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Nucléaire : Technologies, Sûreté et Environnement
NTSE La rechercheL’élève tenté par la recherche peut prolonger sa forma-tion par un master au département Subatech (laboratoire de physique subatomique et des technologies associées). Un thésard de la promotion 2005 y travaille actuellement, tandis que deux anciens élèves mènent des thèses à l’ex-térieur : l’un au CEA, l’autre à l’Institut de Myologie (sur l’imagerie médicale).
À titre d’exemple, des anciens diplômés de NTSE travaillent comme ingénieurs dans des établissements publics d’expertise et de recherche comme l’IRSN.
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La mission principale de l’option NTSE consiste naturellement à former des ingénieurs qui rejoindront les grandes entreprises et institutions de la filière nucléaire. La France, où l’électricité est très largement d’origine nucléaire, est présente à toutes les étapes
du cycle et dispose d’un ensemble complet d’installations présentant des risques divers. La sûreté de ces installations doit donc être adaptée à la réalité des risques et à leur importance. Mais l’option ne se limite pas au domaine de la production d’énergie ; elle s’intéresse aussi aux autres applications de l’atome : industrielles, géologiques ou médicales.
Quels débouchés ?S’intéressant à toutes les applications de l’atome, l’option permet d’accéder à un large spectre de métiers essentielle-ment liés au secteur nucléaire, où dominent les applications énergétiques. Les principaux recruteurs sont :
Les grands groupes du nucléaire français : AREVA, par le biais de plusieurs de ses filiales, et EDF, pour ses activités de production (centrales nucléaires) et de démantèle-ment (EDF CIDEN).
Les sociétés de conseil, d’étude, d’expertise et de service comme ENDEL, ITENA, ALTRAN, ATR-Ingénierie, SOFREN, APTUS ou Hémisphères, notam-ment dans la gestion de projet appliquée au déman-tèlement d’installations nucléaires.
Des établissements publics à caractère industriel et commercial comme l’IRSN (Institut de Radiopro-tection et de Sûreté Nucléaire) ou l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs), voire des administrations comme l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire).
Le secteur médical devrait recruter de plus en plus, en particulier dans la radioprotection. Un élève tenté par le métier de physicien médical peut s’inscrire dans le master prévu à cet effet.
Demain et après-demain, quelles fonctions ?Le secteur industriel offre un large éventail de métiers :
Ingénieur sûreté
Ingénieur projet
Ingénieur conduite
Ingénieur contrôle
Ingénieur radioprotection
Ingénieur technico-commercial.
La formationEn raison de la variété des débouchés possibles, la formation évite une spécialisation trop rapide, mais donne aux élèves l’expertise nécessaire dans quatre domaines :
La physique nucléaire
La modélisation
La réglementation
La connaissance des équipes de recherche
Le programme se base sur des connaissances acquises lors d’un début de spécialisation. L’objectif de cette for-mation préparatoire est tout autant de permettre aux élèves d’acquérir les notions théoriques nécessaires à la compréhension des phénomènes que de maîtriser les technologies de détection et d’analyse. Après une phase d’acquisition de connaissances portant sur la physique subatomique, l’interaction des rayonnements avec la matière et la physico-chimie du cycle du combustible, priorité est clairement donnée à l’expérimentation et à la mise en situation, tant pour appréhender les phéno-mènes que pour approfondir les techniques utilisées.
La formation à l’international constitue un axe fort de l’option notamment à travers des projets internatio-naux organisés par les élèves dans des pays comme la République Tchèque, l’Ukraine, la Chine et les USA. La gestion de ce type de projet est exclusivement à la charge des élèves y compris l’aspect financier afin qu’ils puissent développer cet aspect de la formation prisé à l’Ecole des Mines de Nantes. Parmi les sujets traités, on peut citer la sûreté dans les centrales des pays de l’Est, le développement du nucléaire en Chine, et la politique énergétique aux Etats-Unis.
l’option NTSE en quelques mots
Abdesselam Abdelouas, responsable de l’option.
« Au-delà d’une simple transmission des connaissances de base dans le domaine des tech-nologies nucléaires et des aspects purement techniques de la sûreté nucléaire, l’option permet de fortement accroître la culture de sûreté, de mieux intégrer le facteur humain et de développer les considérations environnementales. »
E-mail : [email protected]
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La mission principale de l’option NTSE consiste naturellement à former des ingénieurs qui rejoindront les grandes entreprises et institutions de la filière nucléaire. La France, où l’électricité est très largement d’origine nucléaire, est présente à toutes les étapes
du cycle et dispose d’un ensemble complet d’installations présentant des risques divers. La sûreté de ces installations doit donc être adaptée à la réalité des risques et à leur importance. Mais l’option ne se limite pas au domaine de la production d’énergie ; elle s’intéresse aussi aux autres applications de l’atome : industrielles, géologiques ou médicales.
La formationEn raison de la variété des débouchés possibles, la formation évite une spécialisation trop rapide, mais donne aux élèves l’expertise nécessaire dans quatre domaines :
La physique nucléaire
La modélisation
La réglementation
La connaissance des équipes de recherche
Le programme se base sur des connaissances acquises lors d’un début de spécialisation. L’objectif de cette for-mation préparatoire est tout autant de permettre aux élèves d’acquérir les notions théoriques nécessaires à la compréhension des phénomènes que de maîtriser les technologies de détection et d’analyse. Après une phase d’acquisition de connaissances portant sur la physique subatomique, l’interaction des rayonnements avec la matière et la physico-chimie du cycle du combustible, priorité est clairement donnée à l’expérimentation et à la mise en situation, tant pour appréhender les phéno-mènes que pour approfondir les techniques utilisées.
La formation à l’international constitue un axe fort de l’option notamment à travers des projets internatio-naux organisés par les élèves dans des pays comme la République Tchèque, l’Ukraine, la Chine et les USA. La gestion de ce type de projet est exclusivement à la charge des élèves y compris l’aspect financier afin qu’ils puissent développer cet aspect de la formation prisé à l’Ecole des Mines de Nantes. Parmi les sujets traités, on peut citer la sûreté dans les centrales des pays de l’Est, le développement du nucléaire en Chine, et la politique énergétique aux Etats-Unis.
RÉACTEURS NUCLÉAIRES ET ACCÉLÉRATEURS
Fonctionnement d’un réacteur REP
Acquisition des connaissances sur les matériaux nucléaires sous irradiation
Acquisition des bases théoriques de fonctionnement des accélérateurs
GESTION DES DÉCHETS NUCLÉAIRES
Sensibilisation ,au problème des déchets nucléaires dans le monde
Stockage des déchets nucléaires
Impact radiologique et transfert des radionucléides dans l’environnement
Déconstruction nucléaire
SÛRETÉ ET RADIOPROTECTION
Sûreté des installations nucléaires
Modélisation des réactions nucléaires
Radioprotection
PROJET INTERNATIONAL ET D’OPTION
Mission en contexte international
Projet d’option (simulation)
Projet international impliquant des équipes mixtes EMN-institution partenaire autour de thématiques
liées à l’industrie ou à la recherche
Abdesselam Abdelouas, responsable de l’option.
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Au-delà des frontièresLa France jouit d’une reconnaissance internationale dans le domaine du nucléaire civil. Les diplômés de NTSE peuvent de ce fait travailler à l’étranger, où des groupes comme AREVA ou EDF sont très bien implantés. Plusieurs opportunités sont offertes aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne ou dans des pays qui investissent depuis peu dans le nucléaire civil comme la Chine.
Montréal
Tokyo
Monterrey
Milan
Budapest
Lyngby
Lund
New Delhi
« Moteur à toutes les étapes du projet »
Katell Sablé,chef de service délégué au service Prévention des Risques au centre nucléaire de production d’électricité de Paluel
« L’une des activités de notre service est la veille réglementaire pour assurer la conformité du site dans les domaines de la radioprotection, de la sécurité, des transports et de l’incendie. Hélène Legrand a commencé son projet industriel peu après la publication de l’arrêté du 26 octobre 2005, qui redéfinissait notamment les modalités de contrôle des instruments de radioprotection. L’impact sur nos pratiques et nos documents était considérable.Elle s’est particulièrement bien acquittée de sa mission, réalisant un travail, non de stagiaire, mais d’ingénieur. Très vite autonome et intégrée dans le service, elle a été moteur à toutes les étapes du projet, depuis la recherche des solutions jusqu’à leur mise en œuvre. Elle était beaucoup sur le terrain, rencontrant les techniciens pour s’assurer que ses solutions convenaient. Nous lui avions fait passer le stage de radioprotection niveau 1, ce qui lui a donné le droit d’entrer en zone contrôlée.Comme il n’y avait pas de possibilité d’embauche, nous n’avons malheureuse-ment pas pu la garder. Elle a été recrutée par une entreprise qui fabrique du matériel de radioprotection. »
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s M
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La rechercheL’élève tenté par la recherche peut prolonger sa forma-tion par un master au département Subatech (laboratoire de physique subatomique et des technologies associées). Un thésard de la promotion 2005 y travaille actuellement, tandis que deux anciens élèves mènent des thèses à l’ex-térieur : l’un au CEA, l’autre à l’Institut de Myologie (sur l’imagerie médicale).
À titre d’exemple, des anciens diplômés de NTSE travaillent comme ingénieurs dans des établissements publics d’expertise et de recherche comme l’IRSN.
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Ecole des Mines de NantesLa Chantrerie
4 rue Alfred Kastler BP 20722
44307 Nantes cedex 3 France
Tél. 02 51 85 81 00Fax 02 51 85 81 99
Site web : www.mines-nantes.fr