comment passer de l’auto-entreprise À … · société ou de la situation du/des gérant(s) ......

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COMMENT PASSER DE L’AUTO-ENTREPRISE À UNE SOCIÉTÉ ? GUIDE

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COMMENT PASSER DEL’AUTO-ENTREPRISE À UNE SOCIÉTÉ ?

GUIDE

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LES CRITÈRES À PRENDRE EN COMPTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Responsabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Couverture sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fiscalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

QUELLES DIFFÉRENCES ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Les plafonds de l’auto-entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Le régime social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Le régime fiscal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• La TVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Entreprises VS Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• La comptabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• L’assurance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• La banque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PASSER DE L’AUTO-ENTREPRISE À UNE SARL/EURL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

D’auto-entrepreneur à gérant majoritaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .D’auto-entrepreneur à gérant égalitaire ou minoritaire . . . . . . . . . . . . . . . .

PASSER DE L’AUTO-ENTREPRISE À UNE SAS/SASU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LA RADIATION DE L’AUTO-ENTREPRENEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’ACCRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LEXIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.3

p.3p.3p.3

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TABLE DES MATIÈRES

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RESPONSABILITÉ

Les différentes formes de sociétés (SARL, SAS, EIRL et leurs variantes unipersonnelles) incluent la notion de « responsabilité limitée » aux apports. Ce n’est pas le cas de l’entreprise individuelle dans laquelle le chef d’entreprise est responsable indéfiniment des éventuelles difficultés financières de l’entreprise. Attention toutefois, la responsabilité ne sera pas limitée en cas de faute de gestion ou en cas d’actes de cautionnement (dans le cadre d’un emprunt bancaire par exemple).

Régime Social des Indépendants (RSI) ou régime général de la Sécurité Sociale ? À chaque régime ses avantages et ses obligations. Nous vous expliquerons au fil de ce guide la différence entre ces deux régimes.

COUVERTURE SOCIALE

FISCALITÉ

Impôt sur les Sociétés (IS) ou Impôt sur le Revenu (IR) ? Lorsque certaines formes juridiques prévoient d’office l’imposition à l’IR (EIRL, EURL), d’autres sont à l’IS (SASU, SAS). Des options fiscales peuvent être demandées pour changer de régime en fonction de la situation de la société ou de la situation du/des gérant(s)/président(s) et associé(s).

LES CRITÈRES À PRENDRE EN COMPTE

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Les plafonds de l’auto-entreprise

Impôt sur les Sociétés (IS) ou Impôt sur le Revenu (IR) ?

Afin de bénéficier des avantages du régime de l’auto-entreprise, le chiffre d’affaires annuel de l’auto-entrepreneur ne doit pas dépasser :• 170 000 € pour les activités commerciales ou de fournitures de logement (sauf locations

meublées) ;• 70 000 € pour les autres activités de prestations de services et locations meublées, ainsi

que pour les professions libérales.

En cas de dépassement de ces seuils, l’auto-entrepreneur perd le régime fiscal de la microentreprise et est de fait soumis à l’imposition sur les BIC ou BNC. Le basculement interviendra la deuxième année qui suit celle du dépassement.

Le régime social

L’auto-entrepreneur paye des cotisations sociales en fonction de son chiffre d’affaires. Ainsi, s’il n’a pas réalisé de bénéfices, il ne s’acquitte pas de cotisations sociales.

Ces cotisations sont à régler de manière mensuelle ou trimestrielle.

Cependant, ce régime atteint vite ses limites. En effet, l’auto-entrepreneur ne peut pas déduire de frais professionnels, par exemple des frais de déplacements ou de repas. De plus, en cas de maladie, il ne pourra bénéficier d’indemnités journalières qu’à la condition d’être affilié au RSI ou à la CIPAV depuis au moins un an.

Le régime fiscal

Il s’agit du régime micro-fiscal ou micro-fiscal simplifié (appelé aussi prélèvement forfaitaire libératoire). Les taxes sont les mêmes mais il s’agit de différents moyens de s’en acquitter.

Le régime micro-fiscal

Dans le cas du régime micro-fiscal « normal », l’auto-entrepreneur devra porter le montant de son chiffre d’affaires réalisé au cours de l’année sur sa déclaration de revenus. Cet impôt sur le revenu sera alors déterminé en appliquant le barème progressif de l’imposition sur le revenu au montant du chiffre d’affaire (après abattement).

RAPPEL

QUELLES DIFFÉRENCES ?

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71%pour les activités

d’achat-vente

1%pour les activités

d’achat-vente

26.818€pour une

personne seule

50%pour les

prestations deservices

1.7%pour les

prestations deservices

53.636€ pour un couple

34%pour les

activités libérales

2.2%pour les

activités libérales

80.454€pour un couple

avec deux enfants

L’abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires est de :

Ainsi, il est impossible pour l’auto-entrepreneur de déclarer un déficit.

Le régime micro-fiscal simplifié

Le prélèvement forfaitaire libératoire remplace l’impôt sur le revenu. Cette option ne peut être souscrite que si le revenu du foyer fiscal est inférieur à :

L’auto-entrepreneur règlera son impôt en même temps que ses charges sociales (mensuellement ou trimestriellement). Il devra donc ajouter un pourcentage sur son chiffre d’affaires au moment de régler ses cotisations sociales :

La TVA

Pour bénéficier du régime de la franchise en base de TVA, le chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser :• 82 800 € pour les activités commerciales ou de fournitures de logement (sauf locations

meublées) ;• 33 200 € pour les autres activités de prestations de services et locations meublées, ainsi

que pour les professions libérales.

S’il bénéficie de ce régime, l’auto-entrepreneur ne facture pas de TVA et ne peut donc pas la récupérer (de même que les entreprises qui lui achèteront un produit ou service).

A savoir : une tolérance est accordée si votre chiffre d’affaires ne dépasse pas 91 000€ pour les activités commerciales et 35 200€ pour les prestations de services.

En revanche, en cas de dépassement de ces seuils, l’auto-entrepreneur est soumis à la TVA : il doit la collecter pour la reverser ensuite à l’État. Ici, l’auto-entrepreneur pourra récupérer la TVA sur les achats en lien avec son activité.

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Définition d’une Entreprise

Bien qu’il n’existe pas, à proprement parlé, de définition légale de l’entreprise et qu’il s’agisse plutôt d’une notion économique et sociale, nous pourrions définir l’entreprise de la manière qui suit.

Une entreprise est une unité de productions de biens et services. Économique et organisée, elle met en œuvre des moyens humains et matériels. Selon le Code du travail, il s’agit d’un groupe de travailleurs exerçant une activité commune sous l’autorité d’un même employeur.

Définition d’une Société

Une société est une entité dotée de la personnalité morale. Selon l’article 1832 du Code Civil, elle peut se définir par un acte juridique entre une ou plusieurs parties qui « conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter ».

Une entreprise peut donc prendre la forme d’une société (SARL, SAS, etc.) ou la forme d’un autre statut de type entreprise individuelle ou auto-entrepreneur.

La comptabilité

La comptabilité des auto-entrepreneurs est allégée. Ainsi, il n’y a pas de comptes annuels à établir. Un simple enregistrement des recettes et des dépenses dans un livre de recettes suffit. En revanche, la comptabilité d’une société est plus lourde. En effet, la société doit tenir une comptabilité régulière et sincère. Cela signifie qu’elle doit enregistrer chaque mouvement, émettre des factures, clôturer une fois par an son exercice et établir les comptes annuels (bilan comptable, compte de résultat et annexe légale). Ici, faire appel à un expert-comptable est indispensable.

L’assurance

Pour les auto-entrepreneurs, aucune assurance n’est obligatoire. Notez toutefois que certaines activités nécessiteront obligatoirement une assurance. C’est le cas par exemple de l’activité de travaux du bâtiment qui doit souscrire à une assurance responsabilité décennale.

En ce qui concerne les sociétés, deux assurances sont obligatoires :• La responsabilité civile professionnelle (réparer tout dommage causé à autrui est une

obligation légale) ;• L’assurance multirisque professionnelle si la société exerce son activité dans un local.

Enfin, à l’instar des auto-entrepreneurs, certaines assurances seront obligatoires de par la nature de l’activité exercée (bâtiment, transport, etc.).

ENTREPRISE VS SOCIÉTÉ

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La banque

Il n’y a aucune obligation légale pour les auto-entrepreneurs d’avoir un compte bancaire professionnel. Cependant, la LFSS (Loi de Finances pour la Sécurité Sociale) pour 2015, a instauré l’obligation de bénéficier d’un compte bancaire dédié à l’activité professionnelle pour y déposer les recettes et effectuer les dépenses et achats liés à l’activité.

Dans le cas d’une société, l’ouverture d’un compte professionnel est une obligation. Au moment de sa constitution, la société devra déposer son capital sur un compte professionnel de dépôt, compte qui sera fermé une fois la société immatriculée et qui se transformera en compte bancaire professionnel.

Il n’y a pas de transformation directe possible de l’auto-entreprise à la SARL, ou l’EURL (l’EURL étant la forme unipersonnelle de la SARL). En effet, la société est considérée comme une personne morale tandis que l’auto-entrepreneur est soumis au régime de l’entreprise individuelle. Ainsi, s’il souhaite basculer en société, il lui faudra créer une personne morale.

Pour ce faire, plusieurs démarches devront être accomplies :• Demander une cessation d’activité pour l’auto-entreprise auprès de http://www.lauto-

entrepreneur .fr/ ou directement auprès du CFE compétent.• Constituer la nouvelle société, ce qui implique d’accomplir un certain nombre de formalités

(rédaction des statuts, constituer le capital social, publier une annonce légale, immatriculer la société, etc.).

Le gérant majoritaire d’une SARL est celui qui détient (avec les éventuels co-gérants et associés membres de son foyer fiscal) plus de la moitié du capital social de la société. À noter que les gérants d’EURL sont automatiquement gérants majoritaires à partir du moment où ils sont associés.

En créant une SARL/EURL, l’auto-entrepreneur deviendra alors soit gérant majoritaire, égalitaire ou minoritaire. Ce qui aura une incidence sur sa responsabilité, ses obligations et son régime social. Explications.

D’AUTO-ENTREPRENEUR À GÉRANT MAJORITAIRE

PASSER DE L’AUTO-ENTREPRISE À UNE SARL/EURL

BON À SAVOIR

Tant que la clôture de l’auto-entreprise n’a pas été déclarée, l’auto-entrepreneur doit obligatoirement continuer à déclarer son chiffre d’affaires.

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Le gérant minoritaire ou égalitaire est celui qui détient 50% ou moins du capital social de la société directement ou par le biais de la gérance collégiale. Pour rappel, la gérance collégiale est l’application d’une règle de cumul des parts. Sont ainsi concernées les parts du conjoint ou partenaire de PACS (mais pas concubin) et enfants mineurs.

Exemple :

Le gérant détient 45% du capital social, son conjoint en détient 15% et le reste est réparti entre diverses personnes sans lien de parenté. Au premier regard, on pourrait penser que la gérance est minoritaire, sauf qu’il est nécessaire d’y intégrer les parts du conjoint : 45+15 = 60%. La gérance de la société sera donc majoritaire.

Concernant le régime social du gérant minoritaire, il est considéré comme assimilé salarié. En d’autres termes, il aura les mêmes avantages qu’un salarié sauf la possibilité de cotiser à l’assurance chômage (aucun mandataire social ne bénéficie du chômage, sauf à souscrire une assurance auprès d’un assureur privé). Le gérant devra régler des cotisations d’environ 90% de la rémunération nette versée cette fois.

D’AUTO-ENTREPRENEUR À GÉRANT ÉGALITAIRE OU MINORITAIRE

Il est impossible d’être à la fois gérant majoritaire d’une SARL et auto-entrepreneur. En effet, ces deux statuts sont incompatibles. Un Travailleur Non Salarié (TNS) ne peut être inscrit au Régime Social des Indépendants (RSI) sous deux statuts différents. L‘auto-entrepreneur devra donc radier ce statut afin de créer une société. Il en est d’ailleurs de même pour l’entreprise individuelle ou l’EIRL, qui présentent également une incompatibilité avec le régime auto-entrepreneur pour la même raison.

Ce nouveau gérant TNS devra payer des cotisations sociales d’environ 45% de la rémunération nette versée. Les deux premières années les cotisations seront forfaitaires (pour être régularisées par la suite), que le gérant se soit versé une rémunération ou non.

BON À SAVOIR

Ce régime n’est pas incompatible avec le statut d’auto-entrepreneur.

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Tout comme la SARL, il n’y a pas de transformation directe possible entre le statut d’auto-entrepreneur et le statut juridique de la SAS ou SASU. Il faudra procéder aux mêmes étapes que pour la SARL/EURL. En revanche, il n’y a pas de notion de gérance majoritaire ou minoritaire dans les SAS/SASU. Et pour cause, ces dernières n’ont tout simplement pas de gérant mais disposent d’un Président, qui est automatiquement considéré comme assimilé salarié. Ainsi, il devra régler des cotisations d’environ 90% de la rémunération nette versée.

PASSER DE L’AUTO-ENTREPRISE À UNE SAS/SASU

BON À SAVOIR

Le statut de la SAS/SASU permet de maintenir l’activité d’auto-entrepreneur en parallèle.

BON À SAVOIR

Il est possible de déclarer un chiffre d’affaires de 0€ tous les mois (ou trimestres), dans la limite de 24 mois (8 trimestres civils consécutifs).

Les formalités sociales et fiscales à accomplir afin de radier une auto-entreprise correspondent à celles à réaliser afin de se déclarer. Ainsi, il faut fournir un cerfa P4 CMB (commerçants) ou P4 PL (professions libérales).

En fonction du régime fiscal, il faut réaliser une déclaration de chiffre d’affaires dans 2 délais différents :• Régime micro-social : l’auto-entrepreneur dispose d’un délai d’un mois après la fin du

trimestre en cours (30 avril, 31 juillet, 31 octobre ou 31 janvier) ;• Régime de la micro-entreprise sans option pour le versement libératoire : l’auto-

entrepreneur doit adresser une déclaration de revenus dans les 45 jours au Service des Impôts des Entreprises (SIE).

Cette déclaration devra indiquer le chiffre d’affaires en cas d’imposition sur les BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou les recettes en cas d’imposition sur les BNC (Bénéfices Non Commerciaux). Ces revenus se verront appliquer le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

En cas de chiffre d’affaires nul, il est tout de même obligatoire de réaliser une déclaration de chiffre d’affaires. Dans ce cas, il faudra simplement reporter la mention de 0€.

LA RADIATION DE L’AUTO-ENTREPRENEUR

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Attention

Il ne sera pas possible de s’inscrire à nouveau comme micro-entrepreneur pour la même activité (même code APE) avant un délai de carence obligatoire (année en cours et année civile à venir).

L’auto-entrepreneur qui bénéficie de l’ACCRE au moment du changement de statut juridique ne perd pas ses effets dans la mesure où l’activité est à la même adresse et dans la limite d’un an depuis sa première demande d’ACCRE. En revanche, en cas de dépassement des seuils de chiffre d’affaires, le bénéfice de l’ACCRE sera perdu. Il faut donc anticiper le passage en société avant le franchissement de ces seuils.

L’ancien auto-entrepreneur qui souhaite en bénéficier dans la nouvelle structure mais qui l’a déjà demandé pour une autre structure depuis moins de 3 ans, ne pourra l’obtenir. Si la demande a été effectuée dans un délai supérieur de 3 ans, il sera nécessaire d’être inscrit auprès des services de Pôle Emploi.

L’ACCRE

Pour aller plus loin, nous vous invitons à retrouver toutes nos fiches conseils sur :https://www.cacomptepourmoi.fr/fiches-conseils

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SARLSociété à Responsabilité Limitée (2 associés minimum).

EURLEntreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (1 seul associé).

TNSTravailleur Non Salarié. C’est le régime social des gérants majoritaires de société.

Assimilé SalariéRégime social des gérants minoritaires ou égalitaires ou des présidents de SAS et de SASU.

SASSociété par Actions Simplifiée (2 associés minimum).

SASUSociété par Actions Simplifiée Unipersonnelle (1 seul associé).

BICBénéfices Industriels et Commerciaux (régime d’imposition des bénéfices).

BNCBénéfices Non Commerciaux (régime d’imposition des bénéfices).

MicroentrepriseQuand on évoque l’ex-auto-entreprise : entreprise en franchise de TVA et plafonnée en termes de chiffre d’affaires à 82.800€ pour l’achat vente de matériel et 33.200€ pour la prestation de service qui peut bénéficier du régime micro-fiscal (abattement forfaitaire).

RSIRégime Social des Indépendants. C’est lui qui gère le statut TNS.

CIPAVCaisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse (caisse de retraite des pro-fessions libérales).

IRAcronyme utilisé pour désigner l’Impôt sur le Revenu.

ISAcronyme utilisé pour désigner l’Impôt sur les Sociétés.

LEXIQUE

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