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Bienvenue à tous les Membres de l’Académie canadienne du génie.
C’est pour moi un immense honneur que de siéger comme présidente
de votre Académie canadienne du génie, pour la prochaine année.
Merci à tous ceux qui ont participé à l’Assemblée générale annuelle et
au symposium, à Vancouver. L’enthousiasme des Membres actuels et
surtout celui des nouveaux Membres était vraiment palpable et
j’anticipe avec plaisir la perspective de travailler avec vous au cours de
l’année qui vient.
À l’Assemblée générale annuelle, j’ai mentionné plusieurs secteurs
d’intérêt sur lesquels nous concentrerons nos activités pendant mon
mandat. J’ai divisé ces secteurs d’intérêt en trois résultats attendus et
en trois activités d’appui. Mes activités seront donc ainsi gérées au
cours de la prochaine année. J’espère recevoir vos remarques et
commentaires sur nos objectifs.
Premièrement, comme vous le savez tous, l’Académie a conclu un partenariat avec la Fondation de
la famille Trottier et la Fondation David Suzuki afin de participer au Projet Trottier pour l’avenir
énergétique. Ce projet est en marche depuis un an déjà. Il est absolument essentiel que nous
abordions ce projet d’une façon positive et utile, afin de faire en sorte que les résultats reflètent la
meilleure participation que nos Membres talentueux sont capables de fournir. De plus, il importe de
préciser le rôle du projet des Filières énergétiques et d’engager les ressources voulues pour
soutenir cet excellent travail jusqu’à son achèvement. La stabilité du leadership assuré par
l’Académie à l’égard de ces deux projets est essentielle à l’optimisation de la valeur que nous
(suite à la page 2)
Numéro 67
Message de la présidente
Printemps / Été 2011
Un bulletin qui a pour but
d’informer les Membres
de l’Académie et servir
comme rapport pour
d’autres académies et
organisations
Nouveaux membres
2011
3
Nos Membres en vedette 4
Rapport du président à
l’AGA de 2011
5
In Memoriam 6
Retrait de modification
des règlements internes
8
Honneurs de la NAE et
l’APEGGA
8
Honneurs d’Ingénieurs
Canada et de l’ICI
9
Nouvelle publication 11
Article d’opinion par
Tom Brzustowski
12
Femmes demandées
pour une étude en génie
13
Membres nommés à
l’Ordre du Canada
14
Commentaire par
Bernard Etkin
15
Avez-vous lu? 18
AGA et symposium 2012 19
Rapport du directeur
général
Plat
verso
Dans ce numéro :
DÎNER 2011, INTRONISATION DES NOUVEAUX MEMBRES, ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE ANNUELLE ET SYMPOSIUM SUR « LE CANADA, UNE
SUPERPUISSANCE DE L’ÉNERGIE DURABLE : RÉALISER LA VISION »
L’Assemblée annuelle de 2011 de l’Académie a eu lieu à Vancouver, les 2 et 3 juin dernier. Elle
regroupait des Membres et des invités lors du Dîner de gala présenté le soir du 2 juin, ainsi
que pour le symposium, qui a eu lieu le 3 juin. L’Assemblée générale annuelle a eu lieu avant le
symposium, le 3 juin.
Le dîner a eu lieu dans la Salle Le
Versailles, de l’hôtel Sutton Place et a
accueilli 130 convives. Le point saillant
de la soirée a été l’intronisation et
l’accueil des nouveaux Membres. Vingt-
cinq des quarante-cinq membres
nouvellement élus ont pu assister à la
cérémonie d’intronisation. Après le
repas, Lorne Trottier a donné un aperçu
de la vision qui anime le Projet Trottier
(suite à la page 14)
COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER
Événements spéciaux
P. Kim Sturgess,
MACG, P.Eng.
La soirée a débuté par une réception à l’hôtel Sutton Place
Message de la présidente (suite)
PAGE 2 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
sommes à même d’ajouter. C’est pourquoi nous réunirons le nouveau conseil d’administration au début de mon mandat, afin de
confirmer notre gouvernance de ces projets d’importance primordiale qui sont appelés à occuper une large part de notre temps et de
nos ressources au cours de l’année.
Deuxièmement, comme nous avons concentré nos efforts presque exclusivement sur les questions énergétiques, au cours des
dernières années, il importe que nous élargissions nos horizons vers d’autres domaines qui ont une grande importance pour l’ingénierie
au Canada. D’ici la fin de mon mandat, je compte lancer au moins un nouveau projet en collaboration. Le domaine de l’innovation et
celui du travail sont deux secteurs possibles. À cette fin, nous remettrons en marche le Comité des nouvelles orientations et des
politiques publiques et nous chargerons ses membres d’élaborer des thèmes de projets et leurs plans de mise en œuvre.
Troisièmement, au cours des dernières années, nous avons été témoins d’une baisse de la participation aux activités de l’Académie,
chez les membres de l’industrie et les entreprises. Ceux qui ont pris connaissance des états financiers comprendront sans surprise que
le modèle financier courant de l’Académie ne favorise pas la croissance ni les nouvelles initiatives en se fondant uniquement sur les
cotisations. Il importe donc de trouver des moyens d’obtenir davantage de participation de la part de l’industrie aux initiatives de
l’Académie. Nous y arriverons en augmentant le nombre de nos membres industriels. Axel Meisen a bien voulu accepter de donner
suite à l’excellent travail que lui et son groupe ont accompli, l’an dernier, dans la diversification de nos membres, ce qui supposait
l’admission de nouveaux Membres en provenance de l’industrie.
Pour atteindre ces objectifs dynamiques, nous devons voir à ce que nos membres et nos organismes de soutien contribuent plus que
jamais aux activités de l’Académie.
Premièrement, il nous faut stabiliser le bureau de l’Académie. Comme vous le savez, Michael Ball nous a déjà signifié son départ comme
directeur général de l’Académie. Il a généreusement accepté de demeurer à son poste jusqu’à ce qu’on lui trouve un remplaçant
convenable. Nous ne pouvons toutefois pas faire appel à la générosité de Michael indéfiniment. L’un des principaux résultats attendus,
cette année, consistera donc à trouver et à recruter un nouveau directeur général et à assurer une transition ordonnée entre Michael
et son remplaçant. Cet objectif est fortement prioritaire, cette année. Nous vous avons fait parvenir une demande de suggestions de
candidats possibles pour le poste de directeur général. Veuillez ne pas hésiter à nous transmettre vos idées et suggestions à ce sujet.
Deuxièmement, nous devons préciser, confirmer et tirer avantage de nos relations avec nos organismes soeurs et nos partenaires
éventuels. Il s’agit ici du Conseil des académies canadiennes (CAC) et des autres académies membres du CAC – La Société royale du
Canada et l’Académie canadienne des sciences de la santé; les membres du Forum des leaders du génie canadien (FLGC), notamment
Ingénieurs Canada, l’Institut canadien des ingénieurs, l’Association des firmes d’ingénieurs-conseils – Canada, le Conseil canadien des
doyens d’ingénierie et des sciences appliquées et la Fédération canadienne des étudiants et étudiantes en génie; les Académies membres
du CAETS et la Société canadienne des ingénieurs aînés et d’autres. Cette année, en particulier, j’aimerais concentrer nos efforts sur
l’amélioration de nos rapports avec le CAC. L’ACG est hébergée dans les locaux du CAC et nous sommes l’un des trois membres du
Conseil des académies. Nous disposons donc d’une base solide pour trouver d’autres occasions de faire participer nos Membres aux
activités du Conseil.
Troisièmement, nous devons amener nos membres à prendre part à toutes les activités mentionnées ci-haut. La force de l’Académie
réside dans ses membres. C’est pourquoi je compte lancer des programmes régionaux pour qu’un plus grand nombre de nos membres
puissent s’engager personnellement avec d’autres Membres de l’Académie afin de partager des idées et leurs intérêts. Il pourrait s’agir
simplement d’organiser des dîners rencontres dans chacune des grandes villes. N’hésitez donc pas à nous transmettre vos suggestions
en ce sens.
Enfin, nous devons rehausser la visibilité de l’Académie. L’année 2012 marque le 25e anniversaire de l’Académie. C’est une année que
nous devons célébrer et nous mettre en évidence pour les 25 prochaines années. J’anticipe avec plaisir la perspective de travailler avec
vous tous à faire de l’année prochaine une année exceptionnelle.
P. Kim Sturgess, MACG, P.Eng.
(suite de la page 1)
1402 - 180 rue Elgin, Ottawa, Ontario, K2P 2K3, Canada
Téléphone : (613) 235-9056 Téléc : (613) 235-6861
[email protected] www.acad-eng-gen.ca
Présidente : P. Kim Sturgess
[email protected] (403) 813-6182
Directeur général : Michael A. Ball
[email protected] (613) 235-9056 x 223
Gérante de bureau : Valérie Broadfoot
[email protected] (613) 235-9056 x 222
Première rangée (assis) : Said Easa, John M. Beck, H. N. (Hank) Edamura, Catherine Karakatsanis, John Bianchini, Anthony Rosati, Anton
Ellis Davies, Dennis E. Becker, Dawn Tattle, Weihua Zhuang
Deuxième rangée (debout) : W. J. Murray Douglas, David Sego, Gerry Price, Wenyuan Li, Thomas Tiedje, Mohamed Lachemi, Louis
Cloutier, H. I. H. Saravanamuttoo, J. Douglas Dale, Andreas K. Athienitis, Jacques A. de Guise, Jean Paris, Thomas Oxland, Robin Drew,
Peter Halsall
Membres absents : Richard Boudreault, Ron Britton, Allan I. Carswell, Luichen Chang, David Colcleugh, George A. E. Cook, Elizabeth A.
Edwards, Tom Fahidy, John Goldak, Ani Gole, Tom Jenkins, Tibor Kokai, John Lee, Martin D. Levine, John McPhee, Arun K. Misra, Gino
Palumbo, Robert Schober, Sirish L. Shah, Christopher Young
Nouveaux membres 2011
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Les Universitaires pour l’éducation supérieure et le développement (UPESED) est un groupe relativement nouveau destiné à
aider les universités des pays en développement à étoffer et élargir leur offre d’enseignement supérieur. On trouve d’autres
détails sur le site www.ahed-upesed.org, et l’on peut communiquer avec son président et directeur général, Steven Davis, à
l’adresse [email protected]. Nos Membres qui sont issus du milieu universitaire voudront peut-être examiner les
possibilités de participation.
Le gouvernement du Canada a entrepris un examen approfondi des programmes fédéraux qui appuient l’innovation dans les
entreprises. Un groupe d’experts formé de six membres préparera des recommandations afin de maximiser les effets des
programmes fédéraux qui contribuent à l’innovation et qui créent des occasions économiques pour les entreprises. Voir le site
http://rd-review.ca.
L’Académie a présenté au groupe d’experts un mémoire que l’on peut consulter sur le site mentionné plus haut. Voici un
résumé du mémoire présenté par l’Académie :
Le soutien fédéral canadien de la recherche-développement (R-D) au sein de l’entreprise serait beaucoup plus efficace, à notre avis, si
l’élément conception technique de l’innovation était appuyé de façon plus explicite et avec plus de force. La conception fait partie
intégrante de la R‑D, entrant en jeu une fois que les chercheurs ont largement cédé la place aux ingénieurs, et elle se poursuit sous forme
d’élément créateur du développement tout au long de la route jusqu’à l’introduction du produit final sur le marché. Comme la conception
tient compte des besoins et des contraintes du client, le fait de reconnaître et d’appuyer l’ingénierie ou la conception technique comme
étant une partie essentielle de l’innovation permettra à l’innovation canadienne de répondre de plus près aux besoins du marché. Cet
élément est essentiel, vu que toute innovation ne réussira et n’arrivera à créer de la richesse que lorsque le nouveau produit ou service
aura reçu l’assentiment du marché.
Examen du soutien fédéral de la recherche-développement
Saviez-vous?
Cristina Amon, doyenne de la faculté des sciences appliquées et du génie de l’université de Toronto, a
reçu le prestigieux YWCA Toronto Woman of Distinction Award, le 18 mai. Ce prix annuel rend
hommage aux personnes qui travaillent à améliorer la vie des filles et des femmes de leur collectivité.
Mme Amon a été reconnue pour ses travaux dans le domaine de la science et du génie. Au cours des
années, elle a été une défenseure infatigable contre la diversité grandissante au sein de la profession
d’ingénieur et elle a mis au point des programmes de rayonnement en ingénierie pour les groupes sous-
représentés. Ses réalisations antérieures remontent bien au-delà du temps qu’elle a passé en ingénierie à
l’U de T et elle a, à deux reprises, été nommée l’une des personnes hispaniques les plus importantes
d’Amérique, dans le domaine de la technologie. L’American Society of Mechanical Engineers, l’American
Society for Engineering Education et l’Académie canadienne du génie lui ont aussi rendu hommage.
Norman C. Beaulieu, Professeur et titulaire de la chaire de recherche iCORE en communications sans
fil à bande large à l’université de l’Alberta, a été invité par l’École de génie électrique et informatique de
l’université de Téhéran à participer à une série de séminaires départementaux intitulée « Réseaux sans fil
de la prochaine génération : tendances et technologies habilitantes » dirigée par des chercheurs
internationaux de marque. Pendant sa visite, M. Beaulieu a examiné de nombreux nouveaux cours de
laboratoire en génie électrique et informatique, à l’université de Téhéran. Il a aussi rencontré des
professeurs et chercheurs afin de parler de nouvelles idées de recherche et occasions de financement. À
la demande des étudiants, M. Beaulieu a rencontré des étudiants diplômés à l’université de Téhéran, en
après-midi, afin d’animer un autre atelier dont le sujet était « Comment faire publier un document de
recherche dans les revues de l’IEEE. » La visite de M. Beaulieu était entièrement financée par la société
iranienne Mobile Communications.
Norman C. Beaulieu a été choisi par la Royal Academy of Engineering du Royaume-Uni à titre de Distinguished Visiting
Fellow pour « avoir partagé des perspectives de première main dans le domaine du savoir de pointe de calibre mondial,
reconnaissant l’excellence et en tant que source d’inspiration pour la prochaine génération ». Le programme de Distinguished
Visiting Fellowship a pour but de permettre au département d’ingénierie d’une université du Royaume-Uni d’être l’hôte d’un
Distinguished Visiting Fellow provenant d’un centre d’excellence universitaire d’outre-mer. Le programme a pour objet
d’accéder à des centres d’excellence mondiaux spécialisés dans la recherche et l’enseignement du génie, afin de renforcer la
capacité et la position sociale du R.-U. sur la scène internationale. Au cours de ses voyages comme Distinguished Visiting Fellow
au Royaume-Uni, M. Beaulieu a donné des conférences sur le sans fil à bande ultra large, à l’université de Warwick et au King’s
College de Londres. Il a aussi présenté des conférences sur la radio cognitive à l’université de Southampton, à l’université de
Manchester et à l’université Heriot-Watt. M. Beaulieu a aussi rencontré des étudiants et des membres du corps professoral à
ces établissements, pour parler de nouvelles idées de recherche, de projets conjoints et de possibilités de financement.
Ron Crotogino a reçu la médaille d’or commémorative John S. Bates de 2011, soit l’honneur le plus
prestigieux offert par l’Association technique des pâtes et papiers du Canada, afin de reconnaître ses
contributions scientifiques et technologiques de longue date auprès de l’industrie des pâtes et papiers. M.
Crotogino est rattaché à l’industrie des produits forestiers depuis plus de 50 ans, soit à titre d’étudiant,
de chercheur, de conseiller et d’enseignant. Il est présentement le directeur de réseau, le président et
chef de la direction d’ArboraNano, le réseau des nanoproduits de la forêt canadienne. Le prix lui a été
présenté à Montréal, lors de la semaine PaperWeek Canada.
Wagdi G. Habashi a été nommé lauréat du prix McCurdy 2011, décerné par l’Institut aéronautique et
spatial du Canada. Le prix a été créé en 1954 par l’Institute of Aircraft Technicians, l’une des associations
fusionnées pour former l’Institut aéronautique et spatial du Canada afin de reconnaître les réalisations
exceptionnelles dans les aspects scientifiques et créatifs du génie rattaché à la recherche aéronautique et
spatiale. Il s’agit de l’un des cinq principaux prix décernés par l’IASC. La présentation des principaux prix de
l’IASC de 2011 a eu lieu à Montréal dans le cadre de la Conférence et 58e Assemblée générale annuelle de
la CASI AÉRO de 2011, tenues du 26 au 28 avril 2011.
(suite à la page 7)
Nos Membres en vedette
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Rapport du président à l’Assemblée générale annuelle de 2011
PAGE 5 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
Soumis par Michael E. Charles — le 3 juin 2011 — Vancouver, Colombie-Britannique
C’est pour moi un grand plaisir que de présenter le Rapport du président à l’Assemblée générale annuelle des Membres de notre
Académie. L’année a débuté par le Symposium intitulé « La production, la distribution et l’utilisation dans le transport, de l’électricité à
faibles émissions », tenu à Toronto, à la suite de notre Assemblée générale annuelle de 2010. Il s’agissait de faire ressortir les
tendances inévitables vers l’électrification des réseaux énergétiques et la priorité concomitante de réduire les émissions de dioxyde de
carbone lors de la production d’électricité, en utilisant des sources renouvelables non fossiles et en captant et séquestrant le dioxyde
de carbone produit par la combustion de carburants fossiles. L’expansion à grande échelle du réseau n’est pas seulement une question
technique. En effet, elle nécessite aussi l’accès à un certain nombre d’emprises sur des distances considérables avec l’appui des
municipalités locales. L’utilisation de trains et de véhicules actionnés à l’électricité aidera fortement à réduire les émiss ions de dioxyde
de carbone et autres émissions dans le secteur du transport. Le symposium s’est terminé par un coup d’œil sur les perspectives à long
terme de produire de l’électricité au moyen de la fusion nucléaire.
Pendant le symposium, le président sortant Axel Meisen a annoncé le lancement du Projet Trottier pour l’avenir énergétique (PTAE)
en collaboration avec la Fondation David Suzuki, la Fondation de la famille Trottier et l’Académie canadienne du génie. Cette annonce
a été suivie d’une conférence de presse officielle et de la distribution de documentation lors du Congrès mondial de l’énergie tenu à
Montréal, en septembre. Les principaux objectifs du PTAE sont de montrer comment le Canada peut devenir un modèle de durabilité
en matière de production, de distribution et d’utilisation de l’énergie, et être capable de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet
de serre, d’ici 2050 – un défi de taille. Conformément à la charte du PTAE, le président de l’Académie siège au sein du Conseil du
projet et Michael A. Ball, directeur général de notre Académie, siège au Conseil de direction. Tous deux ont passé considérablement
de temps à travailler avec nos homologues de la Fondation David Suzuki et Lorne Trottier, afin de lancer convenablement le PTAE.
Plusieurs autres Membres de notre Académie, dont Bob Evans, John Leggat, Richard Marceau, Clem Bowman et Axel Meisen ont
offert des conseils inestimables pendant l’année. À l’origine, Tom Gouldsborough était gestionnaire de projet, et Ralph Torrie lui a
succédé.
En parallèle avec le PTAE, les Membres de l’Académie Richard Marceau et Clem Bowman, ainsi que d’autres collègues, continuent
d’exploiter des initiatives découlant du travail accompli par le Groupe de travail sur les filières énergétiques. L’une de ces initiatives
consiste à réexaminer la possibilité d’élargir le réseau électrique canadien en mettant l’accent sur la connectivité est-ouest.
Dans une tentative visant à amplifier les activités de l’Académie, un groupe de travail examine les possibilités de collaboration avec
Innoventures Canada (I-CAN), un consortium national des principaux organismes canadiens de recherche et de mise en œuvre de la
technologie, comprenant également le Conseil national de recherches. Les secteurs techniques qui font présentement l’objet de
recherche sont ceux des infrastructures et de l’alimentation en eau des collectivités de petite et moyenne taille, surtout dans les
régions du Nord canadien. Voilà un autre exemple de la façon dont l’expertise de nos Membres pourrait être amenée à influer sur des
questions pressantes en s’alliant à un autre organisme qui partage les mêmes objectifs.
Notre Académie continue d’entretenir de bons rapports avec le Conseil des académies canadiennes (CAC), alors que nos anciens
présidents John McLaughlin et John Leggat siègent au sein du conseil, et que Tom Brzustowski est président de son Comité consultatif
scientifique. Nous aidons à identifier des candidats pour les évaluations par des groupes d’experts sur les questions soumises au CAC
par les ministères fédéraux. En outre, en vertu d’une nouvelle entente, le siège social de l’Académie est maintenant situé au même
endroit que celui du CAC.
Nous continuons de participer au Forum des leaders du génie canadien (FLGC) et au Partenariat en faveur des sciences et de la
technologie (PGST), organisme qui prépare régulièrement des présentations pour les parlementaires, dans le cadre d’un petit
déjeuner. Le Membre de l’Académie Denis Mitchell a récemment donné une causerie intitulée « L’échec est inconcevable : des leçons
pour rendre les ponts et bâtiments du Canada plus sécuritaires ».
À la suite de la convocation du Conseil international des académies d’ingénierie et des sciences technologiques (CAETS), tenu à
Calgary, en 2009, John Leggat a siégé comme président de cet organisme jusqu’à la convocation de 2010 à Copenhague, dont le thème
était « Systèmes alimentaires : Nourriture pour tous ». Notre président et notre directeur général ont assisté à cette convocation.
Robert Evans représente l’Académie dans le cadre du projet du CAETS « Déploiement de technologies à faibles émissions pour
produire l’énergie électrique, en réponse au changement climatique ». La convocation du CAETS de 2011 aura lieu à Mexico City, en
juillet, et aura pour thème « Analyse et gestion technique visant à réduire les risques ». Notre Académie y sera représentée par notre
ancien président Axel Meisen.
Notre Académie a fourni un modeste soutien financier à l’atelier organisé par le Comité canadien des femmes en génie afin de
souligner son 20e anniversaire de fondation. La présidente du comité, Monique Frize, est aussi Membre de l’Académie et a fait des
pressions continues en faveur d’une présence plus soutenue des femmes dans notre profession. Elle a récemment publié l’ouvrage
intitulé « The Bold and the Brave: A History of Women in Science and Engineering ». Elle a reçu la médaille d’or dans le cadre des
(suite à la page 10)
L’Académie canadienne du génie offre ses condoléances à l’occasion du décès des Membres suivants. Si vous
être au courant du décès d’un Membre qui ne paraît pas dans notre liste, veuillez communiquer avec Valérie
Broadfoot à l’adresse [email protected].
Robert L. Papineau, élu en 2000, décédé le 23 mars 2011.
Membres défunts
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Robert L. Papineau est décédé le 23 mars 2011, à l’âge de 67 ans.
Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en génie mécanique de l'Université de Sherbrooke en 1967, Robert Louis Papineau
a également obtenu un diplôme de doctorat en « Industrial and Systems Engineering » de l’Université de Floride en 1974. Ayant
largement voué sa carrière à la formation d'ingénieurs, il a d’abord enseigné à l'Université de Sherbrooke, puis à l'Université du
Québec à Trois-Rivières, où il a de plus été directeur du Département d'ingénierie, vice-doyen aux Sciences pures, appliquées
et de la santé, et enfin, doyen des études de premier cycle. Entré à l'École de technologie supérieure en 1986 à titre de
directeur de l'enseignement et de la recherche, il en fut nommé directeur général en 1988. Son apport le plus significatif est
sans doute d’avoir orchestré avec brio la transformation d’une école formant des technologues en une école d’ingénieurs
pleinement agréée où ont pu par la suite se déployer les cycles supérieurs (maîtrise, doctorat) et la recherche. C’est également
sous son influence que l’enseignement coopératif a pleinement démontré sa pertinence et que se sont accentuées les relations
qu’entretient l’ÉTS avec le milieu industriel, confirmant à l’École sa signature de marque « Le génie pour l’industrie ».
En 2002, il a été appelé à prendre la Direction générale de l’École Polytechnique de Montréal, poste qu’il a occupé jusqu’à sa
retraite en 2007. Sa vision résolument tournée vers l’avenir, le milieu industriel et l’internationalisation a eu des effets durables
sur l’essor de l’établissement. Le projet majeur de renouvellement de l’ensemble des programmes de baccalauréat qu’il a
entrepris en 2003 a donné un élan nouveau à la formation en génie. C’est également durant son mandat qu’ont été achevés les
grands chantiers de construction de Polytechnique, et notamment les pavillons Lassonde, premiers bâtiments universitaires au
Canada à obtenir une certification LEED Or du U.S. Green Building Council.
Hautement estimé de son milieu, il a notamment présidé le Conseil canadien des doyens d'ingénierie et de sciences appliquées
et le Bureau canadien d'accréditation des programmes d'ingénierie. Ses brillantes réalisations lui ont valu de nombreuses
distinctions honorifiques, dont le titre d’Officier de l’Ordre national du Québec, de Fellow de l'Académie canadienne du génie,
la Médaille d’or d’Ingénieurs Canada, ainsi que des doctorats honoris causa des universités de Sherbrooke et Concordia. Il a
siégé à plusieurs conseils d'administration, dont celui du CHU Sainte-Justine, du Collège Édouard-Montpetit, de la Société de
développement Angus, et au cabinet de la campagne Centraide.
In Memoriam
Dirigeants Administrateurs
Président – P. Kim Sturgess Michael M. Avedesian
Président désigné – Moyra McDill Robert L. Evans
Secrétaire-trésorier – Richard Marceau Pierre Lortie
Président sortant – Michael E. Charles Jacques Lyrette
Directeur général – Michael A. Ball Eugene V. Polistuk
L. B. Staples
Bert Wasmund
Conseil d’administration de l’ACG 2011/2012
La 19e convocation du Conseil international des académies d’ingénierie et des sciences technologiques (CAETS) dont le thème
portait sur l’ Analyse de l’ingénierie et la gestion visant à réduire les risques, a eu lieu à Mexico City, Mexique, du 27 au 30 juin 2011
et la réunion du conseil du CAETS, à laquelle l’ACG était représentée par Axel Meisen, a eu lieu, elle , le 1er juillet 2011. Vous
pouvez consulter le site du CAETS, à l’adresse www.caets.org pour obtenir des renseignements supplémentaires et des copies
des présentations, ainsi que des comptes rendus des réunions du comité exécutif, du conseil et du conseil d’administration du
CAETS.
L’assemblée annuelle de 2012 du CAETS, dont le thème sera Développement urbain et transport public – mieux comprendre les
interdépendances, sera présentée par l’Académie suisse des sciences techniques (SATW) à Zurich, Suisse, du 29 au 31 août
2012.
Assemblée annuelle du CAETS 2011
Norbert R. Morgenstern, éminent professeur d’université (émérite), à l’université de l’Alberta, est le
lauréat de la médaille H. Bolton Seed de 2011, décernée le 13 mars 2011, par l’American Society of Civil
Engineers. La médaille a été décernée pour reconnaître les contributions exceptionnelles et la
productivité remarquable en éducation, en recherche et en consultation qui a eu une profonde influence
sur l’exercice du génie en stabilité des pentes et conception de barrages. À cette occasion, M.
Morgenstern a présenté la conférence H. Bolton Seed de 2011, dont le thème était « Risques et
récompenses – le génie géotechnique et les sables bitumineux de l’Alberta ».
Élie Saheb, vice-président exécutif à la technologie, chez Hydro-Québec, a reçu la
médaille de l’Académie des technologies, lors de la cérémonie officielle de réception, à
Paris, des membres élus de l’année 2010. La médaille lui a été remise par le président de
l’Académie, M. Bruno Revellin-Falcoz, ingénieur civil de l'aéronautique et ancien vice-
président délégué général de Dassault aviation. Cette marque de reconnaissance vient
souligner l'engagement et la solide contribution de M. Saheb au domaine de la technologie
au cours de sa carrière fructueuse. Créée en 2000, l’Académie des technologies est un
établissement public administratif relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de
la Recherche de France. Elle est l’institution principale dans le domaine de la technologie et
elle sert d’intermédiaire entre le monde de la recherche et les acteurs socio-économiques
sur les questions technologiques. Forte de 270 académiciens issus de divers milieux –
chercheurs, ingénieurs, industriels, agronomes, économistes, médecins, architectes, sociologues - l'Académie des technologies
rassemble un groupe d’intellectuels dont le but est de s’attaquer aux grands défis auxquels la société se trouve confrontée. —
Photo: Bruno Revellin-Falcoz (gauche) and Élie Saheb (droite)
Herb Saravanamuttoo, ancien professeur et président du département de génie
mécanique et aérospatial de l’université Carleton, a été honoré, le 24 juin 2011, lors de
l’ouverture du nouveau laboratoire de l’université Carleton destiné à favoriser la
recherche et l’enseignement dans le domaine des turbines à gaz. On a donné le nom de M.
Saravanamuttoo au nouveau laboratoire, afin de rendre hommage à sa contribution
exceptionnelle dans ce domaine. Le laboratoire est situé dans le nouveau pavillon du génie,
ouvert en janvier 2011. La recherche de solutions aux problèmes du monde réel, comme
la production d’énergie et la technologie renouvelable, est un objectif important, à
Carleton. Le nouveau laboratoire de turbines à gaz jouera un rôle essentiel pour trouver ces vraies solutions, tant pour les
étudiants de Carleton que pour les chercheurs en génie de tous les coins du Canada. — Photo gracieuseté de James Park
Lotfollah Shafai a reçu le prix Killam de 2011 pour le génie. Reconnu comme l’un des chercheurs les
plus novateurs au monde dans le domaine des antennes, M. Lotfollah Shafai a effectué des recherches
d’avant-garde qui ont mené à diverses percées déjà en usage dans les industries de la transmission à large
bande et des communications par satellite. Au cours des dernières années, les travaux de M. Shafai ont
aussi porté sur la cartographie électromagnétique de la glace de mer dans l’Arctique. Ses recherches ont
fourni des données essentielles à la compréhension des répercussions des tendances du réchauffement
climatique et des prévisions plus précises sur le comportement saisonnier des glaces de l’Arctique. M.
Shafai est le plus grand spécialiste canadien dans le domaine de l’électromagnétisme appliqué et celui des
systèmes rayonnants. Ses premiers travaux ont mené à la création de la première génération de bornes
pico pour le satellite canadien Hermes – des stations satellites terrestres ultra petites entièrement
portatives avec antennes, maintenant en usage partout au monde. — Photo offerte
par le Conseil des Arts du Canada - photographe Mike Latschislaw, Université du Manitoba
Bert Wasmund, directeur général de la société Hatch Ltd., a reçu un doctorat
honorifique en génie de l’université de Toronto, le 15 juin 2011. M. Wasmund, qui a
obtenu son doctorat en génie chimique de cette même université en 1966, est
réputé avoir transformé l’industrie métallurgique par une série d’innovations
techniques qui ont réduit la consommation énergétique et les émissions
dangereuses tout en améliorant la sécurité et la productivité du milieu de travail. —
Photo: Michael E. Charles (gauche), Bert Wasmund (centre) et Hon. David Peterson,
Chancelier de l’Université de Toronto (droite)
(suite de la page 4)
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Nos Membres en vedette (suite)
Le projet de modification des règlements internes consistant à augmenter de cinquante à soixante-quinze le nombre de
nouveaux Membres pouvant être élus au cours d’une même année, que le conseil d’administration de l’ACG se proposait de
soumettre à l’assentiment de l’Assemblée générale annuelle de 2011 de l’ACG a été retiré, en attendant des consultations
supplémentaires auprès des membres.
La National Academy of Engineering (NAE) a élu 68 nouveaux membres et neuf associés de l’étranger. L’élection à la National
Academy of Engineering est parmi les plus hautes distinctions professionnelles accordées à un ingénieur. L’adhésion au sein de
l’Academy rend hommage aux personnes qui ont fourni une contribution exceptionnelle à « la recherche, l’exercice ou
l’enseignement de l’ingénierie, y compris, s’il y a lieu, les contributions importantes à la littérature traitant de l’ingénierie », ainsi
que « pour l’innovation dans des domaines de technologie nouveaux et en développement, pour des découvertes importantes
rattachées aux domaines traditionnels de l’ingénierie, ou pour le développement ou la mise en œuvre de méthodes novatrices
d’enseignement du génie. » Quatre Canadiens figuraient parmi les neuf associés de l’étranger qui ont été élus, et tous étaient
Membres de l’ACG :
Mme Elizabeth Cannon, présidente, Université de Calgary, Calgary, Alberta. Pour l’utilisation novatrice de données de
localisation par GPS dans une vaste gamme d’applications, et pour ses travaux d’avant-garde dans le domaine de la géomatique.
Prabha S. Kundur, président, Kundur Power Systems Solutions Inc., Toronto. Pour ses contributions à la modélisation et aux
techniques de contrôle visant à augmenter la stabilité et la fiabilité des grands réseaux d’électricité.
Jacob H. Masliyah, professeur d’université émérite, département de génie chimique et des matériaux, Université de l’Alberta,
Edmonton. Pour sa contribution à l’avancement de la science et de la technologie en rapport avec la récupération du bitume
dans les sables bitumineux.
Jonathan Scott Rose, professeur, département du génie électrique et informatique, Université de Toronto, Toronto. Pour
ses contributions à la recherche et au génie de l’architecture des circuits logiques programmés à distance et des outils de
conception assistée par ordinateur.
Plusieurs membres de l’ACG honorés par la National Academy of Engineering (U.S.A.)
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Retrait du projet de modification des règlements internes
Deux Membres de l’Académie canadienne du génie ont été honorés par l’Association of Professional Engineers, Geologists and
Geophysicists of Alberta (APEGGA) lors du prestigieux Summit Awards® Gala tenu le 14 avril au Centre des congrès TELUS, à
Calgary. M. Murray R. Gray, MACG, a reçu le Centennial Leadership Summit Award® de l’APEGGA, et M. Nigel G. Shrive,
MACG, est le lauréat de cette année du Frank Spragins Technical Summit Award® de l’APEGGA.
Nigel G. Shrive : Le Prix de service technique Frank Spragins, pour intégrité et expertise reconnues et pour réalisations exceptionnelles
M. Nigel Shrive, P.Eng., dans l’application de son expertise de génie civil en mécanique des structures à une
variété de secteurs de recherche, a obtenu des résultats d’avant-garde. Ses travaux rattachés au
comportement structurel du système cardiovasculaire mettent en cause le paradigme de compréhension
actuel de la façon dont la pression et l’écoulement fonctionnent dans l’aorte. M. Shrive est professeur au
département de génie civil à l’école de génie Schulich de l’université de Calgary, professeur auxiliaire de
chirurgie et de kinésiologie à l’université de Calgary et professeur auxiliaire au département de génie
biomédical de la faculté de génie de l’université de l’Alberta. En outre, M. Shrive, qui est également expert
en maçonnerie, a été invité à évaluer les capacités structurelles des Édifices du parlement, à Ottawa, et à
étudier pourquoi les murs de l’un des forts historiques de parcs Canada ont commencé à s’écrouler.
Murray R. Gray : Le Centennial Leadership Award, pour grande distinction comme directeur général d’une entreprise en activité
Au cours des 33 dernières années, M. Murray Gray, P.Eng., est devenu un expert de renommée mondiale
dans le domaine du traitement pétrolier et ses recherches lui ont permis d’obtenir des résultats vraiment
exceptionnels dans la valorisation du pétrole lourd et du bitume. Reconnaissant que le développement
durable des sables bitumineux canadiens nécessite des percées technologiques afin de créer des méthodes
d’extraction et de valorisation rentables et écologiques, il a participé à la création du Centre
pluridisciplinaire et pluriuniversitaire d’innovation des sables bitumineux (Centre for Oil Sands Innovation
(COSI)). Il est présentement le premier directeur du COSI.
Deux Membres de l’ACG reçoivent des prix de l’APEGGA
Décernés annuellement depuis 1972, afin de reconnaître les ingénieurs, équipes d’ingénieurs, projets d’ingénierie et étudiants en
génie canadiens, les Prix des ingénieurs du Canada font ressortir l’excellence en génie, ainsi que l’apport des ingénieurs
canadiens à leur profession, à leur collectivité de même qu’à la sécurité et au bien-être des Canadiens et des Canadiennes. Au
nombre des lauréats cette année, on trouve trois Membres de l’ACG :
Yusuf Altintas – Médaille d’or
Le professeur Yusuf Altintas est reconnu à l’échelle mondiale comme une autorité dans le domaine de
l’usinage et des machines-outils. Il a fortement contribué à la littérature en génie de fabrication, étant
l’auteur le plus cité dans ce domaine, surtout à cause de sa théorie entourant la cinématique et la stabilité
de la vibration de coupe dans l’usinage. Il est le fondateur et président de Manufacturing Automation
Laboratories, organisme qui s’occupe de la distribution d’applications pratiques de ses recherches de
pointe à plus de 140 entreprises et universités à travers le monde. La passion du professeur Altintas pour
la technologie de l’usinage et sa passion pour l’industrie de la fabrication ont inspiré des centaines de
chercheurs, d’ingénieurs et d’étudiants à travers le monde à faire carrière dans la technologie de l’usinage.
Darrel J. Danyluk – Distinction pour services méritoires – Service professionnel
Darrel Danyluk est un porte-parole ardent et fidèle de la profession d’ingénieur, ayant été président de
Consulting Engineers of Alberta, de l’APEGGA et d’Ingénieurs Canada. Il est aussi vice-président de la
Fédération mondiale des organisations d’ingénieurs, et a joué un rôle moteur au sein de la Commission
des Nations Unies sur le développement durable et de la Convention-cadre des Nations Unies sur le
changement climatique. Son expertise technique développée par la conception et la réalisation de projets
d’infrastructure s’exerce dans les secteurs de l’eau et des transports. Ses contributions professionnelles
spéciales et son intérêt infatigable pour l’amélioration de son domaine professionnel et de sa collectivité
font de lui un membre exceptionnel de la communauté des ingénieurs.
Colin E. Smith – Distinction pour services méritoires – Service communautaire
Pendant des décennies, Colin Smith a offert des services exceptionnels à sa communauté, à l’échelle
locale, provinciale et nationale. Au cours de la dernière année, M. Smith a accepté deux autres charges
liées au service communautaire : celle de directeur du Victoria Airport Authority Board, et le poste de
commissaire auprès de la British Columbia Government House Foundation. Il est président sortant de la
West Coast Railway Association, qui compte 1 500 membres, et est l’un des administrateurs de la 625
Powell Street Foundation, à Vancouver. Les services rendus à la profession par M. Smith ont aussi été
considérables; il a longtemps été membre de comités et a accompli des mandats comme président de
l’APEGBC et d’Ingénieurs Canada.
Trois Membres de l’ACG reconnus par Ingénieurs Canada
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L’Institut canadien des ingénieurs a annoncé les lauréats de ses titres honorifiques, de ses prix et de ses bourses pour 2011 . Les
grands prix de l’ICI sont les distinctions les plus élevées accordées par l’Institut et ils sont attribués aux membres de ses
sociétés techniques. Cinq médailles importantes ont été présentées à des lauréats, lors du gala des prix de 2011, afin de
reconnaître les réalisations ou les services exceptionnels au sein de la profession d’ingénieur. En outre, 20 ingénieurs ont été
intronisés Fellows de l’ICI pour leurs contributions exceptionnelles au génie au Canada. Le président de l’ICI, Tony Bennett, a
procédé à la présentation aux lauréats, lors du banquet des prix de l’Institut, qui a eu lieu à l’hôtel Westin, à Ottawa, le samedi
soir, 5 mars 2011, un événement qui a aidé à souligner la Semaine du génie au Canada. Parmi les grands lauréats des prix de
2011, on retrouve les Membres suivants de l’Académie canadienne du génie :
Gordon Slemon – lauréat de la Médaille Sir John Kennedy (le prix le plus prestigieux de l’Institut décerné pour services
exceptionnels rendus à la profession d’ingénieur ou pour une contribution importante à la science du génie)
Ken Putt – lauréat de la Médaille John B. Stirling (pour le leadership et le service exceptionnel au niveau national au sein de
l’Institut ou de ses sociétés membres)
Arthur Heidebrecht - Fellow (pour contributions exceptionnelles au génie au Canada)
Andre Ivanov - Fellow (pour contributions exceptionnelles au génie au Canada)
Jin Jiang - Fellow (pour contributions exceptionnelles au génie au Canada)
Shiping Zhu - Fellow (pour contributions exceptionnelles au génie au Canada)
Plusieurs Membres de l’ACG honorés par l’Institut canadien des ingénieurs
Ontario Professional Engineering Awards (OPEA) de 2010.
Les propositions d’ingénieurs exceptionnels en vue de devenir Membres de l’Académie ont lieu chaque année à la fin de l’automne. Le
Comité des candidatures, présentement sous l’habile direction de Michael Avedesian, examine toute la documentation présentée au
sujet de chaque personne proposée. Lors du dernier cycle, comme il y avait plus de soixante-dix candidatures proposées, le Comité a
tenu trois réunions par téléconférence, pour exécuter son travail. Présentement, nos règlements limitent à un maximum de 50 le
nombre de membres pouvant être admis au cours d’une même année. Vu la qualité exceptionnelle des personnes proposées, le
Comité a choisi cinquante candidatures dont le nom a été inscrit sur le bulletin de vote que les Membres courants de l’Académ ie ont
rempli. Quarante-cinq ont reçu le nombre requis des deux tiers des voix favorables de la part des membres votants et ils ont été
invités à assister au banquet de Gala, ici à Vancouver, hier soir. Étant donné le nombre relativement élevé de candidats proposés qu’il
a fallu rejeter au cours des deux derniers cycles et vu la réserve grandissante de talents en génie au Canada, le conseil, à la demande
du Comité des candidatures, a recommandé que l’on hausse à 75 le nombre maximum de personnes pouvant être admises comme
Membre, au cours d’une même année.
Ayant siégé au Comité des candidatures pendant deux cycles, je suis préoccupé par le nombre de candidatures proposées, pourtant
jugées de grande qualité par le Comité, qui ne reçoivent pas suffisamment de votes proposés de la part des Membres pour être
acceptées. Lors du processus de scrutin, les Membres ne voient pas la documentation complète rattachée au candidat proposé et sont
invités à prendre une décision en fonction de la citation soumise au moment de la nomination. J’invite fortement les personnes qui
présentent un candidat à faire en sorte que les citations qu’ils donnent reflètent la portée entière des attributs de la personne
proposée, afin d’éviter une telle « pénurie d’information » à l’avenir. Comme les deux tiers des votes exprimés doivent être positifs
pour qu’une candidature soit approuvée, les abstentions, peu importe si elles sont motivées, comptent essentiellement comme un
vote négatif.
Le Comité des candidatures et votre conseil sont conscients du besoin de conserver un équilibre approprié à l’égard de nos Membres,
compte tenu des régions du Canada, du nombre d’hommes et de femmes, de l’industrie, et des milieux gouvernemental et
universitaire. Le comité d’étude sur l’équilibre entre les Membres, présidé par l’ancien président Axel Meisen avec l’aide de Michael
Avedesian, John Leggat, Moyra McDill, Ravi Ravindran, et Michael A. Ball, a examiné ces enjeux et vient de terminer son rapport avec
recommandations que le conseil a reçues et étudiées.
En février 2011, l’Académie a présenté un mémoire au panel d’experts chargé de l’examen du soutien fédéral en faveur de la R -D, soit
un groupe qui étudie le soutien accordé à la recherche et au développement dans l’industrie et le commerce, dans le but d’amé liorer
le rendement du Canada au chapitre de l’innovation. Nous avons fait ressortir l’importance de la conception technique dans le
processus de l’innovation et nous avons recommandé qu’elle soit comprise parmi les activités admissibles au crédit d’impôt à la RS-DE.
Un autre enjeu connexe, à mon avis, concerne l’utilisation très répandue de l’expression « science et technologie », plutôt que celle de
« science et ingénierie ». La technologie est une entité inanimée en ce sens qu’elle existe et peut être utilisée. L’ingénierie est le
processus par lequel la technologie se développe et elle comprend des hommes et des femmes qui conçoivent le matériel, les
installations, les services et les dispositifs et qui prennent les décisions difficiles entourant la durabilité, l’aspect économique, la sûreté
et la sécurité. Nous devons travailler fort afin de faire reconnaître que l’ingénierie créatrice est un élément essentiel de la chaîne de
l’innovation.
Une partie du problème pourrait fort bien avoir trait au manque d’ingénieurs occupant des postes de direction capables d’attirer
l’attention des médias, dans les discussions concernant les contributions positives apportées par l’ingénierie à la production de la
richesse dans la société. On prend tant de choses pour acquis jusqu’à ce que quelque chose tourne mal et alors, les ingénieurs se
trouvent en mode de défense, tandis que les gens qui comprennent moins le besoin d’équilibre entre le risque et les coûts dans le
processus de conception, ne font que critiquer. Dans le but de régler ce problème, le Membre de l’Académie Douglas Reeve, qui est
directeur du tout nouvel institut appelé Institute for Leadership Education in Engineering, à l’université de Toronto, a conçu une
proposition portant sur le leadership par les ingénieurs dans les entreprises commerciales. Son but était de développer un nouveau
type d’ingénieur capable de s’exprimer facilement en public sur les questions importantes. Ses projets ont déjà reçu l’appui du secteur
des affaires et d’autres détails seront transmis aux Membres de l’Académie, à l’avenir.
Je ne suis pas le seul des anciens présidents à conclure que notre Académie ne réalise pas son potentiel. Au cours des années, nous
avons vu une série de plans stratégiques ambitieux être élaborés et approuvés par le conseil. Toutefois, nous avons simplement été
incapables de donner suite à nos plans tout en veillant à ce que nos processus de base soient protégés et mis en œuvre. Nous devons
trouver des moyens d’augmenter nos effectifs et d’amener nos Membres à participer davantage aux enjeux qui influent sur l’avenir du
Canada.
La source prédominante de revenus de l’Académie continue d’être les cotisations annuelles de ses Membres. Ce revenu, même
(suite de la page 5)
(suite à la page 11)
Rapport du président à l’Assemblée générale annuelle de 2011 (suite)
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augmenté des gains réalisés sur nos placements, n’arrive plus maintenant à régler les charges d’exploitation essentielles de l’Académie,
et principalement notre siège social à Ottawa, qui ne compte que deux membres du personnel, le directeur général et la gérante de
bureau. Les deux travaillent fort afin de maintenir les coûts au plus bas niveau possible, dans l’exercice des affaires essentielles de
l’Académie, mais il y a peu de jeu pour planifier et promouvoir de nouvelles initiatives. À mon avis, nous devons songer sérieusement à
mettre en place un programme de soutien par l’entreprise, dans le but au moins de doubler nos revenus annuels.
Notre pays est énorme et comporte des différences et des priorités régionales évidentes. Étant donné l’augmentation constante de
nos Membres, nous avons maintenant la possibilité de former des groupes de Membres qui pourraient se rencontrer entre les
assemblées annuelles et formuler des projets d’importance régionale ou nationale aptes à attirer du soutien financier. L’init iative des
filières énergétiques a été et continue d’être un excellent exemple.
Le symposium d’aujourd’hui « Le Canada, une superpuissance énergétique durable : réaliser la vision », organisé habilement par un
comité sous la direction de notre présidente désignée, Kim Sturgess, continuera de faire ressortir le thème de la collision entre
l’énergie et l’environnement, y compris le changement climatique. Il inclura le progrès et les perspectives sur le Projet Trottier pour
l’avenir énergétique.
Je termine en remerciant les membres du conseil pour leur soutien et leur participation aux discussions entourant les enjeux de
l’Académie. Je remercie en particulier Axel Meisen, qui, à titre de président sortant, quitte le conseil et a travaillé fort pour le bien de
l’Académie. Je remercie aussi les membres du Comité des candidatures, qui ont passé nombre d’heures à examiner les candidatures
proposées comme Membres de l’Académie. Plus particulièrement, merci à Robert Evans et à Ian Jordaan qui, tous deux, quittent le
comité après plusieurs années de service. Je remercie aussi Richard Marceau, le président de notre Comité des nouvelles orientations
et des politiques publiques, qui a généreusement offert de son temps. Je me dois aussi de reconnaître notre directeur général , Michael
A. Ball, qui a indiqué, il y a un an, souhaiter quitter son poste, mais, à défaut de remplaçant, a continué d’offrir un service exceptionnel.
Dans le même ordre d’idées, notre gérante de bureau, Valérie Broadfoot, n’a jamais cessé d’offrir un soutien rapide et efficace.
Enfin, ce fut pour moi un honneur d’exercer la fonction de président. Je souhaite à ma successeure, Kim Sturgess, beaucoup de succès
dans son rôle de nouvelle présidente. Je sais qu’elle envisage avec enthousiasme la tâche de faire progresser les intérêts de l’Académie.
Je vous invite donc à répondre de façon positive à ses demandes de soutien.
Respectueusement soumis
Michael E. Charles, MACG, FCIC, FEIC, PhD, P.Eng.
(suite de la page 10)
Rapport du président à l’Assemblée générale annuelle de 2011 (suite 2)
Nouvelle publication Au début de 2011, la maison d’édition Wiley faisait paraître la version de 620 pages à
couverture rigide de l’ouvrage intitulé Thermal Energy Storage: Systems and Applications (2e
édition). L’œuvre a été rédigée en collaboration avec le Membre de l’ACG Marc A. Rosen et
Ibrahim Dincer, tous deux professeurs à l’University of Ontario Institute of Technology. M.
Rosen est également ancien président de l’Institut canadien des ingénieurs.
Dans ce livre, on décrit la possibilité que présentent les systèmes d’entreposage de l’énergie
thermique pour faciliter l’économie d’énergie, l’utilisation d’énergie renouvelable et la
réduction de l’impact environnemental, éléments qui ont tous récemment suscité le
renouvellement de l’intérêt pour cette technologie. Les auteurs abordent les véritables
problèmes techniques et fonctionnels, permettant au lecteur de comprendre les principes
fondamentaux et les applications pratiques de la technologie de l’entreposage de l’énergie
thermique. L’ouvrage offre aussi des renseignements sur les récentes méthodes et solutions
technologiques durables et écoénergétiques et traite de l’analyse, de la conception, de
l’amélioration du rendement, ainsi que de l’évaluation et du calcul des coûts sur la durée de
vie. Le livre peut être utilisé comme manuel de référence et de classe pour les études
supérieures.
Il débute par un exposé général sur la thermodynamique, la mécanique des fluides et le transfert thermique et poursuit par une
étude des applications pratiques, incluant des chapitres sur les systèmes de stockage thermique, l’impact environnemental,
l’économie d’énergie, les analyses énergétiques et exergétiques, la modélisation et la simulation numérique, des études de cas et
de nouvelles techniques et méthode d’évaluation du rendement.
par Tom Brzustowski, O.C., MACG, MSRC, PhD., P.Eng., Boursier professoral RBC, École de gestion Telfer, Université d’Ottawa
Le 28 juin, le Conseil fédéral des sciences, de la technologie et de l’innovation (CSTI) présentait son second rapport public sur
« L’état des lieux en 2010, le système des sciences, de la technologie et de l’innovation au Canada », sous le titre « De
l’imagination à l’innovation, le parcours du Canada vers la prospérité ». Malheureusement, l’état des lieux qu’on nous présente
est décevant. En général, nous tenons le coup ou nous perdons légèrement du terrain dans le classement international, en
matière d’éducation et de recherche, mais nous continuons de voir une certaine déconnexion entre ces situations habilitantes
et la productivité de notre économie. La raison est bien familière – le secteur privé canadien tire de l’arrière en matière
d’innovation. Il y a certaines exceptions notables et elles sont très intéressantes, mais dans l’ensemble, notre rendement traîne
derrière nos concurrents.
Le rapport du CSTI n’est que le plus récent d’une foule de rapports qui parviennent à la même conclusion. De nombreuses
conférences sur l’un ou l’autre des aspects de l’innovation examinent ce thème depuis des années. Des recommandations ont
été présentées, des recettes de succès ont été proposées, des discours ont été prononcés, des programmes de soutien ont été
lancés, mais tous ne semblent avoir produit que peu de mouvement et encore moins d’effet. Nous ne pouvons continuer
comme ça; il faut que ça change.
D’abord, il serait peut-être utile de parler d’innovation de façon plus systématique et précise que nous ne le faisons aujourd’hui.
Lorsqu’il s’agit de parler de détails techniques, tout va bien, mais ce n’est pas aussi bien dans le cas de l’aspect commercial. Trop
souvent, l’innovation semble représentée comme une activité souhaitable, mais vaguement inhabituelle qui a quelque chose à
voir avec les affaires et l’économie, ou peut-être pas, et qui doit être définie de nouveau – trop souvent d’une manière
différente – à chaque conférence et dans chaque rapport qui traite de ce sujet. En outre, nous faisons un usage peu soigné de la
langue. L’agence fédérale qui aide à procurer des outils et des infrastructures de recherche aux universités comporte le mot
« innovation » dans son nom. Notre plus important salon de l’innovation s’appelle « Découverte ». Enfin, l’expression boiteuse
« commercialisation de la recherche » ne fait qu’ajouter à la confusion.
Voici donc des suggestions pour quelques étapes destinées à améliorer la clarté. Premièrement, concentrons notre attention
sur les innovations décrites par l’« équation » bien connue : innovation = invention + commercialisation. En pratique, cela
ne pose pas tellement de restrictions, car la relation englobe la plupart des innovations industrielles en fait de produits et
procédés, tant du côté des biens que de celui des services. Deuxièmement, reconnaissons qu’une invention peut être axée sur
la recherche, c’est-à-dire l’utilisation nouvelle d’une nouvelle connaissance, ou bien qu’elle peut être axée sur le design, que l’on
définit comme l’utilisation nouvelle d’une connaissance existante. Troisièmement, reconnaissons aussi que certaines inventions
sont commercialisées par des entreprises établies et que d’autres le sont par des entreprises nouvelles. Quatrièmement,
divisons le monde de l’innovation en quatre quartiers selon que l’invention est axée sur la recherche ou sur le design et selon
qu’elle est commercialisée par une entreprise nouvelle ou une entreprise existante. Le diagramme que nous obtenons donne un
cadre de travail systématique pour discuter des enjeux qui touchent le financement, les politiques et les programmes de soutien
de l’innovation. (Voir le diagramme)
Axée sur le design Axée sur la recherche
Entreprise nouvelle Entreprise nouvelle
(D-N) (R-N)
Axée sur le design Axée sur la recherche
Entreprise établie Entreprise établie
(D-E) (R-E)
La raison pour laquelle cette nouvelle taxonomie de l’innovation pourrait améliorer la clarté est que les enjeux d’affaires, les
enjeux de politique et les échelles de temps sont distincts dans chacun des quartiers. Prenons le quartier R-N (inventions axées
sur la recherche et commercialisées par des entreprises nouvelles). Les entreprises naissantes fondées sur la recherche dans les
universités, les hôpitaux et les laboratoires du gouvernement font partie de cette catégorie. Celles-ci sont toujours à court de
temps et d’argent. Leurs produits, leurs clients, leurs marchés et le bon modèle de gestion doivent être élaborés au moment
même où elles doivent envisager des changements qui sont fréquents, rapides et profonds. Le risque est élevé et peu
d’innovations du type R-N sont couronnées de succès; pourtant, elles semblent accaparer le gros de l’attention des politiciens
et du public et porter la plus grande partie des espoirs d’avantages économiques du gouvernement.
Le quartier D-E (inventions axées sur le design, entreprises établies) décrit la plupart des innovations industrielles. Elles sont
largement graduelles et constituent traditionnellement ce que les entreprises établies doivent faire pour demeurer
(suite à la page 13)
Le moment est venu de parler sérieusement d’innovation au Canada
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Article d’opinion
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par Susan Hickman, réimprimé avec la permission de la rédactrice, Julie Carl, researchworks.carleton.ca
Au moment où Monique Frize a obtenu son diplôme en génie électrique, en 1966, elle avait appris à
être « un des gars ». Près de cinquante ans plus tard, les femmes ingénieures ne sont pas si rares et,
d’après Mme Frize, peuvent conserver leur féminité dans ce secteur dominé par les hommes.
Professeure tant au département de l’ingénierie des systèmes et de l’informatique à l’université
Carleton qu’à l’école de technologie de l’information et d’ingénierie à l’université d’Ottawa depuis
1997, Mme Frize affirme qu’on a réalisé du progrès pour attirer des femmes dans le domaine de
l’ingénierie, mais qu’on a aussi perdu un peu de terrain.
En avril dernier, Mme Frize présidait l’atelier nationaI du Comité canadien des femmes en ingénierie
CCFI+20, tenu à Ottawa, à l’occasion du 20e anniversaire du premier rapport du CCFI, intitulé « Les
femmes en ingénierie, elles font une différence », dans lequel on retrouvait des recommandations
audacieuses pour attirer des femmes dans les domaines des mathématiques, des sciences et de
l’ingénierie. Près de 70 importants intervenants, décideurs et étudiants ont examiné les réalisations des
deux dernières décennies, ont évalué les différences entre la jeune génération d’aujourd’hui et celle d’il
y a 20 ans, et ont élaboré des stratégies afin d’accroître la participation des femmes dans les programmes d’études de
l’ingénierie, soit comme professeures, en milieu de travail ou dans la gouvernance d’associations professionnelles d’ingénieurs,
au cours des cinq prochaines années.
Le meurtre de 13 étudiantes en génie à l’École Polytechnique de Montréal, en 1989, et la création d’une nouvelle Chaire
nationale pour les femmes en génie ont stimulé la réflexion sur le statut de la femme dans la profession. Aujourd’hui, les
universités embauchent davantage de femmes professeures, le climat « macho » s’est amélioré et l’industrie dispose de
politiques anti harcèlement. Néanmoins, affirme Mme Frize, « Nous n’avons pas vu tellement de progrès sociétal, et nombre de
femmes quittent la profession après l’avoir exercée seulement entre 5 et 10 ans. »
La profession espère, d’ici 2016, voir passer la proportion de femmes chez les étudiants en génie à 30 pour cent, et à 15 pour
cent chez les professionnels. Moins d’un étudiant de premier cycle en génie sur cinq est une femme et moins d’une étudiante
sur quatre est inscrite à la maîtrise et au doctorat. Une étudiante sur 10 devient ingénieure de profession. Mme Frize affirme
que les stéréotypes, le manque de modèles à imiter, les attitudes préconçues et l’isolement découragent les filles et les jeunes
femmes à étudier en sciences et en mathématiques. « Comment dissiper les mythes du héros et de l’intello que l’on retrouve
en ingénierie et les transformer en une réalité de collaboration et d’esprit d’équipe? », voilà la question que pose Mme Frize, qui
espère que les participantes à la conférence retourneront chez elles et donneront suite à certaines des recommandations, d’ici
2016.
Femmes demandées pour une étude en génie
Le moment est venu de parler sérieusement d’innovation au Canada (suite)
compétitives. Les innovations de type D-E ont toujours exercé un important impact économique, mais ont généralement
toujours peu suscité l’attention des politiciens ou des médias, tellement que, lors d’une récente conférence, l’innovation
graduelle a été traitée par certains comme une perspective nouvelle.
Le quartier R-E comprend le secteur extrêmement réglementé des produits pharmaceutiques, dans lequel la durée de la
protection de la propriété intellectuelle devient un enjeu de taille, étant donné que les produits deviennent banalisés dès que les
brevets parviennent à échéance. Il comprend aussi certaines parties du secteur des technologies de l’information et des
communications, qui sont aussi assujetties à des limites touchant la propriété intellectuelle, mais qui sont davantage
préoccupées par la validité des brevets émis au départ que par la durée de la protection.
Le quartier D-N comprend tout ce qui touche les boutiques de design, la mode et la haute couture, l’ameublement, les
restaurants spécialisés, les jeux vidéo, les applications pour téléphones intelligents et les autres produits de divertissement et
services divers. Tout comme les innovations de type R-N, les risques sont élevés et les entreprises de type D-N sont à court de
temps et d’argent. Il s’agit de petites et moyennes entreprises et elles ne reçoivent pas tellement d’attention des politiciens;
toutefois, l’attention des médias est importante pour leur réussite.
Ces diverses classifications sont décrites avec plus de détails dans un communiqué intitulé « Une nouvelle taxonomie de
l’innovation axée sur les affaires » de l’auteur du présent article, qui sera publié dans la revue Internet Optimum Online, en
septembre 2011. Nous espérons que cette nouvelle taxonomie puisse commencer à être utilisée comme cadre de travail pour
alimenter des conversations systématiques sur le financement, la politique et les programmes de soutien de l’innovation. Le cas
échéant, les résultats auront de bonnes chances d’être plus concentrés, plus cohérents et libres de contradictions et mieux
ciblés pour répondre aux véritables besoins du système d’innovation du Canada. Cela pourrait enfin mener à des mesures qui
amélioreront son rendement.
(suite de la page 12)
Monique Frize, MACG Photo par
Brigitte Bouvier
pour l’avenir énergétique. Vint ensuite la présentation par l’orateur invité Roland Clift – An
Engineering Approach to the Ethics of Energy Generation and Consumption.
C’est aussi à l’hôtel Sutton Place qu’avaient lieu l’assemblée générale
annuelle et le symposium. Le rapport de la présidente à l’AGA paraît à la
page 5 du présent bulletin. Nous afficherons l’ébauche du procès-verbal de
la réunion d’affaires de l’AGA à la section des Membres du site de l’ACG.
Au cours des dernières années, l’Académie a concentré ses efforts sur les
questions énergétiques, notamment grâce aux projets sur les Filières
énergétiques, et tout récemment, lors des travaux rattachés au projet
Trottier sur l’avenir énergétique, ce dernier, en partenariat avec la
Fondation de la famille Trottier et la Fondation David Suzuki. Poursuivant
sur le thème de l’énergie, le symposium de 2011 avait pour titre « Le
Canada, une superpuissance de l’énergie durable : Réaliser la vision ». Le programme s’adressait aux
ingénieurs de toutes les disciplines, de même qu’à d’autres professionnels appelés à prendre des
décisions de haut niveau en matière d’affaires et de politique publique et il a effectivement attiré plus
d’une centaine de participants.
La séance no 1 – « La Tension : Superpuissance énergétique et environnement/société durable? » était animée par Elizabeth
Dowdeswell, présidente, Conseil des Académies canadiennes. La prémisse était que le Canada est une superpuissance
énergétique, dotée d’énormes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon et de sites hydroélectriques, sans compter un
nombre encore non chiffré de sites d’énergie
renouvelable. Le Canada possède l’infrastructure du
savoir en génie pour mettre en oeuvre les nouvelles
technologies qui sont nécessaires pour réduire à coût
abordable notre empreinte carbonique et générer
une richesse nationale par l’exportation d’énergie
propre à forte valeur ajoutée. Toutefois, le maintien
de la qualité de vie et la réalisation de progrès
valables à l’égard des cibles de réduction du carbone
obligeront les ingénieurs à comprendre les
préférences sociétales et obligeront la société à
comprendre les compromis techniques et
économiques qu’il faut faire. Lors de cette séance, on
a examiné comment organiser les défis afin de faire
progresser la compréhension comme base d’une
politique publique techniquement fiable.
(suite de la page 1)
(suite à la page 16)
Événements spéciaux (suite)
PAGE 14 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
Des félicitations s’adressent aux Membres suivants de l’Académie canadienne du génie qui ont récemment été nommés à
l’Ordre du Canada :
Membres nommés à l’Ordre du Canada
John D. McLaughlin
(membre)
« Pour sa contribution à la
promotion de débats
innovateurs sur la
politique publique au
Nouveau‑Brunswick et
pour son leadership en
tant que président de
l ’ U n i v e r s i t é d u
Nouveau‑Brunswick. »
Gwyn Morgan
(membre)
« Pour sa contribution en
tant que chef de file
communautaire et du
milieu des affaires et en
tant que philanthrope. »
Lorne Trottier, MACG
Roland Clift, CBE
Panel de la séance no 1 (de la gauche): Jim Carter, Peter Robinson, Elizabeth Dowdeswell et Eddy Isaacs
PAGE 15 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
par Bernard Etkin, MACG, Professeur émérite, University of Toronto
Aux Pays-Bas, 55 pour cent des terres se trouvent sous le niveau de la mer et sont constamment menacées d’inondations. La
Hollande fait face au problème des inondations depuis des siècles et elle a inventé de nombreux moyens de le résoudre (digues,
pompes, maisons flottantes) qui ont connu beaucoup de succès. Elle a présentement en place un processus de planification
gouvernemental de maîtrise des inondations qui repose sur sa longue expérience et qui comprend des dispositions destinées à
réagir à la hausse du niveau de la mer causée par le changement climatique. Il s’agit d’un plan d’adaptation proactive (mesures
prises à l’avance) au changement climatique, qui n’est pas destiné à prévenir le changement climatique, et non d’un plan
d’adaptation réactive (mesures prises après le fait). Tout en appuyant les objectifs à long terme de réduction des émissions de
gaz à effet de serre (GES) pour retarder et réduire le changement climatique, les Hollandais ont reconnu le danger de se limiter
seulement à cela pour éviter les inondations.
Les gens des Maldives, pays musulman d’un peu moins d’un demi million de personnes vivant sur plus de mille basses terres
insulaires dans l’Océan Indien, sont menacés d’inondations par la hausse du niveau de la mer. Le Groupe d’experts
intergouvernemental sur le changement climatique prévoit que ces inondations se produiront d’ici la fin du siècle actuel. Le
gouvernement démocratique des Maldives prend ce danger suffisamment au sérieux pour concevoir des plans au cas où cela se
produirait. Il a donc décidé de lever suffisamment de fonds afin d’acheter du terrain ailleurs, au Sri Lanka, en Inde, ou en
Australie, afin d’y réinstaller sa population, au besoin. Voilà un autre plan d’adaptation proactive à une conséquence du
changement climatique et non une tentative de le prévenir.
Les gens de Hollande et des Maldives n’attendent pas la réduction des émissions de GES pour résoudre leurs problèmes, mais,
qu’en est-il du reste du monde?
L’accent principal des intervenants du changement climatique à travers le monde porte sur une politique globale dont l’object if
consiste à réduire les émissions mondiales de GES, surtout celles causées par le dioxyde de carbone résultant de l’utilisation de
combustibles fossiles. Plusieurs solutions précises ont été proposées, soit taxer l’utilisation du carbone, ou subventionner les
projets énergétiques verts, mais la plupart étaient fortement controversées et coûteuses. Il ne faut pas sous-estimer
l’importance de la réduction des émissions de GES pour ralentir le changement climatique et atténuer les pénuries d’énergie.
Toutefois, la grande difficulté de parvenir à une entente politique mondiale a mené à l’inaction. Nos conseils internationaux ne
sont même pas parvenus à une entente mondiale consistant à réduire le taux auquel nous ajoutons au gaz à effet de serre!!
(suite à la page 17)
Le plaidoyer entourant le changement climatique doit changer d’orientation
Nouvelles du Conseil des académies canadiennes (CAC) Le Conseil des académies canadiennes a connu une année 2010 fort productive et il poursuit ses importants
travaux en 2011. Le Conseil a récemment publié son plan stratégique triennal intitulé L’impact du savoir. Ce
document établit une direction claire pour le CAC et érige les fondations qu’il nous faut pour devenir une
ressource scientifique d’une valeur inestimable.
En 2010, le Conseil a lancé deux nouvelles évaluations – La taxonomie canadienne : explorer la biodiversité, créer des possibilités; et
Honnêteté, responsabilité et confiance : Promouvoir l’intégrité en recherche au Canada. Les travaux entourant plusieurs autres
évaluations se poursuivent, le rapport sur l’évaluation du risque de la santé des animaux étant attendu en septembre prochain.
Le rapport du comité d’experts, formé de spécialistes provenant de tous les coins du Canada, des É.-U. et du R.-U. et dirigé par
M. Alastair Cribb de l’université de Calgary, traitera de sujets comme les pratiques exemplaires sur le plan des approches, la
priorisation des évaluations des risques, et l’intégration de la recherche en santé animale et humaine.
En outre, le Conseil a entrepris une étude de suivi sur l’État de la science et de la technologie au Canada. Cette
nouvelle évaluation fera suite au rapport inaugural du CAC, paru en 2006, intitulé L’État de la science et de la technologie
au Canada.
Enfin, le Conseil aimerait remercier John McLaughlin, MACG, pour son mandat de trois ans au sein du Conseil des gouverneurs.
M. McLaughlin a apporté beaucoup de sagesse et de perspicacité au sein du Conseil. Le Conseil tient aussi à remercier les
membres de l’ACG qui oeuvrent au sein de ses comités d’experts et qui procèdent à l’évaluation des rapports. Le Conseil
apprécie fortement leur engagement et leur soutien du mandat du Conseil, c’est-à-dire celui de fournir des conseils scientifiques
dans l’intérêt du public.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les évaluations du Conseil, ou pour avoir accès au plan stratégique, consultez
le site : www.sciencepourlepublic.ca.
Commentaire
Eddy Isaacs, MACG, PDG, Alberta Innovates – Energy and
Environment Solutions, a fixé le contexte pour la question du défi
énergétique et écologique. Le défi social a été abordé par Peter
Robinson, PDG de la Fondation David Suzuki. Le défi de la
prospérité a ensuite été présenté par Jim Carter, MACG, président
de l’Alberta Carbon Capture and Storage Development Council.
Keith Hipel, MACG, professeur, Systems Design Engineering,
Université de Waterloo, a animé les séances 2 et 3 – « Le rôle du
Canada : Occasions et responsabilités ». Étant un pays riche en
ressources énergétiques, le Canada possède à la fois la motivation
et la capacité d’utiliser et de produire sagement de l’énergie. Le
leadership visionnaire suppose le besoin de faire le premier pas, de connaître une première réussite et d’augmenter l’allure vers
des objectifs audacieux. Lors de cette séance, on a fait ressortir quatre moyens par lesquels on connaît du progrès ou l’on
évalue les possibilités de changements progressifs dans la réduction à coût abordable du carbone. Tous ces moyens sont animés
par l’innovation en génie. Une fiche de rendement de la R-D démontrait la progression du Canada dans l’atteinte de ses
objectifs de réduction des GES. On a aussi présenté les orientations, les objectifs et les synergies du Projet Trottier pour
l’avenir énergétique. Une période de discussion prolongée a permis à l’auditoire d’échanger avec les experts présentateurs, afin
d’examiner d’autres perspectives, questions et aperçus. On recherchait des idées sur la contribution technique que l’ACG
pourrait apporter pour encourager une saine politique publique et favoriser
la prise de premiers pas valables, et ce, au moment opportun.
Plus précisément, lors de la 2e séance, on a pu voir Robert L. Evans, MACG,
professeur, Clean Energy Research Centre, Université de Colombie-
Britannique, qui a présenté « Quatre façons de combattre le changement
climatique »; Axel Meisen, MACG, président de Foresight, Alberta
Innovates - Technology Futures, qui a présenté « Nouveaux moyens de
réduire les GES : Sources d’énergie à grande échelle non
conventionnelles »; et Brenda Kenny, MACG, présidente et PDG, Canadian
Energy Pipeline Association, qui a présenté : « Les gens, la politique et le
rôle de la technologie ». Pendant la pause du midi, les délégués ont eu
l’occasion de visionner la séance d’affiches préparée par les étudiants
diplômés en génie de l’UBC, de l’université Simon Fraser et de l’université
de Victoria.
La 3e séance mettait en vedette Tom Heintzman, président, Bullfrog Power Inc. et sa présentation sur « Changer le paradigme
de la consommation énergétique du consommateur »; ensuite, il y a eu Katherine Albion qui, au nom de Clement W. Bowman,
MACG, Groupe de travail sur les filières énergétiques de l’ACG, a présenté « Mesurer le progrès réalisé – notre trajectoire en
R-D »; enfin, la dernière présentation de la séance, donnée par Ralph D. Torrie, gestionnaire de projet, Projet Trottier pour
l’avenir énergétique, s’intitulait « Pontage de la tension : Tirer profit des travaux de l’ACG et de la Fondation David Suzuki pour
créer le plan de travail du Projet Trottier pour l’avenir
énergétique ».
Le symposium s’est clôturé par un résumé des principaux points,
préparé par Kim Sturgess, Elizabeth Dowdeswell et Keith Hipel.
On peut consulter le programme entier et nombre de présentations
sur le site de l’Académie, à l’adresse www.acad-eng-gen.ca.
L’Académie remercie sincèrement le Comité du programme du
Symposium, formé de Tyseer Aboulnasr, Michael A. Ball,
Clem Bowman, Michael E. Charles, Robert Evans, Eddy Isaacs,
Richard Marceau, Axel Meisen, Larry Staples et de la présidente
Kim Sturgess pour avoir produit un programme si intéressant.
(suite de la page 14)
(suite à la page 17)
Événements spéciaux (suite 2)
PAGE 16 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
Panel de la séance no 2 (de la gauche): Brenda Kenny, Axel Meisen, Robert L. Evans and Keith Hipel
Panel de la séance no 3 (de la gauche): Tom Heintzman, Ralph D. Torrie and Katherine Albion
Plusieurs étudiants et étudiantes des universités locales participaient à la séance d’affiches
PAGE 17 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
Kyoto, Copenhague et Cancún nous ont offert des preuves solides et convaincantes selon lesquelles des mesures politiques
valables ne seront tout simplement pas prises à temps pour enrayer de futurs changements climatiques très dommageables. Sur
le plan politique, la situation actuelle prendra toujours le dessus sur l’avenir lointain. Les mesures requises maintenant pour
ralentir de façon significative le changement climatique ne se produiront simplement pas. On ne peut se fier à la seule réduction
des émissions de GES pour prévenir les conséquences du changement climatique, comme les gens de Hollande et des Maldives
l’ont bien compris. Et le temps presse. Il y a déjà dans l’atmosphère une assez grande quantité de gaz à effet de serre qui y
demeurera pendant très longtemps pour produire un changement climatique considérable dans l’avenir, même si nous
n’ajoutons pas un seul kilogramme de plus! Que doit-on faire alors de la politique du changement climatique?
Nous devons changer d’orientation et remplacer les mesures qui ne marchent pas par des mesures qui fonctionnent, en
commençant par des tentatives mondiales (comme Kyoto, Copenhague et Cancún) pour ralentir et réduire le changement
climatique mondial, et en portant davantage attention à la planification locale, régionale et nationale destinée à régler le
problème avant qu’il ne se présente – une adaptation proactive. Chaque autorité politique doit savoir à quoi s’attendre et à quel
moment, comme en Hollande et dans les Maldives, qu’il s’agisse de la hausse du niveau de la mer, d’inondations, de sécheresse ,
de chutes de pluie, de la fonte des glaces, des vagues de chaleur, des orages inhabituels, etc., afin de pouvoir planifier en
conséquence. Chacun doit rechercher activement ces renseignements. Et d’où proviendront tous ces renseignements
essentiels? Il n’y a qu’UNE SEULE source possible : la communauté des sciences de la Terre, et surtout les modèles climatiques
informatisés qui sont présentement en cours de réalisation. Les modèles courants ne sont pas encore en mesure de fournir les
renseignements voulus au niveau de détail et de crédibilité politique nécessaires, et ils ont besoin d’amélioration.
Je suis convaincu que c’est un objectif réalisable, mais nous devrons y accorder beaucoup plus de capital intellectuel et politique.
Nous aurons besoin d’un effort concerté par la communauté des sciences de la Terre pour produire, à l’aide de recherches
théoriques et sur le terrain, d’autres renseignements sur les interactions des systèmes terrestres (l’atmosphère, les océans, les
calottes glaciaires et la matière vivante), et de développer de meilleures théories pour les secteurs plus faibles de la
modélisation, comme celui de l’effet des aérosols. Il faudra certes développer des ordinateurs plus grands et plus rapides
capables de réduire la dimension de la grille et le temps requis pour les calculs. Ce travail pourra alors rendre possibles des
prédictions régionales de la précision voulue. Ces prédictions pourraient servir de base pour la planification locale, régionale et
nationale de mesures d’adaptation. Le temps presse, vu que des mesures comme le déplacement de collectivités entières et la
construction d’ouvrages importants comme des barrages et des digues comportent d’importants délais de production. Les
coûts de réalisation des mesures que je viens de décrire seraient minimes, comparés aux coûts que nous aurions à débourser si
nous étions soudainement forcés à prendre des mesures hâtives par des événements environnementaux pour lesquels nous ne
sommes pas convenablement préparés.
(suite de la page 15)
Le plaidoyer entourant le changement climatique doit changer d’orientation (suite)
Événements spéciaux (suite 3)
L’Assemblée générale annuelle et, particulièrement, le symposium n’auraient pas été possibles sans la généreuse participation de
nos commanditaires et l’Académie canadienne du génie tient à remercier et à reconnaître leur généreux soutien :
(suite de la page 16)
Blackberry Planet: The Story of Research in Motion and the Little Device that Took the World by Storm
par Alastair Sweeny — Publié chez Wiley, Octobre 2009
BlackBerry Planet raconte l’histoire du développement en coulisses du petit appareil de Research in Motion
qui a fini par raccorder toute la planète. En commençant par les premières années après la fondation de
RIM, à l’âge de 23 ans, par Mike Lazaridis, le livre explique sa passion pour l’innovation, qui a fait d’un
téléavertisseur survalorisé un appareil de communication essentiel pour les entreprises, utilisé par tout un
chacun, depuis les gens d’affaires jusqu’à la reine d’Angleterre, ou des vedettes de cinéma jusqu’aux
membres du Congrès américain. Depuis 1992, Lazaridis et le co-PDG Jim Balsillie ont tous deux été la
bougie d’allumage alimentant l’histoire de RIM. Grâce à des consultations avec des membres du personnel
supérieur et d’anciens employés de RIM, l’auteur de l’ouvrage BlackBerry Planet explique en détail le choix
de la marque et le succès de marketing du BlackBerry, depuis son utilisation lors des événements du 11
septembre, qui ont valu à RIM une réputation de sécurité et de fiabilité, jusqu’à l’adoption culturelle de
l’appareil iconique comme un article de prestige indispensable, en passant par les retombées négatives quant aux propriétés
accoutumantes du « CrackBerry », et les diverses poursuites liées aux brevets que RIM a été appelé à défendre, y compris une
poursuite d’une durée de cinq ans qui s’est soldée par le plus important règlement entourant un brevet de technologie jamais
vu de l’histoire des États-Unis. Alors que se déroule l’histoire incroyable du BlackBerry, les utilisateurs, les amateurs, les
investisseurs et les concurrents de cet appareil peuvent compter sur l’ouvrage BlackBerry Planet pour obtenir une idée de leur
passé et tenter de prédire quel sera leur avenir.
Black Bonanza: Canada’s Oil Sands and the Race to Secure North America’s Energy Future
par Alastair Sweeny — Publié chez Wiley, avril 2010
Qu’arriverait-il si le prétendu cauchemar écologique du Canada était, en fait, un triomphe de l’ingénierie et
la clé vers un avenir stable et durable? Depuis des années, les Canadiens et les Canadiennes n’entendent
que des critiques négatives au sujet des sables bitumineux de l’Athabasca. Si ce ne sont pas les économistes
du XXe siècle qui les considèrent comme non rentables, par rapport aux sources de pétrole étrangères, qui
sont plus faciles d’extraction, ce sont les groupes verts de tous les coins du monde qui les qualifient de pire
entreprise industrielle au monde; on est alors porté à penser que rien de bon ne pourrait provenir de cette
ressource naturelle que tous prétendent impropre. Mais, que dirait-on si le développement des sables
bitumineux du Canada était la clé permettant de combler le vide entre les actuelles économies à base de
pétrole et les énergies de remplacement qui ne sont pas encore prêtes pour le marché? Et si cela signifiait
l’élimination de la menace du pic pétrolier et l’avènement d’une stabilité économique non seulement pour le
Canada et le reste de l’Amérique du Nord, mais pour le monde entier? Et que dire si les coûts écologiques de cette ressource
naturelle n’étaient pas si terribles que certains voudraient nous le faire croire, mais plutôt mieux, maintenant, que nombre
d’autres options, alors que l’industrie réalise présentement d’énormes progrès au chapitre de la durabilité, de l’utilisation
énergétique et du recyclage de l’eau? C’est exactement ce qu’Alastair Sweeny, auteur de BlackBerry Planet, affirme être au coeur
même des sables bitumineux de l’Athabasca : un brillant avenir. En examinant le passé, le présent et l’avenir de la technologie
des sables bitumineux, Sweeny fait fi du battage publicitaire et de l’hystérie collective et fait valoir l’argument selon lequel les
sables ne sont pas un monstre écologique s’apprêtant à détruire l’humanité, mais plutôt notre meilleur espoir d’un avenir
vraiment stable et durable.
Tar Sands: Dirty Oil and the Future of a Continent
par Andrew Nikiforuk — Publié chez Greystone Books, Septembre 2008, remanié en mars 2010
Dans l’ouvrage intitulé Tar Sands, le journaliste Andrew Nikiforuk expose les coûts écologiques, sociaux et
politiques désastreux des sables bitumineux et fait clairement valoir le besoin de modifications. Alliant une
recherche scientifique poussée à une rédaction convaincante, Nikiforuk transporte le lecteur à Fort
McMurray, siège des plus grandes mines à ciel ouvert du monde, et il explore cette ville de pionniers du
vingt et unième siècle depuis ses coûts d’habitation exorbitants jusqu’à ses maladies sociales plus graves
encore. Il y découvre une Deadwood mondiale, avec ses ingénieurs véreux, ses vendeurs de cocaïne coupe-
cou, ses hommes de chantier désoeuvrés, ses évangélistes américains et la plus grande population de sans-
abri du Nord canadien. Il explique aussi que cette micro-économie alimente en gazoline 50 pour cent des
véhicules canadiens et fournit 16 pour cent de la demande pétrolière des États-Unis. Les lecteurs
apprendront aussi que les sables bitumineux :
(suite à la page 19)
Avez-vous lu?
PAGE 18 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
Veuillez remarquer que les titres ci-dessous sont énumérés à l’intention des Membres; ils ne sont d’aucune autre façon appuyés par l’ACG.
PAGE 19 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 67
L’AGA 2012 de l’ACG, l’intronisation des nouveaux Membres et
le symposium auront lieu à Ottawa, les 21 et 22 juin 2012
Maintenant que notre AGA et symposium de 2011 à Vancouver ont connu un
grand succès, nous avons commencé à planifier l’événement de 2012.
Le thème que nous prévoyons sera « Le Canada dans l’aviation et dans l’espace :
le passé, le présent et l’avenir ».
Dans ce contexte, l’intronisation des nouveaux membres et le banquet de gala
auront lieu dans la soirée du 21 juin, au Musée de l’aviation et de l’espace du
Canada, au sein de la collection, et le symposium se déroulera toute la journée du
22 juin, dans le nouvel auditorium du musée.
La réunion d’affaires de l’AGA de 2012 aura lieu en début d’après-midi le 21 juin,
à un endroit encore à déterminer.
RÉSERVEZ CES DATES – Marquez votre calendrier!
Avez-vous lu? (suite)
· consomment plus de carbone que le pétrole conventionnel,
· détruisent les forêts et déplacent les caribous des forêts,
· empoisonnent l’alimentation en eau et les collectivités en aval,
· drainent la rivière Athabasca, qui alimente le plus grand bassin hydrologique du Canada, et
· contribuent au changement climatique.
Oil: Money, Politics, And Power In The 21st Century
par Tom Bower — Publié chez Grand Central Publishing, juin 2010
Il y a vingt ans, le prix du pétrole était d’environ 7 $ le baril. En 2008, ce prix grimpait rapidement à 148 $
le baril, puis il chutait sous les 40 $. Malgré cette extraordinaire volatilité, les principaux conglomérats du
pétrole continuaient de dépenser plus d’un billion de dollars en activités de recherche effrénées pour en
découvrir davantage. L’histoire du pétrole est parsemée d’enjeux élevés et de risques extrêmes. C’est
l’histoire d’écrasantes rivalités entre des hommes et des femmes qui recherchent du pétrole cinq milles
sous la mer, qui s’affrontent pour le contrôle des plus grosses sociétés au monde et qui misent des milliards
de dollars vingt-quatre heures par jour sur le prix du pétrole. C’est aussi l’histoire de grands chefs
d’entreprises à Dallas et à Londres, de négociants à New York, d’oligarques influents de Moscou et de
politiciens globe-trotteurs, tous en quête de pouvoir. En utilisant le monde comme toile de fond, Tom
Bower rassemble des renseignements de première main jamais vus à partir de centaines de sources afin
d’offrir au lecteur l’histoire finale, inédite et moderne du pétrole . . . l’histoire ultime de l’arrogance, de l’intrigue et de la
cupidité.
Start-up Nation: The Story of Israel's Economic Miracle
par Dan Senor et Saul Singer — Publié chez Grand Central Publishing, novembre 2009, version remaniée en septembre 2011
Start-up Nation pose la question ultime : Comment se fait-il qu’Israël, un pays de 7,1 millions d’habitants, qui
n’a que 60 ans d’existence, entouré d’ennemis, en état de guerre constant depuis sa fondation et dénué de
ressources naturelles, puisse produire un plus grand nombre d’entreprises naissantes que des pays plus
grands, plus stables et plus paisibles comme le Japon, la Chine, l’Inde, la Corée, le Canada et le R.-U.? Avec la
perspicacité de spécialistes en politique étrangère, Senor et Singer examinent les leçons de la culture tissée
d’adversité de ce pays qui nie toute hiérarchie et fait la promotion du manque de formalité, avec le soutien
de politiques gouvernementales concentrées sur l’innovation. Dans un monde où des économies aussi
diverses que celles de l’Irlande, de Singapour et de Dubai ont tenté de recréer « l’effet d’Israël », on trouve
nombre de leçons d’entrepreneuriat qui méritent d’être retenues. Alors que l’Amérique s’apprête à relancer
sa propre économie et son esprit d’entreprise, il n’y a jamais eu de meilleur moment de se tourner vers ce
pays remarquable et d’une si grande flexibilité pour rechercher des indices impressionnants et surprenants.
(suite de la page 18)
Le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Comme va le dicton « beaucoup d’eau a coulé sous les ponts », vous pourrez constater, en lisant ce bulletin, et plus
particulièrement le rapport du président sortant Michael Charles, présenté à l’Assemblée générale annuelle de 2011 de
l’Académie, qu’il s’est passé beaucoup de choses, au cours des derniers mois. Le message de notre nouvelle présidente, Kim
Sturgess, mentionne les secteurs sur lesquels elle souhaite se concentrer pendant son mandat, ainsi que nombre d’initiatives qui
sont déjà en marche pour atteindre ses objectifs.
En mai, j’ai assisté à deux événements d’intérêt : le 5 mai, Ingénieurs Canada a tenu un atelier intitulé « Atelier sur la
mondialisation de la formation en génie et de l’exercice du génie ». Pour connaître le sommaire de l’atelier, il suffit de visiter le
site http://www.engineerscanada.ca/f/en_boards_int_memb.cfm. Le deuxième événement, qui avait lieu le 6 mai, était la
conférence de politique publique de 2011 de l’Ontario Centre for Engineering and Public Policy (OCEPP), intitulée
« Engineering a Better Ontario ». Pour visionner les présentations de la conférence, veuillez consulter le site
members.peo.on.ca/index.cfm/ci_id/53628/la_id/1.htm.
Le projet Trottier pour l’avenir énergétique se poursuit et il compte maintenant un nouveau directeur général (Gestionnaire de
projet), M. Ralph Torrie, qui a mis au point un nouveau plan de travail. Le représentant de l’ACG au sein du conseil du Projet
Trottier est Richard Marceau, qui a remplacé le président sortant Michael Charles. Les membres de l’ACG qui souhaitent
participer à ce projet et qui ne l’ont pas déjà fait sont priés de communiquer avec moi. Voir aussi le site
www.trottierenergyfutures.ca. Sous la direction continue de Clem Bowman, des plans sont en marche afin de faire en sorte que
le groupe de travail sur les filières énergétiques de l’ACG puisse collaborer avec d’autres organismes afin de développer de
nouveaux projets destinés à réaliser la vision d’un Canada comme superpuissance énergétique durable et écologiquement saine.
J’attire votre attention sur « l’article d’opinion », à la page 12 et sur la rubrique intitulée « Commentaire », à la page 15. Nous
espérons que ces articles attireront l’intérêt, susciteront des commentaires et peut-être produiront un peu d’activité! En ce qui
concerne l’étude de suivi du CAC sur l’état de la Science et de la technologie au Canada (voir page 15), vous pourriez recevoir
une invitation à remplir un sondage effectué par la société EKOS, pour le compte du CAC. Le prochain Petit déjeuner avec des
têtes à Papineau du PAGSE – Alimentation en électricité – les réseaux électriques intelligents et l’avenir de l’énergie
renouvelable, par Liuchen Chang, MACG, Université du Nouveau-Brunswick, aura lieu à 7 h 30 (HNE), le jeudi 29 septembre
2011, au Centre de conférences du gouvernement, à Ottawa. Veuillez consulter le site www.www.pagse.org/fr/breakfasts.htm
pour de plus amples renseignements.
Comme il est mentionné ailleurs dans le présent bulletin, l’année 2012 marque le 25e anniversaire de la fondation de
l’Académie, qui tenait sa première réunion le 20 mai 1987, à Montréal. Nous prévoyons reconnaître cette étape importante au
moyen d’activités particulières, au cours de l’année 2012. J’aimerais rappeler aux Membres que la date limite pour proposer des
candidats comme Membres est le 31 octobre 2011. Veuillez consulter la section des Membres du site internet de l’ACG,
www.acad-eng-gen.ca, où vous trouverez les lignes de conduite entourant les nominations et un formulaire de mise en
nomination. Les recherches se poursuivent pour trouver un nouveau directeur général. Si le poste vous intéresse ou si vous
connaissez un candidat valable, veuillez communiquer avec moi à l’adresse [email protected].
- Michael A. Ball
Rapport du directeur général
"Engineers Power the World – Facing the Global Energy Challenge"
Venez rencontrer des ingénieurs, des décideurs, des représentants des milieux de la
recherche et de l’industrie provenant de tous les coins du monde et vous entretenir de
l’un des plus grands défis du XXIe siècle, le défi énergétique. WEC 2011 sera une
expérience inoubliable et des plus enrichissantes, tant du point de vue professionnel que
sur le plan personnel. Toute personne qui y assistera rapportera avec elle des idées
novatrices et inspirantes pour son entreprise, ainsi qu’une confiance renouvelée en un
avenir habilité par les ingénieurs du monde de demain.
Consultez le site www.wec2011.org, pour de plus amples renseignements.
Les prix des ingénieurs de l’Ontario de 2011 seront présentés le 12 novembre 2011, au International Centre, 6900 Airport
Road, Toronto, Ontario. Les Membres suivants de l’ACG sont parmi les lauréats qui seront honorés :
Médaille d’or – Michael E. Charles, MACG, P.Eng.
Médaille du génie : Catégorie recherche et développement – Elizabeth A. Edwards, MACG, P.Eng.
Médaille du génie : Catégorie recherche et développement – Douglas Perovic, MACG, P.Eng.
Médaille du génie : Catégorie recherche et développement – David Zingg, MACG, P.Eng.
Médaille du génie : Catégorie gestion – Anton Davies, MACG, P.Eng.
Prix des ingénieurs de l’Ontario