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Pourcentage d'évolution 10 20 50 60 40 30 Pays du Giennois : 157 créations en 2007 Pays du Giennois : 157 créations en 2007 Pays Sologne Val Sud : 151 créations en 2007 Pays Sologne Val Sud : 151 créations en 2007 Pays Loire-Beauce : 164 créations en 2007 Pays Loire-Beauce : 164 créations en 2007 Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais : 206 créations en 2007 Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais : 206 créations en 2007 l a L o ir e Pays Forêt d'Orléans Val de Loire : 183 créations en 2007 Pays Forêt d'Orléans Val de Loire : 183 créations en 2007 Agglomération d'Orléans : 1 206 créations en 2007 Agglomération d'Orléans : 1 206 créations en 2007 Agglomération de Montargis : 235 créations en 2007 Agglomération de Montargis : 235 créations en 2007 Pays Gâtinais : 237 créations en 2007 Pays Gâtinais : 237 créations en 2007 La création dans le Loiret Repères statistiques - édition 2008 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 Café-Hôtel Restaurant Commerce de détail Commerce de gros Services aux entreprises Services aux particuliers Industrie Le pilote de vos actions opérationnelles Evolution du nombre de créations entre 2003 et 2007 Evolution du nombre de créations entre 2000 et 2007 dans le Loiret Répartition des créations et reprises par secteurs d'activités en 2007 L'agglomération orléanaise affiche un taux de création proche du pays Forêt d'Orléans, du pays Gâtinais et de l'agglomération de Montargis (autour de 15 %). Ce n'est donc pas un territoire proportionnellement plus créateur que les autres, mais c'est en raison de la forte concentration d'entreprises et de personnes que l'agglomération connait les valeurs les plus importantes. Le reste du territoire enregistre quant à lui des taux de créations totales compris entre 12 et 13%. Les secteurs des services aux entreprises et du commerce de détail sont, cette année encore, les branches les plus dynamiques sur notre territoire. Avec respectivement 716 et 728 établissements supplémentaires en 2007, ils couvrent à eux deux près de 57% des nouveaux établissements. Le secteur des services aux entreprises est également un des secteurs qui a connu en 2007 la plus forte augmentation en terme de créations et reprises d'entreprises, atteignant presque les 8% de croissance. Ce résultat tend à confirmer ce que nous observons depuis plusieurs années et montre à nouveau l'importance de la tertiarisation de notre économie. L'industrie suit également cette augmentation des créations et des reprises d'entreprises, puisqu'elle enregistre une hausse de 8% par rapport à 2006, hausse principalement liée à l'industrie des biens d'équipement (composants électroniques), au BTP, et aux entreprises spécialisées dans l'environnement et le développement durable. L'INSEE relève cependant l'importance des services aux particuliers, services relativement sous-représentés dans le graphique de gauche en raison d'une appartenance fréquente au Répertoire des Métiers (en dehors de notre présent champ d'étude). Il est toutefois intéressant de mettre en parallèle les comportements entrepreneuriaux et les secteurs d'activité choisis par les nouveaux entrepreneurs. Les Café - Hôtel - Restaurant ressortent par exemple comme étant le secteur où les reprises sont les plus nombreuses alors qu'à l'inverse les services aux particuliers, bien qu'en plein essor, se matérialisent principalement par des créations dites pures (ou ex nihilo). Ces comportements s'expliquent pour certains secteurs par une législation ou une réglementation spécifique. C'est le cas, par exemple, du secteur des Café-Hôtel-Restaurant où, en raison de la limitation du nombre de licences IV les entrepreneurs sont quasi-obligés de à reprendre une affaire existante. Le Loiret reste cette année encore en tête de la région Centre avec 2 539 immatriculations au Registre du Commerce et des Sociétés. La croissance constatée depuis 2003 s'installe donc dans la durée et progresse même d'un point par rapport à 2006 (4 %). Cependant, tous les territoires du Loiret ne participent pas à cette croissance de l'entreprenariat, certains enregistrant un recul du nombre de créations et de reprises d'entreprises. En effet, l'accroissement de l'entreprenariat semble évoluer à deux vitesses sur notre département. Alors que les pays Gâtinais, Beauce-Gâtinais et Forêt d'Orléans, ainsi que les deux agglomérations enregistrent une augmentation des immatriculations, pour atteindre même + 17 % (pays Gâtinais), le sud et l'ouest de notre département enregistrent une diminution comprise entre 1 et 6 % (pays Giennois, Sologne-Val Sud, Loire-Beauce). L'agglomération d'Orléans reste en 2007 le territoire dans lequel on dénombre le plus d'immatriculations au Registre du Commerce et des Sociétés : 1 200 nouveaux établissements, soit 47% des nouvelles entreprises de notre département. Interprétation du graphique : le positionnement des cercles correspond au nombre de créations totales et leur taille représente la part des reprises par rapport aux créations totales du secteur d'activités représenté

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Repères statistiques 2008

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Pays du Giennois :157 créations en 2007

Pays du Giennois :157 créations en 2007

Pays Sologne Val Sud :151 créations en 2007Pays Sologne Val Sud :151 créations en 2007

Pays Loire-Beauce :164 créations en 2007Pays Loire-Beauce :

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Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais :206 créations en 2007

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Pays Forêt d'Orléans Val de Loire :183 créations en 2007

Pays Forêt d'Orléans Val de Loire :183 créations en 2007

Agglomération d'Orléans :1 206 créations en 2007

Agglomération d'Orléans :1 206 créations en 2007

Agglomération de Montargis :235 créations en 2007

Agglomération de Montargis :235 créations en 2007

Pays Gâtinais :237 créations en 2007

Pays Gâtinais :237 créations en 2007

La création dans le LoiretRepères statistiques - édition 2008

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Commercede détail

Commerce de gros

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Services auxparticuliers

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Le pilote de vos actions opérationnelles

Evolution du nombre decréations entre 2003 et 2007

Evolution du nombre de créations entre2000 et 2007 dans le Loiret

Répartition des créations et reprisespar secteurs d'activités en 2007

L'agglomération orléanaise affiche un taux de création proche du pays Forêt d'Orléans, du pays Gâtinais et de l'agglomération de Montargis (autour de 15 %). Ce n'est donc pas un territoire proportionnellement plus créateur que les autres, mais c'est en raison de la forte concentration d'entreprises et de personnes que l'agglomération connait les valeurs les plus importantes. Le reste du territoire enregistre quant à lui des taux de créations totales compris entre 12 et 13%.

Les secteurs des services aux entreprises et du commerce de détail sont, cette année encore, les branches les plus dynamiques sur notre territoire. Avec respectivement 716 et 728 établissements supplémentaires en 2007, ils couvrent à eux deux près de 57% des nouveaux établissements. Le secteur des services aux entreprises est également un des secteurs qui a connu en 2007 la plus forte augmentation en terme de créations et reprises d'entreprises, atteignant presque les 8% de croissance. Ce résultat tend à confirmer ce que nous observons depuis plusieurs années et montre à nouveau l'importance de la tertiarisation de notre économie.

L'industrie suit également cette augmentation des créations et des reprises d'entreprises, puisqu'elle enregistre une hausse de 8% par rapport à 2006, hausse principalement liée à l'industrie des biens d'équipement (composants électroniques), au BTP, et aux entreprises spécialisées dans l'environnement et le développement durable.

L'INSEE relève cependant l'importance des services aux particuliers, services relativement sous-représentés dans le graphique de gauche en raison d'une appartenance fréquente au Répertoire des Métiers (en dehors de notre présent champ d'étude).

Il est toutefois intéressant de mettre en parallèle les comportements entrepreneuriaux et les secteurs d'activité choisis par les nouveaux entrepreneurs. Les Café - Hôtel - Restaurant ressortent par exemple comme étant le secteur où les reprises sont les plus nombreuses alors qu'à l'inverse les services aux particuliers, bien qu'en plein essor, se matérialisent principalement par des créations dites pures (ou ex nihilo). Ces comportements s'expliquent pour certains secteurs par une législation ou une réglementation spécifique. C'est le cas, par exemple, du secteur des Café-Hôtel-Restaurant où, en raison de la limitation du nombre de licences IV les entrepreneurs sont quasi-obligés de à reprendre une affaire existante.

Le Loiret reste cette année encore en tête de la région Centre avec 2 539 immatriculations au Registre du Commerce et des Sociétés. La croissance constatée depuis 2003 s'installe donc dans la durée et progresse même d'un point par rapport à 2006 (4 %).

Cependant, tous les territoires du Loiret ne participent pas à cette croissance de l'entreprenariat, certains enregistrant un recul du nombre de créations et de reprises d'entreprises.

En effet, l'accroissement de l'entreprenariat semble évoluer à deux vitesses sur notre département. Alors que les pays Gâtinais, Beauce-Gâtinais et Forêt d'Orléans, ainsi que les deux agglomérations enregistrent une augmentation des immatriculations, pour atteindre même + 17 % (pays Gâtinais), le sud et l'ouest de notre département enregistrent une diminution comprise entre 1 et 6 % (pays Giennois, Sologne-Val Sud, Loire-Beauce).

L'agglomération d'Orléans reste en 2007 le territoire dans lequel on dénombre le plus d'immatriculations au Registre du Commerce et des Sociétés : 1 200 nouveaux établissements, soit 47% des nouvelles entreprises de notre département.

Interprétation du graphique : le positionnement des cercles correspond au nombre de créations totales et leur taille représente la part des reprises par rapport aux créations totales du secteur d'activités représenté

Page 2: Calleo Creation

Créations pures

Evolution du nombre de créations puresentre 2000 et 2007 dans le Loiret

Taux de croissance par territoiresentre 2003 et 2007

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On dénombre 2 022 créations pures en 2007. Elles sont l'unique moteur de l'accroissement de l'entreprenariat sur notre territoire et enregistrent un taux de croissance de 11 % (dont 4 points sont liés à un changement de nomenclature).

Cette année encore, ce sont les commerces de détail et les services aux entreprises qui sont les secteurs les plus dynamiques. Effectivement, à eux deux, ils représentent près de 60 % de l'ensemble des créations pures de notre département.

Comparativement à 2006, ce sont les services (entreprises, particuliers et CHR) et l'industrie qui tirent leur épingle du jeu avec une augmentation du nombre de créations pures de plus de 10 %.

Ces résultats sont identiques à ceux énoncés pour les créations totales et s'expliquent également par la tertiarisation constante de notre territoire et l'accroissement relatif de certaines branches du secondaire.

En effet, depuis 2003, nous constatons une véritable explosion des créations pures dans des domaines tels que l'informatique et les télécommunications, le conseil aux entreprises et la mise à disposition de personnel (société de placement de personnel, intérim, sécurité privée).

Dans un contexte économique plus concurrentiel et où la chaîne de valeur des entreprises tend à augmenter pour répondre aux attentes sans cesse croissantes des clients et des donneurs d'ordres, les entreprises se recentrent sur leur cœur de métier et externalisent des missions au profit d'entreprises de services.

L'industrie est quant à elle principalement tirée vers le haut par les entreprises spécialisées dans les biens d'équipement (composants électroniques), le BTP (83 % des créations d'entreprises industrielles en 2007), et les établissements spécialisés dans l'environnement et le développement durable.

Autre phénomène constaté, celui de la croissance exponentielle du secteur des services aux particuliers, qui, bien que sous-représenté dans notre étude, et ce en raison principalement de leur immatriculation au Répertoire des Métiers, a vu son parc d'entreprises multiplié par 2,5 en 5 ans. Cette évolution exceptionnelle s'explique par la progression des loisirs dans le budget et les priorités des ménages du Loiret. Mais ce phénomène doit aussi et surtout être étudié au regard du vieillissement de la population, particulièrement marqué sur notre territoire, créant par là-même de nouveaux besoins d'aide à domicile.

L'agglomération d'Orléans ressort encore comme étant le territoire le plus créateur enregistrant à lui seul 967 nouveaux établissements, mais encore une fois cela s'explique en partie par le volume de population et le tissu économique significativement plus développé. En effet, il est important de noter que 40 % des créations d'entreprises enregistrées sur ce territoire sont des services aux entreprises, donc principalement favorisés par le nombre important d'établissements déjà installés.

En revanche, comme pour les créations totales, l'agglomération d'Orléans n'est pas le territoire pour lequel l'accélération des comportements entrepreneuriaux est le plus fort depuis le retournement de 2003 (loi Dutreil). Effectivement, les territoires qui se démarquent le plus, sont les pays Gâtinais, Beauce-Gâtinais et Loire-Beauce.

Les pays Beauce-Gâtinais et Gâtinais ont connu un taux de croissance record en 2007 avec + 23 % et + 31 % par rapport à 2006 dont plus de 10 % dans les services aux particuliers (rappelons que selon l'INSEE ces territoires seront parmi les plus vieillissants du Loiret).

Page 3: Calleo Creation

Répartition par tranches d'âgedes créateurs en 2007

Motifs de création

Répartition des créateurs parniveaux de formation

77 % des créateurs ayant immatriculé leur entreprise en 2007 sont des hommes. Cependant, en fonction du secteur d'activités, bien que la part des hommes soit systématiquement plus élevée, les femmes apparaissent plus représentées dans les secteurs des services aux particuliers (40 %) et du commerce de détail (37 %).

La moyenne d'âge des nouveaux entrepreneurs est de 41 ans

Seuls 39 % des créateurs ont un niveau de formation générale supérieur au Baccalauréat, mais 87 % d'entre eux ont, au cours de leur carrière, suivi une ou plusieurs formations professionnelles. Leurs formations sont principalement techniques ou dans les domaines de la vente.

Là encore, on constate une distorsion en fonction du secteur d'activités puisque les services aux entreprises enregistrent un taux de plus de 56 % de diplômés du supérieur contre seulement 10 % pour les CHR et 20 % pour l'industrie (fortement influencée par les entreprises de BTP puisque, sans cette branche, on arrive à 34%).

Contrairement à 2006, les créateurs sont cette année des personnes dont l'expérience professionnelle est relativement longue puisque 66 % ont travaillé depuis plus de 10 ans et 35 % depuis plus de 20 ans. Ce sont, pour 79 % des cas, des entrepreneurs qui se lancent dans un domaine connu et dans lequel ils ont déjà eu l'occasion d'affiner leurs compétences.

40 % des créateurs étaient sans emploi (44 % des femmes et 39 % des hommes) avant de créer leur entreprise et seuls 26 % d'entre eux occupaient déjà des postes de direction dans une autre structure.

L'apport moyen déclaré par les créateurs est un peu plus faible que celui de l'an passé et atteint 9 300 €. En revanche cette année on constate une augmentation de 3 points de la part des créateurs ayant eu recours à un crédit (37 %) dont la valeur moyenne s'élève à près de 24 000 €.Il est à noter que seuls 26 % d'entre eux ont bénéficié du Prêt à la Création d'Entreprise.

35 % des créateurs reconnaissent cette année avoir eu recours à des aides, qu'il s'agisse de l'exonération de charges ou d'avance de liquidités (70 % des nouveaux entrepreneurs aidés ont bénéficié de l'ACCRE) et 37 % d'entre eux ont été accompagnés dans leur démarche par l'Espace Entreprendre de la CCI du Loiret.

Tout comme l'année dernière, les nouveaux entrepreneurs ont franchi le cap principalement par volonté d'indépendance et par goût d'entreprendre.En revanche 30 % déclarent cette année avoir créé leur entreprise pour créer leur emploi alors qu'ils n'étaient que 25% en 2006. Ce motif a même dépassé le développement personnel qui l'année dernière arrivait en troisième position.

Les créations d'entreprises ont permis cette année de créer l'emploi de 2 022 dirigeants et l'embauche de 1 422 salariés.

Entretien avec Messieurs Guillaume PAOLI et Sébastien BENETEAU

Pourquoi avoir décidé de créer votre entreprise ?Nous sommes deux associés, avec à notre actif, une certaine maturité professionnelle et nous voulions continuer à développer nos compétences au sein d'une structure qui nous appartienne.Pourquoi avoir créé plutôt que repris ?D'abord par manque de moyens, nous voulions surtout partir de zéro pour être pleinement indépendants.Qu'est ce qui a été le plus dur pour vous ?Les démarches administratives : nous avons mis plus d'un an entre l'idée et la réalisation.Qu'est ce qui vous a aidé ?Nous avons été accompagnés par différents partenaires et associations.Un conseil pour les futurs créateurs ?Si votre projet est viable et que vous y croyez, n'hésitez pas foncez. Il faut faire ce que l'on sait faire, ne pas se disperser et se faire accompagner si besoin.

Homme de 41 ans

Formation intiale : supérieure ou égale au Baccalauréat

Formation professionnelle : vente ou administration

Expérience professionnelle : 15 ans

Secteurs d'activités : Industrie ou Services aux entreprises

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Reprises

Evolution du nombre de reprisesentre 2000 et 2007 dans le Loiret

Taux de croissance par territoiresentre 2003 et 2007

Evolution des reprises parsecteurs d'activités entre 2000 et 2007

Contrairement aux créations dites pures, les reprises d'entreprises enregistrent une baisse importante pour l'année 2007 atteignant même le niveau le plus bas enregistré en 2003 : 517 reprises d'entreprises, soit une diminution de 16 %.

Outre les modifications de nomenclature qui omettaient les cessions de parts et qui ne comptabilisent plus aujourd'hui certaines reprises en tant que telles, cette diminution s'explique par la dégradation du contexte économique rencontrée dès 2007. En effet, une reprise est plus coûteuse qu'une création ex nihilo et nécessite souvent que les entrepreneurs recourent à un organisme de crédit afin de financer leur projet.Depuis le troisième trimestre 2007, la zone euro souffre d'un fort durcissement des conditions de financement, assorti d'une hausse constante des taux d'intérêts.Il en découle logiquement un nombre de reprises plus limité puisque la sélection des candidats est plus sévère.

En terme de secteur, la diminution des reprises s'explique par la perte de vitalité enregistrée dans les Café - Hôtel - Restaurant.Ce secteur fortement caractérisé par les reprises est en perte de vitesse et voit son nombre de créations totales baisser de 17 % cette année.Après une période de forte croissance constatée depuis 2004 (+ 21 %), ce dernier semble s'inscrire dans une phase de rationalisation.

L'industrie est un secteur complexe à analyser en terme de reprises d'entreprises. En effet, elle apparait comme peu concernée par les reprises alors même que l'on constate un nombre important de mouvements juridiques qui s'effectuent sans formalité au niveau du greffe du tribunal de commerce. C'est notamment le cas des cessions de parts.

La méthode développée dans l'observatoire permet d'obtenir des résultats fiables et proches de la réalité. Ainsi, nous constatons pour 2007 que 13 % des mouvements industriels sont des reprises (ou création de holdings ayant pour objectif d'acquérir un ou plusieurs établissements existants) alors que cela ne représente que 10 % des nouvelles entreprises inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés.De plus, sur les entreprises de plus de 10 salariés et dont le dirigeant a plus de 55 ans, nous arrivons à des taux de 32 % de reprises finalisées ou en cours en 2007.

Notons la particularité du commerce de détail qui réussit, malgré la conjoncture actuelle, à voir le nombre de ses reprises augmenter de près de 7 %.

D'un point de vue territorial, c'est encore l'agglomération orléanaise qui enregistre les valeurs les plus élevées en 2007 : 239 reprises, soit 46 % de l'ensemble, même si ce chiffre est en diminution de plus de 16 % par rapport à 2006. Forte d'un tissu économique plus développé qui, comme pour les créations, joue sur le nombre de reprises, l'agglomération d'Orléans se démarque également par des revenus supérieurs justifiant en partie cette concentration des reprises.

Le territoire le plus favorable à la reprise cette année est le pays Forêt d'Orléans, mais ce résultat est à nuancer puisqu'il s'agit de volumes relativement faibles représentant très probablement le rattrapage d'une année 2006 heurtée.

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Page 5: Calleo Creation

Répartition par tranches d'âgesdes repreneurs en 2007

Motifs de reprise

Répartition des repreneurs parniveaux de formation

Homme de 43 ans

Sans formation intiale ou niveau BEP CAP

Formation professionnelle : technique

Expérience professionnelle :17 ans

Secteurs d'activités : Café - Hôtel - Restaurant, Commerce

Entretien avec Madame Isabelle DREAU

Pourquoi avoir décidé de reprendre une entreprise ?Depuis trois ou quatre ans je souhaitais me mettre à mon compte. Il y a eu une opportunité et je l'ai saisie.Pourquoi avoir repris plutôt que créé ?Je voulais diriger un petit magasin de proximité. J'ai trouvé un magasin avec de l'ancienneté et une clientèle. C'était moins risqué que de repartir à zéro et, en plus, il répondait entièrement à mes attentes.Qu'est ce qui a été le plus dur pour vous ?Les démarches administratives : on est souvent bloqué et elles sont trop longues.Qu'est ce qui vous a aidé ?Je me suis beaucoup débrouillée par moi-même : utilisation d'internet et conseils glanés un peu partout.Un conseil pour les futurs repreneurs ?Se faire accompagner dès le départ. Avec la CCI, j'aurais pu bénéficier, dès le départ, de conseils très utiles.

Tout comme pour les créations d'entreprises, la reprise est principalement un acte masculin sauf pour les services aux particuliers où 55 % des reprises sont effectuées par des femmes (domaines esthétique et culture- loisirs principalement).

Les repreneurs sont en revanche légèrement plus âgés que les créateurs et leur moyenne d'âge est de 43 ans.

Le niveau de formation initiale est plus faible que pour les créateurs, mais cela s'explique principalement par l'importance des CHR et du commerce dans les reprises, secteurs ou il y a généralement moins de diplômés.Cependant, en ce qui concerne la formation professionnelle, qu'il s'agisse de créateurs ou de repreneurs, les taux sont sensiblement identiques et 86 % des repreneurs déclarent avoir suivi une formation au cours de leur carrière, pour plus de 61 % d'entre eux dans un domaine technique.

Ce sont également des entrepreneurs dont l'expérience est plus importante : on dénombre 78 % des repreneurs avec une expérience de plus de 10 ans et même 45 % avec une expérience de plus de 20 ans.

Comme pour les créations pures, ce sont principalement des individus qui choisissent de franchir le cap dans un secteur qui leur est familier : 78 % reprenant une entreprise dans un secteur où ils ont déjà travaillé et capitalisé un savoir-faire et des réseaux.

Contrairement aux entrepreneurs ayant choisi de créer de toute pièce leur entreprise, seuls 23 % des repreneurs étaient au chômage avant de démarrer leur activité. En revanche le dernier poste occupé par ce public est identique et on compte 23 % de dirigeants ou cadres de direction.

L'apport moyen des repreneurs est deux fois et demie plus important que celui des créateurs. Néanmoins, le pourcentage de repreneurs ayant eu recours à un organisme financier pour assurer le financement de son projet ne dépasse que d'un point celui des créateurs (38 %). L'emprunt demandé est en moyenne de 55 000 €.

On comprend aisément pourquoi les reprises ont eu, en 2007, du mal à croître comme pour les années passées : les sommes en jeu sont très importantes et les conditions de financement de plus en plus drastiques.Ainsi, seuls 27 % des repreneurs ont obtenu une aide financière leur permettant de concrétiser leur projet. A noter également que pour bénéficier d'une aide au montage de dossier, seuls 23 % sont passés par l'Espace Entreprendre de la CCI du Loiret.

Tout comme pour les créateurs, les principales motivations restent la volonté d'indépendance et le goût d'entreprendre. De même, pour ce public, il est important de constater l'augmentation de la volonté de créer son emploi, laquelle, l'année dernière ne dépassait pas le développement personnel.

Ces reprises ont permis de créer 2 552 emplois salariés en plus de l'emploi du dirigeant.

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Répartition par tranches d'âgesdes porteurs de projets en 2007

Secteurs d'activités des projets

Répartition des repreneurs parniveaux de formation

Au cours de l'année 2007, la CCI du Loiret a accompagné près de 1 100 porteurs de projets. Pour mémoire, il s'agit des personnes qui ont un projet mais qui n'ont pas encore franchi le cap de la création ou de la reprise d'entreprise.

Le fait de s'intéresser aux porteurs de projets permet d'avoir une perspective sur les créations futures.

Les chiffres que vous retrouvez en colonne de droite sont produits à partir des données collectées auprès des participants aux réunions d'informations effectuées par l'Espace entreprendre de la CCI du Loiret.

Les porteurs de projets, tout comme les créateurs et les repreneurs, sont majoritairement des hommes. Leur carrière est relativement moins longue en moyenne que celle des nouveaux entrepreneurs mais cela s'explique en partie par la relative jeunesse des porteurs de projet.Effectivement, la moyenne d'âge n'est que de 37 ans.

Leur niveau de formation initiale est en revanche identique tout comme leur accession aux formations professionnelles.

Ce sont principalement des employés ou cadres. Plus de 45 % des porteurs de projets sont aujourd'hui en recherche d'emploi et 44 % d'entre eux sont au chômage depuis plus de 6 mois.

Ce sont également des gens dont l'expérience est moins souvent en rapport avec leur projet puisque 66 % des porteurs de projets veulent se lancer dans un domaine inconnu.Seuls 16 % d'entre eux sont d'ailleurs entrés dans une phase de réalisation, 30 % n'ayant à ce jour qu'une intention et 54 % ayant commencé à formaliser un projet.

84 % des projets sont des créations d'entreprises, la reprise étant rarement envisagée tout comme la location gérance. Ce sont pour 41 % des commerces, 16 % de CHR. La répartition est donc assez différente de la réalité constatée au RCS. Effectivement, les services aux entreprises ne représentent que 16 % des projets présentés à la CCI, mais cela s'explique probablement par le niveau de formation supérieur de ce public et leur capacité plus grande à agir sans recourir à un accompagnement. Ce phénomène se retrouve également pour l'industrie.

Vis à vis de la fréquentation enregistrée, on peut considérer que l'année 2008 sera une année tout autant créatrice compte tenu du nombre identique de porteurs de projets. Seuls la crise financière et le durcissement des conditions de financement pourraient infléchir cette tendance.

Homme de 37 ans

Sans formation initiale supérieure ou égale au BAC Formation en vente ou administration

Expérience professionnelle courte : 10 ans

Secteurs d'activités : Commerce de détail

Chambre de Commerce et d'Industrie du LoiretPole Connaissances, Etudes, Marketing

23, Place du Martroi - 45044 Orléans CedexContact : Ludovic BERTRAND, [email protected]

Prof

il ty

pe

Moins de 30 ans

30 à 39 ans

30 %

34 %

23 %

8 %3 % 2 %

60 ans et plus55 à 59 ans50 à 54 ans

40 à 49 ans

0 50 100 150 200 250 120

Sans diplôme

BEP CAP

BAC

BAC+2

BAC+3 et 4

BAC+5 et plus

Autres

Cafés-Hôtels-Rest.

Commerce de détail

16 %

41 %

16 %

20 % 2 %

2 %

3 %

Artisants

Services auxentreprises

Services auxparticuliers

Industrie

Porteurs de projets