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NOTICESTJR TiN

ATTIS FEJINEIIAIREDÉCO [J VERT A VERVOZ

(PROVINCE DE LIÈGE)

PAR

FRAZ CIJMONTI 'ro[cse 1W 1 I' L' ni verit de Gali d

(Extrait du Bulletin de l'institut archéoloqique liégeois, tome XXIX.)

JMI'RIMERIE 1,li1 DE 'I'11LE14 , ROUF,EVARD DE LA SAUV]N1I[tE, 10

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OJftE SUR U\ ATTIS FRAIItFDECI)UYEI(T 1 VEEYO/.

( PL NCll l(:l-( )'I'R l')

1,'IittiiLarcll(>logIqtIlIi3'Oj( (l(j(Ï plti5ursreu l'occas j rui de s'orcupi l'un mcJIluI(lenL roillaili

(ltc.oUvct'tVervuz et d ' uit des d-hris conS raides soiitVtiiLj (nl'ichir sol! IHU5t(t). Nttit' iflteiil joii fl'cSl leunide refaire ici l'liisturiijue ile cette trnu;ull, , tudl)Iiinji

des md cations loogra)timrJiue. suit Irli:iinp ules lui I((C-. icuiseigIteinents pihrutit pfus n;iturtrlleine:ut tint

'ttidc sur l'enseuiible des fragments unis au jour, (fudc qui11(3 peLlE (ti'e entreprise tant (file CeUX-ci ne seront pas lOINr(Unis.

Nous voudrions simplenirul. ture Connaître ici le plus

I'muqLuaI)lc des morceaux liii ont (té exhunits dcs ruinestic Ii tir:, , Ufl taitihour (le Ct;l!)lil1P poilant, scuip[dc ciirelief, une figure humaine ou pluit divine.

St, BuRM.s, Ipo?-C/-é5e,(t(.. t'( ' In.siliut arcIi,1. I je fi (, js C(blr,,eauj de la S'ocit/ê; 1.SGG, p. :t 1874, p. 47 ; M.uu:er. i)t: li YDT.

.?iJ les fI((i'(l(LV rie ('1)15?. (tiCherol. lip ,joj, lUt)I), t 'p. iv-...x - Vcivr,z est un hanses u de CIa viet- (a rrundissein COL de I lu y .

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Document

I IL IlIIIIII0000005402397

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Ce tunbour cii calcaire de Longwy (1), tritsure 0 1 70 tIc

hauteur sur 0t1l4 de diarnI te. Ses tranches sup(tteUle etintrie.uI'e sont. parfaitement. lisses, sauf, au centre, un cieux

è lixer plus solidement les tambours contigus. Sa

surface convexe est ornée de vingt cannelures (largeur5 miil. ), séparées par des lisiels et , par cortséqUeflt, lit

ettionne ii probablement été surmOntée d'uit chapi1eWionique. dont une volute est d'ailleurs t:uflservee.tti le

lit se détache, eu relief (saillie Om0% è 0" I ), le 1 rsc d'un

personnage, m:dheureuserflefl t assez endommige. Pentitnt

SOU séjour en terre Il a dû étre heurté souvent pa r tics

instruments aratoires , qui ont creusé de longues eniaill':°dans la pierre assez friable. Néanmoins, tous les ilétails tie la

sculpture se distinguent encore clairemtitït. Elle t'cpuéseate

un jeune homme imberbe , le menton appil Vé StI1 li

main gauche, dans une attitude pen'Ive (2), qu'exprime- aussi la contraction des sourcils et le 1)11 tles l,vres

(t) La tléteuvn ma ho ii de ta pierre a laite au li ho ratui re do

géologie de l'Uruversiié par MM. Max Lhoest et Heori I"orir, (1tti uni

bien voulu communiquer àl'lnstiLut le jugement suiv;int

(. uoiql t ' il soi t touj tors très hasardeux de doter titi ii . r st r. t ig ra -

1 liiqut'utellt tu échantillon isolé, la nature dt' la rocht :4 ascZ

spécial e pool q «on pi tisse lui assigner ouI age si ut s gt in' le chai teeil'urreur. Cette roche est, t notre avis, du calcaire di LouLg\ry (bajo-

ciPu supérieur) on tout t'as, il n'y a pas de doute tjtie ce soit un

-al caire oui i thiqu e d u j urassiq us su péri oui'. Oit rie ii t ro ii vo pas tians

la pi'uV inte do Li ége. Et le est exploitée, coin iii e ii erre de const roc-

tiOn. aux environs de l,ongwy, encore actuellement, et on l'utilise

en flelgique. »(s ) Ce geste est liai é tuel ulai is l'art gre o pou r liguit: r ta lot leur.

.10 rappellerai sou lent et t t la pos itioli l e hi ,i'éteiidu'' I 'é u él O C il Ii

,t ican (I tri N A 1:0, 1(épertuot. I, I(4, iit ti() cf. F u mliv in gi t'r. Se et ni -

/ utq S,tbn,uioff.pl. X V et les ft'nimts tin sart:ttphag: ilt 1t louretito

,ittaitt inopi e . Culr.IIt;NIIN. JJislorr de Je Set,?1'! t,, qrt cqtte. t. il .

it/li,

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si'ées. Sa tête est coiffée d'ut loiluet phL'ygn11

cache p te z qiie entiérernent sa cevelui'e bouclée. Il >'stvi'>lu rI'un irtnteau t plis pat' Ikles, qui l)ai'aÎt avuli . été

agrafé sur l'épaule droite, et. d'un> tunique à Iuiiguis

manches serrée tu poiuetQuoique toute la jan leinférieure de la figure ait disparu, on ne saurait 'loufer

de sa sigriilicatiori : c'est, comme on ra reconnu, uneréplique nouvelle du type habituel iles Attis fuu-

mires (i).AUis était un ilicu phrygien, dont k> m y the est SOUVCI)

raconté par les tuteurs anciens, non sans variantes (2). Cette

table rapporte qu'Attis était un jeune pâtre, d u llil e biuté

merveilleuse, dont s'éprit Cvbèle, la grande divinité de la

contrée. Mais il préFéra à la déesse une simple. mortelle, ubien il viola les sei'inenLs qu'il lui avait prêtés ; alot's, e n

purut '.1) de son crime, il fut. frappé de ilérnence, et dans soitdélire s'émascula et mourut. Touteb)is son corps ne Se

corrompit point, et même, 1dus tard, il revint 'i la vie. Tous

li:s arts, 1 l'équiuixe ulu printemps, les Galles, prêtres mu-

Iilé du culte phr y gien, céléliraient une cérémonie lugubre

et. sanglante pou r commémorer la mort de leur tiiu , et,quelques juil 's après, ils. s';ibandonnaierit dc bruyantesi'éi.iuissutes Pour fêter sa résurrection. Attis personnifieprohahl>inent la végétation, brûlée par les ardeurs de l'étéavant d'avoir atteint sa muutût'ité, et. qui durant l'hiver parait

s'atlaihtir etpour aiimst ilin 'perdre sa virilité, puismourir, pour renaitre au u'inteIiips avec un nouvel éclat.

Celte fable était singulièremn.'nt propre, quand les idcs

.:r.:iICEItMAN, w,,xt,/esc/u' Z,itscJ,rift fui' Gescliichie unit

Tt'un,'it, X V t Il, Iaor>i'.s»uii>lei>:Iilu(t. F>>) l''',ir les jiisiiti>'at.ious ilea I':uts rapports dans ce qui suit,, je liii

>.i'mcts de renvoyer moi> article ATTIS, dans la Jïeai-Enc:,clo»iii/i.,Ii' l > sui.'i'-\Vissow.&, t. Il, P 27 ss.

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sur la vie future se trns0)riil'(,(tI (1.11(5 1) monde ancien,faite i'e;irdei' le persoiiiiae (l'AttIs rumine un svinljole

t'imniortaIiti. Ctte vie mil re ouvrail., était un eihlernele l'existence ni ervée après leIcès 3 l'êriie (4) ellieilt-èti'e lU Cui'[)5.Aussi, voit-on les images lu dieurecevoir (le bonne heure une destination funéraire. Ou

eciteilli pai ceiitaiflCs (1,1(15 les lO1ï]betltlx d'Ainphipolis,'n Macédoine. des statuettes de terre euit.e représentantle bti'ger phrygien, debout ou assis sin un tucher, tenantd'une main la houlet.te,t jouant dc la s y rinx (). lin fragmentde ligunine d'uri type qui se i'appruche davantage de celuilui s'est propagé n Occident n eté trouvé 3 'l'anse, enCilicie (3). A l'tpO(lUc runnalrte, quand le culte de Cyhele,(levenue sons le ibm de. Mred 'e' Maqna une divinitéofficielle (le l'Etat., se répanil dans ,s pi'Ovinces latins,on voit simultanément les \ttis fiinéi';tires apparaitre l;trisl'Ouest de l'empire. Ils sont d'urdiri:nre sculptés sur liipieii'e Itimnulaire, avec ou s itis epit.aphe, et souvent ailnombre de deux placés l'un è droite, l'autre è gauehe durnunu rient. On peut signaiem' des ex»m plaires (le CCS

iniages presque sl.ere(typeLls dans lecent rés lplusdistantes (4)n l)alnmalie, à Salone (s), et vers l'intérieur,

(I) Gf. C. I. L. III, 0354(s) PEnDRIZET, Bulletin de Correspondance /u'l/nique. XXI, 1595,

Ii. SIS s.(.)u a aussi mis ui joui lus siatuettes (IAItH, (nais en uwulire

moindre, dans la uici'opole le bl 'rina ( PoiiIn et liriNs Cri. N0_e /011e de Myrinu, p. 166. 393 s., 405 sa).

(ii F1:uzEv, Ga:e(t des & ex-Arts. XVI. 1S7o, p. 3S!( ('I lfl,'53fonumcn,(s ,'eOlOfs (U) culte de Mithru. [t, p. 137. lig .381.

(4) J'en ai itreso un-' lil. provisoire dans l'ouvrage (ftIe j''de citei' eut article In)? honnit I'U(CaS)iOil In la eoml)jèter.

( r, ) (.. 1 L. III, 63.54.

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F'ojrnca (1)eu I tite , 't Naples ( ) , à K letite (3). h!II1'SCIa (4), h \(t'utte (3), à FIdOtIC (t), et. à Ai1iiilhe (7)

et, Estne. , à Valence () ; dans le Noi'iqut', ii Vti'tiuuin (9);eu Gaule, à S-Claii' , prés de Lectuurc ( io). Eu Gertuariic

surtout, elles ipparaisseni frt)queminent (11), cu particu I ittà Rutteriltiii'g (Sumeloc.cnna ( i ) et i Iieihirigen ( la), fansles Charnp I)écuin;iles, U j 5 Sur li l'IVC tlt'oite du lihi ii, iiKreuzrtaclt (i4) , .ndernach (18), Bonn (ni) et Cologne (17).

I H .cr .. c it .Vi.'ituft.1icJn,tIittheilt4neJett eus J)suu'n nn,I1Iei'eijot'inu, V, 1897.. t, fig. 1.

s) Must)c liatiorial, Piecoli Is'ronzi, n" 104371h1 (ititdit).(:s)tt ,joiirtt'Iii.ii i (IliantilIy. cl. HEINACFI, 1?éjertoi;'e, Il,.i71

t ii 5.( j i)vrscins, Jlildwr'le Ober,t.aiie;is, I. IV, 354, 5t) Xt).(s) Ibid.. t. V, 555.(e) Miiste rutinicijiil.LIII (inédtl).L .(7) MAIONICA.A icicoqnwh-epujraphische Mttt/teilunqee ans

. 53 ; I..jatiii. Introduction nu culte de Mithea, il. C, IH)a iuoen, I'o,gu j u: histou'iqw de 1.' L' pa;nu. t. 11, 99. (.II ii RNEU.

!3iàlterhe in .lÏaulrid, 18th, p. 88 R uNacu, Ruperio itt, 1. 11, p. 471(9) ftudolfinuni de Khgenfurt. " il (inédit).(iii) SIMON, Revue des Sociétd.s' saennttes, 1879, p. 36 se.

( t t ) t 1. cii giuéra1 , Uutkh , t erluunullunqen dur Phiioloqenvet'-.StutltlJtIlttt(J, Stuttgart, 1856. P8' se.

( s ) ,IAUMAiN .I/ohjjhet' des Veu'r jute 'n Aleriltnnst'ruuunilen in,R/ueinlande, t. X Viii, p. 1 et t. XX, p. 160 cf listai cl SIXT. Di,'Jlj.,,tisehe fjjhj ,na*r Wïsu-tteunberqs, ISI)S. p. 18 (lig. 41), Ii9 (Iig.45).

( u Sixi, l%iit't?. VituteljaJtt'sltefte, 1893, p.:3"26 et I"tthrur ulu,'cI, die.Suinututliuii;en Z'tt St.u(t quel, I r"

() Lietutxscisiittui. [tic .1 Ittetl, iti,,' 11fl5(? •t)' h,'idttjscht'n I'orzej(L P IV, 4 3.

(5 ) K r.i , ,JaI,rbiiehe,' deseues vo,, .4lterthumsfreu n rien in, Rhein -lande, t. LXXVII, p. 9s. et I. I.

t. ((t) Uci.intis, Ibid., L. IX, p. liii s.'t pi. Vi; L. XXIII. P4Kt,.vvr. Ibid.. t. XXIX. p.tt. . FIETTNEÎ,, Kaluloq ,1,s Jtuiqlieleuu,lJ,,set,,u,s dc, i.,i ,ce,'sili.if [iOflit,.::.t, n' 84.

(7 j t I. Di] xTz,:i, , Roui i.sehc Aiterl/,um,' ,' (luS MU5('UnI,S iViill,'iuf-Richau'tz in Kiiln, 1585, FI"' 82, 83. cf. 115.

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'10111(5 ('5 figuresoIit,V'C (10 lef4(1'e5 van tint' tle

rstiijne et (1 attitude, des rel)roduc. tiofls d'un in',i1e lypu'

lnad itiunnel. Le bas-relief qui se rappi'iwhe b' plus lunôtre est celui d'Àndernach : le (lieu V porte, colnflie ô\rer., UI) Ifltlflteali i'auieriô sur l'épaule, et les plis liivôtement forment pai'eillemnent sur les bras des sortes dbandes ou (le « bontluits » paralkles (i) Sans ,loute, ilsdevaient ajouter ô l'ôlégance du costume dont. (('n i'evttaitle bel adolescent. Il n'est pas rare que, dans les statuesle l 'eunuque clivi nisô, Pétolïe, &ndne endroits, laisse

apparaître les chaits mol les des bras et des eu isses ettn('(rrie l'abdomen (.

La cu)Iilpara Son avec les autres images d'Att (s futiô -

raines x'rmnettra de restaurer avec une certitude sufli-sante le bas de notre représentation aujourd'hui mouléeLe dieu devait éti'e debout les jambes croisées et 'ou -verts l'un larg. pantdon plissé C amLcqride' ). la maimidroite apl i u vée soi' tin l,ftJfl i'ecourlo. attribut des ber-gens ( ped oie ), 1)0 tenant une torche abaissée, image 'le lai'nOt't.

Comme on le voit pal' l'inVentaire que miotis ivOlist'ssave rie dresser, le bis-relief (le Vervoz t le mérite il 'Iret' pi-enlier representant belge il'un griot l i '' o''li(i t-é In'

;msSeZ nombreux. C'est., de plus, une pren\' itoivelle etcertaine ô ajouter aux indiee qUi pouvaiil. faite i'IiileltlI','

ô l'introduction ilins nos provinces des n'iystèri's de Cyh'leet d'Àtlis(3)origiriaires tic Phrygie,ù côté (le (UX ile Niiliira,

(t) I i t'eniarut (le M. Scliiierï,,ans, tee. si!.() Par ex. lînN.,:u, Repes'toi', I, p. 184, 1 ( ( l.(RAc, pi .391-, C.

n° (i4 j . ) li. p .1.71. "t ,-,it'tnut Arnelung, l"ii/,,'e,- /,u'c/, ilS' 1i,fikrniii Piort'nz. 1897, p. 4f. ii' ;i.

s) Le iiIitteitiarqitable '-se l'épitaphe, tl,cs,iivei't' nl ' un a,'cloqallua (OnEL!n-l1}:Nz:s , ii' 3hl Sr.mIuEnI.txs, lieu.

•,'sjt1ei'ert et s?'oi'ch., t. \'i J, ' 41. n" hh. Elle prouve que les

s,y».

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venus le la Perse (1). Enfin , ce morceau (le sculpi ri 'efixe illilnediateiflL'iit le caractère de l'édifice qu'il décoi'art.Cet édifice, qui se iliessail sur une éminence près (le lalzrariile voie de 'l'ungres ii Arlun, peut avOir été qU'un

liunheau iitoiiwii€iital, éleVé i la ii]éWOil'C de iuelqui

grand prûprietarr'e ri oriai ri.Cette constructioli, r cri j uger d'après Les restes de cha-

pit(' luX et de coi'niclie qui nous ni surit parvenus, devait

ètre IbeL élégante, et le tainhoui' di CÙ[(]flfli' (fUt flous

occupe, ne dament p cette cunicltisrofl. Les exemples

connus dc colonnes décorées de figures I'n relief', sont

assez rares dans l'antiquité 1 quoiqu'oit cii puisse citer un

certain fl(rflhl'e Saris reruc'titer aux colonnes du temple

d'Ephèse , autour lesquelles se développaient des scènesmythologii:Iues (2) , ni prétendre étrblrr Lin rapproche-

dieux asiatiques avaient ilans cette ville iii culte orgatrisé. - Il arrttututroirner aussi urne série di' luiures ajourés li gurant Cv bile de face.accostée de deux lions, et, à droite il à gauche, rut hn.rtc d'Autis entesut' urne pounlire di' pin. Dru en petit i'iterjusqu'a cinq exu'tnnplair'e'-.

decou vertsP A Anthé" (Musée de Nunnur), Annales de la SciéIé uu'cjrib?o-

qiquo' di' Na,nnur, XVI (1881), pI. 6 ; cl. 5. Iterrtacu, Bi'on:es dii Meséerie ,5'aju i I-Gi'ntuifl, p. :134, n° 431. - i° - Bru nault-Li heidi ies (Musi-c

de lUnivi'rsité,le (aud); ltouu.er, Bd. di' i'oead. roa1i',Ltr'uxcIlcS, XII,lS4, p 4(15 ss. - 3" A Elouges Mnnsi'r' de Bruxelles), An,ruules du Cercle

archdo/o'j. de Mono, t. XLI (11, 1 e3(X ei. pi. VI, fig. 6. -- 4° A Bavai

le CAYn.rJs, Recueil d'antiquités, t. Il, p Xt)7 BABELON et BLANCHET,

J.ti'uun.ea ii la Bihlioth?'jue uu(ttl(iitiilC, l 585, n° 456. -- 5° Dans le

Non t de la Fi'arrr'' : Frdi lIN en, Col I 'etion Gréau , (Jutalorjri e ,i'eo

brones antiques, t' ans 1883, p. 1.5, n' 113, cité par S. Ijeitracli

(r) CI. lireS &oiutuu. relatifs nu Cuilti: rl' Mitlura, t. I, p. t57, ruS.

:r. Hier sz, d ails le d ici, de Pare rnuluurg et Sag[io. ç - Cola nu art,p. qui rite d'autres ext'rniptes suruilaircs, cf. aussi, p. ti3I, oCr ctsignalé l'usage d'auhossu'r des caryatides r des piliers. Lies ttis Sontpan'' il lemerit apuryéS contre u nui ciuloin ne ; cf. lteix,u:ir, Répe,'!oui'e.

11, 471, ri0° 1 et 3.

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ment avec la colonti ,l'iraiitlies surmontée de arya-lides , quo les Ibuilles toutes récentes de Delphes ont uirise

iii jour, il est permis de rappeler l'emploi grandiose queles Romains ont. tait (IC cc genre d'ornementation dans lescolonnes Trajanc et Antoriine, I)es analogies moins tain-laines rattachent le fragment de Vervoz à divers iiiunuinents découverts dans te rr'd (le j Gale. A la lin dusiècle dernier, on a nuis aLu joui, non loin de Maubeuge,un tambour sur lequel, au in dieu de pampres entrelac&,se déroule une scène bachique (

j , et à Neuenheimn, prèsde heidelberg, été exhumée une colonne entière, lont lelût est couvert de sarments de vigne et le chapiteau ornéde quatre bustes féminins (2). Toutefois, notre Altis offrela particularité unique le se détacher en relief sur' unchamp eannele. Il est permis de se demander si l'artiste acherché par cette disposition toute spéciale un etre.i voulu,

ou si elle n'est pas due à un simple accident. On remarque,cri effet, que. le bloc (le pierre n'est Pparfaitement cv-lindrique, ruais aplati et comme échancrél'endroit qu'oc-cupe la scull)ture. Le diamètre le plus large est detimôtres, le plus étroit ne diipasse guére une trentain,Cette disproportion pouri'ait. faire supposer que lit colonien'était pas destinée prinnlivenient i. porter un relief, baisqu'elle a été retaillé,' alus i 1 u1( (É réduite dans ce but,

I ) CI. 11011 Gula1o1u (1(5 sculptures (OIt. i,j (((5 1U ,%fU5(( (le Bru-xelles, p. ir, w' 4 Comparez avec cette gravure la fig. I TS lu Cui-FiEZ (1. e., p. 13à1)), reproduisant un dessin de Pirariesi.

s ) Les colonnes 'Je Mauleuige, comme celle de Neuenheim, uni,surniomité des pierres i qiati'e dieuxu Si traquer Les en Caule.L l-lAr4v, Viergiteersteine, dars la Westdeutsc/je Zdscli,'f/ , X, I, se. p.Le principe d placer sut le piédestal les figions le divinita étuitune fois admis. Ou u pu songer aisément s leur réservei' aussi 111midace sur le fOI

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il ne nous appari ii'nt pas de tirer ici des conclusionsarchiteeh)uiqu.s ls diinetisions du tambour si heureuse-ment sauvé de la d,sl ruci ion, et d'essa y er de dtcrminer sahauteur cl l'ordonnance (le 1ïdifice dont il faisait partie.Nous nous sommes attaché uniquement à mettre eulumiere l'iut de ce morceau au point de vue inviho-logique et artist!que, et il ne nous reste plus qu'à remer-cier, en terminant, l'institut arcluologique Iiàgeois d'avoirbien voulu admettre cette €tude dans ses annales, et àexprimer notre gralitLlde envers M. L. Henard, qui a misà notre disposition les renseignements les p1us prtois sur

celle deciuiverie.

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