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Des actionsqui nous inscriventdans un développement durable et solidaire

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Dans les pages qui suivent, nous vous présen tons quel ques-unes des réalisations collectives, des interventions solidaires et des pratiques innovatrices dans lesquelles la Caisse est engagée.

À titre de premier Établissement associé Brundtland (EAB) dans le secteur des services financiers, la Caisse d’économie solidaire vous propose de mesurer la richesse en considérant l’avancée des quatre options fondatrices de son organisation, soit le vivre-ensemble, l’écologie, la solidarité et la démocratie.

Le vivre-ensembleLa Caisse reconnaît qu’une société juste et solidaire se construit et se cimente dans le respect d’autrui et dans la rencontre des différences. L’accès à la nourriture, au logement, aux soins de santé, à l’éducation et à la culture figure parmi les droits inaliénables. L’attention accordée aux personnes et aux projets humains porteurs de transformation sociale est la pulsion première de notre passion des êtres. C’est elle qui guide notre action.

L’écologieConsidérant l’eau, l’air, la nature, la biodiversité et le géno me humain comme des biens inaliénables, la Caisse s’engage dans le développement d’une économie humaine, équitable et écologique. En cohérence avec ce choix, elle nous propose de transformer notre rapport à l’argent, à la consommation et à la production afin de soutenir des activités humaines favo-rables à la préservation de notre monde pour les générations futures.

La solidaritéÀ la Caisse, nous plaçons la solidarité au centre de l’agir-ensemble, clé essentielle dans la recherche du bien commun. C’est par notre capacité collective de dégager des ressources et par notre liaison aux grands mouvements sociaux que nous nous créons solidaires dans la construction d’une société plus juste, plus démocratique et plus égalitaire, ici et ailleurs.

La démocratieLa Caisse considère le monde, nos sociétés, nos milieux de travail et nos organisations comme des projets à construire ensemble à partir du droit, pour chacun, d’être un acteur de son devenir personnel et collectif. Cette option détermine le fonctionnement interne de la Caisse et ses rapports avec ses partenaires.

Ces quatre options constituent à la fois des points d’ancrage d’où jaillit l’impulsion première de notre action et des points d’arrivée qui fondent le projet de société auquel nous rêvons et auquel nous entendons contribuer.

Gérald Larose Marc Picard Président Directeur général

Les quatre options qui nous lient

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Accentuerl’engagement dans le logement social au NunavikLes besoins de logement sont importants. Les analyses de la Société d’habitation du Québec (SHQ), présentées lors des Entretiens sur l’habitat 2013, le confirment : il manque 1 000 logements au Nunavik. Ces unités d’habitation inexistantes et considérées comme urgentes, s’ajoutent aux 2 605 loge-ments actuels, dont la propriété et la gestion relèvent de l’Office municipal d’habitation Kativik (OMHK).

La pénurie de logements au Nunavik est source de problèmes de santé et de problèmes sociaux aigus. Devant cette situa-tion, l’OMHK et la SHQ ont convenu d’accélérer leurs interven-tions dans leur domaine. Saviez-vous que l’OMHK demeure le seul organisme au Québec qui entreprend depuis 1993 la construction d’habitations à loyer modique ? L’ampleur de la nécessité ainsi que les coûts de construction dans le Nord militent en faveur de cette particularité.

Contribuer au développement du Nord

Ainsi, en février 2013, la Caisse a rendu disponible un finan-cement de plus de 32 millions de dollars pour la construc-tion de 101 logements sociaux. Ceux-ci seront construits de façon progressive. Le prêt de la Caisse permet d’acquérir les matériaux et d’ériger des logements. Au fur et à mesure que les demeures seront aménagées, ce financement sera converti en prêt à long terme. Cette conversion est toutefois assujettie à l’autorisation de la SHQ.

Le financement est certes d’importance, c’est le prêt le plus important de l’histoire de la Caisse. « Il nous permet d’accen-tuer, avec nos partenaires l’OMHK et la SHQ, notre contribu-tion au règlement d’un important problème social, celui des piètres conditions de logement de plusieurs ménages dans le Nord, explique André Fortin, conseiller financier à la Caisse d’économie solidaire, et il est un facteur important dans le volet social du développement nordique. »

Loger des personnes éprouvant des problèmes de santé mentaleL’un des plus anciens organismes à but non lucratif d’habita-tion, la Société Le Radoub, vient de bénéficier d’un prêt de 415 000 $ de la Caisse pour agrandir son immeuble de la rue du Chanoine-Martin, à Québec, situé dans l’ouest de la ville.

Cet édifice a été acquis il y a dix ans et hébergeait alors huit locataires souffrant de problèmes de santé mentale. Les réno-vations ont permis d’y ajouter 10 chambres, ce qui fournit maintenant un milieu de vie agréable à 18 personnes.

Une Caisse qui connaît bien l’habitation collective

Diane Allard, gestionnaire de la Société, ne ménage pas ses compliments pour la Caisse : « La Caisse, c’est pour nous. Elle est habituée à travailler avec des organismes à but non lucratif, ça se voit tout de suite. Les banques ne nous prêtent pas, car on ne correspond pas à leurs critères. À l’opposé, la mission de la Caisse est d’aider les organismes comme le nôtre. Membre de la Caisse depuis plus de 15 ans, la Société Le Radoub y a créé des liens qui ne se démentent pas. »

De la préservation du patrimoine à celle des personnes

La Société Le Radoub a été créée à Québec en 1978 par un groupe de personnes ayant à cœur la sauvegarde du patri-moine immobilier du quartier Saint-Roch. Elle a ensuite spé-cialisé son action dans les résidences pour personnes ayant des problèmes de santé mentale. Enfin, elle offre aussi des appartements à des familles à faible revenu.

Forte de cette expérience de rénovation et de gestion – le mot « radoub » signifie rénovation, nettoyage, réparation de la coque d’un navire –, la Société a ensuite été approchée

par le Centre hospitalier Robert-Giffard (devenu l’Institut universitaire en santé mentale de Québec) pour acquérir et gérer des immeubles afin d’offrir un milieu de vie à des personnes affectées par la maladie mentale et touchées par la désinstitutionnalisation. La Société Le Radoub pos-sède et gère maintenant cinq immeubles, situés dans des milieux résidentiels calmes, propres à favoriser le bien-être des résidents.

Ce sont de belles propriétés, construites avec des matériaux de qualité. Les cinq immeubles comprennent 60 chambres, auxquelles se sont ajoutés six appartements à loyer modique.

De meilleurs services aux personnes souffrant de dépendances diversesLa Caisse d’économie solidaire a prêté 332 000 $ au Centre Dianova de Terrebonne pour sa restructuration financière, l’agran dissement et la rénovation de son unité de traitement et la construction d’un entrepôt.

Le prêt de la Caisse est primordial dans l’opération. Concrè-tement, les améliorations apportées permettent aux patients de bénéficier d’une mise à niveau des salles de bain com-munautaires et de trois nouvelles chambres avec lits multi-fonctionnels consacrés aux services de désintoxication. Ces chambres sont destinées aux personnes ayant besoin de soins de courte durée. Ce service, pourtant recherché, n’était pas offert dans la région et le Centre de réadaptation de Lanaudière s’est appuyé sur Dianova pour le déployer. En moins d’un an, 60 personnes en ont bénéficié et on prévoit que plus de 100 personnes s’en prévaudront chaque année. Le Centre Dianova de Terrebonne reçoit 200 personnes par année pour des traite-ments à long terme de quatre à six mois.

L’entrepôt, quant à lui, permettra au Centre de faire des écono-mies substantielles et d’améliorer la gestion des produits qui lui sont donnés par de nombreuses entreprises.

Financer des projets sociaux

Bruno Ferrari, directeur général du Centre Dianova de Terrebonne, nous dit la satisfaction qu’il a à travailler avec la Caisse : « Nous avons commencé à collaborer avec la Caisse en 2008, pour un projet de logements sociaux au centre-ville de Montréal. Nous cherchions une entreprise financière qui com-prendrait notre problématique : nous l’avons trouvée. Après notre entente sur les logements sociaux, tous nos comptes ont migré vers la Caisse. Une institution financière qui comprend les problématiques sociales, c’est plus rare qu’on pense ! »

Le projet, d’une valeur totale de 450 000 $, a reçu l’appui de nombreux partenaires de la Caisse : Investissement Québec, le ministère des Affaire s municipales, des Régions et de l’Occupa-tion du territoire (MAMROT), la Fiducie du Chantier de l’écono-mie sociale, le Centre local de développement économique des Moulins (CLDEM), le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ) et la ville de Terrebonne.

www.dianova.ca/fr/011-dependances-centre-de-terrebonne.html

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Pour mieux prendre soin de nos animauxLa mission de l’un des plus anciens organismes à but non lucratif (OBNL) du Québec, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), demeure d’une grande pertinence. À Montréal, devant la demande croissante et la surutilisa tion de ses installations, la SPCA devait les moderniser.

Le refuge montréalais a recueilli dans ses locaux près de 15 000 animaux en 2013. Le principal problème est le grand nombre de chats qui ne sont pas stérilisés et qui se repro-duisent à grande vitesse. Or, le bâtiment qui accueille les animaux avait grandement besoin de réparations : le toit fuyait et l’aération était déficiente. « Il est urgent de purifier l’air d’un édifice où l’on pratique la chirurgie », avait indiqué le directeur du développement Anthony Johnson.

Au début 2013, planifier les travaux s’avérait urgent. Pour y arriver, une restructuration financière s’imposait. Le coût total du projet : 3 millions de dollars. La phase cruciale était de chercher de nou veaux partenaires financiers.

Choisir la Caisse solidaire

Le contrôleur de la SPCA avait déjà fait affaire avec la Caisse d’économie solidaire, dans le contexte d’un emploi précé-dent, et en avait été content. Au milieu de 2013, les liens étaient créés : le montage financier se faisait en partenariat avec la Caisse d’économie solidaire, Investissement Québec, la Fiducie du Chantier de l’économie sociale et le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ). Si la SPCA a choisi de rester pour l’instant dans le même espace, grâce au prêt de 1,5 million de dollars qu’elle a obtenu, elle étudie plusieurs avenues de développement. Dans cette perspective, le rôle des partenaires financiers s’avère particulièrement important.

Le directeur du développement de la Société, Anthony Johnson, se dit plus que satisfait des liens établis entre la Caisse et son organisation : « La Caisse d’économie solidaire a une excellente équipe, notre relation est très ouverte, et elle nous a toujours aidés à trouver la bonne solution ! »

Fondée à Montréal en 1869, la SPCA rénovera, en 2014, le toit et le système de ventilation de son refuge de la rue Jean-Talon Ouest.

www.spca.com

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Une nouvelle caserne à East AngusLa Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie était à l’étroit dans ses locaux d’East Angus, ce qui touchait tant les travailleurs que les véhicules.

Après l’arrivée de la deuxième ambulance, le garage était devenu trop petit pour loger à la fois les deux véhicules, les casiers des ambulanciers et les fournitures médicales. L’espace de repos était inadapté et les stationnements intérieur et extérieur, insuffisants.

La solution qui s’imposait : se doter d’une nouvelle caserne qui corresponde aux besoins. La coopérative a approché la Caisse et a reçu un excellent accueil, comme d’habitude. Avec, à la clé, un prêt de 545 000 $.

La Caisse et la Coopérative : une longue histoire commune

« La Caisse d’économie solidaire a été le tout premier parte-naire financier de notre première coopérative, une coopé-rative de travailleurs actionnaires (CTA), nous dit le directeur général Rock Sadoine. Elle nous a fait confiance depuis le début. C’est l’entreprise financière qui possède la meilleure expertise, à la fois en matière de services ambulanciers et de coopératives. Un partenaire naturel pour nous. Et, en plus, c’est aussi une coopérative ! »

La Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie est la plus jeune des coopératives ambulancières. En 2005, la nouvelle CTA achète 33 % des parts d’Ambulance de l’Estrie. En 2010, la coopérative se transforme en coopérative de travailleurs et achète la compagnie au complet. « Nous voulions être maîtres chez nous et nous le sommes !, ajoute Rock Sadoine. C’est plus facile de grandir avec un partenaire financier qui nous comprend. »

Au moment de la création de la CTA, la coopérative avait une centaine de membres ; en 2010, la coopérative de travailleurs comptait 135 membres ; aujourd’hui, elle en regroupe 162.

www.ambestrie.com

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Centre de services Québec 155, boul. Charest Est, Bureau 500Québec (Qc) G1K 3G6

Téléphone 418 647-1527Télécopieur 418 647-2051Sans frais 1 877 647-1527

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Nos forêts nous tiennent à cœur. Ce document est imprimé sur du papier québécois recyclé 100 % postconsom mation provenant desbacs de recyclage en entreprises. Photos de couverture, pages 1 et 2 : © Denis GendronGraphisme par Brunel Design - Mars 2014