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e segment « vente au détail » du marché

mondial de l’assurance et des services

financiers a de nombreux enjeux communs

avec d’autres entreprises qui vendent des

produits et des services directement aux

consommateurs. Les banques, sociétés

d’investissement et compagnies d’assurance sont le

siège de changements qui ne cessent de s’accélérer

depuis quelques dizaines d’années, en partie sous

l’effet des innovations technologiques et de la

progression rapide de la numérisation.

Le consommateur contrôle de plus en plus le marché.

Les clients d’aujourd’hui sont armés d’informations

actualisées et ils délaissent les agences où ils venaient

se faire conseiller. Ils ont adopté les services

bancaires et d’investissement en ligne, et prennent

de nombreuses décisions eux-mêmes, sans l’aide des

banquiers et bien souvent sans même les contacter.

La bonne nouvelle, c’est qu’un marché numérisé offre

de multiples opportunités de fonctionnement à

moindre coût. Cependant, dans un marché où les

services en ligne et de plus en plus mobiles sont la

norme, il devient beaucoup plus difficile pour les

entreprises de se différencier de la concurrence. Les

clients accédant aisément à des données permettant

de comparer les services, taux, conditions et tarifs, le

service s’avère un élément crucial de différenciation

par rapport aux établissements concurrents.

Ce livre blanc explique la manière dont les acteurs

avant-gardistes de l’assurance et de la finance

adoptent une stratégie omnicanal pour toucher leurs

clients actuels et en acquérir de nouveaux en offrant

une expérience client supérieure. La technologie

permet aux clients qui préfèrent une expérience de

service autonome de répondre aux besoins de gestion

de leur compte et d’effectuer des transactions plus

facilement et plus efficacement via une solution en

libre-service guidée et abondamment documentée,

disponible en ligne, sur un appareil mobile ou même

dans une agence bancaire. La technologie permet par

ailleurs à la banque de détecter le moment où le

client a besoin d’aide et de lui fournir cette aide en

temps réel grâce au chat, au « co-browsing » et à

d’autres procédés innovants.

Ces outils permettent aux établissements financiers

d’améliorer le taux de conversion des interactions

clients en opportunités de création de revenus, de

maximiser la valeur de chaque relation client,

d’optimiser l’utilisation de leurs ressources marketing

et de réduire considérablement leurs coûts.

Ce livre blanc examine :

le mouvement vers des services omnicanal,

notamment des services financiers mobiles ;

les avantages que procurent ces outils et ces

méthodes dans les segments de la banque, de

l’investissement et de l’assurance ;

l’impact des activités bancaires numériques

omnicanal sur l’avenir des agences physiques ;

les possibilités d’analyse intelligente du Big Data

afin de mieux comprendre le comportement des

consommateurs, d’améliorer l’expérience client

et de maximiser les recettes ; et

la valeur de la plateforme d’engagement

omnicanal intégrée de TouchCommerce pour les

acteurs mondiaux de l’assurance et des services

financiers.

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e secteur des services financiers est

pratiquement toujours en alerte. Les

richesses vont et viennent à travers le

monde, 24 h/24, 365 jours par an, et ce

ballet est suivi par des réseaux mondiaux

d’ordinateurs interconnectés servant des banques,

des sociétés d’investissement et des compagnies

d’assurance. Les services financiers représentent à

peu près 8 % du PIB aux États-Unis (soit environ 1 250

milliards USD), ce pourcentage étant pratiquement

équivalent pour les principaux marchés des capitaux

en Europe et en Asie.

Comme de nombreux commerces, les banques, les

courtiers et les assureurs jouent un rôle extrêmement

important dans la vie quotidienne des

consommateurs. Les sociétés de l’assurance et des

services financiers ayant une activité de détail

comprennent quelques-unes des enseignes les plus

réputées au monde, telles que JPMorgan Chase, BNP

Paribas, Barclays, Deutsche Bank, Bank of America,

Citigroup, AXA, Prudential, Charles Schwab, Wells

Fargo et bien d’autres grands noms internationaux.

Ces organisations doivent relever bon nombre des

défis auxquels font face les autres activités

commerciales en termes de marketing. S’appuyant en

grande partie sur des innovations technologiques,

elles doivent se battre avec leurs concurrents au sein

d’un secteur mondialisé qui voit le changement

s’accélérer depuis plusieurs décennies.

Pour les sociétés de l’assurance et des services

financiers ayant une activité de détail, comme pour la

plupart des commerçants, le contrôle du marché est

passé de manière abrupte au client. La technologie a

donné davantage de pouvoir au consommateur en lui

offrant des informations toujours plus complexes sur

les opérations bancaires, les investissements et les

assurances. Ce dernier peut, rapidement et de

manière avisée, comparer les sociétés en termes de

services, de taux, de conditions et de tarifs. Cette

évolution reflète le développement généralisé de la

dépendance du consommateur par rapport aux

appareils numériques et sa confiance croissante en

ses propres décisions d’achat, basées sur les

informations fournies par ces appareils.

Selon un sondage de la société d’études Temenos

réalisé conjointement avec Accenture en septembre

2014, les cadres supérieurs des banques partagent de

plus en plus l’opinion que l’une de leurs principales

difficultés consiste à donner satisfaction à des clients

toujours plus exigeants et à les retenir, plutôt que

d’en conquérir de nouveaux.1

Les sociétés du secteur financier, comme les autres

entreprises, doivent se démarquer de leurs

concurrents. Bon nombre d’entre elles sont

convaincues qu’offrir une meilleure expérience client

constitue un élément puissant de différenciation. Elles

adoptent des stratégies et des outils utilisés par

d’autres commerçants pour améliorer cette

expérience et rendre les interactions plus rapides, plus

simples et offrir une ergonomie plus agréable.

De meilleures expériences client mènent à une

augmentation des taux de conversion et du nombre de

transactions et fournit des d’opportunités plus

nombreuses pour vendre de nouveaux services aux

clients existants.

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En 2013, la moitié de la population adulte des États-

Unis avait adopté la banque en ligne. Ce chiffre

devrait passer à plus de 60 % des Américains adultes

(soit plus de 70 % des internautes adultes) d’ici 2018.3

Les clients ont commencé par effectuer des processus

relativement simples comme vérifier le solde de leur

compte ou payer des factures. Les spécialistes du

marketing des services financiers reconnaissent

cependant que la généralisation de l’adoption dépend

de leur capacité à offrir des services plus sophistiqués

en ligne. Au top des priorités pour les banques :

permettre de créer un compte en ligne de manière

totalement automatisée, fournir des offres

personnalisées en ligne, déployer des outils

personnels de gestion financière sur les sites Internet

des banques et mettre en ligne des outils pour

comparer différents produits financiers.

Les banques, les sociétés d’investissement et les

compagnies d’assurances adoptent progressivement

des stratégies omnicanal (recouvrant les

traditionnelles agences ainsi que les services

bancaires en ligne et mobiles) afin d’améliorer leurs

services tout en réduisant les coûts, et de

commercialiser de nouveaux services qu’elles

vendent à leurs clients existants. Elles peuvent ainsi

satisfaire des consommateurs bien documentés qui

optent pour des outils de self-service de plus en plus

sophistiqués, préfèrent la commodité des expériences

en ligne aux astreintes d’un rendez-vous en agence,

et souhaitent obtenir des informations et effectuer

des transactions à tout moment et en tout lieu. Cette

dernière exigence a accéléré l’adoption des services

bancaires mobiles, qui devraient devenir le mode

d’interaction principal en matière de services

financiers avant la fin de cette décennie.

Chaque interaction entre la société de services

financiers et son client s’appuie sur un nombre

croissant d’informations. La capacité d’analyser des

Big Data et de fournir des connaissances exploitables

permet aux sociétés de services financiers de voir le

comportement des clients et de découvrir les

tendances de la demande, de proposer des offres de

services en correspondance avec les profils des

clients, de centrer la vente incitative sur les clients les

plus enclins à acheter et de repérer les clients

susceptibles de passer à la concurrence avant qu’ils

ne le fassent.

Les technologies de l’information aident par ailleurs

les prestataires de services financiers à réduire

considérablement leurs coûts, notamment dans des

domaines tels que le service clients.

Traditionnellement dépendantes des centres d’appels

où des agents répondent en direct, au téléphone, aux

questions des clients, banques et compagnies

d’assurances constatent que des pourcentages élevés

de ces appels peuvent être remplacés par des

sessions de chat avec des conseillers qui peuvent

fournir un meilleur service, étayé par une quantité

supérieure d’informations. En outre, ces agents

peuvent gérer simultanément plusieurs clients pour

une fraction du coût de fonctionnement des centres

d’appels.

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Par ailleurs, les clients disposant des outils appropriés

de self-service en ligne peuvent résoudre eux-mêmes

une grande partie de leurs problèmes, ne recourant

au chat ou à l’interaction vocale que lorsque leur

problème s’avère plus complexe. De manière

générale, ceci améliore les scores de satisfaction de la

clientèle, les consommateurs appréciant de ne pas

avoir à utiliser des systèmes de réponse vocale

compliqués ou de prendre place dans une longue file

d’attente en agence. En outre, chaque session en

ligne ou mobile fournit à la banque de nouvelles

données sur les besoins et les préférences du client,

et peut offrir une opportunité de vente incitative

ciblée même si le client n’interagit jamais avec un

conseiller.

a société d’études de marché eMarketer

estime que plus de 90 % des adultes

recourant à des services bancaires

numériques aux États-Unis utiliseront des

outils de services bancaires mobiles d’ici 2018, soit

54 % de l’ensembles des adultes aux États-Unis.4

Cette proportion ne prend pas en compte l’utilisation

d’outils de paiement mobile tels que Google Wallet et

Apple Pay – il se rapporte à la suite complète des

services bancaires numériques. Selon le service

d’études YouGov, en 2014, 22 % des internautes

américains accédaient déjà au moins une fois par

semaine à des services bancaires mobiles.

D’après eMarketer, les jeunes utilisateurs sont déjà

conquis ; les prévisions de croissance concernent

principalement les adultes plus âgés, qui ont résisté

jusqu’ici aux attraits des services bancaires mobiles.

Des applications mieux conçues et des écrans plus

grands devraient les convaincre de céder et même si

les inquiétudes relatives à la sécurisation des

appareils mobiles représentent un frein à l’adoption

de ces services, elles ne devraient pas l’entraver

sérieusement.5

En effet, les sociétés de services financiers

augmentent considérablement leur budget marketing

pour les services bancaires mobiles. Depuis 2013, les

dépenses en publicité numérique engagées aux États-

Unis pour des services financiers ont fortement

augmenté ; selon les estimations d’eMarketer, les

dépenses de publicité sur mobiles dépasseront les

dépenses publicitaires sur ordinateur de bureau, et la

publicité pour des services bancaires mobiles

représentera plus du double des dépenses

publicitaires numériques pour la promotion des

services bancaires sur ordinateur de bureau.6

L

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Les sociétés de services financiers procèdent

également aux investissements techniques

nécessaires pour l’adoption du mobile. Plus

précisément, elles investissent dans le « responsive

design » qui identifie le type d’appareil utilisé par

l’internaute pour naviguer sur le site et fournit

automatiquement une expérience numérique

adaptée à cet appareil (par exemple, une expérience

optimisée pour navigateur Internet, tablette ou

smartphone). L’optimisation recouvre l’utilisation de

mesures de sécurité spécifiquement conçues pour

l’ordinateur de bureau ou la plateforme mobile, ainsi

que des fonctionnalités permettant de tirer parti des

caractéristiques uniques de chaque plateforme,

comme la possibilité de créer des actions sur le

smartphone en tournant ou en secouant l’appareil.

D’après une étude de Forrester Research, 38 % des

sociétés de services financiers utilisent aujourd’hui le

« responsive design », et 50 % prévoient de le faire.7

Outre le simple aspect pratique de l’utilisation, il

existe un autre facteur de différenciation des

transactions mobiles par rapport aux transactions

effectuées via un ordinateur de bureau : ces

opérations peuvent être réalisées n’importe où, le

lieu pouvant également fournir une opportunité pour

ajouter de la valeur au service, car la banque peut par

exemple envoyer une offre adaptée à l’utilisateur,

l’incitant à se rendre dans une agence à proximité ou

un commerce tout proche avec lequel elle coopère.

Au troisième trimestre 2014, la société JPMorgan

Chase comptait 18,4 millions d’utilisateurs de son

application bancaire mobile. Bank of America

recensait 16,1 millions d’utilisateurs et Wells Fargo

13,7 millions.8

Dans son étude comparative des services bancaires

en ligne réalisée en 2014, Forrester Research a établi

que les plus grandes banques, au moins aux États-

Unis, proposent des services numériques

extrêmement efficaces pour la gestion des comptes,

permettant à leurs clients d’accéder aux informations

relatives à leurs comptes, d’effectuer des virements

entre leurs comptes, de payer des factures, de

contrôler l’activité sur leurs comptes, etc. Toutefois,

en ce qui concerne les autres services bancaires

traditionnels, tels que la gestion de l’argent, et les

pratiques de marketing numérique telles que la vente

croisée et la vente incitative de services aux clients

existants, même les plus grandes banques

commencent juste à se lancer.9

Le fait que des opportunités ne soient pas

concrétisées n’est pour certaines qu’une question de

maturité. Les banques commencent seulement à

mettre en ligne des outils de gestion des finances

assez complexes pour les rendre comparables aux

services bancaires traditionnels. Ces outils vont

évoluer. Dans l’intervalle, des outils omnicanal sont

toutefois disponibles au moins pour étoffer les

conseils que les sites de banque numérique peuvent

fournir aux clients intéressés par une aide à la gestion

financière. En outre, les technologies omnicanal

offrent les moyens, à court terme, d’intensifier

considérablement les ventes croisées et d’améliorer

l’expérience client grâce à une solution de self-service

et une aide professionnelle plus efficaces.

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e principal avantage opérationnel d’une

solution omnicanal est de fournir une vision

du client continue, à 360°, et de mettre à

disposition de tous les professionnels de la

banque en relation avec ce client (que ce soit en

personne dans une agence, au téléphone, en ligne ou

via un chat mobile, ou encore par visioconférence) les

mêmes informations complètes et actualisées le

concernant.

Au fil des interactions avec ce client, y compris

lorsque le client fournit des informations en utilisant

une solution de self-service, l’institution financière

comprend mieux ses besoins. Elle est ainsi en mesure

de lui offrir un service personnalisé et plus

satisfaisant, et de tirer une valeur accrue de chaque

relation avec le client grâce à des opportunités de

ventes croisées et de ventes incitatives ciblées avec

une grande précision.

L’histoire de la banque omnicanal s’articule sur deux

axes :

Acquérir un client — Si le visiteur n’est pas

un client existant, la banque entrera en

contact avec lui sur un site Internet ou un

site mobile. Quelqu’un qui souhaite souscrire

à des produits de services financiers sur un

appareil mobile a généralement des

questions à poser. Ajouter une fonctionnalité

de self-service ou de chat au sein d’un site

Internet mobile peut augmenter les

conversions mobiles.

Conserver un client — Si le consommateur

est déjà client de la banque, il utilisera

certainement l’application mobile de la

banque ou son application bancaire en ligne.

Il est possible d’intégrer le chat à

l’application.

Le chat peut être proactif ou réactif. Un agent lance

un chat proactif lorsqu’il reçoit une notification de

l’arrivée d’un client sur le site Internet de la banque,

ou de l’utilisation de l’application mobile par le client,

le scénario de navigation indiquant qu’il a besoin

d’aide. Par exemple, le client est arrivé à la page

descriptive d’un produit pour lequel les gens posent

habituellement des questions. Ou encore, la suite de

pages qu’il a parcourues suggère une certaine

confusion.

Le chat réactif est lancé par le client en cliquant sur

un lien url present sur le site ou l’application mobile.

Ces liens peuvent être adaptés : ils peuvent par

exemple n’apparaître que sur les pages où les clients

ont tendance à initier une conversation téléphonique,

ou bien n’être visibles qu’aux heures où des agents de

chat sont disponibles.

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Les indicateurs de mesure de réussite incluent :

Déviation d’appel (volumes d’appels réduits)

Adoption du self-service (économies en

service client)

Ampleur de l’adoption de ces technologies et

process

Économies au niveau des charges

opérationnelles des centres d’appel

Scores élevés de satisfaction client

Taux de conversion supérieurs

(augmentation des transactions, des

ouvertures de comptes, des demandes de

prêts et des souscriptions de polices

d'assurance.).

e mobile ne se limite plus à compléter

d’autres modèles commerciaux. Le

commerce mobile est son propre modèle et

représente une part croissante du trafic

bancaire numérique. Le consommateur-type de

services financiers mobiles est susceptible d’utiliser

un smartphone ou une tablette plusieurs fois par jour,

à des moments que Forrester Research appelle des

« moments mobiles », pour vérifier le solde de son

compte et gérer son compte avant le petit-déjeuner,

faire des achats en allant travailler et à nouveau au

moment du déjeuner, ouvrir un nouveau compte lors

d’une pause l’après-midi, chercher des

renseignements et faire une demande de prêt le soir,

et ainsi de suite.

Forrester Research souligne le fait que les moments

mobiles, à la différence des expériences bancaires

numériques sur un ordinateur de bureau, peuvent se

produire n’importe quand et n’importe où. C’est

l’élément essentiel de différenciation du phénomène

des services financiers mobiles : une fois qu’ils ont

goûté à la liberté du service bancaire n’importe

quand - n’importe où, ces utilisateurs sont

susceptibles d’en faire leur principal mode de d’accès.

Pour les responsables de la promotion de ces

services, les moments et lieux où un consommateur

effectue des transactions (le « contexte » de ces

transactions) fournissent de riches données

analytiques sur ses habitudes de consommation, qui

peuvent être exploitées pour offrir une expérience

mobile personnalisée.10 La personnalisation permet à

la banque ou à la société d’investissement de fournir

des conseils, des informations et des offres plus ciblés

à cette personne.

Pour les adeptes, les avantages dépassent la simple

commodité. Les services bancaires mobiles sont un

phénomène récent, qui n’est encore que

partiellement compris. Il devrait conduire à la

découverte des besoins du consommateur et au

développement d’opportunités de service que les

spécialistes du marketing n’avaient pas imaginées. Les

sections suivantes illustrent la manière dont les

technologies mobiles ont changé chaque métier des

services financiers :

L

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Services bancaires Aujourd’hui, on accède plus souvent aux services

bancaires mobiles via un smartphone que sur une

tablette, ce qui reflète très probablement la

fréquence et la simplicité des transactions

bancaires mobiles. Cependant, cette habitude est

en train de changer, et Forrester Research prévoit

qu’en 2015, la tablette prendra le pas sur le

smartphone pour l’utilisation de services

bancaires, au moins aux États-Unis.4

Il est possible que ceci traduise un accroissement

de la confiance en la plateforme mobile pour

l’exécution de transactions plus complexes. Par

exemple, une cliente cherchant à acquérir un

logement pourrait voir une maison qui lui plaît et

profiter de sa présence sur les lieux pour examiner

les caractéristiques de la maison sur son

smartphone et contacter la banque pour vérifier

la possibilité d’un crédit immobilier, y compris le

montant du prêt pré-approuvé qu’elle pourrait

obtenir. Elle pourrait même lancer le processus de

demande de prêt, mais il serait plus judicieux

qu’elle le fasse sur un appareil doté d’un écran

plus large, comme une tablette.

Services d’investissement Les sociétés de courtage rencontrent les mêmes

difficultés que les banques en termes de service

client. Elles doivent identifier les clients potentiels

et distinguer les investisseurs occasionnels des

clients disposant d’un patrimoine à valeur élevée,

ces derniers pouvant être ciblés pour des produits

d’investissement plus variés et plus sophistiqués.

Le courtage en ligne progresse rapidement, aussi

bien via ordinateurs de bureau que appareils

mobiles. Les principaux courtiers en ligne

permettent non seulement de gérer des comptes

et de négocier sur un appareil mobile, mais

mettent également à disposition de leurs clients

des outils perfectionnés de courtage et d’analyse

sectorielle. Ces outils synthétisent les données et

présentation visuelle est adaptée à un écran de

taille réduite. Le coût par transaction est un

facteur de différenciation essentiel et la

technologie omnicanal a considérablement réduit

les frais de courtage.11 Les traders sont

généralement de grands consommateurs

d’informations mais les produits d’investissement

peuvent être complexes et mystérieux, ce qui

rend l’investissement en ligne idéal en termes

d’accompagnement du client si l’on intègre le self-

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service, le chat et la navigation assistée aux sites

Internet et aux applications.

Assurances Le secteur des assurances a pris du retard en

termes de développement de services numériques

par rapport aux banques et aux sociétés

d’investissement, mais poursuit ses

investissements considérables dans ce type

d’innovations. Si les services d’assurance sont

devenus accessibles sur les PC au terme d’un

processus évolutif, le mobile a, lui, le potentiel de

révolutionner ce secteur d’activité. La recherche

d’une assurance et l’achat d’une police sont plus

complexes que bon nombre de transactions

bancaires, ce qui peut largement expliquer le

retard du secteur des assurances à adopter les

solutions mobiles.

Les transactions mobiles relatives aux assurances

sont plus susceptibles d’être effectuées sur une

tablette que sur un smartphone, ce qui semble

également refléter la relative complexité des

transactions. (Les transactions bancaires mobiles

sont au contraire généralement plus susceptibles

de se faire à partir d’un smartphone.)12

Il s’avère que la technologie mobile est

particulièrement intéressante pour un domaine

d’application bien précis : la déclaration de sinistres.

De nombreux assureurs proposent maintenant des

applications exploitant judicieusement différentes

fonctionnalités mobiles telles que l’appareil photo, la

géolocalisation et la commande vocale. Le client qui a

subi une perte, dans un accident de voiture par

exemple, peut directement remplir une déclaration

de sinistre, l’appareil mobile lui permettant de joindre

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des photos de l’accident et des dégâts, d’indiquer

avec précision l’emplacement de l’accident et de

nombreux autres détails qui pourront ensuite être

vérifiés par un expert dans le cadre de la police

souscrite par le client.

a fréquentation des agences physiques

continuant de baisser, les sociétés

réfléchissent à l’avenir de ces agences dans le

paysage omnicanal des services financiers.

Dans certaines zones géographiques, les agences

bancaires constituent encore et toujours un lien

essentiel pour les clients, comme c’est le cas dans les

campagnes. Même si les services bancaires en ligne

sont un phénomène d’envergure mondiale, bon

nombre de pays en développement ne jouissent pas

encore d’une couverture Internet satisfaisante, et,

dans ces pays, les agences physiques restent pour les

particuliers des points de contact essentiels avec les

sociétés du secteur assurance et services financiers.

Par ailleurs, dans une bonne partie des pays

développés, les agences évoluent en endossant de

nouvelles fonctions ou en proposant de nouveaux

services. Les sociétés du secteur font généralement la

distinction entre les transactions de routine et les

services plus complexes nécessitant un plus gros

volume d’informations. Ainsi, les opérations les plus

simples seront probablement prises en charge de

manière exclusive par les services bancaires

numériques ou, pour les assurances, s’effectueront

via des outils numériques. À moyen ou à long terme,

il semble quasi-certain que les services complexes de

conseil conserveront leur place au sein d’agences

physiques où des professionnels des services

financiers peuvent discuter avec les clients en face à

face.

Dans une étude réalisée conjointement par Efma et

Infosys en 2014, des cadres supérieurs de la banque

ont identifié les investissements technologiques

prioritaires à faire en agence. Parmi les

investissements essentiels identifiés, des services de

conseil pour la vente croisée de produits financiers

basés sur l’analyse numérique, des outils de

planification financière plus perfectionnés,

permettant d’offrir au client un service personnalisé,

des solutions analytiques procurant au personnel de

la banque une « vision à 360° » des clients entrant

dans l’agence, des applications tactiles et sur tablette

pour les conseillers financiers travaillant en agence,

ainsi que des services de visioconférence.13

Forrester Research prévoit que les acteurs des

secteurs assurance et services financiers fermeront

un grand nombre d’agences et qu’elles

programmeront la disparition de leurs réseaux

physiques fournissant tout l’éventail des services,

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tout en conservant des bureaux physiques spécialisés

dans des endroits précis où des expériences client

spécifiques sont nécessaires. Selon Forrester, quatre

principaux modèles d’agences bancaires émergeront :

Les agences dédiées au conseil : spécialisées

dans la vente et le service des prêts, des lignes de

crédit et d’autres services complexes, ainsi que

dans la résolution des problèmes complexes.

Les agences dédiées au self-service : avec du

personnel, mais servant surtout de lieu de

regroupement de GAB et d’autres installations en

libre-service. Elles peuvent également offrir un

service de « téléprésence », avec des kiosques

sur site permettant de contacter des agents en

direct.

Les agences commerciales : des agences

fournissant tout l’éventail des services, pour

servir les communautés où la banque numérique

n’est pas encore adoptée, ou les clients plutôt

réfractaires à l’utilisation des nouvelles

technologies.

Les agences mobiles : des agences « pop-up »,

basées dans des camions ou des conteneurs

mobiles, et ayant un caractère éphémère. Aux

États-Unis, on les rencontre le plus souvent sur

les sites d’événements spéciaux ; dans les pays

en développement, elles offrent des services

bancaires aux communautés mal desservies,

permettant par exemple à des personnes ne

disposant pas de compte en banque de pouvoir

malgré tout payer leurs factures.14

Les points de vente représentant plus de la moitié

des dépenses moyennes de fonctionnement d’une

banque, il est d’importance cruciale de maximiser

les ventes en agence.15

L’agence physique fait partie intégrante d’une

stratégie omnicanal. Les services numériques

orienteront souvent les clients vers les agences pour

effectuer les transactions complexes initiées dans le

cadre du self-service client en ligne ou des sessions de

chat. En outre, il existe des opportunités

d’amélioration de l’expérience en agence via

l’appareil mobile du client. TouchCommerce offre une

technologie qui permet aux clients devant patienter

dans une file d’attente d’utiliser des services

numériques au sein de l’agence. Ils peuvent par

exemple accéder à des informations sur un produit en

scannant un code QR sur une signalétique placée

dans la file d’attente, naviguer en mode self-service

ou lancer une session de chat (ou même de vidéo-

chat) sur leur smartphone ou sur leur tablette.

Si l’agence reste le point de contact privilégié pour les

transactions relativement complexes, le personnel

d’agence sera toujours le plus qualifié et ayant une

rémunération reflétant cette expertise. Le coût

moyen du personnel des agences pourrait augmenter

et il est d’autant plus important que ses compétences

soient pleinement utilisées, afin d’optimiser cet

investissement. Malgré tout, la fréquentation des

agences diminue. C’est pourquoi, il serait astucieux

que la banque optimise au mieux le temps de ses

ressources expertes en permettant par exemple à un

conseiller en investissement ou un spécialiste des

crédits immobiliers basé à l’agence de s’entretenir

avec des clients en ligne aussi bien qu’en face à face.

La banque peut utiliser son site web ou mobile pour

permettre la prise de rendez-vous. Ceci peut être fait

de façon automatisée ou bien par l’intermédiaire d’un

agent de web chat. Le site ou l’application peuvent

fournir de nombreuses informations sur les prêts ou

les investissements, et conseiller au client de

rencontrer un spécialiste en face à face avec envoi

automatique de notification à ce dernier.

On peut imaginer qu’un spécialiste des crédits

immobiliers de l’agence entre en communication

avec ses clients par chat vidéo par exemple, par le

biais du portail « agent » de TouchCommerce.

Prenons l’exemple d’un client connecté à Internet ou

en train d’utiliser l’application, et que le moteur de

ciblage de TouchCommerce détecte qu’il a besoin

d’aide. Malheureusement, tous les agents de chat du

centre de contact sont occupés et ne peuvent lui

venir en aide. Il se peut qu’un conseiller d’agence soit

disponible et qu’il ait les compétences nécessaires

pour prendre en charge la transaction complexe que

ce client souhaite effectuer. Grâce à cette solution, la

banque peut optimiser ses capacités de vente en

permettant à tous ses collaborateurs d’interagir avec

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les clients depuis un centre d’appels, un centre de

chat ou une agence (qui peut être physiquement

éloignée de l’endroit où se trouve le client), parce que

tous ses collaborateurs sont connectés à une

plateforme qui détecte leur disponibilité et les met en

contact avec les clients ayant besoin d’aide.

elon un rapport de Gartner Inc., l’analyse,

l’informatique décisionnelle et

l’application du Big Data représentent la

priorité numéro un en matière

d’investissement pour les directeurs des services

informatiques bancaires.16

TouchCommerce offre une plateforme technologique

et des services professionnels orientés sur l’analyse

de données et s’appuyant sur l’infrastructure Big Data

de votre entreprise pour effectuer le bilan des

interactions avec les consommateurs et les exploiter

afin d’établir différents types de comportements

(individuels et sous forme agrégée) qui serviront à

identifier des moyens de fournir un service plus ciblé,

ainsi que des opportunités de vente croisées.

Les données analysées incluent la navigation et les

autres activités des clients sur les sites web ou

mobiles ou dans l’application, y compris les schémas

d’utilisation en self-service, le chat et autres

interactions voix avec le personnel d’assistance.

TouchCommerce exploite non seulement la date et

les circonstances du chat d’un client, mais également

le script de ce dialogue par chat, analysant le texte

afin de découvrir les problèmes, les centres d’intérêt

et les schémas de requête. En outre, la plateforme

TouchCommerce présente de fréquentes enquêtes de

satisfaction client, dont les données sont elles aussi

analysées.

La technologie et les services d’accompagnement

TouchCommerce permettent d’analyser le

comportement des clients, leur niveau

d’interaction, et d’améliorer toutes les fonctions

nécessaires autour de l’engagement client.

L’optimisation est continue ; le plan d’action et les

objectifs fixés sont actualisés en permanence. Chacun

de nos clients dispose d’un chargé de compte qui est

le point de contact central et gère le programme

d’interactions clients.

G

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TouchCommerce fournit une plateforme de

contact omnicanal intégrée qui répond

parfaitement aux besoins des sociétés du

secteur de l’assurance et des services

financiers ayant une activité de détail. Cette

plateforme peut immédiatement améliorer le degré

de satisfaction des clients, augmenter les taux de

conversion et susciter des ventes incitatives et des

ventes croisées grâce à l’ajout d’excellentes

fonctionnalités de chat et de co-browsing au site

Internet et aux applications mobiles du client.

En outre, la plateforme offre des solutions puissantes

de self-service pour les clients préférant ce type

d’interaction. L’offre s’appuyant sur un noyau de

services analytiques, les outils de la plateforme

TouchCommerce permettent d’améliorer l’expérience

client en permanence, non seulement en ligne et via

le canal mobile, mais également en agence.

TouchCommerce peut aider les banques, les courtiers

en placements et les compagnies d’assurances à

maximiser l’interaction client omnicanal, en :

ajoutant un canal solide d’interaction avec

les clients, doté des fonctionnalités chat,

voix, co-browsing et vidéo,

incluant des outils de self-service client à ces

points de contact (par ex. des questionnaires

automatisés, appelés Guides, et des

sondages),

optimisant l’utilisation des ressources

humaines dans les agences, les

collaborateurs disposant d’outils pour

interagir en ligne avec des clients

et en offrant aux clients une meilleure

expérience en agence : plutôt que d’attendre

pour être reçus par un conseiller en face à

face, ils peuvent choisir de lancer un chat sur

un smartphone ou une tablette, pour

bénéficier d’offres personnalisées ou

recevoir l’aide d’un conseiller en ligne afin de

résoudre un problème relativement

complexe.

T

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1. «Seventh Annual Survey of Challenges,

Priorities And Trends In Financial Service

Sector: Succeeding Through The Digital

Revolution », Temenos/Accenture.

2. CapGemini et Efma : «2014 world retail

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3. eMarketer, Financial Services 2015 Outlook

— Mobile Comes into Focus (Webinaire, 12

novembre 2014) - Bryan Yeager

4. eMarketer, US Digital and Mobile Banking

2014 – Bryan Yeager

5. eMarketer, Financial Services 2015 Outlook

— Mobile Comes into Focus (Webinaire, 12

novembre 2014) - Bryan Yeager

6. ibid.

7. Forrester Research: « How Should Financial

Institutions Embrace Mobile? » Thomas

Husson et Stephen Walker, 21 octbre 2014.

8. eMarketer, Financial Services 2015 Outlook

— Mobile Comes into Focus (Webinaire, 12

novembre) - Bryan Yeager

9. Forrester Research, "2014 US Online Banking

Benchmark." Peter Wannemacher and Rachel

Roizen, January 7, 2015.

10. Forrester Research: "How Should Financial

Institutions Embrace Mobile?" Thomas

Husson and Stephen Walker, October 21,

2014.

11. « Barron's 2015 Best Online Broker Ranking »,

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Http://online.barrons.com/articles/barrons-

2015-ranking-of-online-brokers-

1425705011?mod=BOL_hp_mag

12. Forrester Research : « How Should Financial

Institutions Embrace Mobile? » Thomas

Husson et Stephen Walker, 21 octobre 2014.

13. eMarketer, Financial Services 2015 Outlook

— Mobile Comes into Focus (Webinaire, 12

novembre 2014) - Bryan Yeager

14. Forrester Research : « The Digital Bank

Branch », Jost Hoppermann, 9 décembre

2014.

15. McKinsey & Company : « Retail Banking

Insights: Maximizing Frontline Sales in Retail

Banking », juillet 2014.

16. Gartner, Inc. « Market & Technology Trends

In Banking, NA, 2015 ». Rajesh Kandaswamy,

20 janvier 2015.