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Centre de santé et de services sociaux - Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke Présentation faite dans le cadre de l’ARUC Santé mentale et citoyenneté, Le 24 mars 2011

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Page 1: Centre de santé et de services sociaux - Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke Présentation faite dans le cadre de lARUC Santé mentale et citoyenneté,

Centre de santéet de services sociaux -Institut universitaire de gériatriede Sherbrooke

Présentation faite dans le cadre de l’ARUC

Santé mentale et citoyenneté,Le 24 mars 2011

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Plan de la présentation

- L’approche par les capabilités

- Le logement comme déterminant social de la santé et du bien-être

- Habiter

- Contexte: Habitation et santé mentale à Québec

- Pech et Sherpa

- Le projet de recherche

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L’approche par les capabilités• Comment recréer l’égalité des chances au milieu

de l’inégalité des conditions?

• En reconnaissant la liberté comme le but essentiel du développement.

• « La configuration de la société et toutes les institutions qui y participent sont ici appréhendées du point de vue de leur contribution aux libertés substantielles des individus, lesquels sont définis ici, comme des acteurs du changement et non comme les destinataires passifs davantage octroyés par telle ou telle structure. » (Sen, 2000)

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L’approche par les capabilités

• Cadre théorique pour évaluer, en ce qui concerne les individus et les arrangements sociaux, les questions de standard de vie, de pauvreté, de qualité de vie ou de bien-être.

• Sa principale innovation est de partir, au niveau conceptuel, d’une base informationnelle élargie, représentée par les notions de capabilities (capabilités) et des functionnings (réalisations).

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L’approche par les capabilités

Élargissement aux capabilités fondamentales : La satisfaction des besoins fondamentaux – la santé, la littératie et la sécurité économique – doit inclure aussi la liberté d’expression, la dignité, le respect de soi et la participation à la vie sociale en général.

Projet du Oxford Poverty and Human Development intiative (travail, empowerment, sécurité physique et pouvoir vivre sans honte).

«The Center to study recovery in social contexts».

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L’approche par les capabilités

• La maximisation du bien-être, c’est la capacité des individus de maximiser leur propre potentiel humain, d’être aussi peu dépendants que possible, actifs et en santé.

• L’accent est mis sur le renforcement de l’autonomie personnelle, de l’interdépendance et de l’estime de soi.

• La question centrale que pose l’approche par les capacités n’est pas : « À quel point Vasanti est-elle satisfaite? » ni même « De combien peut-elle disposer en matières de ressources? ». Elle est plutôt : « Qu’est-ce que Vasanti a réellement les moyens de faire et d’être » (Nussbaum, 2008).

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L’approche par les capabilités

• Aspect clé : facteurs de conversion permettant la transformation de droits et de libertés formelles en des droits et des libertés réelles.

• La caractéristique inhérente (un logement social) de la marchandise (appartement) est transformée en un certain mode de fonctionnement (se loger à prix modique), ce qui améliore l’ensemble des capabilités et peut favoriser de nouveaux accomplissements.

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À travers le monde, l'importance de l'accès à un logement décent et sécuritaire fait

consensus.

• Déjà, en 1948, l'article 25.1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme énonce le logement en tant que droit :

«  Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, le logement, les soins médicaux ainsi que les services sociaux nécessaires ... »

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MSSS, 1992. La Politique sur la santé et le bien-être

• La vie dans un logement détérioré, mal chauffé, mal aéré affecte particulièrement la santé des enfants et des personnes âgées. Les maladies infectieuses, les grippes, les otites et les rhumes y sont plus fréquents.

• On remarque également que les tensions, les sources de conflit et le niveau de stress augmentent dans les familles lorsque celles-ci vivent dans des appartements trop petits, mal insonorisés. De plus, le coût du logement apparaît capital pour l’organisation familiale

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Le logement comme déterminant social

• Récemment, en 2009, le Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie rappelait la place du logement comme déterminant majeur de la santé. Le manque de logements adéquats contribuant à augmenter le stress, l’exclusion, et la maladie physique et mentale

• Ainsi, des facteurs comme le revenu, le niveau de scolarité, l’emploi, la hiérarchie sociale et le logement, qui sont tous des déterminants de la santé, ont une incidence directe ou indirecte sur la santé et le bien-être de la population

• « Le débat n’est pas de savoir si le logement a un impact sur la santé, mais plutôt de savoir comment des aspects spécifiques du logement et de son environnement ont ou n’ont pas un impact sur des aspects de la santé. » (Fuller, 2000 : 128)

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Entrevue avec Benoît LévesqueEspace D, septembre/octobre 2008

• «Leurs effets (des coopératives) sur les personnes, sur la santé, physique et mentale, et sur les collectivités sont prouvés. Par exemple, une coopérative d’habitation, contrairement à un HLM, réunit une certaine mixité de personnes. Membres-usagers, ces locataires s’unissent pour entreprendre des corvées, renforçant ainsi les liens sociaux. Résultats?

• Ces immeubles sont mieux entretenus, plus sécuritaires et offrent un meilleur environnement de vie que les HLM.»

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Habiter• Comme lieu où la vie personnelle est située, le

chez-soi prend beaucoup du temps d’un individu, de ses ressources et de ses émotions.

« Nous sommes tous nés, frères et sœurs, dans une longue maison de bois à trois étages, une maison bossue et cuite comme un pain de ménage, chaude et propre comme de la mie ».

Félix Leclerc, Pieds nus dans l’aube

• Le chez-soi représente un lieu d’intimité, de sécurité, de contrôle, de liberté, de créativité et d’expression. Cela est d’autant plus vrai pour les personnes fragiles en quête d’autonomie.

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Habiter : sécurité ontologique

• Le terme ontologique a trait à ce « qui concerne l’être, le fait d’exister ».

• Ce fait d’exister procure justement aux personnes des assurances permettant de :

– « … vivre dans ce monde et d’y rencontrer d’autres individus… Un tel homme, fondamentalement ontologiquement en sécurité, affrontera toutes les circonstances sociales, éthiques, spirituelles et biologiques de la vie avec un ferme sentiment de sa réalité, de son identité et de celle des autres, de la permanence des choses et de la substantialité des processus naturels. » (R. D. Laing, 1970 : 35)

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Habiter : sécurité ontologique

• Il consiste en un sentiment de confiance en la sécurité de l’être dans la fiabilité des personnes et des choses. A. Giddens

• Le concept de sécurité ontologique représente un concept clé opératoire utilisé par des chercheurs afin d’appréhender l’univers du chez-soi.

• Un tel processus peut se développer et se maintenir dans un environnement social et matériel adéquat permettant de transformer « a house into a home ».

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Habiter : sécurité ontologique

• Une recherche australienne (Hulse et Saugueres, 2008) sur les différentes dimensions de l’insécurité en habitation attire l’attention sur un sous-groupe de personnes qui n’ont jamais été capables d’avoir ce sentiment de sécurité du moi.

• Les auteurs mettent ceci en lien avec les histoires d’abus et de violence dont ces personnes ont été l’objet dans leur enfance. Elles étaient « sans toit chez soi » (homeless at home) d’où les répercussions sur leur rapport au chez-soi dans leur trajectoire de vie.

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Habiter : sécurité ontologique

• Une recherche américaine (Padgett, 2007) réalisée auprès de 39 personnes sans-abri, avec des problèmes de santé mentale, ayant eu accès comme locataires à des logements privés à but lucratif, mais subventionnés (Vouchers 8) a permis d’établir que le sentiment de sécurité ontologique peut s’appliquer également à ces personnes:

• « …housing can provide a fundamental building block for ontological security thus lending support to a housing first approach. » (p. 1934)

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Les marqueurs de sécurité ontologique

• la construction de l’identité, un sentiment de constance, de contrôle, la création de routine, de quotidienneté et d’intimité.

• Construction de l’identité (et réparation de l’identité)

• Contrôle : La liberté de … liberté à (voir les opportunités, sentiment de sécurité)

• Routines de vie quotidienne : simples choses (prendre une douche, faire sa lessive)

• Intimité (pas de supervision, hors du stress de l’environnement externe)

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Définition du logement social 

Le concept de logement social ne fait pas consensus au Québec, dans le cadre de cette étude, nous avons décidé d’utiliser celle développé par la Communauté Métropolitaine Montréal (CMM, 2009) qui renvoie à la manière dont est fixé le montant du loyer.

Le logement social peut donc être un HLM, ou via le programme de supplément au loyer, sur le marché locatif privé ou dans des coopératives d’habitation et des immeubles gérés par des organismes à but non lucratif (OBNL).

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Portrait sur les conditions de logement et les besoins en logement des personnes

vivant avec des problèmes de santé mentale.

• Réalisé en décembre 2008• 1881 répondants

– 913 du CSSS Vieille-Capitale– 449 du CSSS Québec-Nord– 160 du CSSS de Portneuf– 181 du Centre hospitalier Robert-

Giffard– 178 des organismes communautaires

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CARACTÉRISTIQUES DE LA CLIENTÈLE POUR LES TR. PSYCHOT.

90,3%

68,6%

47,1%

3,2%

7,6%

36,8%

5,4%

23,8%

16,0%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

90,0%

100,0%

Appartement Chambre et pension Autres

Haute St- Charles La Source Orléans

Milieu de vie

51,8%55,6%

49,3%

19,6%

9,7%16,4%

21,5%15,3%

12,2%7,2%

19,5% 21,9%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

Seul Conjoint Famille Autres

Haute St- Charles La Source Orléans 20

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Type de logement occupé par les répondants

863(56%)

202(13%)

379(25%)

9(1%)

79(5%)

RNI (RNI-RTF & appartement supervisé)

logement subventionné (Coop.-OBNL logement subventionné + HLM + PSL)

logement privé (logement autonome privé + chambre + chambre & pension + maison familiale +coop-OBNL non subventionné + app non supervisé)Autre (types de logement ne figurant pas dans les autres regroupemens ou choix multiple)

refuge

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Inadéquation liée aux conditions de logements

65

221

87

52

144

0

50

100

150

200

250

No

mb

re d

'in

sa

tis

fac

tio

ns

Insalubrité Coût trop élevé Environnementmalsain

Besoin de services Logement trop petit

Raisons de l'inadéquation

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Les objectifs de la coalition pour le logement social en santé mentale…

une cible réaliste !• L’ajout d’un minimum de 60 logements

subventionnés par année avec soutien dans la communauté pour des personnes vivant avec des problèmes de santé mentale pour les 5 prochaines années. Soit : 10 % des unités de logement social et

communautaire attribuées chaque année; L’ajout de 20 PSL-privé par année.

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• Considérant que le logement est un déterminant de la santé et du bien-être; qu’il constitue la base du rétablissement et que la stabilité résidentielle est un facteur du rétablissement

• Nous recommandons: la création d’un sous- programme de supplément au loyer réservé aux personnes ayant des troubles sévères de santé mentale

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• Considérant que le choix « réel » des personnes face à leur milieu de vie favorise le développement du pouvoir d’agir

• Nous recommandons: que les PSL suivent les personnes et non le logement. Il importe donc de déroger aux normes du PSL-régulier.

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-3-Considérant que la flexibilité des

programmes est un facteur de succès lié à la stabilité résidentielle

Nous recommandons de développer une multiplicité de projets en habitation tels:Projets incluant la mixité socio-économique

dans les logements communautairesAppartements supervisés (partagés)Collectivisation des maisons de chambresEtc.

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Pech et Sherpa

• Un projet Accès Logis 3 de 77 logements

• 47 (santé mentale) et 30 (artistes)

• Centre de rétablissement

• Projet de médiation culturelle

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Objectif du projet de consolidation et méthodologie

• Objectif: Réaliser une recherche exploratoire permettant de poser les fondements d’une plus vaste recherche visant à connaître les effets et les impacts d’habiter en logement social pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale.

• Méthodologie mixte: quantitative (élaboration d’un questionnaire); qualitative (entrevue auprès 15 de personnes usagères habitant dans divers types de logements sociaux (Coop, PSL, OBNL).

• Dépôt du projet final au CRSH à l’automne 2011

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Exemple d’un questionnaire administré en milieu HLM (dimensions)

• Informations générales• Santé/bien-être (qualité de vie)- Environnement physique- Qualité du logement-habitat- Environnement social- Santé physique- Enfants- Bien-être psychologique- Empowerment- Honte et humiliation

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Êtes vous d’accord si je vous dis que ….(1 en accord; 7 en désaccord)

• Les gens du voisinage sont portés à venir en aide à leurs voisins.

• On peut faire confiance aux gens de ce voisinage• Les gens de ce voisinage s’entendent bien les uns avec

les autres.• Vous vous sentez proche des personnes qui vivent dans

ce voisinage.• Il vous arrive de vous arrêter régulièrement et de parler

aux personnes de votre voisinage.• Il vous arrive d’emprunter des choses et d’échanger des

services avec vos voisins.

Page 32: Centre de santé et de services sociaux - Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke Présentation faite dans le cadre de lARUC Santé mentale et citoyenneté,

Imaginez un escalier à sept marches, comme celui qui est dessiné sur ce carton, où à la première marche se retrouvent les personnes qui sont complètement impuissantes et à la septième marche se retrouvent les personnes les plus

puissantes de toutes les sphères de la vie.

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Merci de votre attention!