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LA REVUE POUR DES VRAIS HORTICULTEURS NUMéRO 16 2012 SOJA LES HIPPIES Les marques de Q U ALITE La certification biologique Le ninja des protéines Où sont-ils passés? Powered by Et plus encore: Les engrais organiques et minéraux Le saviez-vous? Coin de l’horticulteur Les pestes et maladies Conseil d’horticulteur Jouez et gagnez

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Page 1: Canada (FR) CANNAtalk 16

LA revue pour Des vrAis horticuLteurs numéro 16 2012

SOja

LeS hippieS

Les marquesde quaLiTeéLa certification biologique

Le ninja des protéines

Où sont-ils passés?

powered by

Et plus encore: Les engrais organiques et minéraux Le saviez-vous?

Coin de l’horticulteur Les pestes et maladies

Conseil d’horticulteur Jouez et gagnez

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avant-propos

hqTalk:

Table des Matieres

Les méthodes de culture sont multiples, mais de façon générale, nous faisons la distinction entre les méthodes biologiques et minérales. De plus en plus d’horticulteurs souhaitent cultiver selon le mode biologique, mais en quoi le bio est-il différent? Qu’est que ce choix implique véritablement? Une certaine ambiguïté demeure à ce sujet, c’est pourquoi nous avons choisi de consacrer notre numéro de CANNAtalk aux questions biologiques.À la page 24, vous pourrez découvrir un article qui met en lumière toutes les différences entre les engrais biologiques et minéraux. Malheureusement, il est difficile de reconnaître immédiatement si un engrais est véritablement biologique. Évidemment, il existe des programmes de certification, mais malheureusement, les logos sont parfois mal utilisés. D’abord, les logos sont parfois utilisés même si le produit n’a jamais obtenu la certification requise. Deuxièmement, plusieurs consommateurs ne connaissent pas la vraie signification de chaque logo, donc les logos sont parfois utilisés inadéquatement avec certains produits. Par exemple, vous trouverez parfois un logo prévu pour les aliments biologiques apposé sur un engrais ou un substrat! En page 4, nous vous proposons un article qui vous permettra d’élucider la signification des logos et l’utilisation qu’on devrait en faire. Cette lecture devrait vous aider à distinguer les logos pouvant réellement vous renseigner à propos d’un engrais ou d’un sol, de ceux mal utilisés.Pour tous les vrais horticulteurs biologiques, allez voir la page 15. Grâce à BioRHIZOTONIC, vous pourrez cultiver de façon biologique du début à la fin!Nous espérons que notre numéro de CANNAtalk vous sera utile. Que vous soyez déjà un adepte de la culture biologique, que vous envisagiez de tenter la méthode biologique ou que vous soyez tout simplement curieux, chacun devrait y trouver son compte. Évidemment, si vous souhaitez continuer à cultiver de façon minérale, notre foire aux questions, la rubrique prêt-à-cultiver et l’article sur les pestes et maladies vous éclaireront sans contredit.

Bonne lecture,Jeroen

4101214151618

202324282930

CANNA Research Marques de qualité

Foire aux questions Les réponses à toutes vos questions d’horticulture

Prêt-à-cultiver Soja

Le coin de l’horticulteurLa culture biologique de Marion

Coup d’œil produitL’arrivée de BioRHIZOTONIC

Le saviez-vous? Les plantes carnivores

Pestes et maladies Nématodes

Pleins feux sur… Les hippies : où sont-ils passés?

Conseil de l’horticulteur Conseil d’horticulture et bande dessinée Mesurer la température de l’eau

CANNA ResearchEngrais organique et minéral

JeuGagnez BioRHIZOTONIC

FaitsFaits divers

À venir/ColophonTout sur le CO2

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avant-proposhqTalk:

Table des Matieres

Les méthodes de culture sont multiples, mais de façon générale, nous faisons la distinction entre les méthodes biologiques et minérales. De plus en plus d’horticulteurs souhaitent cultiver selon le mode biologique, mais en quoi le bio est-il différent? Qu’est que ce choix implique véritablement? Une certaine ambiguïté demeure à ce sujet, c’est pourquoi nous avons choisi de consacrer notre numéro de CANNAtalk aux questions biologiques.À la page 24, vous pourrez découvrir un article qui met en lumière toutes les différences entre les engrais biologiques et minéraux. Malheureusement, il est difficile de reconnaître immédiatement si un engrais est véritablement biologique. Évidemment, il existe des programmes de certification, mais malheureusement, les logos sont parfois mal utilisés. D’abord, les logos sont parfois utilisés même si le produit n’a jamais obtenu la certification requise. Deuxièmement, plusieurs consommateurs ne connaissent pas la vraie signification de chaque logo, donc les logos sont parfois utilisés inadéquatement avec certains produits. Par exemple, vous trouverez parfois un logo prévu pour les aliments biologiques apposé sur un engrais ou un substrat! En page 4, nous vous proposons un article qui vous permettra d’élucider la signification des logos et l’utilisation qu’on devrait en faire. Cette lecture devrait vous aider à distinguer les logos pouvant réellement vous renseigner à propos d’un engrais ou d’un sol, de ceux mal utilisés.Pour tous les vrais horticulteurs biologiques, allez voir la page 15. Grâce à BioRHIZOTONIC, vous pourrez cultiver de façon biologique du début à la fin!Nous espérons que notre numéro de CANNAtalk vous sera utile. Que vous soyez déjà un adepte de la culture biologique, que vous envisagiez de tenter la méthode biologique ou que vous soyez tout simplement curieux, chacun devrait y trouver son compte. Évidemment, si vous souhaitez continuer à cultiver de façon minérale, notre foire aux questions, la rubrique prêt-à-cultiver et l’article sur les pestes et maladies vous éclaireront sans contredit.

Bonne lecture,Jeroen

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202324282930

CANNA Research Marques de qualité

Foire aux questions Les réponses à toutes vos questions d’horticulture

Prêt-à-cultiver Soja

Le coin de l’horticulteurLa culture biologique de Marion

Coup d’œil produitL’arrivée de BioRHIZOTONIC

Le saviez-vous? Les plantes carnivores

Pestes et maladies Nématodes

Pleins feux sur… Les hippies : où sont-ils passés?

Conseil de l’horticulteur Conseil d’horticulture et bande dessinée Mesurer la température de l’eau

CANNA ResearchEngrais organique et minéral

JeuGagnez BioRHIZOTONIC

FaitsFaits divers

À venir/ColophonTout sur le CO2

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cannaRESEARCH

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vers LA fin Du Dernier siècLe, un mouvement A vu Le jour DAns Les pAys à économie

DominAnte Afin De resserrer LA régLementAtion pAr rApport Aux proDuits présentés

sur Le mArché comme étAnt écoLogiques et bioLogiques. LA société A commencé à

iDentifier Les probLèmes Liés à L’AppLicAtion Des principes De proDuction De mAsse

DAns LA chAîne ALimentAire. on A commencé à voir AppArAître Des proDuits qui

AvAient pour seuL Argument De vente Leur Aspect sécuritAire inhérent, puisqu’iLs

AvAient été cuLtivés De fAçon nAtureLLe. par geary coogler et iñaki garcia

DE LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE

Malheureusement, certains fabricants sans scrupule ont obligé les gouvernements à s’imposer. Plusieurs lois ont alors été promulguées partout dans le monde afin de s’attaquer au problème. Les sciences n’avaient pas chan-gé, évidemment, mais la société s’est mise à exiger un changement d’un paradigme, l’idée que tous les produits chimiques sont bons était remplacé par une nouvelle vi-sion  :  tout ce qui est naturel est mieux. Ce changement de paradigme a eu un effet monumental et rien n’est fini. Mais quel est le nouveau paradigme biologique? Com-ment les produits sont-ils évalués? Comment est-il pos-sible pour le consommateur de reconnaître la vérité en publicité?

Analysons la situation telle qu’elle se présente sur deux continents.

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vers LA fin Du Dernier siècLe, un mouvement A vu Le jour DAns Les pAys à économie

DominAnte Afin De resserrer LA régLementAtion pAr rApport Aux proDuits présentés

sur Le mArché comme étAnt écoLogiques et bioLogiques. LA société A commencé à

iDentifier Les probLèmes Liés à L’AppLicAtion Des principes De proDuction De mAsse

DAns LA chAîne ALimentAire. on A commencé à voir AppArAître Des proDuits qui

AvAient pour seuL Argument De vente Leur Aspect sécuritAire inhérent, puisqu’iLs

AvAient été cuLtivés De fAçon nAtureLLe. par geary coogler et iñaki garcia

DE LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE

Malheureusement, certains fabricants sans scrupule ont obligé les gouvernements à s’imposer. Plusieurs lois ont alors été promulguées partout dans le monde afin de s’attaquer au problème. Les sciences n’avaient pas chan-gé, évidemment, mais la société s’est mise à exiger un changement d’un paradigme, l’idée que tous les produits chimiques sont bons était remplacé par une nouvelle vi-sion  :  tout ce qui est naturel est mieux. Ce changement de paradigme a eu un effet monumental et rien n’est fini. Mais quel est le nouveau paradigme biologique? Com-ment les produits sont-ils évalués? Comment est-il pos-sible pour le consommateur de reconnaître la vérité en publicité?

Analysons la situation telle qu’elle se présente sur deux continents.

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consommables respectent les exigences établies, chaque pays européen possède sa propre agence responsable d’inspecter le produit et de certifier qu’il peut bien être utilisé en agriculture biologique.Chaque agence possède son propre logo qui peut être utili-sé pour distinguer les produits biologiques des produits qui ne répondent pas à la loi correspondante. Ces logos ne doivent pas être confondus avec le logo communautaire utilisé sur l’étiquetage des aliments ou boissons produits de façon biologique. Le logo conçu pour les aliments et les boissons biologiques a été baptisé le euro-leaf et son utilisation est contrôlée par le règlement (EU) 271/2010. Le logo euro-leaf remplace l’ancien logo.

OGM et systèmes hydroponiquesL’article 9 du règlement (EC) 834/2007 interdit l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés dans tous les cas de productions biologiques, tel que précisé au préambule (9) du règlement, Les organismes génétiquement modi-fiés (OGM) et les produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM sont incompatibles avec le concept de produc-

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LES MARQUES DE QUALITÉ DANS L’UNION EUROPÉENNE

Les objectifs et les principes de la production biologiqueL’Union Européenne a publié un règlement sur la produc-tion biologique qui se nomme (EC) 834/2007. Conformé-ment à ce règlement, les agriculteurs biologiques doivent respecter les systèmes et les cycles naturels, maintenir et améliorer la santé du sol, de l’eau, des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci. Ce règlement vise à atteindre un niveau élevé de biodiversité.Les agriculteurs biologiques doivent aussi faire une utili-sation responsable de l’énergie et des ressources naturel-les, respecter des normes élevées en matière de bien-être animal et produire des produits de haute qualité. Les biens doivent être produits par l’utilisation de procédés qui ne nuisent pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou à la santé et au bien-être des animaux.En bref, les agriculteurs biologiques doivent respecter les organismes vivants dans le sol, la santé du sol et prévenir l’érosion des sols. Un agriculteur biologique doit égale-ment réduire au minimum l’utilisation de ressources non renouvelables, et plutôt recycler les déchets et les sous-produits d’origine végétale ou animale.

Utilisation de termes faisant référence à la production biologiqueL’article 23 du règlement (EC) 834/2007 établit que les termes  biologique et  écologique (ainsi que leur abrévia-tion bio et éco) ne peuvent être utilisés qu’avec les biens produits conformément aux règles présentes dans les rè-glements susmentionnés. Il est important de se rappeler que les termes écologique et biologique sont synonymes dans certains pays, comme en Espagne.

Pratiques de culture en production végétale biologiqueQue signifie la culture biologique lorsqu’il s’agit des pra-tiques courantes comme la fertilisation, l’ensemencement et ainsi de suite? Selon le règlement (EC) 834/2007 de l’UE, un agriculteur biologique doit procéder à la rotation

pluriannuelle des cultures. En fertilisation, l’agriculteur biologique doit prendre ce qui suit en considération :a) les engrais doivent provenir d’effluent d’élevage ou de matières organiques provenant de la production biologique.b) l’utilisation de préparations biodynamiques (c’est-à-dire des préparations provenant de votre propre produc-tion agricole) est autorisée.c) les engrais et les amendements du sol ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production biologique (conformément à l’article 16 du règlement (EC) 834/2007 de l’UE).d) l’utilisation d’engrais minéraux azotés est interdite.De plus, toutes les techniques de production végé-tale utilisées par les agriculteurs biologiques doivent empêcher ou réduire au minimum la contamination de l’environnement. La prévention des dégâts causés par les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes doit reposer principalement sur la protection des prédateurs naturels, le choix des espèces et des variétés de végé-taux selon l’environnement, la rotation des cultures, les techniques culturales et les procédés thermiques. En cas de menace avérée pour une culture, des produits phyto-pharmaceutiques ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la produc-tion biologique conformément à l’article 16 du règlement (EC) 834/2007 de l’UE.Pour ce qui est des semences et du  matériel de multi-plication végétative (comme les boutures, etc.) seuls les semences et les végétaux produits selon le mode bi-ologique sont permis. À cet effet, la plante-mère (dans le cas des semences) et la plante parentale (dans le cas des boutures) doivent avoir été produites de façon biologique pendant au moins une génération ou, s’il s’agit de cultures pérennes, deux saisons de végétation. Seuls les produits autorisés peuvent être utilisés pour le nettoyage ou la désinfection (conformément à l’article 16 du règlement (EC) 834/2007 de l’UE).Toutefois, si ces pratiques ne suffisent pas à la croissance et la production adéquates des cultures, certains produits fertilisants sont autorisés. Ceux-ci sont énumérés à l’annexe I du règlement (EC) 889/2008. Toutefois, un docu-ment justificatif doit être fourni pour pouvoir utiliser ces produits.

Logos communautaires pour les aliments et les produits consommables biologiques Les produits utilisés en agriculture se nomment les produits consommables. Afin de s’assurer que les produits

Image 1: En haut, à gauche, l’ancien et le nouveau logo Euroleaf . Le logo Euroleaf confirme qu’un produit est bi-ologique selon la loi, car il se conforme entièrement aux conditions et aux règles d’agriculture biologique établies par l’Union européenne. Pour les produits préparés, le logo signifie qu’au moins 95 % des ingrédients agricoles sont biologiques. Le logo Euroleaf convient uniquement aux produits alimentaires. Le troisième logo sur la droite représente le logo du control union (cu). cette étiquette signifie qu’un produit convient à l’utilisation en agriculture biologique. un produit certifié cu doit principalement être fait d’éléments provenant de l’agriculture biologique ou de la nature. De plus, le produit ne peut pas avoir été traité à l’aide de produits chimiques ou contenir des métaux lourds.

DE LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE

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consommables respectent les exigences établies, chaque pays européen possède sa propre agence responsable d’inspecter le produit et de certifier qu’il peut bien être utilisé en agriculture biologique.Chaque agence possède son propre logo qui peut être utili-sé pour distinguer les produits biologiques des produits qui ne répondent pas à la loi correspondante. Ces logos ne doivent pas être confondus avec le logo communautaire utilisé sur l’étiquetage des aliments ou boissons produits de façon biologique. Le logo conçu pour les aliments et les boissons biologiques a été baptisé le euro-leaf et son utilisation est contrôlée par le règlement (EU) 271/2010. Le logo euro-leaf remplace l’ancien logo.

OGM et systèmes hydroponiquesL’article 9 du règlement (EC) 834/2007 interdit l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés dans tous les cas de productions biologiques, tel que précisé au préambule (9) du règlement, Les organismes génétiquement modi-fiés (OGM) et les produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM sont incompatibles avec le concept de produc-

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LES MARQUES DE QUALITÉ DANS L’UNION EUROPÉENNE

Les objectifs et les principes de la production biologiqueL’Union Européenne a publié un règlement sur la produc-tion biologique qui se nomme (EC) 834/2007. Conformé-ment à ce règlement, les agriculteurs biologiques doivent respecter les systèmes et les cycles naturels, maintenir et améliorer la santé du sol, de l’eau, des végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci. Ce règlement vise à atteindre un niveau élevé de biodiversité.Les agriculteurs biologiques doivent aussi faire une utili-sation responsable de l’énergie et des ressources naturel-les, respecter des normes élevées en matière de bien-être animal et produire des produits de haute qualité. Les biens doivent être produits par l’utilisation de procédés qui ne nuisent pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou à la santé et au bien-être des animaux.En bref, les agriculteurs biologiques doivent respecter les organismes vivants dans le sol, la santé du sol et prévenir l’érosion des sols. Un agriculteur biologique doit égale-ment réduire au minimum l’utilisation de ressources non renouvelables, et plutôt recycler les déchets et les sous-produits d’origine végétale ou animale.

Utilisation de termes faisant référence à la production biologiqueL’article 23 du règlement (EC) 834/2007 établit que les termes  biologique et  écologique (ainsi que leur abrévia-tion bio et éco) ne peuvent être utilisés qu’avec les biens produits conformément aux règles présentes dans les rè-glements susmentionnés. Il est important de se rappeler que les termes écologique et biologique sont synonymes dans certains pays, comme en Espagne.

Pratiques de culture en production végétale biologiqueQue signifie la culture biologique lorsqu’il s’agit des pra-tiques courantes comme la fertilisation, l’ensemencement et ainsi de suite? Selon le règlement (EC) 834/2007 de l’UE, un agriculteur biologique doit procéder à la rotation

pluriannuelle des cultures. En fertilisation, l’agriculteur biologique doit prendre ce qui suit en considération :a) les engrais doivent provenir d’effluent d’élevage ou de matières organiques provenant de la production biologique.b) l’utilisation de préparations biodynamiques (c’est-à-dire des préparations provenant de votre propre produc-tion agricole) est autorisée.c) les engrais et les amendements du sol ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production biologique (conformément à l’article 16 du règlement (EC) 834/2007 de l’UE).d) l’utilisation d’engrais minéraux azotés est interdite.De plus, toutes les techniques de production végé-tale utilisées par les agriculteurs biologiques doivent empêcher ou réduire au minimum la contamination de l’environnement. La prévention des dégâts causés par les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes doit reposer principalement sur la protection des prédateurs naturels, le choix des espèces et des variétés de végé-taux selon l’environnement, la rotation des cultures, les techniques culturales et les procédés thermiques. En cas de menace avérée pour une culture, des produits phyto-pharmaceutiques ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la produc-tion biologique conformément à l’article 16 du règlement (EC) 834/2007 de l’UE.Pour ce qui est des semences et du  matériel de multi-plication végétative (comme les boutures, etc.) seuls les semences et les végétaux produits selon le mode bi-ologique sont permis. À cet effet, la plante-mère (dans le cas des semences) et la plante parentale (dans le cas des boutures) doivent avoir été produites de façon biologique pendant au moins une génération ou, s’il s’agit de cultures pérennes, deux saisons de végétation. Seuls les produits autorisés peuvent être utilisés pour le nettoyage ou la désinfection (conformément à l’article 16 du règlement (EC) 834/2007 de l’UE).Toutefois, si ces pratiques ne suffisent pas à la croissance et la production adéquates des cultures, certains produits fertilisants sont autorisés. Ceux-ci sont énumérés à l’annexe I du règlement (EC) 889/2008. Toutefois, un docu-ment justificatif doit être fourni pour pouvoir utiliser ces produits.

Logos communautaires pour les aliments et les produits consommables biologiques Les produits utilisés en agriculture se nomment les produits consommables. Afin de s’assurer que les produits

Image 1: En haut, à gauche, l’ancien et le nouveau logo Euroleaf . Le logo Euroleaf confirme qu’un produit est bi-ologique selon la loi, car il se conforme entièrement aux conditions et aux règles d’agriculture biologique établies par l’Union européenne. Pour les produits préparés, le logo signifie qu’au moins 95 % des ingrédients agricoles sont biologiques. Le logo Euroleaf convient uniquement aux produits alimentaires. Le troisième logo sur la droite représente le logo du control union (cu). cette étiquette signifie qu’un produit convient à l’utilisation en agriculture biologique. un produit certifié cu doit principalement être fait d’éléments provenant de l’agriculture biologique ou de la nature. De plus, le produit ne peut pas avoir été traité à l’aide de produits chimiques ou contenir des métaux lourds.

DE LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE

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cannaRESEARCHcertifiés. Le terme écologique (ou éco) n’est soumis à au-cune restriction sauf s’il est employé en contexte avec le produit. Si l’organisme de réglementation détermine qu’un mot (celui-ci ou un autre) est utilisé de façon à contourner la loi sur les produits biologiques, il peut donc aussi faire l’objet d’une évaluation.

Pratiques de culture en production végétale biologiqueLes pratiques de culture qui doivent être suivies afin d’obtenir la certification biologique en Amérique du Nord sont les mêmes que celles suivies en Europe sur pratique-ment tous les points. Ces pratiques sont présentées en détail dans CAN/CGSB 32.310-2006, Systèmes de produc-tion biologique - Principes généraux et normes de gestion et dans le NOP handbook. Il s’agit de normes fédérales et il est important de mentionner qu’aux États-Unis, tous les États ont également leur mot à dire à propos de la pro-duction biologique dans leur État, tant et aussi longtemps qu’ils ne nuisent pas aux protections prévues par la loi fé-dérale. Les États de Washington et de la Californie possè-dent maintenant leur propre programme de certification.

Logos communautaires pour les ali-ments et les produits consommables biologiquesEn Amérique du Nord, il existe aussi des organismes de certification qui vérifient les entrées, les procédés et les produits finis qui sont autorisés à utiliser le terme  bi-ologique. Grâce à l’entente d’équivalence entre les deux pays, les deux organismes sont acceptés à titre de pro-gramme de certification. Un organisme comme l’Organic Material Review Institute (OMRI) ou le State of Washing-ton’s (WSDA) peuvent certifier un produit qui sera utilisé dans les programmes des deux pays. L’acquisition d’une certification exige que le produit respecte pour le moins les normes NOP.Grâce à cette discussion, nous savons maintenant que même si les réglementations peuvent modifier quelques termes, adopter des logos de certification différents et présenter quelques différences au niveau des principes directeurs, les grandes lignes se ressemblent étroite-ment. L’intention est bien évidemment la même : protéger les consommateurs et l’environnement. Les réglemen-tations sont robustes et la science a raison. Le nouveau paradigme biologique est là pour rester. •

tion biologique et avec la perception qu’ont les consom-mateurs des produits biologiques. Cependant, les organ-ismes dont le génome a été modifié à l’aide de méthodes de mutations génétiques traditionnelles peuvent être utili-sés en production biologique.De plus, la loi européenne interdit formellement l’util-isation de systèmes hydroponiques définis comme  une méthode de culture consistant à placer les racines des végétaux dans une solution d’éléments nutritifs mi-néraux uniquement ou dans un milieu inerte, tel que la perlite, le gravier ou la laine minérale auquel est ajou-tée une solution d’éléments nutritifs. Comme telles, les cultures hydroponiques ne peuvent pas être considérées comme biologiques même si elles sont fertilisées à l’aide d’éléments nutritifs biologiques.Il est important de noter que les autres pays ne partagent pas toujours le même point de vue. En Amérique du Nord, les États-Unis n’empêchent pas directement la production hydroponique. Toutefois, le Canada et les États-Unis inter-disent l’utilisation d’OGM en production biologique.

LES MARQUES DE QUALITÉ : ÉTATS-UNIS ET CANADALe Canada et les États-Unis détiennent leurs lois respec-tives quant à la certification des produits biologiques; cependant, le Canada se conforme étroitement aux normes du programme biologique national (National Or-ganic Program (NOP)) établies par le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA). Au Canada, la loi principale qui établit les normes de contrôle de produc-tion biologique se nomme la Loi sur les produits agricoles au Canada (L.R.C. (1985), ch. 20 (4e suppl.)) ou LPAC. Aux États-Unis, c’est la Organic Foods Production Act of 1990 (OFPA) qui établit le contrôle.

Objectifs et principes de production biologiqueLes objectifs et les principes utilisés en production biologique dans l’UE sont les mêmes en Amérique du Nord. Cependant, en pratique, il y a deux différences, premièrement, la mise en application de la loi est soumise à des réglementations. Aux États-Unis, par exemple, le contrôle biologique peut im-pliquer le travail de plusieurs agences possédant plusieurs règles différentes qui doivent toutes être respectées. Deux-

ièmement, dans les deux pays, les syndicats sont étroite-ment liés aux organismes de réglementation, donc les règle-ments sont inévitablement formulés de façon à limiter les coûts et les conflits pour les membres de ces syndicats, tout en resserrant la concurrence.Les objectifs et les principes mis de l’avant en production biologique en Amérique du Nord sont dans l’ensemble les mêmes qu’en Europe. Aux États-Unis, le USDA est un organisme fédéral d’exécution de la loi; toutefois, cha-cun des 50  états possède son propre Département de l’agriculture responsable de faire respecter ses propres règlements en plus des règlements fédéraux. Le USDA a établi les normes NOP dans la Loi 7 U.S.C. 6501-6522, tel que défini dans 7CRF205. Au Canada, c’est l’Agence ca-nadienne d’inspection des aliments (ACIA) qui est respon-sable de faire respecter la Loi sur les produits agricoles au Canada. Les règlements que doit suivre l’ACIA sont préci-sés dans le Règlement sur les produits biologiques (2009) (RPB). Collectivement, le Régime Bio-Canada englobe ces règlements ainsi que la Loi sur laquelle ils se fondent.Au Canada, les normes du RPB sont présentées dans CAN/CGSB 32.310-2006, Systèmes de production bi-ologique - Principes généraux et normes de gestion et dans CAN/CGSB 32.311-2006 Systèmes de production biologique - Listes des substances permises. Ces deux publications exposent en détail toutes les exigences ap-pliquées par l’ACIA, y compris les produits qui peuvent ou non être étiquetés comme biologiques, et tous les aspects de production de la terre, de l’accréditation des engrais et de la production. On y trouve également les procédures de certification et la liste des organismes de certification.Aux États-Unis, le NOP Handbook est la publication qui expose en détail les mêmes aspects de la réglementation. De plus, le 7CFR205.600 et suiv. comprend la Liste natio-nale des substances permises et prohibées ainsi que les critères sur lesquels la liste se fonde.Les États-Unis et le Canada sont liés par une entente d’équivalence qui certifie que les réglementations des deux pays sont en grande partie égales et que les biens produits et certifiés dans l’un des deux pays peuvent être exportés et certifiés biologiques dans l’autre pays. Toute-fois, le Canada n’accepte pas les produits hydroponiques à titre de produits biologiques.

À propos de l’utilisation de termes faisant référence à la production biologiqueLes deux pays d’Amérique du Nord permettent unique-ment l’utilisation du terme  biologique avec des produits

Image 3: Cette viande semble provenir d’une ferme-usine, pourtant vous pouvez être certain que la vache a été traitée avec respect et selon des normes de bien-être élevées.

Image 4: Ces champignons pré-emballés sont tout de même biologiques. Le logo de l’euro-leaf indique que le produit est classé comme étant biologique dans l’UE. Remarque  : l’euro-leaf peut seulement être apposé sur les produits de consommation comme les aliments et les boissons.

CAN-4294

Image 2: L’étiquette de certification Organic Materials Review Institute (OMRI) signifie qu’un produit a été approuvé pour être utilisé en agriculture biologique et qu’il se conforme aux normes biologiques établies par le Département de l’agriculture des États-Unis.

DE LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE

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cannaRESEARCHcertifiés. Le terme écologique (ou éco) n’est soumis à au-cune restriction sauf s’il est employé en contexte avec le produit. Si l’organisme de réglementation détermine qu’un mot (celui-ci ou un autre) est utilisé de façon à contourner la loi sur les produits biologiques, il peut donc aussi faire l’objet d’une évaluation.

Pratiques de culture en production végétale biologiqueLes pratiques de culture qui doivent être suivies afin d’obtenir la certification biologique en Amérique du Nord sont les mêmes que celles suivies en Europe sur pratique-ment tous les points. Ces pratiques sont présentées en détail dans CAN/CGSB 32.310-2006, Systèmes de produc-tion biologique - Principes généraux et normes de gestion et dans le NOP handbook. Il s’agit de normes fédérales et il est important de mentionner qu’aux États-Unis, tous les États ont également leur mot à dire à propos de la pro-duction biologique dans leur État, tant et aussi longtemps qu’ils ne nuisent pas aux protections prévues par la loi fé-dérale. Les États de Washington et de la Californie possè-dent maintenant leur propre programme de certification.

Logos communautaires pour les ali-ments et les produits consommables biologiquesEn Amérique du Nord, il existe aussi des organismes de certification qui vérifient les entrées, les procédés et les produits finis qui sont autorisés à utiliser le terme  bi-ologique. Grâce à l’entente d’équivalence entre les deux pays, les deux organismes sont acceptés à titre de pro-gramme de certification. Un organisme comme l’Organic Material Review Institute (OMRI) ou le State of Washing-ton’s (WSDA) peuvent certifier un produit qui sera utilisé dans les programmes des deux pays. L’acquisition d’une certification exige que le produit respecte pour le moins les normes NOP.Grâce à cette discussion, nous savons maintenant que même si les réglementations peuvent modifier quelques termes, adopter des logos de certification différents et présenter quelques différences au niveau des principes directeurs, les grandes lignes se ressemblent étroite-ment. L’intention est bien évidemment la même : protéger les consommateurs et l’environnement. Les réglemen-tations sont robustes et la science a raison. Le nouveau paradigme biologique est là pour rester. •

tion biologique et avec la perception qu’ont les consom-mateurs des produits biologiques. Cependant, les organ-ismes dont le génome a été modifié à l’aide de méthodes de mutations génétiques traditionnelles peuvent être utili-sés en production biologique.De plus, la loi européenne interdit formellement l’util-isation de systèmes hydroponiques définis comme  une méthode de culture consistant à placer les racines des végétaux dans une solution d’éléments nutritifs mi-néraux uniquement ou dans un milieu inerte, tel que la perlite, le gravier ou la laine minérale auquel est ajou-tée une solution d’éléments nutritifs. Comme telles, les cultures hydroponiques ne peuvent pas être considérées comme biologiques même si elles sont fertilisées à l’aide d’éléments nutritifs biologiques.Il est important de noter que les autres pays ne partagent pas toujours le même point de vue. En Amérique du Nord, les États-Unis n’empêchent pas directement la production hydroponique. Toutefois, le Canada et les États-Unis inter-disent l’utilisation d’OGM en production biologique.

LES MARQUES DE QUALITÉ : ÉTATS-UNIS ET CANADALe Canada et les États-Unis détiennent leurs lois respec-tives quant à la certification des produits biologiques; cependant, le Canada se conforme étroitement aux normes du programme biologique national (National Or-ganic Program (NOP)) établies par le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA). Au Canada, la loi principale qui établit les normes de contrôle de produc-tion biologique se nomme la Loi sur les produits agricoles au Canada (L.R.C. (1985), ch. 20 (4e suppl.)) ou LPAC. Aux États-Unis, c’est la Organic Foods Production Act of 1990 (OFPA) qui établit le contrôle.

Objectifs et principes de production biologiqueLes objectifs et les principes utilisés en production biologique dans l’UE sont les mêmes en Amérique du Nord. Cependant, en pratique, il y a deux différences, premièrement, la mise en application de la loi est soumise à des réglementations. Aux États-Unis, par exemple, le contrôle biologique peut im-pliquer le travail de plusieurs agences possédant plusieurs règles différentes qui doivent toutes être respectées. Deux-

ièmement, dans les deux pays, les syndicats sont étroite-ment liés aux organismes de réglementation, donc les règle-ments sont inévitablement formulés de façon à limiter les coûts et les conflits pour les membres de ces syndicats, tout en resserrant la concurrence.Les objectifs et les principes mis de l’avant en production biologique en Amérique du Nord sont dans l’ensemble les mêmes qu’en Europe. Aux États-Unis, le USDA est un organisme fédéral d’exécution de la loi; toutefois, cha-cun des 50  états possède son propre Département de l’agriculture responsable de faire respecter ses propres règlements en plus des règlements fédéraux. Le USDA a établi les normes NOP dans la Loi 7 U.S.C. 6501-6522, tel que défini dans 7CRF205. Au Canada, c’est l’Agence ca-nadienne d’inspection des aliments (ACIA) qui est respon-sable de faire respecter la Loi sur les produits agricoles au Canada. Les règlements que doit suivre l’ACIA sont préci-sés dans le Règlement sur les produits biologiques (2009) (RPB). Collectivement, le Régime Bio-Canada englobe ces règlements ainsi que la Loi sur laquelle ils se fondent.Au Canada, les normes du RPB sont présentées dans CAN/CGSB 32.310-2006, Systèmes de production bi-ologique - Principes généraux et normes de gestion et dans CAN/CGSB 32.311-2006 Systèmes de production biologique - Listes des substances permises. Ces deux publications exposent en détail toutes les exigences ap-pliquées par l’ACIA, y compris les produits qui peuvent ou non être étiquetés comme biologiques, et tous les aspects de production de la terre, de l’accréditation des engrais et de la production. On y trouve également les procédures de certification et la liste des organismes de certification.Aux États-Unis, le NOP Handbook est la publication qui expose en détail les mêmes aspects de la réglementation. De plus, le 7CFR205.600 et suiv. comprend la Liste natio-nale des substances permises et prohibées ainsi que les critères sur lesquels la liste se fonde.Les États-Unis et le Canada sont liés par une entente d’équivalence qui certifie que les réglementations des deux pays sont en grande partie égales et que les biens produits et certifiés dans l’un des deux pays peuvent être exportés et certifiés biologiques dans l’autre pays. Toute-fois, le Canada n’accepte pas les produits hydroponiques à titre de produits biologiques.

À propos de l’utilisation de termes faisant référence à la production biologiqueLes deux pays d’Amérique du Nord permettent unique-ment l’utilisation du terme  biologique avec des produits

Image 3: Cette viande semble provenir d’une ferme-usine, pourtant vous pouvez être certain que la vache a été traitée avec respect et selon des normes de bien-être élevées.

Image 4: Ces champignons pré-emballés sont tout de même biologiques. Le logo de l’euro-leaf indique que le produit est classé comme étant biologique dans l’UE. Remarque  : l’euro-leaf peut seulement être apposé sur les produits de consommation comme les aliments et les boissons.

CAN-4294

Image 2: L’étiquette de certification Organic Materials Review Institute (OMRI) signifie qu’un produit a été approuvé pour être utilisé en agriculture biologique et qu’il se conforme aux normes biologiques établies par le Département de l’agriculture des États-Unis.

DE LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE

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Yes it’s no problem to RHIZOTONIC as a le

The answer to your first question is yes, you can use your water with t

Hi, can your coco soil-less medium go bad? I’ve had bag

RHIZOTOTONIC through the whole veg phase?

I don’t have a problem with plant growth just a

Can I use CANNA HYDRO with your COCO EC levels?

o use CANNARHIZOTONIC

Which nutrient would you recom

mend for a recirculating

system with coco medium? theBI

O

Reponsesquestions

&

Question Puis-je utiliser les nutriments CANNA COGr (COGr Vega et COGr Flores) avec de la fibre de coco normale et tamponnée?

10 | cAnnAtalk

Plusieurs questions traitant d’horticulture nous sont envoyées via notre site www.canna-hydroponics.ca tous les mois. Comme toujours, CANNA Research se fait un plaisir de vous conseiller!

QuestionBonjour, est-ce qu’un support de coco sans sol peut être périmé? J’ai un sac de coco chez moi depuis plus d’un an et j’aimerais bien l’utiliser… pourriez-vous me conseiller?

RéponseDe façon générale, ceci n’est pas recommandé, car vous risquez d’avoir un surplus de potassium (K) et une carence en magnésium (mg) et en calcium (ca). si votre système est conçu de façon à être arrosé souvent, alors c’est possible. sachez que vous aurez besoin d’utiliser des petits pots profonds dans un système pouvant être drainé.

QuestionJ’ai planté mes semis il y a deux semaines et, lorsqu’ils ont germé, je les ai transférées dans des cubes d’enracinement que j’ai placés sous une lampe fluocompacte de 125  watts. J’ai ensuite arrosé mes plantes avec de l’eau d’osmose inverse (ma lecture de pH était entre 5,8 et 6,0). Lorsque les racines ont atteint le fond des cubes d’enracinement, je les ai transplantés dans un pot rempli de fibre de coco que j’ai ensuite replacé sous la même lampe et arrosé avec la même eau. Toutefois, une ou deux journées plus tard, j’ai constaté un ralentissement de la croissance. J’ai d’abord cru que mes plantes devaient simplement s’acclimater au nouveau support. Je n’en suis pas à ma première expérience de culture et normalement après deux semaines de croissance des semis, les plantes produisent au moins deux nouvelles pousses. Cette fois-ci, par contre, mes plantes n’ont toujours pas produit de nouvelles feuilles, la croissance est très lente. J’ai alors remarqué l’apparition de petites taches brun-rouille sur certaines feuilles et un pâlissement du vert en général. La panique s’est alors emparée de moi. Je ne voulais pas perdre mes plantes! Je jardine à l’intérieur et, à part les quelques trous d’aération intégrés à la tente de croissance, je n’ai installé aucun système de ventilation, mais mes plantes ont quand même une certaine circulation d’air (on pourrait dire). La température est d’environ 23 °C à 24 °C et le taux d’humidité se situe entre 40 % et 50 %. En bref, mes problèmes se résument comme suit : croissance lente, taches brunes sur les feuilles et feuilles qui pâlissent. Je n’ai ajouté aucun nutriment et j’utilise de l’eau d’osmose inverse avec une CE de 0,4 et un pH de 5,8 – 6,0. Ai-je fait une erreur? J’ai aussi oublié de mentionner que les tiges de toutes mes plantes ont une teinte mauve.

RéponseLes tâches brunes, les feuilles vert pâle et les tiges mauves se produisent généralement lorsqu’il y a absence de fertilisation, une ce faible et un ph élevé, un climat froid et un mauvais transport de l’eau. L’eau d’osmose inverse (oi) élimine toute trace de calcium. pourtant, avec de l’eau d’oi vous devriez obtenir une ce beaucoup plus basse que 0,4. Donc, vérifiez d’abord que vous utilisez bien de l’eau d’oi et non un adoucisseur d’eau qui remplace les ions, comme le calcium et le magnésium, avec des ions moins souhaitables comme le sodium et le potassium. De plus, assurez-vous de bien calibrer votre conductimètre. il se passe plusieurs choses en même temps et chaque facteur risque de se combiner et d’envenimer la situation. premièrement, une sous fertilisation de plusieurs éléments (tiges mauves); deuxièmement, un mauvais équilibre nutritif avec seulement du potassium et quelques autres éléments utiles (taches brunes, brûlures de la pointe des feuilles, distorsion des nouvelles pousses ou stagnation totale); et troisièmement, limitation du débit d’eau dans la plante provoquée par un taux d’humidité trop élevé dans la tente (en lien avec tous les symptômes décrits ci-haut). voici ce que vous devez faire : 1) cessez d’adoucir l’eau et utiliser plutôt de l’eau d’osmose inverse à laquelle vous ajoutez suffisamment d’eau du robinet pour obtenir une ce de 0,2; 2) assurez-vous d’utiliser la fibre de coco tamponnée ou de traiter le substrat cAnnA cogr avec la solution de tamponnage AvAnt l’utilisation; 3) démontez la tente lorsque les plantes s’enracinent et assurez-vous de leur offrir une bonne circulation d’air (et par le fait même, un bon mouvement de l’eau) en tout temps; 4) n’ajoutez jamais de l’eau du robinet/d’oi/douce/de source seule dans un support de coco à moins d’y avoir ajouté une charge minimale de nutriments (ce 0,6); 5) arrosez les nouvelles transplantations en respectant les plus basses données de ce inscrites dans le tableau de nutrition; 6) puisqu’il y a une grande différence de porosité entre les cubes de laine de roche et la fibre de coco, le mouvement de l’eau dans le cube sera inhibé au cours des premiers jours. il faut donc s’assurer que la solution est bien acheminée vers les cubes, car ils s’assécheront beaucoup plus rapidement que la fibre de coco et l’eau ne se déplacera pas assez rapidement de la fibre de coco vers les cubes. gardez un œil sur les cubes pendant les deux premières semaines alors que les plantes s’enracinent dans la fibre de coco. si le contenant est très gros, le cube peut s’assécher un jour ou plus avant la fibre de coco, ce qui provoquera certains des mêmes problèmes. finalement, au risque de me répéter, ne jAmAis appliquer de l’eau pure dans un support de coco durant le processus de croissance.

QuestionLa croissance de mes plantes se déroule très bien, mais j’ai une question par rapport à l’utilisation de RHIZOTONIC. J’utilise RHIZOTONIC en vaporisation foliaire en suivant les instructions fournies. Dois-je quand même régler le pH de ma solution à vaporiser puisque RHIZOTONIC en change la valeur? Je sais qu’il faut régler le pH si la solution est administrée aux racines, mais est-ce sécuritaire de vaporiser avec une solution dont le pH a été ajusté? Je ne veux surtout pas brûler mes feuilles.

RéponseLe taux optimal de pH en vaporisation foliaire se situe entre 6,5 et 7,0. Assurez-vous

d’utiliser un crayon à pH bien calibré. Il est préférable d’utiliser une solution dont le pH est naturellement un peu plus élevé (par exemple, 7,5 sans correction du pH)

que d’utiliser une solution dont le pH a été ajusté à la baisse à l’aide d’un produit acidifiant (par exemple, un pH de 5,8 avec correction du pH). Les produits

acidifiants peuvent créer des brûlures foliaires. Vous pourriez essayer de vaporiser CANNA RHIZOTONIC avec CANNABOOST.

QuestionPuis-je utiliser CANNA SUBSTRA avec un support CANNA COCO? Comme je cultive à la fois dans la laine de roche et dans des pots de coco, j’aimerais pouvoir appliquer un seul type d’engrais dans un système sans recirculation.

RéponseVous pouvez le faire, mais les résultats seront décevants. L’application de CANNA Coco A&B sur la laine de roche provoque d’abord un problème d’azote, puis des problèmes d’oligoéléments, sans oublier un déséquilibre du phosphore pendant les phases de croissance végétative et florale. En revanche, l’utilisation de CANNA SUBSTRA dans un support de coco est peut-être un peu mieux. Toutefois, vous constaterez d’importants problèmes de calcium suivis d’un déséquilibre de tout le reste. Désolé, mais ces produits sont conçus pour s’adapter aux réactions des racines dans un support donné et à l’interaction de la plante avec ce dernier.

RéponseSoyons très clairs  : il n’est pas recommandé d’utiliser la fibre de coco dans un système à recirculation. En fait, des concentrations élevées de sel sont libérées par la fibre de coco chaque minute de chaque jour. De plus, il faut absolument prendre en considération la capacité de rétention d’eau du support et l’effet de submersion d’un système à recirculation utilisé adéquatement. Ceci étant dit, les nutriments CANNA COCO produiraient les meilleurs résultats dans votre cas. Il y a une raison qui explique la création de produits fertilisants particuliers pour chaque système. Chaque système réagit différemment. Utiliser un système à recirculation avec un support qui doit être arrosé tous les quelques jours n’a rien de logique. Cela va à l’encontre de l’équilibre visé dans un système hydroponique avec substrat inerte. Tout compte fait, la décision vous revient entièrement. Si vous arrosez trop souvent au début, tous les jours par exemple, et plusieurs fois par jour plus tard, les plantes vont en souffrir.

QuestionPourquoi ne peut-on pas utiliser CANNA Start dans un système à recirculation?

RéponseEn utilisant CANNA Start dans un système à recirculation, on modifie légèrement la composition des nutriments, car CANNA Start est conçu pour performer dans les systèmes utilisant un substrat organique. Vous ne l’utiliseriez que pour une semaine environ et vous pourriez obtenir les mêmes résultats en utilisant la gamme CANNA AQUA en concentration moins élevée.

QuestionAvez-vous déjà eu des problèmes de pH avec CANNA Coco A&B? J’obtiens une lecture de pH d’environ 4 lorsqu’il est préparé avec un dosage complet. Je parle de la formule A et B sans aucun autre ingrédient ajouté. J’utilise de l’eau d’osmose inverse avec un pH d’environ 6 sans aucun ajout. J’utilise vos produits depuis 2 mois et le problème vient tout juste d’apparaître. J’utilise un crayon à pH et j’ai même mesuré l’eau d’osmose inverse drainée afin d’intercepter toute incohérence. L’eau de drainage affiche un pH de 8, soit le même pH qu’à l’habitude. Je filtre mon eau car j’utilise de l’eau de puits minéralisée. J’ai nettoyé l’électrode afin d’éliminer tous les résidus contaminés pouvant s’y trouver. Ma solution de calibration serait-elle périmée? Je n’y comprends rien!

RéponseÀ mon avis, c’est soit votre crayon à pH, soit votre solution qui est mal calibré d’un point. Le pH de l’eau d’osmose inverse devrait se situer près de 7,0 et non de 6,0. L’eau purifiée est légèrement plus acide en raison de l’azote lié, mais elle affiche quand même un pH de 6,9. Donc, en me fondant sur vos explications, je présume que votre problème provient de vos instruments de pH!

cAnnAtalk | 11

RéponseSi le sac a été entreposé dans les bonnes conditions, il ne devrait pas y avoir de problèmes. J’ai même déjà utilisé de la fibre de coco jusqu’à deux ans après une production sans problème.

QuestionQuel nutriment suggérez-vous pour un système à recirculation avec support de coco? Selon les instructions apparaissant sur les bouteilles d’engrais CANNA Coco A&B  : CANNA COCO est facile d’utilisation, il se dissout instantanément et convient parfaitement à la culture en pots ou dans un système ouvert (sans recirculation). C’est le côté sans recirculation qui me préoccupe. Recommanderiez-vous d’utiliser la gamme Aqua puisqu’elle est conçue pour les systèmes à recirculation? Dans ce cas-ci, l’étiquette précise qu’aucun support n’est requis. Une clarification serait grandement appréciée.

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Yes it’s no problem to RHIZOTONIC as a le

The answer to your first question is yes, you can use your water with t

Hi, can your coco soil-less medium go bad? I’ve had bag

RHIZOTOTONIC through the whole veg phase?

I don’t have a problem with plant growth just a

Can I use CANNA HYDRO with your COCO EC levels?

o use CANNARHIZOTONIC

Which nutrient would you recom

mend for a recirculating

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Reponsesquestions

&

Question Puis-je utiliser les nutriments CANNA COGr (COGr Vega et COGr Flores) avec de la fibre de coco normale et tamponnée?

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Plusieurs questions traitant d’horticulture nous sont envoyées via notre site www.canna-hydroponics.ca tous les mois. Comme toujours, CANNA Research se fait un plaisir de vous conseiller!

QuestionBonjour, est-ce qu’un support de coco sans sol peut être périmé? J’ai un sac de coco chez moi depuis plus d’un an et j’aimerais bien l’utiliser… pourriez-vous me conseiller?

RéponseDe façon générale, ceci n’est pas recommandé, car vous risquez d’avoir un surplus de potassium (K) et une carence en magnésium (mg) et en calcium (ca). si votre système est conçu de façon à être arrosé souvent, alors c’est possible. sachez que vous aurez besoin d’utiliser des petits pots profonds dans un système pouvant être drainé.

QuestionJ’ai planté mes semis il y a deux semaines et, lorsqu’ils ont germé, je les ai transférées dans des cubes d’enracinement que j’ai placés sous une lampe fluocompacte de 125  watts. J’ai ensuite arrosé mes plantes avec de l’eau d’osmose inverse (ma lecture de pH était entre 5,8 et 6,0). Lorsque les racines ont atteint le fond des cubes d’enracinement, je les ai transplantés dans un pot rempli de fibre de coco que j’ai ensuite replacé sous la même lampe et arrosé avec la même eau. Toutefois, une ou deux journées plus tard, j’ai constaté un ralentissement de la croissance. J’ai d’abord cru que mes plantes devaient simplement s’acclimater au nouveau support. Je n’en suis pas à ma première expérience de culture et normalement après deux semaines de croissance des semis, les plantes produisent au moins deux nouvelles pousses. Cette fois-ci, par contre, mes plantes n’ont toujours pas produit de nouvelles feuilles, la croissance est très lente. J’ai alors remarqué l’apparition de petites taches brun-rouille sur certaines feuilles et un pâlissement du vert en général. La panique s’est alors emparée de moi. Je ne voulais pas perdre mes plantes! Je jardine à l’intérieur et, à part les quelques trous d’aération intégrés à la tente de croissance, je n’ai installé aucun système de ventilation, mais mes plantes ont quand même une certaine circulation d’air (on pourrait dire). La température est d’environ 23 °C à 24 °C et le taux d’humidité se situe entre 40 % et 50 %. En bref, mes problèmes se résument comme suit : croissance lente, taches brunes sur les feuilles et feuilles qui pâlissent. Je n’ai ajouté aucun nutriment et j’utilise de l’eau d’osmose inverse avec une CE de 0,4 et un pH de 5,8 – 6,0. Ai-je fait une erreur? J’ai aussi oublié de mentionner que les tiges de toutes mes plantes ont une teinte mauve.

RéponseLes tâches brunes, les feuilles vert pâle et les tiges mauves se produisent généralement lorsqu’il y a absence de fertilisation, une ce faible et un ph élevé, un climat froid et un mauvais transport de l’eau. L’eau d’osmose inverse (oi) élimine toute trace de calcium. pourtant, avec de l’eau d’oi vous devriez obtenir une ce beaucoup plus basse que 0,4. Donc, vérifiez d’abord que vous utilisez bien de l’eau d’oi et non un adoucisseur d’eau qui remplace les ions, comme le calcium et le magnésium, avec des ions moins souhaitables comme le sodium et le potassium. De plus, assurez-vous de bien calibrer votre conductimètre. il se passe plusieurs choses en même temps et chaque facteur risque de se combiner et d’envenimer la situation. premièrement, une sous fertilisation de plusieurs éléments (tiges mauves); deuxièmement, un mauvais équilibre nutritif avec seulement du potassium et quelques autres éléments utiles (taches brunes, brûlures de la pointe des feuilles, distorsion des nouvelles pousses ou stagnation totale); et troisièmement, limitation du débit d’eau dans la plante provoquée par un taux d’humidité trop élevé dans la tente (en lien avec tous les symptômes décrits ci-haut). voici ce que vous devez faire : 1) cessez d’adoucir l’eau et utiliser plutôt de l’eau d’osmose inverse à laquelle vous ajoutez suffisamment d’eau du robinet pour obtenir une ce de 0,2; 2) assurez-vous d’utiliser la fibre de coco tamponnée ou de traiter le substrat cAnnA cogr avec la solution de tamponnage AvAnt l’utilisation; 3) démontez la tente lorsque les plantes s’enracinent et assurez-vous de leur offrir une bonne circulation d’air (et par le fait même, un bon mouvement de l’eau) en tout temps; 4) n’ajoutez jamais de l’eau du robinet/d’oi/douce/de source seule dans un support de coco à moins d’y avoir ajouté une charge minimale de nutriments (ce 0,6); 5) arrosez les nouvelles transplantations en respectant les plus basses données de ce inscrites dans le tableau de nutrition; 6) puisqu’il y a une grande différence de porosité entre les cubes de laine de roche et la fibre de coco, le mouvement de l’eau dans le cube sera inhibé au cours des premiers jours. il faut donc s’assurer que la solution est bien acheminée vers les cubes, car ils s’assécheront beaucoup plus rapidement que la fibre de coco et l’eau ne se déplacera pas assez rapidement de la fibre de coco vers les cubes. gardez un œil sur les cubes pendant les deux premières semaines alors que les plantes s’enracinent dans la fibre de coco. si le contenant est très gros, le cube peut s’assécher un jour ou plus avant la fibre de coco, ce qui provoquera certains des mêmes problèmes. finalement, au risque de me répéter, ne jAmAis appliquer de l’eau pure dans un support de coco durant le processus de croissance.

QuestionLa croissance de mes plantes se déroule très bien, mais j’ai une question par rapport à l’utilisation de RHIZOTONIC. J’utilise RHIZOTONIC en vaporisation foliaire en suivant les instructions fournies. Dois-je quand même régler le pH de ma solution à vaporiser puisque RHIZOTONIC en change la valeur? Je sais qu’il faut régler le pH si la solution est administrée aux racines, mais est-ce sécuritaire de vaporiser avec une solution dont le pH a été ajusté? Je ne veux surtout pas brûler mes feuilles.

RéponseLe taux optimal de pH en vaporisation foliaire se situe entre 6,5 et 7,0. Assurez-vous

d’utiliser un crayon à pH bien calibré. Il est préférable d’utiliser une solution dont le pH est naturellement un peu plus élevé (par exemple, 7,5 sans correction du pH)

que d’utiliser une solution dont le pH a été ajusté à la baisse à l’aide d’un produit acidifiant (par exemple, un pH de 5,8 avec correction du pH). Les produits

acidifiants peuvent créer des brûlures foliaires. Vous pourriez essayer de vaporiser CANNA RHIZOTONIC avec CANNABOOST.

QuestionPuis-je utiliser CANNA SUBSTRA avec un support CANNA COCO? Comme je cultive à la fois dans la laine de roche et dans des pots de coco, j’aimerais pouvoir appliquer un seul type d’engrais dans un système sans recirculation.

RéponseVous pouvez le faire, mais les résultats seront décevants. L’application de CANNA Coco A&B sur la laine de roche provoque d’abord un problème d’azote, puis des problèmes d’oligoéléments, sans oublier un déséquilibre du phosphore pendant les phases de croissance végétative et florale. En revanche, l’utilisation de CANNA SUBSTRA dans un support de coco est peut-être un peu mieux. Toutefois, vous constaterez d’importants problèmes de calcium suivis d’un déséquilibre de tout le reste. Désolé, mais ces produits sont conçus pour s’adapter aux réactions des racines dans un support donné et à l’interaction de la plante avec ce dernier.

RéponseSoyons très clairs  : il n’est pas recommandé d’utiliser la fibre de coco dans un système à recirculation. En fait, des concentrations élevées de sel sont libérées par la fibre de coco chaque minute de chaque jour. De plus, il faut absolument prendre en considération la capacité de rétention d’eau du support et l’effet de submersion d’un système à recirculation utilisé adéquatement. Ceci étant dit, les nutriments CANNA COCO produiraient les meilleurs résultats dans votre cas. Il y a une raison qui explique la création de produits fertilisants particuliers pour chaque système. Chaque système réagit différemment. Utiliser un système à recirculation avec un support qui doit être arrosé tous les quelques jours n’a rien de logique. Cela va à l’encontre de l’équilibre visé dans un système hydroponique avec substrat inerte. Tout compte fait, la décision vous revient entièrement. Si vous arrosez trop souvent au début, tous les jours par exemple, et plusieurs fois par jour plus tard, les plantes vont en souffrir.

QuestionPourquoi ne peut-on pas utiliser CANNA Start dans un système à recirculation?

RéponseEn utilisant CANNA Start dans un système à recirculation, on modifie légèrement la composition des nutriments, car CANNA Start est conçu pour performer dans les systèmes utilisant un substrat organique. Vous ne l’utiliseriez que pour une semaine environ et vous pourriez obtenir les mêmes résultats en utilisant la gamme CANNA AQUA en concentration moins élevée.

QuestionAvez-vous déjà eu des problèmes de pH avec CANNA Coco A&B? J’obtiens une lecture de pH d’environ 4 lorsqu’il est préparé avec un dosage complet. Je parle de la formule A et B sans aucun autre ingrédient ajouté. J’utilise de l’eau d’osmose inverse avec un pH d’environ 6 sans aucun ajout. J’utilise vos produits depuis 2 mois et le problème vient tout juste d’apparaître. J’utilise un crayon à pH et j’ai même mesuré l’eau d’osmose inverse drainée afin d’intercepter toute incohérence. L’eau de drainage affiche un pH de 8, soit le même pH qu’à l’habitude. Je filtre mon eau car j’utilise de l’eau de puits minéralisée. J’ai nettoyé l’électrode afin d’éliminer tous les résidus contaminés pouvant s’y trouver. Ma solution de calibration serait-elle périmée? Je n’y comprends rien!

RéponseÀ mon avis, c’est soit votre crayon à pH, soit votre solution qui est mal calibré d’un point. Le pH de l’eau d’osmose inverse devrait se situer près de 7,0 et non de 6,0. L’eau purifiée est légèrement plus acide en raison de l’azote lié, mais elle affiche quand même un pH de 6,9. Donc, en me fondant sur vos explications, je présume que votre problème provient de vos instruments de pH!

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RéponseSi le sac a été entreposé dans les bonnes conditions, il ne devrait pas y avoir de problèmes. J’ai même déjà utilisé de la fibre de coco jusqu’à deux ans après une production sans problème.

QuestionQuel nutriment suggérez-vous pour un système à recirculation avec support de coco? Selon les instructions apparaissant sur les bouteilles d’engrais CANNA Coco A&B  : CANNA COCO est facile d’utilisation, il se dissout instantanément et convient parfaitement à la culture en pots ou dans un système ouvert (sans recirculation). C’est le côté sans recirculation qui me préoccupe. Recommanderiez-vous d’utiliser la gamme Aqua puisqu’elle est conçue pour les systèmes à recirculation? Dans ce cas-ci, l’étiquette précise qu’aucun support n’est requis. Une clarification serait grandement appréciée.

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rêve

12 | cAnnAtalk

le domaine industriel. Dès 1935, la fabrication de tous les véhicules Ford intégrait des produits dérivés du soja. Notons entre autres l’huile de fève de soja contenue dans la peinture et dans le liquide d’amortisseur. Henry Ford a fait la promotion de la fève de soja en plus de favoriser la découverte d’une variété de nouveaux usages tant dans la sphère alimentaire que dans la sphère industrielle.

Une légumineuse polyvalenteComment obtient-on des dérivés de soja? Après avoir récolté les fèves de soja, elles sont nettoyées, fendues puis décortiquées. Ensuite, l’huile de soja est séparée de la fève.L’huile de soja est raffinée puis ajoutée à la margarine, aux salades et aux huiles de cuisson, mais aussi à des tonnes de produits non alimentaires. Le journal que vous recevez tous les matins au pied de votre porte est fort probablement imprimé avec de l’encre de soja. Qu’en est-il de la mousse isolante ou de l’endos de vos tapis? Ils sont fabriqués de plastique de soja. Pas un jour ne passe sans que nous touchions ou goûtions à quelque chose dérivé des fèves de soja, et ce, sans le savoir. On utilise également le tourteau de soja pour fabriquer des adhésifs à bois, des plastiques biodégradables, de l’encre d’impression et des textiles. Qu’il s’agisse de chandelles, de liquides de nettoyage, de crayons, de cosmétiques, de mastic à béton, de peintures, de revêtements de toit ou de vernis, le soja est un ingrédient essentiel à la fabrication d’une quantité phénoménale de produits naturels et renouvelables. Un petit miracle, n’est-ce pas?

Mais les vertus du soja ne s’arrêtent pas là, le tourteau de soja représente 68  pour cent de la consommation mondiale de protéines. Il permet de nourrir des centaines d’espèces animales, dont la volaille, les cochons, le bétail, les poissons, les chiens et les chats. En fait, toutes les parties de la fève ont une utilité. La cosse de la fève de soja, un ingrédient riche en fibres, entre dans la préparation du pain et des craquelins. Même le chaume qui reste dans les champs après la récolte peut être récupéré pour fabriquer des matériaux de construction.

Un traitement contre le cancer?La fève de soja semble présenter des propriétés bénéfiques uniques pour la santé. Des œstrogènes végétaux, les isoflavones, ont été identifiés pour la première fois au début des années 1930. À l’époque, on a découvert que les fèves de soja possédaient un composé semblable aux hormones œstrogènes. Au cours des années 1960, les scientifiques ont commencé à étudier le rôle des isoflavones dans la réduction des risques de cancer du sein. Dans le cadre d’une étude japonaise menée en 1981, des chercheurs ont découvert que la consommation quotidienne de miso, une pâte à base de fèves de soja, serait liée à une baisse du taux de mortalité due au cancer de l’estomac chez plus de 260 000 hommes et femmes. Plus ou moins à la même époque, d’autres études sur le sujet ont été publiées aux États-Unis. À partir d’octobre 1999, le Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a permis aux fabricants de produits alimentaires contenant des protéines de soja d’inscrire sur l’emballage que le soja

contribue à diminuer les risques de maladies cardiaques.Certains chercheurs croient que les isoflavones dans le soja, comme la génistéine, la daidzéine  et la glycitéine, jouent un rôle dans la diminution des risques de cancer. Bon nombre d’études suggèrent que le soja pourrait réduire les risques de développement de plusieurs types de cancer, incluant les cancers du sein, de la prostate, des ovaires et de l’utérus.

Des fèves qui protègent les seinsCertaines études suggèrent que l’effet du soja sur le cancer du sein dépend de l’âge auquel il est consommé. Une alimentation riche en soja chez les jeunes femmes en pleine puberté, alors que les niveaux d’œstrogènes sont relativement élevés, semble offrir un certain degré de protection. De plus, plusieurs études cliniques faites auprès de femmes atteintes du cancer du sein ont été menées afin de déterminer si des capsules de soja pourraient aider à réduire les symptômes de la ménopause.Entre-temps, des études menées auprès d’hommes atteints du cancer de la prostate suggèrent que les aliments et les suppléments à base de soja pourraient réduire le taux d’antigènes prostatiques spécifiques (APS), une substance qui augmente normalement alors que le cancer de la prostate évolue. Des études parallèles n’ont démontré aucune diminution du taux d’APS durant les traitements au soja, cependant une réduction de la vitesse d’augmentation des APS a été constatée par rapport aux données obtenues au début de l’étude.

Mais assez parlé des merveilles de cette petite fève… Pour vraiment en profiter, vaut mieux mettre nos papilles gustatives à contribution. Êtes-vous prêts?

Les Chinois dévoilent le secret du sojaLes Chinois ont jalousement gardé le secret des fèves de soja à l’écart du reste du monde pendant aussi longtemps qu’ils l’ont pu, mais finalement, le mot est sorti et, petit à petit, la fève de soja a conquis le monde.C’est aux alentours du premier siècle av. J.-C. que la fève de soja a été introduite aux autres pays asiatiques grâce à l’expansion des routes de commerce, par voie maritime ou terrestre. Tout indique que la culture de soja a commencé sur l’archipel japonais au début de la période Yayoi. Les premières références écrites à la fève de soja apparaissent dans les Chroniques des faits anciens du Japon, qui ont été complétées en 712 av. J.-C. Le soja a été introduit en Amérique en 1765 et c’est à ce moment-là qu’il a véritablement pris son essor. Les fèves

de soja ont été importées par Samuel Bowen, un marin qui s’était procuré quelques graines de soja lors d’une visite en Chine. Il est devenu le premier d’une série de cultivateurs de soja aux États-Unis. On exportait même de la sauce soja en Angleterre.

Henry Ford, leader de la révolution du sojaLes fèves de soja ont joué un rôle révélateur aux États-Unis au cours des années 1930. Pendant la Grande Dépression, les régions atteintes par la sécheresse parvenaient tout de même à cultiver le soja, ce qui leur permettait de régénérer leur sol grâce aux propriétés fixatrices d’azote de la plante. Les fermes devaient augmenter leur production pour répondre aux cibles gouvernementales. Pionnier, Henry Ford fut le premier à introduire la fève de soja dans

11th day

De minuscuLes fèves! qui A Dit que LA tAiLLe AvAit De L’importAnce? L’extrême poLyvALence

De ces petites fèves pousse certAins à croire qu’un jour, Le sojA pourrAit être LA seuLe

pLAnte cuLtivée sur LA pLAnète entière. certes, ce mAnque De Diversité DevienDrAit queLque

peu ennuyAnt pour Les AmAteurs Des pLAntes, mAis nous Devons reconnAître LA force De ce

ninjA Des protéines DAns L’univers Des Légumes. gLoire Au sojA! Par Marco Barneveld

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Mmmmmmmm, hummmmmmus d’edamamesL’edamame, ou soya vert, est une succulente jeune fève de soja de couleur vert pâle dont le goût est subtil et juteux. Essayez notre recette d’humus « nouveau-genre » pour faire changement de la version traditionnelle. Certains préfèrent même cette version à l’original.

I N G R E D I E N T S2 tasses

1/4 tasse3 c. à soupe2 c. à thé3/4 c. à thé1/2 c. à thé

Voici comment s’y prendre. Réduire les edamames, l’huile, le jus de citron, l’ail, le cumin et le sel en purée à l’aide d’un mélangeur pendant 30 secondes ou jusqu’à ce que le mélange ait une texture lisse. Ajouter un peu de chili au goût. Voilà! Facile comme bonjour!

ReceTTe

D. eDaMaMeS

cAnnAtalk | 13

pret à-CULTIVER

edamames, écossés et cuits selon les directives sur l’emballagehuile de fève de sojajus de citronAil, hachécumin, moulusel

Petite fève,

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rêve

12 | cAnnAtalk

le domaine industriel. Dès 1935, la fabrication de tous les véhicules Ford intégrait des produits dérivés du soja. Notons entre autres l’huile de fève de soja contenue dans la peinture et dans le liquide d’amortisseur. Henry Ford a fait la promotion de la fève de soja en plus de favoriser la découverte d’une variété de nouveaux usages tant dans la sphère alimentaire que dans la sphère industrielle.

Une légumineuse polyvalenteComment obtient-on des dérivés de soja? Après avoir récolté les fèves de soja, elles sont nettoyées, fendues puis décortiquées. Ensuite, l’huile de soja est séparée de la fève.L’huile de soja est raffinée puis ajoutée à la margarine, aux salades et aux huiles de cuisson, mais aussi à des tonnes de produits non alimentaires. Le journal que vous recevez tous les matins au pied de votre porte est fort probablement imprimé avec de l’encre de soja. Qu’en est-il de la mousse isolante ou de l’endos de vos tapis? Ils sont fabriqués de plastique de soja. Pas un jour ne passe sans que nous touchions ou goûtions à quelque chose dérivé des fèves de soja, et ce, sans le savoir. On utilise également le tourteau de soja pour fabriquer des adhésifs à bois, des plastiques biodégradables, de l’encre d’impression et des textiles. Qu’il s’agisse de chandelles, de liquides de nettoyage, de crayons, de cosmétiques, de mastic à béton, de peintures, de revêtements de toit ou de vernis, le soja est un ingrédient essentiel à la fabrication d’une quantité phénoménale de produits naturels et renouvelables. Un petit miracle, n’est-ce pas?

Mais les vertus du soja ne s’arrêtent pas là, le tourteau de soja représente 68  pour cent de la consommation mondiale de protéines. Il permet de nourrir des centaines d’espèces animales, dont la volaille, les cochons, le bétail, les poissons, les chiens et les chats. En fait, toutes les parties de la fève ont une utilité. La cosse de la fève de soja, un ingrédient riche en fibres, entre dans la préparation du pain et des craquelins. Même le chaume qui reste dans les champs après la récolte peut être récupéré pour fabriquer des matériaux de construction.

Un traitement contre le cancer?La fève de soja semble présenter des propriétés bénéfiques uniques pour la santé. Des œstrogènes végétaux, les isoflavones, ont été identifiés pour la première fois au début des années 1930. À l’époque, on a découvert que les fèves de soja possédaient un composé semblable aux hormones œstrogènes. Au cours des années 1960, les scientifiques ont commencé à étudier le rôle des isoflavones dans la réduction des risques de cancer du sein. Dans le cadre d’une étude japonaise menée en 1981, des chercheurs ont découvert que la consommation quotidienne de miso, une pâte à base de fèves de soja, serait liée à une baisse du taux de mortalité due au cancer de l’estomac chez plus de 260 000 hommes et femmes. Plus ou moins à la même époque, d’autres études sur le sujet ont été publiées aux États-Unis. À partir d’octobre 1999, le Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a permis aux fabricants de produits alimentaires contenant des protéines de soja d’inscrire sur l’emballage que le soja

contribue à diminuer les risques de maladies cardiaques.Certains chercheurs croient que les isoflavones dans le soja, comme la génistéine, la daidzéine  et la glycitéine, jouent un rôle dans la diminution des risques de cancer. Bon nombre d’études suggèrent que le soja pourrait réduire les risques de développement de plusieurs types de cancer, incluant les cancers du sein, de la prostate, des ovaires et de l’utérus.

Des fèves qui protègent les seinsCertaines études suggèrent que l’effet du soja sur le cancer du sein dépend de l’âge auquel il est consommé. Une alimentation riche en soja chez les jeunes femmes en pleine puberté, alors que les niveaux d’œstrogènes sont relativement élevés, semble offrir un certain degré de protection. De plus, plusieurs études cliniques faites auprès de femmes atteintes du cancer du sein ont été menées afin de déterminer si des capsules de soja pourraient aider à réduire les symptômes de la ménopause.Entre-temps, des études menées auprès d’hommes atteints du cancer de la prostate suggèrent que les aliments et les suppléments à base de soja pourraient réduire le taux d’antigènes prostatiques spécifiques (APS), une substance qui augmente normalement alors que le cancer de la prostate évolue. Des études parallèles n’ont démontré aucune diminution du taux d’APS durant les traitements au soja, cependant une réduction de la vitesse d’augmentation des APS a été constatée par rapport aux données obtenues au début de l’étude.

Mais assez parlé des merveilles de cette petite fève… Pour vraiment en profiter, vaut mieux mettre nos papilles gustatives à contribution. Êtes-vous prêts?

Les Chinois dévoilent le secret du sojaLes Chinois ont jalousement gardé le secret des fèves de soja à l’écart du reste du monde pendant aussi longtemps qu’ils l’ont pu, mais finalement, le mot est sorti et, petit à petit, la fève de soja a conquis le monde.C’est aux alentours du premier siècle av. J.-C. que la fève de soja a été introduite aux autres pays asiatiques grâce à l’expansion des routes de commerce, par voie maritime ou terrestre. Tout indique que la culture de soja a commencé sur l’archipel japonais au début de la période Yayoi. Les premières références écrites à la fève de soja apparaissent dans les Chroniques des faits anciens du Japon, qui ont été complétées en 712 av. J.-C. Le soja a été introduit en Amérique en 1765 et c’est à ce moment-là qu’il a véritablement pris son essor. Les fèves

de soja ont été importées par Samuel Bowen, un marin qui s’était procuré quelques graines de soja lors d’une visite en Chine. Il est devenu le premier d’une série de cultivateurs de soja aux États-Unis. On exportait même de la sauce soja en Angleterre.

Henry Ford, leader de la révolution du sojaLes fèves de soja ont joué un rôle révélateur aux États-Unis au cours des années 1930. Pendant la Grande Dépression, les régions atteintes par la sécheresse parvenaient tout de même à cultiver le soja, ce qui leur permettait de régénérer leur sol grâce aux propriétés fixatrices d’azote de la plante. Les fermes devaient augmenter leur production pour répondre aux cibles gouvernementales. Pionnier, Henry Ford fut le premier à introduire la fève de soja dans

11th day

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De ces petites fèves pousse certAins à croire qu’un jour, Le sojA pourrAit être LA seuLe

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Mmmmmmmm, hummmmmmus d’edamamesL’edamame, ou soya vert, est une succulente jeune fève de soja de couleur vert pâle dont le goût est subtil et juteux. Essayez notre recette d’humus « nouveau-genre » pour faire changement de la version traditionnelle. Certains préfèrent même cette version à l’original.

I N G R E D I E N T S2 tasses

1/4 tasse3 c. à soupe2 c. à thé3/4 c. à thé1/2 c. à thé

Voici comment s’y prendre. Réduire les edamames, l’huile, le jus de citron, l’ail, le cumin et le sel en purée à l’aide d’un mélangeur pendant 30 secondes ou jusqu’à ce que le mélange ait une texture lisse. Ajouter un peu de chili au goût. Voilà! Facile comme bonjour!

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j

marion d’édinbourg, cA usA

quand il est question de nourriture, j’ai toujours préféré les produits biologiques. surtout parce qu’on ne sait jamais ce qui se trouve dans les aliments vendus en supermarché. même les produits présentés comme des choix « santé » dans les supermarchés affichent généralement une très longue liste d’ingrédients aux allures artificielles sur l’étiquette. même les fruits et les légumes contiennent toute sorte de pesticides chimiques. on dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, eh bien, dans ce cas-ci, je crois plutôt que les pesticides nous tuent, mais qu’ils le font seulement à très petit feu…

Je suis loin d’être puriste, je préfère simplement les aliments purs. De plus, leur goût est de loin meilleur. Pour toutes ces raisons, j’ai choisi de cultiver mes propres radis en utilisant les engrais BIOCANNA. Ce faisant, je peux contrôler tout le processus à ma guise, du début jusqu’à la fin, sans ajouter aucun ingrédient néfaste!

L’utilisation de BIOCANNA n’a rien de compliqué, puisque le pH et la CE n’ont pas à être réglés. Il suffit d’ajouter l’engrais au réservoir nutritif et le tour est joué.Pourtant, quelque temps après avoir entamé ma première culture de radis, mes feuilles ont commencé à changer de couleur, elles sont passées du vert foncé au vert pâle, certaines avaient même une teinte de jaune. Une constatation alarmante puisque le cycle complet de culture des radis ne dure que 6  semaines, de l’ensemencement à la récolte. Je devais agir rapidement. J’ai donc tout de suite fait des recherches sur Internet pour découvrir que mes symptômes pouvaient être le résultat d’un pH trop élevé. Comment était-ce possible?C’est alors que j’ai communiqué avec le centre d’assistance de CANNA en visitant le www.cannagardening.ca. Les gens de CANNA m’ont expliqué qu’il y avait effectivement une exception à la règle. En fait, lorsque l’on habite dans une région où l’eau est très dure, le pH doit être ajusté. Je me suis informée, et j’ai alors appris que je vivais effectivement dans une telle région!Normalement, le pH devrait se situer entre 6,5 et 7,0. CANNA m’a recommandé de régler mon pH s’il dépassait 7,5. Eh bien, mon pH atteignait 8,5, impressionnant!Comment régler ce problème? Les conseillers de CANNA m’ont recommandé d’utiliser de l’acide organique, comme de l’acide citrique. Ainsi, mes radis seraient encore 100 % biologiques. Aussi bien faire les choses correctement dès le début!J’ai donc choisi d’utiliser l’acide organique et mon problème s’est résolu en deux temps trois mouvements! Mes radis étaient délicieux!

Le pH doit être ajusté

biocAnnA biorhiZotonic est un stimulant racinaire biologique certifié omri qui contient des nutriments dérivés d’algues marines. il est employé pour revitaliser et revigorer les systèmes racinaires naissants ou affaiblis. biorhiZotonic favorise un meilleur développement racinaire des plantes dont les racines sont en formation ou déjà établies.

BioRHIZOTONIC contient plusieurs vitamines dont les vitamines B1 et B2 qui stimulent le développement des racines (poils) et des extrémités radiculaires en plus d’augmenter la résistance des plantes contre les maladies. Un système racinaire vigoureux favorise l’absorption optimale des nutriments par la plante en vue d’accélérer sa croissance. L’effet vitalisant de BioRHIZOTONIC sur les plantes est remarquable. Grâce à BioRHIZOTONIC, les plantes réussissent à former des racines plus rapidement dans le support de croissance en entier. Voilà pourquoi BioRHIZOTONIC est, entre autres, le remède idéal contre les plantes soumises à un stress tel que le rempotage des boutures. BioRHIZOTONIC rétablit et tonifie les plantes malades ou chétives.

BioRHIZOTONIC convient à tous les supports de croissance. BioRHIZOTONIC peut également être appliqué en vaporisation foliaire ce qui permet à la plante d’absorber directement par ses feuilles les éléments bénéfiques contenus dans BioRHIZOTONICVos plantes développeront sans aucun doute de belles racines robustes et vigoureuses avec BioRHIZOTONIC . La santé racinaire d’une plante est essentielle à l’obtention de résultats optimaux.

BioRHIZOTONIC est le dernier venu dans la gamme de produits nutritifs biologiques BIOCANNA. La gamme BIOCANNA regroupe maintenant le support Bio Terra Plus et les nutriments Bio Vega, Bio Flores, BIOBOOST et BioRHIZOTONIC pour satisfaire tous les horticulteurs qui souhaitent cultiver de façon entièrement biologique, du début à la fin.

pour plus d’information visites www.biocanna.ca

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BIOCANNA

BioRhIZOTONIC

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CERTIfIé OMRIDéVELOppEMENT

RaCINaIRE RapIDE ET VIgOUREUx

MEILLEURE RésIsTaNCE aUx MaLaDIEs

REMèDE CONTRE LEs pLaNTEs sOUMIsEs à UN sTREss

puissant stimulant racinaire biologique

LE COIN

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marion d’édinbourg, cA usA

quand il est question de nourriture, j’ai toujours préféré les produits biologiques. surtout parce qu’on ne sait jamais ce qui se trouve dans les aliments vendus en supermarché. même les produits présentés comme des choix « santé » dans les supermarchés affichent généralement une très longue liste d’ingrédients aux allures artificielles sur l’étiquette. même les fruits et les légumes contiennent toute sorte de pesticides chimiques. on dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, eh bien, dans ce cas-ci, je crois plutôt que les pesticides nous tuent, mais qu’ils le font seulement à très petit feu…

Je suis loin d’être puriste, je préfère simplement les aliments purs. De plus, leur goût est de loin meilleur. Pour toutes ces raisons, j’ai choisi de cultiver mes propres radis en utilisant les engrais BIOCANNA. Ce faisant, je peux contrôler tout le processus à ma guise, du début jusqu’à la fin, sans ajouter aucun ingrédient néfaste!

L’utilisation de BIOCANNA n’a rien de compliqué, puisque le pH et la CE n’ont pas à être réglés. Il suffit d’ajouter l’engrais au réservoir nutritif et le tour est joué.Pourtant, quelque temps après avoir entamé ma première culture de radis, mes feuilles ont commencé à changer de couleur, elles sont passées du vert foncé au vert pâle, certaines avaient même une teinte de jaune. Une constatation alarmante puisque le cycle complet de culture des radis ne dure que 6  semaines, de l’ensemencement à la récolte. Je devais agir rapidement. J’ai donc tout de suite fait des recherches sur Internet pour découvrir que mes symptômes pouvaient être le résultat d’un pH trop élevé. Comment était-ce possible?C’est alors que j’ai communiqué avec le centre d’assistance de CANNA en visitant le www.cannagardening.ca. Les gens de CANNA m’ont expliqué qu’il y avait effectivement une exception à la règle. En fait, lorsque l’on habite dans une région où l’eau est très dure, le pH doit être ajusté. Je me suis informée, et j’ai alors appris que je vivais effectivement dans une telle région!Normalement, le pH devrait se situer entre 6,5 et 7,0. CANNA m’a recommandé de régler mon pH s’il dépassait 7,5. Eh bien, mon pH atteignait 8,5, impressionnant!Comment régler ce problème? Les conseillers de CANNA m’ont recommandé d’utiliser de l’acide organique, comme de l’acide citrique. Ainsi, mes radis seraient encore 100 % biologiques. Aussi bien faire les choses correctement dès le début!J’ai donc choisi d’utiliser l’acide organique et mon problème s’est résolu en deux temps trois mouvements! Mes radis étaient délicieux!

Le pH doit être ajusté

biocAnnA biorhiZotonic est un stimulant racinaire biologique certifié omri qui contient des nutriments dérivés d’algues marines. il est employé pour revitaliser et revigorer les systèmes racinaires naissants ou affaiblis. biorhiZotonic favorise un meilleur développement racinaire des plantes dont les racines sont en formation ou déjà établies.

BioRHIZOTONIC contient plusieurs vitamines dont les vitamines B1 et B2 qui stimulent le développement des racines (poils) et des extrémités radiculaires en plus d’augmenter la résistance des plantes contre les maladies. Un système racinaire vigoureux favorise l’absorption optimale des nutriments par la plante en vue d’accélérer sa croissance. L’effet vitalisant de BioRHIZOTONIC sur les plantes est remarquable. Grâce à BioRHIZOTONIC, les plantes réussissent à former des racines plus rapidement dans le support de croissance en entier. Voilà pourquoi BioRHIZOTONIC est, entre autres, le remède idéal contre les plantes soumises à un stress tel que le rempotage des boutures. BioRHIZOTONIC rétablit et tonifie les plantes malades ou chétives.

BioRHIZOTONIC convient à tous les supports de croissance. BioRHIZOTONIC peut également être appliqué en vaporisation foliaire ce qui permet à la plante d’absorber directement par ses feuilles les éléments bénéfiques contenus dans BioRHIZOTONICVos plantes développeront sans aucun doute de belles racines robustes et vigoureuses avec BioRHIZOTONIC . La santé racinaire d’une plante est essentielle à l’obtention de résultats optimaux.

BioRHIZOTONIC est le dernier venu dans la gamme de produits nutritifs biologiques BIOCANNA. La gamme BIOCANNA regroupe maintenant le support Bio Terra Plus et les nutriments Bio Vega, Bio Flores, BIOBOOST et BioRHIZOTONIC pour satisfaire tous les horticulteurs qui souhaitent cultiver de façon entièrement biologique, du début à la fin.

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Facto

• Il existe plus de 670  espèces et sous-espèces de plantes carnivores dans le monde. La plupart se nourrissent d’insectes.• Chaque plante carnivore utilise une méthode différente

pour attraper sa proie. La dionée attrape-mouches  utilise probablement la méthode la plus terrifiante. Elle est dotée de lobes bordés de cils qui se referment rapidement et emprisonnent la proie dès que deux cils sensitifs sont touchés de façon consécutive. Ce déclenchement en deux temps évite la fermeture inutile du piège provoquée par une goutte d’eau, par exemple.• Contrairement à ce que disent les légendes et les histoires

de science-fiction, il n’existe aucune plante suffisamment grosse pour digérer un être humain. Une des plus grosses plantes carnivores se nomme Népenthès attenboroughii et provient de l’Asie du Sud-Est. Son nom lui a été donné en l’honneur du naturaliste britannique, David Attenborough, un vif enthousiaste de ce genre de plante. La plante parvient à

Les plantes carnivoresLe saVIEZ-VOUs?

piéger et à digérer des souris et même des rats.• Les plantes carnivores croissent dans des sols pauvres en

nutriments, mais riches en eau et à un endroit où le soleil est abondant, comme les tourbières. Elles piègent les animaux afin d’obtenir une source d’appoint de nutriments qui s’ajoute à ceux soutirés du sol. Toutefois, les plantes carnivores ont un prix à payer : comme elles utilisent leurs feuilles pour piéger leur proie, elles ne peuvent pas produire autant de photosynthèse. • Il est possible de cultiver des plantes carnivores à la maison,

mais elles ne sont pas vraiment utiles pour éliminer les insectes indésirables. La plupart des plantes carnivores ne mangent que quelques insectes. De plus, les plantes carnivores ont besoin d’un climat de croissance très particulier et d’un mélange de rempotage sans calcium, c’est donc impossible de les jumeler à d’autres légumes.

sou

rces

: Wik

iped

ia, c

nn

, sar

race

nia.

com

, bot

any.

org

photo gracieuseté de yavanna Aartsma

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Facto

• Il existe plus de 670  espèces et sous-espèces de plantes carnivores dans le monde. La plupart se nourrissent d’insectes.• Chaque plante carnivore utilise une méthode différente

pour attraper sa proie. La dionée attrape-mouches  utilise probablement la méthode la plus terrifiante. Elle est dotée de lobes bordés de cils qui se referment rapidement et emprisonnent la proie dès que deux cils sensitifs sont touchés de façon consécutive. Ce déclenchement en deux temps évite la fermeture inutile du piège provoquée par une goutte d’eau, par exemple.• Contrairement à ce que disent les légendes et les histoires

de science-fiction, il n’existe aucune plante suffisamment grosse pour digérer un être humain. Une des plus grosses plantes carnivores se nomme Népenthès attenboroughii et provient de l’Asie du Sud-Est. Son nom lui a été donné en l’honneur du naturaliste britannique, David Attenborough, un vif enthousiaste de ce genre de plante. La plante parvient à

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piéger et à digérer des souris et même des rats.• Les plantes carnivores croissent dans des sols pauvres en

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mais elles ne sont pas vraiment utiles pour éliminer les insectes indésirables. La plupart des plantes carnivores ne mangent que quelques insectes. De plus, les plantes carnivores ont besoin d’un climat de croissance très particulier et d’un mélange de rempotage sans calcium, c’est donc impossible de les jumeler à d’autres légumes.

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pestes&MaLaDEs

Les variétés parasites sont filiformes, arrondies et non segmentées, comme la plupart des nématodes. Leur lon-gueur varie, mais se situe généralement entre 0,25 mm et 2  mm. Ils possèdent un stylet (pièce buccale capable de percer) pour se nourrir. Le stylet est utilisé pour pénétrer les cellules de l’hôte et sucer ses fluides. Ces nématodes se nourrissent sur les parties internes et externes de la plante et certains sont même capables de pénétrer les tis-sus de la plante hôte.Les nématodes phytopathogènes peuvent attaquer la par-tie aérienne de la plante cultivée (feuillage, ramifications, etc.) ainsi que les parties enfouies dans le sol (le système racinaire). Peu importe l’endroit où les nématodes at-taquent, les symptômes finissent par apparaître sur la par-tie aérienne de la plante, car toute attaque aux racines ou aux tiges se répercute directement sur le développement des feuilles et des fruits. De façon générale, les symptômes visibles d’une infestation de nématodes sont les chloroses, les nécroses, les déformations et l’apparition de galles là où le parasite attaque. Inévitablement, les attaques de né-matodes réduisent le rendement de la plante.L’étendue des dommages causés aux plantes par les né-matodes est directement liée à la densité de la population de vers. Il est tout à fait normal qu’un sol accueille un cer-tain nombre de nématodes phytopathogènes, et si la popu-lation est suffisamment restreinte, les dommages seront minimaux. Les populations de vers sont maîtrisées grâce aux prédateurs naturels, comme d’autres variétés de né-matodes et certains types de champignons, de bactéries et d’insectes. Toutefois, les cultures intensives troublent l’équilibre naturel, ce qui permet aux populations phyto-pathogènes de se multiplier rapidement.Le contrôle des nématodes vise à réduire la population à l’aide de méthodes chimiques ou biologiques. Vu la très pe-tite taille des vers, les produits chimiques administrés doi-vent être capables de pénétrer toutes les micropores dans le sol. Par conséquent, on utilise souvent des formules sous forme de gaz ou la fumigation. Des agents de contrôle biologiques ont aussi été développés, notamment certaines bactéries parasites.

Les nématodes bénéfiques, qui peuvent être employés en contrôle biologique, renferment des bactéries symbio-tiques qui produisent des toxines, ce qui a un effet sur les insectes qui s’en nourrissent. Par exemple, le nématode Steinernema feltiae se nourrit de larves de sciarides, un ravageur très courant en agriculture.Les sciarides adultes sont de petites mouches noires d’environ 3 mm à 4 mm de longueur. On les aperçoit sou-vent dans les serres, car elles sont attirées par l’humidité, la chaleur et la matière organique en décomposition. Les substrats de croissance offrent un habitat idéal pour leurs larves blanches dépourvues de pattes qui ressemblent à de petits vers. Les larves se nourrissent de matières orga-niques et des parties molles de la plante enfouies dans le sol, comme les racines mais aussi les tiges.Les larves d’insectes dans le sol représentent un autre groupe de ravageurs potentiellement dangereux qui res-semble étrangement aux vers endogés (vivant dans le sol). Par exemple, les larves de coccinelle, de la famille des coléoptères, et les larves de chenille, de la famille des lépi-doptères, sont responsables de dommages considérables sur les cultures. Une distinction générale est faite entre les trois groupes : les vers blancs (blanchâtres, au corps cour-bé et charnu), les larves fil de fer (jaunâtres, au corps rigide et effilé) et les vers gris (larves lépidoptères généralement recroquevillées dans le sol). Bien qu’ils vivent générale-ment dans le sol, ces vers peuvent aussi attaquer les par-ties aériennes de la plante et peuvent même se créer des galeries dans les troncs et les branches.•

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image 6: Des milliers de nématodes tortillés qui vivent à l’intérieur d’un des cadavres charnus de papillons nocturnes. ils sont prêts à être utilisés comme agents de contrôle biologique afin de prévenir l’apparition d’insectes nuisibles vivant dans le sol. en plaçant ces cadavres dans votre verger ou dans le sol de votre serre, les nématodes émergeront pour protéger vos cultures contre des insectes indésirables comme les charançons des racines de citrus et les charançons noirs de la vigne. photo: gracieuseté de peggy greb - usDA Agricultural research servicegreb - usDA Agricultural research service

il existe un nombre impressionnant de variétés de vers vivant dans le sol et leur régime alimentaire varie grandement. notre article traite principalement des vers qui ont une influence sur les cultures, qu’elle soit bénéfique ou néfaste. parmi ceux-ci, notons les nématodes, ou vers ronds, dont certains sont phytopathogènes (organismes parasites qui se nourrissent de plantes et qui causent des dégâts), alors que d’autres agissent comme agents de contrôle biologique et peuvent être bénéfiques. par iñaki garcía

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s. pLAnes gArcÍA; j.m. cArrero. plagas del campo. mundi-prensa Libros, s.A.; ed. 2008; 775 pages

D. L. coyne, j. m. nicoL, b. cLAuDiis-coLe. practical plant nematology:A field and laboratory guide. international institute of tropical Agriculture 2007.

image 7: Dégâts causés par des nématodes phyto-parasites sur des racines de melon d’eau. ces néma-todes cécidogènes (meloidogyne) sont responsables d’environ 5  % des pertes de culture mondiales. Le genre comprend plus de 60 espèces dont certaines ont plusieurs variétés. Les larves des nématodes cécidogènes infestent les racines de la plante ce qui provoque la formation de galles sur les racines qui drainent le photosynthétat et les nutriments hors de la plante. L’infection de jeunes plantes peut être mortelle alors que l’infection d’une plante mature réduit le rendement de la culture.

photo: courtesy of mu plant Diagnostic clinic

bibLiogrAphie

ET aUTREs CRéaTUREs VERMIfORMEs VIVaNT DaNs LE sOL

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pestes&MaLaDEs

Les variétés parasites sont filiformes, arrondies et non segmentées, comme la plupart des nématodes. Leur lon-gueur varie, mais se situe généralement entre 0,25 mm et 2  mm. Ils possèdent un stylet (pièce buccale capable de percer) pour se nourrir. Le stylet est utilisé pour pénétrer les cellules de l’hôte et sucer ses fluides. Ces nématodes se nourrissent sur les parties internes et externes de la plante et certains sont même capables de pénétrer les tis-sus de la plante hôte.Les nématodes phytopathogènes peuvent attaquer la par-tie aérienne de la plante cultivée (feuillage, ramifications, etc.) ainsi que les parties enfouies dans le sol (le système racinaire). Peu importe l’endroit où les nématodes at-taquent, les symptômes finissent par apparaître sur la par-tie aérienne de la plante, car toute attaque aux racines ou aux tiges se répercute directement sur le développement des feuilles et des fruits. De façon générale, les symptômes visibles d’une infestation de nématodes sont les chloroses, les nécroses, les déformations et l’apparition de galles là où le parasite attaque. Inévitablement, les attaques de né-matodes réduisent le rendement de la plante.L’étendue des dommages causés aux plantes par les né-matodes est directement liée à la densité de la population de vers. Il est tout à fait normal qu’un sol accueille un cer-tain nombre de nématodes phytopathogènes, et si la popu-lation est suffisamment restreinte, les dommages seront minimaux. Les populations de vers sont maîtrisées grâce aux prédateurs naturels, comme d’autres variétés de né-matodes et certains types de champignons, de bactéries et d’insectes. Toutefois, les cultures intensives troublent l’équilibre naturel, ce qui permet aux populations phyto-pathogènes de se multiplier rapidement.Le contrôle des nématodes vise à réduire la population à l’aide de méthodes chimiques ou biologiques. Vu la très pe-tite taille des vers, les produits chimiques administrés doi-vent être capables de pénétrer toutes les micropores dans le sol. Par conséquent, on utilise souvent des formules sous forme de gaz ou la fumigation. Des agents de contrôle biologiques ont aussi été développés, notamment certaines bactéries parasites.

Les nématodes bénéfiques, qui peuvent être employés en contrôle biologique, renferment des bactéries symbio-tiques qui produisent des toxines, ce qui a un effet sur les insectes qui s’en nourrissent. Par exemple, le nématode Steinernema feltiae se nourrit de larves de sciarides, un ravageur très courant en agriculture.Les sciarides adultes sont de petites mouches noires d’environ 3 mm à 4 mm de longueur. On les aperçoit sou-vent dans les serres, car elles sont attirées par l’humidité, la chaleur et la matière organique en décomposition. Les substrats de croissance offrent un habitat idéal pour leurs larves blanches dépourvues de pattes qui ressemblent à de petits vers. Les larves se nourrissent de matières orga-niques et des parties molles de la plante enfouies dans le sol, comme les racines mais aussi les tiges.Les larves d’insectes dans le sol représentent un autre groupe de ravageurs potentiellement dangereux qui res-semble étrangement aux vers endogés (vivant dans le sol). Par exemple, les larves de coccinelle, de la famille des coléoptères, et les larves de chenille, de la famille des lépi-doptères, sont responsables de dommages considérables sur les cultures. Une distinction générale est faite entre les trois groupes : les vers blancs (blanchâtres, au corps cour-bé et charnu), les larves fil de fer (jaunâtres, au corps rigide et effilé) et les vers gris (larves lépidoptères généralement recroquevillées dans le sol). Bien qu’ils vivent générale-ment dans le sol, ces vers peuvent aussi attaquer les par-ties aériennes de la plante et peuvent même se créer des galeries dans les troncs et les branches.•

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image 6: Des milliers de nématodes tortillés qui vivent à l’intérieur d’un des cadavres charnus de papillons nocturnes. ils sont prêts à être utilisés comme agents de contrôle biologique afin de prévenir l’apparition d’insectes nuisibles vivant dans le sol. en plaçant ces cadavres dans votre verger ou dans le sol de votre serre, les nématodes émergeront pour protéger vos cultures contre des insectes indésirables comme les charançons des racines de citrus et les charançons noirs de la vigne. photo: gracieuseté de peggy greb - usDA Agricultural research servicegreb - usDA Agricultural research service

il existe un nombre impressionnant de variétés de vers vivant dans le sol et leur régime alimentaire varie grandement. notre article traite principalement des vers qui ont une influence sur les cultures, qu’elle soit bénéfique ou néfaste. parmi ceux-ci, notons les nématodes, ou vers ronds, dont certains sont phytopathogènes (organismes parasites qui se nourrissent de plantes et qui causent des dégâts), alors que d’autres agissent comme agents de contrôle biologique et peuvent être bénéfiques. par iñaki garcía

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s. pLAnes gArcÍA; j.m. cArrero. plagas del campo. mundi-prensa Libros, s.A.; ed. 2008; 775 pages

D. L. coyne, j. m. nicoL, b. cLAuDiis-coLe. practical plant nematology:A field and laboratory guide. international institute of tropical Agriculture 2007.

image 7: Dégâts causés par des nématodes phyto-parasites sur des racines de melon d’eau. ces néma-todes cécidogènes (meloidogyne) sont responsables d’environ 5  % des pertes de culture mondiales. Le genre comprend plus de 60 espèces dont certaines ont plusieurs variétés. Les larves des nématodes cécidogènes infestent les racines de la plante ce qui provoque la formation de galles sur les racines qui drainent le photosynthétat et les nutriments hors de la plante. L’infection de jeunes plantes peut être mortelle alors que l’infection d’une plante mature réduit le rendement de la culture.

photo: courtesy of mu plant Diagnostic clinic

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Pourtant, comme Astérix et Obélix au cœur de leur village gaulois, il existe encore quelques hippies qui résistent et qui font parfois des vagues dans quelques régions du monde. Plus de 40 ans après le fameux Été de l’amour en 1967 (Sum-mer of Love), certaines personnes vivent encore selon les idéaux de la première heure, le nom qu’on donna à l’année 1967. Soyons clairs, nous ne parlons pas seulement de vieux hippies graisseux à la barbe longue. Depuis, les néo-hippies ont vu le jour, des jeunes hippies qui regrettent d’être nés 20 ans trop tard.

une tranche d’histoireLa culture hippie est née parmi les adolescents et les jeunes dans la vingtaine au milieu des années soixante – la généra-tion des baby-boomers. En fait, les hippies ont suivi la trace d’un mouvement beaucoup plus petit qui existait au cours des années 1950 et du début des années 1960 : les beatniks. Comme les beatniks, les hippies s’éloignaient de ce qu’ils définissaient comme carrés, c’est-à-dire les gens qui se con-formaient à la société et qui respectaient toutes les règles.Les hippies adhéraient à beaucoup d’idéaux. De façon gé-nérale, ils étaient contre la guerre et particulièrement contre la guerre du Vietnam qui faisait rage à l’époque. Ils étaient contre les technologies modernes et souhaitaient retourner à leurs racines, à la Terre, faire partie de l’univers de mère Nature. Ils se rassemblaient lors d’événements massifs comme le festival Woodstock en 1969. Les villes comme San Francisco et Amsterdam sont soudainement devenues des centres spirituels où les jeunes gens venaient de par-tout dans le monde pour s’immerger de l’expérience. Ces regroupements s’appelaient parfois des sit-ins, des love-ins et des teach-ins. On y enseignait et y partageait une toute nouvelle conception de la vie. Ils rêvaient de liberté, de se

défaire du carcan borné et raciste de leurs par-ents. Tout semblait possible!Puis il y a eu la musique. The Grateful Dead, Bob Dylan, Janis Joplin, The Byrds, Jeffer-son Airplane, Jimi Hendrix… Faire partie de ce monde procurait un sentiment magique. Le jour-naliste-culte Hunter S. Thompson écrivait  : Au-cune explication, aucun arrangement de mots ou de musiques ou de souvenirs ne peut atteindre ce sentiment de savoir que vous étiez là et vivant du-rant cette courte période, dans ce coin du monde…Mais comme toute mode fantaisiste, le mouvement hippie n’était que transitoire. Plusieurs hippies ont retrouvé leur sérieux et ont fait marche arrière au cours des années 1980. Ils se sont joints aux ma-térialistes, à cette culture de consommation qu’ils méprisaient jadis. Mais certains n’ont pas battu en retraite. Ils ne sont peut-être pas aussi visibles qu’auparavant, mais les hippies et les néo-hippies existent encore dans les communes, dans les ras-semblements globaux et sur les campus.

Les DeadheadsUn des plus grands phénomènes hippies encore vivants de nos jours se nomme les Deadheads. Un Deadhead est un fan du groupe américain, les Grateful Dead. Le groupe existe depuis des décennies – tout comme la plupart des fans. Mieux vaut exploser en vol que s’éteindre à petit feu, une expression qui ne s’applique absolument pas aux Deadheads. Ils sont inépuisables, comme les séances de jam des Grateful Dead.Au cours des années 1970, plusieurs fans ont commencé à voyager avec le groupe pour assister au plus grand nom-

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bre de spectacles des Grateful Dead qui se produisaient dans plusieurs festivals. Avec le temps, une grande com-

munauté s’est développée. Les Grateful Deads tiraient le maximum de leurs fans en présent-ant leur liste de chansons sur 3 ou 4 concerts différents, donc ceux qui voulaient tout voir ou être certains d’entendre leur chanson favorite devaient les suivre partout dans le monde. Phil

Lesh, un membre fondateur des Grateful Dead, disait servir une cause plus grande que la fête

perpétuelle. Il disait que ces concerts permettaient au public et aux membres du groupe de mélanger

leur conscience dans l’unité d’un esprit de groupe.Les idéaux hippies, comme le partage, sont très présents

parmi les Deadheads. Ils ont le droit d’enregistrer les con-certs des Grateful Dead et de les distribuer, mais il est inter-dit de les vendre! Cet échange de cassettes subsiste encore de nos jours.

Christiania, DanemarkAlors que les communes hippies disparaissaient lentement, l’une d’entre elles est parvenue à survivre : la ville libre de Christiania au Danemark. Cette commune reconnue mon-dialement attire des touristes libertaires de partout dans le monde. Christiania a été fondée en 1971, à l’apogée de la révolution hippie. Tout a commencé avec l’occupation d’une zone militaire dans le quartier Christianshavn de Co-penhague, la capitale danoise. Selon un des fondateurs de

Où sONT passés LEs?L’amour libre, l’égalité, le partage, le rêve d’un monde meilleur, plus écologique… ces idéaux se sont certainement éteints depuis le temps. Les années soixante et soixante-dix sont loin derrière nous. fini l’optimisme et l’espoir d’un valeureux monde. nous sommes dominés par les crises économiques qui nous poussent à nous battre pour ne pas nous y noyer. qui est assez naïf pour vivre en peace and love comme un hippie à notre époque? par paul van de geijn

pleins fEUx sUR ...

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Pourtant, comme Astérix et Obélix au cœur de leur village gaulois, il existe encore quelques hippies qui résistent et qui font parfois des vagues dans quelques régions du monde. Plus de 40 ans après le fameux Été de l’amour en 1967 (Sum-mer of Love), certaines personnes vivent encore selon les idéaux de la première heure, le nom qu’on donna à l’année 1967. Soyons clairs, nous ne parlons pas seulement de vieux hippies graisseux à la barbe longue. Depuis, les néo-hippies ont vu le jour, des jeunes hippies qui regrettent d’être nés 20 ans trop tard.

une tranche d’histoireLa culture hippie est née parmi les adolescents et les jeunes dans la vingtaine au milieu des années soixante – la généra-tion des baby-boomers. En fait, les hippies ont suivi la trace d’un mouvement beaucoup plus petit qui existait au cours des années 1950 et du début des années 1960 : les beatniks. Comme les beatniks, les hippies s’éloignaient de ce qu’ils définissaient comme carrés, c’est-à-dire les gens qui se con-formaient à la société et qui respectaient toutes les règles.Les hippies adhéraient à beaucoup d’idéaux. De façon gé-nérale, ils étaient contre la guerre et particulièrement contre la guerre du Vietnam qui faisait rage à l’époque. Ils étaient contre les technologies modernes et souhaitaient retourner à leurs racines, à la Terre, faire partie de l’univers de mère Nature. Ils se rassemblaient lors d’événements massifs comme le festival Woodstock en 1969. Les villes comme San Francisco et Amsterdam sont soudainement devenues des centres spirituels où les jeunes gens venaient de par-tout dans le monde pour s’immerger de l’expérience. Ces regroupements s’appelaient parfois des sit-ins, des love-ins et des teach-ins. On y enseignait et y partageait une toute nouvelle conception de la vie. Ils rêvaient de liberté, de se

défaire du carcan borné et raciste de leurs par-ents. Tout semblait possible!Puis il y a eu la musique. The Grateful Dead, Bob Dylan, Janis Joplin, The Byrds, Jeffer-son Airplane, Jimi Hendrix… Faire partie de ce monde procurait un sentiment magique. Le jour-naliste-culte Hunter S. Thompson écrivait  : Au-cune explication, aucun arrangement de mots ou de musiques ou de souvenirs ne peut atteindre ce sentiment de savoir que vous étiez là et vivant du-rant cette courte période, dans ce coin du monde…Mais comme toute mode fantaisiste, le mouvement hippie n’était que transitoire. Plusieurs hippies ont retrouvé leur sérieux et ont fait marche arrière au cours des années 1980. Ils se sont joints aux ma-térialistes, à cette culture de consommation qu’ils méprisaient jadis. Mais certains n’ont pas battu en retraite. Ils ne sont peut-être pas aussi visibles qu’auparavant, mais les hippies et les néo-hippies existent encore dans les communes, dans les ras-semblements globaux et sur les campus.

Les DeadheadsUn des plus grands phénomènes hippies encore vivants de nos jours se nomme les Deadheads. Un Deadhead est un fan du groupe américain, les Grateful Dead. Le groupe existe depuis des décennies – tout comme la plupart des fans. Mieux vaut exploser en vol que s’éteindre à petit feu, une expression qui ne s’applique absolument pas aux Deadheads. Ils sont inépuisables, comme les séances de jam des Grateful Dead.Au cours des années 1970, plusieurs fans ont commencé à voyager avec le groupe pour assister au plus grand nom-

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bre de spectacles des Grateful Dead qui se produisaient dans plusieurs festivals. Avec le temps, une grande com-

munauté s’est développée. Les Grateful Deads tiraient le maximum de leurs fans en présent-ant leur liste de chansons sur 3 ou 4 concerts différents, donc ceux qui voulaient tout voir ou être certains d’entendre leur chanson favorite devaient les suivre partout dans le monde. Phil

Lesh, un membre fondateur des Grateful Dead, disait servir une cause plus grande que la fête

perpétuelle. Il disait que ces concerts permettaient au public et aux membres du groupe de mélanger

leur conscience dans l’unité d’un esprit de groupe.Les idéaux hippies, comme le partage, sont très présents

parmi les Deadheads. Ils ont le droit d’enregistrer les con-certs des Grateful Dead et de les distribuer, mais il est inter-dit de les vendre! Cet échange de cassettes subsiste encore de nos jours.

Christiania, DanemarkAlors que les communes hippies disparaissaient lentement, l’une d’entre elles est parvenue à survivre : la ville libre de Christiania au Danemark. Cette commune reconnue mon-dialement attire des touristes libertaires de partout dans le monde. Christiania a été fondée en 1971, à l’apogée de la révolution hippie. Tout a commencé avec l’occupation d’une zone militaire dans le quartier Christianshavn de Co-penhague, la capitale danoise. Selon un des fondateurs de

Où sONT passés LEs?L’amour libre, l’égalité, le partage, le rêve d’un monde meilleur, plus écologique… ces idéaux se sont certainement éteints depuis le temps. Les années soixante et soixante-dix sont loin derrière nous. fini l’optimisme et l’espoir d’un valeureux monde. nous sommes dominés par les crises économiques qui nous poussent à nous battre pour ne pas nous y noyer. qui est assez naïf pour vivre en peace and love comme un hippie à notre époque? par paul van de geijn

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la commune, Christiania avait pour but de créer une société autogérée. Les gens prônant la paix pouvaient s’y installer pour commencer une nouvelle vie. Christiania est devenue le flambeau de la liberté d’expression. Les artistes pouvaient y présenter leur art dans les rues et d’innombrables évène-ments et concerts y ont été présentés, attirant parfois jusqu’à 10 000 visiteurs.Environ 850 personnes habitent cette commune. Christiania possède ses menuisiers-charpentiers, ses forgerons, sa fabrique de vélo, plusieurs cafés, restaurants, boîtes de nuit, usines, galeries, lieux de spectacle et pâtisserie, tous ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il s’agit d’une mini-société fondée sur le consensus. Comme tous les citoyens de Chris-tiania ont leur mot à dire dans les décisions, des mois, voire des années, peuvent s’écouler avant d’en venir au consensus.Pendant longtemps, Christiania pouvait se considérer comme un État à part entière, presque totalement séparée du reste du Danemark. Le gouvernement danois a toléré la commune jusqu’en 2004, après quoi son existence a été menacée jusqu’au jour de sa fermeture, en avril 2011. Main-tenant, la ville libre est finalement libérée. Le 21 juin 2011,

Christiania et le gouvernement danois ont signé un accord qui permet aux habitants de la ville de racheter à l’État danois la plus grande partie de Christiania.

Le mouvement RainbowUn autre grand phénomène hippie qui continue à fleurir partout dans le monde se nomme le mouvement Rainbow (arc-en-ciel). Le premier Rainbow Gathering (littéralement rassemblement arc-en-ciel) a eu lieu en 1972. Depuis, l’événement se répète chaque année dans les forêts des États-Unis et du monde entier. Comme les hippies de la première heure, les Rainbows croient que les modes de vie moderne et les systèmes gouvernementaux sont malsains, exploitants et dépourvus d’harmonie avec les systèmes na-turels de la planète. Lors de ces rassemblements qui peu-vent attirer jusqu’à 30 000 personnes parfois, l’on tente de présenter un mode de vie alternatif.Mais que se passe-t-il réellement durant ces festivals? Eh bien, tout dépend des gens qui s’y rendent, mais l’événement se déroule toujours selon l’esprit du mouvement. Par ex-emple, des gens chantent des heures durant en cercle, main dans la main. Si ce type d’activités vous donne envie de pren-dre un verre, sachez que ce n’est pas l’endroit pour le faire. La consommation d’alcool est généralement mal vue ou in-terdite durant ces rassemblements. Comme les Deadheads qui distribuent les concerts enregis-trés des Grateful Dead, il est tabou d’utiliser de l’argent pour acheter ou vendre quoi que ce soit lors des rassemblements Rainbow. Personne n’est payé et toute l’organisation se fait bénévolement. On s’attend à ce que les participants offrent une contribution monétaire, des heures de travail ou du ma-tériel.Malheureusement, il y a toujours ce que l’on surnomme les Drainbows, ces gens qui profitent de la contribution des autres sans collaborer. Toutefois, la plupart des Rainbows considèrent que ce n’est pas très cher payé pour se libér-er des restrictions imposées par la société occidentale. La famille Rainbow n’a pas de leaders officiels, pas de struc-ture formelle, pas de porte-parole officiel, pas d’adhésion. Certains définissent le mouvement Rainbow comme la plus grande non-organisation du monde.

Un nouveau jour?De nos jours, la ville de Christiania, les Deadheads et le mou-vement Rainbow sont les rares exceptions à la règle dans notre société occidentale. La plupart des gens ne semblent pas vou-loir vivre un deuxième Été de l’amour (ou un troisième si l’on compte le Acid House Summer of Love vers la fin des années 1980). Le vent tournera peut-être, et les hippies redeviendront à la mode…du moins, quelques aspects du mouvement. Pen-sons à la montée des magasins d’alimentation biologique, des marchés de producteurs biologiques et aux protestations politiques qui fusent partout dans le monde! Il semblerait que les gens de tous les âges commencent à réaliser que la vie pourrait offrir plus que de simples règles de marché libre. Il est peut-être temps de trouver une alternative. Le temps des néo-néo-hippies est arrivé! Attrapez vos guitares, sautez dans votre vieille caravane VW et partez en paix! •

sources : Wikipédia, christiania.org, presseurop.eu, hunter s. thompson – fear and Loathing in Las vegas

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waterThe grateful gardener

isi vous pratiquez la culture biologique, n’oubliez pas de prendre la température de l’eau dans votre réservoir nutritif. plusieurs croient ne rien avoir à mesurer en culture biologique. pourtant, il est essentiel de vérifier la température de l’eau!

il faut maintenir la température entre 18°c et 22°c. petit conseil, visez 18°c en été et 22°c en hiver, ainsi vous compenserez la chaleur dans l’air en été et la froideur en hiver.

si vous utilisez de l’eau trop froide, vos plantes resteront petites. Les conséquences sont encore plus néfastes si les racines deviennent terriblement froides, car les plantes ne parviennent plus à absorber l’eau et les nutriments qui lui sont administrés. votre plante pourrait se faner et mourir.

en revanche, avec de l’eau trop chaude, les plantes deviennent plus vulnérables aux maladies comme le pythium, un champignon parasite qui détruit les plantes.

Mesurer La TEMpéRaTURE DE L’EaU!

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Image 8: La sortie de la commune de la ville libre de Christiania à Copenhague. La commune s’étend sur une superficie de 34 hectares (85 acres) et accueille environ 850 résidents permanents.

CONsEILD,hORTicuLTeuR #16

LA QUALITÉ DE CE COMPOST EST MÉDIOCRE!! COMMENT PEUVENT-ILS S’ATTENDRE À QUOI QUE CE SOIT DANS CE GÂCHIS!? ÇA GOÛTE LA POLLUTION ET LE MANQUE DE____

NE MANQUAIT PLUS QUE

ÇA!!! DES PLUIES ACIDES!! JE CROIS QUE JE PRÉFÈRE LES PLUIES ACIDES AU VER ACIDE.

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la commune, Christiania avait pour but de créer une société autogérée. Les gens prônant la paix pouvaient s’y installer pour commencer une nouvelle vie. Christiania est devenue le flambeau de la liberté d’expression. Les artistes pouvaient y présenter leur art dans les rues et d’innombrables évène-ments et concerts y ont été présentés, attirant parfois jusqu’à 10 000 visiteurs.Environ 850 personnes habitent cette commune. Christiania possède ses menuisiers-charpentiers, ses forgerons, sa fabrique de vélo, plusieurs cafés, restaurants, boîtes de nuit, usines, galeries, lieux de spectacle et pâtisserie, tous ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il s’agit d’une mini-société fondée sur le consensus. Comme tous les citoyens de Chris-tiania ont leur mot à dire dans les décisions, des mois, voire des années, peuvent s’écouler avant d’en venir au consensus.Pendant longtemps, Christiania pouvait se considérer comme un État à part entière, presque totalement séparée du reste du Danemark. Le gouvernement danois a toléré la commune jusqu’en 2004, après quoi son existence a été menacée jusqu’au jour de sa fermeture, en avril 2011. Main-tenant, la ville libre est finalement libérée. Le 21 juin 2011,

Christiania et le gouvernement danois ont signé un accord qui permet aux habitants de la ville de racheter à l’État danois la plus grande partie de Christiania.

Le mouvement RainbowUn autre grand phénomène hippie qui continue à fleurir partout dans le monde se nomme le mouvement Rainbow (arc-en-ciel). Le premier Rainbow Gathering (littéralement rassemblement arc-en-ciel) a eu lieu en 1972. Depuis, l’événement se répète chaque année dans les forêts des États-Unis et du monde entier. Comme les hippies de la première heure, les Rainbows croient que les modes de vie moderne et les systèmes gouvernementaux sont malsains, exploitants et dépourvus d’harmonie avec les systèmes na-turels de la planète. Lors de ces rassemblements qui peu-vent attirer jusqu’à 30 000 personnes parfois, l’on tente de présenter un mode de vie alternatif.Mais que se passe-t-il réellement durant ces festivals? Eh bien, tout dépend des gens qui s’y rendent, mais l’événement se déroule toujours selon l’esprit du mouvement. Par ex-emple, des gens chantent des heures durant en cercle, main dans la main. Si ce type d’activités vous donne envie de pren-dre un verre, sachez que ce n’est pas l’endroit pour le faire. La consommation d’alcool est généralement mal vue ou in-terdite durant ces rassemblements. Comme les Deadheads qui distribuent les concerts enregis-trés des Grateful Dead, il est tabou d’utiliser de l’argent pour acheter ou vendre quoi que ce soit lors des rassemblements Rainbow. Personne n’est payé et toute l’organisation se fait bénévolement. On s’attend à ce que les participants offrent une contribution monétaire, des heures de travail ou du ma-tériel.Malheureusement, il y a toujours ce que l’on surnomme les Drainbows, ces gens qui profitent de la contribution des autres sans collaborer. Toutefois, la plupart des Rainbows considèrent que ce n’est pas très cher payé pour se libér-er des restrictions imposées par la société occidentale. La famille Rainbow n’a pas de leaders officiels, pas de struc-ture formelle, pas de porte-parole officiel, pas d’adhésion. Certains définissent le mouvement Rainbow comme la plus grande non-organisation du monde.

Un nouveau jour?De nos jours, la ville de Christiania, les Deadheads et le mou-vement Rainbow sont les rares exceptions à la règle dans notre société occidentale. La plupart des gens ne semblent pas vou-loir vivre un deuxième Été de l’amour (ou un troisième si l’on compte le Acid House Summer of Love vers la fin des années 1980). Le vent tournera peut-être, et les hippies redeviendront à la mode…du moins, quelques aspects du mouvement. Pen-sons à la montée des magasins d’alimentation biologique, des marchés de producteurs biologiques et aux protestations politiques qui fusent partout dans le monde! Il semblerait que les gens de tous les âges commencent à réaliser que la vie pourrait offrir plus que de simples règles de marché libre. Il est peut-être temps de trouver une alternative. Le temps des néo-néo-hippies est arrivé! Attrapez vos guitares, sautez dans votre vieille caravane VW et partez en paix! •

sources : Wikipédia, christiania.org, presseurop.eu, hunter s. thompson – fear and Loathing in Las vegas

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waterThe grateful gardener

isi vous pratiquez la culture biologique, n’oubliez pas de prendre la température de l’eau dans votre réservoir nutritif. plusieurs croient ne rien avoir à mesurer en culture biologique. pourtant, il est essentiel de vérifier la température de l’eau!

il faut maintenir la température entre 18°c et 22°c. petit conseil, visez 18°c en été et 22°c en hiver, ainsi vous compenserez la chaleur dans l’air en été et la froideur en hiver.

si vous utilisez de l’eau trop froide, vos plantes resteront petites. Les conséquences sont encore plus néfastes si les racines deviennent terriblement froides, car les plantes ne parviennent plus à absorber l’eau et les nutriments qui lui sont administrés. votre plante pourrait se faner et mourir.

en revanche, avec de l’eau trop chaude, les plantes deviennent plus vulnérables aux maladies comme le pythium, un champignon parasite qui détruit les plantes.

Mesurer La TEMpéRaTURE DE L’EaU!

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Image 8: La sortie de la commune de la ville libre de Christiania à Copenhague. La commune s’étend sur une superficie de 34 hectares (85 acres) et accueille environ 850 résidents permanents.

CONsEILD,hORTicuLTeuR #16

LA QUALITÉ DE CE COMPOST EST MÉDIOCRE!! COMMENT PEUVENT-ILS S’ATTENDRE À QUOI QUE CE SOIT DANS CE GÂCHIS!? ÇA GOÛTE LA POLLUTION ET LE MANQUE DE____

NE MANQUAIT PLUS QUE

ÇA!!! DES PLUIES ACIDES!! JE CROIS QUE JE PRÉFÈRE LES PLUIES ACIDES AU VER ACIDE.

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nous connAissons Depuis Longtemps Les éLéments chimiques essentieLs à LA vie et Au

bon DéveLoppement Des pLAntes. c’est ce que L’on nomme nutriments. Les pLAntes se

procurent ces nutriments – cArbone (c), oxygène (o) et hyDrogène (h) – mAjoritAirement

DAns L’eAu et DAns L’Air qui Les entourent. ces éLéments représentent environ 94  %

Du poiDs D’une pLAnte séchée. Les 6  % restAnts se composent D’éLéments minérAux

AppArtenAnt Aux mAcronutriments primAires (AZote (n), phosphore (p) et potAssium (K)),

Aux mAcronutriments seconDAires (cALcium (ca), mAgnésium (mg) et soufre (s)) et Aux

oLigoéLéments (bore (b), cobALt (co), cuivre (cu), fer (fe), mAngAnèse (mn), moLybDénum

(mo) et Zinc (Zn)). comme ces minérAux sont Absorbés pAr Les rAcines De LA pLAnte, iLs

Doivent être Dissous DAns L’eAu pour être AssimiLAbLes. par iñaki garcia and geary coogler

Image 9: L’image illustre comment les plantes obtiennent les minéraux dans la nature. Sur la gauche (route minérale), les minéraux proviennent directement des roches. Par exemple, l’érosion produite par les rivières, la pluie ou la fonte des neiges. Ces processus font en sorte que les sels se dissolvent dans l’eau. Sur la droite (la route organique), les plantes obtiennent les minéraux grâce aux végétaux et aux animaux morts ou aux déchets d’origine animale.

On retrouve tous ces éléments de façon naturelle dans les roches, les minéraux et le sol. Les plantes qui poussent en nature ont deux sources de nutriments, les sels minéraux et les matières organiques. Les nutriments obtenus à partir de sels minéraux proviennent essentiellement des roches. L’érosion produite par la pluie, la fonte des neiges et les rivières fragmente et use les roches de sorte à dissoudre les sels minéraux qui s’y retrouvent. Ainsi, le système racinaire des plantes réussit à les absorber. La majeure partie de ces sels minéraux sont ultimement acheminés vers l’océan, ce qui explique la haute teneur en sel de l’eau de mer. Dans certaines régions du monde, les sels se sont accumulés pendant des millions d’années, créant ainsi des couches de dépôts de roche minérale telle que la phosphorite, une roche principalement composée de phosphore. La deux-ième source de nutriments – la manière organique – provi-ent de la matière en décomposition des organismes vivants. Par exemple, lorsque des feuilles mortes tombent au sol à proximité d’une plante, les minéraux relâchés par la feuille en décomposition profiteront à la plante.Lorsque les plantes sont cultivées par des horticulteurs, il faut leur administrer des nutriments, généralement à l’aide d’engrais conçus spécialement à cet effet. Toutefois, il faut équilibrer l’engrais en fonction des éléments présents dans l’environnement de la plante, des besoins de celle-ci et des éléments à ajouter pour obtenir un équilibre général. Comme les surplus d’engrais ne sont pas absorbés par la plante, il est important de savoir qu’ils resteront dans l’environnement, ce qui peut avoir des répercussions néga-tives. Une chose est certaine, l’équilibre pour la prochaine culture sera indéniablement modifié.

Engrais minéralPour fabriquer un engrais minéral, il faut extraire les sels solubles contenus dans les roches naturelles puis, pour obtenir un engrais liquide, les sels doivent être dissous. On peut également obtenir les sels minéraux par synthèse chimique. Sur les tablettes des magasins, on peut identifier

la plupart des types d’engrais minéraux en se basant sur la quantité de macronutriments qu’ils contiennent. En fait, les trois chiffres apparaissant sur l’emballage représentent le contenu de trois macronutriments – N-P-K. Ces engrais peuvent fournir un seul macronutriment ou une combinai-son de ceux-ci avec ou sans nutriments secondaires ou oli-goéléments.Les chiffres représentent le pourcentage de certains élé-ments chimiques ou groupes de substances chimiques. Le premier chiffre, l’azote (N), ne représente pas l’élément même, mais bien des groupes de substances contenant de l’azote pouvant être utilisés par la plante pour se nourrir, par exemple, les nitrates ou l’ammoniac. Le deuxième et le troisième chiffre, phosphore (P) et potassium (K), sont en réalité moins présents que le pourcentage affiché sur l’étiquette, car ils représentent des molécules et non des éléments. Tous les éléments affichés sur l’étiquette sont ce que l’on appelle les éléments garantis. Ceci ne signifie pas que l’engrais ne contient pas d’autres oligoéléments pouvant être bénéfiques. Les engrais peuvent également contenir des métaux lourds qui, bien que certains soi-ent nécessaires en quantité limitée, peuvent s’accumuler dans la plante et dans son environnement et peuvent être transférés. De plus, si le support est réglé correctement, la proportion des éléments appliqués à l’aide d’engrais équiv-audra aux proportions que consommera la plante. Tout sur-plus de nutriments appliqués sans être utilisés peut demeu-rer dans le support, ce qui influencera les proportions dans le support de croissance et aura un effet sur la prochaine culture, mais les surplus peuvent également être rincés dans l’environnement.Le fait de pouvoir créer une solution nutritive qui contient tous les nutriments nécessaires pour une culture en par-ticulier tout en présentant les proportions idéales de façon précise et stable comporte un des avantages des engrais minéraux. La stabilité est cruciale, car les ions libres (sels) sont directement affectés par le pH relatif de la solution et par leur quantité relative par rapport aux autres ions. Ils

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nous connAissons Depuis Longtemps Les éLéments chimiques essentieLs à LA vie et Au

bon DéveLoppement Des pLAntes. c’est ce que L’on nomme nutriments. Les pLAntes se

procurent ces nutriments – cArbone (c), oxygène (o) et hyDrogène (h) – mAjoritAirement

DAns L’eAu et DAns L’Air qui Les entourent. ces éLéments représentent environ 94  %

Du poiDs D’une pLAnte séchée. Les 6  % restAnts se composent D’éLéments minérAux

AppArtenAnt Aux mAcronutriments primAires (AZote (n), phosphore (p) et potAssium (K)),

Aux mAcronutriments seconDAires (cALcium (ca), mAgnésium (mg) et soufre (s)) et Aux

oLigoéLéments (bore (b), cobALt (co), cuivre (cu), fer (fe), mAngAnèse (mn), moLybDénum

(mo) et Zinc (Zn)). comme ces minérAux sont Absorbés pAr Les rAcines De LA pLAnte, iLs

Doivent être Dissous DAns L’eAu pour être AssimiLAbLes. par iñaki garcia and geary coogler

Image 9: L’image illustre comment les plantes obtiennent les minéraux dans la nature. Sur la gauche (route minérale), les minéraux proviennent directement des roches. Par exemple, l’érosion produite par les rivières, la pluie ou la fonte des neiges. Ces processus font en sorte que les sels se dissolvent dans l’eau. Sur la droite (la route organique), les plantes obtiennent les minéraux grâce aux végétaux et aux animaux morts ou aux déchets d’origine animale.

On retrouve tous ces éléments de façon naturelle dans les roches, les minéraux et le sol. Les plantes qui poussent en nature ont deux sources de nutriments, les sels minéraux et les matières organiques. Les nutriments obtenus à partir de sels minéraux proviennent essentiellement des roches. L’érosion produite par la pluie, la fonte des neiges et les rivières fragmente et use les roches de sorte à dissoudre les sels minéraux qui s’y retrouvent. Ainsi, le système racinaire des plantes réussit à les absorber. La majeure partie de ces sels minéraux sont ultimement acheminés vers l’océan, ce qui explique la haute teneur en sel de l’eau de mer. Dans certaines régions du monde, les sels se sont accumulés pendant des millions d’années, créant ainsi des couches de dépôts de roche minérale telle que la phosphorite, une roche principalement composée de phosphore. La deux-ième source de nutriments – la manière organique – provi-ent de la matière en décomposition des organismes vivants. Par exemple, lorsque des feuilles mortes tombent au sol à proximité d’une plante, les minéraux relâchés par la feuille en décomposition profiteront à la plante.Lorsque les plantes sont cultivées par des horticulteurs, il faut leur administrer des nutriments, généralement à l’aide d’engrais conçus spécialement à cet effet. Toutefois, il faut équilibrer l’engrais en fonction des éléments présents dans l’environnement de la plante, des besoins de celle-ci et des éléments à ajouter pour obtenir un équilibre général. Comme les surplus d’engrais ne sont pas absorbés par la plante, il est important de savoir qu’ils resteront dans l’environnement, ce qui peut avoir des répercussions néga-tives. Une chose est certaine, l’équilibre pour la prochaine culture sera indéniablement modifié.

Engrais minéralPour fabriquer un engrais minéral, il faut extraire les sels solubles contenus dans les roches naturelles puis, pour obtenir un engrais liquide, les sels doivent être dissous. On peut également obtenir les sels minéraux par synthèse chimique. Sur les tablettes des magasins, on peut identifier

la plupart des types d’engrais minéraux en se basant sur la quantité de macronutriments qu’ils contiennent. En fait, les trois chiffres apparaissant sur l’emballage représentent le contenu de trois macronutriments – N-P-K. Ces engrais peuvent fournir un seul macronutriment ou une combinai-son de ceux-ci avec ou sans nutriments secondaires ou oli-goéléments.Les chiffres représentent le pourcentage de certains élé-ments chimiques ou groupes de substances chimiques. Le premier chiffre, l’azote (N), ne représente pas l’élément même, mais bien des groupes de substances contenant de l’azote pouvant être utilisés par la plante pour se nourrir, par exemple, les nitrates ou l’ammoniac. Le deuxième et le troisième chiffre, phosphore (P) et potassium (K), sont en réalité moins présents que le pourcentage affiché sur l’étiquette, car ils représentent des molécules et non des éléments. Tous les éléments affichés sur l’étiquette sont ce que l’on appelle les éléments garantis. Ceci ne signifie pas que l’engrais ne contient pas d’autres oligoéléments pouvant être bénéfiques. Les engrais peuvent également contenir des métaux lourds qui, bien que certains soi-ent nécessaires en quantité limitée, peuvent s’accumuler dans la plante et dans son environnement et peuvent être transférés. De plus, si le support est réglé correctement, la proportion des éléments appliqués à l’aide d’engrais équiv-audra aux proportions que consommera la plante. Tout sur-plus de nutriments appliqués sans être utilisés peut demeu-rer dans le support, ce qui influencera les proportions dans le support de croissance et aura un effet sur la prochaine culture, mais les surplus peuvent également être rincés dans l’environnement.Le fait de pouvoir créer une solution nutritive qui contient tous les nutriments nécessaires pour une culture en par-ticulier tout en présentant les proportions idéales de façon précise et stable comporte un des avantages des engrais minéraux. La stabilité est cruciale, car les ions libres (sels) sont directement affectés par le pH relatif de la solution et par leur quantité relative par rapport aux autres ions. Ils

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peuvent devenir plus ou moins disponibles pour la plante au fur et à mesure que les ratios changent et peuvent même devenir non disponibles de façon permanente. Les plantes peuvent poursuivre leur maturation et réussir leur fructifica-tion ou leur floraison sous différentes conditions de pH et de disponibilité de nutriments, toutefois, la plante peut être en situation de stress même si elle ne démontre aucun signe.

Engrais organiquePar définition, les composés organiques contiennent du carbone et de l’hydrogène. Cependant, ils peuvent aussi transporter d’autres éléments tels que l’oxygène et le sou-fre. Les composés organiques produits de façon naturelle par des organismes vivants sont considérés comme des molécules organiques naturelles (comme le sucre) tandis que ceux synthétisés par les humains sont considérés com-me artificiels (comme les éducolorants artificiels).Toute créature vivante a besoin de minéraux pour se dével-opper normalement. Ces éléments sont consommés et in-corporés par les tissus. Les déchets d’origine animale et les fumiers renferment aussi de grandes quantités d’éléments minéraux et de parties organiques animales (sang, os, etc.). De plus, les débris d’une plante contiennent tous les mi-néraux qui ont été assimilés pendant sa vie.Un engrais organique peut être fabriqué en compostant des légumes ou des déchets d’origine animale et du fumier. De tels engrais contiennent les éléments minéraux dont la plante a besoin et un large complexe de molécules orga-niques, dont plusieurs sont bioactives. Donc, en ajoutant un engrais organique, nous offrons les nutriments minéraux et autres substances bénéfiques pour les plantes et le sol dans lequel elles poussent.Il est important de clarifier la terminologie, car la nomen-clature produite par la loi européenne ne distingue pas la différence entre biologique et écologique, chaque pays uti-lise l’un ou l’autre. Toutefois, en Amérique du Nord, le terme clé est biologique. Les produits doivent être soumis à des tests très rigoureux pour pouvoir utiliser ce terme, tant au niveau de la culture (engrais) que du résultat (aliment). Les termes organique et écologique ont peu de poids dans les questions d’accréditation.Est-ce que tous les engrais organiques sont réellement biologiques? Comme mentionnée ci-haut, ce ne sont pas tous les produits qui proviennent de substances organiques naturelles. Par conséquent, pour qu’un engrais soit classé biologique, il doit respecter certaines exigences qui ne se limitent pas à sa composition, mais aussi à la manière dont il est produit. Par exemple, un engrais biologique ne peut pas être fabriqué avec des matières contenant des OGM (organismes génétiquement modifiés). Il est aussi impor-tant que les matières brutes employées dans la fabrica-tion de l’engrais ne contiennent aucune trace de produits chimiques. Donc, un substrat contenant de l’écorce de pin ne sera pas biologique si l’écorce a été traitée à l’aide de

pesticides ou de produits chimiques avant ou après que l’arbre soit abattu. De plus, l’utilisation de déchets d’origine animale provenant de culture intensive n’est pas permise, car ils peuvent être remplis de contaminants, notamment les antibiotiques.Plusieurs agences sont responsables de certifier si un produit fertilisant a été fabriqué selon les critères établis par l’Union Européenne, le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA) et les autres organismes de contrôle. Les produits doivent absolument respecter les exigences de certification pour pouvoir être employés en agriculture biologique. Il est très important de repérer les logos des or-ganismes de certification pour être certain que le produit répond aux exigences environnementales. N’oubliez pas, certains noms de produits peuvent inclure les préfixes bio ou éco sans toutefois être écologiques ou biologiques (voir l’article à la page 4).Une des caractéristiques principales qui différencie les en-grais minéraux est leur grande solubilité. Un engrais mi-néral se dissolve rapidement dans l’eau et est directement disponible pour les racines de la plante. Le désavantage d’un tel engrais est que tous les éléments non absorbés par la plante sont pratiquement entièrement rincés immédiate-ment par la pluie, contaminant ainsi la nappe phréatique et potentiellement les cours d’eau. D’un autre côté, une partie du N et du P contenus dans les engrais organiques se re-trouve dans la matière organique insoluble. Cette matière organique se décomposera dans le sol grâce à un processus que l’on appelle la minéralisation, principalement à l’aide de certains micro-organismes, pour devenir disponibles en tant que nutriments pour la plante. La possibilité de contamination par lessivage est donc réduite. Toutefois, le relâchement lent des nutriments n’immunise pas l’engrais organique contre la pollution puisque l’utilisation excessive ou non contrôlée de produits comme le fumier peut égale-ment provoquer une infiltration de nutriments et, de fait, une contamination.

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Image 11: L’écorce de ce pin ponderosa est vaporisée à l’aide d’un pesticide appelé Carbaryl. Le Carbaryl est un pesticide employé pour prévenir les dégâts causés par le dendroctone du pin ponderosa, un insecte toxique et potentiellement cancérogène.L’écorce des arbres traités à l’aide de pesticides artificiels ne pourra jamais être utilisée comme matériau brut dans un substrat biologique.

Photo: gracieuseté de Forest Service - Northern Region.

CC license by 2.0CC license by 2.0

Image 10: Exemple d’un petit canal érosif entre la période précambrienne et la période cambrienne. La roche de dolomite brunâtre sur la gauche a été érodée et certains fragments se sont intégrés à la roche foncée et granuleuse de phosphorite au début de la période cambrienne.

Photo: gracieuseté de Quentin Scouflaire. CC license by 2.0

Agriculture Certains minéraux peuvent être utilisés en agriculture bi-ologique tant et aussi longtemps qu’ils proviennent de sources naturelles (pas synthétiques) et qu’ils n’ont subi aucun traitement chimique pour augmenter leur solubilité. La matière organique a pour avantage d’offrir un support idéal pour les micro-organismes bénéfiques dans le sol, ceux-ci protègent la plante contre les agents pathogènes et fournissent des molécules bioactives telles que des hor-mones et des minéraux dissous qui peuvent être absorbés par les racines. De plus, la matière organique offre une protection contre l’érosion du sol et améliore la structure du sol, favorisant ainsi la croissance de la plante. Elle per-met également aux minéraux d’être absorbés sur une plus grande échelle de pH.

Comme nous l’avons constaté, plus l’utilisation de substanc-es organiques est grande en culture, plus le défi d’obtenir tous les bons facteurs est élevé. Contrairement aux engrais minéraux utilisés dans les systèmes non organiques qui peuvent être préparés et utilisés de façon quasi immédiate, les systèmes biologiques doivent d’abord être bien établis, un processus qui prend beaucoup de temps. Les matières premières doivent être incorporées dans les bonnes quan-tités, avec les bons micro-organismes qui doivent avoir le temps de décomposer les matières organiques afin de for-mer des réserves de nutriments et tout le nécessaire pour l’approvisionnement de la plante. Il faut d’abord planifier, puis préparer les lits ou le support de croissance pour que la plante puisse avoir une vie durable.

IrrigationLa grande solubilité des engrais minéraux a pour avan-tage de leur permettre d’être utilisés dans les systèmes d’irrigation automatique. Les engrais organiques, bien qu’ils soient liquides, possèdent toujours des substances en suspension qui ont tendance à s’accumuler et à bloquer les goutteurs. La solubilité des engrais minéraux permet également de mesurer de façon précise la quantité de sels dans la solution nutritive, puisque les minéraux dissous sont reconnus directement par le conductimètre. Toutefois, dans les engrais organiques, la fraction de nutriments contenus dans la matière organique ne peut pas être reconnue par le conductimètre. Il est donc plus difficile de bien évaluer l’administration des nutriments. Rappelez-vous que la cul-ture hydroponique n’est pas considérée comme biologique selon les lois européennes et canadiennes.Selon les croyances générales, les plantes ayant été nour-ries à l’aide d’un engrais minéral présentent un plus grand risque pour la santé que celles fertilisées à l’aide d’un en-grais organique. C’est tout à fait faux. Que l’on parle d’un engrais organique ou minéral, des normes de contrôle ex-istent pour empêcher la mise en marché d’engrais poten-tiellement dangereux. Le lecteur doit savoir qu’il existe des engrais non organiques qui peuvent être utilisés en agricul-ture écologique. Il ne faut pas non plus confondre les engrais organiques avec les pesticides organiques. Les pesticides sont des poisons conçus pour être utilisés dans des con-centrations précises et les pesticides chimiques soulèvent beaucoup plus de préoccupations par rapport à la santé que les pesticides organiques. •

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peuvent devenir plus ou moins disponibles pour la plante au fur et à mesure que les ratios changent et peuvent même devenir non disponibles de façon permanente. Les plantes peuvent poursuivre leur maturation et réussir leur fructifica-tion ou leur floraison sous différentes conditions de pH et de disponibilité de nutriments, toutefois, la plante peut être en situation de stress même si elle ne démontre aucun signe.

Engrais organiquePar définition, les composés organiques contiennent du carbone et de l’hydrogène. Cependant, ils peuvent aussi transporter d’autres éléments tels que l’oxygène et le sou-fre. Les composés organiques produits de façon naturelle par des organismes vivants sont considérés comme des molécules organiques naturelles (comme le sucre) tandis que ceux synthétisés par les humains sont considérés com-me artificiels (comme les éducolorants artificiels).Toute créature vivante a besoin de minéraux pour se dével-opper normalement. Ces éléments sont consommés et in-corporés par les tissus. Les déchets d’origine animale et les fumiers renferment aussi de grandes quantités d’éléments minéraux et de parties organiques animales (sang, os, etc.). De plus, les débris d’une plante contiennent tous les mi-néraux qui ont été assimilés pendant sa vie.Un engrais organique peut être fabriqué en compostant des légumes ou des déchets d’origine animale et du fumier. De tels engrais contiennent les éléments minéraux dont la plante a besoin et un large complexe de molécules orga-niques, dont plusieurs sont bioactives. Donc, en ajoutant un engrais organique, nous offrons les nutriments minéraux et autres substances bénéfiques pour les plantes et le sol dans lequel elles poussent.Il est important de clarifier la terminologie, car la nomen-clature produite par la loi européenne ne distingue pas la différence entre biologique et écologique, chaque pays uti-lise l’un ou l’autre. Toutefois, en Amérique du Nord, le terme clé est biologique. Les produits doivent être soumis à des tests très rigoureux pour pouvoir utiliser ce terme, tant au niveau de la culture (engrais) que du résultat (aliment). Les termes organique et écologique ont peu de poids dans les questions d’accréditation.Est-ce que tous les engrais organiques sont réellement biologiques? Comme mentionnée ci-haut, ce ne sont pas tous les produits qui proviennent de substances organiques naturelles. Par conséquent, pour qu’un engrais soit classé biologique, il doit respecter certaines exigences qui ne se limitent pas à sa composition, mais aussi à la manière dont il est produit. Par exemple, un engrais biologique ne peut pas être fabriqué avec des matières contenant des OGM (organismes génétiquement modifiés). Il est aussi impor-tant que les matières brutes employées dans la fabrica-tion de l’engrais ne contiennent aucune trace de produits chimiques. Donc, un substrat contenant de l’écorce de pin ne sera pas biologique si l’écorce a été traitée à l’aide de

pesticides ou de produits chimiques avant ou après que l’arbre soit abattu. De plus, l’utilisation de déchets d’origine animale provenant de culture intensive n’est pas permise, car ils peuvent être remplis de contaminants, notamment les antibiotiques.Plusieurs agences sont responsables de certifier si un produit fertilisant a été fabriqué selon les critères établis par l’Union Européenne, le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA) et les autres organismes de contrôle. Les produits doivent absolument respecter les exigences de certification pour pouvoir être employés en agriculture biologique. Il est très important de repérer les logos des or-ganismes de certification pour être certain que le produit répond aux exigences environnementales. N’oubliez pas, certains noms de produits peuvent inclure les préfixes bio ou éco sans toutefois être écologiques ou biologiques (voir l’article à la page 4).Une des caractéristiques principales qui différencie les en-grais minéraux est leur grande solubilité. Un engrais mi-néral se dissolve rapidement dans l’eau et est directement disponible pour les racines de la plante. Le désavantage d’un tel engrais est que tous les éléments non absorbés par la plante sont pratiquement entièrement rincés immédiate-ment par la pluie, contaminant ainsi la nappe phréatique et potentiellement les cours d’eau. D’un autre côté, une partie du N et du P contenus dans les engrais organiques se re-trouve dans la matière organique insoluble. Cette matière organique se décomposera dans le sol grâce à un processus que l’on appelle la minéralisation, principalement à l’aide de certains micro-organismes, pour devenir disponibles en tant que nutriments pour la plante. La possibilité de contamination par lessivage est donc réduite. Toutefois, le relâchement lent des nutriments n’immunise pas l’engrais organique contre la pollution puisque l’utilisation excessive ou non contrôlée de produits comme le fumier peut égale-ment provoquer une infiltration de nutriments et, de fait, une contamination.

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Image 11: L’écorce de ce pin ponderosa est vaporisée à l’aide d’un pesticide appelé Carbaryl. Le Carbaryl est un pesticide employé pour prévenir les dégâts causés par le dendroctone du pin ponderosa, un insecte toxique et potentiellement cancérogène.L’écorce des arbres traités à l’aide de pesticides artificiels ne pourra jamais être utilisée comme matériau brut dans un substrat biologique.

Photo: gracieuseté de Forest Service - Northern Region.

CC license by 2.0CC license by 2.0

Image 10: Exemple d’un petit canal érosif entre la période précambrienne et la période cambrienne. La roche de dolomite brunâtre sur la gauche a été érodée et certains fragments se sont intégrés à la roche foncée et granuleuse de phosphorite au début de la période cambrienne.

Photo: gracieuseté de Quentin Scouflaire. CC license by 2.0

Agriculture Certains minéraux peuvent être utilisés en agriculture bi-ologique tant et aussi longtemps qu’ils proviennent de sources naturelles (pas synthétiques) et qu’ils n’ont subi aucun traitement chimique pour augmenter leur solubilité. La matière organique a pour avantage d’offrir un support idéal pour les micro-organismes bénéfiques dans le sol, ceux-ci protègent la plante contre les agents pathogènes et fournissent des molécules bioactives telles que des hor-mones et des minéraux dissous qui peuvent être absorbés par les racines. De plus, la matière organique offre une protection contre l’érosion du sol et améliore la structure du sol, favorisant ainsi la croissance de la plante. Elle per-met également aux minéraux d’être absorbés sur une plus grande échelle de pH.

Comme nous l’avons constaté, plus l’utilisation de substanc-es organiques est grande en culture, plus le défi d’obtenir tous les bons facteurs est élevé. Contrairement aux engrais minéraux utilisés dans les systèmes non organiques qui peuvent être préparés et utilisés de façon quasi immédiate, les systèmes biologiques doivent d’abord être bien établis, un processus qui prend beaucoup de temps. Les matières premières doivent être incorporées dans les bonnes quan-tités, avec les bons micro-organismes qui doivent avoir le temps de décomposer les matières organiques afin de for-mer des réserves de nutriments et tout le nécessaire pour l’approvisionnement de la plante. Il faut d’abord planifier, puis préparer les lits ou le support de croissance pour que la plante puisse avoir une vie durable.

IrrigationLa grande solubilité des engrais minéraux a pour avan-tage de leur permettre d’être utilisés dans les systèmes d’irrigation automatique. Les engrais organiques, bien qu’ils soient liquides, possèdent toujours des substances en suspension qui ont tendance à s’accumuler et à bloquer les goutteurs. La solubilité des engrais minéraux permet également de mesurer de façon précise la quantité de sels dans la solution nutritive, puisque les minéraux dissous sont reconnus directement par le conductimètre. Toutefois, dans les engrais organiques, la fraction de nutriments contenus dans la matière organique ne peut pas être reconnue par le conductimètre. Il est donc plus difficile de bien évaluer l’administration des nutriments. Rappelez-vous que la cul-ture hydroponique n’est pas considérée comme biologique selon les lois européennes et canadiennes.Selon les croyances générales, les plantes ayant été nour-ries à l’aide d’un engrais minéral présentent un plus grand risque pour la santé que celles fertilisées à l’aide d’un en-grais organique. C’est tout à fait faux. Que l’on parle d’un engrais organique ou minéral, des normes de contrôle ex-istent pour empêcher la mise en marché d’engrais poten-tiellement dangereux. Le lecteur doit savoir qu’il existe des engrais non organiques qui peuvent être utilisés en agricul-ture écologique. Il ne faut pas non plus confondre les engrais organiques avec les pesticides organiques. Les pesticides sont des poisons conçus pour être utilisés dans des con-centrations précises et les pesticides chimiques soulèvent beaucoup plus de préoccupations par rapport à la santé que les pesticides organiques. •

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Nous avons pigé un gagnant au hasard parmi toutes les bonnes réponses reçues et nous sommes fiers d’annoncer l’heureux gagnant,

M. pearsonfélicitations! vous gagnez une bouteille de rhiZotonic!nous communiquerons avec vous sous peu pour planifier la remise de votre prix.

Impossible de résister à un jeu de

Trouver l’erreur! Bon, je vous l’accorde,

c’est un jeu d’enfants, mais tout de

même divertissant! Observez bien

ces images. Pouvez-vous identifier

les 5  erreurs? Celui ou celle qui saura

nous impressionner avec sa réponse

remportera une bouteille d’un litre de

BioRHIZOTONIC! Mettez-vous au boulot et

faites-nous parvenir vos réponses!

gagnez une bouteille de litre

de BioRhIZOTONIC

FaitsDes chercheurs de l’Agence spatiale canadienne ont développé des plantes capables d’émettre de la lumière lorsqu’elles sont soumises à un stress. Au cours des quatre dernières années, les chercheurs ont travaillé en collaboration avec l’Université de la Floride pour développer ces «  capteurs vivants  » capables de dévoiler les conditions environnementales à l’intérieur d’une serre. Pour y parvenir, ils ont introduit du matériel génétique qui permet aux plantes de s’illuminer dans le noir lorsqu’elles sont en situation de stress. Cette technique peut être employée pour savoir immédiatement si la plante a trop chaud ou trop froid, ou si elle manque d’eau ou de nutriments. Grâce à cet avancement, il deviendrait possible d’éliminer l’utilisation de capteurs électroniques pour mesurer de tels facteurs.Les plantes luminescentes seront utilisées dans des serres autonomes. C’est-à-dire que les plantes seront cultivées sans que personne n’ait à entrer dans la serre. De telles serres sont conçues pour fournir des légumes frais aux astronautes qui doivent séjourner de longues périodes dans l’espace. Néanmoins, tout semble indiquer que ces plantes à capteurs vivants pourraient s’avérer très utiles sur Terre également.Source: CBCnews

pLaNTEs LUMINEsCENTEs développées par des chercheurs

Avez-vous toujours voulu avoir un bananier dans votre jardin, même si vous vivez en Alaska? Eh bien, votre rêve pourrait bien devenir réalité! Des chercheurs de l’Université de l’Alabama et de l’Université Miami en Ohio ont introduit un vaporisateur foliaire qui protège les plantes de façon externe et systémique en augmentant leurs propriétés naturelles de protection contre le gel. L’utilisation de ce produit équivaut à déplacer la plante de 320 km vers le sud. Cette formule en instance de brevet a été commercialisée sous le nom de FreezePruf.Selon ses inventeurs, les composantes de la formule du vaporisateur FreezePruf fabriquée en laboratoire proviennent d’ingrédients d’alimentation humaine ou d’ingrédients utilisés dans la chaîne de production des aliments. Le vaporisateur semble véritablement augmenter la capacité naturelle de la plante à tolérer le gel.Les chercheurs ont testé le vaporisateur sur une grande variété de feuillages, de fleurs et de fruits. Les données démontrent que la formule laboratoire ainsi que la version commerciale du vaporisateur parviennent à diminuer la température à laquelle les dommages initiaux se produisent ainsi que la température à laquelle les plantes meurent.Source: Sciencedaily.com Photo Gracieuseté de Vicky Brock

VapORIsaTEUR fOLIaIRE qui protège les plantes contre le gel

La Hollande est reconnue pour ses fleurs, et particulièrement pour ses tulipes qui font l’objet d’une admiration bien spéciale. Saviez-vous que ce cher peuple aime aussi grignoter des fleurs aux repas? En fait, selon une étude menée par un organisme horticole en Hollande, au moins le quart des Hollandais disent aimer le goût des fleurs.La plupart des gens qui ont déjà goûté aux fleurs l’ont fait dans un restaurant (59  %). Parmi ceux-ci, 31  % se sont aussi fait servir des fleurs par des amis et le quart de ceux-là ont tenté eux même d’introduire la fleur dans leur propre cuisine. Les fleurs comestibles les plus populaires sont la pensée, la menthe, la lavande, la fleur de courgette et la capucine. La majorité des personnes sondées ont dégusté des fleurs apprêtées en salades ou comme accompagnement d’un plat de viande. Les fleurs de courgette farcies ou frites sont également très populaires.Source: PT Photo Gracieuseté de Ken Hawkins

LE qUaRT DEs hOLLaNDaIs MaNgE DEs fLEURs

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casse- TêTE

du jeu #14Gagnant

Page 29: Canada (FR) CANNAtalk 16

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du jeu #14Gagnant

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Adv Hydroponic volgt ....

hydrogarden

out le contenu est protégé par le droit d’auteur. Tous

droits réservés. Aucune partie de cette publication

ne peut être reproduite, par quelque procédé que ce

soit, sans la permission écrite préalable de l’éditeur.

L’éditeur n’est pas responsable des inexactitudes.

Le matériel présenté ne reflète pas nécessairement

l’opinion de l’éditeur. On suppose que les images

provenant de sources à grande échelle, telles

qu’Internet, relèvent du domaine public, bien que

certaines de ces images se trouvent sur plusieurs

sites Web, ce qui rend parfois impossible de retracer

la source d’origine.

Est publié par CANNA Canada Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

Est distribué par les centres de jardinage et de culture hydroponique faisant affaires avec BioFloral ou Stellar. (trouvez le détaillant le plus près de chez vous au www.canna-hydroponics.ca)

Rédactrice: Ilona Hufkensco-éditeur: Paul van de GeijnCourriel: [email protected]

Collaborateurs au numéro 16CANNA Research, Marco Barneveld, Geary Coogler, Annie Deschesnes, Iñaki Garcia, Pieter Klaassen, Myrthe Koppelaar, Georgia Peschel, Mirjam Smit

aVeNiR

co2

aVeNiR

Le dioxyde de carbone, ou CO2, est un

gaz qui nous entoure. La vie des plantes

en dépend, car elles l’utilisent pour faire

de la photosynthèse. La photosynthèse

est un processus chimique qui utilise

la lumière du soleil pour convertir le

CO2 en glucides, en huiles et en lipides

essentiels. Les jardiniers d’intérieur vont

souvent augmenter le taux de CO2 dans

leur chambre de culture afin de produire

des récoltes plus abondantes. Découvrez

tout à ce sujet dans la prochaine parution

de CANNAtalk.

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Page 31: Canada (FR) CANNAtalk 16

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Est publié par CANNA Canada Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

Est distribué par les centres de jardinage et de culture hydroponique faisant affaires avec BioFloral ou Stellar. (trouvez le détaillant le plus près de chez vous au www.canna-hydroponics.ca)

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BioRHIZOTONIC

www.biocanna.ca

BIOCANNA BioRHIZOTONIC est un stimulant racinaire biologique cer-tifié OMRI qui contient des nutriments dérivés d’algues marines. Il est employé pour revitaliser et revigorer les systèmes racinaires naissants ou affaiblis. BioRHIZOTONIC favorise un meilleur développement racinaire des plantes dont les racines sont en formation ou déjà établies. BioRHIZOTONIC convient à tous les supports de crois-sance et peut également être appliqué en vaporisation foliaire

Maintenant Disponible