permanents ou temporaires ; 6° Construire, reconstruire on réparer aucun bàtiment,

mur ou clôture quelconque, a la limite des chemins ; 7° Ouvrir des fossés, planter des arbres, bois taillis ou

haies le long desdits chemins; 8° Etablir des puits ou citernes a une distance moindre

que celle fixée par l'arrêté d'autorisation. Toute d mande à fin d'autorisation desdits ouvrages ou

travaux devra être présentée sur papier timbré et adressée au Gouverneur.

Art. 3. — l e s autorisations seront données par le Gou-vereur, sur l'avis du service des Travaux publics.

Art . 4. — Dans aucun cas, le service des Travaux publies ne pourra donner d'autorisations verbales. Les autorisations devront faire l'objet d'un arrêté dont une expédition sera remise aux parties intéressées.

Elles ne seront valables que pour un an, à partir de la date des arrêtés et sont périmées de plein droit, si l'on n'en a pas fait usage avant l 'expiration de ce délai .

Art. 5. — Toute autorisation de quelque nature qu'elle soit réservera expressément les droits des t i e r s ; elle stipu­lera, pour les ouvrages a établir sur la voie publique ou ses dépendances, l'obligation d 'entretenir constamment ces ou­vrages en bon état, les arrêtés d'autorisation porteront que ces autorisations seront révocables, soit dans le cas où le per­missionnaire ne remplirait pas les conditions imposées, soit si la nécessité en était reconnue dans un but d'utilité publique.

S e c t i o n I I . — Plantations d'arbres et de haies. Art. G. — Aucuue plantation d'arbres ne pourra être effec-

— 537 —

tuée le long et joignant les chemins qu'en observant les d i s ­tances fixées par l 'arrêtè d ' autorisat ion.

Les arbres de haute futaie ne pourront être plantes à moin de ceux mètres en arr ière de l 'al ignement de la route et les arbres fruitiers à moins de un mètre cinquante en arrière de ce même al ignement .

Les plantations laites an tér ieurement à la publication du présent arrêté et à des distances moindres que celles qu'il prescrit pourront être conservées , mais elles ne pourront être renouvelées qu'à la charge d 'observer les distances fixées.

Art. 7. — Les baies sèches, barrières, pal issades, clôtures a claire-voie on levées en terre formant clôture seront placées :

Dans les traverses, Sur l 'alignement fixé par les const ruc­tions, et, hors les traverses, de manière a ne pas empiéter sur. les talus de déblai ou de remblai du chemin ni sur ses dépendances .

Les clôtures visées ci-dessus, posées antérieur, ment a la publication du présent arrêté , devront être posées à la l imite prévue pour les chemins ou à la limite des propriétés r ive­raines dans un délai maximum de six mois .

La délimitation, qui devra ètre demandée par les proprié­taires r iverains , avant l ' expira t ion de ce dernier délai, sera faite par un agent du service des Travaux p u b l i c .

Art. 8 . — L e s haies v i v e s ne pourront être plantées à une distance de la limite extérieure des chemins moindre de cin­quante C e n t i m è t r e s .

Art. 9 . — Les ha ies vives plantées antér ieurement à !a publication du présent a r rê té , a des distances moindres que celleS prescri tes par l'article 8, pourront être conse rvées ; mais elles ne pourront être renouvelées qu'à la charge d'ob­server cette dis tance.

S e c t i o n I I I . — Elagage. Art. 1 0 . — Les arbres, les branches, les haies et les

racines qui avanceraient sur le sol des chemins seront cou­pés à l 'aplomb des limites de ces chemins , à la diligence des propriétaires ou des fermiers.

Art . 11. — Si le propriétaire ou le fermier négligeait ou refusait de se conformer ans p r e s c r i p t i o n s q i précé­dent , i l en serait dressé procès-verbal pour être statué par l 'autori té compéten te .

— 5 3 8 —

S e c t i o n I V . — Fossés appartenant à des particuliers.

Ar t . 1 2 . —- Les p r o p r i é t a i r e s r i v e r a i n s ne p o u r r o n t o u v r i r •les fosses le l o n g d ' u n c h e m i n a une d i s t a n c e de la l i m t e d u c h e m i n m o i n d r e de un m è t r e c i n q u a n t e c e n t i m è t r e s .

A r t . 1 3 . — T o u t p r o p r i é t a i r e qui a u r a fait o u v r i r d e s fussés s u r son t e r r a i n , le long d ' u n c h e m i n , d e v r a , e n t r e t e n i r c e s f o s s é s de m a n i è r e à e m p ê c h e r q u e les e a u x n u i s e n t a la v i ab i ­l i té d u c h e m i n .

Ar t . 14. — Si les fossés o u v e r t s pa r d e s p a r t i c u l i e r s s u r l e u r t e r r a i n , le long d ' u n c h e m i n , ava i en t u n e p r o f o n d e u r tel e q u ' e l l e pût p r é s e n t e r de s d a n g e r s p o u r la c i r c u l a t i o n , l e s p r o ­p r i é t a i r e s s e r o n t t e n u s de p r e n d r e les d i s p o s i t i o n s qu i l e u r s e r o n t p r e s c r i t e s p o u r a s s u r e r la s é c u r i t é du p a s s a g e ; i n j o n c ­t ion l eu r s e r a faite à cet effet p a r le S e r v i c e d e s T r a v a u x pu­b l i c s .

S e c t i o n . V . — Etablissements d'ouvrages divers joignant ou traversant la voie publique.

A r t . 1 5 . — L ' é c o u l e m e n t d e s eaux n e peut, ê t r e i n t e r c e p t é d a n s l e s fossés d e s c h e m i n s .

Les a u t o r i s a t i o n s p o u r r é t a b l i s s e m e n t par les p r o p r i é t a i r e s r i v e r a i n s , d ' a q u e d u c s et de p o n c e a u x s u r l e s fossés d e s c h e ­m i n s , r é g l e r o n t le m o d e de c o n s t r u c t i o n , les d i m e n s i o n s à d o n n e r aux o u v r a g e s et les m a t é r i a u x à e m p l o y e r ; e l les st ipu­l e r o n t t o u j o u r s la Charge de l ' e n t r e t i e n par l ' i m p é t r a n t e t le r e t r a i t de l ' au to r i s a t ion d o n n é e d a n s le cas où les c o n d i t i o n s p o s é e s n e s e r a i e n t pas r e m p l i e s , ou qu ' i l s e r a i t r e c o n n u que ces o u v r a g e s n u i s e n t à l ' é c o u l e m e n t d e s e a u x on à la c i r c u l a t i o n .

H o r s les t r a v e r s e s des villes ou b o u r g s , d e s p a s s e r e l l e s en bois p o u r r o n t ê t r e a u t o r i s é e s pour r é t a b l i r la c o m m u n i c a t i o n e n t r e le c h e m i n et les p r o p r i é t é s r i v e r a i n e s : e l l e s d e v r o n t tou ­j o u r s ê t r e é t a b l i e s de m a n i è r e à ne pas d é f o r m e r le profil nor­mal d u c h e m i n .

A r t . 1 6 . — Les a u t o r i s a t i o n s p o u r l ' é t a b l i s s e m e n t de c o m ­m u n i c a t i o n s , d e v a n t t r a v e r s e r les c h e m i n s v i c i n a u x , i n d i q u e ­r o n t l e s m e s u r e s à p r e n d r e p o u r assurer la facilité et la s é c u r i t é de la c i r c u l a t i o n .

A r t . 1 7 . — T o u t p r o p r i é t a i r e a u t o r i s é à faire u n e c l ô t u r e ou à e x é c u t e r des o u v r a g e s s u r le sol d e la voie p u b l i q u e p e u t ,

— 539 —

avant de commencer ses travaux. demander au Service des Travaux publics qu'il soit procédé à la vérification de l'im­plantation des ouvrages. Cette vérification est, dans ce cas, faite sans retard par le service compétent.

Art. 18. — Les échafaudages ou dépens de matériaux qu'il pourra être nécessaire de (aire sur le sol des chemins seront éclairés la nuit. Leur saillie sur la voie publique sera de un mètre cinquante au plus. Ils seront disposés de manière a ne pas entraver l'écoulement des eaux sur la roule Ou ses dépen­dances.

CHAPITRE II. — MESURES DE POLICE ET DE CONSERVATION.

S e c t i o n I . — Dispositions générales. Art. 19. — 11 est défendu d'une manière absolue: 1° De laisser stationner, sans nécessité, sur les chemins et

leurs dépendances aucune voiture, machine ou instrument aratoire, ni aucun troupeau, bêlé de somme ou de trait ;

2° De mutiler les arbres qui y sont plantés, de dégrader les bornes, poteaux et tableaux indicateurs, parapets des ponts et autres ouvrages ;

3° De dépaver les lits chemins ou dépendances ; 4° D'enlever les pierres, les fers, bois et autres matériaux

destinés aux travaux ou déjà mis eu œuvre; 5° De jeter sur lesdits chemins ou dépendances des pierres

ou autres matières provenant des terrains voisins; 6° De les parcourir avec des instruments aratoires, sans

avoir pris les précautions nécessaires pour éviter toute dégra­dation ;

7° De dété forer les berges, talus, fossés ou les marques indicatives de l eur l a r g e u r ,

8° De labourer ou cultiver leur sol; 9° D'y faire ou d'y laisser paître aucune espèce d'animaux; 10° D'y faire aucune anticipation ou usurpation ou a u c u n

ouvrage qui puisse apporter un empêchement an libre écoule­ment des eaux ;

11° D'établir aucune excavation ou construction sous la voie publique ou ses dépendances.

Art. 20, — Les propriétaires des terrains supérieurs bor­dant les chemins vicinaux sont tenus d'entretenir toujours en

— 540 —

bon état les r e v ê t e m e n t s ou les m u r s c o n s t r u i t s p a r e u x et d e s t i n é s à s o u t e n i r ce s t e r r a i n s .

A r t . 21 . — Si la c i r cu l a t i on su r un chemin venai t à ê t r e i n t e r c e p t é e par u n e oeuvre q u e l c o n q u e , n o t a m m e n t par d e s a r b r e s l o m b e s d e s p r o p r i é t é s r i v e r a i n e s , le se rv i ce des Travaux publics y pourvo i ra i t d ' u r g e n c e .

En c o n s é q u e n c e , a p r è s une s i m p l e s o m m a t i o n éc r i t e du s e r -vice d e s T r a v a u x p u b l i c s , l'arbre serai t e n l e v é ou l 'œuvre se ra i t d é t r u i t e d'office et les lieux ré t ab l i s d a n s leur a n c i e n é t a t , aux l i a i s et r i sques de oui il a p p a r t i e n d r a i t et s a n s p r é j u d i c e d e s p o u r s u i t e s à e x e r c e r c o n t r e qu i de droi t .

Sect ion I I . Ecoulement naturel des eaux. A r t . 2 2 . — Les p r o p r i é t é s RIVERAINES s i t u é e s en c o n t r e b a s

d e s c h e m i n s v ic inaux sont a s s u j e t t i e s a r ecevo i r l e s eaux qui d é c o u l e n t n a t u r e l l e m e n t de c e s c h e m i n s .

LES p r o p r i é t a i r e s de CES t e r r a i n s ne p o u r r o n t faire a u c u n e œ u v r e qu i tende a e m p ê c h e r le l ibre é c o u l e m e n t d e s eaux q u ' i l s s o n t t enus de r ecevo i r ET a LES F a i r e s é j o u r n e r d a n s les f o s s é s ou refluer s u r le sol du c h e m i n .

Ar t . 23. — L ' a u t o r i s a t i o n de t r a n s p o r t e r les eaux d 'un côté à l ' au t r e d ' u n c h e m i n vicinal ne set a d o n n é e q u e s o u s la r é s e r v e d e s d ro i t s d e s t i e r s . Il y sera toujours s t i p u l é , p o u r l ' A d m i n i s t r a t i o n , la facul té de faire s u p p r i m e r les c o n s t r u c ­t i o n s fa i tes , si e l l e s é t a i en t mal e n t r e t e n u e s ou si e l les d e v e ­n a i e n t n u i s i b l e s à la viabi l i té du c h e m i n .

Sect ion I I I . — Mesures ayant pour objet la sûreté des voyageurs.

Art . 2 4 . — Il e s t i n t e rd i t de p r a t i q u e r , d a n s le v o i s i n a g e d e s c h e m i n s v ic inaux , de s excava t i ons de q u e l q u e n a t u r e q u e c e so i t , s i ce n ' e s t à un m è t r e c i n q u a n t e au m i n i m u m , à par ­t i r de la l imi t e d e s d i t s c h e m i n s .

A r t . 2 5 . — Le serv ice d e s T r a v a u x p u b l i c s Veillerai a la so l id i t é d e s c o n s t r u c t i o n s b o r d a n t les c h e m i n s et p r e n d r a l e s m e s u r e s n é c e s s a i r e s pour s a u v e g a r d e r TA s é c u r i t é d e s p a s s a n t s .

C H A P I T R E III. — POURSUITE ET RÉPRESSION

DES CONTRAVENTIONS. A r t . 2 0 . — T o u t e s c o n t r a v e n t i o n s aux d i s p o s i t i o n s du p r é -

s e n t a r r ê t e sont c o n s t a t é e s par p r e c è s - v e r b a u x d e s agents du s e r v i c e d e s t r avaux pub l ics et par les g e n d a r m e s .

A r t . 2 7 . — L e présent a r r ê t é sera e n r e g i s t r é et c o m m u n i -

— 5 4 1 —

qué par tout où besoin sera , inséré et publié au Journal et au Bulletin officiels de la colonie .

Cayenne , le loi novembre 1913.

D I D E L O T . P a r le G o u v e r n e u r :

L'ingénieur. Chef da service des Travaux publics

et des Mines.

GAIAN.

N° 4 0 0 . — ARRETE. — Promulgation du décret du 18 octobre 1913, fixant le maximum des dépenses obligatoires incombant à la colonie.

( 22 novembre 1913. ) Le Gouverneur p . i. d e la G u y a n e f r a n ç a i s e ,

Vu l ' o r d o n n a n c e o r g a n i q u e du 2 7 a o û t 1 8 2 8 ; Vu le d é c r e t d u 18 o c t o b r e 1913, p a r l a n t f ixa t ion de la

n o m e n c l a t u r e e t d u m a x i m u m d e s d é p e n s e s o b l i g a t o i r e s i n c o m b a n t a la c o l o n i e , p o u r l e s a n n é e s 1914-1915,

ARRÊTE. :

A r t i c l e 1er. — E s t p r o m u l g u é d a n s la c o l o n i e , p o u r y ê t r e e x é c u t é d a n s s a f o r m e et t e n e u r , le d é c r e t d u 18 o c t o b r e 1913, p o r t a n t f ixat ion d e la n o m e n c l a t u r e e t d u m a x i m u m des d é p e n s e s o b l i g a t o i r e s a la G u y a n e , p o u r l e s a n n é e s 1911 et 1915.

A r t . 2 . — Ce présent a r r ê t é s e r a , a v e c le t e x t e p r o m u l g u é , e n r e g i s t r é et c o m m u n i q u é p a r t o u t o ù b e s o i n s e r a , i n s é r é et publié au Journal officiel e t au Bulletin officiel d e la c o l o n i e .

C a y e n n e , le 22 n o v e m b r e 1913 .

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i.,

D É C R E T .

L e PRésident de la Républ ique française,

Sur le rapport du Ministre des colonies ;

Vu l 'article 33 de la loi de finances du 13 avril 1900 ;

DEBUC.

— 542 —

La section des finances, de la guerre, de la marine et des colonies, du Conseil d'Etat entendu.

D É C R È T E :

Article 1 e r . — La nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires du budget du Service local de la Guyane, pour les exercices 1914-1915, sont fixés conformément au tableau ci-annexé.

Art. 2. — Le Ministre des colonies est chargé de l'exécu­tion du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française et de la colonie de la Guyane, et inséré au Bulletin des lois et au Bulletin officiel du Ministère des colo­nies.

Fait à Paris, le 18 octobre 1913.

R. P O I N C A R É . Par le Président de la République :

Le Minis tre des colonies,

J. MOREL.

TABLEAU fixant la nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires du budget du Service local de la Guyane, pour les exercices 1914-1915.

NUMÉROS d'ordre.

1 2

3

i

NOMENCLAUTRE DES CHAPITRES.

Dettes e x i g i b l e s

Gouvernement colonial : 1° Traitement, frais de représentation et

déplacement du Gouverneur 2° Frais de premier établissement 3° Cabinet du Gouverneur et personnel

du Gouvernement 4° Matériel

Secrétariat général : 1o Personnel. 2° Materiel. . . .

Justice : 1o Personnel. 2° Materiel. ..

MONTANT.

Mémoire.

50,000f

4,000

15,060 4,090

72,000 3.000

160,000 50,000

— 543 —

NUMEROS d'ordre.

5

6 7

s

9

10

11

12

13

14

1 5 16 1 7 1 8

NOMENCLATURE DES CHAPITRES.

Douanes : 1° Personnel 2° Matériel 3° I m p r e s s i o n s des budgets et comptes . .

Trésorerie : 1° Personnel . . 2° Matériel et Irais divers . .

Instruction publique : 1° Enseignement secondaire (subvention

au lycée ) 2° Enseignement primaire : Inspect ion . . Autres depenses du service

Gendarmerie : 1° Personnel 2° Matériel Police générale

Prisons : 1° P e r s o n n e l 2° Matériel Grosses réparations et entretien de bâti­

ments affectés aux services publics.

Service sanitaire :

a) Police sanitaire. 1° Personnel. 2° Matériel. . .

b) Ins t i tu t d ' h y g i è n e et l a b o r a t o i r e d e b a c t é r i o l o g i e

c) S e r v i c e de p r o p h y l a x i e assistance p u b l i q u e , enfants a s s i s t e s a l i é ­

n é s , l é p r e u x A c c e s s o i r e s d e s o l d e . M i s s i o n s d ' i n s p e c t i o n F o n d s pour dépenses diverses et i m p r é v u e s . I n s c r i p t i o n s m a r i t i m e s

MONTANT.

100.000 25.000

4.000

30.000 2.500

18,000 140,000

135.000 60,000 25,000

4 0,000 4 2.000

25,000

12.000 4.000

14,000 15,000

20,000 75.000 15.000 20,009

4,000

Vu pour être annexé au décret du 4 8 octobre 1 9 1 3 ,

Le Ministre des colonies,

J . M O R E L .

36

— 544 —

N° 401. ARRÊTÉ autorisant la création d'une Société, à Saint-Laurent-du-Marônï, sous la dénomination L'Amicale.

( 28 novembre 1913 )

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française, Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu la demande formulée p a r M. O c t a v e B e l l e v u e , en vue

d'être autorisé à fonder u n e S o c i é t é , à Saint-Laurént-du-Maroni, s o u s la dénomination L'Amicale.

Vu les status annexés à lad i te demande : Vu l'arrêté local d u 4 avril 1849, sur les réunions et a s s o c i a ­

t i o n s , ensemble l'article 291 du code pénal ; Vu les av i s é m i s par le P r o c u r e u r général et le Maire de

Saint-Laùrent-du-Maroni : S u r la p r o p o s i t i o n du S e c r é t a i r e général,

ARRETE :

Art ic le 1er. Est autorisée la création a S a i n t - L a u r e n t - d u -Maroni, s o u s la d é n o m i n a t i o n L'Amicale, d ' u n e S o c i é t é d o n t les statuts d e m e u r e r o n t a n n e x é s au présent a r r ê t é .

Art . 2. A u c u n e modification ne p o u r r a ê t r e apportée à c e s s t a t u t s s a n s l ' a u t o r i s a t i o n a d m i n i s t r a t i v e .

Art.3. — Le S e c r é t a i r e général est c h a r g é de l ' e x é c u t i o n du p r é s e n t a r r ê t é , qui sera enregistré et communiqué p a r t o u t où be so in sera.

Cayenne, le 28 novembre 1913.

D I D E L O T . Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p . i., E. DEBUC.

N ° 402. — D É C I S I O N réglant l'allocution de l'indemnité de déménagement aux militaires de tous grades en service à la Guyane et à la charge du budget colonial, aux officiers et agents détachés hors cadres à l'Administration pénitentiaire ou appelés à servir sur les établissements pénitentiaires de la Guyane.

28 novembre 1943.

L E G O u v e r n e u r p, i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828 ;

— 545 —

Vu le d é c r e t du 8 s e p t e m b r e 1 9 1 0 , p o r t a n t r è g l e m e n t sur le s e r v i c e des I ra i s d e d é p l a c e m e n t des m i l i t a i r e s i s o l é s aux c o l o n i e s et d a n s l e s p a y s de p r o t e c t o r a t ;

C o n s i d é r a n t que l es c o n d i t i o n s d a n s l e s q u e l l e s s e p r a t i q u e n t l e s d é m é n a g e m e n t s d e s m i l i t a i r e s de t o u s g r a d e s e n s e r v i c e e n G u y a n e e t payés s u r le b u d g e t c o l o n i a l , d e s officiers et a g e n t s e n s e r v i c e i l . C . à l ' A d m i n i s t r a t i o n p é n i t e n t i a i r e , p e r m e t t e n t de r é d u i r e l ' i n d e m n i t é d e d é m é n a g e m e n t par a p p l i c a t i o n d e l ' a r t i c l e 18 du d é c r e t p r é c i t é ;

Vu la d é p ê c h e m i n i s t é r i e l l e du 11 s e p t e m b r e 1 9 1 2 , n° 3 9 2 9 ;

S u r la p r o p o s i t i o n c o n c e r t é e du D i r e c t e u r d e l ' A d m i n i s t r a ­t ion p é n i t e n t i a i r e , du D i r e c t e u r de l ' I n t e n d a n c e et d u C o m ­m a n d a n t s u p é r i e u r d e s T r o u p e s ,

DÉCIDE :

A r t i c l e 1er. L ' a l l o c a t i o n d e l ' i n d e m n i t é de d é m é n a g e m e n t a u x m i l i t a i r e s d e t o u s g r a d e s e n s e r v i c e à la G u y a n e et à la c h a r g e d u b u d g e t c o l o n i a l , aux officiers et a g e n t s d é t a c h é s h o r s c a d r e s à l ' A d m i n i s t r a t i o n p é n i t e n t i a i r e ou a p p e l é s à se rv i r s u r l es é t a b l i s s e m e n t s p é n i t e n t i a i r e s d e la G u y a n e , es t r é g l é e c o m m e su i t ;

1° D a n s t o u s l e s d é p l a c e m e n t s déf in i t i f s p o u r l e s q u e l s l e s m o y e n s d e d é m é n a g e m e n t ( m a i n - d ' œ u v r e et t r a n s p o r t ) ne s o n t p a s t o u r n i s e n n a t u r e , l ' i n d e m n i t é d e d é m é n a g e m e n t e s t a l l o u é e e n to t a l i t é d ' a p r è s le tar i f p r é v u a u t a b l e a u a n n e x é au d é c r e t du 8 s e p t e m b r e 1 9 1 0 ;

2 ° D a n s l es d é p l a c e m e n t s déf in i t i f s e n t r e C a y e n n e et l e s p é n i t e n c i e r s et vice versa, e n t r e les p é n i t e n c i e r s du M a r o n i e t l e s I l e s - d u - S a l u t e t K o u r o u et rice versa, e n t r e l e s I l e s - d u -S a l u l e t K o u r o u et vice versa, l ' i n d e m n i t é s e r a r é d u i t e d e m o i t i é q u a n d les m o y e n s de d é m é n a g e m e n t ( m a i n - d ' œ u v r e e t t r a n s p o r t ) a u r o n t é t é f o u r n i s .

3° D a n s les d é p l a c e m e n t s déf ini t i fs e n t r e S a i n t - L a u r e n t e t S a i n t - J e a n et vice versa, la f o u r n i t u r e d e s m o y e n s de t r a n s ­p o r t d a n s les c o n d i t i o n s d u p a r a g r a p h e p r é c e d e n t r é d u i r a l ' i n d e m n i t é d e s d e u x t i e r s .

A r t . 2 . — L e D i r e c t e u r de l ' A d m i n i s t r a t i o n p é n i t e n t i a i r e , l e D i r e c t e u r d e l ' I n t e n d a n c e e t le C o m m a n d a n t s u p é r i e u r d e s

— 546 — Troupes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exé-c u t i o n de la pRÉSENTE décision, qui sera insérée au Journal officiel de la colonie, communiquer et enregistrée partout OÙ besoin sera.

Cayenne, le 28 novembre 1913.

DIDELOT.

par le Gouverneur :

Le Directeur Le Commandant supérieur des de l'Administration pénitentiaire. Troupes du groupe des Antilles,

J. BARRE. G. RICHARD.

N O M I N A T I O N S , M U T A T I O N S , CONGÉS, ETC.

N° 403. — Par décret du 17 octobre 1913 et par arrêté du Ministre de l'Agriculture, en date du même jour, ont été pro­mus et nommes dans l'ordre du Mérite Agricole :

A u grade d'Officier : M. Ch. Blagny, Procureur de la République.

A u grade de Cheval ier : M. K. Gober, Maire de Cayenne.

N° 404. — Par arrêté du Gouverneur, en date de 6 no­vembre 1913, M. Ilalmus ( Emmanuel, a été agréé garde parti­culier des concessions de balata, situées dans le Haut-Maroni, et appartenant à M. F. Rambaud.

N° 405. — Par arrêté du Gouverneur, en date du 11 NO­vembre 1913, M. Léonce-Victor-Marius Pindard a été agréé garde particulier du placer « Espoir-lnini », SITUÉ dans le Haut-Maroni, et appartenant À MM. Gougis frères.

N° 406. Par arrêté du Gouverneur, en date du 11 novembre 1913, pris en Conseil privé, sur le rapport du Pro­cureur général, chef du service judiciaire, a été rendu execu-

— 547 — to i re l ' a r r ê t de la C o u r d ' a s s i s e s d e la G u y a n e f r a n ç a i s e du 2 0 m a i 1 9 1 3 , qui a c o n d a m n é le n o m i n e B é r e n g e r ( N a p o l é o n -J u l e s ) , r e l é g u é col lec t i f , n u m é r o m a t r i c u l e 1 0 9 3 8 . à c i n q a n s d e r e c l u s i o n . p o u r c o m p l i c i t é d e vol q u a l i f i é .

N° 4 0 7 . — P a r a r r ê t é d u G o u v e r n e u r , e n d a t e d u 15 n o v e m b r e 1 9 1 3 , pris en Conseil p r i v é , sur le r a p p o r t du P r o ­c u r e u r g é n é r a l , che f du s e r v i c e j u d i c i a i r e , l e s e r v i c e d e s h u i s s i e r s pour l ' a n n é e j u d i c i a i r e 1 9 1 3 - 1 9 1 4 , a é t é r é g l é ainsi q u ' i l s u i t :

MM . S a n i l e et M a r i e - C l a i r e , a la C o u r d ' a p p e l :

C h a r l e s Joseph e t B a r t h é l e m i , a u T r i b u n a l d e p r e m i è r e

R i p é r y , à la J u s t i c e de p a i x .

i n s t a n c e ;

№ 4 0 8 . — P a r d é c i s i o n du G o u v e r n e u r , en d a t e d u 18 n o v e m b r e 1 9 1 3 , M. L a m o r a l ( L o u i s ) , g a r d e r u r a l de 2 e c l a s s e a S i n n a m a r y , a é t é a p p e l é à c o n t i n u e r ses s e r v i c e s à K o u r o u , e n r e m p l a c e m e n t n u m é r i q u e d e l ' agen t H i l a i r e ( V a l e n t i n ) .

M. Hi la i re ( V a l e n t i n ) , g a r d e ru ra l de 2e c l a s s e à K o u r o u , a é t é a p p e l é à c o n t i n u e r s e s s e r v i c e s a S i n n a m a r y en r e m p l a c e -m e n t n u m é r i q u e d e l ' a g e n t L a m o r a l ( L o u i s ) .

N° 1 0 9 . — P a r a r r ê t é du G o u v e r n e u r e n d a t e du 19 n o v e m b r e 1 9 1 3 , pris sur la p r o p o s i t i o n d u P r o c u r e u r g é n é r a l , c h e f d u s e r v i c e j u d i c i a i r e , o n t é t é p r o v i s o i r e m e n t n o m m é s :

1° C o n s e i l l e r à la C o u r d ' a p p e l d e la G u y a n e , M. M o n t a g n o l i , c o n s e i l l e r - a u d i t e u r , en r e m p l a c e m e n t d e M. d e Kersaut-Galy, e n c o n g é ;

2° C o n s e i l l e r - a u d a t e u r a la C o u r d ' a p p e l d e la G u y a n e , M. S o c r a t e , j u g e de p a i x à S i n n a m a r y , e n r e m p l a c e m e n t de M. M o n t a g n o n , a p p e l é a d ' a u t r e s f o n c t i o n s .

N° 4 1 0 . — P a r a r r ê t é du G o u v e r n e u r e n d a t e du 19 n o v e m b r e 1 9 1 3 . p r i s s u r la p r o p o s i t i o n d u Procureur g é n é r a l ,

— 548 — chef du s e r v i c e j u d i c i a i r e , M . Malicieux e x e r c e r a les f o n c t i o n s d ' h u i s s i e r d a n s l ' é t e n d u e du t e r r i t o i r e où il a é t é a c c r é d i t é en qual i té , de g a r d e p a r t i c u l i e r , par l ' a r r ê t é du 8 o c t o b r e 1 9 1 3 .

N° 4 1 1 . P a r d é c i s i o n du G o u v e r n e u r , du 21 n o v e m b r e 1 9 1 3 , un c o n g é d e c o n v a l e s c e n c e de six m o i s , a pas se r à la M a r t i n i q u e , est a c c o r d é à M. P é n a v è r e , p o r t e - c l e f s de 1re c l a s s e .

№ 4 1 2 . — P a r déc i s ion du G o u v e r n e u r , du 21 n o v e m b r e 1 9 l 3 , un c o n g é de c o n v a l e s c e n c e d e t ro i s m o i s à p a s s e r d a n s la c o l o n i e , es t a c c o r d é a M. D é s e r t , p l a n t o n d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l .

N° 4 1 3 . — P a r d é c i s i o n d u G o u v e r n e u r , en d a t e du 2 8 n o ­v e m b r e 1 9 1 3 , MM. Mirza (Vic tor) , Z é p h i r ( E u g è n e ) et D a r r e -d e a u (Antoine) ont é t é n o m m é s membres d e la c o m m i s s i o n administrative du B u r e a u d e bienfaisance de C a y e n n e .

C E R T I F I É CONFORME :

Le Secrétaire-archiviste,

Signé : EM. G U E R L A I N .

CAYENNE — Imprimerie du Gouvernement.

BULLETIN O F F I C I E L DE LА

GUYANE FRANÇAISE

N° 12.

D É C E M B R E 1913.

S O M M A I R E .

N° 444. — Circulaire ministérielle du 2 décembre 1913 suivie de celle du 20 mai 1912. relative à la promotion du 14 juillet 1912 des recompenses de la Mutualité et pro­motions suivantes . . 550

Circulaire ministérielle du 20 mai 1912. — Promotion du 14 juillet 1912 des récompenses de la Mutualité et promotions suivantes 551

N° 445. — Circulaire ministérielle du 19 décembre 1943 au sujet de la notation des heures 555

№ 416, — Circulaire ministérielle du 22 décembre 1913 .— Appli­cation de la loi du 29 juillet 1913 sur le secret et la liberté du vote 555

№ 447. — Décision du 1er décembre 1913 portant qu'en char­pentier de marine sera adjoint a la commission de visite des navires 562

№ 448 — Arrêté du 1er décembre 1913 complétant celui du 46 septembre 1913. dispensant de la francisation cer­taines catégories d'embarcations 563

N° 449. — Arrêté du 40 décembre 1913 relatif à la constitution de la commission de visite des navires neufs, pris eu ap­plication de l'article 2 du decret du 8 juillet 1913, 45 et 4 de la loi du 17 avril 1907. . . 564

№ 420. — Arrête du 10 décembre 1913 relatif a la constitution de la commission de visite des navires en service,

40

Pages.

— 550 — Pages.

p r i s en a p p l i c a t i o n d e l ' a r t i c l e 2 d u décret d u 8 j u i l -let 1913 et 15 de la l o i d u 17 avril 1907. s u r l a s é c u ­r i t é de la navigation m a r i t i m e e t la réglementation d u travail à b o r d d e s n a v i r e s d u c o m m e r c e . . . . . . . 567

N° 421. — Arrêté d u 10 d é c e m b r e 1913 d é s i g n a n t l e Lieute n a n t de port d e Cayenne pour r e m p l i r l e s fonctions d ' i n s p e c t e u r de la n a v i g a t i o n m a r i t i m e 509

N° 422. — D é c i s i o n d u 13 décembre 1913 a c c o r d a n t l a f r a n c h i s e t é l é g r a p h i q u e p o u r l e s c o r r e s p o n d a n c e s urgentes qu'il p o u r r a i t ê t r e n é c e s s a i r e d'échanger e n t r e le m é ­dec in -major du p é n i t e n c i e r d e s H o c h e s d e K o u r o u et le c o m m a n d a n t de la brigade de gendarmerie de S i n n a m a r y 570

N° 423. — Arrêté d u 13 décembre 1913 r e l a t i f à la c r é a t i o n de débits auxiliaires de timbres-poste 571

N° 424. — Décision d u 31 décembre 1913 décernant au Receveur-a d j o i n t d e s P o r t e s u n témoignage officiel de satis­f a c t i o n 572

N° 425. — A r r ê t é d u 31 d é c e m b r e 1913 r e n d a n t exécutoires trois r ô l e s s u p p l é m e n t a i r e s de contributions directes o u a s s i m i l é e s p o u r l ' a n n é e 1913 573

N° 426. — A r r ê t e d u 31 d é c e m b r e 1943 r e n d a n t exécutoires trois rôles supplémentaires de t a x e s c o m m u n a l e s p o u r 1913 575

N° 527. — Arrêté du 31 d é c e m b r e 1913 m o d i f i a n t l'article 6 de l ' a r r ê t é du 2s septembre 4903. p o r t a n t règlement s u r l ' a d m i n i s t r a t i o n e t la Comptabilité d e s c o m m u n e s . . . 576

N° 528. — Arrêté du 34 décembre 1913 rendant exécutoire un rôle supplémentaire de t a x e s c o m m u n a l e s pour 1 9 4 3 . . . . 577

№ 429. — A r r ê t é d u 34 d é c e m b r e 1913. — C o m m i s s i o n de c l a s ­s e m e n t c h a r g é e d e d r e s s e r l e t a b l e a u d ' a v a n c e m e n t d u p e r s o n n e l du c a d r e l o c a l d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l . 578

Nos 430 à 446. — N o m i n a t i o n s , m u t a t i o n s , c o n g é s , e t c 579

N° 414. - CIRCULAIRE MINISTERIELLE suivie de celle du 20 mai 1912, rélative à la promotion du 14 juillet 1 9 1 2 des récompenses de la Mutualilé et promotions suivantes.

( M i n i s t è r e d e s C o l o n i e s . — S e r v i c e du S e c r é t a r i a t e t C o n t r e s e i n g . — 1re S e c t i o n . )

Paris, le 2 décembre 1913.

M . le Min i s t r e du Trava i l et de la P r é v o y a n c e soc ia le v ien t d ' a p p e l e r m o n a t t e n t i o n s u r la non o b s e r v a t i o n par les Sociétés de S e c o u r s M u t u e l s ayant leur s i ège aux C o l o n i e s , d e s p r e s c r i p -

— 551 —

t i o n s de la circulaire ministérielle du 20 mai 1912, aux termes de laquelle les sociétés de 1 0 0 à 1,000 adhérents ne doivent pas proposer pour des récompenses de la Mutualité plus d'un candidat par 250 membres ou fraction de 250 membres.

J'ai l'honneur, en conséquence, de vous adresser un exem­plaire de cette circulaire en vous priant de veiller à ce que les associations intéressées s'y conforment exactement et indiquent, en outre, sur les notices individuelles qui doivent accompa­gner leurs étais de propositions, la durée de services effectifs rendus par leurs candidats aux œuvres mutuelles.

Vous voudrez, bien, en outre, ne pas perdre de vue, la cir­culaire n° 5365 du 3 novembre 1911, aux termes le laquelle les notices de propositions pour distinctions honorifiques doivent toujours être établies eu double expédition et l'aire l'ob­jet d'un état récapitulatif, par ordre de préférence.

Je vous prie de m'accuser réception de la présente circulaire.

J . - B . M O R E L .

CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE. Promotion du 14 juil­let 1912 des récompenses de la Mutualité et promotions suivantes.

( M i n i s t è r e du Trava i l et de la Prévoyance sociale: Direction de la Mutualité.)

P a r i s , l e 20 m a i 1912.

LE Ministre DU T R A V A I L E T D E LA P R É V O Y A N C E S O C I A L E

à Messieurs les Préfets.

Conformément a une c i r c u l a i r e d'un de mes prédécesseurs, VOUS d e v e z m e l'aire p a r v e n i r p o u r le 10 j u i n prochain vos propositions en vue de la promotion du 14 ju i l le t des ré­compenses de la Mutualité.

J'ai l'honneur de v o u s rappeler à cette o c c a s i o n qu'aux t e r m e s de l'article 39 de la loi du 1 e r avr i l 1898, les récom­penses de la Mutuatité son t e x c l u s i v e m e n t réservées aux m e m b r e s d e s sociétés de s e c o u r s mutuels l i b r e s ou approuvées, régies p a r cette loi. Vous n ' avez d o n c à tenir a u c u n c o m p t e (les p r o p o s i t i o n s qui v o u s s e r a i e n t adressées p a r d e s sociétés n o n régies par la loi du 1 e r avr i l 1 8 9 8 .

— 552 —

Pour répondre à un VŒU ÉMis à plusieurs reprises pur les représentants de la Mutualité, je ne saurais trop vous recom-mander , d'autre part , de ne comprendre dans vos présentations que des candidatures pour lesquelles vous aurez été. saisi (Tune proposition par une société de secours mutuels, ou qui au­raient l'agrément d'une Société de Secours mutuels. Il convient, en effet, qu'aucun mutualiste ne puisse être récompensé sans l 'assentiment de la société «à laquelle il a été appelé à rendre des services et qui est seule en situation d'apprécier exactement (Importance de ces services.

Je vous rappellerai également que les distinctions de la Mutualité ne sauraient être attribuées que pour récompenser des services effectifs rendus aux sociétés de secours mutuels. 11 est donc indispensable que les candidats exercent des fonc­tions dans la société dont ils font partie ou contribuent à la prospérité de celle-ci par leur activité, leurs conseils, ou de quelque autre façon. La simple qualité de membre participant, quelle que soit la durée du secrétariat, ne constitue pas un titre à une récompense et ne peut motiver une proposition. Pour que je puisse utilement examiner les candidatures que vous me soumettrez, vous aurez soin de bien indiquer sur les notices des intéressés les fonctions exercées et leur durée, ou les services justifiant votre proposition. Ces renseignements me sont absolument indispensables pour apprécier en connais­sance de cause les titres des candidats.

Ayant été amené a remarquer que, dans certains dépar­tements, le nombre de propositions concernant une même société était tout à fait bois de proportion avec l'effectif social, j 'ai pensé qu'il y avait lieu de limiter d'une façon g é n é r a l e nombre de propositions susceptibles d'être présentées pour une même société. J'ai décidé, en conséquence, que pour les sociétés de 100 à 1,000 membres, il ne devrait pas m'être pré­senté, par les préfectures, en vue de chaque promotion, plus d'un candidat par 250 membres, ou fraction de 250 membres, cette proportion s 'augmentant pour les sociétés de plus de 1,000 membres d'une unité par 500 membres ou fraction de 500 membres. En ce qui concerne les sociétés de moins de 100 membres , elles ne pourront être l'objet de proposition qu'une fois par an, Vous voudrez bien dorénavant vous renfermer dans ces limites en opérant une scrupuleuse sélection entre les can­didats et en établissant entre les sociétés un juste équilibre suivant l'importance de leurs services.

— 553 — En ce qui concerne les s o c i é t é s s ' é t e n d a n t au delà du dépar­

tement o ù est fixé l e u r s i ège , elles d e v r o n t c o n t i n u e r à m ' a -dresser directement, a v a n t le 1 5 ratai, et le 1er n o v e m b r e d e chaque a n n é e , l e u r s p r o p o s i t i o n s d e récompenses p o u r c e u x de leurs s o c i é t a i r e s d o m i c i l i é s e n d e h o r s d u d é p a r t e m e n t de leur s i è g e , en se c o n f o r m a n t à la c i r c u l a i r e d e m o n p r é d é c e s ­seur en d a t e d u 10 ma i 1 9 1 1 . T o u t e f o i s , il m ' e s t a p p a r u qu'il v o u s appartenait d'examiner v o u s - m ê m e les p r o p o s i t i o n s de ces s o c i é t é s en ce q u i concernait les candidats d o m i c i l i é s dans voire département. J'aurai d o n c so in d e v o u s transmettre c e s p r o p o s i t i o n s au fur et à m e s u r e d e l e u r r é c e p t i o n . , et au plus t a r d , l e s 25 m a i et 10 n o v e m b r e . V o u s v o u d r e z b i en , a p r è s leur i n s t r u c t i o n , les c o m p r e n d r e , s'il y a l i eu , d a n s l'ensemble de v o s p r é s e n t a t i o n s , en ne d é p a s s a n t p a s p o u r c h a q u e s e c t i o n le n o m b r e d e p r o p o s i t i o n s p r é v u p o u r les sociétés, ce n o m b r e é t a n t c a l c u l é en l ' e s p è c e d ' a p r è s l'effectif d e la s e c t i o n .

J'appellerai v o t r e a t t e n t i o n , en terminant, s u r c e r t a i n e s prescriptions d e s c i r c u l a i r e s a n t é r i e u r e s d e m o n d é p a r t e m e n t auxquelles il est i n d i s p e n s a b l e q u e v o u s v o u s c o n f o r m i e z pour l ' é t a b l i s s e m e n t d e vos listes d e p r é s e n t a i i o n . Ces l i s t e s d o i v e n t m ' ê t r e a d r e s s é e s e n double expédition ; seul le recto d o i t être e m p l o y é p o u r l e u r confection, chaque feuille ne c o n t e n a n t pas p l u s (le c i n q p r o p o s i t i o n s e t u n i n t e r v a l l e d e p l u s i e u r s l i g n e s é t a n t r é s e r v é e n t r e c h a c u n e d ' e l l e s . Le n o m d e s c a n d i d a t s doit, d'autre p a r t , ê t r e inscrit p a r c a t é g o r i e d e d i s t i n c t i o n et par o r d r e alphétique. Enfin, l es n o t i c e s i n d i v i d u e l l e s a c c o m p a g n a n t l'état de proposition, doivent ê t r e g r o u p é e s p a r société et c l a s s é e s d a n s l'ordre numérique d ' i n s c r i p t i o n d e s s o c i é t é s au répertoire départemental.

A toutes t i n s u t i l e s , je c r o i s d e v o i r v o u s informer q u e t o u t e p r o p o s i t i o n complémentaire qu i m e p a r v i e n d r a i t a p r è s l'envoi de votre é t a t général d e p r é s e n t a t i o n , ne p o u r r a être examinée par mes services, l e s promotions d e v a n t être é t a b l i e s d a n s un t r è s c o u r t délai.

Je v o u s e n v o i e la présente circulaire e n plusieurs exem­p l a i r e s p o u r q u e v o u s p u i s s i e z la Communiquer à M e s s i e u r s les Sous-préfets.

Le Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale,

LÉON BOURGEOIS.

— 554 — MINISTÈRE DU TRAVAIL

et de

LA PREV0YANCE SOCIALE

N O T I C E

RELATIVE A UNE DEMANDE DE RÉCOMPENSE

HONORIFIQUE DE LA MUTUALITÉ.

N O M B R E deS Membres

Honoraires.

Part i­cipants .

Hommes Femmes

Enfants.

Société de Secours mutuels approuvée ou libre (1)

d fondée le. à . . . . . . . . Arrondissement d . . . . Département d

(N° /

S I T U A T I O N F I N A N C I È R E

Recettes annuelles. . Dépenses — Fonds de r é se rve . . Fonds de r e t r a i t e s . .

S e c t i o n d e : m e m b r e s (2)

Nom du candidat

Prénom le plus usité

Autres p r é n o m s

Profession et domicile...

Date et lieu de naissance.

Moralité

Fonctions d a n s

la Société.

A c t u e l l e s . .

intérieures (Indiquer la durée de chacune d'elles

en spécifiant si elles sunt gratuites ou rétribuées. )

Services divers rendus a la mutua­lité en dehors des litros ci-dessus.

Recompenses mu tua l i s t e s anté-rieures décernées par le Ministre de l'Intérieur ou par le Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale

(Indiquer leur nature et la date à laquelle elles ont été décernées. |

Autres distinctions décernées par le Gouvernement

Récompense demandée par la société : OBSERVATIONS ET PROPOSITIONS DU PRÉFET.

(1) Biffer l'une des deux indications. (2) Donner s'il y a lieu ces renseignements.

— 555 —

N° 415. - CIRCULAIRE MINISTERIELLE, ait sujet de la notation des heures.

Ministère des c o l o n i e s — Services Militaires, — 1ER Bureau. 1re Section e t Secrétariat et Contreseing.)

Par i s , le 19 décembre 1913.

L E MINISTRE DES COLONIES à Messieurs les Gouverrneurs géné-raux, les Gouverneurs des colonies et l'Administrateur des Iles Saint-Pierre et Miquelon.

A la suite de la décision prise par l'Administration dés Postes et Téléphoner et par l'Administration des Chemins d e fer d'adopter l a notation des heures de 0 à 24, c e t t e m e s u r e

s'est généralisée et le Ministre de la guerre, par circulaire d u 5 juin 1912, a rendu la nouvelle notation réglementaire pour les Troupes métropolitaines e t coloniales stationnées e n France.

Cette disposition, qui simplifie les documents de service e t supprime d e s causes d'erreurs importantes, doit, p o u r

éviter toute confusion, être uniformément adoptée p a r l e s Services c i v i l s et militaires qui ont des relations fréquentés entre eux et la Métropole.

J'ai, en conséquence, l'honneur de vous faire connaître que j'ai décidé de rendi e obligatoire, aux colonies, la nota­tion des heures de 0 à 24 dans les ordres, instructions, comptes rendus et e n général dans tous les documents ayant un caractère officiel.

Cette décision sera applicable dès réception de la presente C i r c u l a i r e , qui s e r a insérée au Journal officiel de la colonie.

Le Ministre des colonies,

L E B R U N .

N° 416. — CIRCULAIRE M I N I S T É R I E L L E . - Application de la loi du 29 juillet 1913, sur le secret et la liberté du vote.

(Ministère des Colonies. — Service du Secrétariat et Contreseing. — 2e Section.)

Paris , le 22 d é c e m b r e 1 9 1 3 .

Comme suite à la circulaire de mon prédécesseurd u 14 août, n° 875, relative à l'application dans les colonies représentées

— 556 —

au P a r l e m e n t de la loi du 29 jui l le t su r le s e c r e t et la liberté du vo t e , a ins i q u e la s é c u r i t é d e s o p é r a t i o n s é l e c t o r a l e s , j ' a i l ' h o n n e u r de v o u s faire c o n n a i t r e qu 'une c o m m i s s i o n I n t e r m i ­n i s t é r i e l l e , i n s t i t u é e par a r ré té du 30 o c t o b r e d e r n i e r et c o m -p o s é e d e r e p r é s e n t a n t s des D é p a r t e m e n t s de l ' I n t e r i e u r e t d e s C o l o n i e s , a é té c h a r g é e d ' é t u d i e r les c o n d i t i o n s d ' app l i ca t i on d a n s les d i t e s c o l o n i e s , de la loi p r é c i t é e du 29 jui l let 1913.

C e l l e a s s e m b l é e qui a t e rminé ses t r a v a u x a é l abo ré d e u x p r o j e t s d e d é c r e t qui viennent d ' ê t r e t r a n s m i s au Conse i l d ' E t a t e t el le a c o m p r i s d a n s l'un deux que je vous a d r e s s e ci j o i n t , l e s c o l o n i e s de la R é u n i o n , de la M a r t i n i q u e , de la G u a d e l o u p e et d e la G u y a n e . Dès que la h a u t e Assemblée aura dé l ibé ré sur c e t t e affaire je ne m a n q u e r a i p a s d e vous eu aviser.

En vue de l ' app l ica t ion de la loi aux p r o c h a i n e s é l e c t i o n s l é g i s l a t i v e s , je vous p r ie de vous r e p o r t e r , à t i t re d ' i n d i c a t i o n , aux d i s p o s i t i o n s d e la c i r cu l a i r e de M. le S o u s - S e c r é t a i r e d ' E t a t a l ' I n t é r i e u r sur la rév i s ion de la l i s te é l e c t o r a l e pub l i ée au Journal officiel du 17 d é c e m b r e 1913.

Le Ministre des colonies,

A . LEBRUN.

Le Ministre de l'Inférieur à Messieurs les Préfets.

Paris, le 16 décembre 1913.

A l ' occas ion de la p r o c h a i n e r ev i s ion d e s l is tes é l e c t o r a l e s , et a d d i t i o n n e l l e m e n t aux i n s t r u c t i o n s de la c i r c u l a i r e n° 172 d u 23 d é c e m b r e 1 9 1 2 , j ' appe l l e vo t re a t t e n t i o n s u r c e r t a i n e s q u e s t i o n s p r a t i q u e s p o r t a n t sur la c o m b i n a i s o n d e s d i s p o s i ­t i o n s du décre t r é g l e m e n t a i r e du 2 février 1852, d e s lois du 7 ju i l le t 1874 (art. 5 § 2 et 5 avril 1884 a r t . 14 avec c e l l e s d e s a r t i c l e s 1 et 2 de la loi du 29 ju i l le t 1913.

I INTERDICTION DES INSCRIPTIONS MULTIPLES

L ' a r t i c l e 1 e r de la loi du 28 juillet 1913 a i n s t i t u é une p r o ­c é d u r e d e s t i n é e à e m p ê c h e r la p lu t a l i té d e s i n s c r i p t i o n s , q u i p e r m e t t a i t , j u s q u ' i c i , de p r e n d r e p a r t à des é l ec t i ons d i s t i n c t e s d a n s de s c o m m u n e s d i f f é ren te s .

L ' é l e c t e u r insc r i t s u r p l u s i e u r s l i s tes p e u t :

— 557 -

1° C h o i s i r l i b r e m e n t u n e liste s u r l a q u e l l e il est hab i l e à être porté :

2° N ' e x p r i m e r a u c u n e v o l o n t é , mais ê t r e mis en d e m e u r e d ' o p t e r .

3° O p t e r ; 4° Ne pas o p t e r .

§ 1. — Choix d'une l i s t e par l 'é lecteur i n s c r i t d a n s p l u s i e u r s c o m m u n e s .

La plupart des électeurs a c t u e l l e m e n t i n s c r i t s sur p l u s i e u r s l i s t e s se m e t t r o n t d ' e u x - m ê m e s en r è g l e a v e c la loi du 2 9 j u i l l e t 1913. A cet effet, i ls d e v i e n t faire c o n n a î t r e , a v a n t le 10 j a n v i e r , par écrit ou v e r b a l e m e n t , l e u r i n t e n t i o n au m a i r e

d e la c o m m u n e de leur cho ix , en lui i n d i q u a n t , en mi t re , les a u t r e s c o m m u n e s où i ls é t a i é n t a n t é r i e u r e m e n t inscrits. Ce m a g s t r a t m u n i c i p a l dél ivrera récépissé dé ce t t e d é c l a r a t i o n , et vous notifiera ce сho ix , dont v o u s d e v r e z av i se r , s a n s dé l a i , vo t re co l l ègue du d é p a r t e m e n t i n t é r e s s é , qui en i n f o r m e r a de même les m a i r e s des c o m m u n e s m e n t i o n n é e s d a n s la déc l a -r a t i on a u x fins de rаd ia t ion d e s i n t é r e s s é s .

§ 2 L'é lecteur in scr i t s u r p l u s i e u r s l i s t e s p e u t n ' e x p r i m e r a u c u n c h o i x

a (Dénonciation de la pluralité d'inscriptions.

Le l é g i s l a t e u r d e 1913 a d o n n é à la fois au m a i r e et à t o u s l es é l e c t e u r s lé droit de d é n o n c e r a la commission m u n i c i p a l e d e r év i s ion des l i s t e s é l e c t o r a l e s , i n s t i t u é e par l ' a r t i c le I E R

d e la loi du 7 ju i l le t 1871, les i n s c r i p t i o n s m u l t i p l e s d o n t i ls a u r a i e n t c o n n a i s s a n c e , hui t j ou r s au m o i n s avan t la c l ô t u r e d e s l i s t e s , c ' e s t - à - d i r e j u s q u ' a u 2 3 m a r s . Mais il c o n v i e n t d 'appeler l ' a t t e n t i o n d e s m a i r e s et des é l e c t e u rs s u r les i n c o n -v é n i e n t s qu i r ésu l t e ra ient d e s d é n o n c i a t i o n s e f fec tuées à celle d a t e e x t r ê m e , p u i s q u e les o p t i o n s et l e s i n s c r i p t i o n s d'office q u i en s e r a i en t la c o n s é q u e n c e ne p o u r r a i e n t ê t r e e f fec tuées q u e p o s t é r i e u r e m e n t au 31 m a r s .

D ' a u t r e p a r t la c o m m i s s i o n m u n i c i p a l e se sa is i ra e l l e - m ê m e de i n s c r i p t i o n s m u l t i p l e s don t e l le a u r a acq l is c o n n a i s s a n c e , au cours de son t rava i l d e r é v i s i o n , du 1 e r au 10 j a n v i e r .

A p r è s l 'affichage des t ab l eaux rec t i f ica t i f s , la c o m m i s s i o n s e r é u n i r a , su r c o n v o c a t i o n du m a i r e , p o u r e x a m i n e r les i n s ­c r i p t i o n s multiples que lui a u r o n t é té d é f é r é e s .

— 558 —

b) Mise en demeure d'option,

A p r è s e x a m e n d e s d é n o n c i a t i o n s d ' i n c r i p t i o n s m u l t i p l e s , la c o m m i s s i o n a d r e s s e r a , s'il y a l i eu , à l ' é l e c t e u r en c u i s e u n e m i s e e n d e m e u r e l ' i nv i tan t à o p t e r d a n s les hui t j o u r s p o u r u n e liste u n i q u e C e t t e m i s e en d e m e u r é lui se ra a d r e s ­s é e par l ' i n t e r m é d i a i r e d u m a i r e d e la c o m m u n e où il h a b i t e en f r a n c h i s e p o s t a l e , c o m m e t o u t e s les c o m m u n i c a t i o n s re la­t i v e s à la r ev i s ion d e s l i s t e s é l e c t o r a l e s . Le m a i r e d e v r a en a c c u s e r r é c e p t i o n cl ce r t i f i e r q u ' e l l e a é t é r e m i s e à l ' é l e c t e u r i n t é r e s s é .

D a n s le s i l e n c e de la lo i , ce dé la i d e v r a ê t r e c o n s i d é r é c o m m e f r a n c .

La c o m m i s s i o n se r é u n i r a p o u r p r e n d r e c o n n a i s s a n c e de la r é p o n s e d e l ' é l e c t e u r i m m é d i a t e m e n t a p r è s l ' e x p i r a t i o n du dé la i d ' o p t i o n . E l le p o u r r a m ê m e , p o u r é v i t e r t o u t r e t a r d , fixer la d a t e d e sa p l u s p r o c h a i n e r é u n i o n , a u c o u r s d e l a s é a n c e où s e r o n t e x a m i n é e s les d é n o n c i a t i o n s d ' i n s c r i p t i o n s m u l ­t i p l e s . Le m a i r e d e v a n é a n m o i n s a d r e s s e r d e s c o n v o c a t i o n s i n d i v i d u e l l e s à c h a c u n d e s m e m b r e s de là c o m m i s s i o n .

§ 3. — Opt ion de l ' é lec teur . Q u a n d l ' é l e c t e u r a o p t é d a n s les h u i t j o u r s il do i t ê t r e

m a i n t e n u , de p le in d r o i t , s u r la l i s te de s o n c h o i x .

De p l u s , s'il o p t e p o u r la l i s te de la c o m m u n e d 'où la m i s e en demende. lui a é t é a d r e s s é e , la c o m m i s s i o n a d m i n i s t r a t i v e , a p r è s a v o i r c o n s t a t é l ' op t ion , c h a r g e r a le n u i r e d ' en a v i s e r p a r v o t r e i n t e r m é d i a i r e , les m a i r e s d e s c o m m u n e s i n t é r e s s é e s a u x l ins d e r a d i a t i o n d e l ' op tan t d e s a u t r e s l i s t e s é l e c t o r a l e s .

S i , au c o n t r a i r e , il o p t e pour la l iste d ' u n e c o m m u n e a u t r e q u e cel le où son i n s c r i p t i o n a é t é m i s e en c a u s e , la c o m m i s ­s i o n , a p r è s avoir r a d i é l ' o p t a n t , a v i s e r a le m a i r e d e la c o m m u n e o ù l ' é l e c t e u r d é s i r e ê t r e i n s c r i t , a u x f i n s d ' i n s c r i p t i o n .

E l l e a v i s e r a é g a l e m e n t , s ' i l y a l i eu , d e l ' op t i on les m a i r e s d e s a u t r e s c o m m u n e s i n t é r e s s é e s , aux f i n s d e r a d i a t i o n .

A c e t t e o c c a s i o n , je c r o i s d e v o i r v o u s r a p p e l e r que l ' a r t i c l e 2 d e la loi du 2 9 j u i l l e t 1 9 1 3 , e n d é c i d a n t q u e l e s c o n t r i b u a ­b l e s n o n r é s i d a n t s d o i v e n t avo i r figurer p e n d a n t c inq a n n é e s au m o i n s au rô le d e s c o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s ou d e s p r e s t a t i o n s e n n a t u r e p o u r ê t r e m a i n t e n u s s u r la l i s t e é l e c t o r a l e , a p r e s ­c r i t , i m p l i c i t e m e n t , q u ' u n é l e c t e u r n e p o u r r a ê t r e a d m i s , eu

— 559 — q u a l i t é de c o n t r i b u a b l e , à e x e r c e r l ' op t ion q u e s 'il r é u n i t les c inq a n n é e s de c o n t r i b u t i o n e x i g é e s .

J ' a j o u t e que, d ' a p r è s la j u r i s p r u d e n c e r é c e n t e de la cour d e c a s s a t i o n , s e u l s son t a d m i s c o m m e p r e u v e de l ' i n sc r ip t i on su r les r ô l e s l e s cer t i f ica ts d é l i v r é s par l es p e r c e p t e u r s ; la c o u r s u p r ê m e a, eu effet, r e j e t é d e u x p o u r v o i s a p p u y é s s u r de s ce r t i f i ca t s d e m l i r e s , c e s m a g i s t r a t s m u n i c i p a u x n'ayant p a s , d ' a p r è s e l l e , q u a l i t é p o u r cer t i f i e r les i n s c r i p t i o n s de cette n a t u r e . Or, aux t e r m e s de l ' a r t i c l e 96 d e l ' I n s t r u c t i o n g é n é r a l e s u r la c o m p t a b i l i t é p u b l i q u e , l e s p e r c e p t e u r s n e p e u v e n t con­s e r v e r les r ô l e s au delà de t ro i s ans. à l ' exp i ra t ion d e s q u e l s i l s d o i v e n t les d é p o s e r aux a r c h i v e s d e s p r é f e c t u r e s ou d e s s o u s - p r é l e c t u r e s . En p r é s e n c e de ces d i s p o s i t i o n s , j ' a i d e m a n ­d é à M. le Min i s t r e d e s f inances d ' e x a m i n e r s'il ne lui s e ra i t p a s pos s ib l e d e modif ier l ' a r t i c l e 96 d e l ' I n s t r u c t i o n v i sée en portant c inq a n s le déla i m i n i m u m d e c o n s e r v a t i o n d e s r ô l e s . M a i s , d è s m a i n t e n a n t , j e vous prie d e vou lo i r b i e n , d ' u n e pare, p o r t e r la j u r i s p r u d e n c e c i - d e s s u s r e l a t ée â la c o n n a i s ­s a n c e d e s m a i r e s , et d ' a u t r e p a r t , p r e n d r e t o u t e s les d i s p o s i -t ions u t r e s p o u r q u e les rô les de s d e u x d e r n i è r e s a n n é e s q u e les p e r c e p t e u r s ont l'ait d é p o s e r aux a r c h i v e s soit de vo t re p r é ­f e c t u r e , soi t d e s s o u s - p r é f e c t u r e s de v o t r e d é p a r t e m e n t , p u i s ­s e n t être fac i lement et de la m a n i è r e la p lus p r a t i q u e m i s à la d i s p o s i t i o n de ces f o n c t i o n n a i r e s , en v u e de la d é l i v r a n c e d e s ce r t i f i ca t s d ' i n s c r i p t i o n qui p o u r a i e n t l eu r ê t r e d e m a n d é s .

§ 4 R e f u s d'option et m a i n t i e n d'office. L e s i l e n c e d e l ' é l e c t e u r doit ê t re c o n s i d é r é c o n ç u e un r e l u s

d e d é t é r e r à la m i s ; en d e m e u r e , et l ' o p t i o n , en d e h o r s d e s d é l a i s , se t r o u v e f rappée de f o r c l u s i o n .

En c a s de non Option, l'intéressé s e r a m a i n t e au s u r la liste de la c o m m u n e ou sec t ion d e c o m m u n e où il c o m p t e r a u n e r é s i d e n c e d e six m o i s et rayé d e t o u t e s les a u t r e s l i s t e s .

La r é s i d e n c e de s i x mo i s é t a n t u n e s i m p l e q u e s t i o n d e fait , a u c u n e difficulté s é r i e u s e ne s au ra i t s e p r o d u i r e à ce suj t . D ' a i l l e u r s , d e u x d e g r é s de j u r i d i c t i o n g a r a n t i s s e n t à I é l e c t e u r l e r e s p e c t de s e s d r o i t s .

Si la c o m m u n e où l ' é l e c t e u r c o m p t e six m o i d e r é s i d e n c e est ce l l e où a e t é p r i s e l ' i n i t i a t ive d e la mise en d e m e u r e , l ' é l ec t eu r s e ra m a i n t e n u s u r la l iste et le m a i r e d e v r a u s e r de d i l i g e n c e p o u r a v i s e r d e ce m a i n t i e n les m a i r e s les e m m e n é s i n t é r e s s é e s .

— 560 —

P a r c o n t r e , si la c o m m u n e où l ' é l ec t eu r c o m p t e s ix m o i s de r é s i d e n c e n ' e s t pas ce t te ou a é t é p r i s e l ' i n i t i a t ive de h m i s e eu d e m e u r e , l ' é l ec t eu r sera rayé de la l i s t e de la c o m ­m u n e où il a u r a é t é mis en d e m e u r e d ' o p t e r et le m a i r e d o n n e r a avis de c e t t e r ad ia t ion aux m a i r e s de s c o m m u n e s i n t é r e s s é e s .

Enfin, s i l ' é l e c t e u r n ' es t p a s inscrit s u r la l iste é l ec to ra l e de sa r é s i d e n c e le m a i r e de la r é s i d e n c e s o u m e t t r a la quest ion de l ' i n sc r ip t ion d 'office à la c o m m i s s i o n a d m i n i s t r a t i v e , e t , en cas de refus de c e t t e d e r n i è r e modif icat ion en se ra fa i te à l ' é l e c t e u r qui p o u r r a se pourvo i r d e v a n t la c o m m i s s i o n m u n i ­c ipa le de j u g e m e n t .

II

MESURES A PRENDRE POUR PRÉVENIR LES INSCRIPTIONS MULTIPLES.

D é s o r m a i s tQUt é l e c t e u r qui voudra o b t e n i r u n c h a n g e m e n t d ' i n s c r i p t i o n devra a c c o m p a g n e r sa d e m a n d e en i n s c r i p t i o n d ' u n e d e m a n d e en r a d i a t i o n de la l i s te de son d o m i c i l e é l e c t o ­ra l a n t é r i e u r p o u r ê t r e t r a n s m i s e au m a i r e d u d i t d o m i c i l e .

A ce su je t , je v o u s r e c o m m a n d e de s i g n a l e r aux m u n i c i ­pa l i t é s q u ' a u x t e r m e s du p a r a g r a p h e final de l ' a r t i c l e 1er d e la loi du 2 9 jui l let 1 9 1 3 , « toute fraude dans la délivrance ou la production d'un certificat d'inscription ou de radiation des listes électorales se a pun i e d e s pe ineS p o r t é e s a l ' a r t i c l e 12» de la m ê m e loi et par c o n s é q u e n t , r e n d son a u t e u r pass ib le l ' u n e a m e n d e de 100 à 150 fr., et d ' u n e m p r i s o n n e m e n t d ' u n m o i s à un an , snas p r é j u d i c e d e la p e r t e d e s d r o i t s c i v i q u e s pen-d a n t « deux ans au m o i n s e t c inq a n s au p l u s », et que si le coupable est fonctionnaire de l'ordre administratif ou judiciaire, agent ou préposé du Gouvernement ou d'une administraition pu-blique ou chargé d'un ministère de service public, la peine sera portée au double.

T a n d i s q u e la loi p r é v o i t les p r é c a u t i o n s à p r e n d r e p o u r évi te ! les i n s c r i p t i o n s m u l t i p l e s lo r sque la d e m a n d e d ' i n s c r i p ­t ion est fo rmée par l ' i n t é r e s s é , el le n ' o r g a n i s e a u c u n e p r o c é ­d u r e d e m ê m e n a t u r e à l ' e n c o n t r e de s i n s c r i p t i o n s e f fec tuées so i t d'office pa r ta c o m m i s s i o n m u n i c i p a l e , soit s u r la d e m a n d e d ' u n t i e r s é l e c t e u r .

Il n ' e s t p a s dou teux q u e le l é g i s l a t e u r de 1 9 1 3 a laissé in­t a c t s les d r o i t s c o n s a c r é s par l e s t e x t e s a n t é r i e u r s au profit d e s c o m m i s s i o n s m u n i c i p a l e s et des t ie rs é l e c t e u r s ,

— 5 6 1 —

D ' a c c o r d avec M. le g a r d e d e s s ceaux et M . le r a p p o r t e u r de la loi du 29 jui l le t 1913 d e v a n t la C h a m b r e d e s d é p u t é s , j ' e s ­t i m e t o u t e f o i s q u e l es c o m m i s s i o n s m u n i e p a l e s d e v r o n t s ' e n ­t o u r e r d e t o u t e s les g a r a n t i e s d é s i r a b l e s ; v a u t rte faire d r o i t aux d e m a n d e s d ' i n s c r i p t i o n s é m a n a n t de t o u t e personne a u t r e que l ' i n t é r e s s é lui m ê m e .

I a n s c e b u t , et s a n s p r é j u g e r d e s p r o d u c t i o n s c o m p l é m e n ­t a i r e s que la j u r i s p r u d e n c e de la c o u r s u p r ê m e p o u r r a u l t é ­r i e u r e m e n t r e n d r e n é c e s s a i r e s , j e s u i s d ' a v i s q u ' e l l e s d e v r o n t i n f o r m e r les i n t é r e s s é s d e s d e m a n d i s les c o n c e r n a n t , et les i n v i t e r et; m ê m e t e m p s à p r o d u i r e so i t u n cert i f icat d e r a d i a ­t i o n , soi t u n e d é c l a r a t i o n d e n o n i n s c r i p t i o n s u i v a n t le c a s .

L e s m ê m e s j u s t i f i c a t i o n s d e v r o n t ( g a i e m e n t ê t r e a p p o r t é e s d e v a n t la c o m m i s s i o n p a r c e u x de ses m e m b r e s qui p r e n d r a i e n t l ' i n i t i a t i v e de p r o p o s e r d e s i n s c r i p t i o n s d 'o f f i ce .

III

CLOTURE DE LA LISTE ÉLECTORALE SOUS LE RÉGIME DE LA LOI DU 29 JUILLET 1913.

Bien q u ' a u x t e r n i e s d e la loi du 29 ju i l l e t 1913, l ' é l e c t e u r i n s c r i t s u r p l u s i e u r s l i s t e s é l e c t o r a l e s a i t , p o u r o p t e r , h u i t j o u r s à d a t e r de la no t i f ica t ion d e la m i s e e n d e m e u r e ( q u i , elle, peut n e p a r t i r q u e d u 24 m a r s ) , la loi n o u v e l l e n e s a u r a i t , en a u c u n c a s , a v o i r p o u r c o n s é q u e n c e d e r e p o r t e r i m p l i c i t e ­m e n t à u n e d a t e u l t é r i e u r e a u 3 m a r s la c l ô t u r e de la l i s t e é l e c t o r a l e .

E n effet, en p r é v o y a n t l e s d é l a i s e x t r ê m e s e n c a s d e m i s e en d e m e u r e d ' o p t i o n , la loi de 1913 n ' a u t o r i s e q u ' e x c e p t i o n -n e l l e m e n t l ' i n s c r i p t i o n , a p r è s le 31 m a r s , des é l e c t e u r s s o u ­m i s à o p t i o n ; d ' a p r è s c e t t e d i s p o s i t i o n d ' e x c e p t i o n . c e u x - c i d e v r o n t ê t r e p o r t é s s u r les t a b l e a u x rec t i f ica t i f s c o m p l é m e n -t a i r e s d r e s s é s eu vue d e s é l e c t i o n s d a n s c h a q u e c o m m u n e e t p u b l i é s cinq jours avant la réunion des électeurs.

IV

INSCRIPTION SUR LA LISTE ÉLECTORALE DES ÉLECTEURS NON RÉSIDANTS ET DES CITOYENS FRANÇAIS ÉTABLIS A L'ETRANGER.

Q u a n t a l ' i n s c r i p t i o n s u r la l i s t e é l e c t o r a l e d e s é l e c t e u r s n o n r é s i d a n t s et d e s c i t o y e n s f r a n ç a i s é t a b l i s a l ' é t r a n g e r , j e n e pu i s q u e vous l a i s s e r le so in d e v o u s t é f é r e r à la c i r c u l a i r e

— 562 —

de m o n prédécesseur du 9 s e p t e m b r e 1 9 1 3 , qui vous d o n n e t o u t e s judications u t i l e s

E n vous i n s p i r a n t de la p r é s e n t e c i r c u l a i r e . je v o u s pr ie d ' a d r e s s e r à MM. l e s m a i r e s de vo t re d é p a r t e m e n t des i n s ­t r u c t i o n s p r é c i s e s s u r les ob l i ga t i ons qu i l eu r i n c o m b e n t p o u r l ' app l i ca t ion d e la nouve l l e loi .

Il vous a p p a r t i e n d r a , en o u t r e , de ve i l l e r , au moment de ta revisión des listes électorales à ce q u e le p r i n c i p e de l ' u n i t é d ' i n sc r ip t i on soit a p p l i q u é d a n s t ou t e l ' é t e n d u e de votre d é ­p a r t e m e n t en i n t e r v e n a n t , s 'il y a l i eu , par l ' e n t r e m i s e de vos d é l é g u é s , a u p r è s des c o m m i s s i o n s m u n i c i p a l e s d e r é v i s i o n .

Enf in , a ins i q u e je l'ai du r e s t e i n d i q u é plus h a u t , v o u s d e v r e z s e r v i r d ' i n t e r m é d i a i r e p o u r la t r a n s m i s s i o n des av is d ' o p t i o n , d ' i n s c r i p t i o n et de r a d i a t i o n , s p é c i a l e m e n t l o r s q u e c e s av i s c o n c e r n e r o n t un électeur inscr i t en m ê m e t e m p s d a n s un ou p l u s i e u r s a u t r e s d é p a r t e m e n t s . (1)

Je vous p r i e de voulo i r bien m ' a c c u s e r réception s o u s le t i m b r e « Bureau des affaires p o l i t i q u e s » de la p r é s e n t circulaire, qui vous es t e n v o y é e en n o m b r e suffisant d ' e x e m p l a i r e s p o u r que NOUS pu i s s i ez en r e m e t t r e u n e a c h a c u n d e MM. les sous-p r é f e t s , a p r è s e n avoir c o n s e r v é d e u x p o u r le s e rv i ce de vos b u r e a u x .

Pour le Ministre de l ' intérieur :

Le Sous-Secrétaire d'Etat, RAOUL P É R E T .

(1) Pour Paris, les avis d'option, d'inscription et de radiation devront être adressés à M. le Préfet de la Seine.

N° 417.— DÉCISION portant qu'un charpentier de marine sera adjoint à la commission de visite des navires.

(1er d é c e m b r e 1913.)

LE GOUVERNEUR p . i. de la Guyane f rança ise .

Vu la déc is ion du 20 juillet 1912, p o r t a n t constitution d e s commissions c h a r g é e s de la visite des nav i r e s ayant l eur po r t d'attache d a n s la colonie;

Considérant qu'il e s t nécessaire d'adjoindre à la c o m m i s s i o n de visite de s nav i r e s de plus de 25 tonneaux un m e m b r e pos-

— 5 6 3 —

sédant les connaissances techniques v o u l u e s pour l'examen de la coque desdits navires :

S u r la proposition du Chef du service de l'Inscription ma-r i t i m e .

DÉCIDE

Article 1 e r . La commission c h a r g é e de la Visite d e s navires à v a p e u r ou à voiles de p lu s de 25 tonneaux sera composée, en outre des membres désignés dans la décision p réc i t ée du 20 juillet 1912:

D'un charpentier de marine, à la désignation du Chef du ser­vice de l'Inscription maritime.

Art. 2. — Le Chef du service de l'Inscription maritime est chargé de l'exécution de la présente décision, qui sera enregis­trée et communiquée p a r t o u t où besoin s e r a .

Cayenne, le 1er décembre 1913. DIDELOT.

Par le Gouverneur : Le Chef du service de l'Inscription

maritime,

C. LASSALLE.

N° 418. ARRÊTÉ complétant celui du 16 septembre 1913 dispensant de la francisation certaines catégories d'embar­cations.

( 1er decembre 1913 )

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française, Vu l'arrêté du 16 septembre 1913, dispensant certaines ca­

tégories d ' e m b a r c a t i o n s de la formalité de la f r a n c i s a t i o n ;

S u r la proposition du Chef du service de r i n s c r i p t i o n m a ­r i t i m e ,

ARRÊTE :

Article 1er. — L'article 1er de l ' a r r ê t e précité du 16 sep­tembre 1913 est complété c o m m e suit :

Sont a u t o r i s é s à naviguer sous pav i l lon français, s a n s être a s t r e i n t s à la fo rma l i t é de la f ranc i sa t ion :

« 8° Les embarcations dé tout tonnage qui se livrent au ba te lage d a n s l ' i n t é r i eu r des p o r t s et rades de la co lon ie » .

— 564 —

Art. 2. Le Chef du se rv ice de l'Inscription maritime est chargé du l'exécution du présent arrêté, qui sera enregistré et communiqué partout où b e so in s e r a , i n s é r é et publié au Jour­nal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne le 1er décembre 1913.

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Chef du service, de l'Inscription maritime

C. LASSALE.

N° 419. — ARRÊTÉ relatif à la constitution de la com­mission de vis le des navires neufs, pris en application de l'article 2 du décret du 8 juillet 1913, 15 et 4 de la loi du 17 avril 1907.

• ( lu d é c e m b r e 1913.

Le GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu la loi du 17 avri l 1 9 0 7 . s u r la sécurité d e la nav iga t i on et

la réglementation d u t ravai l à bo rd d e s n a v i r e s d e commerce; Vu les règlements d'administration p u b l i q u e d e s 2 0 et 21

s e p t e m b r e 1908, modifies p a r les décrets du 10 avr i l 1 9 0 9 , 4 août 1910 , 21 juin 1912 et 7 m a r s 1913, r e n d u s en exécution d e s articles 53 et 54 de la loi du 17 avri l 1 9 0 7 ;

Vu le décret d u 8 juillet 1913, rendant e x é c u t o i r e d a n s les c o l o n i e s françaises et p a y s de protectorat autres que L'Algérie, le Maroc et la T u n i s i e la loi d u 17 avr i l 1907 et les r è g l e m e n t s qui y font suite ;

Vu le décret du 8 juillet 1913, désignant les p o r t s des c o l o ­n ies françaises et d e pays de protectorat où s e r o n t i n s t i t uées les commissions d e visite d e s n a v i r e s de commerce ayan t l e u r port d'attache en F r a n c e ou en Algérie ;

Vu la circulaire du Ministre des colonies d u 31 juillet 1913, p o u r l'application de la loi précitée d a n s les colonies françaises, a u x navires avan t l eu r port d'attache en France,

ARRÊTE : Art ic le 1re. — La commission chargée des c o n s t a t a t i o n s

visées à l'article 1er de la loi du 17 avr i l 1907 à b o r d d e s b â t i m e n t s n o u v e l l e m e n t c o n s t r u i t s ou nouvellement acquis à

— 565 — l'étranger sera composée a ins i qu'il s u i t , p a r application d e s articles 15 et 4 de l ad i t e loi et de l 'a r t ic le 2 d u d é c r e t du 8 ju i l le t 1943:

Le Chef du service d e l'Inscription maritime, président, o u , en cas d'empêchement, un fonctionnaire ou agent de ce service spécialement désigné à cet effet ;

Le c a p i t a i n e ou lieutenant de p o r t , c h a r g é d e s fonctions d ' i n s p e c t e u r de la n a v i g a t i o n :

Un m é d e c i n d e s T r o u p e s c o l o n i a l e s o u . à d é f a u t , u n m é ­d e c i n c i v i l :

Le Chef du s e r v i c e d e s T r a v a u x p u b l i c s d e la c o l o n i e , à dé fau t d ' u n i n g é n i e u r d e s c o n s t r u c t i o n s n a v a l e s en ac t iv i t é ou e n r e t r a i t e ou d ' u n i n g é n i e u r civil de n a t i o n a l i t é f r a n ç a i s e :

l 'n c a p i t a i n e a u long cours a y a n t accompli e n cette q u a l i t é au m o i n s quatre a n s d e commandement, à d é f a u t un c a p i t a i n e au l o n g c o u r s s a n s c o n d i t i o n de c o m m a n d e m e n t o u u n c a p i t a i n e a u g r a n d c a b o t a g e ( b r e v e t s u p é r i e u r ) :

Un autre n a v i g a t e u r , so i t u n c a p i t a i n e au l o n g c o u r s , soit, à d é f a u t , un capitaine au g r a n d c a b o t a g e également muni d u b r e v e t supérieur, lorsqu ' i l s 'agit de n a v i r e s à v a p e u r ou a pro­p u l s i o n mécanique, a y a n t accompli au m o i n s quatre années de n a v i g a t i o n ou l ' u n e d e c e s qualités o u , à d é f a u t , s a n s c o n d i t i o n d e n a v i g a t i o n , u n r e p r é s e n t a n t des c o m p a g n i e s f r a n ç a i s e s d ' a s -suralices m a r i t i m e s :

l 'n officier m é c a n i c i e n d e la m a r i n e m a r c h a n d e en ac t i v i t é ou eu retraite, à d é f a u t , u n mécanicien non officier de la m ê m e m a r i n e ou un m é c a n i c i e n civil d e n a t i o n a l i t é f r a n ç a i s e ;

l 'n représentant d e s armateurs et u n représentant d u p e r ­s o n n e l soi t du p o n t , soit d e s machines, soit du s e r v i c e g é n é r a l , s e lon la visi te d o n t il s 'agi t , p r e n n e n t p a r t a u x délibérations d e la c o m m i s s i o n avec voix d e l i b e r a t i v e , le représentant d u p e r s o n n e l devant a v o i r 60 m o i s de n a v i g a t i o n . A d é f a u t , il p o u r r a ê t r e cho i s i s a n s c o n d i t i o n de n a v i g a t i o n ;

Le Chef d u service d e l ' I n sc r i p t i on maritime d r e s s e r a , au commencement de c h a q u e a n n é e , u n e l is te g é n é r a l e d e s per­sonnes rentrant dans les catégories ci-dessus é n o n c é e s et suscep­tibles d e faire partie de la commission d e visi te p r é v u e à l ' a r t i c le 4 d e la loi du 7 av r i l 1907. Cette l iste sera s o u m i s e à l ' a p p r o ­b a t i o n d u Chef d e la c o l o n i e .

Le Chef d u s e r v i c e d e l'Inscription m a r i t i m e d é s i g n e r a sur c e t t e l i s te , p a r r o u l e m e n t , à m o i n s d ' i m p o s i b i l i t é , en tenant c o m p t e d e s absences et autres empêchements; les m e m b r e s de

— 566 —

la commission, qui seront Chargés, pendant une période déter­minée, de toutes les visites des bâtiments nouvellement cons­truits ou nouvellement acquis à l'étranger.

Le représentant des armateurs sera désigné par le Chef du service de l'Inscription maritime sur les listes dressées par la Chambre de commerce de la colonie.

Le capitaine au long cours et le représentant du personnel naviguant seront désignés par le Chef du service de l 'Inscrip­tion maritime d'après les éléments dont ou disposera sur place.

Les membres de la commission ne devront pas avoir encouru de condamnation pour infraction à la loi du 17 avril 1907.

Ils seront nommés par décision du Chef de la colonie qui, en outre, désignera le président, lorsque le Chef du service de l'Inscription maritime sera empêché ainsi que les suppléants, s'il y a possibilité, lorsque les titulaires seront empêchés.

Art. 2. — La commission se réunira sur la convocation de son président, après demande du capitaine formulée par écrit et remise au service de l'Inscription marit ime.

Le président fixera l'heure de la visite qui devra être effectuée au plus tard, sauf le cas de force majeure, dans les qua ran t e -huit heures de la demande.

Lue embarcation sera mise par le capitaine à la disposition de la commission pour se rendre à bord et pour son retour à ter re , et pendant toute la durée de la visite.

Art. 3. — Les membres de la commission qui ne seront ni officiers ni fonctionnaires en activité de service rétribués sur les fonds du budget de l'Etal ou de la colonie recevront, sur les fonds du budget local, dans les conditions prévues par l'ar­ticle 2 du décret du 8 juillet 1913, des rétributions dont le montan t sera fixé ultérieurement.

Art. 4. — Le Chef du service de l'Inscription maritime est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera enregistré et communiqué partout où besoin sera, inséré et publié au Jour­nal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

(Mayenne, le 10 décembre 1913,

DIDELLOT. Par le Gouverneur :

Le Chef du service de l'Inscription maritime,

C. LASSALLE

— 567 — N° 420. - ARRÊTÉ relatif à la constitution de la commission

de visite des navires ce, service, pris en application de l'article 2 du décret du 8 juillet 1913 et 15 de la loi du 17 avril 1907, sur la sécurité de la navigation maritime et la réglementation du travail à bord des navires de commerce.

(( 10 décembre 1913.

LE GOUVERNEUR p. i, de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 21 août 1828 ; Vu la loi du 17 avril 1907, Concernant la sécurité de la na­

vigation et la réglementation du travail à bord des navires de commerce, notamment les articles 5, 6 et 15 de cet acte lé­gislatif;

Vu les règlements d'administration publique des 20 et 21 septembre 1908, modifiés par les décrets des 10 avril 1909; 4 août 1910, 21 juin 1912 et 7 mars 1913, rendus en exécu­tion de la loi du 17 avril 1907 ;

Vu le décrit du 8 juillet 1913, désignant les ports des colo­nies françaises et des pays de protectorat où seront instituées les commissions de visite des navires de commerce ayant leur port d'attache en France ou en Algérie, prévues à l'article 15 de la loi du 17 avril 1907 ;

Vu la circulaire du Ministre des colonies, en date du 31 juillet 1913, pour l'application de ladite loi et des règlements qui y font suite ;

Vu l'arrêté en date de ce jour, instituant la commission prévue a l'article 15 de la loi du 17 avril 1907, pour la visite des navires neufs ou nouvellement acquis à l'étranger;

Sur la proposition du Chef du service de l'inscription ma­ritime,

Ar r ÊTE : Article 1 e r . — La visite des navires en cours de service

sera faite par une commission composée ainsi qu'il suit : Le Chef du service de l'Inscription maritime, chargé de la

police de la navigation maritime, président, qui peut déléguer en son lieu et place le capitaine ou lieutenant de port remplis­sant les fonctions d'inspecteur de la navigation;

Le même capitaine ou lieutenant de port ou, lorsque ce fonctionnaire sera délégué par le Chef de service de l'Inscrip-

— 568 —

t ion m a r i t i m e , un c a p i t a i n e au l o n g c o u r s on , à dé fau t , u n c a p i t a i n e au c a b o t a g e ayan t le b reve t s u p é r i e u r ;

Le Chef du s e r v i c e des T r a v a u x pub l i c s qui peut d é l é g u e r u n c o m m i s p r inc ipa l d e s T r a v a u x ou , se lon le c a s , un m é c a ­n ic ien ;

Un m é d e c i n de la m a r i n e , à dé fau t , un m é d e c i n d e s T r o u p e s co lon ia l eS ou un m é d e c i n c iv i l , ou tout a u t r e e x p e r t p révu it l ' a r t i c le 1er de l ' a r ré té p r é c é d e n t , en d a t e de ce jour .

L e s m e m b r e s de ce t t e c o m m i s s i o n son t n o m m é s et r e m ­placés par d é r i s i o n du Chef de la c o l o n i e , sur la p r o p o s i t i o n du Chef lu s e rv i ce de l'Inscription m a r i t i m e

A r t . 2 . — La c o m m i s s i o n se r é u n i r sur la c o n v o c a t i o n d e son p r é s i d e n t , a p r è s d e m a n d e du c a p i t a i n e f o r m u l é e par éc r i t et r e m i s e au service d e l ' I n s c r i p t i o n m a r i t i m e .

L e P r é s i d e n t fixera l ' h e u r e d e a v i s i t e , q u i d e v r a ê t r e effec­t u é e au p l u s t a rd , s a u f le c a s d e force m a j e u r e , d a n s l e s q u a r a n t e - h u i t h e u r e s de la d e m a n d e .

Une e m b a r c a t i o n s e r a m i s e à la d i s p o s i t i o n d e la c o m m i s ­s ion par le c a p i t a i n e pour se r e n d r e à bord et s ' en r e t o u r n e r à t e r r e et p e n d a n t tou te la d u r é e de la v i s i t e .

A r t . 3. — Les m e m b r e s de la c o m m i s s i o n qui ne s o n t ni off iciers , ni f o n c t i o n n a i r e s en ac t iv i t é de serv ice r é t r i b u é s s u r les fonds du b u d g e t de l 'E ta t ou du b u d g e t local , r e c e v r o n t , su r les fonds du b u d g e t l o c a l , d e s r é t r i b u t i o n s d o n t le m o n t a n t sera fixé u l t é r i e u r e m e n t .

A r t . 4 i . — S o n t a b r o g é e s t o u t e s les I m p o s i t i o n s a n t é -r i e u r e s c o n t r a i r e s au p r é s e n t a r r ê t é .

A r t . 5. — Le Chef du s e r v i c e de l ' I n s c r i p t i o n m a r i t i m e est c h a r g é de l ' exécu t ion du p r é s e n t a r r ê t é , qu i se ra e n r e g i s t r é et communiqué pa r tou t où b e s o i n s e r a , et inséré au Journal officiel et au Bulletin officiel de la c o l o n i e .

C a y e n n e , le 10 d é c e m b r e 1913.

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Chef du service de l'Inscription maritime,

C. LASSALLE.

— 569 —

N° 421 ARRÊTÉ désignant le lieutenant de Port de Сayenne pour remplir les fonctions d'Inspecteur de lu navi­gation maritime

10 décembre 1913.

LE GOUVERNEUR p i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu l'article 7 de lu. loi du 17 avril 1907. concernant la sécu­

rité de la navigation maritime et la réglementation du travail à bord des nav ires de commerce ;

Vu les règlements d'administration publique des 20 et 21 s e p t e m b r e 1908 modifiés par les décrets des 10 avril 1909, 4 août 1910, 21 juin 1912 et 7 mars 1913;

Vu la circulaire du Ministra des colonies du 31 juillet 1913, pour l'application de la loi du 17 avril 1907 dans les colonies françaises aux navires ayant leur port d'attache en France. Constitution des commissions de visite des navires de commerce.

Sur la propos i t ion du Chef du service de 1 Inscription mari" t i m e ,

A R R Ê T E :

Article 1re. - Le capitaine ou lieutenant de Port de Cayenne est désigné pour remplir les fonctions d'Inspecteur de la navi­gation maritime.

Il exercera, sous l'autorité du Chef du service de l'Inscrip­tion maritime, toutes les attributions dévolues par la loi du 17 avril 1907, à l'inspecteur de la navigation.

Art. 2. — Le Chef du service de l'Inscription maritime est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera enregistré et communiqué partout ou besoin sera, inséré et publié au Jour­nal officiel et au Bulletin officiel de la colonie.

Cayenne, le 10 décembre 1913.

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Chef du service de l'Inscription maritime,

C. L A S S A L L E .

— 570 —

N° 422. DÉCISION accordant la franchise télégraphique pour les correspondances urgentes qu'il pourrait être néces­saire d'échanger entre le Médecin-major du pénitencier des Roches de Kourou et le Commandant de la brigade de Gen­darmerie, de Sinnamary.

(13 décembre 1913.

L E GOUVERNEUR p . i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique du 27 août 1828; Vu l'arrêté local du 15 octobre 1885, r é g l a n t le s e rv ice de la

l igne télégraphique de la Guyane f rança ise :

Vu l'arrêté local du 11 ju in 1913, relatif à l'installation et au fonctionnement du bureau télégraphique de Cayenne;

Vu la lettre en date du 11 novembre 1913, p a r laquelle M. la Capitaine, commandant le détachement de Gendarmerie d e le Guyane, demande la franchise p o u r la correspondance télégra­phique qui p o u r r a i t ê t r e échangée e n t r e le Médecin du péniten­cier d e s Roches de K o u r o u el la b r i g a d e de Gendarmerie de Sinnamary :

S u r la p r o p o s i t i o n du Secrétaire général; Le Consei l privé entendu,

DÉCIDE :

Article 1er. — La franchise télégraphique est a c c o r d é e , dans le cas de m a l a d i e , d'accidents, ou de tout a u t r e cas g r a v e , pour l'échange de t é l é g r a m m e s officiels e n t r e la b r i g a d e de Gendar­merie de Sinnamary et l'officier du c o r p s d e S a n t é en résidence a u pénitencier d e s Roches de K o u r o u et vice-versa.

A r t . 2 . — Le Secrétaire général et le Receveur-comptable d e s P o s t e s son t chargés, c h a c u n en ce qui le concerne, de l'exé­cution de la présente décision, qui sera enregistrée et commu­niquée p a r t o u t où besoin sera.

Cayenne, le 13 décembre 1913

DIDELOT. Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i.,

E. DEBUC.

— 571 —

N° 4 2 3 . — АRRÊТÉ relatif à la création de débits auxiliaires de timbres-postes.

13 décembre 1903.

L E GOUVERNEUR p , i. de la G u y a n e f r a n ç a i s e .

Vu l ' o r d o n n a n c e o r g a n i q u e du 2 7 a o û t 1 8 2 8 ;

Vu l es a r t i c l e s 1 3 9 , 154, 1 6 1 , 163 et 5835 de l ' i n s t r u c t i o n g é n é r a l e s u r lu service d e s P o s t e s ;

Vu l ' a r r ê t é du ,26 d é c e m b r e 1 8 8 2 , c r é a n t à C a y e n n e d e s d i s t r i b u t i o n s a u x i l i a i r e s d e t i m b r e s p o s t e ;

Vu l ' a r r ê t é du 9 f é v r i e r 1 8 8 5 , f ixant le t aux de la r e m i s e a c c o r d é e a u x p e r s o n n e s a u t o r i s é e s à t é n i r un déb i t a u x i l i a i r e d e t i m b r e s - p o s t e ;

Vu l ' a r r ê t é du 2 8 févr ier 1912 c r é a n t u n d é b i t a u x i l i a i r e d e t i m b r e s p o s t e à S a i n t - L a u r e n t - d u - M a r o n i ;

C o n s i d é r a n t les fac i l i t és q u i résulteront de la c r é a t i o n d a n s l e s divers q u a r t i e r s de la vil le de C a y e n n e et d a n s l e s c o m ­m u n e s r u r a l e s , d e n o u v e a u x débits a u x i l i a i r e s d e t i m b r e s - p o s t e ;

Vu les p r o p o s i t i o n s c o n t e n u e s d a n s les l e t t r e s nos 2 8 e t 3 7 , des 5 et 8 n o v e m b r e 1 9 1 3 , d u R e c e v e u r - c o m p t a b l e , c h e f d u s e r v i c e d e s P o s t e s e t T é l é p h o n e s ;

Le C o n s e i l p r ivé e n t e n d u ,

A R R Ê T E :

Article 1er. — Des débits a u x i l i a i r e s d e t imbr e s - p o s t e , p l a c é s sous la survei l lance i m m é d i a t e du R e c e v e u r des P o s t e s , p o u r r o n t ê t r e créés s u i v a n t les b e s o i n s d a n s l e s d i v e r s q u a r ­t i e r s d e la ville de C a y e n n e et d a n s les c o m m u n e s r u r a l e s i m p o r t a n t e s .

Art. 2 . — L ' a u t o r i s a t i o n d e t en i r un déb i t d e l i m b r e s - p o s t e s e r a a c c o r d é e p a r d é c i s i o n du G o u v e r n e u r , s u r la p r o p o s i t i o n d u Chef du s e r v i c e les P o s t e s , à toute p e r s o n n e h o n o r a b l e , d i g n e de la c o n f i a n c e de l ' A d m i n i s t r a t i o n .

La d e m a n d e é t a b l i e à cet effet d e v r a ê t r e a c c o m p a g n é e d ' u n cer t i f ica t v i sé pa r le s e r v i c ê d e la v o i r i e , a t t e s t a n t q u e le d é b i t à c r é e r doit fonction or d a n s u n e m a i s o n s i t u é e à u n e d i s t a n c e de q u a t r e c e n t s mètres au m o i n s de tout b u r e a u d e P o s t e s , o u de tou t d é b i t a u x i l i a i r e d e t i m b r e s . L e m ê m e ce r t i f i ca t d e v r a ê t r e fourn i e n c a s d e d é m é n a g e m e n t u l t é r i e u r .

— 572 —

A r t . 3 . — Les d é b i t a n t s de t i m b r e s - p o s t e s o n t t e n u s de s ' a p p r o v i s i o n n e r au bureau des P o s t e s du che f - l i eu de l e u r c o m m u n e . L e u r s d e m a n d e s d e v r o n t ê t r e a u t a n t q u e p o s s i b l e d ' u n e v a l e u r m u l t i p l e de c nq f r ancs . Elles s e r o n t i m m é d i a t e ­m e n t e x é c u t é e s s e u l e s , c e l l e s qui s e r o n t d e p o s é e s p e n d a n t la p r é s e n c e du g r a n d c o u r r i e r ne s e r o n t s e r v i e s q u ' a p r è s le d é p a r i d e ce c o u r r i e r

L e u r a p p r o v i s i o n n e m e n t d e v r a ê t r e suffisant p o u r les be­s o i n s d ' u n m o i s et c e m p o s é de m a n i è r e a r é p o n d r e aux a p p l i ­c a t i o n s les p lus u s i t é e s d e s t a r i f s .

A r t . 4. — Il e s t a c c o r d é aux d é b i t a n t s a u x i l i a i r e s d e t i m b r e s - p o s t e d û m e n t a u t o r i s é s , u n e r e é m i s e de ei;:q p o u r c e n t s u r l e m o n t a n t bruit d e s t i m b r e s - p o s t e , à la charge, d ' e n p a y e r c o m p t a n t la v a l e u r .

A r t . 5. — Les d é b i t s a u x i l i a i r e s de t i m b r e s p o s t e s o n t ou­v e r t s t o u s les j o u r s d e la s e m a i n e , de 7 h e u r e s du m a l i n à 5 h e u r e s du so i r ; les d i m a n c h e s et j o u r s de fête j u s q u ' à 1 1 h e u r e s d u m a t i n .

A r t . 6 . — S o n t et d e m e u r e n t r a p p o r t é e s t o u t e s l es d i s" p o s i t i o n s c o n t r a i r e s au p r e s e n t a r r ê t é .

À r t . 7 . — Le R e c e v e u r - c o m p t a b l e , Che f du s e r v i c e d e s P o s t e s , e s t c h a r g é de l ' e x é c u t i o n du p r é s e n t a r r ê t é , qui s e r a e n r e g i s t r é et communiqué p a r t o u t où b e s o i n s e r a , et inséré! au Journal officiel et au Bullettin officiel d e la c o l o n i e .

C a y e n n e , le 13 décembre 1913.

D I D E L O T . P a r le G o u v e r n e u r :

Le Receveur-comptable, Chef du service des Postes et Téléphones.

GÉNOT.

N° 424. DECISION décernant au Receveur-adjoint des Postes un témoignage officiel de satisfaction.

, ( 31 décembre 1913. )

LE GOUVERNEUR p. i. de la Guyane française,

Vu l'ordonnance organique de 1828 ; Vu le r a p p o r t d u Receveur-comptable, Chef de s e rv i ce , et

l'avis conforme du Secrétaire g é n é r a l .

— 573 —

DÉCIDÉ :

Article 1 e r , Un témoignage officiel de satisfaction est dé­cerné à M. A u g u s t e Quin t r i e -Lamothe . Receveur-adjoint d e s P o s t e s , pour l'intelligence, le zèle et le dévouement dont il a fait preuve d a n s la direction d e s travaux de réfection du nouveau réseau téléphonique.

Ar t . 2 . - Le Secrétaire général et le Chef du service d e s P o s t e s s o n t chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécu­tion de la présente décision, qui sera enregistrée et çommu-pirquée p a r t o u t où b e s o i n s e r a , insérée e t publiée au Journal officiel et au Bulletin officiel de la c o l o n i e .

Cayenne, le 31 décembre 1913.

DIDELOT.

N° 425. - ARRÊTÉ rendant exécutoires trois rôles sup­plémentaires, de con tribu lions directes ou assimilées pour l'aninée 1 9 1 8 .

( 3 1 d é c e m b r e 1 9 1 3 . )

L E GOUVERNEUR p . i. d e la G u y a n e f r a n ç a i s e ,

Vu l ' o r d o n n a n c e o r g a n i q u e du 2 7 a o û t 1 8 2 8 , mod i f i é pa r ce l l e du 22 août 1 8 3 2 ;

Vu le d é c r e t c o l o n i a l du 11 j u i l l e t 1 8 3 7 , s u r l ' a s s i e t t e , la r é p a r t i t i o n et la p e r c e p t i o n d e s c o n t r i b u t i o n s p u b l i q u e s à la G u y a n e ;

Vu le d é c r e t du 1er a v r i l 1 8 5 8 , q i r e n d a p p l i c a b l e à la G u y a n e la loi du 2 1 avr i l 1 8 1 0 s u r le m i n e s ;

Vu l 'a r r ê t é local du 2 8 mai 1 8 0 0 , p o r t a n t r è g l e m e n t sur les p o u r s u i t e s e n m a t i è r e de c o n t r i b u t i o n s directes e t a s s i m i l é s ,

Vu le d é c r e t d u 2 3 d é c e m b r e 1 8 7 8 . p o r t a n t i n s t i t u t i o n d'un C o n s e i l général à la G u y a n e f r a n ç a i s e

Vu le d é c r e t du 5 aoû t 1 8 8 1 , c o n c e r n a n t l ' o r g a n i s a t i o n et la c o m p é t e n c e d e s C o n s e i l s d e c o n t e n t e u x a d m i n i s t r a t ! . ! ;

Vu le d é c r e t du 3 0 d é c e m b r e 1 9 1 2 , s u r le s e r v i c e lit a n c i e r d e s c o l o n i e s ;

Vu Гаг . è i e loca l du 2 8 j a n v i e r 1 8 8 1 . r e n i a n t e x é c u t o i r e la deliberati)!) du C o n s e i l g é n é r a l , r e l a t i v e anx m o d i f i c a t i o n s a p p o r t é e s a ' a l é g i s l a t i o n l es p a t e n t e s en v i g u o u r d a u f La c o l o n i e ;

Vu le ^ 3 de l ' a r t i c l e 3 3 d e la foi d é s finances d u 13 av r i l 1901);

— 574 —

Vu la délilM'ir](ion e n riàle d u 2 1 d é c e m b r e 19 ¡ 2 , p r l a q u e l l e le C o n s e i l g£n : r a l a fixé le t a r i f d e s t a x e s e ' c o n t r i b u t i o n s loca les p o u r l ' a n n é e 1 9 1 3 e*t l ' a r r ê t é local du 2 8 d é c e m b r e 1 9 1 2 , r e n d a n t , e x é c u l o i r e la l i i e d é l i b é r a t i o n ;

Le C o n s e i l p r ivé e n t e n d u ,

A R R Ê T E :

A r t i c l e 1 e r . — S o n t r e n d u s e x é c u t o i r e s t r o i s r ô l e s s u p p l é ­m e n t a i r e s de c o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s o u a s s i m i l é e s , é l a b ' i s , p o u r l ' a n n é e 1 9 1 3 , a u profit le la c o l o n i e , s a v o i r :

C a y e n n e :

[ m p ù i loca t i f P a t e n t e s P o i d s e t m e s u r e s C e n t i m e s a d d i t i o n n e l s .

8 9 F ».

1 ) 0 0 8 0

116 MO

i 9 14

l , l oo f 8 i Roura :

P a t e n t e s 7 5 * P o i d s e t m e s u r e s 0 7 5

7 5 7 5 R é m i r e .

P a t e n t e s 0 2 5 0 P o i d s et m e s u r e s 0 7 5

0 3 2 5

l , ^ J 4 8 4

A r t . — L e p r é s e n t a r r ê t é s e r a e n r e g i s t r é «-t « •an i . nun iqné p a r t o u t on b e s o i n s e r a , i n s é r é et p u b l i é au Journal officiel et au Bulletin olfickl d e la c o l o n i e .

Cave M n e , l e 31 d é c e m b r e 1 9 1 3 .

D I D E L O T .

Par le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i ,

E DEBUC..

— 575 —

V 4 2 0 . — .4 {RÈfE rendant exécutoires trois rôles ^élé­mentaires dr tares eomm mates pair l'unie l'.ilil.

34 décembre 1943. L E GouvERîsÉtfR |>. i. de la G u y a n e b a n c a i r e ,

Vu l ' a r t i c l e 2 2 do l ' o r d o n n a n c e organique du 2 7 a o û t 1 8 2 ^ , m o d d i é e p a r c« IJe du 2 2 a o û t 1 8 3 3 ;

Vu l ' a i r ê l é loca l du 2 8 m a i 1 8 0 0 . p o r t a n t r c g l e n n ni s u r l e s p o u r s u i t e s en m a t i è r e d e c o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s et a s s i m i l é e s ;

Vu l ' a r r ê t é local du 10 o c t o b r e I 8 t f 8 , c r é a n t l ' i m p ô t des p r e s t a t i o n * a u \ c h e m i n s cl c a n a u x v i c i n a u x ;

Vu les d é c l s d e s 15 o c t o b r e 1 8 7 9 et 17 d é c e m b r e H 9 2 , por la .n l o r g a n i s a t i o n des m u n i c i p a l i t é s à la Guy m e f r a n ç a i s ;

Vu l ' a r r ê t é du 2 8 s e p t e m b r e 1 9 0 3 , p o r t a i . I r è g l e m e n t s u r l ' a d m i n i s t r a t i o n e t la c o m p t a b i l i t é d e s c o m m u n e s ;

Vu le d é c r e t d u 2 0 n o v e m b r e 1 8 8 2 , s u r le <e--vi.ee f inanc i t d e s c o l o n i e s ;

Vu le t a r i f e> t a x e s c o m m u n a l e s p o u r l ' a n n é e I 9 i 3 ; Le C o n s e i l p rhé e n t e n d u ,

A R R Ê T E : •

A r t i c l e I* r . - S o n t r e n lus e x é c u t o i r e s ( r o i s rô l e s s u p p l é ­

m e n t a i r e s d e . a x e s c o m m u l à l e s , é t a b l i s , p o e r l ' a n n é e 1 9 1 3 , au piof i t d e s c o m m u n e s s u i v a n t e s :

R é m i r e : I i c e n c e d e c a b a r e t ?T 5 0 P o i d s e t m e s u r e s 2 7 5 T a x e s u r l< s v o i t u r e s a t t e l é e s 6 0 0

1 0 1 2 5 l r a c o u b o .

Licence d e c a b a r e t 12 5 0 l o i s ei m s u r e s 2 7 5

15 98 M a i o u r j .

T a x e s u r les v o i l u r e s a t t e l é e s 12 0 0

A r t . 2 . — Le p r é s e n t a r r ê t é s e r a m r >islré et c o m m u n i ­q u é p a r t o u t où b e s o i n s e r a , i n s é r é et u b l i é au Journal officiel et an Bulletin officiel d e la c o l o n i e .

C a v e n n e , le 3 1 d é c e m b r e 1 9 1 3 . 1)1 O h L O I

P a s le Gouverneur :

Le Secrétaire général p. t.,

E . D E I 5 I <

- 576 -

№ 427. *~ ARRETE modifiant l'article 6 d< l'arrêté du 28 septembre /. '05, partant règlement sur l'admini.-di ilion et la comptabilité des communes.

31 d é e m b r e t'.H3.

LB GOUVERNEUR p . i. de la Guyane fra ç a i s e ,

Vu l ' o i ' i l onnancc oi g a n i q n e 'Hi 2 7 a o û t 1*828 ;

Vu l ' a r t i c le 6 d e l ' a n é té local du 2 8 s e p t è m b r « f 9 0 3 , p o r ­t a n t r è g l e m e n t s u r l ' a d o . u ï i s t r a t i o n et la c o m p t a b i l i t é d» s c o m m u n e s ;

Vu la d e m a n e d u Cuns'feil m u n i c i p a l de Mafia, t o n d a n t à ce q u e la m u n i c i p a l i t é s o i t a u t o r i s é e a e n g a g e r , s u r si m, d e s t a c t u r e s , des d é p e n s e s s u r l e s Créd t s o u v e r t s an b u d g e t de la c o m m u n e , j u s q u ' à c o n c u r r e n c e de 1 ,000 f rancs ;

S u r la p ropos i t i on du S e c r é t a i r e g é n é r a ] ;

Le Ci nseil p r i v é e n t e n d u ,

Arrê t é : *

Ar t i c l e r r . Le p r e m i e r p a r a g r a p h e d, l ' a j i i c le 6 s u s v i s é de l ' a r r ê t é du 2 8 s e p t e m b r e 1 9 0 3 es t m o i i i i é a imu q u ' i l sui t .

v< L"s m u n i c i p a l i t é s p 1 a ven t e n g a g e r - le- uVp m .e> s u r l e* « e r é i b h o u v e r t s à , l e u r - b u d g e t s i l $ u r si-u j é l F a c t u r e s , po< r « les ' r ava i ix de r é p a r a t i o n o r d i n a i r e o u d ' e u ' . i c t i n e t p o u r <c h s e n t r e p r i s e s ou f o u r n i t u r e s d o n t le m o u l a n t n ' e x c è d e p a s « 1 , 5 ) 0 f r ancs p o u r la c o m m u n e d e Mayenne , 1,000 f r a n c s « p o u r l e s D o m m n t f è S de Mana e t S i n n a m a n , ei 5 0 0 f r ancs « p o u r l es a u t r e s c o m m u n e s . »

Ai t 2 . — Le S e c r é t a i r e g é n é r a l e s t c l n r g é de l ' e x é c u t i o n du p r é s e n t a n et*'*, q u i sér.i e n r e g i s t r é e t c o m m u n i q u é pat ton t où b e s o i n s e r a , c l i n s é r é au Journal o / / c n / e t au lïul efin of­ficiel de la c o l o n i e .

C a y e n n e , le 31 d é c e m b r e 1913.

D 1 D E L O T .

Par le G o u v e r n e u r :

Le Secrétaire général p. ?..

E. DEBUC.

— 577 —

N° 128. — ARRÊTÉ rendant exécutoire un ioie supplémen­taire ds taxes communales pour i$V>.

; 3 ) décembre 1 9 1 3 .

L E Q O U V E R N E U R p . i. d e la G u y a n e f r a n ç a i s e ,

Vu l ' a r t i c l e 2 2 d e l 'ordonnance o r g a n i q u e du 2 7 a o û t 1 8 2 8 , m o d i f i é e par c e l l e d u 2 2 a o û t 1 8 3 3 ;

Vu l ' a r r ê t é loca l du iH mai i860, p o r t a n t r è g b m ni sut l e s p o u r s u i t e s en m a t i è r e d e cou n i m b o n s d i r e c t e s ci a s s i m i l é e s - ;

Vu l ' a r r ê t é loca l du 10 o c t o b r e 1 8 6 8 , c r é a n t l ' i m p ô t d e s p r e s t a t i o n s aux c h e m i n s e t c a n a u x v i c i n a u x :

Vi i l e s d é e n t s des 15 o c t o b i é 1 8 7 0 et 17 d é c o u br.e 1 8 9 2 , p o r t a n t o r g a n i s a t i o n d e s m u n i c i p a l i t é s à la G u y a n e f r a n ç a i s e ;

Vo l ' a r r ê t é «in 2 8 s e p t e m b r e 1 9 0 3 , p o r t a n t r è g f e m é i l s u r l ' a d i n i h i s i r a t i o n et la c o m p t a b i l i t é d e s c o m m u n e s ;

Vn le d é c r e t d u 3 0 d é c e m b r e 1 9 1 2 , sur le s e r v i c e financier (les c o l o n i e s ;

Vu le tarif d e s t a x e s c o m m u n a l e s p o u r l ' a n n é e 1 9 1 3 ;

L e C o n s e i l p r i v é e n t e n d u ,

A R R Ê T E ;

A r t i c l e if r . — E s t r e n d u e x é c u t e i r e u n rô le s u p p ! n i e u -t a i r e d e t a x e s c o m m u n a l e s , é t a b l i , p o u r l ' a n n é e 1 9 1 3 , a' p ro f i t d e la c o m m u n e d e C a y e n n e , s a v o i r : • • '

C i b r o u e t s et v o i l u r e s . . . 0 _ 5 r 0 0 C h e v a u x , m u l e t s et â n e s 4 0 7 5 0 L i c e n c e s de c a b a r e t s e t cafés 2 , 1 8 0 0 0 T a x e s d e b o u l a n g e r i e 3 7 5 l'O P o i d s e t m e s u r e s 2 5 0 ' ) -T a x e s u r les v é l o c i p è d e s - 5 3 0 0 0

-4,1 4 i ' 50

A r t . 2 . — L e S e c r é t a i r e g é n é r a l e s t c h a r g é d e l ' e x é c u t i o n d u p r é s e n t a r r ê t é , qui s e r a e n r e g i s t r é et c o m n i u i r o ié p a r t o u t où be so in s e r a , i n s é r é e t p u b l i é au Journal officiel et au L'ulletin officiel |de la c o l o n i e .

C a y e n n e , le 31 d é c e m b r e 1 9 1 3 .

D I D E L O T . Par le Gouverneur :

Le Secrétaire générât p. i.,

K b l - B U C .

— 5 7 8 —

N° 4 2 9 . — ARRÊTÉ. — Commission de classement chargée d'adresser le tableau d'avancement du personnel du cadre lo­cal du Secrétariat général.

M d é c e m b r e 1913.

L E G O U V E R N E U R [> i. d e la G u y a n e française,

Vu l ' o r d o n n a n c e o r g a n i q u e du 2 7 a o û t 1 8 2 8 ;

Vu l ' a r t i c le 2 2 du d é c r e t du 2 4 n o v e m b r e 1 9 1 2 , p o r t a n t r é o r g a n i s a t i o n du p e r s o n n e l d e s S e c r é t a r i a t s g é n é r a u x d e s c o ­l o n i e s ;

Vu l e s i n s i n u i o n s - o n t e n u e s d a n s la c i r c u l a i r e m i n i s t é ­r ie l le un 11 m a r s I 9 L . n° G, r e l a t i v e s à l ' a p p r o b a t i o n du «lit d é c i e t ;

Vu la d é p ê c h e min i s i d ' i e l l e en d a t e du 2 0 o c t o b r e ' 1 9 1 3 , no 2 1 ,

1 ARLÈTE :

A r t i c l e l e ' . — La C m m i s s i o n d e c l a s s e m e n t , c h a r g é e d e d r e s s e r le tab leau d'av; n c e m e n t du p e r s o n n e l du c a d r e local du S e c r é t a r i a t g é n é r a l le la G u y a n e , e s t c o m p o s é e a ins i qu ' i l sui t :

Le S e c r é t a i r e g é n é n , président;

L e Chef du I e r b u r e , u d u S e c r é t a r i a t g é n é r a ! ;

- 3 e -Un c o m m i s p r i n c i p a l du S e c r é t a r i a t g é n é r a l d é s i g n é par le

G o u v e r n e u r .

A r t . 2 — L e s d é l i b é r a t i o n s de la t o m i n i s s i o n ne s o i n va­l a b l e s q u e si t ro i s ou cinq de s e s m e m b r e s s o n t p r é s e n t s .

Àr.t. 3 . — Le p r é s e n t a r r ê t é s e r a e n r e g i s t r é et c o m m u n i ­q u é p a r t o u t où beso in s e r a , pub l ie et i n s é r é au Bulletin <>/'-ciel et au Journal officiel d e la c o l o n i e .

C a y e n n e , le 31 d é c e m b r e 1 9 1 3 .

D I D E L O T . Par l e Gouverneur :

Le Secrétaire général p. i.,

E . DEBTC

— 579 —

M) \! IS A I 1OX S, M U I A T I 0 > 3 , COSC ES, ETC.

\ ° 430. — Suivant avis du Chef du service colonial de .Nantes, du 6 novembre 1913, oui obtenu des eo^gésçte con­valescence de 3 mois:

MM. (ianty, préposé dés Douanes; jusqu'au 0janvier 1914; Porte, préposé des Douanes, jusqu'au 7 février 1914.

№ 431. — Par arrêté du Gouverneur, en dat. du 2 décembre 1913, M. Aupia (Egidius) a été agréé gar m part jeu'ier des concessions de la Soi iété anonyme du nlaeer « Enfin », à Ma a, des concessions île la société du placer » Souvenir », n ' 23 ¡9-2350-3633- 635-3636-3643-06и et 773, ;onsi quede celles aux noms du M Vf. Jules et Léonce Melkior et Auge te Beaujoie, situées dans la Haute-.Vlana.

№ 432. — Suivant lettre du Gouverneur, de la Ma fi­ni q n e du 8 décembre 1913, par décision tu 6 décembre, prise après avis du Conseil de Santé, une prolongation de congé' de convalescence de t r o i s mois, à passer à la Mar'iniqne, va­lable du 0 décembre 1913 au 31 mars 1914 inclus, a été accordée à M Samte-Crofs ( Antoine), dactylographe an caoi et du Gouverneur de la Guyane.

№ Ш . Par décision du (iouveriieur, en date du 11 décembre 1913, prise sur la proposition du Chef du service de l'Instruction publique, Mmé Menât (Joséphine) est nommée maîtresse de couturé à l'école mixte de Matoury.

№ 4 3 1 . — Par arrêté du Couve neur, eu date du 13 dé­cembre 1913, pris en Conseil privé, ont é;e déclarées nulles et de nul effet, les délibérations du Conseil municipal de Sinna-mary de la session ordinaire du mois d'août 1913, dans leurs pailies ayant trait à des critiques déplacées à l'égard de l'Ad­ministration supérieure.

№ ÍS5. - Par décision du Gouverneur, en date du 15 décembre 1913, le Collège et les Ecoles publiques de la colonie

— 5 8 0 —

seront fermés d u mercredi;2l dé£emf)rê au l u n d i 5 j a n v i e r p r o c h a i n .

№ 436'. — S u i v a n t l e t t r e d u G o u v e r n e u r d e la G u a d e ­l o u p e '¡1 1 ô décembre I 9 ' 3 , un congé d e cou v a ' e s c n é e de t r o i s m o i s , va l ab l e J U S Q U ' a u l<S lévrier 1 9 1 4 , faisant s u i t e a un c o n g é a d m i r n - d r a t ' l , a été' â c e d r d o a VI. B a z i l t - O c t u m i l , p o i t e - c i e f s à la P r i s o n d e Cayjenné .

№ 4 3 7 . — Р ч ai voté du G o u v e r n e u r , e n d a t e du 1С d é ­c e m b r e ' 9 1 3 , p r i s si la p r o p o s i t i o n du P r o c u r e u r g é n é r a l , C h e f d'u se rv ie , j u d i c e m e , \ i . P o l u s ( P a u l i n a s ' , greff ier de. la J u s t i c e d e paix de С vcunfc, a é t é a p p e l é à p r e n ! r e les f o n e -l i o n s * i з i » t il esi t i l i r a i r e . •

N° 4 3 8 . — P.<R d é r i s i o n du G o u v e r n e u r , en d a t e du 18 d é c e m b r e 1 9 : 3 , prise s u r la p r o p o s i t i o n du PROCIUEUR g é n é r a l , Che l du s e r v i c e judi( ;а.Ье, un c o n g é d e e o n v a l e s e e n e e do six jjiïois, p o u r en j o u i r ' * I F rance ' , a é t é a c c o r d é à M. I , évy . IVo­ce "-,!• g 'MK ' r a l , .* be l du SERVICE j u d i c i a i r e d e la G u y a n e f r an ­çaise. *Л ",

N° 4 3 9 . — P a r a . r è t é du G o u v e r n e u r , en d a t e d i 18 d é ­cembre $ 9 1 3 , M. De , n a t , P r é s i d e n t de la C o u r d ' a p p e l d e la (>u\ I. , E S I p r o v i s o i r e m e n t n o m m é P r o c u r e u r g é n é r a ' , Che f d u s e r v i c e j u d i c i a i r e , en r e m p l a c e m e n t e t p e n d a n t la d u r é e u u c o n g é a c c o r d é au t i t u l a i r e , M. L é v v .

N° 440. — Par arrêté du Gouverneur, en date du 4 9 dé ­cembre 1 0 1 3 , pris sur la proposition du Procureur général, chef du service judiciaire, ont été provisoirement nommés:

1" Président de la Cour d'appel, M. .\esty. conseiller à la même Cour, en remplacement de M. Delprat, appelé à d'autres fonctions :

2- Conseil lera la Cour d'appel, M. Socrute, juge de paix à Sinnamary, en remplacement de M. A'esty. précédemment a p ­pelé à d'autres fonctions ;

— 581 —

3° ConseifleFauditeur'au même siège, M. Lhuerre, avocat, ea remplacement de M. Moutagj iou.

№ i41 . — Par d c c i s i o n d u G o u v e r n e u r en da te du i\ d é c e m b r e 1913 . | r i se s u r la p ropos i t i on du Chef du se rv ice de r i n s t r u c i i o n p u b l i q u e , M l l e Boris («Lucelle) a (dé n o m m é e fiireetrice de 1 racole des Pi l les de Cayenne, en r e m p l a c e m e n t de iM"' Bornov i l l e , mise à la r e t r a i t e .

X e U â . — Par déc i s ion du m ê m e j o u r , pr ise sf i r ja propo­si t ion du Chef d u serv ice de PI r t s t ruc t ion pub l ique . M. L a p o n e ( P a u l ) a é té n o m m é Di rec t eu r de 1 É c o l e d e s G a r ç o n s de Cayenne , en r e m p l a c e m e n t de M. Bornovi l je , n u s à la retraite.

№ Aï.]. — Par a r r ê t é du GouverneuY, e n ' d a t e du 31 d é ­c e m b r e 1913 . pr is sur la p ropos i t ion du P r o c u r e u r g é n é r a l . C&efdp se rv i ce jud ic i a i r e p i-> ont été p rov i so i r emen t n o m m é s ;

• \ ° Conse i l l e r à la Coin d 'appel de Cayenne , M. P é r i s s e ,

p r o c u r e u r de 1* Répub l ique au Maron i , en r e m p l a c e m e n t de M. Ne s h , appe lé à d ' a n t r e s f o n d i o n s :

2° Lie. tenant do juge d i T r ibuna l de l r ° ins tance de C a y e n n e , M. Lh lerre . C o n r a d ) , avocat , en r e m p l a c e m e n t de M. Léopob l -Léger , p n é édi m m e n t appe lé b d ' au t r e s f o n c t i o n s ;

3° P iocu reu i de la R é p u b l i q u e au Tr ibuna l de l r « i n s t a n c e du Mai ou i , Ai. (T ié r ius -Cbéry , j u g e - s u p p l é a n t à C a y e n n e , en r e m p l a c e m e n t de M. Pé r i s se ;

4" Conse i l le r a u d i t e u r à là Coup, d ' appe l de C a y e n n e t M . So*, c ra te , j u g e de paix a S i n n a m â r y . en remplacenn-n t de M; Mon-t a g n o n .

N" | 44 . — P a r a r r é i e du G o u v e r n e u r , en da te du 31 iié-c « m b r e 1913, pris sur la propos i t ion du P r o c u r e u r g é n é r a i , Chef d u se rv i ce j u d i c i a i r e p . i , M. Cas te l , juge s u p p l é a n t près, du T r i b u n a l de i r e i n s t ance de. Cayenne , est p i o y i s o i r e m e n t n o m m é j u g e dé paix en la m ê m e ville, en r e m p l a c e m e n t de .M. Kibes , en c o n g é ,

42

— 582 —

Aux termes du même arrêté, est rapporté celui du 9 mai 1912 nommant M. Félix Amusa»!, juge He prix provisoire à Cayenne.

№ Î45. Par arrêté du Gouverneur, on date du 3 1 dé-cetnbre 1 9 1 3 pris sur la proposition du Procureur général, Chel >u service judiciaire p. i., un congé de six mois, pour affaires personnelles, a été accord» 1 à M . San i l e Léon), huis­sier à Cayenne.

Par le même an été. M. lialmus Gabriel), ancien huissier a été nommé huissier provisoire près la Cour et les Tribunaux de la colonie en remplacement et durant l'absence de M.Sanite.

N" Hr>. — Par décision du Procureur général , Chef du service judiciaire, en date du 12 décembre 1913, la peine de la censure avec répr imande a été prononcée contre M e Prévôt, notaire, pour faute disciplinaire.

CERTIFIÉ CONFORME :

Le Secrétaire-archiviste,

Signé': En. GUERLAIN.

CAYENNE — i m p r i m e r i e du g o u v e r n e m e n t .

T A B L E A L P H A B É T I Q U E DES MATIÈRES.

DATES.

1912. 15 NOV

1907. lit juillet.

1913 5 mars.

1913. S murs. .

1913. 4 juin.

1913. S août. . .

1913. 16 août.

ANALYSE.

A a d m i n i s t r a t e u r s coloniaux.

D é c r e t p o r t a n t réorganisation du corps J e s administrateurs coloniaux

A d m i n i s t r a t i o n p é n i t e n t i a i r e .

Loi relative à la suppression de l'envoi dans les colonies pénitentiaires des femmes récidivistes

Arrêté ministériel déterminant le programme du concours pour legrade de commis prin­cipal rédacteur de 2e classe de l'Adminis­tration pénitentiaire coloniale

Dépêche ministérielle au sujet du concours de commis prineir al rédacteur de 2 e classe de l'Administration pénitentiaire co lonia le . .

Arrêté portant cession de main-d'œuvre pé­nale au Service local pour réfection du réseau téléphonique

Loi rendant applicable aux colonies la loi du 19 juillet 1907, elative a la suppression de l'envoi dans les colonies pénitentiaires des femmes récidivistes.

1912. 2'i decernb.

Arrêté prorogeant de trois ans la cession de main-d'œuvre pénale accordée au Service loeal pour le Jardin d'essais de la colonie.

B

B a n q u e .

Loi portant prorogation du privilège des Banques coloniales et des statuts desdites B a n q u e s . . . . ,

133

428H

2 M!

214

305

428

390

12-1 43

PA

GE

S.

— 584 —

DATr.S.

4913 18 mars.

1913. 18 mars.

1943. 4&août . . .

1913. 9 août.

1943. 42 sept.

1913. 29 mars.

4913. 31 mai. . .

1913. 16 sept . .>

AXALY F,.

Arrête' supprimant la distribution du divi­dende de la Banque pour le deuxième se­mestre de l'exercice 4911-1912

Arrêté autorisant la distribution d'un divi­dende de la Banque pour le deuxième semestre 4912

Arrêté autorisant la distribution d 'un divi­dende de la Banque pour le | e r semestre 4943.

m Bibl io - theqce .

Arrêté autorisant le versement au Trésor du . montant des dépôts de garantie effectués

par les abonnés à la Bibliothèque publique « Alexandre -Franconie »

B i e n f a i s a n c e .

Arrêté réglant le fonctionnement du Bureau de bienfaisance de la commune de Bémire aimi que les attributions de la commission administrative de cet établissement

c C a i s s e d ' é p a r g n e .

Circulaire ministérielle portant modifica­tions a l'instruction du ! c mai 4905, sur les succursales régimentaires tie la Caisse nationale d'épargne

C a i s s e d e r é s e r v e .

Arrêté autorisant le versement a la caisse de réserve du Service local de l excédent de

• recettes de l'exercice 1942

PA

GE

S

122

123

39»

389

421

3821

27!)

430 Arrêté. -— Prélèvement à la caisse de réserve.

— 585 —

P.VI ES •

-1912. l O d é c e t n b .

1913. 27 jaiiv. .

1913! ï o e t o b .

1913. 27 j u i n .

19 (2 . 2 3 d é c ë i ï i b

|il!3 4 mars

19(3 . 10 mai .

1913. 3 sept ,

ANALYSE,

Cérémonies p u b l i q u e s .

Décret relatif a u s c é r é m o n i e s publ iques , ' , préséances . h o n n e u r s c iv i l s et m i l i t a i r e s d a n s les c o l o n i e s et pays de protectorat d é p e n d a n t du Ministère des c o l o n i e s . . . .

Instruction pour l 'appl icat ion du décret du 10 d é c e m b r e '912. relatif aux c é r é m o n i e s pub l iques , pi' s éances , h o n n e u r s c iv i l s et mi l i ta ires d a n s les co lon ie s et pays d e protectorat ^dépendant du .Ministère des c o l o n i e s m

C h a m b r e d ' a g r i c u l t u r e .

Décis ion portapj renouv . Ilernenl. du m a n d a t des m e m b r e s de la ( h a m b r e d ' a g r i c u l t u r e .

C h a m b r e de c o m m e r c e .

Decis ion c o n v o q u a n t les é lec teurs c o n s u l a i r e s pour l 'élection de quatre m e m b r e s de la Chambre de c o m m e r c e «

Cbemins de 1er.

Circulaire m i n i s t é r i e l l e . — Tirage au sort des o b l i g a t i o n s des c h e m i n s de 1er de l'Etat.

CoIJfge electoral.

Arie le c o n v o q u a i , t le co l l ège e lectoral de la 3 , ; c i r c o n s c i . p t i o n . à l'effet d'élire un c o n ­se i l ler général

Ai réte portant c o n v o c a t i o n d u c o l l è g e é l ec ­toral de la c o m m u n e de Réni ire.1",

Arrête portant c o n v o c a t i o n d u c o l l è g e é lec-to ia l de l 'Approi iague

PAG

ES

92

108:

486

340

'.7

N0

255,

413

— 586 —

DATES. ANALYSE.

PAG

ES.

1913. 3 janv.

1913. 14 mars.

1913. 5 avril.

1913. 28 juin.

1913. 1 e r juillet.

1913. 31 décemb.

1913. 22 mars.

Commissions diverses.

Décisk*. — Prime d'encouragement à la culture. — Nomination d'une commission

Arrêté nommant une commission chargée d'examiner un projet d'arrêté, prépare par le service judiciaire, au sujet de nou­veaux émoluments à allouer aux greffiers de la colonie

Décision fixant la composition de la commis­sion chargée d'élaborer le programme du concours agricole de -1913

i

Décision nommant une comi iission spéciale, a l'effet d'examiner le nouveau projet dé­réglementation minière présenté par M. l'Ingénieur Gajan, chef du service des Tra­vaux publics et des Mines de la colonie . .

Décision fixant la date de la réunion de la commission chargée d'ex; miner I état des marins qui sollicitent u m pension, pour cause il'inlirmités ou un secours sur la caisse de Prévoyance et désignant les membre* de cette commission

Communes (comptabilité).

Arrêté modifiant l'article 0 de l'arrêté du 28 septembre 1903, portant règlement sur l'administration et la comptabilité des communes

C o m p t e s de g e s t i o n .

Arrêté donnant quitus a M. de Saint-Quentin, receveur du 3 e bureau de l'Enregistre­ment de Cayenne, pour sa gestion du 16 janvier 1906 au 3i mai -1907

1 7

118

153

342

358

576

129|

— 5 8 7 —

DATES.

1 9 1 3 . 13 octob.

1913. 20 février.

1913. 17 mars

1913. 23 août.

1913. 10 jam

1913. 3 j u i n .

ANALYSE.

Concessions d'eau.

Décision rapportant celle du 18 janvier 1898, disposant qu'il ne sera plus accordé, jus­qu'à nouvel ordre, de concession d'eau sur le parcours des conduites d'amenée des eaux de Rorota-Rémire *

Concours .

V o i r Secrétariat général. Travaux publics, Mines, Port, etc.

C o n c o u r s agricole".

Voir Commissions diverses.

Congés.

Décret concédant des congés de maternité spéciaux au personnel féminin en service aux colonies

Circulaire ministérielle au sujet de la con­cession des congés administratifs aux fonc­tionnaires originaires des colonies

Dépêche ministérielle au sujet des autorités ayant qualité pour accorder les congés aux agents civils du commissariat et aux comp­tables des matières aux colonies

C o n s e i l d ' E t a t .

Décision du Conseil d'Etat. — Rejet de la re­quête des sieurs Poré, Caristan et consorts.

C o n s e i l m u n i c i p a l .

Arrêté autorisant une session extraordinaire du Conseil municipal de Rémire

PAG

ES.

493

152

289

387

208

2981

— 588 —

DATES.

1 9 1 3 . 22 mars . .

1913. 3 avril . .

1913 . 23 avril . .

1913. 23 a v r i l . . .

1943. 5 r u a i . . . .

1 9 1 3 . h ju i l l e t . .

1913 . 23 s e p t . . . .

1913. 23 s e p t . . .

1913. 2 3 s e p t . . .

4913 . 2 3 sept .

1913. I* 1 o c t o b .

ANALYSE.

Contributions et t a x e s .

Arrêté rendan exécuto ires seize roles prin-J a n a u x (le contributions d irectes ou a s s i m i - j lées pour l'année 1913 •• I 127

Arrête reudanl exécuto ires onze rôles p r i n - j . c ipaux de taxes communales pour l 'année i 1913 • I 149

Arrêté rendani exécuto ires deux rùles prin­c ipaux de taxes c o m m u n a l e s pour 1 9 1 3 . . I90i

\ r r ê l e portant classif ication des débi ts de pain a la je classe des patentes de ('.avenuej P<»ur ! 9 ! 3 | l9191

Arrête rendani exécuto ires deux rô les pr in­c ipaux de c o n t r i b u t i o n s d i rec te s ou as s i ­m i l é e s pour l 'année 1Ô13 232

Arrêté rendant exécuto ire un rôle pr inc ipal j de contr ibut ions directes ou a s s i m i l é e s ! pour Tannée ¡ 9 1 3 . : I ::6I

Arrête rendant exécuto ire un rôle principal de taxes c o m m u n a l e s de Monts iuérv pour 1 9 1 3 . : • : .* . . 442

Arrête rendani exécuto ires sept rôles s u p ­p lémenta ires de laves c o m m u n a l e s pour 1913

Arrête rendant exécutoire un rô le pr inc ipal de contr ibut ions directes ou a s s i m i l é e s pour 1913

Arrête rendant [exécutoires sept rô les s u p ­p lémenta ires de contributions d irectes ou ass imi l ées pour 1913

Arrête rendani exécul un - un rôle supplé­menta ire de c o u t r i b u . i o n s d irec tes et assi­m i l é e s pour 1913 . , ,

443

PAG

ES.

444

445

483

— 589 —

PATES.

1913. 31 décemb,

4913. 31 décemb,

4913.3! decern I).

4942. 28 février

4912. Vi oc toh.

1943. 7 janv . .

4943. 7 janv. .

1943. 29 mai . . .

1943. 34 mai. .

4913. 8 sept. .

1913. 23 sept . .

ANALYSE.

Arrêté rendant exécutoires trois rôles sup­plémentaires de contributions directes ou assimilées pour l'année 4913

Arrêté rendant exécutoires trois rôles sup­plémentaires de taxes communales pour 1913

Arrête rendant exécutoire un rôle supplé­mentaire de taxes communales pour 1943.

C o n v e n t i o n d e c o m m e r c e et d e n a v i g a t i o n .

Décret portant promulgation de la conven­tion de commerce et de navigation, signée a Paris le 19 août 4914, entre la France et le Japon

Circulaire ministérielle. — Application du traité franco-japonais aux colonies

C r é d i t s .

Arrêté portant ouverture d'un crédit de 600.000 francs au titre du budget de l'exer­cice 4943

Arrêté portant ouverture d'un crédit supplé­mentaire global de 7,025 francs au budget local de l'exercice 4942. chapitres 3 et 49.

Arrête portant ouverture de crédits supplé­mentaires à divers chapitres du budget de ¡9 2. et s élevant ensemble u la somme de 117,889 t'r. 07 cent

Arrêl • portant annulation des crédits distri­bués au titre de l'exercice 4912

Arrêté portant ouverture d'un crédit sup­plémentaire

Arrêt'. Ouverture d'un crédit supplé-mentaire de 3.446 fr. 05 cent

PAG

ES.

573

575

577

324

323

1\

22

249

280

414

440

— 590 —

DATES

1 9 1 3 . 2 7 a o û t .

1 9 1 3 . 11 a o û t , .

1 9 1 3 . t S o c t o b .

1 0 1 3 . tO sept.

1943. l e janv .

1913 l ^ j a n v . . .

4913. 13 février.

1 9 1 3 . 13 lévrier.

ANALYSE.

D

Démission-.

Arrêté portant acceptation de la démission d*1 M. Gondou, Maire de l 'Approusgue..

Dépenses obligatoires

Décret fixant la nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires

Décret fixant la nomenclature et le maxi­mum des dépenses obligatoires du Service local d€ la Guvane pour les exercices 1914-1945 . . . !

D e s t r u c t i o n d e s f o u r m i s - m a n i o c .

Décision.—! ne équipe composée d ' u n contre­maître ci il et d( deux condamnés est constituée a Cayonne en vue de procéder à la destruction des fourmis-manioc

Douanes.

Arrête fixant le traitement des commis et agents métropolitains des brigades et des matelots des douanes

Décision fixant les indemnités a payer aux matelots, mécanicien, charpentier et au patron des Douanes

Arrêté portant fermeture du poste des doua­nes de T o u r c p é a l ' A p p r o u a g u e

\i [VU- portant création d'un poste de douane a (embouchure du Matai ou i , sur I Ap-prouague

Arrêté ouvrant le poste des douanes du Mata-roni a la perception des droits de circula­tion sur l'or

PA

CK

S.

394

48Í

541

41 (i

10

12;

53:

1913. 13 lévrier.

53

S4

— 591 —

PATES.

P.H3. 5 août.

942. l / d ë c e m b .

1913. 2 juillet.

1913. 12 juillet.

1913 5 août...

4913. 8 mars .

1913. 19 mars.

4913. 10 avril.

1913. 9 j u i n . .

1913. I i juin.

ANALYSE

toi relative à l'établissement du regime douanier colonial

1

Eaux thermales .

Décret portant modification du déere! du 44 novembre 4904. réglant la situation du personnel colonial dans les slat.on ; ther­males et hvdrominéraks

Circulaire ministérielle relative au classe­ment de la station thermale i e Korl ou; ^ Tunisie)

Circulaire ministérielle relative à la gratuite des eaux à Contrexévilte

Circulaire ministerielle relative au classe­ment des stations thermales de Hride-les-Dains et de Salias-Mouliers fSavoie)

Enquêtes.

Décision ouvrant une'empiète de commoao et; inçommodo au sujet de l'installation d'une distillerie

471

252

3501

357

383

Decision ouvrant une empiète de cum modo et incomIIHHIO à l'Oyapoc

Décision ouvrant une enquête de eommodö et incommoda au sujet de l'installation d'une usine

Decision portant ouverture d d u e enquête de commoâo et inçommodo au sujet de l'acqui­sition d'un immeuble a Mana

Décision ouv ran t une enquê te de commodo et inçommodo sur u n e demande d instal­lation d 'une boulangerie a Cayenne,

90

424

472

30<j

320'

PAG

ES

j

— 592 —

DATES.

1913. 19 mars.

1913, 16 sept .

1913. 23 juin.

1913. 27 janv.

1913. 22 sept

1913. I3décemb.

ANALYSE.

Enregistreront.

)écision instituant un ju i \ d'examen pour l'Enregistrement

E x a m e n .

Voir Inscription maritime, Travaux publics. Minte, Ports, Hades, etc.. Enregistrement,

Expulsion,

rrêté enjoignant au nommé ('.rave (Joseph) de g >rtir du territoire de la Guyane fran­çaise.

Extradit ion.

irculaire ministérielle au sujet de la con­vention .'d'extradition franco-belge du 15 août 1874

F ê t e p a t r o n a l e .

rrêté fixant te jour de la fête patronaje de la commune de. Maçonna

Fi Mil's.

12:

426

349

28

décision autorisant la construction a Cayenne de deux fours pour ia fabrication du pain. ! .39

Franchise té légraphique.

et ision accordant la franchise télégraphique pour les correspondances urgei tes qu'il pourrait être nécessaire d'échanger entre le médecin-major du pénitencier des floches de Kourou et le commandant de 11 brigade j de gendarmerie de Sinnamary i ,)70

PA

GE

S.

F

— 593 —

DATES ANALYSE.

I 9 Ì 3 . o j u i l l e t .

I 9 ! 3 . 2:: s e p t

¡912. 27 decorni»

19-13. 31 a o û t . .

1932, ! d è e e m b .

1 9 1 3 . ¡0 I l O A

¡ 9 1 3 . 7 o c t o h .

G

Gendarmerie.

Arrête portant app l i ca t ion aux officiers et mi l i ta ires de la G e n d a r m e l e de la (lu . a r e des d i s p o s i t i o n s du d icrel du 25 septei il; 'e 1911 sur les passages

Arrêté portant appl i ca t ion a e x officiers et n i-l itaires de la G e n d a r m e r i e de la Guyane des d i s p o s i t i o n s du décret du 25 septeiat) *e lui I sur les passages

Géologie.

Circula ire min i s t ér i e l l e . — P h é n o m è n e s de géo log ie p o u v a n t se rencontrer aux c o l o ­n ies .- . . . . .

Gouvernement.

Décision chargeant M. Didelot . Secrétaire généra l , des fonct ions in tér imaires d e G o u v e r n e u r de la G u y a n e

Gi e l l e s .

Circula ire m i n i s t é r i e l l e au sujet d'un et il a n n u e l à fournir au D é p a r t e m e n t c o n c e r ­nant le rapport dos greffes

Arrêté fixant les é m o l u m e n t s a l l oues a u x greffiers de la Cour et des T r i b u n a u x <!e la c o l o n i e

Hôpitaux.

Circulaire m i n i s t é r i e l l e re lat ive à l 'hospi ta­l i sat ion des fonct ionnaires en c o n g é . — Uôpitauv et sanatoria

PAG

ES.

H

з,и

441

87

396

83

529

477

— 594 —

DATES. ANALYSE.

1

1913. 14 mars . .

1913. 29 août . . .

1913. 11 juillet.

1913. 29 janv.

1913. 29 janv.

1913. 28 nov . ,

1912. S sept

Immeubles.

Arrêté autorisant la commune de Cayennc à faire l'acquisition de l'ancien immeuble des Frères de PIoérmel

Arrêté autorisant la commune de Mana à faire l'acquisition de l'immeuble \crneui l

Imprimerie .

Arrêté fixant a 1,400 francs l'an la solde coloniale des ouvriers de 7« classe de l'Im­primerie du Gouvernement

Indemnité.

Décision. — Indemnité lixe de déménage­ment

Arrêté retablissan l'indemnité le 5 francs prévue à l'article 15 do l'arrêté du o oc­tobre 1892

Décision réglant l'allocation de l'indemnité de déme iagem/it aux militaires de tous grades en service a la Guyane et a la charge du budget colonial, aux officiers et agents delach ;s hors cadres à l'Admi-nistratioi pénitentiaire ou appelés à servir sur les établissements pénitentiaires de la Guyana

Inscription maritime. Décret por anl rè lement d'adminiitration

publique en exe ution dos articles 262 et 2o3du C< de de ( ammerec. sur le tarif des fiais de traitement et de rapatriement des marins mi coin nerce délaissés hors de France pour cause de maladie ou de bles­sures. — Annexes

PA

GE

S.

i

394

367

29

30

544

ml

119

— 595 —

DATES. ANALYSE.

•1913. 21 lévrier. I Décision concernant le visa des .ôles d'équi paie et les muta*ions à y opérer

1943. 10 mars. Cire ilaire ministérielle portant modification di décre! du 8 septembr 194 , modifiant le tarif d- s frais le trait, men et de rapa­triement les m; rins du co unerce. — Rapport.

4943. 18 avri l . . IArrêté auto isant c>rtaine< caté : >ries d'em-bi rcatior ¡ cà nav guer s( as p¿ ilion fran-çî is, sans être as reintes a la i -ancisation.

4913. (8 avril

4913. 48 avril.

4943. 2 0 j u i n . .

Arrêté fixant les conditions érigées pour conduire au bo nasrc et pou l'obtention des brev 'is et certificats cokniaux men­ti, m i m é s m tiln Ill du décre t du 24 de­cern lue 191.1

\n< le approuvant les programmes des exa­mens pour le co nmandeineni des bateaux a voiles et à vapeur ou à propulsion mé­canique armes au bornage :>u au petit cabotage

Décision oi vrant un exaim n poi r l'obtention du brevet de maître au p< lit cabotage colonial

1913. 16 sept . .

1913. 16 sept.

1913. 31 octob.

1913. 31 octob.

Arrêté dispensant certaines cat zories d'em barcations du permis de cire dation

Arrêté dispensant certaines catégories d'em­barcations de la francisation

Arrêté fixant le programme des examens de capitaine au grand cabotage

Arrête fixant les conditions exigées pour la conduite des navires armés ai grand cabo­tage

1913. h'décemb. Décision portant qu'un charpe itier de ma­rine sera adjoint à la commission de \ isite des navires

PAG

ES.

60

310

474

174

176

33«.

424

42:

500

516

562J

— 596 —

DATES.

1913. I E R décemb,

1913. lOdéeomb.

1913. ¡0 décemb,

1913. lOdécemb.

\ , ;a ly : Iv

1913. 4 février. .

1913. 18 m a r s . .

1913. 2 « avr i l . . .

1913. 4 ju i l le t . .

1913. 18 octob.

Irrêle complétant celui du 16 sepfen bre 1913, dispensant de la francisation cer­taines catégories d'embarcations

Arrête relatif a la constitution de la comn is-sion de visite des navires neufs, j nis en application de l'article 2 du décret du 8 juillet 1913, 15 et 4 de la loi du 17 avril 1907. . . . . . . . . .

Arrêté relatif à la constitution de la commis­sion de visite des navires e.i service, pris en application de l'article 2 du décret du 8 juillet -1913 et 15 de la loi du 17 avril 1907, sur la sécurité de la navigation ma­ritime et la réglementation du travail a bord des navires du commerce.

Arrêté désignant le Lieutenant de port de Cayenne pour remplir les fonctions d'ins­pecteur de la navigation maritime

Voir Navigation manti ne.

I n s p e c t e u r s d é s c o l o n i e s .

Décret lisant le régime des avances à faire aiix Inspecteurs des colonies envoyés en mission

I n s t r u c t i o n publique. Décret modifiant celui du 17septembre 1906,

sur l'organisation du Collège de Cayenne.

Arrêté portant création d'une école profes­sionnelle a avenue

Arrêté réglementant l'examen du certificat ( e lin d'études normales

Décision portant mutations dans le person­nel de l'renseignement primaire

PAG

ES

Ж

564

567

569

258

248

196

362

494

— 597 — DATES.

1943. fer sept.

1943. 6 août.

¡913. lo nov. .

1913.43 février

I913. 49 mars.

1913. 5 mai

4913. 34 août.

ANALYSE.

I n t e r d i c t i o n .

Arrêté portant interdiction dt séjourner à Cayenne et autour du chef-! eu au trans­porté libéré Desjeux ( l£rr esl-François-Marie:

Jus t i ce .

Circu la i re minis tér ie l le au sujet de l 'examen d ' ap t i tude aux fonctions jud ic i a i r e s mé­t ropol i ta ines

Arrêté relatif à la publicité v donner aux décisions prononçant interdn lion ou nom­mant un cooseii judiciaire

Légalisation.

Décision donnant la délégation de la signa­ture des actes à légaliser à l. Guerlain, commis principal du Sécrétai at généra l . .

Arrêté chargeant M. Guerlain ( unmanuel ) , Chef de cabinet du Gouvern ur, de la lé­galisation des signature? app sées sur les actes à transmettre hors de a colonie et sur ceux venant de l'intérieui

Libérés (surveillance les).

Arrêté reproduisant les dispositions de l'ar­ticle Sde arrêté du 11 juin I »05, relatif à h surveillance des libères soumis à l'obli­

gation de la résidence eu a I interdiction de séjour

Limites du port de baint-Laurenl.

Arrêté tixant les limites du po t de Saint-Laurent du Mai\mi

PA

GE

S.

J

L

411

384

528

55

425

231

3 9 6

— 5 9 8 —

D U ÏS.

1913.31 ortoi).

1913. 13 f évr i er .

1 9 1 3 . 9 s e p t .

1912 2 0 m a i .

1 9 1 3 . 2 d é e e m b .

ANASi'SË

Listes électorales. Arrêté . — R e v i s i o n des l i s tes é l e c t o r a l e s p o u r

Vi n u é e ! 9 I 4

1113. 8 février..

Loi de finances.

Circula ire m i n i s t é r i e l l e au suje t de l 'appl i ­c a t i o n des d i s p o s i t i o n s d e l 'art ic le 127 de la l o i d e f inances du 13 j u i l l e t 1 9 1 1 . . . . . .

M

M u s é e s .

D é p ê c h e m i n i s t é r i e l l e au s u j e t d u t r a n s p o r t g r a t u i t d e c o l l e c t i o n s of fertes auv. mus< par d e s f o n c t i o n n a i r e s c o l o n i a u x

Mutualité.

C i r c u l a i r e m i n i s t é r i e l l e . — P r o m o t i o n d u U j u i l l e t 1912 d e s r é c o m p e n s e s de la Mutua lité et p r o m o t i o n s s u i v a n t e s

C i r c u l a i r e m i n i s t é r i e l l e s u i v i e de c e l l e d u 20 m a i 1 9 1 2 , r e l a t i v e à la p r o m o t i o n d u ¡4 j u i l l e t 1912 d e s r é c o m p e n s e s d e la .Mutua­l i té et p r o m o t i o n s s u i v a n t e s

N

Navigation maritime. C i r c u l a i r e m i n i s t é r i e l l e r e l a t i v e a 1 a p p l i c a ­

t i o n r é c i p r o q u e des r é g l e m e n t a t i o n s f r a n ­ça i se et n é e r l a n d a i s e c o n c e r n a n t la s é c u r i t é d e la n a v i g a t i o n m a r i t i m e . — é q u i v a l e n c e d e s cert i f i cats et p e r m i s de n a v i g a t i o n respec t i f s

1 9 1 3 . 8 f é v r i e r . JArrêté m i n i s t é r i e l re lat i f a u m ê m e o b j e t . . .

PA

GE

S.

;i:N :

I

2 H

4Hj

554

530

4 0 6

: i o

— 5 9 9 —

DATES.

1 9 l 3 . 8 juillet

1913. 8 juillet

' 11)13. 8 OCtob.

W U Y S E .

i Décret déclarant exécutoires dans les colonies françaises autres que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie la loi du 47 avril 1907. ainsi que divers actes concernant la navigation maritime Bntktih supplèmeûtain n° 40).

D < ret désignant les ports des colonies fran­çaises et pays de protectorat où peuvent s'effectuer les visites des navires prévues à l'article I o d e la loi du 47 avril \W1 {Bul­letin supplémentaire o" 4(0 .

| 1913. 31 juil let .

4 913. lOdecemb.

f!)l3. 40 février.

C i r c u l a i r e ministérielle. — Application de la loi du I 7 avril 4907, dans les colonies fran­çaises. au \ navires ayant leur port d'attache en France —Constitution des commiss ions de visite des navires de commerce. — Rapport [Bulletin supplémentaire u ° 4 0 ; . .

Arrête promulguant dans la colonie le décret du 8 juillet T9Í3, déclarant exécutoires dans les colonies françaises autres que l'Algérie, le Maroc et la Tunisie la loi d u 17 avril 4907. ainsi que divers actes con­cernant la navigation maritime Bulletin supplf.ncnlairc n° 40)

Voir inscription maritime.

.Notation des heures.

Circulaire ministérielle au sujet de la nota-lalion des heures

P

Paiements.

Arrêté ministériel modifiant les articles I I et 12 de l'arrêté du 44 mai 1803. relatif au* paiements à effectuer en France, en .dgérie et aux colonies pour le compte des budget? des colonies autres q u e l'Indu-Chine , . ,

44

PAO

ES.

555

210

— 600 —

DATES.

t 9 H . 25 sept.. .

4 9 H . 27 octofo.

1913. 6 m a r s . .

1913. 3.juil let. .

4913. 7 juillet.

t 913 . 19 sept.

4912. 46 nov

»912 21 nov

ANALYSE-

Passages.

Décret p o r t a n t modification à l a r é g l e m e n t a ­tion s u r l e s p a s s a g e s du personnel colonial.

Circulaire ministérielle. — l'application du décret to i i . portant modification sur les passages du personnel colonial

Instructions pour du 25 septembre

Circulaire ministériel le .— Pièces éventuelles à foui mil'. — Etats numériques des passa­gers embarques au compte du chapitre « Frais de roule du budget colonial » . . .

Arrête portant concession de passages gra­tuits en faveur des familles'des fonction­naires, employés et agents en service dans la colonie

Arrête ministériel réglant les conditions d'application du décret du 25 septembre 19i I. relativement à la concession de pas­sages gratuits aux familles des fonction­naires et agents de l'Administration pé­nitentiaire coloniale rejoignant leur p o s t e a l'expiration d'un congé de convalescence accordé avant qu'ils aient accompli la période réglementaire de séjour colonial .

Arrêté- portant concession de pass,- g es gra­tuits en faveur des familles des fonction­naires, employes et agents en service dans la colonie 5 3 ¡

Paternité.

Loi modifiant l'article340 du code civil (Re­connaissance judiciaire de la paternité na­turelle. — Rapport

Décret porta».t promulgation de la loi du 4j mars 1909, abrogeant celle du i ' m a i s i N99 4(3

PAG

ES.

244

242!

380

360

331

43

— 601 —

DATES.

19¡2 . 20 nov

ANALYSE

Pens ion ' .

Circulaire ministérielle au sujet <ies dais détailles d e s services des fonctionnaires titulaires d'emplois conduisant à pension sur Ilditt

Voir lie frailes.

Percepteur.

1913. -13 février»;Arrêté fixant le tarif des remises allouées au percepteur de Cayenrie pour les recouvre­ments effectués au compte du Service loeal

1013. i l juil et.

1013. 16 sept . .

1913. :j m a i . . . .

1913. Ш е с е г а Ь ,

1913. 31 decorni.

1913. 4 j a n v . . . .

Plan-din eleur.

arrêté — Nouveau plan-dineetéurdu bour: de Remire. — tnquête réglementaire-<..

Arrêté portant homologation du nouveau plan-directeur du bourg de la commun» de Rémire ,

36«

Postes et téléphones.

Arrêt' autorisant l e s e n v o i s de tonds (billets et groups) s o n s chargement en franchis; entre divers services de la colonie

arrêté relatif à la création de débits au \ i - j lianes de tiinb;cs-poslc

Décision décernant au lieee\eur-;idjoinl de-Postes u n témoignage officiel de satis­faction

P r e s c r i p t i o n .

Arrêté portant versement au Service loe;l d'une somme de 6.224 fr. ;>;> < eut , v e r s e e ;: i Trésor sous l e litre « Proçluit de mar­chandises abandonnées en ¿luuane « e t atteinte, pur lu ptosujpuoi i .

PAG

ES .

7

5'

42

22

5"

i.

.".7

— 602 —

I U TES.

491*. 20 février.

1943. 13 février.

4909. 4 m a r s . .

4943, 3 jan v . .

1913. 9 j a n v .

ANALYSE.

Primes.

Arrêté portant interprétation de l'article 2 de l'arrêté du b janvier iul_'. sur les ¡ rim< s à la culture.

Voir Commissions diverses

Prison.

Arrêté modifiant l'article tS0 de celui du 20 janvier 1890, portant règlement sur le set -vice des prisons .••

Procès.

Loi portant abrogation de la loi du I e r mars 1899, relative a la revision des procès cri mincis et correctionnels

P r o m u l g a t i o n .

Arrêté promulguant la loi du 16 novembre 4912 et îe décret du 21 novembre 1912 (Reconnaissance judiciaire de la paternité naturelle et revision des procès criminels et correctionnels

Arrêté promulguant le décret du 20 no\ ombre 1912, modifiant l'article -3 du décret du 29 décembre 1903, sur la solde des troupes coloniales stationnées aux colonies.— Rup port

1913. 4J j a n v . . JArrêté portant promulgation à la Guyane de la loi du 29 août 4905, n'autorisant toute vente d'îles, d'îlots, de ciiâteaux-fprts, nat-teries ou forts du littoral, déclassés, que par une loi et après avis favorable des conseils supérieurs du Ministère d e l à ma rine et du Ministère de la guerre

1913. 13 mars. J A r r ê t é promulguant le décretdu 10 déceinbr | 4912, relatif aux ceremonies publiques, ' préséances, honneurs civils et militaires

PA

GE

S

59

58

17

12

23

92

— 603 —

DATES.

10!:?. I?) mars.

1 9 1 3 . 31 m a n

1913. 4 avril

1913. 19 avril

1913 21 mai

1953. 2 í mai

J0Í3. 27 mai .

1943, 30 ma i .

4 9 1 3 . 3 0 m a i .

1913. 30 mai,

ANALYSE.

\ iTê l t ! promulguant à la Guyane française la loi du 24 décembre 4912. portant pro­rogation du privilège des Banques colo­niales et des statuts desdites Banques

Vrrélé promulguant a la Guyane française le décret du 45 novembre 1942. portant réor­ganisation du corps des administrateurs coloniaux. — Rapport

Arrêté portant promulgation du décret du 20 février 1043. concédant des congés de ma­ternité spéciaux au personnel féminin en service aux colonies

Arrêté promulguant le décret du 30 décembre •1912, sur te régime financier des colonies. - Rapport (Bulletin supplémentaire n° 4 / .

Arrêté. — Promulgation du décret du 7 mars 1943. modifiant celui du 5 août 4940, con­cernant tes Travaux publics

arrêté. ~r- Promulgation du décret du 25 sep­t e m b r e 4914, modifiant la réglementation d e s p a s s a g e s

Arrêté.— Promulgation du décret du 48 mars 1913, modifiant celui du 47 septembre 4906, sur l'organisation du Collège de C a y e n n e . — Rapport

In été promulguant le décret du 17 décembre 1012, portant modification du décret du 44 novembre 1904, réglant la situation du personnel colonial dans les stations ther­males et hydrominérales .— Rapport

Arrêté promulguant le décret du 4 février 1943 fixant le régime des avances à faire aux Inspecteurs des colonies envoyés en miss ion. — Rapport

Arrêté. — Promulgation d u décret du 24 no­v o , . I re i 912 réorganisant les Secrétariats généraux des colonies .

PAG

ES.

i 2 i

151

23!

2-5«

2 î

250

236

25a

13(1

— 604 —

D A T E S .

1 0 ( 3 . 44 ju in .

4913. 4 0 ju in .

4913. 10 sept.

4948. 49 sept.

1043, 20 sept.

1943. 27 sept.

4913. 4 octol).

4913, 22 nov.

1912 30 nov

ANALYSE,

Arrête . Promulgation «lu décret du s s e p ­tembre 1D12. s u r la t a r d ' d e s frais d e trai­tement el de rapatrie ir .eni d e s m a r i n s du commerce délaissés ' n u s de F r a n c e p o u r «•anse de maladie ou de blessures

Arrêté promulguant le décret du 2S février 4912. portant promulgation d e la conven­tion de-commerce e t de navigation, signée a Paris le 49 août 1914, entré la France et le Japon ,

Arrêté promulguant la loi «lu s août 1913. rendant applicable la loi du 19 juillet. 190", relative à la suppression de l'envoi dans les colonies pénitentiaires des femmes ré-cidiv isles

Arrête. — Promulgation du décret du 2 juil let 1943, modifiant les règles de recru­tement et l,i situation administrative des Secretaires généraux des colonies. — Rap­port

Arrêté portant p r o m u l g a t i o n à la Guyane de la loi «lu 7 a,Mil 1.913, sur le recr i i ' e -inent de l ' armée

Arrêté portant promulgation de la loi du 5 août I1H3, modifiant le régime douanier des produits d'origine coloniale

Arrêté. — Promulgation du décret du II août 4913, fixant la nomenclature et le maximum des dépenses obligatoires. — Rapport

Arrêté. — Promulgation du décret du Is oc-tobre 4 9 4 3 , lixant le maximum des dépenses obligatoires incombant à la colonie

[ P r o t e c t i o n d e l à p r o p r i é t é i n t e l l e c t u e l l e

Circulaire ministérielle. —- Protection de la propriété intellectuelle

30:

32

42:

432

h kl

4X4

48

PAG

ES.

54 '

48

— 605 —

1912-30 (léceinb.

1913. 49 a où I . .

19-13. 6 mai.

4913. \ j u i n . . .

I 9 i 3 8 octob. . .

1913. 9 o c t o b . . .

1913. 21 janv.

R

Régime financier.

Décrel sur le régime financier des colonies (Bulletin supplémentaire n° ï / . . "

Reteiînes.

Circulaire ministérielle au sujet des retenues en vertu d'oppositions ou de saisies-arrêts.

Retraites.

Arrêté admettant M. Daude (Hubert-Gaston), porte-clefs de J r o classe à la prison de Cayenne, a taire valoir ses droits à une pension île retraite sur la caisse loca le . .

Arrêt» portant concession d'une pension de retraite a Al. Daude ( Hubert-Gaston }, porte-clefs de T e classe à la Prison civile de Cayenne.. ' .

Arrêté admettant M. Galliot (Henry-Joseph-lidgar a faire valoir ses droits a une pen­sion de retraite

Arrêté p o r t a i l concession d'une pension a M Galliot iHenry-Joseph-Edgar)

Voir Pension.

S

Sanatoria. Voir Hôpitaux.

Sanlé.

Circulaire ministérielle au sujet du rapatrie­ment des officiers du service de Santé et des infirmiers , , «.

I ) VIES. A'NALI SI

PA

GE

S.

3 8 5 ]

2 3 4

304

490

m

88

DATES. ANALYSE.

1913. 34 janv..% A r r ê t e r e l a t i f a u x v i s i t e s medicales d u r e c r u tement p o u r l a « l i s s e de 1912

4913. 6 février I

4913. 0 levriere .

4913. 19 mai .

4913. \ octob.

1043. h oe lob .

Arrêté relatif aux opérations «lu conseil «le revision cl a la visite médicale des jeunes gens au lieu de leur risideûce

4912. 24 nov

4913. 22 jan v. .

1943. U mars

4913. 22 m a t s

1943. 28 avril .

Arrêté relatif aux opérations du conseil cíf revision et a la visite médicale des jeune-yens inscrits sur les tablèeux de recense­ment

Arrêté confiant le service de la vaccination] dans les communes rurales à une sage femme diplômée

Arrêté relatif aux o peni lions du conseil de revision et à la visite médicale des je il nésj gens an lieu de leur résidence

Arrêté relatif "a la visite médicale «les jeunes gens inscrits sur les tableaux de recouses ment

Sécrétai iat g é n é r a l .

j Décret portant réorganisation du personnel des Secrétariats généraux des c o l o n i e s . . .

Décision déléguant à M. Dolólo!. Secrétaire général, la signature des affaires courantes, j

Circulaire ministérielle. — Réorganisation du personnel des Secrétariats généraux.

« Instructions »

Decision déléguant a M. Dideîot, Sec re lai re J general, la signature des иП'а ires courantes.

Arrêté ministériel. — Concours pour ['emploi i de sous-chef do bureau de 2 e classe des i Secrétariats génerauv "

— 606 —

I PA

GE

S

33

4!)

3<)

236

487

4.SS

07

26

2W

120

205

— 607 —

DATES.

1913. 4 juin..

1913. 4 j u i n .

1913. 1er j u i l l e t .

1913. 2 jui l let .

1913. 31 a o û t .

1913. 9 sept

1913. 20 s e p t

1 9 1 3 . 3 0 o c t o b .

1913. 31 d é c e m b .

1913 5 mai

1913. 19 avr i l .

ANALYSE.

Arrêté fixant le s u p p l é m e n t c o l o n i a l du per­s o n n e l du cadre local d u Secretar iat géné-ral

Arrête fixant l'effectif d u c a d r e local d u S é ­cre tar ia t g é n é r a l

Arrêté portant c o m p o s i t i o n de la c o m m i s s i o n de c l a s s e m e n t c h a r g é e d e d r e s s e r le ta­bleau d ' a v a n c e m e n t du p e r s o n n e l d u c a d r e local du Secretariat g é n é r a l

Décret m o d i f i a n t les règ le s de r e c r u t e m e n t et l a s i t u a t i o n a d m i n i s t r a t i v e d e s S e c r e ­ti, i r e s g é n é r a u x . -

D é c i s i o n n o m m a n t M. D e b u c , Secré ta i re gé ­néral i n t é r i m a i r e . .

Arrêté usant l e supplément colonial d e s commis p r i n c i p a u x et commis d u c a d r e local d u Secrétariat général du Gouver­nement d e la Guyane égal a la s o l d e d ' E u ­rope fixée par l'article 2 d u d é c r e t d u 2 5 novembre 1912

Ar rê t é fixant l 'effectif du c a d r e loca l d u S e ­crétar iat généra l .

Arrêté o u v r a n t un c o n c o u r s à C a y e n n e e n v u e d e l ' admis s ion a l ' e m p l o i de commis de 3e c la s se du Secretar ia t généra l

A r r ê t é . - C o m m i s s i o n d e c l a s s e m e n t c h a r ­g é e d e d r e s s e r le t a b l e a u d ' a v a n c e m e n t du p e r s o n n e l d u c a d r e local d u S e c r é t a -riat g é n é r a l . . . . . . . . .

S e r v i c e local.

Arrête présentant le compte du Service local pour l'exercice 1911

Sociétés.

Arrêté autor i sant la créat ion d ' u n e soc i é t é à Mana, s o u s la d é n o m i n a t i o n L'Union....

PAGE

S

299

300

359

436

3 9 7

415

438

499

578

2 3 2

182

— 608 —

DATES.

1913 . 28 avri l . . .

1913 . 13 j u i n . . .

1913. 24 juin

1913. 28 nov

ANALYSE,

Arrête autor isant la création d'une sect ion de l 'assoc iat ion professionnelle du personnel civil de l'Administration pénitentiaire..

arrêté a u t o r i s a i t la création d'une société à Sa in t -Laurent du Maroni , s o u s la d é n o m i ­nation L'Union Guyanaise

Arrêté autorisant la créat ion à Cayenne l'une société sportive dénommée L'Association Guyanaise

Arrêté autorisant la création d'une société a Saint-Laurent du Maroni sous la dé-nomination L'Amicale

Stations thermales .

Voir Eaux thermales.

Successions.

1913. 13 février.

! 9 I 3 . 19 avr i l .

1913 2 mai

1913. 11 j u i n . .

Arrête — Successions deshérentes a t te in tes par la prescriptìon trentenaire

Ariète mettant à la disposition du Curateur aux s u c c e s s i o n s vacantes une som ne de duex cents francs, a titre de fonds de pré-v o y a n c e

Suspension.

Arrête s u s p e n d a n t de ses fonc t ions pour trois m o i s , M. Vernet ( Bonose . ma ire de la c o m m u n e de Sinnamary

T

Télégraphe.

Arrêté relatif à l ' instal lat ion et au fonct ionne-ment du bureau t é l égraph ique de Cayenne .

Voir Franchise.

PA

GE

S.

¡99

309

33S

544

57

182

224

307

— 609 —

DATES.

1913. 27 janv.

1913. 7 mars.

1913. 7 avril.

1913 . 7 a v r i l . . .

1913. 7 avril . . .

1913. 7 avril

1913. 7 avril

1913. 18 avril

1 9 1 3 . 23 avril.

1913. 23 avril.

ANALYSE.

Travaux publics, Mines, Port, Rades et Semaphores.

Décision l i a n t la solde de M. Gajan ( Ch.-Bernard), ingénieur de 1er classe du cadre général des travaux publies des colonies, chef du service des Travaux publics de la Guyanne française

Décret modifiant celui du 5 août 1910, con­cernant les Travaux publics

Arrête réglant l'organisation et le fonctionne-n e n t d u service des Travaux publics et des Mines de la Guyane française

Arrêté portant organisation des cadres locaux des Travaux publics et des Mines

Arrêté fixant les diverses indemnités allouées au personnel des travaux publics et dès Mines en service en Guyane

Arrêté fixant le taux annuel des complé­ments de s o l d e à allouer, en Guyane française, aux fonctionnaires et agents du cadre général d e s travaux publics e t des Mines des colonies

Arrêté fixant les frais de tournée a allouer aux fonctionnaires et agents du service! des Travaux publics et des Mines, pour! déplacement dans l'étendue du service! auquel ils sont attaches

Arrêté désignant le port de Caverne comme port d'attache des navires

Arrêté portant cassement des agents actuel-lement attaches au service des Travaux publics et des mines, dans le cadre local institué en Guyane française par arrêté du 7 avril 1 9 1 3 . . .......................

Décision portant affectation des employés du service des Travaux publics

PAG

ES.

27

239

154

160

164

167

168

175

183

187

— 610 —

DATES.

1 9 1 3 . 23 a v r i l .

1913. 2 3 a v r i l .

1 9 1 3 . 2 6 a v r i l .

1913. 26 a v r i l .

1913. 2 m a i . . .

1913. 2 m a i . .

1913 . 2 m a i . .

1 9 1 3 . 2 m a i . . .

1 9 1 3 . 2 m a i . . .

1 9 1 3 . 2 m a i . .

1913 . 2 m a i . . .

1 9 1 3 . 2 m a i . . . ,

ANALYSE.

Arrêté fixant les i n d e m n i t é s a l l o u é e s aux a g e n t s d u s e r v i c e d e s T r a v a u x p u b l i c s et des Mines

Arrêté fixant l es m e s u r e s d i s c i p l i n a i r e s a p ­p l i c a b l e s au p e r s o n n e l d e s c a d r e s l o c a u x des T r a v a u x p u b l i e s et d e s M i n e s d e la G u y a n e f rança i se

Arrèté créatn u n s e r v i c e régi par é c o n o m i e au s e r v i c e d e s T r a v a u x o u b l i e s . .

D é c i s i o n n o m m a n t M. F l o r u s ( S a i n t - O m e r . c e m m i s d e s t r a v a u x p u b l i c s , agent spéc ia l du s e r v i c e régi par é c o n o m i e d e s Travaux p u b l i c s

A r r ê t é fixant la date d ' e x i g i b i l i t é dé la l i ­c e n c e p e r s o n n e l l e

Arrêté f ixant la l'orme de la l i c e n c e p e r s o n ­n e l l e

Arrêté fixant la f o r m e d u t i tré d é l i v r é au ti­t u l a i r e d u p e r m i s d ' e x p l o r a t i o n forestière.

Arrêté f ixant les p i è c e s jus t i f i ca t ives d ' ident i té a p r o d u i r e a l 'appui d e s d e m a n d e s de LI­CENCES p e r s o n n e l l e s

Arrêté fixant le dé la i maximum d ' i n s t r u c -t i on d o s d e m a n d e s d e l i c e n c e s p e r s e c e l l e s .

Arrêté portant d é s i g n a t i o n d e s bureaux c h a r -gés de la d é l i v r a n c e de la l i c e n c e p e r s o n ­nelle.. . .

Arrêté fixant la t o l é r a n c e a c c o r d é e à la posi­tion d e s p o t e a u x - s i g n a u x b o r n a n t les pé-r i m è t r e s d e s p e r m i s f o r e s t i e r s

Arrêté portant f ixation d e s i n s i g n e s des g a r d e s a s s e r m e n t é s e m p l o y é s a b. p o l i c e d e s p é r i m è t r e s d e s p e r m i s fores t i ers

PAG

ES.

189

192

194

195

218

219

220

220

221

222

223

224

— 611 —

DATES. ANALYSE.

1913. 5 mai.

1913. 5 mai

1913. 5 m a i .

1913. 30 mai

1913. 4 ju in . .

Arrété fixant la composition dos commis­sions d'adjudication de travaux faits pour le compte dos communes . .

Décision fixant les indemnités à accorder aux surveillants militaires détaches sur les chantiers des travaux effectués par les transportés affectés aux Travaux publics.

Décision fixant les gratifications en denrées pouvant être accordées aux transportés affectés aux Travaux publics

Arrété complétant celui du 2 mai 1913, qui fixe les pièces justificatives d'identité à produire a l'appui des demandes de li­cences personnelles

Arrêté rapportant l'arrété du 23 avril 1913. n° 280, fixant les mesures disciplinaires applicables au personnel des travaux pu­bi ics et des Mines

1913 4 j u i n . . . . Arrêté fixant les mesures disciplinaires appli­cables au personnel des cadres locaux des Travaux publics et des Mines de la Guyane française .

1913. 14 juin,

1913. 16 j u i n

1913. 5 juillet,

1913. 31 juillet,

Arrête désignant le livret dont les libérés astreints ou non a la residence sont por­teurs, comme pièce tenant lieu de licence personnelle

Arrête complétant ceux des 2 et 30 mai 1913, fixant les pièces justificatives d'identité a produire a l'appui des demandes de licences personnelles

Arrête modifiant I'article 2 de l'arrêté n° 200. I créant un service régi par économie au

service des Travaux publics

Arrêté modifiant celui du 27 novembre 1909. rendant applicable aux entrepreneurs de

! la Guyane le bordereau des prix des tra­vaux

225

226

227

255

302

302

321

322

368

PAG

ES.

36

— 612 —

DATES.

1913 31 jui l let .

1913. 31 juil let .

1943. 16 août. .

1913. 16 août . .

1913. 12 s e p t . . .

1913. 16 s e p t . . .

1913. 1er octob.

1913. 9 o c t o b . . .

1913. 27 octob. .

1912. 2 août. . .

ANALYSE.

Arrêté fixant les attributions de l'officier du port de la Guyane, residant a Cayenne . . .

Arrêté portant modifications a celui du 7 lé­vrier 1907, qui fixe le tarif des sommes a déposer par les demandeurs en conces­sions de mines

Arrête fixant le prix de remboursement des panneaux destines au bornage des conces­sions forestières : —

Arrêté rendant applicables au lieutenant de port les dispositions de l'arrêté du 7 avril] 1913, fixant les frais de tournées à allouer aux fonctionnaires et agents du service des travaux publ ics . .

Arrêté portant ouverture l'en examen pour l'obtention des brevet! de mécanicien de 1re et de 2e classe du commerce

Arrêté attribuant aux matelots du Port, a titre provisoire, une indemnité de vivres de un franc cinquante centimes par jour en remplacement de la ration de vivres qu'ils touchent actuellement en na ture . . .

Arrêté portant déchéance du permis d'ex­ploitation forestiere accordé à la Compa­gnie des Mines d'or du Maroni pour cause de renonciation

Arrêté portant institution du comité consul-tatif des Mines

Arrêté fixant le programme du concours a remploi de commis des Travaux publics et des Mines

T r o u p e s

Circulaire ministérielle relative à l'allocation de la haute-paye aux sous-officiers, capo­raux-fourriers et brigadiers-fourriers pu­nis d'arrêts de rigueur

PAG

ES.

369

373

39

396

417

42

482

491

495

4

— 613 —

DATES.

1912. 21 sept.

1912. 18 nov

1912. 18 nov

1912. 20 nov

1912. 28 nov.

1912. 16 décemb.

1912. 16 décemb

1913. 29 janv.

1913. 3 Mars.

ANALYSE.

Circulaire ministérielle relative à l'admission des périodes d'instruction accomplies dans la réserve dans le décompte des services donnant droit a la haute-paie, à la solde mensuelle des sous-officiers et à la solde progressive des officiers.

Décision ministérielle — Notification d'une circulaire ministérielle (Guerre) du 2 a o ù t 1912, r e l a t i v e à l'allocation de l a h a u t e -paye aux sous-officiers, caporaux-fourriers et brigadiers-fourriers punis d'arrêts de rigueur

Décision ministérielle. — Notification d'une circulaire ministérielle (Guerre] du 21 septembre 1942, relative à l'admission des périodes d'instruction accomplies dans la réserve dans le décompte des services donnant droit à la prime, a la solde progressive des officiers.

Décret modifiant l'article 23 du décret du 29 décembre 1903, sur la solde des troupes coloniales stationnées aux colonies

Circulaire ministérielle. — Remboursement dos dépenses effectuées pour les militaires h o r s cadres

Circulaire ministérielle. — Situation mili­taire des fonctionnaires coloniaux en congé en France

Instructions au sujet de la situation mil i ­taire des fonctionnaires coloniaux en congé en France

Arrêté modifiant la composition de la rati m de base, sa valeur représentative et l'in­demnité complémentaire des sous-officiers de la Guyane pendant l'année 1913

Circulaire ministérielle autorisant les com-mandants supérieurs des troupes à main­tenir exceptionnellement aux colonies.

PAG

ES.

5

3

5

24

40

42

43

31

— 614 —

P A T E S .

1913. 1er avri l . ,

1943. 7 avril . .

1 9 1 3 . 28 a v r i l .

1913. 2 j u i n . .

1913. 19 j u i l l e t .

1913. 7 août.

1913. 13 octob,

1913. 3 février.

A N A L Y S E .

jusqu'à l'arrivée de leur succésseur, les mliitaire des troupes coloniales consentan! a prolonger leur séjour au de la de la li­mi le réglementaire

Instructions ministerielles (Guerre) relatives aux attributions des autorités civiles et militaires en activité h o r s cadres aux c o ­lonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

circulaire ministérielle. — affectation des fonctionnaires coloniaux en congé en France

Arrête fin Gouverneur de la M a r t i n i q u e mo­difiant la composition de la ration de base des troupes stationnées à la Martinique, a la Guadeloupe et à la Guyane et l ' i n d e m n i t é complémentaire des sous-officiers de la Guyane cl de la Guadeloupe

Circulaire ministériel le .— Mesures à prendre pour assurer l'affectation en cas de mobi­lisation des fonctionnaires coloniaux en congé en France

Circulaire ministérielle. — Situation mili­taire des fonctionnaires coloniaux en congé en France

Loi modifiant les lois des cadres de l'infan­terie, de la cavalerie, de l'artillerie, et du génie, en ce qui concerne l'effectif des uni­tés et fixant les conditions du recrutement de l'armée active et la durée du service dans l'armée active et ses réserves

Circulaire ministérielle autorisant les offi-ciers de réserve des troupes coloniales a accomplir aux colonies des stages volon­taires avec solde d'une durée de deux ans . .

U Usine électrique.

Arrêté relatif au régime de là comptabilité de l'Usine électrique

PAG

ES.

243

290

356

290

354

353

448

58 i

48

— 615 —

DATES.

190. 29 août

1913. 19 mai.

1913. 15 nov.

1913. 22 d é c e m b .

ANALYSE.

V

W i l l y d'Îles , d ' î lots, de châteaux forts.

Loi n'autorisant toute vente d i t e s , d'ilots, de châteaux-forts. batteries pu loris du !il i . , : Lasses. nue par une loi et après avis favorable d e s conseils supérieurs du Ministère de la marine et du Ministère de

la guerre ...

Vérif ication de c a i s s e s .

Décision. — Désignation des fonctionnaires délégués à la vérification des caisses et portefeuilles des comptables des deniers

; publics.

Voir i e .

Arrête réglemenant les dispositions appli­cables aux perm issions de voirie concer-nant les routes Ou chemins classés de l'Ile-de-Cayenne

Vole.

Circulaire ministérielle. — Application de la loi lu 29 jommet 1943 sur le secret et la

PAG

ES.

26

238

534

555

45

T A B L E D E S NOMS. A

Aimé J . . . . . . . . . . . 201 Albon Em . . . 3 7 Alfré 3 7 6 Alphée Ed 3 0 7 Amusant F 342 582 Amusant P 185 376

Argiris T 377 Arras L 3 7 8 Auguste F 344 Aupra E 5 7 9 Aymond. 376

B

Bally Barbier G Barre A. - J . -X Barrière Barthélemi L . - F . - X 473 Barthelemy (G. fils) Barthélemy G . pè re ) . • • • 521 Bissières 238 Bathilde J Baudin R. 185 1 8 9 283 Bayonne BAzil Octuvon J . 200 238 400 Bazil OCTUVON. (ST-J) 283 BEAUjoie A 222 BELLAY L Bellevue O Benoît A Bêrenger N . - J )

343 399 374

43 547 376 522 5 1 9

3 9 8

399 3 7 6 519 530 579

37 544 377 547

Borland J -M) 18 154 3 4 2 521 Blagny (Ch) 61 282 285 5 4 6 Blanchet ( A . - L . - A ) 344 Boquillon ( C h ) 3 5 Boris L . Dlle) 581 Bornovi l le E 581 Bornoville ( Dur 581 Boudoute G. (Dlle) 525 Bourdeaux C 3 4 5 Bourgarel (E-P ) 60 3 7 6 Bourgarel F 398 Bourquin F 4 9 5 Bourquin J 399 487 B o u t i n G . 521 BRASSÉ H 2 0 0 Brémont 358 Buan 1 4 5 520 522

с Cadio 375 CaLus d 202 Calumey M. (dlle) . 495 Canale 376 Canon (B . -F . -O) 203 Caristan 208 235 Castel J . - J . - L . - R ) 520 581 Chambaud 343 Charlery G 185 188 189 Charrol A 284 Chatellier H 143 Chaux L З98 Chérius-Chéry 2 8 2 283 581 Cité A 522 Claire З76 Clairis J 4 7 3

Clanis G. 34 Clarin F . ( Veuve ) 377 Cléry F.d 36 400 Clotilde D 3 6 Cocoville F 144 473 Collomb. . . . 6 1 Constant F 401 Corbin B 18 154 401 Coutard E . - E 61 Couzinet 376 Cupidon 18 154 Curon K 371 Cyr Athis J. 145 Cirus A 185 1 8 8 1 9 0 Сyrus ( veuve) 377

D Damas A 185 188 Daniel H 375

1 9 0 Darquitain ( J . - M . - V ) 3 7 4 473 Darredeau A 548

— 617 —

Daude. G 234 304 378 David 35 200 282 Debuc E n 119 397 401 521

Deheaulme ( L . - M . - P . - J . ) . . . 374 Delpal 282 DELPRAT 281 344 580 Demont L 285 Dérie V 398 Desert 548 Desjeux (E . P. M) 411 Devez G. (Dr) 416 487 Did lot (P . - J . -H)26 126 374 396 397

Didier H 90 Didier ( M . H. Em) 144 Dolmare L 378 Doré P 521 Dorfer. 358 519 321 Dorlin . 343 Dorwling-Cartier Ch 37 DubouFg P 100 5 1 9 524 Duchesne F 36 Dulice A 62 Duvigneau E 185 189 190

E Elizé E 285 524 Elostl A. 185 188 189

Euphrasius J 400

F Faula M. ................ 398 Faure G 185 343 Félicien J 413 Ferdinand A. J 378 Ferjus 282

Fidèle 519 Firmin A 378 Fieury L 202 Florusot . O 185 188 195 399 Franceschetti. . 358 4 8 9

G

Gajan (Ch.-B) ..... ..27 342 Galliot F 487 Galliot ( H . - J . - E ] 490 491 Galinot Jean 482 Ganguilhem 200 Ganty 579 Garagnon (J . -F.-I 374 G a r r e t 344 376 Gasquet ( dame) 473 Gaster P 36 Gaumont E . -E- 524 Gautrez Em 146 Gendarme ( A.-E.-H) 202 374 Germain G 143 375 839 523

Geynet 3 5 Ginies G 202 Gober E 18 119 154 342 546 Godissard T 1 2 6 283 Gondou . . . . ( Philippe) 394 399 413 Gougis (frères) 284 5 4 6 Grant 12a Grasset 201 Grave J 426 Gregoire 143 343 Gregoire H, (Veuve) 377 Guerlain Em 52 125 146 374 Guidice. 33 Guinguingoin A 284

I I

Halmus Em 5 4 6 Halmus F . 495 520 Halmus G 58a Harmois (G . -E . -A) 200 202 Hellio. . 187 Henry A 4 8 7

Herard L 3 7 7 Hersil F 36 Hilaire V 35 547 Honorien E 2 8 5 Horth L 338

— 618 — I

Iqui J . 344 Isabelle A. 37 28

J a i t o n A

J a r d o n

Jem С Jean-Baptiste. Jean-Louis E Jérôme

6a 343 . . . 282 ... 143 185 176 185 190 . . . 376

Joseph В . . Joseph (Ch... Joseph E . Joseph T h . E.. . . Joseph Reinette В. Judes . . . . . . . . . . .

522 547 37 521

52o . . . . 1 4 6

К

Karаkу P. Kerbec Th.

5 2 4

487

Kersaint-Gilly (de). 1 0 0 523 547

Labdouche E . . . 345 Lanbor. 208 235 Laborde L. D. . . . . 358 40 521 Laborieux . . 524 Lafont A. ( Pité) 494 Lafontaine E. (Dlle) 144 377 Laanne F . V 201 Famoral L 35 523 547 Lancet G . . . . 283 Laporte P 282 581 Larmaillard . . 208 235 L i s s a l l e 358

Litidine A 495 Laudernet 519 Laupénie M 377 Laurenceau 35 LeBel 282 284 285 F Blond F, . 145 47З

L

Le Boucher F . . 35 1 1 9 126 1 4 6 340 Lédi A D 374 L e f e b v r e d'Argent L . . »u3 . 8 3 \% i,éóppldLege? R. i i Í Í . - I 28 i 5aá 58 : kesagg L . . ' . áo« S>< L e v e q u e . Зс,

Lévy 586 •Lewost 36 Llinerre С ' 1 «5 58: L o n v .' 208 2З.'

!,i)nvi¡! F л 4 3 5 7 I

Fou o • 1 ^ Doiivil'e J ; . . . . 4 " Fee I b". (Düe) '<>'-Lucien fi . . 3fil Lune íí 1 85 187 1 ß'

M

Malicieux F . 5 i 2 548 Marcel F ( veuve J 3c 7 Marchetti A 21л 201 Marie-CUire 5 M.irie-Claire E i¿6 Marie-Sainte 34 > Marivat В i85 188 1 8 9 37 5 Marot (G . M. C. j . . . . 52 i.¡6 З 7 4

Martial L Щ Marital С ( Dame ) . 4уэ Martinot A 4uo Muthurin E 154 187

Maza A M 374 Mekior J 522 579

Melkior L 6 2 2 570 Ménopol 374 Merckel E (Dlle) 4 9 5 525 Millieunne G . . . 487 Minidoqùe 35 Mirza V 548 Montagnoli 520 547 581 M o u t i g n y A ( V e u v e ) 344. З77

Mo:eau J . [ Dame ) 37 Motáis. ; 282 52

141

J

376

Loos 144

— 619 —

N N e l o n e M. . 343 Nesty 145 5 1 3 580 581 Nienât J . ( Dame) 579 Niénat V 524 Nisus J 400

Noléon 1 1 9 Nullier P . . 341 Nonone H. . . . 144 Nonome L.. (Dame) 2 0 1

O

Octáville ( R. L. M 35¡ З74 Orième 2 8 4

Othello R . (Dlle) 377 Ova R 1 4 4 344 374

P

Pain , 36 Panéla 523 Parlat J . C. M. (Dlle) 400 Pascal .Ch 135 1 8 8 Paterne Ed . 61 377 Pavani V . I 36 Pénavere H. 378 548 P e r i n s . . 282 284 581 Perlet. E. E 202 Petit G 61 185 190 Pezet J . L . . . 1 2 6 2 0 1 202 3 9 9 520 Philibert 154 Philibert G 154 200 5 1 9 Pinaud 33 51 Pindard L. V. M . 5 4 6

Pita S. . . . . 3 4 5 Plutus F 63 144 Poliard R 377 Polus P 144 399 473 58o Poré. 208 2 3 5 Porte 398 579 Poupon E ( Dlle ) . . . . . . . . . 4 9 5 P o u p o n F 200

Pradell F . R. . 375 Prévot E 580 Prudence A 399 400 4 8 7 Prudent J . . . , 284 Prüd kotnñie J 4 8 7 Puel 35

Q

Q ueste1 A : - 6

Quintr.is. 3; 6 Qirintrie-Faniothe A 5?3 Oiiiiitrie-FainotheGh ( d ' ^ l / i a o 44¿

R

Rademajrche ('.. A. E 3 7 4 Raíiali 20 »

-Ramhaud F 3;<5 3 2 2 5.'16 b a y i j t r m R 3 4 4 ;Regina Tli •"; 38 5/3 5Ré»is F 18 89 5.>-4 Renoux E 5 ¿ 4 5a 5 Pubes 2 8 5 5 8 1 Ricbardseii 6 2

Ripérv 5 4 7 Riyitrez A 3 4 i Roben J . . . . 3 5 i43 dF-dcies ,F . . .• 2 8 4

Romüey E : 49*» Roseíte G 3oS Rose!te H 18 4 8 7 Rosb.e 3 58

s Saba J 3 Saba | B . N ) 40 Saccharin (L. E . ) 282 343 Sacccharin Ph 246

6 Saint-Felix 0 185 188 1 8 9 0 Saint-Méran 1 6 4

Saint-Philippe J 3 4 1 Saint-Quentin (de ) 129

— 620 —

Saint-Quentin H . (de) 440 Sainte-Claire 400 Sainte-Claire H 185 1 8 9 Sainte-Claire R. Dlle ) 525 Sainte-Croix A. 400 579 Sampiéri 3 7 6 Sanite L 547 582

Sanite L . E . A. J 575 Séguiguol 60 Seraplin C 400 Sirder L.-P.-S 521 Socrate 145 523 547 580 581 Suréna Ed 284 Sylvandre C 145

T Talenville E . .-J 375 Tardon 154 342 Télasco F 36 Tell 309 Thébyne A 35 Théolade R 341

Thibet 376 Thomes 35 Tina i t S 62 Titi 1 1 9 Tonli H 144 Troudart 4 7 2

Y

Valette 61 202 Valette R. (Dlle) 378 Valey G. M. E. E 282 Valognes (Dame). . 203 Verderoza C 63 495 Vernet B 2 2 4 Verneuil J 3 0 7 395

Verthois A. (Dlle) 63 285 495 Vertun E . . . . 522 Vieilhedert 37 Vienne 154 Vienne C. (Dame) 495 525 Virgile 376

w Walrand 2 8 3 344 523 Weishaupt F 6 1 202

Wilfrid G 3 7 7 398

Y

Yeucamma 3 7 6 522

z Zéphir E 548