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Cahiers d’étude de la Kabbale Cahier n°3 – La Kabbale et la science

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Cahiers d’étude de la

Kabbale

Cahier n°3 –

La Kabbale et la science

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A propos de la collection Cahiers d’études de la Kabbale La collection Cahiers d’études de la Kabbale répond à un besoin exprimé par de nombreux étudiants de pouvoir disposer de cours formatés, facilement imprimables, et organisés par thème. Basés sur les conférences données par le Rav Michaël Laitman, chaque numéro est dédié à un sujet particulier et régulièrement réédité afin de donner accès au meilleur matériel d’étude disponible. Grâce à cette collection, nous espérons fournir à l’étudiant intéressé une possibilité d’étudier à son rythme, les sujets qui l’intéressent. Pour l’instant, disponible sous forme électronique uniquement, les publications de la collection Cahiers d’études de la Kabbale sont formatés pour être imprimés en recto-verso ou uniquement recto, en format A4.

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La Kabbale et la Science Rav Michael Laitman Introduction ; La science du 21ème siècle ............................................................................ 4 Leçon n°1: La Kabbale face à la recherche scientifique..................................................... 5 Leçon n°2 : La perception de la réalité ............................................................................... 8 Leçon 3 : Les scientifiques découvrent la Kabbale .......................................................... 12 Leçon n°4 : L'étendue de la recherche .............................................................................. 16 Leçon n°5: Avancer vers une vie meilleure...................................................................... 20

Introduction ; La science du 21ème siècle Newton prétend que la réalité existe en dehors de moi, que je sois présent ou pas. Selon Einstein, j'appréhende la réalité en fonction de ma vitesse. La réalité existe en dehors de moi, mais je la perçois selon ma vélocité. Une toute autre vue affirme que la réalité est une combinaison entre ce qui est à l'extérieur de moi et en moi. De cette association se dessine en moi une image, moyenne entre les attributs externes et mes propres attributs. Cette approche se dessine dans la physique quantique. La sagesse de la Kabbale propose une quatrième approche – il n'y a aucune réalité en dehors de moi. A l'extérieur se trouve la lumière supérieure dans laquelle il n'y a rien et tout ce qui en est perçu l'est selon mes propres attributs. Si je les changeais, je percevrai une réalité différente. La signification de ceci est que – la réalité devient alors une copie de mes attributs internes. Certains parmi les plus grands scientifiques dans le monde réalisent déjà que la sagesse de la Kabbale est la science du 21ème siècle.

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Leçon n°1: La Kabbale face à la recherche scientifique. • Le développement de l'univers. • La science atteint les limites de ses capacités. • L'évolution de la science n'a pas permis à l'homme de contrôler son existence. • Le besoin de s'harmoniser avec son environnement. • Comment est il possible de se libérer de nos cinq sens? On m'a demandé de parler de la sagesse de la Kabbale et de la science. Voyons comment développer ce sujet. Que se passe t’il ? Vous savez déjà que l'humanité évolue selon le niveau de son désir de recevoir. Les niveaux, en l'occurrence, Racine, Alef, Bet, Guimel et Dalet. Une personne ressent le désir de recevoir selon un degré qui la pousse à se connecter à son entourage, à développer ses relations avec la réalité dans laquelle elle se trouve. Le désir de recevoir au niveau de la racine est très petit, une personne y ressent uniquement des plaisirs animaux. Animaux fait, ici, écho aux instincts qu'un animal peut avoir, disons des besoins corporels. Ces désirs incluent ceux de fonder une famille, du besoin de nourriture et d'un petit groupe social autour de lui. L'humanité s'est développée depuis des milliers, voire même des dizaines de milliers d'années. Le Baal HaSoulam nous dit même qu'avant que la terre ne traverse sa période volcanique, il a fallu plusieurs périodes, environ 17 ou 18, de trente millions d'années chacune, avant que la vie biologique ne puisse prendre forme sur terre; c'est à ce moment que l'homme commença à se développer sur des dizaines de milliers d'années jusqu'à ce qu'il devienne finalement séparé et différent de l'animal en développant des désirs autres que les désirs corporels. Il se développa en l'homme des désirs d'argent, d'honorabilité, de puissance et de connaissances, avant d'arriver à la spiritualité qui est un désir de recevoir du quatrième niveau – Behina Dalet – spiritualité. Depuis 1995, nous avons commencé à véritablement ressentir une aspiration pour la spiritualité, ayant déjà assouvi tous nos désirs antérieurs. Ces premiers désirs sont toujours présents en nous, les désirs corporels, aussi bien que les désirs de richesse, de respectabilité et de connaissance. Mais après les avoir assouvis dans d'autres incarnations, ils sont devenus insignifiants par rapport à l'attrait spirituel. Nous commençons à atteindre un état dans lequel nous nous satisfaisons plus de toutes ces sortes de plaisirs. Concernant la fin de ces générations, il est écrit dans le Zohar, ainsi que dans d'autres livres plus anciens, qu'à la fin de son évolution, l'humanité décidera que la spiritualité sera en fait le domaine dans lequel elle devra se développer. Pourquoi n'avons nous pas été capables de ressentir ce désir avant? En vérité, cela a été possible. Le Baal HaSoulam explique dans l'article «La Sagesse de la Kabbale et la

philosophie», qu'il y eut une période, aux alentours du 6ème et 5ème siècle avant notre ère à l'époque de Platon et d'Aristote, pendant laquelle les philosophes grecs furent en contact

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avec les kabbalistes. Les peuples de la terre auraient eu alors la possibilité de recevoir la sagesse des kabbalistes et l'opportunité de développer une spiritualité au lieu de se focaliser essentiellement sur des sujets philosophiques, c'est-à-dire non pas sur des recherches rationalistes, au sein de notre matière, de ce que l'homme saisit, mais vers un développement extérieur. Mais apparemment les choses n'allèrent pas comme prévues et bien que les philosophes aient appris la sagesse de la Kabbale au temps de la Grèce Antique, voire même avant, cette connaissance resta malheureusement emprisonnée dans les frontières de la philosophie. Les kabbalistes continuèrent d'étudier le monde à leur façon et les philosophes à la leur. Quelle est la différence entre ces deux méthodes, devons nous étudier le monde comme des scientifiques ou comme des kabbalistes? La différence est vraiment essentielle, radicale et diamétralement opposée. En quoi? La réponse est simple. Notre âme est un désir de se délecter et un désir de jouir de sensations avec les cinq catégories de plaisirs issues des cinq sens que sont la vue, l'odorat, l'ouïe, le toucher et le goût. Qu'est se passe t-il? Je reçois des informations venant de l'extérieur par l'intermédiaire de mes cinq sens sur quelque chose que je ne connais pas. Mon cerveau et ma mémoire ainsi que de nombreux autres systèmes, m'aident à reconnaître et à identifier ce que mes cinq sens reçoivent, tout d'abord en fonction de mon éducation, de mon caractère et ensuite de toutes sortes de procédés encore inconnus à l'homme qui l'aident à reconnaître les choses, à s'en délecter, à les rejeter ou à s'en rapprocher. Toutes mes investigations sur ce qui se trouve en dehors de moi convergent en fait à l'intérieur de moi, dans mon récipient d'où je ne sors jamais. Je peux développer de nouveaux moyens comme un microscope ou un télescope pour la vue ou toutes sortes de radars pour l'ouïe, etc. Ce ne sont que des extensions de mes sens dont j'amplifie la sensibilité me permettant ainsi de recueillir plus d'informations. Mes sens sont devenus beaucoup plus sensibles, mais les signaux que je reçois d'eux, se concentrent toujours en moi. C'est le lieu où ces données sont traitées et stockées, me donnant une représentation du monde et ainsi celles de son changement. Si nous comparons l'image du monde que nous avions il y a mille ans à celle d'aujourd'hui, elle est très différente. Je connais mieux le monde, je sais un peu mieux pourquoi les choses surviennent, j'en comprends finalement un peu mieux les tenants et aboutissants. Mais pourtant tout ce que je recherche, tout ce que j'étudie passe toujours par mes cinq sens. Actuellement, la philosophie et la science empruntent toutes deux cet itinéraire, étant donné qu'elles n'ont aucun autre moyen pour se développer différemment. Peu importe le nombre d'instruments et d'outils mis à notre disposition, peu importe la connaissance que nous avons de notre corps à tous les niveaux que ce soit, psychologique, psychosomatique, biologique et physiologique, la compréhension que nous en avons est uniquement en fonction de nos cinq sens. Il n'y a pas d'autres moyens d'appréhender ce qui est à l'extérieur de nous même.

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Les scientifiques avouent avoir déjà pris conscience de ce problème il y a trente ou quarante ans. Ils ont épuisé leurs méthodes et ce que nous découvrons aujourd'hui ne sont que des liens supplémentaires en nous même et des façons de s'y prendre avec le monde. La totalité de la recherche est faite uniquement au travers de ces investigations intérieures qui comme cela a été prouvé, ne parviennent pas à contrôler la réalité ni même notre propre existence. La matière n'est perçue uniquement qu'à l'intérieur de nous mêmes. D'une façon ou d'une autre, nous nous organisons en fonction de notre entourage afin de réduire les dommages. Ce que la science nous apprend principalement, c'est que chaque cellule, chaque corps a le droit d'exister seulement si elle est en harmonie avec son environnement. Le processus des forces agissant sur la cellule et sa réaction à ces contraintes est appelé «homéostasie». L'équilibre doit être préservé. Sans lui le corps souffre. Il en est ainsi même pour les processus les plus simples et les plus fonctionnels, nous ne discutons pas ici de phénomènes qui sont en dehors de la nature ou de notre univers. La science ne peut pas nous permettre d'avoir une existence normale. Nous étudions seulement ce que nous percevons en nous et nous ne connaissons pas les lois de quoi que ce soit extérieur à nous mêmes. Au dehors, il y a une sorte de loi générale appelée réalité que nous ne comprenons pas. Si nous la connaissions, nous serions capables d'une façon ou d'une autre, de nous maintenir en harmonie avec elle et donc de mériter une vie différente, une vie «meilleure». Nous ne nous sentirions pas enfermés dans un corps physique qui est limité, ne vivant que quelques années et disparaître. Si nous voulions être en harmonie avec cette loi générale, nous devrions vivre comme elle, nous devrions l'accepter et notre corps fonctionnerait alors complètement différemment. Ce que je suis en train de vous retransmettre, ce que les scientifiques déclarent, n'est toujours pas la sagesse de la Kabbale. C'est le bilan auquel sont arrivés les chercheurs et il y a eu d'ailleurs plusieurs articles à ce sujet ces derniers temps. Ces conclusions regroupent une vingtaine d'années d'études. Ils sont arrivés à ce résultat car le désir de connaissance précède le désir de spiritualité. Cela prouve à l'homme combien notre connaissance de la réalité est en fait limitée. Nous ne connaissons pas le monde extérieur et ses lois qui le régissent et puisque nous ne les connaissons pas, nous ne pouvons pas vivre en harmonie avec elles. De même, nous ne pouvons décider de notre futur, ni savoir ce qu'il se passera pour changer notre destinée. Nous sommes tout simplement calfeutrés en nous mêmes et il adviendra que pourra. Aucune science et ni aucune philosophie, peu importe son avancement, ne pourra nous faire connaître cette réalité extérieure. C'est actuellement ce qu'il se passe dans la dernière phase du développement scientifique. Les savants commencent à reconnaître la sagesse de la Kabbale. Non pas la sagesse de la Kabbale qui a été expérimentée par différentes méthodes à des fins mercantiles, mais notre matériel que je leur apporte lors de nos rencontres. Nous trouvons un langage commun presque immédiatement. En quittant le domaine de la science, ils comprennent tous très vite que c'est ce dont ils ont besoin et que c'est la prochaine étape du développement de l'humanité, car la science ne discute que de ce qui peut être saisi et étudié en passant par nos cinq sens. Ils réalisent qu'il est nécessaire de se libérer de ces cinq sens, mais ils ne savent pas comment.

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Leçon n°2 : La perception de la réalité • Newton - Il y a une réalité objective • Einstein - La perception de la réalité dépend de la vitesse de l'observateur. • La réalité est le résultat de la fusion entre qui je suis et ce qui est à l'extérieur de moi même. • La Kabbale – Il n'y a aucune réalité en dehors de moi. • M'est il possible de changer mes attributs et de ressentir une réalité différente? Pendant des milliers d'années, jusqu'à Newton, la science s'est construite sur la supposition qu'il y avait une réalité et une personne étudiant cette réalité. Et donc il était tout à fait possible que sans ma présence dans le monde, sans celle de l'humanité, sans aucune vie sur la terre, la réalité pouvait toujours exister par elle même. Peu importe que nous existions ou pas, il y a toujours quelque chose qui existe en dehors de nous de façon objective. Au fil du temps, des recherches supplémentaires démontrèrent que cette façon de voir n'était pas nécessairement appropriée et que notre perception de la réalité dépendait de nous. Einstein fut le premier à lever un bout du voile, en ajoutant aux lois de Newton, le concept de la vitesse associé à l'homme qui regarde et étudie la réalité, révélant que voyager à des vitesses approchant celle de la lumière fait changer la réalité. Quand notre perception change, nous changeons, celui qui analyse la réalité, change. Nous sommes, ici, face à un point très important avec lequel Einstein à révolutionné le monde scientifique. Du point de vue de la Kabbale, il n'y avait aucune nouveauté dans cette découverte si ce n'est dans l'affirmation que la réalité est relative, dépendante de la méthode d'observation et change selon le lieu où je me trouve. Cela signifie que l'image que je regarde dépend de moi et n'existe pas en dehors de moi que j'existe ou pas. Voilà la théorie d'Einstein, datant de 1920. Plus tard, après d'autres recherches, les scientifiques conclurent que la réalité ne dépendait pas seulement de la vitesse à laquelle l'observateur évoluait par rapport à l'objet observé, mais que la réalité était subjective – existant selon la façon dont l'observateur la perçoit. Ainsi l'image formée en moi est une sorte de moyenne entre ce que je suis et ce qui est en dehors de moi, de manière que tout ce que je perçois est perçu avec mes propres attributs. Si mes propriétés changent- l'image change également. C'est en fait ce qu'il se passe, comme nous pouvons l'observer chez les animaux qui bien que proches de nous dans la nature ressentent et voient la réalité différemment. Si nous avions été constitués différemment avec dix ou vingt sens, ou si nous pouvions appréhender la réalité avec un tout autre champ de perception alors, assurément l'image que nous aurions de celle-ci aurait été tout autre. Nous percevrions la réalité avec des sens différents de ceux de la vision ou de l'ouïe, nous saisirions quelque chose d'autre. Quelle serait cette chose? Ce qui serait apparu en nous, dans nos attributs. Donc selon Newton, la réalité existe en dehors de moi que je sois présent ou pas. Selon Einstein la réalité existe en dehors de moi mais je la perçois en fonction de ma vitesse, elle existe en dehors de moi, mais je la saisis en fonction de ma vitesse. Et il y a l'approche qui prétend que la réalité est un mélange de ce qui est à l'extérieur de moi et de

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moi même, qui crée une image représentant la moyenne des attributs externes et internes. La Sagesse de la Kabbale a déjà une quatrième approche disant qu'il n'existe aucune réalité en dehors de moi même. Autour de moi, il y a seulement ce que l'on appelle la «lumière supérieure», quelque chose, une force unique et particulière qui ne comporte rien en elle et tout ce que j'en perçois l'est selon mes attributs- si je change mes propriétés, je percevrai une réalité différente, en fait la réalité est uniquement une reproduction de mes attributs internes. Aujourd'hui, lorsque nous discutons avec les scientifiques qui sont arrivés à cette conclusion, ils prennent conscience que c'est en fait la prochaine étape. Mais une question reste en suspens – si cela dépend de mes attributs, alors que puis-je faire pour les changer? Puisque je suis né ainsi, ne puis-je donc pas amplifier mes sens utilisant des microscopes, des télescopes, et toutes sortes d'instruments? Non. Je ne change pas mes attributs de cette manière. Je n'étudie rien d'externe. En fin de compte, nous voulons connaître ce qui est à l'extérieur, et cela n'existe pas comme je l'ai dit. Mais il y a quelque chose de présent qui exerce une pression sur moi. Si je pouvais être en harmonie avec, je pourrais accéder à des propriétés équivalentes à celle de la réalité extérieure et je sortirai totalement de mon corps. Je ressentirai quelque chose qui ne serait plus limitée par mes cinq sens, au delà de la vie et de la mort, du temps, de l'espace et du lieu. Je sortirai complètement de ce qu'il est appelé «l'homme biologique» et j'existerai avec d'autres sens, aurait une autre perception et des sensations autres. Les scientifiques acceptent et sont en accord avec cet état de fait, mais ils ne comprennent pas comment cela puisse être logiquement possible. Le concept existe déjà de par la volonté et le désir de le comprendre. Selon la Sagesse de la Kabbale nous n'avons aucun besoin de transformer nos sens. Nous pouvons les laisser tels quels. Les kabbalistes ont déjà écrit, il y a des milliers d'années, que nous ne serons pas capables d'améliorer notre existence en ce monde avec ce type de compréhension. Amplifier nos sens, connaître plus de détails à leur sujet, de quelle manière ils perçoivent la réalité extérieure, tout cela ne nous sera guère utile pour notre vie, car nous n'apprenons rien d'autre que nous mêmes, comment nous sommes à l'intérieur. Qu'est ce que cela va nous apporter? Nous ne sommes pas plus en harmonie avec les forces qui sont en nous et ce qui est en dehors de nous mêmes. La divergence entre la force générale externe et notre façon d'être agit sur nous, nous contraignant constamment et éveillant en nous une sensation de souffrance. Il en résulte que cette loi générale de la réalité qui est en dehors de nous, appelée «la lumière infinie environnante» exerce une contrainte sur nous. Utiliser nos cinq sens n'est pas difficile, mais c'est de lui ressembler qui reste l’objectif. Toute cellule, toute forme qui existe en ce monde n'existe qu'à la condition d'être en harmonie avec son environnement. Cela s'applique à tous les niveaux dans la société, la famille, dans les propriétés de la matière, comme le chaud et le froid, peu importe- voilà la situation. La Sagesse de la Kabbale dit la chose suivante: si nous voulons accéder à l'existence parfaite, nous avons simplement besoin de reproduire cette loi, cet attribut qui existe au dehors, «la lumière infinie», sur nous mêmes, en nous mêmes de façon à ce qu'elle

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devienne en fait notre loi, de sorte que la loi externe et interne soient les mêmes. Nous ne serons pas limités à notre vie biologique, dans ce corps doté de ses cinq sens. Les sens sont actifs – nous vivons, inactifs- nous ne savons pas, c'est comme si nous étions morts, partis pour une autre existence. Mais nous pouvons, maintenant au cours de notre vie changer notre perception et appréhender la réalité comme elle est dehors. Plus nous nous développons, plus le désir de recevoir grandit en nous, de Behinat Choreche à Alef, Bet,

Guimel, Dalet, plus nous grandissons en contradiction avec cette loi générale. Si nous nous trouvons au niveau d'épaisseur de Shoreche, Alef ou Bet, nous ne sommes pas trop opposés à cette loi. Mais si nous nous situons à celui de Guimel ou Dalet comme à notre époque, nous commençons à souffrir de plus en plus et le monde entier semble souffrir, désorienté, sans direction précise à tous les niveaux, que ce soit l'économie, l'éducation, peu importe. La famille n'existe plus, les gens se réfugient dans les drogues, et ainsi de suite. Pourquoi? Parce que nous sommes au niveau d'épaisseur de Dalet, et en grande contradiction avec la lumière environnante. Il s'avère que le développement lui même nous amène à un état où nous avons besoin de commencer à nous transformer, non pas par rapport à notre perception interne de la réalité, mais nous vis à vis de la réalité extérieure. Récemment, j'étais à un colloque avec des scientifiques, certains d'entre eux dotés du prix Nobel et nous avons discutés ensemble et donnés des interviews à la presse. Le bilan qu'ils dressent est similaire au notre et ils avancent que depuis environ 1995, nous avons atteint une situation telle que la science ne peut pas plus se développer, vu qu' elle n'est pas capable de nous aider à être en homéostasie, en harmonie avec notre environnement général. Et donc, comme il est écrit dans le livre du Zohar et dans d'autres livres de Kabbale, le besoin pour la Kabbale se fait plus pressant, ainsi que la prise de conscience que la Kabbale doit devenir la science générale et principale de l'humanité. Ceci est dû au fait que l'humanité s'est aventurée sur toutes les autres voies et s'est rendue à l'évidence de la nécessité de connaître la loi générale. Cette loi générale qu'Einstein espéra découvrir, ce champ général dans lequel nous existons où toute la matière est disposée en couches superposées baignant dans un océan de forces, c'est simplement une loi appelée «Créateur» ou une loi de don aux êtres créés. Cette loi fait pression sur nous pour nous faire avancer afin d'être en conformité avec elle. Lorsque ce fait d'agir en conformité avec la quatrième théorie est mis en évidence aux yeux des scientifiques ils le comprennent. Ils réalisent que l'homme a besoin de changer, car il n'y a pas de réalité objective, elle est perçue en nous selon nos attributs et si nous modifions nos attributs suivant cette unique loi générale, nous découvrirons quelque chose de complètement différent. Notre collaboration est maintenant à un stade avancé où nous commençons à écrire des livres en commun et à faire de la recherche ensemble, intégralement sur la réalité. Le progrès enregistré est tel qu'un groupe international s'est maintenant formé représentant toutes les sciences et la Sagesse de la Kabbale. J'espère que nous aurons la chance de voir dans les prochains mois ou dans un an ou deux des développements majeurs qui reconnaîtront la Sagesse de la Kabbale comme étant en fait la réponse pour l'humanité sur la manière de comprendre comment la réalité est

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construite. Et cette réponse est que la réalité est simplement une reproduction de nos propriétés. Nous la modelons et tout ce qui me semble exister autour de moi, existe à cause de mes sensations. Si je changeais mes sensations en fonction de la loi générale, je verrais alors une réalité complètement différente, recevant de toutes nouvelles facilités pour vivre, tenir le coup et pour exister. Il n'est pas question d'avoir la capacité de passer à travers les murs ou d'autres aberrations de ce genre, mais de vivre dans une sensation d'être au delà du temps, de l'espace, du mouvement, de la vie, de la mort, etc. Cela peut paraître irréel ou comme un rêve pour celui ou celle qui en entend parler pour la première fois. Mais cette approche est complètement scientifique, pratique. Le Baal HaSoulam écrit à la fin de son article «La Sagesse de la Kabbale et la philosophie» : « … lorsque la psychologie matérialiste fut découverte et assena un coup fatal à la philosophie théologique, depuis ce temps, quiconque désire ardemment le Créateur», (c’est-à-dire désire connaître la réalité extérieure) « ....doit remettre la Kabbale sur son siège royal et lui rendre son ancienne splendeur». C'est à dire mettre la Kabbale au dessus de toutes les autres sagesses de façon à les envelopper dans leur globalité. Il est important de savoir que lorsque toutes les autres sciences s'occupent seulement de notre intériorité, amplifiant notre vision, l'ouïe et nos sens, tandis que la sagesse de la Kabbale, elle, nous éveille à la réalité qui nous est extérieure, nous donnant ainsi la possibilité de connaître toutes les lois qui agissent sur nous. Dans la mesure où nous commençons à nous identifier avec cette loi générale, avec cette force générale, si nous identifions des parties de nous mêmes avec cette partie extérieure et nous commençons à diriger cette loi et la manière dont elle agit sur nous, nous amorçons de cette façon le contrôle sur notre vie de tous les jours et une maîtrise sur la réalité, l'existence et l'univers tout entier. C'est en fait ce que les philosophes anciens n'avaient pas compris et c'est la raison pour laquelle ils pensaient qu'avec la philosophie, l'étude intérieure et non celle tournée vers l'extérieur, ils auraient été capables de contrôler la réalité. J'aimerai simplement ajouter ici que ce qu'il se passa lorsque la philosophie cessa, il y a de cela quelques centaines d'années, la psychologie matérialiste pris le pas, c'est à dire la science étudiant nos attributs, nos sens et la manière dont nous appréhendons notre monde à partir de ces sens. C'est pour cette raison que nous pouvons voir, à partir de la situation que nous avons atteinte, que nous sommes limités. Nous discernons les choses seulement à l'intérieur de nous mêmes et pour sortir de notre intériorité, nous avons besoin de la Sagesse de la Kabbale.

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Leçon 3 : Les scientifiques découvrent la Kabbale

• Les degrés de conformité avec la loi générale • Le bon chemin du développement • En quoi les Prophètes ont ils échoués? • Comment puis je me connaître?

Que peut on ajouter de plus? Nous commençons graduellement à être en harmonie avec cette loi, au fur et à mesure que nous la comprenons. Cette manière progressive de se sentir en harmonie est appelée «les Mondes»; le monde de Assiya, le monde de Yetsira, le monde de Briya, le monde d’Atsilout et ainsi de suite jusqu'à ce que nous soyons en harmonie avec la loi entière, qui est appelée le monde d'Ein Sof (Infini). Il y a 125 niveaux dans la connaissance de la réalité extérieure. Nous commençons à nous identifier au principe de l'équivalence de forme avec cette loi générale, dans la mesure où nous sommes aussi capables d'agir pour nous mêmes et ressentir comme étant la même loi, c'est à dire n'étant limité dans aucune catégorie, ni aucune direction.

C'est en fait l'objectif de la réalité que chaque personne et la réalité toute entière doit atteindre. Actuellement nous sommes exactement au début de ce processus, nous commençons à comprendre la finalité de la réalité et à être en harmonie avec elle. C'est la raison pour laquelle nous traversons une période difficile, car la loi générale de la réalité agit de telle façon qu'elle nous force à la connaître et d'être en équilibre avec elle. Cela deviendra plus facile pour les générations suivantes, car nous sommes les premiers à entamer le processus. Nous pouvons le voir chez les personnes qui assistent à nos cours de par le monde, comment année après année, nous comprenons plus facilement, les personnes commencent à comprendre par elles mêmes certaines choses qu'elles acceptent et voient en elles la vérité. De nos jours même une simple personne peut appréhender et accepter ce que les philosophes grecs n'ont pas pu assimiler à leur époque.

Aujourd'hui lorsque je rencontre des chercheurs avec qui j'avais l'habitude de travailler, il y a trente à trente cinq ans de cela en Russie, je les trouve très différents du souvenir que j'en avais d'eux ce qui est une chose à laquelle je ne m'attendais pas. Nous sommes maintenant sur le point d'aller aux États unis où nous aurons des réunions avec des scientifiques. J'attends à ce qu'ils soient véritablement ouverts à ce que nous allons leur apporter. Nous sommes invités par des personnes dont je ne me doutais absolument pas qu'elles pouvaient penser autrement qu'avec leur esprit cartésien.

En fait, c'est l'idée dont je voulais parler – l'approche scientifique ou comment tout est perçu à l'intérieur, en opposition à l'approche de la Kabbale qui nous permet d'avoir une vision de ce qui se passe à l'extérieur.

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Question : A qui est destiné la science de la Kabbale ?

Quand je parle de la science, je ne l'associe pas à Israël, elle appartient à l'humanité toute entière. En modifiant notre perception de la réalité, nous tendons tout simplement vers un équilibre avec la force générale supérieure. En agissant de la sorte, nous bénéficions d'un développement bienfaiteur et plus agréable, au lieu de ressentir pression et souffrances. Si nous avions pu dès le départ ne pas courir après des désirs d'argent, d'honorabilité et de connaissance, et passer à des désirs spirituels, alors nous nous serions pris en main dès l'époque grecque ainsi que toute l'humanité et nous nous serions alors développer d'une façon totalement différente, de la manière précisément dont les Prophètes auraient voulu nous voir suivre, mais ils échouèrent. C'est ce que dit le Baal HaSoulam en décrivant cette relation intense qui existait entre les philosophes et les Prophètes mais qui n'a pas réussi à engendrer les résultats escomptés. Maintenant nous retournons pratiquement à cette époque, après que la science se soit développée pendant plus de 3000 ans, suscitant déceptions et une compréhension que le développement doit être tourné vers la reconnaissance de la force extérieure et non vers la recherche de ce qui se passe en notre for intérieur.

Question: Combien de temps faut-il à un étudiant pour saisir la loi générale?

Nous ne savons pas le temps que cela prendra, mais ce n'est pas si important, car aussitôt que nous débutons à travailler dans la bonne direction, vers l'équilibre entre nous et la force générale, nous commençons immédiatement à vivre des dénouements heureux. Sans aucun doute, je peux déjà le voir peut être plus que d'autres; la transformation se produit déjà, en ce que le monde nous renvoie une réponse lourde de conséquences, même de la part de ceux qui sont vraiment loin ou qui s'opposent à cette sagesse. Nous ne voyons rien de positif dans l'antisémitisme ou dans des manifestations similaires, nous pensons qu'elles sont négatives, elles nous semblent horribles pour le moment, mais elles font partie du changement en cours. Ce n'est pas le moment de s'étendre sur ce sujet, mais nous reviendrons certainement dessus prochainement.

Nous n'avons pas à attendre 2020, pour voir les choses s'améliorer. Je pense que cela se produira bien avant. Cela dépend de nous, sur la quantité de notre travail, car l'équilibre dont nous sommes la composante principale repose tout entière sur nos épaules, et non pas sur les scientifiques ni sur les nations du monde. Nous sommes ceux qui commencent un processus qui malheureusement dépend exclusivement de chacun d’entre nous. C'est la raison pour laquelle, nous ressentons des pressions énormes de la part des nations et de toutes parts. Si nous étions capables d'en comprendre la raison et de changer, alors tout s'arrangerait.

Question: L'issue de ces recherches dépend t'elle de la nature de la personne?

Oui. Et ce n'est pas seulement moi qui le dit : la science affirme que le résultat des recherches est entièrement tributaire de la personne qui les entreprend.

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Question: Est ce que cela veut donc dire qu'ils ont auront besoin d'étudier la Kabbale et de changer leurs attributs?

Ils sont prêts à étudier la Kabbale. Nous construisons actuellement un institut à Moscou et j'espère qu'il en sera de même aux USA d'ici un an ressemblant en tous points à ceux construits pour les autres champs de recherche pour la physique, la chimie et toute autre science, il y aura un institut supplémentaire, appelé «l'Institut Intégral» dans lequel les scientifiques et les chefs de départements seront tels des représentants désirant établir un lien entre l'ensemble des sciences et la sagesse de la Kabbale. Cela a déjà commencé; j'étais là bas, il y a deux semaines et l'institut a été fondé et les recherches ont maintenant commencé. Les chercheurs ont réalisé l'importance de la science de la Kabbale et ont consenti à la transmettre immédiatement à tous les enseignants. Il existe en Russie un institut national de formation professionnelle des enseignants qui inclura dès à présent un cours obligatoire sur la sagesse de la Kabbale. Cela engagera des centaines de milliers de personnes.

Question: Comment les scientifiques gèrent ils l'envie de changer, une requête qui n'a jamais existé auparavant?

Par le passé, il n'était pas important de savoir qui était le chercheur, quel était son caractère, ou quels étaient ses attributs. Nous connaissons l'arrogance des scientifiques et leur besoin de respect et d'autorité. C'est d'autant plus visible que ces hommes sont dotés d'une énergie débordante et d'une grande volonté. Je les connais bien. Ils sont prêts à tout. Ils ne se soucient d'aucun désagrément et parfois même pas de leur propre vie. Ces personnes sont dévouées entièrement à leurs idées. Dès l'instant où ils ont pris conscience que tout ce qu'ils ont appris jusqu'à maintenant n'est que mensonge, parce que la recherche scientifique dépend des attributs de celui qui la fait et ceux ci sont variables et donc toutes les conclusions qui ont découlé de ces travaux scientifiques depuis des milliers d'années n'ont aucune base réelle et sérieuse. C'est la raison pour laquelle, ils ont tout simplement envie d'écouter, prêts à se lancer, ils n'ont aucune autre alternative.

Et leur question est donc la suivante: Si maintenant j'étudie la réalité et qu'en premier je doive connaître mes propres attributs, comment puis faire pour me connaître? Que dois-je rechercher et comment m'y prendre? De telles pensées émanent en fait du point situé dans le cœur, des dix Sefirot et de la perception de la lumière directe et de la lumière réfléchie. Ils comprennent ces concepts car la Sagesse de la Kabbale traite de forces qui existent également dans la science classique, tel que les Rechimot, la force de résistance, le désir de recevoir, il est question de forces.

Par exemple, je leur ai enseigné un cours «d'introduction» (sur la base d'un livre de 600 pages publié en russe, sous forme de conversations accompagnées de mes observations) que maintenant ils étudient, ils ont l'habitude d'étudier, ce n'est pas un problème pour eux. C'est moi qui me suis exténué à leur parler, je sais qu'un cours dure une heure et demie. Pensez donc ! Ils étaient prêts à rester assis pendant cinq à six heures de suite, demeurant concentrés sur leur cours. Ce sont des personnes différentes. Elles abordent cette recherche d'une façon très sérieuse, car elles ont compris d'elles mêmes que si une

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personne améliorait ses propres attributs en fonction de la nature extérieure, elle pouvait ainsi étudier quelque chose qui lui soit extérieure.

C'est ce que voulait Newton, ainsi que tous les autres scientifiques, c'est ce qu'ils pensaient étudier au départ. Et ils en ont maintenant déduit que cela est possible uniquement si le chercheur sort du système également. La méthode pour cela est la méthode de la Kabbale. Je peux vous montrer, sans aucun problème, des milliers d'articles écrits par des scientifiques de par le monde, lauréats de prix Nobel, parlant de la réalité et de sa perception, de la recherche et de la destinée et de notre relation avec la réalité. Vous penserez probablement que ces articles ont été rédigés par moi même ou par quelqu'un de notre groupe. Nous les avons placé sur notre site Internet dans la partie appelée «La science et la Kabbale» (sur le site anglais et hébreu).

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Leçon n°4 : L'étendue de la recherche • Le passage de la connaissance à la spiritualité • Le temps nécessaire pour assimiler la nouvelle approche • Étudier l'intérieur plutôt que l'extérieur • Se connecter avec la force qui nous ait extérieure Question: Pourquoi les scientifiques voudraient étudier la sagesse de la Kabbale, si le besoin de spiritualité ne s'est encore pas développé en eux? Ce sont leurs propres études qui les amènent à la Kabbale lorsqu'ils voient que pour continuer leurs recherches sur la réalité et connaître la vérité sur le monde dans lequel nous vivons, ils doivent sortir d'eux mêmes, de façon à ce que leur corps et leurs attributs ne soient pas un obstacle pour l'étude objective. C'est quelque chose qu'ils ont déjà réalisé. A partir de là, ils sont enclins à suivre notre méthode. Ils demandent: «Votre méthode nous aide t'elle à nous sortir de ce corps, à nous libérer de ces cinq sens, d'être au delà de ces conditions? Si oui, nous vous prions de nous la donner». Cela reste néanmoins une approche intellectuelle, un désir de connaissance; ils sont encore au troisième niveau de l'épaisseur de Guimel, ils n'ont toujours pas atteint le niveau Dalet, mais c'est déjà un point de départ. Mais à partir de là, ils commencent à le ressentir. Qu'est ce que je leur explique? Tout simplement que l'étude les amène à prendre conscience que la matière est en dehors de la personne. C'est vraiment ainsi. L'étude, nous entraîne progressivement à nous rapprocher de cette image qui est en dehors de nous, à la ressentir et en entrer en elle. Voilà comment ça se passe. Et ils comprennent cette approche, car c'est aussi ce qu'il se passe pour eux. Je me souviens lorsque nous avons étudié à l'université la théorie de la relativité pendant six ou sept mois. Ce fut un cours très spécial et captivant. Il nous a rendu tous très perplexes, jusqu'à ce que nous devînmes habitués à ce concept. Finalement, nous avons regardé la réalité d'une manière différente. C'est exactement la même chose pour l'étude sur la physique des particules. Nous commençons à ne plus penser avec les concepts du temps et de l'espace car il y a une contradiction entre eux, dans les perceptions auxquelles nous sommes habitués de par notre vitesse et notre vie. Et donc, lorsque une personne étudie ce domaine elle devient aussi un peu confuse, elle arrête de percevoir une réalité pour commencer à en percevoir une autre et tant que ces deux perceptions ne sont pas en harmonie en cette personne, il ou elle ressent des incohérences. Nous connaissons aussi de tels phénomènes avec ceux qui étudient la Sagesse de la Kabbale dans les tout premiers mois ou même après un ou deux ans d'études, tant qu'ils n'ont pas appréhendé et ne se sont pas habitués à ce matériel, ils peuvent souffrir de confusions. Les scientifiques sont familiers également avec ce processus qui apparaît lors de toute étude scientifique qui aborde des principes qui sortent du cadre normal de notre vie de tous les jours.

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Je ne m'attendais pas à rencontrer des personnes qui soient si proches de nos façons de voir, qui comprennent notre méthode et qui l'acceptent de façon naturelle et compréhensible. Leur seule question fut la suivante: Où avez vous été pendant des milliers d'années? Ils commencèrent alors à explorer le passé et c'est ce que le Baal HaSoulam a écrit dans son article «la Sagesse de la Kabbale et la philosophie» ainsi que dans d'autres ouvrages, qu'il exista une telle approche dans laquelle l'humanité a eu la possibilité d'évoluer vers la recherche extérieure qui est appelée «sagesse» («la Sagesse de la Kabbale») plutôt que de se tourner vers son intériorité qui l'a finalement conduite vers la philosophie et d'où sont sorties toutes les autres sciences, physique, chimie, etc. Ces champs de recherches sont actuellement en plein développement. Il y a encore beaucoup d'essais à publier et nous allons certainement faire de nombreux travaux en commun. Nous allons développer un langage et une approche qui nous permettront de parler et d'expliquer cette approche moderne scientifique même à un large public. J'espère que c'est ce qui se passera. Nous avons besoin de temps pour tout assimiler afin d'être capable d'exposer facilement et de manière correcte toute cette méthodologie. Question: Comment allons nous procéder? Qui construira les nouvelles fondations? Comment allons nous être certains d'être sur le bon chemin? Quels seront nos désaccords? Vous avez raison, la question est correcte. Vous parlez comme un scientifique qui dit: «Ok, j'ai donc trouvé que nous nous sommes pas développés correctement, que je me suis seulement étudié moi même et ma façon de percevoir. Donc plutôt que de me focaliser sur des vibrations externes à moi même, j'ai simplement exploré la façon dont réagissait mon tympan ou comment ses réactions engendraient d'autres stimulus dans mon cerveau, ou alors comment j'identifiais la voix, est ce la voix de quelqu'un ? Un bruit quelconque? Est ce que c'est cela? Ce qui veut dire que la science ne m'a permis que de m'étudier de l'intérieur». Autrement dit, ce que vous demandez vraiment c'est ceci: Maintenant que j'ai découvert cela comment devrais-je m'y prendre pour révéler ce qui est autour de moi? Comment vais-je savoir si ce que je découvre est correct ou pas? Comment vais-je savoir si ma recherche est juste, c'est à dire si elle va dans la bonne direction? La science est là pour répondre à ces questions. Vous posez les questions comme un chercheur qui ne sait pas dans quelle direction se tourner. Bien de nombreux articles ont été écrits sur ce sujet, que de nos jours nous sommes dans une impasse que dans toutes les branches de la science actuelle, dans tous les domaines scientifiques même dans les mathématiques, ce qui est intéressant car les mathématiques ne sont pas une science mais un langage. Ils sont arrivés à la même conclusion. C'est merveilleux que cela se produise soudainement. C'est exactement ce qui est écrit dans le livre du Zohar qui énonçait que cela se produirait aux alentours de 1995. Nous pouvons voir que c'est ce qu'ils ont écrit et que c'est ce qu'il se passe. Mais maintenant que va t'il se passer ? A présent, je me tourne vers eux et je leur dis: « ......, regardez, tout est prêt, tout a été préparé ». Il existe un livre appelé «le Talmud des Dix Sefirot» qui est

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écrit d'une façon complètement académique, utilisant des formules scientifiques, avec un tableau constitué de questions-réponses. Il comporte une partie appelée «Regard intérieur» qui explique le rapport existant entre chaque parcelle de réalité, entre vous et Lui. Ce qui veut dire qu'il n'y a rien en quoi quelqu'un doive «croire». Personne ne doit se limiter, ni suivre des commandements ou d'autres actions spécifiques. C'est une science prête à l'emploi. Quelle est donc l'étape suivante? Quand vous commencez votre exploration utilisant la science qui est maintenant en face de vous, vous verrez les résultats, vous verrez que cela marche comme toute chose que vous entreprenez. Nous le voyons sur nous mêmes, plus nous avançons et plus cela agit sur nous. Nous ressentons ces recherches sur nous si nous sommes en équilibre ou non, quel est le rapport que nous avons avec la force qui est en dehors, ce qu'elle veut faire en nous et ce que nous devons lui donner, ainsi de suite. Nous commençons à apprendre à nous équilibrer avec cette force et comment nous élever à des niveaux plus hauts utilisant les cent vingt cinq marches par lesquelles nous sortons de nous mêmes vers une vie plus réelle. De cette manière, une personne apprend et commence à ressentir la présence de la vie éternelle; en dehors du corps tout est prêt. La Sagesse de la Kabbale ne traite aucun sujet qui ne soit en rapport avec une science qu'elle quelle soit ; c'est seulement son approche qui est différente. Cela ne dépend pas de la personne elle même, mais de sa relation avec l'extérieur. Avec la science nous recherchons à emmagasiner le plus possible de connaissances. Par contre avec la Sagesse de la Kabbale, nous apprenons comment communiquer avec cette force qui se trouve à l'extérieur. Durant mes conversations avec les scientifiques, je ne les ai jamais entendu critiquer la Sagesse de la Kabbale ; ils n'ont jamais dit qu'elle n'était pas construite comme une science qu'il lui manquait quelque chose présente dans les autres sciences. À un tel point que je retourne maintenant régulièrement en Russie pour faire des séminaires et une fois par mois je donne des cours pendant deux ou trois jours. J'espère implanter la même chose aux États Unis. Après chaque séminaire, ils ont le temps d'écrire des articles et d'apprendre seul et ce faisant nous cherchons ensemble une méthode de travail, ils sont prêts pour cela. Question: La Sagesse de la Kabbale amènera t’elle la science à faire de nouvelles découvertes? Non. L'avancée de la science avec la Sagesse de la Kabbale ne concerne pas l'envoi de vaisseaux spatiaux dans l'espace ou toute chose de cet ordre. Cela n'a aucun rapport avec les corps ou les masses, ni avec les corps solides, gazeux, ou le plasma, c'est à dire, ce que nous ressentons avec nos cinq sens. Nous ne parlons pas de forces qui sont au sein de la matière, nous parlons de forces externes à la matière, appelée «spiritualité». La force est aussi de la matière comme l'écrit le Baal HaSoulam dans «L'essence de la Sagesse de la Kabbale», c'est une matière qui n'est pas perçue par nos cinq sens et nous devons pour cela développer un sens supplémentaire qui est appelé «l'âme». Nous avons besoin de développer un autre sens, en dehors de nos cinq sens, qui nous permettra d'être en contact

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avec la réalité extérieure. Développer dans le «point dans le cœur», dix sefirot originales avec lesquelles nous nous relierons avec la force supérieure générale qui active et qui dirige la réalité toute entière. Alors nous devenons son égal, plus nous nous identifions à elle, plus nous commençons à tout diriger. Question: Quel est le rapport entre le «Talmud des Dix Sefirot » et la loi générale ? En fait, tout ce dont traite «le Talmud des Dix Sefirot», c'est l'action de cette loi générale sur nous. Question: Comment est il possible d'analyser la loi générale pour pouvoir la saisir? Nous n'avons rien à rechercher. Il y a nous, à l'intérieur de nous mêmes et autour de nous, il y a cette loi qui vis à vis de nous se contracte en une action appelée «Olamot» (les Mondes) dérivé du mot «Heleem» (dissimulation). Nous étudions donc, l'ordre des mondes de cette loi générale avec laquelle nous apprenons progressivement à nous adapter de plus en plus, c'est à dire la manière dont les mondes ont été créés, nous élever au dessus d'eux de telle sorte que nous puissions appréhender la réalité, cette loi, afin qu'elle soit en nous. Plus nous nous affranchissons de nos cinq sens, et nous saisissons la réalité extérieure, plus nous goûtons à l'éternité, à la plénitude et au contrôle. Mais cela n'est possible qu'en fonction de notre équivalence avec cette loi. Cette loi est bonne et bienveillante, elle est salutaire pour l'humanité et par conséquent nous sommes obligés de nous améliorer en suivant cette loi. Question: Est ce que la science encouragera l'humanité entière à se tourner vers cette loi? La science académique sera la méthode des changements intérieurs, c'est très simple, autrement il n'est pas possible d'étudier la réalité extérieure. Habituellement, je prends l'exemple du récepteur radio qui reçoit une certaine onde avec une certaine fréquence, selon sa capacité à reproduire la même fréquence en interne; la radio possède un circuit qui génère une fréquence intrinsèque et si cette fréquence est équivalente à celle qui est à l'extérieur, alors il l'a reçoit. Nous sommes dans la même situation. Si nous voulons recevoir quelque chose de l'extérieur, nous sommes obligés de concevoir en nous les mêmes propriétés que celles qui sont à l'extérieur. Dans la mesure où un individu perçoit cet attribut à l'intérieur, cela est appelé «les niveaux des mondes». Conformément à cela, il discerne la réalité extérieure et ses yeux s’ouvrent, sa perception et son contrôle changent.

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Leçon n°5: Avancer vers une vie meilleure

• L’action sur nous de la force supérieure • La Sagesse de la Kabbale est destinée à chacun d'entre nous. • Nous prenons en main cette force • S'élever au dessus de la matière • La vie nous est donnée seulement pour parvenir à l'équilibre Question: Nous ne sommes pas des scientifiques et nous ne sommes pas arrivés à la Kabbale par la connaissance ou la science... Vous êtes donc en train de dire que les scientifiques qui sont venus à la Sagesse de la Kabbale par leur recherche, et non par le chemin de la souffrance, expriment seulement de la curiosité. Ils voulaient étudier le monde, et soudainement réalisant que le jeu auquel ils jouaient n'était pas vrai et voulant prendre part à un jeu plus réel, ils viennent à la Kabbale, parce qu'ils n'ont pas d'autre alternative. C'est ce qu'il se passe vraiment pour eux, signifiant qu'ils ne ressentent pas obligatoirement de souffrances, mais qu'il est pourtant possible de les approcher et de leur tendre cette friandise. D'un autre côté, il y a énormément de personnes qui souffrent dans le monde et qui se posent des questions: Quel est le but de ma vie? Pourquoi est ce que je souffre? Qu'est ce qui fait que ma vie a un sens? Pourquoi ce monde existe t'il? Mille et une questions que même les personnes les plus ordinaires se sont posées. Ces questions nous conduisent à la Sagesse de la Kabbale. Cette sagesse n'est pas destinée aux scientifiques pour qu'ils puissent poursuivre leurs investigations du monde. Même s'ils continuaient leur recherche, ils devraient se transformer, car pour changer le monde, il est nécessaire de s'améliorer en fonction de la force supérieure et ensuite la diriger. La Sagesse de la Kabbale est donc destinée à tout le monde, mais je ne peux pas approcher quelqu'un en lui disant tout simplement – puisque vous souffrez, venez donc étudier la Kabbale, cela vous aidera à vous en sortir dans la vie. Il ne comprendrait pas. La question est donc de savoir, comment le monde dans son intégralité pourrait se diriger vers une vie meilleure? Qui utilisera la Sagesse de la Kabbale pour faire un don à la puissance supérieure pour qu'elle nous fasse don en retour de sa bienveillance? Car tout ce que nous ressentons ici bas c'est la pression de la force supérieure qui est présente. Si nous savions comment lui faire un don nous recevrions une réponse appropriée et c'est ce dont nous avons besoin. Les scientifiques veulent la connaître, l'étudier par curiosité, pour nous c'est tout simplement notre vie. Nous vivons mal, nous ne savons pas de quoi demain sera fait, nous devons prendre ce pouvoir entre nos mains, mais de telle manière qu'il nous soit bénéfique. En même temps tout ce que nous touchons dégénère. Donc que nous le voulions ou pas, nous serons obligés d'apprendre. Que veut dire apprendre? Pour apprendre à faire don de bienveillance, nous devons nous transformer. L’humanité réalisera que seule l'équivalence avec la puissance supérieure, introduira calme et sécurité, et des changements pour le meilleur.

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Comment cela se produira t’il? Chaque année, nous voyons qu'il y a davantage d'individus qui commencent à comprendre cela de l'intérieur, car nos Rechimot, nos gènes spirituels sont en évolution constantes et nous apporte cette compréhension – cette adhésion avec aucune autre possibilité, en dehors de la souffrance. Nous devrons le reconnaître. J'ai parlé de la Sagesse de la Kabbale comme d'une science pure qui n'aurait aucune relation avec une personne ordinaire, mais ce n'est pas le cas, cette personne l'acceptera simplement d'une manière différente. Lorsque je m'adresse à une telle personne, je lui parle en ces termes: La manière dont vous percevez la réalité est mauvaise. Pourquoi? Parce que vous n'êtes pas équilibré avec cette réalité. Si mon corps ou même l'une de ses cellules était dans un environnement hostile, à une température par exemple de 50°C, ou de -50°C, ou à une pression atmosphérique différente de celle à laquelle je suis adapté, alors je souffrirais et je serais incapable de survivre. Quand est ce que je me sens bien, à l'aise? Lorsque je suis en équilibre et lorsque ce qu'il y a en moi est en harmonie avec ce qui est à l'extérieur, à tous les niveaux, dans toutes les conditions. C'est ce que nous devons faire par rapport à ce qui se passe autour de nous. Si chaque personne apprenait à reconnaître ce qu'il se passe autour d'elle pour pouvoir accéder à cet équilibre, être à l'aise, ce n'est pas soixante dix ans que cette personne vivrait, mais pour l'éternité. Nous discutons d'une vie éternelle, au delà des incarnations. Une fois que nous nous libérons du corps, nous ressentons tout d'une manière différente, sans notion de temps, nous entrons dans un corps puis nous en ressortons, un processus que nous ressentons d'une façon éternelle. Les kabbalistes expliquent que nous devons connaître la réalité externe pour être en équilibrer avec, pour être en harmonie. Il n'y a pas de science plus pratique que la Sagesse de la Kabbale et celui qui ne la comprend pas, souffrira. Prenons d'autres situations, si quelqu'un s'enfuyait dans le désert ou dans des conditions polaires pour y vivre, peut importe, se sentira t'il à l'aise? Une personne se doit de connaître où il fait bon vivre. Une personne doit se construire un environnement adapté. C'est toute la Sagesse de la Kabbale - comment bien accueillir la réalité, de la meilleure façon possible. Ceci est impérieux pour tout le monde. Que veut dire impérieux? Que les souffrances nous forceront à aller dans cette direction. Question: A quoi correspond donc la loi générale? La loi générale est appelée «la loi du don». Question: Et que stipule cette loi? Le reste doit être appris – comment s'élever au dessus de la matière. Tant que vous serez avec votre ego, à l'intérieur de la matière, vous souffrirez continuellement, vous ressentirez constamment des douleurs à moins de vous déconnecter de votre corps, de vos sens, en prenant des drogues. C'est ce que font les gens aujourd'hui. Mais pour réellement sortir de son corps, il faut faire l'apprentissage de cette loi. La Kabbale permet à une personne d'atteindre l'objectif avec moins de souffrances. Pourquoi venons-nous ici donner des leçons et diffuser la sagesse de la Kabbale, en

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voulant laisser à chacun l'opportunité de la connaître? Nous pourrions rester tranquillement assis en attendant d'être rejoint par celui ou celle qui nous aurait découvert. Pourquoi allons nous à l'extérieur pour la promouvoir? Parce que lorsque nous laissons faire la nature, les gens viennent à la Kabbale en passant par de grandes souffrances, et après de nombreuses incarnations de tourments dont ils ne se souviennent même pas. L'homme ne peut pas vivre continuellement en se posant cette question: Quel est le but de mon existence? Nous voulons l'empêcher d'éprouver des douleurs. Ce n'est pas seulement une affaire concernant le but de ma vie, cela concerne les assassinats et les génocides. Et pour éviter cela, nous venons vous témoigner qu'il n'y a aucun avantage à attendre, venez à nous avant que les souffrances ne viennent à vous. Question: Êtes vous au delà de la souffrance? Oui. Ce que vous demandez est la chose suivante: Lorsque vous venez à moi, comment est ce que je contribue à vous faire avancer sur le chemin ? Nous avons bien une méthode. Ce n'est pas la notre, mais celle que les kabbalistes ont développée pendant de nombreuses années. Ce n'est pas du tout un chemin de tout repos. C'est l'étude sur la manière de se libérer soi même pour aller vers le monde extérieur. Ce n'est pas une simple connaissance. Cela nécessite plutôt de nombreuses années d'apprentissage pour y arriver. Une fois atteint, l'existence de la personne change, ses perspectives se déplacent, elle ne se trouve plus sous la même influence, la même puissance supérieure agit sur la personne d'une manière totalement différente. C'est la raison pour laquelle, maintenant nous nous adressons aux nations, en commençant par la nation d'Israël. Nous procédons d'une manière détournée, car il est impossible de progresser sans ambages, alors nous abordons les gens au travers des scientifiques en Russie et aux États Unis, nous devons contourner les obstacles. Nous devrions carrément rencontrer la nation, mais personne ne nous prêterait attention en procédant de la sorte. Nous faisons cela pour éviter d'indésirables souffrances non pas pour ceux qui vivent avec nous actuellement, mais pour ceux à qui cela est possible. J'espère que nous pourrons les en préserver et c'est pour cela que nous causons toute cette agitation; sinon nous nous serions occupés que de nous mêmes et nous aurions laissé qui le désirait venir étudier avec nous. Question: Comment qualifiez vous la santé ou la maladie? Que ce soit la maladie, la santé, les problèmes familiaux, les enfants, peu importe, tout ce que vous ressentez comme bon ou mal existe seulement pour vous raccorder correctement à la réalité, à la vie. La vie nous a été donnée pour que nous accédions à l’équilibre avec la nature. Question: Mais vous dites que la réalité n'existe pas... Qu'est ce que cela veut dire qu'il n'y a pas de réalité? Ce que nous saisissons à l'intérieur de nous mêmes, ce que je ressens maintenant, c'est la réalité. Mais la question est de savoir si la vrai réalité dépend de moi ou pas. Est-elle une forme indépendante complètement objective ou est-elle une projection de mes attributs?

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Il s'avère que ce n'est que la projection de mes attributs, que je peux changer cette réalité par la puissance de la pensée. Si vous le voulez, nous pourrons aborder la force de la pensée, lors de notre prochain cours. Comment pouvons nous agir sur la réalité? Avec la force de la pensée.