de l’action locale à la citoyenneté mondiale
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L E S J O U R N É E S A L T E R N A T I V E S • 8 - 1 0 S E P T E M B R E 2 0 0 5
W W W. A L T E R N A T I V E S . C A
De l’action locale à la citoyenneté mondiale De l’action locale à la citoyenneté mondiale
A U C Œ U R D E L A V I L L E , D A N S L E Q U A R T I E R L A T I N :Cinémathèque québécoise, Cégep du Vieux Montréal, Maison Théâtre,
Bibliothèque nationale du Québec, Offi ce national du fi lm (ONF) et cafés du coin.
En 2005, le Québec apparaît comme une société détériorée, où la contestation surgit de multiples confl its. Deux ans d’un régime néolibéral ont forcé étudiants et étudiantes, parents, syndiqués des garderies et de plusieurs autres secteurs à sortir dans les rues. Cet automne, la rentrée s’annonce particulièrement chaude, notamment dans le secteur de l’éducation. Une large partie de la population, stimulée par le mouvement étudiant, refuse la « marchandisation » qu’impose le gouvernement. À l’appauvrissement orchestré des services publics, s’ajoute le scandale de la commission Gomery. Résultat : les citoyens et les citoyennes s’interrogent sur l’état de la démocratie et sur notre système politique. On se demande à quoi servent les gouvernements quand les élus passent leur temps à nous dire que les vraies décisions sont prises ailleurs, au FMI, à la Banque mondiale ou à la Bourse de New York !! Ainsi surgit un énorme paradoxe, entre l’investissement citoyen d’une part, et l’apparent blocage des institutions. Entre l’optimisme de ceux et celles qui résistent et qui proposent des alternatives. Entre le pessimisme qui s’étend face à un système qui semble inamovible. Le Forum social mondial d’un côté. Bush et le chaos irakien de l’autre !
Avec cette édition 2005, Alternatives vous amène au carrefour des luttes et des résistances : celles d’ici et celles d’ailleurs, qui concernent toutes nos vies, quotidiennement. C’est de passerelles entre les peuples dont nous parlons. Nous croyons que c’est par l’action locale percutante de tous les instants, celle qui permet de résister, d’innover, d’inventer, que nous construirons une véritable citoyenneté mondiale, qui fi nira par atteindre les institutions internationales, y compris l’ONU !
Un rendez-vous incontournable
Les Journées d’étude d’Alternatives sont de-venues au fi l des ans un rendez-vous pré-cieux pour des centaines de personnes pro-venant de divers horizons sociaux, qui cher-chent à analyser et à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. Les Journées d’Alternatives sont une occasion privilégiée pour rencontrer des gens qui apportent un éclairage différent et pour aborder sous de nouveaux angles la réalité d’aujourd’hui. Ac-tion citoyenne, démocratie, environnement, militarisation, mouvements sociaux, solida-rité sont, pour n’en nommer que quelques-uns, des domaines où élaborer et proposer des alternatives aux modèles néolibéraux et façons de faire traditionnels. Abordant une variété de thèmes par diverses activités, liant l’analyse à l’action, l’étude à la fête, les rencontres d’Alternatives sont des moments exceptionnels où jeunes et moins jeunes se côtoient sans cérémonie, découvrant des nouvelles pistes de réfl exion et des nouvelles solidarités.
Monique SimardPrésidente du conseil d’administration d’Alternatives
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Rendre les possibles probables !
Pour prendre la mesure du réseau Alterna-tives, il nous suffi t d’imaginer ce qu’auraient été nos luttes sans lui ces dernières années. Qu’auraient été nos groupes, nos mouvements, s’il n’y avait pas eu ce lieu de convergence et d’organisation ? Comment la richesse de no-tre diversité aurait-elle pu trouver la voie de la complémentarité sans cette base d’opérations où nous nous retrouvons périodiquement ? Les réponses sont contenues dans les questions. Mais Alternatives n’est pas qu’un lieu. C’est aussi des personnes, une équipe sur laquelle nous pouvons toujours compter pour assurer la permanence dont plusieurs de nos groupes, sans pouvoir l’assumer eux-mêmes, ont eu besoin. Enfi n, on ne peut parler d’Alternatives sans mentionner le navire amiral de ses activi-tés, dans lequel nous nous retrouvons chaque année pour faire le plein intellectuellement et pour tisser de nouveaux liens, ces Journées d’été et d’études auxquelles je suis fi er d’avoir participé activement tout au long de ces der-nières années. Pour rendre probable cet autre monde possible auquel nous aspirons, nous avons besoin d’outils effi caces. À cet égard, Alternatives s’avère indispensable.
Robert JasminPrésident, ATTAC-Québec
Dix ans plus tard…
En 1994, le monde semblait enfoncé dans la pensée unique, élaborée par la Banque mondiale,le Fonds monétaire international et le gouvernement américain. On nous disait que l’ histoire était terminée, qu’il n’y avait plus d’alternatives (TINA), que le monde al-lait entrer dans le paradis du libre-échange et de la démocratie made in USA. Puis, peu à peu, un certain nombre de gros et de pe-tits grains de sables sont venus faire grincher l’engrenage. De leurs montagnes du Chia-pas, les Zapatistes nous ont dit que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) allait être une catastrophe pour les pauvres, et leur cri a été entendu. À Seattle puis à Genoa, Gotenburg, Johannesbourg et tant d’autres cités, des jeunes, d’âge et de cœur, ont dit basta à l’arrogance et à la vulgarité du néolibéralisme. À Québec en 2001, nous avons repris cela à 60 000 voix. Pendant que les « mondialiseurs » ont enfoncé l’éco-nomie mondiale dans des crises de plus en plus impitoyables en précipitant des millions de personnes dans la famine, le chômage, l’exclusion, nous avons continué notre tra-vail patient en tissant une grande toile de la solidarité, qui a fi ni par prendre un nom : le Forum social mondial. En mars 2003, nous étions quinze millions à dire non à Bush et
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à sa guerre. Plus récemment et plus proche de nous, 300 000 jeunes Québécois et Qué-bécoises ont convaincu la population, par leur résistance, que l’éducation, comme la santé et les autres services essentiels de la vie n’était pas de la marchandise !
Aujourd’hui, la planète n’est plus la même. Nous sommes à la fois plus proches et plus loin de nos objectifs de solidarité, de justice, de paix. Dans une large mesure, nous avons gagné la « bataille des idées ». Devant l’« in-tifada mondiale », le Forum économique mondial (dit « de Davos ») fait semblant, avec l’appui de quelques vedettes rock, de « lutter contre la pauvreté », ce qui témoigne du désarroi mais aussi de l’hypocrisie d’un système fondé sur une sorte d’apartheid so-cial. Mais il y a autre chose aussi qui nous éloigne de nos objectifs : le néolibéralisme s’enfonce dans l’arrogance, et, pire encore, il se militarise. Il échafaude une sorte de Guan-tanamo grâce à des législations liberticides, des répressions proclamées ou sournoises, des massacres opaques ou ouverts, des déten-tions et des expulsions sans procès. « Ils » sont puissants et « ils » pensent pouvoir gouver-ner impunément dans le mépris affi ché des peuples et de leurs revendications. Et « ils » sont prêts à tout.
C’est là où nous en sommes, au seuil de quel-que chose d’indéfi nissable, près de grandes victoires, mais aussi menacés par de gran-des régressions. Ce qui fait penser par cer-tains côtés au tournant obscur des années 1930. Le monde était enceint de grandes transformations, mais les dominants, dans un sursaut de brutalité et d’inconscience, nous ont fait basculer dans l’horreur. Saura-t-on éviter cela cette fois ?
Pierre BeaudetPrésent depuis le début …etencore là !
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1. Résistances tous azimuts !Cet espace propose une série d’ateliers, de tables rondes et de conférences por-tant sur les batailles menées par des cen-taines de mouvements sociaux à travers le monde. Des millions d’hommes et de fem-mes luttent au quotidien pour le respect de leurs droits et pour la construction d’un autre monde, juste, équitable et durable. En défi nitive, nous sommes tous et toutes unis dans cette même bataille.
2. Un autre monde est nécessairePartout, des gens s’activent, travaillent, inventent, imaginent, proposent une autre façon d’envisager le monde et son organi-sation. Avec le Forum social mondial, des gens s’approprient des espaces urbains pour le développement durable, des grou-pes défendent le bien commun. Voyez la série d’activités portant sur le développe-ment d’alternatives à la mondialisation néolibérale.
3. Prenons la ville !Les villes sont devenues de gros « acteurs » dans le paysage bouleversé de la globalisa-tion. L’alternative consiste à inventer des façons de gérer des quartiers qui tien-nent compte de la qualité de vie de ses habitants, à soutenir des projets novateurs de développement urbain durable. Chez nous, les élections municipales d’automne sont un moment privilégié pour poser ces questions et explorer de nouvelles pistes d’action.
4. Citoyenneté sous occupationAnimé par le collectif Action terroriste so-cialement acceptable (ATSA) et la troupe de théâtre Unité théâtrale d’intervention loufoque (UTIL), cet espace recrée la réa-lité des barbelés, des bombardements, des contrôles interminables, la réalité des gens qui tentent de survivre et de résister, comme en Palestine. Vous sortirez de cet-te mise en situation avec une conscience accrue de l’occupation militaire.
5. La rencontre des solidarités de l’écono-mie socialeVenez consommer autrement à la Foire de l’économie solidaire qui accueillera plusieurs exposants, entreprises de réin-sertion, groupes ou chaires de recherche, boutiques d’artisanat équitable et organi-sations œuvrant dans ce secteur d’activi-
tés. Profi tez-en pour rencontrer des gens du Sud, qui vous parleront des retombées du commerce équitable sur leur commu-nauté, et assistez à un débat … tout en sirotant un bon café Equita! Espace conçu en collaboration avec le CECI.
6. Des communications pour le change-ment socialNouvelles technologies, internet tous azi-mus, venez toucher, clavarder, expérimen-ter et discuter avec des intervenants dans une douzaine de kiosques d’organismes liés aux communications. Espace conçu en collaboration avec Île sans fi l, Commu-nautique et Koumbit.
7. Cafés littéraires et politiquesAvec la participation du Café Utopik, du Café Chaos, de L’Île noire, de l’Amère à boire et du Café étudiant l’Exode, venez discuter avec des auteurs engagés de la portée symbolique et militante de la litté-rature.
8. Cinémas politiquesVenez au Festival de fi lms engagés, dans le confort des salles de projections de haute qualité de la Cinémathèque québécoise et du Café Utopik. Une programmation con-tinue de deux jours, en lien direct avec les axes de la programmation, en présence de plusieurs réalisateurs.
9. Ateliers manifestifs« Si je ne peux pas danser, ça ne sera pas ma révolution », disait Mother Jones, une syndicaliste américaine du siècle dernier. Dorénavant, les manifestations sont ac-compagnées de percussions, de théâtre d’intervention et illustrées par des marion-nettes géantes et des banderoles multico-lores. Les ateliers manifestatifs ont pour but de vous donner des outils simples et effi caces pour que nos actions soient plus colorées et dynamiques que jamais.
10. Des rencontres stratégiquesDes rencontres stratégiques auront lieu sur différentes thématiques et dossiers de travail. Bien qu’elles soient ouvertes à tous et à toutes, ces rencontres s’adressent d’abord aux personnes engagées sur ces questions ou désireuses de le devenir.
Les journées Alternatives 2005, un événement écoresponsable ! Avec cette édition 2005, Alternatives cherche à créer un carrefour des luttes et des résistances, celles qui nous animent chez nous comme celles d’ailleurs, tout en créant des passerelles entre celles-ci. Nous croyons que c’est par l’action locale, celle de tous les instants, que nous construirons une véritable citoyenneté mondiale. Parmi ces luttes, l’action locale, au plan de la question environnementale, prend plus que jamais une place primordiale.
C’est donc dans cette optique que cette année, en plus d’aborder les questions d’écologie sociale et de développement durable urbain, Alternatives s’engage à respecter quelques principes de base quant aux impacts sur l’environnement qu’un tel événement produit. Ces principes sont les suivants :
- Éviter la surconsommation ;
- Utiliser des produits durables ;
- Limiter les déchets à la source ;
- Récupérer les matières résiduelles ;
- Consommer des produits dont la production respecte l’environnement, et encourager l’économie solidaire ;
- Utiliser l’eau et les ressources de façon responsable ;
- Favoriser l’utilisation de moyens de transport limitant les émissions de gaz.
Pour assurer la réussite de ce projet, votre implication est primordiale. Soyons tous acteurs ! Agissons de façon responsable et mettons en application les principes de cette politique aujourd’hui comme demain.
Vous pouvez apporter votre tasse ou votre bouteille d’eau ! Mais vous pouvez également vous procurer sur place tasses à café et bouteilles d’eau à l’effi gie d’Alternatives. Un geste pour l’environnement, un geste de solidarité. Du café équitable vous sera offert tout au long de l’événement, une gracieuseté de Café Rico.
Les espaces thématiques
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Théâtre : Res Publica (français)18h15-19h15Maison ThéâtreProduction du Théâtre ParminouLe territoire du bien commun doit-il servir l’in-térêt de tous les citoyens ou de la majorité des citoyens ? Qui décide ? Quel doit être le nou-veau rôle de l’État dans la gouverne du bien commun, dans un monde « déterritorialisé » où les communautés se regroupent de plus en plus sur des bases d’intérêts communs, et où les nouvelles technologies font éclater les notions de temps et d’espace ? Res Publica vous propose une pièce théâtrale en rires et en émotions, traversée de réflexions partagées avec le public, où l’enjeu n’est pas de trouver les bonnes réponses, mais plutôt les véritables questions que pose notre « avenir ensemble ». Res Publica a été créer en collaboration avec le Mouvement d’éducation populaire et d’ac-tion communautaire du Québec (MÉPACQ).
Apartheid global, intifada globale !Table ronde d’ouverture19h30-22hMaison Théâtre(Français, anglais, espagnol avec interpréta-tion simultanée)Devant l’acharnement impérialiste et militarisé de Georges W. Bush, des mouvements, des citoyens et même parfois des gouvernements disent basta à l’apartheid global qui signifie ex-clusion, pauvreté, violence. Mais plus que cela, cette « intifada globale » propose, crée, cons-truit de l’espoir. C’est difficile, mais on avance !
Avec Camille Chalmers (Haïti), Hugo Salvatierra (Bo-livie), Marta Harnecker (Chili), Refaat Sabbah (Pa-lestine), Salam Ali (Irak) et Amir Khadir (Québec)
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Espace 1 :Résistances tous azimuts !
Solidarités sans frontières !Table ronde d’introductionVendredi 9h30-12hCinémathèque québécoise,salle Claude-Jutra(Anglais, français, espagnol avec interpréta-tion simultanée)Malgré les avancées du mouvement social dans le monde, la mondialisation néolibé-rale, la militarisation et les divers intégrismes continuent de progresser. Des États-Unis au Pakistan, en passant par le Brésil et l’Europe de l’Est, les défis sont de taille pour nos mou-vements. Des petites et des moins petites vic-
P r o g r a m m a t i o ntoires sont enregistrées : le blocage du projet néolibéral pour l’Europe et de la ZLÉA dans les Amériques, par exemple. Ou encore, les politiques régressives du gouvernement qué-bécois sur l’environnement (projet du Suroît) et l’éducation sont freinées. Les luttes loca-les permettent-elles la construction d’une citoyenneté globale ? Pouvons-nous gagner nos batailles pour un autre monde ?
Avec Hector de la Cueva (Mexique), Margarita Lo-pez Maya (Venezuela), Mohamed Ali Shah (Pakis-tan), Monique Crinon (France), Monique Simard (Québec)
Séminaire : Chaud Mexique ! Résistances populaires et alternatives démocratiquesVendredi 9h-17hBibliothèque nationale(Français, anglais et espagnol avec interpré-tation simultanée)Coorganisé avec la CSNEn vigueur depuis 10 ans, l’Accord de li-bre-échange nord-américain a bouleversé la société mexicaine en aggravant la pau-vreté, l’exclusion, la violence. Partout, des Mexicains et des Mexicaines résistent, de la forêt du Chiapas jusque dans les bidonvilles de Mexico. Les élections nationales prévues pour l’an prochain seront chaudement con-testées. Ce séminaire nous fera connaître la dynamique du mouvement populaire et syn-dical mexicain, dans le but de renforcer les liens de solidarité et de coopération entre le Québec et le Mexique.
Avec Paco Ignacio Taibo II, Benedicto Martinez, Hector de la Cueva et Jose Avila Mendez (Mexi-que), Jonathan Kissam (United Electrical Workers, USA), Claudette Carbonneau, Jacques Létour-neau, Jean Lacharité et René Charest (CSN), Pier-re-Yves Sérignet (RQIC), Christian Deblock (CEIM), Jean-Yves Lefort (Conseil des Canadiens)...
Table ronde : Travailleurs à l’unissonSamedi 9h30-12hCégep du Vieux Montréal(Anglais - français)La mondialisation n’a pas créé que des frac-tures. En plongeant les travailleurs du monde entier dans la même logique néolibérale, elle crée des solidarités qui ont su traverser les frontières. Les travailleurs d’Alcan au Sague-nay ont occupé leur usine à l’instar des pique-teros d’Argentine. Les pêcheurs de Karachi et du Cap-Breton font face aux mêmes difficul-tés. Les mineurs de l’Inde, du Chili et d’Abitibi sont liés par les mêmes pratiques destructri-ces de compagnies minières canadiennes. La défense des travailleurs est désormais sans frontières, à l’instar de Walt Mart, et exige de nouvelles pratiques qui relient entre elles les luttes locales et mondiales.
Avec Benedicto Martinez (Mexique), Jérôme Mes-sier et Isabelle Renaud (AFPC) et Feroz Mehdi (Alternatives)
Atelier : Au cœur du monstre(luttes et résistances aux États-Unis)Samedi 9h30-12hCinémathèque, salle Claude-Jutra(Anglais et français, avec interprétation si-multanée)Avec Georges W. Bush au pouvoir et la mon-tée de la droite, avec la militarisation et le budget militaire de 500 milliards de dollars, avec Guantanamo et la répression tous azi-muts, les États-Unis font peur. Cependant, on connaît moins les résistances, les luttes sociales, les militants porteurs d’un projet alternatif et démocratique dans ce pays. La tradition des grands mouvements contre la guerre du Vietnam et pour les droits civiques y demeurent très vives.
Avec Bruce Campbell (Canadian Center for Alter-natives Policy), Brian Tokar (Institute for Social Ecology, Vermont, USA), Richard Robbins (Plats-burgh State University, NY, USA) et Donald Cuc-cioletta (spécialiste des États-Unis à l’UQAM)
Film et discussion : Amériques rebellesSamedi 13h30 à 17h30Cinémathèque québécoise,salle Claude-Jutra(Espagnol - français)Organisé avec les Productions Multi-MondeÀ travers les paroles et rythmes de musiciens engagés d’Amérique latine, le groupe Musi-ques rebelles Américas aborde luttes et résis-tances qui traversent le continent : les luttes des autochtones mexicains, des communau-tés afro-colombiennes, des paysans du Mou-vement des Sans Terres (MST) au Brésil et des piqueteros d’Argentine. Une « mondiali-sation des résistances » n’est possible qu’avec le partage de nos luttes et de nos espoirs.L’événement se divise en trois temps :13h30 Lancement officiel du film et de la
tournée ; projection du film Musi-ques rebelles Americas ;
15h Table ronde sur les luttes de ces quatre mouvements sociaux d’Amérique latine;
20h30 Soirée culturelle toute en musique avec les musiciens de là-bas (du film) et d’ici, au Kola Note.
Avec Raul Gatica (Mexique), Anibal Kohan et Car-los de Hoz (Argentine), Ali Orejuela et Maria Ligia (Colombie), Marie Boti et Malcolm Guy (Produc-tions Multi-Monde)
Appuyé par le Projet accompagnement solidarité Colombie (PASC) et le Comité Chrétien pour les Droits humains en Amérique latine (CCDHAL)
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Table ronde : Chaude rentrée scolaire : la bataille pour une éducation accessibleVendredi, 12h - 14hCafé l’Exode, Cégep du Vieux Montréal(Français)On en a eu un avant-goût l’hiver dernier, mais les mouvements syndicaux et étudiants s’ap-prêtent à poursuivre la bataille contre Charest et ses politiques dès la rentrée d’automne. L’enjeu : une éducation de qualité et acces-sible à tous, qui ne soit surtout pas réduite à une valeur de marchandise. C’est tout le sys-tème d’éducation qui est remis en cause : de l’appui de professionnels du réseau primaire et secondaire au financement des écoles pri-vées ; du refaçonnage du réseau du collégial en passant par les frais de scolarité universi-taires au financement par le secteur privé. Au sein de tous ces enjeux : l’accessibilité des plus défavorisés depuis l’entrée en maternelle jus-qu’aux diplômes universitaires. Quels sont les véritables enjeux sous-jacents à cette bataille et comment s’organiseront les mouvements ? Comment ces enjeux découlent-ils d’une logi-que marchande de l’éducation qui a de graves répercussions à travers le monde ?
Avec Ronald Cameron (FNEEQ), Pierre Séguin (CSQ), Cécile Sabourin (FQPPU), Philippe Gau-vin (ASSÉ), Edouard Reinach (FECQ), Arielle Reid (FEUQ) et Jean-Marc Piotte (UQÀM)
Conférence Haïti : une démocratie à construireVendredi, 19h-21hAuditorium de la Bibliothèque nationale(Français)Allant d’une crise à l’autre depuis plus de 20 ans, Haïti survit de peine et de misère. Et la peine et la misère engendrent la violence et le chaos. La dite communauté internatio-nale regarde, tergiverse, prétend aider, sans grand résultat. Quelles sont les alternatives proposées par les mouvements populaires ? Quelles sont les priorités de la lutte pour la démocratisation ? Quel est le rôle du Canada ? Des États-Unis ? Quelles actions de solidarité doivent être engagées pour aider le peuple haïtien ?
Avec Camille Chalmers et Goston Pierre (Haïti), Franklyn Midy et Jean Claude Icart (UQAM)
Espace 2 :Un autre monde est nécessaire
Défendre le bien communTable ronde d’introductionVendredi 9h30-12hAuditorium de l’ONF(Français - espagnol - anglais)Dans la « logique » néolibérale, les ressour-ces, les produits, ou encore les services publics essentiels sont commercialisés et
privatisés. L’accès à ces biens communs est restreint, soumis à la loi du marché. Qui sont les gagnants et les perdants de cette logique ? Quelles sont les alternatives pour défendre l’idéal du bien commun ?
Avec Oumar Mariko (Mali), Brian Tokar (Insitute for Social Ecology, Vermont, USA), Camille Chal-mers (Haïti), Carlos de la Serna (Argentine), Hugo Salvatierra (Bolivie) et Louise Vandelac (UQAM).
« Visite guidée et discussion » : Des jardins sur les toits ou faire fleurir l’écologie socialeVendredi de 9h30 à 17hToit de la TELUQ, 4750 Henri-Julien(Anglais - français)Dans le cadre champêtre du jardin d’Al-ternatives sur le toit de l’ÉNAP en matinée et en après-midi, des démonstrations, dis-cussions, débats : toitures alimentaires et toitures vertes, écologie sociale, défis ali-mentaires et écologiques des villes, agenda écologique pour les villes non seulement de demain, mais surtout d’aujourd’hui.
Avec Ismaël Hautecoeur (Alternatives), Dimitri Roussopoulos, Owen Rose et Cécile Martin (Cen-tre d’écologie urbaine-SodecM), Coralie Deny (Conseil régional en environnement), Jean-Guy Vaillancourt (Université de Montréal), brian Tokar (Institute for Social Ecology, Vermont, USA), Lise Parent (Réseau québécois des femmes en envi-ronnement), David Fletcher (Coalition verte)
Le mouvement altermondialiste de part et d’autre de l’Atlantique!Débat en vidéoconférence avec ParisVendredi, 9h30 - 12hUQAM, DR-200(Français)Au printemps dernier, le mouvement alter-mondialiste français a mis en échec le projet néolibéral de constitution européenne. « Ce n’est pas de cette Europe que nous vou-lons », a clamé le mouvement. Comment comprendre ce succès pour en tirer des le-çons ? En direct de Paris, un débat sur les récents gains du mouvement altermondialis-te européen, et les défis qui nous attendent de part et d’autre de l’Atlantique.
Avec, à Paris : Gustave Massiah (Attac-France), Annick Coupé (Syndicat SUD), Annie Pourrec (Mouvement NoVox), Karim Azouz (Collectif des musulmans de France). Et à Montréal : Pascale Dufour (Université de Montréal) Robert Jasmin (Attac-Québec), Corvin Russel (Catalyst Center, de Toronto), Monique Crinon (CEDETIM) et Pierre Beaudet (Alternatives)
Table ronde : Quel avenir pour le FSM ?Samedi 9h30 à 12hCégep Vieux Montréal(Français - anglais)Les Forums sociaux mondiaux sont incon-tournables pour les mouvements sociaux et altermondialiste. Si les gains sont certains, l’ampleur des enjeux interpellent notre mou-
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vement, ses formes d’organisation et la portée de son action. Est-ce que le FSM doit devenir l’espace pour la construction d’une citoyen-neté politique ? Quel est l’« atterrissage » au Québec pour le FSM ? Comment se fera le FSM polycentrique de 2006 à Caracas, Ka-rachi et Bamako ? Qu’est-ce qui s’annonce pour le projet d’un Forum social Québec ?
Avec Gabrielle Guérin (FSUQAM), Mohammed Ali Shah (Pakistan), Oumar Mariko (Mali), Martin Deshaies, (Campement de la jeunesse), Pierre Beaudet (Alternatives), Monique Crinon (France), Carlos Torres (Toronto)
Atelier : Les PPP à l’attaque du bien communVendredi, 14h-17hCinémathèque, salle Claude-Jutra(Français avec interprétation simultanée)Avec l’arrivée de Charest au pouvoir, on parle beaucoup de « partenariats public-privé» qui feront bientôt partie de notre paysage. Par contre, voilà bien longtemps que la médecine est appliquée ailleurs dans le monde avec des conséquences désastreuses. Des entreprises privées sont gourmandes de nouveaux profits et tout est bon à dévorer: les services essen-tiels, les ressources naturelles, les propriétés intellectuelles, la culture, etc. Mais d’impor-tants mouvements s’organisent autour de ces enjeux vitaux, à l’image de la campagne Break the meter, enjoy free water, en Afrique du Sud. Quelles leçons en tirer dans le contexte qué-bécois ? Comment résister, s’organiser ?
Avec Oumar Mariko (Mali), François L’Écuyer (Al-ternatives), Louise Vandelac (UQAM), Ghislaine Raymond (ATTAC-Québec)
Espace 3 : Prenons la ville ! Coorganisé avec la SodecM et D’abord solidaires
L’agenda citoyenTable ronde d’introductionBibliothèque nationaleVendredi 9h30-12h(Français)De plus en plus, les villes sont « disciplinées » par le néolibéralisme pour exclure les plus démunis et opérer des ségrégations parmi les populations, notamment par les enclaves pour les riches et les ghettos pour les pauvres. D’un autre côté, les villes sont des espaces de ré-sistance, d’élaboration de formes de pouvoir démocratique. À l’initiative du troisième Som-met des citoyens et citoyennes de Montréal, en septembre 2004, un « agenda citoyen » a été élaboré pour promouvoir des valeurs démocratiques. Un an plus tard, à la veille d’élections municipales à travers le Québec, où en est ce débat ? Comment réellement développer une démocratie participative ? En changeant une ville à la fois, peut-on changer le monde ? Peut-on parler de citoyenneté ur-
baine ? Quels outils novateurs, quelles straté-gies pouvons-nous mettre de l’avant pour per-mettre l’exercice d’une pleine citoyenneté ?
Avec José Avila Mendez (Mexique), Diane La-moureux, (D’abord Solidaires), Anne Latendresse (UQAM), Robert Jasmin (Attac-Québec), Dimitri Rossopoulos (Centre d’écologie urbaine-SodecM) et Ariane Émond (La Vie en rose)
Atelier : Changer le monde,une ville à la foisVendredi 14h-17hBibliothèque nationale(Français)Coorganisé avec D’abord SolidairesLa démocratie est loin de se réduire à l’élection de représentants et de représentantes. Pour être vivante, elle nécessite non seulement que les citoyens et les citoyennes nouent des liens avec les autorités politiques en les légitimant par l’élection, mais d’abord et avant tout qu’ils nouent des liens de citoyenneté entre eux. Ceci implique la formation d’associations, mais aussi la délibération publique et des formes de participation directe à la décision publique. Comment la ville et ses quartiers peuvent-ils devenir dans ce contexte un espace accessible pour tenter de dessiner une démocratie parti-cipative et directe ? Quel terreau nous offre la ville pour redessiner la démocratie ? Comment y parvenir ? Quelle sorte de ville voulons-nous ? Quel est notre agenda citoyen ? L’atelier vise à partager des expériences, à débattre et à pro-poser des moyens d’y arriver.
Avec Jocelyne Bernier (D’abord Solidaires), Lor-raine Guay (D’abord Solidaires), et Dimitri Rous-sopoulos (Centre d’écologie urbaine-SodecM)
Atelier : Pourquoi le système politique exclut les citoyens ?Vendredi, 14h-17hBibliothèque nationale(Français)Les femmes, les minorités ethniques et les jeunes demeurent-ils sous représentés dans le système politique municipal ? Pourquoi ces populations sont marginalisées politiquement et socio-économiquement. Par ailleurs, elles sont non seulement sous représentées aux instances électives mais, souvent, leur par-ticipation aux dispositifs institutionnels de consultation est plus faible que celle d’autres groupes. Comment expliquer cette situation alors que les grandes villes adoptent, de plus en plus, des politiques de gestion de la diver-sité? Est-ce la démocratie, la ville que nous voulons ? Que pouvons-nous faire ?
Avec Fo Niemi, (Centre de recherche et d’action contre le racisme, CRARR), Martine Blanc (con-sultante, ex-conseillère municipale), Akos Verbo-zsky (responsable jeunesse, Conférence régionale des élus, CRE), Myrlande Pierre (collectif Fémi-nisme et démocratie) et Rosa Pires (Centre d’éco-logie urbaine-SodecM)
Atelier : Villes globales - démocratie localeSamedi 9h30-12hCégep du Vieux-Montréal(Français - anglais)La métropolisation, compris ici comme le co-rollaire de la globalisation, engendre un pro-cessus qui entraîne à la fois ségrégation et marginalisation de certains groupes sociaux mais aussi, paradoxalement, des espaces potentiels d’innovations sociales et institu-tionnelles. Quelles sont les conditions néces-saires à l’émergence de nouvelles pratiques de gestion et de planifications urbaines ? Et, est-il possible, dans ce contexte, de parler de redéfinition de la ville?
Avec José Avila Mendez (Mexique), Cecilia Rocha (Brésil), Karine Peshard (Attac-Québec), Bruce Toomb (Groupe de travail sur la démocratie mu-nicipale et la citoyenneté)
Atelier : Des budgets participatifs au Québec et au CanadaSamedi, 9h30- 12hCégep du Vieux Montréal(Français-anglais)L’expérience du budget participatif de Porto Alegre est maintenant bien connue, ici et par-tout dans le monde. Un tel engouement s’ex-plique par les principes à la fois de démocra-tie délibérative et de démocratie participative que l’expérience a mis de l’avant, et par la véritable école de citoyenneté qu’elle repré-sente. Au Québec et au Canada, le budget participatif est une réalité dans certaines vil-les ou en voie de l’être. Mais dans le contexte canadien, que signifie un budget participatif ? Comment travailler à son implantation dans un quartier ?
Avec Helen Fotopoulos (mairesse du Plateau Mont-Royal), Luc Rabouin (GTDMC-SodecM), Josh Lerner (Toronto), Janette Loveys (Guelph), Lorraine Decelles (Solidarité Grand Plateau)
Droit de parole aux citoyensVendredi, 17h - 19hAuditorium de la Bibliothèque nationale(Français avec interprétation simultanée)Les participants aux ateliers et les citoyens en général sont invités à venir faire leurs proposi-tions et à discuter de la ville qu’ils souhaitent.
Animation : Jean Dion (Le Devoir)
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Espace 4 :Citoyenneté sousoccupation !
Animé par le collectif Action terroriste socia-lement acceptable (ATSA) et par la troupe de théâtre UTIL (Unité théâtrale d’intervention loufoque), cet espace recrée la réalité d’un territoire occupé. Sous les barbelés, les bom-bardements, les contrôles interminables, des milliers de personnes tentent de vivre le quo-tidien. En Palestine, c’est à l’ombre du mur de la honte que l’on se bat pour l’autodéter-mination. C’est dans ce décor particulier et avec une animation plus vraie que nature, nous rappelant violemment cette réalité, que prendront place les discussions. Depuis le 11 septembre, plusieurs pays occidentaux s’empressent de restreindre les libertés, ce qui accroît les pouvoirs de la police, de l’armée et des services de sécurité, et favo-risent le profilage racial et la discrimination de groupes. Cette réduction des libertés, loin d’apporter la sécurité, favorise plutôt la répression des mouvements d’opposition et la criminalisation de la dissidence. Face à cette restriction des libertés civiles dans les pays occidentaux, on assiste à la montée d’un discours intégriste qui remet en cause l’égalité des hommes et des femmes. Quelle réponse la citoyenneté peut-elle opposer à cette double menace ?
Discussion : Guerre au terrorisme et aux libertésVendredi, 9h30-12hCégep du Vieux MontréalLa guerre au terrorisme a un impact énorme sur les libertés civiles de la population au Ca-nada et spécialement de ceux et celles en provenance de pays musulmans. Le cas de Maher Arar est le plus connu, mais d’autres personnes sont arrêtées et placées dans des conditions qui ne respectent pas leurs droits.
Avec Pierre-Louis Fortin-Legris (Ligue des droits et libertés), Rachad Antonius (UQAM) et Georges Lebel (UQAM)
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Kola Note5240, avenue du Parc(514) 274-9339www.kolanote.com
Café étudiant L’ExodeCégep du Vieux Montréal255, rue Ontario Est(514) 982-3737, poste 2411
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Table des controverses : Exit la religion dans la société d’aujourd’hui ?Samedi, 14h-16hMaison ThéâtreL’instauration de tribunaux islamiques, la confessionnalisation des écoles, le droit de porter le voile ou le kirpan, les positions pro-vie, sont autant de débats qui soulèvent la question de la place des religions dans nos sociétés. Alors que pour certains la religion est une affaire privée ne devant pas traver-ser la porte des foyers, pour d’autres, un tel discours est une atteinte directe aux droits fondamentaux. Quand on parle d’intégris-me, pourquoi a-t-on l’Islam en tête alors que chaque religion porte son potentiel de fon-damentalisme ? La laïcité implique-t-elle le dévoilement des jeunes musulmanes ?
Avec Jeanne Morfe-Chevrier (Association des parents catholiques du Québec), Lamine Fourah (Présence musulmane), Elahe Chokrai (Associa-tion des femmes iraniennes), Fabienne Preséntey (militante juive), Mila Younes (militante féministe contre l’instauration de tribunaux islamiques au Canada), Monique Crinon (France) et Pascale Fournier (Faculté de droit, Université McGill).
Discussion : Le Canada dans un monde militariséSamedi, 9h30-12hMaison Théâtre(Anglais-français)Les États-Unis poursuivent leur déploiement au Moyen-Orient. En Irak, la guerre continue. Quels sont les objectifs actuels derrière la stratégie des États-Unis ? Quel impact sur le Canada ? Pourquoi le gouvernement Martin augmente-t-il le budget militaire ? Est-ce que la politique étrangère canadienne devient davantage pro-américaine ?
Avec Peter Julian (député du NPD), Raymond Legault (coalition Échec à la guerre), Claude Ba-chand (député du Bloc Québécois) et Francine Fournier (Alternatives)
Atelier : L’autre IsraëlVendredi 14h-17hCégep du Vieux Montréal(Anglais -français)Des Israéliens et des Israéliennes s’élèvent contre l’occupation de la Palestine. Des refuz-niks refusent de servir dans ce combat, des intellectuels dénoncent, des juristes défen-dent les droits des Palestiniens, des citoyens joignent les mouvements pour la paix. On nous parle peu de ces hommes et de ses fem-mes qui choisissent courageusement le com-bat quotidien des idées, les maintenant plutôt dans l’ombre du mouvement des colons juifs qui refusent de quitter la bande de Gaza.
Avec Sergio Yahni (AIC, Israël), Itai Ryb (Yesh-Gvul, Israël), Leena Dallanesh (Ta’ayush, Israël), Yakov Rabkin (département d’Histoire, Université de Montréal)
Discussion : Mettre fin à l’occupation en PalestineVendredi 17h-19hCégep du Vieux Montréal (Anglais - français)Comment peut-on se mobiliser ? Le boycott des produits israéliens est-il à envisager ? Comment doit-on percevoir le jugement de la Cour internationale de justice sur le mur construit par Israël, dans le territoire pales-tinien occupé ? Quelles en sont les retom-bées ? Toutes ces questions se posent afin de trouver des solutions à l’occupation.
Avec Sergio Yahni (AIC, Israël), Refaat Sabah (Pa-lestine), Johny Sayegh (Tvtpw, Palestine), Sylvie Paquerot (Québec), Raymond Legault (Coalition pour la justice et la paix)
Discussion : Le Moyen-Orient sous occupationVendredi 19h-21hCinémathèque QuébécoiseSalle Fernand-Séguin(Anglais - français)En Irak, en Palestine et ailleurs, la guerre et l’occupation détruisent et tuent. En Égypte, au Liban et ailleurs, les populations réclament la démocratie. L’impasse n’est pourtant pas iné-vitable. Les mouvements démocratiques s’or-ganisent et résistent. Ils affrontent l’occupation, mais aussi les régimes dictatoriaux locaux.
Avec Reefat Sabbah (Palestine), Salam Ali (Irak), Fathy Emam (Égypte), Georges Wazir (Alternatives)
Espace 5 : La rencontre des solidarités
Cet espace est coorganisé avec le CECI
Cafétéria du Cégep du Vieux MontréalCet espace se divise en deux parties. Il s’ouvre vendredi à l’ONF avec une table ronde portant sur l’économie sociale et solidaire, et réunira plusieurs acteurs québécois qui se rendront à Dakar en novembre 2005. Samedi toute la journée, il accueille à la cafétéria du Cégep du Vieux Montréal des exposants et des acteurs du secteur de l’économie sociale et solidaire, qui viendront vous présenter leurs initiatives, leurs projets et leurs produits équitables. Au cœur de cette foire, se tiendront table ronde et table de controverses sur l’un des sujets de l’heure : le commerce équitable.
Table ronde : L’économie sociale etsolidaire : Vers Dakar 2005Vendredi 14h-17hAuditorium de l’ONF(Français)À quelques semaines des 3e Rencontres in-ternationales de globalisation de la solidarité, à Dakar en novembre, où en sont les avan-cées de l’économie solidaire dans le déve-
loppement international ? Entre le Québec et l’Argentine, deux pôles d’innovation en matiè-re d’économie solidaire, quelles sont les initia-tives porteuses de transformations sociales ? Quels sont les débats et les défis qui animent le développement de ce vaste chantier ici et ailleurs dans le monde, et quelles seront les attentes face aux Rencontres de Dakar ?
Avec Carlos de la Serna (Argentine), Gérald Larose (Groupe d’économie solidaire du Québec), Nancy Neamtan (Chantier de l’économie sociale) et Louis Favreau (Chaire de recherche du Canada en dé-veloppement des collectivités)
Atelier : Quand le Nord et le Sud se rencontrentSamedi 9h30-12hCafétéria du Cégep du Vieux Montréal(Français - espagnol)Une discussion avec des invités du Sud et des intervenants du Nord portant sur les ré-percussions concrètes du commerce équita-ble dans les communautés et sur sa contri-bution au développement local.
Avec des invités du Sud et Normand Roy (Équi-terre), Marie-Noëlle Roy (chercheure en anthro-pologie)
Table des controverses : Le commerce équitable est-il réellement un commerce juste ?Samedi, 14h - 16hCafétéria Cégep du Vieux Montréal(Français)Ce système d’échanges inédit n’étant pas soumis aux fluctuations du marché, il per-met au consommateur du Nord de poser un geste concret d’appui et de solidarité, qui rend possible une rémunération juste pour les producteurs du Sud. Mais la question est posée : le commerce équitable est-il juste ?
Avec Dario Iezzoni (Oxfam-Québec), Normand Roy (Équiterre), Luc Chartrand (journaliste)Animation : Dominique Payette (Radio-Canada)
Espace 6 : Les communications pour le changement social
Cinémathèque québécoiseCet espace permanent vous permettra d’ac-céder à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les communications alternatives et que vous n’avez jamais osé demander. Des ordinateurs y seront installés en per-manence et les participants seront invités à explorer et à expérimenter les diverses pos-sibilités qu’offrent les nouvelles technologies pour renforcer l’action de nos mouvements sociaux. On pourra notamment y expérimen-ter la communauté en réseau, réalisé par Île sans fil, de même qu’explorer divers médias
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et portails importants de la société civile. Enfin, diverses discussions et débats auront lieu dans cet espace.
Atelier - démonstration : Les logiciels libres, des outils pour un monde différentVendredi 9h30-12hCinémathèque(Français)Presque tous les grands enjeux entourant les luttes altermondialistes sont touchés par les « logiciels libres » et les méthodologies participatives, qui les supportent (au sens informatique du terme). Ces outils auront des répercussions sur la participation démo-cratique, la propriété intellectuelle, la gou-vernance en ligne, la protection des droits civils, la fracture numérique, etc. Quel rôle les logiciels libres jouent-il au sein des mou-vements sociaux à travers le monde ? Com-ment utiliser ces solutions innovatrices (dé-monstration et distribution de logiciels) ?
Avec Stéphane Couture (LABCMO), Arine Pelle-tier et Caroline Tagny (Communautique), Robin Millette (FACIL) et Omar Bickel (Koumbit)
Atelier : Cyber-dissidence et cyber-répressionVendredi 14h-17hCinémathèque, Salle Fernand-Séguin(Français)Venez découvrir la réalité des cyber-dissi-dents et le rôle de plus en plus important que jouent les blogs comme outils de résistance. Aussi, à l’ordre du jour, le rôle des compa-gnies canadiennes et québécoises dans la répression. Finalement, un atelier pratique pour devenir un parfait web-blogueur.
Avec Emily Jacquard (Reporters Sans Frontières), Gotson Pierre, Alterpresse (Haïti), Michael Lenc-zer (Île sans fil), Omar Bickel (Koumbit)
Atelier: La société civile et le Sommet mondial sur la société de l’informationSamedi, 9h30-12hCinémathèque, salle Fernand-Séguin(Anglais, français)Depuis Genève 2004, les organisations de la société civile au SMSI luttent pour faire reconnaître le principe selon lequel l’infor-mation est un bien commun, car les amélio-rations aux réseaux internationaux qui per-mettent un meilleur accès au pays du Sud enrichissent par la suite la connaissance globale. La «gouvernance» de et sur Inter-net sont devenus des enjeux qui opposent le Nord et le Sud! Mais qui doit financer? Et surtout, qui gérera Internet ?
Avec Jean-Claude Mwepu (République démocra-tique du Congo), Mike Litz (One World), Monique Chartrand (Communautique), Goston Pierre (Al-terPresse, Haïti), Michel Lambert (Alternatives)
Table ronde de clôtureChaude rentrée sociale au QuébecSamedi, 16hÀ la Maison Théâtre(Français avec interprétation simultanée)À l’instar des milliers d’étudiants qui retour-nent sur les bancs d’école, le mouvement altermondialiste - le mouvement de nos mouvements - effectue sa propre rentrée. Quels seront les enjeux les plus chauds en 2005-2006, chez nous mais aussi ailleurs dans le monde, et quelles devraient être nos principales batailles ? Et surtout, quelles sont nos idées pour renforcer nos dialogues, nos solidarités et nos mouvements capables de faire les choses autrement, dans nos quar-tiers et dans le monde entier ?
Avec Claudette Carbonneau (CSN), Françoise Da-vid (Option citoyenne), Thomas Chiasson Lebel (ASSÉ), Anne Latendresse (UQAM), Judy Rebick (Rabble) et Monique Simard (Alternatives)
Musiques RebellesSpectacle de clôtureSamedi, 20h30
Avec Santa Revuelta (Argentine), Syncop, Baltha-zar, Bombolessé, Kumpa’nia, Jean-François Les-sard, DJ Yacin et invités surprises.
Venez célébrer l’engagement citoyen, la soli-darité globale, l’action locale et la résistance festive avec des artistes des quatre coins des Amériques, au son de leurs musiques rebel-les et de leurs rythmes enivrants. Une soi-rée mémorable qui vient clôturer la 11ième édition des Journées d’étude d’Alternatives et célébrer le lancement du documentaire Musiques rebelles, des Productions Multi-Monde. Billets en pré-vente à Alternatives et au Kola Note, au coût de 15 $, de même qu’aux kiosques d’information et d’inscrip-tions lors des Journées Alternatives. Pour plus d’informations, visitez le site www.alter-natives.ca ou contactez Catherine Binette au (514) 982-6606, poste 2240.
Les cafés politiques L’éducation à la pageVendredi, 17h00-19h, Café ChaosOrganisé par Lux ÉditeurÀ l’occasion du lancement du dernier livre de Normand Baillargeon, un débat sur le rôle de l’éducation. Selon la pensée libertaire à tra-vers les différentes époques. L’éducation est-elle neutre ? Qu’est-ce qui se cache derrière le projet de retirer les arts et la philosophie de la formation secondaire et collégiale ?
Avec Normand Baillargeon
Le mouvement communautaire face à la réingénérieVendredi, 19h - 21h, Café UtopikOrganisé par À BâbordQuels reculs le mouvement communautaire a-t-il subi ? Comment organiser et maintenir la riposte populaire ?
Avec Jean-Yves Joanette (Trovep), Lorraine Guay (D’abord Solidaires), Robert Théoret (Table des regroupements provinciaux d’organismes com-munautaires et bénévoles)
Les Amériques en ébullitionSamedi, 12h-14hCafé étudiant L’Exode,Cégep du Vieux MontréalContre le Sommet des Amériques prévu en octobre prochain, un nouveau Sommet des peuples s’organise à Mar de la Plata (Argen-tine). En janvier, à Caracas, aura lieu égale-ment le Forum social mondial polycentrique. Partout en Bolivie, au Venezuela, en Argen-tine, au Brésil et ailleurs les résistances s’or-ganisent. Comment consolider la participa-tion québécoise et s’approprier ici les enjeux discutés là-bas ?
Avec Pierre-Yves Sérignet (RQICI), Hector de la Cueva (Mexique), Carlos de la Serna (Argentine), Hugo Salvatierra (Bolivie), Marta Harnecker (Chili), Alexandra Guité (Québec), Carlos Torres (Toronto)
Discussion : Médias engagés, technologies de l’information et mouvements sociaux ici et ailleurs.Vendredi 17h-19hCafé UtopikCet événement fait partie de la série des con-versations « Technologies, Culture et Pou-voir », du Café Public de l’Université dans la rue. En réfléchissant sur la société globale, de plus en plus en réseau et informatisée, cette discussion va mettre l’accent sur l’importance des enjeux sociaux comme la sécurité et la surveillance, le citoyen numérisé et l’utilisation des nouvelles technologies informatiques par les mouvements sociaux.
Avec Paul Shore, directeur du bureau canadien pour le Guerrilla News Network, Kenneth C. Werbin, candidat au Doctorat (Université de Concordia), Éric Abitbol, (Université dans la rue)
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Les cafés littérairesRaconter sans frontièresVendredi, 9 septembre, 14h à17hPub L’Île Noire
Avec : Olivier Rolin Une rencontre particulière avec l’auteur Oli-vier Rolin et vous. Le romancier français vous entretiendra sur sa conception et sa percep-tion du monde, à travers ses voyages et ses reportages, ses rêves et ses luttes de jeunes-se, son œil de marin et sa plume d’écrivain.
Animation : Danielle Laurin
Histoire de révolutionSamedi, 10 septembre, 9h30 à 12hCafé Utopik
Avec : Olivier Rolin et Paco Ignacio Taibo II Les romanciers mexicain et français, Paco Ignacio Taibo II et Olivier Rolin, discuteront de leur compréhension du monde à travers les rêves et les luttes qu’ils ont vécus ou écrits, auxquels ils croient toujours ou aux-quels ils ont renoncé. De la complexité et de la diversité du monde, et de leurs aspirations internationalistes.
Animation : Danielle Laurin (journaliste littéraire)
OLIVIER ROLINNé en 1947, Olivier Rolin fut l’un des animateurs
de Mai 68 et entra par la suite en clandestinité. Après ses années de mi-litantisme dans l’extrême gauche française, il exer-ça le métier de reporter pour Libération, Le Nouvel Observateur et Le Monde,
où il touchera à tous les types de journalisme, allant de la critique littéraire aux reportages de guerre. Passionné de géographie et de bateaux, il est également un grand voyageur, auteur de nombreux romans remarquablement écrits dont Port-Soudan (Prix Femina 1994), Méroé, L’in-vention du monde... Son roman Tigre en papier (prix France Culture 2003) a été l’événement de la rentrée littéraire 2002.
C’est au tournant des années 1980 qu’Olivier Rolin se tourne vers le milieu de l’édition. Il est aujourd’hui reconnu pour être l’un des plus grands romanciers français de notre époque. Cet auteur hors du commun pratique égale-ment le métier d’éditeur pour Le Seuil, l’une des principales maisons d’édition françaises, où il est directeur de collection.
L’écrivain, qui est également marin a ses heu-res, est assoiffé de connaissances et affirme vouloir tenter de comprendre le monde : « Si j’écris, c’est parce que je ne suis pas satisfait du monde. Sinon je serais père de famille, j’aurais un beau métier. Ça a à voir pour moi avec la
révolte. D’une autre façon, si je voyage, c’est parce que je ne me sens pas bien ici, ça ne me suffit pas... [...] L’écriture, c’est une façon de réfléchir à ce qui ne va pas dans le monde. Et le voyage, c’est une façon d’éprouver ça, de me libérer de ce qui me paraît étriqué et pas intéressant [...]. » (Le Routard)
PACO IGNACIO TAIBO II Paco Ignacio Taibo II est né en 1949 à Gijon en Espagne. Sa famille, jus-qu’aux grands-parents, est composée essentiellement de figures socialo-anarchi-santes dans la plus grande tradition espagnole. Cette famille engagée, militante, à forte fibre sociale s’est vite sentie à l’étroit dans l’Espagne fran-quiste, c’est donc naturellement qu’elle émigre au Mexique alors que Paco est âgé de 8 ans.
Professeur, syndicaliste, journaliste, historien de l’Amérique latine, Paco Taibo, pour ses premiè-res publications, ajoute un II à son nom pour le distinguer de son père, poète et auteur de pièces de théâtre. Homme aux multiples talents, Paco Taibo s’avère capable d’écrire avec un égal bon-heur éditos, articles, nouvelles et romans noirs. Sous sa plume s’étirent, sur fond d’enquêtes policières, des histoires peuplées d’improbables rencontres entre personnages contemporains et historiques (le Che, Trotsky, Léonard de Vinci...) et teintées de poésie et références historiques. Auteur de l’une des plus importantes biographies du Che, son dernier livre, Commission d’en-quête, vient tout juste de paraître au Mexique. Il s’agit d’un polar écrit à quatre mains, avec le sous-commandant Marcos, porte-parole du sou-lèvement zapatiste de 1994 au Chiapas.
Il y a une sorte d’idéalisme pessimiste dans la rêverie aventureuse de l’auteur. Idéalisme d’une pureté révolutionnaire conçue dans ce qu’elle a de plus romantique, et pessimisme de la vision d’un héros marginal, d’un vaincu magnifique, luttant contre des adversaires tou-jours plus forts, se heurtant à la brutale soli-dité du réel. Si les héros de Taibo II paraissent souvent venir à bout de leurs adversaires, cette victoire est généralement illusoire, et elle est en tout cas toujours remise en cause dans les der-nières pages du récit.
L’histoire d’un héros pas ordinaireSamedi, 10 septembre, 14h00 à 16h00Pub L’Île Noire
Avec Marc Vachon et François BuguingoLe 9 septembre sort en librairie Rebelles sans frontières (Éditions Boréal, préface de Jean-Christophe Rufin), le récit autobiogra-phique de Marc vachon, un travailleur de l’humanitaire pas comme les autres. Ce récit a été écrit avec l’aide du journaliste François Bugingo, après de nombreuses heures d’en-tretien entre les deux hommes. En avant-
première, les deux auteurs vous donneront un aperçu sur cette histoire incroyable : le combat - inachevé - contre l’injustice, pour le respect, pour la dignité, de Marc Vachon. Un combat qui se moque des bons senti-ments et de la rectitude politique, un combat au corps à corps.
MARC VACHONMarc Vachon est né à Montréal en 1963. Sa mère l’abandonne à la naissance. Il est ensuite ballotté d’un foyer nourricier à l’autre. Il connaît l’injustice dont les faibles sont toujours victimes, dans quelque société que ce soit. Il connaît tout ce que la vie dans nos pays « développés » offre de plus terrible : la violence, l’abus, le vide. Il y oppose la seule réponse possible. Celle de l’évasion, des dro-gues, du crime. Il devient « un pourri », comme il le dit. Jusqu’au jour où, fuyant une situation intenable en Amérique, il fait par hasard à Paris la découverte de Médecins sans frontières.
Il se rend indispensable et, très vite, il devient le logisticien de choc de MSF. Celui qui peut déplacer des montagnes, qui sait commander le respect, qui n’a peur de rien ni de personne, qui peut construire des abris pour des dizaines de milliers de réfugiés en un temps record.
Il devient en même temps un aventurier qui semble renouer avec les façons de faire de sa jeunesse. Il prend un malin plaisir à falsifier des papiers pour passer des camions en contre-bande à la frontière Kurde, ou se livre au trafic des Harley Davidson à Bagdad. « Mais au lieu d’être un chevalier noir sur une Harley noire à Montréal, j’étais un chevalier blanc sur une Harley blanche en Irak. »
En rupture avec Médecins sans frontières, Marc Vachon continue avec d’autres organis-mes à donner un toit à des gens qui n’en ont pas en Afrique, en Asie, comme en Europe.
FRANÇOIS BUGINGOFrançois Bugingo est journaliste et reporter. Il
a couvert la plupart des grands conflits de la fin du XXe siècle : Somalie, Liberia, Rwanda, Congo, Burundi, Algérie, Colom-bie, Irak, Afghanistan, Palestine, etc. Il a occupé diverses fonctions au sein
de l’organisme Reporters sans frontières. Il est l’auteur de deux livres (Africa Mea et La Mis-sion Rwanda, tous deux parus en 1997) et d’un film, Le Dalaï Lama derrière le sourire (diffusé en 2004 à Télé-Québec, puis au réseau anglais Vision TV et, à l’été 2005, sur TV5). À comp-ter de septembre 2005, il animera le magazine hebdomadaire de politique internationale Points chauds, à Télé-Québec, auquel il collabore de-puis les débuts.
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Cinémas politiques
Vendredi, 12h-13h45, Café UtopikSUBMERGÉS (Fanny Armstrong, réalisatrice) (Angleterre, 2002, 75 min., hindi, s.t.f.)Ce documentaire accompagne les habitants de Jalsindhi, en Inde centrale, qui résistent à la destruction de leurs habitations, de leur terre et de leur culture, par l’installation d’un barrage sur la rivière Narmada. Pendant que la population est en attente d’un jugement de la Cour suprême, l’auteure à succès, Arundhati Roy, s’engage dans une lutte en posant des questions essentielles dont: « Qui aura accès à cette eau ? Les fermiers appauvris ou les grandes puissances corporatives ? »
Vendredi, 12h15 – 13h45Cinémathèque, salle Fernand-SéguinLE SIÈGE (Samir Abdallah, réalisateur)(France-Palestine, 2003, 55 min., français)Le 31 mars 2002, le cinéaste rejoint le QG de Yasser Arafat assiégé par l’armée israélienne. Entré à la Moquata’a avec une mission civile pour la protection du peuple palestinien, il y reste plus d’un mois, jusqu’à la levée du siège. Ce récit d’un enfermement agit comme une métaphore de l’occupation.
Vendredi, 17h – 19hCinémathèque, salle Fernand-SéguinCOLLECTIF LES LUCIOLES Depuis septembre 2002, Les Lucioles diffusent leurs fi lms à caractère socio-politique. Le collectif fonctionne de manière autogérée, sur une base d’entraide et de façon non-hiérarchique. Les fi lms visent souvent à faire entendre et voir une autre réalité que celle véhiculée par les médias traditionnels. Ici, Les Lucioles nous présentent un medley de courts-métrages engagés sur des sujets aussi variés que l’autosuffi sance énergétique, la réalité des réfugiés palestiniens au Canada, l’arrestation de manifestants pacifi stes aux États-Unis, la résistance des Indiens de l’Amazonie aux compagnies de pétrole, etc.
Vendredi, 19h – 21hCinémathèque, salle Claude-JutraUN QUARTIER À LIVRER(Feroz Mehdi, réalisateur)(Canada, 2005, 44 min., français)
Feroz Mehdi, cinéaste d’origine indien-ne, habite Hochelaga-Maisonneuve, un quartier populaire de Montréal, depuis une quinzaine d’années. Pour prendre le pouls de son quartier en crise où 60% des résidents sont sans emploi, il décide d’enfourcher la bicyclette d’un livreur de dépanneur. Il découvre une réalité qu’il croyait réservé aux peuples des pays en voie de développement. Ponc-tué d’images furtives de l’Inde, Un quartier à livrer nous fait découvrir des personnages attachants et nous offre une réfl exion sur les divers visages de la pauvreté.Sélection offi cielle au FFM 2005* La projection sera suivie d’une discussion
entre le public et le réalisateur
Samedi, 13h30Cinémathèque, salle Claude-JutraMUSIQUES REBELLES AMERICAS (Marie Boti, Malcolm Guy, réalisateurs)(Canada, 2004, 79 min., français/espagnol/portugais, s.t.f.)De la Terre de Feu au Rio Grande, l’autre Amérique est en plein tumulte. À travers les rythmes et les voix de quatre groupes de musiciens engagés dans des mouvements sociaux et politiques, Musiques rebelles Américas prend le pouls de cette Amérique, populaire, dynamique et résistante. Chico César nous amène dans les campements du Mouvement des Sans Terres (MST) au Brésil; Lila Downs nous fait découvrir les luttes des peuples autochtones du Mexique; Santa Re-vuelta chante avec les piqueteros d’Argentine ; des musiciens afro-colombiens racontent l’histoire du déplacement forcé de leur com-munauté. http://www.pmm.qc.ca/mram/fr/index.htmlPrix du meilleur documentaire au RIFF à Rome, Italie en avril 2005.
* La projection du fi lm sera suivie d’une table ronde
de 14h à 16h
Samedi, 12h – 13h45, Café UtopikVENEZUELA BOLIVARIANA (Marcelo Andrade Arreaza, réalisateur)(Venezuela, 2004, 76 min., espagnol/anglais)Ce documentaire nous montre l’évolution du mouvement populaire au Venezuela depuis les manifestations de Caracas en 1989 jusqu’aux actions massives qui ont remis au pouvoir le président révolutionnaire Hugo Chavez, 48 heures après le coup d’état dirigé par l’armée américaine en 2002. La révolution bolivarienne du Venezuela c’est un mouvement social qui transcende les frontières du pays et apporte des alternatives concrètes à la lutte contre le capitalisme néolibérale.
Samedi, 13h-16h, Cinémathèque, salle Fer-nand-SéguinMÉMOIRES D’UN SACCAGE (Fernando E. Solanas, réalisateur)(Argentine, 2004, 120 min., epagnol, s.t.f.) Au début des années 1950, on comparait l’économie de l’Argentine à celle du Canada. Mais, Solanas nous montre comment au cours des 25 dernières années, l’Argentine a subi l’un des effondrements économique et social les plus brutaux qu’un pays ait pu connaître en temps de paix. Tout cela avec l’aide et la connivence de multinationales occidentales, et sous le regard complice des institutions in-ternationales. Ce fi lm est essentiel pour tous ceux qui s’inquiètent de la dérive néo-libérale de notre société avec ses compressions bud-gétaires, ses politiques de partenariat privé-public et sa corruption politico fi nancière.Prix de l’Ours d’or d’honneur à Berlin en 2004.
MUSIQUES REBELLES AMERICAS
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UN QUARTIER À LIVRER
Kiosques à la Foire de l’économie solidaireCafétéria du Cégep du Vieux MontréalSamedi 10 septembre1. Petites mains2. Équiterre3. Santropol Roulant4. Chantier de l’Économie sociale5. 10 000 Villages6. Coop La Maison Verte7. Café Rico8. Chaire de recherche du Canada en
économie sociale9. Groupe d’économie solidaire du
Québec10. Chaire de recherche du Canada en
développement des collectivités11. Caisse d’économie solidaire 12. Mercure, tourisme équitable13. Insertech14. Oxfam-Québec15. Collectif des entreprises d’insertion
du Québec16. Kopnoi, vêtements équitables du Laos17. Aide médicale pour la Palestine
- vente d’huile d’olive équitable18. ICIÉLA, solidarité
Kiosques de l’Espace citoyenneté sous occupationCégep du Vieux Montréal,Vendredi 9 et samedi 10 septembre1. Échec à la guerre2. Ligue des droits et libertés3. Aide médicale pour la Palestine
- vente d’huile d’olive équitable
Kiosques de l’Espace Communications pour le changement socialCinémathèque québécoiseVendredi 9 et samedi 10 septembre1. Communautique2. Koumbit3. Lux Editeur4. CHOQ FM5. Réseau des médias alternatifs du
Québec6. Le Couac7. À bâbord8. Eco Société9. Journal Le Fracas10. FACIL11. Productions Multi-Monde
Kiosques de l’Espace en devenirCégep du Vieux MontréalVendredi 9 et samedi 10 septembre1. Projet accompagnement Québec-
Guatemala2. Réseau québécois des groupes
écologistes (RQGE)3. Réseau québécois des femmes en
environnement (RQFE )4. Santropol Roulant et Alternatives
- Jardins sur les toits5. Greenpeace6. Grip McGill 7. Produits Druide8. GRIP UQAM9. Campement québécois de la
jeunesse10. Association québécoise des
organisations de coopération internationale (AQOCI)
11. Comité de coordination temporaire du Forum social québécois
12. YMCA13. Jeunesse Canada Monde14. Réseau québécois sur l’intégration
continentale (RQIC)15. ALTERUQAM
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Ateliers manifestifs« Si je ne peux pas danser, ça ne sera pas ma révolution », disait la syndicaliste américaine Mother Jones. Ce slogan bien connu est à l’image du mouvement alter-mondialiste qui a su colorer et dynamiser ses actions. Aujourd’hui, les manifesta-tions sont accompagnées de percussions, animées par du théâtre d’intervention et illustrées par des marionnettes géantes et des banderoles multicolores. Le Québec n’est pas en reste et les manifestations étudiantes ont su brillamment utiliser un symbole : le carré rouge, et rendrent festi-ves les manifestations, favorisant d’autant l’ampleur de la mobilisation. Les ateliers manifestatifs ont pour but de nous don-ner des outils simples et efficaces pour que nos actions soient plus colorées et dynamiques que jamais.
Programmation des ateliers manifestifs
- Performance théâtrale : Political Can-tastoria et Kaspar Mask, avec The Bread and Puppet Theatre, directe-ment du Vermont, jeudi, 13h à 17h, Café Utopik
- Théâtre invisible, avec UTIL, vendredi 9h30, Café Utopik
- Théâtre de rue, avec Vicham Collectif, samedi 14h, Café Utopik
Programmation desrencontres stratégiques
Samedi 10 septembre, de 14h à 16h Salles de classe du Cégep du Vieux Montréal
Des rencontres stratégiques auront lieu sur différentes thématiques et dossiers de tra-vail. Bien qu’elles soient ouvertes à tous et à toutes, ces rencontres s’adressent d’abord aux personnes engagées sur ces ques-tions, ou désireuses de le devenir. Elles se tiendront toutes samedi de 14h à 16h dans des salles de classe du Cégep du Vieux Montréal qui seront identifiées sur place.
Parmi les thèmes abordés :
- Vers un Forum social au Québec ;- L’appui aux mouvements pour la paix
en Israël-Palestine ;- Consultation : Les jeunes, acteurs
engagés à l’ère des technologies de l’information ;
- Irak : entre occupation, démocratie et reconstruction ;
- L’École militante au Québec.
Petit glossaire du militant studieux, pour s’y retrouverd’une activité à l’autre :
ATELIER : Groupe de travail.DÉBAT : Discussion où une question est débattue, discutée, de manière organisée et dirigée.DISCUSSION : Discussion où est examinée un sujet, seul ou avec d’autres, en confrontant les opinions.TABLE DES CONTROVERSE : Discussion argumentée et suivie sur une question, une opinion. Polémique qui soulève ou provoque une vive controverse.TABLE RONDE : Réunion dirigée par le principe d’égalité entre les participants à l’image de la table ronde autour de laquelle peuvent s’asseoir les convives, sans hiérarchie ni préséance, pour discuter de questions d’intérêt commun, généralement litigieuses, d’ordre international, politique, scientifique, professionnel, syndical, etc.SÉMINAIRE : Groupe de travail dirigé par un animateur et où nos invités participeront activement, étudiant ensemble certaines questions pendant une journée entière.
Les langues indiquées pour chacune des activités sont celles dans lesquelles les personnes ressources s’exprimeront. L’interprétation simultanée sera offerte lors de certains grandes conférences. Des bénévoles assureront une interprétation consécutive pour la plupart des autres activités.
Coûts :Passeport donnant accès à toutes les activités (excluant le spectacle de clôture)50 $ Prix régulier75 $ Prix solidaire pour soutenir l’événement30 $ Tarif réduit (pour étudiants, sans-emploi, personnes à faible revenu)
Tarifs à la carte 10 $ Table ronde d’ouverture jeudi (5 $ tarif réduit)10 $ Table ronde de clôture samedi (5 $ tarif réduit)20 $ Journée de vendredi (10 $ tarif réduit)20 $ Journée de samedi (10 $ tarif réduit)15 $ Spectacle Musiques Rebelles
Garderie sur place
Inscription - Les journées Alternatives8, 9 et 10 septembre 2005PAR LA POSTE
Nom :
Adresse :
Ville : Code postal :
Téléphone : ( ) Courriel :
Ci-joint le montant de : $■ Passeport ■ Table ronde d’ouverture (jeudi) ■ Table ronde de clôture (samedi)■ Journée de vendredi ■ Journée de samedi■ Spectacle Musiques Rebelles * ■ Besoin garderie ■ nbre d’enfant(s) et âge(s) ________
Faites parvenir ce coupon à : Alternatives 3720, avenue du Parc, bureau 300 Montréal (Québec) H2X 2J1
* Veuillez noter que les billets pour le spectacle sont également en vente au Kola Note : (514) 274-9339
Mode de paiement
■ chèque ■ VISA ■ MASTERCARD
No de la carte Date d’exp.
EN LIGNE : www.alternatives.ca
Information : (514) 982-6606 poste 2224
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