ces objets qui nous envahissent : objets cultes, culte des...
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Ressources complémentaires
Bibliographie
La Civilisation, ma mère !
de Driss Chraïbi, 1972.
Roman autobiographique qui :
- montre l'entrée des objets de la vie moderne dans la vie traditionnelle d'une marocaine dans les années 1940 (la radio, le téléphone, le fer à repasser...).
- et par là comment ses fils l'aident à s'émanciper.
Roses à crédit, Elsa Triolet, 1959 Premier roman d'une trilogie « L'âge de nylon »
Début de la société de consommation et de la civilisation du jetable.
Martine est victime d'une société de tentation et non d'une société de satisfaction.
C'est par manque de références culturelles que Martine tombe dans le piège :
« Moins les gens ont de culture, moins ce sont des intellectuels et plus facilement ils perdent la tête », « Elle n'avait pas les plombs de sécurité » (235)
Piégée par son absence de culture, elle confond confort et bonheur
Adaptation cinématographique en 2009 où l’on voit le personnage se ruiner pour meubler son appartement quand elle emménage avec Daniel.
Annie Ernaux
« Rien n’a changé depuis Le bonheur des dames, les femmes sont toujours la première cible – consentante – du commerce » Regarde les lumières mon amour. p.63
Pendant un an, Annie Ernaux raconte
ses passages à l’hyper Auchan de
Cergy. - Chronique de l'après guerre.
- Evoque l'évolution de la société
française à travers les souvenirs de
l'auteur
La Liste de mes envies,
Grégoire Delacourt, 2012.
L’objet ne fait pas le bonheur.
Réinvestissement du thème 1.
Into The Wild, Jon Krakauer
Christopher Johnson
McCandless décide de fuir la
société moderne de consommation.
Il fait don des 25000 dollars
qui lui restent de sa bourse
universitaire et part pour l’Alaska
où l’on retrouvera son corps quatre
mois plus tard.
Réinvestissement du thème 1.
99 francs, Frédéric Beigbeder,
2000
Interroge sur nos idéaux formatés par la publicité, pourvoyeuse de rêves bas de gamme.
Inspiré par son expérience personnelle du milieu de la publicité, l’auteur en démonte les mécanismes pour dénoncer un univers factice et vulgaire que la société moderne nous vend.
Réinvestissement du thème 1.
Catalogue d’objets introuvables
de Carelman, 1969.
Tourne en dérision la recherche
frénétique d’innovation poussée
jusqu’à l’absurde.
Inspiré du catalogue de Manufrance.
Le Chindogu ou l’art japonais des
inventions absurdes
Paire de baguettes
couplée à un petit
ventilateur pour
refroidir la soupe de
soba.
Dérouleur de
mouchoir pour
avoir tout le
temps de quoi
se moucher.
Oreiller en forme de torse
d'homme pour les femmes
seules.
Le chindōgu est créé dans les années 1980 par
Kenji Kawakami, un ingénieur japonais.
Kenji Kawakami revendique l'idée d'inventer sans
que cela soit dans un but commercial ou utilitaire. Il
dénonce ainsi le « consumérisme » et
l'« utilitarisme » omniprésents du monde moderne.
Je consomme donc je suis ? de Benoît Heilbrunn
Matière Première
de Raphaël Enthoven.
Essai
On y présente les objets du quotidien (GPS, carte bancaire, capsules Nespresso,…) sous un regard philosophique.
Il renferme aussi des passages poétiques fortement engagés rappelant parfois Le Parti pris des choses de Francis Ponge.
Days, James Lovegrove, 1997
Satire du consumérisme
Anticipation.
Chez Days, vous pouvez tout acheter : un livre rare, un tigre albinos, les filles du rayon Plaisir. Tout... pourvu que vous disposiez de la somme sur votre carte de crédit.
Les rayons Livres et Informatique se déclarent une guerre sans merci pour garder leur espace.
La vente flash au rayon Cravates fait des blessés.
La Première gorgée de bière, et
autres plaisirs minuscules,
Philippe Delerm, 1997.
Trente-quatre "plaisirs minuscules »
Les séquences suivantes permettent de réfléchir à la valeur que l’on accorde aux objets :
« Le paquet de gâteaux du dimanche matin »
« Un couteau dans la poche »
« Le bruit de la dynamo »
« Le pull d’automne »
Trop, Jean-Louis Fournier, 2014
40 petits chapitres réalistes sur notre société de consommation
« Il est perdu. Il est désemparé. Il erre hagard dans le rayon du supermarché. Il n'a pas l'habitude de faire les courses. Sa femme est malade. Il doit acheter de la farine pour faire des crêpes à ses enfants. Laquelle ? (...) Il ne sait pas laquelle prendre. Il est émouvant, perdu, comme un paysan de Picardie dans Hong Kong. Il me regarde. J'ai envie de l'aider. Finalement, il a pris celle vue à la télé. Il s'est fait rouler dans la farine. »
Toute ma vie j'ai été une femme,
Leslie Kaplan, POL, 2008
théâtre,
utilise dans un tableau des slogans publicitaires pour Moulinex par exemple, et envisage la relation des mots et des choses, et des femmes, dans une écriture originale.
Kaplan dénonce la consommation et ce qu’elle fait à la femme.
« On est dans la société du bonheur et on est malheureux » La femme du magazine.
Films
- Dénonciation des stratégies
poussant les consommateurs à se
ruiner.
- Les Jones sont les employés
d’une société de marketing dont le
but est de donner envie aux gens
de posséder ce qu’ils ont… Ils se
font passer pour une vraie famille
et leur équipement rend jaloux le
voisinage qui… se met à
consommer les même produits
qu’eux !
La Famille Jones, Derrick Borte, 2009
Seul au monde, R. Zemeckis, 2000 Comment réemployer des objets hors de leur contexte ?
Mr Wilson (un ballon « customisé ») est l’ami imaginaire de Chuck Noland. Aujourd’hui on peut encore acheter ce ballon pour 20 euros…
Réflexion sur le placement de produits publicitaires dans les films (FedEx assura les transports entre l'île et le continent pendant le tournage contre des placements publicitaires)
Carnage, Polanski, 2011
Le téléphone qui empoisonne les relations en
face à face
Le bouquet de tulipes
Le livre d’art
Le sac à main de Nancy
Le Dîner de cons, Veber, 1998
« il fabrique des objets avec de petites
allumettes. »
Fight Club, D. Fincher, 1999 « Fincher et Norton, le narrateur, nous plongent dans un
appartement rempli d’objets achetés chez IKEA, symbole du consumérisme, du bien à posséder pour se fondre dans le moule et renvoyer une fausse image de bonheur. Cela ne fonctionne pas et le plan sur Fincher comme la voix monocorde de Norton dans ce passage viennent porter cette scène à son sommet. »
Scène de 56 secondes en suivant ce lien :
http://cinema.critictoo.com/2013/03/scene-memorable-lappartement-ikea-dedward-norton-dans-fight-club/
Mon Oncle,Jacques Tati, 1958
Arts plastiques et décoratifs
Arman et ses accumulations
MALHEUR AUX BARBUS
Duchamp et ses « ready-made »
Urinoir- Fontaine (1917)
Duane Hanson et ses sculptures
grandeur nature.
L’hyperréalisme.
Supermarket Lady, 1969
Dessin de Charles Allan Gilbert, All Is Vanity, 1892
Photographie de Vincent Peters, pour Dior.
Par le biais de la consommation nous
essayons aussi d’oublier notre angoisse
de la mort.
James Hopkins, Wasted Youth, 2006.
Greg Segal, Photographies Le
photographe
américain
immortalise
des citoyens
au milieu des
déchets
ménagers
qu'ils
viennent de
produire en
sept jours.
http://www.terraeo.net/7-jours-de-dechets-en-image
Affiches pour les journées sans
achat, © casseur de pub
Œuvres musicales
« Foule sentimentale » d’Alain Souchon
(1993)
« Les choses » de Jean-Jacques Goldman
(2001)
« J’accuse » de Damien Saez (2010)
« Le sac à main » de Bénabar
« Le sac des filles » de Camille (2012)
« Je suis dans mes poches » Charlélie
Couture, 1981
Sur internet
BOOK : La révolution
technologique. 3’20
Vidéo présentant
un… livre comme un objet
révolutionnaire.
https://www.youtube.com/
watch?v=Q_uaI28LGJk
Experience the power of a bookbook™ Une présentation du catalogue IKEA 2015
parodie le lancement de l’ipad en montrant les avantages du livre.
Vidéo de 2’28
https://www.youtube.com/watch?v=MOXQo7nURs0
Emilie Muller, Yvon Marciano, 1993
9’49
Court métrage d’un casting où l’on fait
vider son sac à une comédienne.
Peut servir d’accroche à une séquence.
https://www.youtube.com/watch?v=l-
DA7yApSKQ
2 émissions d’Arte :
« Je consomme donc je suis ». 50 minutes chacune
« Vivez, prospérez, consommez ! »
https://www.youtube.com/watch?v=GQWbhh3kOyg
Une analyse de nos nouveaux modes de consommation.
Une famille américaine décide de vivre sans pétrole :
https://www.youtube.com/watch?v=zo9-4DsnJzY
« Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater. »
Prêt à jeter : L’histoire méconnue
de l’obsolescence programmée.
Arte teva. Émission d’1h15 Obsolescence : stratégie visant à
raccourcir délibérément la durée de vie ou d’utilisation d’un produit dans le but d’accélérer le renouvellement de l’achat.
Un nouveau produit est créé toutes les 3 minutes dans le monde.
Le film montre les mécanismes de notre économie et les conséquences sur l’environnement
Décharges au Ghana
https://www.youtube.com/watch?v=0VwCPQ7iLwc
Emission : Lycéens à la mode.
Comment s'habillent les jeunes
entre 15 et 18 ans . Reportage France 3 de Sophie CRIMON.
https://www.youtube.com/watch?v=KVg
ZBht06V4
Autres idées…
l’émission "Design", sur Arte http://www.arte.tv/guide/fr/043172-000/design
une émission consacrée à la brique LEGO : https://www.youtube.com/watch?v=fQPKzL7wjYc#t=58
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Les-collectionneurs-sont-ils-nevroses/4Une-accumulation-sans-fin
L'émission Vos objets ont une histoire (adaptation d'une émission anglaise très célèbre), et qui fait un carton : Antiques Roadshow https://en.wikipedia.org/wiki/Antiques_Roadshow dont voici le premier épisode : https://www.youtube.com/watch?v=7ldDImS-gSE (pour un travail en CGE et en Anglais, peut-être ?)
Art yasmina Reza
La Parure, Maupassant