clés des micromammiferes de suisses

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Clé de détermination des principaux micromammifères de Suisse: Insectivores et Rongeurs Abréviations utilisées: TC: longueur totale de l'animal: tête + corps Q: longueur de la queue PP: longueur de la patte postérieure LCB: longueur condylobasale du crâne (longueur totale) LRD: longueur des rangées dentaires P 1 : première prémolaire de la rangée dentaire supérieure M 1 : première molaire de la rangée dentaire inférieure 1. - Présence de canines. Pas d'espace vide entre les incisives et les molaires. Forme de la tête typique (Fig. 1). INSECTIVORES 2 - Absence de canines. Espace vide de dents entre les incisives et les molaires. Forme de la tête typique (Fig. 2). RONGEURS 8 2. - Taille relativement grande, TC supérieure à 105 mm. Pattes antérieures courtes, élargies en forme de palette. Queue très courte. Yeux à peine ou non visibles. Arc zygomatique présent. 4e dent de la mâchoire supérieure (canine) nettement plus grande que les autres (Fig. 3). (Talpidés) Talpa europaea Taupe commune - Taille plus faible, TC inférieure à 96 mm. Les autres caractères ne concordent pas. Pas d'arc zygomatique. Canines ne dépassent pas les autres dents. (Soricidés) 3 3. - Dents à pointes blanches (Crocidurinés). Queue garnie de longs poils épars. 3 unicuspides à la mâchoire supérieure. Total de 28 dents (Fig. 4). 4 - Dents à pointes rouges (Soricinés); parfois usées chez les adultes et paraissant blanches. Queue sans longs poils épars. 4 ou 5 unicuspides à la mâchoire supérieure. 5 4. - Ventre blanc, dos brun ardoise avec ligne de démarcation très nette. Paracone (p) de la 4e prémolaire (P 4 ) massif; 3e uniscupide (P 3 ) de taille inférieure au paracone de P 4 (Fig. 5a). Crocidura leucodon Crocidure bicolore - Ventre plus clair que le dos, mais jamais blanchâtre, sans ligne de démarcation nette. - Longueur condylobasale supérieure à 18 mm. Paracone de P 4 bien détaché du métacone (m); 3e unicuspide (P 3 ) de taille égale ou supérieure au paracone de P 4 (Fig. 5b). Crocidura russula Crocidure musette - Longueur condylobasale inférieure à 18 mm. Paracone de P 4 bien développé; dans sa partie antérieure, courbure sphérique d'un quart de tour parfait (Fig. 5c). Crocidura suaveolens Crocidure des jardins 5. - Pelage nettement bicolore, dessus noir et dessous blanc (exceptionnellement noir uniforme). Franges ciliées sur les pieds postérieurs et la queue. Mâchoire supérieure à 4 unicuspides. Total de 30 dents (Fig. 6). Incisive inférieure unilobée (Fig. 7a). Neomys fodiens 1) Crossope aquatique - Pelage jamais noir et blanc, mais brun (tricolore ou bicolore) ou entièrement noir. Pas de franges ciliées. Mâchoire supérieure à 5 uniscupides. Total de 32 dents. Incisive inférieure multilobée (Fig. 7b). 6

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Clés des micromammiferes de Suisses

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Page 1: Clés des micromammiferes de Suisses

Clé de détermination des principaux micromammifères de Suisse: Insectivores et Rongeurs Abréviations utilisées: TC: longueur totale de l'animal: tête + corps Q: longueur de la queue PP: longueur de la patte postérieure LCB: longueur condylobasale du crâne (longueur totale) LRD: longueur des rangées dentaires P1: première prémolaire de la rangée dentaire supérieure M1: première molaire de la rangée dentaire inférieure 1. - Présence de canines. Pas d'espace vide entre les incisives et les molaires. Forme de la tête typique (Fig. 1). INSECTIVORES 2

- Absence de canines. Espace vide de dents entre les incisives et les molaires. Forme de la tête typique (Fig. 2). RONGEURS 8

2. - Taille relativement grande, TC supérieure à 105 mm. Pattes antérieures courtes, élargies en forme de palette. Queue très courte. Yeux à peine ou non visibles. Arc zygomatique présent. 4e dent de la mâchoire supérieure (canine) nettement plus grande que les autres (Fig. 3). (Talpidés)

Talpa europaea Taupe commune - Taille plus faible, TC inférieure à 96 mm. Les autres caractères ne concordent pas. Pas d'arc zygomatique. Canines ne dépassent pas les autres dents. (Soricidés) 3

3. - Dents à pointes blanches (Crocidurinés). Queue garnie de longs poils épars. 3 unicuspides à la mâchoire supérieure. Total de 28 dents (Fig. 4). 4

- Dents à pointes rouges (Soricinés); parfois usées chez les adultes et paraissant blanches. Queue sans longs poils épars. 4 ou 5 unicuspides à la mâchoire supérieure. 5

4. - Ventre blanc, dos brun ardoise avec ligne de démarcation très nette. Paracone (p) de la 4e prémolaire

(P4) massif; 3e uniscupide (P3) de taille inférieure au paracone de P4 (Fig. 5a). Crocidura leucodon Crocidure bicolore - Ventre plus clair que le dos, mais jamais blanchâtre, sans ligne de démarcation nette. - Longueur condylobasale supérieure à 18 mm. Paracone de P4 bien détaché du métacone (m);

3e unicuspide (P3) de taille égale ou supérieure au paracone de P4 (Fig. 5b). Crocidura russula Crocidure musette - Longueur condylobasale inférieure à 18 mm. Paracone de P4 bien développé; dans sa partie antérieure,

courbure sphérique d'un quart de tour parfait (Fig. 5c). Crocidura suaveolens Crocidure des jardins 5. - Pelage nettement bicolore, dessus noir et dessous blanc (exceptionnellement noir uniforme). Franges

ciliées sur les pieds postérieurs et la queue. Mâchoire supérieure à 4 unicuspides. Total de 30 dents (Fig. 6). Incisive inférieure unilobée (Fig. 7a). Neomys fodiens 1) Crossope aquatique - Pelage jamais noir et blanc, mais brun (tricolore ou bicolore) ou entièrement noir. Pas de franges ciliées.

Mâchoire supérieure à 5 uniscupides. Total de 32 dents. Incisive inférieure multilobée (Fig. 7b). 6

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6. - Pelage uniformément gris ardoise foncé; Q égale à TC. 2e dent de la mâchoire inférieure (P1) présentant

2 sommets (Fig. 8a). Sorex alpinus Musaraigne alpine - Couleur non uniformément gris ardoise foncé; Q inférieure à TC. P1 à un seul sommet (Fig. 8b). 7

7. - Pelage généralement tricolore. TC plus grande que 65 mm, PP plus grande que 11 mm. 3e unicuspide plus petite que la 2e (Fig. 9). LCB plus grande que 17,5 mm. Sorex araneus 2) Musaraigne carrelet - Pelage bicolore. TC plus petite que 65 mm. 3e unicuspide aussi grande ou plus grande que la 2e. LCB plus petite que 17 mm (Fig. 10). Sorex minutus Musaraigne pygmée 8. - Queue plus longue que les 3/4 de TC (Muridés) (Fig. 2b). Molaires à tubercules, présence de racines (Fig. 11). 9

- Queue plus courte que les 3/4 de TC (Arvicolidés) (Fig. 2a). Molaires à prismes. Absence de racines ou racines rudimentaires (Fig. 12). 14

9. - TC supérieure à 20 cm. Crêtes temporales présentes (Fig. 13): LRD supérieure à 6 mm. 10

- TC inférieure à 20 cm. Pas de crêtes temporales. LRD inférieure à 5 mm. 11

10. - Queue plus longue ou égale à TC; PP inférieure à 40 mm. LCB inférieure à 43 mm (Fig. 13a). Rattus rattus Rat noir - Queue nettement plus courte que TC; PP supérieure à 45 mm (Fig. 13b). Rattus norvegicus Surmulot, Rat brun 11. - TC généralement inférieure à 7,5 cm; Yeux et pavillon de l'oreille petits. M1 à 5 racines. LRD inférieure ou égale à 3 mm. Micromys minutus Rat des moissons - TC généralement supérieure à 7,5 cm; yeux et pavillon de l'oreille relativement grands. M1 à 3 ou 4 racines. LRD normalement supérieure à 3 mm. 12

12. - Queue unicolore. Teinte variant du gris noir au gris brun. Incisive supérieure avec encoche caractéristique (Fig. 14a). M1 à 3 racines (Fig. 15a). M3 est plus courte que 1/2 M2.

Mus musculus Souris grise - Queue bicolore. Couleur fauve ou gris fauve et ventre blanc. Incisive supérieure sans encoche (Fig. 14b). M1 à 4 racines (Fig. 15b). M3 est plus longue que 1/2 M2. 13

13. - Dessus fauve, ventre et partie inférieure des membres blanc pur; séparation nette des deux couleurs sur les flancs. Collier s'élargissant en écusson dans la partie médiane (parfois absent). Queue à 170 - 240 anneaux. 3e tubercule médian de M1 généralement bien formé. LRD supérieure à 4 mm.

Apodemus flavicollis 3) Mulot à collier - Dessus comme précédemment, mais dessous blanc grisâtre, moins nettement séparé du fauve des

parties supérieures. Généralement une tache fauve à la gorge, pas de collier. Queue à 120-190 anneaux. Généralement, 3e tubercule médian de M1 peu apparent et LRD inférieure à 4 mm.

Apodemus sylvaticus 3) Mulot sylvestre 14. - Pelage nettement roussâtre sur le dos. Palais osseux terminé postérieurement par une lame transversale

tranchante (Fig. 16a). Molaires à racines fermées chez les adultes, à contour arrondi. M1 avec 7 angles saillants obtus (Fig. 12b). Clethrionomys glareolus Campagnol roussâtre

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- Pelage jamais nettement roussâtre sur le dos. Palais osseux terminé postérieurement par 2 grandes fossettes latérales, pas de lame transversale tranchante (Fig. 16b).

Dents à racines ouvertes et angles saillants aigus (Fig. 12a). 15

15. - TC normalement supérieure à 13,5 cm. M1 à 4 angles saillants du côté interne et 3 du côté externe (Fig. 17). LRD supérieure à 7,5 mm.

Arvicola terrestris 4) Campagnol terrestre - TC normalement inférieure à 13,5 cm. M1 à 5 angles saillants du côté interne et 4 du côté externe. LRD inférieure à 7,5 mm. 16

16. - Yeux très petits; oreilles cachés dans la fourrure. M1 caractérisée par rhombe pitymyen (Fig. 18, rp). Pitymys subterraneus 5) Campagnol souterrain - Yeux de taille normale; oreilles visibles. M1 sans rhombe pitymyen (Fig. 19). 17

17. - Q supérieure à 1/2 TC. M1 caractéristique (Fig. 20). Microtus nivalis 6) Campagnol des neiges - Q inférieure à 1/2 TC. M1 différente. 18

18 - Queue unicolore. Pelage brun clair généralement. M2 typique (Fig. 21). Microtus arvalis Campagnol des champs - Queue bicolore. Pelage brun foncé, d'aspect hétérogène. M2 typique (fig. 22). Microtus agrestis Campagnol agreste 1-6) : voir les remarques

Remarques 1) Le genre Neomys comprend deux espèces: Neomys fodiens et Neomys anomalus qui sont assez difficiles à

distinguer. Pour plus de détails, voir Bühler (1964)

2) il existe deux espèces jumelles: Sorex araneus et Sorex coronatus qui sont difficiles à distinguer. Pour plus de détails, voir Hausser et Jammot (1974), et Hausser (1978).

3) Apodemus sylvaticus et Apodemus flavicollis ne sont pas toujours faciles à distinguer, que ce soit à l'aide de la morphologie externe ou des caractères crâniens. Apodemus alpicola (Mulot alpestre) habite la zone alpine; pour l’instant il existe essentiellement des données des Grisons; cette espèce a été signalée en Autriche, au sud de l’Allemagne, au nord de l’Italie jusqu’à la frontière française, mais son aire de répartition est probablement plus étendue.

4) De nombreuses sous-espèces ont été décrites pour l'ensemble de l'aire de répartition du genre Arvicola, qui s'étend de l'Espagne à la Sibérie et de l'Italie à la Scandinavie, incluant l'Angleterre et les Balkans. Il existe au moins deux espèces véritables: Arvicola sapidus et Arvicola terrestris, qui outre leur morphologie différente, ont aussi des nombres chromosomiques distincts: 2n = 40 pour la première et 2n = 36 pour la seconde. Chez A. terrestris, on distingue généralement deux formes: l'une fouisseuse qu'on rattache à la sous-espèce A. t. scherman, l'autre aquatique qu'on appelle A. t. terrestris, A. t. italicus, A. t. amphibius, etc. suivant les régions habitées. En Suisse, on trouve A. t. scherman au nord des Alpes et A. t. italicus au sud de celles-ci (Tessin). Selon certains auteurs, la forme fouisseuse correspondrait plutôt à A. t. exitus décrit par Miller (1912) et A. t. italicus mériterait le statut spécifique: A. italicus.

5) Le genre Pitymys est complexe. Certaines espèces de ce genre sont si voisines d'espèces du genre Microtus tant des points de vue morphologique, chromosomique que biochimique, que plusieurs auteurs considèrent la subdivision en deux genres comme artificielle (voir Graf, 1980 et 1982, entre autres à ce sujet). Il existe deux autres espèces du genre Pitymys en Suisse: P. savii (Sud du Tessin) et P. multiplex (Tessin et Valais).

6) Microtus nivalis diffère assez profondément des autres espèces du genre Microtus et aussi de Pitymys pour que la plupart des auteurs lui accordent actuellement un statut générique à part: Chionomys nivalis.

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Répartition et habitat

Talpa europaea Toute la Suisse; presque tous les types de sols: pâturages, forêts, champs cultivés.

Crocidura leucodon Toute la Suisse, mais moins fréquente que C. russula qu'elle remplace dans le Valais central; taillis, buissons, lisières forestières, jardins; en terrains secs et couverts.

Crocidura russula Toute la Suisse; lisières des bois, jardins, haies, buissons, prairies sèches; en terrains un peu plus découverts que C. leucodon.

Crocidura suaveolens Localisée (Tessin, Grisons, Sud-Ouest); terres cultivées, jardins, bois clairs (également forêts de conifères); en général terrains couverts.

Neomys fodiens Toute la Suisse; bords des eaux, le plus souvent tranquilles, ne s'éloignant que rarement d'elles.

Neomys anomalus Toute la Suisse, avant tout dans la région de montagnes; moins inféodée à l'eau que N. fodiens.

Sorex alpinus Alpes et Jura (rare); ne descend guère en plaine; terrains humides de montagne, en particulier bois de conifères.

Sorex araneus Alpes et Jura, sur le Plateau dans les biotopes humides; forêts, lisières de bois, pâturages boisés, marécages.

Sorex coronatus Plateau suisse, absente du Valais, Tessin et des Grisons; forêts, lisières de bois.

Sorex minutus Toute la Suisse; terrains secs à humides et couverts; buissons et haute végétation; également présente en forêt.

Rattus rattus Toute la Suisse; commensal de l'Homme: greniers, granges, écuries; pénètre davantage dans les habitations que R. norvegicus.

Rattus norvegicus Toute la Suisse; commensal de l'Homme; en hiver dans bâtiments, caves, écuries; émigre au printemps en pleins champs; égouts, bords des eaux (rivières, étangs).

Micromys minutus Très localisé: signalé en Ajoie, dans la région de Bâle, au bord du Lac de Neuchâtel; roselières, jonchaies sèches, prairies hautes, haies, champs de céréales.

Mus musculus Toute la Suisse; commensal de l'Homme ou vivant à l'état sauvage dans les champs, broussailles, bois clairs.

Apodemus flavicollis Toute la Suisse; forêts, parfois lisières forestières, broussailles.

Apodemus sylvaticus Toute la Suisse; lisières, broussailles, mais souvent en forêt.

Clethrionomys glareolus Toute la Suisse; surtout bois de feuillus, haies, broussailles, lisières forestières. Recherche les sols recouverts de végétation ou de feuilles. Principalement en milieux secs et chauds.

Arvicola t. scherman Toute la Suisse, à l'exception du Valais central, du Tessin et des Grisons; prairies, pâturages, vergers, jardins potagers; très rarement en terrains labourés ou en forêt.

Arvicola (t.) italicus Tessin. Bords des eaux.

Pitymys subterraneus Jura et Alpes. Prairies, champs, vergers à sol frais et humide, bois clairs.

Pitymys multiplex Tessin et Valais (Zermatt).

Pitymys savii Sud du Tessin.

Microtus (Chionomys) nivalis Alpes; endroits ensoleillés en haute montagne, jusqu'à 4700 m d'altitude, versants rocheux, surtout dans la zone à rhododendrons; également dans les herbages rocailleux et bois clairs.

Microtus agrestis Toute la Suisse; surtout en terrain humide, prés à herbes hautes et irrégulières, taillis, jachères couvertes de végétation, lisières de terres cultivées.

Microtus arvalis Toute la Suisse; prés à végétation basse, herbages, champs (de trèfle surtout), vergers, accotements de chemins et digues.

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Bibliographie Baumann, F. (1949) - Die freilebenden Säugetiere der Schweiz. Verlag H. Huber, Bern Bühler, P. (1964) - Zur Gattungs- und Artbestimmung von Neomys-Schädeln - Gleichzeitig eine Einführung in die

Methodik der optimalen Trennung zweier systematischer Einheiten mit Hilfe mehrerer Merkmale. Z. Säugetierkde 29: 65-93

Chaline, J., Baudvin, H., Jammot, D., Saint Girons, M.-C. (1974) - Les proies des rapaces (petits mammifères et leur environnement). Doin, Paris

Corbet, G.B., Southern, H.N. (Ed.) (1977) - The handbook of British mammals. Blackwell Scientific Publications, Oxford

Gaffrey, G. (1953) - Die Schädel der mitteleuropäischen Säugetiere. Abhandl. Ber. Staatl. Mus. Tierkunde, Dresden, Bd. 21

------- (1961) - Merkmale der wildlebenden Säugetiere Mitteleuropas. Geest und Portig, Leipzig Graf, J.-D. (1980) - Génétique biochimique, taxonomie et évolution des Arvicolidae (Mammalia, Rodentia). Thèse,

Université de Lausanne ------- (1982) - Génétique biochimique, zoogéographie et taxonomie des Arvicolidae (Mammalia, Rodentia). Revue

suisse Zool. 89 (3): 749-787. Hainard, R. (1972) - Mammifères sauvages d'Europe I. Insectivores, Chéiroptères, Carnivores. Delachaux et Niestlé,

Neuchâtel. 3e édition ------- (1972) - Mammifères sauvages d'Europe II. Pinnipèdes, Ongulés, Rongeurs, Cétacés. Delachaux et Niestlé,

Neuchâtel. 3e édition Hausser, J. (1978) - Répartition en Suisse et en France de Sorex araneus L.; 1758 et de Sorex coronatus Millet, 1828

(Mammalia, Insectivora). Mammalia 42 (3): 329-341 Hausser, J., Jammot, D. (1974) - Etude biométrique des mâchoires chez les Sorex du groupe araneus en Europe

continentale (Mammalia, Insectivora). Mammalia 38 (2): 324-343 Hausser, J. (1995) – Mammifères de la Suisse. Répartition – Biologie – Ecologie. Birkhäuser Verlag, Basel. Meylan, A. (1976) - Liste des mammifères de Suisse. Bull. Soc. vaud. Sci. nat. No 321, vol. 69: 233-245 Miller, G.S. (1912) - Catalogue of the mammals of Western Europe (Europe exclusive of Russia). British Museum,

London Niethammer, J., Krapp, F. (1978 - 1995). – Handbuch der Säugetiere Europas. Bände 1-6 + Suppl.

(Band 1: Rodentia I, Muridae u. a.; Band 2/I: Rodentia II, Arvicolidae u. a.; Band 3/1: Insectivora) Rahm, U., Müller, J.P. (1995) – Unsere Säugetiere. Veröffentl. Naturhist. Mus. Basel, Nr. 9 Saint Girons, M.-C. (1973) - Les mammifères de France et du Benelux (faune marine exceptée). Doin, Paris van den Brink, F.-H. (1967) - Guide des mammifères d'Europe. Delachaux et Niestlé, Neuchâtel JPA/24 janv. 05/CLE-MAMM.DOC