comment faire ralentir devant les écoles · 2014. 1. 28. · si les travaux sont envisagés sur...

Ce dispositif vise à assurer la sécurité des piétons (en particulier les enfants)face aux établissements scolaires. La création d’un aménagement « type » doitpermettre aux automobilistes de visualiser rapidement la présence d’une école.

1. Principes de l’aménagement

Objectif du dispositifIl consiste à rétrécir la chaussée au droit de la traversée des piétons devant l’établissementafin d’une part, d’obliger les automobilistes à ralentir et, d’autre part, à élargir le trottoir etcanaliser les piétons vers le passage protégé.Le coût de ce dispositif varie de 10 000 à 25 000 euros selon les prestations.

Cadre juridiqueLes pouvoirs de police de la circulation en agglomération sont de la compétence du maire,à ce titre il peut modifier le régime de priorité et décider des restrictions de circulation ( dans le cas des Routes à Grande Circulation, l’avis du Préfet est requis et certains typesde travaux sont interdits )

Dimensions du dispositif La largeur de chaussée au droit du passage piéton devra être : • de 5,50 mètres minimum sur les voies où la circulation est maintenue à deux sens de

circulation• de 4,00 mètres minimum en cas de mise en œuvre de circulation alternée.

La longueur du dispositif devra être de :de 4,00 mètres minimum pour le passage piétons complétée par deux pans coupés de 8à 10 fois la largeur nécessaire à l’implantation du mobilier de canalisation des piétons (barrières, jardinières ou plantations)

Mobilier de canalisation des piétons La canalisation des piétons le long des pans coupés peut être obtenue par la mise en placesoit : • de barrières métalliques de couleur• de jardinières• de haies basses• de parterres

SignalisationLe dispositif doit être signalé au moyen de signalisation de police de type règlementaire A3ou C18 selon que la signalisation soit alternée ou non, complété par des panonceaux A13b placés au minimum à 50 m du dispositif.La perception su dispositif sera de plus renforcée par la mise en place de 4 mats drapeauxaux couleurs du département portant le nom de l’établissement scolaire.

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Comment faire ralentir devant les écoles ?

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BUDGETde 10 000 €

à 25 000 €

DELAIde 1 à 3 mois

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Cas particulierCe dispositif peut éventuellement être intégré à un plateau surélevé dans le cas de zone30 km/h.

2. Délai de réalisation : entre un (1) et trois (3) mois.

3. Schéma type

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A3 C18 A13b B15

ConcertationTravaux

EtudesPréliminaires Finalisation projet Procédure

1 mois 1 mois 3 mois 3 mois 1 mois

Pour en savoir plusN’hésitez pas à contactervotre subdivision départementalepour un conseil.(coordonnées sur le site du Conseil général).

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Fiche 1 trous 19/06/08 15:11

4. Exemples d’aménagement déjà réalisés et coûts

CINTRAY – Rue de la Mairie - RD 121/5Coût Commune : 22 834 euros

Raccord en traverse (RCT) pris en charge par le Département : 7 984 euros

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OULINS Rue de la MairieVoie Communale

Coût 16 348 euros

Voie à sens unique avec rétrécissement, résine de couleur et passage piétons, barrières de protection.

Voie à sens unique avec rétrécissement d’un côté, plateau surélevé en béton désactivé pour carrefour et passage piétons, barrières de protection, signalisationhorizontale et verticale.

Voie à sens unique, plateau surélevé en béton désac-tivé avec passage piétons, barrières de protection, signalisation horizontale.

Voie à double sens avec rétrécissement d’un côté, résine de couleur et passage piétons, barrières de protection,aménagement de parking.

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Le saviez vous ? Si vous éclairez votre dispositif, le Conseilgénéral subventionnera également ces travaux.

5. Les aides mobilisables : Une aide spécifique du Conseil général réservée aux communes de moinsde 6000 habitantsAu titre du FDAiC : 50% du coût HT d’une dépense plafonnée à 25 000 euros. Les travaux peuvent être réalisés indifféremment sur voirie communale ou sur voirie départementale.

6. Points particuliers : Si les travaux sont envisagés sur Route Départementale, une convention de maîtrised’ouvrage et d’entretien devra être établie avant le démarrage des travaux entre leConseil général et la Commune, cette convention valant permission de voirie.

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Fiche 1 trous 19/06/08 15:11

Les aménagements à réaliser dans les traverses des communes doiventcontraindre les automobilistes à ralentir en entrée d’agglomération et à lesempêcher de ré-accélérer.

1. Type d’aménagement à prévoir

Chaque site est différent, deux agglomérations n’ont pas la même configuration, les routes n’ont pas la même géométrie, le but recherché n’est pas toujours le même.C’est pourquoi un diagnostic précis doit être réalisé par un bureau d’études spécialisé ; iln’existe pas de recette miracle et passe partout.

Le diagnostic doit comporter :- des mesures de vitesse- une analyse de la situation (urbanisation, service public, école, arrêt car, accès

riverains, etc…);- une analyse du comportement des usagers;- une enquête éventuelle auprès de la population;- et seulement après des propositions d’aménagement qui se déclineront ensuite

dans un projet à réaliser.

Le résultat à attendre d’un aménagement ne sera complet que lorsqu’il sera réalisé en totalité.La réalisation peut se faire sur un ou plusieurs exercices en commençant par les points lesplus critiques.

• Les aménagements qui sont interdits :- coussins berlinois en dehors des zones 30 km/h ( décret 99-447 du 4/06/94 )- plateaux non conformes à la réglementation

• Certains aménagements tels bandes rugueuses et ralentisseurs dos d’âne peuventconduire à des nuisances, leur emploi est délicat et leur implantation demande une étudeapprofondie.

Cas particulierCe dispositif peut éventuellement être intégré à un plateau surélevé dans le cas de zone30 km/h.

2 . Cadre juridiqueLes pouvoirs de police de la circulation en agglomération sont de la compétence du maire.À ce titre, il peut modifier le régime de priorité et décider des restrictions de circulation (dans le cas des routes classées à grande circulation, l’avis du Préfet est requis et certainstypes de travaux y sont interdits)

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Comment ralentir la circulationen agglomération ?

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BUDGET- de 100 000 €

à 300 000 € et +

DELAIau moins 18 mois

Le saviez vous ? Les subdivisions duConseil général n’ayantpas vocation à réaliser lesétudes, vous devez vousadresser à un bureaud’études spécialisé pourélaborer votre projet ; sarémunération peut êtresubventionnée au mêmetitre que les travaux.

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3. Délai de réalisation

4. Exemples d’aménagement déjà réalisés et coûts

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ConcertationTravaux

EtudesPréliminaires

Finalisationprojet Procédure Travaux

1 mois 3 mois 6 mois 3 mois Variable

Pour en savoir plusN’hésitez pas à contactervotre subdivision départementalepour un conseil.(coordonnées sur le site internet du Conseil général).

Juin 2008


BARJOUVILLE – RD 127

Réduction de chaussée et dévoiement Réduction de chaussée par îlot central

Réduction de chaussée et dévoiement

VER-LES-CHARTRES – RD 127

MIGNIÈRES – RD 124 Coût Commune 337 272 € - RCT 69 429 €

Aménagement de carrefour par plateau surélevé(école à proximité)

Aménagement d’entrée avec dévoiement et îlots

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MAGNY – RD 30/2Coût Commune 113 750 € - RCT 106 387 €

(4 aménagements de ce type)

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LE PONT TRANCHEFÊTU(NOGENT SUR EURE) – RD 114

Coût Commune 159 000 €RCT 89 000 €

Aménagement d’entrée avec dévoiement et îlot central

Rétrécissement de chaussée avec sens prioritaire(protection piétons)

Dévoiement et création de parking

Aménagement avec dévoiement et îlot central en approche de carrefour

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FONTENAY-SUR-EURE – RD 114

Ralentisseur de type trapézoïdal (plateau surélevé) Aménagement de carrefour (revêtement)

MORANCEZ – RD 935

Aménagement d’entrée avec dévoiement et îlots Réduction de chaussée par îlot central et pavés en axe

MORANCEZ – Rue de Chavannes – Voie Communale

Ralentisseurs de type trapézoïdal

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CHAMPHOL – RD 105/2

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Aménagement d’entrée avec dévoiement et îlots

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Aménagement de sécurité (giratoire, pavés, mobilier urbain, plantations)

4. Constitution du dossier de demande de subvention

- une délibération visée du contrôle de légalité sollicitant l’aide du Conseil général au titre du FDAiC ;

- une notice explicative et descriptive des travaux ;- un plan permettant de localiser les travaux ;- une estimation détaillée des travaux ;- une grille d’analyse validée par le groupe de travail Sécurité Routière du Conseil

général.

5. Points particuliers :

Pour les travaux réalisés sur routes départementales, une convention de maîtrise d’ou-vrage et d’entretien devra être établie avant le démarrage des travaux entre le ConseilGénéral et la Commune, cette convention valant permission de voirie.

6. Les aides mobilisables

Un minimum de 40% du coût HT d’une dépense plafonnée à 115 000 €Cette aide est octroyée soit sur les fonds du Conseil Général (au titre du FDAiC cumula-ble avec de la DGE) soit sur le produit des amendes de police.

Pour ne pas vous tromper sur les aides mobilisables, rapprochez vous du service d’aideaux communes du Conseil général (02 37 20 10 10 )

Le dossier est a adresser a : Conseil général d’Eure et LoirService des Aides aux Communes1 place Châtelet28026 CHARTRES Cedex

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Contactez-nous : Conseil général d’Eure et LoirService des Aides 02 37 20 10 10

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Les circuits de transports scolaires délégués par le Conseil général à des autorités organisatrices de second rang permettent une desserte fine du territoire pour les trajets domicile – établissement scolaire, en complément du réseau Transbeauce.La création ou la modification des circuits obéit à certaines règles décrites dans la présente fiche

1. Textes applicables

• la convention de délégation de compétence entre le Conseil général et l’organisateur secondaire

• le règlement départemental des transports scolaires• le cas échéant, le marché liant l’organisateur secondaire et un transporteur (si le circuit

n’est pas effectué en régie)

2. Organisation générale

Pour la desserte des écoles primaires, ainsi que de certains collèges en complément des réseaux Transbeauce ou TER, et hors périmètres de transports urbains, le Conseil général a délégué par convention à des autorités organisatrices de second rang l’organisation de services de transport desservant des établissements scolaires à l’intention des élèves à titre principal.Ces organisateurs secondaires peuvent être principalement une commune, un syndicat de communes, une communauté de communes.La création d’un nouveau circuit ne peut se faire que sur proposition d’un organisateur secondaire (existant ou à créer), et après autorisation du Conseil général

Création d’un circuita. Conditions nécessaires• un circuit de transports scolaires ne peut être créé qu’en l’absence ou l’impossibilité d’adaptation de services réguliers existants

• l’effectif à transporter doit être supérieur ou égal à 7 élèves, avec une perspective sur cinq ans permettant de s’assurer de la stabilité ou de la croissance de cet effectif

b. Règles pour l’élaboration du circuitL’organisation des circuits doit être la plus économique et la plus rationnelle possible, tout en respectant les règles suivantes :• la durée de transport quotidienne ne doit pas dépasser 1h30• les points d’arrêts doivent être limités au minimum nécessaire, et la distance entre arrêts

ne doit pas être inférieure à 500 m• aucune marche arrière et aucun demi-tour dans des emplacements privés ne doit être

envisagéIl est vivement recommandé de prévoir un accompagnement pour les élèves de mater-nelle.

c. Autorisation de création de serviceL’organisateur secondaire doit présenter au Conseil général (direction des Transports) un dossier comportant :• les établissements scolaires à desservir

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Comment créer ou modifier un circuit de transport scolaire ?

• l’itinéraire à suivre• les points d’arrêt• les distances séparant les points d’arrêt depuis le départ• les horaires de passage• le nombre d’élèves montant ou descendant• le nombre d’élèves total transportés ainsi que les élèves non subventionnables, eu

égard aux conditions de distances• le kilométrage de chaque circuit avec les kilomètres en charge et à videAprès examen, le Conseil général délivrera l’autorisation au vu du dossier. En principe, un nouveau circuit est mis en service lors d’une rentrée scolaire. L’organisateur secon-daire devra présenter le dossier de création avec un délai suffisant permettant l’examen du dossier par les services du Conseil général et le cas échéant le choix du transporteur ou la passation d’un avenant (si le circuit n’est pas effectué en régie).

Modification d’un circuit• la modification d’un circuit

obéit aux mêmes règles tech-niques que celles prévalant pour la création

• les modifications de circuit sans incidence financière font l’objet d’une simple informa-tion du Conseil général

• les modifications de circuit comportant une incidence financière doivent faire l’ob-jet d’un agrément du Conseil général

Suppression d’un circuitLa suppression d’un circuit est prononcée d’office en cas de fermeture de l’établisse-ment desservi.Elle peut être prononcée à la demande de l’organisateur secondaire ou du Conseil général en cas d’effectif égal ou inférieur à 6 élèves.

3. Règles de subventionnement

Le département verse aux organisateurs secondaires une subvention égale à 80% des dépenses de fonctionnement engagées en matière de réalisation des circuits de trans-ports scolaires :• factures de transport présentées par les transporteurs pour l’exécution des lignes figurant au cahier des charges des marchés• pour les régies : salaire brut, charges sociales et frais de formation continue des conducteurs, frais de carburant, frais d’entretien et de grosses réparation, frais d’as-surancesLa subvention de fonctionnement est proratisée en fonction du nombre d’élèves sub-ventionnables par rapport au nombre d’élèves transportés (distance domicile établis-sement supérieure à 3 km)

Le département subventionne d’autre part l’acquisition d’autocars neufs (article 3.4 du règlement départemental des transports scolaires).

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Pour en savoir plusN’hésitez pas à nous contacter : Direction des Transports• Philippe TARDY, directeur Tél. : 02-37-20-11-90 Mél : [email protected]• Dominique HALLAY, responsable des transports scolaires : 02-37-20-11-93Mél : [email protected]

Sept. 2009

Comment créer ou modifier un circuit de transport scolaire ?

Les zones de point d’arrêt utilisent des espaces dits « sensibles » qu’il convient de soigner dans leur mise en œuvre. Il est primordial au-delà du seul point d’arrêt, de replacer celui-ci dans une problématique plus globale d’aménagement et de sécurité du centre bourg.

1. Principes et objectifs

Objectifs : L’objectif est d’assurer des conditions de sécurité et d’accessibilité aux usagers des transports interurbains et scolaires. La prise en compte de toutes les données du contexte environnemental du point d’arrêt et l’application des principes essentiels à tout aména-gement : visibilité, lisibilité, cohérence de tous les éléments de la voirie et de son contexte ainsi que la gestion des flux dans un objectif de sécurité et d’accessibilité de tous, doivent permettre d’optimiser la localisation d’un point d’arrêt.

Cadre réglementaire :

• Loi n° 2005.102 du 11 février 2005 pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapéeset décrets d’application associés :

* Décret n° 2006.1657 du 22 décembre 06 relatif à l’accessibilité de la voirie et des espaces publics

* Décret n° 2006.1656 du 22 décembre 06 relatif aux prescriptions techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics.

• Instruction interministérielle sur la signalisation routière - 8 parties du Livre 1

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Comment prendre en compte un point d’arrêt de transport collectif dans le cadre d’un aménagement de bourg.

le saviez vous ?En tant que maillon de la chaî-ne de déplacement, le point d’arrêt doit être accessible à tous pour février 2015.

L’accessibilité pour tous, permet de renforcer la mobilité des personnes en situation de handicap, afin de leur permettre une meilleure autonomie dans les actes de la vie quotidienne, mais aussi une meilleure insertion sociale.

Pour en savoir plusLes textes législatifs et régle-mentaires sont consultables sur légifrance : www.legifrance.fr

L’avis du Président du Conseil général sera obligatoire (autorité organisatrice des trans-ports interurbains hors Périmètre de Transport Urbain) avant toute création d’un point d’arrêt du réseau Transbeauce (délai maximum 3 mois, à réception du dossier)La Direction des déplacements et des transports devra être associée dès l’amont du projet.

Principes : 5 principes de base sont à respecter pour aménager un point d’arrêt, en les adaptant au contexte local.

• La visibilité ;• Le cheminement et l’accès au point d’arrêt ;• La lisibilité du point d’arrêt ;• Les caractéristiques des aires d’attente et d’embarquement ;• L’aire d’arrêt de l’autocar.

2. Schémas type d’aménagement d’un point d’arrêt

Dans le cadre d’une nouvelle implantation ou d’un aménagement, il convient de com-parer la place effectivement disponible sur le terrain à la surface nécessaire à l’aména-gement du point d’arrêt.

Il n’y a pas de solution idéale qui puisse s’adapter à tous les cas de figure. Il convient d’évaluer les avantages et les inconvénients de chacune des propositions qui vont suivre, en fonction des investigations préalablement effectuées.

Différents types des points d’arrêts

• l’arrêt en pleine chaussée

l’arrêt en pleine chaussée est plutôt réservé aux routes ayant une largeur réduite et un trafic relativement faible

• l’arrêt en ligne

Dans ce cas, l’autocar s’arrête sur sa voie de circulation sans gêner les véhicules de l’autre sens

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le saviez vous ?Eléments de définition

- L’aire d’arrêt du véhicule désigne non seulement le lieu précis où va s’arrêter l’autocar mais également les biseaux d’entrée et de sortie des enco-ches.

- L’aire d’embarquement désigne la zone où les usa-gers vont devoir monter dans l’autocar

- L’aire d’attente est l’espace où l’usager attend l’autocar

BUDGETMarquage d’un point d’arrêt en ligneSignalisation verticale et hori-zontaleEnviron 800 € HT

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• l’arrêt en saillie

Cet aménagement consiste à élargir le trottoir en face de l’arrêt

• l’arrêt en encoche

La zone d’arrêt de l’autocar se trouve à l’extérieur de la voie.

• l’arrêt en demi-encoche

la zone d’arrêt de l’autocar se trouve pour partie sur la voie

• l’arrêt en retrait

l’arrêt en retrait consiste à séparer l’aire d’arrêt de la voie principale par un ilôt

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Rôle de l’accès au point d’arrêt :

Afin de garantir les conditions d’accessibilité sur l’intégralité de la chaîne de dépla-cement, le point d’arrêt pourra être aménagé par exemple, au moyen de trottoirs en agglomération, d’accotements revêtus hors agglomération.

Les spécifications techniques pour un point d’arrêt accessible devront être utilisées conformément au décret 2006-1658 du 21 décembre 2006 et à l’arrêté du 13 janvier 2007 qui régissent les prescriptions techniques pour la mise en accessibilité de la voie-rie et des espaces publics. Il faut souligner que les communes et les EPCI, gestionnai-res de voirie, doivent avoir rédigé (pour fin 2009) un plan de mise en accessibilité de la voierie et des espaces publics, conformément au décret 2006-1657.

La traversée piétonne devra être matérialisée en agglomération. Si celle-ci est proje-tée hors agglomération, elle devra être accompagnée d’un aménagement réduisant la vitesse et donc l’implantation d’une signalisation réglementaire.

Rôle de l’environnement du point d’arrêt :

La séparation des aires d’attente et d’embarquement des usagers améliore la sécurité du point d’arrêt.

Toute signalisation verticale et horizontale est réglementée par l’arrêté du 24.11.1967 modifié relatif à la signalisation des routes.

C.20a C.6

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L’emplacement de l’arrêt doit être marqué au sol par une ligne zigzag. Le choix de l’emplacement sera examiné avec soin pour être parfaitement visible par les usagers de la route

L’emplacement doit respecté une longueur minimum de 10 m mais il est conseillé de porter cette distance à 15m.U = 6 cm pour les routes importantes, notamment à grande circulation et 5 cm pour toutes les autres routes

La matérialisation d’un passage piéton doit tenir compte de la circulation et des éventuels conflits entre les automobilistes et les piétons

Le passage piétons est constitué de bandes blanches de 50 cm de large, espacées entre elles de 50 à 80 cm. Il convient d’utiliser une peinture certifiée NF à fort facteur de retroréflexion et de luminance.

L’éclairage du point d’arrêt sera apprécié en fonction de son environnement. Il peut contribuer à la perception et l’identification du point d’arrêt et des usagers.

Rôle des équipements annexes du point d’arrêtLes équipements annexes au point d’arrêt seront positionnés de manière à ne pas constituer de masques à la visibilité pour les piétons et les autres usagers, ni des obstacles latéraux pour les usagers motorisés, ni des entraves aux déplacements des piétons, et notamment, des personnes à mobilité réduite.

• L’abri voyageurs doit être placé judicieusement, de façon à apporter le maximum de commodités à l’usager, sans pour autant gêner la circulation des piétons et ne pas gêner la visibilité pour les usagers, en particulier lorsque l’arrêt se situe près d’un carrefour ou d’une sortie de propriété. Il améliore le confort en présence de nombreux enfants. Il répond à de multiples fonctions : abriter, signaler un arrêt de transports publics, informer sur la présence d’un réseau.

BUDGETFourniture et pose d’un abri voyageurType réseau TransbeauceEnviron 10 000 € HT

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Il doit être considéré comme une petite construction et respecter les règles d’accessi-bilité. Une déclaration de travaux doit être déposée ainsi qu’une permission de voirie.

Dans tous les cas, on s’assurera que la mise en place de l’abri voyageurs ne constitue ni un obstacle, ni un masque à la visibilité. L’abri voyageur doit être impérativement situé du côté de la prise en charge.

• Le poteau d’information (totem)Le poteau indicateur sera, de préférence, positionné en retrait de la chaussée et de telle sorte qu’il ne représente pas un obstacle ni pour le cheminement, ni pour un véhi-cule en difficulté.

• La pose de barrières fixées peut être utile dans certaines configurations toutefois elle ne doit être installée n’importe où et ne pas cacher à la vue des automobilistes l’enfant qui est stationné derrière la barrière. Elle ne doit en aucun cas poser des problèmes de sécurité. Il sera également nécessaire de tenir compte des contraintes de déneigement et d’accessibilité. L’implantation de barrières peut être justifiée en particulier lorsque le nombre d’usagers, ou la zone d’attente est importante, où les vitesses constatées sont excessives.

Cet exemple de configuration permet à la fois de canaliser la montée des voyageurs, tout en respectant les règles d’accessibilité, et d’assurer la montée/descente d’un fau-teuil roulant, par la porte arrière de l’autocar

En amont de toute réflexion ou intervention sur un point d’arrêt, le décideur ou l’amé-nageur doivent prendre connaissance des principales configurations des accidents survenant autour de cet espace particulier et également bien connaître les règles de sécurité et d’accessibilité à appliquer.

le saviez vous ?Si les travaux sont envisagés sur routes départementales, une convention de maîtrise d’ouvrage et d’entretien sera nécessaire avant le démarrage des travaux entre le Conseil général et la communes, cette convention valant permission de voirie

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La prise en compte de toutes les données du contexte environnant du point d’arrêt et l’application des principes essentiels valables pour tout aménagement, notamment la visibilité, la lisibilité, la cohérence environnementale dans un objectif de sécurité et d’accessibilité de tous, permettra d’optimiser la localisation du point d’arrêt, sa confi-guration et les équipements annexes utiles à mettre en place.

3. Les aides mobilisables

Deux sources de financement principales sont mobilisables :• Le Département via le Fond Départemental d’Aides aux Communes (FDAIC)

- opération de sécurité 40% (plafond 115.000 € / an) pour l’aménagement de voirie ;- accessibilité de la voirie aux handicapés 40% (plafond 3000 €) ;- abri-voyageurs 30% (plafond 8.000 €).

• Le Département via une prise en charge directe demandée auprès de la Direction des déplacements et des transports :

- signalisation horizontale et verticale du point d’arrêt lorsque celui-ci relève du réseau Transbeauce, à la charge de la commune ou de l’organisateur secondaire dans le cas des transports scolaires ;

- fourniture et pose d’un abri voyageurs lorsque celui-ci relève du réseau « Transbeauce », en tenant compte de l’importance de la ligne et de la fréquentation. Dans le cas présent, la commune aura à sa charge la confection de la dalle support, les plans nécessaires à cette réalisation seront mis à la disposition de la collectivité par la Direction des déplacements et des transports.

4. Exemples d’aménagements déjà réalisés :

Nogent le Phaye La Bourdinière Saint Loup

La Bourdinière Saint Loup

Pour en savoir plus

aGuide CERTULe transport des scolaires : La sécurité aux points d’arrêts

aConseil National des trans-ports (C.N.T.)Guidé pour la sécurité scolaire

aCahiers de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environne-ment réalisés par le CAUE 28 ; des conseils pour un aménage-ment qualitatif des bourgs http://www.caue28.org/conte-nu/cahiers.htm

• aménager ses espaces publics ; cheminements et handicap

• réaliser ses équipe-ments ; petits édifices (abri voyageurs etc…)

Pour en savoir plusN’hésitez pas à nous contac-ter :Conseil généralDirection des déplacements et des transportsTél : 02.37.20.13.96

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