correction florilege
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Florilège de Britannicus Eléments de correction
Vous avez été évalué sur : 1. Le choix des citations et leur présentation.
2. Le commentaire de ces citations.
3. Le soin, voire l’originalité, apporté à la présentation du florilège.
4. La qualité de votre expression écrite.
1. Le choix des citations et leur présentation
Fait enlever Junie au milieu de la nuit ! Que veut-il ? Est-ce haine, est-ce amour qui l’inspire ? Chercher-t-il seulement le plaisir de leur nuire ? Ou plutôt n’est-ce point que sa malignité Punit sur eux l’appui que je leur ai prêté ?
Jean Racine, Britannicus, I, 1 (v.54-58)
Et depuis quand, Madame, êtes-vous si craintive ? [...] De faire à Néron même envier nos amours ?
Jean Racine, Britannicus, II, 6 (v.715-718)
Témoin de tout notre entretien, D’un visage sévère examinait le mien, Prêt à faire sur vous éclater la vengeance, D’un geste confident de notre intelligence.
Jean Racine, Britannicus, III, 7 (v.989-992)
2. Le commentaire des citations
Agrippine, Seigneur, se l’était bien promis : Elle a repris sur vous son souverain empire.
Jean Racine, Britannicus, IV, 4 (v.1414-1415)
Néron vient de changer d’avis et accepte la réconciliation avec Britannicus grâce à Burrhus. Narcisse dans cette scène trouve des arguments pour réveiller ses mauvais penchants. Il appuie ses dires en provoquant l’empereur, en lui disant que sa mère a repris le pouvoir sur lui.
Et ce même Néron que la vertu conduit Fait enlever Junie au milieu de la nuit ! Que veut-il ? Est-ce haine, est-ce amour qui l’inspire ? Chercher-t-il seulement le plaisir de leur nuire ? Ou plutôt n’est-ce point que sa malignité Punit sur eux l’appui que je leur ai prêté ?
Jean Racine, Britannicus, I, 1 (v.53-58)
Mais Néron vous menace : en ce pressant danger, Seigneur, j’ai d’autres soins que de vous affliger. Allez, rassurez-vous et cessez de vous plaindre : Néron nous observait et m’ordonnait de feindre.
Jean Racine, Britannicus, III, 7 (v.985-988)
Il suffit. J’ai parlé, tout a changé de face. Mes soins à vos soupçons ne laissent point de place. Je réponds d’une paix jurée entre vos mains, Néron m’en a donné des gages trop certains.
Jean Racine, Britannicus, III, 7 (v.1583-‐1586)