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Préfet du Calvados

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2

Ville de Caen

2019-2023

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2- 2019/2023 - CAEN

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CONTRAT LOCAL DE SANTE 2- 20 19/2023 - CAEN

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Sommaire

Préambule .... ........ ............... ............................................................................. ................. ........ ...... ...... ... ......... 4

Présentation du territoire ........... .. ........................... ... ... ......... ... ..... ..... ... ..... ....... ........ .................. .. ....... ... ........ 5

1. Situation géographique ... ............... .................... ..... .. ............................... ... ..... .. .. ... ............... ... ....... .. ...... .. 5

2. Eléments démographiques et socio-économiques .............................................................................. 5

3. Principaux indicateurs de san té ........... ... .... .. ...... .. ....... .. ... .... ...... ................ .. .............. .. ....... ... ........ ........ .. 7

4. Principales caractéristiques de l'offre de santé ........................................... ........ ..... ..... .. .... ..... .... .... .. 10

5. Les acteurs mobilisés sur le territoire ... ....... ............... ..... ... .. ... ... .... ... .......... ... .... ................. ... ...... ............ 12

6. Les dynamiques à l'œuvre et dispositifs de coordina tion déjà actifs .... .. .......................... .... ....... .. 13

7. Méthodologie d'élaboration du Contrat Loca l de Santé .. ... ... .. ... .. ... .... ............ ... ... .. ...... .. ............... 15

8. Conclusion : les principaux enjeux repérés dans le cadre du diagnostic ................ ......... ........ ..... 19

Le projet régiona l de santé ..... .. ............ .. ....... ..... ...... .. .. ............................................ ...................... .. ........... 21

Le Contrat local de santé ....... .... ... ...... ................................................ ......... .. ...................... .................... .. .. 22

Artic le 1 : Les parties signataires ................. .................................................... ........... ........................ ......... .. ... 22

Article 2 : Périmètre géographique ... .... ............................................. ....................................................... ..... 23

Article 3 : Les Fiches actions .... .... .................. ........... ...... .................... ......... .... ... ......... .. ....... .. .......................... 24

Article 4 : La durée et/ou le calendrier ........... ....................... .... ...... ...... ... .................. .. ....... .. ........................ 25

Artic le 5: L'animation ............................ ......... .... ... ..................... .. .. ..... .. ... ..................... ... .. .... ... ........... ....... ...... 26

Article 6 : Gouvernance et suivi du CLS ..................... ..... .. ... ...... .. ... .. .. ..... .... ........ ... ........ .. ................... ... ... ... . 27

Article 5: L'évaluation .. ......... ......... ..... ................... ................... ... ... .. ....... .... .. ....... ..... ........ .................. ... ...... .. .. 28

Article 6 : Le financement du contrat ......................................... ..... .. ........ .. .. ..... .. ........ ...... .. .. .. ........ ............. 29

Article 9: La révision du contrat local de santé ........................... .. ... ..... .. .......................................... .......... 29

Article 10 : Les propriétés et publicités des résultats ... .... ......... ..... ... .... ... ... ...... ... .... .... ..... ...... ......... .. ...... ..... 29

Article 11 : Les litiges ou différends entre les parties ............................ ....... ....................................... .. ....... . 30

Signatures .... .... ............................................... ....... ... ............... .. ........ .. ... .... ...... ........................................... ......... 31

Annexes .................... ..................... ................... ............ ............................. .. .... .... ..... ... ..... .. ........ .......... ... ...... ... ........ 33

1. Fiches actions .... ........... .. ............... .. ..... .. .. .. .. .. ..................... .. ... ................... ... ..... ........ .. ............................. 33

Synthèse du programme d'actions .... ........................... ............... ......................................... ... ... .............. .......... 35

AXE 1 - Agir pour un environnement favorable à la santé ... ...... ....................... .............. .. .... .... .......... .. ... .. .. . 37

AXE 2 - Améliorer l'accès aux soins et à la santé pour tous .... .. .. ............... .. ......... .. ...... ...... .......................... 56

AXE 3 - Améliorer la santé mentale de la population ................................................................................ .. .. .78

2

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2 - 2019 /2023 - CAEN

• • •

AXE 4- Faciliter l'accès à une alimentation équilibrée et à la pratique d'une activité physique régulière .. ............. ... ............................. ... .. .... ........................... ....... ....... .............. .. .. ........... ..... .. ..... .... ...... ...... .. ... .... ..... ............ 89

AXE 5 - Communiquer et coordonner : fa ire vivre le CLS ................................................... ...... .. .................. 109

2. Glossaire ...... .................... ....... ..... .... ... .. ................... ............... ............ ........... ... .... ... .... ............................ ... l l 7

3. Liste des participants aux groupes de travail d'élaboration du Contrat Local de Santé ......... 119

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CONTRAT LOCAL DE SANTE 2 - 2019/2023 - CAEN

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Préambule

Le Contrat Local de Santé Caennais · service de la réduction des territoriales et sociales de santé

Contexte local

un outil au inégalités

La Ville de Caen s'est engagée en partenariat avec l'Agence Régionale de la Santé (ARS) dans la mise en œuvre d'un Contrat Local de Santé (CLS). Le CLS est un outil pour réduire les inégalités territoriales et sociales de santé. Il est l'expression des dynamiques locales partagées entre acteurs et partenaires sur le terrain pour mettre en œuvre des actions, au plus près des populations. Signé en 2014 et structuré autour de quatre thématiques prioritaires de travail (nutrition, bien-être psychique, accès aux soins et santé pour tous, et santé environnement), il est arrivé à terme en 2018.

La Ville a souhaité poursuivre cette démarche et les investissements dans ce domaine en définissant un nouveau Contrat Local de Santé. Ainsi, la commune de Caen s'est engagée dans l'actualisation de son diagnostic santé des habitants, démarche préalable à la définition des axes prioritaires d'un CLS.

Quelles principales évolutions pour le Contrat Local de Santé de deuxième génération ? D'un point de vue général, le CLS de deuxième génération est majoritairement orienté vers la prévention et la promotion de la santé. Par ailleurs, les volets santé environnement, sport santé et soins de premiers recours au contrat sont pris en compte. Toutefois , les aspects médico-sociaux ont été intégrés au présent contrat en accordant notamment une vigilance particulière aux publics en perte d'autonomie (seniors et personnes en situation de ha ndicap) . Une attention particulière est également apportée aux publics résidant dans les quartiers prioritaires.

Contexte réglementaire

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Institué par la loi Hôpital Patient Santé Territoire (HPST) du 21 juillet 2009 et réaffirmé dans le cadre de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, un Contrat Local de Santé (CLS) est un outil de contractualisation au service d 'une politique de santé territorialisée. La démarche CLS vise à agir comme un levier de réduction des inégalités sociales, territoriales et environnementales de santé. Le CLS vise ainsi à agir sur les différents facteurs influençant (positivement ou négativement) l'état de santé des populations, aussi appelés « déterminants de santé n.

En s'inscrivant dans les objectifs du Projet Régional de Santé (PRS) et les orientations de la stratégie nationale de santé, le CLS tend à renforcer la qualité de la mise en œuvre de la politique de santé au niveau local, tout en favorisant une meilleure coordination des politiques publiques.

Enfin, en s'appuyant sur les dynamiques locales de santé mais également des besoins identifiés et des leviers existants, le CLS permet de proposer des réponses de proximité, adaptées au plus près des territoires.

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Présentation du territoire

1. Situation géographique

En 2016, la Ville de Caen compte 105 403 habitants. Elle est le chef-lieu du département du Calvados et s' insc ri t dans une a ire urbaine de 420 000 habitants (sourc e INSEE) . Elle est également membre de la Communauté urbaine Caen la mer, composée de 47 c ommunes pour 265 466 habitants.

2. Eléments démographiques et socio-économiques

Une croissance démographique au ralenti

La ville de Caen voit sa •population diminuer depuis 1975 contrairement à la population régionale et nationale (taux de variation annuel moyen de - 0,63 % contre + 0, 13 % et + 0,44 % en Normandie et France métropolitaine entre 2011 et 201 6 (INSEE)). On observe un vieillissement de sa population lié à l'accroissement du nombre de personnes âgées de 60 ans et plus et au recul du nombre de jeunes. Ce phénomène est plus marqué sur Caen comparativement aux autres grandes communes normandes.

Évolution de la population depuis 1975 dans la commune de Caen, en Région et en France métropolitaine

Avec 1 177 naissances (en moyenne annuelle entre 201 2 et 201 8 (INSEE)) , la ville de Caen connait une baisse de sa natalité, liée d'une part à la diminution du nombre de femmes en âge de

■ Caen(û}

- F•an.:ehe!cagonale - Normandie

1975 1il82

+7,9

-4.5

1ll90 2011

Source; lnsee, recensement de la population Exploitation ; ARS Normandie

20 16

procréer (- 12,6 % depuis 1975) et d'autre part à une baisse de la fécondité (indic e conjoncturel de fécondité de 1,50 enfants par femmes, soit en dessous du seuil de renouvellement des générations). Ce ralentissement démographique est beaucoup plus marqué sur Caen que sur Rouen, Le Havre et Cherbourg .

0.5

0 1975-1981

Évolution de l'indice conjoncturel de fécondité

2012-2018 ■ 14118 - Caen 1,50

France hexaoonale 1,92 ■ Normandie 1,92

1985-1991 1995-2001 200:-2011 2012-2018

1975 Source . lnsee

Évolution de la population âgée de 75 ans et plus

1982

+ . 97.7

1990 1999 201 1 2016 Source . lnsee, recensement de la population

Exploitation ; ARS Normandie

Un ratio hommes/femmes qui se rapproche de celui du département et de la région , Un taux de variation annuel moyen déficitaire et un vieillissement de la population constatée, Une part importante de personnes âgées de 18-29 ans

5


••• Répartition de la population selon le sexe, l'âge et la situation familiale(%, 2016)

Population Nombre d 'habitants

Hommes (en%) Sexe

Femmes (en%)

Moins de 18 ans - -

l8 - 29 ans (en %)

30 - 39 ans (en %)

40 - 49 ans (en %)

Age 50 - 59 ans (en %)

60 - 69 ans (en %)

70 - 79 ans (en %)

80 ans et plus

Seul(e) (en %)

Seul(e) avec enfant (en%)

Situation En couple sans enfant (en %) familiale En couple avec enfant(s) (en

%)

Autres ménages sans famille

- - ormanëlle1 105403 693 679 3 335 929

46,72 48,05 48,35

53,28 51,95 51,55

16,l 21,45 22,06

28,7 14,26 13,26

l l,9 l l,5 l l ,6 1

10,4 12,86 13,0l

10,3 13, l 13,42

9,7 12,99 12,77

6,4 7,5 7,53

6,6 6,34 6,35

56,4 36 34,9

9,2 8,6 8,7

18,6 27,9 28,5

ll ,7 25,3 26, l

4, l 2,2 l,8

Une proportion plus élevée qu'en région de personnes vivant seul(e) (chez les jeunes et les personnes âgées de 75 ans et plus) ,

Une part moins importante de couple avec enfant(s).

Une situation sociale hétérogène sur le territoire normand

La vi lle de Caen présente une part plus importante de personnes en études (en cohérence avec l'offre d'établissements d'études supérieures et la part plus élevée de personnes âgées de 18-30 ans domiciliée sur le territoire communal).

La part d'actifs à la recherche d'un emploi est également plus importante dans la ville de Caen.

Répartition de la population selon la situation professionnelle (%, 2016)

Population

Situation professionnelle

Nombre d'habitants

Actif (ve) 1 occupant un emploi (en %)

Actif (ve) à la recherche d'un emploi (en %)

Autres inactifs2 (en %)

Retraité (e) (en%)

Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés (en %

105 403 693 579

52,2 63,2 63, l

l l,9 9,6 10,2

9, l 7 8,2

4,8 8,6 8,6

21,9 9,9

Source . lnsee, Recensement de la population 2015

1 La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi 11 population active ayant un emploi ») et les chômeurs. 2 Les inactifs sont par convention les personnes qui ne sont ni en emploi (BIT) ni au chômage : jeunes de moins de 15 ans, étudiants et retraités ne travaillant pas en complément de leurs éludes ou de leur retraite, hommes e t femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler ...

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Le profil social de la vi lle de Caen présente une forte hétérogénéité avec d'une part, une proportion de cadres importante, et d'autre part une proportion d'allocataires sociaux élevée. Cette hétérogénéité est caractéristique des pôles urbains qui concentrent des disparités sociales importantes.

Plus précisément, la ville de Caen présente un taux de chômage supérieur de 34 % à celui observé en moyenne en région (cf. figure ci-contre). En 2016, le taux de chômage était de 18,4 % contre 13,8 % en Normandie et 13,5 % en France métropolitaine.

De même, les parts d'allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) et de I' Allocation adultes handicapés (AAH) sont plus élevées. Globalement, le revenu fiscal moyen est inférieur de 6 % au revenu fiscal moyen normand.

• • •

Caractéristiques sociales des personnes domiciliées dans la ville de Caen au regard de la Normandie (en% - 2016)

En regard de

Nom1andie ~

Allocataires de 20-64 ans

de l'AAH • 18-24 ans scolarfsés

25-34 ans pas ou peu diplômés

Allocataires du RSA •

• moins favorable e plus favorable

valeur du différendel en %

11K

Revenu fiscal • moyen .e,i.

• Chômage

341'

Cadres et professions intellectuelles supérieures

Sources. CCMSA, INSEE. DGFIP,MSA, Ministère de l'Action et des comptes publics

Ainsi, globalement, la vil le de Caen présente un indice de défavorisation socia le3 moins dégradé que pour les autres grandes communes normandes, avec toutefois une part de sa population, située dans un IRIS4 défavorisée, supérieure à la région (36, l % vs 30,9 % en région ; taux inférieur Rouen 37,9%, Cherbourg 57,8% et Le Havre 64,5%).

3. Principaux indicateurs de santé

État de santé de la population caennaise : zoom sur les données de mortalités et sur les pathologies les plus fréquentes

Il existe de nombreuses manières d'aborder la question de l'état de santé de la population, selon que l'on s'intéresse aux affections crain tes par la population, à celles déclarées lors d'enquêtes auprès des ménages, aux affections diagnostiquées en médecine de ville ou à l'hôpital , à celles à l'origine des traitements les plus coûteux ou de mises en invalidité, ou encore aux causes médicales de décès. Ces causes médicales de décès ainsi que les données de prévalence des pathologies (admissions en affections de longue durée, consommation de soins, hospitalisation) constituent le socle des diagnostics santé en raison de leur disponibilité depuis de nombreuses années et de leur déclinaison possible à des échelons géographiques fins. Toutefois, la morbidité et tout particulièrement la

3 L' indice de défavorisation européen (EDI) est un indicateur qui vise à mesurer la précarité selon des critères à la fois objectifs (selon les seuils statistiques) et subjectifs (selon sa propre perception).

4 Ilots Regroupés pour l'Information Statistique: L'IRIS constitue la brique de base en matière de diffusion de données infra-communales.

Les communes d'au moins 10 000 habitants et une forte proportion des communes de 5 000 à 10 000 habitants sont découpées en IRIS. Ce découpage constitue une partition de leur territoire. La France compte environ 16100 IRIS dont 650 dans les DOM.

7


•••

morta lité étant souvent la conséquence de nombreuses années d'exposition, la connaissance des comportements actuels (par le biais d'enquêtes) reste essentielle.

Une espérance de vie contrastée en fonction du genre

Rappelons tout d'abord, que l'espérance de vie depuis de nombreuses années augmente. Toutefois des écarts s'observent entre les d ifférents échelons géographiques et le genre.

En 2009-20 15, l'espérance de vie à la naissance5 chez les femmes domiciliées dans la ville de Caen est de 85,7 ans, soit une espérance de vie supérieure à celle observée en moyenne en France métropolita ine (85,0 ans) et en Normandie (84,6 ans).

Chez les hommes, la situation est inversée avec une espérance de vie à la naissance en deçà de celle observée au p lan national et régional. Ainsi, les hommes domiciliés dans la commune de Caen vivent en moyenne 77,4 ans contre 77,5 en Normandie et 78,7 en France

Différentiel de mortalité au regard de la France métropolitaine (2009-2015)

r 2009-2015 _"_I - -Hommes Femmes

78.7 ~u 77.5 76,1 76,3 TT,4 83,5 84,8 85,2 85,7 74,9

LH Ro Ch ZA LH Ro Ch

■ 14 118 - C,ie-n (ZA) ■ 50 129-Cherbourg.en-Cotentin (Ch}

France hexagonale {ZC1) ■ 76351 - Le Havre (LH )

■ Normandie (ZC2) ■ 76540- Roue.n (Ro)

métropol ita ine (soit 1,3 années de moins). Pour rappel, la Normandie présente l'une des espérances de vie les p lus faib les de France métropolitaine.

Comparativement aux communes de Cherbourg, Rouen et Le Havre, la situation caennaise en terme d'espérance de vie est moins défavorable.

Une mortalité masculine supérieure de 3 % par rapport à la France métropolitaine

En 2009-2015, la Normandie, à Différentiel de mortalité au regard de la France métropolitaine (2009-2015) structure d'âge comparable 6 ,

présente une surmortalité par rapport au p lan national. Le différentiel de mortalité atteint + 7,6 % chez les hommes et + 3,8 % chez les femmes .

Pour la commune de Caen, la situation est contrastée entre les hommes et les femmes. En effet, la morta lité chez les hommes est similaire à la France a lors que pour les femmes, une sous-mortalité est observée (-10,8% par rapport à la France).

Comme précisé précédemment, l'espérance de vie augmente sous

1,6

0,6 o,o--..._..,_ .... ...__.__._'4.J

(Ch} (LH) (Ro) Hommes

■ pas de diftèrënœ significatir.:e • sous-mortalité • surmortalité

■ 14118 - Caén (ZA) ■ 50 129 - Cherbourg-en-Cotenttr1 (Ch)

■ Narmar1di:e (ZC2) ■ 76351 - l e Havre (LH }

■ 76540 - Roue ri (Ro)

5 Espérance de vie à la naissance : L'espérance de vie à la naissance (ou à l'âge 0) représente la durée de vie moyenne- autrement dit l'âge moyen au décès- d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l'année. Elle caractérise la mortalité indépendamment de la structure par âge.

6 Les indicateurs de mortalité utilisés pour décrire l'état de santé de la population d'un territoire sont standardisés. En effet, afin de comparer les territoires, les effets de la structure par âge sont éliminés. Plus précisément, le différentiel de mortalité est calculé à partir des taux standardisés de mortalité. Un taux standardisé de mortalité est le taux que l'on observerait dans la commune de Caen et les différents échelons géographiques d'analyse si ces territoires avaient la même structure par âge que la population de référence (France métropolitaine).

8


• • •

l'impulsion de la baisse des taux de mortalité. Ces derniers entre 1979-1985 et 2008-2014 ont diminué de 39 % chez les hommes et les femmes domiciliés dans la ville de Caen, soit une diminution moins importante qu'en région (- 43 %) et en France métropolitaine (- 44 %) .

Une surmortalité « évitable JJ constatée chez les hommes comme chez les femmes

Les statistiques des causes de décès sont de plus en plus le reflet de la mortalité aux grands âges, limitant ainsi leur utilisation pour évaluer les besoins de prévention. De ce fait, l'analyse de la mortalité dite<< évitable» avant 75 ans semble essentielle.

Le rapport du Haut Conseil de la santé publique intitulé Indicateurs de mortalité « prématurée » et « évitable » publié en avril 2013, définit deux types de mortalité évitable pouvant être calculés, celle liée au système de soins et celle liée à la prévention. La mortalité évitable liée au système de soins regroupe toutes les causes de décès qui, compte-tenu des connaissances médicales et techniques à la date du décès, auraient pu être en grande partie évitées grâce à une bonne qualité du système de soins (en considérant également, si justifié, certaines limites d'âge).

La commune de Caen, présente une surmortalité évitable liée à la prévention et au système de soins chez les hommes et chez les femmes. Chez les hommes, le différentiel de mortalité par rapport à la France métropolitaine est de + 28,2 % pour la mortalité évitable liée à la prévention et de + 15,6 % pour celle liée au système de soins. Chez les femmes, le différentiel de mortalité constatée par rapport à la France métropolitaine est de respectivement + 26,2 % et + 14,2 %.

Différentiel de mortalité évitable au regard de la France métropolitaine (2009-20 15}

Liée à la prévention Liée au système de soins

(Ch) (LHJ (Ra)

Hommes

(Ch) (LHJ (Ro) (Ch) (LH) {Ra)

Femmes Hommes

/nse,m CéJ>iDc. /ns:e" - &J,lcitatian OR2S

• sous-mortallte ■ pas de diffèrence significafr,;e • surmortalité

■ 14118 - Caen (ZA) ■ 50129-Cherbourg-en-Cotenlin (Ch)

■ Normandie (ZC2) ■ 76351 - Le Havre (LH)

■ 76540 - Rouen (Ra)

-0,3

(Ch) (LH) {Ra)

Femmes

Une surmortalité par cancer chez les femmes et une sous-mortalité par maladie de l'appareil circulatoire

Les c ancers et les maladies cardiovasculaires sont les deux principales causes de décès chez les hommes comme chez les femmes, et ce quel que soit l'échelon géographique considéré. Chez les hommes domiciliés dans la commune de Caen, les écarts constatés avec le niveau national ne sont pas significatifs au plan statistique. Chez les femmes, la situation est contrastée avec une surmortalité de+ 9,6 % par cancer et une sous-mortalité de - 17,9 % par maladies cardiovasculaires.

En terme de prévalence, les maladies coronaires, les accidents vasculaires cérébraux, les insuffisances cardiaques et cancers autres que le sein, la prostate et le côlon sont davantage fréquents chez les

9


• • •

personnes domiciliées dans la commune de Caen (taux standardisés plus élevés au regard de la France métropolitaine).

8,7

0,0

Différentiel de mortalité au regard de la France métropolitaine (2009-2015}

Cancers

(Ch) (LH) (Ro) Hommes

Maladies cardiovasculaires

2009-2015

Hommes

k=ml cép.Dc, /n!leê - E.xpk,its/ion OR25

...

• sous-mortalité ■ pas de différence significative • surmortaiitê

Femmes

En résumé

La commune de Caen présente une situation contrastée mais globalement plus favorable que pour les autres grandes communes de la région. Une espérance de vie globalement meilleure pour les femmes et un taux de mortalité toutes causes inférieur à la France. Toutefois chez les hommes, on observe un taux de mortalité plus élevé par rapport à la Normandie et la France métropolitaine. On note néanmoins une surmortalité par cancer chez les femmes et sous mortalité significative concernant les maladies cardiovasculaires chez les femmes.

Au-delà de la mortalité, on note une part importante de pathologies cardiovasculaires (maladies coronariennes, accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque) plus forte comparativement à la France métropolitaine.

4. Principales caractéristiques de l'offre de santé

Une offre de soins moins défavorable que les autres grandes communes normandes

Au 30 septembre 2019, 11 7 médecins de premiers recours sont recensés sur la commune de Caen, soit une densité de 111 professionnels pour 100 000 habitants. En Normandie cette densité de médecins de 1er recours est de 70, 1 professionnels pour 100 000 habitants.

Moins de la moitié des professionnels recensés sur la commune de Caen (42,7 %) sont âgés de 55 ans et plus, soit une proportion inférieure à celle observée en moyenne en région (50,9 %)

Les autres professionnels de santé de 1er recours sont également plus présents dans la commune de Caen avec une moyenne d'âge plus favorable que pour les autres échelons géographiques considérés. Néanmoins, ces densités sont à interpréter avec prudence, l'offre environnante devant

10


• • •

être prise en compte et également la population hors commune pouvant avoir recours aux professionnels implantés sur la vi lle de Caen.

70,1

Médecins de premiers recours au 30 septembre 2019

Densité (pour 100 000 habitants}

Part de médecins de 55 ans et plus

(en %)

111,0 50,9

42,7 71,0

LH Ch Ro ZA ZA Ro lH

• .4.RS Ncxmarw:Fe . .h..--ee

■ 14116 - Caen (ZA) ■ 50129 - Cherbourg-en-Cotentin (Ch)

■ Norm,indie (ZC2) ■ 7635 1 - Le Havre (LH)

■ 76540 - Rouen (Ro)

Ch

Les médecins généralistes de premier recours sont communément les médecins pris comme médec in traitant ou p lus précisément : les médecins généralistes libéraux dont l'exercice se fait en ville (non à l'hôpital) et dont l'activité est de la médecine générale (exclusion des allergologues, angiologues, médecine thermale, nutritionnistes, médecins du sport en mode exclusif ... )

Autres professionnels de 7•' recours exerçant sur la commune de Caen

(au 0 1/01/2019 pour tes Infirmiers et chirurgiens -dentistes et 0 1/01/2016 pour les masseurs-kinésithérapeutes)

290 infirmier{ère)s dont 47 de 55 ans et plus

• 275,1

163 masseurskinésithérapeutes dont 35 de 55 ans et plus

• .. l'ft ---154,6

86 chirurgiensdentistes

dont 30 de 55 ans et plus

79,9 187.8 ,----,.....i 216,0 102,9 ------ 130,8 55,7

150,7

36,5

Ro LH Ch ZA LH Cil Ro ZA Ch LH Ro

• 1•4118 - Caen (ZA} • :.0129 - Cherbourg-enaCoten!in (Ch)

Franc e llexagonalle (ZCl } • 76351 - Le 'Haw e (LH ),

• Nor,ma.ndre (ZC2) • 76540 - Rouen {Re,)

81 ,6

ZA

11


•••

Les structures de soins hospitalières sur Caen

7 établissements de santé sont actuellement instal lés sur la ville de Caen :

• Le Centre Hospitalier Universitaire, • L' Hôpital privé Ramsay Saint-Martin, • L'Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM), • Le Centre Régional de Lutte Contre le Cancer François Baclesse, • La clinique de la Miséricorde, • La polyclinique du Parc, • La Croix-Rouge Française.

5. Les acteurs mobilisés sur le territoire

Les structures/dispositifs de santé et de prévention

La ville de Caen dispose d'un large panel de structures intervenant auprès de la population dans le cadre d'actions de prévention.

Ces structures interviennent notamment sur :

• La réalisation de bilans de santé auprès d'enfants et adolescents d'une part, et, d'autre part, auprès de populations fragiles, par la médecine scolaire et la maison des adolescents,

• La mise en œuvre de programmes d'éducation à la sexualité à destination des adolescents, par la médecine scolaire et la maison des adolescents,

• La mise en œuvre de campagnes de prévention et notamment la prévention bucco-dentaire et la nutrition par l'Union Française de Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) ,

• La mise en œuvre d 'actions en matière de santé environnementale (logement, salubrité, bruit ... ) notamment par le Service Communal d'Hygiène et de Santé,

• La mise en œuvre d'actions de prévention autour des maladies cardiovasculaires, le cancer et les addictions ... par Planeth Patient (ex-ERET) , l'ANPAA-CSAPA, la Ligue contre le cancer, la Ville de Caen (via le dispositif sport sur ordonnance) .. .

À l'ensemble de ces actions, s'ajoute un accompagnement dans le système de santé par les services du Centre Communal d' Action Sociale, les services sociaux du département du Calvados et la Caisse d' Allocations Familiales du Calvados.

Les acteurs associatifs de la santé et de la prévention

Caen dispose également d'un tissu associatif relativement riche. En effet, plus de 70 associations interviennent effectivement dans le domaine de la santé et de la prévention. Ces dernières représentent essentiellement des malades de pathologies spécifiques (maladies chroniques, maladies cardiovascu laires, addictions ... ).

Les domaines d'intervention de ces associations sont plus spécifiquement les suivantes :

• L'aide alimentaire et la promotion de l'équilibre alimentaire, • La promotion de l'activité physique, • La prévention du SIDA/VIH et l'éducation à la sexua lité, • La prévention du mal-être et du suicide, • La protection de l'environnement, • La prévention des addictions, • Le soutien aux plus démunis, • L'hygiène bucco-dentaire.

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• • •

6. Les dynamiques à l'œuvre et dispositifs de coordination déjà actifs

La Conférence Régionale de la Santé et de /'Autonomie (CRSA)

La loi du 21 juillet 2009 et le décret n° 2010-348 du 31 mars 2010 ont prévu la création de la conférence régionale de la santé et de l'autonomie. Ce dernier précise les modalités d'application relatives à sa composition, son installation et son fonctionnement.

Organe pivot de la démocratie sanitaire, la CRSA de Normandie est le lieu privilégié d'expression des acteurs en santé et dans le champ de l'autonomie. Présidée par Madame Marie-Claire QUESNEL, la conférence donne des avis sur les différentes composantes du Projet Régional de Santé (plan stratégique, schémas, programmes et leurs révisions), produit un rapport d'activité et reçoit des recommandations, au même titre que I' ARS, de la part de la commission spécialisée des usagers sur le rapport concernant le respect des droits des usagers du système de santé. Elle détermine également les questions de santé qui donnent lieu aux débats publics qu'elle organise.

Son assemblée plénière comprend 94 membres ayant voix délibérative, ils sont répartis en 8 collèges permettant les représentations des catégories suivantes : les collectivités territoriales, les usagers des services de santé ou médico-sociaux, les conférences de territoire, les partenaires sociaux, les acteurs de la cohésion et de la protection sociale, les acteurs de la prévention et de l'éducation pour la santé, les offreurs de services de santé et du secteur médico-social, les personnalités qualifiées.

L'assemblée plénière de la CRSA organise ses travaux au sein de ses formations suivantes:

■ sa commission permanente, ■ sa commission spécialisée de prévention, ■ sa commission spécialisée d'organisation des soins, ■ sa commission spécialisée pour les prises en charge et accompagnements

médico-sociaux, ■ sa commission spécialisée dans le domaine des droits des usagers du

système de santé.

La démocratie sanitaire a pour volonté d'aboutir à l'appropriation des enjeux en santé par tous, en garantissant le lien entre santé et social et en associant l'ensemble des acteurs locaux à l'action de l'ARS. Dans ce contexte, les démarches d'observation de la santé et de ses déterminants sont fondamentales pour identifier puis combattre les inégalités de santé.

Les Conseils Territoriaux de Santé (CTS)

L'article 158 de la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 prévoit la création de ces nouvelles instances territoriales de démocratie sanitaire en remplacement des anciennes conférences de territoires. Ainsi, sept Conseils territoriaux de santé (CTS) ont été constitués en Normandie.

Ces instances réunissant l'ensemble des financeurs, offreurs de services de santé, collectivités territoriales et les usagers, ont vocation à devenir les parlements territoriaux de santé, à l'instar de ce que sont la conférence nationale de santé (CNS) au niveau national et les conférences régionales de la santé et de l'autonomie (CRSA) dans les régions.

Les conseils territoriaux de santé (CTS) remplacent les conférences de territoires. Cette modification s'assortit d'un nouveau découpage territorial qui distingue les territoires de démocratie sanitaire des territoires opérationnels.

Le découpage en territoires de démocratie sanitaire a été arrêté le 27 octobre 2016 par la directrice générale de l'ARS de Normandie, après avis de la CRSA, du représentant de l'État en Région et les collectivités territoriales concernées.

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•••

La stratégie de la Ville de Caen en matière de santé : le plan local de santé (PLS)

a) Les priorités du plan local de santé

La Vi lle de Caen a structuré progressivement ses actions en matière de santé à travers un plan local de santé.

Au regard du diagnostic local de santé partagé mené sur son territoire en 2011, plusieurs priorités d'actions ont été définies afin d'apporter des éléments de réponses aux besoins et attentes des Caennais:

• Promouvoir une bonne hygiène de vie, notamment auprès des populations les p lus vulnérables (alimentation, sommeil, hygiène corporelle et bucco-dentaire, prévention des addictions, qualité de l'environnement, prévention et information sur l'éveil et la sexualité, dépistage des maladies sexuellement transmissib les ... ),

• Facil iter l'accès aux soins et à la prévention pour tous, • Favoriser le bien-être psychique (rompre l'isolement, créer du lien ... ), • Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé.

b) Les actions mises en œuvre et modalités d'accompagnement

Sur la base de ces 4 priorités, en collaboration avec I' ARS de Normandie, la Ville de Caen a initié au cours des dernières années une dynamique d'appel à projets dans le domaine de la santé afin de soutenir les associations locales dans leurs démarches de prévention. Elle a ainsi coordonné un appel à projets spécifique auprès des associations depuis 20 12. Sur la durée du CLS l (20 14-20 18), 153 566€ ont a insi été a lloués par la Ville pour la mise en œuvre d'actions de santé sur le territoire. En parallèle des subventions de fonctionnement ont également été accordées par la Ville à l'attention d'associations intervenant sur le champ sanitaire à hauteur de 66 000€ depuis 2016. Le CLS 1 a également permis à la Ville d'avoir voix au chapitre concernant les moyens attribués par les partenaires institutionnels (ARS et Etat). En moyenne, 126 000€/an ont été al loués pour la réalisation d'actions de santé menées sur Caen (enveloppes Politique de la vi lle, M ILDECA et enveloppe promotion/prévention santé de l'ARS).

En parallèle, la Vil le de Caen intervient directement sur les aspects d'hygiène et de santé publique à travers l'action menée par le Service Communal d' Hygiène et de Sécuri té (SC HS), la direction des sports, de l'éducation, du Centre Communal d 'Action Sociale (CCAS) ... Elle soutient également des initiatives locales par :

L'attribution de subventions de fonctionnement à certaines associations de santé locales, Une aide logistique et financière à l'organisation de manifestations locales, Un soutien aux actions de prévention: éducation nutritionnelle, éducation à l'hygiène buccodentaire, mobilité durable, activité physique ... La mise en p lace de groupes de travail pour améliorer la santé de populations spécifiques (jeunes/ étudiants, personnes âgées .. . ).

Autres principaux dispositifs de coordination existants sur le territoire caennais

a> Le Conseil Local en Santé Mentale (CLSM)

Un CLSM a été créé en 2016 dans le cadre du CLS de première génération. Le CLSM est un lieu de concertation et de coordination entre les élus du territoire, les services de psychiatrie publics, les usagers et les aidants.

Le CLSM de caen est une plateforme ouverte aux élus locaux, aux professionnels de la psychiatrie, aux professionnels de santé, aux acteurs sociaux et médico-sociaux, aux associations de personnes accompagnées et de familles, aux associations, citoyens et à tous les acteurs locaux concernés par les questions de santé mentale (bailleurs, éducation, justice, police .. . ).

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• • •

Ce dispositif a pour objectif d'améliorer le travail en réseau, la proximité et la réactivité des acteurs, et la souplesse des réponses aux situations psychosociales complexes en matière de parcours de soins et de logement. Il a permis de construire, à l'échelle de la Ville de Caen, un cadre de concertation et d'élaboration de projets dédiés aux priorités repérées sur le territoire .

b) La Plateforme Territoriale d'Appui (PTA)

Les Plateformes territoriales d'appui (PTA) sont issues de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé et du décret du 4 juillet 2016 relatif aux fonctions d 'appui aux professionnels pour la coordination des parcours de santé complexes.

Les PT A ont pour objectif d'apporter un appui aux professionnels de premier recours, en particulier les médecins traitants, pour les situations complexes, sans distinction d'âge, de handicap ou de pathologies.

Les missions des PT A :

Information et orientation des professionnels vers les ressources sanitaires, sociales, et médico-sociales du territoire. Appui à l'organisation du parcours des patients complexes (évaluation de la situation , appui à la planification et au suivi des interventions). Appui aux pratiques et initiatives professionnelles (soutien aux initiatives, outillage, diffusion de protocoles ... ).

c) La MA/A Caen Couronne Littoral

La MAIA est une méthode de travail à destination de tous les acteurs intervenant auprès des personnes de 60 ans et plus. Elle a pour objectif de faciliter le parcours d'aide et de soins (accueil , orientation, accompagnement) d'un individu et de leurs aidants, en proposant des procédures et outils communs aux professionnels du parcours.

Les champs d'investigation prioritaires sur Caen :

Améliorer les transitions ville-hôpital : o Engagement de la ville de Caen dans l'expérimentation« carte de contacts n (outil

facilitant l'interconnaissance des acteurs pour un parcours coordonné) o Réflexion autour d'une adaptation de l'outil<< carte de contact n au public vivant avec

un handicap Offre de répit et aide aux aidants :

o Mener une étude sur l'état d'occupation de l'offre de répit actuelle avec la MAIA sur le bassin Caennais, réflexion sur les projets innovants, communication renforcée sur l'existant ( en lien avec le CLIC).

o Accompagnement des personnes âgées en situation de précarité : Proposer une charte d'engagement afin de contribuer à la lutte contre la précarité des plus de 60 ans (promotion, diffusion, signature de la charte et de ses engagements)

o Améliorer le parcours en santé mentale des personnes âgées en s'appuyant sur le futur Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM)

7. Méthodologie d'élaboration du Contrat Local de Santé

Le diagnostic proposé par la Ville de Caen, a été mené en partenariat avec l'association ORS-CREAI Normandie (Observatoire régional de la santé- Centre régional d'études, d'actions et d'informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité) et Promotion Santé Normandie. Il constitue une mise à jour d'un diagnostic établi en 2013 et a permis d'analyser l'évolution des problématiques de santé majeures des Caennais. Il a ainsi réinterrogé les priorités de la politique de santé menée par la Ville de Caen.

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• • •

La mise à jour du Diagnostic Local de Santé (DLS)

Le diagnostic réalisé s'appuie sur deux outils:

Une enquête santé bien-être auprès des Caennais afin de recueil lir un échantillon de données quantitatives Des rencontres santé participatives réunissant les parties-prenantes des quartiers (habitants, professionnels ... ) afin de compléter et interroger les résultats de l'enquête par questionnaire au travers d'une approche qualitative.

a) L'enquête sante bien-être auprès des caennais

Celle-ci a été réa lisée à l'aide d'un questionnaire autoadministré, rempli en ligne ou sur papier, pendant 3 semaines (du 12/11/2018 au 30/11/201 8). Des affiches et flyers étaient disponibles dans plusieurs structures pour informer et expliquer aux Caennais les raisons et objecti fs de l'enquête. Une campagne d' information via les médias locaux a aussi été réalisée.

Au total, 819 personnes ont participé à l'enquête. 346 questionnaires ont été remplis au format papier et 473 personnes ont répondu en ligne.

L'analyse des résultats porte sur 718 questionnaires remplis et exploitables. Il faut tenir compte que ces 718 questionnaires ne sont pas tous remplis entièrement, impliquant a lors des variations sur le nombre total de réponses pour chaque question.

UNE ENQUETE POUR VOUS CONNAITRE

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• • •

b) Les rencontres participatives réunissant habitants et professionnels

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1:

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dans un parcours ... ), aux lieux, aux publics concernés, aux concernées par cette préoccupation.

Ces rencontres se sont appuyées sur la technique de diagnostic participatif des « Conversations de café » ou « World café >>. Les conversations de Café sont une méthode conviviale pour la création d'un dialogue commun autour de questions qui sont importantes. La force de la conversation est tellement invisible et naturelle que nous la négligeons généralement. Le concept de la conversation de café part de l'idée que les personnes disposent déjà de la sagesse et de la créativité nécessaires pour relever les défis les plus durs.

Ces rencontres ont permis de recueillir des informations sur les problématiques de santé prioritaires, décrites le plus précisément possible. Les participants ont été invités à décrire le plus précisément possible, la préoccupation prioritaire selon eux, en faisant référence aux éléments de contexte, à la temporalité (fréquence, régularité, moment parties prenantes impliquées ou

Les participants ont ensuite été invités à réfléchir sur les facteurs qui influencent/expliquent la présence de ces problématiques. Une fois la situation/problématique de santé prioritaire décrite, la discussion se poursuit avec l'identification des déterminants (facteurs) qui influencent ou expliquent la présence de cette situation ou problématique selon eux : les influences liées à l'individu lui-même, à l'environnement social et à l'environnement physique (cf. schéma des déterminants de santé suivant).

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Source : association Promotion Santé Normandie / Schéma adapté de Dahlgren et Whitehead, des déterminants de santé, 1991

L'élaboration du programme d'actions

Les conversations menées n'ont pas donné lieu à des démarches ou à la résolution immédiate de problèmes.

Au total, 139 personnes dont 35 habitants ont contribué aux conversations de café. 6 rencontres participatives ont été organisées avec l'appui des centres socio-culturel gérés par la CAF.

Suite à la mise à jour du diagnostic, 4 rencontres ont été enclenchées sous forme de groupes de travail. Chaque groupe s'est ainsi penché sur l'un des axes stratégiques mis en lumière par le DLS. Dans un premier temps les groupes ont eu pour mission de définir les objectifs opérationnels répondant à la priorité de santé désignée. Dans un second temps il leur a été demandé de réfléchir à la mise en place d'actions concrètes et opérationnelles permettant d'atteindre les objectifs fixés. Pour mener cet exercice, les groupes ont pu s' inspirer :

des actions déjà mises en place sur le territoire afin de les développer ou de les améliorer, des premières pistes d'actions qui ont pu émerger lors du diagnostic participatif.

De nouvelles actions ont également pu émerger lors des échanges.

Les membres de ces groupes étaient issus d'horizons différents. Toutes structures étant force de proposition et compétente dans la mise en place d'actions de santé a ainsi pu avoir l'occasion de participer aux travaux (cf. liste des participants en annexe).

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• • •

8. Conclusion : les principaux enjeux repérés dans le cadre du diagnostic

Si l'échantillon de personnes enquêtées est déformé comparativement à la structure socioéconomique de la ville, l'analyse des questionnaires exploitables (718 au total) permet toutefois de mettre en avant plusieurs enseignements :

100%

80%

60%

40%

20%

0%

État de santé perçue (en 2018)

Caen Centre et Nord -Est Nord-Ouest Rive Droite Sud-Ouest

• Plus de 9 personnes sur 10 perçoivent leur santé comme « ni bonne, ni mauvaise », « bonne » ou « très bonne », soit une proportion plus élevée que celle constatée lors de la première enquête menée en 2011. Cependant 21 % des personnes estiment être en moins bonne santé par rapport à l'année précédente. li s'agit là notamment des retraités et personnes âgées de 80 ans et plus. 39 % des personnes enquêtées déclarent avoir une ou des maladie(s) c hronique(s) ou problème(s) de santé fréquemment lié(s) à des problèmes articulaires, rhumatismes, etc.

■ Mauva ise ou très mauv ■ Ni bonne, ni mauva ise ■ Très bonne ou bonne

• Si la majorité des répondants ont exprimé n'avoir aucun problème pour se déplacer, pour vivre de manière autonome ou pour réaliser des activités de la vie courante, le bien-être et de la qualité de vie des personnes enquêtées semble davantage impacté par l'anxiété et la dépression. Les femmes ou non-binaires et vivant seul(es) avec enfant(s) seraient plus fragiles aux états d'anxiété et de dépression .

Préoccupations en matière de santé et de bien-être par pôles de vie

30,0%

25,0%

20,0%

15,0%

10,0%

5,0%

0,0%

Caen Centre et Sudou est

■ Environn ement et cadre de vie

■ Bien-être psychiqu e/Santé mentale

■ Perte d'autonomie

■ Comportements à ri sques

Nord-est Nord-ouest Rive droite

■ Accès aux soins et à la sa nté pour tous

■ Nutri t ion/ Hygiène de vie

■ Maladies chroniques

• On observe une amélioration de l'accès aux informations en matière de santé et bien-être. Néanmoins, il persiste une part importante de non-recours aux soins pour non besoin (sensiblement plus souvent les jeunes, élèves/étudiant(e)s, avec un niveau d'études élevé et résidant dans les quartiers du pôle de vie Centre et SudOuest) , mais également pour manque de temps (majoritairement les jeunes âgées de 18 à 29 ans, en couple avec enfant(s) et actifs(ves) occupant un emploi), et pour raisons financières (plus fréquemment les personnes vivant seules avec enfant(s) et résidant dans les quartiers du pôle de vie Rive Droite).

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• • •

A noter Les 4 principales préoccupations en matière de santé et de bien-être des répondants caennais(es) sont, par ordre d'importance:

o l'environnement et le cadre de vie, o l'accès aux soins et à la santé pour tous, o le bien-être physique/santé mentale, o et la nutrition/hygiène de vie.

Dans l'enquête menée en 2011 dans le cadre du premier Contrat local de santé, ces mêmes thématiques avaient été mises en avant par les habitants, mais dans un ordre différent, en plaçant en premier lieu la nutrition/hygiène de vie.

• En termes d'atouts et faiblesses en matière de santé et bien-être à Caen, les répondants ont insisté sur 4 grandes catégories, par ordre d'importance :

o la situation géographique, l'environnement et le cadre de vie de la ville de Caen, o les aménagements de la ville et les équipements favorables à la santé et au bien-être, o l'offre de soins (quantitative et qualitative), o l'accès à la santé et au bien-être (géographique et financier).

Enfin la mise à jour du diagnostic local de santé a permis d'identifier des pistes d'actions (parfois transversales) à maintenir, renforcer ou améliorer soient :

• Maintenir la mobilisation et le travail partagé avec les habitants et les acteurs du territoire sur les questions de santé engagés dans le cadre du diagnostic (besoins, priorités et actions) ;

• Renforcer la visibilité et la communication sur le CLS, ses actions et plus globalement l'implication de la collectivité auprès des habitants et des acteurs;

• Centrer les actions en direction des publics les plus vulnérables (familles monoparentales, personnes âgées isolées, les enfants et adolescents) notamment dans les quartiers prioritaires de la Politique de la ville ;

• Prendre en compte la diversité culturelle et linguistique de la population tant dans la communication des actions que dans leur mise en œuvre ;

• S'appuyer sur des actions pérennes centrées sur la préoccupation et la vie quotidienne des habitants dans leur environnement et cadre de vie (qualité de vie, développement durable, lien social, mobilité active) ;

• Maintenir et développer des démarches dites d'« aller vers ll en s'appuyant sur les acteurs locaux;

• Développer la sensibi lisation et formation des acteurs du territoire en termes de santé globale et de dispositifs existants en direction des publics vu lnérables (PFIDASS, PASS, Médiation sanitaire ... ) ;

• Soutenir et s'appuyer sur les démarches de contractualisation (Contrat de vil le, Projet ANRU) et de coordination (CLSM, PRE, Réseau d'éducation prioritaire [Rep et Rep+], Comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté inter-établissements et/ou inter-degrés [CESC-i]) existantes sur le territoire et les articuler avec le CLS.

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• • •

Le Projet Régional de Santé Le Projet régional de santé a été arrêté le 10 juillet 2018 par la Directrice générale de I' Agence régionale de santé. Il est composé de trois documents :

Le SRS Le COS

Cadre Stratégique

d' Orientation Schéma Régional de Santé

Définit des objectifs généraux Détermine, pour l'ensemble de et les résultats attendus à dix l'offre de soins et de services de ans pour améliorer la santé des Normands, en s'appuyant sur les diagnostics régionaux et territoriaux.

Sur 10 ans - 2018-2028

santé, y compris en matière de prévention, de promotion de la santé et d'accompagnement médico-social, des prévisions d'évolution et des objectifs opérationnels.

Sur 5 ans - 2018-2023

Le PRAPS

PRAPS ~,Ml"

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Programme Régional pour l'Accès à la Prévention et aux Soins des personnes les plus démunies

Prévoit les actions à conduire et les moyens à mobiliser pour améliorer la santé des personnes les plus éloignées du système de santé

Sur 5 ans - 2018-2023

L'élaboration du Projet régional de santé a largement mobilisé les acteurs régionaux et territoriaux de la démocratie en santé, où sont représentées les collectivités de l'ensemble du territoire. Au total: plus de l 00 réunions de concertation sur 18 mois ont permis de nourrir le PRS.

Le Projet régional de santé est un cadre pour agir, notamment avec des collectivités territoriales, par :

La coordination des politiques publiques ; L'action territorialisée.

Parce que la santé est l'affaire de tous, les acteurs intervenant dans le domaine de la santé sont, légitimement, nombreux : collectivités territoriales, professionnels de santé et du secteur médicosocial, usagers ... Aussi, l'objectif pour I' Agence est de promouvoir la prise en compte de la santé dans toutes les politiques publiques de manière coordonnée, pour garantir l'efficience de la politique régionale de santé.

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Contrats locaux de santé,

Cont rats locaux de santé, PSLA - MSP, ateliers santé-ville ...

• • •

Projets médicaux partagés des GHT, CPOM ...

Expérimentations régionales de gestion du risque, Plan ON DAM 11 ...

Projet régional santé - environnement 3, gouvernance partagée des politiques de

l'autonomie avec les Départements,

protocole d'actions avec le Rectorat, PSlA - MSP, projets territoriaux de santé ...

L'action territorialisée telle que présentée dans le PRS permettra de libérer les initiatives de terrain des acteurs de la santé dans leur diversité : élus, professionnels de santé, usagers ...

Le PRS a ainsi été élaboré pour permettre aux collectivités territoriales d'expérimenter, d 'innover, et de porter des projets territoriaux ambitieux.

L'ARS fait résolument confiance à l' intelligence territoriale. C'est le sens de son engagement au sein du Contrat Local de Santé.

Le Contrat Local de Santé Article 1 : Les parties signataires

Les signataires cocontractants du contrat local de santé de Caen (2014 - 2018) sont:

• L'Etat, représenté par le Préfet de Région, Préfet du Calvados, Laurent FISCUS • La Ville de Caen, représentée par Monsieur Le Maire, Joël BRUNEAU • L' Agence Régionale de Santé (ARS) de Normandie, représentée par sa Directrice générale,

Madame Christine GARDEL

Le contrat local de santé de Caen associe également les pi lotes et partenaires suivants :

Pilotes :

• CAF • Caisse Primaire d' Assurance Maladie (CPAM) • Communauté Urbaine de Caen la Mer • Etablissement Public de Santé Mentale de Caen (EPSM)

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• Education Nationale • SYVEDAC • PT A SYNAPSE (Association REVIVRE) • MAIA Caen Couronne Littoral • URML • Planeth Patient

Partenaires :

• Kéolis • Vélisol • CCAS • Handuo Tandem • Conseillers de quartiers • Conseillers citoyens • Bailleur (La Caennaise, Caen la Mer

Habitat) • Association Promotion Santé

Normandie • DREAL • Centres d'animation • Comité Départemental de la Ligue

contre le cancer • Conseil départemental (PMI/CLIC) • Région • Direction départementale diocésaine • PSLA • Pôles de santé • URML • Intervenants à domicile • RSVA • MDPH • PTA • Professionnels des milieux sociaux et

médico-sociaux • Professions médicales et paramédicales • Les signataires de la charte Romain

JACOB • Associations de santé • Organismes / structures de formation

Article 2 : Périmètre géographique

•••

• PASS • Associations de patients • Associations sportives • Structures médico-sociales • Etablissements hospitaliers • CHU Caen • Ordres de professionnels de santé • Associations de familles et d'aidants • Associations du champ médico-social • Groupement d'entraide mutuelle • GRAFISM • Membres du CLSM • ANPAA • DRAAF • Ecoles caennaises publiques (équipes

pédagogiques) • Directions régionale de la jeunesse, des

sports et de la cohésion sociale (DRJSCS)

• Sécurité sociale pour les indépendants (ex-RS I)

• Mutuelle Sociale Agricole (MSA) • Université de Caen Normandie (UFR de

médecine, UFR des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives)

• Comité régional olympique et sportif (CROS)

• Associations d'aides alimentaire • Collectifs d'habitants ou associations

d'habitants

Le périmètre géographique retenu est celui du territoire de Caen. Une attention particulière est accordée, pour chaque action, à certains Pôles de vie des quartiers et/ou quartiers prioritaires selon les spécificités identifiées dans le cadre du diagnostic local de santé.

Cependant, pour chaque action inscrite dans le présent contrat, le territoire concerné est rappelé. Il peut ponctuellement être élargie au territoire de la Communauté Urbaine de Caen la Mer. C'est notamment le cas pour l'action« NUT.3: Renforcer l'offre en matière de sport santé sur le territoire», qui pourra également avoir un impact à l'échelle départementale, et pour l'action « BEP. 1 : Consolider et développer le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) » (sous conditions). Si certaines actions ciblent spécifiquement le territoire communal, les expérimentations et résultats qui en émaneront pourront également être déployées sur le territoire couvert par la MAIA Caen Couronne Littoral si cela est jugé pertinent. Cela concerne ici les actions « ASS.2 : Réduire les ruptures dans les

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•••

parcours de soins en particulier pour les personnes âgées précaires n et « ASS.3 : Améliorer l'accès à la santé des personnes en situation de handicap n.

Article 3: Les Fiches actions

Le travail des groupes a été accompagné par la Ville de Caen et validé par un comité technique et un comité de pilotage.

Ainsi, I' ARS, la Ville de Caen, et leurs partenaires s'engagent plus particulièrement à mettre en œuvre les 25 actions suivantes :

Axe stratégique

Objectif opérationnel

Favoriser la mobilité des habitants inter et intra quartiers

Valoriser l'image des quartiers

Développer les aménagements favorables à la santé

Valoriser le cadre de vie des habitants

Fluidifier les parcours de soins

Améliorer la lisibilité en matière de soins

Code action

SE. 1

SE. 2

SE. 3

SE. 4

SE. 5

SE. 6

ASS.1

ASS.2

ASS.3

ASS.4

ASS.5

ASS.6

Renforcer l'offre de santé ASS.7

Intitulé de l'action

Améliorer l'accessibilité du réseau Twista

Renforcer la communication autour des activités et évènements festifs menés au sein des quartiers

Améliorer le repérage et la résolution des « dysfonctionnements » au sein des quartiers

Intégrer les problématiques d'environnement favorables à la santé et de démocratie locale dans les projets de rénovation des espaces publics

Sensibiliser et communiquer auprès du grand public sur les règles de propreté et la réduction des déchets

Déployer la labellisation "espaces sans tabac" aux abords de lieux publics spécifiques

Communiquer sur la Plateforme Territoriale d'Appui (PT A) et inciter les professionnels de santé à s'en saisir

Réduire les ruptures dans les parcours de soins en particulier pour les personnes âgées précaires

Améliorer l'accès à la santé des personnes en situation de handicap

Améliorer l'accès des habitants aux informations en matière de santé et de bien-être

Améliorer la lisibilité des dispositifs facilitant l'accès aux soins et des coûts liés aux soins

Renforcer et déployer les programmes d'Education Thérapeutique du Patient (ETP)

Poursuivre la création de regroupements de professionnels de santé et faciliter la mise en oeuvre des projets de santé des Pôles de Santé Libéraux Ambulatoires (PSLA) existants

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Faclllter l'accès aux soins BEP. 1 en santé mentale et décloisonner les secteurs du social et de la BEP. 2 psychiatrie

Lutter contre l'isolement e BEP. 3 la souffrance psychosociale (anxiété, dépression)

Adopter des NUT. 1 comportements alimentaires favorables à la santé NUT. 2

Favoriser la pratique NUT. 3 d'une activité physique pour tous

NUT.4

NUT. 5

Concilier bien NUT. 6 manger/bouger et petit budget

Communiquer et favoriser TRA.1 l'interconnaissance des acteurs du territoire

TRA.2

Coordonner et soutenir les TRA.3 initiatives locales en faveur de la santé des caennais

• • •

Article 4 : La durée et/ou le calendrier

Consolider et développer le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM)

Valoriser l'offre de soins psychiatriques, la faire connaître auprès des professionnels du médicosocial afin de développer une culture commune en santé mentale

Renforcer les compétences psycho-sociales chez les jeunes

Pérenniser et renforcer les actions de type ateliers cuisines

Favoriser l'accès à une alimentation de qualité et équilibrée en milieu scolaire

Renforcer l'offre en matière de sport santé sur le territoire

Développer et promouvoir auprès de la population une offre sportive en libre accès

Construire et mettre en œuvre avec le tissu associatif une offre d'activité physique et sportive ouverte avec un maillage territorial optimum

Maintenir et renforcer les actions proposant des ateliers cuisine et amenant à la pratique d'une activité physique à l'attention des publics les plus fragiles

Renforcer la communication sur la démarche globale du CLS et communiquer sur l'ensemble des actions menées dans son cadre

Contribuer à la lutte contre la fracture numérique

Permettre l'intégration de nouveaux projets de santé tout au long de la durée du CLS2

Le présent contrat prend effet à la date de sa signature pour une durée correspondant à la période de validité du Projet Régional de Santé de Normandie, soit au plus tard le 31 décembre 2023.

Les signataires examineront au terme de ces années de fonctionnement les modalités d'exécution des dispositions du présent contrat. Ils décideront alors des modalités de son renouvellement.

25


• • •

Article 5 : L'animation

L'animation du contrat local de santé est confiée à la Direction Santé Risques Salubrité (DSRS) de la Ville de Caen avec l'appui méthodologique des services de I' ARS de Normandie.

L'animateur du contrat local de santé

L'animateur du contrat local de santé aura notamment pour mission :

• D'organiser et d 'animer les instances de gouvernance (comité de pilotage, comité technique et groupes de travail),

• D'accompagner et de coordonner le réseau d'acteurs mobilisés autour du projet global du contrat local de santé,

• D'assurer le suivi et d'accompagner les acteurs locaux identifiés dans la mise en œuvre des actions (méthodologie de projet, recherche de partenariat technique et financier ... ),

• De contribuer au suivi global de la démarche (évaluation, rapport d 'activité ... ).

L'animateur sera l'interlocuteur privilégié du territoire en matière de santé auprès des associations et des différents organismes mobilisés, dont I' ARS de Normandie.

Les pilotes des fiches actions

Afin d'assurer la mise en œuvre et le suivi des différentes fiches actions envisagées dans le cadre du contrat local de santé, l'animateur pourra s'appuyer sur le ((pilote» de chacune des fiches actions. A cette fin , et dans la mesure du possible, un interlocuteur unique a été désigné par la structure porteuse. Cet interlocuteur est le référent unique de l'animateur pour l'action qui le concerne.

Les fonctions de ce référent (( pilote>> en charge du portage technique et politique des fiches actions se définissent de la manière suivante :

• Il est membre du comité technique et partenaire du contrat local de santé ; • Il s'engage à assurer les fonctions de maître d'œuvre / opérateur de l'action qui le concerne; • Il a pour de mobiliser l'ensemble des moyens nécessaires à la déclinaison opérationnelle de

la fiche action ; • Il a pour rôle de mesurer l'avancée de l'action et d 'analyser les écarts par rapport au

prévisionnel en lien avec l'animateur. A ce titre le pilote devra assurer un reporting (ou communication de données) régulier de l'avancement de l'action auprès de l'animateur ;

• Il a pour mission de mobiliser les partenaires de la fiche action ; • Il fait le lien avec les décideurs de son organisme de rattachement afin de porter à leur

connaissance l'ensemble des éléments nécessaires à la tenue et à l'efficience des comités de pilotage.

A titre de rappel, le pilote d 'une fiche action n'est pas nécessairement le financeur de cette dernière.

26


•••

Article 6 : Gouvernance et suivi du CLS

La gouvernance du contrat local de santé sera assurée par un comité de pilotage, un comité technique et des groupes de travail.

Le rôle et la composition de ces 3 instances de pilotages sont les suivants :

Synthèse des modalités de gouvernance du CLS2

,-------------------------/ '-----------' Composition : signataires CLS2 (Ville de 1

1 Caen, ARS, Etat) + pilotes des fiches actions : : (sous conditions) 1 Comité de pilotage

'------------------------ -

/-------------------------1 Composition : partenaires /promoteurs des 1

, fiches actions CLS2 (niveau techniciens) / : : représentants d'habitants ~

'----------------------- ~

~------------------------~ 1 , Composition : membres du COTECH,

Comité Technique

1 partenaires institutionnels, représentants ' 1 , Groupes de travail 1 d'habitants ... /. .. 1

'-------------------------✓

Comité de pilotage

Valide politiquement les propositions faites lors des comités techniques

Prépare les comités de pilotage partage les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du CLS2, propose des solutions pour faciliter sa mise en œuvre

- Déclenchés par le comité technique ou sur sollicitation du comité de pilotage en fonction des besoins

- Permettent d 'approfondir les échanges sur une problématique de santé spécifique et de dégager des solutions

Le comité de pilotage réunira les 3 co-contractants et membres fondateurs du contrat local de santé (Etat, Ville de Caen, ARS de Normandie). Il associera également certains partenaires du présent contrat sous conditions (être pilote d'une action inscrite dans le contrat et être en mesure de désigner un représentant décisionnaire au sein de sa structure afin d'accroître la rapidité et l'efficacité des prises de décisions dans le cadre de cette instance [exemple : directeur, président]).

Le comité de pilotage aura notamment pour rôle de :

• Valider l'ensemble des propositions formulées par le comité technique, • Valider les éventuels avenants au contrat local de santé, • Valider la démarche d'évaluation du contrat local de santé, • Valider le cahier des charges de l'évaluation du contrat local de santé.

Cette instance de décision se réunira annuellement afin d'assurer un suivi des modalités de mise en œuvre du contrat local de santé.

27


•••

Comité technique

Le comité technique réunira les 3 co-contractants, les pilotes et les partenaires institutionnels du contrat local de santé. Il sera composé des techniciens et de représentants d'habitants.

Il aura notamment pour mission d' (e) :

• Assurer l'articulation avec les politiques publiques et l'engagement de chacun, • Définir les grandes orientations et les axes de travail, • Définir la programmation prévisionnelle annuelle de mise en œuvre du contrat, • Participer au suivi annuel et à l'évaluation du contrat local de santé, • Proposer des réajustements au vu des résultats du bilan annuel présenté par l'animateur, • Coordonner et impulser les actions, • Suivre la mise en œuvre et l'évolution des actions, • Etudier les difficultés rencontrées par les pilotes et les promoteurs dans la mise en œuvre des

fiches actions, • Accompagner les promoteurs dans la mobilisation des différents partenaires, • Informer sur les projets de prévention éligibles à l'allocation de moyens proposés par la Ville

de Caen et l'ARS de Normandie (projets impactant le territoire communal uniquement) , • Contribuer à l'élaboration des rencontres annuelles de la santé, • Préparer les séances du comité de pilotage.

Le comité technique se réunira deux fois par an afin de préparer le comité de pi lotage et d'assurer un suivi des actions mises en œuvre dans le cadre du contrat local de santé. Il sera l'occasion de donner à voir à l'ensemble des partenaires l' état d'avancement de c hacun et a insi de créer une dynamique commune.

Les groupes de travail

Sur demande des membres du comité technique ou du comité de pi lotage, des groupes de travail ponctuels pourront également être mis en place en fonction des besoins de chacun des partenaires. Ils pourront permettre d'approfondir les écha nges sur une problématique de santé spécifique et de dégager des réponses concrètes qui devront être soumises en comité technique ou de pilotage pour va lidation.

Ces groupes permettront par ail leurs d 'associer des partenaires qui n'auraient pas pu être encore identifiés lors de l'élaboration du CLS2.

Article 5 : L'évaluation

Un processus évaluatif devra être mis en place sur la dernière année du CLS2 sous l'égide du comité de pilotage. Un bilan pourra être proposé, enrichi d'entretiens qualitatifs, p ilo té par la personne en charge de la coordination du CLS ou un prestataire externe.

L'ARS et la Ville de Caen pourront, seules ou conjointement, procéder à une évaluation du CLS, le cas échéant en articulation avec l'évaluation d'autres enjeux de leurs politiques publiques.

Evaluation finale du contrat local de santé

La stratégie d'évaluation devra inclure à minima le suivi des actions mises en œuvre et l'évaluation des résultats en termes d'impact sur la santé des Caennais.

28


• • •

L'objectif de l'évaluation est de démontrer, à l'issue de la période du contrat, la valeur ajoutée des actions proposées par rapport aux dispositifs existants et d'appréhender les conditions dans lesquelles les acteurs régionaux peuvent s'engager sur une nouvelle période.

Les indicateurs se définissent de la manière suivante :

• L'évaluation du processus concerne l'utilisation quantitative et qualitative qui a été faite des ressources allouées au projet. Elle concerne tout ce qui a été mis en œuvre : les acteurs et les structures, le partenariat, l'organisation, l'adéquation des moyens et des activités. Elle permet en outre de vérifier que les actions prévues ont effectivement été réalisées.

• L'évaluation des résultats permet de mesurer l'atteinte des objectifs fixés initialement et l'impact de l'action sur la santé des populations au regard des priorités de santé du PRS et du PLS .

Des indicateurs de résultats et de réalisation , opérationnels, basés sur des informations spécifiques ou facilement mobilisables, seront ainsi identifiés pour chacune des actions inscrites dans le contrat local de santé dans le cadre des travaux des instances de gouvernance du CLS.

Le comité de pilotage validera les axes et les modalités de l'évaluation finale proposés. L'évaluation pourra être réalisée, le cas échéant, par un prestataire externe choisi par I' ARS de Normandie et la Ville de Caen.

Article 6 : Le financement du contrat

Les signataires cocontractants s'engagent à réserver les moyens financiers permettant la mise en œuvre des objectifs opérationnels du présent contrat, dans le respect de leurs champs de compétences respectifs.

Cette mobilisation de moyens se fait dans le cadre des procédures d'appel à projet et d 'allocations de ressources relevant du droit commun en vigueur.

Article 9 : La révision du contrat local de santé

Le présent contrat pourra être révisé et complété par avenant par les cocontractants engagés dans le contrat.

Les avenants envisagés dans le cadre du contrat local de santé de Caen pourront être les suivants :

• Mise en œuvre d'actions nouvelles afin de répondre aux attentes de la population ou de besoins émergents,

• Association de nouveaux partenaires au contrat local de santé (partenaires, pilotes, promoteurs de fiches actions .. . ).

Article 10: Les propriétés et publicités des résultats

Les dispositions de cet article sont régies par le Code de la Propriété Intellectuelle. Les études et résultats publiés, édités, divulgués, quel que soit le support, devront mentionner les noms et logos des différents signataires.

Les signataires bénéficient d'un droit de regard sur les éventuelles publications.

29


•••

Article 11 : Les litiges ou différends entre les parties

En cas de litiges ou de différends survenant entre les signataires à raison du présent contrat ou de son application, les parties s'engagent expressément à soumettre leur différend à des conciliateurs qu'elles auront désignés.

Une solution amiable devra intervenir dans un délai maximum de 6 mois à compter de la date à laquelle la désignation du premier conciliateur est notifiée à l'autre partie. Faute d'accord dans le délai imparti, la juridiction compétente pourra être saisie.

Les signataires sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l'exécution des dispositions du présent contrat.

30


• • •

Signatures

Entre Monsieur le Préfet du Calvados, le Maire de Caen et Madame la Directrice générale de I' Agence Régionale de Santé de Normandie,

Il a été convenu de signer le présent contrat local de santé de Caen dont le contenu est décrit dans le présent document.

A Caen, le 2 7 DE . 2019

Le Préfet os Pour le Priâe gation,

Le Secr ml

' Stéphane GUYON

31


En partenariat avec :

'>oC.\ALE

l~l'Assurance Maladie

Calvados LE DÉPARTEMENT

PLANETH Patient

•••

Caen 1amer NORMANDIE

COMMUNAUTÉ URBAINE

11 .11 •- ·!r""4 ·,..__ Ktl1.'llJQUl~

REVIVRE Accueil - Santé - Insertion - --www.revivre- asso.org

• uRMk Normandie

4f:: . -.! · - . - · ~ ,r • ALLOCATIONS

FAMILIALES

Caf du Calvados

d_,~.,...LPSl'v1CAEN

SJ!!~~ sur nos déchets

32


• • •

Annexes

1. Fiches actions

33


• • •

Contrat Local de Santé 2

Programme d'actions


• • •

Synthèse du programme d'actions Axe stratégique Objectif opérationnel Code Intitulé de l'action N° de

action page

Favoriser la mobilité des SE. 1 Améliorer l'accessibilité du réseau Twisto 38 habitants inter et intra quartiers

Valoriser l'image des SE. 2 Renforcer la communication autour des activités et 41 quartiers évènements festifs menés au sein des quartiers

SE. 3 Améliorer le repérage et la résolution des << 44 dysfonctionnements» au sein des quartiers

Développer les SE. 4 Intégrer les problématiques d'environnement favorable 47 aménagements à la santé et de démocratie locale dans les projets de

favorables à la santé rénovation des espaces publics

Valoriser le cadre de vie SE. 5 Sensibiliser et communiquer auprès du grand public sur 50 des habitants les règles de propreté et la réduction des déchets

SE. 6 Déployer la labellisation "espaces sans tabac" aux 53 abords de lieux publics spécifiques

Fluidifier les parcours de soins ASS.1 Communiquer sur la Plateforme Territoriale d' Appui 57 (PTA) et inciter les professionnels de santé à s'en saisir

ASS.2 Réduire les ruptures dans les parcours de soins en 59 particulier pour les personnes âgées précaires

ASS.3 Améliorer l'accès à la santé des personnes en situation 63 de handicap

Améliorer la lisibilité en ASS.4 66 matière de soins Améliorer l'accès des habitants aux informations en

matière de santé et de bien-être

ASS.5 Améliorer la lisibilité des dispositifs facilitant l'accès aux 69 soins et des coûts liés aux soins

ASS.6 Renforcer et déployer les programmes d' Education 72 Thérapeutique du Patient (ETP)

Renforcer l'offre de santé ASS.7 Poursuivre la création de regroupements de 75 professionnels de santé et faciliter la mise en œuvre des projets de santé des Pôles de Santé Libéraux Ambulatoires (PSLA) existants

Faciliter l'accès aux soins en BEP. l Consolider et développer le Conseil Local de Santé 79 santé mentale et Mentale (CLSM) décloisonner les secteurs du social et de la psychiatrie BEP. 2 Valoriser l'offre de soins psychiatriques, la faire connaître 84

auprès des professionnels du médico-social afin de développer une culture commune en santé mentale

Lutter contre l'isolement et la BEP. 3 Renforcer les compétences psycho-sociales chez les 86 souffrance psychosociale jeunes (anxiété, dépression)

Adopter des comportements NUT. l Pérenniser et renforcer les actions de type ateliers 90 alimentaires favorables à la cuisines santé

NUT. 2 Favoriser l'accès à une alimentation de qualité et 93 équilibrée en milieu scolaire

35


Favoriser la pratique d'une activité physique pour tous

Concilier bien manger/bouger et petit budget

Communiquer et favoriser l'interconnaissance des acteurs du territoire

Coordonner et soutenir les initiatives locales en faveur de la santé des Caennais

••• NUT. 3 Renforcer l'offre en matière de sport santé sur le

territoire 96

NUT. 4 Développer et promouvoir auprès de la population une l 00 offre sportive en libre accès

NUT. 5 Construire et mettre en œuvre avec le tissu associatif 102 une offre d'activité physique et sportive ouverte avec un maillage territorial optimum

NUT. 6 Maintenir et renforcer les ac tions proposant des ateliers cuisine et amenant à la pratique d 'une activité physique à l'attention des publics les plus fragiles

TRA.1 Renforcer la communication sur la démarche globale du CLS et communiquer sur l'ensemble des actions menées dans son cadre

TRA.2 Contribuer à la lutte contre la fracture numérique

TRA.3 Permettre l'intégration de nouveaux projets de santé tout au long de la durée du CLS2

105

110

11 2

11 5

Les fiches actions du programme reposent sur un découpage par pôles de vie des quartiers (volets « éléments de diagnostic »et<< territoire concerné») défini par la Ville de Caen. Ci-dessous la carte des pôles pour référence :

l t pôle de vie ooQOOf11e,.

36


• • •

AXE 1 - Agir pour un environnement favorable à la santé

SE 1


•••

Axe 1 Agir pour un environnement favorable à la santé

Objectif Favoriser la mobilité des habitants inter et intra quartiers opérationnel


Eléments de diagnostic

®

Améliorer l'accessibilité du réseau Twisto

A l'échelle de la ville: Les personnes les p lus préoccupées par les enjeux de santé relatifs à l'environnement et au cadre de vie sont :

• Les personnes âgées de 30-39 ans • Les personnes vivant en couple avec enfant(s) • Les actifs(ves) occupant un emploi, élèves/étudiant(e)s et sans activité

professionnelle • Les personnes ayant un niveau de diplôme plus élevé (Bac +3 ou 4 et Bac+ 5 et

plus)

Les personnes résidant dans les quartiers Nord-Est ont plus fréquemment sélectionné cette thématique par rapport aux résidants des quartiers Nord-Ouest.

Pour agir sur l'environnement et le cadre de vie et répondre aux problématiques prioritaires soulevées par les habitants et les professionnels, certains déterminants semblent particulièrement à investir :

Le sentiment d'insécurité (rappel : la sécurité à propos des mobilités douces est pointée par des répondants à l'enquête issue du OLS comme une faiblesse sur le territoire). La connaissance et l'appropriation des équipements, des services et des actions menées dans les quartiers. L'estime de soi, la confiance en soi mais également les représentations des distances et de« l'extérieur ».

Spécificité à l'échelle du pôle de Vie de Quartier Nord-Ouest: Le quartier du Chemin vert est marqué par une faible mobilité aussi bien dans ses aspects environnementaux qu'humains. Du côté des individus eux-mêmes, la faible estime de soi, confiance en soi et une éducation à la curiosité défaillante peuvent expliquer la faible mobilité des populations. A cela s'ajoute les représentations des distances et l'absence parfois de permis de conduire qui freinent les déplacements physiques dans et hors du quartier. Enfin la barrière de la langue peut également confiner certaines populations chez elles.

Comportements de mobilité : une place prépondérante de la voiture au quotidien, y compris pour les déplacements courts Globalement, les différentes« Enquêtes Ménages-Déplacements» menées à ce jour dans la région partagent un certain nombre d'enseignements: une place prépondérante des déplacements en voiture (entre 55 % et 65 %), suivi par la marche à pied (entre 24 % et 36 %) puis par les transports en commun (autour de 8 %). La voi ture est largement utilisée pour les déplacements sur des distances courtes : e lle concerne 8 à 13 % des déplacements de moins de l km, et 30 à 58 % des déplacements entre l et 3 km.

En lien avec ...

La nutrition et la pratique régulière d'une activité physique

L'utilisation de modes de transports a lternatifs à la voiture peut avoir un impact positif sur l'état de santé d'un individu en lui permettant de pratiquer une activité physique plus régulière.

L'accès aux soins

La présente action a également pour objectif de faciliter l'accès aux soins en proposant un accompagnement vers des lieux de soins. Cet accompagnement a pour objectif d'amener le voyageur vers l'autonomie et de lui permettre de retrouver confiance en lui dans l'utilisation des transports sur le territoire.

Description et modalités d'intervention

Pilote de la fiche action

Partenaires concernés

Moyens mobilisables

Public cible

Territoire concerné


1.

2.

• • • Inciter à l'utilisation du vélo pour effectuer des déplacements

En poursuivant le déploiement des stations Vélolib et Véloparcs dans les quartiers, En améliorant le réseau des voies et pistes cyclables, En promouvant la pratique du vélo en particulier auprès des plus jeunes.

Améliorer l'accessibilité du réseau Twiste En fluidifiant les déplacements en transports en commun ; En améliorant la communication sur l'offre, en particulier pour les personnes vivant avec un handicap et les personnes en situation de précarité (communiquer sur la tarification solidaire, fluidifier les parcours). Il s'agit ici de prendre en compte les problématiques de mobilité liées au budget pour l'ensemble de la population. Cette communication pourra notamment être faite sur le service d'accompagnement personnalisé proposé par Twist pour guider les voyageurs sur le réseau (https://www.twisto.fr/besoin-daide/vousaccompagner/accompagnement-personnalise.html); En étudiant la mise en place d'une campagne de communication en faveur de l'utilisation des modes de transports doux pour lutter contre la sédentarité; En proposant une offre de transport diversifiée (bus, vélo, navettes électriques gratuites en centre-ville) et adaptée aux besoins des habitants par la mise en service d'une ligne de bus circulant en périphérie de Caen, et ce, afin de faciliter les mobilités inter-quartiers ; En améliorant l'accès à l'information sur l'offre de transports dans les quartiers (par exemple par le biais du<< bus info » itinérant au sein des quartiers).

Perspectives : Améliorer la prise en charge des personnes vivant avec un handicap psychique et/ou atteintes de troubles du comportement en proposant une formation dédiée aux accompagnants du service d'accompagnement personnalisé.

Communauté Urbaine Caen la Mer (direction des transports)

Kéolis Vélisol CCAS (PRE) Vil le de Caen (direction de la proximité) Conseil Départemental CLSM Handuo Tandem Communauté Urbaine Vil le de Caen Conférence des financeurs

Tout public

En priorité : • Personnes vivant avec un handicap • Personnes en situation de précarité • Séniors • Jeunes

Caen

En priorité : • Pôle de vie Nord-Ouest

39

Calendrier

prévisionnel

Evaluation


••• Durée du CLS

Evaluation du processus :

0

!.Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc ... ).

Évolution du réseau des voies et pistes cyclables Communication sur l'offre de transport

li.Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Travaux d 'amélioration des voies et p istes cyclables (achevés/en cours) Campagne de communication effective Amélioration des messages de communication à l'attention des publics précaires et des personnes vivant avec un handicap Nombre de personnes accueil lies par le<< bus info » dans les quartiers

Evaluation des résultats : 1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers

~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc .. . ). ~ - Utilisation des stations Vélolib et Véloparcs dans les quartiers

0

- Util isation du réseau en particulier de la ligne de bus périphérique - Utilisation du service d'accompagnement personnalisé

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc ... / données quantitatives). - Nombre d'utilisateurs des stations Vélolib et Véloparcs dans les quartiers - Augmentation de l'utilisation du réseau au sein des quartiers - Evolution du nombre d'accompagnements personnalisés effectués - Evolution du nombre de personnes sorties du dispositif

d'accompagnement et devenues autonomes dans l'utilisation du réseau

----------+-- ----------- -----------------------Lien avec les Projet Régional Santé Environnement 3 (PRSE3)

Axe l : Agir localement pour un environnement favorable à la santé pour tous politiques • Aménager un environnement et un cadre de vie favorables à la santé publiques • Adopter des modes de vie et des comportements respectueux de

l'environnement et favorables à la santé

Axe 4: Limiter l'exposition à la pollution de l'environnement extérieur et aux espèces nuisibles à la santé humaine

• Améliorer la qualité de l'air extérieur et limiter son impact sur la santé • Améliorer la connaissance et réduire l'exposition des populations au bruit

'-----------''--------------------------·------------·-

40

SE 2


Axe stratégique Agir pour un environnement favorable à la santé

Objectif Améliorer l'image des quartiers opérationnel

Intitulé de l'action Eléments de diagnostic

Renforcer la communication autour des activités et évènements festifs menés au sein des quartiers

-------A l'échelle de la ville: Les personnes les plus préoccupées par les enjeux de santé relatifs à l'environnement et au cadre de vie sont :


professionnel le • Les personnes ayant un niveau de diplôme plus élevé (Bac +3 ou 4 et Bac + 5 et

plus)

Les personnes résidant dans les quartiers Nord-Est ont plus fréquemment sélectionné cette thématique par rapport aux résidants des quartiers Nord-Ouest. Pour agir sur cet enjeu et répondre aux problématiques prioritaires soulevées par les habitants et les professionnels, il est pertinent d'investir les déterminants suivants :

La qualité des espaces publics, La connaissance et l'appropriation des équipements, des services et des actions menées dans les quartiers, L'attractivité et le dynamisme des quartiers (notamment au sein du Chemin Vert)

Spécificités à l 'échelle du pôle de Vie de Quartier Nord-Est: Le diagnostic met en avant des stratégies mises en place par les habitants pour fréquenter les écoles et équipements en dehors du quartier. Un turn-over important des habitants et commerçants est également souligné ce qui ne contribue pas à une appropriation positive des espaces.

En lien avec ...

La santé mentale et le bien-être psychique

La problématique de quartier porteur d'une image négative est également mise en avant comme facteur déterminant le bien-être psychique des habitants. Des environnements associatifs, réseaux sociaux soutenants et promoteurs des compétences psychosociales des habitants ainsi que l'appropriation des quartiers par les habitants dans des territoires au turn-over important sont des déterminants de santé à investir pour résoudre cette problématique.


1. Développer les échanges inter-quartiers au travers des projets de quartiers

Il s'agit ici de s'appuyer sur les contrats de quartiers afin de développer des projets en adéquation avec les objectifs du CLS en soutenant les conseillers de quartiers dans leur projet de valorisation des quartiers. L'objectif principal de la démarche des contrats de quartiers est de reconnaître et va loriser les compétences locales des habitant(e)s et des usagers. Il s'agit aussi de permettre l'amélioration du bien-être des Caennais. Les contrats de quartiers favorisent la mise en oeuvre de projets concrets, émanant des habitants et des associations des différents quartiers de la Ville et contribuent ainsi au développement de la participation citoyenne. Les projets peuvent ainsi contribuer à améliorer la qualité des espaces publics, la connaissance et l'appropriation des équipements, des services et des actions réalisés, 1 'attractivité et le dynamisme des quartiers.

41



••• La présente action a également pour objectif de renforcer les déplacements des projets hors quartiers et d'apporter davantage de visibilité aux projets entre quartiers.

2. Pérenniser les animations Eclats de rue, Quartiers Animés et les évènements festifs dans les quartiers

A l'occasion d'évènements festifs sur les quartiers: - Encourager la création de temps conviviaux autour de repas - Valoriser les espaces publics, en particulier les espaces verts - Encourager la participation des habitants à des démarches en lien avec le

développement durable

Vi lle de Caen (direction de la proximité)

---·--------+----------------------------- --------! Partenaires Vil le de Caen (direction de la propreté, direction des espaces verts, direction de la voirie,

concernés direction de la culture) Centres socio-culturel en gestion CAF Conseil lers de quartiers Conseillers citoyens Bailleurs (Caen la Mer Habitat et La Caennaise) Réseaux associatifs

~- ---------+------------------------------------------Moyens mobilisables

Public cible

Vil le de Caen (moyens humains) Tissu associatif

Tout public

En priorité : • Séniors • Femmes

1----------1---------------- - ------ -------------------< Territoire concerné

Caen (notamment pour les évènements festifs)

En priorité : • Pôle de vie de quartier Nord-Est (Pierre-Heuzé)

t----------1-------------------·- ---·-----------------Calendrier prévisionnel

Evaluation

Durée du CLS2


0

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.).

Echanges entre porteurs de projets dans les quartiers Projets mis en place favorisant les liens inter-quartiers Lors d'évènements festifs :

o Tenue de repas o Utilisation des espaces verts, espaces publics et équipements o Participation des habitants à des actions relatives au développement durable

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Nombre de réunions et nombre de participants sur chaque quartier Descriptifs des projets de quartiers Occupation des espaces verts lors des évènements (espaces verts , espaces publics, é~ements au sein des quartiers)

42

Articulation avec les politiques publiques


• • • Evaluation des résultats :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Renforcement et développement des dynamiques partenariales,

amélioration du climat au sein des quartiers

0 Fréquentation des évènements au sein des quartiers

Il . Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

Nombre de partenaires investis dans chaque projet Nombre de participants lors des évènements de quartiers

Projet Régional Santé Environnement 3 (PRSE3) Axe l : Agir localement pour un environnement favorable à la santé pour tous

• Aménager un environnement et un cadre de vie favorables à la santé • Adopter des modes de vie et des comportements respectueux de


Schéma Régional de Santé (SRS) Objectif l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bienêtre de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• Prévenir le mal-être et le suicide • Promouvoir un environnement favorable à la santé

43

SE 3


• • •

Axe stratégique I Agir pour un environnement favorable à la santé

Objectif r Améliorer l'image des quartiers - ----- ----------

opérationnel Intitulé de l'action


Améliorer le repérage et la résolution des « dysfonctionnements » au sein des quartiers A l'échelle de la ville: Les personnes les plus préoccupées par les enjeux de santé relatifs à l'environnement et au cadre de vie sont :


professionnel le • Les personnes ayant un niveau de diplôme p lus élevé (Bac +3 ou 4 et Bac + 5 et

plus)

Les personnes résidant dans les quartiers Nord-Est ont plus fréquemment sélectionné cette thématique par rapport aux résidants des quartiers Nord-Ouest. Pour agir sur cet enjeu et répondre aux problématiques prioritaires soulevées par les habitants et les professionnels, il est pertinent d'agir sur la qualité des espaces publics.

Spécificités à l'échelle du Pôle de Vie de Quartier Nord-Est: Le diagnostic met en avant des stratégies mises en place par les habitants pour fréquenter les écoles et équipements en dehors du quartier. Un turn-over important des habitants et commerçants est également sou ligné ce qui ne contribue pas à une appropriation positive des espaces.

En lien avec ...


La problématique de quartier porteur d'une image négative est également mise en avant comme facteur déterminant le bien-être psychique des habitants. Des environnements associatifs, réseaux sociaux soutenants et promoteurs des compétences psychosociales des habitants ainsi que l'appropriation des quartiers par les habitants dans des territoires au turnover important sont des déterminants de santé à investir pour résoudre cette problématique.


Le diagnostic met en avant des problématiques de dépôt de déchets sur la voie publique, de dégradations diverses sur certains quartiers ... Afin de résoudre ces si tua tions, il est proposé d'(e):

1. Impulser la mise en place de diagnostic en marchant: Le diagnostic en marchant consiste à arpenter un territoire avec différents acteurs (habitants, professionnels, é lus, ... ) pour mettre en relief ses points faibles et ses points forts et élaborer des propositions d'amélioration. Ses objectifs sont de recueillir des informations rapidement, confronter les points de vue sur le territoire, construire une vision commune du territoire. Dans cette démarche, le processus participatif est aussi important que les résultats obtenus. Il permet l'enrichissement des points de vue, des discussions informelles entre acteurs différents, la mise en marche d'une dynamique participative et partagée. La présente action consiste ainsi à :

Relancer la mise en œuvre de diagnostics en marchant en s'appuyant principalement sur :

o Les Pôles de vie de quartier (responsables et référents techniques)

44


Partenaires

concernés

Moyens mobilisables

Public cible


Calendrier prévisionnel


• • • o Les conseillers citoyens

- Former les acteurs de terrains (notamment les référents techniques et les conseillers de quartiers à la réalisation de diagnostics en marchant)

- Mettre en place des diagnostics en marchant thématisés pour permettre d'identifier les espaces publics source de stress (exemple : art graphique, sécurisation des espaces, cheminement écoliers, ... ) .

Les diagnostics en marchant pourront notamment permettre d'identifier les éventuels dysfonctionnements sur un quartier.

2. Améliorer les réponses apportées pour résoudre les dysfonctionnements repérés Améliorer la priorisation des dysfonctionnements repérés Renforcer la communication auprès des professionnels concernés au sujet des procédures de résolution de dysfonctionnements (bailleurs, direction propreté, direction proximité ... ) et sur l'utilisation des outils de gestion. Clarifier la domanialité (en particulier sur les quartiers prioritaires) afin d'identifier aussi rapidement que possible(< qui doit intervenir où» Poursuivre l'expérimentation des temps dédiés au traitement des dysfonctionnements sur le pôle de vie Nord-Est et les élargir sur le Pôle de vie Rive Droite puis sur les autres pôles.

Perspectives : La présente action devra être articulée avec le dispositif de Gestion Urbaine de Proximité (GUP) dans le cadre du Contrat de vi lle . En parallèle une attention particulière devra être accordée au devenir des expérimentations menées sur la collecte de déchets (expérimentation menée auprès des séniors de plus de 75 ans et effectuée par des structures de réinsertion).

Ville de Caen (direction de la proximité)

Vil le de Caen (direction de la propreté, direction des espaces verts, direction de la voirie, direction des affaires foncières, direction de la culture) Centres socio-culturel en gestion CAF Conseillers de quartiers Conseillers de citoyens Bailleurs (Caen la Mer Habitat et La Caennaise) Association Promotion Santé Normandie DDTM

Politique de la ville (exonération de la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties - TFPB) ARS (prise en charge des formations sur les diagnostics en marchant) Vil le de Caen (contrats de quartiers)

Tout public

En priorité : • Séniors • Femmes

Caen

En priorité : • Quartiers prioritaires et en vei lle active • Pôle de vie de quartier Nord-Est

Durée du CLS2

45

Evaluation


CONTRAT LOCAL DE SANTE 2- 2019/2023- CAEN

••• Evaluation du processus :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les d ivers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Réalisation de diagnostics en marchant

0 - Echanges entres professionnels concernés pour la résolution de

dysfonctionnements

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc ... / données quantitatives ou qualitatives) - Nombre de d iagnostics réalisés par quartiers - Déploiement des temps dédiés au traitement des dysfonctionnements à

l'ensemble des pôles de vie des quartiers


~ éléments de l'action (objecti fs, actions, situations, etc.). ~ - Expertise d'usage: plus-va lue de l'outil diagnostic en marchant

observée par les animateurs

0

- Participation des habitants aux diagnostics en marchant

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc ... / données quantitatives).

- Nombre de participants aux diagnostics - Retours d'expérience des diagnostics en marchant (regards des participants) - Formation des animateurs pour faire évoluer l'outil, son utilisation et

adapter les techniques d'animation

Projet Régional Santé Environnement 3 (PRSE3) Axe 1 : Agir localement pour un environnement favorable à la santé pour tous



Schéma Régional de Santé (SRS) Objectif 1 : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le 1er levier du bienêtre de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• Prévenir le mal-être et le suicide Promouvoir un environnement favorable à la santé

46

SE 4


•••


Objectif Lutter contre les espaces publics sources de stress opérationnel

Intitulé de Intégrer les problématiques d'environnement favorable à la santé et de l'action démocratie locale dans les projets de rénovation urbaine

f-----------+ Eléments de A l'échelle de fa ville:

Dans le cadre de l'enquête par questionnaire du OLS, les personnes âgées de 40-49 ans diagnoStic indiquent que l'aménagement de la ville favorable à la santé est un avantage sur la ville .


Ils permettent notamment une accessibilité des équipements à pied relativement satisfaisante. Cependant la sécurité à propos des mobilités douces est pointée du doigt à plusieurs reprise (faiblesse des aménagements des pistes cyclables, risques liés à la circulation piétonne, éclairage public insécurisant, trottoirs insécurisant). La situation géographique, l'environnement et le cadre de vie de Caen sont également très évoqués notamment par les répondants résidant dans les PVQ Nord-Ouest et Centre Sud-Ouest. Les personnes âgées de 30 à 39 ans discutent davantage de cet aspect (principalement manque de verdure, pollution/qualité de l'air, circulation automobile trop intense, propreté des espaces publics négligée).

Foc us sur le pôle des quartiers Rive Droite : Au sein du quartier de la Grâce de Dieu, le sentiment d'insécurité et les difficultés à faire cohabiter des modes d'usages différents des espaces publics expliquent que celui-ci soit source de stress. De même, la faible connaissance des équipements, services et actions menées au sein du territoire et le peu d'appropriation, par les habitants des équipements peuvent influencer le regard porté et l'utilisation faite des espaces publics. Enfin, la qualité même de ces espaces publics semble à renforcer, notamment concernant la présence d'arbres, d'espaces verts, de biodiversité. L'amélioration de l'état de certains équipements (école, centre d'animation) est également évoquée.

1. Mettre en place une cellule de veille « urbanisme et santé n Un groupe de réflexion dont les objectifs seront de :

a. Mettre en perspectives les projets d'aménagement urbains avec une approche santé,

b. Expérimenter autour de la santé, de l'urbanisme et des EI S, c . Participer au décloîsonnement des acteurs de la santé, de l'urbanisme

et de l'environnement en partageant une culture commune autour du concept de santé & d'urbanisme/aménagement favorable à la santé

Il pourra être composé de représentants de la Vil le de Caen, de la Communauté Urbaine Caen la mer, de !'Agence Régionale de Santé, de la DREAL, de l'Institut Régional de Développement Durable (IRD2). Une attention particulière devra être accordée à l'association des usagers dès la conception des projets afin de prévoir au mieux les usages des espaces.

Les sujets prioritaires qui devront être abordés par la cellu le : Optimiser l'éclairage public (maintien de l'intensité lumineuse, suppression des éclairages superflus et zones noires), Faciliter l'accès aux mobilités douces (aménagements des pistes cyclables, circulation piétonne) en lien avec les problématiques soulevées par le OLS, Renforcer la présence d'espaces verts, La qualité de l'air et la pollution sonore, La propreté des espaces publics.

Cette cellule de veil le pourra être le support d'un temps de sensibilisation et d'information sur les enjeux de santé environnementale en lien avec l'aménagement urbain auprès des agents concernés en faisant intervenir des partenaires ressources sur le sujet. L'objectif de ce temps commun sera notamment de pouvoir partager une culture et un vocabulaire commun en matière de santé environnementale et d'urbanisme.

47


••• ,-----------,-------------------------------------------



Moyens mobilisables

Public cible


2. Expérimenter une Evaluation d'impact sur la Santé à l'échelle d'un projet d'aménagement urbain :

L'évaluation se découpe en 6 grandes étapes (méthodologie basée sur les préconisations du guide « Agir pour un urbanisme favorable à la santé » initié par la direction générale de la santé) :

a. Sélection du projet d'aménagement ciblé pour mener une première expérimentation.

b. Délimitation de l'évaluation : quel niveau d'évaluation? quels déterminants de santé retenir ?

c. Réalisations de l'évaluation: les travaux d'évaluation doivent permettre d'identifier et de décrire la nature et l'ampleur des impacts positifs ou négatifs sur la santé. Ces mêmes impacts doivent être caractérisés.

d. / e. Recommandation et décisions : proposer des solutions et éléments de décisions pour minimiser les effets négatifs et maximiser les effets positifs sur la santé et la qualité de vie, proposer des modifications, pistes d'améliorations ou d'ajustements à mettre en oeuvre dans le cadre du projet étudié.

e. Evaluation / suivi

Si les résultats d'une première EIS sont jugés satisfaisants par les décideurs politiques du territoire, ce type d'action pourra être renouvelé sur d'autres projets d'aménagement urbain. Ce choix s'appuiera sur la base des résultats de l'évaluation de la présente action (cf. critères et indicateurs plus bas).

Direction Santé Risques Salubrité (Vil le de Caen)

ARS DREAL Direction de l'urbanisme Caen la mer (Ville de Caen) Direction du développement durable, de la transition énergétique et prévention des risques (Ville de Caen/Communauté Urbaine) Direction maîtrise d'ouvrage (Ville de Caen/Communauté Urbaine) Direction des transports (Communauté Urbaine) Directions des bâtiments (Ville de Caen/Communauté Urbaine) Associations Direction de la voirie Direction des Espaces verts, des paysages et de la biodiversité Direction de la col lecte des déchets de la propreté urbaine et du parc urbain Conseillers de quartiers Conseillers citoyens

Vi lle de Caen : coordinatrice CLS & moyens financiers (7 000€) ARS-DREAL-Région : moyens humains & AAP PRSE 3 2019 ( 13 000€)

Tout public

En priorité : • Séniors (accessibilité des trottoirs) • Enfants (sécurisation piétonne) • Femmes (éclairage public)

Caen

En priorité : • Pôle de vie Rive Droite

48


Evaluation



••• • Pôle de vie Nord-Ouest • Pôle de vie Centre Sud-Ouest

2019-2020: EIS 2020 à 2023 : l cellule de veille par an

Evaluation du processus : 1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers

~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Existence de la cellule

- Réalisation d'une EIS

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse 0 documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- Nombre de rencontre par an des membres de la cellule et nombre de participants

- dans le cadre de I' EIS : apports de propositions opérationnelles aux élus et techniciens de la Ville de Caen et de la Communauté Urbaine


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Sensibilisation des élus locaux et des directions métiers concernées par

le réseau/cellule aux enjeux de santé environnementale

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- Part des recommandations des EIS prises en compte dans les projets d'aménagement finaux

- Nombre d'actions mises en place à l'initiative de la cellule - Prise en compte d'items« santé» dans le projet de rénovation

expérimental en lien avec l'EIS - Recueil des échanges relatifs à I' EIS

Plan Régional Santé Environnement 3 (PRSE3) Axe l : Agir localement pour un environnement favorable à la santé pour tous :


l'environnement et favorables à la santé • Faciliter les démarches locales et partic ipatives

Axe 5 : Mieux observer, former et informer pour agir ensemble pour un environnement sain

49

SE 5


• • •

Axe stratégique ~ gir pour un environnement favorable à la santé -------------· ______ .,. __________________________________________________________ _

Objectif Améliorer le cadre de vie des habitants opérationnel




Sensibiliser et communiquer auprès du grand public sur les règles de propreté et la réduction des déchets

-----------------------A l'échelle de la ville: Les personnes les plus préoccupées par la question de l'environnement et du cadre de vie sont principalement: les personnes vivant en couple avec enfant(s), les actifs(ves) occupant un emploi, élèves/étudiant(e)s et sans activité professionnelle et les personnes ayant un diplôme plus élevé (Bac +3 ou 4 et Bac + 5 et plus) sont aussi plus préoccupées par cette thématique Considérant plusieurs études ayant mis en lumière les bénéfices des espaces verts sur la santé et la qualité de vie des populations notamment en zone urbaine et l'analyse des discours issus du diagnostic local de santé, la qualité des espaces publics se dessine comme l'un des déterminants de santé sur lequel il est nécessaire d'agir. Sur cet aspect il s'agit notamment du respect des réglementations en vigueur.

Spécificité à l 'échelle du pôle de vie des quartiers Nord-Ouest: Professionnels et habitants du quartier de la Folie Couvrechef ont évoqué la propreté des espaces verts. Ainsi l'éducation au vivre-ensemble, la connaissance des réglementations régissant la propreté du quartier influencent les pratiques des habitants. Par ailleurs, le turnover important laisse peu d'opportunité aux habitants de(< passage» pour s'approprier et prendre soin des espaces verts et espaces publics.

La présente action doit permettre de participer à l'amélioration de la qualité des espaces publics caennais en agissant auprès de 3 publics distincts (jeunes, adultes et acteurs associatifs/institutionnels/commerciaux) et tant sur les enjeux liés à la réduction des déchets (impacts sur le cadre de vie) que sur le sentiment d'appropriation de ces espaces.

1. Sensibiliser les plus jeunes à la réduction des déchets

a. Promouvoir les animations du SYVEDAC auprès des scolaires et périscolaires (centre de loisirs, écoles, collèges, lycées) sur l'éducation à la réduction des déchets et au respect des règles de propreté qui régissent l'espace public.

b. Encourager et accompagner les actions de type « nettoyons la nature 11

Au travers des animations scolaires et péri-scolaires citées ci-dessus, encourager les encadrants (enseignants et animateurs de structures de loisirs principalement) à mettre en place des actions de nettoyage des quartiers aux abords des structures d'accueil concernées, et ce, afin de donner des clés à chacun (enseignants, encadrants et enfants) pour adopter les bons gestes. Orienter systématiquement les initiateurs et porteurs d'actions vers le SYVEDAC afin de:

o Bénéficier d'un accompagnement et d'outils pour la mise en place des actions (kits de ramassage avec pinces, sacs ; prêter des ressources pédagogiques aux enseignants)

o Former les enseignants à la mise en place d'actions de ce type pour faciliter leur renouvellement

2. Sensibiliser les adultes et habitants aux enjeux de réduction des déchets

Proposer des animations sur le compostage, afin de promouvoir les instal lations de compostage collectif, sur des sites de compostage collectif existants (au sein des quartiers en particulier en pied d'immeuble)

50



Moyens mobilisables

Public cible




3.

• • • Sensibiliser et mobiliser les habitants sur cette thématique et identifier, sur de nouveaux sites de compostage collectif, des référents volontaires pour diffuser et transmettre des connaissances et des bonnes pratiques en la matière (exemple : association Civilab)

Sensibiliser les commerçants et les organisateurs d'évènements ouverts au grand

public à la réduction des déchets Permettre aux acteurs associatifs, institutionnels et commerciaux de devenir exemplaires pour la population en :

o les sensibilisant aux enjeux de réduction des déchets et ainsi réduire la présence de déchets sur la voie publique

o leur proposant un accompagnement pour changer leurs pratiques en matière de gestion des déchets notamment à l'occasion d'évènements publics ou dans les pratiques quotidiennes de chacun

A titre d'exemple: o pour les restaurants : promouvoir les contenants réutilisables (sac à pain,

Tupperware ... ) et promouvoir le "Gourmet Bag" pour sensibiliser au gaspil lage alimentaire

o pour les acteurs associatifs et institutionnels : prêter des kits <<évènementiel » (gobelet réutilisables, doubles collec teurs pour les déchets : sacs noirs et sacs jaunes)

A l' occasion du festival« Eclats de rues »: pérenniser une approche autour du développement durable de l'évènement en proposant des animations autour des enjeux de propreté et des déchets (exemples : spectacles, stands dédiés à l'occasion de la journée« famille »)

SYVEDAC

Vil le de Caen / Communauté Urbaine (direction santé risques salubrité, direction de la propreté et de la collec te des déchets, direction de l'éducation, d irection de la proximité, direction de la culture) Education Nationale Conseil lers citoyens Conseillers de quartiers Associations (CPIE, CREPAN, ... ) Centres d'animation

Vil le de Caen Communauté Urbaine Caen la Mer

Tout public

En priorité : • Petite-enfance, enfance, adolescence

Caen


Durée du CLS2

51

Evaluation




1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.) . ~ - Réalisation d'animations scolaires

- Accompagnement des écoles et des enseignants à la mise en place d'animations - Sensibilisation des commerçants et organisateurs d'évènements

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse 0 documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- Nombre d'animations réalisées - Nombre de prêts de kits (kits de rammassage et kits de <<évènementiels»)


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Evolution de la production de déchets

0 - Présence de déchets dans les espaces publics

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- Baisse de la production de déchets par quartiers (cf. fiche SE4) - Baisse des dysfonctionnements relatifs à la présence de déchets sur la voie publique

Plan Régional Santé Environnement 3 (PRSE3) Axe l : agir localement pour un environnement favorable à la santé pour tous


l'environnement et favorables à la santé • Facili ter les démarches locales et participatives

Axe 5 : Mieux observer, former et informer pour agir ensemble pour un environnement sain

52

SE 6



Objectif Améliorer le cadre de vie des habitants opérationnel


Déployer la labellisation « espaces sans tabac » aux abords de lieux publics spécifiques A l 'échelle de la ville:

Les personnes les plus préoccupées par la question de l'environnement et du cadre de vie sont principalement: les personnes vivant en couple avec enfant(s) , les actifs(ves) occupant un emploi, élèves/étudiant(e)s et sans activité professionnelle et les personnes ayant un diplôme p lus é levé (Bac +3 ou 4 et Bac + 5 et plus) sont aussi plus préoccupées par cette thématique Considérant plusieurs études ayant mis en lumière les bénéfices des espaces verts sur la santé et la qualité de vie des populations notamment en zone urbaine et l'analyse des discours issus du diagnostic local de santé (enquête et groupes de travail) , la qualité des espaces publics s'avère être un des déterminants de santé pouvant être investi. Il s'agit là tout autant des espaces verts, de la végétation, que des lieux de rassemblement, de convivialité et enfin de respect des réglementations en vigueur. Considérant également que le tabagisme est la première cause évitable de mortalité en France et que le nombre de morts liés au tabac s'accroît et pèse de plus en plus lourd sur notre système de protection sociale. L'instauration d'espaces sans tabac est un instrument d'action à disposition des communes pour participer à la lutte contre le tabac. La dénormalisation est un concept qui vise à changer les attitudes face à ce qui est considéré généralement comme un comportement normal et acceptable. L'objectif de la dénormalisation est de faire du tabagisme un acte anormal et inacceptable. L'interdiction de fumer dans les lieux publics contribue à la dénormalisation du tabagisme dans la société. Plus un produit disparait de notre environnement, moins il est consommé. L'interdiction de fumer sur certains espaces publics renforce cette dénormalisation.

En lien avec ...

Santé mentale et bien-être psychique

Afin de renforcer les effets de cette action sur la santé de la population, des travaux visant à renforcer les compétences psycho-sociales (CPS) des p lus jeunes seront également engagés. Le renforcement des CPS chez un individu contribue à réduire les risques l'apparition de conduites addictives, et de fait, l'entrée dans le tabagisme.

1. Rappel: Description et modalités d'intervention

Le label« Espace sans tabac» vise à limiter l'entrée en tabagie des jeunes et à stimuler la décision d 'arrêt auprès des fumeurs. Il a pour objectifs d' (e) :

éliminer l'exposition au tabagisme passif, notamment des enfants, promouvoir l'exemplarité d 'espaces publics conviviaux et sains, préserver l'environnement des mégots de cigarettes et des incendies, réduire l'initiation au tabagisme des jeunes et encourager l'arrêt du tabac, rompre le lien entretenu par l'industrie entre les loisirs et le tabac.

53


••• ~--------~-----------------------------------------

1 2. Les lieux concernés par le label « Espace sans tabac » :


Pour bénéficier de ce label, la municipalité doit interdire de fumer à l'extérieur des lieux suivants:

- l 00 % des établissements scolaires et petite enfance : devant les crèches, écoles primaires, centre de loisirs et collèges,

- l 00% des aires de jeux et parcs de loisirs, - l 00% des espaces sportifs : dans les stades municipaux et devant les

établissements dédiés à la pratique sportive, - 50% au moins des lieux accueillant un public familial (parcs et jardins

publics).

3. Mise en place du label : La démarche d'obtention du label << espace sans tabac » a débuté en avril 2019 par la signature d'une convention de partenariat entre le comité départemental de la Ligue contre le cancer et la Vil le de Caen. La collectivité s'est engagée par la signature de cette convention à rendre, a minima, tous les espaces identifiés comme impérativement sans tabac dans un délai de trois ans par l'émission d 'arrêtés municipaux.

Perspectives : Le label entre en résonnance avec plusieurs autres évènements organisés sur la vi lle : la journée mondiale sans tabac, la semaine nationale contre le cancer, « Octobre Rose » (mois de lutte contre le cancer du sein), le moi(s) sans tabac .. . Il pourra être utilisé par les structures concernées par le label (écoles, centres de loisirs, établissements d'accueil de jeunes enfants notamment) comme support à la mise en place d'actions de formation et de sensibilisation afin de prévenir l'entrée dans le tabagisme.

Ville de Caen (Direction Santé Risques et Salubrité)

----------+-------·----------------- - -------------Partenaires concernés

Moyens mobilisables

Public cible



Comité Départemental de la Ligue contre le cancer Vil le de Caen (Direction des Espaces Verts, des paysages et de la biodiversité, direction Jeunesse et Vie Etudiante, direction des Sports) CCAS (direction Petite-Enfance) Conseil départemental (col lèges) Région (lycées) Direction départemental diocésaine (écoles privées d'enseignement catholique)

Ville de Caen (coordinatrice CLS et agent administratif) Comité départemental de la Ligue contre le cancer

Tout public

En priorité : • Jeunes

Caen

La labellisation s'échelonnera sur 3 ans: - 2nd semestre 2019 ( année l ) : labellisation des établissements scolaires, centres d'animation, établissements d'accueil de jeunes enfants (multi-accueil, centres socioculturels), aires de jeux et jardins publics,

54

Evaluation

Lien avec les politiques publiques


••• - 2020-2021 (années 2 et 3) : poursuite de la communication et déploiement du label par émission d'arrêtés supplémentaires aux équipements sportifs et établissements scolaires du secondaire. - 2021-2022: évaluation de l' impact de la labellisation


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Déploiement des espaces sans tabac

0 - Implication des partenaires dans le déploiement

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- Part des espaces labellisés (pose de la signalétique et émission des arrêtés municipaux relatifs à l'interdiction de fumer] - Prise de contact effective avec les partanaires et déploiement du label aux collèges et lycées


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Respect de l'interdiction de fumer sur les espaces labellisés

0 11. Indicateurs (méthodes de recuei l de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives) .

- Enquête auprès des responsables des structures concernées par la labellisation (observation des comportements des usagers des établissements concernés) - Enquête auprès des usagers

Projet Régional de Santé Objectif l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie :

• Prévenir les pratiques addictives

Plan Régional Santé Environnement 3 Axe l : Agir localement pour un environnement favorable à la santé pour tous :

• Adopter des modes de vie et des comportements respectueux de l'environnement et favorables à la santé

Programme National de Réduction du Tabagisme Axe l : Protéger les jeunes et éviter l'entrée dans le tabac :

• Renforcer le respect de l'interdiction de fumer dans les lieux collectifs et étendre les lieux où il est interdit de fumer

55


• • •

AXE 2 - Améliorer l'accès aux soins et à la santé pour tous

56

ASS 1


•••

Axe 2 Améliorer l'accès aux soins et à la santé pour tous

Objectif Fluidifier les parcours de soins opérationnel

l'action


Communiquer sur la Plateforme Territoriale d'Appui (PTA} et inciter les professionnels de santé à s'en saisir

. -L'accès aux soins et à la santé est une préoccupation collective et commune à l'ensemble des quartiers caennais : La présente action permet d'agir sur plusieurs déterminants de santé identifiés comme prioritaires dans le cadre du diagnostic :

La connaissance des droits, dispositifs, des coûts liés aux soins tout autant par les habitants que par les professionnels. L'accompagnement vers les soins et la création d'un lien de confiance entre l'habitant, le professionnel de santé et l'accompagnant. Les représentations liées aux soins et au prendre soin (p lace des soins et de la santé, peurs, codes ... ).

Si les patients ne connaissent pas toujours l'ensemble des dispositifs et actions de dépistage qui leur sont proposés, il en est parfois de même des professionnels.

En lien avec ...

Lo santé mentale et le bien-être psychique

La PT A a également vocation à accompagner des bénéficiaires atteints de troubles psychiques. Afin d'améliorer l'orientation vers le secteur de la psychiatrie, les liens avec le CLSM seront renforcés et, dans ce cadre, la PTA pourra notamment bénéficier de la communication de l'offre de l'EPSM.


-~- - - ---- ---- ----- -------Rappel des missions de la PTA: Les PT A ont pour objec tif d'apporter un appui aux professionnels de premier recours, en particulier les médecins traitants, pour les si tuations complexes, sans distinction d'âge, de handicap ou de pathologies.

Procédure d'intervention de la PTA: Sollic itation par le médecin tra itant .

• Proposition d'une orienta tion vers une ressource sanitaire ou socia le adaptée à la problématique du patient.

, . Evaluation sanitaire et sociale des besoins du patient sur son lieu de vie et

accompagnement des aidants .

• Proposi tion au médecin traitant et au patient d'un Plan Personnalisé de Soins (PPS) .

• Offre d'un appui à la p lanification de la prise en charge et au suivi des interventions auprès du patient (dont l'organisation des admissions et sorties des établissements) .

• Retours d'informations réguliers au médecin traitant, des propositions de réajustement des actions entreprises au travers du PPS si nécessaire

La présente action vise à promouvoir les missions de la PT A auprès des partenaires du territoire. Au-delà de la pérennisation des missions intrinsèques de la PT A, cette promotion s'articulera notamment autour du soutien aux pratiques et initiatives de santé des professionnels de santé libéraux. La PTA a débuté, en lien avec l'URML, un travail de soutien spécifique au PSLA. Il consiste en un rapprochement de la PTA des PSLA en cours d'élaboration. La PTA a ainsi une

--------~_m_is_s_io_n_d_e_formation des coordinat~urs_d~ pôle afin de les gr::ipuyer dans l'organisatio_JJ_ ~

57

j - ·-·· ·

t Pilote de la i fiche action


i Moyens ' mobilisables L- -: Public cible ~ --i Territoire ! concerné i Calendrier 1 prévisionnel --- --! Evaluation


• • • - - -· --·-- - -· ---·- ••·--•. - -

leurs missions au sein de l'établissement. A terme la PT A peut être amenée à étudier des situations complexes orientées par les pôles.

Il est ici proposé de mettre en place un groupe de travail spécifique afin d 'étudier précisément des p istes d'actions concrètes pour communiquer sur l'offre de soin sur le terri toire et la rendre p lus lisible auprès de la population.

-- -·• - - -· --·-· --- - ·--PT A (Association REVIVRE)

- - --Professionnels de santé PSLA existants URM L MAIA Caen couronne Littoral Intervenants à domicile CLSM CPAM l ARS - - - - . -

Ville de Caen (communic ation)

Tout pub lic -

Caen

Durée du CLS2

-- ----

---t- ---- ---·- - ------- -- - - - -- - - ---Evaluation du processus :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, si tuations, etc .). ~ Partic ipation au CLSM

Accompagnement des PSLA

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- Nombre de saisie ou prise de contact du CLSM par la PTA ____ - _Nombre de PSLA accompagn~s

Evaluation des résultats : 1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les d ivers

~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.) . ~ - Augmentation de la visibilité de la PTA par les médecins généralistes

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- Evolution du nombre de saisies de la PTA par les médecins généralistes - Evolution du nombre de situations complexes traitées/clôturées

----- ---+---------------- -- -- ---Articulation avec les politiques publiques

Schéma Régional de Santé Axe 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d 'une information lisible

• 18. Améliorer l' information des professionnels de santé sur l'offre sanitaire, sociale et médico-sociale existante

• 19. Accompagner à l'accès et à la compréhension de l' information de santé

PRAPS Objectif 3.3 : Facili ter l'accès aux droits et au système de santé pour tous

• Le soutien des professionnels pour améliorer l'accès aux soins : les dispositifs de coordination

_ ~ __ ~ - Favoriser l'accès g ux qccom r2_agn_§)_i:nen.!_s mj dico2_ociaux ___ _

58

ASS 2


• • •

Axe stratégique Améliorer l'accès aux soins et à la santé pour tous


, Intitulé de l'action

Réduire les ruptures dans les parcours de soins en particulier pour les personnes âgées précaires

, Eléments de : diagnostic

L'accès aux soins et à la santé est une préoccupation collective et commune à l 'ensemble des quartiers caennais: La perte d'autonomie est la 5 ème préoccupation des caennais en matière de santé et de bien-être. Les efforts déployés pour réduire les ruptures de parcours permettent de répondre aux problématiques prioritaires soulevées par les habitants et les professionnels en agissant sur les déterminants de santé suivants :

,---..--..--

La connaissance des droits, dispositifs, des coûts liés aux soins tout autant par les habitants que par les professionnels. La capacité, pour les habitants, à comprendre et analyser les démarches administratives liés aux soins et aux droits en matière de santé. L'accompagnement vers les soins et la création d'un lien de confiance entre l'habitant, le professionnel de santé et l'accompagnant. Les représentations liées aux soins et au prendre soin (place des soins et de la santé, peurs, codes ... ). La formation des professionnels (du maintien à domicile, de l'accompagnement) à l 'approche globale de la personne âgée.

Le diagnostic met par ailleurs en avant la problématique du maintien de l'autonomie pour les personnes âgées. Pour agir sur la santé de ce public il paraît primordial d'agir sur la connaissance des aides et démarches en santé, des activités et des offres existantes.

Rupture de parcours et renoncement aux soins: La réduction des ruptures de parcours c'est aussi identifier et prévenir les situations de renoncement aux soins. Pour rappel 13% des caennais ont déjà renoncé à un soin

1 (enquête Santé et Bien-être 2018 / ORS-CREAI) contre 9% à l'échelle de l'ex-BasseNormandie (résultats hors déclaration de« non-besoin» de recourir aux soins).

En lien avec ...

La santé environnementale: l'environnement et le cadre de vie de la personne âgée

Un appartement adapté aux séniors va prochainement voir le jour sur le quartier du Chemin vert. L'objectif de cet espace est de pouvoir apporter des clés et des outils aux séniors et futurs séniors afin d'aménager un logement adapté à la perte d'autonomie. Le Silver Apport peut ainsi jouer un rôle de passerelle à la suite d'une sortie d'hospitalisation et du retour à domicile d'une personne âgée. Un travail commun entre Caen la Mer Habitat, le CCAS et la Ville de Caen (direction santé) pourra être mené en lien avec le milieu hospitalier pour établir des modalités de travail autour de cet outil. Ces travaux seront réalisés avec l'appui de la MAIA.


La présente action intègre également les publics atteints de troubles psychiques. A ce titre les liens entre MAIA et CLSM doivent être maintenus et renforcés dans l' objectif de fluidifier les parcours mais également de décloisonner les champs du social et de la psychiatrique.

1

--L --- -- ----- ---Description et . Les missions de la MAIA Caen Couronne Littoral :

modalités d'intervention

LA MAI A est une méthode d'action pour accompagner les acteurs intervenant auprès des personnes de plus de 60 ans et pour les personnes présentant une maladie d'Alzheimer quelques soit leurs âges. L' enjeu est de fluidifier le parcours de vie et de santé de ces

---------- -- ·---·-- ~ -- ····-·- ·-·· -- ------------· - -· ~ -·· ··-···· ---··-- --- - -

59


••• - --·-- - - -· - - - . -

personnes et ainsi proposer des transformations de l'offre de service et faire évoluer les pratiques professionnelles. Il s'agira de faire un état des lieux de chaque thématique et d'identifier des actions pertinentes à mettre en oeuvre sur le territoire.

Les champs d'investigation prioritaires sur Caen: o Améliorer les transitions ville-hôpital :

Engagement de la ville de Caen dans l'expérimentation « carte de contacts» (outil facilitant l'interconnaissance des acteurs pour un parcours coordonné) Réflexion autour d'une adaptation de l'outil« carte de contact» au public vivant avec un handicap

o Offre de répit et aide aux aidants : Mener une étude sur les besoins de répit, l'activité de la plateforme de répit (occupation, actions proposées), réflexion sur les projets innovants, communication renforcée sur l'existant (en lien avec le CLIC).

o Accompagnement des personnes âgées en situation de précarité : Proposer une charte d'engagement afin de contribuer à la lutte contre la précarité des plus de 60 ans (promotion, diffusion, signature de la charte et de ses engagements)

o Améliorer le parcours en santé mentale des personnes âgées en s'appuyant sur le futur Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM)

Des travaux en lien avec le C LIC en matière d'amélioration de la connaissance de l'offre sont également menés et pourront être valorisés (exemple : fiches thématiques sur les acteurs intervenant dans le milieu médico-socia l).

Par a il leurs la présente action devra permettre d':

1. Déployer un guichet intégré Afin d'améliorer l'orientation et le repérage de la fragilité chez la personne âgée, des sessions de sensibilisation auprès des primo-accueillants (personnel d'accueil des mairies, des CCAS, des pôles de santé, du SDIS, des centres médico-sociaux, des points info 14, personnel d'accueil ou d'animation des lieux de vie collectifs ... ) seront ainsi mises en place dès la fin d'année 2019. Une articulation entre le CLIC, la MAIA et le CLS pourra notamment être pensée pour améliorer le repérage des interlocuteurs de proximité souhaitant monter en compétence sur le repérage des fragi lités, et ce, dans le but de les orienter vers des sessions de

' sensibilisation ou vers des dispositifs de coordination compétents (exemple : PTA, CLSM, MAIA).

Ces temps de sensibi lisation devront notamment permettre de renforcer le maintien à domicile des personnes âgées.

2. Contribuer à la diffusion et l'utilisation de plusieurs outils de repérage Les outils suivants seront proposés :

PRISMA 7 (pour le repérage de la fragi lité) Guide d'aide à l'entretien Référentiel des missions Refonte de la page autonomie du site internet du département du Calvados

Des travaux sont et seront également menés afin de faciliter la coordination et la circulation des informations pour améliorer les liens entre intervenants à

' domicile (exemple: expérimentation de classeurs de liaison à usage des SSIAD).

Par ailleurs les résultats du diagnostic local de santé caennais et ceux du diagnostic territoria l partagé piloté par la MAIA (mise à jour en cours et finalisée début 2020) pourront être croisés afin d' identifier les priorités communes sur le maintien à domicile et le repérage

, de la fragilité. Il pourra a lors être proposé aux membres de la table tactique de la MAIA 9~ engager ~n~ r~fl~ion_ ~ur la ~ise _ er:_i_place_ <_?'_actio_i:,? çoncrète~ P<?LJr _ r:..~P.?09[e aux

60

1

~ - -' Pilote de la fiche 1

i action !

,_ i Partenaires

concernés

Moyens mobilisables

Public cible




••• . problémÔtiq~es -commu.nës .identifiées (organisation- d'u-n ou plusieu-rs groupes de travail l thématiques en fonction des besoins identifiés). ;

Enfin des travaux seront menés en lien avec le CLSM et, plus spécifiquement avec l'EPSM, afin d'améliorer le parcours de soins en santé mentale des personnes âgées en perte d'autonomie.

------- -MAIA Caen Couronne Littoral

- -- ·- --- - -- ------- --- ---- - -- - ---~---- -- . --- - -- ---· . --- -• -· .. ---- - - ··-- .

CCAS (lien avec la charte Romain JACOB cf. fiche action) RSVA CLIC

, MDPH 1 PTA

Associations (notamment associations signataires de la charte Romain JACOB) CLSM Professionnels du collectif de la méthode MAIA (acteurs sanitaires, sociaux et médicosociaux en lien avec le public de plus de 60 ans) Communauté urbaine Caen la Mer (au titre de la Politique de la ville) Membres du groupes « santé » Politique de la vil le

---- ----- - - -ARS/CD 14 (MAIA Caen Couronne Littoral) Vil le de Caen (coordinatrice CLS) Conférence des financeurs / CNSA (financements en fonction d'appels à projets selon les actions menées dans le cadre de la présente fiche)

---- ---Toutes personnes de plus de 60 ans (perte d'autonomie, vivant avec un handicap ou non) i

--1-Aminima --sur ieterritoire de Caen et ouverture possible des projets à l'échelle- de Ïa~ 1 communauté urbaine Caen la Mer puis de la MAIA Caen Couronne Littoral (49 1

communes). ·

En priorité : • Quartiers prioritaires (à c e titre la MAIA Caen Couronne Li ttoral pourra être

associée au groupe de travail « santé >> Politique de la vil le en fonction des thématiques abordées) - -- - - -- -- - --- - - - ----- -

Durée du CLS2

---- ----- - - -- -- - ~ ------ --Evaluation

!

L


1 ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Mise en place et expérimentation d'outils de liaison

0 - Form ation des professionnels sur le repérage des situations fragiles

Mise en place d'un groupe de travail spécifique au repérage de la fragilité

11. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc./ données quanti ta tives ou qualitatives)

- Nombre de groupes de travail organisés sur le territoire - Réalisation d 'une étude sur les besoins de répit, l 'activité de la

plateforme de répit - Nombre de partenaires expérimentant la carte contacts sur la ville

Création d'un outil de liaison - Nombre de sessions de sensibilisation organisées sur le territoire - Nombre de partenaires de la ville ayant été sensibilisés

61



••• - 1


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Adéfinir

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse

documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives). A définir

Schéma Régional de Santé Objectif l : Réduire les inégalités de santé, qu'elles soient sociales ou territoriales, en offrant une réponse de santé proportionnée aux vulnérabilités Objectif 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

Programme Régional pour l'Accès à la Prévention et aux Soins des plus démunis Objectif 3.3: Faciliter l'accès aux droits et au système de santé pour tous Objectif 3.5 : Prendre en compte les contraintes spécifiques de certains usagers

Schéma Départemental de !'Autonomie Enjeu l : « Mon département m' informe, anticipe et m'accompagne dans mes besoins>>:

Objectif l : Le Département s'engage à faciliter l'accès à l'information pour les usagers et leurs aidants

Enjeu 3 : « Mon département me permet de choisir mon mode de vie, quel que soit mon âge ou mon handicap » :

Objecti f 7: « Le Département s'engage à améliorer le quotidien des personnes handicapées vieillissantes, des personnes autistes et cel les présentant des troubles· psychiques Objectif l O : << Le Département s'investit dans la facilitation des parcours enfant/adulte handicapés et les transitions domicile/ établissement

Enjeu 4: « Mon département m'accompagne dans le choix de rester à mon domicile quel que soit mon âge ou mon handicap » :

Objectif 12 : Le Département s'engage à accompagner les services d 'aide et d'accompagnement à domicile (SAAD) pour mieux répondre aux besoins des personnes vivant à domicile

62

!

ASS 3







Améliorer l'accès à la santé des personnes en situation de handicap

- -L'accès aux soins et à la santé est une préoccupation collective et commune à l'ensemble des quartiers caennais: Pour agir sur l'accès aux soins et à la santé pour tous plus particulièrement pour faciliter : l'accès aux soins, plusieurs déterminants peuvent être investis :

La connaissance des droits, dispositifs, des coûts liés aux soins tout autant par les habitants que par les professionnels. La capacité, pour les habitants, à comprendre et analyser les démarches administratives liés aux soins et aux droits en matière de santé. L'accompagnement vers les soins et la création d'un lien de confiance entre l'habitant, le professionnel de santé et l'accompagnant. Les représentations liées aux soins et au prendre soin (place des soins et de la santé, peurs, codes ... ). L'estime de soi, la confiance en soi, la motivation à faire soi-même

En lien avec ...


Les actions de la charte devront être mises en lien avec le CLSM notamment en matière d'actions visant à déstigmatiser le handicap psychique et à fluidifier les parcours.

Signature de la charte Romain JACOB en 2018 sur la vil le de Caen : La charte a pour but de fédérer l'ensemble des acteurs régionaux et nationaux autour de l'amélioration de l'accès aux soins et à la santé des personnes handicapées autour de 12 articles. Les signataires de la Charte Romain Jacob s'engagent principalement à promouvoir:

1 1) 1 2)

3) 4)

1 5) 1 6)

1 7)

1 8)

9) 10) 11) 12)

1. La sensibilisation de l'ensemble des acteurs du soin et de l'accompagnement aux personnes handicapées;

2. Une formation adaptée ; 3. La diffusion des initiatives réussies ayant permis d'améliorer l'accès aux

soins et à la santé des personnes handicapées en milieu hospitalier, en institution comme en milieu ordinaire.

----- - ----- -- -- ------- ---- ------------ ..... -·-------·· - --------- ------ ---··---·-1. Les engagements de la charte« Romain Jacob» Valoriser l'image que la personne en situation de handicap perçoit d'elle-même Valoriser l'accompagnement Exprimer les besoins Intégrer la santé au parcours de vie des personnes en situation de handicap Construire une culture professionnelle commune Coordonner le parcours de santé Organiser l'accès aux soins et à la prévention. Faciliter et développer l'accès aux soins ambulatoires. Prévenir et adapter l'hospitalisation avec ou sans hébergement. Améliorer la réponse aux urgences médicales. Faciliter le recours aux technologies de l'information et de la communication. Mettre en œuvre et évaluer la présente charte. ___________________ __,

63



Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2-2019/2023 - CAEN

•••

2. Les actions prioritaires de la charte

Des groupes de travail consti tués par les signataires de la charte ont permis d'identifier 4 priorités à investir pour améliorer l'accès aux soins des personnes vivant avec un handicap

Sensibiliser et former des professionnels médicaux et paramédicaux S'appuyer sur les pôles de santé concernant l'offre de soins de proximité Coordonner les sorties d'hospitalisation Renforcer les liens avec la MDPH et le Conseil Départementa l du Calvados

Afin d'améliorer les liens ville/hôpital, des travaux seront également menés en lien étroit avec la MAIA et les signataires de la charte Romain JACOB afin de proposer un outil sur le modèle du Dossier de Liaison Vil le-Hôpital (DLHV) expérimenté sur d'autres territoires. L'outil devra être adapté en fonction des besoins recueil lis à l'échelle de Caen. Si l'outil est dans un premier temps destiné à un public très spécifique, l'élaboration de l'outil devra se faire dans une perspective d'élargissement à d'autres publ ics. Il est rappelé ic i l'enjeu de proposer un outil accessible à la fois en format dématéria lisé et papier afin de prendre en compte les publics éloignés du numérique.

Perspectives : Au regard des priori tés fixées par les signataires de la charte Romain JACOB, des travaux complémentaires répondants aux besoins identifiés émergeront tout au long de la durée du présent contrat. Les futures actions mises en p lace dans ce cadre devront également répondre aux objectifs fixés par ce dernier.

f ccAS (Mission Handicap ) - ---

1

RSVA MAIA Caen Couronne Littoral Les signataires de la charte Romain JACOB PTA CLSM

CCAS ' Ville de Caen

- ---· ---- --•- .. ·- -- ·••----·· ·-·-···- .... ---- --- -- _____ .,. ____ ·-- ·•--·-· -·- ---- _____ _,., •·•. •-•-··•·•· . - ···-·· ---- ······-· ---- - ····-·-- ., ...

! Personnes vivant avec un handicap physique et/ou psychique

t- -- --- ---- ·-1 Durée du CLS2

Mise en p lace d'un outil de liaison Ville/Hôpital: 2020 réa lisation de l'outil 2021 expérimentation de l'outil


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.) . ~ Sensibilisation et formation des professionnels médicaux et

paramédicaux Travaux en liens avec la MDPH et le Conseil Départemental du Calvados

64

Lien avec les

1 politiques publiques


0 •••

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives) Nombre de formation/sensibilisation menées Mise en place d 'un outil de liaison Ville-Hôpital Nombre de rencontres et groupes de travail en présence des siganataires de la charte

- - - ---- -Evaluation des résultats :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ A définir

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

A définir

Schéma Régional de Santé Objectif 2: Réduire les inégalités de santé, qu'elles soient sociales ou territoriales, en offrant une réponse de santé proportionnée aux vulnérabilités

• 9. Garantir l'équité en santé selon le principe d'universalisme proportionné • 1 O. Organiser une stratégie ciblée vers les plus vulnérables

Objectif 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

• 18. Améliorer l'information des professionnels de santé sur l'offre sanitaire, sociale et médico-sociale existante

• 19. Accompagner à l'accès et à la compréhension de l'information de santé

PRAPS Objectif 3.3: Faciliter l'accès aux droits et au système de santé pour tous

65

ASS 4


• • •



: Intitulé de l'action ·- -Eléments de diagnostic


Améliorer la lisibilité en matière de soins

Améliorer l'accès des habitants aux informations en matière de santé et de bien-être A l 'échelle de la ville:

Pour rappel, la capacité à analyser et comprendre les informations concernant l'organisation du système de santé mais également les discours du corps médical influence l'accès aux soins et à la santé.

Le diagnostic local de santé a permis d 'identifier les ressources mobilisées pour préserver le capital santé et bien-être des répondants :

91 % des répondants estiment trouver des réponses ou informations à leurs préoccupations, soucis de santé ou bien-être (contre 85 % en 2011) Comme en 2011, le médecin est la première ressource citée par les répondants pour obtenir de l'information ou des réponses. Internet et la famille/l'entourage sont les deux autres ressources les p lus souvent c itées par les Caennais(es).

Les déterminants pouvant être investis afin de poursuivre les efforts menés pour améliorer l'accès à l'information en matière de santé sont notamment:

1.

les représentations et le prendre soin (de soi, de son entourage ... ), l'estime de soi, la confiance, la motivation à faire soi-même.

--------- - --- -Orienter les habitants vers des informations et des connaissances fiables en matière de santé

Communiquer tout au long de l'année sur l'actualité relative à l'offre de santé du territoire (accès aux soins et prévention) auprès des habitants via les réseaux sociaux et les canaux de communication papier disponibles Informer les habitants sur les sources d 'information et de connaissance fiables en orientant vers :

o Des ressources numériques vérifiées o Des acteurs compétents sur des sujets de santé spécifiques

2. Former la population aux gestes de premiers secours (GQS)

1 Chaque année en France, 50 000 personnes meurent d 'un arrêt cardiaque. Intervenir dans les 3 premières minutes augmente les chances de survie et évite de graves conséquences neurologiques. Aujourd'hui la Vil le poursuit le déploiement de défibrillateurs cardiaques, avec l'implantation de 80 nouveaux DAE (Défibril lateurs Automatiques Externes) d'ici 2022. Ces

1 nouvelles installations porteront à 150 le nombre de défibril lateurs instal lés par la Ville et le CCAS dans les principaux établissements recevant du public . En outre, connaître les gestes qui sauvent pour faire face à un arrêt cardiaque est la meilleure manière d'augmenter les chances de survie d'une victime. Aussi, afin de rendre ce dispositif le plus efficace possible, la Vil le de de Caen a souhaité mettre en place des formations à l' utilisation du défibrillateur à destination des Caennais. Cette formation pratique devra permettra d'apprendre et de pratiquer les gestes d'urgence les plus essentiels, à savoir: l'alerte et la protection, l'arrêt d'une hémorragie, la mise en position latérale de sécurité d'une personne qui est inconsciente et qui respire, les manoeuvres de réanimations d'une personne en arrêt cardiaque et l'uti lisation du défibrillateur.

Perspectives : 1 Mener une réflexion sur le déploiement de formations aux premiers secours en santé

mentale (PSSM). Déjà mise en oeuvre dans 20 pays, les premiers secours en santé mentale __ ·····-···-·· .......... __ sont_ inspJrés du_ programme_« mentalh ealthfirst_ aid_». ll_s' agit de former_la population pn ur

66


• • • ---- - --

L Pilote de la fiche action

· Partenaires · concernés

Moyens mobilisables

i Public cible

1 Territoire- -- -

i ! prévisionnel

mieux connaitre et repérer les troubles psychiques et connaitre la conduite à tenir en cas de problème ou de crise.

Vil le de Caen (Direction Santé Risques Salubrité)

ARS Associations de santé Organismes / structures de formation CLSM

- - --Ville de Caen

Tout public

En priorité : • Enfants, adolescents, étudiants, jeunes adultes • Séniors

- +- - - ------· --

Caen

- ------~ - -- --- --- ---

Durée du CLS2

Evaluation ~ Evaluàt i-ôn du -processus: -- ·---- - --·------- - - --- - -· ----- ---

l_

1

1

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ Communication et relai d'information en matière de santé sur le

territoire Formations GQS

'o Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse

documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Nombre et nature des communications sur des évènements de santé, des informations de santé ou pour relayer l'accès à une information de santé Nombre de formations GQS réalisées

-- -------- ---- - ------- -- -----Evaluation des résultats :

1

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.) . ~ Utilisation des DAE

Accès des habitants à l'information en matière de santé

Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

Nombre d'utilisation de DAE par an Enquête auprès des habitants sur les ressources mobilisées pour trouver des informations en matière de santé (sur modèle enquête santé et bien-être prn~ questionnaire de 2013 et 20 18) _____________ _

67

~ Articulaiioiiavec les politiques publiques


• • • ······-------·····-- .. . . . ........... ------ ..... -------- .. . . . . ········-····· -----------··· ---- ... ----- ···--1

- Enquête auprès des personnes formées au GQS (mise en pratique des , connaissances (oui/non) ; si oui, mise en œuvre des GQS ? (oui/non) ; si 1

non, pourquoi?) j

1 Schéma Régional de Santé (SRS) · Objectif 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible


68

_J !

ASS 5


•••


Objectif Améliorer la lisibilité en matière de soins opérationnel


!-Eléments de

diagnostic


Améliorer la lisibilité des dispositifs facilitant l'accès aux soins

- - -L'accès aux soins et à la santé est une préoccupation collective et commune à l 'ensemble des quartiers caennais: Pour agir sur l'accès aux soins et à la santé pour tous plus particulièrement pour faciliter ' l'accès aux soins, plusieurs déterminants peuvent être investis:

La connaissance des droits, dispositifs, des coûts liés aux soins tout autant par les habitants que par les professionnels. La capacité, pour les habitants, à comprendre et analyser les démarches administratives liés aux soins et aux droits en matière de santé. L'accompagnement vers les soins et la création d'un lien de confiance entre l'habitant, le professionnel de santé et l'accompagnant. Les représentations liées aux soins et au prendre soin (place des soins et de la santé, peurs, codes ... ). L'estime de soi, la confiance en soi, la motivation à faire soi-même

Foc us sur le renoncement aux soins: Pour rappel 13% des caennais ont déjà renoncé à un soin (enquête Santé et Bien-être 2018 / ORS-CREAI) contre 9% à l'échelle de l'ex-Basse-Normandie (résultats hors ; déclaration de « non-besoin » de recourir aux soins). Considérant que le renoncement : renvoie à des soins non satisfaits, que le renoncement est durable dans le temps (à

, l'échelle du département 25% des renonçants perçoivent leur situation de renoncement comme étant durable / 32,7% des renonçants n'ont pas le sentiment de pouvoir bénéficier de soins en cas de besoin). La durée du renoncement a une importance et impact sur la · pertinence de la saisine et la réalisation des soins. Les facteurs du renoncement peuvent être multiples : faibles revenus, endettement, séparation, perte d'un proche, accident de la vie, difficulté d'accessibilité à l'offre de

1 soins, médicaux, sociaux, professionnel les, psychologiques ...

1

En lien avec ...

La santé environnementale

La difficulté d'accessibilité à l'offre de soins (éloignement géographique par exemple) est un facteur de renoncement aux soins pris en compte dans le CLS au travers d'une action visant à accompagner les habitants à la mobilité pour aller vers le soin ( cf. SEO l).

1 l.. i 1. Déployer la PFIDASS :

La PFI DASS ou Plate-Forme d' Intervention Départementale d' Accès aux Soins et à la Santé est un dispositif qui a pour objectif d'accompagner les personnes en situation de renoncement aux soins jusqu'à la réalisation de ces soins, en leur proposant une réponse adaptée à leur situation. Il s'agit de rendre l'assuré autonome afin qu'il puisse accéder aux soins dont il a besoin, et devenir ou redevenir acteur de sa santé.

La CPAM souhaite déployer le dispositif PFIDASS sur le territoire avec une attention première sur les quartiers prioritaires. Ce déploiement s'appuie sur la coordination des

_______ acteurs du te~ qui devrapermettre de d namiser le ~ositif. Il doit s'apput_er sur les

69

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2 - 20 19 /2023 - CAEN

••• -·- - - -···------ ··········-···---·--· ---· --- - ----- - - - ·- ---- -- ---- ---- ------ ··--··---- --- ---- . -------- - ___ ,. ____ _

j Pilote de la i fiche action 1


Moyens mobilisables

partenaires locaux à la fois, comme détecteurs ou relais de terrain, pour orienter les assurés en situation de renoncement vers la PFIDASS. Sensibiliser un maximum de personnes pour faire le relai vers les référents.

Le déploiement pourra s'effec tuer de la manière suivante:

a) Identification des professionnels pouvant être potentiellement<< détecteurs>> de personnes en situation de non recours aux soins au sein des quartiers prioritaires (QPV)

b) Etablir un plan de sensibilisation des acteurs identifiés (en priorité ceux qui n'ont pas été formés ensuite deuxième intervention de la CPAM auprès des acteurs déjà formés). Les interventions de la CPAM s'articuleront en deux temps: b . l. Former les responsables pour leur permettre de comprendre le dispositif et ses

enjeux puis d'organiser le déploiement en interne, b.2. Proposer systématiquement une intervention de la CPAM, auprès des équipes,

pour une formation opérationnelle.

2. Actions complémentaires : Une réflexion sera également menée sur la mise en place d'actions sur l'accès aux droits et aux soins à l'attention des familles en partenariat avec la CPAM, le PRE de Caen et l'Education Nationale. L'articulation avec l'action de prévention bucco-dentaire menée par I' UFSBD au sein des écoles des quartiers priori taires caennaise devra être étudiée.

Perspectives : 1. PFIDASS

Les formations PFIDASS menées par la CPAM devront, à terme, être adressées également aux associations et structures accueil lants un public vivant avec un handicap.

2. Application de la législation relative au financement de la sécurité sociale Au regard des évolutions fixées par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (fusion des dispositifs de la CMU-C et de l'ACS pour devenir la Complémentaire santé solidaire applicable au l er novembre 20 19 ; mise en place du << reste à charge zéro » applicable au 1er janvier 2020), la CPAM s'engage à accompagner ses assurés dans le choix d'une complémentaire, à facili ter la lisibilité et la réalisat ion des démarches administratives induites par ces changements.

-- --- - -· --Caisse Primaire d' Assurance Maladie (CPAM)

~ - -Vil le de Caen (direction de la proximité) CU Caen la Mer (au titre de la Poli tique de la vil le et travaux menés dans le cadre du groupe de travail « santé » du Contrat de ville) Eta t ARS PASS CCAS (notamment le PRE) Education Nationale UFSBD Médiateurs de quartier CARSAT Consei l Départemental Conseil lers c itoyens PTA Mutualité Française

----------------------·-----------CPAM Ville de Caen Membres du groupe de travail « santé » du Contrat de ville

'----·--··----------·_J__ __ ------- ----------- ----- ---------

70

Public cible

t : Territoire

concerné


Evaluation


....


• • •

Tout public assuré

En priorité :

• • • -

Caen

Personnes âgées Jeunes Public allophone

En priorité : • Quartiers prioritaires

PFI DASS : 4ème trimestre 2019 / 1er trimestre 2020

Actions complémentaires : durée du CLS2


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.) . ~ - Formation des partenaires à la PFIDASS

0 - Liens entre la CPAM et l 'action de l'UFSBD et le PRE de Caen

Mise en place d 'actions d 'information au sein des écoles des quartiers prioritaires

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives) Nombre de partenaires formés

- Intégration de la CPAM à l'action de l'UFSBD et au circuit du PRE de Caen Nombre d 'évènements d'information mis en place dans les écoles

- Nombre de personnes touchées lors de chaque évènement

---------·------ ··-----. Evaluation des résultats :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers , ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Niveau de renoncement aux soins

- Utilisation de la PFIDASS - Ressources mobilisées par les habitants pour préserver leur capital santé

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- Taux d 'évolution du renoncement aux soins (données CPAM et enquête par questionnaire]

- Evolution du nombre de situation traitées par la PFIDASS - Rapport entre situations traitées résolues et non résolues par la PFIDASS - Part des habitants estimant trouver des réponses ou informations en

matière de santé

- -~ -: Schéma Régional de Santé

Objectif 1 : Réduire les inégalités de santé, qu'elles soient sociales ou territoriales, en offrant une réponse de santé proportionnée aux vu lnérabilités Objectif 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

Programme Régional pour l'Accès à la Prévention et aux Soins des plus démunis Objectif 3.3: Faciliter l'accès aux droits et au système de santé pour tous

__ . Objectif 3.5 : Prendre en com2te les contraintes spécifiques de certainsysogftrs __ _

71

ASS 6


•••


Objectif Améliorer la lisibilité en matière de soins opérationnel


" Eléments de diagnostic

La nutrition

Renforcer et déployer les programmes d'Education Thérapeutique du Patient (ETP) Qu'est-ce que l'éducation thérapeutique du patient? Selon la définition du rapport OMS-Europe publié en 1996, l'éducation thérapeutique du patient « vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient. Elle comprend des activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre les patients

1 conscients et informés de leur maladie, des soins, de l'organisation et des procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé et à la maladie. Ceci a pour but de les aider, ainsi que leurs familles, à comprendre leur maladie et leur traitement, à collaborer ensemble et à assumer leurs responsabilités dans leur propre prise en charge, dans le but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie. n

En lien avec ...

L'éducation thérapeutique permet au patient de mieux appréhender et gérer sa maladie au travers de l'activité physique et l'alimentation. Des ateliers spécifiques sont ainsi proposés aux patients en fonction de leur pathologie à l'occasion de la définition de leur programme personnalisé d'éducation (cf. plus bas).

-- ----- - -- -- - - --- - --- --------- -' Description et Quelques éléments de contexte relatifs à l'offre d'ETP sur le territoire:

modalités La mission de Plateforme Normande d 'Education Thérapeutique du Patient (Planeth

d'intervention Patient) est d'obtenir une couverture régionale suffisante et satisfaisante de réalisation de l' éducation thérapeutique de patient (ETP) en proximité.

Selon le programme proposé au patient et sa pathologie (diabète, obésité, maladies 1 cardiovasculaires), un Projet Personnalisé d'Éducation (PPE) est établi et peut regrouper

des: a) Séances éducatives collectives (ateliers de groupe) : connaître sa maladie,

adapter son activité physique, gérer son alimentation, mieux vivre sa maladie chronique, gérer les signes d'alerte ou les situations à risque, prendre soin de ses pieds, diabète gestationnel, chirurgie de l'obésité

b) Séances éducatives individuelles c) Séances éducatives d'activité physique adaptée d) Groupes de parole et d'échanges / Rencontres avec des associations

1 La présente action a ici pour objectif de :

1. Communiquer sur les programmes d'ETP existants Auprès des patients / auprès des professionnels /auprès du grand public Proposer des interventions et des temps de présentation des ETP sur des temps clés d'échanges entre partenaires (exemple: réunions de réseaux au sein des quartiers)

2. Développer les programmes d'ETP répondants aux besoins identifiés sur le territoire

_____ Rappel_des programmes existants_: ____ ·-·------- ________ _

72

•


. -Adultes : Obésité Diabète

• • •

Maladies cardio-vasculaires Chimiothérapie orale Femmes touchées par un diabète gestationnel Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)/ asthme /bronchopulmonaire

Perspectives : • Enfants /jeunes (moins de 18 ans) :

Développement d'un programme sur l'asthme chez enfants

3. Informer et former les professionnels du territoire Repérer et identifier les personnes formées et les besoins en formation Coordonner et relayer les besoins et demandes de formations

----------------- ---- ------- -Pilote de la

I Plateforme Normande d'Education Thérapeutique du Patient (Planeth Patient)

. fiche action

1 Partenaires concernés

Moyens mobilisables

Public cible



- - - -- - ---- -Pour communiquer sur les programmes d' ETP existants: Ville de Caen (direction santé risques salubrité, direction de la proximité, direction de l'éducation) CAF (centres socio-culturels notamment) Structures médico-sociales

1 Et: Associations de patients Associations sportives Pôles de santé Etablissements hospitaliers Centre François BACLESSE Réseau Onco Normandie

' PTA

- I -Planet'h Patient

ARS

1 ToÜtes personnes atteintes d'une maladie c hronique (dia-bète, maladies cardiovasculaires, insuffisance cardiaque, asthme-BPCO)

1 En priorité : • Résidents des quartiers prioritaires

, Caen

En priorité : • Quartiers prioritaires

1 ·· ( -Durée du CLS2 - - - - ----· --

73

Evaluation


----



1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). - Communication sur les ETP

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Nombre de temps de présentation et d'échanges mis en place auprès des professionnels, des patients, du grand public. Nombre de personnes informées/formées sur l' ETP

r--Ë-;ë1uëJtiorl.(ie~ résultats:----------------· - -- ·-- ----- ··- - - ·--- --------------- ·------- ---- - - ---- - - -- --

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers ~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Evolution de la prescrip tion d' ETP

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information : analyse

0 documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- Nombre de prescriptions d' ETP par les professionnels de santé

- - -- - ---- -- - - -·- -·· Schéma Régional de Santé (SRS) Axe 2 : Réduire les inégalités de santé, qu'elles soient sociales ou territoriales, en offrant une réponse de santé proportionnée aux vulnérabilités

Objectif 10 : Organiser une stratégie c iblée vers les p lus vulnérables a) Prioriser les programmes d'ETP et développer des actions spécifiques sur les

territoires prioritaires, quartiers politique de la vi lle e t notamment vers les publics les p lus éloignés du système de santé pour mieux rendre en compte les inégali tés sociales de santé

Axe 5 : Chaque usager doit avoir accès à une offre en santé adaptée à ses besoins Objectif 16: Garantir à l'usager l'accès à une offre de services en santé de proximité à chaque étape de son parcours de vie, tout en conciliant qualité et sécurité a) Développer les programmes d'éducation thérapeutique au plus près des

patients

1

Axe 7 : Chaque usager doit bénéficier de services et interventions en santé performants - Objectif 22 : Assurer la formation des professionnels en cohérence avec les besoins

L de santé des usagers a) Former de nouveaux professionnels libéraux en ETP et assurer la formation

continue des équipes déjà formées

74

ASS 7


•••

Axe stratégique Faciliter l'accès aux soins et à la santé pour tous

Objectif Renforcer l'offre de santé opérationnel

- . -l'action

-



Poursuivre la création de regroupements de professionnels de santé et faciliter la mise en œuvre des projets de santé des Pôles de Santé Libéraux Ambulatoires (PSLA) existants A l'échelle de la ville: Une offre de premier recours moins défavorable que les autres grandes communes normandes. Néanmoins l'offre environnante doit être prise en compte et également la population hors commune pouvant avoir recours aux professionnels implantés sur la vil le de Caen.

Spécificités à l'échelle des pôles de vie des quartiers Nord-Ouest et Centre sud-ouest: Professionnels et habitants s'inquiètent de la démographie médicale au sein des quartiers : difficulté à prendre des rendez-vous auprès de médecins généralistes et médecins spécialistes consultables après de nombreux mois d'attente. Cela peut avoir une influence négative sur les prises en charge précoce de certaines problématiques de santé. Sur le PVQ centre sud-ouest, les délais d'attente et les carnets de patientèle chargés se traduisent par des modifications dans les pratiques professionnel les des médecins euxmêmes (temps de consultation et visi tes à domicile réduites par exemple). Les dispositifs incitatifs existants sont également des cri tères évoqués comme facilitant ou non l'installation des professionnels du secteur sanita ire et l' accès des populations aux soins .

Rappel des objectifs d'un PSLA: Basé sur une initiative de professionnels de santé, un PSLA est une organisation pluridisciplinaire de professionnels de santé dans un bassin de vie. Le PSLA regroupe des professionnels de santé libéraux et peut aussi intégrer des acteurs des domaines médicosociaux, en collaboration avec les struc tures et les établissements sanitaires existants sur le territoire. Ces dispositifs permettent de consolider l'accès aux soins sur les territoires fragilisés (exemple: amplitude d'horaire d 'ouverture obligatoire de 8h00 à 20h00, obligation d'offre de soins non programmés).

En lien avec ...


La création de pôles de santé participe également à l'amélioration de l' image des quartiers. Ils viennent enrichir l'offre de services sur ces territoires qui en sont dépourvus et en renforce l'attractivité.

1. Poursuivre la création de regroupements de professionnels de santé a. Poursuivre la création de PSLA

Les différentes étapes nécessaires à la création d 'un PSLA sont les suivantes : i. Demande initiale des professionnels de santé et/ou des élus du territoire (analyse

du territoire et définition des besoins) ii. Formation d'un groupe de professionnels de santé iii. Rédaction du projet de santé et projet professionnel iv. Mise en concertation avec les acteurs de la ville (choix immobilier,

accompagnement) La création de PSLA s' inscri t dans le cadre du projet« coeur de santé» de l'URML ainsi que dans le cadre de la Politique régionale des PSLA (Charte signée en novembre 2017). L'ARS et l'URML sont désignées comme porteurs de l'action dans la mesure où les deux institutions sont membres des commissions régionales qui va lident les projets de création de pôles de santé.

75

r :il.ot·e· de la fiche Laction

' Partenaires concernés


• • •

En adéquation avec le zonage conventionnel des médecins actualisé par l'ARS en juillet 2019 et les dispositifs incitant à l'installation, une attention particulière sera accordée aux quartiers prioritaires Politique de la ville en apportant notamment une aide au maintien des médecins libéraux et une aide à l'installation de médecins conventionnés en PSLA ou en exercice coordonné.

b. Faciliter l 'organisation de regroupements de professionnels de santé non conventionnés

Les initiatives de regroupements de professionnels de santé sur Caen et non conventionnés peuvent par ailleurs bénéficier d'un accompagnement des services d'urbanisme de la Communauté Urbaine Caen la Mer afin d'identifier des opportunités de foncier et/ou bâti sur le territoire.

2. Faciliter la mise en place d'actions de santé par les PSLA Des actions pourront être engagées avec les coordonnateurs de PSLA pour faciliter leurs

1 missions en renforçant leurs liens avec le plan local de santé de Caen : a. Un accompagnement sera proposé par la coordonnatrice du CLS pour '

la mise en place d 'actions de santé dans les quartiers (interroger la pertinence des actions : besoins, réponse aux objectifs du CLS, contenu ... etc.). Cet appui pourra également faire l'objet d'une mise en réseau des coordonnatel'Jrs PSLA avec les partenaires santé du territoire (professionnels de santé, acteurs associatifs et institutionnels) en fonction des actions menées.

b. Faciliter le maintien et le développement de permanences dans les PSLA en lien avec les partenaires du champ sanitaire, social et médicosocial (en particu lier avec le RSVA, la PASS et la PTA).

' Perspectives : La présente action devra prendre en compte les évolutions liées à la création des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS). Les objectifs d'une CPTS sont d' (e) :

Améliorer l'accès aux soins: faciliter l'accès à un médecin traitant et améliorer la prise en charge des soins non programmés en ville, Amél iorer l'organisation de parcours p luri professionnels autour du patient Contribuer au développement des actions territoriales de prévention.

-- --- - -- - - - ~ - --- - -, Co-pilotage : URML/ ARS/ Ville de Caen (sur volet accompagnement des PSLA)

Ordres de professionnels de santé Partenaires de la charte régionale des PSLA Acteurs de l'immobil ier dont bailleurs sociaux Usagers PSLA existants (coordonnateurs) RSVA PASS

! PTA 1 Ville de Caen (Direction Santé Risques Salubrité) i Communauté Urbaine de Caen la mer (direction de l'urbanisme)

... lC~A~ ---- ----- -------- - ·• -·······-- --- .... -·····----· ····-- -·- ······-- --

76

Moyens mobilisables

Public cible

· Territoire concerné

-Calendrier

' prévisionnel - - - - -- -Evaluation



Coordonnateurs de PSLA Coordonnateurs CLS ARS Région

• • •

CPAM (pour les PLSA signataires de l'accord conventionnel interprofessionnel) - - -

Toutes les structures de soins et médico-sociales

Caen

En priorité : • Quartiers prioritaires Politique de la ville (Guérinière, Grâce de Dieu, Chemin Vert,

Pierre-Heuzé) • Espaces vécus comme prioritaires (pour le volet aide au maintien et à

l'installation des médecins généralistes) notamment Pierre-Heuzé, Saint-JeanEudes, Calvaire Saint Pierre et centre ancien - - - - - -- - - --

Durée du CLS2


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Création de PSLA sur le territoire de Caen avec projet de santé

0 - Travail en réseau des coordonnateurs de PSLA avec les acteurs de

proximité du quartier et les partenaires du CLS de Caen


Nombre de nouvelles installations (en exercice regroupé et médecins libéraux) Nombre d'actions mises en place dans les PSLA ouverts et nature des actions Nombre d 'actions mises en place répondant aux objectifs prioritaires du CLS2 Nombre de rencontres entre coordonnateur PSLA et/ou coordonnateur CLS caennais


éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.) A définir

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- A définir

1 Schéma Régional de Santé Objectif n°5 : Chaque usager doit avoir accès à une offre en santé adaptée à ses besoins:

• Renforcer l'attractivité territoria le pour l'exercice des professions de santé • Garantir à l'usager l'accès à une offre de services en santé de proximité à

.. _cha_qu~ _é!_gp~ _d~ ~on par_CO'::JrS g~ _ _".' ie, _t9_~!__E:n _c::onc)liqnt quqli_t~-~t3~_s:_urité

77


•••

AXE 3 - Améliorer la santé mentale de la population

BEP 1


Axe stratégique · Améliorer la santé mentale de la population

- .. - -Objectif Faciliter l'accès aux soins en santé mentale

opérationnel Intitulé de 1 ction


Consolider et développer le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM)

A l'échelle de la ville: Les jeunes âgés de 18 à 29 ans sont plus préoccupés par la thématique du bien-être psychique et de la santé mentale. Les élèves et étudiant(e)s déclarent plus souvent être préoccupés par cette thématique. Le profil des personnes plus fragiles aux états d'anxiété et de dépression sont les femmes ou non-binaires et vivant seuls(es) avec enfant(s).

Foc us sur le pôle de vie des quartiers Nord-Est: Le diagnostic met en avant le fait que l'accès aux soins de santé mentale semble être influencé par la capacité des individus à faire par eux-mêmes, au sentiment de bien-être mais aussi à la peur et l'image parfois négative des psychiatres et psychologues. Sur le pôle d vie des quartiers Nord-Est sont mis en lumière le manque de clarté de l'organisation du secteur de santé mentale notamment pour les adultes et les modalités et délais importants de prise en charge qui ont un impact sur l'accès aux soins.

Rappel CLSM : Un CLSM a été créé en 2016 dans le cadre du CLS de première génération. Ce dispositif a pour objectif d'améliorer le travail en réseau, la proximité et la réactivité des acteurs, et la souplesse des réponses aux situations psychosociales complexes en matière de parcours de sqins et de logement. Il a permis de construire, à l'échelle de la Ville de Caen, un cadre de concertation et d'élaboration de projets dédiés aux priorités repérées sur le territoire.

Nouvelle sectorisation psychiatrique : Les travaux menés au travers de la présente fiche action et le fonctionnement à venir du CLSM s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle sectorisation psychiatrique redéfinie en juin 2019. L'enjeu pour le CLSM est, entre autres, de pouvoir accompagner et participer à la meilleure lisibilité possible du nouveau périmètre auprès de l'ensemble des acteurs du territoire .

En lien avec ...

è ux oi e la s n e ur us

Les temps de travail du diagnostic consacré à l'accès aux soins et à la santé ont tout particulièrement ciblé les difficultés d'accès aux soins de santé mentale et ce en raison d'un cloisonnement encore trop présent entre les secteurs du social et de la psychiatrie.

a nutrit on l'h iene e vie

La consolidation et le renforcement du CLSM intégrera également la question de l'accès aux activités physiques adaptées pour les personnes vivant avec un handicap psychique. Il sera notamment associé à la construction du projet de Maison Sport Santé (cf. fiche action NUT3).

a ·un ue de an é m nta

Le CLSM est un dispositif dont les objectifs permettent le déploiement de réponses variées et adaptées à la fois aux problématiques relatives à l'accès aux soins de la santé mentale mais également de lutte contre l'isolement et la souffrance psycho-sociale.

79



• • • 1. Principes du CLSM

Les objectifs du CLSM fixés en 2014 sont maintenus soient : a. Développer un observatoire permanent des questions de bien-être sur la ville de

Caen b. Amél iorer la gestion des situations complexes et de crise (habitant nécessitant

une prise en charge coordonnée) et des cas problématiques (difficulté éprouvée par les acteurs de terrain pour prendre en charge des patients) :

Un objectif à renforcer en ... Fac ilitant les échanges avec les acteurs de terrain en particulier avec les médecins traitants notamment en systématisant les liens entre le CLSM et la PT A mais également entre les professionnels de psychiatrie et les travail leurs sociaux (en particulier pour les situations concernant un public en grande précarité).

c. Développer des espaces de formation et d'information des acteurs de terrain (échange de pratique, rencontres d'acteurs ... ) :

~ Un objectif à renforcer en ...

Développant une culture commune entre les professionnels des secteurs psychiatrique et socia l notamment en poursuivant la mise en place de stages croisés expérimentés en 2018-2019 Favorisant l'inter-connaissance des acteurs du terri toire et le repérage des acteurs et des actions en organisant des journées de rencontres thématiques (exemple : journée régionale des CLSM thématisée« logement et santé mentale », (( loisirs et santé mentale», (< participation des usagers>>, ... etc .).

d. Constituer un pôle d'information et d'orientation pour les Caennais [orientation vers les dispositifs et acteurs existants]

e. Développer des évènements et des actions visant à déstigmatiser la souffrance psychique et lutter contre l'exclusion des personnes en souffrance psychique (semaine d'information sur la santé mentale, journée mondiale de la santé mentale, journées européennes, jeudi de la santé du CHU ... ) :

~

2. Gouvernance du CLSM :

Un objectif à renforcer en ... Améliorer l'image de la santé mentale à la fois auprès de la population et auprès des professionnels du champ social et médico-social en mettant en place une campagne de déstigmatisation de la santé mentale.

Le CLSM préserve ses instances déjà existantes soient : a) Les Réunions de Concertation Pluri professionnelles (RCP psy) qui a pour

mission d'apporter des éléments/pistes de réponse à des situations complexes repérées. Cet espace de coopération doit apporter une plus grande souplesse et réactivité aux demandes formulées par le territoire (accompagnement global).

Focus sur les Réunions de Coordination Pluridisciplinaires(« RCP psy »): Dans le cas où le CLSM fait face à des situations dites (< b loquantes », pour lesquel les aucune solution pérenne n'est possible, il est proposé d'informer l'ARS et l' Etat afin de faciliter la construction d'une réponse commune et harmonisée. Les modalités de ces signalements seront définies et validée dans le cadre des instances du CLSM. Dans la mesure où l'ensemble des membres du CLSM est aujourd'hui familiarisé avec le fonctionnement des RCP psy, il est proposé d'autonomiser ces instances. Une RCP psy pourra être enclenchée sur demande de partenaires et pourra être

80

Pilote et porteurs de la fiche action



••• pilotée par un ou plusieurs référent(s) désigné(s) par le CLSM. Le coordinateur du CLSM pourra être sollicité en appui et ressources pour l'organisation de ces rencontres. A terme, il est proposé de développer des RCP territorialisées à l'échelle des Pôles de vie de quartier ou à l'échelle des secteurs de psychiatrie de l'EPSM. De 2 à 4 RCP pourront ainsi être déployées dans le but d'associer les acteurs de proximité concernés par les situations complexes étudiées.

b) Le comité de pilotage

Afin de renforcer le fonctionnement du CLSM il est préconisé de : c) Compléter la gouvernance du dispositif par l'ajout d'un comité technique et de

suivi composé des membres du CLSM et dont le rôle sera d 'enclencher la mise en place de groupes de travail pour identifier clairement les besoins au sein du CLSM puis y définir la feuille de route du CLSM. Le comité visera à orienter et initier :

Les actions collectives d'information ou de formation, Les évènements visant à sensibiliser les acteurs du territoire sur les questions de bien-être psychique et de santé mentale, Des outils partagés (annuaire, guide), ...

Autres objectifs : élargir le champ des acteurs du CLSM, en particulier aux usagers, et renforcer les liens avec les professionnels du champ social et médico-social ainsi que des acteurs du champ du bien-être. Si les acteurs des milieux social et médico-social sont déjà intégrés dans la dynamique du CLSM les besoins identifiés dans le cadre du diagnostic met en lumière la nécessité de les associer davantage au réseau. A ce titre une convention cadre devra être engagée afin de préciser et clarifier le rôle de chaque acteur impliqué dans e l CLSM. Cette convention devra être signée par les membres du CLSM. Une charte santé mentale et habitat devra également être constituée afin d'engager plus spécifiquement les membres du CLSM sur cet axe.

Perspectives : A terme, la présente fiche action devra intégrer les évolutions induites par la signature du futur PTSM. Les thématiques prioritaires du CLSM sont définies sur la base des décisions prise lors du dernier COPIL du dispositif (septembre 2019). Elles ont été fixées dans le respect des besoins identifiés par le diagnostic local de santé de 2019 et s'appuient sur un bilan spécifique au CLSM. La présente action devra décliner la feuille de route validée lors du COPIL de septembre 2019.

Pilote: EPSM Ville de Caen

Associations de familles et d'aidants Professions médicales et paramédicales Associations du champ médico-social Groupement d'entraide mutuelle

Porteurs : Membres du COPIL

Conseil Départemental (MAJA Caen Couronne Littoral, circonscriptions d'actions sociales) CHU de Caen la Mer CCAS PTA SYNAPSE GRAFISM Organismes de formations et structures ressources dans le champ de la santé mentale Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD)

ARS Etat CAF

Comité Régional des Personnes Aidées et Accompagnées (CRPAA) Communauté Urbaine (au titre de la Politique de la vil le)

8 1

Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation


EPSM Vil le de Caen ARS Membres du CLSM

•••

Tout public : habitants, usagers, professionnels, élus

En priorité : • Personnes en situation de grande précarité • Jeunes adultes / étudiants • Femmes ou non-binaires vivant seuls(es) avec enfant(s) • Personnes âgées • Public allophone

Jusqu'au 1er trimestre 2020: Caen

En priorité :

• Pôle de vie Nord-Est (pour les difficultés d'accès aux soins de santé mentale plus complexes qu'ailleurs)

• Quartiers prioritaires de Caen

Compte tenu des travaux en cours du PTSM, il est proposé une extension du périmètre du CLSM à l'agglomération caennaise. Le périmètre actuel est maintenu jusqu'au 2nd

trimestre 2020. Un travail de préparation du nouveau périmètre sera mené afin de définir les missions et les actions proposées sur un périmètre plus large. Les villes membres de la Communauté Urbaine pourront être sollicitées via un appel à manifestation d'intérêt afin d'étudier leur intégration au CLSM. Le dispositif pourra également être présenté aux membres du Conseil Territorial de Santé (CTS). Il s'agira par ailleurs de définir le temps de coordination nécessaire aux missions d'un CLSM élargi .

Complétude de l'action par la signature du PTSM Calvados: début 2020

Mise en œuvre du CLSM : durée du CLS2


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ Connaissance du CLSM et niveau d 'implication des acteurs du territoire

Efficacité du CLSM et plus particulièrement des RCP psy

0 Formation et portages entre professionnels sur la santé mentale Communication sur la déstigmotisotion de la santé mentale

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc . / données quantitatives ou qualitatives)

Nombre de réunions (COPIL/COTECH/groupes de trovoil/RCP psy) Nombre de saisie CLSM Nombre de formations et temps de portages Nombre d 'évènements et d 'actions visant à déstigmotiser la souffrance psychique et lutter contre l 'exclusion des personnes en souffrance Mise en œuvre d 'une compagne de déstigmatisation

82



• • • Evaluation des résultats :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers éléments de l'ac tion (objectifs, actions, situations, etc.).

- Diminution des hospitalisations sous contraintes - Baisse du niveau ressenti d'anxiété et de dépression chez les habitants

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Taux d'évolution du nombre d'hospitalisation sous contraintes Enquête par questionnaire : part des répondants« modérément» ou «extrêmement » anxieux(se) ou déprimé/el

Le CLSM pourra également mener une évaluation approfondie via la tenue d'une enquête « Santé mentale en population générale», outil proposé et expérimenté par le CCOMS (Centre collaborateur français de /'OMS) .

.. chém Régional de Santé (SRS) Objectif 2: Réduire les inégalités de santé, qu'elles soient socia les ou territoriales, en offrant une réponse de santé proportionnée aux vulnérabilités Objectif 3 : Chaque usager doit pouvoir, tout au long de sa vie, agir pour sa santé ou celle de ses Proches Objectif 6 : Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

Programme Régional d'Accès à la Prévention et aux Soins pour tes personnes les plus démunies (PRAPS) Objectif 3.5 : Prendre en compte les contraintes spécifiques de certains usagers

Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM)

83


• •• • Axe stratégique Améliorer l'accès aux soins et à la santé pour tous

Objectif Faciliter l'accès aux soins en santé mentale et décloisonner les secteurs opérationnel du social et de la psychiatrie





Valoriser l'offre de soins psychiatriques, la faire connaître auprès des professionnels du médico-social afin de développer une culture commune en santé mentale A l'échelle de la ville: Les jeunes âgés de 18 à 29 ans sont p lus préoccupés par la thématique du b ien-être psychique et de la santé mentale. Les élèves et étudiant(e)s déclarent plus souvent être préoccupés par cette thématique. Le profil des personnes p lus fragiles aux états d'anxiété et de dépression sont les femmes ou non-b inaires et vivant seuls(es) avec enfant(s).

Foc us sur le pôle de vie des quartiers Nord-Est: Le diagnostic met en avant le fait que l'accès aux soins de santé mentale semble être influencé par la capacité des individus à fa ire par eux-mêmes, au sentiment de bien-être mais aussi à la peur et l'image parfois négative des psychiatres et psychologues. Sur le PVQ Nord-Est sont mis en lumière le manque de clarté de l'organisation du secteur de santé mentale notamment pour les adultes et les modalités et délais importants de prise en charge qui ont un impact sur l'accès aux soins.

La présente action consiste en la mise à jour des cartes d'intervention et structures existantes de l' EPSM et en la communication sur l'offre de l'établissement à destination des partenaires du CLSM, ainsi que des professionnels de santé.

Pour rappel, l'EPSM dispose de p lusieurs unités mobiles : • L'Equipe Mobile Psychiatrie Précarité (EMPP) qui intervient auprès des publics en

situation de précarité, et qui peut être saisie par les professionnels du secteur, • L'équipe de gérontopsychiatrie (ou Unité Mobile Psychiatrique du Sujet Agé -

UMPSA) qui intervient dans la prise en charge du sujet âgé présentant un trouble psychique et pouvant être orienté par une structure médico-sociale ou un professionnel de santé,

• Plus récemment I' Equipe Mobile d' intervention et de Liaison pour Adultes Au tiste (EMI LAA) favorise l'aide auprès des publics atteints de trouble du spectre autistique.

La communication autour de cette offre de soins pourra notamment participer à facili ter la sa isie de ces unités.

Par ailleurs l'EPSM est engagé dans le développement de la prise en charge ambulatoire depuis de nombreuses années. Il a confirmé ce développement dans le cadre de son projet médical d'établissement qui vise à favoriser les structures extrahospita lières. Il s'agit d'ailleurs de la vocation des centres médico-psychologiques d'intervenir à proximité du secteur d'habitation géographique des patients, et d'épauler les acteurs sociaux et médico-sociaux. Ils peuvent à ce ti tre sol liciter les CMP de secteur en cas de besoin.

Perspectives : Cette action pourra s'appuyer sur une action proposée dans le cadre du PTSM (en cours d 'élaboration) : la création d 'un référentie l. Une action de ce type devra être articulée avec le CLS2.

Etablissement Public de Santé Mentale de Caen (EPSM)

84


Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation



••• Membres du CLSM (cf. fiche action BEPl)

EPSM CLSM

• Tout public en particulier les personnes atteintes et de troubles psychiques • Professionnels des champs social, médico-social et sanitaire

Caen

Durée du CLS2


éléments de l'action (objectifs, actions, si tuations, etc.). - Moyens de communication mis en œuvre

Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives) Types d'outils mis en p lace pour communiquer Nombre de communications mises en œuvre et type de destinataires


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ Niveau de connaissance de l'offre de soins en santé mentale par les

acteurs du territoire


documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc./ données quantitatives). Consultation des acteurs de proximité sur l'évolution de leur niveau de connaissance de l'offre

Schéma Régional de Santé (SRS) Objectif 5 : Chaque usager doit avoir accès à une offre en santé adaptée à ses besoins

• 16. Garantir à l'usager l'accès à une offre de services en santé de proximité à chaque étape de son parcours de vie, tout en conciliant qualité et sécurité

• 17. Organiser graduellement l'accessibilité à une offre de santé complémentaire adossée à l'offre de proximité

Objectif 7 : Chaque usager doit bénéficier de services et interventions en santé performants

• 21. Assurer une démarche d'amélioration continue de la sécurité et de la qualité des services et interventions en santé

Objectif l O : Chaque usager doit pouvoir bénéficier d'un parcours fluide • 32. Assurer la fluidité des parcours par des modalités d'intervention coordonnées

des acteurs

Programme Régional pour l'Accès à la Prévention et aux Soins pour les plus démunis (PRAPS) Objectif 3.4 : Prendre en compte les personnes les plus vulnérables dans chaque parcours de santé et de vie

85

BEP 3


Axe stratégique · Améliorer la santé mentale et le bien-être psychique des habitants

. . -·· . Objectif Lutter contre la souffrance psychosociale (anxiété, dépression)

opérationnel Intitulé de l'action Eléments de diagnostic

Renforcer les compétences psycho-sociales chez les jeunes

A l'échelle de la ville: La santé des enfants et des jeunes est l'un des deux publ ics ciblés par le diagnostic comme prioritaire pour la mise en œuvre d'actions de santé sur Caen. Le non-respect de l'autre, la place des écrans et le lien entre santé et parentali té sont les problématiques les p lus fortes sur le territoire concernant ce public . Les jeunes âgés de 18 à 29 ans ( en particul ier les élèves et étudiant ( e) s) sont p lus préoccupés par la thématique du bien-être psychique et de la santé mentale. Le profil des personnes plus fragi les aux états d'anxiété et de dépression sont les femmes ou nonbinaires et vivant seuls(es) avec enfant(s). Pour agir sur la santé des enfants et des jeunes et répondre aux problématiques prioritaires soulevées par les habitants et les professionnels, certains déterminants semblent à investir en priorité :

L'apprentissage du jeu (temps consacré aux jeux, jeux d'imitation, ... ) par les enfants et les parents. La construction de repères éducatifs, de limites claires aux comportements des enfants par les parents. L'estime de soi, la valorisation des compétences parentales. La formation des professionnels de l'éducatif et du loisir à l'accueil des enfants et des jeunes en souffrance ou avec des troubles du comportement L'articulation des actions pour une approche globale de la santé des enfants et des jeunes.

A l 'échelle du pôle de vie Nord-Ouest: Les si tuations de non-respect de l'autre sont ce qui préoccupent le plus les professionnels et habitants du Chemin vert. L'accès à des images violentes, l'autonomie laissée aux enfants devant les écrans, le manque de « savoir vivre-ensemble » sont identifiés comme pouvant avoir une influence sur les situations de non-respect de l'autre. Du côté des parents, la transmission de repères éducatifs en matière de respect de l'autre et e, de limites données aux enfants semblent difficiles.

A l'échelle du pôle de vie Centre Sud-Ouest: Pour les parties-prenantes de ce territoire, le repl i sur soi, l'isolement des parents et des familles, le temps consacré et les habitudes liées à la satisfaction des besoins de l'enfant qui d iminuent, peuvent influencer cette place des écrans au sein des famil les. Il semble ainsi nécessaire d'agir sur la relation parents/enfants, la parentalité et le cadre éducatif, l'accès aux informations concernant l'impact de la consommation des écrans sur les enfants, mais également la relation entre les parents et les acteurs œuvrant auprès des enfants et des jeunes dont ceux des établissements scola ires.

A l'échelle du pôle de vie Rive Droite: Concernant les enfants, les habitants et professionnels du quartier de la Guérinière s'inquiètent également d'une consommation importante d'écrans qui engendrent des conséquences sur la santé. Des déterminants de santé tels que la place accordée au prendre soin de soi et à la santé pour les parents et la faible estime de soi des enfants sont ici en jeu. La va lorisation des compétences des parents et des enfants semble nécessaire.

Focus sur le pôle de vie Nord-Est : Une programmation d 'actions est menée par les acteurs œuvrant auprès des enfants et des jeunes. Toutefois des inquiétudes persistent sur la p lace de plus en p lus importante des écrans au sein des famil les et les conséquences possibles sur la santé. Par ailleurs, l'écran peut être vu comme un outil « pratique » dans la gestion du temps des activités quotid iennes. Il est également important de noter que les enfants et jeunes évoluent dans des milieux de vie peu favorable à l'éveil aux activi tés de type jeu. Il semble également nécessaire de pouvoir valoriser les compétences des parents.

86


•••

En lien avec ...

Le développement des Compétences psycho-sociales, quels bénéfices ?

Le développement des Compétences psychosociales (CPS) est un levier majeur en promotion de la santé. Chez les enfants, le renforcement des CPS favorise le développement global (social, émotionnel, cognitif, physique), améliore les interactions, augmente le bien-être et contribue donc à diminuer les comportements défavorables à la santé. Chez les adolescents, il permet également de prévenir la consommation de substances psychoactives, les problèmes de santé mentale, les comportements violents et les comportements sexuels à risque. Chez les adultes, il agit toujours sur le bien-être, la qualité des relations et favorise pour les parents les pratiques éducatives positives.

L'ARS mène une évaluation afin d'identifier précisément les acteurs formés aux CPS sur le territoire normand (finalisation fin l er semestre 2020).



1. Former aux CPS a. Préciser les besoins en matière de formation sur les CPS : en s'appuyant

sur les diagnostics issus des CESC-i et du Diagnostic Local de Santé de Caen, il s'agit de définir précisément les compétences prioritaires qui pourront être renforcées chez les plus jeunes, et ce, en lien avec les parties-prenantes en lien direct avec les enfants.

b. Faire bénéficier à des équipes pédagogiques des formations en matière de CPS: s'appuyer sur les organismes compétents en matière de CPS pour proposer une offre adaptée aux besoins identifiées sur Caen.

2. Contribuer à la construction d'un parcours éducatif en santé de l'enfant basé sur le renforcement des CPS Sur la base des formations apportées aux professionnels, construire un projet inter-établissements entre écoles primaires dans un premier temps Le projet devra respecter 5 c ritères primordiaux, facteurs de réussite d'un projet CPS:

l) Inscrire le projet dans la durée que ce soit au niveau du nombre de séances que dans sa possibilité de laisser le temps au contenu d'être vécu dans le quotidien.

2) Il s'appuie sur des méthodes d'intervention participatives, interactives et valorisantes (implication des professionnels ... ).

3) Le projet identifie clairement les CPS à développer. Il propose une progression pédagogique adéquate et adaptée.

4) Le porteur de projet et/ou les intervenants maitrisent le concept et saisissent l'intérêt du développement des CPS.

5) Le projet prévoit d'informer l"environnement de la population concernée (famille, entourage, ... ).

Perspectives : En fonction de l'implication et des dynamiques existantes sur le territoire, le projet pourra dans un premier temps se focaliser sur les enfants scolarisés en primaire pour évoluer, dans un second temps, aux profit des jeunes scolarisés dans le secondaire (collège puis lycée). La présente action devra prendre en compte la place des parents dans la santé de l'enfant. Co-pilotage : Education Nationale ARS

87


Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation



••• Vil le de Caen (direction de l'éducation) CCAS (direction de la petite-enfance et PRE) Promotion Santé Normandie ANPAA Comité départemental de la Ligue contre le cancer IRTS CLSM Réseau Normandie Pédiatrie

ARS Vil le de Caen

Jeunes Professionnels Parents

En priorité : • Enfants scolarisés en primaire • Professionnels de l'Education Nationale (équipes pédagogiques)

Caen

En priorité : • Quartiers prioritaires • Pôle de vie de quartier Nord-Ouest (Chemin Vert)

Durée du CLS2


éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc .). - Mise en place d'un projet CPS au sein du territoire concerné

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quanti tatives ou qualitatives)

Nombre de personnes formées Nombre de formations réalisées


@

0 éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.).

Evolution du climat scolaire et péri-scolaire

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Résultats des enquêtes de c limat scolaire Consultation des acteurs de proximité sur l'évolution de ce c limat

Schéma Régional de Santé Axe 1 : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le 1er levier du bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• 1 . Prévenir les pratiques addictives • 3. Prévenir le mal-être et le suicide • 4. Agir précocement pour garantir de meilleures chances de bonne santé

88


• • •

AXE 4 - Faciliter l'accès à une alimentation équilibrée et à la pratique d'une activité physique régulière

NUT 1


•••

Axe stratégique Faciliter l'accès à une alimentation équilibrée et à la pratique d'une activité physique régulière

Objectif Adopter des comportements alimentaires favorables à la santé opérationnel



~

Pérenniser et renforcer les actions de type ateliers cuisines

A l'échelle de la vil le: Pour agir sur la problématique de déséquilibre alimentaire soulevée par les habitants et les professionnels, certains déterminants semblent particulièrement à investir:

La motivation, l'envie, le fait de se sentir capable, le moral et se sentir bien dans corps sont autant de déterminants qui influencent l'équilibre alimentaire La lassitude, les savoir-faire culinaire, la capacité à développer des astuces pour une alimentation à moindre coût déterminent l'équilibre alimentaire des habitants Le manque de temps nécessaire à consacrer à équilibrer son a limentation

A l'échelle du pôle de vie Nord-Ouest : Dans le quartier du Chemin vert, la problématique prioritaire est une a limentation déséquilibrée dans laquelle les plats préparés, les produits sucrés et gras et le grignotage ont une place importante. Cela s'explique notamment par une lassitude à trouver et confectionner des repas différents chaque jour, des savoir-faire cu linaire qui sont à renforcer et une capacité à se projeter, à développer. L' influence du temps que l'on peut consacrer à cuisiner, du budget a limentaire des familles et des publicités sont autant de déterminants qui freinent l'équilibre alimentaire. Pour les personnes âgées la solitude est également un frein au bien manger. Les repas sont de moins en moins l'occasion de vivre des moments d'échanges et de convivia lité.

A l'échelle du pôle de vie Rive Droite: Les habitants et professionnels du quartier de la Guérinière constatent qu'il est d ifficile de concilier bien manger - bien bouger et - petit budget. Le temps et la fa tigue morale et physique impactent l'équilibre alimentaire. En matière d'alimentation les habitants se questionnent sur la qualité des aliments et mettent en p lace des astuces pour accéder à des produits de quali té à moindre coût. L'alimentation peut également être un enjeu éducatif au sein des famil les et faire l'objet de rapports de force entre parents et enfants. Il apparait parfois difficile de concilier colis alimentaire et sentiment de maitrise de son a limentation. Enfin, la méconnaissance des offres locales peut engendrer un éloignement de l'équi libre alimentaire.

En lien avec ...

La santé environnementale

Les travaux menés dans le cadre de cette action peuvent être une porte d'entrée pertinente pour travailler sur la mobilité des habitants inter et intra quartiers (exemple : proposer des activités de type visites de marchés ou de producteurs). Les ateliers cu isine peuvent également être un levier pour initier un projet de jardin partagé sur un quartier et ainsi contribuer à l'amélioration du cadre de vie des habitants et son appropriation.

Les ateliers cuisine doivent viser à : Apprendre en faisant (pour les personnes ne sachant pas cuisiner) ,


Développer différentes formes d'ateliers à l'extérieur autour d'outil à disposition selon les quartiers (exemple: four à pain, jardins partagés ... ),

90



Moyens mobilisables

Public cible



• • • - Favoriser les rencontres inter-quartiers autour de l'alimentation, - Lutter contre le gaspil lage alimentaire,

Les ateliers doivent ainsi nécessairement s'inscrire dans un climat de conviviali té , de plaisir et de partage. Il s'agit ic i de renforcer les ateliers existants et accompagner les porteurs pour tendre à : - Encourager la création de temps conviviaux autour d'un repas - Mettre en place des sorties avec des habitants sur les marchés pour

a ller à la rencontre des producteurs ou al ler sur des sites agricoles - Intégrer la distribution de paniers de légumes (via AMAP par

exemple) - Proposer des outils aux parents pour faciliter l'accès à une

alimentation équilibrée et à moindre coût

La présente action vise à : 1. Faciliter la montée en compétence des porteurs et animateurs des ateliers

cuisine existants : En formant les animateurs d'ateliers cuisine existants En formant les professionnels accompagnants dans les résidences autonomie du territoire en matière de nutrition et d'équilibre alimentaire de la personne âgée

2. Soutenir les nouveaux projets : En particulier les actions s'appuyant sur le Silver Apport (appartement témoin adapté aux séniors) dont l' ouverture est prévue sur le quartier du Chemin Vert (exemple: Silver Apport comme support pour la mise en place d 'ateliers cuisine)

Ville de Caen (direction santé risques salubrité)

CCAS (direction de l'action sociale et de lutte contre l'exclusion / La Boussole, direction des services aux séniors) DRAAF Structures associatives CAF (centres socio-culturel) Conseil départemental (PMI) Organismes d'aide alimentaire Caen la Mer Habitat

CCAS Ville de Caen ARS (prise en charge des formations dans le cadre du d ispositif « Nutrition Précarité » proposé par Promotion Santé Normandie) DRAAF

Tout public

En priorité : • Personnes âgées • Personnes en situation de précarité • Parents

Caen

En priorité : • Pôle de vie des quartiers Nord-Ouest • Pôle de vie des quartiers Rive Droite

91

Calendrier

prévisionnel

Evaluation



• • • Durée du CLS2


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Montée en compétence des animateurs d'ateliers cuisine

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse

0 documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- Nombre de personnes formées - Nombre de projets soutenus

- Nature des projets


éléments de l'action (objecti fs, actions, situations, etc.). - Intégration des conditions de réussites (cf. plus haut) dans les projets

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc . / données quantitatives).

Comptes-rendus et bilans des projets

Schéma Régional de Santé (SRS) • Objectif l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du

bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• Objectif 2: Réduire les inégalités de santé, qu'elles soient sociales ou territoriales, en offrant une réponse de santé proportionnée aux vu lnérabi li tés

• Objectif 3 : Chaque usager doit pouvoir, tout au long de sa vie, agir pour sa santé ou ce lle de ses proches

• Objecti f 6 Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

Plan national nutrition santé (PNNS) • Axe l : Améliorer pour tous l'environnement Alimentaire et physique pour le rendre

p lus favorable à la santé • Axe 2 : encourager les comportements favorables à la santé • Axe 4 : Impulser une dynamique territoriale

Stratégie Nationale Sport Santé

92

NUT 2


• • •


Objectif Adopter des comportements alimentaires favorables à la santé opérationnel



Favoriser l'accès à une alimentation de qualité et équilibrée en milieu scolaire A l'échelle de la vil le : Dans l'enquête santé bien-être des Caennais(es), concernant la Nutrition et l'hygiène de vie, une différence significative dans le choix de cette thématique est observée selon l'âge, la situation familiale et professionnelle, le niveau d'étude et le secteur d'habitation. Nous observons notamment que les Caennais vivant seuls(es) avec enfant(s) ont plus souvent déclaré être préoccupés par la nutrition et l'hygiène de vie que les personnes vivant seules (42 % vs 70 %).

Pour agir sur la nutrit ion et répondre à la problématique de déséquilibre alimentaire soulevée par les habitants et les professionnels, certains déterminants semblent particulièrement à investir :

La motivation, l'envie, le fait de se sentir capable, le moral et se sentir bien dans corps La lassitude, les savoir-faire culinaire, la capacité à développer des astuces pour une alimentation à moindre coût Le manque de temps

A l'échelle du pôle de vie Nord-Ouest : Dans le quartier du Chemin vert, la problématique prioritaire est une alimenta tion déséquilibrée dans laquelle les p lats préparés, les produits sucrés et gras et le grignotage ont une p lace importante. Cela s'explique notamment par une lassitude à trouver et confectionner des repas différents chaque jour, des savoir-faire culinaire qui sont à renforcer (apprendre à cuisiner) et une capacité à se projeter (dans la construction des repas) à développer. L'influence du temps que l'on peut consacrer à cuisiner, du budget alimentaire des famil les et des publicités (notamment chez les enfants) sont autant de déterminants qui freinent l'équilib re a limentaire .

A l 'échelle du pôle de vie Rive Droite : En matière d'alimentation les habitants de la Guérinière se questionnent sur la qualité des aliments et mettent en p lace des astuces pour accéder à des produits de qual ité à moindre coût. L'alimenta tion peut également être un enjeu éducatif au sein des famil les et faire l'objet de rapports de force entre parents et enfants. Enfin, la méconnaissance des offres locales (cantine, sport à l'école, éducation thérapeutique du patient, ... ) peut impacter négativement l'équilibre alimentaire.

1. Améliorer la qualité des repas dans les restaurants scolaires

Rappel contexte loi Eqalim : La loi instaure l'obligation de servir des repas "dans les restaurants co llectifs dont les personnes mora les de droit public ont la c harge" qui comprennent une part au moins égale à 50% de produits bénéfi ciant de labels ou issus des c ircuits courts et au moins 20% de produits issus de l'agriculture biologique.

Attachée à la qualité des repas servis dans les restaurants scolaires gérés en régie directe, la Ville suit ses objectifs fixés par la loi<< Egalim » de 20 18 en agissant sur les leviers suivants :

la proposition d'un menu végétarien par semaine; la fin du plastique est aujourd'hui effective pour le service de restauration municipal, le plastique n'est désormais utilisé que pour le transport. La cuisson et la réchauffe sont réa lisées en bac gastronorme inox. L'expérimentation« tout inox» se poursuit dans le cadre d' un groupe de travail dédié; les actions conc rètes pour lutter contre le gaspil lage a limentaire, du besoin initia l de repas à la consommation fina le ;

93


Partenaires

concernés

Moyens

mobilisables

Public cible



Evaluation


•••

- un marché alimentaire favorisant l'approvisionnement des produits de saison et fermier, produits bio et labellisés.

2. Sensibiliser et informer sur le II bien manger» via la proposition de petits déjeuners dans le cadre scolaire

Rappel contexte national : Près d 'un professeur des écoles sur deux, quel que soit le niveau, identifie dans sa classe des élèves qui ont sauté le petit déjeuner. Les raisons invoquées sont, dans l'ordre, le manque d'appétit, le manque de temps, le lever précoce, le stress, l'absence des parents le matin et les raisons économiques. En réponse à ces constats, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté prévoit la mise en place obligatoire de petits déjeuners dans le cadre scolaire.

Aujourd'hui les écoles caennaises si tuées en REP, REP+ et dans les quartiers prioritaires de la politique de la vil le proposent d'ores et déjà le petit-déjeuner. A ce titre, la Vil le souhaite s'appuyer sur cette dynamique afin d'accompagner ces dernières et faire évoluer les pratiques en la matière, et ce, en intégrant un volet de sensibilisation et d'information au « bien manger».

Au travers d'une démarche de prévention et de promotion de la santé, une réflexion sera ainsi engagée afin de proposer le petit-déjeuner à l'école comme outil pédagogique et de prévention à l'attention des enfants et des parents au « bien manger ».

L'approche adoptée devra notamment permettre de rappeler l' importance et l'intérêt que représente la prise du peti t-déjeuner dans l'équilibre a limentaire de l'enfant. El le aura également pour objectif d'amener autant que faire se peut les enfants et les parents à devenir autonome dans la p rise du petit-déjeuner.

Ville de Caen (direction de l'éducation)

Vil le de Caen (direction santé risques salubrité) Ecoles caennaises publiques (équipes pédagogiques - éducation nationale) Education Nationale

Vil le de Caen

• Enfants caennais scolarisés dans une école primaire publique • Parents

Pour le volet« petit-déieuner »: écoles localisées en REP, REP + et quartiers prioritaires

Caen

Durée du CLS2

Evaluation du processus : 1 Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers

éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). Public ciblé Réflexion enclenchée sur les petits déjeuners

94



0 •••

lL Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

Nombre d'enfants concernés et évolution de ce nombre Nombre d'actions spécifiques menées et public touché Nature des actions Nombre de réunions de travail sur l' action« peti ts-déjeuners n


éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.).

0 Evolution des repas

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

Intégration du bio et local dans les cantines (part au moins égale à 50% de produits bénéficiant de labels ou issus des circuits courts et au moins 20% de produits issus de l'agriculture biologique) Proposer un menu végétarien par semaine

Schéma Régional de Santé (SRS) Axe l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• 2. Promouvoir des comportements alimentaires favorables à la santé et lutter contre la sédentarité

• 4. Agir précocement pour garantir de meilleures chances de bonne santé

Plan national nutrition santé (PNNS)

Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté • Engagement 2 : Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants

o 6. Garantir un accès de tous à l'alimentation

Loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (dite Egalim) du 30 octobre 2018

95

NUT 3

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2 - 20 l 9 /2023 - CAEN

• • •


Objectif Favoriser la pratique d'une activité physique opérationnel



Renforcer l'offre en matière de sport santé sur le territoire

A l'échelle de la ville: Le diagnostic local de santé 2019 met en avant p lusieurs points :

Une port importante de pathologies cardiovasculaires (maladies coronariennes, occident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque) plus forte à Caen comparativement à la France métropolitaine. Les problèmes articulaires, de rhumatismes, lombalgies ... sont les p lus cités par les personnes déclarant être atteintes d'une maladie chronique ou d'un problème de santé dans le cadre de l'enquête par questionnaire. Viennent ensuite les maladies respiratoires (notamment l'asthme) et le diabète. Principaux motifs d'admission en Affections Logues Durée (ALD) : les maladies de l'appareil circulatoire (H/ F confondus) (30%), puis, pour les hommes, les maladies endocriniennes, nutritionnel les et métaboliques, et pour les femmes, les tumeurs (données 2017 ORS).

La nutrition est une préoccupation forte pour les personnes âgées de 30 à 39 ans, les Caennais vivant seuls(es) avec enfant(s), les personnes en inva lidité ou maladie longue durée et les personnes avec un niveau de diplôme élevé (Bac+ 3 ou 4). Pour agir sur l'activité physique, certains déterminants peuvent être investis:

La motivation, l'envie, le fait de se sentir capable, le moral et se sentir bien dans corps sont autant de déterminants qui influencent la pratique d'une activité physique et sportive Le coût, la méconnaissance des offres et des aides freinent l'accès à une activité sportive Les représentations liées aux pratiques de certaines activités physiques et sportives (qui sont différentes selon les genres, les cultures, les religions)

A l 'échelle du pôle de vie des quartiers Nord-Ouest: A la Folie Couvrechef, professionnels et habitants constatent une pratique insuffisante d'une activité physique chez les habitants. Pour les populations vieillissantes et ceux touchés par des problèmes de santé, la pratique d'une activité physique est souvent liée aux représentations que l'on se fait des capacités physiques actuelles. De même, certaines activités peuvent être connotées, en fonction du genre notamment ou encore du niveau de pratique (activités sportives en compétition), et ainsi susciter peu d' intérêt pour une partie de la population.

En lien avec ...


La consolidation et le renforcement du CLSM intégrera également la question de l'accès aux activités physiques adaptées pour les personnes vivant avec un handicap psychique. Il sera notamment associé à la construction du projet de Maison Sport Santé présenté ci-après en particulier sur le volet participation des usagers.

1. Renforcer le dispositif Sport sur Ordonnance a. Rappel dispositif


Depuis 2017 un patient souffrant d'une pathologie chronique peut bénéficier d'une prescription médicale pour pratiquer une activité physique encadrée par un éducateur sportif de la Vil le de Caen. Le sport sur ordonnance propose un parcours pour

96



•••

accompagner les personnes dans un projet personnalisé de pratique autonome d'activités physiques. 300 personnes peuvent être prises en charge chaque année. Le parcours et l'accompagnement sont gratuits pour le bénéficiaire. L'ensemble des médecins de Caen et des communes limitrophes spécialistes des pathologies identifiées ou généralistes peuvent presc rire et orienter les patients vers le dispositif. Munie de la prescription médicale la personne est reçue par un agent de la Ville. Un entretien individuel d'environ l heure lui permet d 'être orientée vers une des nombreuses activités enc adrées par les éducateurs sportifs de la ville et de la communauté urbaine spécifiquement formés aux activités physiques adaptées. Le parcours comprend 30 séances à raison de 2 séances hebdomadaires. Un premier point d 'étape est réalisé à la l 0ème séance. De la 25ème séance jusqu'à la fin du parcours l'équipe d'encadrants accompagne chaque bénéficiaire dans la construction de son projet de pratique autonome en partenariat avec les associations sportives caennaises. Cet accompagnement se poursuit jusqu 'à un an après la sortie du dispositif.

b. Objet du renforcement : - Elargissement des pathologies

En 2019 le dispositif intègre 6 pathologies identifiées comme prioritaires par le groupe d'experts médicaux issu des partenaires engagés : les troubles psychiques, les affections de l'appareil locomoteur, l'obésité adulte et infantile, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires stabilisées. Ce panel pourra être élargi ponctuellement sur la base de l'avis du comité d'experts afin de répondre aux besoins du territoire.

- Elargissement à la Communauté Urbaine Depuis 2017 le dispositif s'adresse essentiel lement aux caennais . Cependant il a également vocation à être élargi sur ce p lan et ouvert aux communes membres de la communauté urbaine Caen la Mer.

2. Mettre en place une Maison sport santé a. Contexte

Dans la continuité du dispositif Sport sur Ordonnance, un projet de Maison Sport Santé caennaise sera élaboré de façon participative avec les acteurs locaux sport et santé dans le but de maintenir et renforcer une dynamique partenariale. Le projet de Maisons sport-santé est intégré à l'axe l de la stratégie nationale sport-santé 2019-2024 : « La promotion de la santé et du bien-être par I' Activité Physique et Sportive ».

b. Stratégie et organisation de la Maison sport santé La stratégie générale de la Maison Sport Santé caennaise pourra s'articuler autour de 4 axes:

Pratiquer Informer, orienter Coordonner Former (formation/recherche)

Chaque axe interviendra systématiquement sur les champs de la prévention primaire et secondaire.

Perspectives : La présente action devra être articulée avec le futur PTSM concernant les activités physiques à destination des personnes souffrant de troubles psychiques.

Ville de Caen (direction des sports, direction santé risques salubrité)

97


Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation


CU Caen la Mer ARS

•••

Union Régionale des Médecins Libéraux (URML) Ordre des médecins CHU Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM) Médecins généralistes Directions régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion socia le (DRJSCS) Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) Sécurité sociale pour les indépendants (ex-RSI) Mutuelle Sociale Agricole (MSA) Université de Caen Normandie (UFR de médecine, UFR des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) Comité régional o lympique et sportif (CROS) Associations sportives Associations de patients et/ou d'usagers Planeth Patient CLSM

Communauté urbaine Caen la Mer Vil le de Caen ARS (20 000€/an au titre de la convention 2018-2020 entre I' ARS et la Ville de Caen)

Tous les publics avec ou sans pathologies

En priorité : • Jeunes • Personnes âgées

Caen Pour le dispositif Sport sur ordonnance : élargissement à la Communauté Urbaine de Caen la Mer Pour la Maison sport santé : Caen / Communauté Urbaine et rayonnement départemental

En priorité : • PVQ Nord-Ouest • PVQ Centre Sud-Ouest

Dispositif sport sur ordonnance : durée du CLS2 Maison sport santé : 2020


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Nombre et origine géographique des bénéficiaires

- Nombre, origine et spécialité des prescripteurs

0 - Répartition des pathologies

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc./ données quantitatives ou qualitatives)

Tableaux de bord du référent ville Livret du bénéficiaire Suivi entre le référent ville et les prescripteurs

98



• • • Des critères et indicateurs seront définis ultérieurement afin d 'évaluer spécifiquement le projet Maison sport santé.

Evaluation des résultats : 1. Cri tères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers

~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Part des bénéficiaires autonomes dans la pratique d'AP en fin de parcours

(pratique libre ou en milieu associatif)

0 - Effets de l'AP sur la santé (état physique et psychique ressenti)


Entretien avec le bénéficiaire en fin de parcours, +3 mois, +6 mois et + l an après la sortie du dispositif Questionnaire effectué par le médecin prescripteur Etudes scientifiques par le laboratoire COMETE sur un échantillon de patients volontaires.

Schéma Régional de Santé (SRS) Axe l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• Promouvoir des comportements alimentaires favorables à la santé et lutter contre la sédentarité

• Prévenir le mal-ê tre et le suicide • Agir précocement pour garantir de meilleures chances de bonne santé • Prévenir la perte d'autonomie dans une stra tégie de« b ien vieil lir>> • Permettre l'accès des personnes en situation de handicap aux programmes de

prévention, promotion de la santé Axe 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

• 18. Améliorer l' information des professionnels de santé sur l'offre sanitaire, sociale et médico-sociale existante


99

NUT 4


• • •


Objectif Favoriser la pratique d'une activité physique pour tous opérationnel


Développer et promouvoir auprès de la population une offre sportive en libre accès A l'échelle de la vil le : Pour répondre à la problématique de pratique insuffisante d'activité physique au sein de la population soulevée par les habitants et les professionnels, certains déterminants semblent particulièrement à investir :

La motivation, l'envie, le fait de se sentir capable, le moral et se sentir bien dans corps Le coût, la méconnaissance des offres et des aides Les représentations liées aux pratiques de certaines activités physiques et sportives (différentes selon les genres, les cultures, les religions) Le manque de temps nécessaire à consacrer à une pratique physique ou sportive

A l'échelle du pôle de vie Nord-Ouest: A la Folie Couvrechef, professionnels et habitants constatent une pratique insuffisante d'une activité physique chez les habitants. Le bouche à oreille, la possibilité de<< voir n des pratiques d'activités qui investissent l'espace public ainsi que la possibilité de découvrir des activités avant de s'engager sont des leviers pour faciliter la pratique. Pour les populations vieillissantes et ceux touchés par des problèmes de santé, la pratique d' une activité physique est souvent liée aux représentations que l'on se fait des capacités physiques actuelles. L'appropria tion, la qual ité des équipements favorables à la pratique d 'une activité physique ainsi que la proximité sont également nécessaires pour encourager celle-c i.

A l'échelle du pôle de vie Rive Droite: Les habitants et professionnels du quartier de la Guérinière constatent qu'il est difficile de conci lier bien manger - bien bouger et - petit budget. Les réseaux amicaux, sociaux, cu lturels peuvent servir de soutien et de médiation pour accompagner les habitants les plus éloignés des activités physiques et sportives. Le temps e t la fatigue morale e t physique freinent la pratique d'une activité physique.

En lien avec ...


La pratique régulière d'activité physique, même de faible intensité, contribue à limiter les principales manifestations cliniques du stress psychologique que sont l' anxiété et la dépression, contribuant a insi au maintien de la santé mentale et de la qualité de vie des individus.


La présente action consiste à : 1. Mettre à disposition de la population un équipement cardio-fitness en libre

accès Le développement des activités sportives s'est accompagné d'une forte diversification des pratiques . De nouvelles motivations viennent s'ajouter au modèle compétitif : davantage de pratiques de loisir et de détente, de besoin de nature, et ce, dans un objectif de santé et de bien-être . L'enjeu est de tendre vers un aménagement sportif davantage intégré dans l'espace public .

100



Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation



•••

Il s'agit ici de mettre à disposition, en accès libre et gratuit, un équipement sportif permettant d'optimiser la pratique sportive libre et autonome.

2. Valoriser par une communication adaptée les parcours de footings et les sites de pratique en libre accès

En complément, il est proposé de valoriser les parcours de footings existants sur le territoire ainsi que les sites de pratique en libre accès notamment en :

- Créant une carte interactive recensant l'offre - Créant une application dédiée

Vil le de Caen (direction des sports)

A définir

Ville de Caen

Tout public

En priorité : • Enfants et jeunes • Séniors

Caen


Durée du CLS2


éléments de l'action (objectifs, actions, si tuations, etc.). - A définir

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

A définir Evaluation des résultats :

1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers éléments de l'action (objectifs, actions, si tuations, etc.) . - A définir

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives) .

- A définir Schéma Régional de Santé (SRS) Axe l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• Promouvoir des comportements alimentaires favorables à la santé et lutter contre la sédentarité

• Prévenir le mal-être et le suicide • Agir précocement pour garantir de meilleures chances de bonne santé • Prévenir la perte d'autonomie dans une stratégie de « bien vieil lir» • Permettre l'accès des personnes en situation de handicap aux programmes de

prévention, promotion de la santé

Plan National Nutrition Santé (PNNS) Plan Sport Santé Bien-Etre (SSBE)

101

NUT 5


•••


Objectif Favoriser la pratique d'une activité physique pour tous opérationnel



Construire et mettre en œuvre avec le tissu associatif une offre d'activité physique et sportive ouverte avec un maillage territorial optimum A l'échelle de la ville : Pour répondre à la problématique de pratique insuffisante d'activité physique au sein de la population soulevée par les habitants et les professionnels, certains déterminants semblent particulièrement à investir :

La motivation, l'envie, le fait de se sentir capable, le moral et se sentir bien dans corps Le coût, la méconnaissance des offres et des aides Les représentations liées aux pratiques de certaines activités physiques et sportives (différentes selon les genres, les cultures, les religions) Le manque de temps nécessaire à consacrer à une pratique physique ou sportive

A l'échelle du pôle de vie Nord-Ouest: A la Folie Couvrechef, professionnels et habitants constatent une pratique insuffisante d'une activité physique chez les habitants. Le bouche à oreille, la possibilité de<< voir» des pratiques d'activités qui investissent l'espace public ainsi que la possibilité de découvrir des activités avant de s'engager sont des leviers pour faciliter la pratique. Le manque de temps et l'organisation nécessaire pour la pratique sont également évoqués comme des freins. La proximité (réelle ou ressentie) est également nécessaire pour encourager la pratique d'une activité physique.

A l'échelle du pôle de vie Rive Droite: Les habitants et professionnels du quartier de la Guérinière constatent qu'il est difficile de concilier bien manger - bien bouger et - petit budget. De même le coût (inscription et équipement) d'une activité sportive peut présenter un frein à la pratique de celle-ci. Les réseaux amicaux, sociaux, cu lture ls peuvent servir de soutien et de médiation pour accompagner les habitants les plus éloignés des activités physiques et sportives. Le temps et la fatigue morale et physique freinent également la pratique d'une activité physique.

En lien avec ...


La pratique régulière d'activité physique, même de faible intensité, contribue à limiter les principales manifestations cliniques du stress psychologique que sont l'anxiété et la dépression, contribuant ainsi au maintien de la santé mentale et de la qualité de vie des individus.


Au regard des constats établis dans le diagnostic local de santé la présente action pourra permettre de :

Développer des activités de marches hebdomadaires Proposer des temps d'activité physique en ville tout au long de l'année Mettre en place un challenge collectif inter-quartier (public précaire / petits budgets) pour (en) :

o Inciter davantage à la marche en proposant des activités éphémères o S'appuyant sur le mobilier urbain (exemple : signalétique piétonne mise

en place dans le cadre du premier CLS) et sur les espaces publics pour inciter à la marche

102


•••

La Ville de Caen au travers de sa direction des sports se propose d'être « chef de file>> pour motiver la mise en place d'actions au bénéfice de la population autour du « bien bouger».

La présente action pourra être mise en œuvre en articulation avec le dispositif sport sur ordonnance et à la Maison Sport Santé. Une attention particulière devra par ailleurs être accordée au public âgé en facilitant l'adaptation de l'offre aux séniors.

Pilote de la Ville de Caen (direction des sports)

fiche action

Partenaires Ville de Caen (direction santé risques salubrité et la direction de l'éducation)

concernés CAF Education Nationale ARS Associations sportives

Moyens Ville de Caen

mobilisables

Public cible Tout public

En priorité :

• Personnes âgées

• Enfants et jeunes

Territoire Caen

concerné En priorité :

• Pôle de vie des quartiers Nord-Ouest

• Pôle de vie des quartiers Rive Droite

Calendrier Durée du CLS2

prévisionnel

Evaluation Evaluation du processus : 1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers

@ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc .). - A définir

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- A définir


@ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). - A définir

0 Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives).

- A définir

Articulation Schéma Régional de Santé (SRS)

avec les Axe 1 : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au lonq de la vie

103

politiques publiques


••• • Promouvoir des comportements alimentaires favorables à la santé et lutter

contre la sédentarité • Prévenir le mal-être et le suicide • Agir précocement pour garantir de meilleures chances de bonne santé • Prévenir la perte d'autonomie dans une stratégie de« bien vieillir ll • Permettre l'accès des personnes en situation de handicap aux programmes de

prévention, promotion de la santé

Plan National Nutrition Santé {PNNS)

Plan Sport Santé Bien-Etre {SSBE)

104

NUT 6


• • •


Objectif Concilier bien manger/bien bouger et petit budget opérationnel



Maintenir et renforcer les actions proposant des ateliers cuisine et amenant à la pratique d'une activité physique à l'attention des publics les plus fragiles A l 'échelle de fa ville :

Les Caennais vivant seuls(es) avec enfant(s) ont plus souvent déclaré être préoccupés par la nutrition et l'hygiène de vie (42 %). Les personnes avec un niveau de diplôme moins élevé (certificat d'études primaires et aucun diplôme) sont ceux qui ont le moins déclaré être préoccupés par la nutrition et l'hygiène de vie que les Bac+ 3 ou 4 (25 % et 20 % vs 62 %)

A l 'échelle du pôle de vie des quartiers Nord-Ouest: A la Folie Couvrechef, professionnels et habitants constatent une pratique insuffisante d'une activité physique chez les habitants. Dans le quartier du Chemin vert, l'une des problématiques prioritaires est une alimentation déséquilibrée dans laquelle les plats préparés, les produits sucrés et gras et le grignotage ont une place importante.

A l'échelle du pôle de vie des quartiers Rive droite: Les habitants et professionnels du quartier de la Guérinière constatent qu'il est diffic ile de concilier bien manger - bien bouger et - petit budget.

En résumé: Au regard des résultats du diagnostic local de santé la présente action doit tout particulièrement intégrer et agir sur les déterminants de santé suivants :

Le coût, la méconnaissance des offres et des aides freinent l'accès à une activité sportive La lassitude, les savoir-faire culinaire, la capacité à développer des astuces pour une alimentation à moindre coût déterminent l'équilibre alimentaire des habitants La motivation, l'envie, le fait de se sentir capable, le moral et se sentir bien dans corps sont autant de déterminants qui influencent la pratique d'une activité physique et sportive et l'équilibre alimentaire Les représentations liées aux pratiques de certaines activités physiques et sportives sont différentes selon les genres, les cultures, les religions

Le manque de temps nécessaire à consacrer à une pratique physique ou sportive ou à équilibrer son alimentation

Rappel: La convention de partenariat entre la CAF et la Ville de Caen a vocation à favoriser la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé dans le cadre du Contrat Local de Santé de Caen, en s' inspirant de la démarche Atelier Santé Vil le.

La CAF du Calvados s'engage à inciter les centres socio-culturels du territoire à développer et à communiquer sur les actions de promotion de la santé sur le territoire caennais et sur les événementiels autour de cette démarche.

105


• • • Eléments de 1 -~· d;agno,tlc (suHe} l 1 1

-•~ En lien avec ... '-


L'intervention des centres socio-culturel est variée, elle répond ainsi aux priorités suivantes :

Santé environnementale

- Améliorer du cadre de vie par la mise en place de marches exploratoires dans les quartiers

- Favoriser la mobilité inter et intra quartiers des habitants Accès aux soins et à la santé pour tous

- Favoriser l'accès aux soins et à la prévention en diffusant de l'information et des connaissances sur l'offre de soins et l'accès aux droits

Santé mentale et bien-être psychique

- Contribuer au développement des compétences psycho-sociales (connaissance et estime de soi

- Lutter contre l'isolement et la souffrance psycho-sociale

·-- ~-~--------~---~------------------·

Chaque centre s'appuie sur une démarche similaire: - Diagnostic local partagé,

Définition d'un programme d'actions cohérent avec les besoins identifiés, Construction de partenariats et de réseaux, Mise en synergie des acteurs, Approche transversale et intersectorielle par les déterminants de santé, Recherche de participation des habitants.

/

Les objectifs généraux des centres en matière d'actions de santé sont ainsi adaptés aux besoins des habitants de leurs quartiers. Pour capter le public sur les actions menées, une démarche d'« aller vers>> les habitants devra être privilégiée en sollicitant directement les structures partenaires où le public est déjà captif (exemple : écoles ou centres d'animation pour communiquer et associer les parents).

Deux champs d'interventions devront tout particulièrement être maintenus et renforcés pour atteindre les objectifs fixés : 1) Sensibiliser la population sur la durée aux questions relatives à l'alimentation (via les

ateliers cuisine) en: a) Renforçant et maintenant les dynamiques de réseau : liens avec les acteurs

locaux (producteurs, associations d'aides alimentaire ... ) dans l'élaboration et la mise en oeuvre des activités proposées (par exemple en articulant les ateliers culinaires autour de la distribution de paniers repas de type AMAP)

b) Pérennisant la formation des référents et les encadrants des centres (exemple : mise à jour des connaissances et des techniques d'animation via l'atelier « Nutrition Précarité » proposé par PSN)

c) Encourageant la création de temps conviviaux autour d'un repas

2) Favoriser le commencement ou le retour à une activité physique en : a) Maintenant et développant l'offre d'activité physique dans les centres ou« hors

les murs» b) Améliorant la communication sur: - Les aides financières pour accéder à une pratique (chèques sport, coupons

sport. .. ) - L'offre locale pour assurer un relai efficace auprès de la population

106



Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation


• • •

Perspectives : - La convention CAF / Vil le de Caen impose la mise en place chaque année

d'une rencontre« Bilan/ Perspectives n fixée en décembre, un avenant des actions pourra être proposé dans la limite de la subvention octroyée par la Ville de Caen.

CAF

Ville de Caen (direction de la proximité, direction santé risques salubrités) ARS DRAAF Associations d'aides alimentaire Collectifs d'habitants ou associations d'habitants CD14 (PMI) Promotion Santé Normandie Etablissements scolaires Centres d'animation Professionnels de santé des quartiers CLSM Equipes des 5 centres socio-culturels CAF En appui méthodologique : coordinateur CLS et Promotion Santé Normandie ARS DRAAF Ville de Caen

Tout public

En priorité : • Personnes vivant seules avec enfant(s)

• Parents • Enfants / adolescents / jeunes adultes • Séniors

Caen

En priorité : • Pôle de Vie de Quartier nord-ouest (en particulier quartiers Chemin Vert et Folie

Couvrechef) • Pôle de Vie de Quartier rive droite (en particulier Grâce de Dieu et Guérinière)

Durée de la convention CAF/Ville de Caen (2018 - 2021)


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Réalisation des activités relatives au bien manger/ bien bouger

- Niveau d'implication des habitants aux activités proposées

0 - Niveau d'implication des partenaires dans la réalisation des actions


Nombre d'actions effectuées relatives au bien manger/ bien bouger Nombre de participants aux activités (à relever par territoire] Nombre de réunions de réseaux de partenaires

107

Evaluation (suite)



••• Taux de participations aux réunions de partenaires


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Evolution des comportements a limentaires des participants aux activités

- Commencement ou retour à une activité physique des bénéficiaires

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives) . 0 Cf. dossier CAF déposé dans le cadre de la convention de partenariat

avec la Ville de Caen. Le dossier sera révisé en décembre 2019 afin de répondre aux objectif du nouveau CLS. Les critères et indicateurs d'évaluation devront également être redéfinis à cette occasion.

Schéma Régional de Santé • Objectif l : Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du

bien-être de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie

• Objectif 6 : Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible

Programme National Nutrition Santé (PNNS)

Plan Sport Santé Bien-Être (SSBE)

108


•••

AXE s - Communiquer et coordonner : faire vivre le CLS

• Axe stratégique




CONTRAT LOCAL DE SANTE 2 - 20 19 /2023 - CAEN

• ••

Communiquer et coordonner : faire vivre le CLS

Communiquer et favoriser l' interconnaissance des acteurs du territoire

Renforcer la communication sur la démarche globale du CLS et communiquer sur l'ensemble des actions menées dans son cadre La mise à jour du diagnostic santé et bien-être a permis d'identifier des enjeux transversaux liés à la mise en oeuvre du CLS dans sa g lobalité . Ainsi p lusieurs axes d'amélioration

1

pertinents ont été mis en lumière comme :

Renforcer la visibilité et la communication sur le CLS, ses actions et plus globalement l'implication de la col lectivité auprès des habitants et des acteurs Prendre en compte la diversité culturelle et linguistique de la population tant dans la communication des actions que dans leur mise en oeuvre

1. Renforcer la communication sur la démarche globale du CLS2 : Une fois par an, à l'occasion du comité technique du CLS2, il sera proposé aux membres et partenaires du CLS la mise en place d'un groupe de travail thématique en lien avec l'une des problématiques de santé identifiée dans le cadre du diagnostic local santé et bien-être. Ce groupe pourra être enclenché au regard des demandes des membres du comité. Il pourra être décliné sous deux format selon les besoins :

Un groupe de réflexion et de partage afin d'améliorer l'inter-connaissance de chacun Un groupe opérationnel visant à la mise en place rapide et effective d'une action de communication

2. Communiquer sur les actions du CLS2 et, plus largement, sur les actions répondants aux problématiques de santé identifiées sur le territoire soient : a. Sur le champ de la santé environnementale : Les a ides à la mobilité existantes portées par les partenaires du CLS (exemple : aides proposées par AGIR-ARCCO) Les actions menées localement en matière de santé environnementale

b. Sur le champ de l'accès aux soins et à la santé pour tous Développer des outils de communication spécifiques et adaptés afin de prévenir et limiter les freins à l'accès aux soins pour les personnes en situation de précarité et éloignées des systèmes de soins sur les principes de la littératie en santé. A ce ti tre, soutenir et accompagner les initiatives visant à développer ce type d'outils par la proposition de temps de formation ou d'échanges dédiés à la littératie en santé.

c. Sur le champ de la santé mentale Les activités et missions du CLSM Afin de pallier aux risques liés à l' isolement des personnes âgées et d'améliorer le recensement Les personnes isolées sont particulièrement vulnérables en cas d'épisode de canicule ou de grand froid . Celles qui le souhaitent peuvent demander à être inscrites sur un registre spécifique tenu par la Vil le . Il est proposé dans le cadre du présent contrat d 'engager une réflexion afin de renouveler les modalités de communication autour du plan canicule/grand froid afin d'améliorer le recensement des personnes isolées sur le territoire .

110



Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation



•••

d. Sur le champ de la nutrition et de l 'hygiène de vie Proposer la mise en place d'un groupe de travail spécifique à l'accès à une alimentation équilibrée et à petit budget afin de faire un état des lieux des actions existantes en la matière pour en informer les habitants et les professionnels du territoire (s'appuyer sur le forum des associations, sur « Novembre gourmand », sur la rentrée scolaire pour informer les habitants de l'offre existante, proposer des actions de type« défi famille à alimentation positive») Renforcer la communication sur les actions existantes en

Vi lle de Caen (direction santé risques salubrité)

ARS Etat Ensemble des partenaires signataires ou non du présent contrat Associations

Vil le de Caen ARS

Tout public

En priorité : • Enfants et jeunes • Séniors • Personnes en situation de précarité

Caen • Quartiers prioritaires

Durée du CLS2


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ -Adéfinir

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse

0 documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualitatives)

- A définir


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ -Adéfinir


documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc . / données quantitatives).

- A définir

Schéma Régional de Santé (SRS) Objectif 4 : Chaque usager doit pouvoir s'exprimer, être entendu et être partie prenante de la qualité du système de santé

• 14. Renforcer la communication et la formation auprès des acteurs de santé et des usagers sur les droits

Objectif 6: Chaque usager et chaque professionnel doit disposer d'une information lisible


111

CONTRAT LOCAL DE SANTE 2 - 20 19/2023 - CAEN

• •• • Axe stratégique Communiquer et coordonner : faire vivre le CLS


Communiquer et favoriser l'interconnaissance des acteurs du territoire


1 Contribuer à la lutte contre la fracture numérique

1 Rappel : La lourdeur des démarches administratives et la faible ou non maîtrise de la langue

1 française, la fracture numérique, l'isolement, la disparition des services de proximité peuvent amener à l'abandon des procédures de soin.

A l'échelle du pôle de vie des quartiers Nord-Ouest: Dans le quartier de la Folie Couvrechef, l'isolement des habitants apparaît comme une problématique prioritaire. Cet isolement semble être influencé par le turn-over des habitants au sein du quartier qui laisse peu de temps à l'appropriation et à l'ancrage au sein de celui-ci. Le manque de réseaux associatifs et de visibilité des propositions d'activités de lien social au sein du quartier peuvent renforcer l'isolement des habitants.

A l'échelle du pôle de vie des quartiers Rive Droite : La difficu lté à demander de l'aide, à sortir du quartier pour trouver appui et soutien, la manque d'entraide entre les habitants et les si tuations d'isolement (notamment des parents et des femmes seules avec enfants) sont autant de déterminants qui alimentent les situations d'anxiété ponctuelle ou de dépression.

Considérant par ail leurs : l'accroissement constant de la place du numérique dans la vie quotidienne de tout un chacun, les effets que peuvent produire l'usage ou le non usage des outils numériques sur le b ien être psychique d'une personne, et p lus globalement sur le sentiment d'isolement pouvant être ressenti par l'éloignement aux usages du numérique.

Pour agir sur la santé mentale et répondre aux problématiques de mal-être liés à l'isolement, certains déterminants semblent à investir en priorité :

L'estime de soi, la confiance en soi, la capacité à agir et p lus globalement les compétences psychosociales. L'entraide et la capacité des habitants à demander de l'aide. Des environnements associatifs, réseaux sociaux soutenants et promoteurs des compétences psychosociales des habitants. Le développement de la littératie, la visibilité et la compréhension du système de santé mentale.

En lien avec ...

L'accès aux soins et à la santé

Faciliter l 'accès aux outils numériques et leur utilisation raisonnée, c'est également contribuer à un meilleur accès aux informations en matière de santé et à la préservation des droits liés à l'accès aux soins.

-- -- - ----+---Description et modalités d'intervention

La présente action a vocation à intervenir sur le déploiement d 'un réseau d'inclusion numérique.

Rappel contexte et historique du réseau d'inclusion numérique sur Caen : Expérimentation sur Pierre-Heuzé Etat dE:_s lieux des offres_proposées et création de passerelles entre acteurs

112



Moyens mobilisables

Public cible



Evaluation


••• - -

Mise en place d'une journée des accueillants en septembre 2019 afin d' ( e) : o Identifier l'offre et les difficultés rencontrées sur le quartier o Fixer les modalités de repérage du public cible

Proposition d'outils pour évaluer l'autonomie des usagers Accès aux droits : diffusion de documents à compléter par les partenaires pour faciliter le transfert d'informations relatives à l'usager entre structures.

Détail de l'action: Faciliter l'orientation des partenaires en fonction des besoins du public : favoriser des propositions de formation au bénéfice des usagers Préparer les territoires pour que les usagers puissent conserver leurs droits :

o L'objectif est d 'identifier les différents niveaux d'usagers (au regard de leurs équipements et usages) .

o L'enjeu est de rattraper les effets de la fracture numérique. Des points numériques ont été développés dans les quartiers.

Dans un premier temps l'expérimentation a ainsi vocation à être déployée sur les quartiers Saint-Jean-Eudes et Clavaire Saint Pierre en intervenant principalement auprès des professionnels en lien direct avec le public. Dans un second temps la démarche pourra être déployée sur l'ensemble des quartiers caennais.

CCAS Ville de Caen (direction de la proximité)

Conseil Départemental (au titre de SDAASP, cf. plus bas) Etat / DDCS (au titre de SDAASP, cf. plus bas) Associations CAF (dans le cadre de la démarche des« Promeneurs du net n) Maison des adolescents (dans le cadre de la démarche des« Promeneurs du net n) Ligue de l'enseignement MSA

CCAS Conseil départemental

Tout public

En priorité : • Personnes âgées • Jeunes • Personnes en situation de précarité

Caen

En priorité : • Pôle de vie Nord-Est (Pierre-Heuzé puis Saint-Jean Eudes et Calvaire Saint Pierre)

Durée du CLS2


~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - Implication des partenaires dans le réseau

- Déploiement à l'ensemble des quartiers caennais

113



•••

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l' information: analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc. / données quantitatives ou qualita tives)

Nombre de réunions Nombre de partic ipants Nombre de nouveaux réseaux

Evaluation des résultats : 1. Cri tères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers

~ éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc.). ~ - A définir

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information: analyse

0 documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc . / données

1 quantitatives ou qualitatives)

- A définir

Schéma Régional de Santé (SRS) • l. Faire de la prévention et de la promotion de la santé le l er levier du bien-être

de la population en agissant sur les déterminants de santé tout au long de la vie • 3. Prévenir le mal-être et le suicide

Plan National pour un Numérique Inclusif • Détecter les publics : permettre aux personnes en contact avec des publics en

difficulté de les diagnostiquer. • Accompagner dans les démarches : encadrer les a idants numériques qui font «

à la place de ». • Orienter pour rendre autonomes : permettre aux agents de rediriger les publics

vers des lieux adaptés de médiation et d'accompagnement • Consolider : structurer dans les territoires les lieux de la média tion numérique • Outil ler et soutenir les dispositifs

Schéma Départemental de !'Amélioration de !'Accessibilité des Services au Public (SDAASP)

Axe 3: Renforcer l'offre d'équipements et de services de p roximité Objectif n°2 : Maintenir l'offre de services de proximité et l'adapter aux évolutions des besoins et des modes de vie

11 4

• Axe stratégique 1






Moyens mobilisables


• • •

Communiquer et coordonner: faire vivre le CLS

Coordonner et soutenir les initiatives locales en faveur de la santé des caennais Permettre l'intégration de nouveaux projets de santé tout au long de la durée du CLS2 La mise à jour du diagnostic santé et bien-être a permis d'identifier des enjeux transversaux liés à la mise en œuvre du CLS dans sa globalité. Ainsi plusieurs axes d'amélioration pertinents ont été mis en lumière comme :

Maintenir la mobilisation et le travail partagé avec les habitants et les acteurs du territoire sur les questions de santé engagé dans le cadre du diagnostic (besoins, priorités et actions) Développer la sensibilisation et formation des acteurs du territoire en termes de santé globale et de dispositifs existants en direction des publics vulnérables Soutenir et s'appuyer sur les démarches de contractualisation (CLSM, Contrat de ville, Projet ANRU) et de coordination (PRE, Réseau d'éducation prioritaire Rep et Rep+, Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté ... ) existantes sur le territoire et les articuler avec le CLS

Il pourra être proposé aux projets et actions existants de bénéficier d'un conventionnement avec la Vil le de Caen sous réserve qu'ils répondent aux objectifs définis dans le présent contrat. La durée et les modalités de conventionnement seront définies ultérieurement.

Les projets conventionnés devront faire l'objet d'une évaluation annuelle afin de définir la nécessite ou non d'adapter son contenu au regard des besoins identifiés.

Par ail leurs, a fin de permettre l'émergence de nouvelles actions sur le territoire, la Vi lle de Caen donnera la possibilité à de potentiels nouveaux porteurs de déposer un projet auprès du service de prévention sanitaire (direction santé risques salubrité)

A cette fin, une note de cadrage sera établie afin de définir les cri tères de recevabilité et les modalités techniques de dépôt des projets.

Les projets conventionnés et les nouveaux projets seront soumis pour avis aux partenaires du CLS2 concernés.

Vil le de Caen (direction santé risques salubrité)

Vil le de Caen (directions métiers concernées selon les projets déposés) CCAS (directions métiers concernées selon les projets déposés) ARS DRAAF Education Nationale Etat DRJSCS CAF

Vil le de Caen

115

Public cible



Evaluation



• • • Associations

Caen

Durée du CLS2


1. Critères (ce qui est observable, qui sert à décrire ou à mesurer les divers éléments de l'action (objectifs, actions, situations, etc .).

- Allocation de moyens humains et/ou financiers

Il. Indicateurs (méthodes de recueil de l'information : analyse documentaire, observation, mesure, enquêtes, etc . / données quantitatives ou qualitatives)

- Type de moyens a lloués


éléments de l'action (objectifs, actions, si tuations, etc.). - Projets mis en place sur le territoire répondant aux enjeux du C LS2


Nombre de projets nouveaux et existants, soutenus et/ou accompagnés

Schéma Régional de Santé (SRS) Objectif 9 : Développer et pérenniser les synergies avec les institutions publiques et la complémentarité et l'articulation de leurs politiques au service d'une action globale de santé

• 27. Amél iorer la connaissance des besoins du public e t promouvoir des outils partagés

• 28. Impulser une approche et une démarche globale de santé des acteurs publics et définir des objectifs communs et partagés entre les acteurs publics tout en assurant la complémentarité des actions

·• 30. Affirmer le rôle d 'une démocratie en santé contributive

11 6


• • •

2. Glossaire

AAH Allocation adultes handicapés

ANPAA Association nationale de Prevention en Alcoologie et Addictologie

ANRU Agence nationale pour la rénovation urbaine

ARS Agence Régionale de Santé

CAF Caisse d' Allocations Familiales

CCAS Centre Communal d' Action Sociale

CESC-i Comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté inter-établissements et/ou inter-degrés

CHU Centre Hospitalier Universitaire

CLIC Centres locaux d'information et de coordination

CLS Contrat Local de Santé

CLSM Conseil Local en Santé Mentale

CNS Conférence Nationale de Santé

CPAM Caisse Primaire d'Assurance Maladie

CPIE Centre Permanent d'initiatives pour l'Environnement

CREPAN Comité Régional d'Étude pour la Protection et l'Aménagement de la Nature en Normandie

CROS Comité régional olympique et sportif

CRSA Commission Régionale de la Santé et de !'Autonomie

CTS Conseil territorial de santé

CU Communauté Urbaine

DLS Diagnostic Local de Santé

DRAAF Direction Régionale de I' Agriculture, de I' Alimentation et de la Forêt

DREAL Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Littoral

DRJSCS Directions régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale

EPSM Etablissement Public de Santé Mentale

MAIA Méthode d'action pour l'intégration des services d'aide et de soin dans le champ de l'autonomie

MDPH Maison Départemental des Personnes Handicapées

MSA Mutuelle Sociale Agricole

PASS Permanences d 'accès aux soins de santé

PFIDASS Plate-Forme d'intervention Départementale pour l'Accès aux Soins et à la Santé

117


••• PLS Plan Local de Santé

PMI Protection Maternelle et Infantile

PRE Programme de Réussite Educative

PRS Projet Régional de Santé

PRSE Plan Régional Santé Environnement

PSLA Pôle de Santé Libéraux Ambulatoire

PTA Plateforme Territoriale d' Appui

REP / REP+ Réseau d'éducation prioritaire

RSA Revenu de solidarité active

RSVA Réseau de Services pour une Vie Autonome

SRS Schéma Régional de Santé

UFSBD Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire

URML Union Régionale des Médecins Libéraux

118


• • •

3. Liste des participants aux groupes de travail d'élaboration du Contrat Local de Santé

Nom de la structure ou de l'organisme Nom Prénom

Ville de Caen (Direc tion développement durable, transition ALLAIN Vanida

énergétique et prévention des risques) ANPAA 14 ALLE Manon

ARS BAZIN Audrey

CCAS Ville de Caen BEAUSIRE Elodie

Vil le de Caen (Direction santé risques salubrité) BERROU Yann

CP AM Calvados BERTHEAUME Olivier

C HU de CAEN BODIN Céline

C HU de CAEN BOU QU ER EL Aurore

EPSM Caen BOURDIEL Franck

ARS BRIFFAUT Hélène

CAEN LA M ER HABITAT BROSSAULT Delphine

Planeth Patient (ex-ERET) CARAVACA Lola

EPSM de Caen CAUCHY Julie

C LIC de Caen Couronne CHITEL Stephane

CHU de CAEN DELAMILLIEURE Pascal

Maia Caen Couronne Littoral DEWOST Lucile

Habitat et Humanisme DOUBLET Danielle

DDCS 14 DUPUIS Annick

Advocacy Normandie ESCALIÉ Julie

Habitat et Humanisme FAGUAIS Jocelyne

Ligue contre le cancer FRESNEL Mélanie

Vil le de Caen (Direction des sports) GARCIA Chloé

CU Caen La Mer (Direction habitat) GINESTE Marie

ACS EA GIROT Valérie

EPSM Caen GOMEZ Zaia

Advocacy Normandie GUERARD Philippe

ACSEA HELIE Sylviane

Vil le de Caen (Direc tion santé risques salubrité) HERBRECHT Patricia

RSV A Normandie JANIN Séverine

C HU - Pôle Santé Mentale JOUBERT Amandine

ARS/ UD14 JUE Gautier

DRAAF JULIEN Sabine

CLIC de Caen Couronne KOKABI Isabelle

SUMPPS LAFITTE Romain

Centre Socio Culturel CAF Pierre Heuzé LAGUNEGRAN D Anne

CHU - Pô le Santé Mentale LANGEARD Martine

Habitat et Humanisme LEBON Annie

Ville de Caen (direction de la proximité) LEBOSSE Céline

CU Caen La Mer (direction des transports) LECHARPENTIER Maxime

ORS - CREAI Normandie LECH AT Lucie

Inspection Académique LECUY Agnès

CCAS - Vi lle de Caen LEHUGEUR Michel

119


• • •

Inspection Académique LEVENE Emmanuelle

ARS Normandie LHEUREUX Cécile

USDA Sud MALLARD Véronique

Habitat et Humanisme MEGNOUF Marie-blanche

Ville de Caen (Direction des sports) MESLIN Anne

Ligue contre le cancer - Comité du Calvados MORACE Noémie

Habitat et Humanisme PICANDET Nathalie

Conseil Départemental PIERRARD Luc

SSIAD- CCAS PLEY Armelle

CLIC de Caen Couronne POTIER de Courcy Mathilde

SUMPPS POUCLEE Sarah

Habitat et Humanisme QUINETTE Charlène

CAF QUINQUENEL Cindy

CAF ROGUE Pascal

UNAFAM RUSSO-CHAPIROT Béatrice

CREPAN RUYTER Guy

CHU Caen SAVEY Véronique

SUMPPS SEMERARO Laura

Ville de Caen (Direction santé risques salubrité) SEVERE Michaël

Mutualité Française Normandie TOURNADRE Camille

Maison des Adolescents 14 VAUCELLE Barthélémy

Rectorat Académie de Caen VIAL Sylvie

Habitat et Humanisme VIGNAL Bénédicte

120

contrat local de sante 2 - caen.fr · contrat local de sante 2 - 2019/2023 -caen •••...

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