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GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Matériel du participant • Page 2
TABLE DES MATIÈRES 1. Divers
a) Identification b) Fiches aide-mémoire
2. Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en
entreprise 3. Guide pratique de la gestion de la diversité interculturelle en emploi 4. Cahier d’activités
GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Matériel du participant • Page 3
CRÉDITS CONCEPTION DE LA FORMATION
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal Carole Cloutier, conseillère à la Direction des services aux entreprises Rola El-Hayek, conseillère aux entreprises Louise Langevin, conseillère aux entreprises Anne-Marie de Médeiros, conseillère aux entreprises Carl Talbot, conseiller aux entreprises Karima Tidjani, conseillère aux entreprises IC Formation Réal Sirois, conseiller, chef de projet Nathalie Doré, conseillère Emmanuelle Bodain, conseillère
MISE EN PAGE DU MATÉRIEL DE FORMATION ET DE LA PRÉSENTATION
Lyne Noël, Emploi-Québec Joanne Allard, Emploi-Québec Marie Boucher, IC Formation
RÉVISION LINGUISTIQUE
Emploi-Québec REMERCIEMENTS Nous remercions les entreprises qui ont partagé avec nous leurs expériences relatives à une main-d’œuvre diversifiée.
Aide-mémoire Date : __________________________
IDÉES (points importants, messages à retenir)
ACTIONS (ce que je peux faire
dans les prochaines semaines)
IDÉES (points importants, messages à retenir)
ACTIONS (ce que je peux faire
dans les prochaines semaines)
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DiversitéGestionCompétitivitéInnovationCADRE DE RÉFÉRENCE EN MATIÈRE DE GESTION DE LA DIVERSITÉ ETHNOCULTURELLE EN ENTREPRISE
Sommaire 3
Un soutien accru pour les entreprises 5
La diversité ethnoculturelle : un potentiel d’affaires pour le Québec et ses entreprises 7
La diversité : un concept global 8
La gestion de la diversité : savoir tirer parti des différences 9
La diversité ethnoculturelle : un levier pour augmenter la productivité 10
Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle 14
La fonction management et administration 16
La fonction ressources humaines 19
La fonction marketing 24
La fonction production et ingénierie 25
La fonction gestion financière 26
Conclusion 27
Annexe 28
Références 29
TabLe des maTières
CoordinationComité interministériel de la mesure Mieux soutenir les employeurs en matière de gestion de la diversité composé du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation
La mesure fait partie du Plan de mesures pour renforcer l’action du Québec en matière d’intégration en emploi des immigrants et du Plan d’action gouvernemental pour favoriser la participation de tous à l’essor du Québec 2008-2013, découlant de la politique gouvernementale La diversité : une valeur ajoutée.
Conception et réalisation Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation
Note – L’expression personnes des communautés culturelles fait référence aux personnes immigrantes et aux personnes issues de l’immigration autre que française et britannique qui sont nées au Québec : elle inclut donc les groupes désignés par le terme « minorités visibles ».
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010
ISBN Version imprimée : 978-2-550-58732-3ISBN Version électronique : 978-2-550-58733-0© Gouvernement du Québec, 2010
3DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Un cadre de référence pour outiller le personnel des services aux entreprises
La diversité en entreprise correspond à des caractéris-tiques liées au personnel, telles que l’origine ethnique, le handicap, l’âge, le sexe, la religion, les croyances, l’expérience et les compétences. À ces caractéristiques, il faut ajouter celles qui sont propres à l’emploi lui-même, comme le niveau hiérarchique, les habiletés techniques et professionnelles, le statut d’emploi (occasionnel ou permanent, temps plein ou temps partiel). Gérer cette diversité consiste à tirer parti des différences en faisant ressortir leur valeur ajoutée en termes d’efficacité, d’efficience et d’équité dans toutes les fonctions de l’entreprise.
Des études ont démontré que la diversité et sa gestion offrent un immense potentiel à de nombreux égards : innovation, amélioration de la créativité, optimisation des communications, réduction des conflits, diminution du taux d’absentéisme et de roulement du personnel, occasions d’affaires dans un contexte de mondialisation, habiletés à travailler en équipe performante, amélioration des relations interentreprises et optimisation du service à la clientèle.
Cependant, le fait de regrouper dans la même équipe de travail des personnes d’origines diverses peut mener à une augmentation des conflits occasionnés par les différences culturelles et à des problèmes de communication, et rendre le climat de travail plus tendu, compromettant ainsi la production de l’entreprise.
Afin que la diversité soit une valeur ajoutée pour les entreprises, le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles se sont engagés à mieux soutenir les entreprises et à promouvoir la gestion de la diversité ethnoculturelle dans l’ensemble de leurs activités.
Pour bénéficier pleinement de la diversité, les dirigeants et les gestionnaires des entreprises doivent acquérir de nouvelles compétences et intégrer la diversité à leur culture organisationnelle, au-delà de la gestion des ressources humaines. Les petites et moyennes entreprises pourront ainsi tirer profit des différences, dans chacune des cinq fonctions de leur organisation.
LE MANAGEMENT ET L’ADMINISTRATION Avoir une vision et un plan d’action qui intègrent la diversité.
Démontrer une volonté ferme de motiver les employés, de promouvoir des adaptations organisationnelles et de maintenir le cap.
LES RESSOURCES HUMAINES Attirer, sélectionner et garder à son service des candidats et candidates de talent.
Diversifier les canaux de communication pour élargir le bassin de candidatures potentielles.
Concevoir des mécanismes pour faciliter l’intégration et la rétention de nouvelles recrues.
LE MARkETING Mieux servir une clientèle diversifiée. Faire des affaires à l’international. Pénétrer les marchés des communautés culturelles.
LA PRODUCTION ET L’INGÉNIERIE Avoir recours à une expertise internationale. Mettre en place des équipes d’innovation plus performantes.
LA GESTION FINANCIÈRE Avoir recours à des capitaux et à des investisseurs étrangers.
Établir des partenariats d’affaires à l’étranger.
5 Un soutien accru pour les entreprises
Un soutien accru pour les entreprises
6 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Les entreprises d’aujourd’hui évoluent dans un environ-nement qui change et se complexifie sans cesse et où la diversité des personnes, des milieux et des marchés influe de plus en plus sur le fonctionnement des affaires et sur le mode de gestion. Comment tirer parti de ces différences tout en renforçant l’unité au sein de l’entreprise ?
La démarche choisie par le gouvernement du Québec pour soutenir les entreprises en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle découle de sa volonté de recourir au plein potentiel de talent de l’ensemble des Québécois et des Québécoises, y compris de la population issue de l’immigration. De cette façon, le Québec pose des assises solides pour stimuler la prospérité économique des entreprises et l’enrichissement de la société. La mesure de soutien aux entreprises en gestion de la diversité est un moyen d’assurer une meilleure cohérence des initiatives des trois ministères et de canaliser les efforts vers une prise en compte intégrée de la diversité.
Un engagement gouvernementalLe gouvernement du Québec s’est engagé à soutenir les entreprises en matière de gestion de la diversité ethnocultu-relle dans son Plan de mesures pour renforcer l’action du Québec en matière d’intégration en emploi des immigrants et dans son Plan d’action gouvernemental pour favoriser la participation de tous à l’essor du Québec 2008-2013, qui découle de la politique gouvernementale La diversité, une valeur ajoutée 1. Cet engagement se situe dans la continuité des engagements formulés dans la stratégie de dévelop-pement économique du Québec L’avantage québécois : Stratégie gouvernementale de développement écono-mique2 et dans le Pacte pour l’emploi Le Québec de toutes ses forces 3, qui établissent en matière de gestion de la diversité en entreprise :
la nécessité d’améliorer de manière substantielle l’utilisation des compétences des personnes des communautés culturelles ;
la nécessité de déployer des efforts soutenus pour favoriser l’apport des personnes des communautés culturelles ;
la nécessité de favoriser l’embauche par les PME de personnes des communautés culturelles, notamment en leur offrant un accompagnement qui leur pemet d’intégrer avec succès ces personnes dans leur milieu de travail.
Cet engagement en faveur de la diversité fait appel à la responsabilité des trois ministères et assure la pérennité de la démarche gouvernementale de promotion d’une ges-tion efficace de la diversité ethnoculturelle en entreprise. Le gouvernement du Québec s’appuie sur une approche transversale de cette diversité qui doit s’intégrer aux diverses actions des trois ministères auprès des entre-prises et non pas se superposer à celles-ci.
Le présent document a pour objectif de préciser la notion de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise. Il vise aussi à démontrer que celle-ci se fonde sur la convic-tion qu’un personnel diversifié peut constituer un atout pour les entreprises qui savent tirer parti des différences. En misant stratégiquement sur la diversité, les entreprises peuvent créer un nouvel élan, acquérir de nouvelles parts de marché et augmenter l’innovation et la productivité.
Ce document procurera au personnel des services aux entreprises des trois ministères un éclairage actualisé sur les modalités de gestion de la diversité ethnocul-turelle dans les entreprises.
Il met en relief les éléments constitutifs de la diversité en entreprise.
Il précise les composantes d’une gestion stratégique de la diversité et situe la valeur ajoutée de la diversité dans l’entreprise.
Il propose une définition de la gestion de la diversité ethnoculturelle.
Il met en évidence les interventions à privilégier pour soutenir et promouvoir la gestion de la diversité ethnoculturelle auprès des entreprises québécoises.
Il offre un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle.
7La diversité ethnoculturelle : un potentiel d’affaires pour le québec et ses entreprises
La diversité ethnoculturelle : un potentiel d’affaires pour le Québec et ses entreprises
8 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
La diversité en entreprise fait référence à la diversité du personnel, composé d’individus à la fois semblables et différents par l’âge, le sexe, la catégorie d’emploi, etc. L’origine ethnoculturelle des personnes vient ajouter un élément aux diversités déjà présentes.
L’interaction de ces différences contribue à créer un milieu de travail diversifié. Le présent document met surtout l’accent sur la diversité ethnoculturelle (origine ethnique ou nationale), étant donné le défi qu’elle représente pour les entreprises québécoises dans le contexte socioéconomique et démographique actuel.
Il existe deux composantes majeures dans le concept de diversité4 :
Comme l’illustre le schéma ci-dessus, la diversité va au-delà du sexe, de l’origine ethnique, de l’appartenance religieuse ou de l’âge ; elle comprend aussi les expériences personnelle et professionnelle, l’éducation, les capacités linguistiques et bien d’autres choses. Une entreprise qui reconnaît l’existence de ces différences et les prend en compte peut puiser dans le bassin d’idées et d’aptitudes des gens et rassembler les similitudes pour construire une façon de faire des affaires à l’image de la diversité de son personnel, de ses clientèles et de ses partenaires.
diVersiTÉ de L’eNVirONNemeNT de TraVaiL
FIXES (qui ne peuvent être changées) : sexe, origine ethnique, handicap, âge, orientation sexuelle, etc.
VARIABLES (qui peuvent être changées) :niveau d’études, expérience profession-nelle, sens de l’initiative, capacité à faire face aux conflits, compétences linguistiques, expériences et niveau de connaisance en interculturel, degré de connaissance de l’environnement, etc.
CaraCTÉrisTiQUes PersONNeLLes
NIVEAU HIÉRARCHIQUE
HABILETÉS TECHNIQUES ET PROFESSIONNELLES
STATUT D’EMPLOI Occasionnel, permanent, temps plein, temps partiel
CaraCTÉrisTiQUes LiÉes À L’emPLOi
La diversité : un concept global
9La diversité ethnoculturelle : un potentiel d’affaires pour le québec et ses entreprises
La gestion de la diversité consiste à tirer parti des différences en faisant ressortir leur valeur ajoutée en termes d’efficacité, d’efficience et d’équité dans toutes les fonctions de l’entreprise.
En tirant parti de la diversité et des différences qui en découlent, l’entreprise est plus à même d’innover, d’améliorer et de modifier ses pratiques tout en privilégiant une approche de gestion et d’affaires exempte de comportements discrimina-toires. Telle qu’elle est présentée plus loin, la gestion stratégique de la diversité touche toutes les fonctions de l’entreprise :
le management et l’administration ; les ressources humaines ; le marketing ; la production et l’ingénierie ; la gestion financière.
L’approche de la diversité présentée ici est proactive. Elle diffère en cela des approches légalistes, qui sont plutôt axées sur le respect de la loi et qui mettent l’accent sur la réduction de la discrimination (voir annexe). Toutefois, en tant qu’approche intégrée, la gestion de la diversité peut constituer, comme l’illustre la figure 1, un complément aux approches légales et antidiscriminatoires comme le sont les programmes d’accès à l’égalité.
Évolution de l’inclusion de la diversité au travail
Figure 1
Charte des droits et
libertés de la personne
Loi sur les normes du travail
Programmes d’accès
à l’égalité en emploi
Gestion de la diversité
La gestion de la diversité : savoir tirer parti des différences
10 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
La diversité ethnoculturelle : un levier pour augmenter la productivité
Selon un rapport publié par une grande banque cana-dienne en 20055, le fait de ne pas tirer pleinement parti du potentiel de la diversité, notamment celle des personnes immigrantes et des femmes au travail, com-porte un coût non négligeable, et ce potentiel économique sous-exploité se chiffrera rapidement en milliards de dollars de pertes de salaires, de productivité et de production pour l’économie canadienne.
On reconnaît de plus en plus l’avantage pour les entreprises d’effectuer un virage vers une prise en compte proactive de la diversité ethnoculturelle, qui représente une tendance lourde qui touche tous les secteurs de l’économie. Dans la population active du Québec en 2006, on dénombrait près de 487 570 personnes immigrantes, 460 595 personnes de langue maternelle autre que le français ou l’anglais et 403 410 personnes de 15 ans et plus ayant des parents nés à l’étranger 6. Les volumes d’immigration n’ont jamais été, de manière consistante, aussi élevés qu’actuellement7, et les origines des personnes im-migrantes sont plus variées qu’auparavant. De plus, la population québécoise des Premières nations compte plus de 80 000 personnes et elle croît à un rythme supérieur à celui de l’ensemble de la population québécoise8.
Les économistes sont de plus en plus nombreux à étudier le lien possible entre la diversité et la croissance économique. De nouvelles données révèlent l’existence d’un lien positif. Après l’examen de 160 régions métro-politaines aux États-Unis, une étude 9 du National Bureau of Economic Research conclut que les travailleurs nés aux États-Unis vivant dans des villes dont le niveau de diversité culturelle est élevé touchent en moyenne un meilleur salaire et paient des loyers plus élevés que ceux qui vivent dans des villes ayant un plus faible niveau de diversité culturelle.
innovation et gestion de la diversitéComme le souligne un rapport du gouvernement du Québec sur la compétitivité et l’innovation sociale10, l’augmentation de la productivité sera vitale pour assumer les dépenses à venir d’infrastructure, de santé et d’éducation. « L’amélioration de la productivité constitue le principal moyen pour permettre au Québec, dans un contexte de vieillissement rapide de sa population et de concurrence accrue sur les marchés mondiaux, de maintenir et de rehausser à la fois le niveau de vie de sa population, et la compétitivité de ses entreprises11 ».
Pour atteindre de tels objectifs, il faut non seulement lever les obstacles à une participation pleine et efficace à la vie active de groupes comme les femmes, les personnes im-migrantes, les Autochtones et les personnes handicapées, mais aussi mettre en place des stratégies d’innovation pour affronter la concurrence internationale, développer de nouveaux produits et étendre les parts de marché12.
En effet, les résultats de nombreuses études ont permis d’établir un lien entre la diversité et l’innovation en entre-prise13. Dans une enquête14 effectuée auprès d’entreprises européennes, quelque 57 % des personnes interrogées ont mentionné que la diversité entraînait l’innovation en matière de ventes et de marketing, et la moitié y voyait des occasions d’affaires avec des clients diversifiés. Au chapitre de l’acquisition, un peu moins du tiers des répondants ont estimé que la diversité pouvait engendrer de l’innovation (voir figure 2).
11La diversité ethnoculturelle : un potentiel d’affaires pour le québec et ses entreprises
Pourcentage des entreprises qui associent diversité et innovation dans le domaine des stratégies de vente, de marketing et d’acquisition
Figure 2
Source : Commission européenne, Continuer dans la voie de la diversité – Les pratiques, les perspectives et les avantages pour l’entreprise [ Enquête 2008 sur la diversité et l’innovation ],Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes, 2009, p. 31.
La gestion de la diversité constitue en elle-même une pratique innovante, qui permet d’adapter et de faire évoluer les produits, les processus et les procédés de l’entreprise afin que celle-ci demeure compétitive. La personnalité et le leadership des dirigeants et des employés ainsi que la culture organisationnelle sont des facteurs clés d’une en-treprise dite innovante. Quand ces personnes proviennent de différents horizons et que la culture organisationnelle est inclusive, tous les ingrédients sont réunis pour favoriser l’innovation. Dans l’enquête15 menée auprès d’entreprises européennes pour explorer la relation entre la diversité et l’innovation, 75 % des entreprises ont mentionné qu’il existait une telle relation au chapitre de la gestion d’entreprise et des défis d’organisation ; plus de 92 % ont associé la diversité à l’innovation en matière de gestion des ressources humaines, de pratiques de recrutement et de perfectionnement du personnel (voir figure 3).
Pourcentage des entreprises qui associent la diversité à l’innovation dans leurs pratiques de gestion
Figure 3
Source : Commission européenne, Continuer dans la voie de la diversité – Les pratiques, les perspectives et les avantages pour l’entreprise [ Enquête 2008 sur la diversité et l’innovation ],Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes, 2009, p. 31.
diversité : avantage ou obstacle ?Dans leur étude, Slater, Weigand et Zwirlein (2008)16 ont comparé 50 entreprises américaines reconnues comme les plus performantes en matière de diversité au travail (échantillon A) à des entreprises présentant un profil organi-sationnel similaire, la diversité en moins (échantillon B). La comparaison a porté sur trois éléments : la marge de profit net, le rendement de l’actif et le rendement sur l’investissement. Les résultats de la comparaison ont dé-montré que les entreprises de l’échantillon A surpassaient les autres sur ces trois plans. En procédant à une analyse du mode de fonctionnement de ces entreprises, les auteurs ont constaté qu’elles avaient adopté des stratégies qui semblent favoriser l’intégration de la diversité à la culture organisationnelle plutôt que de considérer la diversité comme un simple élément du programme de gestion des ressources humaines. Cette façon de faire permettrait de surpasser la concurrence et de réaliser une meilleure performance financière.
Gestion des défisd’entreprise/d’organisation
GRH, recrutementdéveloppement du personnel
Engagement de la communautéet des intéressés
75 %
92 %
64 %
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Gestion des défisd’entreprise/d’organisation
75 %
Occasions commerciales avecdes groupes de clients diversifiés
50 %
Acquisition 32 %
Ventes et marketing 57 %
0% 20% 40% 60% 80% 100%
12 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
D’autres recherches17 ont démontré qu’une gestion efficace et stratégique de la diversité permet à l’entreprise d’améliorer sa créativité et de hausser ses innovations, d’optimiser ses communications, de réduire les différends, de diminuer l’absentéisme et le taux de roulement du per-sonnel, de saisir les occasions qu’offre la mondialisation, de se doter d’habiletés de travail d’équipe plus performan-tes, d’améliorer les relations interentreprises et d’optimiser le service à la clientèle.
DiStefano et Maznevski (2000)18 affirment que « les équipes diversifiées ont tendance à avoir soit de meil-leurs résultats, soit de pires résultats que les équipes homogènes, un plus grand nombre ayant de pires résultats que de meilleurs résultats ». Le problème majeur qui, selon eux, distingue ces équipes est une mauvaise gestion de la diversité. Il a, en effet, été démontré19 que la présence de personnes de diverses origines ethnoculturelles dans une équipe de travail pouvait conduire à plus de conflits, de problèmes de communication, voire à un manque d’intégration sociale et de cohésion, si cette diversité n’est pas prise en compte par les gestionnaires (voir figure 4).
Les retombées négatives d’une absence d’attention accordée à la diversité20
Figure 4
Pourquoi associer gestion et diversité ?
Il ne suffit pas d’avoir une variété de gens dans l’entreprise et parmi sa clientèle pour profiter des avantages de la diversité : il doit aussi régner un climat où ces différences sont reconnues, prises en considération et mises à contribution.
Il ne suffit pas que l’entreprise ait accès à une multitude de perspectives liées à la diversité : elle doit démontrer une vision stratégique qui mise sur la diversité en affaires pour innover, performer et se développer.
entre cohésion et diversitéComment faire pour que les différences inhérentes à la diversité deviennent pour l’entreprise une occasion à saisir plutôt qu’un obstacle à surmonter ?
Le point de départ est de reconnaître que les différences culturelles existent. Selon Rosenzweig (1998)21, elles se manifestent notamment « dans le style de gestion, l’attitude à l’égard de la hiérarchie, la façon d’aborder le travail en équipe, la manière d’exprimer accord et désac-cord, la participation aux processus décisionnels, etc. ».
Cet amalgame de différences et de comportements génère un niveau de performance supérieur pour autant qu’on assure un bon équilibre entre diversité et cohésion. Il faut, pour cela, d’après Rosenzweig (1998)22, repérer les facteurs clés de cohésion qui vont permettre de tirer parti de la diversité en permettant aux différences de s’exprimer sur les autres plans.
Réduire les obstacles à la diversité en augmentant le degré de cohésion au sein de l’entreprise suppose la considéra-tion des éléments suivants, selon Rosenzweig (1998)23 : Quelles sont les normes communes de conduite et de
comportement au sein de l’entreprise ?
AUGMENTATION DES POURSUITES POUR DISCRIMINATION ET HARCÈLEMENT
DIMINUTION DE LA COHÉSION DES ÉQUIPES
DIMINUTION DE LA SATISFACTION AU TRAVAIL
DIMINUTION DE LA PARTICIPATION
AUGMENTATION DEL’ABSENTÉISME
AUGMENTATION DU TAUX DE ROULEMENT
AUGMENTATION DES PROBLÈMES DE COMMUNICATIONET DES CONFLITS
La diversiténon gérée
13La diversité ethnoculturelle : un potentiel d’affaires pour le québec et ses entreprises
Quels sont les traits communs que doivent posséder tous les employés de l’entreprise (la confiance et l’intégrité, l’utilisation d’une langue commune pour les commu-nications, des normes d’interaction comme la prise de décision ou le travail d’équipe, une attitude positive en matière d’innovation et de risque, etc.) ?
Cette réflexion permet de construire une base commune à partir de laquelle la cohésion peut se développer dans l’entreprise.
Les éléments de diversité à considérer dans la construc-tion d’une base de référence commune à l’ensemble de l’entreprise se résument d’après Rosenzweig (1998)24, dans les réponses aux questions suivantes :
Dans quel domaine l’échange effectif d’information et d’idées pourrait-il apporter le plus ?
Sur quels plans les relations entre les employés posent-elles le plus de défis ?
Dans cette perspective, il devient essentiel pour l’entreprise d’encourager les discussions constructives sur la diversité en permettant aux employés de « débattre des différences dans un esprit positif et constructif 25 ». Ces discussions favorisent l’apprentissage interculturel.
Selon Rosenzweig (1998)26, l’entreprise doit également miser sur l’apprentissage mutuel et sur la recherche de solutions inusitées aux problèmes, en favorisant le partage d’information, les échanges d’idées et l’imbrication des méthodes de travail, de manière à créer un état d’esprit ouvert aux points de vue différents.
développement durable et gestion de la diversité ethnoculturelleLa gestion de la diversité s’inscrit dans le mouvement des organisations apprenantes, qui évoluent au rythme des changements constants et travaillent avec la force de la diversité plutôt que de composer avec les conséquences de l’avoir ignorée.
Ainsi, la diversité fait partie des enjeux de la gestion de la main-d’œuvre et, plus globalement, de l’entreprise. Ces enjeux sont de plus en plus liés à la gestion des talents, qui passe par la reconnaissance et l’utilisation de la diversité des personnes et de leurs connaissances au bénéfice de la performance de l’entreprise.
Par leur ouverture à la diversité, les entreprises jouent un rôle important dans la cohésion sociale et la prospérité économique du Québec. Elles contribuent non seulement au développement d’une société plus juste, qui favorise l’émergence de modèles positifs pour la main-d’œuvre et pour les entreprises de demain, mais aussi au dynamisme de l’entrepreneuriat québécois.
Dans cette perspective, la gestion de la diversité rejoint les grands principes de développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises. Elle offre en effet un terrain propice à la création de milieux de travail qui favorisent l’équité sociale et qui permettent l’épanouis-sement de l’ensemble du personnel et de la clientèle ainsi que le développement d’une économie prospère.
En valorisant l’ensemble des compétences de chacun de ses employés, l’entreprise contribue à réduire les effets négatifs de la déqualification professionnelle que subis-sent trop souvent les personnes immigrantes formées à l’étranger, qui occasionne du gaspillage de talents. De plus, en faisant preuve d’ouverture vis-à-vis de l’ensemble des chercheurs d’emploi, l’entreprise devient un agent de changement et contribue à une plus grande cohésion sociale.
14 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
15Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
Pour bénéficier de la diversité, l’entreprise doit la considérer comme un élément essentiel stratégique dans chacune de ses principales fonctions.
GesTiON de La diVersiTÉ
L’engagement des dirigeantes et dirigeants
La diversité comme partie intégrante du plan stratégique
La mesure et l’évaluation
La responsabilité des membres de l’équipe de direction
maNaGemeNT eT admiNisTraTiON
La dotationPlanification
Processus de recrutement
Processus de sélection
Accueil, orientation et intégration
Rémunération
Le développementOrganisation du travail
Formation
Gestion des talents
Santé et sécurité
Le maintien en emploi Fidélisation
Gestion du rendement
Relations entre employeur et employés
Relations de travail
Entrevue de départ
ressOUrCes HUmaiNes
Le service à la clientèle
Les affaires internationales
La pénétration des marchés des communautés culturelles
marKeTiNG
L’innovation Formation d’équipes diversifiées
Consolidation des équipes
Création d’un environnement d’apprentissage
PrOdUCTiON eT iNGÉNierie
La recherche de financement
Une politique de crédit adaptée
GesTiON FiNaNCière
PerFOrmaNCe OrGaNisaTiONNeLLe
16 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
La fonction management et administration
La fonction management et administration27 est la fonction clé de l’intégration de la gestion de la diversité ethnocul-turelle dans une entreprise. Les adaptations qui lui sont nécessaires concernent entre autres :
L’engagement des dirigeantes et dirigeants
Toute communication de la part de la direction de l’entreprise en faveur de la diversité et sa participation à des activités axées sur la diversité envoient un message clair aux employés quant à l’importance stratégique pour l’entreprise de miser sur la gestion de la diversité. L’élaboration d’un énoncé d’engagement ou d’une politique de diversité peut être pour l’entreprise l’occasion tout indiquée de démontrer sa volonté de faire de la diver-sité un atout majeur dans le développement de ses affaires.
Banque Nationale
La haute direction de la Banque Nationale s’est engagée à promouvoir la diversité à la grandeur de l’entreprise. Plus encore, chacun de ses segments d’activité est responsable de ses propres stratégies et initiatives à l’égard de la diversité, lesquelles sont incluses dans son plan d’affaires. La direction affirme son engagement non seulement à l’égard des quatre groupes* visés par l’équité en emploi, mais aussi en matière de respect des différences individuelles. Son but ultime est de faire de la Banque Nationale une entreprise inclusive, qui valorise tous ses employés, quels que soient leur âge, leur sexe, leur culture, leur religion ou leurs autres caractéristiques.http://www.bnc.ca/bnc/cda/productfamily/0,2664,divId-2_langId-2_navCode-14389,00.html
* Les peuples autochtones, les femmes, les personnes des minorités visibles et les personnes handicapées
La diversité comme partie intégrante du plan stratégique
Un virage réussi vers la diversité productive par des pratiques de gestion adaptées à la diversité prend souvent plusieurs années à se concrétiser. Il est essentiel que toutes les initiatives de l’entreprise en ce sens découlent de sa planification stratégique et que cette dernière définisse ses principales orientations en matière de diversité et qu’elle fixe des objectifs clairs.
La diversité, lorsqu’elle est intégrée au plan stratégique de l’organisation, fait partie de sa culture. De cette façon, les actions menées par l’entreprise sont en accord avec un positionnement stratégique clairement exprimé et favorisent le changement organisationnel. Toute l’organisation est amenée à accepter les différences, à les valoriser, et à saisir l’importance de les prendre en compte dans l’intérêt de l’entreprise.
Stratégie RBC28 en matière de diversitémc
Nos objectifs en matière de diversité se présentent comme suit :
Être reconnu comme un chef de file au chapitre de la diversité des effectifs.
Être l’institution financière de choix pour notre clientèle diversifiée.
Tirer parti de la diversité pour favoriser la croissance de RBC et le succès des clients et des communautés que nous servons.
Nous continuons à tirer parti de notre histoire et de nos solides fondations, et nous nous concentrerons sur les trois priorités de la stratégie RBC en matière de diversité pour la période de 2009 à 2011.
Talent et milieu de travail : accroître la diversité et l’intégration de l’ensemble de nos effectifs, surtout en augmentant la représentation des femmes et des minorités au sein de la haute direction.
Marché : offrir des produits et services adaptés et accessibles à des marchés diversifiés, et appuyer des programmes de diversité de fournisseurs en Amérique du Nord.
Collectivité : appuyer le développement économique et social de nos collectivités en agissant comme chef de file dans la recherche, les partenariats stratégiques, les dons et les parrainages.
17Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
La mesure et l’évaluation
En ce qui concerne la fonction évaluative, l’adaptation à la diversité comporte deux volets. Le premier consiste à intégrer la diversité dans la mesure de la performance de l’entreprise. Il s’agira pour l’entreprise de mesurer, par exemple, la satisfaction et les besoins de sa clientèle en différenciant les résultats selon certaines des carac-téristiques de celle-ci (origine ethnique, âge, langue). Les données qualitatives recueillies à l’occasion d’entrevues, de groupes de discussion et de sondages permettent de décrire la situation initiale de l’entreprise. Elles constituent en outre la base à partir de laquelle les pratiques pourront être modifiées.
Le second volet est plus global. Il vise à apprécier les progrès de la gestion de la diversité en fonction de certains indicateurs prédéterminés. L’intérêt de cette mesure est de convenir des priorités sur lesquelles pour-raient porter les futurs efforts de l’entreprise.
À cet égard, le taux de représentation dans l’entreprise des différents groupes (hommes, femmes, Québécois et Québécoises d’origine, personnes des communautés culturelles, personnes handicapées, Autochtones) et la mesure de l’évolution de leur présence est un indicateur de base. Cependant, ce seul indicateur est insuffisant pour évaluer la capacité et l’efficacité d’une entreprise à constituer, maintenir et utiliser des ressources diversifiées. Pour profiter d’une main-d’œuvre à l’expérience variée et possédant un large éventail de talents, de connaissances et de compétences, une entreprise doit considérer comme un élément de sa stratégie d’affaires et de son succès l’importance accordée pour attirer, retenir, former et motiver cette main-d’œuvre comme un élément de sa stratégie d’affaires et de son succès. Une telle compréhension passe par la mesure et le suivi d’indicateurs appropriés et par la comparaison avec d’autres entreprises de secteurs et de régions similaires29.
Exemples d’indicateurs pertinents pour la mesure des pratiques de gestion de la diversité30
Le taux de présence des communautés culturelles dans l’entreprise, comparativement à la disponibilité de la main-d’œuvre dans la région où est située l’entreprise.
L’augmentation de la diversification des marchés attribuable à la présence d’employés d’origines diverses ou à des initiatives axées sur la diversité.
Le degré de connaissance de la direction et des gestionnaires en matière de diversité, et l’utilisation de tels savoirs pour gérer le personnel, définir des projets d’investissement, développer des partenariats ou recourir à des ressources spécialisées en diversité.
La fréquence d’utilisation par la direction et les gestionnaires d’outils de gestion de la diversité.
Le taux de rétention du personnel à la suite de l’implantation de pratiques de recrutement et de rétention intégrant la diversité.
Le rendement de l’investissement dans des méthodes de recrutement adaptées à la diversité : coût des méthodes de recrutement (médias, agences) par rapport au volume et à la qualité des candidatures.
Le taux de progression de la performance des équipes en fonction de leur composition (augmentation des parts de marché, créativité, gestion des conflits).
L’évolution de la perception de la diversité par le personnel à la suite d’activités et d’initiatives axées sur la diversité.
18 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
La responsabilité des membres de l’équipe de directionLe succès de la gestion de la diversité dans une entreprise repose en bonne partie sur la volonté de la direction de créer un environnement propice à l’expression et à l’utilisation de la diversité. Ce sont les gestionnaires eux-mêmes qui communiquent les intentions de l’entreprise et qui tra-duisent ces intentions en gestes concrets.
L’intégration graduelle de la diversité ethnoculturelle est gage de succès pour l’entreprise. En procédant par étape, en préparant d’abord la direction, puis les partenaires et le personnel, l’entreprise pose les bases essentielles à un environnement de travail harmonieux et diversifié.
Exemples d’actions qui soutiennent la responsabilité de l’équipe de direction
Définir des attentes signifiées en matière de gestion de la diversité : capacité à embaucher un personnel diversifié, habileté à gérer les talents différenciés, aptitude à adapter la prestation de services à une clientèle diversifiée, aptitude à créer des réseaux d’affaires diversifiés.
Offrir des outils permettant de développer les compétences de l’équipe de direction (formation, accompagnement).
Organiser, à l’intention du personnel, des activités de sensibilisation sur la diversité, participer à ces activités et en assurer le suivi de manière à en tirer des avantages concrets pour l’entreprise.
Associer l’équipe de direction à la conception d’indicateurs liés à la mise en place de pratiques de recrutement conséquentes et de programmes de formation du personnel.
19Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
La fonction ressources humaines31
Pour réussir l’intégration de nouvelles personnes dans un milieu de travail, il est important de prendre des dispositions pour les accueillir et faciliter leur insertion dans l’équipe.
La dotationLa planification. La gestion prévisionnelle des ressources humaines (GPRH) prend une place de plus en plus impor-tante dans les entreprises. La conjoncture démographique et l’évolution actuelle de la population active les incitent à planifier leurs besoins de main-d’œuvre.
Devant la perspective d’une disponibilité réduite de main-d’œuvre qualifiée, beaucoup d’entreprises auront avantage à se tourner vers des personnes qualifiées issues des communautés culturelles. De plus, elles devront développer chez leurs effectifs les compétences dont elles auront besoin et raffiner davantage leurs stratégies de transfert des connaissances, surtout dans le contexte des nombreux départs à la retraite à prévoir dans les prochaines années. Selon la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue :
« ... le vieillissement de la population active du Québec, jumelé à la baisse du taux de natalité, rend plus difficile le renouvellement de la main-d’œuvre ; la croissance économique du Québec repose alors pour une part importante sur le maintien et sur le rehaussement des compétences de sa population active32. »
Cette affirmation s’ajoute à la perspective que dès 2011, la totalité de la croissance de la population active du Québec proviendrait de l’immigration. Il sera donc nécessaire pour les entreprises québécoises de compter sur les compétences des personnes issues des communautés culturelles.
Le recours à une main-d’œuvre diversifiée fait désormais partie de la GPRH et son succès repose, entre autres, sur l’adaptation des modalités de transfert du savoir-faire à un personnel diversifié.
Une bonne stratégie de planification des ressources humaines comporte également les mesures nécessaires à la gestion des talents. À cet égard, il est essentiel pour bien gérer les talents de connaître les défis que représente l’intégration de la diversité aux pratiques de gestion de l’entreprise. Une personne à la recherche d’un emploi aura plus tendance à se tourner vers une entreprise dont l’image se démarque de la concurrence sous plusieurs aspects : culture d’entreprise ouverte à la diversité, approche RH respectueuse des différences, mode de fonctionnement adapté aux idées nouvelles.
Desjardins
Le Réseau des entrepreneurs et professionnels africains a décerné le prix Entreprise de l’année, championne de la diversité 2009, à Desjardins pour l’excellence de son travail dans le dossier de la diversité.www.desjardins.com/fr/a_propos/carrieres/diversite-equite/ demarque.jsp.
« Ella Dugas, originaire du Gabon, conseillère des services aux membres, Caisse Desjardins de Brossard :
Je me suis intégrée naturellement à mon environ-nement de travail. J’ai une approche positive et je suis très sociable. Je considère que Desjardins est une entreprise ouverte, juste et équitable. Je n’y ai vu aucune discrimination, ni aucun favoritisme. On retrouve toutes les communautés culturelles chez Desjardins.Grâce à mon dynamisme et à ma persévérance, j’ai progressé très rapidement chez Desjardins, passant en peu de temps de caissière à conseillère des services aux membres. »www.desjardins.com/fr/a_propos/carrieres/diversite-equite/ gens-temoignent.jsp.
Les entreprises doivent savoir où se trouve le talent diversifié, comment l’attirer, l’intégrer et assurer son développement.
20 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Banque Nationale
Stratégies de recrutement
Au fil des ans, la Banque Nationale a mis au point une foule de moyens innovateurs pour recruter son personnel dans la diversité. Elle a ainsi accès à un bassin considérable de candidates et de candidats potentiels ayant des caractéristiques et des valeurs qui couvrent un large spectre, incluant notamment les femmes, les hommes, les personnes des minorités visibles, les Autochtones, les personnes handicapées, les personnes de différentes générations ou ayant des expériences diversifiées.www.bnc.ca/bnc/cda/productfamily/0,2664,divId-2_langId-2_ navCode-14390,00.html#recrutement.
Le processus de recrutement. Gérer la diversité de façon stratégique implique que l’entreprise élargit son bassin de recrutement par des pratiques qui lui permettent de se faire connaître de la main-d’œuvre immigrante, temporaire ou permanente, ou des personnes des communautés cul-turelles présentes sur tout le territoire et plus particulière-ment à Montréal, en recourant par exemple :
à la publication d’annonces dans les médias ethniques ; à des réseaux sociaux pour professionnels (ex. : www.linkedIn.com) ;
à des sites Web consacrés à la diffusion d’offres d’emploi, dont Placement en ligne – volet international offert par Emploi-Québec en collaboration avec le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles ;
au développement de partenariats avec des agences spécialisées dans le recrutement de personnes des communautés culturelles ;
à la diffusion, sur son site Web, de messages relatifs aux offres d’emploi destinées aux personnes nouvellement arrivées.
En contexte diversifié, l’image et les communications de l’entreprise doivent refléter son ouverture. Une offre d’emploi devient plus attrayante si elle témoigne de cette ouverture et de la présence de conditions de travail et de pratiques de gestion qui valorisent la diversité.
Voici comment s’exprime l’ouverture à la diversité dans la culture d’entreprise de RBC :
« Créer un environnement qui respecte la diversité et qui encourage l’inclusion pour tous les employés, grâce à l’égalité des chances et à des pratiques avancées en matière de travail/vie privée et des modalités de travail flexibles33. »
Il peut aussi s’avérer primordial de favoriser la diversité au sein du personnel d’encadrement34. Afin de repérer des personnes de talent de communautés culturelles, il faudrait éviter d’accorder trop d’importance à l’ancienneté. Parmi les candidates et candidats présélectionnés pour un poste de coordination, on devrait chercher à inclure des personnes des communautés culturelles. De même, le comité de sélection devrait être composé de personnes aux caractéristiques diverses, afin de favoriser une évaluation plus objective des candidatures. Ce faisant, l’entreprise démontre un sens aigu de l’équité dans le processus de recrutement. En déployant ce type de stratégies, qui valorisent la diversité, elle trouvera des talents cachés et de nouvelles perspectives pour attirer des recrues issues de diverses cultures.
Le processus de sélection. Pour sélectionner efficace-ment des candidates des communautés culturelles, l’entreprise doit notamment évaluer correctement les compétences professionnelles en s’assurant de la correspondance des diplômes obtenus hors du Québec. Elle doit aussi adopter des pratiques exemptes de préjugés culturels qui pourraient contrecarrer sa réussite dans la course aux meilleurs talents. Elle a avantage à recourir à des recruteurs qualifiés et compétents, qui maîtrisent les meilleures pratiques en matière de recrutement interculturel.
21Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
Industries SpectAl inc.
Alain Roy, directeur des ressources humaines, présente l’ajustement qu’il a dû apporter à sa façon de mener des entrevues en contexte de diversité ethnoculturelle :
« Quand le candidat venait d’Afrique et que je lui posais la question : “ Pourquoi je t’engagerais, toi ? ”, il n’était pas capable de définir en quoi il était bon. J’ai ajusté mes entrevues en conséquence. J’ai juste essayé de dire : “ On va passer du temps ensemble, on va essayer de se comprendre, et toi, tu vas essayer de me convaincre que tu peux faire quelque chose chez nous. ”. Avant, quand l’entrevue allait bien, je faisais visiter l’usine. Avec les gens des communautés culturelles, je fais l’inverse. Après une petite introduc-tion, je les amène dans l’usine. Quand nous revenons, je leur pose la question : “ Qu’est-ce que tu as pensé de ça ? ”. Et là, je commence mon entrevue. C’est comme si le candidat avait vu un petit peu le travail, c’est plus facile. »
L’accueil, l’orientation et l’intégration en emploi35. Si cette étape est un important gage de succès pour l’ensemble des recrues, elle l’est tout particulièrement dans le cas des personnes des communautés culturelles qui se joignent à l’entreprise. Pour s’intégrer de façon harmonieuse et rapide, les recrues de diverses origines, qui ont connu des normes et un contexte de travail bien différents, peuvent avoir besoin d’une formation d’accueil plus complète.
La rémunération. La rémunération contribue à la motivation du personnel et à l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
Les décisions en la matière devraient être prises avec un souci d’équité et en tenant compte des objectifs de l’organisation, de son évolution ainsi que de l’analyse de son marché. L’entreprise a tout à gagner à communiquer avec transparence à tous ses employés les modalités de détermination de la rémunération. Elle dissipe ainsi toute perception qui pourrait laisser croire, à tort ou à raison, que
le salaire de certains serait inférieur à celui de leurs collègues qui exécutent les mêmes tâches.
Le recours à un manuel de l’employé peut prévenir d’éventuels malentendus. Un tel outil comporte d’autres avantages : il démontre que l’entreprise est gérée de façon professionnelle, qu’elle accorde de la valeur, de l’attention et un traitement équitable à ses employés. Il stimule aussi un plus grand engagement. Par ailleurs, des politiques claires améliorent la performance de l’entreprise et per-mettent d’éviter des problèmes répétitifs.
Le développement
L’organisation du travail. L’organisation du travail permet notamment de définir les rôles des gestionnaires, les responsabilités des employés et des équipes de travail, d’adopter des pratiques facilitant la conciliation travail-famille ou travail-vie personnelle, la mobilité du personnel dans l’organisation et l’utilisation efficace des moyens de communication. Toutes ces mesures sont particulièrement utiles pour attirer et retenir un personnel diversifié. De plus, l’organisation du travail varie considérablement d’une culture à l’autre. En milieu de travail diversifié, il est important que les modes d’organisation du travail soient compris par chacun. Des connaissances sur les références culturelles des employés peuvent aider à mieux les renseigner sur cette question.
Rapid Snack
Daniel Lévesque indique qu’il mélange constamment les équipes de travail chez Rapid Snack, de manière à éviter la formation de clans. Il a déjà dû intervenir pour régler certains écarts de langage. « Quand il y a des frictions, dit-il, il faut les régler très vite. Il ne faut jamais laisser traîner les conflits. » Sinon, il y a justement risque que des clans se forment autour des opposants.Québec inc. octobre 2009, p. 14, www.quebecinc.ca.
22 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
La formation. Une des compétences clés que les entre-prises ont avantage à développer et à rechercher au sein de leur capital humain est celle liée aux habiletés intercul-turelles permettant des communications efficaces entre les employés ainsi qu’avec la clientèle, les fournisseurs et les actionnaires.
Banque Nationale
Séances de formation sur la diversité
Vivre la diversité au quotidien, ça se découvre ! C’est pourquoi la Banque Nationale a mis sur pied toute une gamme de séances de formation sur cette question, à l’intention de ses employés et de ses gestionnaires. Ces séances sensibilisent le personnel à la notion de la diversité, et donnent à chacun des outils pour mieux la gérer et mieux la vivre au quotidien, dans son équipe de travail ainsi qu’auprès de la clientèle.www.bnc.ca/bnc/cda/productfamily/0,2664,divId-2_langId-2_nav-Code-14390,00.html#quotidien.
La francisation de la main-d’œuvre immigrante est une démarche incontournable pour garantir l’utilisation d’une langue commune dans l’entreprise, ce qui peut prévenir des pertes de productivité dues à des communications déficientes.
Rapid Snack
Depuis 2006, Rapid Snack offre des cours de français à son personnel, lequel est fier de cette marque de considération. Cette mesure donne des résultats tan-gibles : amélioration des communications et meilleure compréhension entre tous les employés, augmentation de leur productivité et intégration réussie à leur milieu de travail ainsi qu’à la société québécoise.
La gestion des talents. Compte tenu de la pénurie de talents et des changements qui touchent la main-d’œuvre, il faut désormais, pour gérer les talents, une connaissance adéquate de la diversité, de manière à concentrer ses
efforts sur les talents cruciaux et à reconnaître les catégories d’employés critiques qui36 :
ont une influence sur le succès de l’entreprise ; génèrent une proportion significativement plus grande de la valeur actuelle et future de l’organisation ;
sont habituellement rares sur le marché du travail et en grande demande, et ne peuvent être remplacés facilement.
Dans un contexte de diversification de la main-d’œuvre, le soutien aux talents doit être combiné à la connaissance des aspects de la diversité qui influent sur la gestion des talents. Par une connaissance adéquate du potentiel de la diversité (productivité, innovation, accès à de nouveaux marchés) et des effets des orientations culturelles sur la gestion des ressources humaines, l’entreprise sera mieux en mesure de soutenir ses employés de talent37 et pourra :
les affecter à des activités propices à leur engagement ; leur fournir des outils qui leur permettent d’accomplir leur travail de façon satisfaisante ;
leur offrir de nouveaux défis à relever ; leur proposer de s’intégrer à des réseaux qui participent à leur succès ;
les jumeler à des collègues ou à des membres de l’équipe de direction pour faciliter leur intégration et leur compréhension de l’entreprise.
La fidélisation. Si la gestion des carrières permet l’acquisition de compétences, elle contribue aussi à la fidélisation des salariés. La démarche de fidélisation doit être basée sur une bonne communication et sur le partage des valeurs communes à l’entreprise et au personnel.
La santé et la sécurité du travail. L’adaptation des consignes de santé et de sécurité du travail est primordiale pour assurer la sécurité de l’ensemble des effectifs. Comme les travailleuses et travailleurs immigrants récemment arrivés au Québec proviennent de pays où les normes de santé et de sécurité au travail peuvent varier énormément, l’entreprise doit s’assurer qu’ils comprennent bien les consignes qui doivent être respectées par l’ensemble du personnel.
23Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
Le maintien en emploiLes résultats d’une étude38 menée en Grande-Bretagne sur une période de dix ans (1991 à 2001) ont démontré que la satisfaction au travail et l’engagement dans l’organisation ainsi que le contrôle, l’autonomie et la formation comp-taient moins dans la variation de productivité que la qualité des relations humaines au sein de l’entreprise. Ces résul-tats mettent en évidence la nécessité pour une entreprise de s’assurer qu’elle consent les efforts nécessaires pour promouvoir des relations humaines et interculturelles harmonieuses.
La gestion du rendement. Au même titre que l’entrevue d’embauche, l’évaluation du rendement est un processus qualitatif qui peut paraître subjectif aux yeux du person-nel. Ce processus peut laisser place à des différences de perception39. En milieu de travail diversifié, l’entreprise doit ajuster les pratiques de gestion du rendement en portant une attention particulière à la façon dont elle analyse et mesure les résultats et les comportements, afin d’évaluer adéquatement et sans préjugés chacun de ses employés.
La formation des gestionnaires peut s’avérer avantageuse pour permettre des entretiens d’évaluation axés sur le respect des différences40. Bien des personnes immigrantes n’ont jamais eu à affronter un tel processus, et il importe de le rendre transparent en leur expliquant sa raison d’être et sa valeur pour l’organisation.
Les relations employeur-employés. Ces relations visent à établir des points de convergence entre les besoins de l’entreprise et ceux des employés, et elles tiennent compte de la justice et de l’équité dans les rapports entre les employés. L’équipe de direction doit acquérir des compé-tences interculturelles afin d’établir et de maintenir des relations efficaces avec les employés de toutes origines.
Les relations de travail. Les relations de travail regroupent un ensemble d’activités liées tant aux conditions de travail qu’à la rémunération. L’employeur et les employés, parfois représentés par un syndicat, négocient ces conditions con-signées dans des contrats de travail ou des conventions col-lectives. Ces documents devraient refléter le souci qu’ont l’employeur, les employés et le syndicat, le cas échéant, de créer un milieu de travail inclusif où les besoins de chacun sont traités avec attention et respect plutôt que selon un modèle d’application universel.
L’entrevue de départ. Au moment du départ, une entre-vue menée avec ouverture et bienveillance peut fournir à l’employeur un précieux éclairage sur les motifs et les mo-tivations de l’employé qui quitte l’entreprise. L’information recueillie peut remettre avantageusement en cause cer-taines façons de faire et amener des changements propres à améliorer la rétention du personnel. Toute réduction du taux de roulement a un effet sur les coûts du recrute-ment et de la formation du personnel, et sur les pertes de productivité.
Dans les semaines qui suivent le départ d’employés, notamment ceux des communautés culturelles, l’entreprise a tout avantage à rester en contact avec eux, notamment par des activités de réseautage, dans le but de les motiver à lui adresser d’autres candidates ou candidats, ou à revenir eux-mêmes chez leur ancien employeur41. Cette pratique donne aussi une crédibilité accrue aux entreprises qui tentent de rembaucher leurs anciens employés.
24 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Un marketing efficace repose sur une bonne connais-sance de l’environnement commercial dans lequel évolue l’entreprise ainsi que sur une excellente connaissance des besoins et des attentes de ses marchés42. La mondialisa-tion des échanges et la circulation accrue des personnes offrent d’intéressantes possibilités d’affaires, mais elles supposent aussi des défis importants pour l’entreprise québécoise dans la mise en marché et la vente de ses produits et services auprès de clientèles inexploitées jusqu’ici.
La gestion de la diversité peut avoir un réel effet sur certains aspects de la fonction marketing :
Service à la clientèle
Affaires internationales
Pénétration des marchés des communautés culturelles du Québec
La fonction marketing est fortement influencée par la diversité ethnoculturelle. Le marché québécois change rapidement en raison de l’afflux important de personnes immigrantes qui s’installent au Québec. Un système d’information marketing efficace doit mettre en évidence les caractéristiques, les besoins et les comportements d’une clientèle diversifiée, afin de mieux préciser la stratégie marketing de l’entreprise. La stratégie de service à la clientèle et la gestion de la relation client doivent s’adapter à la diversité : l’appellation du produit ou du service et l’explication de sa fonction, ou bien l’approche de communication et de vente, doivent être déclinées selon les valeurs, les attentes, les différences et les habitudes culturelles.
La connaissance des conduites appropriées. Par ailleurs, pour bien servir le marché convoité, l’entreprise devrait s’assurer que son effectif est représentatif de ce marché. À titre d’exemple, dans certaines cultures, le contact relationnel prime sur la qualité et le prix des produits. Si l’entreprise ne réussit pas à établir un contact, l’interlocuteur ne cherchera même pas à connaître le produit, parce qu’un lien de confiance n’aura pas été établi. L’entreprise risque bien souvent d’échouer dans ses démarches pour conquérir un nouveau marché parce qu’elle n’est pas en mesure de lire la réalité culturelle des comportements, des besoins et des attentes de ses clients potentiels.
Rapid Snack
Rapid Snack compte 59 employés provenant de 21 pays. Grâce à son personnel mexicain, l’entreprise est sur le point de ratifier une entente avec Wal-Mart au Mexique. Québec inc. octobre 2009, p. 11, www.quebecinc.ca.
Desjardins
Apprentissage d’une langue secondePour favoriser une meilleure compréhension des besoins des communautés linguistiques ainsi qu’une plus grande mobilité de la main-d’œuvre, les compo-santes de Desjardins encouragent leur personnel à apprendre une langue seconde.
Service offert dans la langue de la personneLes personnes nouvellement arrivées au Québec peuvent être servies dans 21 langues, ce qui facilite leur relation avec leur institution financière.www.desjardins.com/fr/a_propos/carrieres/diversite-equite/.
La fonction marketing
25Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
La fonction production et ingénierie est certainement la fonction qui peut bénéficier le plus d’une gestion efficace de la diversité par le potentiel d’innovation qu’elle peut entraîner, que ce soit par le recours à de l’expertise internationale ou par la formation d’équipes d’innovation diversifiées sur le plan ethnoculturel. Celles-ci pourront alors trouver des solutions plus efficaces pour fabriquer, installer et distribuer le produit, ou pour fournir les services.
Conditions qui favorisent la rencontre de la gestion de la diversité et de la gestion de l’innovation43
Former et consolider des équipes de travail diversifiées.
Développer une culture qui favorise et encourage l’apprentissage.
Créer un environnement où la créativité et les idées nouvelles sont acceptées et partagées.
Encourager les employés à utiliser leurs réseaux de relations professionnelles, de capital culturel et de compétence biculturelle, et intégrer ces atouts dans le processus d’innovation.
Intégrer des pratiques de communication et de tra-vail d’équipe adaptées à des équipes diversifiées.
Faire bénéficier les membres de la direction d’un accompagnement par des experts en diversité.
La fonction production et ingénierie
26 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Une entreprise qui gère efficacement la diversité est à l’affût de ce que l’immigration et le contexte économique mondialisé peuvent lui apporter. La recherche d’investis-sements est tout aussi importante que celle de talents et contribuent à l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise.
Investissements étrangers
La fonction gestion financière met l’accent sur les pos-sibilités de susciter des investissements étrangers dans l’entreprise et sur les possibilités qu’offre le Programme des immigrants investisseurs pour obtenir des fonds en mesure de donner un nouvel élan à l’entreprise.
Accès au capital
L’accès au capital constitue un facteur important d’amé-lioration de la productivité. La connaissance du potentiel de la diversité en cette matière est un atout qui permettra notamment d’utiliser les contacts du personnel avec des investisseurs ou des gestionnaires de fonds étrangers pour intégrer cet aspect dans la chaîne de financement.
Politique de crédit
De plus, le fait d’avoir un personnel de différentes origines permet des interactions plus efficaces avec les clients en ce qui concerne la politique de gestion des comptes clients. En effet, la question des retards et la relance des clients à ce sujet peuvent être perçues différemment d’une culture à l’autre.
La fonction gestion financière
27Un modèle conceptuel de gestion de la diversité ethnoculturelle : comment adapter chaque fonction de l’entreprise à la diversité
Conclusion
Les employeurs ont des défis de plus en plus grands à relever dans la conjoncture actuelle, y compris des défis technologiques et environnementaux. Tous ces éléments conditionnent les pratiques de gestion des entreprises. Aux facteurs externes s’ajoutent ceux qui sont propres à l’entreprise : restructuration, fusion, développement des compétences, etc.
Dans ce contexte de changement rapide et de compétition féroce, le défi de l’innovation revêt une importance décisive pour les entreprises. Elles doivent saisir les occasions de renouvellement qu’offre la diversité. Celles qui ne le font pas risquent d’en souffrir. Les gestionnaires qui ne sont pas en mesure de s’adapter à la diversité et aux change-ments rapides et constants ne pourront résister aux coûts et aux conséquences de leur immobilisme.
Ce modèle conceptuel présente une approche intégrant la diversité dans chacune des fonctions de l’entreprise. À cet effet, l’innovation dans les produits et services ainsi que dans les opérations et les marchés doit maintenant être combinée à l’innovation dans les modèles d’entreprise. Lorsque ceux-ci sont revus à la lumière du nouvel environ-nement culturel, ils ont plus de chances de se traduire par des pratiques de gestion qui favorisent l’optimisation de la performance de l’entreprise et la création de valeur. La formation de partenariats autour de l’innovation sociale et de partenariats d’affaires qui ont comme moteur le développement durable de l’entreprise et de son milieu s’inscrit aussi dans la foulée des actions que mène une entreprise attentive aux changements et aux nouvelles perspectives offertes par la diversité.
Les services publics ont le devoir d’aider les employeurs à remettre en question les approches traditionnelles. Pour Emploi-Québec, cela signifie, entre autres, utiliser le potentiel de la diversité pour renforcer « la capacité des entreprises à maintenir et à créer des emplois par des actions en matière de développement de la main-d’œuvre ». Ces efforts s’inscrivent dans une démarche plus large d’intégration de toutes les formes de diversité sur le marché de l’emploi.
Pour le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, cela signifie aussi utiliser le potentiel de la diversité pour tout ce qui touche au soutien à la compétitivité des entreprises devant le défi de la mondialisation.
Quant au ministère de l’Immigration et des Com-munautés culturelles, il entend aider les employeurs à remettre en question les approches traditionnelles notam-ment en leur faisant connaître et comprendre davantage les personnes immigrantes et celles des communautés culturelles, afin d’assurer le succès de leur intégration au sein des entreprises.
Une saine gestion de la diversité fait maintenant partie des principaux moyens permettant, d’une part, une meilleure adéquation entre l’offre et la demande et, d’autre part, le renforcement de la capacité d’adaptation des entreprises. Le virage vers la gestion de la diversité est indispensable au développement des habiletés entrepreneuriales qui permettront d’innover pour assurer au Québec un meilleur avenir.
28 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Annexe
approche légale(Programmes d’équité)
Valorisation des différences Gestion de la diversité
• Aspect quantitatifAtteinte de l’égalité des chances dans l’environnement de travail en changeant la démographie : les progrès sont mesurés par des analyses statistiques.
• Aspect qualitatifAppréciation des différences et création d’un environnement dans lequel chacun se sent valorisé et accepté. Sondages sur les attitudes et les perceptions pour mesurer les progrès.
• Aspect comportemental Développement d’habiletés particulières et adoption de politiques en vue d’obtenir le rendement optimal de chaque employé (les progrès dans l’atteinte des buts et objectifs servent à mesurer les efforts).
• Orientation légale Conception de programmes écrits avec buts statistiques de représen-tativité de membres des groupes cibles. Loi sur l’accès à l’égalité en emploi. Production de rapports.
• Orientation éthiqueChangement culturel motivé par des impératifs moraux et éthiques.
• Orientation stratégique Comportements et politiques vus comme une contribution aux objectifs organisationnels (profit et productivité) et liés aux récom-penses et aux résultats.
• Perspective réparatrice Avantage pour les groupes cibles particuliers précédemment exclus.
• Perspective idéaliste Bénéfique pour tous les employés, car chacun se sent valorisé et accepté dans un environnement inclusif.
• Perspective pragmatique Bénéfique pour l’organisation : amélioration des profits, de la productivité et de l’image.
• Modèle d’assimilationFusion des groupes dans les normes organisationnelles.
• Modèle d’intégration Maintien par les groupes de leurs propres caractéristiques et création d’un ensemble de valeurs com-munes sous l’influence réciproque de l’organisation et des groupes.
• Modèle synergiqueCréation de nouvelles façons efficaces de travailler entre les différents groupes.
• Ouverture des portes de l’organisationDes efforts sont faits pour l’embauche et la promotion.
• Ouverture des attitudes, des esprits et de la cultureLes efforts influent sur les attitudes des employés.
• Ouverture du systèmeLes efforts influent sur les pratiques administratives et sur les politiques.
• RésistancePerception d’une limitation de l’autonomie dans le processus de décision et peur de l’action positive.
• RésistancePeur du changement, inconfort à l’égard de la différence et désir d’un retour au « bon vieux temps ».
• RésistanceDéni des réalités démographiques, du besoin d’approches alternatives et des avantages du changement. Difficulté d’acquérir de nouvelles habiletés, de modifier les systèmes existants et de trouver le temps de travailler à des solutions synergiques.
COMPARAISON DES APPROCHES DE LA DIVERSITÉ
Source : Training & Development, April 1993. Adapté de L. Gardenswartz, et A. Rowe, Managing Diversity : A Complete Desk Reference and Planning Guide, Business One Irwin,1993. www.uscg.mil/diversity/workforce.asp
29DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
Références
1 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2008). Pour enrichir le Québec – Intégrer mieux. Mesures pour renforcer l’action du Québec en matière d’intégration en emploi des immigrants [ En ligne ].www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/mesures/Mesures-Integration-Brochure2008.pdf.
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2008). La diversité : une valeur ajoutée. Plan d’action gouvernemental pour favoriser la participation de tous à l’essor du Québec 2008-2013 [ En ligne ].www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/dossiers/PlanActionFavoriser-Participation.pdf.
2 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2005). L’Avantage québécois : Stratégie gouvernementale de développement économique, Ministère du Dévelop-pement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, p. 42-43www.avantagequebecois.com.
3 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2008). Le Pacte pour l’emploi : Le Québec de toutes ses forces, Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, p. 23.www.pacte-emploi.gouv.qc.ca.
4 Modèle adapté du document du Centre australien des affaires internationales (2001), Model For Diversity Management: Adding Value Through HRM, produit pour le ministère de l’Immigration et des Affaires multiculturelles et autochtones en collaboration avec le Centre australien des affaires internationales.
5 RBC GROUPE FINANCIER (20 octobre 2005). L’avantage de la diversité : l’économie du Canada au XXI e siècle – Nos cités diverses : migration, diversité et changement (présenté à la 10e conférence internationale Metropolis, à Toronto). www.rbc.com/diversite/research.html.
6Tiré du Recensement de 2006 de Statistique Canada.
7De 1948 à 1957, le nombre annuel moyen d’immigrants admis au Québec a été de 30 981, puis il a baissé à 27 758 pendant la décennie suivante (1958 à 1967). De 1998 à 2007, il a été plus élevé (38 043), et il devrait s’établir à plus de 45 000 dans un proche avenir.
8GOUVERNEMENT DU QUÉBEC 2010. Statistiques des populations autochtones 2007.www.autochtones.gouv.qc.ca/nations/population.htm.
9Voir : RBC GROUPE FINANCIER (20 octobre 2005). L’avantage de la diversité : l’économie du Canada au XXI e siècle – Nos cités diverses : migration, diversité et changement (présentation faite à la 10e con-férence internationale Metropolis, à Toronto), p. 20 et 21. www.rbc.com/diversite/research.html.
10 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2006). Pour une compétitivité accrue et un dialogue social renforcé, Partenaires pour la compétitivité et l’innovation sociale.http://www.mdeie.gouv.qc.ca/fileadmin/contenu/publications/autres/rapport_competitivite.pdf
11 Ibid.
12 RBC GROUPE FINANCIER (20 octobre 2005). L’avantage de la diversité : l’économie du Canada au XXI e siècle – Nos cités diverses : migration, diversité et changement (présenté à la 10e conférence internationale Metropolis, à Toronto), p. 3. www.rbc.com/diversite/research.html.
13 ALDER, N. J. (2002). International dimensions of organizational be-haviour, quatrième édition, Cincinnati, Ohio : South Western, Thompson Learning ; BASSET-JONES, N. (2005). ”The Paradox of diversity manage-ment, creativity, and innovation”, Creativity and Innovation Manage-ment, 14, 2, p. 169-176 ; CADY, S. H., et J. VALENTINE, (1999). “Team innovation and perceptions of consideration: What difference does diversity make ?”, Small Group Research, 30, p. 730-750; GRASSMAN, O. (1991). “Multicultural teams: increasing creativity and innovation by diversity”, Creativity and Innovation Management, 10, 2, p. 88-95, dans COMMISSION EUROPÉENNE (2009). Continuer dans la voie de la diver-sité – Les pratiques, les perspectives et les avantages pour l’entreprise, Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes.
14 COMMISSION EUROPÉENNE (2009). Continuer dans la voie de la diversité – Les pratiques, les perspectives et les avantages pour l’entreprise, Luxembourg : Office des publications officielles des Com-munautés européennes.
15 Ibid.
16 SLATER, S., R. WEIGAND et T. ZWIRLEIN (2008). “The business case for commitment to diversity”, Business Horizons, Vol. 51, No. 3, 201 p.
17 Voir : O’FLYNN, J., S. NICHOLAS, A. SAMMARTINO, K. LAU, L. SELALMATZIDIS, (2001). Diversity Management, Capturing the Diversity Dividend, Australian Centre for International Business, University of Melbourne.
18 DISTEFANO, J. J., et M. L. MAZNEVSKI, (2000). “Creating value with diverse teams in global management”, Organizational Dynamics, 29, 1, p. 45-63.
19 O’FLYNN, J., S. NICHOLAS, A. SAMMARTINO, K. LAU et A. RICCIOTTI (2001). Managing Diverse Human Resources Effectively: A Business Model, Australian Centre for International Business, University of Melbourne.
20 Élaboré à partir de : O’FLYNN, J., S. NICHOLAS, A. SAMMARTINO, K. LAU et A. RICCIOTTI, (2001). Managing Diverse Human Resources Effectively: A Business Model, Australian Centre for International Business, University of Melbourne.
30 DIVERSITÉ GESTION COMPÉTITIVITÉ INNOVATION – Cadre de référence en matière de gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
21 ROSENZWEIG, P. M. (1998). « Stratégies pour la gestion de la diversité » [ En ligne ] , L’art de l’entreprise globale, 6/12, Les Échos. www.lesechos.fr/formations/entreprise_globale/articles/article_6_2.htm.
22 Ibid.
23Ibid.
24 Ibid.
25Ibid.
26 Ibid.
27 Inspiré de : UNITED STATES GOVERNMENT ACCOUNTABILITY OFFICE (2005). Diversity management – Expert-Identified Leading Practices and Agency Examples, Report to the Ranking Minority Member, Committee on Homeland Security and Governmental Affairs, U.S. Senate.
28 Extrait de Stratégie RBC en matière de diversité : Priorités 2009-2011.www.rbc.com/diversite/pdf/rbc-diversity-blueprint.pdf.
29 Selon un sondage réalisé par le Conference Board du Canada, bien que les entreprises canadiennes qui ont participé au sondage aient toutes affirmé leur engagement en faveur de la diversité, leur perfor-mance dans la mise en œuvre de mesures concrètes en matière de diversité est médiocre (mesure de la représentation du personnel, plan stratégique intégré, investissements, activités et initiatives liées à la diversité). COWAN Allison, Nancy HUGGETT et Sandra PARRIS (Decem-ber 2006). Report on Diversity: Priorities, Practices and Performance in Canadian Organizations, The Conference Board of Canada, 43 pages.
30 Tiré de : CONSEIL DES RELATIONS INTERCULTURELLES (octobre 2009). Rapport du sondage EDIT – Entreprises diversifiées et talentueuses mené auprès des entreprises québécoises de juin 2007 à novembre 2008. www.conseilinterculturel.gouv.qc.ca.
31 Inspiré de : EMPLOI-QUÉBEC (2004). Cadre conceptuel en gestion des ressources humaines, élaboré par la Direction générale adjointe à la planification et au développement de l’emploi et par la Direction du placement et des services aux entreprises.
32 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DU QUÉBEC, Apprendre tout au long de la vie, Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de forma-tion continue, 2002, p. V.
33 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2007). La planification de l’immigration au Québec pour la période 2008-2010, consultation 2008-2010. Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles. www.micc.gouv.qc.ca/fr/planification/planification-triennale.html.
34 GALBRAIGHT, M. (septembre 2009). Équité en emploi et diversité à la RBC, Regard sur les minorités visibles [ En ligne ] , 7e symposium du Conseil national des minorités visibles, Toronto.www.ncvm-cnmv.gc.ca/files/2009/symp7/mark-galbraith-banque-royale-du-canada.ppt.
35 ROSENZWEIG, P. M. (1998). « Stratégies pour la gestion de la diversité » [ En ligne ] , L’art de l’entreprise globale, 6/12, Les Échos.www.lesechos.fr/formations/entreprise_globale/articles/article_6_2.htm.
36 Le Guide pratique sur la gestion de la diversité en emploi, volet 6, outil 10, recense une série de bonnes pratiques en matière d’accueil d’un personnel immigrant. http://emploiquebec.net/publications/pdf/06_emp_guidediversite.pdf.
37 ASSOCIATION DES INGÉNIEURS-CONSEILS DU QUÉBEC (février 2006). La gestion des talents en réponse aux enjeux de rareté de la main-d’œuvre, Perspective pour le secteur du génie-conseil. www.aicq.qc.ca/documents/presentation_RH.pdf.
38 Ibid.
39 Voir : BOWYER, J., A. MURPHY, P. BORTINI, et R. GALLEGO GARCIA, (2001). T-kit - Le management des organisations, Conseil de l’Europe et Commission européenne.http://youth-partnership.coe.int/youth-partnership/documents/Publications/T_kits/1/French/tkit1_fr.pdf.
40 Guide pratique sur la gestion de la diversité en emploi, volet 7, outil 14. http://emploiquebec.net/publications/pdf/06_emp_guidediversite.pdf.
41 Ibid.
42 RENEL, G. (2008). Mieux définir et repenser la gestion des talents, Deloitte Luxembourg.www.deloitte.com/view/en_LU/lu/services/consulting/hcas/press-release/d44cd2d178ffd110VgnVCM100000ba42f00aRCRD.htm.
43 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2007). Approche entreprise – Guide d’intervention pour les conseillers en entreprise, Direction du développe-ment des entreprises, Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.
44 Tiré en partie de : COMMISSION EUROPÉENNE (2009). Continuer dans la voie de la diversité – Les pratiques, les perspectives et les avantages pour l’entreprise, Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes, p. 29.
Autres documents consultés
HUBBARD, E. E. (2004). The Manager’s Pocket Guide to Diversity Management, HRD Press Inc., Amherst, Massachusetts.
O’FLYNN, J., S. NICHOLAS, A. SAMMARTINO, K. LAU et A. RICCIOTTI, (2001). Engaging Senior Managers: A Toolkit for Diversity Management, Australian Centre for International Business, University of Melbourne.
O’FLYNN, J., S. NICHOLAS, A. SAMMARTINO, K. LAU et A. RICCIOTTI, (2001). Managing Diverse Human Resources Effectively: A Business Model, Australian Centre for International Business, University of Melbourne.
Notes
E-09
50-0
0 (2
010-
06)
3
CAHIER D’ACTIVITÉS
TABLE DES MATIÈRES
Vrai ou faux : Les Québécois... .....................................................................................................2
Autodiagnostic : Qui suis-je ? – Neuf dimensions qui distinguent les êtres humains les uns des autres...............................................................................................................................3
Réflexion-discussion : La culture de mon entreprise ....................................................................6
Remue-méninges : Les pratiques gagnantes de gestion des ressources humaines – Notre modèle de gestion des ressources humaines ....................................................................7
Études de cas : Résoudre des difficultés liées à la diversité culturelle .........................................8
Exposé : Où trouver de l’aide?....................................................................................................17
Étude de cas : Ébaucher et communiquer son plan d’action pour créer une équipe diversifiée sur le plan culturel......................................................................................................18
GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cahier d’activités • Page 2
VRAI OU FAUX : LES QUÉBÉCOIS...
Veuillez indiquer si chacun des énoncés ci-dessous est vrai ou faux.
Vrai Faux
1. Les Québécois sont chaleureux et accueillants
2. Les Russes sont de durs négociateurs
3. Les Mexicains font tout le temps la sieste
4. Les Polonais sont des buveurs de vodka
5. Les blondes sont idiotes
6. Les Britanniques sont très conservateurs
7. Les Français aiment argumenter
8. Les Japonais sont disciplinés et polis
9. Les Américains sont tous gros à cause du « fastfood »
10. Les Brésiliens sont toujours en retard
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Cahier d’activités • Page 3
AUTODIAGNOSTIC : QUI SUIS-JE ? – NEUF DIMENSIONS QUI DISTINGUENT LES ÊTRES HUMAINS LES
UNS DES AUTRES
La culture est la façon dont les membres d’une société ou d’un groupe social entrent en relation les uns avec les autres, ou encore, avec leur environnement. Elle comporte de multiples dimensions. Nous en présenterons neuf1. Prise individuellement, chaque culture est généralement orientée vers l’un des deux pôles présentés dans les tableaux qui suivent. L’histoire et la géopolitique ont favorisé certaines conduites plus que d’autres. Toutefois, chaque situation étant différente, les gens varient leur comportement pour s’y adapter. Généralement, ils oscillent entre les deux pôles pour trouver la conduite la mieux adaptée à la situation.
1. Universalisme ou particularisme
Dimension qui concerne la relation des personnes avec les règles
L’universalisme consiste à appliquer les mêmes règles à tout le monde. Dans une société universaliste, les règles passent avant les relations. Y contrevenir une seule fois peut menacer le système.
Le particularisme consiste à donner préséance à la relation. Dans une société particulariste, les gens n’auront pas tous le même traitement. Les règles sont importantes, mais ne s’appliquent pas en toutes circonstances.
2. Individualisme ou collectivisme
Dimension qui concerne la relation des personnes avec le groupe
L’individualisme consiste à accorder la préséance à la personne plutôt qu’au groupe. Une société individualiste s’adaptera aux spécificités des personnes qui la composent. Le je l’emporte sur le nous. L’individualisme se traduit par un attachement plus faible de la personne à la famille ou à l’équipe de travail.
Le collectivisme consiste à donner préséance au groupe plutôt qu’à la personne. Dans une société collectiviste, les personnes se plieront aux normes. Le collectivisme se traduit par un attachement plus fort de la personne à la famille ou à l’équipe de travail.
1. Alain SAMSON, Mon équipe est multicolore, mais je suis daltonien, Montréal, Les Éditions Transcontinental, 2009,
174 p., p. 49-77.
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Cahier d’activités • Page 4
3. Émotion ou raison
Dimension qui touche le mode de communication entre les personnes
Certaines sociétés valorisent l’expression des émotions. Dans ces sociétés, on parlera en bien de la personne dont la colère aura fait avancer la cause.
D’autres sociétés valorisent la communication basée sur la raison. Dans ces sociétés, on félicitera la personne qui aura gardé son calme lors d’un affrontement.
4. Frontière nette ou diffuse entre vie publique et vie privée
Dimension relative à la frontière entre la vie publique et la vie privée
D’un côté, il y a les sociétés où existe une frontière nette entre vie privée et vie publique. Dans ces sociétés, vous pouvez offenser un employé en vous intéressant à sa vie personnelle.
De l’autre côté, il y a les sociétés où la frontière entre la vie publique et la vie privée est très diffuse. Dans ces sociétés, il est normal de prendre du temps pour tisser des liens avec un employé.
5. Respect mérité ou attribué
Dimension relative au statut des personnes
À une extrémité du continuum, on trouve les sociétés où le statut dépend des résultats obtenus.
À l’autre extrémité, on trouve les sociétés où le statut est conféré en fonction de l’âge, de l’éducation, du sexe, des diplômes ou de l’origine familiale.
6. Court ou long terme
Dimension qui concerne l’horizon temporel des personnes
Les membres de certaines sociétés veulent des résultats à court terme.
Les membres d’autres sociétés sont prêts à prendre le temps qu’il faut pour arriver à leurs fins.
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Cahier d’activités • Page 5
7. Contrôle interne ou externe
Dimension qui concerne la relation des personnes avec la nature
Certaines sociétés tentent de contrôler leur environnement.
D’autres sociétés tentent de s’adapter à leur environnement.
8. Rôles similaires ou distincts des hommes et des femmes
Dimension qui concerne les rôles attribués aux femmes et aux hommes
Une société est dite féminine quand les rôles entre les femmes et les hommes sont similaires.
Une société est dite masculine quand les rôles entre les hommes et les femmes sont clairement distincts.
9. Près ou loin du pouvoir
Dimension qui concerne la relation des personnes avec l’autorité
Dans les sociétés où les gens sont près du pouvoir, ceux-ci font face aux conflits en négociant et en se montrant flexibles. Hors du cadre professionnel, il y a peu de privilèges associés au statut.
Dans les sociétés où les gens sont loin du pouvoir, ceux-ci valorisent l’obéissance et le respect de l’autorité. Les personnes dont le statut est plus élevé jouissent de privilèges particuliers.
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Cahier d’activités • Page 6
RÉFLEXION-DISCUSSION : LA CULTURE DE MON ENTREPRISE
Quelles sont les valeurs présentes dans votre organisation? Quels sont les comportements qui sont valorisés chez vous? Pouvez-vous identifier les dimensions qui dominent?
VALEURS COMPORTEMENTS VALORISÉS
1.
2.
3.
4.
5.
DIMENSIONS DE LA CULTURE DE VOTRE ORGANISATION
Universalisme Particularisme
Individualisme Collectivisme
Émotion Raison
Frontière nette entre vie privée et publique Frontière diffuse entre vie privée et publique
Respect mérité Respect attribué
Court terme Long terme
Contrôle interne Contrôle externe
Rôles similaires Rôles distincts
Rapport égalitaire avec le pouvoir Rapport hiérarchique avec le pouvoir
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Cahier d’activités • Page 7
REMUE-MÉNINGES : LES PRATIQUES GAGNANTES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES – NOTRE
MODÈLE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
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ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 1 : Quel est le salaire que je veux? Lucie, responsable des ressources humaines : Quelles sont tes attentes salariales?
Dieudonné, candidat : (Ne répond pas.)
Lucie : Est-ce que je peux te demander de répondre à ma question?
Dieudonné : Madame, ce n’est pas à moi de répondre à cette question-là, c’est à vous.
Lucie : Tu n’as pas d’attentes?
Dieudonné : C’est vous qui décidez.
Lucie : Tu es bien sûr?
Lucie : Ah! L’affaire est bonne, je te donne 4 $ l’heure!
Dieudonné : Madame, vous ne pouvez pas.
Lucie : Pourquoi?
Dieudonné : Le salaire minimum, ça existe.
Lucie : Le salaire minimum te convient?
Dieudonné : Bien oui.
Lucie : Nous on paie 12 $ l’heure au début.
Dieudonné : Ça me va.
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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Cahier d’activités • Page 9
ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 2 : Bien sûr que je comprends! Lucie, responsable des ressources humaines : Dans cette fonction, la ponctualité est très importante, car vous travaillez en équipe, et lorsque quelqu’un est en retard, toute l’organisation du travail en souffre.
Fatima, candidate : Bien sûr.
Lucie : Il est très important d’observer les normes de sécurité, car certains gestes peuvent être dangereux.
Fatima : Bien sûr.
Lucie : Les normes de salubrité sont aussi très importantes, car nous travaillons avec des aliments.
Fatima : Bien sûr.
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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Cahier d’activités • Page 10
ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 3 : Je suis le meilleur candidat! Lucie, responsable des ressources humaines : Pourquoi vous engagerais-je, vous plus qu’un autre?
Joseph, candidat : Parce que vous avez un besoin.
Lucie : Qu’est-ce que vous pouvez apporter à l’organisation?
Joseph : Mon travail.
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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Cahier d’activités • Page 11
ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 4 : Ce n’est pas moi! Stéphane, directeur d’usine : Ramsy, tu t’es trompé. À cause de cette erreur, nous allons perdre une journée de production.
Ramsy, l’employé : Ce n’est pas ma faute. C’est Georges qui m’a donné la mauvaise information.
Stéphane : C’est toi le responsable, c’est toi qui dois vérifier les données.
Ramsy : Ce n’est pas moi, c’est Georges...
Stéphane : Ne dis pas que c’est Georges, c’est toi qui as commis une erreur, reconnais-le donc!
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 5 : Encore brisé! Dans une entreprise de génie civil, certains employés originaires d’Afrique du Nord ne déclarent pas les bris d’équipement dont ils sont responsables, contrairement aux autres employés. La situation perdure malgré le fait que des consignes aient été données verbalement à ce sujet lors de réunions d’équipe. Ce comportement nuit à l’efficacité et à la rentabilité de l’entreprise. En effet, si, le matin, un employé prend un appareil pour l’apporter à son lieu de travail (parfois éloigné) et qu’il se rend compte une fois arrivé que l’appareil fonctionne mal, il doit revenir en chercher un autre, ce qui occasionne de coûteux retards. Ainsi, il en va de l’intérêt commun de signaler tout bris afin que l’appareil défectueux soit retiré de la circulation et réparé, d’autant plus que l’on considère comme normal que les appareils aient régulièrement besoin d’être ajustés et réparés. Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 6 : Oser demander! Marc, responsable de la production : As-tu lu la procédure, José?
José, l’employé : Oui, Monsieur.
Marc : Est-ce que tu as compris? As-tu des questions?
José : J’ai compris, Monsieur.
Marc : Si tu as des questions, n’hésite pas à me téléphoner. Une erreur dans le contrat d’un client serait vraiment néfaste pour l’entreprise.
Lors de la rencontre-bilan : Marc : José, tu m’avais dit que tu avais lu et compris la procédure, mais tu as fait tout le contraire de ce que dit la procédure.
José : (Ne répond pas.)
Marc : Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu ne comprenais pas et ne m’as-tu pas téléphoné pour vérifier?
José : Monsieur, je ne voulais pas vous déranger...
Marc : Oui, mais je t’ai dit que tu pouvais m’appeler!
Que se passe-t-il?
Comment réagir ?
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ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 7 : Accusé ou sollicité? Martine, responsable du marketing : Shivana, est-ce que tu peux venir à mon bureau, s’il te plaît?
Shivana, une employée : (Avec des trémolos dans la voix.) D’accord. (Elle entre dans le bureau sur la pointe des pieds.)
Martine : Que s’est-il passé, nous avons eu une baisse de productivité?
Shivana : (Elle ne parle pas, elle semble vraiment mal à l’aise.)
Martine : Ce n’est pas si grave, nous sommes ici pour trouver des solutions ensemble.
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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Cahier d’activités • Page 15
ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 8 : Le trésor oublié! Victor, un employé : (Fâché.) Je connais tout de ce travail, pourquoi ne m’as-tu pas affecté à ce poste? Tu devais me donner ce poste, je sais tout de ce travail.
Lucie, responsable des ressources humaines : Victor, le poste était affiché et tu ne t’es pas inscrit. J’ai pris quelqu’un parmi ceux qui avaient présenté leur candidature.
Victor : Ah! O.K.
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
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ÉTUDES DE CAS : RÉSOUDRE DES DIFFICULTÉS LIÉES À LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cas 9 : Je veux ce poste? Carl, directeur de la production : Vasile, tu as vraiment fait du bon boulot au cours de la dernière année. Tu es très à l’aise avec les évaluations de la composition du sol. Il y a justement un poste vacant de responsable des analyses. Aimerais-tu occuper ce poste?
Vasile, technicien : C’est comme vous voulez, Monsieur Carl.
Carl : Est-ce que tu aimerais faire ce travail?
Vasile : Si vous voulez que je le fasse, je vais le faire.
Que se passe-t-il?
Comment réagir?
Pour consulter ces études de cas :
QUÉBEC. IMMIGRATION ET COMMUNAUTÉS CULTURELLES. EMPLOI ET SOLIDARITÉ SOCIALE.. DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, INNOVATION ET EXPORTATION. Diversité+. http://www.diversite.gouv.qc.ca/?page=chapitre&r=15
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EXPOSÉ : OÙ TROUVER DE L’AIDE?
1. Communiquer avec un conseiller ou une conseillère du Centre des services aux entreprises d’Emploi Québec :
Bureau de l’Est : 514 864-6639
Bureau de l’Ouest : 514 873-7032
2. CANADA. RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES. Compétences essentielles. http://www10.rhdcc.gc.ca/CE/Francais/tous_profiles.aspx
3. MONTRÉAL INTERNATIONAL. Vivre et travailler. http://www.montrealinternational.com/vivre-travailler-travailler/.
4. ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC. Formation des professionnels formés à l’étranger. http://www.oiq.org/formationpfe/
5. QUÉBEC. IMMIGRATION ET COMMUNAUTÉS CULTURELLES. Diversité ethnoculturelle au Québec. http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/fr/diversite-ethnoculturelle/index.html
6. QUÉBEC. IMMIGRATION ET COMMUNAUTÉS CULTURELLES. Gestion de la diversité en emploi. http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/fr/gestion-diversite-emploi/index.html
7. QUÉBEC. IMMIGRATION ET COMMUNAUTÉS CULTURELLES. Services aux entreprises. http://www.micc.gouv.qc.ca/fr/ministere/declaration-services/principaux-services.html
8. QUÉBEC. IMMIGRATION ET COMMUNAUTÉS CULTURELLES. EMPLOI ET SOLIDARITÉ SOCIALE. DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, INNOVATION ET EXPORTATION. Diversité+. http://www.diversite.gouv.qc.ca/
9. Aide aux accommodements Commission des droits de la personne et de la jeunesse : 1-800-361-6477 option 4
10. Capsules d’information pour parfaire vos connaissances – SFIM et Emploi-Québec Montérégie http://www.compétences-entreprises.net
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ÉTUDE DE CAS : ÉBAUCHER ET COMMUNIQUER SON PLAN D’ACTION POUR CRÉER UNE ÉQUIPE
DIVERSIFIÉE SUR LE PLAN CULTUREL
La gestion de la diversité culturelle est autant une affaire de cœur que de raison. La participation de la direction à la création d’une équipe diversifiée sur le plan culturel est une condition absolue de succès. Elle envoie un message clair aux employés quant à l’importance stratégique pour l’entreprise de miser sur la diversité culturelle.
1. Analyse de son leadership a) Qu’est-ce qui me motive dans la gestion de la diversité culturelle?
b) Qu’est-ce que je trouve le plus difficile?
c) Sur lesquels de mes comportements actuels puis-je tabler?
d) Quels ajustements dois-je apporter à mes comportements?
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2. Établissement des orientations de l’équipe a) Quels sont les résultats escomptés?
b) Quels sont les objectifs opérationnels?
c) Quels sont les indicateurs de performance?
GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
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3. Préparation de l’équipe a) Comment allons-nous tenir l’équipe informée sur le projet et sur son état
d’avancement?
b) Comment allons-nous développer les compétences interculturelles de l’équipe?
4. Ajustement des pratiques de gestion des ressources humaines
Quelles sont les pratiques de gestion des ressources humaines qui doivent être ajustées et comment doivent-elles l’être? Selon quel calendrier?
GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Cahier d’activités • Page 21
5. Suivi des résultats a) Comment allons-nous évaluer les résultats?
b) Comment allons-nous nous ajuster pendant la réalisation du projet?
4
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Plan de cours sommaire
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CLIENTÈLE La formation s’adresse principalement aux gestionnaires qui en sont à leurs premiers pas en gestion de la diversité culturelle, sans exclure les autres gestionnaires ayant de l’expérience avec des équipes diversifiées sur le plan culturel. BUT La formation vise à faciliter l’intégration et la rétention des nouveaux arrivants, et à optimiser leur contribution à leur milieu de travail. Nos indicateurs de performance sont les suivants : • Établissement d’un plan d’action visant la création d’une équipe diversifié. • Désignation d’un responsable. • Communication du plan d’action à l’équipe. • Augmentation du nombre de nouveaux arrivants dans l’équipe. • Réduction du taux de roulement des nouveaux arrivants dans l’équipe. Les résultats seront évalués au moins trois mois après la formation. OBJECTIFS GÉNÉRAUX À la fin de la formation, les participants auront atteint les objectifs généraux suivants : • Établir un plan d’action pour créer une équipe diversifiée sur le plan culturel. • Communiquer ce plan d’action de façon mobilisante. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Pendant la formation, les participants développeront les connaissances suivantes : • Décrire neuf dimensions qui distinguent les êtres humains les uns des autres. • Définir les caractéristiques de la culture de gestion québécoise. • Préciser les avantages et les défis de la diversité culturelle en entreprise. • Inventorier les sources d’information sur les réalités du marché du travail au Québec. • Inventorier les sources d’information sur les ressources disponibles en matière de
gestion de la diversité culturelle. • Décrire le modèle de gestion des ressources humaines employé dans cette
formation. • Énumérer les bonnes pratiques de gestion des ressources humaines qui faciliteront
la création d’une équipe diversifiée sur le plan culturel. • Expliquer le processus à suivre pour résoudre des problèmes complexes. • Énumérer les comportements gagnants en matière de gestion de la diversité
culturelle. De même que les habiletés suivantes :
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Plan de cours sommaire
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• Se situer et situer leur équipe par rapport aux caractéristiques de la culture de gestion québécoise et par rapport à la diversité culturelle.
• Appliquer de bonnes pratiques liées à la création d’une équipe diversifiée sur le plan culturel : − Communiquer de façon mobilisante. − Gérer les trois dimensions de toute interaction. − Pratiquer l’écoute attentive et active. − Reformuler et faire reformuler. − Poser les questions appropriées. − Résoudre des difficultés liées à la diversité culturelle.
• Ébaucher un plan d’action pour créer une équipe diversifiée sur le plan culturel. − Communiquer ce plan d’action à un pair de façon mobilisante.
Et enfin les attitudes suivantes : • Être conscients que chaque être humain est différent. • Être convaincus que nous avons plus de points en commun que de différences. • Être conscients des effets des préjugés sur la perception de la réalité et sur les
comportements. • Être convaincus de l’importance que l’équipe se dote de valeurs. • Être sensibles aux difficultés de l’immigration. • Être convaincus de l’importance pour tous les membres de l’équipe diversifiée de
faire preuve d’ouverture. • Être convaincus que la création d’une équipe diversifiée doit être planifiée et pilotée
comme n’importe quel changement.
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
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CONTENU 1. Se situer et situer son équipe
• Neuf dimensions qui distinguent les êtres humains les uns des autres
• Sources d’information sur les réalités du marché du travail au Québec
• Réalités des nouveaux arrivants • Avantages de la diversité
culturelle en entreprise • Défis de la diversité culturelle en
entreprise 2. Appliquer de bonnes pratiques
• Sources d’information sur les ressources disponibles en matière de gestion de la diversité culturelle
• Comportements gagnants en matière de gestion de la diversité culturelle
• Un modèle de gestion des ressources humaines
• De bonnes pratiques facilitant la création d’une équipe diversifiée sur le plan culturel − Acquisition : planification et
dotation (recrutement, sélection et accueil des nouveaux arrivants)
− Développement : développement organisationnel (organisation du travail), formation, gestion du rendement et gestion de carrières
− Conservation : relations avec les employés, rémunération, santé et sécurité au travail
3. Planifier et communiquer son plan
d’action pour créer une équipe diversifiée sur le plan culturel • Analyse de son leadership • Établissement des orientations de
l’équipe • Préparation de l’équipe • Ajustement des pratiques de
gestion des ressources humaines • Suivi des résultats
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DÉROULEMENT
TRAVAIL PRÉPARATOIRE
Activité Durée Début
AUTODIAGNOSTIC : DIVERSImètre Les participants doivent répondre aux questions du DIVERSImètre qui permet de situer leur entreprise par rapport à la gestion de la diversité culturelle. Ils prendront ainsi conscience des secteurs plus sensibles de leur entreprise et de ce qu’ils viendront chercher durant la formation en salle
10 min Deux semaines avant la
formation
APPRENTISSAGE EN SALLE
Activité Durée Début
EXPOSÉ-DISCUSSION : Lancement 30 min 8 h 30
DISCUSSION : Retour sur TP et présentation du plan d’action ⊕ Se situer et situer son équipe par rapport aux caractéristiques de
la culture de gestion québécoise. ⊕ Ébaucher un plan d’action pour créer une équipe diversifiée sur le
plan culturel.
20 min 9 h 00
REMUE-MÉNINGES : Avantages et défis de la diversité culturelle en entreprise ⊕ Préciser les avantages et les défis de la diversité culturelle en
entreprise.
40 min 9 h 20
VRAI OU FAUX : Les Québécois... ⊕ Être conscient des effets des préjugés sur la perception de la
réalité et sur les comportements.
20 min 10 h 00
PAUSE 15 min 10 h 20
AUTODIAGNOSTIC : Qui suis-je ? ⊕ Décrire neuf dimensions qui distinguent les êtres humains les uns
des autres. ⊕ Être conscient que chaque être humain est différent.
35 min 10 h 35
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
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RÉFLEXION-DISCUSSION : La culture de mon entreprise ⊕ Se situer et situer son équipe par rapport aux caractéristiques de
la culture de gestion québécoise. ⊕ Communiquer de façon mobilisante. ⊕ Être convaincu de l’importance que l’équipe se dote de valeurs. ⊕ Être convaincu que nous avons plus de points en commun que de
différences.
50 min 11 h 10
DÎNER 60 min 12 h
JEU DE L’AVEUGLE : Communiquer de façon mobilisante ⊕ Pratiquer l’écoute attentive et active. ⊕ Gérer les trois dimensions de toute interaction. ⊕ Reformuler et faire reformuler. ⊕ Poser les questions appropriées. ⊕ Être sensible aux difficultés de l’immigration. ⊕ Être convaincu de l’importance pour tous les membres de l’équipe
diversifiée de faire preuve d’ouverture
30 min 13 h
REMUE-MÉNINGES : Les pratiques gagnantes de gestion des ressources humaines ⊕ Décrire le modèle de gestion des ressources humaines employé
dans cette formation. ⊕ Énumérer les bonnes pratiques de gestion des ressources
humaines qui faciliteront la création d’une équipe diversifiée sur le plan culturel.
45 min 13 h 30
PAUSE 15 min 14 h 15
ÉTUDES DE CAS : Résoudre des difficultés liées à la diversité culturelle ⊕ Résoudre des difficultés liées à la diversité culturelle. ⊕ Expliquer le processus à suivre pour résoudre des problèmes
complexes.
45 min 14 h 30
EXPOSÉ : Où trouver de l’aide? ⊕ Inventorier les sources d’information sur les réalités du marché du
travail au Québec. ⊕ Inventorier les sources d’information sur les ressources
disponibles en matière de gestion de la diversité culturelle.
10 min 15 h 15
ÉTUDE DE CAS : Ébaucher et communiquer son plan d’action pour créer une équipe diversifiée sur le plan culturel ⊕ Se situer et situer son équipe par rapport à la diversité culturelle. ⊕ Ébaucher un plan d’action pour créer une équipe diversifiée sur le
plan culturel. ⊕ Communiquer ce plan d’action à un pair de façon mobilisante. ⊕ Être convaincu que la création d’une équipe diversifiée doit être
50 min 15 h 25
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
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planifiée et pilotée comme n’importe quel changement.
EXPOSÉ-DISCUSSION : Conclusion 15 min 16 h 15
16 h 30
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
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MATÉRIEL MATÉRIEL DU PARTICIPANT Dossier de préparation (transmis aux participants avant la formation)
• Présentation de la formation • Consignes de préparation • DIVERSImètre (en PDF) • Fiche de participation – à
transmettre, remplie au formateur Cartable (un exemplaire par participant) • Page titre • Table des matières • Crédits et remerciements 1. Divers
a) Identification b) Fiches aide-mémoire
2. Cadre de référence en matière de
gestion de la diversité ethnoculturelle en entreprise
3. Guide pratique de la gestion de la
diversité interculturelle en emploi 4. Cahier d’activités
MATÉRIEL DU FORMATEUR 1. Affiches
a) Affiches 24 po sur 36 po (un jeu pour le formateur, plus une copie 8 po sur 11 po) 1. Objectifs 2. Déroulement 3. Déroulement (suite) 4. Neuf dimensions distinguant les
êtres humains
Emploi-Québec – Direction régionale de l’Île-de-Montréal GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
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2. Présentation PowerPoint (plus un exemplaire papier)
3. Plan de cours (un exemplaire pour le
formateur)
a) Plan de cours sommaire b) Plan de cours détaillé
4. Équipement
• Ordinateur portable • Haut-parleurs • Connexion Internet (facultative) • Projecteur multimédia • Écran • Tableau blanc (pour les affiches) • Trois chevalets à feuilles mobiles
avec feuilles mobiles • Feutres • Un bandeau pour le jeu de
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GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Hors-manuel • Page 1
JEU DE L’AVEUGLE : CONSIGNES S’ADRESSANT AU « GUIDE »
BUT
Le jeu consiste à cacher un objet et à expliquer comment le trouver à une personne dont les yeux sont bandés.
PRÉPARATION
• Prévoyez un parcours qui comportera trois changements de direction.
• Préparez les explications à fournir à l’« aveugle ».
• Faites tout ce que vous pouvez pour aider l’« aveugle » à réussir (pas d’attrape ni de piège).
• Vous devez donner vos instructions AVANT que l’« aveugle » ne commence ses recherches, car vous ne pourrez le faire par la suite, si ce n’est pour des questions de sécurité.
PENDANT LE JEU
• Vous pouvez en tout temps encourager l’« aveugle ».
• Si l’« aveugle » ne peut obtenir seul le résultat attendu, vous devez reprendre depuis le début.
GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Hors-manuel • Page 1
JEU DE L’AVEUGLE : CONSIGNES S’ADRESSANT À L’« AVEUGLE »
BUT DU JEU
Le jeu consiste à cacher un objet et à expliquer comment le trouver à une personne dont les yeux sont bandés.
PRÉPARATION
Précisez et notez vos besoins par rapport au jeu.
PENDANT LE JEU
• Essayez de trouver l’objet!
• Soyez attentif aux émotions ressenties pendant le jeu.
GÉRER LA DIVERSITÉ CULTURELLE
Hors-manuel • Page 1
JEU DE L’AVEUGLE : CONSIGNES S’ADRESSANT À L’OBSERVATEUR
BUT
Le jeu consiste à cacher un objet et à expliquer comment le trouver à une personne dont les yeux sont bandés.
PRÉPARATION
• Aidez le guide à préparer ses instructions à l’aveugle.
PENDANT LE JEU
• Observez quels sont les besoins et les émotions de l’« aveugle ».
• Observez comment le « guide » accompagne l’« aveugle ». Comment, plus précisément, il encadre le processus, assure un soutien relationnel et transmet ses messages, bref, comment il gère les trois dimensions de son interaction avec l’autre.
• Observez quels outils de communication emploie le « guide » : écoute attentive et écoute active, reformulation, questions.
• Notez vos observations.
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Veuillez vous présenter: votre nom, votre fonc5on, votre entreprise et ce qui vous enthousiasme le plus rela5vement à la ges5on de la diversité culturelle.
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(!!!! DIRE AUX PARTICIPANTS LES ATTENTES QUI SERONT COUVERTES OU PAS !!!!)
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Par diversité, on entend l’ensemble des différences qui caractérisent les individus et leurs capacités à contribuer aux objec5fs organisa5onnels.
Les principaux critères de différence sont généralement liés à la culture ou à l’âge (3 généra5ons sont actuellement présentes : baby-‐boomers, X et Y); mais on retrouve aussi :
• le sexe; • l’origine ethnique; • l’origine sociale; • l’orienta5on sexuelle; • la religion; • le handicap; • la scolarité; • les compétences linguis5ques; • l’expérience; • la posi5on hiérarchique. La diversité interculturelle se rapporte aux différences d’ordre culturel et linguis5que, de même qu’à la diversité des valeurs et des coutumes. Dans le cadre de cePe forma5on, nous allons nous concentrer sur la ges5on de la diversité interculturelle qui est désormais une réalité pour l’ensemble des entreprises québécoises. En effet, la popula5on ac5ve du Québec est plus diversifiée que jamais : en 2006, sur l’ensemble de la popula5on de 15 ans et plus, on dénombrait 13,6 % d’immigrants de 1ere généra5on, 6,5 % de 2e généra5on et 12,1 % de personnes qui avaient une langue maternelle autre que le français et l’anglais.
CePe évolu5on démographique fait que toute entreprise se doit désormais d’a\rer et de cul5ver le talent d’une main d’œuvre diversifiée en créant des milieux de travail inclusifs et diversifiés où l’on gère efficacement la diversité. Lorsque l’on parle de gérer cePe diversité, cela signifie de mePre en place des poli5ques et des pra5ques en ma5ère de ressources humaines qui visent à créer un environnement de travail plus sain et à 5rer par5 des différences en faisant ressor5r leur valeur ajoutée en termes d’efficacité, d’efficience et d’équité dans toutes les fonc5ons de l’entreprise. Ainsi, nos objec5fs généraux d’appren5ssages aujourd’hui sont…
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• Avez-‐vous fait votre TP? Est-‐ce que ça s’est bien passé? Comme vous avez pu le constater, le DIVERSImètre permet de situer votre entreprise par rapport à la ges5on de la diversité culturelle. Plus précisément, il permet d’évaluer les systèmes de ges5on des ressources humaines et de ses poli5ques et pra5ques rela5ves aux ressources humaines.
• Où votre entreprise se situe-‐t-‐elle? Êtes-‐vous surpris par certains résultats, pourquoi? • Dans le cadre de cePe forma5on, vous avez à réaliser un plan d’ac5on par rapport à la ges5on de la diversité. Je vous invite à noter tout au long de la journée tout ce qui pourra vous être u5le pour le réaliser. Un temps sera alloué au plan d’ac5on à la fin de la forma5on
• Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
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Les économistes sont de plus en plus nombreux à se pencher sur le lien entre croissance économique et diversité. Par exemple, une étude récente du Na5onal Bureau of Economic Research a démontré que les travailleurs qui vivent dans des villes à haut degré de diversité culturelle gagnent un meilleur salaire que ceux qui vivent dans des villes où la diversité est faible.
De mul5ples études ont aussi démontré les liens existants entre diversité et innova5on en entreprise. Ce qui est extrêmement intéressant quand on sait qu’une entreprise se doit d’innover pour demeurer compé55ve en cePe époque de globalisa5on des marchés. Nous allons maintenant dresser ensemble la liste des avantages de la diversité, mais aussi des défis de la diversité. Cet inventaire nous permePra d’obtenir un portrait clair de la situa5on afin de nous aider à agir sur elle.
Nous allons commencer par les avantages. Par exemple, un des avantages de la diversité est la mul5plica5on des points de vue et des approches qui est l’une des prémisses majeures à l’innova5on…
(DISCUTEZ AVEC LES PARTICIPANTS DES AVANTAGES DE LA DIVERSITÉ ET NOTEZ LEURS RÉPONSES. UNE FOIS CELA FAIT, PASSEZ À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE POUR VOIR SI IL Y A D’AUTRES AVANTAGES QUI N’AURAIENT PAS ÉTÉ NOMMÉS)
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Comme nous venons de le constater, la diversité culturelle est un atout organisa5onnel majeur et les avantages sont nombreux pour l’entreprise et ses ges5onnaires qui réussissent à la gérer efficacement. Elle est un levier de poids pour améliorer la produc5vité.
• Innova&on et mul&plica&on des idées et des solu&ons La diversité des points de vue et des approches est l’une des prémisses majeures à l’innova5on. Ce qui permet de mePre au point de nouveaux produits, solu5ons, marchés…
• Hausse de produc&vité Plus les membres de l’équipe sont complémentaires plus la performance augmente. De plus, une ges5on efficace de la diversité réduit les malentendus et les conflits générés par les différences de valeurs, de culture ou même de généra5on.
• Employés plus mobilisés La sa5sfac5on augmente et l’absentéisme diminue.
• Pouvoir d’a:rac&on important Une entreprise reconnue pour sa ges5on efficace de la diversité re5ent les meilleurs candidats.
• Meilleure communica&on Tous bénéficient de l’améliora5on de la communica5on.
• Avantage compé&&f Le service à la clientèle est amélioré et les clients d’origines diverses sont mieux représentés ce qui permet d’aller chercher de nouveaux marchés.
Pour produire les résultats aPendus, la diversité culturelle doit être gérée. Le laisser-‐faire dans le domaine de la diversité culturelle entraînera des retombées néga5ves, car les défis liés à la diversité ressor5ront et seront amplifiés. Parlant de défi, nous allons maintenant en dresser la liste. Par exemple : La diversité peut entraîner un manque de cohésion au sein de l’équipe, car les individus sont trop différents et n’ont pas les mêmes repères. (DISCUTEZ AVEC LES PARTICIPANTS DES DÉFIS DE LA DIVERSITÉ ET NOTEZ LEURS RÉPONSES. UNE FOIS CELA FAIT, PASSEZ À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE POUR VOIR S’IL Y A D’AUTRES DÉFIS QUI N’AURAIENT PAS ÉTÉ NOMMÉS)
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La diversité vient avec des défis et les équipes diversifiées ob5ennent soit les meilleurs soit les pires résultats. Ce qui dis5ngue ces équipes c’est la ges5on déficiente de la diversité. Oui, la diversité demande une ges5on par5culière, mais n’oublions pas que les avantages sont vraiment concurren5els pour l’entreprise qui réussit à la gérer efficacement. Le jeu en vaut la chandelle.
CONCLURE L’ACTIVITÉ
• Que retenez-‐vous de cePe ac5vité? • Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on?
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Voici quelques ques5ons que nous devrons qualifier de vraies ou fausses (LIRE LES QUESTIONS ET INVITER LES PARTICIPANTS À RÉPONDRE VRAI OU FAUX. OBTENIR LEURS RÉACTIONS.)
• Que pensez-‐vous de ces énoncés? • Vous arrive-‐t-‐il d’avoir des pensées, voire des paroles similaires? Pourquoi? D’où cela vient-‐il selon vous?
• Quels inconvénients voyez-‐vous à pareille a\tude?
• Comment pouvez-‐vous éviter les biais?
(ALLER À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE POUR DÉFINIR LES PRÉJUGÉS, LES STÉRÉOTYPES, LES POSTJUGEMENTS ET LES VALEURS)
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Ces filtres existent dans tous les pays et milieux. Ils proviennent des influences que nous subissons : famille, médias, éduca5on, expériences marquantes, personnalités publiques., percep5ons.. et condi5onnent nos comportements et nos communica5ons. L’important c’est de les reconnaître afin de ne pas les laisser contaminer nos rela5ons. Par exemple, lors d’un recrutement la personne responsable de la sélec5on peut décider d’éliminer tous les candidats de culture X en raison du stéréotype auquel elle adhère que les personnes de la culture X sont paresseuses.
CONCLURE L’ACTIVITÉ DE VRAI OU FAUX
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on?
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À &tre d’informa&on, la culture de ges&on québécoise
La culture québécoise possède des caractéris5ques qui sont valorisées et qui influencent à des degrés divers, les a\tudes et comportements des ges5onnaires québécois. Les influences sont les suivantes :
La société québécoise favorise le consensus, en raison notamment de son statut minoritaire. Elle privilégie le dialogue, l’ouverture, la par5cipa5on, la flexibilité, l’égalité et la coopéra5on.
Les classes sociales sont moins marquées que dans d’autres sociétés, la mobilité sociale est favorisée, la distance hiérarchique entre les personnes est réduite. On valorise les dirigeants qui font preuve d’équité et d’intégrité. Les échanges sont marqués par la convivialité et la simplicité.
Les femmes sont très présentes sur le marché du travail et peuvent occuper tous les types de poste.
Les jeunes, s’ils sont compétents, peuvent accéder à des postes importants.
Les conflits se règlent par la négocia5on, et l’expression violente des rivalités n’est pas tolérée.
L’homme et la femme sont égaux ; ils ont les mêmes responsabilités et jouissent des mêmes droits, tant dans les affaires publiques que dans la vie privée.
Ces tendances générales doivent être nuancées afin d’éviter les stéréotypes. Elles servent avant tout à simplifier une réalité plus complexe et plus riche. Elles vous aideront surtout à vous situer et à mieux vous connaître : chaque personne a sa propre personnalité, et chaque dirigeant son propre style de ges5on. CONCLURE L’ACTIVITÉ DE VRAI OU FAUX
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on?
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Qu’est-‐ce que la culture? La culture peut se définir comme un ensemble lié de façons d’agir, de penser, de ressen5r, de s’exprimer, de réagir, des croyances, des connaissances, des us et coutumes, des normes, des valeurs, des mœurs… Ces façons sont apprises, partagées et transmises par une collec5vité qui s’y reconnaît.
Pour l’UNESCO la culture est l’ensemble des traits dis5nc5fs, spirituels et matériels, intellectuels et affec5fs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. Elle n’est pas figée et change con5nuellement en raison de dynamiques et d’influences externes et internes.
Nous avons vu dans l’ac5vité précédente que l’on a tendance à faire des généralisa5ons à propos des autres cultures de par notre propre culture. En effet, nos comportements et nos pensées sont en par5e déterminés par notre culture, notre personnalité et notre nature humaine. Chaque pays a ses règles de conduite, ses formules de politesse et ses usages qui sont plus communément désignés comme étant des us et coutumes. CePe éduca5on collec5ve, qui a trait au savoir-‐vivre, est différente de pays en pays. Ce qui explique bien des malentendus, car ce qui est bien vu ici ne l’est peut-‐être pas ailleurs. Par exemple, en Asie ou au Congo, c’est impoli de regarder une personne dans les yeux en parlant alors qu’ici c’est une marque de franchise. C’est pourquoi il est bon de s’interroger sur les us et coutumes des autres pays afin d’éviter de mal interpréter une ac5on qui nous apparaît comme étant un réel manque de savoir vivre.
Nous allons maintenant regarder les neuf dimensions principales qui dis5nguent les êtres humains les uns des autres et qui sont à la base de la culture propre à chacun. Je précise propre à chacun, car tous les individus issus d’une même société ne sont pas iden5ques. Nous sommes pluriculturels, car nous avons tous une culture liée à notre région d’origine, notre sexe, notre âge, notre forma5on, notre classe sociale, notre religion, notre forma5on, notre famille… Comme vous allez le constater, il est parfois difficile de faire un choix entre deux op5ons, car dans la vie nous oscillons en fonc5on des situa5ons. Ceci dit, dans le cadre de cePe ac5vité, je vous demanderai de voter en levant la main pour le point qui vous rejoint le plus souvent. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Vous pouvez prendre comme cadre de référence votre entreprise. (PASSER À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE)
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Ainsi, la première dimension concerne la rela5on que les personnes entre5ennent avec les règles. Êtes-‐vous plutôt universaliste ou par5culariste? Par exemple, pour l’universaliste si la règle dit qu’après trois retards, l’employé est renvoyé et bien il le renvoie… Alors que le par5culariste regardera la raison des retards et appliquera la règle en fonc5on de sa rela5on avec la personne et des circonstances (son enfant est malade, on ne peut donc pas la renvoyer). Levez la main ceux qui sont universalistes? Et les par5cularistes?
(ATTENTION : LE BUT ICI N’EST PAS DE DEMANDER AUX PARTICIPANTS DE JUSTIFIER LEUR CHOIX. IL FAUT GARDER ASSEZ DE TEMPS POUR L’ANALYSE)
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Faites-‐vous ce qui sert vos intérêts et votre carrière ou ce qui sert les intérêts de votre organisa5on? Parlez-‐vous le plus souvent au JE ou au NOUS?
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Laissez-‐vous vos sen5ments vous guider ou votre raison?
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Par exemple, il y a ceux qui adorent amener leurs conjoints au party de Noel et ceux qui trouvent cela déplacé. Ou encore, lors d’un party de bureau, un collègue peut agir en ami (en grand chum), faire des blagues, danser mais le lendemain, on redevient collègue. Pour des gens de certaines origines, le fait de s’être rapproché le temps d’un party peut prendre des significa5ons autres.
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Par exemple, respecter un collègue parce qu’il a réalisé de bonnes interven5ons au travail versus repecter un collègue parce qu’il a un poste supérieur.
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Vous pensez à long terme ou à court terme?
Voulez-‐vous gagner la guerre ou la bataille?
Pour pousser un peu plus loin cePe dimension, on peut aussi regarder si l’on perçoit le temps comme linéaire et segmenté (ce qui signifie qu’on est ponctuel et que l’on respecte l’agenda ou si l’on perçoit le temps comme cyclique donc soumit à l’incer5tude. C’est pourquoi la ponctualité est rela5ve dans ce cas de figure, car les personnes passent avant.
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Les internalistes agissent sur leur environnement et s’en pensent les maîtres alors que les externalistes s’adaptent. Par exemple, si vous désirez une promo5on, allez-‐vous rencontrer les ressources humaines et votre supérieur ou allez-‐vous travailler deux fois plus et aPendre que l’on vous remarque en tant que relève poten5elle?
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Imaginez la réac5on d’un nouvel arrivant qui doit se rapporter à une femme comme supérieure alors que pour lui les femmes ont un rôle dis5nct.
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Aimez-‐vous travailler main dans la main avec votre patron comme si il était un collègue ou préférez-‐vous une certaine distance?
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Qu’avez-‐vous appris sur vous?
Sur les autres?
Sur votre rela5on avec les autres?
Sur le poten5el de conflits liés à nos différences?
(PASSER À LA SLIDE SUIVANTE POUR CONCLURE L’EXERCICE)
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(PARTIE CONCLUSION DE L’ACTIVITÉ)
Comme nous venons de le voir, la posi5on que vous occupez dans chacune de ces dimensions, colore votre vision du monde et a un impact certain sur vos ac5ons quo5diennes. Vous ne devez pas craindre d’engager quelqu’un de différent, car il apportera une richesse nouvelle à votre organisa5on.
Cet exercice que nous venons de faire est très important, car il nous permet de mieux nous connaître et de saisir les sources poten5elles de conflits.
Lorsque l’on désire gérer la diversité, la première chose à faire est de se connaître et de bien se comprendre. Une fois cela fait, on peut s’ouvrir, connaître et s’adapter aux autres. En fait, cePe ouverture est requise de l’ensemble des par5es en cause. Nous sommes tous responsables également de la rela5on.
À la simple vue des différences qui peuvent nous opposer, il est aisé de comprendre pourquoi les conflits sont en quelque sorte inévitables au sein d’une équipe diversifiée. La clé réside dans la ges5on immédiate des discordes et dans l’ouverture aux différences de l’autre. Il faut faire preuve d’intelligence interculturelle.
(ALLER À DIAPOSITIVE SUIVANTE)
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Il faut faire preuve d’intelligence interculturelle :
• en se connaissant, en maîtrisant ses émo5ons et en validant ses percep5ons;
• en développant son empathie pour mieux comprendre ce que l’autre ressent;
• en portant d’avantage aPen5on à la rela5on et aux besoins de l’autre pour maximiser ainsi la recherche de solu5ons sa5sfaisantes.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les neuf dimensions, je vous invite à consulter les pages 3 à 5 du cahier d’ac5vité…
CONCLURE L’ACTIVITÉ
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on ?
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Nous venons de voir les neuf dimensions qui sont à la base de la culture qu’elle soit individuelle, sociétale, ou organisa5onnelle. Ainsi, dans les organisa5ons, on peut facilement noter les dimensions et les valeurs qui prédominent et sont privilégiées. En ce qui concerne les dimensions de la culture organisa5onnelle, ce sont généralement celles du pays et plus précisément celles du lieu où l’organisa5on se trouve. Les valeurs, par contre, varient d’une organisa5on à l’autre.
C’est important de prendre conscience des dimensions, des valeurs et des us et coutumes qui sont présents dans l’organisa5on, car il est primordial de les communiquer adéquatement au nouvel employé afin d’éviter les malentendus ou les conflits culturels.
Nous allons donc maintenant nous pencher sur les valeurs et les dimensions que l’on retrouve dans VOTRE organisa5on afin de vous permePre de communiquer le posi5onnement de votre organisa5on à votre nouvelle main-‐d’œuvre et l’aider ainsi à s’intégrer. Intégrer chaque nouvel employé aux valeurs de l’entreprise et de l’équipe tout en respectant les valeurs culturelles de celui-‐ci.
Dans une organisa5on …( LIRE LES DÉFINITIONS DE LA DIAPOSITIVE)
Par exemple, une entreprise peut publiciser que le client est la priorité alors que dans les faits les gens ne répondent pas immédiatement au téléphone, ne retournent pas les messages… Ou encore un patron dit que sa porte est grande ouverte, mais tout le monde sait qu’il vaut mieux éviter d’aller le déranger.
Allez à la page 6 de votre cahier d’ac&vité…
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CONCLUSION DE L’ACTIVITÉ DES VALEURS
Une vision claire de la culture de votre entreprise vous sera par5culièrement u5le :
1 ° lors de la sélec5on de nouveaux employés, car elle vous permePra d’énoncer clairement le contexte dans lequel ils devront s’intégrer
2 ° lors de leur intégra5on, car elle vous aidera à mieux formuler et communiquer vos aPentes.
CONCLURE L’ACTIVITÉ
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on ?
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Cet avant-‐midi nous avons vu qu’il était important de faire preuve d’intelligence interculturelle, plus précisément d’empathie, d’ouverture, d’écoute ac5ve, de connaissance de soi et aussi de connaissance des valeurs et des dimensions de son organisa5on pour mieux les communiquer au nouvel employé. Nous allons maintenant nous sensibiliser à la situa5on des nouveaux arrivants.
J’aurais besoin de deux volontaires … (EXPLIQUER LES RÈGLES)
APen5on: limiter l’espace à la sec5on des par5cipants
DÉBRIEFING DE L’ACTIVITÉ:
À l’aveugle : Quels liens faites-‐vous avec le nouvel arrivant ?
Au guide : Maintenant que vous savez ce que l’aveugle a ressen5, qu’est-‐ce que vous feriez de différent si vous deviez recommencer l’expérience?
Au groupe : Trouvez-‐vous que la communica5on était efficace entre le guide et l’aveugle ?
(ALLEZ À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE POUR REVOIR LES RÈGLES DE COMMUNICATION)
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Les trois dimensions à gérer durant toute interac5on sont : le processus, le climat et le contenu. Par exemple, commencer par introduire la raison de la rencontre fait par5e du processus, tout comme d’avoir les ou5ls nécessaires pour projeter une présenta5on. Essayer de détendre l’atmosphère fait par5e du climat. Et connaître son sujet, du contenu.
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Pour être certain de bien comprendre et de ne pas interpréter, il faut s’assurer de ques5onner suffisamment en u5lisant, selon les besoins, des ques5ons ouvertes, de précision ou encore fermées. Dans l’autre sens, l’écoute ac5ve se traduit par un état de récep5vité totale afin d’écouter avec tous ses sens. On peut aussi u5liser comme technique l’encouragement, l’écho et la reformula5on.
CONCLURE LE JEU DE L’AVEUGLE
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on?
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Afin d’éviter que le nouvel arrivant se sente comme l’aveugle du jeu précédent, on se doit d’ajuster les pra5ques de ges5on des ressources humaines pour faciliter l’accueil, l’intégra5on et le main5en des nouveaux arrivants, et ainsi op5miser leurs contribu5ons.
Je vais donc commencer par vous présenter le modèle de ges5on des ressources humaines sur lequel nous nous appuyons. Puis, on va séparer le groupe en trois. Chacun des groupes aura 20 minutes pour faire l’inventaire de solu5ons concrètes à par5r de leur expérience pour faciliter l’acquisi5on, le développement et la conserva5on. Vous devrez les inscrire sur une feuille de chevalet et après les présenter en quelques minutes au groupe. Ça vous va?
• Le rôle d’un ges5onnaire est de planifier, organiser, diriger, contrôler et communiquer. Est-‐ce que cela est clair pour tout le monde?
• Quant aux composantes de la ges5on des ressources humaines, ce sont l’acquisi5on, le développement et la conserva5on…
Vous pouvez au besoin vous référer à la page 7 du cahier d’ac5vité
(SÉPARER LE GROUPE EN TROIS ET DONNER À CHAQUE GROUPE UNE COMPOSANTE. ILS DEVRONT DRESSER UNE LISTE DE TRUCS À FAIRE POUR FACILITER L’EXPÉRIENCE DES NOUVEAUX ARRIVANTS
APRÈS 20 MINUTES, FAIRE UN RETOUR EN GRAND GROUPE ET DEMANDER À CHAQUE GROUPE DE PRÉSENTER SES SOLUTIONS EN TROIS MINUTES )
AU BESOIN VOUS RÉFÉRER
CONCLURE L’ACTIVITÉ -‐ 9 MIN
• Quelles mesures vous apparaissent les plus intéressantes dans toutes celles que nous avons vues?
• Lesquelles pensez-‐vous mePre en œuvre?
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De par nos différences de valeurs, de dimensions, de références…, un des grands défis de la diversité est comme nous l’avons men5onné cet avant-‐midi, le risque poten5el important de conflit. J’ai plusieurs cas en main que je vais vous distribuer. En équipe de trois, vous allez tenter de résoudre une situa5on difficile et vous la présenterez au reste du groupe. Par la suite, nous verrons un processus structuré qui pourra nous aider à résoudre les problèmes plus complexes.
RETOUR EN GROUPE : INVITER LES PARTICIPANTS À FAIRE UN BREF RÉSUMÉ DE LEUR CAS ET DE LEURS SOLUTIONS AU RESTE DU GROUPE :
Alors quelle solu5on concrète avez-‐vous trouvée au…
(PRÉSENTER LE PROCESSUS DE RÉSOLUTION DE PROBLÈME)
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Plus une entreprise prévient les conflits ou u5lise une approche résolu5on de problèmes, plus les rela5ons seront posi5ves, plus la produc5vité sera au rendez-‐vous.
La plupart des conflits interculturels portent sur les différences de valeurs, de normes, de dimensions. Une bonne approche de résolu5on de problème s’appuie sur les principes de l’intelligence interculturelle pour créer l’ouverture et vérifie si des « propulseurs » de conflits interculturels sont en ac5on. Par propulseurs on entend la confronta5on à sa propre iden5té culturelle, les préjugés, les peurs…
Une fois cela en place on peut facilement u5liser le processus de résolu5on de problème suivant qui est extrêmement intéressant, car il repose uniquement sur les faits et non pas sur les impressions!
(ALLER À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE)
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Quand un ges5onnaire doit faire face à une situa5on qui n’est pas souhaitable, il doit tenir compte des besoins de l’employé, mais surtout de ceux de l’organisa5on. C’est pourquoi, dans le cas des accommodements raisonnables, on doit avant tout se référer aux besoins de l’organisa5on. Il faut essayer de trouver un juste équilibre avec l’employé sans passer outre les besoins de l’organisa5on qui devront toujours primer. Par exemple, si un employé demande un congé pour une fête religieuse, on doit regarder si l’organisa5on peut vraiment se passer de lui cePe journée-‐là et aussi comment les autres employés risquent de réagir à cela. On ne veut pas générer un sen5ment d’injus5ce. Si la réponse est non, on peut u5liser la technique suivante : « J’aimerais te dire oui, mais pour telle raison malheureusement je ne peux accéder à ta demande… »
CONCLURE L’ACTIVITÉ
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
Que vient-‐elle changer dans vos pra5ques de ges5on ?
Que pensez-‐vous du processus de résolu5on de problème proposé? En quoi vous sera‑t‑il u5le?
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Beaucoup d’informa5on vous est offerte en ma5ère de diversité. Beaucoup d’aide aussi. Vous pouvez faire appel à l’un des conseillers des centres de services aux entreprises [sou5en ges5on] de l’Est ou de l’Ouest d’Emploi Québec. Vous trouverez aussi de nombreux ou5ls à votre disposi5on sur Internet. Je vous demanderai d’ouvrir votre cahier d’ac5vité à la page 17 pour qu’on les passe en revue.
DIRIGER L’ACTIVITÉ
(PRÉSENTER AUX PARTICIPANTS, EN FAISANT UN BREF TOPO, LES RESSOURCES DISPONIBLES À PARTIR DE LA LISTE DU CAHIER DU PARTICIPANT. )
CONCLURE L’ACTIVITÉ
Que retenez-‐vous de cePe ac5vité?
(ALLER À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE)
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La créa5on d’une équipe diversifiée sur le plan culturel doit être planifiée et pilotée comme n’importe quel changement. Garder en tête qu’il faut que l’exemple et l’orienta5on viennent d’en haut pour que ce soit un succès.
Je vous invite donc à dresser votre plan d’ac5on en ma5ère de ges5on de la diversité que vous pourrez mePre en œuvre dans les prochaines semaines. Ouvrez votre cahier d’ac5vité à la page 18. Vous avez 20 minutes pour ébaucher votre plan d’ac5on et vous préparer à le présenter à la personne à côté de vous. Puis vous aurez 20 minutes en dyade pour échanger sur vos plans d’ac5on mutuels.
CONCLURE L’ACTIVITÉ
• Que retenez-‐vous de cePe ac5vité? • En quoi le plan que vous avez ébauché vous sera-‐t-‐il u5le? (ALLER À LA DIAPOSITIVE SUIVANTE)
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Comme nous avons pu le voir aujourd’hui, gérer la diversité est avant tout une manière de grandir ensemble. Qu’est ce que vous retenez de la journée?
Que comptez-‐vous mePre en œuvre dès demain?
Inviter les parWcipants à compléter le formulaire d’appréciaWon et laisser leur coordonnées sur la feuille de présence (courriel et téléphone)