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Page 1: CÉRÉMONIE D'OUVERTURE - Les sentiers de la mémoire · A lire: « Sarajevo, mon amour » Entretiens avec Florence La Bruyère, 2004. Rémy Ourdan est un journaliste français. Il
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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

CÉRÉMONIE D'OUVERTURE

REPRÉSENTATION THÉÂTRALE

VENDREDI 08 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN / THÉÂTRE

« L’apparition et l’existence des Sentiers de la mémoire reposent en grande partie sur les liens qui ont été tissés avec des témoins des crimes de masse. Ces relations et les témoignages qui en découlent sont d’une valeur inestimable au regard de l’histoire. Ils comblent ou tentent de combler un vide, une absence, qui est le résultat de la tentative de faire disparaître un peuple et sa culture. Et lors de la disparition des derniers témoins, on assistera à un second vide, une seconde absence. Il ne restera alors que des traces documentaires, des témoignages enregistrés consciencieusement, faisant du même coup office de mémoire collective, de postérité. C’est peut être alors que le temps du travail de cette mémoire est arrivé. Mais comment travailler cette mémoire si nous ne sommes pas des témoins ? Sommes-nous autorisés à porter les paroles de Arlette Testyler, de Claude Bloch (rencontrés l'automne dernier) et de tant d’autres témoins ?Bien sûr, faire vivre cette parole est le travail de l’historien, par des recherches méthodiques. C’est aussi le rôle du politique par des actions commémoratives et c’est le rôle de l’institution scolaire qui peut encore organiser des rencontres entre les élèves et les témoins survivants.Mais l’art peut et doit prendre le relais même s’il apparaît compréhensible que l’acte de création semble contestable et peut être dérisoire compte tenu de la nature de l’événement. Le philosophe allemand Adorno disait « écrire un poème après Auschwitz est barbare » (1949), mais il revient sur cet aphorisme en disant que « la sempiternelle souffrance a autant de droit à l’expression que le torturé celui de hurler ; c’est pourquoi il pourrait bien avoir été faux d’affirmer qu’après Auschwitz il n’est plus possible d’écrire de poèmes » (Dialectique négative, 1966). »

À la suite d'un séjour historique et mémoriel en février 2012 autour de la Destruction des Juifs d'Europe en 1942, Les Sentiers de la Mémoire et La Compagnie du Papillon Noir proposent la mise en scène d'extraits de deux textes miraculeusement sauvés, témoignant tant de la souffrance personnelle de leurs auteurs que de celle de tout un peuple : Le Chant du Peuple Juif Assassiné d'Ythskok Katzenelson et Au Coeur de l'Enfer de Zalmen Gradowski.Enfouis dans l'espoir qu'ils seraient retrouvés un jour, ces témoignages traduisent des actes de résistance qui interpellent les générations futures.

CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DE 18H À 20H

REPRÉSENTATION THÉÂTRALE DE 20H30 À 22H30« NOS PAS FERONT RETENTIR CE CRI »

Avec L'Atelier-Théâtre des Sentiers de la Mémoire

encadré par Charly VENTURINI

et la Compagnie du Papillon Noir

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

ÉTABLIR LES PREUVES

SAMEDI 09 FEVRIER - Chapelle du lycée Lebrun

VIDÉO-PROJECTION DE 14H30 À 15H30

La Terre a promis au Ciel

un film de Sabina Subasic, Documentaire 52' - 2003

Dans ses nuits blanches, Shida dessine inlassablement les portraits de ses cinq fils

portés disparus. Comme des milliers de femmes de Srebrenica, elle vit à travers ses

rêves et participe aux manifestations pour demander que justice soit rendue. Pour la

première fois dans l’histoire, une action de grande envergure permet de rechercher

les 27.731 personnes disparues lors du conflit en Bosnie-Herzégovine. « La Terre a

promis au Ciel » suit, à travers l'histoire personnelle d'Eva, Amor et Jasna, le

douloureux processus de recherche et d'identification des corps. Dépasser l'horreur

en rendant à l'être humain dignité et justice.

«Au fil des portraits croisés d’hommes et de femmes rapiéçant la mémoire collective, ce film

poignant, tout en silences et en douleurs muettes, se meut en un fulgurant plaidoyer anti-guerre.»

Thierry Leclère, Télérama, septembre 2004

TABLE RONDE DE 16H00 À 18H00animée par Alice Watts et Amevie Ameline, élèves de Terminale L

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres Modernes.

avec Pierre-Philippe Preux, Sabina Subasic et Jean-René Ruez

Pierre-Philippe PREUX est un historien qui travaille pour l'association Yahad-in-

Unum, principale association conduisant des recherches sur les exécutions de masse

qui ont tué un million et demi de Juifs et de Tziganes en Europe de l’Est entre 1941 et

1944. Grâce à ses enquêtes, Yahad-in-Unum a découvert des centaines de charniers où

sont enterrées les victimes assassinées en Europe de l’Est et a enregistré les dépositions

de plus de 3 000 témoins. Pour que justice soit rendue à la vérité et pour que l’Europe

se construise, il est essentiel de rassembler les preuves, région par région, village par

village, et d’identifier les lieux où sont inhumées les victimes.

A voir:- « Srebrenica, plus jamais ça » de Morad Aït-Habbouche- « Résolution 819 » de Giaccomo Battiato

Jean-René Ruez est un commissaire de police français qui a enquêté sur les crimes

commis lors de la guerre en Bosnie. Grâce à ses efforts, plusieurs responsables ont été

identifiés, notamment Mladic, Krstic et Karadzic. Au début de 1995, le gouvernement

français demande des volontaires pour enquêter sur de supposés génocides commis en

Bosnie. Il pose sa candidature et s'envole quelques semaines plus tard pour cette région

dévastée en tant que responsable de la commission d'enquête mandatée par le Tribunal

pénal international pour l'ex-Yougoslavie. Son enquête sur le massacre commence à

Tuzla, située à environ cinquante kilomètres de Srebrenica. Des rumeurs circulent

comme quoi des hommes en âge de combattre ont été sommairement et

systématiquement abattus. En interrogeant les rescapés de Srebrenica, il découvre que

ce dernier était planifié.

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LES FEMMES

DANS LA GUERRE EN EX- YOUGOSLAVIE

SAMEDI 09 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

Viol, arme de guerreDocumentaire

France,Bosnie-Herzégovine - 52' -2002

de Sabina SUBASIC

et Fabrice GARDEL

Chaque histoire éclaire un aspect spécifique du drame. Face à ces témoignages

venus de l'ex Yougoslavie : les visages impassibles et les déclarations sans

remords des bourreaux inculpés devant le Tribunal pénal international de La

Haye. Les accusés comparaissent pour viols systématiques, viols sur enfants de

12 ans, génocide... Au-delà des histoires personnelles, ce film émouvant et dur

lève le voile sur les ressorts politiques de ces viols utilisés comme arme de

guerre.

A lire:– Milosevic, la diagonale du fou - 1999– Paix et Châtiments - 2007

Florence Hartmann a travaillé pendant onze ans au journal Le

Monde, couvrant notamment les conflits en ex-Yougoslavie De 2000

à 2006, elle fut la porte-parole du procureur du Tribunal Pénal

International pour l'ex-Yougoslavie(TPIY) Carla Del Ponte. Elle fut

la première journaliste à révéler l’existence du charnier d'Ovcara en

Croatie contenant les corps de 263 personnes arrêtées à l’hôpital de

Vukovar et exécutées dans une ferme des environs en 1991.Florence

Hartmann a reçu en 2011 le prix des Droits de l’Homme pour

l’ensemble de son travail, décerné par le Comité Helsinki de Croatie

A voir:

- « Viol, arme de guerre » - 2002- « La Terre a promis au Ciel » - 2003- « Notre camarade Tito » - 2010

Sabina Subasic a obtenu une licence de droit à l’Université de

Sarajevo, puis un DEA en droits de l’homme et libertés publiques à

l’Université Paris X Nanterre. Actuellement, elle est chercheur à

l’Institut pour la recherche sur les crimes contre l’humanité et le droit

international à l’Université de Sarajevo. On lui doit notamment le

documentaire « La terre a promis au ciel » de 2003 dans lequel elle

revient sur l’identification des corps des charniers de la guerre en

Bosnie-Herzégovine. Son film «Viol, arme de guerre» a été réalisé un

an plus tôt.

VIDÉO-PROJECTION DE 19H30 À 20H30

TABLE RONDE DE 20H30 À 22H30

animée par Victoria Lequin et Morgane Aubert , élèves de Terminale ES

et encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire

avec Florence Hartmann et Sabina Subasic

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LE SIÈGE DE SARAJEVO

DIMANCHE 10 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

« Le Cercle Parfait »

Drame

Bosnie,France - 110' - 1997

de Ademir KENOVICLe Cercle parfait est un film franco-bosniaque réalisé en 1997 par Ademir Kenović.

L'histoire se déroule pendant la guerre de 1992-1995 et met en scène deux enfants qui,

après avoir échappé à un massacre dans leur village, trouvent refuge dans l'appartement

d'un poète de Sarajevo. Une relation se tisse entre les deux enfants et l'homme, qui décide

de les aider à fuir la ville et retrouver leur tante. Ce film, qui est une reproduction très

fidèle de la réalité du siège de Sarajevo, a reçu plusieurs récompenses dans le monde

entier, et notamment le Prix François Chalais au festival de Cannes 1997

Jovan Divjak est l'ancien général commandant le 1er Corps d'Armée de

Bosnie et d'Herzégovine lors de la guerre de Bosnie. ll protège Sarajevo

pendant le siège mené par l'armée Serbe. De nationalité serbe, il se

considère lui même comme un Bosnien et vit toujours à Sarajevo.

Aujourd’hui, Divjak est le président et directeur de l’association OGBH, «

OBRAZOVANJE GRADI BIH » (l’éducation construit la Bosnie-

Herzégovine), une association dont il a été l'un des fondateurs et dont le but

est d’aider les enfants dont les familles ont été victimes de la guerre, en leur

accordant des bourses, mais aussi de développer l’éducation dans toute la

Bosnie-Herzégovine. En 2006, il est nommé ambassadeur universel de la

paix par le « Conseil mondial du Cercle universel des ambassadeurs de la

paix », à Genève.

A lire: « Sarajevo, mon amour »

Entretiens avec Florence La Bruyère, 2004.

Rémy Ourdan est un journaliste français. Il est correspondant de guerre au

journal Le Monde. Rémy Ourdan a débuté sa vie de reporter en 1992 en

partant vivre à 23 ans dans Sarajevo en guerre. Il a couvert le siège de

Sarajevo et la guerre de Bosnie durant quatre ans, d'abord pour des stations

de radio, puis, à partir de 1994, comme correspondant du Monde. En ex-

Yougoslavie, il a également couvert la Croatie, la guerre du Kosovo, où il

est entré clandestinement par les montagnes, la Serbie à la chute de

Slobodan Milosevic., A l'occasion du 20e anniversaire de la guerre de

Bosnie en 2012, il fut l'un des initiateurs du livre de photographies "Bosnia

1992-1995" (dirigé par Jon Jones, 2012), dont il a écrit la préface Sarajevo,

a love story.

VIDÉO-PROJECTION DE 14H00 À 16H00

TABLE RONDE DE 16H À 18H

animée par Baptiste Waroux et Alice Bouvier , élèves de Terminale ES

encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire.

avec Jovan DIVJAK et Rémy OURDAN

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

ART ET MÉMOIRE

LUNDI 11 FÉVRIER – CHAMBRE DES MÉTIERS

Zofia Lipecka est née en Pologne à Leczyca près de Lodz. Depuis 1975 elle vit et travaille à Paris. Dans les années 1990, après avoir étudié l’histoire de l’art à la Sorbonne et la peinture à l’ENSBA, Lipecka réalise des installations optiques, notamment la série Microespaces. Elle y associe des maquettes d’espaces urbains et des jeux de miroirs pour créer des mondes aberrants et inquiétants, qui rappellent l’esthétique hitlérienne. L’année 2003 marque un tournant. Après avoir découvert l’histoire occultée de la participation des Polonais à l’extermination des Juifs, Lipecka interroge son identité polonaise et crée Après Jedwabne, une installation vidéo, qui est un "espace de désillusion". En 2004 l’artiste démarre le Projet

Treblinka: une fois par an elle se rend à Treblinka, près de l’ancien camps de la mort, photographie l’entrée du village, puis utilise cette photographie pour réaliser une peinture. À la réflexion éthique sur l’évanouissement de la mémoire de la Shoah s’ajoute dans cette démarche une réflexion esthétique sur l’incapacité de l’image à traduire le réel. En 2009 Lipecka crée Intérieur Témoin et Occupations solitaires. Ces photomontages et vidéos, réalisés à partir d’une maquette d’appartement IKEA, expriment à la fois le mal-être d’une femme dans un monde sans histoire et le poids d’une mémoire enfouie.

Nathan Réra : Docteur en Histoire de l’art à l’Université d’Aix-Marseille, il consacre ses travaux à l’analyse des relations entre les arts (peinture, photographie, cinéma), ainsi qu’aux formes artistiques qui prennent en charge la mémoire et les témoignages liés aux génocides. Il a soutenu sa thèse,Rwanda, de l’archive à la

représentation. La photographie et le cinéma à l’épreuve du génocide des Tutsi

(1994-2012), sous la direction de Pierre Wat et de Sylvie Lindeperg, le 3 décembre dernier. Il est l’auteur, aux éditions Rouge Profond, de deux ouvrages : De Paris à

Drancy ou les possibilités de l’Art après Auschwitz (2009), série d’entretiens avec des cinéastes, photographes et artistes contemporains sur la représentation de la destruction des Juifs d’Europe, et Au jardin des délices. Entretiens avec Paul

Verhoeven (2010). Il a récemment contribué au catalogue de l’exposition L’Art en

guerre (Musée d’art moderne de la ville de Paris), sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac et Jacqueline Munck

TABLE RONDE DE 13H30 À 15H30

animée par Adèle Godet et Chloé Jeanne, élèves de Terminale

encadrée par Ronan Descottes, Professeur d'Arts Plastiques

avec Zofia Lipecka et Nathan Réra

18H - MUSÉE QUESNEL-MORINIÈRE

VERNISSAGE DE L'EXPOSITION« ÉTAT DES LIEUX »

Zofia LIPECKA

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LA DÉPORTATION DES JUIFS DE FRANCE

LUNDI 11 FÉVRIER – CHAMBRE DES MÉTIERS

Elle s'appelait Sarah, de Gilles Paquet-Brenner, 2010 - 1h51'Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du

Vel d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet

1942. Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un

mystère familial. Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont ils se mêler pour révéler un secret qui

bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ?

Le Juif qui négocia avec les nazis, de Gaylen Ross, 2012 – 2h00Héros ou traître ? Le Juif qu’on accusa d’avoir collaboré avec les nazis. Rezso Kasztner, considéré comme le

Schindler juif, négocia face à face avec Adolf Eichmann et réussit à sauver 1700 Juifs, convoyés en train vers la

Suisse. Ce fut probablement la plus grande opération de sauvetage de ce genre durant la Shoah. Pourtant, en Israël

où il avait émigré, Kasztner fut considéré comme un traître, accusé de collaboration lors d’un procès dont le

verdict divisa le pays et le marqua à jamais du sceau infamant de « l’homme qui vendit son âme au diable ». Il fut

finalement assassiné à Tel Aviv en 1957 par des militants d’extrême droite.

Juif polonais, Charles Testyler a été enfermé dans le ghetto de Slawkow, à l’âge de 12 ans

et demi. Entre 1942 et le 8 mai 1945, il a été interné dans 7 camps de travail dont

Blechhammer ,rattaché à Auschwitz III.

Née Reimann en mars 1933 à Paris, Arlette Testyler raconte la rafle du Vélodrome d’Hiver,

le 16 juillet 1942, à partir de son arrestation avec sa mère Malka et sa sœur Madeleine. Elle

décrit l’opération conduite à l’aube par la police française, explique comment un policier

aida une voisine et son enfant à échapper à la rafle. Arlette rappporte enfin ses impressions

sur son internement au Vélodrome d’Hiver. Auteur de Les Enfants aussi!

Ladislaus Löb a été l'une des 1700

personnes sauvées de la Shoah, à l'âge de

onze ans, par Rezsö Kasztner. Devenu

professeur d'allemand en Angleterre.

Auteur de « Dealing with Satan» en

2009, Ladislaus Löb a aussi reçu le Prix

autrichien du Mémorial de l'Holocauste

en 2012 .

Historien Français, Tal Bruttmann a dirigé de 2001 à 2011 les

travaux scientifiques de recherches pour la Commission

d'enquête de la ville de Grenoble sur les spoliations des biens

Juifs en Isère durant la Seconde Guerre Mondiale. Il est

également membre de la Fondation pour la Mémoire de la

Shoah.

VIDÉO-PROJECTION DE 14H30 À 15H30

TÉMOIGNAGES DE 10H30 À 12HAVEC C. ET A. TESTYLER / LADISLAUS LÖB

animés par Pauline Levallois, Manon Lavalley, Lorane Briard et Sarah Leroux

TABLE RONDE DE 1500 À 17H00animée par Valentin Couture et Pierre Harivel, élèves de Terminale ES

et encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres

avec Tal BRUTTMANN

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LA CENTRALITE D'AUSCHWITZ

DANS LA MEMOIRE DE LA SHOAH

LUNDI 11 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

Et Puis les Touristes, un film de Robert Thalleim, 2008 – 1h25'Sven arrive à Auschwitz pour y effectuer son service civil. L'une de ses tâches consiste à s'occuper d'un survivant du camp de concentration, Krzeminski, un vieil homme buté qui traite le jeune Allemand avec un mélange d'arrogance et d'impatience. Heureusement, la relation naissante avec l'interprète Ania permet à Sven de supporte le quotidien - jusqu'à ce que le jeune homme commence à comprendre combien le passé et le présent sont inextricablement liés à Auschwitz, aujourd'hui Oswiecim... Projection suivie d'une discussion avec Sébastien Monceau, distributeur du Film.

Charles Palant13h30, Salle R2 de la Mairie

Biographie page suivante

Simon Igel13h30, Salle de Conférence des Unelles

Biographie page suivante

Alban Perrin, diplômé de l'Institut, est en charge de la formation au Mémorial de la Shoah à Paris. Il est également chargé du cours sur les génocides et crimes d'État, développé à l'Institut d'études politiques (IEP) de Bordeaux.«Le processus décisionnel qui mène au meurtre de masse, ses fondements

idéologiques et sa mise en œuvre appellent à une analyse politique. »

Né en 1982, Jérémie Dres vit et travaille à Paris. Il est diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg. Depuis 2007, il travaille en indépendant dans le champ du multimédia, du graphisme et de l’illustration. Parallèlement à ses projets de bande dessinée, Jérémie Dres oeuvre dans le domaine de l’Art Numérique sous forme d’installations et de performances. Il a notamment exposé en 2010 au festival “l’Art Numérique Aujourd’hui” au Cube et à la Nuit Blanche de Metz. Ces dernières années, il a développé une écriture très personnelle, entre autofiction et bande dessinée documentaire.A lire: « Nous n'irons pas à Auschwitz » 2012

VIDÉO-PROJECTION DE 14H30 À 15H30

TABLE RONDE DE 16H À 18H

Témoignages de Simon Igel et Charles Palant

animés par Alexianne Guérin et Margaux Horel, élèves de Term. CGRH

animée par Chloé Le Rouzic et Morgane De Rogez , élèves de Terminale CGRH

encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire

avec Alban Perrin et Jérémie Dres.

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

L'AFMA – DRANCY

ANDRÉ BERKOVER / VICTOR PERAHIA

LUNDI 11 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN / UNELLES

L'AFMA

L'Association Fonds Mémoire d'Auschwitz est une association loi de 1901 ayant pour objectif de promouvoir

toute activité de mémoire et de transmission, de recherche et d'étude, ainsi que des actions pédagogiques et

des manifestations culturelles et cérémoniales relatives à la persécution et à la déportation dans les camps de

concentration nazis, et plus particulièrement celui d'Auschwitz, étant donné son caractère symbolique.

Depuis sa création en 1987, l'AFMA a multiplié les initiatives et les actions, ce qui lui a conféré la

reconnaissance des déportés rescapés des camps de la mort et des familles des disparus. De même, elle est

reconnue à tous les niveaux de la société française, tant sur les plans local et départemental que régional et

national.

Concrètement, l'AFMA organise, entre autres choses, des activités autour du site de l'ancien camp

d'internement de Drancy, dans l'enceinte duquel elle propose une exposition permanente, faite de textes,

photographies, documents et témoignages, ainsi que des visites du site et du « wagon témoin ». Elle organise

en outre des voyages pédagogiques à Auschwitz-Birkenau. Elle conçoit et réalise aussi des expositions sur le

thème de la mémoire de la Shoah, produites notamment dans les mairies et en milieu scolaire.

LE CAMP D'INTERNEMENT DE DRANCY

Le camp de Drancy avait été installé dans la partie des bâtiments de l’ensemble de la « Cité de la Muette »,

appelée « Le Fer à Cheval » à cause de sa forme et de sa situation dans l’ensemble de la Cité. C’était – et c’est

encore – une longue bâtisse de 4 étages en forme de « U ». L’espace entre les 2 branches du « U » était occupé

par une cour ayant environ 200 mètres de long et 40 mètres de large, ouverts, et de la cour on pouvait voir

facilement la rue. L’ensemble était entouré d’une double ceinture de barbelés flanquée par des miradors situés

aux quatre coins. Entre les deux rangées de barbelés passait un chemin de ronde. La construction des

bâtiments n’était pas terminée.

Le camp fonctionna pour les Juifs pendant 3 ans : du 20 août 1941 au 17 août 1944 avec trois directions

allemandes différentes : Dannecker du 20 août 1941 au 1er juillet 1942, Röthke du 1er juillet 1942 au 2 juillet

1943, et Brunner du 2 juillet 1943 au 17 août 1944.

Il vit passer plus de 100.000 personnes, hommes, femmes, vieillards, enfants, bébés : le 17 août 1944, au

moment de la Libération, il y avait 1467 internés.

 Le 14 mai 1941 eut lieu la première rafle des Juifs étrangers, le 13 mai 1941, la préfecture de Paris envoie

6500 convocations dit « les billets verts ». Le 14, à 7 heures du matin, 3700 hommes se présentent pour

“examen de leur situation” au gymnase Japy. Ils n’en sortiront que pour être internés dans les camps du

Loiret, Beaune-la-Rolande et Pithiviers, via la gare d’Austerlitz.

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

ANDRÉ BERKOVER / VICTOR PÉRAHIA

LUNDI 11 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN / UNELLES

ANDRÉ BERKOVER

Lorsqu'André Berkover et sa mère sont arrêtés après dénonciation par la Gestapo le 28 juin 1944, il a 14 ans. Tous deux sont conduits au camp de transit de Drancy où ils retrouvent le frère aîné d'André Berkover arrêté deux mois plus tôt. Rapidement, tous sont déportés au camp d'Auschwitz-Birkenau. Trois jours plus tard, après des conditions de voyage effroyables, la sélection les attend. Pour rester avec son frère, André Berkover se range dans la file des plus de 16 ans, celle des déportés aptes au travail. Sa mère, âgée de 52 ans, n'est pas destinée à la même queue. C'est la dernière fois qu'il la verra. Après deux jours passés à Birkenau où, avec son frère, il est intégralement rasé et tatoué, il est emmené au camp de Monowitz (Auschwitz III) où il devra travailler pour le trust chimique allemand IG Farben qui utilise gratuitement la main-d'œuvre déportée. La hiérarchie du camp, les travaux de bagnards exécutés le ventre vide dans des conditions climatiques insupportables, les pendaisons arbitraires et coutumières du samedi sadiquement ponctuées par la musique d'un orchestre, la sélection médicale, les suicides, la chambre à gaz, la déshumanisation, l'instinct de survie... Sans réserve et en toute simplicité, André Berkover raconte aux collégiens le quotidien au camp, puis plus tard, l'évacuation. En effet, le 18 janvier 1945, craignant l'avancée des troupes soviétiques, les SS évacuent le camp avec les déportés encore valides. "À ce moment-là, il n'y avait même plus d'orchestre pour nous accompagner", dit le témoin non sans une pointe d'humour. Mais il devra partir en laissant son frère souffrant, incapable de marcher. Tout comme sa mère, il ne le reverra plus. Au cours de cette "marche de la mort", tous ceux qui ne peuvent suivre sont mitraillés. André Berkover parviendra à s'enfuir et se réfugiera les pieds gelés dans une ferme polonaise. Après maintes péripéties, il rentre à Marseille le 10 mai 1945, ne pesant pas plus de 28 kg. À Paris, il retrouvera son père et sa sœur qui auront échappé à la déportation.

VICTOR PÉRAHIA

Au moment où éclate la Seconde Guerre mondiale, Robert Pérahia, né à Calève Constantinople le 20/04/1901, marchand forain, de nationalité turque, est engagé volontaire. Il est fait prisonnier et, du fait de ses origines turques, il est libéré et mis en congé de captivité. Il est alors assigné à résidence à Saint-Nazaire.Le 15 juillet 1942, Robert, 41 ans, son épouse Jeanne, 33 ans, née le 25/04/1909 à Paris, et leur fils Victor, 9 ans, né le 04/04/1933, sont arrêtés par des Allemands à leur domicile parce que Juifs. Albert, leur fils aîné, hébergé chez ses grands-parents, échappe à l’arrestation. Ils sont transféré à Nantes puis à Angers, où ils sont séparés de Robert le 17 juillet 1942. Robert sera déporté sans retour le 20 juillet 1942 par le convoi n° 8, d'Angers vers Auschwitz (827 déportés, 14 survivants à la Libération).Victor et sa mère, Jeanne, raflés le 15 juillet 1942 à Saint-Nazaire, sont internés à Drancy en septembre 1942. Ils parviennent à tromper les Allemands et sont classés C3, femme et enfant de prisonnier de guerre. Ils restent à Drancy jusqu’à leur déportation par le convoi n° 80 du 2 mai 1944 vers Bergen-Belsen.

TÉMOIGNAGE LE LUNDI 11 FÉVRIER – DE 15H30 À 17H30 – LES UNELLES

TÉMOIGNAGE LE LUNDI 11 FÉVRIER – DE 14H30 À 15H30 – CHAPELLE DU LYCÉE

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

L'AMITIÉ DANS LES CAMPS

LUNDI 11 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

« C’est important le témoignage d’un vivant,

montrer à notre jeunesse vers quoi peuvent mener

le racisme et l’antisémitisme. »

Depuis quinze ans, Simon Igel témoigne. A 85 ans, il vient de

consigner ses souvenirs dans un ouvrage paru aux éditions Corlet. Simon Igel est né en 1927 à Zolkiev, en Pologne. En 1928, son père,

fourreur, émigre avec sa famille à Vienne en Autriche. En 1937,

fuyant la montée du nazisme, la famille veut rejoindre un frère aux

USA. Faute d’obtenir les papiers nécessaires, ils s’installent à Paris.

Quelques jours avant la rafle du Vel d’Hiv, la police arrête la famille

Igel. Simon a 15 ans. Il est séparé de sa famille qu’il ne reverra

jamais. Le 18 août 1943, jour de ses 16 ans, il est dénoncé et arrêté

par la Gestapo.

Charles Palant a été arrêté à Lyon en août 1943, par la

Gestapo, avec sa mère et sa sœur Lily âgée de 17 ans.

Internés au Fort Montluc, ils sont déportés début octobre

vers Auschwitz via Drancy ; lui seul est revenu en 1945

après avoir connu la « marche de la mort » et la libération

à Buchenwald. En 1949, il participe à la création du

MRAP, dont il a été le secrétaire général pendant vingt et

un an, et un des Président d'honneur depuis.

« Je ne me souviens plus quand je suis devenu

communiste, écrit-il, mais c'est à Buchenwald que j'ai

adhéré au PCF. (...) Je ne crois pas avoir jamais cédé

aux fallacieuses promesses du grand soir. Je ne cesserai

jamais de croire au matin. »

TÉMOIGNAGES DE 20H00 À 22H00

Table ronde animée par Alexianne Guérin et Margaux Horel , élèves de Terminale CGRH

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres Modernes

avec Simon IGEL et Charles PALANT

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

REPRÉSENTER LE GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

MARDI 12 FÉVRIER – CHAMBRE DES MÉTIERS

« Sometimes in April » téléfilm dramatique USA, UK - 140' – 2005 de Raoul PECK6 avril 1994, l'avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, explose en plein vol. Quelques heures

plus tard, le premier génocide africain débute au Rwanda. Un génocide expéditif. Près d'un million de morts en trois mois. À travers le destin de deux frères, Raoul Peck décrypte avec rigueur les mécanismes du

génocide rwandais. Tourné sur les lieux mêmes de la tragédie, un film bouleversant où l'intime croise le politique pour restituer la complexité du réel.

« Par le raccourci » documentaire - 105' – 2009 de Dady de Maximo MWICIRA MITALI Ce film est un des rares films sur le génocide des Tutsi réalisé par les victimes elles-mêmes. Par le raccourci, c'est l'évocation de ce discours de Léon Mugesera qui disait : « L'erreur fatale que nous avons commise en 1959 c'est

que, nous les avons laissés sortir. Leur pays c'était en Éthiopie, mais nous allons leur chercher un raccourci, à savoir la rivière Nyabarongo. » Les assassins de 1994 réaliseront mot à mot ce discours. Ligotés, blessés ou tués,

les Tutsi seront rejetés à la rivière et d'innombrables cadavres seront retrouvés dans le lac Victoria. Le récit des ces horreurs est lancinant et fascinant. On y découvre des actes d'héroïsme méconnus comme cette résistance

organisée lors du massacre à l'ISAR Songa près de Butare par le karateka Tharcisse Sinzi.

Rwandaise, née en 1956, Scholastique Mukasonga connaît dès l’enfance la violence et les humiliations des conflits ethniques qui agitent le Rwanda. En 1960, sa famille est déplacée dans une région insalubre du Rwanda, Nyamata au Bugesera. En 1973, elle est chassée de l’école d’assistante sociale de Butare et doit s’exiler au Burundi. Elle s’établit en France en 1992. En 1994, année du génocide des Tutsi, un million de morts en cent jours, elle apprend que 27 membres de sa famille ont été massacrés, dont sa mère Stefania …Installée en France depuis longtemps, elle ne retourne au Rwanda que deux fois, la première, clandestinement, en 1986 où elle voit sa famille pour la dernière fois, la seconde en 2004, dix ans après le génocide. Scholastique Mukasonga est aujourd’hui assistante sociale et vit en Normandie. En 2012, elle remporte le Prix Renaudot et le Prix Ahmadou-Kourouma pour "Notre-Dame du Nil".

Nathan Réra : Docteur en Histoire de l’art à l’Université d’Aix-Marseille, il consacre ses travaux à l’analyse des relations entre les arts (peinture, photographie, cinéma), ainsi qu’aux formes artistiques qui prennent en charge la mémoire et les témoignages liés aux génocides. Il a soutenu sa thèse, Rwanda, de l’archive à la représentation. La photographie et le cinéma

à l’épreuve du génocide des Tutsi (1994-2012), sous la direction de Pierre Wat et de Sylvie Lindeperg, le 3 décembre dernier.

Arnaud Sauli : De formation en histoire à l’EHESS, Il s’est notamment intéressé aux acclimatations coloniales des idées de police, de criminalité et de violence. Il a depuis déplacé ses activités vers le cinéma documentaire et termine actuellement un film documentaire sur l’écriture de l’histoire du génocide des Tutsi du Rwanda.

VIDÉO-PROJECTION DE 08H À 10H

TÉMOIGNAGE DE 15H30 À 17HAvec Scholastique MUKASONGA

TABLE RONDE DE 10H30 À 12H30animée par Sylvain Deshayes et Morgane Aubert, élèves de Terminale ES

et encadrée par Ronan Descottes, professeur d'Arts Plastiques

avec Arnaud SAULI et Nathan RÉRA

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

CONSTRUIRE LA MÉMOIRE DE LA SHOAH

EN FRANCE ET EN POLOGNE

MARDI 12 FÉVRIER – CHAMBRE DES MÉTIERS

Salle R2 Mairie« Le seul risque que j’ai pris c’est malheureusement d‘être juive;

je n’ai rien fait d’héroïque… j’ai subi, c’est tout »

Née en 1925, Ginette Kolinka grandit à Paris dans une famille juive d’origine ukrainienne. Pendant

l’occupation allemande, la famille se réfugie en zone dite libre, à Avignon. Dénoncée, elle est dirigée

avec plusieurs membres de sa famille au camp de transit de Drancy. Le 15 avril 1944, les portes de son

convoi s’ouvrent sur la Judenramp d’Auschwitz-Birkenau. Sélectionnée pour le travail, elle est affectée

aux kommandos de terrassement, parmi les plus éprouvants. Elle assiste à l’arrivée des convois de

Hongrie. Elle survit malgré tout. Après sa libération, elle fonde une famille et se tait pendant des

décennies.

Salle de Conférence des UnellesNicolas Roth fait partie des 440 000 Juifs qui, en 1944, furent déportés de Hongrie en seulement deux mois. Il

livre ici un témoignage foisonnant sur le destin de la communauté juive de Debrecen. Dès les années 1920, les

persécutions antisémites se multiplient en Hongrie. Après l’invasion allemande en 1944, les Juifs sont relégués

dans des ghettos puis envoyés massivement vers les camps de la mort.

Déporté à Auschwitz-Birkenau, Nicolas Roth parvient à survivre malgré le travail harassant auquel il est

contraint. Lors de l’évacuation du camp, il connaît la « marche de la mort » avant d’être transféré au camp de

Dachau où il sera libéré en avril 1945.

Historien, Olivier Lalieu est aussi responsable de l’aménagement des lieux de

mémoire et des projets externes du Mémorial de la Shoah. Il est l'auteur de "La

déportation fragmentée", "Les anciens déportés parlent de politique" et de

plusieurs articles ou communications sur la mémoire de la déportation.

Jean-Charles Szurek est entré au CNRS en 1972, où il est Directeur de recherches. Ses

travaux ont pris pour objet le système de type soviétique, puis les sociétés

postcommunistes, à travers le cas polonais le plus souvent. Ses thèmes de recherche ont

été : les relations entre sciences sociales et politique sous le communisme, la question

agraire, les processus d'identification nationale, les rapports histoire-mémoire. Depuis

une dizaine d'années, Jean-Charles Szurek travaille essentiellement sur la transition

postcommuniste (gestion du passé communiste, conversion des anciennes élites) et sur

les relations judéo-polonaises.

TÉMOIGNAGES DE 09H30 À 11H30

Avec Ginette KOLINKA et Nicolas ROTH

TABLE RONDE DE 15H30 À 16H30

animée par Ludivine Juste et Morgane De Rogez, élèves de Terminale ES et CGRH

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres

avec Jean-Charles SZUREK et Olivier LALIEU

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

REPRÉSENTER LA RÉSISTANCE

DANS LES GHETTOS DE POLOGNE

MARDI 12 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

« 1943, l'ultime révolte » téléfilm dramatique USA - 177' – 2001 de Ron AVNET

En septembre 1939, l'armée allemande prend le contrôle de la Pologne. Un groupe de

professeurs, à la tête duquel se trouve Mordechai Anielewicz, s'inquiète du traitement qu'Hitler

semble réserver aux Juifs. Après avoir été témoin d'actes de violence, Mordechai tente de

faciliter la fuite de ses étudiants en Palestine, mais il est arrêté et emprisonné. Il s'évade et

retourne à Varsovie. Mais la ville est devenue méconnaissable. Un immense mur de pierre a été

dressé, derrière lequel se trouve ce que l'on appelle le Ghetto de Varsovie. Révolté, Mordechai

tente de s'opposer à l'oppression nazie et monte avec ses compatriotes un mouvement de

résistance, le J.F.O (Jewish Fighting Organization).

Larissa Cain est née en Pologne : elle a été enfermée dans le ghetto de Varsovie et a

survécu à la guerre ; elle a pu émigrer en France en 1946. Chirurgien-dentiste, elle se

consacre maintenant à l'écriture. Elle a notamment publié « Ghettos en révolte »

(Autrement, 2003), « Une enfance dans le ghetto de Varsovie » (L'Harmattan, 2007) et, à

l'intention de la jeunesse, « L'Odyssée d'Oleg Lerner » (Syros, 2006).

Philippe Boukara est né en 1957 à Paris. Historien (DEA à Paris X en 1981, puis doctorant), enseignant

à Sciences Po Paris depuis 2000, ancien enseignant à Nancy II (1995-2005), il est aussi coordinateur de la

formation au Mémorial de la Shoah à Paris. Enseignant au SIDIC depuis 1991, Philippe Boukara est aussi

membre du comité directeur de l'Amitié judéo-chrétienne de France depuis 2005 et chroniqueur au

magazine "L'Arche" depuis 1987. Il a produit de nombreuses contributions à des colloques, ouvrages

collectifs et revues.

Après des études d’arts plastiques et de cinéma, Arthur Nauzyciel entre en 1987 à l’école du

Théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur, il crée ses premières mises en

scène au CDDB–Théâtre de Lorient. Suivront, en France notamment, JAN KARSKI (Mon Nom est

une fiction) d’après le roman de Yannick Haenel au Festival d’Avignon (2011) . Dans le cadre de ses

projets, il travaille régulièrement avec d’autres artistes tel Miroslaw Balka. Il est lauréat de la Villa

Médicis Hors les Murs. JAN KARSKI (Mon Nom est une fiction) a reçu le prix Georges-Lerminier

décerné par le Syndicat de la critique. Depuis le 1er juin 2007, il dirige le CDN

Orléans/Loiret/Centre.

VIDÉO-PROJECTION DE 14H30 À 15H30

TÉMOIGNAGE DE 13H30 À 15H00Avec Larissa CAÏN

TABLE RONDE DE 16H À 18H

animée par Adélaïde Lerouge et Yohann Jeanne élève de Terminale S et ES

encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire

avec Philippe BOUKARA et Arthur NAUZYCIEL

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LITTÉRATURE ET MÉMOIRE

MERCREDI 13 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

Charly Venturini, Comédien et Metteur en scène

de la Compagnie du Papillon Noir.

Agrégée de lettres, ancienne enseignante en classes préparatoires aux grandes écoles, Hélène Waysbord, qui a été une proche collaboratrice de François Mitterrand, a succédé à Sabine Zlatin en 2004 comme présidente de la « Maison d'Izieu. Mémorial des Enfants Juifs Exterminés ». Elle fut sauvée de la déportation et de la mort, par la famille Médée d'Évron, en 1942. Ses parents eux sont partis soudainement pour ne plus revenir. Auteur de nombreux rapports officiels, l’Amour sans visage est son premier ouvrage de fiction. Mêlant des éléments autobiographiques à la fiction, elle nous fait retrouver le quotidien d’un village français dans la guerre, l’arrivée d’une enfant venue d’ailleurs ; elle nous fait entrevoir ses années de femme dans les couloirs du pouvoir. Son parcours exceptionnel est revisité dans un acte de remémoration mêlant le regard de la femme et celui de l’enfant. Humour, douleur et tendresse pour les disparus.

Somanos Sar avait dix ans lorsque les Khmers rouges se sont emparé du pouvoir dans son pays. Citadin, donc « peuple nouveau », il a été déporté et a perdu une grande partie de sa famille (son père, ses frères et soeurs, ses oncles, tantes et cousins). Exilé en France en 1982, Somanos Sar a toujours été animé par un désir (ou un besoin ?) d'écrire, de témoigner, de « déposer » l'histoire de cette enfance terrible. Sa première oeuvre, Apocalypse khmère publiée en 2003 aux éditions Jean Picollec a reçu en 2005 le Prix Tropiques de l'Agence Française du Développement. Somanos Sar a ensuite publié son deuxième livre, L'ombre d'un doute, aux éditions Les deux encres.

LECTURE D'EXTRAITS D'OUVRAGES DE 8H00 À 10H00 par Charly VENTURINI

de la Compagnie du Papillon Noir

TABLE RONDE DE 10H À 12H

animée par Chloé Jeanne et Violette Prunés Y Arroyo, élèves de Terminale L

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres

avec Hélène WAYSBORD et Somanos SAR

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

RENDRE JUSTICE

MERCREDI 13 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN / CINÉMA

« Duch, Le Maître des Forges de l'Enfer » Documentaire - Frnce/Cmbodge - 103'- 2012

de Rithy Panh

Sous le régime Khmer rouge, Kaing Guek Eav, dit Duch, a dirigé la prison M13 pendant 4 ans, avant d'être nommé à la tête du S21, la terrifiante machine à éliminer les opposants au pouvoir en place. Quelque 12280 Cambodgiens y trouvèrent la mort. En juillet 2010, Duch fut le premier dirigeant Khmer à comparaître devant une cour de justice pénale internationale, qui le condamna à 35 ans de prison. Il fit appel du jugement. Alors que Duch attend son nouveau procès, Rithy Panh l'a longuement interrogé et a recueilli sa parole...

Annette Wieviorka est historienne française, spécialiste de la Shoah et de l'histoire des Juifsau XX ème siècle. Directrice de recherche au CNRS, elle a été membre de la Mission d'étude sur la spoliation des Juifs de France, dite mission Mattéoli. .Elle a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels:

• Le procès de Nuremberg, Ouest-France/Mémorial de Caen, 1995

• Les Juifs de France, Éditions Liana Levi, « Histoire », 1998

• Auschwitz expliqué à ma fille, Éditions du Seuil, Paris, 1999

• Juifs et Polonais : 1939 à nos jours, Albin Michel, Paris, 2009

• Eichmann de la Traque au Proces, André Versaille, Bruxelles, 2011

• L'Heure d'exactitude, (Entretiens avec Séverine Nikel), Albin Michel, 2011

Marcel Kabanda est historien, spécialisé sur la question du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Il est l'auteur avec J.P. Chrétien d'un ouvrage majeur << Les Médias

du Génocide >>. Expert auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda sur la question du rôle des médias dans le génocide il est aussi consultant à l'UNESCO et en charge d'IBUKA France.

CINÉMA DE 17H30 À 19H

TABLE RONDE DE 20H30 À 22H30

animée par Aurélie Leroux et Céline Dufour , élèves de Terminale L

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres

avec Annette WIEVIORKA, Marcel KABANDA et ONG Thong Hoeung*

*ONG Thong Hoeung est présenté à la page du Jeudi 14 février

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

DE L'IDÉOLOGIE AU CRIME

JEUDI 14 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN / CINÉMA

« S 21 »

Documentaire - Fr�nce - 101' - 2004de Rithy Panh

Ce documentaire revient sur la politique d'élimination systématique orchestrée par les Khmers

rouges, au Cambodge, entre 1975 et 1979, et plus particulièrement sur le S21, principal "bureau

de la sécurité" du régime, où 17 000 prisonniers ont été torturés et exécutés.

Ong Thong Hoeung est rescapé des camps de rééducation du régime khmer

rouge. Réfugié en Belgique depuis 27 ans, il est témoin au procès des

responsables khmers rouges à Phnom Penh.

Très érudit, il connaît bien sa terre natale et les problèmes qui la minent et fut

chargé par le parlement européen de faire un rapport sur les raisons du blocage

économique du pays.

A lire: « J'ai cru aux Khmers Rouges », éd. Buchet Chastel (5 septembre 2003)

Yves Ternon est un historien français, docteur en histoire à La Sorbonne. Il a d’abord été

chirurgien, interne des hôpitaux de Paris. Il s’est ensuite consacré à la recherche sur les crimes

contre l'humanité et, tout particulièrement, sur les génocides des Juifs, des Arméniens et des

Tutsi, à propos desquels il a écrit de nombreux ouvrages. Il a aussi participé à la Commission

d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au Rwanda en tant que vice-président. Yves

Ternon s’est également intéressé à la question du négationnisme. Quelques ouvrages:

• Histoire de la médecine SS, 1969

• Le massacre des aliénés, 1971

• Les médecins allemands et le national-socialisme, 1973

• Mardin 1915 : Anatomie pathologique d’une destruction, (2007)

• Les Arméniens, histoire d'un génocide, Paris, Seuil, 1977 et 1996

• Du négationnisme. Mémoire et tabou, 1998

• Guerres et génocides au XXe siècle, Paris, Odile Jacob, 2007

CINÉMA DE 08H30 À 10H

TABLE RONDE DE 15H30 À 17H30

animée par Ulysse Schaffner et Théo Mendés , élèves de Terminale ES

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres

avec Yves TERNON et ONG Thong Hoeung.

TÉMOIGNAGE EXCEPTIONNEL DE ONG THONG HOEUNG, RESCAPÉ DE S 21 DE 10H30 À 12H00 / CHAPELLE

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

DÉNONCER SOUS L’OCCUPATION

JEUDI 14 FÉVRIER – LES UNELLES / CINÉMA

« Dénoncer sous l’occupation » Documentaire - Fr�nce - 98' - 2011

de Laurent Joly et David Korn-Brzoza

Les Français ont massivement dénoncé sous l'Occupation. La délation, mal diffus, souterrain et destructeur, arme du pouvoir pour traquer ses ennemis (juifs, résistants, communistes, gaullistes..) a tué des milliers d'innocents et marqué la mémoire de la France. Tous les milieux sociaux ont été touchés, mais la dénonciation antisémite a été la plus redoutable, représentant 15% des lettres envoyées. Le film, tout en relatant les faits historiques, déconstruit les mécanismes de cette dénonciation institutionnalisée et encouragée à la fois par le gouvernement de Vichy et l'occupant. Pour mieux comprendre ce phénomène, des témoins, victimes ou auteurs de dénonciations racontent l'engrenage infernal dans lequel ils ont été pris.

Laurent Joly est un historien français spécialisé dans l’étude de l’antisémitisme. Docteur en histoire (Université de Paris 1, 2004), chercheur au CNRS (Centre de Recherche d'Histoire Quantitative - Université de Caen), il est spécialisé dans l’étude de l’antisémitisme et il a consacré sa thèse au Commissariat général aux questions juives (CGQJ) mis en place par le régime de Vichy. Il s'est intéressé en particulier au parcours d'antisémites professionnels tels Darquier de Pellepoix et Xavier Vallat.

À lire :

• Xavier Vallat, 1891-1972 : du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'État, Paris, Grasset, 2001.

• Darquier de Pellepoix et l'antisémitisme français, Berg International, 2002.

• Vichy dans la « solution finale », Grasset, avril 2006, 1024 p. [lire en ligne]

• La France antijuive de 1936. L’agression de Léon Blum à la Chambre des députés (avec Tal Bruttmann, préface de Michel Winock), Équateurs, 2006.

• L'Antisémitisme de bureau. Enquête au cœur de la préfecture de police de Paris et du commissariat général aux questions juives (1940-1944), Grasset, 2011, 448 p.

• Les Collabos, Paris, Les Échappés, 2011.

CINÉMA DE 09H À 11H

TABLE RONDE DE 11H À 12H

Table ronde animée par Elise Lebel et Emilia Guichard , élèves de Terminale

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres

Avec Laurent JOLY

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

MÉMOIRES VIVES, QUEL RÉCIT NATIONAL ?

JEUDI 14 FÉVRIER – LES UNELLES / SALLE R2 MAIRIE

« lucie aubrac »

Biopic - France - 115' - 1999

de Claude Berri

Le 21 juin 1943, à la suite d'une dénonciation, Raymond Aubrac est arrêté avec Jean

Moulin par la Gestapo. Lucie, la femme d'Aubrac, ne reculera devant rien pour libérer son

mari des griffes de la police allemande.

Fernand Devaux, dit « Nounours » naît le 3 janvier 1922 à Guingamp. Au

moment de son arrestation, il habite au 30, rue Marcel-Sembat à Saint-Denis.

Il est ouvrier métallurgiste, tôlier.

Entre fin avril et fin juin 1942, Fernand Devaux est sélectionné avec plus d’un

millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages

désigné comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des

actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en

application d’un ordre de Hitler). Le 8 juillet 1942, Fernand Devaux est

enregistré à Auschwitz sous le numéro 45472. Ce matricule sera tatoué sur son

avant-bras gauche quelques mois plus tard.

Devenu Conseiller Spécial du Ministre des Anciens Combattants en juillet

dernier, Serge Barcellini, était jusqu'alors Directeur de la Mission Histoire du

Conseil Général de la Meuse. Contrôleur général des armées, il est aussi Maître

de conférences à Sciences-Po Paris, animateur d’un séminaire sur les «

politiques de mémoires » et Co-auteur d’un ouvrage sur les lieux de Mémoire de

la Seconde Guerre mondiale avec Annette Wievorka "Passant, souviens-toi".

VIDÉO-PROJECTION DE 09H À 11H

TABLE RONDE DE 16H À 17H30

animée par Ophélia Galmel et Priscilla Mouillard, élèves de Terminale S

encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire

Avec Serge BARCELLINI

TÉMOIGNAGE DE 13H30 À 15Hanimé par Priscilla Mouillard

avec Fernand DEVAUX

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LA CONSTRUCTION

D'UNE MÉMOIRE EUROPÉENNE

JEUDI 14 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

15 élèves accompagnés de Spomenka Sabic et Julija Pantic, présenteront

leurs travaux sur la ville martyre de Vukovar, notamment une vidéo et un

diaporama qu'ils ont réalisé. Nous espérons pouvoir leur rendre visite

lors de notre prochain séjour mémoriel en février 2014 dans les Balkans.

22 élèves accompagnés de Alena Plaskova et David

Brochot présenteront leurs travaux sur l'opération

Anthropoïd (la tentative d'assassinat de Reinhard

Heydrich par des résistants tchèques et slovaques, dont

Jan Kubis et Josef Gabcik). 4 de ces lycéens avaient fait

la visite de l'église St-Cyrille et Méthode lors de notre

séjour mémoriel en décembre dernier.

RENCONTRE AVEC LES LYCÉENS TCHÈQUES ET CROATES DE 13H30 À 15H

Soucieux de bâtir une Mémoire européenne et de partager notre expérience avec d'autres, nous avons noué au fil des années des

liens avec des lycées d'Europe de l'Est qui portent nos valeurs, . Cette année, nous accueillons une délégation de lycéens

tchèques et croates, et leurs enseignants

Outre la présentation de leurs travaux le jeudi 14 février, ces jeunes passeront la semaine sur Coutances, hébergés chez des

membres des Sentiers. Ils visiteront Coutances le Mardi 12 en compagnie de Georges Bottin, professeur d'Histoire-Géographie

au lycée Lebrun, docteur en histoire moderne, président du Cercle de généalogie et d'histoire locale de Coutances et du

Cotentin et président de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche. Le mercredi 13, ils visiteront les plages du

débarquement et le Mémorial de Caen.

Le lycée n° IV – Zagreb (Croatie)

Le lycée Jan Neruda – Prague (République tchèque)

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LA TCHÉTCHÉNIE

Jeudi 14 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

« Il était une fois la Tchétchénie »

Documentaire - Fr�nce - 57' – 2001

de Nino KirtadzéLes récits de cinq journalistes occidentaux – Robert Parsons, Stanley Greene,

Sophie Shihab, Andreï Babitsky et Pétra Prokhatskova - qui ont couvert lesdeux

guerres en Tchétchénie entre 1994 et 2000 : des témoignages importants qui

permettent de saisir toute l’absurdité et la cruauté d’un conflit dont les premières

victimes sont des civils.

“En faisant des films, je peux transformer ma douleur ou ma frustration pour trouver

une voie vers le coeur des gens. L’émotion permet de faire comprendre ce qui, sinon,

resterait vide de sens.” Conteuse inspirée, Nino Kirtadzé a reçu de nombreux prix

pour ses documentaires (Dites à mes amis que je suis mort, Un dragon dans les eaux

pures du Caucase ou Durakovo, le village des fous, tous coproduits par ARTE). C’est

en Tchétchénie où elle travaille pour l’AFP, qu’est née sa vocation. Auparavant, à

Tbilissi, elle avait enseigné la littérature médiévale.

Igort, de son vrai nom Igor Tuveri est un auteur et dessinateur de bande dessinée né

en 1958 à Caligari en Italie. Il vit à Paris. Dans les années 80, il collabore dans des

revues comme Métal Hurlant ou Vanity. Ses albums sont traduits en 7 langues. Il est

le fondateur des éditions Coconino.

Prix du meilleur album à Angoulême en 2002

A lire:

• Les Cahiers Russes, éd. Futuropolis, 2012

• Les Cahiers Ukrainiens, éd. Futuropolis, 2010

Spécialiste du Caucase Nord, Aude Merlin est membre du CEVIPOL (Centre d’Etudes de la

Vie Politique) à l’Université libre de Bruxelles. Elle a beaucoup travaillé sur la Tchétchénie où

elle s’est rendue régulièrement depuis 1995, dans le cadre de missions pour les OGN ou

comme interprète pour des journalistes.

Elle est co-auteur de « Tchétchénie une affaire intérieure ? Russes et Tchétchènes dans l’étau

de la guerre » (2005, Autrement). Elle a également publié un livre collectif, « Où va la

Russie ? » (EUB 2007) et traduit et adapté le livre de Maïrbek Vatchagaev, « L’aigle et le loup.

La Tchétchénie dans la Guerre du Caucase au XIXe siècle » (2008, Buchet chastel).

VIDÉO-PROJECTION DE 19H À 20H

TABLE RONDE DE 20H30 À 22H30

animée par Idriss Martin et Martin Masson , élèves de Terminale S

encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire

avec Nino KIRTADZE, IGORT et Aude MERLIN

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LE 17 OCTOBRE 1961

VENDREDI 15 FÉVRIER – CINÉMA / CHAM�RE DES MÉ�IERS

« Ici on noie les Algériens » Documentaire - France - 90' -2011

de Yasmina ADI

A l'appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d'Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l'ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mise en place au plus haut niveau de l’Etat : Manipulation de l’opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l’information afin d’empêcher les enquêtes ...

Olivier Le Cour Grandmaison est un universitaire français né le 19 septembre 1960 à Paris. Historien spécialiste des questions de citoyenneté sous la Révolution française et des questions qui ont trait à l'histoire coloniale, il est maître de conférences en science politique à l'université d'Evry-Val d'Essonne et enseigne au Collège international de philosophie.

A lire notamment:

• Coloniser, exterminer : Sur la guerre et l’État colonial, Paris, Fayard, 2005 (traduit en Arabe en 2007(Algérie))

• La République impériale: politique et racisme d'État, Paris, Fayard, 2009 (traduit en Arabe en 2009(Algérie))

• De l'indigénat.Anatomie d'un "monstre" juridique: le droit colonial en Algérie et dans

Mise en procès contradictoire du Code noir, du Code de l’indigénat et du Code de l’entrée du séjour et du droit d’asile des étrangersPériphérie au travail artistique de la Compagnie Monsieur Madame

Proposition, conception et mise en scène : Maylis Isabelle Bouffartigue

Texte : Maylis Isabelle Bouffartigue

PROJECTION DE 09H À 10H30

TABLE RONDE DE 10H30 À 12H

animée par Léo Savary et Simon Amoric, élèves de Première et Terminale ES

encadrée par Anthony Vérove, Professeur de Lettres Modernes.

avec Olivier LECOUR GRANDMAISON

REPRÉSENTATION THÉÂTRALE DE 14H à 16H

LA MISE EN PROCÈS

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LA LISTE DE SCHINDLER

VENDREDI 15 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN

« La Liste de Schindler »

Drame - USA – 195' - 1993

de Steven SPIELBERG

Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne

rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre,

protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents

hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.

Critique itinérant, essayiste et marcheur, Patrick Leboutte enseigne l’histoire du

cinéma à l’INSAS de Bruxelles et dirige la collection DVD Le geste

cinématographique aux Editions Montparnasse.

Il a écrit plusieurs livres, aujourd’hui épuisés :

• Une encyclopédie des cinémas de Belgique (Codirection, 1990)

• Une encyclopédie du nu au cinéma (Codirection, 1994)

• Cinégénie de la bicyclette (Coécriture, 1995)

• Ces films qui nous regardent, Une approche du cinéma documentaire

(2002)

VIDÉO-PROJECTION DE 09H À 12H

TABLE RONDE DE 14H30 À 15H30

ANALYSE DU FILM « LA LISTE DE SCHINDLER »

animée par Alice Bouvier, élève de Terminale ES

encadrée par Christian Savary, Professeur d'Histoire-Géographie

avec Patrick LEBOUTTE

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

REPRÉSENTER LA MÉMOIRE

À TRAVERS LE CINÉMA ET LA PHOTOGRAPHIE

VENDREDI 15 FÉVRIER – LES UNELLES

« Nuit et �rouillard »Documentaire - France - 32' - 1955

d'Alain RESNAIS

1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale,

se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il

s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof.

Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.

Photographe français né au Havre en 1966, Georges DUPIN vit et

travaille à Paris. Les photographies de George Dupin relèvent d’une

démarche documentaire mais à la différence du photo-reportage il fait de

ses images la matière d’un projet délibérément inscrit dans l’espace de

l’art, où le choix des lieux d’investigation, du temps de réalisation, du

mode de présentation, de la finalité de l’échange atteste de sa façon de

penser le monde.

VIDÉO-PROJECTION DE 09H À 10H

TABLE RONDE DE 10H30 À 12HNUIT ET BROUILLARD, UN FILM POUR MÉMOIRE

animée par Gabriel Guerry, élève de Terminale

encadrée par Ronan Descottes, Professeur d'Arts Plastiques

avec Patrick Leboutte*

TABLE RONDE DE 14H30 À 16HREPRÉSENTER LA MÉMOIRE PAR LA PHOTOGRAPHIE

animée par Gabriel Guerry, élève de Terminale

encadrée par Ronan Descottes, Professeur d'Arts Plastiques

Avec Georges DUPIN

* Patrick Leboutte est présenté en page précédente

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4ÈME SEMAINE DE LA MÉMOIRE

DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

LES EXPOSITIONS

« État des lieux »

Zofia LIpecka"Projet Treblinka" : Œuvre mémorielle en cours de réalisation depuis 2004. L'artiste se rend à Treblinka une fois par an, photographie l'entrée du village et reproduit l'image à la peinture à l'huile sur toile« Micro-espaces » : installations optiques associant des maquettes d’espaces urbains et des jeux de miroirs pour créer des mondes aberrants et inquiétants, qui rappellent l’esthétique hitlérienne.

Musée Quesnel-Morinière - Du 21 Janvier au 21 Février 2013

Vernissage le Lundi 11 Février à 18h00

« Mémoire VIVE »Exposition de l’association Mémoire Vive retraçant le parcours des deux convois (n° 31 000 et les 45 000)

de résistants et politiques français déportés à Auschwitz parmi lesquels Charlotte Delbo.

Église Saint Nicolas - Du 28 janvier au 21 février 2013Inauguration le Jeudi 14 février à 13h00

« LES YEUX DE LA Mémoire »Exposition de l'AFMA (Association Fonds Mémoire d’Auschwitz) : 49 panneaux constitués de plus de 1200

documents iconographiques et administratifs présentés dans l'ordre chronologique de 1933 à 1945. Ils retracent les évènements majeurs de la 2ème guerre mondiale et en particulier la déportation et les camps

d’extermination. Cette exposition provient du camp de Drancy où elle y est présentée de façon permanente.

Église Saint Nicolas - Du 14 Janvier au 15 Février 2013Vernissage le Lundi 11 Février à 19h00

« LE GHETTO DE VARSOVIE »Exposition du Mémorial de la Shoah retraçant l’histoire du ghetto de Varsovie, de sa création à sa

destruction après la révolte héroïque des combattants contre l’armée allemande.

Café Solidaire - Du 28 janvier au 21 Février 2013Vernissage le Mardi 12 Février à 18h00

Sélection du FRACExposition d'une sélection d’œuvres du FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain)

de Basse-Normandie traitant du thème de la guerre et de ses représentations

Galerie d'Art du Lycée Lebrun - Du 28 janvier au 21 Février 2013Inauguration le Vendredi 15 Février à 12h00

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DU 08 AU 15 FÉVRIER 2013

SOIRÉE DE CLÔTURE

VENDREDI 15 FÉVRIER - CHAPELLE DU LYCÉE LEBRUN / UNELLES

Après l'album de compos originales haut en couleurs « Attentat

musical » sorti en 2004, La Tchoucrav' (ce nom vient du terme

manouche « chouraver »...) revient à sa fonction première: détourner

les grands standards de pop rock qu'ils ont aimés en les passant à la

moulinette façon Regg'n'roll 2008.

Sur l'album comme sur scène (où ils excellent), la rythmique

puissante des frères Delannet et le jeu de guitare raffiné de Vincent «

Tahiti Bob » Lucas, combinés aux harmonies vocales caractéristiques

du groupe transportent l'auditeur dans un tourbillon d'énergie et de

bonne humeur. La Tchoucrav', « Regg'n'roll », c'est l'enfant musical

caché du Van Halen des année 70 qui aurait fricoté avec Bob Marley

dans la moiteur d'un soir d'été idyllique, sur fond d' « Etoile des

neiges » de Line Renaud...

Ignace CORSO aka DJ TAGADA (pseudo emprunté aux trois syllabes

ta-ga-da utilisé dans le "scat tsigane") s'est spécialisé depuis quelques années

dans le répertoire des musiques d’Europe de l’Est et Tsigane.

Sélecteur incontournable, il est l'un des premiers à avoir permis à ce style

encore méconnu du grand public d’émerger dans l’Hexagone.

En 2005, le Divan du Monde fait appel à ses services pour lancer les « Apéros

Tsiganes » puis les « Nuits Tsiganes all Stars ». En 2006 il rejoint le collectif

berlinois BALKANBEATS fondé en 1993 par ROBERT SOKO et lance à son

tour chaque premier samedi du mois les « BALKANBEATS PARIS » à la

Java. L’énergie que dégage son Dj set est bel et bien due à la vibration d’une

corde de violon qui grince ou d’une trompette bouillante et moite tenue par

un musicien inspiré et libre de faire résonner et palpiter nos tympans et nos

cœurs.

DISCOURS DE CLÔTURE DE 17H À 18H

SOIRÉE DE CLÔTURE DE 18H À 04H

BUFFET - CONCERTS

AVEC LA TCHOUCRAV' ET DJ TAGADA

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LES SENTIERS DE LA MÉMOIRE

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LES SENTIERS DE LA MÉMOIRE

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