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Calendrier
Le Château de Barbe-BleueLe Prisonnier
L’Nfer, un point de détail
Vox / Nu Piping # 2
Quid sit musicus ?
Arvo Pärt : 80 by 8
2, 4, 6 ,9et 11 octobre
20 novembre
5 février
5 mars
23 mai
Théâtre du Capitole
Théâtre national
de Toulouse
théâtre Garonne
Théâtre du Capitole
Odyssud
#1
#2
#3
#4
#5
Présences vocales
La septième année d’une vie est celle de « l’âge de raison ». Faut-il entendre que le cycle Présences vocales, qui présente ici sa septième saison, est entré lui aussi dans l’âge du raisonnable ? Nous osons croire que non. Tout d’abord parce qu’il est parfaitement inconcevable que des structures aussi particulières qu’une grande maison d’opéra, un groupe de compositeurs, un théâtre et une scène généraliste puissent dialoguer et œuvrer en synergie dans une communauté d’objectifs artistiques. Puis il est tout aussi inconcevable qu’une telle transversalité puisse mobiliser des publics aussi variés au-delà de leur sphère habituelle d’intérêt. Enfin il est parfaitement établi que la musique « contemporaine », que l’on n’entend plus nulle part, n’intéresse plus personne.
Alors proclamons-le haut et fort : ces trois « raisons » qui font le quotidien du discours médiatique sur la musique d’aujourd’hui, sont mises à fort rude épreuve par un public que la curiosité pousse à fréquenter, dans des proportions toujours croissantes, les soirées de Présences vocales. Non seulement celles des grandes formes : opéras, oratorios, mais aussi celles des propositions les plus exigeantes. C’est donc bien dans le déraisonnable de la création artistique, ici musicale et vocale, que nous venons chercher l’antidote à l’arasement culturel que veut imposer la « raison » économique. La seule volonté artistique des acteurs de Présences vocales n’y aurait pas suffi : le public, par sa présence, valide et renforce ce tropisme pour la dangereuse déraison du chant et de l’imaginaire.
Frédéric Chambert, Bertrand Dubedout, Emmanuel Gaillard,Pierre Jodlowski, Jacky Ohayon, Luc Lévêque
Face à l’enfermement, la liberté, et la lumière au bout de la nuit... Composés respectivement en 1918 et 1949, Le Château de Barbe-Bleue et Le Prisonnier sont deux courts opéras métaphysiques, où Bartók et Dallapiccola, chacun à sa manière, tentent d’analyser les effets de l’espoir sur l’esprit humain. Judith, chez Bartók, souhaite faire entrer la lumière dans la demeure de son époux. Elle est la face lumineuse de l’attente, de l’enthousiasme, de la curiosité aussi, qui pense pouvoir vaincre les doutes et les inquiétudes – sans imaginer que des effets plus sombres pourront en résulter. Le héros du Prisonnier de Dallapiccola est lui aussi guidé par l’espoir, un espoir que manie avec habileté l’homme de foi. Là encore, la lumière et l’espérance se retourneront contre celui qui s’en nourrit. Deux ouvrages éminemment humains, humanistes même, devrions-nous dire, œuvres politiques autant que musicales, dont l’écriture toujours lyrique, sait autant se souvenir de Debussy que de Schönberg. Deux chefs-d’œuvre qui auront marqué leur époque par leur style si unique et personnel. À la mise en scène, Aurélien Bory, artiste phare de la scène contemporaine internationale.
Le Château de Barbe-BleueBéla Bartók (1881-1945)
#1 2, 6 et 9 octobre
4 et 11 octobre20h00
Durée : 2h10
Tarif : de 20,50 € à 109 €
Théâtre du Capitole
Opéra
Tito Ceccherini direction musicale
Aurélien Bory mise en scène
Vincent Fortemps artiste plasticien
Aurélien Bory, Pierre Dequivre scénographie
Sylvie Marcucci costumes
Arno Veyrat lumières
Orchestre national du Capitole
Chœur et Maîtrise du CapitoleAlfonso Caiani direction
Nouvelle production
Spectacle en langues hongroise et italiennesurtitré en français
Deux ouvrages majeurs du XXe siècle.
15h00
Le Prisonnier (Il Prigioniero)Luigi Dallapiccola (1904-1975)
Carnet OpéraThéâtre du Capitole, Grand foyer, 26 septembre à 17h30
ConférenceCharlotte Ginot-Slacik : « Deux contes cruels ? »Théâtre du Capitole, Grand foyer, 1er octobre à 18h
Parlons-en rencontres d’avant spectacleThéâtre du Capitole, Grand foyer, 2, 6 et 9 octobre à 19h
Le Château de Barbe-Bleue
Opéra en un acte et un prologue sur un livret
de Béla Balázs créé le 24 mai 1918 à l’Opéra de Budapest
Bálint Szabó Barbe-Bleue
Tanja Ariane Baumgartner Judith
Le Prisonnier
Opéra en un acte avec prologue sur un livret
du compositeur, d’après Villiers de l’Isle-Adam
créé en concert le 1er décembre 1949 a Turin
(création scénique : 20 mai 1950, Florence)
Tanja Ariane Baumgartner La Mère
Levent Bakirci Le Prisonnier
Gilles Ragon Le Geôlier / L’Inquisiteur
Dongjin Ahn, Jean-Luc Antoine Deux Prêtres
L’Nfer, un point de détail : c’est la soirée pop-art de François Sarhan, créée à l’Arsenal de Metz en 2006, où elle avait fait polémique. Ni spectacle, ni pur concert. Mais un plateau de variétés : le studio Radio-Sarhan. Sur ce plateau, huit musiciens et des micros, de la musique de chambre librement mêlée à du rock, des ordinateurs, des échantillons, de la parole, des corps pris par la parole, de la musique prise par la parole. Dans une atmosphère fiévreuse et sarcastique, qui évoque les grandes heures du rock expérimental et semble invoquer le spectre de Zappa, une partition très serrée explore dans le détail les rythmes, hésitations, suspensions et reprises de la voix parlée ordinaire.
SCENATET est reconnu comme l’un des en-sembles les plus novateurs et expérimentaux dans les pays scandinaves.
L’Nfer, un point de détailFrançois Sarhan (né en 1972)
#2 20 novembre20h00
Durée : 1h10
Tarif : de 10 i à 20 i
Placement libre
Théâtre national de Toulouse
Concert
L’Nfer, un point de détail
Pour narrateur, ensemble et électronique
(création à l’Arsenal de Metz en 2006)
François Sarhan voix principale, texte et musique
ENSEMBLE SCENATET
Jakob Bloch Jespersen baryton
Kirsten Riis-Jensen violon
Stefan Baur saxophone
Andras Olsen trombone
Sven Micha Slot piano / synthétiseur
Frederik Munk Larsen guitare
Anders Bjerregaard basse
Matias Seibæk percussions
En collaboration avec le
Théâtre national de Toulouse
Une descente aux enfers jubilatoire dans l’univers musical débridé et malicieux de François Sarhan
Sonneur virtuose, il travaille à de nouvelles formes musicales affranchies de la culture traditionnelle de son instrument : « J’imaginaisune musique pour cornemuse qui n’ait d’autre fonction que celle d’être écoutée ». L’ambition de créer un nouveau répertoire se concrétise par la commande de pièces solistes à huit compositeurs contemporains. Son duo d’improvisation avec Beñat Achiary révèle le rapport quasi charnel et puissant unissant la voix et la cornemuse et l’amène à prolonger ce premier travail par une série de pièces écrites pour soprano, baryton et cornemuse. « J’ai sollicité quatre compositeurs très différents, connaissant parfaitement la voix mais pas la cornemuse. Leur perception de l’instrument exploite la diversité sonore qu’il estcapable de produire. »
Vox / Nu Piping # 2Cornemuse et voix
#3 5 février20h30
Durée : 1h05
Tarif : de 10 € à 20 €
Placement libre
théâtre Garonne
Concert
Vox / Nu Piping # 2
Erwan Keravec, Beñat Achiary ImprovisationsPhilippe Leroux Le Chant de la pierre* (2014)José Manuel López López No time** (2014)Erwan Keravec, Beñat Achiary ImprovisationsOscar Strasnoy Hanokh** (2013)* commande de Césaré –Centre National de Création Musicale de Reims** commandes du Théâtre de Cornouaille –Scène nationale de Quimper
Erwan Keravec cornemuse
Donatienne Michel-Dansac soprano
Vincent Bouchot baryton
Beñat Achiary chant
Production déléguée : Théâtre de Cornouaille /
Centre de création musicale – Scène nationale
de Quimper
Avec Erwan Keravec, la cornemuse fait magistralement irruption dans le monde de la musique contemporaine
Avec Quid sit musicus ?, il semble que Philippe Leroux ne nous fasse pas seulement le don d’une page majeure de l’art vocal d’aujourd’hui, mais aussi celui d’une démultiplication de nos sensa-tions auditives, une « oreille augmentée », par al-lusion au papier augmenté d’un crayon Bluetooth utilisé par le compositeur pour la conception de cette œuvre. Nous n’aurions peut-être nul besoin d’une telle oreille si nous vivions dans un paysage musical homogène, sans passé ni « ailleurs ». Mais, aujourd’hui, compositeurs et auditeurs par-tagent la même possibilité de parcourir en tous sens l’histoire et la géographie musicale, et celle de côtoyer des sons de toute nature, acoustiques ou électroniques. Formé à l’électroacoustique (Pierre Schaeffer), à la composition instrumentale (Ivo Malec) et à l’analyse musicale (Claude Ballif) au Conservatoire de Paris, tout autant qu’au chant grégorien, Philippe Leroux fonde son art sur le déploiement d’une telle richesse référentielle. Il sera à cet égard passionnant, dans la rencontre précédant le concert, de découvrir comment une œuvre pour soprano solo sur un texte d’Edmond Jabès : Je brûle dit-elle un jour à un camarade, com-posée il y a plus de vingt ans, constitue la matrice d’une pensée créatrice qui puise autant dans les ressources – recyclées – de la neumatique grégo-rienne ou byzantine, que dans celles de la musique spectrale ou de l’électroacoustique, et dont la tra-jectoire vaut aujourd’hui à ce compositeur une reconnaissance planétaire.
Quid sit musicus ?Philippe Leroux (né en 1959)
#4 5 mars20h00
Durée : 1h10
Tarif : de 10 i à 20 i
Placement libre
Théâtre du Capitole
Concert
Quid sit musicus ?Pour 7 voix, 2 instruments et électronique
commande Ircam-Centre Pompidou
création le 18 juin 2014 a l’Ircam
(Espace de projection / Paris) lors du festival Manifeste
ENSEMBLE SOLISTES XXI
Raphaële Kennedy soprano 1
Marie Albert soprano 2
Lucile Richardot mezzo-soprano
Vincent Bouchot ténor 1
Laurent David ténor 2
Jean-Christophe Jacques baryton
Marc Busnel basse
Caroline Delume luth/guitare
Valerie Dulac vièle/violoncelle
Rachid Safir direction
Gilbert Nouno réalisation informatique musicale Ircam
Jérémie Garcia équipe Représentations musicales
Ircam et Inria
Philippe Leroux : L'oreille augmentée
Coproduction Ircam-Centre Pompidou, Solistes XXI.
Ce projet a été réalisé dans le cadre d’une collaboration
entre l’Ircam et l’Inria (équipe In-situ du LRI), du projet
ANR EFFICACE et du projet ANR INEDIT.
Avec le soutien de la Sacem.
L’ensemble Solistes XXI est aidé par le ministère de la
Culture et de la communication / DRAC d’Île-de-France
au titre de l’aide aux ensembles conventionnés, par
la Mairie de Paris, par la Sacem et il est soutenu pour
ce concert par la Spedidam. Il est membre de la Fevis
(Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux
Spécialisés).
Autour de Quid sit musicus ?
Avant le concert, Rencontre avec le compositeur / Récital
Je brûle, dit-elle un jour à un camarade
de Philippe Leroux, pour soprano solo sur des textes
d’Edmond Jabès.
Création au Théâtre du Roseau (Paris)
par Dominique Thibaudet
Raphaële Kennedy soprano
Théâtre du Capitole, Foyers, à 18h
Entrée sur présentation du billet du soir
À l'issue du concert, Projection
Images d’une œuvre n°18 : Quid sit musicus ?
de Philippe Leroux,
un film de Thierry-Paul Benizeau produit par l’Ircam-
Centre Pompidou. © Ircam-Centre Pompidou, 2014
Théâtre du Capitole, Foyers, à l’issue du concert
Entrée sur présentation du billet du soir
À travers l’invention d’une musique épurée et prenante, Arvo Pärt a su toucher la sensibilité d’un large public, envoûté par sa musique à la fois familière et étrange, mystique et sereine.Né en 1935 en Estonie et chrétien orthodoxe, il a tout d’abord vécu sous l’oppression soviétique, tour à tour célébré puis censuré pour son inspi-ration sacrée et pour avoir pratiqué le sérialisme. Après une longue période de questionnement personnel et d’étude de la musique ancienne et du chant grégorien, il invente à partir de 1976 un style de musique singulier, qu’il nomme le tintinabulisme, par référence au tintement de trois cloches dont les accords parfaits flottent dans l’air longtemps après avoir été émis, avant de s’évanouir dans le silence. Il est considéré comme l’une grandes figures du minimalisme aux côtés de Steve Reich, John Adams, ou Henryk Górecki. Sa musique a fait l’objet d’une centaine d’enregistrements, et est utilisée dans de nom-breux films et chorégraphies. À l’occasion de ses 80 ans, son interprète d’élection Paul Hillier dirige ici les huit magnifiques chanteurs de son chœur « Theatre of Voices » dans un programme d’hommage intitulé 80 by 8. Il propose un vaste panorama de 50 ans de musique vocale sacrée, depuis les chefs-d’œuvre anciens que sontSolfeggio (1963) ou la fameuse Missa syllabica (1977), jusqu’à quatre créations parmi les plus remarquables de ces dix dernières années.
Arvo Pärt : 80 by 8Arvo Pärt (né en 1935)
#5 23 mai20h30
Durée : 1h20
Tarif : de 10 € à 20 €
Odyssud - grande salle
Concert
La musique envoûtante et mystique d’Arvo Pärt par ses interprètes d’élection
Arvo Pärt : 80 by 8
Alleluia Tropus (2008)
Morning Star – Prayer above the tomb of Saint
Bede in Durham Cathedral,
pour chœur mixte a cappella (2007)
Most Holy Mother of God,
pour quatre voix a cappella (2003)
The Deer’s Cry, pour chœur mixte a cappella (2007)
Solfeggio, pour chœur mixte a cappella (1963)
Seven Magnificat Antiphonen,
pour chœur mixte a cappella (1988-1991)
Missa Syllabica, pour chœur mixte a cappella
(1977-1996)
Virgencita pour chœur mixte a cappella (2012)
Kontakion & Ikos ; Ode IX ; Prayer, extraits de
Kanon Pokajanen, pour chœur mixte a cappella
(1997)
ThEATRE OF VOICES
Else Torp soprano
Kate Macoboy soprano
Signe Asmussen mezzo-soprano
Mark Chambers contre-ténor
Christopher Watson ténor
Julian Podger ténor
Jeffrey Ledwidge basse
William Gaunt basse
Paul hillier direction musicale et artistique
t
Renseignements et réservations
Théâtre du Capitole 05 61 63 13 13 / www.theatreducapitole.fr théâtre Garonne 05 62 48 54 77 / www.theatregaronne.com Odyssud 05 61 71 75 15 / www.odyssud.com
Lieux des concerts
Théâtre du Capitole Place du Capitole, 31000 Toulouse théâtre Garonne 1, avenue du Château d'eau, 31300 Toulouse Théâtre national de Toulouse 1, rue Pierre Baudis, 31000 Toulouse Odyssud 4 , avenue du Parc, 31706 Blagnac
Crédits photos & illustrations
#1 Le CHâTeAu © Vincent Fortemps
#2 © DR
#3 © Pascal Pérennec / Théâtre de Cornouaille
#4 HArMONIe ANCIeNNe N°236 (1925) - Paul Klee (1879-1940)
Kunstmuseum Basel, Suisse - Don de Richard Doetsch-Benziger, 1960 - Bridgeman Images
#5 ARVO PÄRT © Universal Edition Eric Marinitsch
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