débat d’orientation budgétaire...
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Débat d’orientation budgétairebudgétaire15/02/2016
15/02/2016 Gometz-le-Châtel 1
DOB
1. Le contexte économique et financier2. Principales évolutions réglementaires pour
les collectivités
15/02/2016 Gometz-le-Châtel 2
les collectivités3. Impact pour GLC4. GLC: Bilan 20155. Principales anticipations et orientations pour
2016
L’environnement économique et financier
Taux d’intérêt extrêmement bas: OAT à 10 ans: sous 1% depuis le 4ème
trimestre 2015; actuellement: environ 0,65%Traduit la confiance des investisseurs
Permet une réduction de la charge de la dette (deuxième poste de dépensede l'Etat après l’éducation)
Une inflation basse: 0,4% en 2014 et 0% pour 2015 (0,9% avaient étéprévus par le gouvernement); 2016: 0.6% (estimation)
Un alignement des planètes très favorable…
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prévus par le gouvernement); 2016: 0.6% (estimation)
Prix du pétrole très bas: 100 $ le baril en juin 2014; autour de 30 $actuellement
Effet positif sur le déficit du commerce extérieur (facture pétrolière allégée)
Gain de pouvoir d’achat
Un affaiblissement de l’euro: 1,15 $ en octobre 2015; 1,05 $ déc 2015;depuis début de l’année: environ 1,10 $
Dû au différentiel de taux (hausse taux US, baisse taux zone euro)
Favorable pour les exportations européennes
L’environnement économique et financier
Ralentissement chinois: PIB 2015:+6,9% = plus faible croiss. depuis 25 ansAjustements nécessaires pour s’adapter à la transition de son économie
Outil de production surdimensionné
Endettement en explosion avec risque de crédit très important (20 % de « mauvaiscrédits », ce qui représenterait un besoin de recapitalisation des banques chinoises de7 000 milliards de dollars !!)
Risque d’importation de la déflation si dévaluation trop brutale du yuan
L’inflation reste très basse (alors que les montants de liquidités injectés par laBCE auraient dû entraîner une hausse de l’inflation):
pénalise les comptes publics (les recettes (TVA, charges sociales et IR) augmentent
… mais des risques importants subsistent:
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pénalise les comptes publics (les recettes (TVA, charges sociales et IR) augmententmoins que prévu)
Réduit la portée de certaines mesures d’économies (exemple: gel des prestationssociales)
Bercy: une baisse d’1 point de l’inflation engendre 0,5 pt de déficit en plus
Pétrole:Tensions Moyen Orient : Arabie Saoudite/Iran: sans accord, le prix du baril reste
faible, mais même situation en 1998/99 et après accord des pays de l’OPEP, les prixont fortement augmenté de façon brutale
Si la baisse est trop forte, les effets négatifs sur les pays producteurs l’emportentsur les effets bénéfiques pour les pays importateurs (contagion)
Tensions en Europe: Grèce, Catalogne, Royaume-Uni, montée des partispopulistes partout en Europe…
L’environnement économique et financier
Croissance du PIB français:2009: -2,9% 2010: + 2,2% 2011: + 2,1% 2012: 0,3%
2013:0,3% 2014: 0,4% 2015: +1,1% estimation 2016: +1,5%
La croissance actuelle tient à des facteurs extérieurs non maîtrisables:1% de croissance en 2015: objectif depuis juin dernier alors qu’entre temps:
Les taux d’intérêt ont baissé
Les prix du pétrole ont été divisés par 2,5
Le taux de change EUR/DOL est plus favorable
L’impact positif n’est pas aussi fort qu’attendu sur le déficit du commerce extérieur (il s’estréduit, mais de façon limitée), ce qui met en évidence un problème de compétitivité
La reprise de la croissance reste donc faible et fragile
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réduit, mais de façon limitée), ce qui met en évidence un problème de compétitivité
Les 1% de croissance n’auraient pas été atteints sans ces facteurs très favorables
Une dette en progression constante:68% du PIB en 2008, 79% en 2009, 83% en 2010, 86% en 2011, 91% en 2012, 93,5% en2013, 95,6% en 2014 et 96,9% en 2015.
Pour info, en 2014: Grèce: 179%, Italie et Portugal: 130%; Allemagne: 75%.
Déficit en % du PIB:5,2% en 2011, 4,9% en 2012, 4,3% en 2013, 3,9% en 2014; 2015: 3,8% L’objectif du retour sousles 3% en 2017 paraît difficile même si Bruxelles ne prévoit pas pour l’instant de nouveau délai:Pierre Moscovici, commissaire européen: « La France a bénéficié deux fois d’un délai de deux
ans, qui ne saurait être encore prolongé ».
L’Etat sera donc amené à poursuivre ses efforts (baisse des dépenses (hors charge de ladette et pensions) de 1,4 milliard par rapport à 2014)
Principales évolutions règlementaires
Traduction de ces efforts de l’Etat pour les collectivités locales: Des baisses de dotations sans précédent
6Gometz-le-Châtel
Principales évolutions réglementairesBaisse généralisée des contributions de l’Etat aux collectivités locales (tableau):
7Gometz-le-Châtel
Principales évolutions réglementaires
Dotation globale de fonctionnement (DGF):réforme en cours (pour 2017)
Diminution de 9,2% par rapport à 2015 (après déjà deux années debaisse)
Ce recul représente une amputation de 1,9% des recettes totalesdes communes pour 2016
Baisse des dotations (moins de recettes) et hausse des prélèvements de péréquation (plus de dépenses)
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des communes pour 2016
Fonds de péréquation intercommunal et communal (FPIC):poursuite de la montée en puissance
montant 2016: 1 milliard d’euros
L’objectif d’atteindre une péréquation correspondant à 2% desressources fiscales du bloc communal (soit 1,15 milliard €) estrepoussé à 2017, ce qui implique une nouvelle hausse pour 2017.
Principales évolutions réglementaires
Elargissement de l’assiette du fonds de compensation pour la taxe surla valeur ajoutée (FCTVA):
Actuellement, le bénéfice du FCTVA est réservé aux seules dépensesréelles d’investissement.
Les articles 34 et 35 de la LFI 2016 élargissent l’assiette du FCTVA auxdépenses d’entretien des bâtiments publics, de la voirie et des dépensesd’investissement dans le haut-débit réalisées à compter du 1er janvier2016.
Quelques compensations
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2016.
Fonds de soutien à l’investissement (1 milliard d’euros, 3 volets):1. Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR): maintenue à sonniveau de 2015
2. 500 millions pour projets de rénovation thermique, de transitionénergétique, de développement des énergies renouvelables, de mise auxnormes des équipements publics, de développement d’infrastructuresen faveur de la mobilité et de l’accueil de populations nouvelles;
3. 300 millions pour projets de communes de moins de 50 000 habitantspour opérations menées dans la cadre d’une compétence transférée
Impact pour Gometz le Châtel
Baisse de la DGF:La DGF représente la 3eme recette de la commune (après les impôts etles produits des services du domaine (cantine et périscolaire))
- 39 591 € en 2015 par rapport à 2014 (286 416 € en 2015).
Prévision pour 2016: baisse reconduite à l’identique. – 14% entre 2015et 2016 après – 12% entre 2014 et 2015.
Hausse du FPIC:
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montant prévisionnel 2016: 49 396 € (+130 % par rapport à 2014)
Pour info: 2014: 21 485 € 2015: 35 243 €
Élargissement du FCTVA:A priori impact limité car peu de prestations externalisées pour lesnouvelles catégories (entretien).
Fonds pour l’investissement:GLC va pouvoir bénéficier de la DETR
Pour les nouvelles enveloppes, pas de détail disponible pour l’instant(informations demandées à la préfecture)
Les contraintes s’opposant aux collectivités: des marges de manœuvre très limitées
En termes de fiscalités locale:Depuis la suppression de la taxe professionnelle, la fiscalité locale
repose essentiellement sur les ménages, qui représentent 63% desressources fiscales locales.
+29% de hausse pour la part départementale des impôts locaux, soitenviron +10% du montant global de la taxe d’habitation pour lesménages.
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ménages.
Une hausse de la part communale rendrait la pression fiscaleinsupportable pour les ménages
Une augmentation des tarifs des services publics: un effet limité et trèsinsuffisant pour compenser la baisse des dotation
Les services publics ne représentent en moyenne que 15% des recettesdes communes (même une hausse significative des tarifs n’aura qu’unimpact limité sur la hausse des ressources)
Les contraintes s’opposant aux collectivités: des marges de manœuvre très limitées
Des facteurs externes sources de dépenses supplémentaires pourles communes:
Accroissement de la population
Politiques publiques par l’Etat impliquant une participationcommunale (logements sociaux, haut-débit, rénovation thermiquedes bâtiments, accès PMR…)
Mesures normatives (ex: textes d’application du Grenelle)
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Rythmes scolaires
Hausse de la TVA (par exemple sur les servicesassainissement, eau, déchets)
En conclusion, l’ajustement risque de passer par une baisse desservices publics et de l’investissement pour la majorité descollectivités
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Dépenses de fonctionnement: 1 724 421 € en 2015 (niveau de2013)
SECTION DE FONCTIONNEMENT
1840000
1824130
TOTAL DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT (en euros)
13
1660000
1680000
1700000
1720000
1740000
1760000
1780000
1800000
1820000
1840000
CA 2013 CA 2014 CA 2015
1717079 1724421
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Explication: maîtrise des dépenses de personnel (parréorganisation des services suite aux départs de 2014 et 2015)Les dépenses de personnel demeurent le premier poste dedépenses: 63% des dépenses de fonctionnement en 2015(moyenne communes de la strate: 45%, encore au-dessus mais en2013: 65% des dépenses pour GLC + services comparables ?)
SECTION DE FONCTIONNEMENT
Charges de personnel et frais
14
940000
960000
980000
1000000
1020000
1040000
1060000
1080000
1100000
1120000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
Charges de personnel et frais assimilés (en euros)
5,40%
6,81%
5,77%
3,40%
-1,90%
-3,00%
-2,00%
-1,00%
0,00%
1,00%
2,00%
3,00%
4,00%
5,00%
6,00%
7,00%
8,00%
2010 - 2011 2011 - 2012 2012 - 2013 2013 - 2014 2014 - 2015
Evolution charges de personnel et frais assimilés
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
2ème poste de dépense: charges à caractère général: 23% desdépenses en 2015 (inchangé depuis 2014)Illustre notre engagement à maîtriser les dépenses defonctionnement pour pouvoir dégager davantage de capacité definancement pour les projets d’investissement de la commune
SECTION DE FONCTIONNEMENT
Charges à caractère général (en euros)
15380000
385000
390000
395000
400000
405000
410000
415000
420000
425000
CA 2013 CA 2014 CA 2015
423852
402113
397550
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Recettes de fonctionnement: 2 109 762 € en 2015: en baisse
SECTION DE FONCTIONNEMENT
2300000
2350000
2343766
TOTAL RECETTES DE FONCTIONNEMENT (en euros)
161950000
2000000
2050000
2100000
2150000
2200000
2250000
2300000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
21841262179268
2109762
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Explication: impôts stables: nous avons voté des taux inchangé, lalégère augmentation provient de la réévaluation des basesLes impôts: 1 247 135 € en 2015, représentent 59% desrecettes, en augmentation par rapport à 2014 (57%) car les autresrecettes diminuentLes dotations, subventions et participations (20 % des recettescommunales) sont en recul du fait de la baisse de la dotationglobale de fonctionnement qui s’inscrit en baisse
SECTION DE FONCTIONNEMENT
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globale de fonctionnement qui s’inscrit en baisse
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
441547,88
505399480411
417973
Dotations, subventions et participations (en euros)
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
3ème poste de recettes: produits des services du domaine (cantine etpériscolaire): 18% des recettes, 385 448 € en 2015S’inscrit en baisse depuis adoption du taux de progressivité en 2012: -90 000 € entre 2012 et 2015 (près de -20%)Travail à mener cette année (déjà quelques simulations, mais testslogiciel nécessaires)
SECTION DE FONCTIONNEMENT
475513
Produits des services (en euros)
180
50000
100000
150000
200000
250000
300000
350000
400000
450000
500000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
475513
400940374591
385448
Evolution de l’épargne brute de Gometz-le-ChâtelRecettes de fonctionnement – dépenses de fonctionnementMalgré un environnement difficile, en hausse après une dégradation continue au cours des dernières années:
Grâce à la maîtrise des dépenses de fonctionnement
Positif car cet excédent permettra de limiter notre recours à l’emprunt pour financer les dépenses d’investissement
600000 522602
Epargne BRUTE (en euros)
190
100000
200000
300000
400000
500000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
522602
467047
355138385341
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Dépenses réelles d’investissement: 786 709 € en 2015Baisse de 2014: mise en route projets nouvelle équipe municipale+ RAR importants2015: montant d’investissement très supérieur à la moyenneréalisée les années antérieures
SECTION D’INVESTISSEMENT
800000
786709
DEPENSES REELLES D'INVESTISSEMENT (en euros)
200
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
800000
CA 2011 CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
527579
436741
585871
224760
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Recettes d’investissement: 552 690 € en 2015Fort montant de 2014: dû aux excédents capitalisés (608 000 €)2015: montant supérieur aux exercices 2013 et 2014
SECTION D’INVESTISSEMENT
800000 729674
RECETTES RELLES D'INVESTISSEMENT (en euros)
210
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
391805 397893
552699
BILAN FINANCIER 2015 DE GLC
Subvention (compte 13): amélioration, mais les efforts doivent êtrepoursuivisCrucial pour maintenir le niveau des dépenses d’investissementcar permet de limiter le recours à l’endettement
SECTION D’INVESTISSEMENT
35000 3074532570
35000
Subvention d'investissement (en euros)
220
5000
10000
15000
20000
25000
30000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015
8196
Principales anticipations et orientations pour 2016:
Pour la section de fonctionnement:Des recettes moindres: DGF: - 39 591 €
Des dépenses supérieures:
• FPIC: +14 153 €• Des frais financiers liés au prêt nécessaire au financement du centre de loisirs
et du nouveau restaurant scolaire• De nouveaux frais de fonctionnement liés aux nouveaux équipements
Poursuite de la baisse des dotations de l’Etat en 2017 ?
Notre objectif est de continuer les efforts concernant les dépenses de
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Notre objectif est de continuer les efforts concernant les dépenses defonctionnement maîtrisables pour pouvoir maintenir le programmed’investissements sans augmenter les impôts. Cette section (dépensesde fonctionnement) sera construite avec un objectif de -2% à 0% pour leBP 2016 dans la limite du maintien de la qualité de service.
Pour la section d’investissement:Poursuites des investissements nécessaires à la commune et recherchede tous types de subventions pour pouvoir limiter l’endettement (quiaugmentera mécaniquement les dépenses d’investissement(remboursement du capital))
Principaux investissements prévus en 2016:Centre de loisirs: 1 570 000 €;
Subventions: actées: contrat départemental: 320 706 €;
DETR: 150 000€,prêt à taux 0 CAF: 231 932 €
en cours: contrat régional 343 600 €; nouvelles enveloppes de dotations àl’investissement, réserves parlementaires (Vincent Delahaye)
VoiriesFin des travaux plaine des Delâchés : RAR 2015: 535 593 €; PUP Essonne
Habitat: 270 000 €
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Habitat: 270 000 €
Rue Sablonnière + Saint Nicolas: 860 000 € (confirmation CPS); 50 % CPS /50% commune; enveloppe du département: 68 000 €
Réhabilitation salles communales et accessibilité PMR (138 000 €);subventions: DETR 2016
Maison médicale (28 552 €)
Nouvelle aire de jeux (25 000 €)
Radars pédagogiques (7 000 €)
Panneaux d’information électroniques (13 000 €)
Financement bancaire
Proposition de la Caisse d’Epargne pour le financement du centrede loisirs:
Jusqu’à 1 500 000 € à un taux de 1,75% sur 15 ans ou 2,03% sur 20ans
Soit, pour 1 000 000 € empruntés, des échéances trimestrielles de
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Soit, pour 1 000 000 € empruntés, des échéances trimestrielles de19 000 € sur 15 ans ou de 15 000 € sur 20 ans.
Prêt bonifié BEI pour opérations développement durable (sanscertification nécessaire et a priori OK pour toute construction neuve):jusqu’à 50% de l’opération, soit 865 000 € à un taux de 30 à 40 pb en-dessous du taux de la Caisse d’Epargne.