capacité gérontologie psychologie effets vieillissement
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La mémoire (1)� Mémoire épisodique: système de mémoire qui sous-
tend le souvenir conscient des épisodespersonnellement vécus, inscrit dans un contextespatio-temporel particulier
� Difficultés en mémoire épisodique sont + importantes enrappel libre (Desgranges et Eustache, 2009)
Difficultés à mettre en place des stratégies d’encodage et de� Difficultés à mettre en place des stratégies d’encodage et derécupération efficaces; Difficultés à utiliser spontanément desstratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage� Ces déficits dans l’initiation des stratégies d’encodage et derécupération � atteinte exécutive associée au vieillissement
(Giffard, Desgranges et Eustache, 2001; Isingrini et Taconnat, 2008)
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La mémoire (2)� La mémoire prospective (Eusop-Roussel et Ergis, 2008; Gonneaud,
Eustache et Desgranges, 2009; Lecouvey, Gonneaud, Eustache et Desgranges,2015; Ergis, Goutte et Baudouin, en préparation)
� Souvenir d’une action à réaliser dans le futur� 2 types de récupération :
1. soit de type event-based, récupération basée sur un indiceexterne (Exemple: Lorsque la minuterie sonnera, je doispenser à sortir le gâteau du four);soit de type time-based, récupération basée sur l’estimationpenser à sortir le gâteau du four);
2. soit de type time-based, récupération basée sur l’estimationde temps (Exemple: Dans 45 minutes, je dois penser àsortir le gâteau du four)
� Atteinte de la mémoire prospective notamment si la tâcheimplique des processus contrôlés� Les processus contrôlés (consomme des ressources en mémoire de
travail, n’est pas autonome et s’exécute lentement) versus processusautomatiques (consomme peu de ressources en mémoire de travail,qu’il est autonome et s’exécute rapidement)
� Effet de l’âge + prononcé sur les tâches de type time-based quesur les tâches event-based
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La mémoire (3)�La mémoire sémantique: système de mémoire qui
permet de stocker les connaissances sur le monde� Préservée� Tâches évaluant le vocabulaire ou les connaissances
sémantiques: performances comparables voiresupérieures aux sujets jeunes (Taconnat et Isingrini, 2008)supérieures aux sujets jeunes (Taconnat et Isingrini, 2008)
� Avec l’avancée en âge, les difficultés dans les tâchesde dénomination d’objets et le phénomène du motsur le bout de la langue pourraient s’expliquer par undéficit spécifique pour accéder aux codesphonologiques permettant la récupération d’un mot(Giffard et al., 2001 ; Taconnat et Isingrini, 2008)
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La mémoire (4)� Mémoire procédurale: système de mémoire impliqué dans les
apprentissages de procédures perceptivo-motrices, perceptivo-verbaleset cognitives. La mémoire procédurale se définit comme étant évaluéepar des épreuves dans lesquelles l’exposition répétée à une situationexpérimentale entraine, grâce à la répétition des essais, une améliorationdes performances des sujets, sans qu’il soit nécessaire pour lesparticipants d’évoquer de façon consciente les épisodes antérieures� Majorité des études rapporte une préservation de la mémoire� Majorité des études rapporte une préservation de la mémoire
procédurale; effet de l’âge sur l’acquisition de nouvelles procéduresperceptivo-motrices (épreuve du Rotor test) ou cognitives (tour deHanoï)
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La mémoire (5)� Ergis, Fabre et Gandini (2010):
1. La vitesse d’acquisition d’une procédure cognitive (Tour de Hanoï)chez SA et SJ;
2. Les différentes stratégies mises en place par les 2 groupes d’âge pouracquérir cette compétence;
3. Les relations entre la mémoire de travail, les variations stratégiqueset les performances dans la phase d’apprentissage de la procédure
Les résultats ont permis de mettre en évidence que:� Les résultats ont permis de mettre en évidence que:
1. SA ont besoin de plus d’essais pour acquérir la procédure cognitivecomparés aux SJ;
2. Baisse des performances des SA est observé pour les tâches évaluantla mémoire de travail;
3. Analyse des stratégies a montré que SA avaient commis plus d’erreursde mouvements que SJ indiquant des difficultés de planification et ducontrôle inhibiteur probablement en lien avec un déclin de lamémoire de travail
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Les fonctions exécutives (FE)�Les fonctions exécutives sont impliquées dans toute action
orientée vers un but�Sous-tendent les AVQ�La perturbation des FE � les troubles observés en mémoire
et plus particulièrement en mémoire épisodique�Les FE joueraient un rôle dans les opérations d’encodage et�Les FE joueraient un rôle dans les opérations d’encodage et
de récupération.�Avec l’avancée en âge, les processus contrôlés sont
déficitaires
(Isingrini et Taconnat, 1997; Lemaire, 1999; Taconnat et Isingrini, 2008)
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L’attention (1)
�Ralentissement de la vitesse de traitement avec l’âge(Taconnat et Isingrini, 2008)
�La théorie de Salthouse (1996): stipule qu’avec l’avancéeen âge, la vitesse de traitement des opérations cognitivesdiminue. Cette réduction de vitesse conduit à une atteintedu fonctionnement cognitif causée par des mécanismesdu fonctionnement cognitif causée par des mécanismesde temps limité et de simultanéité
�Pour Craik (1986), le vieillissement normal s’accompagned’une réduction de la quantité des ressourcesattentionnelles pour initier les traitements cognitifs. Cettediminution va avoir pour effet d’altérer les capacitésd’encodage et de récupération en mémoire
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L’attention (2)
� Les différents types d’attention sont perturbés
� Attention sélective (lorsque nous sommes confrontés à dessituations complexes, et à de nombreuses informations. Lesstimuli pertinents doivent être pris en compte alors que lesinformations non pertinentes doivent être ignorées)informations non pertinentes doivent être ignorées)
� L’attention partagée ou divisée (capacité à traiter desinformations venant de plusieurs sources en même temps)
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Troubles non cognitifs� L’avancée en âge s’accompagne de troubles non cognitifs:
le plus fréquent est la dépression� Dépression et le vieillissement (Lôo et Gallarda, 2000;
Gallarda et Lôo, 2009)� En dehors de la dépression, les sujets âgés peuvent
présenter des troubles anxieuxprésenter des troubles anxieux� L’anxiété chez le sujet âgé peut se caractériser par une
angoisse de mort ou une angoisse de perte de certainesfonctions (physiques et/ou cognitives). L’expression decette anxiété va avoir des conséquences sur lefonctionnement cognitif et comportemental (Léger, 2002)
� Pour Lôo et Gallarda (2000): la présence d’un signeanxieux est souvent associée à un syndrome dépressif
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Dépression vs démence Dépression Démence
Histoire de la maladie Vient seul à la consultation Début daté avec précision
Troubles existent depuis peu Passé psychiatrique fréquent
Famille à l’origine de la consultation Début insidieux
Troubles existent de puis longtemps Passé psychiatrique inhabituel
Allégations et comportement Plainte mnésique sévère, mais autres
plaintes Symptômes détaillés
Echecs majorés Incapacité majorée
Peu d’efforts pour accomplir tâches simples
Plainte modeste Symptômes vagues
Echecs minorés Incapacité minorée
Beaucoup d’efforts pour accomplir tâches simples
Garde du plaisir dans les activités simples
(Habib, Joanette, Puel, 1991)
simples Perte d’intérêt globale, pour toutes les
activités Humeur constante, envahissante
Garde du plaisir dans les activités simples Humeur variable
Mémoire et fonctions supérieures Souvenirs désagréables mieux
conservés Réponses « je ne sais pas »
Ralentissement psychomoteur sur toutes les activités, même gestes
simples Orientation préservée
Atteinte des processus de récupération RL-, RI +
Pas de lacunes mnésiques sur des périodes spécifiques
Réponses erronées (ou se tournent vers l’accompagnant)
Ralentissement sur les activités intellectuelles, activités complexes
Désorientation temporelle précoce Atteinte des processus de stockage (dans la
MA) RL-, RI-
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MMSE (1)
Joly, M., Friocourt, P., Lepage, S. (2012). Testez vos connaissances sur l’interprétation et la passation du MMSE. La revue de Gériatrie, 37, 195-203.
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MMSE (4)
Tâche interférente:Afin d’occuper le patient et d’éviter qu’il se répète en boucle les 3 mots, nous leur demandons de nous leur demandons de compter en arrière à partir de 100 en retirant 7 à chaque fois. Puis, épeler le mot monde à l’envers(5 points)
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MMSE (7)
� Stades de la maladie (sans prise en considération duniveau d’étude)
� 30-25: normal
� 24-20: stade léger (avec seuil pathologique à 24)
19-15: stade modéré� 19-15: stade modéré
� 14-10: stade modérément sévère
� 9-5: stade sévère
� 4-0: stade très sévère
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Critères diagnostiques (1)
� Critères proposés par Petersen (1997)� 1ers critères: domaine mnésique
� Plainte mnésique� Performances aux tests de mémoire inférieures à
celles de leur groupe d’âgePas retentissement sur les AVQ� Pas retentissement sur les AVQ
� Absence perturbation du fonctionnement cognitifglobal
� Absence de démence� Critiques émises sur le concept de MCI et
hétérogénéité de sa présentation clinique, de sonétiologie et de son profil d’évolution
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Critères diagnostiques (2)
� Afin de répondre aux différentes critiques, Peterson (2004)a proposé les critères suivants:
� Le sujet ou l’entourage exprime une plainte cognitive
� Il existe une détérioration cognitive au regard descapacités antérieures du sujet rapportée par le sujet lui-même ou un prochemême ou un proche
� Le déficit cognitif est objectivé lors de la réalisation detâches cognitives et/ou mesuré par des testsneuropsychologiques
� Les activités de la vie quotidienne sont préservées ainsique les fonctions instrumentales complexes quipeuvent cependant être affaiblies
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Critères diagnostiques (3)� Nouvelle classification proposée par Petersen et Morris
(2005): MCI amnésique et MCI non amnésique.� Atteinte touchant un domaine cognitif ou touchant plusieurs
domaines cognitifs� 4 sous-types de MCI:
� Amnésique domaine unique dont l’atteinte ne concerne que lamémoiremémoire
� Amnésique domaine multiple dont l’atteinte concerne lamémoire et au moins un autre domaine cognitif
� Non amnésique domaine unique dont l’atteinte touche un seuldomaine cognitif autre que la mémoire comme le langage oules fonctions exécutives
� Non amnésique domaine multiple dont l’atteinte toucheplusieurs domaines cognitifs autres que la mémoire
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Définition (1)
� En 1906, Aloïs Alzheimer décrivit pour lapremière fois un type de démence
� Au cours de cette conférence, il évoqua unepatiente nommée Auguste D., âgée de 51ans. Elle souffrait d’une dégradationans. Elle souffrait d’une dégradationprogressive de ses facultés cognitives,d’hallucinations, de confusion mentale etd’une inaptitude psychosociale
(Maurer, Volk et Gerbaldo, 2003)
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Définition (2)� Cause la plus fréquente des démences chez les sujets âgés (~
860 000 personnes en France; Etude PAQUID)
� Troubles de la mémoire épisodique d’apparition insidieuses’aggravant progressivement puis s’accompagnent dedéficits dans tous les domaines de la cognition: troublesattentionnels, de l’orientation temporo-spatiale, dulangage, des praxies, des gnosies, du jugement, dulangage, des praxies, des gnosies, du jugement, duraisonnement, et des modifications thymiques et destroubles du comportement (Derouesné, 2006; Pasquier,1995)
� Nouveaux critères/nouvelles recommandations: site de HAS
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La mémoire (1)� Troubles mnésiques prédominant et au premier plan; atteinte
fréquente dans la MA et font partie des critères requis pour enétablir le diagnostic (McKhann et al., 1984)
� La mémoire épisodique� Précocement et massivement altérée dans la MA� Processus d’encodage déficitaires: difficultés à mettre en place un� Processus d’encodage déficitaires: difficultés à mettre en place un
encodage élaboré de l’information-cible� Déficit en rappel libre, rappel indicé et reconnaissance à des tâches de
mémoire explicite� Présence d’intrusions, de persévérations et de fausses
reconnaissances� Absence d’amélioration des performances par l’indiçage � troubles
authentiques en mémoire épisodique
(Adam, 2006; Collette, Feyers et Bastin, 2008 )
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La mémoire (2)� La mémoire prospective
� Très peu d’études� Atteintes des tâches event-based et time-based (Ergis et Eusop-
Roussel, 2008; Gonneaud, Eustache et Desgranges, 2009; Ergis, Goutte etBaudouin, en préparation)
� La mémoire sémantique� Mémoire sémantique mieux préservée au cours des phases� Mémoire sémantique mieux préservée au cours des phases
précoces de la maladie (Traykov, Rigaud, Cesaro et Boller, 2007)� Difficultés au sein de cette mémoire peuvent apparaître
précocement, les troubles surviendraient dans le discoursspontané (Giffard et al., 2001)
� Dysfonctionnement progressif en lien avec l’altération desfonctions langagières
� Difficultés d’accès aux représentations précurseurs d’uneréelle dégradation des informations au sein du réseausémantique (Joanette, Kahlaoui, Champagne-Lavau et Ska, 2006)
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La mémoire (4)
�La mémoire procédurale� Préservée dans la MA� Ergis et Klébaur (2005): différentes phases d’acquisition d’une
procédure cognitive (Tour de Hanoï) et l’impact de la mémoire detravail sur l’apprentissage de cette procéduretravail sur l’apprentissage de cette procédure
� Les résultats:1. Atteinte du calepin visuo-spatial et de l’administrateur central;2. Patients MA ont mis significativement + de temps; Nombre de
déplacement était plus important
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Les fonctions exécutives
� Atteinte des processus d’inhibition,
� Flexibilité mentale, de catégorisation
� Ces déficits pourraient expliquer les difficultés desCes déficits pourraient expliquer les difficultés despatients dans les activités de la vie quotidienne
(Traykov et al., 2007)
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Attention
� Présence de troubles attentionnels, mais toutes lescomposantes de l’attention ne sont pas atteintes
(Collette et al., 2008 ; Traykov et al., 2007)
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Les fonctions instrumentales (1)
� Le langage� Atteinte de l’expression orale et/ou écrite ainsi que
de la compréhension� Discours ponctué d’un manque du mot� Présence de paraphasies sémantiques observée
(mot à la place d’un autre dont la cible et la(mot à la place d’un autre dont la cible et laproduction ont un lien sémantique) � Exemple:verre pour tasse
(Collette et al., 2008; Joanette et al., 2006)
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� Apraxie� Présence d’apraxie fréquente, mais
son apparition et son intensité varient
� Présence d’une apraxie réflexive, constructive, idéatoire et idéomotrice
LES FONCTIONS INSTRUMENTALES (2)
idéomotrice� A un stade plus avancé, une
apraxie de l’habillage
(Bayard, Derouesné et Gély-Nargeot, 2006)
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Les fonctions instrumentales (3)
� Agnosie � Les agnosies de type visuelles souvent observées
dans la maladie d’Alzheimer � La plus fréquente est la prosopagnosie; apparaît � La plus fréquente est la prosopagnosie; apparaît
à un stade avancé de la pathologie
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Troubles non cognitifs (1)
� Apathie: manifestation la plus précoce dans la MA� Trouble de la motivation ne pouvant être attribué à un
trouble de conscience, à un déficit intellectuel ou à unstress émotionnel� Correspond à trois composantes: une diminution de l'initiation
motrice, une diminution de l'initiation cognitive et unemotrice, une diminution de l'initiation cognitive et unediminution du ressenti affectif
� Ne pas confondre apathie et dépression� Dans l’apathie, pas de tristesse douloureuse, de négligence vis-à-
vis de l’avenir et de la santé� Présence d’émoussement affectif� Dans la dépression, le patient se plaint de ses difficultés et en
souffreDerouesné (2006), Marin (1991)
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